Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
3 participants
Page 1 sur 1
Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
Voici bien une mauvaise nouvelle pour la RDC qui est deja en comflit frontalier pour ces richesses contre l'OUGANDA et LE RWANDA .
Ce changement crée un bouleversement geostrategique de taille qui pousse la RDC ENTRER AUSSI DANS LE COMMONWEALTH juste pour ne pas se retrouver à SUBIR la loi ANGLOSAXON,qui a deja couté des millions de mort en RDC.
La FRANCOPHONIE n'a pas d'avenir pour les enfants congolais et la FRANCE et la BELGIQUE n'ont pu sauver ex président MOBUTU.
Il est grand temps pour nos décideurs de planifier deja l'entréé ds le monde anglosaxon qui comprend plus des partenaires commerciaux et militaires et d'abandonner la vieille FRANCE et la Belgique qui ne font plus le poid.
YES WE CAN
Le Rwanda rentre au Commonwealth et rétablit ses relations avec la France
De Boris BACHORZ (AFP) –
Il y a 2 jours
NAIROBI — Le Rwanda a été admis dimanche au sein du Commonwealth, le jour même où il rétablissait ses relations diplomatiques avec la France, ouvrant la voie à une normalisation des rapports avec ce pays, au point mort depuis trois ans.
Les deux événements, a priori sans lien direct, ont scandé une journée diplomatique sans guère de précédent pour ce petit pays enclavé d'Afrique centrale, peuplé d'un peu moins de 9 millions d'habitants.
Kigali a d'abord confirmé sa volonté d'un ancrage renforcé au sein du monde anglophone, en obtenant son accession au Commonwealth, qui réunit les Etats issus de l'ancien empire colonial britannique.
Le Rwanda est le deuxième pays, après le Mozambique, à rejoindre l'organisation placée sous l'autorité de la reine d'Angleterre Elizabeth II sans avoir jamais été colonie britannique ni entretenir de lien constitutionnel avec la couronne.
Ancienne colonie belge jusqu'à l'indépendance en 1962, le Rwanda, pays de tradition francophone, rejoint ainsi un bloc dont l'anglais est la langue commune.
"Les dirigeants (du Commonwealth) ont décidé d'accepter le Rwanda comme leur 54ème membre", a annoncé dimanche le porte-parole de l'organisation, Eduardo del Buey, à l'issue d'un sommet à Trinidad et Tobago.
"Mon gouvernement voit cette accession comme une reconnaissance des progrès remarquables accomplis au cours des quinze dernières années", a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement rwandais et ministre de l'Information Louise Mushikiwabo.
Le Rwanda avait déjà adhéré en 2007, en même temps que son voisin francophone le Burundi, à l'East African Community, le bloc économique jusqu'alors limité aux trois pays anglophones d'Afrique de l'Est, le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie.
Au Rwanda, l'anglais a déjà rejoint en 2003 le kinyarwanda et le français comme langue officielle, et il a même supplanté le français l'an dernier comme langue d'enseignement public.
Mais ce rapprochement accéléré avec le monde anglophone n'a pas empêché Kigali d'entamer une normalisation de ses relations avec Paris, avec l'annonce dimanche par l'Elysée que "le président de la République française (Nicolas Sarkozy) et son homologue rwandais (Paul Kagame étaient) convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays".
Cette annonce surprise a fait suite à une visite très discrète dimanche à Kigali du secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, ont révélé les deux capitales.
Kigali avait suspendu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006, après l'émission par un juge français, Jean-Louis Bruguière, de mandats d'arrêt contre des proches du président Kagame, soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ex président rwandais Juvénal Habyarimana, dont la mort le 6 avril 1994 est considérée comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda.
Les relations entre les deux pays étaient en fait très tendues depuis 1994, les autorités de Kigali issues de l'ex-rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) à majorité tutsi accusant Paris d'avoir aidé les génocidaires hutu alors au pouvoir, ce que la France a toujours démenti.
800.000 personnes, en majorité tutsi, ont été tuées dans ce génocide.
L'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et le renouvellement du personnel dans les milieux dirigeants français avaient cependant permis d'espérer ces derniers mois une embellie dans les relations bilatérales.
"Pour nous, c'est une excellente nouvelle", a commenté à l'AFP Mme Mushikiwabo.
"Nous comptons également résoudre le moment venu tous les problèmes qui demeurent sur la base d'une compréhension réciproque", a indiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères Rosemary Museminali.
Son homologue français Bernard Kouchner s'est également réjoui. "Ces deux pays, qu'unissent à la fois tant d'incompréhensions, de culture commune et d'espoirs partagés, vont reprendre leur marche solidaire", a-t-il dit.
Le Rwanda admis comme membre du Commonwealth
Le Commonwealth a accepté samedi d'admettre le Rwanda au sein de sa famille, a affirmé le secrétariat de l'organisation dans une déclaration tôt dimanche à Port of Spain.
La décision fait du Rwanda le 54ème membre du Commonwealth.
Selon la déclaration, le secrétaire général du Commonwealth Kamalesh Sharma a passé un appel téléphonique au président rwandais Paul Kagamé, pour lui présenter ses félicitations après la décision prise par le sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) qui se tient à Port of Spain, la capitale de Trinité et Tobago, une île caribéenne.
La rencontre du Commonwealth biennale a réuni cette année des hauts représentants des 51 nations membres, pour la plupart sont des anciennes colonies britanniques.
Le Rwanda a fait de l'anglais sa langue nationale il y a deux ans, après plusieurs décennies comme pays officiellement francophone. Il a attendu près de 16 ans pour faire partie du club anglophone.
Le Commonwealth a précédemment admis d'autres nations africaines en son sein, notamment le Cameroun, qui ont le franç ais et l'anglais comme langues officielles, et le Mozambique, pays lusophone.
Près de 5é000 délégués, dont les représentants des gouvernements des pays du Commonwealth, des organisations de jeunes, des hommes d'affaires et des organisations non- gouvernementales, ont pris part à la conférence.
Le Rwanda adhère au Commonwealth et renoue avec la France
Vers un "assainissement" du climat diplomatique
Le Rwanda est devenu le 54e pays membre du Commonwealth. Cette adhésion s’inscrit dans les efforts entrepris par le président Paul Kagamé pour tourner le dos au monde francophone, et arrimer son pays au monde anglo-saxon. Après plusieurs années de tension, Paris a annoncé un rétablissement des relations diplomatiques avec Kigali, après le voyage dimanche dernier au Rwanda, du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant.
Le Rwanda devient membre du Commonwealth. L’admission du pays des mille collines dans l’organisation a été décidée ce samedi, lors de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Port-d’Espagne, la capitale de Trinité-et-Tobago. Le pays de Paul Kagamé, ancienne colonie allemande et belge, devient ainsi le 54e pays membre du Commonwealth of Nations, qui regroupe principalement les anciennes colonies de la Couronne Britannique. N’ayant pas de liens historiques avec la Grande Bretagne, le Rwanda sera, après le Mozambique, le deuxième pays membre, à n’avoir jamais été ni colonie, ni protectorat britannique.
C’est l’année dernière que le Rwanda a demandé à faire partie de l’organisation. Sa candidature bénéficie alors du soutien de plusieurs pays membres à l’instar de la Grande Bretagne, de l’Australie, du Canada, de l’Inde et de l’Ouganda. En juillet dernier, un rapport de l’Initiative des Droits de l’homme de Commonwealth (CHRI) reconnait que le Rwanda a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même si la situation en la matière est loin d’être parfaite. Samedi, le secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, a téléphoné personnellement au président Kagamé, pour l’informer de la décision d’admission.
Commonwealth vs Francophonie
Pour Kigali, l’entrée dans le Commonwealth offre avant tout de belles opportunités de développement. « Mon gouvernement considère cette accession comme la reconnaissance des progrès énormes que nous avons faits ces quinze dernières années. Les Rwandais sont prêt à saisir les opportunités économiques, politiques, culturelles et autres offertes par le réseau de Commonwealth », a commenté Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise de l’Information.
Mais pour de nombreux observateurs, le Rwanda, qui depuis les années 70 était membre de la Francophonie, continue, ce faisant, de s’éloigner de la zone d’influence française. Ces observateurs rappellent ainsi que depuis l’arrivée de Paul Kagamé au pouvoir à Kigali, les relations entre son pays et la France n’ont pas cessé de se détériorer, et que dans le même temps, le président rwandais s’est progressivement rapproché du monde anglo-saxon.
Depuis près de dix ans en effet, la pratique de l’anglais connait une croissance rapide au Rwanda, de sortes que la langue de Shakespeare est devenue la troisième langue du pays, après le français et le kinyarwanda, une langue locale. L’année dernière, le gouvernement de Paul Kagamé a décrété le remplacement du français par l’anglais comme langue d’enseignement public.
