LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
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LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Chers amis,
Je monte un dossier dans lequel je recence les crimes de Joseph Kabila. La liste est longue mais je le ferai. C'est pour ces motifs que Kabila doit dégager.
Je m'excuse de la longueur du texte.
Arrestations arbitraires, actes de torture, détentions au secret, exécutions extrajudiciaires : la vague de répression a principalement été opérée par la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) et la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS).
Nombre de personnes arrêtées et torturées, il y a un an, sont encore emprisonnées sans avoir été inculpées ni être passées en procès.
Le fait que de nombreux services de sécurités, basés à Kinshasa, servent régulièrement les intérêts privés de Joseph Kabila intensifie le climat de crainte dans la capitale et dans la sous-région. Fin janvier-début février 2007, les forces de sécurité ont réprimé dans le sang les manifestations de l’opposition dans le Bas-Congo, à quelques centaines de kilomètres au sud-ouest de Kinshasa, causant la mort de plus d’une centaine de personnes. Aucun membre des forces de sécurité n’a fait l’objet de poursuites judicaires.
Deux officiers de haut rang de l’armée nationale congolaise – le commandant Yawa Gomonza, 61 ans et le colonel Paul Ndokayi, 61 ans – ont été arrêtés et violement torturés, fin 2006, par des membres de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux (DRGS). Actuellement détenus, sans jugement, au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), principale prison de la capitale congolaise, ils ont besoin de toute urgence de soins médicaux pour traiter leurs blessures provoquées par la torture il y a un an et à ce jour pas encore soignées.
Exhortons les autorités congolaises à fournir, sans délai, des soins médicaux adaptés au commandant Yawa Gomonza et au colonel Paul Ndokayi et à enquêter sur les tortures infligées afin de traduire leurs auteurs devant la justice.
Tortures sur le commandant Yawa Gomonza
Le commandant Yawa Gomonza a été arrêté le 1er décembre 2006, lorsqu’un groupe de policiers est entré de force à son domicile avant de lui attacher les bras derrière le dos et de lui enchaîner les pieds. Sa maison a été fouillée et plusieurs objets lui appartenant (uniforme, appareil-photo, téléphone portable) ont été saisis. Il a été conduit à Kin-Mazière, le siège de la DRGS à Kinshasa, où il a été violemment battu et accusé d’avoir organisé des réunions avec la garde armée de Jean-Pierre Bemba, qui avait perdu les élections présidentielles fin octobre 2006.
Depuis qu’il a été torturé, Yawa Gomonza n’est plus capable de marcher seul. Il ne peut se déplacer que s’il est soutenu par d’autres prisonniers. Il souffre également d’hypertension artérielle. Il n’a jamais reçu de soins. Il a été inculpé de « tentative de participation à un mouvement insurrectionnel », mais n’a pas encore été jugé.
Tortures sur le colonel Paul Ndokayi
Le colonel Paul Ndokayi a été arrêté le 27 novembre 2006 par la Police d’Intervention Rapide (PIR). Le lendemain, il a été interrogé par un colonel de la PIR, qui l’a frappé en le qualifiant de « frère de Jean-Pierre Bemba ». Ce policier est ensuite revenu avec cinq collègues, l’a menotté et emmené à l’extérieur, puis a recommencé à le battre. Paul Ndokayi a ensuite été transféré à Kin-Mazière, où il a de nouveau été torturé. Le 29 novembre 2006, allongé de force par terre, les chevilles enchaînées, Paul Ndokayi a, durant cinq heures, été frappé à coups de ceinture, de matraque, de bâton et de pied sur l’ensemble du corps. Ses tortionnaires lui ont également planté un couteau dans le pied. Après qu’il ait perdu connaissance, ils l’ont réanimé puis lui ont placé entre ses doigts un morceau de bois et ont frappé la main. Plusieurs os de celle-ci ont alors été fracturés.
Paul Ndokayi ressent aujourd’hui des douleurs dans tout le corps et la mobilité de ses bras et de ses mains est très faible. Il se plaint que ses oreilles saignent et lui font mal, et il éprouve des difficultés à entendre. À aucun moment de sa garde à vue et de sa détention en prison il n’a reçu de soins médicaux pour traiter ses graves blessures provoquées par la torture.
Il a été inculpé de « terrorisme » et est incarcéré depuis dix mois sans avoir été jugé. Il n’a pas eu la possibilité de remettre en cause la légalité de sa détention ni d’intenter de poursuites contre ses tortionnaires.
Disparition du Docteur Sosos Gesevene
Les 8 septembre 2006 et le 11 septembre 2007, l’ACAT-France est déjà intervenue auprès du Président Kabila pour demander l’ouverture d’une enquête sur la disparition du Docteur Soso Gesevene, conseiller médical de Jean-Pierre Bemba, survenu à Kinshasa le 20 août 2006. Le Docteur Soso Gesevene a été enlevé par des éléments de la Garde républicaine et emmené dans les locaux de la Détection militaire des activités anti-patrie. Il a, par la suite, disparu et a vraisemblablement été victime d’une exécution extrajudiciaire.
http://acat-info.over-blog.fr/article-15068040.html
Lettre ouverte
Index AI : AFR 62/004/2008 (Document public)
TG AFR 62/2008.002
ÉFAI
13 mai 2008
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA DÉFENSE ET AU MINISTRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS SUR LA MORT EN DÉTENTION DU MAJOR YAWA GOMONZA
M. Chikez Diemu
Ministre de la Défense Nationale
M. Mutombo Bakafua Nsenda
Ministre de la Justice et des Droits Humains
Monsieur le Ministre,
Je vous écris pour exprimer la grave préoccupation d'Amnesty International au sujet de la mort du major Simon Yawa Gomonza, un prévenu au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), le 26 avril 2008. Amnesty International estime que le gouvernement de la République Démocratique du Congo, les autorités judiciaires militaires et les autorités civiles de la prison ont la responsabilité d'établir les causes et circonstances de la mort du major Yawa Gomonza ainsi que celles d'autres détenus politiques survenues récemment au CPRK.
Le major Yawa Gomonza est décédé à l'Hôpital général de référence de Kinshasa au matin du 26 avril. Sa mort est d'autant plus troublante qu'Amnesty International avait lancé un appel public le 2 novembre 2007 pour attirer l'attention sur son état de santé critique, et demander aux autorités de la RDC de lui fournir immédiatement les soins médicaux qui s'imposaient
(voir http://impact.amnesty.org/fr/library/info/AFR62/018/2007/fr).
Cet appel avait été transmis directement au gouvernement de la RDC.
Depuis son arrestation en décembre 2006, le major Yawa Gomonza et son avocat ont soumis au moins deux demandes de mise en liberté provisoire afin qu'il puisse bénéficier d'un traitement médical approprié. Ces demandes ont été rejetées par les autorités. Amnesty International estime que le mauvais état de santé du major Yawa Gomonza a été aggravé par des blessures, y compris une jambe brisée, résultant selon nos informations de tortures infligées au cours de sa détention au poste de police, et des conditions carcérales inhumaines du CPRK, avec des rations alimentaires insuffisantes et une surveillance médicale inadéquate. La décision de transférer le major Yawa Gomonza à l'Hôpital général de référence est venue trop tardivement pour qu'il soit sauvé, selon les informations reçues.
La mort du major Yawa Gomonza fait suite à d'autres décès survenus parmi les détenus du CPRK :
celui du caporal Saolona Denango, mort le 23 avril 2008, celui du sergent Mombili Ekutshu, mort le 13 février 2008, et celui de Léonard Nyembo, mort le 30 janvier 2008. Ces personnes appartenaient à un groupe de détenus, militaires pour la plupart, qui ont été arrêtés entre fin 2006 et avril 2007. Ils étaient accusés d'avoir soutenu un mouvement insurrectionnel du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Amnesty International estime que plusieurs des personnes de ce groupe sont détenues uniquement parce qu'elles viennent de la province d'Équateur, la province d'origine de Jean-Pierre Bemba.
Pour Amnesty International, la mort du major Yawa Gomonza et des trois autres hommes semblent indiquer que les autorités négligent systématiquement le bien-être de ce groupe de détenus. De ce fait, Amnesty International est désormais particulièrement préoccupée pour la sécurité et le bien-être des autres personnes du groupe qui, selon les sources, ont un besoin urgent de soins médicaux ou de traitements spécifiques. Ces personnes sont, entre autres, l'adjudant Mokili Ngamo et l'adjudant Folo Lotelu, qui seraient actuellement dans un état de santé très inquiétant, le colonel Paul Ndokayi, le capitaine Jean-Rémy Demodedo Kalagba, et le capitaine Dieudonné Samba Koyagbia. Des délégués d'Amnesty International avaient rencontré le colonel Paul Ndokayi au CPRK en mars 2007, et il portait à l'époque ce qui pourraient être des traces de torture, se plaignait de douleurs généralisées, présentait une mobilité restreinte des membres supérieures et souffrait de saignements des oreilles, Amnesty International a suivi attentivement la situation de ces détenus depuis leur arrestation.Certaines de ces cas avaient été décrites dans un rapport d'Amnesty International publié en octobre 2007 et intitulé Persistance de la torture et des homicides par des agents de l'État chargés de la sécurité (http://impact.amnesty.org/fr/library/info/AFR62/012/2007/fr).
La plupart des détenus ont passé des semaines ou des mois en détention illégale, aux mains de la police ou de l'armée, et auraient été gravement torturés et mal traités avant leur transfert au CPRK. Jusqu'à présent, bien peu ont été jugés par les autorités judiciaires militaires, ou eu la possibilité de contester la légalité de leur détention devant une instance compétente.
Au vu des éléments exposés ci-dessus, Amnesty International exhorte les autorités de la RDC à :
-- ouvrir rapidement une enquête impartiale et indépendante sur les causes et circonstances des décès du major Simon Yawa Gomonza, du caporal Saolona Denango, du sergent Mombili Ekutshu et de Léonard Nyembo, afin de déterminer si leur mort a résulté d'actes criminels ou de négligence, et rendre publiques les conclusions de cette enquête ;
-- faire en sorte que l'adjudant Mokili Ngamo, l'adjudant Folo Lotelu, le colonel Paul Ndokayi, le capitaine Jean-Rémy Demodedo Kalagba, et le capitaine Dieudonné Samba Koyagbia reçoivent immédiatement les soins médicaux qui s'imposent, et veiller à prévenir tout autre décès des détenus du CPRK lié à la négligence des autorités responsables ;
-- faire comparaître ces détenus et les autres sans délai devant un tribunal répondant aux normes internationales relatives à l'équité des procès et sans recours à la peine de mort ou, à défaut, les relâcher ;
-- lancer des enquêtes indépendantes sur les allégations de torture et de mauvais traitements.
Je vous remercie par avance de votre réponse rapide sur ces questions.
En vous priant à croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de mes sentiments distingués.
Erwin van der Borght
Directeur
Programme Afrique
Copie à :
Général de Brigade Joseph Ponde Isambwa, Auditeur Général des FARDC
M. Kitungwa Killy Dido, Directeur, Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa
http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR62/004/2008/fr/3a2a0315-2276-11dd-86e2-1bd761a3b43c/afr620042008fra.pdf
Disparition forcée de Mme Fevé Nubeya Olonu_ Crainte pour son intégrité physique et psychologique
Cas COD 180909
Disparition forcée/ Crainte pour l’intégrité physique et psychologique
Le Secrétariat International de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) requiert votre intervention urgente dans la situation suivante en République Démocratique du Congo (RDC).
Description des faits
Le Secrétariat International de l’OMCT a été informé par la Voix des Sans-Voix pour les Droits de l'Homme (VSV), une organisation membre du réseau SOS-Torture de l’OMCT, de la disparition forcée de Mme Fevé Nubeya Olonu, épouse de feu Major Simon Yawa Gomonza, militaire des ex Forces Armées Zaïroises (ex FAZ)/ Division Spéciale Présidentielle (DSP), décédé en détention en 2008. L’OMCT craint qu’elle ne soit torturée ou soumise à des mauvais traitements.
Selon les informations reçues, dans la nuit du 14 au 15 septembre 2009, environ sept hommes en tenue civile, lourdement armés et venus à bord de trois jeeps des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), se sont présentés au domicile de Mme Fevé Nubeya Olonu (commune de Ngaliema/ Camp Munganga). Les individus armés auraient dans premier temps fouillé, sans mandat de perquisition, son domicile, lui ordonnant de leur indiquer les armes de guerre et des munitions qu’elle aurait enfouies dans son jardin, situé à côté de la maison. Mme Fevé Nubeya Olonu aurait ensuite été menottée et conduite, accompagnée de trois des ses enfants, dans son jardin. Les individus armés lui auraient alors dit qu’ils avaient comme mission de découvrir les armes cachées par son mari avant sa mort. La fouille dans le jardin n’aurait débouché sur aucune trace d’armes, ni de munitions.
Selon les mêmes informations reçues, après environ 45 minutes, Mme Fevé Nubeya Olonu a été ordonnée de changer de vêtements et a été embarquée à bord d’une des jeeps vers une destination inconnue. Sa famille n’a pu obtenir d’information sur son sort, malgré plusieurs démarches auprès des autorités.
http://www.omct.org/fr/urgent-campaigns/urgent-interventions/congo-dem-republic/2009/09/d20265/
Aimée Kabila
28.01.08: Décès d'Aimée Kabila: La rédaction du fouineur refuse de publier les photos de la dépouille mortelle nue d'Aimée Kabila à la morgue car nous considérons que ceci dénote d'un certain niveau très bas de voyeurisme malsain. Nous ne voyons pas le pourquoi d'exposer sur le Net le corps dénudé d'une compatriote morte dans des circonstances non élucidées en ce jour. Que la récupération politique qui est faite de ce meurtre ne nous fasse pas oublier le respect dû aux morts chez nous.
Ce qui n'empêche point " le fouineur " de condamner cet acte barbare et de souhaiter l'arrestation des auteurs de ce crime odieux. Nos réitérons nos sincères condoléances à la famille éprouvée.
AIMÉE KABILA assassinée pour avoir soulevé à plusieurs reprises deux questions: que sont devenus les biens de son père feu Laurent Désiré Kabila, et qui sont ses héritiers ?
Une des filles de feu Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila, âgée d'une trentaine d'année et mère de 6 enfants, a été assassinée chez elle, dans le quartier Mongafula de Kinshasa, dans la nuit de mardi à mercredi. Un meurtre qui intervient le jour même de la commémoration du 7è anniversaire de la disparition de son père tué par l'un de ses gardes du corps, le 16 janvier 2001.
Selon nos informations ce sont deux hommes armés, un en uniforme militaire l'autre en civil, qui se sont introduits entre 1 heure et 2 heures du matin dans la maison d'Aimée Kabila. Les cadenas ont été fracturés et une vitre donnant accès au salon a été brisée.
Tentant de se réfugier dans la salle de bain, c'est là que la fille de feu Laurent Désiré Kabila a été abattue de plusieurs balles dans l'abdomen. Les enfants d'Aimée Kabila étaient présents.
Alors s'agit-il d'un crime crapuleux ? Selon des sources proches de la famille de la victime, les agresseurs ont fouillé la maison visiblement à la recherche de quelque chose mais à l'exception de téléphones portables rien n'a été emporté.
Différents témoignages indiqueraient par ailleurs qu'environ une heure avant l'agression des jeeps militaires étaient visibles dans le quartier où se trouve le domicile de la victime.
http://losako.afrikblog.com/archives/2008/01/18/7592468.html
Homicides illégaux
Les forces de sécurité de la RDC et des groupes armés congolais et étrangers ont procédé à des centaines d'exécutions illégales. Toutes les parties en présence s'en sont prises aux populations civiles. Un certain nombre d'assassinats à caractère vraisemblablement politique et souvent perpétrés par des hommes en uniforme ont été signalés. Aimée Kabila, qui avait été rejetée par le président Joseph Kabila, son demi-frère, a ainsi été abattue chez elle, à Kinshasa, en janvier ; Daniel Botheti, un opposant politique, a été tué en juillet, également à Kinshasa.
Une enquête de l'ONU a conclu qu'une centaine de personnes, essentiellement des membres du mouvement politico-religieux Bunda dia Kongo, avaient trouvé la mort au cours d'opérations de police conduites dans la province du Bas-Congo en février et en mars. D'après cette enquête, le chiffre élevé des victimes s'expliquait par un recours excessif à la force et, dans certains cas, par des exécutions extrajudiciaires imputables à la police. Le gouvernement a affirmé qu'il n'y avait eu que 27 tués et n'a pas diligenté d'enquête ni engagé de poursuites pénales contre les auteurs présumés de ces crimes. Une autre enquête des Nations unies a établi que, les 16 et 17 janvier, les forces du CNDP avaient exécuté illégalement au moins 30 civils près de Kalonge, dans le Nord-Kivu.
• Dans la nuit du 5 au 6 novembre, le CNDP aurait tué de très nombreux civils, principalement des hommes, lors de perquisitions systématiques menées à Kiwanja, dans le Nord-Kivu. Selon des témoins, ces hommes décrits comme des « jeunes papas et nouveaux mariés » ont été contraints de sortir de leurs maisons avant d'être tués par balle ou à l'arme blanche. Il semble que ces homicides aient été commis en représailles à l'attaque de la ville survenue un peu plus tôt et imputée à des miliciens maï maï.
http://www.amnesty.org/fr/region/democratic-republic-congo/report-2009
À suivre...
Je monte un dossier dans lequel je recence les crimes de Joseph Kabila. La liste est longue mais je le ferai. C'est pour ces motifs que Kabila doit dégager.
Je m'excuse de la longueur du texte.
LES CRIMES DE « JOSEPH KABILA »
Pendant et après la période électorale de 2006, plusieurs centaines d’opposants politiques présumés à Joseph Kabila (actuel président de la République) et de personnes de même origine ethnique que Jean-Pierre Bemba (principal opposant politique à Joseph Kabila durant l’élection présidentielle) ont fait l’objet, à Kinshasa, d’attaques ciblées menées par les forces de sécurité.Arrestations arbitraires, actes de torture, détentions au secret, exécutions extrajudiciaires : la vague de répression a principalement été opérée par la Garde républicaine (ex-garde présidentielle) et la Direction des renseignements généraux et services spéciaux de la police (DRGS).
Nombre de personnes arrêtées et torturées, il y a un an, sont encore emprisonnées sans avoir été inculpées ni être passées en procès.
Le fait que de nombreux services de sécurités, basés à Kinshasa, servent régulièrement les intérêts privés de Joseph Kabila intensifie le climat de crainte dans la capitale et dans la sous-région. Fin janvier-début février 2007, les forces de sécurité ont réprimé dans le sang les manifestations de l’opposition dans le Bas-Congo, à quelques centaines de kilomètres au sud-ouest de Kinshasa, causant la mort de plus d’une centaine de personnes. Aucun membre des forces de sécurité n’a fait l’objet de poursuites judicaires.
Deux officiers de haut rang de l’armée nationale congolaise – le commandant Yawa Gomonza, 61 ans et le colonel Paul Ndokayi, 61 ans – ont été arrêtés et violement torturés, fin 2006, par des membres de la Direction des renseignements généraux et services spéciaux (DRGS). Actuellement détenus, sans jugement, au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), principale prison de la capitale congolaise, ils ont besoin de toute urgence de soins médicaux pour traiter leurs blessures provoquées par la torture il y a un an et à ce jour pas encore soignées.
Exhortons les autorités congolaises à fournir, sans délai, des soins médicaux adaptés au commandant Yawa Gomonza et au colonel Paul Ndokayi et à enquêter sur les tortures infligées afin de traduire leurs auteurs devant la justice.
