Re: Une VISION optimiste pour la RDC

mabanlieue92 16/9/2010, 9:29 pm

Mwana ya Congo a écrit:
Admin a écrit:
Ce qu’il faut pour notre pays c’est de voir émerger des entreprises privées dans les mines pour un jour avoir des compagnies comme Raimbow Mineral du sud africain Patrick Motsepe.

NOUS REVENONS ENCORE A CE QUE NOSU AVONS TOUJOURS DIS ICI. LE DEVELOPPEMENT DU CONGO VIENDRA APR DES INITIATIVES PRIVEES, MAIS CELA NE PEUT QU'ETRE FACILITE PAR L'ETAT. L'ETAT RESTERAIT DONC DANS L'ADMINISTRATION, LA FACILITATION OU LA PROMOTION DE CES INITIATIVES ET DANS LA REGULATION. je ne parle aps ici de la PRIVATISATION, mais de la LIBERALISATION des secteurs.

Wilco etait ici et je crois qu'il a remarqué comme moi que seules les secteurs privé emergent, cree cette petite classe moyenne, amene la technologie aussi faible soit elle, elle reste moderne !!!

Plus les secteurs publique seront liberaliséavec une bonne politique de protection des investissement et de regularisation, plus vite le developpement arrivera. le role de l'ETAT comme l'a dit mon predecesseur n'est pas le moindre en tt cas.

Pourquoi le gouvernement actuel ne veut pas de la liberalisation? c'est pour eviter le controle. parce qu'il est plus facile de controler le tresor publique quand ce sont les privé qui paient les taxes...

Sauf si mes cours d'éco sont archi obsolètes... entre libératisation et privatisation (j'irai dans ce sens pas l'inverse) il n'y a qu'un pas... la libératisation augure du reste...

**Admin** 16/9/2010, 9:47 pm

Mabanlieue,

En faites il veut dire qu’il ne s’agit pas de privatiser les sociétés publiques mais plutôt libéraliser les marchés en levant les monopoles. Et je suis d’accord avec ça.

J’ai étudié presque tous ces mouvements de privatisations en Afrique, ils ont presque tous échoué, de Dakar à Kinshasa même résultat. L’une de cause de ces échecs c’est le manque de concurrence dans ces marchés. Contrairement à l’Europe où l’on vit le marché commun depuis quelques années, en Afrique ce monopole isole d’avantage les entreprises car les marchés (monopoles) sont protégés par les frontières. Ces entreprises d’état se retrouvent donc complètement dépourvues de tout esprit de compétitivité.

Libre Examen 16/9/2010, 9:53 pm

Admin,

Vous idéalisez parce que vous êtes mû par votre souci de voir le Congo se développer. Une entreprise privée n'a qu'une seule raison d'être maximiser le revenu de ses propriétaires. Un point, un trait. Toutefois, l'exercice des activités d'une entreprise privée a des conséquences certaines sur l'ensemble d'une société. Et il revient à l'Etat de gérer tout ça. Les politiques sociales qui peuvent en résulter, je crois qu'il s'agit d'une autre partie de l'équation mais on pourrait toujours l'aborder si tu le veux.

**Admin** 16/9/2010, 10:11 pm

LE,

J’idéalise oui je ne peux le nier, le titre du message commence bien par le mot rêve sauf que j’y crois moi comme ceux qui ont rêvé un jour de l’Indépendance et l’ont obtenu. Tout est question de focus de vision.

Par contre laisse moi te dire une chose oui une entreprise privée a cette raison d’être(comme tu l’as dit) mais j’ai vu en Inde une volonté de conquérir le monde, une volonté de faire de leur pays le meilleur pays au monde et ça ce n’est pas incompatible avec le désir de croissance d’une compagnie bien au contraire sur ce marché de plus en plus planétaire, les 2 vont presqu’ensemble.

Libre Examen 16/9/2010, 11:31 pm

Admin a écrit:
Le pouvoir public ne peut pas être le seul acteur du développement économique et social, mais les entreprises privées comme, le secteur associatif et tout simplement les habitants d’un territoire sont partie prenante. Le problème chez nous est qu’un seul de ces acteurs est véritablement présent, c’est le secteur public … le secteur privé est dominé par des groupes essentiellement étrangers, pour qui ma foi le développement de la RDC n’est pas dans leur agenda. .

