MOTEUR FONCTIONNANT A L'ALCOOL : SOLUTION POUR LA RDC

UNE TELLE SOLUTION PEUT ETRE APPLIQUE AUSSI EN RDC NON SEULEMENT POUR LA VOITURE
MAIS AUSSI POUR PRODUIRE DE L' ELECTRICITE ET D' AUTRES MACHINES INDUSTRIELLES.

La canne à sucre, le pétrole vert du pays

Onofre, 59 ans, est marchand ambulant de jus de canne à sucre. Un pressoir sur un pick up, c’est sans doute la plus petite exploitation du coin mais quand on a pas de retraite, il faut se débrouiller :
« Parfois c’est difficile, c’est un peu dur quand il fait froid, quand il n’y a personne, mais parfois il y a plus de monde, pendant les foires, alors là on arrive à en vivre, moi et ma femme ».
De la sève de canne à sucre, très sucrée, pleine d’énergie. Ronald, comme beaucoup de brésiliens, en boit depuis toujours, dans la région du Sertaozinho, dans l’Etat de Sao Paulo, c’est une boisson traditionnelle.
La journée du marchand n’est pas encore terminée, celle de Ronald non plus. Voilà son horizon quotidien, d’importantes raffineries, des champs de canne à sucre. Ronald est chauffeur de taxi, la canne ici, c’est pas mal de trajets assurés :
« C’est l‘économie de toute la région qui repose directement sur la canne à sucre, pas seulement pour moi, la canne fait venir du monde, elle amène du travail, il y a beaucoup de visiteurs… »
Ronald n’est pas seul à consommer du jus de canne, sa voiture aussi. Après distillation bien sûr ! Au Brésil, ils sont de plus en plus nombreux à avoir remplacés l’essence par l’éthanol, l’alcool de canne à sucre. Deux fois moins cher et beaucoup moins polluant, pas de rejet de plomb, pas de particules, beaucoup moins de monoxyde de carbone. Même si le véhicule consomme un peu plus, quand le litre d’essence est à 2 reals 47 – environ 1 euro-, celui d’éthanol vaut la moitié, soit 50 centimes :
« Ca représente une économie de 40%, et la voiture marche même mieux, elle a plus de rendement qu’avec de l’essence ».
C’est le pétrole vert du pays, la canne à sucre pousse comme de la mauvaise herbe sur 5 millions d’hectares, 10% du territoire français seulement , la canne n’a pas besoin de beaucoup d’eau, ni de beaucoup d’engrais et elle enrichit les sols pauvres
Sur cette piste de latérite, nous ne croisons que d’énormes camions, leur précieux chargement et des pompiers, qui ne sont pas là pour l’irrigation, mais pour encadrer le travail des incendiaires…
Prendre le sens du vent, essentiel lorsqu’on s’apprête, au lance-flammes, à brûler une parcelle pour la récolte du lendemain. Ces feuilles sont trop coupantes pour laisser travailler les hommes, on les brûle pour nettoyer, une technique qui sera bientôt supprimée, pour cause de pollution…
La canne à sucre emploie un million 300 000 personnes au Brésil, mais il y a de moins en moins de coupeurs. Pour 200 euros par mois, ils font un métier épuisant, ils coupent les pieds un par un et en font des tas. Ensuite, c’est au tour du métreur d’entrer en action…Il calcule leurs salaires. Les coupeurs sont payés au mètre, pas au poids. Mais ce n’est pas cela qui les inquiète :
« J’espère qu’on continuera à avoir du travail dans le futur, c’est ça ce qu’on espère tous ici. La technologie est maintenant très avancée. Les machines ont tendance à de plus en plus remplacer les hommes… »
Voilà la peur des hommes, une machine remplace 100 coupeurs… Mais la demande est telle que la mécanisation est devenue inéluctable. Aujourd’hui, la canne n’occupe que 5 millions d’hectares, moins que la surface de céréales cultivée en France ou en Allemagne, mais le Brésil a une marge de développement bien supérieure.

la suite :http://www.arte.tv/fr/histoire-societe/arte-reportage/cette-semaine/1091418.html