Tortures sur le commandant Yawa Gomonza
Le commandant Yawa Gomonza a été arrêté le 1er décembre 2006, lorsqu’un groupe de policiers est entré de force à son domicile avant de lui attacher les bras derrière le dos et de lui enchaîner les pieds. Sa maison a été fouillée et plusieurs objets lui appartenant (uniforme, appareil-photo, téléphone portable) ont été saisis. Il a été conduit à Kin-Mazière, le siège de la DRGS à Kinshasa, où il a été violemment battu et accusé d’avoir organisé des réunions avec la garde armée de Jean-Pierre Bemba, qui avait perdu les élections présidentielles fin octobre 2006.
Depuis qu’il a été torturé, Yawa Gomonza n’est plus capable de marcher seul. Il ne peut se déplacer que s’il est soutenu par d’autres prisonniers. Il souffre également d’hypertension artérielle. Il n’a jamais reçu de soins. Il a été inculpé de « tentative de participation à un mouvement insurrectionnel », mais n’a pas encore été jugé.
Tortures sur le colonel Paul Ndokayi
Le colonel Paul Ndokayi a été arrêté le 27 novembre 2006 par la Police d’Intervention Rapide (PIR). Le lendemain, il a été interrogé par un colonel de la PIR, qui l’a frappé en le qualifiant de « frère de Jean-Pierre Bemba ». Ce policier est ensuite revenu avec cinq collègues, l’a menotté et emmené à l’extérieur, puis a recommencé à le battre. Paul Ndokayi a ensuite été transféré à Kin-Mazière, où il a de nouveau été torturé. Le 29 novembre 2006, allongé de force par terre, les chevilles enchaînées, Paul Ndokayi a, durant cinq heures, été frappé à coups de ceinture, de matraque, de bâton et de pied sur l’ensemble du corps. Ses tortionnaires lui ont également planté un couteau dans le pied. Après qu’il ait perdu connaissance, ils l’ont réanimé puis lui ont placé entre ses doigts un morceau de bois et ont frappé la main. Plusieurs os de celle-ci ont alors été fracturés.
Paul Ndokayi ressent aujourd’hui des douleurs dans tout le corps et la mobilité de ses bras et de ses mains est très faible. Il se plaint que ses oreilles saignent et lui font mal, et il éprouve des difficultés à entendre. À aucun moment de sa garde à vue et de sa détention en prison il n’a reçu de soins médicaux pour traiter ses graves blessures provoquées par la torture.
Il a été inculpé de « terrorisme » et est incarcéré depuis dix mois sans avoir été jugé. Il n’a pas eu la possibilité de remettre en cause la légalité de sa détention ni d’intenter de poursuites contre ses tortionnaires.
Disparition du Docteur Sosos Gesevene
Les 8 septembre 2006 et le 11 septembre 2007, l’ACAT-France est déjà intervenue auprès du Président Kabila pour demander l’ouverture d’une enquête sur la disparition du Docteur Soso Gesevene, conseiller médical de Jean-Pierre Bemba, survenu à Kinshasa le 20 août 2006. Le Docteur Soso Gesevene a été enlevé par des éléments de la Garde républicaine et emmené dans les locaux de la Détection militaire des activités anti-patrie. Il a, par la suite, disparu et a vraisemblablement été victime d’une exécution extrajudiciaire.
http://acat-info.over-blog.fr/article-15068040.html
AMNESTY INTERNATIONAL
Lettre ouverte
Index AI : AFR 62/004/2008 (Document public)
TG AFR 62/2008.002
ÉFAI
13 mai 2008
RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
LETTRE OUVERTE AU MINISTRE DE LA DÉFENSE ET AU MINISTRE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS SUR LA MORT EN DÉTENTION DU MAJOR YAWA GOMONZA
M. Chikez Diemu
Ministre de la Défense Nationale
M. Mutombo Bakafua Nsenda
Ministre de la Justice et des Droits Humains
Monsieur le Ministre,
Je vous écris pour exprimer la grave préoccupation d'Amnesty International au sujet de la mort du major Simon Yawa Gomonza, un prévenu au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), le 26 avril 2008. Amnesty International estime que le gouvernement de la République Démocratique du Congo, les autorités judiciaires militaires et les autorités civiles de la prison ont la responsabilité d'établir les causes et circonstances de la mort du major Yawa Gomonza ainsi que celles d'autres détenus politiques survenues récemment au CPRK.
Le major Yawa Gomonza est décédé à l'Hôpital général de référence de Kinshasa au matin du 26 avril. Sa mort est d'autant plus troublante qu'Amnesty International avait lancé un appel public le 2 novembre 2007 pour attirer l'attention sur son état de santé critique, et demander aux autorités de la RDC de lui fournir immédiatement les soins médicaux qui s'imposaient
(voir http://impact.amnesty.org/fr/library/info/AFR62/018/2007/fr).
Cet appel avait été transmis directement au gouvernement de la RDC.
Depuis son arrestation en décembre 2006, le major Yawa Gomonza et son avocat ont soumis au moins deux demandes de mise en liberté provisoire afin qu'il puisse bénéficier d'un traitement médical approprié. Ces demandes ont été rejetées par les autorités. Amnesty International estime que le mauvais état de santé du major Yawa Gomonza a été aggravé par des blessures, y compris une jambe brisée, résultant selon nos informations de tortures infligées au cours de sa détention au poste de police, et des conditions carcérales inhumaines du CPRK, avec des rations alimentaires insuffisantes et une surveillance médicale inadéquate. La décision de transférer le major Yawa Gomonza à l'Hôpital général de référence est venue trop tardivement pour qu'il soit sauvé, selon les informations reçues.
La mort du major Yawa Gomonza fait suite à d'autres décès survenus parmi les détenus du CPRK :
celui du caporal Saolona Denango, mort le 23 avril 2008, celui du sergent Mombili Ekutshu, mort le 13 février 2008, et celui de Léonard Nyembo, mort le 30 janvier 2008. Ces personnes appartenaient à un groupe de détenus, militaires pour la plupart, qui ont été arrêtés entre fin 2006 et avril 2007. Ils étaient accusés d'avoir soutenu un mouvement insurrectionnel du Mouvement de Libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba. Amnesty International estime que plusieurs des personnes de ce groupe sont détenues uniquement parce qu'elles viennent de la province d'Équateur, la province d'origine de Jean-Pierre Bemba.
Pour Amnesty International, la mort du major Yawa Gomonza et des trois autres hommes semblent indiquer que les autorités négligent systématiquement le bien-être de ce groupe de détenus. De ce fait, Amnesty International est désormais particulièrement préoccupée pour la sécurité et le bien-être des autres personnes du groupe qui, selon les sources, ont un besoin urgent de soins médicaux ou de traitements spécifiques. Ces personnes sont, entre autres, l'adjudant Mokili Ngamo et l'adjudant Folo Lotelu, qui seraient actuellement dans un état de santé très inquiétant, le colonel Paul Ndokayi, le capitaine Jean-Rémy Demodedo Kalagba, et le capitaine Dieudonné Samba Koyagbia. Des délégués d'Amnesty International avaient rencontré le colonel Paul Ndokayi au CPRK en mars 2007, et il portait à l'époque ce qui pourraient être des traces de torture, se plaignait de douleurs généralisées, présentait une mobilité restreinte des membres supérieures et souffrait de saignements des oreilles, Amnesty International a suivi attentivement la situation de ces détenus depuis leur arrestation.Certaines de ces cas avaient été décrites dans un rapport d'Amnesty International publié en octobre 2007 et intitulé Persistance de la torture et des homicides par des agents de l'État chargés de la sécurité (http://impact.amnesty.org/fr/library/info/AFR62/012/2007/fr).
La plupart des détenus ont passé des semaines ou des mois en détention illégale, aux mains de la police ou de l'armée, et auraient été gravement torturés et mal traités avant leur transfert au CPRK. Jusqu'à présent, bien peu ont été jugés par les autorités judiciaires militaires, ou eu la possibilité de contester la légalité de leur détention devant une instance compétente.
Au vu des éléments exposés ci-dessus, Amnesty International exhorte les autorités de la RDC à :
-- ouvrir rapidement une enquête impartiale et indépendante sur les causes et circonstances des décès du major Simon Yawa Gomonza, du caporal Saolona Denango, du sergent Mombili Ekutshu et de Léonard Nyembo, afin de déterminer si leur mort a résulté d'actes criminels ou de négligence, et rendre publiques les conclusions de cette enquête ;
-- faire en sorte que l'adjudant Mokili Ngamo, l'adjudant Folo Lotelu, le colonel Paul Ndokayi, le capitaine Jean-Rémy Demodedo Kalagba, et le capitaine Dieudonné Samba Koyagbia reçoivent immédiatement les soins médicaux qui s'imposent, et veiller à prévenir tout autre décès des détenus du CPRK lié à la négligence des autorités responsables ;
-- faire comparaître ces détenus et les autres sans délai devant un tribunal répondant aux normes internationales relatives à l'équité des procès et sans recours à la peine de mort ou, à défaut, les relâcher ;
-- lancer des enquêtes indépendantes sur les allégations de torture et de mauvais traitements.
Je vous remercie par avance de votre réponse rapide sur ces questions.
En vous priant à croire, Monsieur le Ministre, à l'assurance de mes sentiments distingués.
Erwin van der Borght
Directeur
Programme Afrique
Copie à :
Général de Brigade Joseph Ponde Isambwa, Auditeur Général des FARDC
M. Kitungwa Killy Dido, Directeur, Centre Pénitentiaire et de Rééducation de Kinshasa
http://www.amnesty.org/fr/library/asset/AFR62/004/2008/fr/3a2a0315-2276-11dd-86e2-1bd761a3b43c/afr620042008fra.pdf
Disparition forcée de Mme Fevé Nubeya Olonu_ Crainte pour son intégrité physique et psychologique
Cas COD 180909
Disparition forcée/ Crainte pour l’intégrité physique et psychologique
Le Secrétariat International de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT) requiert votre intervention urgente dans la situation suivante en République Démocratique du Congo (RDC).
Description des faits
Le Secrétariat International de l’OMCT a été informé par la Voix des Sans-Voix pour les Droits de l'Homme (VSV), une organisation membre du réseau SOS-Torture de l’OMCT, de la disparition forcée de Mme Fevé Nubeya Olonu, épouse de feu Major Simon Yawa Gomonza, militaire des ex Forces Armées Zaïroises (ex FAZ)/ Division Spéciale Présidentielle (DSP), décédé en détention en 2008. L’OMCT craint qu’elle ne soit torturée ou soumise à des mauvais traitements.
Selon les informations reçues, dans la nuit du 14 au 15 septembre 2009, environ sept hommes en tenue civile, lourdement armés et venus à bord de trois jeeps des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), se sont présentés au domicile de Mme Fevé Nubeya Olonu (commune de Ngaliema/ Camp Munganga). Les individus armés auraient dans premier temps fouillé, sans mandat de perquisition, son domicile, lui ordonnant de leur indiquer les armes de guerre et des munitions qu’elle aurait enfouies dans son jardin, situé à côté de la maison. Mme Fevé Nubeya Olonu aurait ensuite été menottée et conduite, accompagnée de trois des ses enfants, dans son jardin. Les individus armés lui auraient alors dit qu’ils avaient comme mission de découvrir les armes cachées par son mari avant sa mort. La fouille dans le jardin n’aurait débouché sur aucune trace d’armes, ni de munitions.
Selon les mêmes informations reçues, après environ 45 minutes, Mme Fevé Nubeya Olonu a été ordonnée de changer de vêtements et a été embarquée à bord d’une des jeeps vers une destination inconnue. Sa famille n’a pu obtenir d’information sur son sort, malgré plusieurs démarches auprès des autorités.
http://www.omct.org/fr/urgent-campaigns/urgent-interventions/congo-dem-republic/2009/09/d20265/
Aimée Kabila
28.01.08: Décès d'Aimée Kabila: La rédaction du fouineur refuse de publier les photos de la dépouille mortelle nue d'Aimée Kabila à la morgue car nous considérons que ceci dénote d'un certain niveau très bas de voyeurisme malsain. Nous ne voyons pas le pourquoi d'exposer sur le Net le corps dénudé d'une compatriote morte dans des circonstances non élucidées en ce jour. Que la récupération politique qui est faite de ce meurtre ne nous fasse pas oublier le respect dû aux morts chez nous.
Ce qui n'empêche point " le fouineur " de condamner cet acte barbare et de souhaiter l'arrestation des auteurs de ce crime odieux. Nos réitérons nos sincères condoléances à la famille éprouvée.
AIMÉE KABILA assassinée pour avoir soulevé à plusieurs reprises deux questions: que sont devenus les biens de son père feu Laurent Désiré Kabila, et qui sont ses héritiers ?
Une des filles de feu Laurent Désiré Kabila, Aimée Kabila, âgée d'une trentaine d'année et mère de 6 enfants, a été assassinée chez elle, dans le quartier Mongafula de Kinshasa, dans la nuit de mardi à mercredi. Un meurtre qui intervient le jour même de la commémoration du 7è anniversaire de la disparition de son père tué par l'un de ses gardes du corps, le 16 janvier 2001.
Selon nos informations ce sont deux hommes armés, un en uniforme militaire l'autre en civil, qui se sont introduits entre 1 heure et 2 heures du matin dans la maison d'Aimée Kabila. Les cadenas ont été fracturés et une vitre donnant accès au salon a été brisée.
Tentant de se réfugier dans la salle de bain, c'est là que la fille de feu Laurent Désiré Kabila a été abattue de plusieurs balles dans l'abdomen. Les enfants d'Aimée Kabila étaient présents.
Alors s'agit-il d'un crime crapuleux ? Selon des sources proches de la famille de la victime, les agresseurs ont fouillé la maison visiblement à la recherche de quelque chose mais à l'exception de téléphones portables rien n'a été emporté.
Différents témoignages indiqueraient par ailleurs qu'environ une heure avant l'agression des jeeps militaires étaient visibles dans le quartier où se trouve le domicile de la victime.
http://losako.afrikblog.com/archives/2008/01/18/7592468.html
Homicides illégaux
Les forces de sécurité de la RDC et des groupes armés congolais et étrangers ont procédé à des centaines d'exécutions illégales. Toutes les parties en présence s'en sont prises aux populations civiles. Un certain nombre d'assassinats à caractère vraisemblablement politique et souvent perpétrés par des hommes en uniforme ont été signalés. Aimée Kabila, qui avait été rejetée par le président Joseph Kabila, son demi-frère, a ainsi été abattue chez elle, à Kinshasa, en janvier ; Daniel Botheti, un opposant politique, a été tué en juillet, également à Kinshasa.
Une enquête de l'ONU a conclu qu'une centaine de personnes, essentiellement des membres du mouvement politico-religieux Bunda dia Kongo, avaient trouvé la mort au cours d'opérations de police conduites dans la province du Bas-Congo en février et en mars. D'après cette enquête, le chiffre élevé des victimes s'expliquait par un recours excessif à la force et, dans certains cas, par des exécutions extrajudiciaires imputables à la police. Le gouvernement a affirmé qu'il n'y avait eu que 27 tués et n'a pas diligenté d'enquête ni engagé de poursuites pénales contre les auteurs présumés de ces crimes. Une autre enquête des Nations unies a établi que, les 16 et 17 janvier, les forces du CNDP avaient exécuté illégalement au moins 30 civils près de Kalonge, dans le Nord-Kivu.
• Dans la nuit du 5 au 6 novembre, le CNDP aurait tué de très nombreux civils, principalement des hommes, lors de perquisitions systématiques menées à Kiwanja, dans le Nord-Kivu. Selon des témoins, ces hommes décrits comme des « jeunes papas et nouveaux mariés » ont été contraints de sortir de leurs maisons avant d'être tués par balle ou à l'arme blanche. Il semble que ces homicides aient été commis en représailles à l'attaque de la ville survenue un peu plus tôt et imputée à des miliciens maï maï.
http://www.amnesty.org/fr/region/democratic-republic-congo/report-2009
À suivre...
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
KD,
Bravo, c'est un excellent sujet, très utile !
Simplement pour qu'il soit bien rentable il va vous falloir du travail : collecter les info à partir de plusieurs sources en commençant bien sûr par les Ong de défense des droits occidentaux qui sont mieux organisés (Amnesty, Hrw...) mais aussi locales (Vsv, Asadho...) et tous les organes de presse; les documenter..
Je vous conseillerais de les colliger de votre côté en les numérotant, chaque crime aurait son numéro et sa documentation...
Bon courage !
Compatriotiquement!
Bravo, c'est un excellent sujet, très utile !
Simplement pour qu'il soit bien rentable il va vous falloir du travail : collecter les info à partir de plusieurs sources en commençant bien sûr par les Ong de défense des droits occidentaux qui sont mieux organisés (Amnesty, Hrw...) mais aussi locales (Vsv, Asadho...) et tous les organes de presse; les documenter..
Je vous conseillerais de les colliger de votre côté en les numérotant, chaque crime aurait son numéro et sa documentation...
Bon courage !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
UNE ESPECE DE « KABILALEAKS »SUR L’AFFAIRE « EUGENE DIOMI NDONGALA » AVAIT ETE OBSERVEE LORS DE LA VISITE DIPLOMATIQUE DE RAYMOND TSHIBANDA AU DEPARTEMENT D’ETAT AMERICAIN, PRENANT A CONTRE-PIED LES OFFICIELS RD-CONGOLAIS DEMEURES A COURT D’ARGUEMENTS
par mpp le 12 Septembre 2012
UNE ESPECE DE « KABILALEAKS » SUR L’AFFAIRE « EUGENE DIOMI NDONGALA » AVAIT ETE OBSERVEE LORS DE LA VISITE DIPLOMATIQUE DE RAYMOND TSHIBANDA AU DEPARTEMENT D’ETAT AMERICAIN, PRENANT A CONTRE-PIED LES OFFICIELS RD-CONGOLAIS DEMEURES A COURT D’ARGUEMENTS
En se rendant en visite diplomatique au Département d’Etat Américain, à Washington, le Ministre rd- congolais des affaire étrangères Raymond Tshibanda s’était peut-être mis en tête qu’il aurait été une partie de plaisir. Mais quelle n’a été sa surprise de se voir accueilli par un petit congrès composé de spécialistes de la défense des droits de l’ homme, de la qualification des crimes de guerre, de la détection de dysfonctionnement de la Justice, de l’observatoire de la gouvernance démocratique, bref de choses liées aux rates et aux crimes de tous ordres imputés au régime Kabila !
<BLOCKQUOTE>
Parti avec ses accompagnateurs pour plaider la cause de la RDC agressée par le Rwanda, Raymond Tshibanda aurait fait face à une atmosphère glaciale au Département d’Etat par ou lui et sa délégation ont été confronté a une espèces de mise en jugement en règle sur le non respect des droits de l’ homme par le régime politique de Joseph Kabila avec mis en exergue de l’affaire du meurtre de l’ activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire du 2 juin 2010 et de l’affaire relative à l’enlèvement et la séquestration, le 27 juin 2012, par la police politique kabiliste, du député en fonction, opposant politique irréductible et président du parti politique « Démocratie Chrétienne, DC en sigle, l’honorable Eugène Diomi Ndongala.
</BLOCKQUOTE>
Cote « zéro » sur tous ces points, ces délègues du régime politique kabiliste en visite officielle a Washington ont été incapables de défendre le « président » Joseph Kabila dans son statut de justiciable lui accolé au cours de cette espece de mise en jugement en règle et cela à cause d’une trentaine de dossiers criminels relatifs aux meurtres, aux enlèvements d’opposant politiques ainsi que de militants de partis de l’opposition politique dont la disparition d’un grand nombre d’entre ceux-ci a été remarquée.
