AccueilCongo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
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Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 21/12/2009, 3:37 pm
Mr LINO... 
L´OPPOSITION
La grande majorité des intervenants sont dans l´OPPOSITION..et cette "opposition" ne se limite pas á la politik..
En effet, nous nous opposons á la MEDIOCRATIE et á l´absence d´une culture de RESPONSABILITÉ au Congo
Ceux qui résident dans les "vielles" démocraties savent et experimentent chaque jour cette action positive de la CRITIQUE..et c´est la CRITIQUE qui fait avancer la science, l´economie, la gestion des États, la liberté, la santé et surtout la bonne gouvernance en Occident
INFORMATIONS CREDIBLES
Mr LINO, vous ferez mieux de nous contredire avec des "chiffres"...quand nous affirmons que l´UE finance plus de 50% du budget de l´État congolais depuis la transition.nous vous accordons le temps de revenir nous contredire..
Revenez avec des chiffres et vous allez admettre que KDG a grandement DROIT de critiquer et surtout d´exiger un BILAN de la part du Président congolais
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 21/12/2009, 3:42 pm
[quote="lino"].
les propos de KDG montrait a l'opinion publique que la Belgique dominait la RDC et que cette dernière ne pouvais s'en passer d'eux.
Cela a crée une brouille diplomatique de 9 mois entre les 2 pays.
Le rencunier KDG viens récidiver, caché derrière le manteau européen sachant que la RDC ne peut se passer de L'UE.
Merci d´admettre que la RDC ne peut pas se passer de l´UE 
et ceux qui résident dans l´espace de l´UE savent d´avance que l´UE n´accepte ni les dictatures, ni la mauvaise gouvernance, ni l´incompetance.. 
KDG n´est pas "rancunier"..quel est le sens de ce mot: Il a quitté ses fonctions de ministre des AE pour une fonction plus importante dans la Commission de l´UE..
Pourquoi vous vous contrez sur KDG au lieu de nous expliquer cette pluie des "rapports" en provenance de l´ONU, des ONG internationales ou de ...l´UE 
les propos de KDG montrait a l'opinion publique que la Belgique dominait la RDC et que cette dernière ne pouvais s'en passer d'eux.
Cela a crée une brouille diplomatique de 9 mois entre les 2 pays.
Le rencunier KDG viens récidiver, caché derrière le manteau européen sachant que la RDC ne peut se passer de L'UE.
Merci d´admettre que la RDC ne peut pas se passer de l´UE
et ceux qui résident dans l´espace de l´UE savent d´avance que l´UE n´accepte ni les dictatures, ni la mauvaise gouvernance, ni l´incompetance.. KDG n´est pas "rancunier"..quel est le sens de ce mot: Il a quitté ses fonctions de ministre des AE pour une fonction plus importante dans la Commission de l´UE..
Pourquoi vous vous contrez sur KDG au lieu de nous expliquer cette pluie des "rapports" en provenance de l´ONU, des ONG internationales ou de ...l´UE
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
lino 21/12/2009, 4:17 pm
Mr TrollTroll a écrit:
L´OPPOSITION
La grande majorité des intervenants sont dans l´OPPOSITION..et cette "opposition" ne se limite pas á la politik..
En effet, nous nous opposons á la MEDIOCRATIE et á l´absence d´une culture de RESPONSABILITÉ au Congo
Ceux qui résident dans les "vielles" démocraties savent et experimentent chaque jour cette action positive de la CRITIQUE..et c´est la CRITIQUE qui fait avancer la science, l´economie, la gestion des États, la liberté, la santé et surtout la bonne gouvernance en Occident
INFORMATIONS CREDIBLES
Mr LINO, vous ferez mieux de nous contredire avec des "chiffres"...quand nous affirmons que l´UE finance plus de 50% du budget de l´État congolais depuis la transition.nous vous accordons le temps de revenir nous contredire..
Revenez avec des chiffres et vous allez admettre que KDG a grandement DROIT de critiquer et surtout d´exiger un BILAN de la part du Président congolais
c votre droit d'etre ds "l'opposion" et par experience g sais que pour la pluspart des congolais opposant veux dire" n'as pas eu sa part du gateau et attend d'etre corrompu pour ...." c pour cela il y a tant des transfuges et des corrompus.
Soit moi g ne cherche pas de part de gateau et juste pour faire avancer le débat je me suis résolu d'avoir un autre son de cloche que la majorité des intervenants.
Voici 2 publications:
25 septembre 2009
22 millions d’Euros pour le budget 2010 !
C’est un montant que l’Union Européenne vient d’accorder à la République Démocratique du Congo dans le cadre de la convention de financement de l’appui budgétaire à la Stabilisation économique du pays cher à Joseph Kabila. Ces fonds constituent des dons et, à ce titre, ils sont non remboursables et n’alourdissent, en aucune manière, la dette publique congolaise. La cérémonie de signature de ladite convention a eu lieu hier, jeudi 24 septembre 2009, au Ministère des Finances où l’UE a été représentée par M. Richard Zink, Chef de la Délégation de la Commission Européenne et, le Ministre Matenda, Ordonnateur National, a représenté la partie Congolaise. Cet appui qui viendra en remboursement de dépenses de l’Etat réalisées sur des lignes budgétaires identifiées, offre littéralement un surcroît de capacités pour les finances de l’Etat. Tout est donc mis en œuvre pour permettre au plus tôt, le décaissement de cette facilité. 22 millions d’Euros, c’est le montant que l’Union Européenne vient d’accorder à la République Démocratique du Congo dans le cadre de la convention de financement de l’appui budgétaire à la Stabilisation économique du pays cher à Joseph Kabila.
http://vigilancerdc.afrikblog.com/archives/2009/09/25/15190788.html
RDC : près 6 milliards de dollars de budget 2010 dont 23% pour la rémunération
Kinshasa | Jeudi 03 Décembre 2009 à 10:12:03
L’Assemblée nationale a adopté au cours de sa plénière de mardi dernier le projet du budget de la RDC pour l’exercice 2010. Ce budget s’élève à près de 6 milliards de dollars américains, soit un taux d’accroissement d'environs 20% par rapport à celui de 2009, calculé en devise, rapporte radiookapi.net
Par rapport au projet initial du gouvernement présenté le 16 octobre dernier, 4,7 milliards de dollars, l’Assemblée nationale a dégagé des recettes additionnelles évaluées à plus de 1,26 milliard de dollars. Ce qui porte le projet à près de 6 milliards US. Les recettes additionnelles proviendraient essentiellement de deux secteurs : les mines et les télécommunications. Quant à la répartition, les députés nationaux consacrent 23% du budget 2010 à la rémunération, 49% aux investissements et 9% au fonctionnement.
http://www.radiookapi.net/index.php?i=53&ig=1&of=0&m=2&r=all&a=25703
Monsieur Troll
Aucun pays au monde ne se passer du reste du monde
Meme l'UE ne peut se passer du reste du monde pour ses imports exports rien que pour le petrole et le gaz elle depend BEAUCOUP des autres pays.
Je vous ai donné 2 publications
50 pdcts de 6 milliards est 3 milliards alors c'est FAUX c que vs venez d'affirmer puisque la contribution de l'UE pour 2010 est 22 millions.
Vous vs opposez à tout .c'est comme si vs ne voulez pas que J.KABILA et le gouvernement RDC reussissent .C notre pays quand meme.
Dernière édition par lino le 21/12/2009, 5:25 pm, édité 1 fois
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 21/12/2009, 4:39 pm
"Opposants"Allons mr Lino, ceux qui intervienent ici n´ont pas besoin d´un "gateau"..Ils vivent et travaillent en Occident depuis plus de 10 ans..
Socialement et économiquement..stables, ils ne rèvent pas de devenir des "ministres" ou même Président au Congo..