Parallèlement, la France et le Rwanda se sont mutuellement accusés d’avoir des responsabilités dans le génocide de 1994, qui avait coûté la vie à plus de 800 000 personnes, principalement de l’ethnie Tutsi. Ces tensions ont connu leur point d’orgue fin novembre 2006 lorsque Kigali a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Paris. La France a émis des mandats d’arrêts visant des proches de Paul Kagamé, soupçonnés d’avoir participé au génocide. Le Rwanda à son tour accuse la France d’avoir pris une part active à ce crime de masse.
Réconciliation tardive ?
Le choix de Paul Kagamé de se détourner de Paris a poussé la diplomatie française à revoir ses relations avec Kigali. Depuis deux ans, Bernard Kouchner, le ministre français des affaires étrangères travaille à la normalisation des relations entre les deux capitales. Dimanche, Claude Géant, secrétaire général de l’Elysée s’est rendu à Kigali, où il s’est entretenu avec Paul Kagamé. Selon le quotidien Le Monde, ce déplacement qui s’est effectué un jour seulement après l’entrée du Rwanda dans le Commonwealth aurait abouti au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. « Aucune concession n’a été faite », a indiqué Bernard Kouchner à l’AFP.
Toutefois, Le Monde mentionne, en citant une source anonyme, que le président rwandais a mis en avant « le changement d’attitude de la France ». Et de rappeler qu’à la mi-novembre, deux juges française, Fabienne Pous et Michèle Ganascia ont passé une semaine au Rwanda, pour « travailler sur les cas des Rwandais réfugiés en France suspectés d’implication dans le génocide ».
Alors que des plaintes avaient été déposées contre certains d’entre eux, le gouvernement français avait souvent été suspecté de les protéger. Il y a quelques semaines également, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a rejeté en dernier ressort, la demande du statut de réfugiée politique déposée par Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais.
L’on peut supposer que Kigali ferait des efforts similaires, et laisserait tomber les procédures judiciaires qu’elle a engagées contre certaines personnalités politiques françaises. Mais cela suffira-t-il à ramener le Rwanda
Paris et Kigali réconciliés
Analyse
Diplomatie . Après quinze années de tensions, dont trois ans de rupture totale, la France et le Rwanda ont annoncé la reprise de leurs relations.
La coïncidence n’en est pas une : alors que le Rwanda a adhéré, dimanche, au Commonwealth, qui regroupe normalement les ex-colonies britanniques, Paris et Kigali ont annoncé le même jour avoir renoué leurs relations diplomatiques.
Ce changement crée un bouleversement geostrategique de taille qui pousse la RDC ENTRER AUSSI DANS LE COMMONWEALTH juste pour ne pas se retrouver à SUBIR la loi ANGLOSAXON,qui a deja couté des millions de mort en RDC.
La FRANCOPHONIE n'a pas d'avenir pour les enfants congolais et la FRANCE et la BELGIQUE n'ont pu sauver ex président MOBUTU.
Il est grand temps pour nos décideurs de planifier deja l'entréé ds le monde anglosaxon qui comprend plus des partenaires commerciaux et militaires et d'abandonner la vieille FRANCE et la Belgique qui ne font plus le poid.
YES WE CAN
Le Rwanda rentre au Commonwealth et rétablit ses relations avec la France
De Boris BACHORZ (AFP) –
Il y a 2 jours
NAIROBI — Le Rwanda a été admis dimanche au sein du Commonwealth, le jour même où il rétablissait ses relations diplomatiques avec la France, ouvrant la voie à une normalisation des rapports avec ce pays, au point mort depuis trois ans.
Les deux événements, a priori sans lien direct, ont scandé une journée diplomatique sans guère de précédent pour ce petit pays enclavé d'Afrique centrale, peuplé d'un peu moins de 9 millions d'habitants.
Kigali a d'abord confirmé sa volonté d'un ancrage renforcé au sein du monde anglophone, en obtenant son accession au Commonwealth, qui réunit les Etats issus de l'ancien empire colonial britannique.
Le Rwanda est le deuxième pays, après le Mozambique, à rejoindre l'organisation placée sous l'autorité de la reine d'Angleterre Elizabeth II sans avoir jamais été colonie britannique ni entretenir de lien constitutionnel avec la couronne.
Ancienne colonie belge jusqu'à l'indépendance en 1962, le Rwanda, pays de tradition francophone, rejoint ainsi un bloc dont l'anglais est la langue commune.
"Les dirigeants (du Commonwealth) ont décidé d'accepter le Rwanda comme leur 54ème membre", a annoncé dimanche le porte-parole de l'organisation, Eduardo del Buey, à l'issue d'un sommet à Trinidad et Tobago.
"Mon gouvernement voit cette accession comme une reconnaissance des progrès remarquables accomplis au cours des quinze dernières années", a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement rwandais et ministre de l'Information Louise Mushikiwabo.
Le Rwanda avait déjà adhéré en 2007, en même temps que son voisin francophone le Burundi, à l'East African Community, le bloc économique jusqu'alors limité aux trois pays anglophones d'Afrique de l'Est, le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie.
Au Rwanda, l'anglais a déjà rejoint en 2003 le kinyarwanda et le français comme langue officielle, et il a même supplanté le français l'an dernier comme langue d'enseignement public.
Mais ce rapprochement accéléré avec le monde anglophone n'a pas empêché Kigali d'entamer une normalisation de ses relations avec Paris, avec l'annonce dimanche par l'Elysée que "le président de la République française (Nicolas Sarkozy) et son homologue rwandais (Paul Kagame étaient) convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays".
Cette annonce surprise a fait suite à une visite très discrète dimanche à Kigali du secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, ont révélé les deux capitales.
Kigali avait suspendu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006, après l'émission par un juge français, Jean-Louis Bruguière, de mandats d'arrêt contre des proches du président Kagame, soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ex président rwandais Juvénal Habyarimana, dont la mort le 6 avril 1994 est considérée comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda.
Les relations entre les deux pays étaient en fait très tendues depuis 1994, les autorités de Kigali issues de l'ex-rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) à majorité tutsi accusant Paris d'avoir aidé les génocidaires hutu alors au pouvoir, ce que la France a toujours démenti.
800.000 personnes, en majorité tutsi, ont été tuées dans ce génocide.
L'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et le renouvellement du personnel dans les milieux dirigeants français avaient cependant permis d'espérer ces derniers mois une embellie dans les relations bilatérales.
"Pour nous, c'est une excellente nouvelle", a commenté à l'AFP Mme Mushikiwabo.
"Nous comptons également résoudre le moment venu tous les problèmes qui demeurent sur la base d'une compréhension réciproque", a indiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères Rosemary Museminali.
Son homologue français Bernard Kouchner s'est également réjoui. "Ces deux pays, qu'unissent à la fois tant d'incompréhensions, de culture commune et d'espoirs partagés, vont reprendre leur marche solidaire", a-t-il dit.
Le Rwanda admis comme membre du Commonwealth
Le Commonwealth a accepté samedi d'admettre le Rwanda au sein de sa famille, a affirmé le secrétariat de l'organisation dans une déclaration tôt dimanche à Port of Spain.
La décision fait du Rwanda le 54ème membre du Commonwealth.
Selon la déclaration, le secrétaire général du Commonwealth Kamalesh Sharma a passé un appel téléphonique au président rwandais Paul Kagamé, pour lui présenter ses félicitations après la décision prise par le sommet des chefs de gouvernement du Commonwealth (CHOGM) qui se tient à Port of Spain, la capitale de Trinité et Tobago, une île caribéenne.
La rencontre du Commonwealth biennale a réuni cette année des hauts représentants des 51 nations membres, pour la plupart sont des anciennes colonies britanniques.
Le Rwanda a fait de l'anglais sa langue nationale il y a deux ans, après plusieurs décennies comme pays officiellement francophone. Il a attendu près de 16 ans pour faire partie du club anglophone.
Le Commonwealth a précédemment admis d'autres nations africaines en son sein, notamment le Cameroun, qui ont le franç ais et l'anglais comme langues officielles, et le Mozambique, pays lusophone.
Près de 5é000 délégués, dont les représentants des gouvernements des pays du Commonwealth, des organisations de jeunes, des hommes d'affaires et des organisations non- gouvernementales, ont pris part à la conférence.
Le Rwanda adhère au Commonwealth et renoue avec la France
Vers un "assainissement" du climat diplomatique
Le Rwanda est devenu le 54e pays membre du Commonwealth. Cette adhésion s’inscrit dans les efforts entrepris par le président Paul Kagamé pour tourner le dos au monde francophone, et arrimer son pays au monde anglo-saxon. Après plusieurs années de tension, Paris a annoncé un rétablissement des relations diplomatiques avec Kigali, après le voyage dimanche dernier au Rwanda, du secrétaire général de l’Elysée Claude Guéant.