De plus, la nature illégitime du présent pouvoir d’Etat détenu aujourd’hui par le « président » Kabila en RDC et les résultats de la chaotique et controversée élection présidentielle de novembre/décembre 2011, aurait été évoquée lors de cette rencontre de la recherche de l’appui du gouvernement américain dans le processus de sanctions à infliger au Rwanda, a cause de sa persistance dans l’agression du Nord-Kivu à travers le M23.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, qui n a jamais apprécié l’actuel système politique en train de gérer les « choses » en RDC et qui est toujours très loin de porter Joseph Kabila dans son cœur, a promis d’aider Kinshasa dans la normalisation du fonctionnement de son appareil judicaire dont les postes de commandement sont actuellement occupés par des « membres de famille élargie » du Chef de l’Etat.
Un confrère américain don nous taisons le nom à sa demande car cousin d’un haut fonctionnaire bien connu du State Département à Washington, a précisé qu’en promettant d’aider Kinshasa à bien faire fonctionner son appareil judicaire, le gouvernement américain tiendrait d’abord à restituer à ce dernier son indépendance par rapport aux pouvoirs exécutif et législatif, et surtout par rapport au « président » Joseph Kabila et à des haut officiers militaires bien déterminés des FARDC auxquels l’on sera obligé a demander des comptes pour des crimes bien connus commis en violation des droits de l’homme et en relation avec l’interminable guerre au Nord et au Sud Kivu. Ou encore en rapport avec l’exploitation clandestine des minerais stratégiques de ces deux provinces rd-congolaises, sous couvert de cette agression rwandaise…
Selon ce confrère, il apparait qu’il c’est du bout des lèvres que les acteur du Département américain ont promis de faire quelque chose en faveur de la RDC dans l’affaire de son agression par le Rwanda, mais sans rien promettre du tout sur le chapitre des sanctions à infliger à Kigali à cause de l’implication secrète des autorités actuelle rd-congolaises dans l’entretien du brasier internationalement reprouvée aujourd’hui.
<BLOCKQUOTE>
Grand nombre de senateurs du parti Démocrate du Congrès américain, selon le même confrère précité, auraient reçu une grande quantité de données de la part de sources les plus diverses de Kinsahsa, et même des services de renseignements angolais et du Congo Brazzaville, faisant état, les uns que le député national Eugène Diomi Ndongala de la RDC, au demeurant très malade, risquerait de mourir pendant sa séquestration si aucun traitement médical ne lui est dispensé pour le tirer du danger auquel il est exposé par les « hommes » de Joseph Kabila qui le tiennent captif ; les autres allèguent qu’un programme prévoyant son assassinat serait déjà à l’ordre du jour si aucune pression ouverte et sérieuse n’est exercée, sur le régime Kabila, avant ou pendant le somme de la Francophonie pour la réclamation énergique de sa libération, c’est-à-dire avec menace de sanctions.
</BLOCKQUOTE>
Ces sénateurs américains, parce qu’il s’agit ici d’un parlementaire « violé dans ses droits et brimé », seraient déjà en train d’exercer des pression sur la Maison Blanche pour la pousser à s’impliquer dans cette affaire scandaleuse de rapt étatique d’un député de l’opposition à Kinshasa.
L’Interprète, 12/09/12
http://democratiechretienne.org/2012/09/12/une-espece-de-kabilaleaks-sur-laffaire-eugene-diomi-ndongala-avait-ete-observee-lors-de-la-visite-diplomatique-de-raymond-tshibanda-au-departement-detat-am/
par mpp le 12 Septembre 2012
UNE ESPECE DE « KABILALEAKS » SUR L’AFFAIRE « EUGENE DIOMI NDONGALA » AVAIT ETE OBSERVEE LORS DE LA VISITE DIPLOMATIQUE DE RAYMOND TSHIBANDA AU DEPARTEMENT D’ETAT AMERICAIN, PRENANT A CONTRE-PIED LES OFFICIELS RD-CONGOLAIS DEMEURES A COURT D’ARGUEMENTS
En se rendant en visite diplomatique au Département d’Etat Américain, à Washington, le Ministre rd- congolais des affaire étrangères Raymond Tshibanda s’était peut-être mis en tête qu’il aurait été une partie de plaisir. Mais quelle n’a été sa surprise de se voir accueilli par un petit congrès composé de spécialistes de la défense des droits de l’ homme, de la qualification des crimes de guerre, de la détection de dysfonctionnement de la Justice, de l’observatoire de la gouvernance démocratique, bref de choses liées aux rates et aux crimes de tous ordres imputés au régime Kabila !
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Parti avec ses accompagnateurs pour plaider la cause de la RDC agressée par le Rwanda, Raymond Tshibanda aurait fait face à une atmosphère glaciale au Département d’Etat par ou lui et sa délégation ont été confronté a une espèces de mise en jugement en règle sur le non respect des droits de l’ homme par le régime politique de Joseph Kabila avec mis en exergue de l’affaire du meurtre de l’ activiste des droits de l’homme Floribert Chebeya Bahizire du 2 juin 2010 et de l’affaire relative à l’enlèvement et la séquestration, le 27 juin 2012, par la police politique kabiliste, du député en fonction, opposant politique irréductible et président du parti politique « Démocratie Chrétienne, DC en sigle, l’honorable Eugène Diomi Ndongala.
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Cote « zéro » sur tous ces points, ces délègues du régime politique kabiliste en visite officielle a Washington ont été incapables de défendre le « président » Joseph Kabila dans son statut de justiciable lui accolé au cours de cette espece de mise en jugement en règle et cela à cause d’une trentaine de dossiers criminels relatifs aux meurtres, aux enlèvements d’opposant politiques ainsi que de militants de partis de l’opposition politique dont la disparition d’un grand nombre d’entre ceux-ci a été remarquée.
De plus, la nature illégitime du présent pouvoir d’Etat détenu aujourd’hui par le « président » Kabila en RDC et les résultats de la chaotique et controversée élection présidentielle de novembre/décembre 2011, aurait été évoquée lors de cette rencontre de la recherche de l’appui du gouvernement américain dans le processus de sanctions à infliger au Rwanda, a cause de sa persistance dans l’agression du Nord-Kivu à travers le M23.
La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, qui n a jamais apprécié l’actuel système politique en train de gérer les « choses » en RDC et qui est toujours très loin de porter Joseph Kabila dans son cœur, a promis d’aider Kinshasa dans la normalisation du fonctionnement de son appareil judicaire dont les postes de commandement sont actuellement occupés par des « membres de famille élargie » du Chef de l’Etat.
Un confrère américain don nous taisons le nom à sa demande car cousin d’un haut fonctionnaire bien connu du State Département à Washington, a précisé qu’en promettant d’aider Kinshasa à bien faire fonctionner son appareil judicaire, le gouvernement américain tiendrait d’abord à restituer à ce dernier son indépendance par rapport aux pouvoirs exécutif et législatif, et surtout par rapport au « président » Joseph Kabila et à des haut officiers militaires bien déterminés des FARDC auxquels l’on sera obligé a demander des comptes pour des crimes bien connus commis en violation des droits de l’homme et en relation avec l’interminable guerre au Nord et au Sud Kivu. Ou encore en rapport avec l’exploitation clandestine des minerais stratégiques de ces deux provinces rd-congolaises, sous couvert de cette agression rwandaise…
Selon ce confrère, il apparait qu’il c’est du bout des lèvres que les acteur du Département américain ont promis de faire quelque chose en faveur de la RDC dans l’affaire de son agression par le Rwanda, mais sans rien promettre du tout sur le chapitre des sanctions à infliger à Kigali à cause de l’implication secrète des autorités actuelle rd-congolaises dans l’entretien du brasier internationalement reprouvée aujourd’hui.
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Grand nombre de senateurs du parti Démocrate du Congrès américain, selon le même confrère précité, auraient reçu une grande quantité de données de la part de sources les plus diverses de Kinsahsa, et même des services de renseignements angolais et du Congo Brazzaville, faisant état, les uns que le député national Eugène Diomi Ndongala de la RDC, au demeurant très malade, risquerait de mourir pendant sa séquestration si aucun traitement médical ne lui est dispensé pour le tirer du danger auquel il est exposé par les « hommes » de Joseph Kabila qui le tiennent captif ; les autres allèguent qu’un programme prévoyant son assassinat serait déjà à l’ordre du jour si aucune pression ouverte et sérieuse n’est exercée, sur le régime Kabila, avant ou pendant le somme de la Francophonie pour la réclamation énergique de sa libération, c’est-à-dire avec menace de sanctions.
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Ces sénateurs américains, parce qu’il s’agit ici d’un parlementaire « violé dans ses droits et brimé », seraient déjà en train d’exercer des pression sur la Maison Blanche pour la pousser à s’impliquer dans cette affaire scandaleuse de rapt étatique d’un député de l’opposition à Kinshasa.
L’Interprète, 12/09/12
http://democratiechretienne.org/2012/09/12/une-espece-de-kabilaleaks-sur-laffaire-eugene-diomi-ndongala-avait-ete-observee-lors-de-la-visite-diplomatique-de-raymond-tshibanda-au-departement-detat-am/
Dernière édition par KOTA le 15/9/2012, 12:31 am, édité 1 fois
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
AMNESTY INTERNATIONAL: DRC: Fears for missing political opponent in DRC: Diomi Ndongala/URGENT ACTION
par mpp le 23 Août 2012
Document – DRC: Fears for missing political opponent in DRC: Diomi Ndongala
URGENT ACTION
UA: 246/12 Index: AFR 62/010/2012 Democratic Republic of Congo Date: 23 August 2012
URGENT ACTION
FEARS FOR MISSING POLITICAL OPPONENT IN DRC
A prominent Congolese political opponent, Diomi Ndongala, went missing in Kinshasa, the capital of the Democratic Republic of Congo (DRC) on 27 June. He is reportedly detained incommunicado by the intelligence services in Kinshasa.
Diomi Ndongala is a member of parliament and head of the political party Démocratie Chrétienne (DC) At around 11.30 am on 27 June, he left his house in his car (a white Mitsubishi with tinted windows) to attend an event organized by his political party at the Cathedral Notre Dame du Congo in Kinshasa. At the event, he was supposed to officially sign a Charter “la plateforme de la majorité présidentielle populaire”, which would have established a coalition with other political parties. Diomi Ndongala never reached the Cathedral and nobody, including his family, has seen or heard from him since.
On 28 June, a government spokesperson announced that an important figure of the opposition had been arrested on charges of rape. The same day, the General Prosecutor stated that Diomi Ndongala had fled after an arrest warrant had been issued against him for the rape of two minors. Since this statement, the Congolese authorities have denied detaining Diomi Ndongala.
<BLOCKQUOTE>
Recent information has revealed that Diomi Ndongala is being detained incommunicado by the intelligence services in Kinshasa. According to several sources, he was first located at the Tchatchi military camp and then at the 3rd Directorate of the ANR (National Intelligence Services) in Kinshasa, where he was reportedly detained until 2 August. According to other sources, he was seen around 16 August at the Cité de l’OUA, a complex owned by the Presidency. According to these sources, Diomi Ndongala is in poor health and has lost a lot of weight due to a lack of food and being denied treatment for his chronic medical conditions.
</BLOCKQUOTE>
Despite a complaint by his relatives and lawyer, they have not received any answer from the General Prosecutor or the Congolese government regarding the whereabouts of Diomi Ndongala or his current state of health.
Please write immediately in French or your own language:
Urging the Congolese authorities to immediately disclose the whereabouts of Diomi Ndongala;
Urging the Congolese authorities to immediately give Diomi Ndongala access to any medical care he requires;
Urging the Congolese authorities to immediately provide Diomi Ndongala access to his relatives and lawyers;
PLEASE SEND APPEALS BEFORE 4 OCTOBER 2012:
�
President
Son Excellence Joseph Kabila
Président de la République
Palais de la Nation
Avenue de Lemera, Kinshasa-Gombe,
Democratic Republic of Congo
Email: cabinet_president@yahoo.fr
Salutation: Dear President /Votre Excellence Monsieur le Président
Minister of Justice
Mme Wivine Mumba Matipa
Ministère de la Justice
228 Avenue de Lemera
BP 3137
Kinshasa-Gombe
Democratic Republic of Congo
Salutation: Dear Minister/Madame la Ministre
�
Also send copies to diplomatic representatives accredited to your country. Please insert local diplomatic addresses below:
Name Address 1 Address 2 Address 3 Fax Fax number Email Email address Salutation Salutation
Please check with your section office if sending appeals after the above date.
�
URGENT ACTION
FEARS FOR MISSING POLITICAL OPPONENT IN DRC
ADditional Information
Diomi Ndangala is 50 years old. He has four children. He is a prominent political figure in the Democratic Republic of Congo (DRC). Under the government of President Mobutu Sese Seko, he was Deputy Minister of Economy and Finance before deciding to start his own political party. As a national MP, there are certain conditions that regulate any prosecution or arrest. According to article 107 of the Constitution of the DRC and article 89 of the Internal rules of the National Assembly, “an MP can be arrested only with the preliminary authorisation of the National Assembly or the Senate cabinet except if the person has been caught red-handed, the prosecution is authorised or in case of final sentence”. In this case, none of these conditions has been respected.
In the past, he has been arrested and tortured several times by the security forces due to his political activities. In 1998, Amnesty International issued an Urgent Action calling for his immediate release while he was arbitrarily detained by the military police in Kinshasa. See UA 04/98, AI Index: AFR 62/02/98, http://amnesty.org/en/library/info/AFR62/002/1998/en
Name: Diomi Ndangala
Gender m/f: Male
�
UA: 246/12 Index: AFR 62/010/2012 Issue Date: 23 August 2012
http://www.amnesty.org/en/library/asset/AFR62/010/2012/en/ee8c876e-2392-40ba-8866-af4938167754/afr620102012en.html
par mpp le 23 Août 2012
Document – DRC: Fears for missing political opponent in DRC: Diomi Ndongala
URGENT ACTION
UA: 246/12 Index: AFR 62/010/2012 Democratic Republic of Congo Date: 23 August 2012
URGENT ACTION
FEARS FOR MISSING POLITICAL OPPONENT IN DRC
A prominent Congolese political opponent, Diomi Ndongala, went missing in Kinshasa, the capital of the Democratic Republic of Congo (DRC) on 27 June. He is reportedly detained incommunicado by the intelligence services in Kinshasa.
Diomi Ndongala is a member of parliament and head of the political party Démocratie Chrétienne (DC) At around 11.30 am on 27 June, he left his house in his car (a white Mitsubishi with tinted windows) to attend an event organized by his political party at the Cathedral Notre Dame du Congo in Kinshasa. At the event, he was supposed to officially sign a Charter “la plateforme de la majorité présidentielle populaire”, which would have established a coalition with other political parties. Diomi Ndongala never reached the Cathedral and nobody, including his family, has seen or heard from him since.
On 28 June, a government spokesperson announced that an important figure of the opposition had been arrested on charges of rape. The same day, the General Prosecutor stated that Diomi Ndongala had fled after an arrest warrant had been issued against him for the rape of two minors. Since this statement, the Congolese authorities have denied detaining Diomi Ndongala.
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Recent information has revealed that Diomi Ndongala is being detained incommunicado by the intelligence services in Kinshasa. According to several sources, he was first located at the Tchatchi military camp and then at the 3rd Directorate of the ANR (National Intelligence Services) in Kinshasa, where he was reportedly detained until 2 August. According to other sources, he was seen around 16 August at the Cité de l’OUA, a complex owned by the Presidency. According to these sources, Diomi Ndongala is in poor health and has lost a lot of weight due to a lack of food and being denied treatment for his chronic medical conditions.
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Despite a complaint by his relatives and lawyer, they have not received any answer from the General Prosecutor or the Congolese government regarding the whereabouts of Diomi Ndongala or his current state of health.
Please write immediately in French or your own language:
Urging the Congolese authorities to immediately disclose the whereabouts of Diomi Ndongala;
Urging the Congolese authorities to immediately give Diomi Ndongala access to any medical care he requires;
Urging the Congolese authorities to immediately provide Diomi Ndongala access to his relatives and lawyers;
PLEASE SEND APPEALS BEFORE 4 OCTOBER 2012:
�
President
Son Excellence Joseph Kabila
Président de la République
Palais de la Nation
Avenue de Lemera, Kinshasa-Gombe,
Democratic Republic of Congo
Email: cabinet_president@yahoo.fr
Salutation: Dear President /Votre Excellence Monsieur le Président
Minister of Justice
Mme Wivine Mumba Matipa
Ministère de la Justice
228 Avenue de Lemera
BP 3137
Kinshasa-Gombe
Democratic Republic of Congo
Salutation: Dear Minister/Madame la Ministre
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Also send copies to diplomatic representatives accredited to your country. Please insert local diplomatic addresses below:
Name Address 1 Address 2 Address 3 Fax Fax number Email Email address Salutation Salutation
Please check with your section office if sending appeals after the above date.
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URGENT ACTION
FEARS FOR MISSING POLITICAL OPPONENT IN DRC
ADditional Information
Diomi Ndangala is 50 years old. He has four children. He is a prominent political figure in the Democratic Republic of Congo (DRC). Under the government of President Mobutu Sese Seko, he was Deputy Minister of Economy and Finance before deciding to start his own political party. As a national MP, there are certain conditions that regulate any prosecution or arrest. According to article 107 of the Constitution of the DRC and article 89 of the Internal rules of the National Assembly, “an MP can be arrested only with the preliminary authorisation of the National Assembly or the Senate cabinet except if the person has been caught red-handed, the prosecution is authorised or in case of final sentence”. In this case, none of these conditions has been respected.
In the past, he has been arrested and tortured several times by the security forces due to his political activities. In 1998, Amnesty International issued an Urgent Action calling for his immediate release while he was arbitrarily detained by the military police in Kinshasa. See UA 04/98, AI Index: AFR 62/02/98, http://amnesty.org/en/library/info/AFR62/002/1998/en
Name: Diomi Ndangala
Gender m/f: Male
�
UA: 246/12 Index: AFR 62/010/2012 Issue Date: 23 August 2012
http://www.amnesty.org/en/library/asset/AFR62/010/2012/en/ee8c876e-2392-40ba-8866-af4938167754/afr620102012en.html
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Cher ami Kota,
J'ai commencé à publier les crimes où il y eu mort d'homme en commençant par les plus anciens. Vous remarquerez que je n'ai pas encore parler de Bundu dia Kongo, de Chebeya, de Tungulu et de bien d'autres encore.
Je parlerai aussi de Diomi Ndongala, de Mokia, de Kouthino, de Chalupa, des condamnés dans le procès de l'assassinat de LD Kabila.
Alors, pour ne pas s'éparpiller, je voudrais que l'on parle ici des assassinés d'abord.
Mr Ndonzwau, je tiendrai compte de vos suggestions et vous en remercie.
Cependant, je vous avais demandé il y a quelques mois si nous pouvions faire un mémoire de tous les crimes de Kanambe et ainsi porter plainte par exemple en Belgique. Malheureusement, ma demande n'a reçu aucun écho.
Je l'avais spécifiquement demandé à Ndonzwau, Troll, Djino, Tonton Ricos, ect...
Je me suis donc résolu de marcher seul et voir ce que je pourrai faire tout en sâchant que les tribunaux canadiens ne sont pas habilités à recevoir des plaintes pour des crimes ayant eu lieu à l'étranger.