Faux Admin ! Chez nous, au Congo, l'administration publique, ce poumon du fonctionnement de l'Etat, n'existe plus pour ainsi dire. Nous n'avons plus que des politiciens qui font office d'administration publique. Ils ont étendu leurs tentacules sur tout ce qui peut leur être profitable. Tout ne se fait, ne se passe et ne se décide que par eux. Ce qui fait qu’en bout de ligne que ce n’est pas à des fonctionnaires de l’administration publique avec qui on a à faire comme ça devrait normalement être mais aux hommes politiques. Voilà le cadre dans lequel, les choses se font au Congo. Les politiciens ont paralysé l’administration publique pour devenir incontournable. Pour arriver à faire quelque chose, c’est à eux qu’il faut recourir. C'est pourquoi tout Congolais de la diaspora aime à se vanter de ses connaissance des politiciens congolais et de ses entrées dans leur milieu. Nous sommes de leurs. C'est popurquoi quand nous descendons à l'aéropoprt de Ndjili, on vient nous y chercher au lieu d'exiger que les choses y soient bien faites. Voilà peut-être là où nous devrons commencer. Exiger un traitement égal à tous.

mabanlieue92 17/9/2010, 12:52 am

Admin a écrit:Mabanlieue,

En faites il veut dire qu’il ne s’agit pas de privatiser les sociétés publiques mais plutôt libéraliser les marchés en levant les monopoles. Et je suis d’accord avec ça.

J’ai étudié presque tous ces mouvements de privatisations en Afrique, ils ont presque tous échoué, de Dakar à Kinshasa même résultat. L’une de cause de ces échecs c’est le manque de concurrence dans ces marchés. Contrairement à l’Europe où l’on vit le marché commun depuis quelques années, en Afrique ce monopole isole d’avantage les entreprises car les marchés (monopoles) sont protégés par les frontières. Ces entreprises d’état se retrouvent donc complètement dépourvues de tout esprit de compétitivité.

Oui Admin...je comprends la différence entre libéralisation et privatisation, je voulais juste souligner que libéralisation entraine souvent privatisation... c'est vrai que cela est de mise en Europe... ... l'usager en paie les frais...plus aucun contrôle avec la privatisation (je parle de l'UE)
Quant tu parles de protection frontalière... si cela protège de la délocalisation...pourquoi pas... mais peut être que je me trompe...

**Admin** 17/9/2010, 3:42 am

Libre Examen a écrit:
Admin a écrit:
Le pouvoir public ne peut pas être le seul acteur du développement économique et social, mais les entreprises privées comme, le secteur associatif et tout simplement les habitants d’un territoire sont partie prenante. Le problème chez nous est qu’un seul de ces acteurs est véritablement présent, c’est le secteur public … le secteur privé est dominé par des groupes essentiellement étrangers, pour qui ma foi le développement de la RDC n’est pas dans leur agenda. .
Faux Admin ! Chez nous, au Congo, l'administration publique, ce poumon du fonctionnement de l'Etat, n'existe plus pour ainsi dire. Nous n'avons plus que des politiciens qui font office d'administration publique. Ils ont étendu leurs tentacules sur tout ce qui peut leur être profitable. Tout ne se fait, ne se passe et ne se décide que par eux. Ce qui fait qu’en bout de ligne que ce n’est pas à des fonctionnaires de l’administration publique avec qui on a à faire comme ça devrait normalement être mais aux hommes politiques. Voilà le cadre dans lequel, les choses se font au Congo. Les politiciens ont paralysé l’administration publique pour devenir incontournable. Pour arriver à faire quelque chose, c’est à eux qu’il faut recourir. C'est pourquoi tout Congolais de la diaspora aime à se vanter de ses connaissance des politiciens congolais et de ses entrées dans leur milieu. Nous sommes de leurs. C'est popurquoi quand nous descendons à l'aéropoprt de Ndjili, on vient nous y chercher au lieu d'exiger que les choses y soient bien faites. Voilà peut-être là où nous devrons commencer. Exiger un traitement égal à tous.