Le Rwanda devient membre du Commonwealth. L’admission du pays des mille collines dans l’organisation a été décidée ce samedi, lors de la réunion des chefs de gouvernement du Commonwealth à Port-d’Espagne, la capitale de Trinité-et-Tobago. Le pays de Paul Kagamé, ancienne colonie allemande et belge, devient ainsi le 54e pays membre du Commonwealth of Nations, qui regroupe principalement les anciennes colonies de la Couronne Britannique. N’ayant pas de liens historiques avec la Grande Bretagne, le Rwanda sera, après le Mozambique, le deuxième pays membre, à n’avoir jamais été ni colonie, ni protectorat britannique.
C’est l’année dernière que le Rwanda a demandé à faire partie de l’organisation. Sa candidature bénéficie alors du soutien de plusieurs pays membres à l’instar de la Grande Bretagne, de l’Australie, du Canada, de l’Inde et de l’Ouganda. En juillet dernier, un rapport de l’Initiative des Droits de l’homme de Commonwealth (CHRI) reconnait que le Rwanda a fait des progrès en matière de lutte contre la corruption, même si la situation en la matière est loin d’être parfaite. Samedi, le secrétaire général du Commonwealth, Kamalesh Sharma, a téléphoné personnellement au président Kagamé, pour l’informer de la décision d’admission.
Commonwealth vs Francophonie
Pour Kigali, l’entrée dans le Commonwealth offre avant tout de belles opportunités de développement. « Mon gouvernement considère cette accession comme la reconnaissance des progrès énormes que nous avons faits ces quinze dernières années. Les Rwandais sont prêt à saisir les opportunités économiques, politiques, culturelles et autres offertes par le réseau de Commonwealth », a commenté Louise Mushikiwabo, la ministre rwandaise de l’Information.
Mais pour de nombreux observateurs, le Rwanda, qui depuis les années 70 était membre de la Francophonie, continue, ce faisant, de s’éloigner de la zone d’influence française. Ces observateurs rappellent ainsi que depuis l’arrivée de Paul Kagamé au pouvoir à Kigali, les relations entre son pays et la France n’ont pas cessé de se détériorer, et que dans le même temps, le président rwandais s’est progressivement rapproché du monde anglo-saxon.
Depuis près de dix ans en effet, la pratique de l’anglais connait une croissance rapide au Rwanda, de sortes que la langue de Shakespeare est devenue la troisième langue du pays, après le français et le kinyarwanda, une langue locale. L’année dernière, le gouvernement de Paul Kagamé a décrété le remplacement du français par l’anglais comme langue d’enseignement public.
Parallèlement, la France et le Rwanda se sont mutuellement accusés d’avoir des responsabilités dans le génocide de 1994, qui avait coûté la vie à plus de 800 000 personnes, principalement de l’ethnie Tutsi. Ces tensions ont connu leur point d’orgue fin novembre 2006 lorsque Kigali a décidé de rompre ses relations diplomatiques avec Paris. La France a émis des mandats d’arrêts visant des proches de Paul Kagamé, soupçonnés d’avoir participé au génocide. Le Rwanda à son tour accuse la France d’avoir pris une part active à ce crime de masse.
Réconciliation tardive ?
Le choix de Paul Kagamé de se détourner de Paris a poussé la diplomatie française à revoir ses relations avec Kigali. Depuis deux ans, Bernard Kouchner, le ministre français des affaires étrangères travaille à la normalisation des relations entre les deux capitales. Dimanche, Claude Géant, secrétaire général de l’Elysée s’est rendu à Kigali, où il s’est entretenu avec Paul Kagamé. Selon le quotidien Le Monde, ce déplacement qui s’est effectué un jour seulement après l’entrée du Rwanda dans le Commonwealth aurait abouti au rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays. « Aucune concession n’a été faite », a indiqué Bernard Kouchner à l’AFP.
Toutefois, Le Monde mentionne, en citant une source anonyme, que le président rwandais a mis en avant « le changement d’attitude de la France ». Et de rappeler qu’à la mi-novembre, deux juges française, Fabienne Pous et Michèle Ganascia ont passé une semaine au Rwanda, pour « travailler sur les cas des Rwandais réfugiés en France suspectés d’implication dans le génocide ».
Alors que des plaintes avaient été déposées contre certains d’entre eux, le gouvernement français avait souvent été suspecté de les protéger. Il y a quelques semaines également, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a rejeté en dernier ressort, la demande du statut de réfugiée politique déposée par Agathe Habyarimana, la veuve de l’ancien président rwandais.
L’on peut supposer que Kigali ferait des efforts similaires, et laisserait tomber les procédures judiciaires qu’elle a engagées contre certaines personnalités politiques françaises. Mais cela suffira-t-il à ramener le Rwanda
Paris et Kigali réconciliés
Analyse
Diplomatie . Après quinze années de tensions, dont trois ans de rupture totale, la France et le Rwanda ont annoncé la reprise de leurs relations.
La coïncidence n’en est pas une : alors que le Rwanda a adhéré, dimanche, au Commonwealth, qui regroupe normalement les ex-colonies britanniques, Paris et Kigali ont annoncé le même jour avoir renoué leurs relations diplomatiques.
Rwanda : Soutien canadien à l'adhésion rwandaise au Commonwealth |
Rwanda | |
01-12-2009 | |
Le Rwanda bénéficie du soutien du Canada à la candidature pour rejoindre les 53 membres du Commonwealth. Le Ministère canadien des affaires étrangères et du commerce international affirme que son pays est « favorable à l'adhésion du Rwanda au Commonwealth ». « Le Commonwealth est bien placé pour aider le Rwanda dans le renforcement de ses institutions démocratiques », affirme la même source. La plupart des pays membres du Commonwealth ont fait partie de l'Empire britannique. Publié le 29 novembre 2009 à 10h30 | Mis à jour le 29 novembre 2009 à 13h55 Le Rwanda rentre au Commonwealth et renoue avec Paris Le Rwanda a été admis dimanche au sein du Commonwealth, le jour même où il rétablissait ses relations diplomatiques avec la France, ouvrant la voie à une normalisation des rapports avec ce pays, au point mort depuis trois ans. Les deux événements, a priori sans lien direct, ont scandé une journée diplomatique sans guère de précédent pour ce petit pays enclavé d'Afrique centrale, peuplé d'un peu moins de 9 millions d'habitants. Kigali a d'abord confirmé sa volonté d'un ancrage renforcé au sein du monde anglophone, en obtenant son accession au Commonwealth, qui réunit les Etats issus de l'ancien empire colonial britannique. Le Rwanda est le deuxième pays, après le Mozambique, à rejoindre l'organisation placée sous l'autorité de la reine d'Angleterre Elizabeth II sans avoir jamais été colonie britannique ni entretenir de lien constitutionnel avec la couronne. Ancienne colonie belge jusqu'à l'indépendance en 1962, le Rwanda, pays de tradition francophone, rejoint ainsi un bloc dont l'anglais est la langue commune. «Les dirigeants (du Commonwealth) ont décidé d'accepter le Rwanda comme leur 54ème membre», a annoncé dimanche le porte-parole de l'organisation, Eduardo del Buey, à l'issue d'un sommet à Trinidad et Tobago. «Mon gouvernement voit cette accession comme une reconnaissance des progrès remarquables accomplis au cours des quinze dernières années», a déclaré à l'AFP la porte-parole du gouvernement rwandais et ministre de l'Information Louise Mushikiwabo. Le Rwanda avait déjà adhéré en 2007, en même temps que son voisin francophone le Burundi, à l'East African Community, le bloc économique jusqu'alors limité aux trois pays anglophones d'Afrique de l'Est, le Kenya, l'Ouganda et la Tanzanie. Au Rwanda, l'anglais a déjà rejoint en 2003 le kinyarwanda et le français comme langue officielle, et il a même supplanté le français l'an dernier comme langue d'enseignement public. Mais ce rapprochement accéléré avec le monde anglophone n'a pas empêché Kigali d'entamer une normalisation de ses relations avec Paris, avec l'annonce dimanche par l'Elysée que «le président de la République française (Nicolas Sarkozy) et son homologue rwandais (Paul Kagame étaient) convenus de rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays». Cette annonce surprise a fait suite à une visite très discrète dimanche à Kigali du secrétaire général de la présidence française, Claude Guéant, ont révélé les deux capitales. Kigali avait suspendu ses relations diplomatiques avec Paris en 2006, après l'émission par un juge français, Jean-Louis Bruguière, de mandats d'arrêt contre des proches du président Kagame, soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat de l'ex président rwandais Juvénal Habyarimana, dont la mort le 6 avril 1994 est considérée comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda. Les relations entre les deux pays étaient en fait très tendues depuis 1994, les autorités de Kigali issues de l'ex-rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) à majorité tutsi accusant Paris d'avoir aidé les génocidaires hutu alors au pouvoir, ce que la France a toujours démenti. 800 000 personnes, en majorité tutsi, ont été tuées dans ce génocide. L'élection de Nicolas Sarkozy en 2007 et le renouvellement du personnel dans les milieux dirigeants français avaient cependant permis d'espérer ces derniers mois une embellie dans les relations bilatérales. «Pour nous, c'est une excellente nouvelle», a commenté à l'AFP Mme Mushikiwabo. «Nous comptons également résoudre le moment venu tous les problèmes qui demeurent sur la base d'une compréhension réciproque», a indiqué la ministre rwandaise des Affaires étrangères Rosemary Museminali. Son homologue français Bernard Kouchner s'est également réjoui. «Ces deux pays, qu'unissent à la fois tant d'incompréhensions, de culture commune et d'espoirs partagés, vont reprendre leur marche solidaire», a-t-il dit. |
Dernière édition par lino le 6/12/2009, 3:26 pm, édité 3 fois
lino
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
Lino, FRANCE esila ngala mais Tsarkozy ne le sait pas kie kie kie en plus de temps en temps il croit pouvoir mettre OBAMA au pas abeti bango cara le 9 à COPENHAGUE le reste absent et le roi Tsarko n'apprecie pas du tout.