Quoiqu'il en soit, j'ai l'intention de porter plainte devant la CPI ou le TPI dŝ que tous les documents seront répertoriés.
Si je publie ici, c'est justement pour que celui qui détient une information sur ces matraques, qu'il dise quelque chose.
J'ai commencé à publier les crimes où il y eu mort d'homme en commençant par les plus anciens. Vous remarquerez que je n'ai pas encore parler de Bundu dia Kongo, de Chebeya, de Tungulu et de bien d'autres encore.
Je parlerai aussi de Diomi Ndongala, de Mokia, de Kouthino, de Chalupa, des condamnés dans le procès de l'assassinat de LD Kabila.
Alors, pour ne pas s'éparpiller, je voudrais que l'on parle ici des assassinés d'abord.
Mr Ndonzwau, je tiendrai compte de vos suggestions et vous en remercie.
Cependant, je vous avais demandé il y a quelques mois si nous pouvions faire un mémoire de tous les crimes de Kanambe et ainsi porter plainte par exemple en Belgique. Malheureusement, ma demande n'a reçu aucun écho.
Je l'avais spécifiquement demandé à Ndonzwau, Troll, Djino, Tonton Ricos, ect...
Je me suis donc résolu de marcher seul et voir ce que je pourrai faire tout en sâchant que les tribunaux canadiens ne sont pas habilités à recevoir des plaintes pour des crimes ayant eu lieu à l'étranger.
Quoiqu'il en soit, j'ai l'intention de porter plainte devant la CPI ou le TPI dŝ que tous les documents seront répertoriés.
Si je publie ici, c'est justement pour que celui qui détient une information sur ces matraques, qu'il dise quelque chose.
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
HORRIBLES MASSACRES AU BAS-CONGO
Au Bas-Congo, Joseph Kabila a, dans un effroyable massacre, fait tuer des centaines de citoyens congolais qui avaient simplement voulu exercer leurs droits constitutionnels.
Des armes lourdes, des armes de guerre, ont été utilisées contre des manifestants non-armes.
Les députés nationaux et provinciaux du Bas-Congo n'ont que tres timidement réagi face a cet horrible acte criminel ordonné par Joseph Kabila et Denis Kalume.
Le peuple congolais n'a plus d'autres moyens que de recourir a la légitime défense pour se protéger contre une extermination plannifiée depuis Kigali au Rwandais.
Le Congo appartient aux Congolais. La résistance populaire a un régime dictatorial et étranger est absolument indispensable
http://www.congonetradio.com/videos/video-massacres-au-bas-congo.htm
Congo-Kinshasa: Massacres au bas-congo - les Kinois favorables au deuil national
Kinshasa — Le mot d'ordre de Jean-Pierre Bemba lancé samedi et relatif à l'observation d'une demi-journée de deuil national n'a été que partiellement suivi à Kinshasa, puisque diversement interprété. D'aucuns, même certains proches du leader de l'Union pour la Nation, ont mal relayé le message de leur chef. Un proche collaborateur de l'opposant institutionnel lors d'une tranche télévisée, a appelé la population à rester chez elle jusque 12 heures, heure annoncée pour la fin de la méditation. Un appel altéré dans la mesure où nulle part dans son message, Bemba Gombo n'a parlé de " journée ville morte ".
Le chairman a textuellement dit ceci :" C'est pourquoi, j'invite l'ensemble de la population congolaise à marquer sa solidarité et sa protestation contre cette négation des libertés, en observant ce lundi 05 février 2007, dans la matinée jusqu'à midi, un deuil national en mémoire des victimes ". Pour des analystes, même le pouvoir n'a pas pu, de manière lucide, analyser froidement ce message. Du ministre de l'Intérieur au gouverneur de la ville de Kinshasa, chacun a tenu des propos et pris des dispositions allant dans le sens d'une vigoureuse riposte contre une " journée ville morte ". Alors qu'en réalité, la méditation à laquelle la population était conviée, pouvait se dérouler, pour la masse ouvrière, même sur le lieu de travail.
http://fr.allafrica.com/stories/200702060412.html
Dès le 2 février, Etienne Tshisekedi a envoyé au leader de Bundu Dia Kongo (BDK), Ne Muanda Nsemi, et à tout le peuple Kongo ses condoléances pour la barbarie et le massacre perpétrés par les forces de l’ordre de la "démocrature" de M. Kabila.
Dans son adresse au peuple Kongo, le président de l’UDPS a déclaré qu’il avait été profondément choqué par le silence du pouvoir à Kinshasa. En effet, ni le Président Kabila, ni le Premier ministre Gizenga, ni leur gouvernement, n’a présenté de condoléances pour cet affreux cauchemar. De son côté, Tshisekedi a assuré les responsables Ne Kongo de son soutien et de sa disponibilité pour qu’ils puissent faire le deuil ensemble.
Ne Muanda Nsemi et Etienne Tshisekedi, vendredi 9 février 2007 à Limete
(Photo : JFG/QuestionsCritiques)
Vendredi dernier, une délégation du peuple Kongo, conduite par les Honorables Jean-Claude Vuemba, Ruffin Mpaka et Mbuta Nkanzi, a accompagné Ne Muanda Nsemi à la 10ème rue - lieu de la résidence officielle de M. Tshisekedi, à Limete - pour remercier celui-ci du soutien moral au peuple Ne Kongo et de l’hommage qu’il a rendu aux plus de 200 morts (dont 134 dénombrés par la MONUC).
Sortie de l’audience accordée par Etienne Tshisekedi le vendredi 9 février 2007 (de gauche à droite : Ruffin Mpaka, Jean-Claude-Vuemba, Ne Muanda Nsemi, Rémi Masamba. En arrière-plan, on reconnaît le Pr Aka, l’assistant d’Etienne Tshisekedi) Photo : JFG/QuestionsCritiques
A leur sortie de l’audience accordée par le leader de l’opposition radicale - audience qui a duré près d’une heure, de 13h30 à 14h30 - Jean-Claude Vuemba, très affecté par les derniers événements qui ont endeuillé sa province, s’est adressé aux journalistes présents et leur a confirmé que cette rencontre avait été particulièrement fructueuse. Ensuite, Ne Muanda Nsemi a pris la parole et a remercié chaleureusement Etienne Tshisekedi pour la disponibilité dont il a fait montre et a rappelé que 750 familles sont toujours à la recherche, qui de leur enfant, qui de leur frère ou de leur sœur, qui de leur mère. Avant de prendre congé, Jean-Claude Vuemba, reprenant la parole, a été catégorique en qualifiant ce qui se passe dans le Bas-Congo d’avant-goût de génocide.
http://questionscritiques.free.fr/edito/jfg/Bas-Congo_Etienne_Tshisekedi_Ne_Muanda_Nsemi_110207.htm
Serge Maheshe
Publié le 15/06/2010 à 12:30 par mwanashaba
Serge Maheshe, journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi, Bukavu, nous a quitté. Il a été abattu hier mercredi dans la soirée dans les rues de Bukavu, par deux hommes armés, en civil. Serge Maheshe a été arraché brutalement à sa famille, à ses confrères et à tous ceux qui l’ont connu, hier, à 20 heures, heures de Bukavu. Il venait de quitter le bureau, où il s'est entretenu avec la rédaction centrale de Kinshasa, sur les éléments de diffusion pour ce jeudi matin rapporte radiookapi.net
Licencié en droit de l’Université Catholique de Bukavu, âgé de 31 ans, marié, père de deux enfants, Serge Maheshe, a fait ses preuves dans la couverture de l’actualité en zone de conflit et dans des situations tendues.
Parlant le français, l'anglais, le swahili, le lingala et plusieurs dialectes du Sud-Kivu, Serge Maheshe a couvert l'actualité en Ituri, à Goma, à Kisangani, à Kinshasa, à Uvira, sur les hauts plateaux de Minembwe et à Bukavu son poste d'attache.
Engagé pour la paix, Serge a marqué de sa présence l’actualité nationale congolaise dominée par divers conflits armés. Mais aussi par l'engagement de la population vers la démocratie, l'Etat de droit et la fin de l'insécurité. Affable, disponible, On retiendra aussi de Serge Maheshe la rigueur dans le travail. Malgré les risques liés aux conditions de sécurité volatiles à l'Est, Serge Maheshe, a servit les millions de Congolais qui écoutent chaque jour radio Okapi et qui font confiance à nos journalistes, qui, comme lui, font tout pour donner une information honnête et impartiale.
L’assassinat de Serge Maheshe vient allonger la liste des journalistes abattus en RDC ces deux dernières années comme Bapuwa Mwamba et Franck Ngyke.
Pour l'heure, les messages de soutien, de condoléances et de sympathie affluent à nos rédactions pour soutenir la famille de Serge, les journalistes de Okapi à Bukavu et tous les journalistes de Radio Okapi dans chacune des provinces de la RDC.Ces messages nous encouragent à continuer malgré cette épreuve pour une information au service de la paix.
Copyright Radio Okapi
Un célèbre journaliste congolais de Radio Okapi abattu par des hommes en armes à Bukavu
Reporters sans frontières est choquée par l’assassinat, dans la soirée du 13 juin 2007, de Serge Maheshe, journaliste de l’antenne de Bukavu (Est) de la station parrainée par l’ONU Radio Okapi, tué par balles par plusieurs inconnus. "Nous savons qu’il était menacé et qu’il craignait pour sa propre sécurité, ainsi que celle de sa famille", a déclaré l’organisation.
Reporters sans frontières est choquée par l’assassinat, dans la soirée du 13 juin 2007, de Serge Maheshe, journaliste de l’antenne de Bukavu (Est) de la station parrainée par l’ONU Radio Okapi, tué par balles par plusieurs inconnus alors qu’il s’apprêtait à remonter dans son véhicule.
"Un grand professionnel congolais, qui faisait honneur au journalisme dans ce pays martyrisé, a été assassiné hier soir à Bukavu. Serge Maheshe a été la victime d’un assassinat ciblé, perpétré par des hommes déterminés qui l’ont attendu pour le tuer. C’est pourquoi notre tristesse est mêlée de révolte. Bukavu et le Sud-Kivu sont des zones dangereuses pour les journalistes, victimes du banditisme mais aussi de règlements de comptes politiques. Nous savons qu’il était menacé et qu’il craignait pour sa propre sécurité, ainsi que celle de sa famille. Nous prenons l’engagement de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour veiller à ce que ses assassins soient identifiés et punis", a déclaré l’organisation.
Selon les premiers témoignages, Serge Maheshe, journaliste et secrétaire de rédaction de l’antenne
locale de Radio Okapi, a été tué le 13 juin aux environ de 21 heures, par deux hommes en vêtements
civils, armés de fusils-mitrailleurs kalachnikovs, alors qu’il sortait du domicile d’un ami, dans un quartier
résidentiel de Bukavu. Au moment où, en compagnie de deux amis, il s’apprêtait à monter à bord de son véhicule, marqué du signe "UN" (Nations unies) dont dispose les journalistes de la radio pour se déplacer, les inconnus, qui l’attendaient, leur ont intimé l’ordre de se coucher à terre. L’un d’eux a alors tiré une rafale de deux balles dans les jambes du journaliste, puis trois balles dans la poitrine.
Serge Maheshe, 31 ans, travaillait pour Radio Okapi depuis 2002 et était devenu l’une des figures de la presse dans la région. Intègre, indépendant et d’un grand professionnalisme, il avait couvert toutes les crises traversées par l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis la paix de 2002 aux élections générales de 2006. Radio Okapi, la station la plus écoutée de la RDC, est un projet commun de la Fondation suisse Hirondelle et de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC).
Reporters sans frontières partage le deuil de son épouse, de ses deux enfants, de sa famille et de ses proches, ainsi que celui de tout le personnel de Radio Okapi et de la MONUC.[/justify]
http://fr.rsf.org/republique-democratique-du-congo-un-celebre-journaliste-congolais-14-06-2007,22535.html
Bapuwa Mwamba : le martyr de la vérité
http://congomania.afrikblog.com/archives/2006/07/10/2267078.html
Au Bas-Congo, Joseph Kabila a, dans un effroyable massacre, fait tuer des centaines de citoyens congolais qui avaient simplement voulu exercer leurs droits constitutionnels.
Des armes lourdes, des armes de guerre, ont été utilisées contre des manifestants non-armes.
Les députés nationaux et provinciaux du Bas-Congo n'ont que tres timidement réagi face a cet horrible acte criminel ordonné par Joseph Kabila et Denis Kalume.
Le peuple congolais n'a plus d'autres moyens que de recourir a la légitime défense pour se protéger contre une extermination plannifiée depuis Kigali au Rwandais.
Le Congo appartient aux Congolais. La résistance populaire a un régime dictatorial et étranger est absolument indispensable
http://www.congonetradio.com/videos/video-massacres-au-bas-congo.htm
Congo-Kinshasa: Massacres au bas-congo - les Kinois favorables au deuil national
Kinshasa — Le mot d'ordre de Jean-Pierre Bemba lancé samedi et relatif à l'observation d'une demi-journée de deuil national n'a été que partiellement suivi à Kinshasa, puisque diversement interprété. D'aucuns, même certains proches du leader de l'Union pour la Nation, ont mal relayé le message de leur chef. Un proche collaborateur de l'opposant institutionnel lors d'une tranche télévisée, a appelé la population à rester chez elle jusque 12 heures, heure annoncée pour la fin de la méditation. Un appel altéré dans la mesure où nulle part dans son message, Bemba Gombo n'a parlé de " journée ville morte ".
Le chairman a textuellement dit ceci :" C'est pourquoi, j'invite l'ensemble de la population congolaise à marquer sa solidarité et sa protestation contre cette négation des libertés, en observant ce lundi 05 février 2007, dans la matinée jusqu'à midi, un deuil national en mémoire des victimes ". Pour des analystes, même le pouvoir n'a pas pu, de manière lucide, analyser froidement ce message. Du ministre de l'Intérieur au gouverneur de la ville de Kinshasa, chacun a tenu des propos et pris des dispositions allant dans le sens d'une vigoureuse riposte contre une " journée ville morte ". Alors qu'en réalité, la méditation à laquelle la population était conviée, pouvait se dérouler, pour la masse ouvrière, même sur le lieu de travail.
http://fr.allafrica.com/stories/200702060412.html
Dès le 2 février, Etienne Tshisekedi a envoyé au leader de Bundu Dia Kongo (BDK), Ne Muanda Nsemi, et à tout le peuple Kongo ses condoléances pour la barbarie et le massacre perpétrés par les forces de l’ordre de la "démocrature" de M. Kabila.
Dans son adresse au peuple Kongo, le président de l’UDPS a déclaré qu’il avait été profondément choqué par le silence du pouvoir à Kinshasa. En effet, ni le Président Kabila, ni le Premier ministre Gizenga, ni leur gouvernement, n’a présenté de condoléances pour cet affreux cauchemar. De son côté, Tshisekedi a assuré les responsables Ne Kongo de son soutien et de sa disponibilité pour qu’ils puissent faire le deuil ensemble.
Ne Muanda Nsemi et Etienne Tshisekedi, vendredi 9 février 2007 à Limete
(Photo : JFG/QuestionsCritiques)
Vendredi dernier, une délégation du peuple Kongo, conduite par les Honorables Jean-Claude Vuemba, Ruffin Mpaka et Mbuta Nkanzi, a accompagné Ne Muanda Nsemi à la 10ème rue - lieu de la résidence officielle de M. Tshisekedi, à Limete - pour remercier celui-ci du soutien moral au peuple Ne Kongo et de l’hommage qu’il a rendu aux plus de 200 morts (dont 134 dénombrés par la MONUC).
Sortie de l’audience accordée par Etienne Tshisekedi le vendredi 9 février 2007 (de gauche à droite : Ruffin Mpaka, Jean-Claude-Vuemba, Ne Muanda Nsemi, Rémi Masamba. En arrière-plan, on reconnaît le Pr Aka, l’assistant d’Etienne Tshisekedi) Photo : JFG/QuestionsCritiques
A leur sortie de l’audience accordée par le leader de l’opposition radicale - audience qui a duré près d’une heure, de 13h30 à 14h30 - Jean-Claude Vuemba, très affecté par les derniers événements qui ont endeuillé sa province, s’est adressé aux journalistes présents et leur a confirmé que cette rencontre avait été particulièrement fructueuse. Ensuite, Ne Muanda Nsemi a pris la parole et a remercié chaleureusement Etienne Tshisekedi pour la disponibilité dont il a fait montre et a rappelé que 750 familles sont toujours à la recherche, qui de leur enfant, qui de leur frère ou de leur sœur, qui de leur mère. Avant de prendre congé, Jean-Claude Vuemba, reprenant la parole, a été catégorique en qualifiant ce qui se passe dans le Bas-Congo d’avant-goût de génocide.
http://questionscritiques.free.fr/edito/jfg/Bas-Congo_Etienne_Tshisekedi_Ne_Muanda_Nsemi_110207.htm
Serge Maheshe
Publié le 15/06/2010 à 12:30 par mwanashaba
Serge Maheshe, journaliste et secrétaire de rédaction à Radio Okapi, Bukavu, nous a quitté. Il a été abattu hier mercredi dans la soirée dans les rues de Bukavu, par deux hommes armés, en civil. Serge Maheshe a été arraché brutalement à sa famille, à ses confrères et à tous ceux qui l’ont connu, hier, à 20 heures, heures de Bukavu. Il venait de quitter le bureau, où il s'est entretenu avec la rédaction centrale de Kinshasa, sur les éléments de diffusion pour ce jeudi matin rapporte radiookapi.net
Licencié en droit de l’Université Catholique de Bukavu, âgé de 31 ans, marié, père de deux enfants, Serge Maheshe, a fait ses preuves dans la couverture de l’actualité en zone de conflit et dans des situations tendues.
Parlant le français, l'anglais, le swahili, le lingala et plusieurs dialectes du Sud-Kivu, Serge Maheshe a couvert l'actualité en Ituri, à Goma, à Kisangani, à Kinshasa, à Uvira, sur les hauts plateaux de Minembwe et à Bukavu son poste d'attache.
Engagé pour la paix, Serge a marqué de sa présence l’actualité nationale congolaise dominée par divers conflits armés. Mais aussi par l'engagement de la population vers la démocratie, l'Etat de droit et la fin de l'insécurité. Affable, disponible, On retiendra aussi de Serge Maheshe la rigueur dans le travail. Malgré les risques liés aux conditions de sécurité volatiles à l'Est, Serge Maheshe, a servit les millions de Congolais qui écoutent chaque jour radio Okapi et qui font confiance à nos journalistes, qui, comme lui, font tout pour donner une information honnête et impartiale.
L’assassinat de Serge Maheshe vient allonger la liste des journalistes abattus en RDC ces deux dernières années comme Bapuwa Mwamba et Franck Ngyke.
Pour l'heure, les messages de soutien, de condoléances et de sympathie affluent à nos rédactions pour soutenir la famille de Serge, les journalistes de Okapi à Bukavu et tous les journalistes de Radio Okapi dans chacune des provinces de la RDC.Ces messages nous encouragent à continuer malgré cette épreuve pour une information au service de la paix.
Copyright Radio Okapi
Un célèbre journaliste congolais de Radio Okapi abattu par des hommes en armes à Bukavu
Reporters sans frontières est choquée par l’assassinat, dans la soirée du 13 juin 2007, de Serge Maheshe, journaliste de l’antenne de Bukavu (Est) de la station parrainée par l’ONU Radio Okapi, tué par balles par plusieurs inconnus. "Nous savons qu’il était menacé et qu’il craignait pour sa propre sécurité, ainsi que celle de sa famille", a déclaré l’organisation.