BUDGET
Avez-vous eu le temps de prendre en consideration de deux "interventions du FMI" pendant l´an 2009
..Troll voudrait avoir plus de "precision"..combien répresente en % les 22 millions d´Euro
en provenance de l´UE ..L´UE..et la RDC
Le budget de l´UE provient des cotisations des "27 pays membres"..et l´argent provient des impôts des citoyens des 27 pays membres..
Ne soyez pas surpris d´apprendre que les "22 millions" d´Euro provienent aussi des "impôts" payés par les opposants qui intervienent sur cette page
..Le bugdet de l´UE n´est pas financé par les USA, la Chine ou la Russie
JOSEPH ET LINO
Nous ne CROYONS pas qu´un étranger á la tête de la RDC peut "reussir" .
.mr Lino, Troll n´est pas l´unique congolais 100% qui pense que Joeph ne peut rien apporter au Congo..RIENVous êtes conscient de votre ECHEC trois ans après
c´est si simple....vos propos annoncent la defaite..La RDC est notre "pays" et nous ne souhaitons que le BIEN pour ce pays et jamais la mauvaise gouvernance, la dictature et la mediocratie..contrairement á certains patriotes "mercenaires" qui soutienent un Rwandais á la tête de l´Etat
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 21/12/2009, 4:44 pm
BUDGETMr Lino,
Aidez-nous á retrouver le montant exact de la contribution de l´UE dans le budget de l´État congolais depuis la Transition..
Vous parlez de "2010".. comme d´habitude, on se lance dans le futur..
Faisons un petit recul, recoltez les info fiables de l´effort financier de l´UE depuis la transition...et pourquoi pas, la contribution de l´an 2009.
Expliquez-nous aussi comment "VOUS" avez utilisés l´argent de l´EU en apportant des chiffres de la repartition du budget de l´État congolais..
On se rendra vite compte comment le Président s´accapare un % qui depasse le % de l´éducation, de la santé et de la défense mis ensemble
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
Hiro-Hito 21/12/2009, 5:22 pm
Lool, j'ai ris parce q je m'attendais a ce que vous ne trouviez pas des reponses, et a ce stade, vous ne pouvez pas considerer ca coe ironique, car c exactement c qui est arrive.
Voila en bref, votre allusion a la souverainete et l'independance de la RDC et de la Russie n'etait qu'une facon de fustiger ce que vous considerez coe ingerence de la Belgique ds la politique Congolaise. Une conception bancale de la souverainete, car il y a des droits inalienables, qui vont au dela de cette soi-disant souverainete. Et coe le ridicule ne tue pas, vous prentendez maintenant q ces genres des critiques doivent se faire en coulisse, par les biais des ambassades, coe si vous aviez ete ambassadeur de la Russie pour etre au courant de ce qui se passait la-bas.
Voila en bref, votre allusion a la souverainete et l'independance de la RDC et de la Russie n'etait qu'une facon de fustiger ce que vous considerez coe ingerence de la Belgique ds la politique Congolaise. Une conception bancale de la souverainete, car il y a des droits inalienables, qui vont au dela de cette soi-disant souverainete. Et coe le ridicule ne tue pas, vous prentendez maintenant q ces genres des critiques doivent se faire en coulisse, par les biais des ambassades, coe si vous aviez ete ambassadeur de la Russie pour etre au courant de ce qui se passait la-bas.
Hiro-Hito- Admin
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
lino 21/12/2009, 8:56 pm
Troll a écrit:
Allons mr Lino, ceux qui intervienent ici n´ont pas besoin d´un "gateau"..Ils vivent et travaillent en Occident depuis plus de 10 ans..
Socialement et économiquement..stables, ils ne rèvent pas de devenir des "ministres" ou même Président au Congo..
BUDGETAvez-vous eu le temps de prendre en consideration de deux "interventions du FMI" pendant l´an 2009
Troll voudrait avoir plus de "precision"..combien répresente en % les 22 millions d´Euro
L´UE..et la RDC
Le budget de l´UE provient des cotisations des "27 pays membres"..et l´argent provient des impôts des citoyens des 27 pays membres..
Le bugdet de l´UE n´est pas financé par les USA, la Chine ou la Russie
JOSEPH ET LINO
Nous ne CROYONS pas qu´un étranger á la tête de la RDC peut "reussir" .
Vous êtes conscient de votre ECHEC trois ans après
La RDC est notre "pays" et nous ne souhaitons que le BIEN pour ce pays et jamais la mauvaise gouvernance, la dictature et la mediocratie..contrairement á certains patriotes "mercenaires" qui soutienent un Rwandais á la tête de l´Etat
La ville de SEOUL Corée du sud.Kinshasa aurais du etre mieux que cette ville,si...
nous avez pas foutu dans 
.Troll à dit:
Nous ne CROYONS pas qu´un étranger á la tête de la RDC peut "reussir" .
Questions pour vous mr. Troll-Les Belges qui ont fait de l'ex.Congo Belge un etat PLUS RICHE que la corée et l'afrique du sud étaient ils CONGOLAIS ?
-MOBUTU qui a fait de cet état RICHE un état PARMIS LES PLUS PAUVRES AU MONDE était il ETRANGER?
-si c'est un CONGOLAIS alors pourquoi a t il fait ça?
Votre problème sur la nationalité de mr j.kABILA et de sa soeur jumelle est UN FAUX DEBAT et cette polémique n'a pas sa raison d'etre.
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
Tsippora 21/12/2009, 9:42 pm
Voici la source principale de ces chiffres que j'avais poste la semaine derniere:
http://www.ua.ac.be/objs/00210769.pdf
Le contrat initial prevoyait le "paiement" en nature par la RDC de 8 million de tonnes de cuivre, 200 000 tonnes de cobalt et 372 tonnes d'or. Une recherche sur Google vous donnera la valeur des cours actuels. L'or est a un niveau historique. Sans compter que dans la joint venture, la CHine se reserve 68%, en plus de toucher des interets de 6.5% sur les profits de la fameuse joint venture qui est exoneree d'impots, de douanes et de tout tariff.
Voici d'autres sources:
http://www.lavdc.net/portail/2009/11/rdcle-contrat-chinois-est-modifie/
http://fr.allafrica.com/stories/200911020681.html
http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=12816
http://www.ua.ac.be/objs/00210769.pdf
Le contrat initial prevoyait le "paiement" en nature par la RDC de 8 million de tonnes de cuivre, 200 000 tonnes de cobalt et 372 tonnes d'or. Une recherche sur Google vous donnera la valeur des cours actuels. L'or est a un niveau historique. Sans compter que dans la joint venture, la CHine se reserve 68%, en plus de toucher des interets de 6.5% sur les profits de la fameuse joint venture qui est exoneree d'impots, de douanes et de tout tariff.
Voici d'autres sources:
http://www.lavdc.net/portail/2009/11/rdcle-contrat-chinois-est-modifie/
http://fr.allafrica.com/stories/200911020681.html
http://www.fasopresse.net/article.php3?id_article=12816
La RDC est toujours au creux de la vague. Et cela, en dépit de ses immenses ressources minières et de son potentiel humain. En effet, ce pays est doté de 34% des réserves de cobalt et du monde et de 10% de ses réserves de cuivre. Et on y trouve également de l’or, du fer, du diamant, pour une population de 60 millions d’habitants.
Tsippora
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
ndonzwau 22/12/2009, 2:48 am
"Déclaration de la Commission sur la violence
en République Démocratique du Congo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5244
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés
Il y a environ un an, la situation de Goma assiégée par les troupes du CNDP menées par Laurent Nkunda était la préoccupation principale des autorités congolaises et de la Communauté internationale.