Bokiper e na ngai te accent ebebi na ordi.
Bokiper e na ngai te accent ebebi na ordi.
mongo elombe
NZ
mongo elombe a écrit:Lino, FRANCE esila ngala mais Tsarkozy ne le sait pas kie kie kie en plus de temps en temps il croit pouvoir mettre OBAMA au pas abeti bango cara le 9 à COPENHAGUE le reste absent et le roi Tsarko n'apprecie pas du tout.
Bokiper e na ngai te accent ebebi na ordi.
M.El
France esila ngala depuis ba kokaki ko proteger HABIARIMANA na MOBUTU té.
Camp le plus fort ekomi ya ba Anglosaxon en plus bazali ebele et tres riche.
Toyoka soni té bana na biso ka kende na USA ,CANADA,AUSTRALIE,etc.. ko tanga
temps ya ko loba francais esi esili.
Generation OBAMA :RDC ekoma anglophone toko reussir.
C'est cela l'avenir.
lino
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
En voilà une vieille rangaine rabachée depuis plus de 50 ans (De Gaulle en sait
quelque chose...) où l'on confond et le recul du français comme langue internationale et
la puissance éconmique américaine et anglaise (la City) !
Et pourtant Paris continue à être un des premiers centres touristiques du monde et le français
continue à être pratiqué ailleurs que dans les pays francophones en Europe, en Amérique, en Asie..
On oublie en effet la récente crise du néolibéralisme devenu uniquement financier, spéculatif...
Et on oublie en même temps la montée des pays émmergents dont la Chine, l'Inde et le Brésil,
la Chine grand créancière de cette même Amérique où Obama est parti faire la démonstration
de son relatif déclin qui reconnait la Chine comme utile associée (splendeurs et décadences
des puissances n'est pas que de l'histoire même si c'est invisible de l'oeil d'un contemporain...) !
Et on oublie aussi que le jour même où le Rwanda intègre le Commonwealth, Sarkozy renoue les relations
diplomatiques avec ce même Rwanda et se rend à Trinidad et Tobaggo pour participer au
Congrès du Commonwealth...
Les choses sont plus complexes : la Francophonie comme organisme international est certes
moins puissante, moins active dans le monde et moins bénéficiable à ces quelques membres
que le vieux Commonwealth (cela ne tient pas qu'à la puissance de ses membres, elle est aussi
héritière d'une histoire, l'Angleterre a un passé d'Empire pas la France) mais je crois que dans
l'avenir comme certains pays "non-francophones" sont aujourd'hui membres de la Francohonie,
d'autres "francophones" deviendront membres du Commonwealth, le bilinguisme en somme comme
avenir de la mondialisation !
Est-ce le Congo aurait davantage à gagner à faire partie du Commonwealth que de la Francophonie ?
Sans doute mais remarquez qu'officiellement(!) le Rwanda justifie comme garanties à son affiliation
au Commonwealth non son histoire propre (réfugiés en provenance d'Ouganda majoritaires et gagnants,
ancien régime pro-français, génocide, appuis anglo-saxons...) mais la reconnaissance des mérites de
la gestion de leur pays depuis 15 ans...
Les Congolais qui épidermiquement s'abandonneraient une fois de plus à cette extraversion facile,
à cette inconscience et même cette insouciance à ne pas comprendre que leur salut viendra d'abord
des propres mérites de leur gestion auront oublié cet essentiel que représente le succès d'un Rwanda !
Exit Francophonie vive le Commonwealth ? On se trompe une fois de plus de cible, d'enjeu...
C'est d'abord un Congo fort, efficace par ses propres efforts, tout le reste n'est que secondaire,
accompagnement plutôt que moteur de notre succès !!!
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/29/la-france-et-le-rwanda-retablissent-leurs-relations-diplomatiques_1273749_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/30/france-rwanda-le-pourquoi-de-la-reconcilation_1273852_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/30/rwanda-l-ombre-du-genocide_1274039_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20091130173040/-France-Rwanda-des-relations-normalisees-.html
Compatriotiquement!
PS
"Rwanda: la réconciliation avec Kigali,
une victoire symbolique pour Paris
PARIS (AFP) - mardi 01 décembre 2009 - 11h34 - En obtenant la reprise de ses liens diplomatiques avec le Rwanda, la France clôt l'un de ses contentieux les plus épineux avec l'Afrique, une victoire plus symbolique que stratégique pour Paris dont l'image souffre des accusations sur son rôle dans le génocide de 1994.
"Il a fallu dissiper les malentendus et avoir de l'histoire une vision commune tournée vers l'avenir. Ce n'était pas une mince affaire", a déclaré, dans un entretien à la radio RFI diffusé lundi, le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, l'un des principaux artisans de cette réconciliation.
La normalisation des relations a été annoncée dimanche, trois ans quasiment jour pour jour après la rupture des liens diplomatiques par Kigali, dans la foulée de l'émission de mandats d'arrêt par le juge français Jean-Louis Bruguière contre neuf proches du président rwandais Paul Kagame.
Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat en avril 1994 de l'ex-président rwandais hutu Juvénal Habyarimana, considéré comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda. Les massacres ont fait, selon l'ONU, au moins 800.000 morts essentiellement tutsi.
Une décision d'autant plus inacceptable pour les autorités de Kigali que, pour elle, la France a soutenu les génocidaires hutu. Une accusation rejetée par Paris.
La résolution de ce contentieux avait été l'un des objectifs du président Nicolas Sarkozy dans sa perspective d'assainir les relations entre la France et l'Afrique des "scories du passé".
Paris voulait "en finir avec cette situation d'accusation permanente (sur son rôle présumé dans le génocide, ndlr) avec un petit pays d'Afrique centrale qui est la mémoire permanente des errances catastrophiques de la politique africaine de la France", estime l'analyste François Grignon, directeur afrique de International Crisis Group (ICG).
Parallèlement, du côté de Kigali, selon M. Grignon, on a assisté à un "changement de registre" vis-à-vis de la communauté internationale "où l'argument majeur n'est plus la culpabilité du génocide, mais le développement, l'investissement dans les hautes technologies...".
De fait, alors que Kigali était allé jusqu'à accuser Paris d'avoir "participé à la mise en exécution" du génocide, le ton s'était considérablement apaisé lundi, la porte-parole du gouvernement rwandais Louise Mushikiwabo évoquant un "sujet un peu délicat".
En visite au Rwanda début 2008, M. Kouchner avait admis "une faute politique" de la France, au moment du génocide.
"Nous avons pu organiser ensemble une vision commune, c'est ça qui a changé depuis trois ans. Nous n'avons pas refusé l'histoire, nous n'avons pas refusé la lucidité sur les massacres (...)", a expliqué dimanche le ministre.
Pour le chef de la diplomatie, ce rapprochement est lié aux progrès de la justice contre des génocidaires présumés réfugiés en France. "Le déplacement des juges françaises à Kigali la semaine dernière, en est le témoignage majeur", a-t-il avancé.
L'arrestation et l'inculpation à Paris en novembre 2008 de la chef du protocole rwandais Rose Kabuye, visée par un mandat d'arrêt du juge Bruguière, a également été un tournant.
Kigali, qui réclamait la fin des poursuites pour normaliser ses relations avec Paris, a enfin eu accès au dossier. Deux témoins à charge se sont rétractés.
Mais trois ans après la rupture des relations diplomatiques, et 15 ans après le génocide, la France renoue ses liens avec un pays qui s'ancre toujours plus dans le monde anglophone et où Paris n'est plus l'acteur central qu'il était au début des années 90.
L'ancienne colonie belge, de tradition francophone, a été admise dimanche au sein du Commonwealth.
Désormais, la France entend rouvrir son centre culturel, et "certainement se battre pour que le français reprenne sa place", selon M. Kouchner."
quelque chose...) où l'on confond et le recul du français comme langue internationale et
la puissance éconmique américaine et anglaise (la City) !
Et pourtant Paris continue à être un des premiers centres touristiques du monde et le français
continue à être pratiqué ailleurs que dans les pays francophones en Europe, en Amérique, en Asie..
On oublie en effet la récente crise du néolibéralisme devenu uniquement financier, spéculatif...