Reporters sans frontières est choquée par l’assassinat, dans la soirée du 13 juin 2007, de Serge Maheshe, journaliste de l’antenne de Bukavu (Est) de la station parrainée par l’ONU Radio Okapi, tué par balles par plusieurs inconnus alors qu’il s’apprêtait à remonter dans son véhicule.
"Un grand professionnel congolais, qui faisait honneur au journalisme dans ce pays martyrisé, a été assassiné hier soir à Bukavu. Serge Maheshe a été la victime d’un assassinat ciblé, perpétré par des hommes déterminés qui l’ont attendu pour le tuer. C’est pourquoi notre tristesse est mêlée de révolte. Bukavu et le Sud-Kivu sont des zones dangereuses pour les journalistes, victimes du banditisme mais aussi de règlements de comptes politiques. Nous savons qu’il était menacé et qu’il craignait pour sa propre sécurité, ainsi que celle de sa famille. Nous prenons l’engagement de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour veiller à ce que ses assassins soient identifiés et punis", a déclaré l’organisation.
Selon les premiers témoignages, Serge Maheshe, journaliste et secrétaire de rédaction de l’antenne
locale de Radio Okapi, a été tué le 13 juin aux environ de 21 heures, par deux hommes en vêtements
civils, armés de fusils-mitrailleurs kalachnikovs, alors qu’il sortait du domicile d’un ami, dans un quartier
résidentiel de Bukavu. Au moment où, en compagnie de deux amis, il s’apprêtait à monter à bord de son véhicule, marqué du signe "UN" (Nations unies) dont dispose les journalistes de la radio pour se déplacer, les inconnus, qui l’attendaient, leur ont intimé l’ordre de se coucher à terre. L’un d’eux a alors tiré une rafale de deux balles dans les jambes du journaliste, puis trois balles dans la poitrine.
Serge Maheshe, 31 ans, travaillait pour Radio Okapi depuis 2002 et était devenu l’une des figures de la presse dans la région. Intègre, indépendant et d’un grand professionnalisme, il avait couvert toutes les crises traversées par l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis la paix de 2002 aux élections générales de 2006. Radio Okapi, la station la plus écoutée de la RDC, est un projet commun de la Fondation suisse Hirondelle et de la Mission des Nations unies au Congo (MONUC).
Reporters sans frontières partage le deuil de son épouse, de ses deux enfants, de sa famille et de ses proches, ainsi que celui de tout le personnel de Radio Okapi et de la MONUC.[/justify]
http://fr.rsf.org/republique-democratique-du-congo-un-celebre-journaliste-congolais-14-06-2007,22535.html
Bapuwa Mwamba : le martyr de la vérité
Au Congo, certains actes de courage, comme condamner les pillages des ressources naturelles, fustiger le néocolonialisme des occidentaux, stigmatiser la corruption et l'incompétence des dirigeants actuels, dénoncer la parodie d'élections que la commission électorale dite indépendante est en train d'organiser pour faire passer le candidat des donneurs des leçons occidentaux, actes pourtant encoragés et récompensés sous d'autres cieux, peuvent conduire tout simplement à la mort.
C'est ce qui est arrivé à Bapuwa Mwamba, journaliste émérite au quotidien "Le Phare". Il vient d'être arraché à l'affection de sa famille et de tous les combattants de la liberté dans la nuit du 7 au 8 juillet par un commando qui lui a tiré des balles à bout portant. Le plus frustrant dans ce Congo qu'on appelle pompeusement démocratique est que ce crime qui a tout l'air politique a toutes les chances de terminer en crime parfait tant les services si prompts à la repression se signalent aux abonnés absents chaque fois qu'il est question d'élucider un crime aussi condamnable.
Des hommes armés se sont introduits au domicile de notre confrère Bapuwa Mwamba, Quartier Malandi n°31/C à Matete, dans la nuit de vendredi 7 au samedi 8 juillet. Deux coups de feu tirés par le commando ont envoyé le confrère dans l'au-delà. Un assassinat de plus dans ce Congo qui plonge dans la violence à la veille des élections. Un assassinat qui vise une fois de plus un homme des médias, après le double meurtre du couple Franck Ngyke le 3 novembre 2005 et la tentative d'assassinat d'un confrère allemand en juin dernier à Kinshasa. Journaliste de talent, Bapuwa Mwamba est mort au front, ainsi qu'en témoigne sa dernière analyse publiée dans Le Phare 2875 du jeudi 06 juillet 2006. Un testament.
C'est ce qui est arrivé à Bapuwa Mwamba, journaliste émérite au quotidien "Le Phare". Il vient d'être arraché à l'affection de sa famille et de tous les combattants de la liberté dans la nuit du 7 au 8 juillet par un commando qui lui a tiré des balles à bout portant. Le plus frustrant dans ce Congo qu'on appelle pompeusement démocratique est que ce crime qui a tout l'air politique a toutes les chances de terminer en crime parfait tant les services si prompts à la repression se signalent aux abonnés absents chaque fois qu'il est question d'élucider un crime aussi condamnable.
Des hommes armés se sont introduits au domicile de notre confrère Bapuwa Mwamba, Quartier Malandi n°31/C à Matete, dans la nuit de vendredi 7 au samedi 8 juillet. Deux coups de feu tirés par le commando ont envoyé le confrère dans l'au-delà. Un assassinat de plus dans ce Congo qui plonge dans la violence à la veille des élections. Un assassinat qui vise une fois de plus un homme des médias, après le double meurtre du couple Franck Ngyke le 3 novembre 2005 et la tentative d'assassinat d'un confrère allemand en juin dernier à Kinshasa. Journaliste de talent, Bapuwa Mwamba est mort au front, ainsi qu'en témoigne sa dernière analyse publiée dans Le Phare 2875 du jeudi 06 juillet 2006. Un testament.
http://congomania.afrikblog.com/archives/2006/07/10/2267078.html
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
« On va vous écraser »
Alors qu’ils me frappaient avec des bâtons et des fouets, les soldats
n’arrêtaient pas de crier : « On va vous écraser ! On va vous écraser ! »
Puis ils ont menacé de me tuer, moi et les autres opposants à Kabila.
—Un militant politique détenu et torturé à Kinshasa en mars 2007 par
des soldats de la Garde Républicaine du Président Kabila
Ecraser Jean-Pierre Bemba et ses partisans
En août 2006, des éléments de la Garde Républicaine ont eu un accrochage avec des
membres de la garde de Bemba à Kinshasa. Kabila, qui commandait les forces les
plus puissantes, a profité de l’occasion pour engager une opération militaire qui a
assené un coup majeur à Bemba. N’ayant pas réussi alors à détruire complètement
les effectifs de Bemba, les forces de Kabila ont lancé une deuxième opération
militaire en mars 2007 qui, s’ajoutant à une campagne d’arrestations arbitraires et
d’intimidation, a de fait mis un terme à la remise en cause par Bemba du pouvoir de
Kabila et a poussé Bemba à s’exiler.
En parlant de cette période, un officier de l’armée congolaise a déclaré à Human
Rights Watch : « Le Général Kisempia nous a donné l’ordre d’éliminer Bemba, d’en
finir avec lui et le MLC. » Le Général Kisempia était le Lieutenant-Général Kisempia
Sungilanga Lombe, alors chef d’état-major de l’armée. D’autres soldats de la Garde
Républicaine et de l’armée congolaise interrogés par Human Rights Watch parlaient
de Bemba et de ses partisans comme de « l’ennemi qui pourrait affaiblir le
gouvernement » et interprétaient leurs ordres comme étant « d’éliminer » cet
ennemi
Exactions commises par la Garde Républicaine
La Garde Républicaine a été l’un des principaux instruments de répression utilisé par
Kabila et par ses subordonnés. Entre août 2006 et mai 2008, des soldats de la Garde
Républicaine ont exécuté sommairement ou causé la « disparition » de plus de 125
personnes. De même que les agents du renseignement militaire et d’autres unités de
l’armée, les membres de la Garde Républicaine ont arrêté arbitrairement plus de 600
personnes et ont fait subir à beaucoup de ceux qui se trouvaient en garde à vue des
actes de torture et des traitements inhumains. La plupart de ces personnes ont été
arrêtées pendant ou peu après l’opération militaire de mars 2007 et il s’agissait de
gardes ou de partisans de Bemba. Un plus petit nombre de personnes ont été
appréhendées par des éléments de la Garde Républicaine simplement à cause de
leur appartenance au groupe ethnique de Bemba, les Ngwaka, ou parce qu’elles
venaient de sa région d’origine, l’Equateur.
Exécutions sommaires au Camp Tshatshi, mars 2007
Les recherches de Human Rights Watch ont constaté que la Garde Républicaine avait
commis de nombreuses exécutions sommaires en mars 2007 au Camp Tshatshi, leur
base sur une colline juste en-dehors du centre de Kinshasa, donnant sur le fleuve
Congo.
Les membres de la Garde Républicaine n’ont pas d’autorité légale pour procéder à
des arrestations, mais en mars et avril ils ont arrêté des centaines de personnes,
aussi bien des civils que des militaires, et les ont illégalement détenues au Camp
Tshatshi. Selon 10 anciens détenus interrogés par Human Rights Watch, les Gardes
Républicains ont emporté des dizaines de personnes la nuit hors du camp, parfois
lisant les noms de ceux qui étaient choisis dans une liste. Les Gardes liaient les
mains des détenus et parfois ils leur bandaient les yeux et les bâillonnaient avant de
les emmener. Ils frappaient et insultaient fréquemment les détenus en les
emmenant, les traitant de « bande de terroristes de Bemba » et « d’ennemis de la
démocratie ». Ils ont dit aussi que les gens de l’Equateur avaient dirigé le Congo
pendant trop longtemps (l’Equateur était aussi la province natale de l’ancien
dirigeant congolais Mobutu Sese Seko) et que « maintenant c’est le tour des
Katangais. » A la seule exception mentionnée ci-dessous, les personnes
emmenées ne sont pas revenues à la prison et n’ont pas été revues depuis.
Un officier de l’armée congolaise appartenant au groupe ethnique Ngwaka, arrêté
par la Garde Républicaine le 23 mars et détenu au Camp Tshatshi, a raconté à
Human Rights Watch ce dont il a été témoin :
Nous étions 38 dans la prison. Certains des prisonniers étaient des
soldats de l’armée congolaise de l’Equateur, comme moi, d’autres
étaient des gardes de sécurité de Bemba qu’ils avaient capturés, et
certains étaient des civils. A 3 heures du matin, sept Gardes
Républicains sont entrés dans la prison. Ils ont pris 10 des prisonniers,
leur ont lié les mains, leur ont bandé les yeux et leur ont scotché des
morceaux de carton sur la bouche pour qu’ils ne puissent pas crier. Le
capitaine qui a fait ça a dit qu’il avait reçu des ordres. Il a dit qu’il
boirait le sang des Equatoriens ce soir-là. Ils les ont emmenés. Environ
une heure plus tard, ils sont revenus chercher un deuxième groupe. Je
connaissais un des gardes et j’ai demandé ce qui s’était passé. Il a dit
que les autres avaient été amenés au fleuve [Congo] près de Kinsuka
et tués. Il m’a mis vite dans une autre cellule, ce qui m’a sauvé la vie.
Ils ont emmené les autres dans un camion. Je suis sûr qu’ils ont été
tués eux aussi.
Un civil originaire de l’Equateur que nous avons interrogé avait été arrêté par des
Gardes Républicains le 23 mars à son domicile. Il n’était pas personnellement
impliqué dans la politique, mais il avait un frère qui était considéré comme un
partisan de Bemba. Il a dit qu’il avait été emmené au Camp Tshatshi, où il avait été
frappé brutalement et détenu (son expérience ainsi que d’autres des mauvais
traitements reçus dans ce camp sont décrites plus loin dans ce chapitre). Il a
poursuivi :
Ils m’ont jeté dans une cellule avec trois autres civils. Vers trois heures
du matin, les soldats nous ont fait sortir et ils ont dit que nous allions
« manger des arachides ». J’ai demandé de quelle sorte et ils ont dit
que j’allais voir. Puis ils ont attaché de lourdes jantes en métal à
chacun de nous et nous ont fait marcher jusqu’à une autre partie du
camp, près du fleuve. Un autre soldat est arrivé vers nous et a
demandé [à me voir]… et on m’a dit de revenir à la prison. Quand j’y
suis arrivé, un des soldats dans la prison a dit que j’avais eu de la
chance parce que manger des arachides veut dire manger des balles
et les autres allaient être tués et que les jantes en métal allaient
entraîner leurs corps au fond du fleuve. Je ne les ai plus jamais revus,
ils ne sont pas revenus dans la prison. On m’a dit que 20 autres
avaient déjà été emmenés de la prison et qu’on leur avait aussi fait
manger des arachides, c’est-à-dire tués.
Un ancien détenu civil a indiqué que vers 2 heures du matin, deux nuits
consécutives, les 27 et 28 mars, un commandant de la Garde Républicaine était venu
à la prison avec une liste et avait appelé des noms de personnes. Celles-ci ont été
conduites au dehors dans des jeeps et emmenées. Il a ajouté : « Les gardes nous ont
dit de prier car ils disaient que si on vous emmenait ça voulait dire que vous alliez
être éliminé. » Les gardes de la prison ont dit aux détenus restants que les autres
avaient été tués près du fleuve, et ils ont menacé de leur faire la même chose.68
Une centaine de cas d’exécutions sommaires ont été signalés pendant cette période
aux fonctionnaires de la MONUC et du Bureau du Haut-commissariat de l’ONU aux
droits de l’homme (HCDH). Quand les enquêteurs de la MONUC sur les droits
humains ont tenté de se rendre au Camp Tshatshi le 24 mars 2007, pour vérifier
certains de ces cas, les Gardes Républicains leur ont refusé l’entrée sous la menace
des armes. Les enquêteurs ont réussi à obtenir l’entrée au camp trois jours plus tard,
après que des diplomates aient fait pression sur des officiers congolais. Malgré la
réticence congolaise à aider à ce moment-là ainsi que plus tard les enquêteurs de
l’ONU, les fonctionnaires de la MONUC et du HCDH ont pu établir que 30 à 40 corps,
certains ayant les yeux bandés et les mains liées, avaient été trouvés dans le fleuve
Congo dans les rapides près de Kinsuka. D’après des personnes qui ont vu les
corps, certains avaient aussi du ruban adhésif sur la bouche. 70 Aucun corps lesté de
jantes en métal n’a été trouvé, sans doute parce qu’ils avaient coulé au fond du
fleuve.
Autres cas d’exécutions sommaires de partisans de Bemba
Les Gardes Républicains ont exécuté sommairement des personnes soupçonnées
d’être liées à Bemba dans d’autres lieux de Kinshasa. Quelques-uns des gardes de
Bemba et des membres de leurs familles s’étaient rassemblés au bâtiment de la
télévision CCTV dans le centre de Kinshasa pendant les combats de mars 2007.
Quand ils ont appris que certains de leurs collègues avaient cherché protection
auprès de la MONUC en se rassemblant dans l’enceinte de l’ONU à proximité, ceux
qui s’étaient regroupés au bâtiment de la télévision CCTV ont appelé les officiers de
la MONUC, sollicitant la protection de l’ONU, mais les membres de la Garde Républicaine sont arrivés les premiers, ont pris le contrôle de la zone et tué un
nombre indéterminé de gardes et de civils se trouvant dans le bâtiment.71
Un jeune témoin oculaire a signalé avoir vu plusieurs personnes exécutées
sommairement et il a fait un compte-rendu détaillé de l’une de ces exécutions. Il
nous a raconté :
Nous étions une soixantaine dans le bâtiment. Les soldats sont entrés
et ont commencé à battre et à frapper les gens à coups de crosse avec
leurs fusils. Ils nous ont fait allonger par terre à plat ventre et des gens
ont été tués. Ils ont tué un garçon d’un coup de feu … une balle dans la
tête et une autre dans le pied. Puis ils ont obligé une dizaine de
personnes, dont moi, à aller uriner sur le corps.
Les autorités congolaises ont dit plus tard à la MONUC que le bâtiment était vide
quand la Garde Républicaine était arrivée, mais deux témoins oculaires interrogés
par Human Rights Watch ont contredit cette version officielle. Ils ont dit que ceux qui
n’avaient pas été tués par la Garde Républicaine avaient été arrêtés et emmenés au
Camp Tshatshi.
Des exécutions sommaires ont également eu lieu près du principal aéroport de
Kinshasa et dans la ferme de Bemba à Maluku, aux environs de Kinshasa. A
l’aéroport les 26 et 28 mars, des éléments de la Garde Républicaine auraient forcé
des victimes à creuser leur propre tombe avant de les abattre. Plusieurs des victimes
étaient des gardes qui avaient été chargés de protéger l’avion privé de Bemba et
quatre autres étaient des civils qui n’avaient pas pu présenter de papiers d’identité
et étaient soupçonnés de soutenir Bemba. Dans un incident à la ferme de Bemba à Maluku, des soldats de l’armée congolaise ont exécuté sommairement au moins
trois des gardes de Bemba —dont l’un était blessé et les deux autres avaient les
mains levées en signe de reddition, selon un témoin oculaire.
Plus récemment, les Gardes Républicains ont pris pour cible Daniel Boteti, viceprésident
de l’assemblée provinciale de Kinshasa et membre du Mouvement de
libération du Congo (MLC) de Bemba, l’assassinant dans sa voiture le 6 juillet 2008,
alors qu’il rentrait chez lui à Kinshasa. Un Garde Républicain arrêté sur les lieux et
actuellement en procès avec quatre co-accusés dont deux autres Gardes
Républicains, a déclaré à un tribunal militaire que le Gouverneur de Kinshasa, André
Kimbuta, allié proche du Président Kabila, avait donné l’ordre du meurtre. Selon un
compte-rendu de presse, le gouverneur a nié ces accusations. Des députés et des
sénateurs du MLC ont boycotté les sessions parlementaires en signe de protestation
contre cet assassinat et ils ont réclamé une enquête complète et transparente ainsi
que le retrait de tous les Gardes Républicains de la capitale pour être transférés
dans des baraquements militaires à l’extérieur de la ville. Le 8 octobre, les cinq
accusés ont été jugés coupables de meurtre et condamnés à mort.
Le Dr. Faustin Sosso, médecin personnel de Bemba et lui aussi originaire de la
province de l’Equateur, a « disparu » le 20 août 2006, et il est présumé mort. Selon
des membres de la famille du Dr. Sosso, il était en route pour écouter le discours que
Bemba devait faire à la télévision quand des Gardes Républicains l’ont arrêté et
emmené vers une destination inconnue. Un récit non vérifié indique que le Dr.
Sosso a été emmené au Camp Tshatshi où il a été soumis à la torture avant d’être
exécuté.81 Pendant les jours qui ont suivi la « disparition », l’épouse du Dr. Sosso a
reçu des appels téléphoniques de personnes se prétendant des Gardes Républicains,
qui réclamaient de l’argent en échange de la libération du Dr. Sosso.
Exactions commises par la commission « secrète »
De septembre 2006 à mai 2007, les partisans de Kabila ont aussi cherché à réduire au silence les opposants politiques en se servant d’une commission « secrète » créée par Samba Kaputo, alors conseiller de Kabila pour la sécurité nationale.
D’après un agent du renseignement bien informé, le Président Kabila avait donné son approbation aux activités de la commission, qui comprenait des agents de l’Etat appartenant à plusieurs services de renseignement et de maintien de l’ordre et quiétaient choisis sur la base de leur fidélité au président. La commission s’est vu accorder le pouvoir d’enquêter et d’arrêter, un arrangement exceptionnel mandaté
par Kaputo. Continuant à employer le vocabulaire utilisé pour justifier les actions militaires du mois d’août, la commission désignait les opposants politiques comme des « conspirateurs de coup d’Etat ».