Tout a été mis en œuvre pour éviter le pire. Promouvoir d’abord un accord politique entre la RDC et le Rwanda et ensuite entre le Gouvernement congolais et le CNDP et les autres groupes armés a permis, à court terme, de désamorcer le détonateur d’une explosion de violences dont le potentiel déstabilisateur reste aujourd’hui néanmoins intact.
Intact parce que les causes sous-jacentes ont été abordées de façon superficielle et dans une pure logique politique de court terme. N’ayant devant soi que de mauvaises solutions, la Communauté internationale a opté pour la moins grave ; ce n’est pas une critique, juste une évidence, une constatation.
La Communauté internationale et l’Union Européenne n’ont pas pu se décider d’envoyer une force de protection. Les renforcements de la MONUC demandés depuis plus d’un an commencent à peine à arriver.
Le récent rapport du groupe d’experts indépendants des Nations Unies ainsi que celui que Human Rights Watch font un constat accablant de la situation actuelle qu’il n’est pas possible d’ignorer ou passer sous silence.
Il est maintenant temps que ces causes profondes soient abordées, traitées et que des solutions durables soient envisagées.
Pour ce faire, il faut néanmoins la coopération de tout le monde, des Gouvernements congolais et rwandais en premier lieu, de la MONUC et des Nations Unies et du reste de la Communauté Internationale et de l’Union Européenne ensuite.
Nul ne doute que le rapprochement politique et diplomatique entre le Rwanda et la RDC puisse être bénéfique pour la stabilité de la région et permettre, si la bonne volonté existe, de deux cotés, de conduire à une coexistence pacifique et une coopération profitable aux deux pays au sein d’une CEPGL redynamisée.
Toutefois ceci n’est que le début d’un chemin qui est encore long et plein de difficultés.
La question des FDLR est au cœur du problème ainsi que toutes les problématiques annexes qu’elle entraîne et qui compliquent la donne:
- l’exploitation illégale des ressources naturelles,
- le manque de protection des minorités,
- l’impunité dans une vaste zone de non-Etat où la puissance publique non seulement est incapable d’assurer le contrôle du territoire mais dont les représentants ont souvent fait partie du problème.
L’accord Rwanda-RDC a permis de neutraliser temporairement le CNDP et les revendications inacceptables de Laurent Nkunda: l’accord s’est tout simplement soldé par le remplacement de Nkunda par Bosco Ntaganda, plus malléable et prêt à n’importe quel compromis, en échange d’une immunité en violation de toutes les dispositions internationales en matière de crimes contre l’humanité que ni le Rwanda ni la RDC ne sont en droit ni en position de lui accorder.
A ce jour,
- l’intégration hâtive du CNDP dans une armée inefficace et proie de la gabegie comme les FARDC ;
- l’accroissement d’un pouvoir autonome de Bosco Ntaganda par la mise en place d’une chaîne de commandement parallèle au sein des FARDC auquel le paiement irrégulier des militaires et l’absence de toute forme de discipline et hiérarchie fournissent un terrain fertile;
- un appui de la MONUC aux opérations militaires contres les FDLR qui n’est pas suffisamment encadré et calibré ;
- le manque de réponse face aux revendications des minorités rwandophones
Tous ces facteurs risquent de créer des problèmes encore plus graves que celui auquel nous étions confronté il y a un an.
Des problèmes que ni le Rwanda ni la RDC ne seront plus à même de gérer.
Sur cette toile de fond, la situation ne s’est guère améliorée: la crise humanitaire se poursuit sans signaux évidents d’amélioration ainsi que les violations des droits de l’homme comme le phénomène exécrable des violences, voire des atrocités sexuelles, l’impunité pour toutes sortes de crimes, le pillage des ressources naturelles.
Il suffit de lire les rapports des Nations Unies et de Human Right Watch que j’ai mentionnés pour prendre la mesure de l’ampleur de cette tragédie sans fin. Il est clair que les actions visant la mise hors d’état de nuire des FDLR doivent se poursuivre, mais pas à n’importe quel prix, pas sans d’abord mettre tout en place pour minimiser les risques que la pression militaire entraîne pour les civils innocents.
Cela requiert une meilleure planification, le recentrage des priorités et une capacité accrue de la MONUC d’assurer la protection des populations, sa première tâche selon son mandat.
Il faut aussi que les conditions dans lesquelles la MONUC peut opérer soient claires et sans ambiguïtés.
Il n’est pas question ici de demander un retrait ou un désengagement de la MONUC. Un départ hâtif de la MONUC serait catastrophique car il rendrait le vide encore plus vide: les événements récents de l’Equateur, qui sont avant tout un symptôme supplémentaire du mal congolais, le démontrent.
Il est clair qu’il faut aussi mettre fin aux connivences politiques et économiques dont continuent à bénéficier les FDLR dans la région et ailleurs dans le monde, dans nos Etats membres entre autres. Le combat des FDLR n’est pas un combat politique, mais une action criminelle dont la population congolaise est la première victime et c’est ainsi qu’il doit être traité comme tous ceux qui s’y associent directement ou indirectement. Pour cela il faut plus de fermeté face à toutes sortes de trafics. En même temps, au delà du processus de démobilisation, désarmement et réinsertion /réintégration/ rapatriement (DDRRR), une plus grande clairvoyance des autorités rwandaises et congolaises vis-à-vis de ceux qui ne sont pas nécessairement des criminels est de mise.
Cela étant, une bonne partie du problème doit également trouver une solution en RDC. Je pense bien entendu aux racines locales du conflit.
A ce propos les accords du 23 mars doivent être intégralement appliqués sous peine de voir tôt ou tard les frustrations des populations locales prendre le dessus. C’est une condition sine qua non pour que les efforts de stabilisation et la volonté de relancer l’activité économique dans les Kivus puissent réussir. Le rôle de la communauté internationale pourra alors être vraiment utile (COM, vient d’octroyer 35 M € au plan Starec du gouvernement, outre une contribution annuelle au titre de l’aide humanitaire de l’ordre de 50 M €).
Cependant, au-delà des Kivus, je pense aussi à l’énorme gâchis qu’est devenue depuis une vingtaine d’années la RDC. Un pays où presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l’Etat dont l’absence est au cœur de tous les problèmes.
Pour ce faire, quelques éléments sont cruciaux.
En premier lieu, la consolidation de la démocratie. Je pense bien entendu aux élections, locales, législatives et présidentielles qui s’annoncent pour 2011.
Les élections sont un élément de la démocratie mais il ne faut pas oublier la nécessité de continuer à soutenir les institutions et les forces politiques dans une dimension dialectique avec l’opposition, sans laquelle nous ne serions pas dans un véritable système politique ouvert.
Le deuxième élément c’est assurément la nécessité d’approfondir la bonne gouvernance. Or, s’il est vrai que, devant l’ampleur des problèmes, la RDC ne peut pas tout faire à la fois, il est clair qu’il faut une volonté politique sans faille pour avoir une chance de réussir.
Le Parlement a mentionné la question de l’impunité. C’est un bon exemple. Car il s’agit d’une question de volonté politique qui sous-tend par ailleurs toute la question de l’affirmation de l’Etat de droit.
Le problème est que les choses ne peuvent pas se faire isolément. L’Etat de droit requiert aussi une réforme du secteur de la sécurité et des progrès réels dans la gouvernance économique.
L’ampleur des défis implique des politiques sur le long terme. Toutefois, cela ne doit pas constituer une excuse pour que des actions plus immédiates ne voient pas le jour. Je pense notamment à la question des violences sexuelles et des droits de l’homme que le Parlement a mis en exergue. La volonté politique peut y jouer un rôle déterminant et il faut saluer à ce titre l’engagement de tolérance zéro de la part du Président Kabila. Il faut maintenant l’appliquer.