Et on oublie en même temps la montée des pays émmergents dont la Chine, l'Inde et le Brésil,
la Chine grand créancière de cette même Amérique où Obama est parti faire la démonstration
de son relatif déclin qui reconnait la Chine comme utile associée (splendeurs et décadences
des puissances n'est pas que de l'histoire même si c'est invisible de l'oeil d'un contemporain...) !
Et on oublie aussi que le jour même où le Rwanda intègre le Commonwealth, Sarkozy renoue les relations
diplomatiques avec ce même Rwanda et se rend à Trinidad et Tobaggo pour participer au
Congrès du Commonwealth...
Les choses sont plus complexes : la Francophonie comme organisme international est certes
moins puissante, moins active dans le monde et moins bénéficiable à ces quelques membres
que le vieux Commonwealth (cela ne tient pas qu'à la puissance de ses membres, elle est aussi
héritière d'une histoire, l'Angleterre a un passé d'Empire pas la France) mais je crois que dans
l'avenir comme certains pays "non-francophones" sont aujourd'hui membres de la Francohonie,
d'autres "francophones" deviendront membres du Commonwealth, le bilinguisme en somme comme
avenir de la mondialisation !
Est-ce le Congo aurait davantage à gagner à faire partie du Commonwealth que de la Francophonie ?
Sans doute mais remarquez qu'officiellement(!) le Rwanda justifie comme garanties à son affiliation
au Commonwealth non son histoire propre (réfugiés en provenance d'Ouganda majoritaires et gagnants,
ancien régime pro-français, génocide, appuis anglo-saxons...) mais la reconnaissance des mérites de
la gestion de leur pays depuis 15 ans...
Les Congolais qui épidermiquement s'abandonneraient une fois de plus à cette extraversion facile,
à cette inconscience et même cette insouciance à ne pas comprendre que leur salut viendra d'abord
des propres mérites de leur gestion auront oublié cet essentiel que représente le succès d'un Rwanda !
Exit Francophonie vive le Commonwealth ? On se trompe une fois de plus de cible, d'enjeu...
C'est d'abord un Congo fort, efficace par ses propres efforts, tout le reste n'est que secondaire,
accompagnement plutôt que moteur de notre succès !!!
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/29/la-france-et-le-rwanda-retablissent-leurs-relations-diplomatiques_1273749_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/30/france-rwanda-le-pourquoi-de-la-reconcilation_1273852_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2009/11/30/rwanda-l-ombre-du-genocide_1274039_3212.html#ens_id=1265770
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20091130173040/-France-Rwanda-des-relations-normalisees-.html
Compatriotiquement!
PS
"Rwanda: la réconciliation avec Kigali,
une victoire symbolique pour Paris
PARIS (AFP) - mardi 01 décembre 2009 - 11h34 - En obtenant la reprise de ses liens diplomatiques avec le Rwanda, la France clôt l'un de ses contentieux les plus épineux avec l'Afrique, une victoire plus symbolique que stratégique pour Paris dont l'image souffre des accusations sur son rôle dans le génocide de 1994.
"Il a fallu dissiper les malentendus et avoir de l'histoire une vision commune tournée vers l'avenir. Ce n'était pas une mince affaire", a déclaré, dans un entretien à la radio RFI diffusé lundi, le chef de la diplomatie Bernard Kouchner, l'un des principaux artisans de cette réconciliation.
La normalisation des relations a été annoncée dimanche, trois ans quasiment jour pour jour après la rupture des liens diplomatiques par Kigali, dans la foulée de l'émission de mandats d'arrêt par le juge français Jean-Louis Bruguière contre neuf proches du président rwandais Paul Kagame.
Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans l'assassinat en avril 1994 de l'ex-président rwandais hutu Juvénal Habyarimana, considéré comme l'élément déclencheur du génocide au Rwanda. Les massacres ont fait, selon l'ONU, au moins 800.000 morts essentiellement tutsi.
Une décision d'autant plus inacceptable pour les autorités de Kigali que, pour elle, la France a soutenu les génocidaires hutu. Une accusation rejetée par Paris.
La résolution de ce contentieux avait été l'un des objectifs du président Nicolas Sarkozy dans sa perspective d'assainir les relations entre la France et l'Afrique des "scories du passé".
Paris voulait "en finir avec cette situation d'accusation permanente (sur son rôle présumé dans le génocide, ndlr) avec un petit pays d'Afrique centrale qui est la mémoire permanente des errances catastrophiques de la politique africaine de la France", estime l'analyste François Grignon, directeur afrique de International Crisis Group (ICG).
Parallèlement, du côté de Kigali, selon M. Grignon, on a assisté à un "changement de registre" vis-à-vis de la communauté internationale "où l'argument majeur n'est plus la culpabilité du génocide, mais le développement, l'investissement dans les hautes technologies...".
De fait, alors que Kigali était allé jusqu'à accuser Paris d'avoir "participé à la mise en exécution" du génocide, le ton s'était considérablement apaisé lundi, la porte-parole du gouvernement rwandais Louise Mushikiwabo évoquant un "sujet un peu délicat".
En visite au Rwanda début 2008, M. Kouchner avait admis "une faute politique" de la France, au moment du génocide.
"Nous avons pu organiser ensemble une vision commune, c'est ça qui a changé depuis trois ans. Nous n'avons pas refusé l'histoire, nous n'avons pas refusé la lucidité sur les massacres (...)", a expliqué dimanche le ministre.
Pour le chef de la diplomatie, ce rapprochement est lié aux progrès de la justice contre des génocidaires présumés réfugiés en France. "Le déplacement des juges françaises à Kigali la semaine dernière, en est le témoignage majeur", a-t-il avancé.
L'arrestation et l'inculpation à Paris en novembre 2008 de la chef du protocole rwandais Rose Kabuye, visée par un mandat d'arrêt du juge Bruguière, a également été un tournant.
Kigali, qui réclamait la fin des poursuites pour normaliser ses relations avec Paris, a enfin eu accès au dossier. Deux témoins à charge se sont rétractés.
Mais trois ans après la rupture des relations diplomatiques, et 15 ans après le génocide, la France renoue ses liens avec un pays qui s'ancre toujours plus dans le monde anglophone et où Paris n'est plus l'acteur central qu'il était au début des années 90.
L'ancienne colonie belge, de tradition francophone, a été admise dimanche au sein du Commonwealth.
Désormais, la France entend rouvrir son centre culturel, et "certainement se battre pour que le français reprenne sa place", selon M. Kouchner."
Dernière édition par ndonzwau le 2/12/2009, 3:08 am, édité 2 fois
ndonzwau
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
Un CONGO fort...........ça n'en prends pas le chemin.
mongo elombe
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
ndonzwau a écrit:En voilà une vieille rangaine rabachée depuis plus de 50 ans (De Gaulle en sait
quelque chose...) où l'on confond et le recul du français comme langue internationale et
la puissance éconmique américaine et anglaise (la City) !
Et pourtant Paris continue à être un des premiers centres touristiques la France et le français
continue à être pratiqué ailleurs que dans les pays francophones en Europe, en Amérique, en Asie..
On oublie en effet la récente crise du néolibéralisme devenu uniquement financier, spéculatif...
Et on oublie en même temps la montée des pays émmergents dont la Chine, l'Inde et le Brésil,
la Chine grand créancière de cette même Amérique où Obama est parti faire la démonstration
de son relatif déclin qui reconnait la Chine comme utile associée (splendeurs et décadences
des puissances n'est pas que de l'histoire même si c'est invisible de l'oeil d'un contemporain...) !
Et on oulie que le jour même où le Rwanda intègre le Commonwealth, Sarkozy renoue les relations
diplomatiques avec ce même Rwanda et se rend à Trinidad et Tobaggo pour participer au
Congrès du Commonwealth...
Les choses sont plus complexes : la Francophonie comme organisme international est certes
moins puissante, moins active dans le monde et moins bénéficiable à ces quelques membres
que le vieux Commonwealth (cela ne tient pas qu'à la puissance de ses membres, elle est aussi
héritière d'une histoire, l'Angleterre a un passé d'Empire pas la France) mais je crois que dans
l'avenir comme certains pays "non-francophones" sont aujourd'hui membres de la Francohonie,
d'autres "francophones" deviendront membres du Commonwealth, le bilinguisme en somme comme
avenir de la mondialisation !
Est-ce le Congo aurait davantage à gagner à faire partie du Commonwealth que de la Francophonie ?
Sans doute mais remarquez qu'officiellement(!) le Rwanda justifie comme garanties à son affiliation
au Commonwealth non son histoire propre (réfugiés en provenance d'Ouganda majoritaires et gagnants,
ancien régime pro-français, génocide, appuis anglo-saxons...) mais la reconnaissance des mérites de
la gestion de leur pays depuis 15 ans...
Les Congolais qui épidermiquement s'abandonneraient une fois de plus à cette extraversion facile,
à cette inconscience et même cette insouciance à ne pas comprendre que leur salut viendra d'abord
des propres mérites de leur gestion auront ublié l'essentiel !