Au cours de ses neuf mois de fonctionnement, la commission et les agents de l’Etat agissant sous ses ordres ont arrêté 200 personnes au moins, dont des soldats, des policiers, des journalistes, et d’autres soupçonnés d’être des partisans de Bemba, dont beaucoup ont été soumis à la torture et à des traitements cruels et inhumains. Trois personnes au moins sont mortes des conséquences des exactions subies. Une
quarantaine demeure en détention au moment où nous écrivons, sous juridiction de la justice militaire.
La commission, qui opérait à partir du centre de police de Kin-Mazière à Kinshasa, était dirigée par le Col. Daniel Mukalay des Services Spéciaux de la police et le Col. Jean-Louis Mutonkole du renseignement militaire (ancienne DEMIAP), assistés par les Majors Mopepe et Mukinzi, également des Services Spéciaux. Elle comprenait une quinzaine d’autres membres, dont des représentants de divers services de sécurité et du renseignement tels que les Services Spéciaux, le renseignement militaire, l’ANR, le Conseil National de Sécurité (CNS) et le système judiciaire militaire. Selon deux agents du renseignement interrogés par Human Rights Watch, la commission faisait quotidiennement son rapport à Kaputo qui informait régulièrement le président de ses progrès. Les agents du renseignement ont aussi indiqué que Kabila avait un contact direct fréquent avec les codirigeants de la commission.
D’après un agent du renseignement bien informé, le Président Kabila avait donné son approbation aux activités de la commission, qui comprenait des agents de l’Etat appartenant à plusieurs services de renseignement et de maintien de l’ordre et quiétaient choisis sur la base de leur fidélité au président. La commission s’est vu accorder le pouvoir d’enquêter et d’arrêter, un arrangement exceptionnel mandaté
par Kaputo. Continuant à employer le vocabulaire utilisé pour justifier les actions militaires du mois d’août, la commission désignait les opposants politiques comme des « conspirateurs de coup d’Etat ».
Au cours de ses neuf mois de fonctionnement, la commission et les agents de l’Etat agissant sous ses ordres ont arrêté 200 personnes au moins, dont des soldats, des policiers, des journalistes, et d’autres soupçonnés d’être des partisans de Bemba, dont beaucoup ont été soumis à la torture et à des traitements cruels et inhumains. Trois personnes au moins sont mortes des conséquences des exactions subies. Une
quarantaine demeure en détention au moment où nous écrivons, sous juridiction de la justice militaire.
La commission, qui opérait à partir du centre de police de Kin-Mazière à Kinshasa, était dirigée par le Col. Daniel Mukalay des Services Spéciaux de la police et le Col. Jean-Louis Mutonkole du renseignement militaire (ancienne DEMIAP), assistés par les Majors Mopepe et Mukinzi, également des Services Spéciaux. Elle comprenait une quinzaine d’autres membres, dont des représentants de divers services de sécurité et du renseignement tels que les Services Spéciaux, le renseignement militaire, l’ANR, le Conseil National de Sécurité (CNS) et le système judiciaire militaire. Selon deux agents du renseignement interrogés par Human Rights Watch, la commission faisait quotidiennement son rapport à Kaputo qui informait régulièrement le président de ses progrès. Les agents du renseignement ont aussi indiqué que Kabila avait un contact direct fréquent avec les codirigeants de la commission.
http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/drc1108frwebwcover.pdf
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
LISTE, NON EXHAUSTIVE, DES PRISONNIERS POLITIQUES DE LA RDC ENLEVES ET DETENUS AU SECRET, SANS CONTACT NI AVEC LES FAMILLES NI AVEC LEURS AVOCATS OU MEDECINS ET QUI SONT EN CE MOMENT ENTRE LES MAINS DE L’ANR
1. EUGENE DIOMI NDONGALA, DEPUTE NATIONAL, ENLEVE LE 27/06/12 A KINSHASA ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
2. Me John KALOMBO, avocat au Barreau de Kananga, ENELEVE DEPUIS LE 04/09/12 ET DEPUIS DETENU AUS ECRET PAR L’ANR
3. M. Pierre Sosthène KAMBIDI, journaliste, ENLEVE DEPUIS LE 27/08/2012 ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
4.Professeur Dr. Michael MBONEKUBE, Président national du parti politique ‘Mouvement d’Union pour le Développement national, ARRETE DEPUIS LE 01/06/2012 ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
……ET COMBIEN D’AUTRES ANONYMES ?
APPEL URGENT AU GOUVERNEMENT DE LA RD CONGO
« La réforme de l’ANR s’impose pour mettre fin aux abus de pouvoir de ses agents et fonctionnaires »
MORT DE L’ANR SUR LES CITOYENS CONGOLAIS DOIT IMMEDIATEMENT CESSER
par mpp le 14 Septembre 2012
http://democratiechretienne.org/2012/09/14/acaj-le-droit-de-vie-et-de-mort-de-lanr-sur-les-citoyens-congolais-doit-immediatement-cesser/
1. EUGENE DIOMI NDONGALA, DEPUTE NATIONAL, ENLEVE LE 27/06/12 A KINSHASA ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
2. Me John KALOMBO, avocat au Barreau de Kananga, ENELEVE DEPUIS LE 04/09/12 ET DEPUIS DETENU AUS ECRET PAR L’ANR
3. M. Pierre Sosthène KAMBIDI, journaliste, ENLEVE DEPUIS LE 27/08/2012 ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
4.Professeur Dr. Michael MBONEKUBE, Président national du parti politique ‘Mouvement d’Union pour le Développement national, ARRETE DEPUIS LE 01/06/2012 ET DEPUIS DETENU AU SECRET PAR L’ANR.
……ET COMBIEN D’AUTRES ANONYMES ?
APPEL URGENT AU GOUVERNEMENT DE LA RD CONGO
« La réforme de l’ANR s’impose pour mettre fin aux abus de pouvoir de ses agents et fonctionnaires »
MORT DE L’ANR SUR LES CITOYENS CONGOLAIS DOIT IMMEDIATEMENT CESSER
par mpp le 14 Septembre 2012
http://democratiechretienne.org/2012/09/14/acaj-le-droit-de-vie-et-de-mort-de-lanr-sur-les-citoyens-congolais-doit-immediatement-cesser/
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
LES MASSACRES D ANKORO - VILLE DONT LA FAMILLE BIOLOGIQUE DE LAURENT DESIRE KABILA
(LE PREMIER CAS AU MONDE OU UN "PRESIDENT" ORDONNE LA DESTRUCTION AU LANCE FLAMME DE SON "PRETENDU" VILLAGE D ORIGINE....)
LE MASSACRE D'ANKORO: LA MONUC LEVE LE VOILE SUR LE BILAN DES AFFRONTEMENTS ENTRE
FAC ET MAÏ-MAÏ A ANKORO
Par Job Nkuna
La visite d'une équipe d'enquête de la Monuc (Mission de l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo) à Ankoro, une localité située au nord de la province du Katanga, a permis de
lever tout de même le voile sur le bilan des affrontements qui ont opposé, du 10 au 14 novembre 2002, les
éléments des Forces armées congolaises (Fac) aux milices Maï-Maï. En effet, la Monuc fait état de 45
morts, 36 blessés graves, 4000 maisons incendiées.
Ce bilan a amené les membres de la Monuc à estimer à 85% la destruction de la localité d'Ankoro. Les
rescapés de ces affrontements d'une violence inouïe ont dû fuir vers les villages voisins et non dans la
brousse d'après des informations recueillies par la Monuc. La même source précise, à propos des morts,
qu'il s'agit de 4 corps des éléments des Fac tandis que les 41 autres cadavres n'ont pas été identifiés.
Toujours selon des informations provenant d'Ankoro, les Fac vivent à couteaux tirés avec les Maï-Maï dans
cette partie de la province du Katanga. Ils se sont déjà affrontés à plusieurs reprises sans dégâts majeurs;
et cette fois-ci, précise la population locale, l'altercation entre les deux parties antagonistes a produit deuil
et désolation à Ankoro.
Les secousses de ce drame ont même touché le gouvernement de la Rdc qui a dû dépêcher une
commission d'enquête à Ankoro conduite par le nouveau ministre de l'Intérieur, M.Théophile Mbemba
Fundu. Une espèce de baptême pour ce nouveau patron des affaires intérieures qui servait à la
présidence de la République en qualité de directeur de cabinet. L'opinion nationale et internationale attend
que le ministre de l'Intérieur et son collègue des Droits humains qui l'accompagne, M.Ntumba Luaba, livrent
à la face du monde leur version des événements qui ont eu lieu à Ankoro, notamment en ce qui concerne
le bilan. Ce qui permettra aux observateurs de balancer la version gouvernementale et celle de la Monuc.
En attendant, il convient de rappeler qu'il a fallu que l'abbé François Muyila Mbweno claironne et dénonce
le massacre d'une centaine de personnes (selon ses informations) à Ankoro pour que le gouvernement et
la Monuc, censés avoir leurs propres services de renseignements, soient alertés. C'était le mercredi 20
novembre 2002 sur les antennes de la Voix de l'Amérique (Voa). Le journaliste Lucien Kawozi,
correspondant de la Voa à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, avait mis le religieux Muyila
en contact téléphonique avec la rédaction de cette chaîne publique américaine basée à Washington.
Depuis cette dénonciation, les deux " compagnons de la vérité " seraient recherchés par les services
spéciaux du régime en place et vivraient dans la clandestinité.
Peut-être, Théophile Mbemba et Ntumba Luaba éclaireront également l'opinion sur le sort de l'abbé Muyila
et du journaliste Kawozi.
Congo-Kinshasa
Massacre au Katanga
(APA)
Mis en ligne le 22/11/2002
UNE CENTAINE DE CIVILS ONT ÉTÉ MASSACRÉS, plus de 12000 habitations détruites et quelque 75000 personnes déplacées en brousse, sans abri, à Ankoro, la ville natale de Laurent Kabila, à la suite d'une attaque perpétrée à partir du 10 novembre par des éléments de l'armée du gouvernement de Kinshasa après un différend avec les Forces d'auto-défense populaire (milice mise sur pied sous Kabila père), a dénoncé la Commission de vulgarisation des droits de l'homme et de développement (CVDDHO). Le père François Mwila Mbweno, de l'archidiocèse de Lubumbashi, estime de son côté que l'attaque a eu lieu parce que les militaires n'avaient pas touché leur solde. `Face à la résistance des habitants d'Ankoro qui n'ont pas voulu se laisser piller, le commandant Emile aurait donné l'ordre de voler et d'incendier toutes les maisons ´, a indiqué le prêtre.
© La Libre Belgique 2002
(LE PREMIER CAS AU MONDE OU UN "PRESIDENT" ORDONNE LA DESTRUCTION AU LANCE FLAMME DE SON "PRETENDU" VILLAGE D ORIGINE....)
LE MASSACRE D'ANKORO: LA MONUC LEVE LE VOILE SUR LE BILAN DES AFFRONTEMENTS ENTRE
FAC ET MAÏ-MAÏ A ANKORO
Par Job Nkuna
La visite d'une équipe d'enquête de la Monuc (Mission de l'Organisation des Nations Unies en République
démocratique du Congo) à Ankoro, une localité située au nord de la province du Katanga, a permis de
lever tout de même le voile sur le bilan des affrontements qui ont opposé, du 10 au 14 novembre 2002, les
éléments des Forces armées congolaises (Fac) aux milices Maï-Maï. En effet, la Monuc fait état de 45
morts, 36 blessés graves, 4000 maisons incendiées.
Ce bilan a amené les membres de la Monuc à estimer à 85% la destruction de la localité d'Ankoro. Les
rescapés de ces affrontements d'une violence inouïe ont dû fuir vers les villages voisins et non dans la
brousse d'après des informations recueillies par la Monuc. La même source précise, à propos des morts,
qu'il s'agit de 4 corps des éléments des Fac tandis que les 41 autres cadavres n'ont pas été identifiés.
Toujours selon des informations provenant d'Ankoro, les Fac vivent à couteaux tirés avec les Maï-Maï dans
cette partie de la province du Katanga. Ils se sont déjà affrontés à plusieurs reprises sans dégâts majeurs;
et cette fois-ci, précise la population locale, l'altercation entre les deux parties antagonistes a produit deuil
et désolation à Ankoro.
Les secousses de ce drame ont même touché le gouvernement de la Rdc qui a dû dépêcher une
commission d'enquête à Ankoro conduite par le nouveau ministre de l'Intérieur, M.Théophile Mbemba
Fundu. Une espèce de baptême pour ce nouveau patron des affaires intérieures qui servait à la
présidence de la République en qualité de directeur de cabinet. L'opinion nationale et internationale attend
que le ministre de l'Intérieur et son collègue des Droits humains qui l'accompagne, M.Ntumba Luaba, livrent
à la face du monde leur version des événements qui ont eu lieu à Ankoro, notamment en ce qui concerne
le bilan. Ce qui permettra aux observateurs de balancer la version gouvernementale et celle de la Monuc.
En attendant, il convient de rappeler qu'il a fallu que l'abbé François Muyila Mbweno claironne et dénonce
le massacre d'une centaine de personnes (selon ses informations) à Ankoro pour que le gouvernement et
la Monuc, censés avoir leurs propres services de renseignements, soient alertés. C'était le mercredi 20
novembre 2002 sur les antennes de la Voix de l'Amérique (Voa). Le journaliste Lucien Kawozi,
correspondant de la Voa à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, avait mis le religieux Muyila
en contact téléphonique avec la rédaction de cette chaîne publique américaine basée à Washington.
Depuis cette dénonciation, les deux " compagnons de la vérité " seraient recherchés par les services
spéciaux du régime en place et vivraient dans la clandestinité.
Peut-être, Théophile Mbemba et Ntumba Luaba éclaireront également l'opinion sur le sort de l'abbé Muyila
et du journaliste Kawozi.
Congo-Kinshasa
Massacre au Katanga
(APA)
Mis en ligne le 22/11/2002
UNE CENTAINE DE CIVILS ONT ÉTÉ MASSACRÉS, plus de 12000 habitations détruites et quelque 75000 personnes déplacées en brousse, sans abri, à Ankoro, la ville natale de Laurent Kabila, à la suite d'une attaque perpétrée à partir du 10 novembre par des éléments de l'armée du gouvernement de Kinshasa après un différend avec les Forces d'auto-défense populaire (milice mise sur pied sous Kabila père), a dénoncé la Commission de vulgarisation des droits de l'homme et de développement (CVDDHO). Le père François Mwila Mbweno, de l'archidiocèse de Lubumbashi, estime de son côté que l'attaque a eu lieu parce que les militaires n'avaient pas touché leur solde. `Face à la résistance des habitants d'Ankoro qui n'ont pas voulu se laisser piller, le commandant Emile aurait donné l'ordre de voler et d'incendier toutes les maisons ´, a indiqué le prêtre.
© La Libre Belgique 2002
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Assassinat de Pascal Kabungulu
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), vous prie d’intervenir d’urgence concernant la situation suivante en République démocratique du Congo (RDC).
RDC 005 / 0805 / OBS 059
Description des faits :
L’Observatoire a été informé par plusieurs sources fiables, dont l’Association africaine de défense des droits de l’Homme, section du Katanga (ASADHO/Katanga), la Ligue des électeurs (LE) et le Groupe LOTUS, de l’assassinat de M. Pascal Kabungulu Kibembi, défenseur des droits de l’Homme.
Selon les informations reçues, dans la nuit du 30 au 31 juillet 2005, M. Pascal Kabungulu Kibembi, secrétaire exécutif de l’organisation des droits de l’Homme "Héritiers de la Justice", et vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme dans la Région des Grands Lacs (LDGL), a été assassiné à son domicile, à Bukavu, vers trois heures et demie du matin. M. Kabungulu revenait d’une mission à Kigali au nom de la LDGL. Trois hommes armés et en uniforme sont entrés par effraction dans sa maison, avant de le tuer de plusieurs balles devant sa famille. Ces hommes ont également volé l’ordinateur portable de M. Kabungulu, un téléviseur et un magnétophone. M. Kabungulu est mort des suites de ses blessures quelques instants après son transfert à l’hôpital de la ville. M. Pascal Kabungulu aurait fait l’objet de menaces et d’actes de harcèlement peu de temps avant son assassinat.
Héritiers de la Justice, créée en 1991, est une organisation basée à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, qui dénonce des violations massives des droits de l’Homme dans l’est de la RDC.
L’Observatoire condamne fortement l’assassinat de M. Pascal Kabungulu, qui s’inscrit dans un contexte plus large d’intimidations et de répression contre l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme en République démocratique du Congo (voir appels précédents de l’Observatoire). L’Observatoire réitère sa plus vive préoccupation au regard de la détérioration de la situation des défenseurs des droits de l’Homme en RDC.
http://www.fidh.org/Assassinat-de-Pascal-Kabungulu
Meutre de Pascal Kabungulu : six ans après, l’impunité demeure
Le 31 juillet 2005, à Bukavu, Pascal Kabungulu Kibembi, défenseur des droits humains (DDH), Secrétaire Exécutif de l’ONG Héritiers de la Justice, était abattu à son domicile, devant sa famille, par un groupe d’hommes en tenue militaire. Il avait dénoncé de graves violations des droits humains, dont des crimes de guerre, perpétrées par les forces armées congolaises et des groupes rebelles.
Jusqu’à aujourd’hui, le dossier relatif à sa mort demeure bloqué. La plupart des suspects sont en liberté alors que d’autres attendent, en prison, depuis 6 ans, la réouverture du procès et le prononcé d’un jugement. Ce 31 juillet, un grand nombre d’organisations (congolaises et internationales), dont Protection International, ont publié un communiqué de presse demandant à l’état congolais de garantir la tenue d’un procès.
D’une manière plus générale, ces organisations demandent également aux autorités congolaises de mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les défenseurs des droits humains congolais et de faire toute la lumière sur les assassinats de Serge Maheshe, Didace Namujimbo, Bruno Koko, Georges Kateta, Floribet Chebeya et Fidèle Bazana. Le meurtre de Pascal Kabungulu figurait au coeur du documentaire "Les armes de l’impunité", produit par Protection International en 2006.
http://www.protectionline.org/Meutre-de-Pascal-Kabungulu-six-ans.html
L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, programme conjoint de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), vous prie d’intervenir d’urgence concernant la situation suivante en République démocratique du Congo (RDC).
RDC 005 / 0805 / OBS 059
Description des faits :
L’Observatoire a été informé par plusieurs sources fiables, dont l’Association africaine de défense des droits de l’Homme, section du Katanga (ASADHO/Katanga), la Ligue des électeurs (LE) et le Groupe LOTUS, de l’assassinat de M. Pascal Kabungulu Kibembi, défenseur des droits de l’Homme.
Selon les informations reçues, dans la nuit du 30 au 31 juillet 2005, M. Pascal Kabungulu Kibembi, secrétaire exécutif de l’organisation des droits de l’Homme "Héritiers de la Justice", et vice-président de la Ligue des Droits de l’Homme dans la Région des Grands Lacs (LDGL), a été assassiné à son domicile, à Bukavu, vers trois heures et demie du matin. M. Kabungulu revenait d’une mission à Kigali au nom de la LDGL. Trois hommes armés et en uniforme sont entrés par effraction dans sa maison, avant de le tuer de plusieurs balles devant sa famille. Ces hommes ont également volé l’ordinateur portable de M. Kabungulu, un téléviseur et un magnétophone. M. Kabungulu est mort des suites de ses blessures quelques instants après son transfert à l’hôpital de la ville. M. Pascal Kabungulu aurait fait l’objet de menaces et d’actes de harcèlement peu de temps avant son assassinat.