La Commission, qui fait d’ailleurs déjà beaucoup dans ce domaine (appui à la justice, aide aux victimes) est prête à poursuivre son appui à la RDC. A ce titre j’ai également souhaité qu’une coopération plus étroite dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles se mette en place, sur le terrain, entre la CPI et la Commission.
Consolidation du système démocratique, bonne gouvernance, volonté politique: voici les éléments clés sur lesquels nous voudrions bâtir notre partenariat d’égal à égal avec la RDC.
Karel De Gucht,
Commissaire au Développement et à l’Aide Humanitaire,
Strasbourg, 16 décembre 2009 "
Rétablissement de l’autorité de l’Etat et leçons de l’Histoire
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5241
Au Congo dit démocratique, le «rétablissement de l’autorité de l’Etat» est devenu un prétexte commode pour justifier les brutalités policières, les brimades infligées à la population par les forces dites de sécurité.
C’est au nom du rétablissement de l’autorité de l’Etat que des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) ont été massacrés, par deux fois, par des éléments du «Bataillon Simba», une unité spéciale de la police nationale qui dépend directement de l’inspecteur général de la police nationale, le «général» Joseph Numbi Banza. Bilan : plus de 300 morts.
C’est encore au nom du rétablissement de l’autorité de l’Etat que Joseph Kabila avait, seul contre tous, envoyé plusieurs milliers de soldats des FARDC (Forces armées de la RD Congo) et des chars dans la province du Nord-Kivu. Mission : écraser les groupes armés qui opèrent dans cette région en général et le CNDP (Congrès national de défense du peuple) dirigé alors par Laurent Nkunda Mihigo en particulier. La suite est connue. Plusieurs soldats congolais y ont perdu la vie. D’autres sont devenus des estropiés. Mushake, Rumangabo sont des noms qui rappellent l’humilante défaite des forces gouvernementales face aux «ploucs» du CNDP soutenus ou pas par des soldats de l’armée régulière rwandaise.
Depuis le mois d’octobre dernier, une petite localité du district du Sud Ubangi, dans la province de l’Equateur, est sortie de l’anonymat. Il s’agit de Dongo. Suite à une querelle entre les communautés Monzaya et Enyele, des policiers sont intervenus pour rétablir l’autorité de l’Etat. La brutalité de l’intervention a servi d’étincelle à un «mal être» social qui y couvait. Dongo abritait, en effet, des anciens démobilisés du MLC (Mouvement de libération du Congo). Abandonnés à leur triste sort, ces hommes avaient gardé leurs armes. C’est avec ce petit arsenal qu’ils ont affronté des policiers. Bilan officiel : onze tués dont 7 policiers. Selon la Monuc, pas moins de cinquante policiers auraient été tués. Un gâchis inutile. La jacquerie de Dongo a donné naissance à un mouvement insurrectionnel dénommé les «Patriotes-Résistants du Congo». Ceux-ci se sont fixés un seul objectif: le renversement du régime incarné par Joseph Kabila, qualifié, à tort ou à raison, de "pouvoir d’occupation".
Flashback. Lors des consultations nationales lancées par le président Mobutu à partir du mois de janvier 1990, plusieurs mémorandums avaient dénoncé la concentration des trois pouvoirs traditionnels de l’Etat entre les mains d’un seul homme. Les nominations fantaisistes fondées sur des critères tribaux ou régionaux, la misère sociale, l’arbitraire, l’injustice, les atteintes aux droits et libertés, l’impunité sont parmi les maux qui ont été stigmatisés. Tirant les conséquences de ces mémorandums, Mobutu Sese Seko s’est incliné en annonçant le retour au pluralisme politique. C’était le 24 avril 1990.
Lors des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992), le «Peuple en conférence» prit l’option d’engager résolument l’ex-Zaïre sur le chemin de la démocratie et du respect des droits et libertés. Une résolution ferme et résolue a été prise de tourner ce chapitre douloureux de l’Histoire du pays.
Lorsque l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération Congo-Zaïre) déclenche la guerre dite des «Banyamulenge» en octobre 1996, l’organisation n’a pas manqué d’invoquer, par la bouche de son porte-parole LD Kabila, le renversement de la dictature, la poursuite du processus démocratique et l’instauration d’un Etat de droit pour justifier son combat. Ce conflit armé est intervenu au moment même où le Rapporteur spécial des droits de l’Homme au Zaïre, le Chilien Roberto Garreton, publiait un rapport qualifié d’«accablant» sur la situation des droits et libertés. Il est question d’arrestations arbitraires et d’exécutions extrajudiciaires. Une aubaine pour les «insurgés».
Après son auto-proclamation comme président de la République, LD Kabila s’est littéralement évertué à commettre les mêmes erreurs reprochées jadis au régime que l’AFDL venait de renverser. Arrestations arbitraires, spoliation, exécutions extrajudiciaires. Plus grave, le «Mzee» décida la suspension des activités des partis politiques. «AFDL : dérive autoritaire», titrait la presse kinoise quelques semaines après la «libération». La suite est connue.
Lors de la signature de l’Accord de cessez-le-feu de et à Lusaka, les participants, en l’occurrence le gouvernement de Kinshasa, représenté par LD Kabila, le RCD et le MLC, ont pris la résolution de mettre en place un «nouvel ordre politique». Pour n’avoir pas tirer les leçons de l’Histoire sur les causes de la chute de son prédécesseur, LDK est gratifié d’un «carton rouge». Signe d’un désamour.
Ce désamour sera confirmé lors des assises de la «Consultation nationale» organisée par LD Kabila, du 24 février au 11 mars 2000, à Kinshasa. A la question de savoir les causes de la guerre, les participants ont, au plan interne, épinglé ces quelques griefs : arrestations arbitraires, tracasseries policières et politiques, violations des droits et libertés, exécutions sommaires etc.
Le 16 janvier 2001, LD Kabila meurt. Il est remplacé par Joseph Kabila. Un changement est intervenu à la tête de l’Etat. Les méthodes, elles, sont restées les mêmes. De l’avis général, ces méthodes sont devenues pires au regard des atrocités relevées précédemment. Le moins qu’on puisse dire c’est que le «raïs» n’a pas non plus tiré les leçons de l’Histoire. Il n’est pas exclu, dès lors, que les mêmes causes produisent les mêmes effets…
Que l’on se comprenne bien : l’Etat doit détenir le monopole de la contrainte organisée sur son territoire. C’est un postulat. Que faire lorsque le même Etat voit naître sur son territoire un groupe armé qui lui conteste ce monopole au nom d’une ethnie ou tribu dont les membres argueraient ne pas jouir d’une égale protection devant la loi? Le rétablissement de l’autorité de l’Etat ne devrait-il pas commencer par la promotion des relations fondées sur le respect mutuel entre les pouvoirs publics et les citoyens ? N’est-ce pas un tort de considérer le rétablissement de l’autorité de l’Etat comme un simple déploiement de la force brutale sous prétexte que «force doit rester à la loi» ?
Question finale : Pour être respecté, l’Etat ne doit-il pas commencer par être au service de tous et respectueux de la vie et de la dignité de la personne humaine? "
Compatriotiquement!
en République Démocratique du Congo
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5244
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Députés
Il y a environ un an, la situation de Goma assiégée par les troupes du CNDP menées par Laurent Nkunda était la préoccupation principale des autorités congolaises et de la Communauté internationale.
Tout a été mis en œuvre pour éviter le pire. Promouvoir d’abord un accord politique entre la RDC et le Rwanda et ensuite entre le Gouvernement congolais et le CNDP et les autres groupes armés a permis, à court terme, de désamorcer le détonateur d’une explosion de violences dont le potentiel déstabilisateur reste aujourd’hui néanmoins intact.