Un débouché pour les pays pauvres ?
Isaïas MACEDO, Professeur Université de Campinas :
« Le procédé de l’hydrolyse, bien mis au point, va signifier une augmentation de la production d’alcool de 70 à 80%, sur la même surface, dans le futur, on peut y arriver. C’est extrêmement intéressant, pour nous bien sûr, mais en contrepartie, sur le marché international de l’éthanol, nous serons l’un des acteurs principaux, (sans doute le plus important) MAIS PAS LE SEUL, et ça c’est intéressant pour le monde entier… ».
Le monde entier, sans doute pas, mais un certain nombre de pays, aujourd’hui pauvres, pourraient demain se lancer dans l’éthanol.
Isaïas MACEDO, Professeur Université de Campinas
« Les pays de la zone tropicale, principalement les pays de l’Afrique sub-saharienne, ont de bonnes conditions météorologiques pour devenir des grands producteurs d’éthanol, ils ont les terres disponibles et même les conditions hydriques, suffisamment de pluie, il y a d’autres pays d’Asie aussi ,et quelques uns en Amérique latine aussi … »
Dernières recommandations avant le départ. Régis vient de s’offrir la 3 millionième voiture bi-combustible du pays, et si le prix du baril de pétrole continue de monter, c’est sûr, sa Peugeot ne verra pas une goutte d’essence…
Sao Paulo va devenir la ville la moins polluée d’Amérique Latine, et « SI DEUS QUE ZE », si Dieu le veut, le Brésil peut se transformer en Arabie Saoudite du XXIème siècle… mais cette fois avec une énergie renouvelable.

Ruée vers les terres “libres” d’Afrique

posté le 28 décembre 2009 | catégorie actualité, commentaire

La conférence de Copenhague a rappelé que nous vivions dans un monde fini, que les ressources de la planète étaient limitées. La crise alimentaire mondiale, les nouveaux besoins des pays émergents qui consomment plus de viande que dans le passé, l’engouement pour les biocarburants, ont soudain aiguisé l’appétit pour les terres cultivables encore disponibles.

Sur le continent, le Soudan est l’un des pays les plus visés par les achats de terre : la Corée du Sud y a acheté 690.000 hectares afin d’y cultiver du blé, les Emirats arabes unis ont investi sur une superficie de 378.000 hectares afin de produire du maïs, de l’alfafa, des pommes de terre et des haricots. Selon certains observateurs, cette compétition pour les terres soudanaises serait l’une des causes de la guerre du Darfour, où la population a été expulsée de ses territoires traditionnels, obligée de vivre dans des camps de réfugiés tandis que les terres abandonnées ont été investies par d’autres occupants…

L’Inde et la Chine, des pays surpeuplés et en pleine expansion, lorgnent également vers les terres disponibles sur le continent noir : en Ethiopie, des entreprises indiennes ont investi 1,5 milliards de dollars dans des projets agricoles afin de pouvoir nourrir leur propre population ainsi que des animaux. En Zambie, la Chine négocie l’accès à deux millions d’hectares pour y cultiver du jatropha (une plante utilisée dans la production de bio carburants) tandis que Dubai souhaite produire dans ce pays du riz et du blé.


http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2009/12/28/ruee-vers-les-terres-libres-dafrique/

C'est une tres bonne alternative, mais qu'est ce qu'il faut faire pour la Rdc? La solution ce n'est pas encore aujourd'hui, il faut un nouveau concept et developpement dans l'agriculture et financer l'industrialisation et la technologie. Deux demarches qui vont prendre du temps pour etre pratique'es, nous connaissons tres bien le Cong Rd. C'est tout simplement un souhait que l'auteur de ce sujet a presente', mais sa faisabilite' touche meme l'economie du pays et la vision politique des dirigeants.

Il y a plusieurs alternatives d'alleger les souffrances du peuple congolais. Dans le meme sens d'idee avec le sujet, la situation mediocre de l'electricite' a` Kin et au Congo entier peut se resoudre avec le systeme allemand. Dans ce systeme chaque zone, ville ou quartier monte son generateur de courant. Dans ce cas, le generateur est souvent celui de l'electricite' alternative: electricite' provenant du vent( montage d'un grand champ de turbines a` vent). Le generateur peut aussi utiliser les methodes traditionnelles pour les zones qui sont pres des rivieres ou cours d'eau. L'eau employe'e peut etre reutiliser pour d'autres taches. En un mot le courant est produit localement, et non comme au Congo ou` tout un pays ou une ville de recourir a une fameuse source qui elle meme doit etre soumise a` des renovations.