Héritiers de la Justice, créée en 1991, est une organisation basée à Bukavu, dans la province du Sud-Kivu, qui dénonce des violations massives des droits de l’Homme dans l’est de la RDC.
L’Observatoire condamne fortement l’assassinat de M. Pascal Kabungulu, qui s’inscrit dans un contexte plus large d’intimidations et de répression contre l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme en République démocratique du Congo (voir appels précédents de l’Observatoire). L’Observatoire réitère sa plus vive préoccupation au regard de la détérioration de la situation des défenseurs des droits de l’Homme en RDC.
http://www.fidh.org/Assassinat-de-Pascal-Kabungulu
Meutre de Pascal Kabungulu : six ans après, l’impunité demeure
Le 31 juillet 2005, à Bukavu, Pascal Kabungulu Kibembi, défenseur des droits humains (DDH), Secrétaire Exécutif de l’ONG Héritiers de la Justice, était abattu à son domicile, devant sa famille, par un groupe d’hommes en tenue militaire. Il avait dénoncé de graves violations des droits humains, dont des crimes de guerre, perpétrées par les forces armées congolaises et des groupes rebelles.
Jusqu’à aujourd’hui, le dossier relatif à sa mort demeure bloqué. La plupart des suspects sont en liberté alors que d’autres attendent, en prison, depuis 6 ans, la réouverture du procès et le prononcé d’un jugement. Ce 31 juillet, un grand nombre d’organisations (congolaises et internationales), dont Protection International, ont publié un communiqué de presse demandant à l’état congolais de garantir la tenue d’un procès.
D’une manière plus générale, ces organisations demandent également aux autorités congolaises de mettre en place les mesures nécessaires pour protéger les défenseurs des droits humains congolais et de faire toute la lumière sur les assassinats de Serge Maheshe, Didace Namujimbo, Bruno Koko, Georges Kateta, Floribet Chebeya et Fidèle Bazana. Le meurtre de Pascal Kabungulu figurait au coeur du documentaire "Les armes de l’impunité", produit par Protection International en 2006.
http://www.protectionline.org/Meutre-de-Pascal-Kabungulu-six-ans.html
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Les Causes de la mort de Floribert Chebeya
Pourquoi CHEBEYA a été assassiné ? C'est parce qu’il a enquêté sur 2 dossiers tres importants.
Les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo(BDK) dans la province du Bas-Congo, massacres perpertrés par les policiers du Bataillon SIMBA en 2007 et 2008.
Et Les massacres perpertrés par les mêmes policiers dans la province de l'Equateur.
Lorsque M. VITAL KAMERHE a été déchu comme President de l'Assemblée Nationale par la majorité Présidentielle, il etait mecontent. Il a dit à CHEBEYA tous les secrets de l’Etat, ceux que lui-même avait géré avec JOSEPH KABILA, en particulierement les massacres du Bas-Congo. Dès que CHEBEYA a eu tous les éléments de ces massacres de la bouche de VITAL KAMERHE, il a directement publié ça à l’attention de quelques membres des missions diplomatiques acréditées a Kinshasa, surtout ceux de l'Union Européenne. CHEBEYA devait dire ça au Roi ALBERT lors du 50ème anniversaire de l'Independance. C'est ce qui a motivé le meurtre rapide de CHEBEYA., Apres devait venir le tour de KAMERHE.
Les services de sécurité du pays comme : l’ANR, la DEMIAP, les SERVICES SPECIAUX de la PNC, ils suivaient tous les mouvements entre
http://sacrebopol.blogspot.ca/2012/08/interview-de-paul-mwilambwe-realisee.html
Le défenseur des droits de l'Homme Floribert Chebeya assassiné
Floribert Chebeya, défenseur congolais des droits humains, a été retrouvé mort mardi alors qu'il s'apprêtait à jouer les trouble-fête lors des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de la RD Congo, prévues le 30 juin 2010.
Par Arnaud ZAJTMAN (texte)
Ces derniers jours, Floribert Chebeya avait fait fabriquer des calicots et des banderoles exigeant une amnistie pour les 51 détenus politiques condamnés dans l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le père de l'actuel président Joseph Kabila, tué à Kinshasa le 16 janvier 2001, a-t-on appris auprès de ses proches. Au mois d’avril, ce défenseur congolais des droits humains avait également organisé une réunion avec les familles des détenus, à laquelle FRANCE 24 avait été conviée. Parmi les détenus, contactés au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, plus communément appelé prison de Makala, c'est la consternation. "Nous sommes sous le choc, Floribert tenait notre dossier à cœur", nous affirme l'un d'eux.
Le garde du corps qui avait vraisemblablement tué Laurent-Désiré Kabila dans son bureau, le 16 janvier 2001, fut exécuté immédiatement après par l'aide de camp du chef assassiné, rendant difficile l’enquête censée faire sur cette affaire. Qu'à cela ne tienne, à l’issue d'un procès qui ne permit pas d’élucider les circonstances de l'assassinat, la Cour d'ordre militaire avait condamné à de lourdes peines de prison près de 60 membres de l'entourage du numéro un congolais pour "participation au complot de l'assassinat de chef de l'Etat". "Le procès n'est pas terminé", avait alors conclu le juge. Des mots qui sonnaient comme des excuses.
"Mascarade"
Lors du rendu du verdict, en janvier 2003, la Cour d'ordre militaire était techniquement déjà dissoute par l'entrée en vigueur d'un accord de paix signé en Afrique du Sud en 2002 entre les belligérants congolais. Les organisations de droits humains, nationales comme internationales, avaient qualifié le procès de "mascarade".
Depuis lors, le procès n'a jamais été rouvert. Quelque 51 détenus, dont 19 n'étaient même pas en République démocratique du Congo (RDC) le jour de l'assassinat, croupissent dans la prison de Makala. Ces prisonniers ont toujours été exclus des lois d'amnistie votées au Congo afin de sceller la réconciliation dans un pays divisé par des années de guerre.
Pour beaucoup, le jeune Joseph Kabila avait besoin de faire croire qu'il avait trouvé les assassins de son père afin d'asseoir son pouvoir. "Il était difficile de trouver les véritables coupables, alors ce sont eux qui ont porté le chapeau", a indiqué l'ancien vice-président congolais Abdoullaye Yerodia, frère d'arme de Laurent-Désiré Kabila.
"C'est tout cela qui est terrible. On a le sentiment d'une profonde injustice", nous avait déclaré Chebeya lors d'un entretien accordé au début d’avril.
Le 16 janvier 2010, comme lors de chaque anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, la Voix des sans-voix (VSV), l’association de Floribert Chebeya s’était fendue d’un communiqué. Cette fois-ci, elle demandait au Parlement congolais "une loi d’amnistie impartiale" dont pourraient jouir les condamnés et au Conseil de sécurité des Nations unies "la mise sur pied d’une enquête internationale" similaire à celle qui a été mise en place après l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri. Un mois plus tard, en février 2010, Chebeya écrivait à John Numbi, chef de la police et homme de confiance du président congolais, pour lui demander l’amélioration des conditions de détention des prisonniers.
Chebeya a-t-il été reçu par le chef de la police ?
En guise de réponse, Chebeya reçut la visite, le 31 mai dernier, d’un certain commandant Michel qui l’invitait à rencontrer Numbi dès le lendemain. "C'est une lettre datée du mois de février dans laquelle Chebeya demandait l'humanisation des conditions de détention dans la prison centrale de Kinshasa, dont le général Numbi a accusée réception, qui servit d'invitation à la rencontre", explique ce responsable de la VSV.
Une semaine plut tôt, c'est le général Banza, chef de la Garde républicaine, une unité de l'armée directement placée sous les ordres de Joseph Kabila, qui avait cherché à rencontrer Chebeya, affirme l’un de ses proches. Les tentatives pour joindre John Numbi ont été vaines. "Son agenda est très chargé", explique son conseiller en communication, Christophe Mukalay Mulongo, qui assure que Floribert Chebeya n'a "pas été reçu par l'inspecteur général de la police John Numbi".
Selon ce conseiller en communication, Chebeya n'a "jamais été convoqué par Numbi [...] Le jour où Chebeya a disparu, le général Numbi était en réunion avec le ministre de l'Intérieur à l'extérieur de la ville afin de préparer les manifestations du 30-Juin. Il n'a donc pas pu le recevoir."
Malgré l'assassinat d'un des défenseurs des droits de l'Homme les plus en vue en RDC, ses camarades et les familles des 51 détenus, tous mal jugés, et innocents pour la plupart, espèrent une issue heureuse. "Que Kabila profite du 30-Juin pour amnistier les personnes condamnées injustement dans l'assassinat de son père, ce sera un hommage posthume à Floribert Chebeya, et là on aura peut-être le cœur à la fête", conclut un des membres de la VSV.
http://www.france24.com/fr/20100603-Congo-meurtre-defenseur-droit-homme-floribert-chebeya-kabila
Pourquoi CHEBEYA a été assassiné ? C'est parce qu’il a enquêté sur 2 dossiers tres importants.
Les massacres des adeptes de Bundu dia Kongo(BDK) dans la province du Bas-Congo, massacres perpertrés par les policiers du Bataillon SIMBA en 2007 et 2008.
Et Les massacres perpertrés par les mêmes policiers dans la province de l'Equateur.
Lorsque M. VITAL KAMERHE a été déchu comme President de l'Assemblée Nationale par la majorité Présidentielle, il etait mecontent. Il a dit à CHEBEYA tous les secrets de l’Etat, ceux que lui-même avait géré avec JOSEPH KABILA, en particulierement les massacres du Bas-Congo. Dès que CHEBEYA a eu tous les éléments de ces massacres de la bouche de VITAL KAMERHE, il a directement publié ça à l’attention de quelques membres des missions diplomatiques acréditées a Kinshasa, surtout ceux de l'Union Européenne. CHEBEYA devait dire ça au Roi ALBERT lors du 50ème anniversaire de l'Independance. C'est ce qui a motivé le meurtre rapide de CHEBEYA., Apres devait venir le tour de KAMERHE.
Les services de sécurité du pays comme : l’ANR, la DEMIAP, les SERVICES SPECIAUX de la PNC, ils suivaient tous les mouvements entre
http://sacrebopol.blogspot.ca/2012/08/interview-de-paul-mwilambwe-realisee.html
Le défenseur des droits de l'Homme Floribert Chebeya assassiné
Floribert Chebeya, défenseur congolais des droits humains, a été retrouvé mort mardi alors qu'il s'apprêtait à jouer les trouble-fête lors des célébrations du cinquantenaire de l'indépendance de la RD Congo, prévues le 30 juin 2010.
Par Arnaud ZAJTMAN (texte)
Ces derniers jours, Floribert Chebeya avait fait fabriquer des calicots et des banderoles exigeant une amnistie pour les 51 détenus politiques condamnés dans l'assassinat de Laurent-Désiré Kabila, le père de l'actuel président Joseph Kabila, tué à Kinshasa le 16 janvier 2001, a-t-on appris auprès de ses proches. Au mois d’avril, ce défenseur congolais des droits humains avait également organisé une réunion avec les familles des détenus, à laquelle FRANCE 24 avait été conviée. Parmi les détenus, contactés au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa, plus communément appelé prison de Makala, c'est la consternation. "Nous sommes sous le choc, Floribert tenait notre dossier à cœur", nous affirme l'un d'eux.
Le garde du corps qui avait vraisemblablement tué Laurent-Désiré Kabila dans son bureau, le 16 janvier 2001, fut exécuté immédiatement après par l'aide de camp du chef assassiné, rendant difficile l’enquête censée faire sur cette affaire. Qu'à cela ne tienne, à l’issue d'un procès qui ne permit pas d’élucider les circonstances de l'assassinat, la Cour d'ordre militaire avait condamné à de lourdes peines de prison près de 60 membres de l'entourage du numéro un congolais pour "participation au complot de l'assassinat de chef de l'Etat". "Le procès n'est pas terminé", avait alors conclu le juge. Des mots qui sonnaient comme des excuses.
"Mascarade"
Lors du rendu du verdict, en janvier 2003, la Cour d'ordre militaire était techniquement déjà dissoute par l'entrée en vigueur d'un accord de paix signé en Afrique du Sud en 2002 entre les belligérants congolais. Les organisations de droits humains, nationales comme internationales, avaient qualifié le procès de "mascarade".
Depuis lors, le procès n'a jamais été rouvert. Quelque 51 détenus, dont 19 n'étaient même pas en République démocratique du Congo (RDC) le jour de l'assassinat, croupissent dans la prison de Makala. Ces prisonniers ont toujours été exclus des lois d'amnistie votées au Congo afin de sceller la réconciliation dans un pays divisé par des années de guerre.
Pour beaucoup, le jeune Joseph Kabila avait besoin de faire croire qu'il avait trouvé les assassins de son père afin d'asseoir son pouvoir. "Il était difficile de trouver les véritables coupables, alors ce sont eux qui ont porté le chapeau", a indiqué l'ancien vice-président congolais Abdoullaye Yerodia, frère d'arme de Laurent-Désiré Kabila.
"C'est tout cela qui est terrible. On a le sentiment d'une profonde injustice", nous avait déclaré Chebeya lors d'un entretien accordé au début d’avril.
Le 16 janvier 2010, comme lors de chaque anniversaire de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, la Voix des sans-voix (VSV), l’association de Floribert Chebeya s’était fendue d’un communiqué. Cette fois-ci, elle demandait au Parlement congolais "une loi d’amnistie impartiale" dont pourraient jouir les condamnés et au Conseil de sécurité des Nations unies "la mise sur pied d’une enquête internationale" similaire à celle qui a été mise en place après l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri. Un mois plus tard, en février 2010, Chebeya écrivait à John Numbi, chef de la police et homme de confiance du président congolais, pour lui demander l’amélioration des conditions de détention des prisonniers.
Chebeya a-t-il été reçu par le chef de la police ?
En guise de réponse, Chebeya reçut la visite, le 31 mai dernier, d’un certain commandant Michel qui l’invitait à rencontrer Numbi dès le lendemain. "C'est une lettre datée du mois de février dans laquelle Chebeya demandait l'humanisation des conditions de détention dans la prison centrale de Kinshasa, dont le général Numbi a accusée réception, qui servit d'invitation à la rencontre", explique ce responsable de la VSV.
Une semaine plut tôt, c'est le général Banza, chef de la Garde républicaine, une unité de l'armée directement placée sous les ordres de Joseph Kabila, qui avait cherché à rencontrer Chebeya, affirme l’un de ses proches. Les tentatives pour joindre John Numbi ont été vaines. "Son agenda est très chargé", explique son conseiller en communication, Christophe Mukalay Mulongo, qui assure que Floribert Chebeya n'a "pas été reçu par l'inspecteur général de la police John Numbi".
Selon ce conseiller en communication, Chebeya n'a "jamais été convoqué par Numbi [...] Le jour où Chebeya a disparu, le général Numbi était en réunion avec le ministre de l'Intérieur à l'extérieur de la ville afin de préparer les manifestations du 30-Juin. Il n'a donc pas pu le recevoir."
Malgré l'assassinat d'un des défenseurs des droits de l'Homme les plus en vue en RDC, ses camarades et les familles des 51 détenus, tous mal jugés, et innocents pour la plupart, espèrent une issue heureuse. "Que Kabila profite du 30-Juin pour amnistier les personnes condamnées injustement dans l'assassinat de son père, ce sera un hommage posthume à Floribert Chebeya, et là on aura peut-être le cœur à la fête", conclut un des membres de la VSV.
http://www.france24.com/fr/20100603-Congo-meurtre-defenseur-droit-homme-floribert-chebeya-kabila
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Beau Sujet !
Commençons par un travail documentaire :
Il ya du boulot King : Parcequ'il faut documenter : LIVRES, DOCUMENTS OFFICIELS, RAPPORT etc ...
Mais le sujet est lancé essayons de faire du bon Boulot de documentation , tu l'as déjà commencer
A Suivre ...
Commençons par un travail documentaire :
Il ya du boulot King : Parcequ'il faut documenter : LIVRES, DOCUMENTS OFFICIELS, RAPPORT etc ...
Mais le sujet est lancé essayons de faire du bon Boulot de documentation , tu l'as déjà commencer
A Suivre ...
djino
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
LES BUSINESS MEN DU GOUVERNEMENT FANTOCHE S’ÉTAIENT PRÉCIPITÉS A ACCORDER LE DROIT D'EXPLORATION PÉTROLIÈRE A UNE FIRME BRITANNIQUE DANS LE PARC NATIONAL DE VIRUNGA AFIN DE RECEVOIR DES PRIMES DES COMMISSIONS DE LA VENTE DES POTENTIALITÉS CONGOLAISES SPOLIÉES. LE GOUVERNEMENT BRITANNIQUE S'Y OPPOSE:twisted:
comme pour dire que Joseph Kabila est incapable d'assurer la defense du pays ainsi que des interets superieurs du peuple congolais...
UK opposes Congo park oil exploration
par mpp le 26 Septembre 2012
updated 9/26/2012 11:11:38 AM ET2012-09-26T15:11:38
JOHANNESBURG — The British government has come out against a plan in which a British firm will explore for oil in Congo, in Africa’s oldest national park.
“The UK opposes oil exploration within Virunga National Park, a World Heritage site listed by UNESCO as being ‘in danger.’ We have informed SOCO and urge the Government of DR Congo to fully respect the international conventions to which it is a signatory,” the British Foreign Office said in a statement Wednesday.
The Congo government recently authorized the British firm SOCO to explore for oil in Virunga, home to more than 200 gorillas.
Copyright 2012 The Associated Press
http://democratiechretienne.org/2012/09/26/uk-opposes-congo-park-oil-exploration/
comme pour dire que Joseph Kabila est incapable d'assurer la defense du pays ainsi que des interets superieurs du peuple congolais...
UK opposes Congo park oil exploration
par mpp le 26 Septembre 2012
updated 9/26/2012 11:11:38 AM ET2012-09-26T15:11:38
JOHANNESBURG — The British government has come out against a plan in which a British firm will explore for oil in Congo, in Africa’s oldest national park.
“The UK opposes oil exploration within Virunga National Park, a World Heritage site listed by UNESCO as being ‘in danger.’ We have informed SOCO and urge the Government of DR Congo to fully respect the international conventions to which it is a signatory,” the British Foreign Office said in a statement Wednesday.
The Congo government recently authorized the British firm SOCO to explore for oil in Virunga, home to more than 200 gorillas.
Copyright 2012 The Associated Press
http://democratiechretienne.org/2012/09/26/uk-opposes-congo-park-oil-exploration/
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=2&newsid=4790&Actualiteit=selected
Communiqués de presse
03.02.06 Procès contre Jeannette Abidje Ngaba -Condamnation à 12 mois de prison (CODHO)
Kinshasa,3 février 2006- Le COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L'HOMME (CODHO) porte à la connaissance de l'opinion la condamnation ce mardi 1er février 2005, tard dans la soirée de Mademoiselle Jeannette Abidje Ngaba à 12 mois de prison par la Cour de sûreté de l'Etat à Kinshasa.
Parodie de procès
La cour de sûreté de l'Etat a condamné Jeannette Abidje Ngaba à l'absence de de celle-ci ni de ses avocats, et dans une audience non publique, non inscrite au rô le, souvent affichée au mois un jour avant la date de l'audience aux valves de cette cour.