Intact parce que les causes sous-jacentes ont été abordées de façon superficielle et dans une pure logique politique de court terme. N’ayant devant soi que de mauvaises solutions, la Communauté internationale a opté pour la moins grave ; ce n’est pas une critique, juste une évidence, une constatation.
La Communauté internationale et l’Union Européenne n’ont pas pu se décider d’envoyer une force de protection. Les renforcements de la MONUC demandés depuis plus d’un an commencent à peine à arriver.
Le récent rapport du groupe d’experts indépendants des Nations Unies ainsi que celui que Human Rights Watch font un constat accablant de la situation actuelle qu’il n’est pas possible d’ignorer ou passer sous silence.
Il est maintenant temps que ces causes profondes soient abordées, traitées et que des solutions durables soient envisagées.
Pour ce faire, il faut néanmoins la coopération de tout le monde, des Gouvernements congolais et rwandais en premier lieu, de la MONUC et des Nations Unies et du reste de la Communauté Internationale et de l’Union Européenne ensuite.
Nul ne doute que le rapprochement politique et diplomatique entre le Rwanda et la RDC puisse être bénéfique pour la stabilité de la région et permettre, si la bonne volonté existe, de deux cotés, de conduire à une coexistence pacifique et une coopération profitable aux deux pays au sein d’une CEPGL redynamisée.
Toutefois ceci n’est que le début d’un chemin qui est encore long et plein de difficultés.
La question des FDLR est au cœur du problème ainsi que toutes les problématiques annexes qu’elle entraîne et qui compliquent la donne:
- l’exploitation illégale des ressources naturelles,
- le manque de protection des minorités,
- l’impunité dans une vaste zone de non-Etat où la puissance publique non seulement est incapable d’assurer le contrôle du territoire mais dont les représentants ont souvent fait partie du problème.
L’accord Rwanda-RDC a permis de neutraliser temporairement le CNDP et les revendications inacceptables de Laurent Nkunda: l’accord s’est tout simplement soldé par le remplacement de Nkunda par Bosco Ntaganda, plus malléable et prêt à n’importe quel compromis, en échange d’une immunité en violation de toutes les dispositions internationales en matière de crimes contre l’humanité que ni le Rwanda ni la RDC ne sont en droit ni en position de lui accorder.
A ce jour,
- l’intégration hâtive du CNDP dans une armée inefficace et proie de la gabegie comme les FARDC ;
- l’accroissement d’un pouvoir autonome de Bosco Ntaganda par la mise en place d’une chaîne de commandement parallèle au sein des FARDC auquel le paiement irrégulier des militaires et l’absence de toute forme de discipline et hiérarchie fournissent un terrain fertile;
- un appui de la MONUC aux opérations militaires contres les FDLR qui n’est pas suffisamment encadré et calibré ;
- le manque de réponse face aux revendications des minorités rwandophones
Tous ces facteurs risquent de créer des problèmes encore plus graves que celui auquel nous étions confronté il y a un an.
Des problèmes que ni le Rwanda ni la RDC ne seront plus à même de gérer.
Sur cette toile de fond, la situation ne s’est guère améliorée: la crise humanitaire se poursuit sans signaux évidents d’amélioration ainsi que les violations des droits de l’homme comme le phénomène exécrable des violences, voire des atrocités sexuelles, l’impunité pour toutes sortes de crimes, le pillage des ressources naturelles.
Il suffit de lire les rapports des Nations Unies et de Human Right Watch que j’ai mentionnés pour prendre la mesure de l’ampleur de cette tragédie sans fin. Il est clair que les actions visant la mise hors d’état de nuire des FDLR doivent se poursuivre, mais pas à n’importe quel prix, pas sans d’abord mettre tout en place pour minimiser les risques que la pression militaire entraîne pour les civils innocents.
Cela requiert une meilleure planification, le recentrage des priorités et une capacité accrue de la MONUC d’assurer la protection des populations, sa première tâche selon son mandat.
Il faut aussi que les conditions dans lesquelles la MONUC peut opérer soient claires et sans ambiguïtés.
Il n’est pas question ici de demander un retrait ou un désengagement de la MONUC. Un départ hâtif de la MONUC serait catastrophique car il rendrait le vide encore plus vide: les événements récents de l’Equateur, qui sont avant tout un symptôme supplémentaire du mal congolais, le démontrent.
Il est clair qu’il faut aussi mettre fin aux connivences politiques et économiques dont continuent à bénéficier les FDLR dans la région et ailleurs dans le monde, dans nos Etats membres entre autres. Le combat des FDLR n’est pas un combat politique, mais une action criminelle dont la population congolaise est la première victime et c’est ainsi qu’il doit être traité comme tous ceux qui s’y associent directement ou indirectement. Pour cela il faut plus de fermeté face à toutes sortes de trafics. En même temps, au delà du processus de démobilisation, désarmement et réinsertion /réintégration/ rapatriement (DDRRR), une plus grande clairvoyance des autorités rwandaises et congolaises vis-à-vis de ceux qui ne sont pas nécessairement des criminels est de mise.
Cela étant, une bonne partie du problème doit également trouver une solution en RDC. Je pense bien entendu aux racines locales du conflit.
A ce propos les accords du 23 mars doivent être intégralement appliqués sous peine de voir tôt ou tard les frustrations des populations locales prendre le dessus. C’est une condition sine qua non pour que les efforts de stabilisation et la volonté de relancer l’activité économique dans les Kivus puissent réussir. Le rôle de la communauté internationale pourra alors être vraiment utile (COM, vient d’octroyer 35 M € au plan Starec du gouvernement, outre une contribution annuelle au titre de l’aide humanitaire de l’ordre de 50 M €).
Cependant, au-delà des Kivus, je pense aussi à l’énorme gâchis qu’est devenue depuis une vingtaine d’années la RDC. Un pays où presque tout est à refaire, à commencer par la reconstruction de l’Etat dont l’absence est au cœur de tous les problèmes.
Pour ce faire, quelques éléments sont cruciaux.
En premier lieu, la consolidation de la démocratie. Je pense bien entendu aux élections, locales, législatives et présidentielles qui s’annoncent pour 2011.
Les élections sont un élément de la démocratie mais il ne faut pas oublier la nécessité de continuer à soutenir les institutions et les forces politiques dans une dimension dialectique avec l’opposition, sans laquelle nous ne serions pas dans un véritable système politique ouvert.
Le deuxième élément c’est assurément la nécessité d’approfondir la bonne gouvernance. Or, s’il est vrai que, devant l’ampleur des problèmes, la RDC ne peut pas tout faire à la fois, il est clair qu’il faut une volonté politique sans faille pour avoir une chance de réussir.
Le Parlement a mentionné la question de l’impunité. C’est un bon exemple. Car il s’agit d’une question de volonté politique qui sous-tend par ailleurs toute la question de l’affirmation de l’Etat de droit.
Le problème est que les choses ne peuvent pas se faire isolément. L’Etat de droit requiert aussi une réforme du secteur de la sécurité et des progrès réels dans la gouvernance économique.
L’ampleur des défis implique des politiques sur le long terme. Toutefois, cela ne doit pas constituer une excuse pour que des actions plus immédiates ne voient pas le jour. Je pense notamment à la question des violences sexuelles et des droits de l’homme que le Parlement a mis en exergue. La volonté politique peut y jouer un rôle déterminant et il faut saluer à ce titre l’engagement de tolérance zéro de la part du Président Kabila. Il faut maintenant l’appliquer.
La Commission, qui fait d’ailleurs déjà beaucoup dans ce domaine (appui à la justice, aide aux victimes) est prête à poursuivre son appui à la RDC. A ce titre j’ai également souhaité qu’une coopération plus étroite dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles se mette en place, sur le terrain, entre la CPI et la Commission.
