CHASSEZ LE NATUREL...

Pendant que le gouvernement s’employait à ramener de l’ordre dans la province de l’Equateur, certaines personnalités du Katanga s’illustraient par des déclarations incendiaires. Déclarations qui frisent de la xénophobie au risque de perturber la paix sociale et la cohabitation pacifique entre différentes communautés. Le gouvernement s’est empressé de mettre en garde ces fauteurs de troubles contre toute tendance à fragiliser la cohésion nationale.
Malheureusement, la semaine dernière, à Lubumbashi, quatre députés ont été molestés par un groupe de personnes non encore identifiées, alors qu’il s’agit d’un problème interne à l’Assemblée provinciale du Katanga. Selon les premières interprétations, ce groupe serait au service d’une personnalité politique de la province du Katanga et n’obéirait qu’à elle seule. On l’identifie déjà à une milice dans la mesure où il y a de cela quelques années, un groupe identique aurait rendu la vie difficile à un ministre du gouvernement central en mission d’Etat à Lubumbashi.
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L’on se souviendra qu’il y a de cela plusieurs années, des déclarations du même genre comme celles enregistrées durant le dernier trimestre de l’année 2009 avaient provoqué des affrontements interethniques. Des Congolais d’autres provinces ont été obligés de s’enfuir pour éviter d’être molestés ou tués.