Torture ou violence faite aux femmes
Jeannette Abidje Ngaba a été poursuivie pour "offense au Chef de l'Etat" dont la maximum de la peine est de 24 mois de prison. Elle a été , avant d'être présentée devant le parquet au mois d'août 2005, détenue avec sa fillette âgée de 8 ans dans différents lieux de détention à Kinshasa depuis début juillet 2005, notamment dans le bureau de Monsieur Théodore MUGALU,Chef de la maison civile du Président de la République et la résidence du colonel MUKUNTU, Conseiller ou Juge à la Haute Cour Militaire à Kinshasa.
Selon Jeannette Abidje Ngaba, Théodore MUGALU l'a enlevée avec sa fille au domicile familial à Kinshasa dans la commune de Kimbanseke.Dans les différents lieux de détention elle a été torturée: menacée de mort avec bracage de révolver à l'oreil, brutalisée , privée de manger et de boire, obligée de signer un procès verbal d'audition qu'elle n'a jamais lu.Toutes ces violences visaient la désigantion par Jeannette Abidje Ngaba d'un autre père de sa fille Amina, autre que Joseph Kabila.
Toujours selon la même source, Joseph Kabila avait forcé jeannette à avoir des relations sexuelles avec lui à Bukavu en 1997,juste quelques mois après la prise de pouvoir le 17 mai 1997par Laurent-Désiré Kabila.Jeannet Abidje aurait été enlevée sur la route alors qu'elle venait de l'école portant son cartable et habillée en uniforme scolaire, par des éléments de la garde de Joseph Kabila, alors Commandant du 1er bataillon spécial des Forces Armées Congolaises (FAC). Jeseph Kabila était en mission de service à Bukavu,dans l'Est du pays. Elle était encore mineur: 17 ans. Jeannette a été séquestrée pendant six jour pour asouvir aux appetits sexuels de Joseph Kabila, dans une résidence qu'elle n'a jamais oubliée à cause de ce mauvais souvenir. Elle s'en est sortie avec une grossesse, et de celle-ci naître la fillette Amina.
Une justice pour des criminels au pouvoir
Elle a été accusée d'avoir été aux environs du palais de marbres à Kinshasa au mois juillet 2005, habitation de la "veuve" de Laurent-Désiré Kabila, pour tenter de présenter sa fille à cette "veuve" comme étant la fille de Joseph Kabila. Elle aurait aussi eu des contacts en 2003 ou 2004 avec le Général MUFU, alors commandant de la 8e région militaire du Nord-Kivu à Goma pour demander protection parce que menacée par des forces de sécurité locales. Elle est arrivée à Kinshasa pour la première fois en provenance de Goma rejoindre la famille de son père (ressortissante de la province congolaise de l'Equateur). Quelques jours seulement après son arrivée M. Théodore MUGALU, informé par les services secrets.
Des juges sans intégrité morale ?
Le Comité des Observateurs des Droits de l'Homme (CODHO) note encore une fois que la justice de la RDCongo est loin d'arracher son indépendance vis à vis des autres pouvoirs. Des Conseillers ( ou Juges - dont son Premier Présidentde) la Cour de Sûreté de l'Etat, qui disparait dès l'entrée en vigueur de la nouvelle constitution votée par référendum les 18 et 19 décembre 2005 ont fait preuve de leur infériorité face au gouvernement. Dans cette affaire le Président de la République Joseph Kabila aurait instrumentalisé voir soudoyé la composition de cette cour p ar le biais de sa Maison civile ( M. MUGALU Théodore) et son Conseiller en matière de Sécurité (M. SAMBA KAPUTO) pour obtenir cette condamnation.
Exemen ADN et témoins à charge ont fait peur au Juge
La Cour n'a pas accédé à la demande de Jeannette Abidje Ngaba, notamment:
-celle d'ordonner par la Cour l'exemen ADN de Joseph Kabila et de la fille Amina;
-celle de présenter par le ministère public les témoins à charge qui auraient apercu Jeannette Abidje aux environs du palais de marbres.
Danger de mort et demande d'assitance
Le CODHO est informé que la fillette Amina est fortement recherchée par des agent des services de sécurité dépendant du Président de la République Joseph Kabila. Elle serait désormais en cachette pour parrer à tout danger à Kinshasa.
Le CODHO demande instamment aux personnes de bonne volonté d'apporter toute l'assitance nécessaire à jeannette Abidje Ngaba et à sa fille Amina.
Commentaires : La cour a condamné Jeannette Abidje à 12 mois de prison parce que cette peine va de juillet 2005 à Juin 2006 . Elle rassurerait Joseph Kabila par le fait qu'en détention Jeannette n'a pas de moyens de mener des actions contre la prochaine campagne politique de Joseph Kabila.
La présente communication de CODHO est intérimaire en attendant celle un peux plus élaborée qui interviendant dans les tous prochains jours.
Fait à Kinshasa, le 3 Février 2006
Pour tout complément d'information contacter:
Bureau CODHO à Kinshasa
COMITE DES OBSERVATEURS DES DROITS DE L'HOMME
Immeuble Veve Center, 1er Etage,L4
2,Rue Bongandanga, Quartier Anciens Combattants
Commune Kasa - Vubu, Ville Kinshasa,RDC
B.P. 185 Kinshasa 11,RDCongo
Tél. 00 243 (0) 81 50 89 970
Fax: 001-831-850-3959 (sans préfixe de la RDC)
B.P. 185 Kinshasa 11,RDCongo
tatilôtétatoux
taty
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
LES MORTS OUBLIES DE REGIME KABILA
http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/
En matière de défense des droits de l’homme, Floribert Chebeya était le plus ancien, le plus courageux, le plus radical des militants. Mais il ne faudrait pas que l’ombre de ce baobab éclipse d’autres crimes, d’autres affaires non élucidées…Si le Premier Ministre Matapa Mponyo veut récurer les écuries d’Augias, il devra avoir un long balai…
Parmi les « affaires étouffées » rappelons le cas de Claude Duvignaud, un sujet belge assassiné dans la nuit du 14 au 15 février 2007 à Beni. Jusqu’alors planteur de café, bien connu dans l’Est du Congo et dans le « Grand Nord », Duvignaud a été assassiné à son domicile alors qu’il venait de commencer à s’intéresser à l’exploitation minière.....
La nuit de sa mort, sa sentinelle a été ligotée et jetée dans la piscine. Quant au responsable local de l’ANR qui avait entamé une enquète, il fut lui aussi assassiné. « Affaire hautement sensible » laissa entendre à l’époque l’ambassade de Belgique, qui n’intervint que très mollement…
Faut il parler des journalistes disparus, abattus à bout portant comme Serge Maheshe, rédacteur en chef de radio Okapi ou Déo Namujimbo, lui aussi journaliste onusien à Bukavu, du militant des droits de l’homme Pascal Kabungulu, d’Achille Paluku directeur de l’aviation civile à Bukavu, assassiné le 25 mars 2008 à Bukavu par ‘des hommes en uniforme » qui parlaient lingala…...
Quant à Albert Prigogine-Ngezayo, grand défenseur des parcs naturels de l’Est du Congo, dont toute la famille est belge, qui était l’une des figures les plus connues et les plus populaires de Goma, il fut assassiné le 13 mars 2008 à Goma. Le crime fut commis dans l’un des lieux les plus « sécurisés » de la ville : en face du bureau des renseignements militaires, à proximité du Parquet de la République et non loin de la résidence officielle du gouverneur de la province.
Un vendeur de journaux, témoin de la scène, qui aurait pu identifier les assaillants, a été liquidé sans délai…
djino
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
#DIOMI NDONGALA OPERE D URGENCE SUITE AU MAUVAIS TRAITEMENT PENDANT SA SEQUESTRATION PAR LES SERVICES DE SECURITE https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=0SO5DN3Bzxg … #RDC
KOTA
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Pour Lambert Mende, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, les premiers élements de l'enquête laissent penser qu'Armand Tungulu se serait suicidé. Par ailleurs, selon des témoins de l'incident, mercredi 29 septembre 2010, Armand Tungulu avait été blessé lors de la bagarre qu’il avait provoquée.
Le porte-parole du gouvernement revient sur les circonstances de la mort d'Armand Tungulu
"Le gouvernement regrette que monsieur Armand Tungulu, qui a été à la base d’un incident pour lequel il était en train d’être verbalisé par un officier de police judiciaire se soit donné la mort.."
Écouter (00:56)
http://www.rfi.fr/afrique/20101005-mort-armand-tungulu-defenseurs-droits-homme-s-inquietent
Président de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV), Floribert Chebeya, 47 ans, a été retrouvé mort mercredi matin à l'arrière de sa voiture sur une route de la capitale. Selon la police, il avait les mains liées derrière le dos, le pantalon et le sous-vêtement rabaissés sur les genoux.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mort de Floribert Chebeya : un colonel de la police passe aux aveux | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l'Homme et directeur de l'ONG " La voix des sans voix", est retrouvé assassiné dans sa voiture. Sa mort a été grossièrement maquillée en crime sexuel. Son chauffeur a disparu.
Un gouvernement spécialisé en mensonges et en maquillage des crimes sur sa propre population. Heureusement que les écrits témoignant leur criminalité resteront à jamais.
Le porte-parole du gouvernement revient sur les circonstances de la mort d'Armand Tungulu
"Le gouvernement regrette que monsieur Armand Tungulu, qui a été à la base d’un incident pour lequel il était en train d’être verbalisé par un officier de police judiciaire se soit donné la mort.."
Écouter (00:56)
http://www.rfi.fr/afrique/20101005-mort-armand-tungulu-defenseurs-droits-homme-s-inquietent
Président de l'ONG la Voix des sans-voix (VSV), Floribert Chebeya, 47 ans, a été retrouvé mort mercredi matin à l'arrière de sa voiture sur une route de la capitale. Selon la police, il avait les mains liées derrière le dos, le pantalon et le sous-vêtement rabaissés sur les genoux.
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Mort de Floribert Chebeya : un colonel de la police passe aux aveux | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
Le 2 juin 2010, Floribert Chebeya, militant congolais des Droits de l'Homme et directeur de l'ONG " La voix des sans voix", est retrouvé assassiné dans sa voiture. Sa mort a été grossièrement maquillée en crime sexuel. Son chauffeur a disparu.
Un gouvernement spécialisé en mensonges et en maquillage des crimes sur sa propre population. Heureusement que les écrits témoignant leur criminalité resteront à jamais.
King David
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
L'ASADHO accuse Kabila de détenir 130 congolais arbitrairement et illégalement depuis 2 ans
djino
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
djino a écrit:L'ASADHO accuse Kabila de détenir 130 congolais arbitrairement et illégalement depuis 2 ans
Mathilde
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
La Cour suprême de justice devait, depuis le 3 octobre 2011, prononcer l’arrêt de cassation dans l’affaire de Me Firmin Yangambi et ses proches Eric Kikunda et Benjamin Olangi. De report en report, l’arrêt n’est toujours pas rendu. L’avocat conseil du président de la Fondation «Paix sur terre», Peter Ngomo, a déploré cette léthargie:
http://radiookapi.net/actualite/2013/01/07/cour-supreme-de-justice-le-dossier-de-firmin-yanganmbi-aurait-disparu-selon-son-avocat/
http://radiookapi.net/actualite/2013/01/07/cour-supreme-de-justice-le-dossier-de-firmin-yanganmbi-aurait-disparu-selon-son-avocat/
Admin- Admin
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Eux aussi!!!
comment dossier ebungi???!?!?!
Il faut tout changer dans ce pays!!!!
comment dossier ebungi???!?!?!
Il faut tout changer dans ce pays!!!!
zobattants
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Le journaliste congolais Joachim Diana Gikupa, condamné à 6 mois fermes, logé à la prison de Makala en ce moment même, et une amende de 20.000$ pour avoir publié une enquête sur les dysfonctionnements d'un hôpital appartenant au ressortissant chinois Tian Sheng. Il y dénonce l'usage systématique et abusif de la perfusion afin d'écouler les produits fabriqués par le même hôpital, ainsi que celui de la césarienne.
POURQUOI ce favoritisme à l'endroit de tout étranger,libanais, indien, chinois ou autre au détriment du congolais ?
Tout pays responsable fait preuve de protectionnisme envers ses citoyens et ses ressources alors que la RDC fait tout son contraire !
Par ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi l'on accepte ces chantiers avec les chinois qui en lieu de créer de l'emploi pour les autochtones, ne s'exécutent qu'avec leurs propres ressortissants...
Je reste persuadée qu'avec une bonne formation, le congolais est tout à fait capable d'accomplir de grandes réalisations, et puis, ce pays ne manque pas de main d’œuvre dans les différents corps de métiers liés à la construction ! Les congolais ne construisaient-ils pas avant l'arrivée des chinois ?
djino
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Je n'ai aucune sympathie pour ce Mr, fervent serviteur de la kabilie. Quand, comme ce journaliste, on défend un régime aussi répressif que totalitaire, on ne mérite rien de mieux que d'en faire les frais. Tolérer l'injustice faite aux autres nous condamne à en être un jour victime. C'est la loi de l'arbitraire...
djino a écrit:
Le journaliste congolais Joachim Diana Gikupa, condamné à 6 mois fermes, logé à la prison de Makala en ce moment même, et une amende de 20.000$ pour avoir publié une enquête sur les dysfonctionnements d'un hôpital appartenant au ressortissant chinois Tian Sheng. Il y dénonce l'usage systématique et abusif de la perfusion afin d'écouler les produits fabriqués par le même hôpital, ainsi que celui de la césarienne.
POURQUOI ce favoritisme à l'endroit de tout étranger,libanais, indien, chinois ou autre au détriment du congolais ?
Tout pays responsable fait preuve de protectionnisme envers ses citoyens et ses ressources alors que la RDC fait tout son contraire !
Par ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi l'on accepte ces chantiers avec les chinois qui en lieu de créer de l'emploi pour les autochtones, ne s'exécutent qu'avec leurs propres ressortissants...
Je reste persuadée qu'avec une bonne formation, le congolais est tout à fait capable d'accomplir de grandes réalisations, et puis, ce pays ne manque pas de main d’œuvre dans les différents corps de métiers liés à la construction ! Les congolais ne construisaient-ils pas avant l'arrivée des chinois ?
Tsippora
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Tsippora a écrit:Je n'ai aucune sympathie pour ce Mr, fervent serviteur de la kabilie. Quand, comme ce journaliste, on défend un régime aussi répressif que totalitaire, on ne mérite rien de mieux que d'en faire les frais. Tolérer l'injustice faite aux autres nous condamne à en être un jour victime. C'est la loi de l'arbitraire...djino a écrit:
Le journaliste congolais Joachim Diana Gikupa, condamné à 6 mois fermes, logé à la prison de Makala en ce moment même, et une amende de 20.000$ pour avoir publié une enquête sur les dysfonctionnements d'un hôpital appartenant au ressortissant chinois Tian Sheng. Il y dénonce l'usage systématique et abusif de la perfusion afin d'écouler les produits fabriqués par le même hôpital, ainsi que celui de la césarienne.
POURQUOI ce favoritisme à l'endroit de tout étranger,libanais, indien, chinois ou autre au détriment du congolais ?
Tout pays responsable fait preuve de protectionnisme envers ses citoyens et ses ressources alors que la RDC fait tout son contraire !
Par ailleurs, je n'ai jamais compris pourquoi l'on accepte ces chantiers avec les chinois qui en lieu de créer de l'emploi pour les autochtones, ne s'exécutent qu'avec leurs propres ressortissants...
Je reste persuadée qu'avec une bonne formation, le congolais est tout à fait capable d'accomplir de grandes réalisations, et puis, ce pays ne manque pas de main d’œuvre dans les différents corps de métiers liés à la construction ! Les congolais ne construisaient-ils pas avant l'arrivée des chinois ?
Comme vous Tsippo je ne porte pas ce journaliste dans le coeur, il est celui qui a tout fait pour réduire l'opposition à la plus simple expression, c'était la belle plume de la majorité de l'époque dans le journal "l'avenir" de Muabilu avant de créer son propre "canard", quoi qu'il ait fait il ne mérite le sort qui lui est reservé , c'est un jugement inique qui lui a été infligé , rien que pour ça nous devons condamner ce genre d'antivaleurs d'où qu' elles viennent,
Congomoko
Re: LES CRIMES DE "JOSEPH KABILA"
Le général Yav Nawej en 2001. Condamné à mort au cours d'un procès controversé, il est décédé le jeudi 30 mai 2013 des suites d'un empoisonnement.
En République démocratique du Congo, retour sur le décès ce jeudi 30 mai du général Yav Nawej Jean, ancien commandant militaire de la ville de Kinshasa, condamné à mort dans l'assassinat, le 16 janvier 2001, du président congolais Laurent-Désiré Kabila. Il était incarcéré depuis douze ans à Kinshasa. Selon Maître Jean-Marie Eley Lofele, avocat des condamnés du procès de l'assassinat de l'ancien chef de l'Etat, le général Yav s'est éteint à l'hôpital où, malade, il avait été transféré.
« Le général Yav, qui était tombé malade, est mort à Hôpital général de référence de Kinshasa, a indiqué son avocat. Il a été condamné à mort avec beaucoup d'autres, qui avaient accompagné Laurent-Désiré Kabila lors de la révolution du 17-Mai. Ce grand cadre de l'armée et compagnon de lutte de Laurent-Désiré Kabila vient de mourir. C'est un digne fils du Katanga et un client qui avait toujours cru à son pays. Il est parti. »
Me Jean-Marie Eley Lofele s'est ensuite attardé sur les circonstances de son décès. « Il avait commencé des soins en prison et pendant longtemps, on n'acceptait pas qu'il aille à l'hôpital compte tenu de la gravité de l'infraction qu'on lui reprochait (...) Il avait l'espoir de voir aboutir la procédure. Au moment où nous acheminons vers un dialogue national et au moment où le problème devait être versé dans ce dialogue national pour la réconciliation, mon client a rendu l'âme, et cela n'honore pas la République démocratique du Congo. »
Peines controversées
Pour le juriste, le décès du général Yav prouve qu'il est temps de tourner la page des condamnations à mort extrêmement controversées, prononcées après l'assassinat de l'ancien président.
26/01/2012 - RDC/ENTRETIEN
Mwenzé Kongolo: «des innocents croupissent en prison pour l'assassinat de Laurent Désiré Kabila»
06/11/2012 - RDC
Des prisonniers condamnés pour le meurtre de Laurent Désiré Kabila espèrent toujours l'amnistie
« Malheureusement, les enquêtes continuent. Cela fait bientôt dix ans, et le dossier est toujours bloqué. Aujourd'hui, les compatriotes commencent à décéder. Donc, c'est l'occasion pour que le gouvernement de Kinshasa puisse verser cette matière au fameux dialogue national et libérer tous ces compatriotes : les Eddy Kapend, les Nono Lutula, les Capitaine Itongwa, etc.
25 condamnés à morts encore en prison
Dans cette affaire, il y avait en effet plus de trente condamnés à mort. Certains déjà morts, d'autres toujours en prison. « Aujourd'hui, ils sont au moins 25 condamnés à morts toujours en prison, confirme l'avocat. Et comme le dialogue national va commencer, j'espère bien que les autorités vont tirer des leçons (...). Il faut tourner la page. Lorsqu'une juridiction exceptionnelle condamne quelqu'un à mort et qu'on vous promet qu'on va continuer les enquêtes, dix ans après, il est anormal que le procès ne continue pas. Or les gens commencent à mourir, c'est l'occasion pour libérer nos compatriotes qui sont en prison. »
Par RFI
R.I.P !
Mathilde
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