Consolidation du système démocratique, bonne gouvernance, volonté politique: voici les éléments clés sur lesquels nous voudrions bâtir notre partenariat d’égal à égal avec la RDC.
Karel De Gucht,
Commissaire au Développement et à l’Aide Humanitaire,
Strasbourg, 16 décembre 2009 "
Rétablissement de l’autorité de l’Etat et leçons de l’Histoire
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5241
Au Congo dit démocratique, le «rétablissement de l’autorité de l’Etat» est devenu un prétexte commode pour justifier les brutalités policières, les brimades infligées à la population par les forces dites de sécurité.
C’est au nom du rétablissement de l’autorité de l’Etat que des adeptes du mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (BDK) ont été massacrés, par deux fois, par des éléments du «Bataillon Simba», une unité spéciale de la police nationale qui dépend directement de l’inspecteur général de la police nationale, le «général» Joseph Numbi Banza. Bilan : plus de 300 morts.
C’est encore au nom du rétablissement de l’autorité de l’Etat que Joseph Kabila avait, seul contre tous, envoyé plusieurs milliers de soldats des FARDC (Forces armées de la RD Congo) et des chars dans la province du Nord-Kivu. Mission : écraser les groupes armés qui opèrent dans cette région en général et le CNDP (Congrès national de défense du peuple) dirigé alors par Laurent Nkunda Mihigo en particulier. La suite est connue. Plusieurs soldats congolais y ont perdu la vie. D’autres sont devenus des estropiés. Mushake, Rumangabo sont des noms qui rappellent l’humilante défaite des forces gouvernementales face aux «ploucs» du CNDP soutenus ou pas par des soldats de l’armée régulière rwandaise.
Depuis le mois d’octobre dernier, une petite localité du district du Sud Ubangi, dans la province de l’Equateur, est sortie de l’anonymat. Il s’agit de Dongo. Suite à une querelle entre les communautés Monzaya et Enyele, des policiers sont intervenus pour rétablir l’autorité de l’Etat. La brutalité de l’intervention a servi d’étincelle à un «mal être» social qui y couvait. Dongo abritait, en effet, des anciens démobilisés du MLC (Mouvement de libération du Congo). Abandonnés à leur triste sort, ces hommes avaient gardé leurs armes. C’est avec ce petit arsenal qu’ils ont affronté des policiers. Bilan officiel : onze tués dont 7 policiers. Selon la Monuc, pas moins de cinquante policiers auraient été tués. Un gâchis inutile. La jacquerie de Dongo a donné naissance à un mouvement insurrectionnel dénommé les «Patriotes-Résistants du Congo». Ceux-ci se sont fixés un seul objectif: le renversement du régime incarné par Joseph Kabila, qualifié, à tort ou à raison, de "pouvoir d’occupation".
Flashback. Lors des consultations nationales lancées par le président Mobutu à partir du mois de janvier 1990, plusieurs mémorandums avaient dénoncé la concentration des trois pouvoirs traditionnels de l’Etat entre les mains d’un seul homme. Les nominations fantaisistes fondées sur des critères tribaux ou régionaux, la misère sociale, l’arbitraire, l’injustice, les atteintes aux droits et libertés, l’impunité sont parmi les maux qui ont été stigmatisés. Tirant les conséquences de ces mémorandums, Mobutu Sese Seko s’est incliné en annonçant le retour au pluralisme politique. C’était le 24 avril 1990.
Lors des travaux de la Conférence nationale souveraine (1991-1992), le «Peuple en conférence» prit l’option d’engager résolument l’ex-Zaïre sur le chemin de la démocratie et du respect des droits et libertés. Une résolution ferme et résolue a été prise de tourner ce chapitre douloureux de l’Histoire du pays.
Lorsque l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération Congo-Zaïre) déclenche la guerre dite des «Banyamulenge» en octobre 1996, l’organisation n’a pas manqué d’invoquer, par la bouche de son porte-parole LD Kabila, le renversement de la dictature, la poursuite du processus démocratique et l’instauration d’un Etat de droit pour justifier son combat. Ce conflit armé est intervenu au moment même où le Rapporteur spécial des droits de l’Homme au Zaïre, le Chilien Roberto Garreton, publiait un rapport qualifié d’«accablant» sur la situation des droits et libertés. Il est question d’arrestations arbitraires et d’exécutions extrajudiciaires. Une aubaine pour les «insurgés».
Après son auto-proclamation comme président de la République, LD Kabila s’est littéralement évertué à commettre les mêmes erreurs reprochées jadis au régime que l’AFDL venait de renverser. Arrestations arbitraires, spoliation, exécutions extrajudiciaires. Plus grave, le «Mzee» décida la suspension des activités des partis politiques. «AFDL : dérive autoritaire», titrait la presse kinoise quelques semaines après la «libération». La suite est connue.
Lors de la signature de l’Accord de cessez-le-feu de et à Lusaka, les participants, en l’occurrence le gouvernement de Kinshasa, représenté par LD Kabila, le RCD et le MLC, ont pris la résolution de mettre en place un «nouvel ordre politique». Pour n’avoir pas tirer les leçons de l’Histoire sur les causes de la chute de son prédécesseur, LDK est gratifié d’un «carton rouge». Signe d’un désamour.
Ce désamour sera confirmé lors des assises de la «Consultation nationale» organisée par LD Kabila, du 24 février au 11 mars 2000, à Kinshasa. A la question de savoir les causes de la guerre, les participants ont, au plan interne, épinglé ces quelques griefs : arrestations arbitraires, tracasseries policières et politiques, violations des droits et libertés, exécutions sommaires etc.
Le 16 janvier 2001, LD Kabila meurt. Il est remplacé par Joseph Kabila. Un changement est intervenu à la tête de l’Etat. Les méthodes, elles, sont restées les mêmes. De l’avis général, ces méthodes sont devenues pires au regard des atrocités relevées précédemment. Le moins qu’on puisse dire c’est que le «raïs» n’a pas non plus tiré les leçons de l’Histoire. Il n’est pas exclu, dès lors, que les mêmes causes produisent les mêmes effets…
Que l’on se comprenne bien : l’Etat doit détenir le monopole de la contrainte organisée sur son territoire. C’est un postulat. Que faire lorsque le même Etat voit naître sur son territoire un groupe armé qui lui conteste ce monopole au nom d’une ethnie ou tribu dont les membres argueraient ne pas jouir d’une égale protection devant la loi? Le rétablissement de l’autorité de l’Etat ne devrait-il pas commencer par la promotion des relations fondées sur le respect mutuel entre les pouvoirs publics et les citoyens ? N’est-ce pas un tort de considérer le rétablissement de l’autorité de l’Etat comme un simple déploiement de la force brutale sous prétexte que «force doit rester à la loi» ?
Question finale : Pour être respecté, l’Etat ne doit-il pas commencer par être au service de tous et respectueux de la vie et de la dignité de la personne humaine? "
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 22/12/2009, 9:16 pm
DRAMA ET..FUITE 
Mr Lino
Allons, devenez RESPONSABLE..essayez de ne plus mettre des images des autres pays de la planète quand il faut présenter un bilan de votre action...depuis 3 ans.. ( nous reduisons á 3 ans le bilan pour ne pas vous surcharger..)
Mobutu
Avec un peu de bon sens, vous ne devriez pas parler de Mobutu..pour la simple raison que votre BILAN de ces 3 ans ne peut pas se réferer á Mobutu quand Joseph totalise "10 ans comme Président de la RDC"..
Avec un peu de LOGIK, vous devriez faire avancer la RDC..car prenant un enseignement sur le "gachis" de Mobutu..mais
..L´analphabetisme augmente, les infrastructures de santé héritées de Mobutu sont detruites, la bonne gouvernance qui devait caracterisée votre gestion "moderne" est absente..