Justement parce que la notion de la compagnie d’état ne semble pas être dans la culture du politique congolais (l’exemple que tu as cité de Nyembwe l’explique bien) il faut donc libéraliser ces secteurs ... comme par exemple Vodacom, Zain, Tigo et CCT font mieux que la PTT.

Tiens par exemple … la gestion de la SNEL est calamiteuse, je pense vraiment qu’une libération de ce secteur sera profitable aux congolais.

LE, aujourd’hui quand on parle de puissance économique on parle d’entreprise, ce sont elles qui créent la croissance.
Il y a aussi qu’il n’existe aucune stratégie dans nos hommes politiques pour faire de la RDC une vraie puissance économique.

La part de l’état devrait se limiter a des incitatifs (fiscalités, garanties juridiques, etc). De toutes les façons l’état congolais ne dispose pas de fonds souverains capables de soutenir une politique d’implantations d’entreprise… les capitaux sont disponibles ailleurs, il y a par exemple les fonds d’investissements qui s’intéressent de plus en plus a l’Afrique.

Libre Examen 17/9/2010, 4:40 am

Admin,

Comment expliques-tu alors qe ce soient les politiciens congolais qui s'enrichissent le plus ? D'où leur vient tout cet argent ?

Mwana ya Congo 17/9/2010, 9:20 am

Libre Examen a écrit:Admin,

Comment expliques-tu alors qe ce soient les politiciens congolais qui s'enrichissent le plus ? D'où leur vient tout cet argent ?

Du tresor publique et des ligablo informels qu'ils ont eux meme créé...

Libre Examen 17/9/2010, 1:12 pm

Mwana ya Congo a écrit:
Libre Examen a écrit:Admin,

Comment expliques-tu alors qe ce soient les politiciens congolais qui s'enrichissent le plus ? D'où leur vient tout cet argent ?
Du tresor publique et des ligablo informels qu'ils ont eux meme créé...

C'est exactemment comme ça que ça se passe. Toutes ces entreprises, tous ces entrepreneurs se trouvent en fin de compte imbriqués dans des affaires profitable, en premier lieu aux politiciens et à eux-mêmes, sans qu'on intègre tout ça dans une stratégie de développement du pays. En fait, si le politicien n'en tire pas profit rien ne se fait.

**Admin** 17/9/2010, 3:50 pm

Finalement nous semblons tous nous mettre d’accord. On a trouvé le bobo et on a abordé quelques pistes de solutions. Maintenant voici le vrai problème …. Parce que les hommes compétents, ceux qui ont la connaissance, ceux qui savent … quittent le pays ou se taisent, ce vide profite aux aventuriers.

Petite anecdote… J’ai rencontré un ami qui a lâché l’école en 4ieme année secondaire, qui a passé sa vie dans le sillage des musiciens qui est revenu de l’Europe avec comme programme préparer son terrain pour les élections de 2011. Sa motivation … simple pourquoi un tel et pas moi ... Ses chances ou ses atouts … son nom maintes fois immortalisé par JB, WERRA, WAZEKWA, WEMBA et KOFFI … aura-t-il en face de lui un challenger de taille non il sera opposé à un de ces autres noms libanguistes qu’il m’a cité … Voilà le député de demain. Alors si les personnes compétentes continuent à laisser ce terrain aux aventuriers, et bien ils sont autant coupables car complices à mes yeux.

Le groupe (dont je fais partie) qui est entrain constituer cette plateforme aura pour mission d’attirer la diaspora à venir investir en RDC. Nous comptons constituer un groupe de pression qui protégera voir assainira le circuit de nos investissements, tout ça dans une perspective de développement de notre pays. Plus nous serons forts et nombreux plus nous pourrons influer sur les décisions qui engagent le pays. La plateforme se veut apolitique mais souhaite faire des adeptes dans cette vision parmi les hommes politiques.

