Notre musique est universel :P
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Notre musique est universel :P
ok, le jeune homme ne chante pas comme Fally, mais ca fait plaisir de voir la musique congolaise depassé les frontieres africaines.
C.Ryma
Re: Notre musique est universel :P
Avec comme risque réel de localisation du centre d’intérêt par les promoteurs étrangers au point de faire de Kinshasa une destination musicale de seconde zone. Derrière Bamako et Abidjan qui renaît de ses centres avec le coupé-décalé.
C’est un secret de polichinelle, Koffi Olomidé « le Grand Mopao » et Fally Ipupa ne fument pas le calumet de la paix malgré quelques déclarations apaisantes qu’on a pu entendre ici et là : « Koffi reste mon mentor et l’estime que j’ai pour lui est intact », « Fally Ipupa aura toujours ma bénédiction dans sa carrière musicale ». Mais à la réalité le feu couve et ce conflit est symptomatique de la tradition de haine qui s’est emparée des artistes Kinois après l’époque d’un certain Franco, et surtout de Tabuley Rochereau. Epoque où l’harmonie régnait entre les faiseurs de Rumba Kinois. Loin derrière nous cette période ? En tout cas, les temps ont changé et l’heure est aujourd’hui à la constitution des clans autant des principaux musiciens en étalant leur bile par presse interposée comme des « chiffonneries ». Il est de notoriété qu’un adepte de Koffi ne peut pas fréquenter une zone Kinoise proche de Papa Wemba et vis versa. Triste réalité. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces conflits desservent gravement la musique Congolaise. La grande musique qui a bercée nos parents et nos aînés partout sur tous le continent africain : Côte d’Ivoire, Mali, Gabon, Cameroun…C’était l’heure de la Rumba triomphante, et toutes les grosses légumes de la musique Congolaise sillonnaient le continent et même au-delà, Paris et Bruxelles tombent sous le ‘’charme’’ de cette musique. Quelques décennies après, les démons de la division font surface et les hommes sont pour les autres « l’homme à battre » et la logique de « lève toi de là que je m’y mette » fait recette. Pendant ce temps, Kinshasa et la musique congolaise perdent de leur superbe au profit d’autre place comme Abidjan, avec le coupé-décalé et Bamako avec l’originalité du rythme mandingue des artistes tels que Ali Farka Touré, Salif Kéita, Mory Kanté et surtout Mariam et Mamadou Bakayoko reçus aux prestigieuses ‘’Victoires de la musique’’ en France. Une reconnaissance mondiale pour la musique malienne et une douche froide pour la Rumba Congolaise.
Abidjan et Bamako prennent le relais
« Nous sommes en froid avec notre voisin du sud, la Côte d’Ivoire. Mais lorsqu’ils ont inventé le coupé décalé, on ne pouvait plus résister. C’est trop génial comme rythme et j’ai l’impression qu’on ne peut plus se passer d’eux pour encore beaucoup de temps ». Ce témoignage édifiant d’une jeune étudiante Burkinabé en dit long sur l’emprise de ce rythme urbain sur la jeunesse de toute l’Afrique. Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Douala et même Kinshasa, le ‘’coupé décalé’’ a le vent en poupe et marque son territoire et s’impose rapidement comme l’identité musicale la plus ‘’vendable’’. C’est désormais connu, la musique congolaise est en perte de vitesse. Et les interminables conflits de leadership ne sont que la partie visible de l’Iceberg. A la réalité l’on assiste à l’agonie lente mais certaine de la Rumba même si on doit admettre qu’elle compte encore de nombreux adeptes un peu partout en Côte d’Ivoire et même en Afrique. «L’on a encore en mémoire l’orchestre de l’empire Bakuba du grand Pépé Kallé, de Tabuley, du groupe Viva la Musica de Papa Wemba et bien sûr de la magnifique guitare d’un certain Vata Monbasa qui, tout au long des années 70 et 80, ont fait vibrer toute l’Afrique, avec un fond musicale originale et des textes langoureux qui combinent lyrismes et sensualité », a reconnu un ancien fonctionnaire, férus de musique congolaise, visiblement nostalgique. Les temps ont changé. Et entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont, à tel enseigne que la reconnaissance internationale se penche désormais vers les rythmes purs et originaux des Ali Farka Touré, de Salif Kéita et d’une certaine Rokya Traoré avec comme cerise sur le gâteau, des distinctions a faire pâlir plus d’un. Tous ces musiciens manding partagent un point commun : l’originalité du blues made in Bamako. C’est peu dira que d’affirmer que les animosités, ressentiments et autres maux ont fait de Kinshasa une destination de seconde zone par les promoteurs de spectacles. La montée en force d’Abidjan et surtout de Bamako, avec une crème de qualité d’artistes a mis fin à la suprématie de la Rumba.