J'espere que les prochains dirigeants vont tendre la main a` tous les congolais pour un travail productif. ceux qui sont aussi de la diaspora peuvent s'organiser professionnellement a` presenter des propositions serieuses et professionnelles aux autorites au Congo. La diaspora peut aussi s'organiser a` generer des fonds financiers et planter certaines operations correspondant a` ses capacite's au profit de la population congolaise, cela avant meme que la main du gouvernement parce que nous savons tous comment le gouvernement est souvent lent a` resoudre des problemes.

J'ai aime' de voir le Bresil dans cette demarche, dans la vie il faut toujours lutter pour le meilleur.

Si on parle du moteur fonctionnant à l´aide de l´alcool, on pense directement à l´ETHANOL (formule chimique: C2H5OH)
Tout le monde le connaît car c'est ce qu'on appelle couramment l'alcool. C'est le même alcool que l'on trouve à 60° voir 90° dans nos pharmacies. C'est encore le même que l'on trouve dans le vin rouge à raison d'environ 12°/volume, mais aussi dans les chocolats alcoolisés, ainsi que dans le Whisky. Bref, l'alcool, ou plutôt l'éthanol, est un produit largement connu du grand public

Lorsque dans les années 70 les militaires dictateurs au pouvoir au Brésil ont lancé leur projet de transformer la canne à sucre en alcool pour pallier à la carence du pétrole, comme toujours les  donneurs de leçons du monde occidental parlaient déjà d´un projet voué à l´échec pour décourager les dictateurs.

Après presque 40 ans on constate que la persévérance de militaires brésiliens a payé cash :
• Une filière totalement maitrisée qui donne du travail au brésiliens
• Le constat de la raréfaction des énergies fossiles est réel et le Brésil est à l´abri de la spéculation du prix de pétrole
• Avec cette filière le Brésil contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et le déchet de la canne à sucre et  utilisé pour produire l´électricité.

Chers compatriotes, sachez que la plupart d'entre vous roule à l'éthanol sans le savoir, mais en très faible proportion (<10% d'éthanol sous forme d ETBE).

L’ETBE, ou éther éthyle tertiobutyle (« ethyl tert-butyl ether » en anglais), est un additif pour carburant oxygéné couramment utilisé dans la production d´essence à partir de pétrole. Il présente des propriétés égales ou supérieures à celles de l´éthanol, et est plus facile à mettre en œuvre d'un point de vue technique et logistique.

La filière de transformation de la canne à sucre en éthanol peut devenir un débouché pour les pays pauvres. En principe tous les pays de la zone tropicale, principalement la RDC et les pays de l’Afrique sub-saharienne en général, ont de bonnes conditions météorologiques pour devenir des grands producteurs d’éthanol, ils ont les terres disponibles et même les conditions hydriques et  suffisamment de pluie.

L´éthanol produit à partir de la canne à sucre est un carburant d'origine végétale !!!
Vous savez chers compatriotes l'idée n'est pas nouvelle ! L´inventeur du moteur à essence l´allemand Nikolaus Otto (1832-1891), avait conçu son moteur pour qu'il fonctionne avec de l'éthanol. Cet alcool était alors produit par gazéification de produits carbonés, en particulier du bois. L´inventeur du moteur Diesel l´allemand Rudolf Diesel (1858-1913), faisait fonctionner son moteur… à l'huile d'arachide ! L´inventeur de la voiture, l´allemand Carl Benz (1844-1929) a propulsé sa première voiture pendant les essaies avec de l´alcool et de changer après à l´essence comme carburant. Les passionnés d'automobile, enfin, savent peut-être que la mythique Ford T roulait au bioéthanol (produit à partir de la biomasse). Ces carburants d'origine végétale ont été abandonnés lorsque le pétrole, exploité à profusion, était moins cher et semblait inépuisable. Il aura fallu les chocs pétroliers, puis le réchauffement climatique, pour que l'on reconsidère leur sort.

Le secteur du transport est responsable à hauteur de 23 % des émissions de CO2 dans l’atmosphère. À la demande des pouvoirs publics, les constructeurs automobiles développent alors des solutions pour réduire ces émissions de gaz à effet de serre :

• Améliorations des moteurs en vue de réduire leur consommation,
• Développement de véhicules hybrides,
• Diversification énergétique basée sur le GPL (gas du pétrole liquéfié), le GnV (gas naturel véhicule), l’hydrogène et les biocarburants