Libre Examen 17/9/2010, 5:13 pm

Admin,

Ne te berces pas d’illusions, Admin. Tout est politique et je n’en vois à priori pas de mal, le mal est en nous qui sommes chargés de conduire les affaires, voilà du moins ma perception (pessimiste ou défaitiste, c’est comme on veut) des choses. Le groupe que vous mettez en place n’est pas le premier du genre, et si son but est de vraiment vouloir changer les choses, il finira pas se confronter au système en place. N’a-t-on pas eu un ministère de la diaspora ? N’a-t-on pas eu des conférences sur ce que peut être la contribution de la diaspora ? Qu’en-est-il sorti ? Des belles intentions ! Ton groupe pourra se saisir déjà des belles résolutions issues de

N’a-t-on pas des députés universitaires de la diaspora, en fait des étrangers selon la constitution ? Qu’ont-ils fait ? Ils ont émis un moratoire pour eux-mêmes oubliant que ce problème ne s’arrête pas seulement à eux au lieu d’y trouver une solution d’ensemble. Ce qui fait qu’un Congolais d’origine qui a acquis une autre nationalité ne peut pas circuler librement au Congo, ne peut pas, par exemple, se rendre dans des zones minières pendant que des gens qui ont été élu en violence de la constitution jouissent de tous les droits.

Si des aventuriers, comme tu le dit, se lancent dans la politique aujourd’hui, c’est parce qu’ils ont réalisé que les intellectuels qui nous gouvernent ne sont pas moins aventuriers qu’eux.

Tant que nos bonnes intentions, mainte fois déjà exprimées par ailleurs de diverses façons, se heurteront aux intérêts de ceux qui dirigent, ceux-ci continueront à contrecarrer tout effort de changement, mais le pire ce de ne pas essayer, c’est pourquoi tu as tout mon appui.

**Admin** 19/9/2010, 5:32 pm

Ce billet de JeuneAfrique set interessant

Avec l’annulation de la dette et les signes de reprise de l’économie mondiale, le pays renoue avec une forte croissance. Mais le gouvernement saura-t-il, enfin, tenir ses engagements de réformes ?

L’économie congolaise profite-t-elle d’un effet « annulation de la dette » ? On pourrait le croire, après les dérives de ces deux dernières années de crise : inflation de 48,7 % en 2009, forte dépréciation du franc congolais, qui a perdu 45,2 % de sa valeur l’an passé, dette extérieure estimée à 93 % du PIB, chute des exportations en raison de l’effondrement des cours du cuivre, du cobalt et du diamant… Depuis le mois de janvier, le scénario a presque changé du tout au tout. De manière approfondie ? Les prochains mois le diront.

L’annulation, le 1er juillet, par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, d’un total de 12,3 milliards de dollars (environ 9,6 milliards d’euros) de dette, a contribué à mettre un terme à la surchauffe de l’économie. La croissance du PIB est attendue à 6 % en 2010. Un soulagement, après les 2,7 % de 2009. « C’est clair, il y a une stabilisation de l’économie. L’inflation, par exemple, est retombée à 9 % en moyenne depuis le 1er janvier », souligne Jérôme Roux, attaché économique et commercial à l’ambassade de Belgique à Kinshasa. « Le franc congolais s’est lui aussi stabilisé depuis trois mois, à 900 francs pour 1 dollar », complète Jérôme Sekana, patron de l’agence de presse Galaxie Médias, spécialisée en économie.

Le pays aura attendu sept ans pour atteindre le point d’achèvement de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), le sésame qui lui a permis d’effacer 90 % du « stock » de sa dette extérieure. Un énorme ballon d’oxygène pour les finances publiques, mais une chance unique que la RD Congo ne doit pas gâcher si elle veut, enfin, faire décoller son économie si prometteuse. C’est visiblement le pari du nouveau ministre des Finances, Matata Ponyo Mapon. Le 31 août, il lançait le plan stratégique de la réforme des finances publiques.

Une conjoncture favorable

Heureusement, le pays est servi par la conjoncture. La croissance du PIB devrait dépasser les 5 % pour les trois à quatre prochaines années. Portées par la remontée des cours, les mines tirent l’économie. Les productions de cuivre et de cobalt, respectivement attendues à 450 000 et 60 000 t cette année, feront un bond historique en 2011. D’autres secteurs sont dynamiques, comme le BTP – dopé par les chantiers d’infrastructures et de construction immobilière – ou le commerce de gros et de détail – grâce au retour de la confiance et à l’avancée de la paix. Et le tertiaire (télécoms, banques) prend son essor. Avec Vodacom et Bharti en tête des opérateurs, suivis de Global Broadband Solution, Microcom et iBurst Africa, la fourniture d’accès à internet est en pleine expansion.