Le jour où vous deviendrez RESPONSABLES de vos ACTES, nous allons avoir une discution plus LOGIK ..
AIDEZ NOUS..
Apportez les chiffres sur la contribution de l´UE pendant l´an 2009..et deux ans seulement (2007 et 2008)..c´est facile á retrouver dans les archives..
Et faites un effort pour vous rendre compte que "l´autre son" est le son de la dictature avec un Rwandais á la tête de l´État congolais..
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
lino 23/12/2009, 12:03 am
Troll a écrit:
Mr Lino
Allons, devenez RESPONSABLE..essayez de ne plus mettre des images des autres pays de la planète quand il faut présenter un bilan de votre action...depuis 3 ans.. ( nous reduisons á 3 ans le bilan pour ne pas vous surcharger..)
Mobutu
Avec un peu de bon sens, vous ne devriez pas parler de Mobutu..pour la simple raison que votre BILAN de ces 3 ans ne peut pas se réferer á Mobutu quand Joseph totalise "10 ans comme Président de la RDC"..Avec un peu de LOGIK, vous devriez faire avancer la RDC..car prenant un enseignement sur le "gachis" de Mobutu..mais
L´analphabetisme augmente, les infrastructures de santé héritées de Mobutu sont detruites, la bonne gouvernance qui devait caracterisée votre gestion "moderne" est absente..
Le jour où vous deviendrez RESPONSABLES de vos ACTES, nous allons avoir une discution plus LOGIK ..
AIDEZ NOUS..
Apportez les chiffres sur la contribution de l´UE pendant l´an 2009..et deux ans seulement (2007 et 2008)..c´est facile á retrouver dans les archives..
Et faites un effort pour vous rendre compte que "l´autre son" est le son de la dictature avec un Rwandais á la tête de l´État congolais..
Les années Mobutu: la descente aux enfers
Malgré l'important potentiel du pays, la corruption s'est très tôt installée, sous le régime de Mobutu Sese Seko (1965-1997), avec une mainmise du pouvoir sur l'économie pour en détourner les profits dans le cadre d'un enrichissement personnel[12]. La désorganisation du pays était telle qu'au début des années 1990, l'économie souterraine du Zaïre était estimée à trois fois le montant officiel du PIB [réf. nécessaire].
L’histoire économique récente de la RDC est jalonnée de plusieurs tentatives d’assainissement et de redressement de l’économie. Confronté aux déséquilibres financiers, à la montée de l’endettement et à la stagnation de la production, le pays a été contraint, dans les années 1970 et 1980, à adopter les politiques de stabilisation et d’ajustement structurel recommandées par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale[13].
Malgré la succession de plans économiques financés par les institutions internationales depuis l'accession à l'indépendance, qui soutiennent le régime Mobutu, « allié de l'Occident » [5], l'inflation, le déficit budgétaire et la dette du pays[12], qualifiée par la suite de « dette odieuse » [5], n'ont fait que croître sous le régime de Mobutu. Au début des années 1990, face à la corruption endémique, la Banque mondiale et le FMI en vinrent à suspendre leur aide, et la plupart des interventions bilatérales furent arrêtées. La RDC fut incapable de faire face aux échéances de payement de la dette et les lignes de crédit du FMI furent arrêtées en février 1992, celles de la Banque mondiale en juillet 1993. Malgré l'introduction d'une nouvelle monnaie, le nouveau Zaïre (NZ), la gestion des devises resta anarchique, et l'inflation atteint 9 800 % en 1994, les prix en magasins changeant plusieurs fois par jour[14].
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_de_la_R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo
Mr Troll
Vous manquez d'arguments crédibles.Venant de l'enfer que l'avais plongé les IRRESPONSABLES Mobutu et son entourage,la RDC redresse sa courbe économique .
Le PIB est en augmentation et la croissence économique est au rendez vous.
Non,j.Kabila n'est pas rwandais c'est un Black americain bilingue(anglo francophone).
Pas mal comme trouvaille?
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 23/12/2009, 12:29 am
..Nous allons attendre..puisqu´il vous faut du temps semble-t-il 
En effet, nous attendrons 15 ans..avant de vous demander de nous aider á avoir une idée sur le progrès que la RDC semble obtenir depuis que vous êtes au pouvoir..
Un petit bilan de 3 ans est si facile á présenter pourtant
..Quand allez vous commencer á faire entendre le son de votre cloche au lieu des images des "autres" ? ..
Ah l´autre son de la fuite
GHOST
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 23/12/2009, 12:32 am
CREDIBILITÉ
La crédilité de mr Lino se trouve en Russie, en RSA et en Corée du Sud..pas au Congo heureusement..sinon il allait nous présenter les prix des mineraux qui avaient des niveaux incroyablement remarquable il ya seulement deux ans..
Pas facile d´être un MERCENAIRE au service d´un Rwandais 
La crédilité de mr Lino se trouve en Russie, en RSA et en Corée du Sud..pas au Congo heureusement..sinon il allait nous présenter les prix des mineraux qui avaient des niveaux incroyablement remarquable il ya seulement deux ans..
Pas facile d´être un MERCENAIRE au service d´un Rwandais
GHOST
APRE
lino 23/12/2009, 1:00 am
Troll a écrit:
En effet, nous attendrons 15 ans..avant de vous demander de nous aider á avoir une idée sur le progrès que la RDC semble obtenir depuis que vous êtes au pouvoir..Un petit bilan de 3 ans est si facile á présenter pourtant
Quand allez vous commencer á faire entendre le son de votre cloche au lieu des images des "autres" ? ..
Ah l´autre son de la fuite
CREDIBILITÉ
La crédilité de mr Lino se trouve en Russie, en RSA et en Corée du Sud..pas au Congo heureusement..sinon il allait nous présenter les prix des mineraux qui avaient des niveaux incroyablement remarquable il ya seulement deux ans..
Pas facile d´être un MERCENAIRE au service d´un Rwandais
La REPONSEJe vous ai posté LA COURBE DU PROGRE ECONOMIQUE QU' A FAIT LA RDC depuis 2001.
si vous voulez faire l'autruche et ne pas voire la vérité en face.c'est un autre débat.
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
lino 28/1/2010, 2:04 am
Enfin la diplomatie Belge retrouve le bon sens de la finesse et du respect reciproque ,n'en deplaise aux compatriotes qui ont affirmé ci dessus soutenir les propos intolérable de KDG.
Nous avons aussi le droit d'etre respecté.
Domage que certains congolais affirment le contraire 50 ans apres l'indépendance.
enfin...
Vanackere récuse les critiques de De Gucht
Le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a récusé dimanche soir les critiques de son prédécesseur libéral Karel De Gucht sur son entretien récent avec le président congolais Joseph Kabila, au nom de l'efficacité de la diplomatie.
"Personne n'a le monopole de la préoccupation" à propos de la situation en République démocratique du Congo (RDC), a-t-il affirmé à quelques journalistes à Bujumbura, quelques heures après les déclarations l'ancien chef de la diplomatie belge et actuel commissaire européen. Mais "je voudrais mener une diplomatie efficace, axée sur les résultats", a ajouté M. Vanackere, soulignant en substance qu'il trouvait préférable de poursuivre le dialogue avec des partenaires plutôt que de se fâcher avec eux.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1058382/2010/01/24/Vanackere-recuse-les-critiques-de-De-Gucht.dhtml
Karel De Gucht désavoué en Belgique</B>
Le Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, Karel De Gucht, vient de connaître un triste sort en Belgique à la suite de sa dernière sortie médiatique, le week end dernier, contre le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangère, Vanackere. En effet, à l’occasion, hier, d’une cérémonie d’échange des vœux, Alexandre De Croo, Président du Parti libéral flamand (VLD) dont De Gucht est membre a ouvertement désavoué ce dernier en prenant ses distances par rapport à ses propos et en apportant son appui au ministre des Affaires étrangères. De Croo a rappelé que son parti s’en tient à l’option levée par le Gouvernement belge sur la RDC : respect et dialogue avec les dirigeants congolais. Pour le VLD donc, il n’est plus question de diplomatie du mégaphone dans laquelle s’est tristement distingué Karel De Gucht.
http://www.congoplanete.com/article.jsp?id=45262573
Steven Vanackere pour une "relation adulte" avec le Congo
Le ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere estime que son récent voyage au Congo s'est déroulé conformément à la ligne gouvernementale. Les relations avec ce pays doivent être moins émotives a-t-il expliqué au micro de Matin Première ce mercredi.