Dans la faculté de génie mécanique (qui englobe en RFA dans certaines universités même jusqu´à 20 différentes options) on a eu le plaisir d´en faire seulement deux en occurrence : Moteur à combustion et technique de procédés. Cette dernière option qui est quasi identique  avec le génie chimique n´est autre que l´application de la chimie à l'échelle industrielle, l’art de la conception, de la construction, de l’installation et du fonctionnement des unités dans lesquelles la matière subit des transformations physico-chimiques.
Le génie chimique fait appel à un vaste domaine de connaissances en : chimie, physique, mécanique appliquée, techniques (automatisation, régulation, informatique appliquée)…, auquel il faut rajouter des domaines tels que :
• problèmes économiques (prix de revient et… Ce n´est pas vraiment ma force:   ) ;
• problèmes d’hygiène, de sécurité et d’environnement…

Jim KK participe à la conception des moteurs. Ces moteurs utilisent le carburant qu´il a contribué à mettre à point. Voila la boucle est bouclée ! C´était un peu le rêve d´un étudiant quoi.

Pour rouler à l'éthanol avec des proportions supérieures, il faut prendre des précautions, nous allons aborder ce thème dans les prochains jours et quelles précautions il faut prendre au niveau du moteur mais aussi au niveau du biocarburant. Nous aborderons aussi la transformation de la canne à sucre et d´autres plantes pour avoir de l´éthanol.


Toko koba na masolo     

 Mr JIM

Dans les pays Nordiques..en particulier en Suède, presque tous les bus du transport en commun roulent avec de l´ethanol, du gaz methane, ou de bio-diesel....
Dans la Kommune de Lidingö où Troll a résidé longtemps des bus "MAN" roulent avec du gaz methane..en provenance d´une usine des eaux usés (ya wc:shock:  ) L´usine d´épuration des eaux usés de Käppala (Rechercher sur Wiki www.Käppala.se  )..

Donc, soki kaka bo connecter ba "wc" ya Kin mobimba neti na Käppala (voir projet ya fondateur ya Microsoft Bill Gate) vous avez du gaz methane assez suffisant pour faire rouler des bus..modernes du genre MAN.. dont le coût d´exploitation est sans doute très rentable:idea:

Likambo ya ethanol mr JIM oyo azali moto ya domaine, a ko expliquer ndenge nini pendant seconde guerre mondiale, ba camions pe ba trains ezalaka ko utiliser ethanol qui offre l´avantage de ne pas geler á basse temperature..tiiii lelo, pendant l´hiver, un melange d´ethanol et du diesel ou essence faite rouler les voitures ici en Europe:idea:  ..

L´ethanol peut-être obtenue á partir des dechets des exploitations des bois  comme mr JIM le souligne, donc un pays comme la RDC qui exporte les bois..(comme la Suède où la plus grande production d´ethanol provient des usines des bois )Oui, la RDC a beaucoup á apprendre du Brésil et peut certainement se lancer dans l´usage de ces genres d´énergies quand la technologie automobile en Occident a atteint un très bon niveau avec des moteurs performants   

En passant, le Brésil sera un grand producteur du petrol qu´on trouve dans sa zone maritime dans l´Atlantique très bientôt, cela ne reduit pas sa technologie "verte" qui est une réference solide sur le plan mondial 

  L´adresse internet de Käppala que vous lisez ici n´est pas correcte..mais recherchez Käppala sur google ou wiki 

La production énergétique mondiale provient à 80 % des combustibles fossiles. Au rythme actuel d’exploitation, la situation des réserves de pétrole et de gaz naturel est extrêmement préoccupante. Outre leur épuisement inéluctable, l’exploitation de ces combustibles est à l’origine de problèmes environnementaux relatifs aux dégâts écologiques liés à leur extraction et à leur utilisation (réchauffement climatique dont seraient en partie responsables les gaz à effet de serre tels que le CO2  massivement émis par leur combustion). Le secteur du transport est sûrement aussi responsable d´après les climatologues.

Pour répondre aux différentes contraintes en termes de disponibilité des ressources énergétiques d’origine fossile et pour contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de multiples solutions sont envisagées : une de ces solutions passe donc par les biocarburants.

Définition d’un biocarburant: carburant constitué de dérivés industriels tels que les gaz, alcools, éthers, huiles et esters obtenus après transformation de produits d’origine végétale ou animale.

En fonction de la matière première utilisée et du produit fini souhaité, il existe de nombreuses possibilités de production de biocarburants:

• Bio-gaz : gaz carburant produit à partir de la biomasse et/ou de la partie biodégradable des déchets qui peut être purifié pour atteindre la qualité du gaz naturel.