Le programme prévoyait la construction de logements sociaux. Ce sont surtout des immeubles de grand standing qui fleurissent sur le terrain. Un secteur dominé par des opérateurs locaux, dont les groupes Achour, Congo Futur, Klat International Matériaux, Orgaman, Utexafrica, ainsi que par quelques promoteurs étrangers, tels que Hawkwood Property Investment et l’émirati Rakeen. À l’inverse, la situation s’est aggravée en matière de logements sociaux en 2009. « Le déficit annuel de logements a franchi la barre des 240 000 », selon la Banque mondiale.

La création d’emplois, autre volet des cinq chantiers, est limitée. Pas de quoi réduire le chômage. Les mines ont réembauché, après avoir licencié quantité de travailleurs en 2009, et quelques secteurs – télécoms, banques, transport, hôtellerie et BTP – recrutent, mais à petites doses. Dans bien des cas, les salaires sont bas, en moyenne 100 dollars par mois, et les périodes d’essai non rémunérées souvent renouvelées.

Loin d’être subjugués par les indicateurs macroéconomiques, les chefs d’entreprise fustigent le mauvais climat des affaires. « On perd son énergie à lutter contre les tracasseries, on ne sait plus qui est qui, tout le monde est un petit chef », confie un patron qui préfère garder l’anonymat. Dans son mémorandun, Yuma passe en revue les secteurs touchés par la violation des lois et dénonce la hausse ou la multiplication des taxes et des redevances, liées à la prolifération des intervenants et des centres de décision.

Plus généralement, c’est le manque de vision d’ensemble et de prospective qui inquiète. Aucune réflexion sérieuse n’est engagée sur l’après-mines. Décrétée prioritaire, l’agriculture n’est pas traitée comme telle. « On compte sur les financements des partenaires extérieurs », souligne un opérateur de la filière. Même bricolage dans les infrastructures. Le réseau routier reste très insuffisant. L’aérien est le plus utilisé, mais ses tarifs sont très élevés. L’énergie et le crédit à l’économie sont d’autres handicaps. Obnubilées par le court terme, la vingtaine de banques commerciales présentes en RD Congo, contrôlées pour moitié par des locaux, sont incapables de financer les entreprises.

Jeune Afrique le 2010-09-09 10:45:20

http://www.jeuneafrique.com/iphone/view_art.php?id=ARTJAJA2591055-057.xml0

GHOST 19/9/2010, 7:16 pm

..Une chance, une de plus..

Oui, mr l´admn l´annulation de la dette est une chance...une de plus sur la longue liste des "chances" Sleep

Il manque toujours une chose..une tête au sommet de l´État

Prophetie

Dans les années ´80, Troll avait croisé sur la route un "vieux" intello qui tenait des propos..parfois étrange..Une de ses propheties sur l´Eglise Catholique s´accomplie Razz

à l´époque Troll ne prenait pas au serieux ses "propheties"..

Or une des prophéties concerne la gestion économique du Congo..Il disait que Lumumba/Kasavubu avait pour mission de coordoner l´independance, tandis que le rôle de Mobutu qui consistait á "stabiliser" le pays prenait fin, et sa "vision" était que le prochain Président de la RDC devait avoir des connaissances en économie..ou plus ou moins son rôle serait de propulser le Congo en economie..presque comme Lula au Brésil Like a Star @ heaven

En attendant l´accomplissement de cette prophétie, disons que la RDC garde toujours ses "chances" mais le rôle de l´État et celui qui se trouve au sommet a un impact important..
Depuis la crise financière qui continue á secouer la planète, l´État est de retour..En effet, le rôle de l´État comme instutition regulatrice de la gestion de l´économie devient de plus en plus visible par rapport le temps où les privés était tout puissant sunny

Nous ne voulons pas "decourager" ceux de nous "pioniers" explorateurs si pas innovateurs qui se lancent dans cette lutte..mais ayez toujours en tête que le "sommet" a une influence..quelconque de loin ou de près dans vos plans sunny

C´est au sommet de garantir la transparence..Recement, on lisait une iinfo où le FMI insiste que la RDC a une mauvaise reputation dans les affaires