Williams Arthur Prescot
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C’est un secret de polichinelle, Koffi Olomidé « le Grand Mopao » et Fally Ipupa ne fument pas le calumet de la paix malgré quelques déclarations apaisantes qu’on a pu entendre ici et là : « Koffi reste mon mentor et l’estime que j’ai pour lui est intact », « Fally Ipupa aura toujours ma bénédiction dans sa carrière musicale ». Mais à la réalité le feu couve et ce conflit est symptomatique de la tradition de haine qui s’est emparée des artistes Kinois après l’époque d’un certain Franco, et surtout de Tabuley Rochereau. Epoque où l’harmonie régnait entre les faiseurs de Rumba Kinois. Loin derrière nous cette période ? En tout cas, les temps ont changé et l’heure est aujourd’hui à la constitution des clans autant des principaux musiciens en étalant leur bile par presse interposée comme des « chiffonneries ». Il est de notoriété qu’un adepte de Koffi ne peut pas fréquenter une zone Kinoise proche de Papa Wemba et vis versa. Triste réalité. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces conflits desservent gravement la musique Congolaise. La grande musique qui a bercée nos parents et nos aînés partout sur tous le continent africain : Côte d’Ivoire, Mali, Gabon, Cameroun…C’était l’heure de la Rumba triomphante, et toutes les grosses légumes de la musique Congolaise sillonnaient le continent et même au-delà, Paris et Bruxelles tombent sous le ‘’charme’’ de cette musique. Quelques décennies après, les démons de la division font surface et les hommes sont pour les autres « l’homme à battre » et la logique de « lève toi de là que je m’y mette » fait recette. Pendant ce temps, Kinshasa et la musique congolaise perdent de leur superbe au profit d’autre place comme Abidjan, avec le coupé-décalé et Bamako avec l’originalité du rythme mandingue des artistes tels que Ali Farka Touré, Salif Kéita, Mory Kanté et surtout Mariam et Mamadou Bakayoko reçus aux prestigieuses ‘’Victoires de la musique’’ en France. Une reconnaissance mondiale pour la musique malienne et une douche froide pour la Rumba Congolaise.
Abidjan et Bamako prennent le relais
« Nous sommes en froid avec notre voisin du sud, la Côte d’Ivoire. Mais lorsqu’ils ont inventé le coupé décalé, on ne pouvait plus résister. C’est trop génial comme rythme et j’ai l’impression qu’on ne peut plus se passer d’eux pour encore beaucoup de temps ». Ce témoignage édifiant d’une jeune étudiante Burkinabé en dit long sur l’emprise de ce rythme urbain sur la jeunesse de toute l’Afrique. Ouagadougou, Cotonou, Lomé, Douala et même Kinshasa, le ‘’coupé décalé’’ a le vent en poupe et marque son territoire et s’impose rapidement comme l’identité musicale la plus ‘’vendable’’. C’est désormais connu, la musique congolaise est en perte de vitesse. Et les interminables conflits de leadership ne sont que la partie visible de l’Iceberg. A la réalité l’on assiste à l’agonie lente mais certaine de la Rumba même si on doit admettre qu’elle compte encore de nombreux adeptes un peu partout en Côte d’Ivoire et même en Afrique. «L’on a encore en mémoire l’orchestre de l’empire Bakuba du grand Pépé Kallé, de Tabuley, du groupe Viva la Musica de Papa Wemba et bien sûr de la magnifique guitare d’un certain Vata Monbasa qui, tout au long des années 70 et 80, ont fait vibrer toute l’Afrique, avec un fond musicale originale et des textes langoureux qui combinent lyrismes et sensualité », a reconnu un ancien fonctionnaire, férus de musique congolaise, visiblement nostalgique. Les temps ont changé. Et entre temps, beaucoup d’eau a coulé sous le pont, à tel enseigne que la reconnaissance internationale se penche désormais vers les rythmes purs et originaux des Ali Farka Touré, de Salif Kéita et d’une certaine Rokya Traoré avec comme cerise sur le gâteau, des distinctions a faire pâlir plus d’un. Tous ces musiciens manding partagent un point commun : l’originalité du blues made in Bamako. C’est peu dira que d’affirmer que les animosités, ressentiments et autres maux ont fait de Kinshasa une destination de seconde zone par les promoteurs de spectacles. La montée en force d’Abidjan et surtout de Bamako, avec une crème de qualité d’artistes a mis fin à la suprématie de la Rumba.
Williams Arthur Prescot
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mongo elombe
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