• Bioéthanol : éthanol produit à partir de la biomasse et/ou de la partie biodégradable des déchets et destiné à être utilisé comme biocarburant.

• Biodiesel : ester méthylique produit à partir d’huile végétale ou animale, de qualité diesel et destiné à être utilisé comme biocarburant.

Nous allons parler de ces 3 bio-carburants cités ci-haut.

Parlons tout d´abord de bio-gaz

L'utilisation de combustible gazeux pour la propulsion des véhicules est assez ancienne. Durant la 2eme guerre mondiale, du fait de la rareté de l'essence, des véhicules sont équipés pour pouvoir utiliser du méthane en Europe. Après la guerre, le nombre de véhicules roulant au gaz méthane diminue fortement.

Biogaz ou bio-méthane : De la poubelle au carburant
Epluchures de carottes, de bananes, carcasse de poulet… voilà une source d’énergie inépuisable! En cuisine, par exemple les allemands, les danois, suédois effectuent un tri drastique, en mettant à part tous leurs déchets organiques. Ceux qui serviront à la fabrication du bio méthane. Ces déchets sont ensuite acheminés vers ce qu’on appelle des digesteurs. De gros complexes privés d’oxygène. Et c’est là que la magie opère naturellement, grâce aux bactéries qui vont se régaler et dégager du méthane en digérant nos déchets. Capté ce méthane est purifié, et porte désormais le nom de bio méthane. Un gaz très proche dans sa composition du gaz naturel et qui peut donc être directement réinjecté dans le réseau.

On peut  utiliser tous les fonds de poubelles : restes de restaurants, déchets agricoles comme le lisier, de l’industrie agroalimentaire, des abattoirs, des espaces verts… et même les boues d’épuration. Autant dire que tant qu’on mangera et qu’on ira aux toilettes, on produira indirectement de l’énergie.  

https://www.youtube.com/watch?v=v3K2t72pWCo

https://www.youtube.com/watch?v=17InY4nePqE

Donc le méthane est un gaz renouvelable et peut être produit de trois manières différentes : par la méthanisation issue de la fermentation des matières organiques (biogaz), par la gazéification du bois ou d'autres combustibles végétaux, ou bien encore par la méthanisation, un procédé mis au point en 1912 par un prix Nobel de chimie français, Paul Sabatier.

Ce procédé industriel produit du « méthane de synthèse » à partir d'hydrogène et de CO2. L'hydrogène est issu de l''électrolyse de l'eau réalisée grâce aux excédents d'électricité éolienne ou photovoltaïque, et le CO2 est capturé à la sortie des cheminées ou d'une unité de biogaz. Cette troisième voie de production de méthane permet en quelque sorte de « transformer » de l'électricité en une molécule que l'on peut ensuite facilement stocker dans un réservoir  ou injecter dans le réseau de gaz si l'on en a pas d'usage immédiat.

La voiture au gaz

Le méthane est un gaz idéal comme carburant et même pendant hiver.  On nécessite une température  de -163 degrés Celsius pour le liquéfier.  Donc le mélange gazeux (l´air et le méthane) entre dans les conditions normales dans les cylindres d´un moteur pour enfin y être brûlé.
Un moteur utilisant du gaz méthane comme carburant est relativement « propre » : la combustion n'émet pas de particules  ni de polluants atmosphériques, seulement du CO2. Son autre grand intérêt est de fonctionner indifféremment avec du gaz fossile (on parle alors de GNV, le gaz naturel véhicule) ou du gaz renouvelable véhicule (GRV). Tous deux sont composés de la même molécule, le méthane, et seule leur origine est différente. Il ne faut pas les confondre avec le GPL, ou gaz de pétrole liquéfié, qui, comme son nom l'indique, provient du pétrole et qui est très proche du propane que l'on trouve dans les cuves ou les bouteilles.

Prochainement to ko aborder le BIO-ETHANOL : Congolais azali ko produire yango déjà en « grande quantité ». Mais au lieu ba tia yango na voiture, congolais azali komela yango !!! 
Ba bengi yango LOTOKO ou SUPU na TOLO

Congolais azali suka   

Je racontais la fois dernière que le plus connu des alcools par la population en générale c´est l´éthanol sous forme de boissons alcoolisées.  En RDC par exemple, le LOTOKO ou SUPU NA TOLO sont des boissons alcoolisées à très forte teneur. Actuellement la consommation du Lotoko ou Supu na tolo s´est généralisée et a atteint son paroxysme. Les vieux, jeunes gens, jeunes filles, garçons s´y sont mis.