Exit Francophonie vive le Commonwealth ? On se trompe une fois de plus de cible, d'enjeu...
C'est d'abord un Congo fort, efficace par ses propres efforts, tout le reste n'est que secondaire,
accompagnement plutôt que moteur de notre succès !!!
Compatriotiquement!
."
Mr NDONZAU
Votre analyse n'est pas tout à fait fondé.
Actuellement la RDC ne possede plus de "puissance protectrice" comme pendant la guerre froide et ne fait pas non plus parti d'un groupe économique et commerciale INTERNATIONALE .
Ce qui le rend tres vulnerable MILITAIREMENT, ECONOMIQUEMENT ET FINANCIEREMENT.
Si On comprend l'inportance du franc CFA sur l'économie de ses pays membres et que l'UNION EUROPEENENNE a permis a des pays jadis "pauvres" de s'enrichir graces aux aides de redressements (espagne,grece,portugal,irlande,etc...) on peut comprendre aisement que ce plutot vers ce choix que la RDC deviendra fort et le dire ce n'est nullement MANQUER DE CIBLE.
La chine doit beaucoup a HONG KONG qui est anglophone et l'INDE est anglophone coe la plupart des pays emergeants "les fameux tigres et dragons" asiatiques ou circulent des capitaux des fonds speculatifs et des pensions du Wall street.
Avec 54 etats membres ,le CW pesent des milliards en US D et est capable de destabiliser la RDC pour des decenis au detriments de ses "alliés" rwandais et ougandais(avec qui on se disputent le petrole que veulent exploiter les anglais).
S'accrocher au français et non productif et obsolète.
La RDC doit avoir le courage politique d'entrer ds le CW pour stabiliser sa monnaie et soutenir sa croissance économique grace aux échanges privilégiés dont béneficient le membres entre eux.
Ne pas voire cela ,c'est completement manquer de visions d'avenir pour les génerations futures.
lino
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
Comme vous voulez mais je vous répète que c'est une autre fuite en avant ! Personne ne s'accrocheralino a écrit:ndonzwau a écrit:En voilà une vieille rangaine rabachée depuis plus de 50 ans (De Gaulle en sait
quelque chose...) où l'on confond et le recul du français comme langue internationale et
la puissance éconmique américaine et anglaise (la City) !
Et pourtant Paris continue à être un des premiers centres touristiques la France et le français
continue à être pratiqué ailleurs que dans les pays francophones en Europe, en Amérique, en Asie..
On oublie en effet la récente crise du néolibéralisme devenu uniquement financier, spéculatif...
Et on oublie en même temps la montée des pays émmergents dont la Chine, l'Inde et le Brésil,
la Chine grand créancière de cette même Amérique où Obama est parti faire la démonstration
de son relatif déclin qui reconnait la Chine comme utile associée (splendeurs et décadences
des puissances n'est pas que de l'histoire même si c'est invisible de l'oeil d'un contemporain...) !
Et on oulie que le jour même où le Rwanda intègre le Commonwealth, Sarkozy renoue les relations
diplomatiques avec ce même Rwanda et se rend à Trinidad et Tobaggo pour participer au
Congrès du Commonwealth...
Les choses sont plus complexes : la Francophonie comme organisme international est certes
moins puissante, moins active dans le monde et moins bénéficiable à ces quelques membres
que le vieux Commonwealth (cela ne tient pas qu'à la puissance de ses membres, elle est aussi
héritière d'une histoire, l'Angleterre a un passé d'Empire pas la France) mais je crois que dans
l'avenir comme certains pays "non-francophones" sont aujourd'hui membres de la Francohonie,
d'autres "francophones" deviendront membres du Commonwealth, le bilinguisme en somme comme
avenir de la mondialisation !
Est-ce le Congo aurait davantage à gagner à faire partie du Commonwealth que de la Francophonie ?
Sans doute mais remarquez qu'officiellement(!) le Rwanda justifie comme garanties à son affiliation
au Commonwealth non son histoire propre (réfugiés en provenance d'Ouganda majoritaires et gagnants,
ancien régime pro-français, génocide, appuis anglo-saxons...) mais la reconnaissance des mérites de
la gestion de leur pays depuis 15 ans...
Les Congolais qui épidermiquement s'abandonneraient une fois de plus à cette extraversion facile,
à cette inconscience et même cette insouciance à ne pas comprendre que leur salut viendra d'abord
des propres mérites de leur gestion auront ublié l'essentiel !
Exit Francophonie vive le Commonwealth ? On se trompe une fois de plus de cible, d'enjeu...
C'est d'abord un Congo fort, efficace par ses propres efforts, tout le reste n'est que secondaire,
accompagnement plutôt que moteur de notre succès !!!
Compatriotiquement!
."
Mr NDONZAU
Votre analyse n'est pas tout à fait fondé.
Actuellement la RDC ne possede plus de "puissance protectrice" comme pendant la guerre froide et ne fait pas non plus parti d'un groupe économique et commerciale INTERNATIONALE .
Ce qui le rend tres vulnerable MILITAIREMENT, ECONOMIQUEMENT ET FINANCIEREMENT.
Si On comprend l'inportance du franc CFA sur l'économie de ses pays membres et que l'UNION EUROPEENENNE a permis a des pays jadis "pauvres" de s'enrichir graces aux aides de redressements (espagne,grece,portugal,irlande,etc...) on peut comprendre aisement que ce plutot vers ce choix que la RDC deviendra fort et le dire ce n'est nullement MANQUER DE CIBLE.
La chine doit beaucoup a HONG KONG qui est anglophone et l'INDE est anglophone coe la plupart des pays emergeants "les fameux tigres et dragons" asiatiques ou circulent des capitaux des fonds speculatifs et des pensions du Wall street.
Avec 54 etats membres ,le CW pesent des milliards en US D et est capable de destabiliser la RDC pour des decenis au detriments de ses "alliés" rwandais et ougandais(avec qui on se disputent le petrole que veulent exploiter les anglais).
S'accrocher au français et non productif et obsolète.
La RDC doit avoir le courage politique d'entrer ds le CW pour stabiliser sa monnaie et soutenir sa croissance économique grace aux échanges privilégiés dont béneficient le membres entre eux.
Ne pas voire cela ,c'est completement manquer de visions d'avenir pour les génerations futures.
plus ni au français ni à la Francophonie, le bilinguisme par exemple est un avantage certain et beaucoup
de pays francophones africains ont aujourd'hui par exemple de meilleures relations avec les Usa ou
la Chine sans pourtant trouver avantage à deserter la Francophonie !
Rechercher une "puissance protrectrice" comme il y a 100 ans c'est exactement reconnaître
notre impuissance à ambitionner de devenir une "puissance" !
Que les Congolais soient unanimes pour quitter la Francophonie pour intégrer le Commonwealth;
pourquoi pas mais croire que le simple fait d'y adhérer nous protégerait plus qu'avant est pour
moi une vaste illusion de plus comme nous en avons toujours et non une vision lumineuse,
porteuse de tous les bonheurs !
Les Usa, l'Egypte ou le Soudan... dont l'histoire retrouve un passé britannique n'en font pas partie,
si je ne m'abuse : c'est parce que leur puissance est certaine et propre et non avec l'aide d'un Commowealth !
Ca ne les empêche pas d'avoir des relations privilégiées si besoin avec le RU ou les membres du C !
Ca n'empêche même pas non plus la France, comme je vous l'indiquais (Sarkozy à Triniad & T),
qui est dans votre schéma à l'opposé d'avoir les mêmes relations privilégiés par sa simple stature !
Que le Rwanda qui est ce qu'il est et a le passé qu'il a ait cherché à quitter la Francophonie pour
rejoindre le Commonwealth, c'est à la limite compréhensible ! Que cela soit le cas du Congo ou
surtout que ça représente une priorité, une bonne vision des relations futures; je doute fort !
Pourquoi pas alors devenir de suite le 52ème Etat américain ou une province chinoise; ce serait
encore plus rapide...
Fuite en avant de plus qui nous démobilise plutôt que de compter sur nos propres forces, disais-je...
Je répète comme vision lumineuse, j'en voudrais une autre : devenir par nos efforts une puissance
que le Rwanda malgré son entrée dans le Commonwealth respectera et craindra !
Et nous le pouvons, si nous en faisons notre priorité, au lieu de nous distraire d'autres lubies inutiles !
Bref, que les Congolais ergotent aujourd'hui pour trouver des raisons de quitter la Francophonie
pour rejoindre le Commonwealth, voilà un autre faux problème créé pour rien de toutes pièces,
une priorité illusoire qui ne nous menera pas loin; au contraire elle nous occupera un moment
nous démobilsant sur l'essentiel : construire notre propre puissance et nous le pouvons !
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
"Construire notre propre puissance et nous le pouvons" ça c'est vrai, juste une question de volonte et de priorite surtout quand on aime son pays.
mongo elombe
A
ndonzwau a écrit:
Fuite en avant de plus qui nous démobilise plutôt que de compter sur nos propres forces, disais-je...