Les contracts signés il ya 2 ou 4 ans sont subitement remplacés par d´autre sans respectde la parole ou des règles bounce

L´annulation de la dette devait être pourtant une occasion d´analyser les voies qui peuvent permettre au pays de ne pas s´endetter de nouveau.
La voie royale dans ce domaine..serait les privatisations..sans recopier l´erreur de la Russie de Yeltsine..
Imaginez les perfomances de l´ONATRA avec le chemin de fer électrifié, où les ports seraient des entreprises autonomes avec la participation des capitaux privés affraid

Ce que les capitaux privés peuvent apporter une autre manière de gerer les choses et surtout la transparence necessaire car l´entreprise devant presenter un bilan chaque année et viser á optimaliser sa production..

L´annulation de la dette au Cameroun ou autres pays en Afrique ne semble pas avoir ameliorer les choses..Sans être negatif, la RDC peut en beneficier ou retomber dans des nouvelles dettes..si la tête au sommet n´est pas celle de la prophétie dece vieux Kinois des années ´80

Libre Examen 19/9/2010, 8:06 pm

Admin,

Ce vidéo que Rody a bien voulu placer pour nous dans sujet Cinq chantier est tout aussi intéressant. C'est ce qu'on appelle la jungle. C'est ce que j'essaie de te faire voir. Dois-je encore dire que ces pratiques datent depuis Mobutu.

https://www.youtube.com/watch?v=vtLxnMws-7o&feature=player_embedded

Admin, même pour mettre juste la peinture, il faut des Chinois ! En plus, ce n'est qu'un effet de façade, un trompe oeil !

GHOST 19/9/2010, 9:28 pm

Merci Librexamen pale

Nous retrouvons cette histoire de la "tête" absente, invisble Sleep

Pourtant sur Radio Okapi on se "felicite"du progrès dans l´éducation des enfants qui semble-t-il 2/3 sont á l´école clown

C´est triste, mais il est impossible d´avoir une vision..optimiste sans une "tête" qui peut garantir un minimun d´ordre..
La JUNGLE est un handicap terrible drunken

Et cette JUNGLE semble vouloir s´accrocher au pouvoir et va semble-t-il survivre 5 ans de plus au cas où... Sad

En France, l´éducation et la défense sont les deux premiers postes de depenses dans le budget national

lino 10/11/2010, 4:19 pm

Zik 19/2/2013, 2:44 pm

Admin a écrit:

Chers membres de Congodiaspora.net,

Je lance ce sujet dans le but sérieusement de réfléchir ensemble sur les voies et moyens de sortir la RDC du sous-développement.

Vous savez il y a 5 ans, dans le cadre de mon travail, j’ai eu à faire un voyage en Inde.

J’avais séjourné 2 semaines dans la ville de Bangalore. Dans la cite ultramoderne Electronic City je pouvais les gestionnaires de IBM, DELL, HP, YAHOO, tous ces géants du monde IT, qui étaient la pour sous-traiter (outsourcing) leurs services en Inde. On parlait déjà en ce moment, de pas moins de 700.000 jobs que les USA et le Canada avaient perdus au profit de l’Inde.

Ce qui m’avait vraiment interpellé c’est le fait que les indiens n’avaient pour préoccupations que le cricket (le sport national) et le boulot. Je voulais savoir un peu plus sur ce miracle indien et mon collègue indien m’expliqua comment en un court laps de temps, l’Inde s’est transformé suite à la vision d’un 1^er ministre qui avait ouvert les capitaux étrangers, réduit les droits de douane, allégé les règles bureaucratiques, etc. …

Vous savez quoi!? Proportionnellement, la RDC a toutes les possibilités qui peuvent la sortir de son état de pauvreté actuel ou du sous-développement et faire d’elle a l’instar de l’Inde un pays aussi développé.

Regardons un peu la RDC avec ses potentialités.

· La population de la RDC est estimée à environ 60 millions avec un âge moyen de 16 ans.

· 68% de cette population est rurale.

· Le taux d’alphabétisation est estimé à 65%

· La RDC est peuplée depuis environ 9000 ans.

· Aujourd’hui la RDC comprend plus de 250 ethnies qui font d’elle un pays avec une riche diversité culturelle.