Nos mamans n´ont jamais été à l´école pour apprendre  la chimie, mais elles savent produire cet alcool (ou bien cette boisson traditionnelle alcoolisée) avec une teneur proche du Vodka ! Evidemment l´ alcool ainsi produit n´est autre que l´ éthanol et peut faire fonctionner le moteur d´une voiture.

http://www.maxisciences.com/agrocarburant/agrocarburant-un-ethanol-a-base-de-manioc-experimente-en-colombie_art3390.html

ATTENTION : Pour que le moteur d´une voiture fonctionne bien avec l´ éthanol, il faut que le moteur soit adapté à cet alcool. Il faut une modification de certains éléments du moteur !!!

La production de l’éthanol peut être réalisée à partir de plantes sucrières (Betterave, canne à sucre…) ou de plantes amylacées (pomme de terre, maïs, manioc…), ou par la voie biochimique.

À partir de plantes sucrières
La betterave et la canne à sucre sont lavées puis tranchées en cossettes. Les cossettes sont trempées dans l´eau chaude et puis simplement broyées et pressées pour obtenir un jus sucré. Alors on utilise l´ évaporation en suite la centrifugation pour obtenir les cristaux et du sirop. Les cristaux nous donnent les sucres. Les sucres sont transformés en éthanol par fermentation grâce à l’action de micro-organismes dont les plus connus sont des levures du genre Saccharomyces. Cette étape est appelée la fermentation. Vient ensuite une étape de distillation qui sépare l’alcool de l’eau.


À partir de plantes amylacées
Les plantes amylacées contiennent de l´amidon. Alors l´amidon doit être transformé en sucres. En chimie on dit : L’amidon doit être hydrolysé en sucres. L’hydrolyse est réalisée
par des enzymes (amylases et amyloglucosidases). Si les sucres sont obtenus alors on continu comme écrit au premier procédé.

Par la voie biochimique

La biomasse (bois, herbes, plantes) est découpée en copeaux et prétraitée afin de rendre la cellulose accessible aux enzymes. Les enzymes (cellulases) cassent les chaines de cellulose en sucres (hexoses et pentoses). Ensuite on utilise l´hydrolyse pour obtenir les sucres. Si les sucres sont obtenus alors on continu comme écrit au premier procédé.

Nos parents au pays ou disons peut être au village utilisent un des procédés que j´ai décrits d´une façon artisanale pour produire le LOTOKO ou SUPU NA TOLO     

Parlons un peu de Bio Diesel pour terminer ce chapitre.

Le Bio Diesel est un carburant qui a plus ou moins les mêmes caractéristiques que le carburant Diesel normal, mais par opposition au Diesel normal  ce n'est pas un dérivé du pétrole mais de la graisse d'huile ou animale végétale.

Pour produire le bio Diesel,  généralement, des huiles végétales sont employées comme l'huile de tournesol, l'huile de soja, l'huile de colza ou l'huile de palmier. Des huiles usagées (comme celles de pommes frites) peuvent être aussi employées.

Pour produire le bio Diesel à partir de ces huiles, ces dernières sont soumises à une réaction chimique, qui s'appelle la transestérification, signifiant que le glycérol dans l'huile est substitué par un alcool en présence d'un catalyseur.  Le résultat de la réaction est la formation d´ un ester méthylique.  Et à coté de cet ester,  il y a aussi la formation d´un résidu  appelé la glycérine. Celle ci peut être transformée ou en savon par le processus de saponisation (par exemple la firme MARSAVCO au Congo qui utilise l´huile de palmier) ou encore en engrais.

L´alcool utilisé pour la production du bio Diesel est le méthanol (formule chimique CH3OH). Le catalyseur employé est soit le KOH (hydroxyde de potassium, potasse caustique) ou bien le NaOH (hydroxyde de sodium, soude caustique). L'avantage du KOH est que la glycérine résiduelle est beaucoup moins toxique que quand le NaOH est employé. Dans ce cas, il est même possible de transformer la glycérine en engrais artificiel. Le KOH se dissout aussi beaucoup plus aisément  dans le méthanol. Cependant, un avantage de NaOH est qu'on le trouve partout, qu’il est facile à manipuler et qu’il est bon marché.

Notre pays possède les 3 ingrédients pour produire le bio Diesel. Et ce bio Diesel peut être aussi utilisé pour produire
l´électricité.    

Jim KK en RFA