Alors que le Congo s'apprête à célébrer les 50 ans de son indépendance, une polémique est née entre le commissaire et ancien ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD) et l'actuel chef de la diplomatie Steve Vanackere (CD&V). "Ce qui se passe au Congo est un drame inconcevable. En tant qu'être humain, je n'aurais pas pu me résoudre à avoir un entretien agréable avec Kabila, un verre de bière à la main", a déclaré dimanche Karel De Gucht à propos de la rencontre entre son successeur Steven Vanackere et le président congolais Joseph Kabila.
http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/s-vanackere-pour-une-relation-adulte-avec-le-congo-181443
Nous avons aussi le droit d'etre respecté.
Domage que certains congolais affirment le contraire 50 ans apres l'indépendance.
enfin...
Vanackere récuse les critiques de De Gucht
Le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a récusé dimanche soir les critiques de son prédécesseur libéral Karel De Gucht sur son entretien récent avec le président congolais Joseph Kabila, au nom de l'efficacité de la diplomatie.
"Personne n'a le monopole de la préoccupation" à propos de la situation en République démocratique du Congo (RDC), a-t-il affirmé à quelques journalistes à Bujumbura, quelques heures après les déclarations l'ancien chef de la diplomatie belge et actuel commissaire européen. Mais "je voudrais mener une diplomatie efficace, axée sur les résultats", a ajouté M. Vanackere, soulignant en substance qu'il trouvait préférable de poursuivre le dialogue avec des partenaires plutôt que de se fâcher avec eux.
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1058382/2010/01/24/Vanackere-recuse-les-critiques-de-De-Gucht.dhtml
Karel De Gucht désavoué en Belgique</B>
Le Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire, Karel De Gucht, vient de connaître un triste sort en Belgique à la suite de sa dernière sortie médiatique, le week end dernier, contre le vice-premier ministre et ministre belge des Affaires étrangère, Vanackere. En effet, à l’occasion, hier, d’une cérémonie d’échange des vœux, Alexandre De Croo, Président du Parti libéral flamand (VLD) dont De Gucht est membre a ouvertement désavoué ce dernier en prenant ses distances par rapport à ses propos et en apportant son appui au ministre des Affaires étrangères. De Croo a rappelé que son parti s’en tient à l’option levée par le Gouvernement belge sur la RDC : respect et dialogue avec les dirigeants congolais. Pour le VLD donc, il n’est plus question de diplomatie du mégaphone dans laquelle s’est tristement distingué Karel De Gucht.
http://www.congoplanete.com/article.jsp?id=45262573
Steven Vanackere pour une "relation adulte" avec le Congo
Le ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere estime que son récent voyage au Congo s'est déroulé conformément à la ligne gouvernementale. Les relations avec ce pays doivent être moins émotives a-t-il expliqué au micro de Matin Première ce mercredi.
Alors que le Congo s'apprête à célébrer les 50 ans de son indépendance, une polémique est née entre le commissaire et ancien ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht (Open VLD) et l'actuel chef de la diplomatie Steve Vanackere (CD&V). "Ce qui se passe au Congo est un drame inconcevable. En tant qu'être humain, je n'aurais pas pu me résoudre à avoir un entretien agréable avec Kabila, un verre de bière à la main", a déclaré dimanche Karel De Gucht à propos de la rencontre entre son successeur Steven Vanackere et le président congolais Joseph Kabila.
http://www.rtbf.be/info/belgique/politique/s-vanackere-pour-une-relation-adulte-avec-le-congo-181443
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
lino 11/2/2010, 8:09 pm
Quelle mouche a donc piqué Karel De Gucht?
posté le 27 janvier 2010 |
Quelle mouche a donc piqué Karel De Gucht ? Malgré les succès enregistrés à ’Europe, est il frustré par ses échecs africains au point de ne pouvoir
accepter les avancées de Vanackere, encore bien modestes ?
...à défaut d’infliger son franc parler à des dirigeants plus coriaces ou mieux protégés par les Etats Unis (en Afghanistan par exemple…)
Les tentatives d’explications, dont certaines relèvent de la psychologie comportementale plus que de la politique, n’ont finalement que peu d’importance. Ce qui compte, c’est de savoir si le Congo va mieux ou moins bien, si les critiques de De Gucht font ou non avancer les choses, au bénéfice des populations. A la première question, il faut répondre que, dans ce pays qui oscillait entre le Haïti des Tonton Macoute et la Somalie, les avancées sont réelles : des routes se construisent, 300 magistrats douteux ont été limogés et remplacés, des militaires sont sanctionnés pour vols et viols, le budget 2010, après avoir été refusé par la présidence, vient de passer et tient plus compte du « social ».
la suite sur:
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/27/quelle-mouche-a-donc-pique-karel-de-gucht/
posté le 27 janvier 2010 |
Quelle mouche a donc piqué Karel De Gucht ? Malgré les succès enregistrés à ’Europe, est il frustré par ses échecs africains au point de ne pouvoir
accepter les avancées de Vanackere, encore bien modestes ?
...à défaut d’infliger son franc parler à des dirigeants plus coriaces ou mieux protégés par les Etats Unis (en Afghanistan par exemple…)
Les tentatives d’explications, dont certaines relèvent de la psychologie comportementale plus que de la politique, n’ont finalement que peu d’importance. Ce qui compte, c’est de savoir si le Congo va mieux ou moins bien, si les critiques de De Gucht font ou non avancer les choses, au bénéfice des populations. A la première question, il faut répondre que, dans ce pays qui oscillait entre le Haïti des Tonton Macoute et la Somalie, les avancées sont réelles : des routes se construisent, 300 magistrats douteux ont été limogés et remplacés, des militaires sont sanctionnés pour vols et viols, le budget 2010, après avoir été refusé par la présidence, vient de passer et tient plus compte du « social ».
la suite sur:
http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2010/01/27/quelle-mouche-a-donc-pique-karel-de-gucht/
lino
Re: Congo: Situation Dramatique selon l'Europe; Avenir sombre du pays!
GHOST 11/2/2010, 10:34 pm
KDG..TOUJOURS EN AVANCE KDG demandait sur une chaîne de télé Belge..si depuis qu´il n´est plus ministre des AE du Royaume si le nombre des femmes violées, le nombre des paysans pillés, le nombre des attaques des FDLR et LRA, les exactions des membres des FARDC n´existent..plus au Congo
..Alors la reponse à sa question est simple á verifier..
www.radiookapi.net informe les congolais que la MONUC qui devrait aider les FARDC dans la lutte contre les FDLR "exige" qu´un certains nombres des officiers des FARDC puissent être traduit devant la justice pour viols, pillages et assassinats des paysans congolais recement au Kivu L´avenir est toujours sombre au Congo et KDG semble être toujours en avance..et a toujours raison ne ce qui concerne la RDC
..Pour preuve, le representant special de l´admnistration Obama est entrain de decouvrir par lui même en ce moment ce que KDG affirme depuis toujours: La RDC ne possede pas de leadership á la tête de l´État
GHOST
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