· Sa superficie est de 2.345.000 km2 dont 50% est recouverte par la forêt.

· La RDC est presque totalement traversée par le fleuve Congo qui est le 2ieme plus grand fleuve d’Afrique.

· La RDC occupe le centre du continent.

· De part sa population, sa superficie et ses richesses, la RDC fait partie de ceux qu’on appelle les géants africains (Égypte, Nigeria, RDC, Afrique du Sud).

Pour des raisons que vous verrez plus loin dans mon exposé, je ne parlerai pas des richesses du sol et sous-sol congolais qui font de ce pays un de pays le plus riche de la planète …

Juste quelques chiffres en vrac pour vous en donner l’ampleur…

· La RDC possède 10% de toutes les réserves de la planète pour le cuivre et le cobalt

· La RDC possède 64% des réserves mondiales du coltan

· 34% du territoire de la RDC est composé des terres agricoles

· Le potentiel énergétique est de 100.000 MW, soit 13 % du potentiel hydroélectrique mondial

Maintenant que vous êtes j’espère secouer quelque peu par ce tableau … la grande question est Comment se fait-il que la RDC est encore à la traine?

Par quels moyens la RDC arrivera-t-elle à s’affirmer entant qu’acteur majeur en Afrique et pourquoi ne pas devenir un géant économique sur la scène internationale?

Pour la première question, je crois que tout le monde peut y répondre sans problème. C’est pour la deuxième question que les choses s’écorcent

Voici quelques pistes de solution que je propose après mures réflexions.

Je pense sincèrement qu’à l’intérieur comme dans la diaspora, il y a suffisant des hommes et des femmes possédant les talents et les capacités nécessaires pour être en quelque sorte le levier propulseur du développement. Donc ce n’est pas une question d’homme mais plutôt une question de vision.

VISION voici véritablement ce qui fait défaut!

Pour aujourd’hui je vais limiter mon intervention sur la diaspora

Ma réflexion m’a emmené à distinguer quelque peu les congolais de la diaspora en groupe selon leur niveau de pessimisme – optimisme.

1. Les septiques fatalistes : Pour eux, il n’y a rien à espérer du congolais, j’ai souvent entendu d’eux des discours du genre congolais akobonga te, c’est génétique, ce pays est maudit

2. Les septiques (découragés) : Ils ont des bons arguments parfois qui ressortent de leur propre expérience vécue. J’entends souvent chez eux des discours du genre « les gens sont malhonnêtes au pays, le pouvoir est corrompu, il n y a pas de garantie juridiques, il ya trop de tracasseries administratives … »

3. Les prudents : Ils constituent à mon avis la majorité de ceux qui gagnent très bien leur vie en occident. Ils disent souvent « oui c’est possible mais je ne suis pas prêt à prendre de risque, tu sais ma vie c’est ici, je suis bien ici, si les choses vont bien là-bas surement que j’investirai »

4. Les optimistes : C’est véritablement la denrée rare… On trouve rarement dans la diaspora des gens qui croient qu’ils ont la capacité de contribuer au développement de la RDC, mais il y a tout de même un nombre non négligeable.

Maintenant, chers membres de congodiaspora.net, laissez moi vous faire la confidence.

Je crois être passé de la catégorie 1 à 2, de 2 à 3 puis de 3 à 2, puis de 2 à 1, puis enfin de 1 à 4 aujourd’hui.

Lorsqu’on se trouve dans la catégorie 4, on comprend d’abord que la chose la plus importante c’est la VISION. La vision est une forme de projection dont le succès (le résultat) ne sera peut-être pas vu de son vivant. Mais la joie ou la fierté d’avoir été de ceux qui ont germé les bases même de ce qui va faire de ce pays un jour un géant international suffit à elle seule pour garder la motivation et aller de l’avant.

L’efficacité d’une vision c’est de pouvoir la transcender au delà de sa petite personne, au delà de sa vie, au delà même de la génération de ses petits-enfants.

Prochainement je vais exposer sur quelques voies et moyens pour faire de cette vision une réalité concrète est palpable. Mais pour le moment j'attends vos reactions ..

Wilco

Citation du jour: Il n y a qu’une seule chose qui peut rendre un rêve impossible, c’est la peur d’échouer. Paolo Coelho

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