Je répète comme vision lumineuse, j'en voudrais une autre : devenir par nos efforts une puissance
que le Rwanda malgré son entrée dans le Commonwealth respectera et craindra !
Et nous le pouvons, si nous en faisons notre priorité, au lieu de nous distraire d'autres lubies inutiles !
Bref, que les Congolais ergotent aujourd'hui pour trouver des raisons de quitter la Francophonie
pour rejoindre le Commonwealth, voilà un autre faux problème créé pour rien de toutes pièces,
une priorité illusoire qui ne nous menera pas loin; au contraire elle nous occupera un moment
nous démobilsant sur l'essentiel : construire notre propre puissance et nous le pouvons !
Compatriotiquement!
mongo elombe a écrit:Construire notre propre puissance et nous le pouvons" ça c'est vrai, juste une question de volonte et de priorite surtout quand on aime son pays.
Discours démagogiques qui nous ont endormis pendant 35 ans.
Nous repeter inlassablement ce que nous devons faire sans nous dire surtout COMMENT nous devons atteindre ces obdjectifs.
Batir notre propre puissance,je le souhaite aussi ,mais COMMENT BATIR cette puissance.
TECHNIQUEMENT ça implique quoi exactement?il faut expliquer et schematiser comment batir cette puissance etant un pays pauvre surendetté.
Devons ns suivre le model chinois ?le communisme liberal?
le regime de Mobutu nous a appris que les dirigeants congolais n'investissent pas dans leurs propre pays comme les dirigeants chinois.
Nos digireants pillent le pays pour construire à l'étranger et se faire piller à leur tour par des banquiers après leurs morts,laissant le pays avec des dettes et la ruine.
Le model qui peut marcher c'est le liberalisme à l'anglosaxon,contrairement à ce qui se faisait à l'ancien regime, encourager plutot l'enrichissement personnel coe en INDE etc...,pousser les congolais à batir leurs busness au pays et devenir les chefs d'entreprises.
Pour avoir des voitures,de la hifi,la chimie,pharmacie,textile...made in congo et ce n'est pas l'etat qui doit intervenir mais c'est le peuple qui doit monter ces entreprises.
l'etat est juste coe un gendarme ou un regulateur du systeme.
Pour aboutir à cela ns avons besoins des credits ,des capitaux et des banques et le CW peut etre un atout pour le code de conduite imposé aux membres ,l'attraction des investisseurs ,le transfere des capitaux et l'echange des connaissances ,des technologies ,des experiences entre membres et surtout l'acces à une bibliotheque pas toujour traduit en français.
lino
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
lino a écrit:ndonzwau a écrit:
Fuite en avant de plus qui nous démobilise plutôt que de compter sur nos propres forces, disais-je...
Je répète comme vision lumineuse, j'en voudrais une autre : devenir par nos efforts une puissance
que le Rwanda malgré son entrée dans le Commonwealth respectera et craindra !
Et nous le pouvons, si nous en faisons notre priorité, au lieu de nous distraire d'autres lubies inutiles !
Bref, que les Congolais ergotent aujourd'hui pour trouver des raisons de quitter la Francophonie
pour rejoindre le Commonwealth, voilà un autre faux problème créé pour rien de toutes pièces,
une priorité illusoire qui ne nous menera pas loin; au contraire elle nous occupera un moment
nous démobilsant sur l'essentiel : construire notre propre puissance et nous le pouvons !
Compatriotiquement!mongo elombe a écrit:Construire notre propre puissance et nous le pouvons" ça c'est vrai, juste une question de volonte et de priorite surtout quand on aime son pays.
Discours démagogiques qui nous ont endormis pendant 35 ans.
Nous repeter inlassablement ce que nous devons faire sans nous dire surtout COMMENT nous devons atteindre ces obdjectifs.
Batir notre propre puissance,je le souhaite aussi ,mais COMMENT BATIR cette puissance.
TECHNIQUEMENT ça implique quoi exactement?il faut expliquer et schematiser comment batir cette puissance etant un pays pauvre surendetté.
Devons ns suivre le model chinois ?le communisme liberal?
le regime de Mobutu nous a appris que les dirigeants congolais n'investissent pas dans leurs propre pays comme les dirigeants chinois.
Nos digireants pillent le pays pour construire à l'étranger et se faire piller à leur tour par des banquiers après leurs morts,laissant le pays avec des dettes et la ruine.
Le model qui peut marcher c'est le liberalisme à l'anglosaxon,contrairement à ce qui se faisait à l'ancien regime, encourager plutot l'enrichissement personnel coe en INDE etc...,pousser les congolais à batir leurs busness au pays et devenir les chefs d'entreprises.
Pour avoir des voitures,de la hifi,la chimie,pharmacie,textile...made in congo et ce n'est pas l'etat qui doit intervenir mais c'est le peuple qui doit monter ces entreprises.
l'etat est juste coe un gendarme ou un regulateur du systeme.
Pour aboutir à cela ns avons besoins des credits ,des capitaux et des banques et le CW peut etre un atout pour le code de conduite imposé aux membres ,l'attraction des investisseurs ,le transfere des capitaux et l'echange des connaissances ,des technologies ,des experiences entre membres et surtout l'acces à une bibliotheque pas toujour traduit en français.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
Rendons aux aboyeurs professionels leurs proclamations de foi (gratuites) : pourquoi pas
l'entrée du Congo dans le Commonwealth ???
C'est à l'occasion de l'adhésion du Rwanda (quelle idée de coller ainsi au pays voisin coupable
de beaucoup de nos malheurs ???) qui a plus d'une raison propre de le faire et le Congo n'aurait
plus qu'à trouver la sienne : le Commonwealth nous est plus profitable que la Francophonie...
Pourquoi pas ???
Sans blague mais qu'attendent donc tous les pays du "Tiers-Monde" quel que soit leur passé d'emprunter
cette voie de leur salut pour assurer leur avenir ?
Ce n'est pas drôle : seraient-ils si ignorants ou si cyniques ? Une prétention que seuls quelques autres
aussi peu crédibles assumeraient, pas moi...
Assurément lorsqu'un vieux ringard Congolais proclame que Commonwealth et Francophonie ou pas, l'utile
est de nous donner nos propres moyens pour nous construire notre propre puissance car nous en avons tous
les moyens d'où ne manque que la volonté politique d' y arriver c'est de la démagogie mais lorsqu'un autre
agitateur officiel Congolais proclame qu'à l'exemple du Rwanda jusque là francophone (dont nous n'avons
pas exactement la même histoire récente...) notre pays trouverait au contraire son salut dans l'intégration
du Commonwealth, c'est du réalisme gagnant, où nous retrouvons-nous pour faire la part de chose ?
On rêve ou quoi ?????????
Vaste fumisterie où ne plongeront encore que quelques nigauds, je ne veux pas en être...
Elle ne ne devrait nous occuper d'aucune manière : nos vrais appuis pour gagner sont bien ailleurs...
Dans la Francophonie ou le Commonwealth, les gagnants sont ceux qui d'abord construisent sur
leurs propres forces leur destin, tous les autres appuis sont secondaires...
Le Canada et d'autres comme Maurice sont autant membres de l'une que de l'autre ! Qu'un Congo sans passé
colonial britanique veuille un jour se rapprocher du Commonwealth, pourquoi pas, le "bilinguisme", comme je le
disais plus haut est une valeur du futur ! Il y a quelque temps le Mozambique "portugais" a rejoint le Commonwealth
mais en même temps la France mère est elle même plus "britanique" que toutes les satelittes britaniques et
si je ne m'abuse certains membres d'office du Commonwealth comme le Ghana veulent aussi se rapprocher de
la Francophonie... Le vrai enjeu est donc ailleurs dans la volonté et l'apllication à maîtriser son destin propre
avec d'abord ses atouts propres, quite à en obtenir l'accompagnement de l'extérieur...
Je voudrais bien qu'un opportuniste quelconque m'apporte quelqu'autre raison divine de croire le contraire !!!
Vous avez dit démagogie : il ne suffit pas en méthode Coué de la décreter pour qu'elle se situe réellement là
où on veut la coller...
Qui vivra verra !!!!!!!!!!
Compatriotiqueent !
l'entrée du Congo dans le Commonwealth ???
C'est à l'occasion de l'adhésion du Rwanda (quelle idée de coller ainsi au pays voisin coupable
de beaucoup de nos malheurs ???) qui a plus d'une raison propre de le faire et le Congo n'aurait
plus qu'à trouver la sienne : le Commonwealth nous est plus profitable que la Francophonie...
Pourquoi pas ???
Sans blague mais qu'attendent donc tous les pays du "Tiers-Monde" quel que soit leur passé d'emprunter
cette voie de leur salut pour assurer leur avenir ?
Ce n'est pas drôle : seraient-ils si ignorants ou si cyniques ? Une prétention que seuls quelques autres
aussi peu crédibles assumeraient, pas moi...
Assurément lorsqu'un vieux ringard Congolais proclame que Commonwealth et Francophonie ou pas, l'utile
est de nous donner nos propres moyens pour nous construire notre propre puissance car nous en avons tous
les moyens d'où ne manque que la volonté politique d' y arriver c'est de la démagogie mais lorsqu'un autre
agitateur officiel Congolais proclame qu'à l'exemple du Rwanda jusque là francophone (dont nous n'avons
pas exactement la même histoire récente...) notre pays trouverait au contraire son salut dans l'intégration
du Commonwealth, c'est du réalisme gagnant, où nous retrouvons-nous pour faire la part de chose ?
On rêve ou quoi ?????????
Vaste fumisterie où ne plongeront encore que quelques nigauds, je ne veux pas en être...
Elle ne ne devrait nous occuper d'aucune manière : nos vrais appuis pour gagner sont bien ailleurs...
Dans la Francophonie ou le Commonwealth, les gagnants sont ceux qui d'abord construisent sur
leurs propres forces leur destin, tous les autres appuis sont secondaires...
Le Canada et d'autres comme Maurice sont autant membres de l'une que de l'autre ! Qu'un Congo sans passé
colonial britanique veuille un jour se rapprocher du Commonwealth, pourquoi pas, le "bilinguisme", comme je le
disais plus haut est une valeur du futur ! Il y a quelque temps le Mozambique "portugais" a rejoint le Commonwealth
mais en même temps la France mère est elle même plus "britanique" que toutes les satelittes britaniques et
si je ne m'abuse certains membres d'office du Commonwealth comme le Ghana veulent aussi se rapprocher de
la Francophonie... Le vrai enjeu est donc ailleurs dans la volonté et l'apllication à maîtriser son destin propre
avec d'abord ses atouts propres, quite à en obtenir l'accompagnement de l'extérieur...
Je voudrais bien qu'un opportuniste quelconque m'apporte quelqu'autre raison divine de croire le contraire !!!
Vous avez dit démagogie : il ne suffit pas en méthode Coué de la décreter pour qu'elle se situe réellement là
où on veut la coller...
Qui vivra verra !!!!!!!!!!
Compatriotiqueent !
ndonzwau
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
ndonzwau a écrit: Rendons aux aboyeurs professionels leurs proclamations de foi (gratuites) : pourquoi pas
l'entrée du Congo dans le Commonwealth ???
C'est à l'occasion de l'adhésion du Rwanda (quelle idée de coller ainsi au pays voisin coupable
de beaucoup de nos malheurs ???) qui a plus d'une raison propre de le faire et le Congo n'aurait
plus qu'à trouver la sienne : le Commonwealth nous est plus profitable que la Francophonie...
Pourquoi pas ???
Sans blague mais qu'attendent donc tous les pays du "Tiers-Monde" quel que soit leur passé d'emprunter
cette voie de leur salut pour assurer leur avenir ?
Ce n'est pas drôle : seraient-ils si ignorants ou si cyniques ? Une prétention que seuls quelques autres
aussi peu crédibles assumeraient, pas moi...
Assurément lorsqu'un vieux ringard Congolais proclame que Commonwealth et Francophonie ou pas, l'utile
est de nous donner nos propres moyens pour nous construire notre propre puissance car nous en avons tous
les moyens d'où ne manque que la volonté politique d' y arriver c'est de la démagogie mais lorsqu'un autre
agitateur officiel Congolais proclame qu'à l'exemple du Rwanda jusque là francophone (dont nous n'avons
pas exactement la même histoire récente...) notre pays trouverait au contraire son salut dans l'intégration
du Commonwealth, c'est du réalisme gagnant, où nous retrouvons-nous pour faire la part de chose ?
On rêve ou quoi ?????????
Vaste fumisterie où ne plongeront encore que quelques nigauds, je ne veux pas en être...
Elle ne ne devrait nous occuper d'aucune manière : nos vrais appuis pour gagner sont bien ailleurs...
Dans la Francophonie ou le Commonwealth, les gagnants sont ceux qui d'abord construisent sur
leurs propres forces leur destin, tous les autres appuis sont secondaires...
Le Canada et d'autres comme Maurice sont autant membres de l'une que de l'autre ! Qu'un Congo sans passé
colonial britanique veuille un jour se rapprocher du Commonwealth, pourquoi pas, le "bilinguisme", comme je le
disais plus haut est une valeur du futur ! Il y a quelque temps le Mozambique "portugais" a rejoint le Commonwealth
mais en même temps la France mère est elle même plus "britanique" que toutes les satelittes britaniques et
si je ne m'abuse certains membres d'office du Commonwealth comme le Ghana veulent aussi se rapprocher de
la Francophonie... Le vrai enjeu est donc ailleurs dans la volonté et l'apllication à maîtriser son destin propre
avec d'abord ses atouts propres, quite à en obtenir l'accompagnement de l'extérieur...
Je voudrais bien qu'un opportuniste quelconque m'apporte quelqu'autre raison divine de croire le contraire !!!
Vous avez dit démagogie : il ne suffit pas en méthode Coué de la décreter pour qu'elle se situe réellement là
où on veut la coller...
Qui vivra verra !!!!!!!!!!
Compatriotiqueent !
J'ai cherché dans ces propos le fond qui expliquerai le comment developper cette puissance par nos propres efforts,en vain.
Nul part.Juste un écrant de fumée demagogique coloré des bonnes intentions ,mais rien derrière.
De la démagogie propagandiste pure,digne des heures glorieuses de la Mopap ou des djalelos endiablés étaient scandés jours et nuits à travers les medias pour étouffer les cris d'un peuple opprimé,cacher la mauvaise volonté des digireants à batir ce pays.
Je prefère encore la foi,l'optimisme,le positivisme qu'on peut qualifier à tort et à travers de méthode coué,mais qui propose des solutions adaptées aux réalités de notre monde d'aujourd'hui.
lino
Re: Le Rwanda rejoint le Commonwealth et s'ancre dans le monde anglophone
lino ,le Mar 1 Déc a écrit:Voici bien une mauvaise nouvelle pour la RDC qui est déjà en conflit frontalier pour ces richesses contre l'OUGANDA et LE RWANDA .
Ce changement crée un bouleversement géostratégique de taille qui pousse la RDC A ENTRER AUSSI DANS LE COMMONWEALTH juste pour ne pas se retrouver à SUBIR la loi ANGLOSAXON,qui a déjà couté des millions des morts en RDC.
Il est grand temps pour nos décideurs de planifier déjà l’entrée ds le monde anglo-saxon qui comprend plus des partenaires commerciaux et militaires
Avec le temps et la géopolitique mondiale actuelle,la RDC doit y penser sérieusement de faire parti des clubs d'influence comme le Commonwealth of Nations tout en restant dans la Francophonie comme le Rwanda,le Cameroun,l'ile Maurice,etc...pour avoir plus d'appuis dans notre politique internationale
lino
Sujets similaires
» Joseph Kabila doit faire entrer la DRC dans le "Commonwealth of Nations".
» QUE REPRÉSENTENT AUJOURD'HUI LE RWANDA, L'OUGANDA ET LE KENYA DANS LA SITUATION SÉCURITAIRE DES GRANDS LACS ET QUE REPRESENTENT-ILS DANS LA GUERRE DE L'EST DE LA RDC ET PLUS EXPLICITEMENT PAR RAPPORT A LA RDC ?
» A QUOI SERT ENCORE L'ONU AU CONGO, A QUOI JOUE-T-ELLE LORSQUE TOUT EN ALERTANT SUR LA CATASTROPHE HUMANITAIRE DANS L'ITURI, AU NORD ET AU SUD-KIVU SON SG ÉLUDE DANS SON RAPPORT LES PRINCIPAUX PERTUBATEURS QUE SONT LE RWANDA ET SON M23, VEUT-IL NOUS RESPON
» ET LE RWANDA S'INVITE (OFFICIELLEMENT) DANS LA CRISE CONGOLAISE!!
» Rentrons Ensemble dans Le Monde Nouveau Promis !
» QUE REPRÉSENTENT AUJOURD'HUI LE RWANDA, L'OUGANDA ET LE KENYA DANS LA SITUATION SÉCURITAIRE DES GRANDS LACS ET QUE REPRESENTENT-ILS DANS LA GUERRE DE L'EST DE LA RDC ET PLUS EXPLICITEMENT PAR RAPPORT A LA RDC ?
» A QUOI SERT ENCORE L'ONU AU CONGO, A QUOI JOUE-T-ELLE LORSQUE TOUT EN ALERTANT SUR LA CATASTROPHE HUMANITAIRE DANS L'ITURI, AU NORD ET AU SUD-KIVU SON SG ÉLUDE DANS SON RAPPORT LES PRINCIPAUX PERTUBATEURS QUE SONT LE RWANDA ET SON M23, VEUT-IL NOUS RESPON
» ET LE RWANDA S'INVITE (OFFICIELLEMENT) DANS LA CRISE CONGOLAISE!!
» Rentrons Ensemble dans Le Monde Nouveau Promis !
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum