Interview de Kabila Chez Kin Key Mulumba (Sorry admin)

Je me permets de mettre l'intégralité de cette interview et à chacun de dire qu'est ce qu'il en pense ;

Sorry Admin !

Tryphon Kin-kiey Mulumba (pour Le Soft International).
Excellence Monsieur le Président de la République, merci infiniment
pour faire confiance à la presse nationale et à un média national. Il y
a beaucoup de questions que l’opinion se pose aujourd’hui. Il y a une
sorte d’inquiétude, une sorte de peur, une peur qui monte dans
l’opinion. Et l’opinion aimerait avoir des réponses de la bouche de la
plus haute autorité du pays. Si vous permettez, Excellence, on pourrait
commencer par la question du Gouvernement. Il y a eu un remaniement
récemment et contrairement à vos habitudes, le Comité Politique de
l’AMP dont c’est le rôle n’a pas été consulté. On observe comme une
sorte de débandade dans les rangs. Peut-on dire que l’AMP court vers sa
fin?

Président de la République.
Non, ce n’est pas la fin de l’AMP. Est-ce que le Comité Politique a été
consulté avant le récent remaniement? Les partis politiques membres de
l’AMP et les chefs des partis politiques membres de l’AMP l’ont été.
D’ailleurs, le secrétaire exécutif de l’AMP faisant fonction Koyagialo,
a participé à plusieurs réunions bien avant la mise en place de
l’équipe actuelle du Gouvernement. Alors, pour moi, l’AMP a été
consultée ou du moins les grands partis membres de l’AMP. Je crois bien
qu’on n’avait pas beaucoup de temps pour qu’il y ait plusieurs
réunions, et qu’on remplisse cette formalité du Comité Politique. Mais
l’essentiel a été fait.

Ce remaniement, vous le vouliez un tsunami. Il n’a même pas été une
petite tempête. Rien n’a été touché aux structures de base, ni aux
hommes d’influence. La stabilité a été réelle. Un journal a même écrit:
«on reprend les mêmes, et on recommence». Excellence, Monsieur le
Président de la République, avez-vous un commentaire?

Pour qu’il y ait une petite tempête, il faut qu’il y ait des conditions
atmosphériques pour le permettre. De même en est-il des vagues ou de
tsunami. Non, moi, je vois les choses en fonction de nos priorités, en
fonction de la vision qu’on a et de nos missions. Quelles sont les
priorités qu’on a pour le moment et pourquoi a-t-on remanié le
gouvernement maintenant, pas hier, ni la veille? C’est précisément
parce que la priorité des priorités pour le moment, c’est la
consolidation de la paix. On parle souvent de la paix à l’Est du pays,
mais actuellement on est passé de la phase de la paix à celle de la
consolidation de cette paix à l’Est du pays comme aussi à l’Équateur.

Vous cherchiez vos 15 collaborateurs. Excellence Monsieur le
Président de la République, les avez-vous trouvés avec ce remaniement?

Ils doivent être bien plus aujourd’hui, si on voit le nombre de membres
que compte l’équipe ministérielle. De toute façon, il va falloir faire
avec. Ceci dit, c’est sans doute l’occasion de repréciser ma pensée sur
cette affaire. Par les 15 collaborateurs ou 15 personnes, je voulais
dire qu’il faut former une équipe pour faire face aux enjeux qui se
dressent devant nous et face à nos ambitions. Vous voyez qu’il y a une
nouvelle équipe au ministère des Finances, de même qu’au ministère du
Budget. Il nous fallait aussi faire face aux problèmes de l’eau et
d’électricité qui font partie des cinq chantiers. Mais ce travail est
un travail de tous les temps. Nous espérons qu’avec les décisions que
nous avons prises, nous saurons désormais aller de l’avant. Mais il est
clair que la situation ne pourra aller que de mieux en mieux. Il nous
faudra certes du temps.




Peut-on dire Excellence Monsieur le Président, qu’il s’agit d’une équipe de fin de mandat?

Une équipe de fin de mandat? Les élections auront lieu en 2011. On ne saurait par principe rien exclure.



Il y a eu un problème posé par ce remaniement. Du point de vue de
l’opinion, la loyauté et la fidélité n’ont pas toujours été payées?

Il faut parfois savoir tourner la page et aller de l’avant.

Dans votre dernier discours sur l’état de la Nation, vous aviez
annoncé que le gouvernement serait évalué fin mars à l’aune du climat
des affaires. À mi-mars, pouvons-nous savoir comment se dégagent les
premières tendances?

Un certain nombre d’initiatives ont été prises dans le bon sens
notamment la ratification par le Parlement de l’accord d’adhésion de
notre pays à l’OHADA, une mesure qui rassure le secteur privé sur la
sécurité juridique. Il reste bien d’autres initiatives notamment la
modification de la législation sur les sociétés en matière de
simplification des procédures, de réduction des coûts et des
tracasseries administratives. Oui, le moment venu, à la fin mars, nous
procéderons à cette évaluation...

Des fonds du mouvement terroriste libanais Hezbollah seraient
blanchis à Kinshasa dans les secteurs bancaire et de l’immobilier. On
aurait trouvé un lien entre ces fonds et le sabotage présumé du vol
d’Ethiopian au décollage de Beyrouth... Quel commentaire faites-vous?

Il y a un mécanisme mis en place à la Banque Centrale du Congo pour
vérifier l’origine des fonds qui arrivent. Je n’ai jamais reçu un
rapport de la Banque Centrale du Congo faisant état de détection d’un
fond d’origine terroriste. Le vol de la compagnie Ethiopian était un
accident d’après ce que l’on en sait depuis.




Cela ne vous a pas ému de voir qu’une cinquantaine de Libanais résidant en R-dC se trouvaient à bord?

Il n’y avait pas que des Libanais à bord! Il y avait aussi des
ressortissants d’autres pays et il y avait l’épouse de l’ambassadeur de
France.

Excellence, vous dites, les élections auront lieu. À quelles dates,
les voulez-vous, et avec quels moyens? À ce propos, les moyens ne
font-ils pas défaut?

Les élections doivent avoir lieu, et elles auront lieu en 2011. La
Communauté internationale s’est engagée à prendre en charge les
élections locales, urbaines et municipales. Quant aux élections
générales, législatives et présidentielles, notre pays les financera.
Nous sommes en train de nous organiser pour cela et nous allons trouver
les moyens. Si les élections n’ont pas lieu aux dates prévues, il se
posera un problème de légitimité des Institutions issues des élections.
Nous ne saurions nous trouver devant une telle situation.

Les syndicats ne comprennent pas qu’alors qu’on leur demande de
serrer la ceinture, des pôles d’enrichissement se mettent en place.

Il faut bien qu’on me cite des cas. La justice est là pour se saisir de
ces dossiers. Nous sommes un État de droit. On ne peut arrêter des gens
sur des simples allégations...

Pouvez-vous dire Excellence que le gouvernement a réussi à mettre en place un Etat républicain et impartial?

Il nous faut sans doute du temps à ce niveau comme à d’autres. Tout ne
se fera pas en un jour. Il est évident que le Gouvernement doit
s’engager dans ce sens.

Le 6 décembre 2007, vous mettiez en garde, lors de votre discours
sur l’état de la Nation, contre la tentation de vouloir régler tout
dysfonctionnement éventuel des Institutions par la révision
constitutionnelle. Le 7 décembre 2009, lors du même discours sur l’état
de la Nation, votre position a évolué. Vous appelez à «revisiter
certaines dispositions de la Constitution du 16 février 2006» et vous
invoquez «le bilan de son application»...

En 2007, nous n’avions qu’un an depuis la mise en place des
Institutions démocratiquement élues. Il n’était pas normal de procéder,
comme certains Députés le souhaitaient, à une révision
constitutionnelle. Et à l’époque, il s’agissait d’une démarche visant à
crédibiliser les décisions du Conseil supérieur de la Magistrature
(ndlr: notamment que le président de la République au nom de qui les
décisions sont exécutées en soit membre, comme en France et dans tous
les Etats modernes). Aujourd’hui, des problèmes liés à la
décentralisation et à d’autres se posent. Par exemple, le pays n’a pas
les moyens de passer de onze à vingt-six provinces dotées de la
personnalité juridique. Le législateur de 2006 s’était sans doute
trouvé dans une certaine euphorie. Or, cette décentralisation est
inscrite dans la Constitution. On ne peut donc pas changer cela par une
simple loi. Il nous faut voir maintenant s’il faut régler cette matière
au niveau des Chambres législatives par la formule de révision
constitutionnelle ou s’il faut s’adresser directement au Peuple
souverain par voie référendaire.



Le fonctionnement des provinces actuelles vous donne-t-il satisfaction?
Il y a des cas des gouverneurs qui s’opposent à l’exécution des arrêtés
des ministres du gouvernement central voire des ordonnances
présidentielles... Le 7 décembre dernier déjà, vous dénonciez la forte
tentation d’abus des prérogatives et le chantage...

Comment être satisfait! Il faut souhaiter que jour après jour, les choses iront de mieux en mieux.

Excellence Monsieur le Président de la République, qu’en est-il de
la MONUC? Quitte-t-elle le pays ou ne quitte-t-elle pas? On avait
demandé son départ, voilà qu’il s’agit désormais de la reconfigurer. Le
discours officiel national n’est-il pas à ce propos parfois équivoque?

La MONUC doit partir. Elle n’a pas pour mission de rester indéfiniment
au Congo. Mais avant cela, elle doit se reconfigurer. Il s’agit pour
elle de quitter les provinces où la sécurité des personnes et des biens
est assurée afin qu’elle se déploie dans les provinces du Kivu, Nord et
Sud-Kivu. Le discours n’est pas équivoque. Nous avons parlé de ces
questions avec le secrétaire général adjoint des Nations Unies en
charge des missions de maintien de la paix Alain Le Roy quand il est
venu me voir à Kinshasa. Nous avons ensemble convenu que la MONUC
actuellement forte de 20.000 hommes doit quitter le pays mais que, dans
un premier temps, des contingents doivent aller dans les Kivu où les
problèmes de sécurité continuent de se poser. Entre temps, des forces
de police doivent être formées pour prendre le relais des forces
onusiennes, rassurer et protéger les populations, ainsi que leurs biens
dans le respect des lois.




La demande de retrait de la MONUC à la veille des élections est perçue comme n’étant pas des plus opportunes...

Dans aucun pays au monde - et en tout cas dans aucun pays qui nous
entoure, en Afrique Centrale - les forces onusiennes n’ont eu mission
d’organiser les élections. Elles n’innoveront pas au Congo.
L’organisation des élections relève de la souveraineté des Etats. Je me
suis engagé fermement, en ce qui me concerne, à tenir des élections
libres, transparentes et démocratiques. Et rien ne me fera changer
d’avis. Vous pouvez me croire.


C’est quoi, Excellence Monsieur le Président de la République, cette
affaire de fonds vautours qui auraient racheté à vil prix les dettes de
la Snél et de la Gécamines pour les revendre à prix d’or à la R-dC au
point de capter par des juges à l’étranger des fonds attendus des
Chinois?

D’après mes informations, ces fonds vautours n’ont rien capté. Ils ont
juste réussi à bloquer le transfert de 150 millions de dollars attendus
des Chinois. Mais nous allons, par des voies diplomatiques, régler
cette affaire. La République du Congo a eu le même problème. Elle a pu
le régler. C’est vrai que cela fait mal parce que nous allons connaître
un retard dans l’exécution de certains de nos projets.


Parlant de la diplomatie, quels types de rapports, Excellence Monsieur
le Président, notre pays entretient-il avec les pays voisins, le Congo
Brazzaville, l’Ouganda, l’Angola, le Rwanda? Il semble qu’un village
serait à nouveau occupé au Bas-Congo et qu’à l’Équateur, la crise des
Enyele est loin d’être terminée...

Je dois vous assurer que le Congo entretient les meilleures relations
avec tous les neuf pays voisins. Tous ces problèmes qui se posent le
long de nos frontières communes et qui ne datent pas d’aujourd’hui
trouveront leurs solutions par voie diplomatique. À propos de
l’Equateur, il n’y a plus aucun problème dans la province, je veux vous
l’assurer. Avec le Rwanda et l’Ouganda, nous avons procédé à l’échange
d’ambassadeurs et il n’y a rien à signaler.



Nkunda n’est toujours pas extradé, malgré les assurances données par nos envoyés...

Oui, il y a le cas de M. Laurent Nkunda. Je pense qu’il s’agit d’une simple question de temps. Nkunda devra être extradé.



Excellence, vous êtes toujours fâché contre Karel de Gucht?

Je ne suis pas fâché contre M. De Gucht. Ce que je n’ai pas aimé, ce
sont ses prises de position, à la fois du temps où il était ministre
des Affaires étrangères de Belgique et comme commissaire européen en
charge du Développement. Ce n’est pas parce que tel pays apporte telle
aide que la R-dC n’a pas droit au respect et à la dignité.



Est-il toujours interdit de visa en R-dC?

Je ne sais pas! Qui lui a interdit le visa?



Êtes-vous toujours fâché avec Rfi, toujours interdite de diffusion en R-dC?

C’est comme à la question sur le ministre De Gucht. Je ne suis pas
fâché contre Rfi. Ce que je n’aime pas c’est cette campagne contre
notre pays, cet acharnement à toujours nous critiquer comme si rien de
bon ne se faisait ici. Le Congo est le premier pays francophone du
monde et Rfi est un média francophone. Nous ne pouvons pas accepter
cette campagne. Mais, rassurez-vous, d’ici peu, les choses vont se
normaliser. Nous avons maintenu le contact avec cette Rfi.



Vous en êtes vous plaint auprès du président Sarkozy que vous avez reçu à Kinshasa ou auprès du ministre Bernard Kouchner?

Non. Nous n’en avons jamais parlé. Aucune fois.

Excellence,
on sent parfois quelques peurs dans l’opinion. Il vous est arrivé de
vous annoncer à certains sommets sans vous y rendre. Ces derniers mois,
vous avez même été trop absent sur la scène internationale. Certes
jamais vous n’avez manqué un sommet régional. Vous n’avez pas été à
Copenhague au sommet sur le climat. Pensez-vous que le pouvoir a besoin
d’un peu de mystère?

Je n’avais jamais annoncé à personne que je me rendrais à Copenhague.
D’ailleurs, Copenhague a été un échec cuisant! C’est vrai, que je ne
voyage plus à travers le monde. Aux premières années après mon arrivée
au pouvoir, j’ai beaucoup voyagé à travers le monde. Mais qu’est-ce que
cela a rapporté au pays? Il y a eu beaucoup de promesses faites et
aucune promesse n’a été suivie de réalisation. Alors, pourquoi dépenser
les maigres moyens du Peuple congolais dans des voyages? Il y a eu
l’Assemblée générale des Nations Unies mais au moment où cette
conférence se tenait, nous avons connu des problèmes au Kivu. Il
n’était pas normal pour le Chef de l’État que je suis que je quitte mon
pays à ce moment-là pour aller me balader à l’étranger. Le même
problème s’est produit lors de la conférence suivante... En ce qui
concerne les pays voisins, c’est vrai, nous sommes très actifs
simplement parce que nous présidons beaucoup de ces structures
régionales. Depuis que nous avons liquidé nos arriérés auprès de
l’Union Africaine, nous serons désormais très actifs à ce niveau.



Vous rendrez-vous à la prochaine Assemblée des Nations Unies à New-York en septembre prochain?

Oui. Certainement.



Avez-vous une visite en vue à Washington, à la Maison-Blanche?

Non. Le président Obama doit avoir un agenda déjà très chargé. Il doit
avoir des préoccupations d’ordre interne notamment celles liées à la
réforme du secteur de la santé...



Un mot sur les festivités du Cinquantenaire. Vous y avez invité le Roi des Belges...

Oui. Le Roi a été invité ainsi que plusieurs autres personnalités du
monde. Je sais qu’il y a un débat qui a lieu sur ces festivités. La
question est de savoir s’il faut marquer ce moment d’un cachet spécial,
après autant de difficultés que notre pays a connues. Mon sentiment est
que malgré nos situations passées, il nous faut quand même nous arrêter
un moment, réfléchir sur le chemin parcouru et surtout envisager les
voies que nous devons emprunter demain, pour les cinquante ans à venir.
C’est ça pour moi le sens de ces manifestations.



Excellence, qu’attendez-vous de la session parlementaire de mars 2010 qui s’ouvre lundi 15 mars?

Qu’elle vote les lois essentielles à la fois pour faire avancer la
démocratie dans le pays et pour assurer un meilleur climat des
affaires. Je pense en ce qui concerne la démocratie, je m’attends au
vote des lois essentielles comme celles sur la CÉNI, la Commission
Nationale Électorale Indépendante (qui doit remplacer l’actuelle CÉI,
Commission Électorale Indépendante). Il est prévu, dès le lendemain de
l’ouverture de cette session, une réunion inter-institutionnelle.



Si vous devriez adresser un message au peuple congolais, que lui diriez-vous à un an de la fin de la Législature?

C’est que le peuple congolais reste serein, qu’il reste calme. C’est le
même message que j’adresse aux Parlementaires. Qu’ils soient sereins,
calmes.


Si vous devriez laisser une image de vous à la tête de ce pays, quelle
serait cette image? Celle de bâtisseur? Celle de pacificateur?

Oh! C’est l’image d’un homme simple, d’un homme humble, d’un homme ordinaire.

..KIN KIEY..LE FOU DU ROI ET L´ANGE DE LA MORT


Ne prenez pas trop au serieux les propos de Troll (qui devrait se taire un peu, car il monopolise la parole sur cette page )..

Mais, en lisant le journal de Kin Kiey..on retrouve le thème de la "mort" comme dans l´Europe Medievale où le Roi pouvait autoriser son "fou" á dire des vérités que personne n´aurait oser dire, Joseph "laisse" Kin Kiey poser des questions qui fait dresser les cheveux sur la tête..

Vous ne lisez pas comme Troll ..sinon vous allez trouver un "lien étrange" dans les questions de mr Tryphon..: L´Iran, le Hezbollah, le départ de la MONUC, le fond vautour, RFI, élections, revision de la constitution, relation avec H Clinton..KDG ..

Les congolais apprenent avec surprise que l´Iran chercherait á vendre du bitume (goudron) au gouvernement congolais..alors que c´est la Chine qui semble-t-il construit les routes..ainsi Joseph ou Muzito n´ont pas á se soucier d´importer du bitume quand c´est la Chine qui devrait le faire
Pour augmenter ce "danger" invisible où l´ange de la mort Azaël (dans le judaisme ), voici l´argent du Hezbollah organisation terroriste sponsorisée par l´Iran est semble-t-il recyclé dans les diamans au Congo C´est comme si Kin Kiey disait tout simplement que Israel dont les methodes expeditives ne sont pas un secret serait sur la route de Joseph ..
Ajoutez cette parole de Joseph..qui affirme avec "force".. LA MONUC DOIT PARTIR..ET CETTE MISSION DE L`ONU NE PEUT PAS ORGANISER LES ÉLECTIONS DANS LA RDC "SOUVERAINE"
Ceux qui ont financés 10 ans de presence de la MONUC estimeraient qu´ils ont le dernier mot..encore une menace car les USA avec H Clinton qui place la RDC sur la liste noire..y compris la France de Sarko dont la RFI "nationale" est chassée..sans oublier KDG á l´ombre mais tout puissant á la ´UE
Ah, Troll a oublié les "Fonds Vautours" qui comme par hasard peuvent obtenir quelque chose de la Chine..pays qui se sentirait roulée par Joseph car n´ayant pas obtenue les mines de cuivre promis..

Nous avons oublié mr Mwana Congo..qui pensait á une "Transition"..alors que la "revision de la Constitution" va renforcer les pouvoirs du Présiden dixit Olivier Kamitatu..tout l´option d´allonger le mandat de 7 ans..va donc repousser les élections de deux ans .
Ainsi, mr MYC était en retard, Joseph pense rouler tout le monde: Israel, les USA, la France, la Chine, l´ONU, l´UE, les électeurs congolais...


Raison pour laquelle Kin Kiey le fou du Roi lui dit sans detour qu´ il aime trop conduire les voitures (mauvaise habitude de son metier de taximan )..et un accident de circulation et hop, Azaël lui tombe sur la tête

Nos excuses..Kin Kiey n´a pas oublié Bemba "mwana Mboka" que l´Occident garde au frais.. il a demandé aussi á son "roi" ce qu´il pensait de JP

Si vous devriez laisser une image de vous à la tête de ce pays, quelle
serait cette image? Celle de bâtisseur? Celle de pacificateur?

Oh! C’est l’image d’un homme simple, d’un homme humble, d’un homme ordinaire.

Pourquoi gaspille tu notre temps alors?

Le Congo n'a pas besoin d'un homme ordinaire, mais plutot de quelqu'un capable de lui sortir de sa lethargie actuelle.

Presque dix ans, and nothing to show for it.

Mr LINO

Avec un peu d´intelligence..Prenez le temps de nous apporter des chiffres..tout simplement des chiffres pour évaluer les propos de Joseph.

1. Coût des élections.

2. Coût de la liste des électeurs.

3. Capacité financière de la RDC a financer ces coùts.

4. Capacité du gouvernement á "organiser" par lui même des élections

Quand vous alllez apporter des réponses fiables á ces 4 exigeances..nous allons prendre au serieux les propos de Joseph..qui ne semble pas être "conscient" de sa position si precaire et instable..si precaire qu´il ne se rend pas compte qu´il joue avec le destin des millions des congolais dans cette affaire

Nous allons attendre vos precisions

Salut djino,

Y a pas à être désolé ... il s'agit de l'interview du chef de l'état tout de même .

Moi je ne comprends pas trop sa réponse au sujet de la Monuc .. Il faut "qu'elle parte mais pas vraiment parce qu'elle doit se déployer à l'est" ... Bon sang à quand une armée qui saura protéger ses citoyens.

Les unités formées par les angolais, les chinois, les belges, les américains sans oublier ces milliers des vaillants combattants ex CNDP, ils sont payés pour faire quoi!?

Mr l´Admn

Mais qui fait croire á Joseph que l´ONU va se plier á sa petite volonté et deployer la MONUC exclusivement au Kivu..quand on peut tout simplement mettre fin á cette mission militaire au mois d´avril et commencer á retirer les troupes rapidement avant le 30 juin

Pourquoi est-il si "naif" ce Président après 9 ans dans cette fonction ..

Lisez l´article du "Senateur" du www.lepotentiel.com qui analyse prudement les forces en presence..et qui affirme prudement que l´Occident ne se fera pas marcher sur les pieds..et quand une vase de terre se frotte avec un rocher..la suite logik est si simple á deviner..

Le "Senateur" se moque ironiquement de la "souveraineté" dont les membres du gouvernement ont trouvés comme la ressource la plus importante de la RDC

Je n’avais jamais annoncé à personne que je me rendrais à Copenhague.D’ailleurs, Copenhague a été un échec cuisant! C’est vrai, que je ne
voyage plus à travers le monde. Aux premières années après mon arrivée au pouvoir, j’ai beaucoup voyagé à travers le monde. Mais qu’est-ce que
cela a rapporté au pays? Il y a eu beaucoup de promesses faites et aucune promesse n’a été suivie de réalisation. Alors, pourquoi dépenser les maigres moyens du Peuple congolais dans des voyages? Il y a eu l’Assemblée générale des Nations Unies mais au moment où cette conférence se tenait, nous avons connu des problèmes au Kivu. Il n’était pas normal pour le Chef de l’État que je suis que je quitte mon pays à ce moment-là pour aller me balader à l’étranger. Le même problème s’est produit lors de la conférence suivante...

Je me souviens qu´il y a 2 ou 3 ans il déclarait que pour faire voyager un président de la république, il faudrait au moins 300 à 400.000 dollar et cet argent (poursuivait-il) pourrait aussi servir à la construction des hôpitaux ou des ecoles etc... et c´était la raison evoquée pour justifier sa non présence dans des divers sommets ou assemblées...mais jusque là combien d´hôpitaux ou ecoles a-t-on déjà construit? Si je pense à cet argent envoyé en Haiti

[quote="djino"]


Excellence, vous dites, les élections auront lieu. À quelles dates,
les voulez-vous, et avec quels moyens? À ce propos, les moyens ne
font-ils pas défaut?

Les élections doivent avoir lieu, et elles auront lieu en 2011. La
Communauté internationale s’est engagée à prendre en charge les
élections locales, urbaines et municipales. Quant aux élections
générales, législatives et présidentielles, notre pays les financera.
Nous sommes en train de nous organiser pour cela et nous allons trouver
les moyens . Si les élections n’ont pas lieu aux dates prévues, il se
posera un problème de légitimité des Institutions issues des élections.
Nous ne saurions nous trouver devant une telle situation.


Allons monsieur le Président, est-il necessaire d´isoler la RDC, rendre le pays infrequentable, faire des alliés comme les USA et l´UE des ennemis..rien que pour faire plaisir á votre "souveraineté" Good night Joseph, si vous n´avez pas assez d´argent pour payer les salaires des fonctionaires, des militaires ect.. vous devriez certainement expliquer aux électeurs comment vous êtes en train de vous organiser en chassant l´ONU du pays



Le 6 décembre 2007, vous mettiez en garde, lors de votre discours
sur l’état de la Nation, contre la tentation de vouloir régler tout
dysfonctionnement éventuel des Institutions par la révision
constitutionnelle. Le 7 décembre 2009, lors du même discours sur l’état
de la Nation, votre position a évolué. Vous appelez à «revisiter
certaines dispositions de la Constitution du 16 février 2006» et vous
invoquez «le bilan de son application»...

En 2007, nous n’avions qu’un an depuis la mise en place des
Institutions démocratiquement élues. Il n’était pas normal de procéder,
comme certains Députés le souhaitaient, à une révision
constitutionnelle. Et à l’époque, il s’agissait d’une démarche visant à
crédibiliser les décisions du Conseil supérieur de la Magistrature
(ndlr: notamment que le président de la République au nom de qui les
décisions sont exécutées en soit membre, comme en France et dans tous
les Etats modernes). Aujourd’hui, des problèmes liés à la
décentralisation et à d’autres se posent. Par exemple, le pays n’a pas
les moyens de passer de onze à vingt-six provinces dotées de la
personnalité juridique. Le législateur de 2006 s’était sans doute
trouvé dans une certaine euphorie. Or, cette décentralisation est
inscrite dans la Constitution. On ne peut donc pas changer cela par une
simple loi.
Il nous faut voir maintenant s’il faut régler cette matière
au niveau des Chambres législatives par la formule de révision
constitutionnelle ou s’il faut s’adresser directement au Peuple
souverain par voie référendaire.



Le Président de la RDC ne s´est jamais soucié "des moyens" ni de la planification visant á appliquer la Constitution avec les nouvelles provinces..Jamais, car on ne trouve pas une seule mention d´un % du budget reservé á la preparation de l´application de cet article depuis 4 ans..

La RDC possede-t-elle les "moyens" pour organiser un référendum sur cette question des nouvelles provinces
On dirait que le Président de la RDC "decouvre" quelque chose de nouveau dans la Constitution..Or nous savons tous ou presque combien il s´oppose á cet article de la Constitution, comme il s´est opposé á l´article visant á accorder 40% aux provinces
Cette question des nouvelles provinces, va faire imploser la majorité..car ceux de l´AMP orginaire du Sud Katanga, Tanganyka, Kwango ou Sankuru vont s opposer á la petite volonté de Joseph..et s´il ose passer par un référendum, il sera tout simplement humilié et risque de provoquer des micro-guerres civiles quand il va manipuler les resultats.. (nous avons en memoire les "consultations populaires de Mobutu" et la suite se trouve dans les pages de l histoire du pays)



Le fonctionnement des provinces actuelles vous donne-t-il satisfaction?
Il y a des cas des gouverneurs qui s’opposent à l’exécution des arrêtés
des ministres du gouvernement central voire des ordonnances
présidentielles... Le 7 décembre dernier déjà, vous dénonciez la forte
tentation d’abus des prérogatives et le chantage...

Comment être satisfait! Il faut souhaiter que jour après jour, les choses iront de mieux en mieux.

Voilà, Joseph moins intelligent que Tryphon n´a pas saisie l´ironie dans cette question où on lui fait comprendre que ce n´est pas le nombre des provinces ou les "moyens" qui sont á la base des problèmes dans les provinces..
Et appliquer la Constitution n´est pas un mal, Joseph ne peut pas deviner sans doute que Kin Kiey orginaire du Kwilu serait comme la majorité de cette partie du Congo favorable á la création d´une province..et va voter contre la revision de la Constitution..

On dira que je suis aigrie mais devant ce flot de bétises verbales, je me dis que KABILA se fout de nous.

Il va trouver l'argent pour les élections quand il y a pleins de déplacés au KIVU, a DONGO et que c'est les ong où la CI qui finance.

Il va trouver l'argent pour élections mais lui et les 44 voleurs sont incapables de désenclaver certaines de nos régions.

Il va trouver l'argent pour les élections quand certains salariés ne sont payés depuis des lustres et ça même dans certains ministères ce n'est pas qu'on me l'a dit je connais des gens qui y travaillent.

Il va trouver de l'argent pour les élections mais il est incapable de faire voter un budget pour les femmes violées et les congolais qu'on massacrent au KIVU EH BEEEEEEEEEE.

Il va trouver de l'argent quand il y a délestage, d'eau et d'électricité franchement ça me dépasse le reste inutile d'en parler.

Pour les 50 ans d'indépence, il y a de l'argent et ça c'est une priorité.

Les élections urbaines et municipales ça veut dire quoi????

"Rentrée parlementaire
Système électoral, révision constitutionnelle : les points chauds"
° http://www.lepotentiel.com//afficher_article_archive.php?id_article=93456&id_edition=4932&yearID=2010&monthID=03&dayID=16

"Boshab : "La réflexion sur la révision constitutionnelle n’est plus un tabou"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5464
C’est la déclaration faite par le président de l’Assemblée nationale, le PPRD Evariste Boshab, dans son allocution d’ouverture de la rentrée parlementaire. C’était lundi 15 mars. Le numéro un de la Chambre basse du Parlement n’a pas préciser les dispositions constitutionnelles appelées à faire l’objet d’"amendements". A travers des récentes déclarations de certains proches de Joseph Kabila, celui-ci paraît déterminé à faire modifier l’article 220 de la Constitution.
Analyse..."

"Rentrée parlementaire - mars 2010:
Allocution prononcée par le président du Sénat,
Léon Kengo wa Dondo "
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=5457

"La révision constitutionnelle est en marche
en République démocratique du Congo "
° http://www.rfi.fr/contenu/20100317-revision-constitutionnelle-pistes-travail
La révision constitutionnelle est à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale qui a ouvert sa session lundi dernier. Elle portera notamment sur le processus de décentralisation. La révision du texte fondamental peut être initiée de plusieurs façons. La formule qui a été choisie, c'est une «proposition de loi» signée par la moitié des élus c'est à dire 250 députés sur 500. Le point sur les articles concernés par la révision, c’est une information RFI..."
° http://www.rfi.fr/contenu/20100316-une-revision-constitutionnelle-perspective-rdc


Compatriotiquement!

Yango Kanambe(DODEF KABILA) adalaka nde lokola mwa elema moko boye !!! Botala bino moko nanu foto oyo edali na se. Mokonzi mobimba ado solola na dunaliste pe ado kwania mbanga wana lokola ntaba !!! Pe ado tala okanisa mwa ambambe moko boye.
Yango tosala nini na mokili oyo po na komonaka makambo ya motindo oyo ???
EDALI MAWA PO NA BISO.

Wa bino koko mokrekese.

djino a écrit:

Il ne veut pas decentralisation, un processus extremement crucial pour le pays avec l'excuse que de la viaibilite des provinces alors que tout le monde sait que Kabila n'aime pas du tout la decentralisation ....tant que ce precessus n'existera les chaos continuera regner au congo. Il n' ya que des imbeciles qui pensent que le congo peut etre dirige a partir de quelques vieux batiments coloniaux construits a la Gombe.

L'Etat jacobin a la francaise n'existera pas et ne se consolidera jamais au congo pour le simple raison que le congo culturellement et ne geographique ne ressemble pas a la France.... ah pauvre moi!Qu'ai-je fait pour etre ne et avoir comme nation, un pays ou les dirigents epousent toujours les idees tres idiotes et suicidaires?

..La stupidité en politik a ses limites


Si Joseph s´oppose activement á la création des nouvelles provinces...il se lance dans une aventure qui va faire imploser sa propre majorité..

Il ignore ou n´est pas assez intelligent pour comprendre que même ses parlementaires de l´AMP ne peuvent pas s´opposer á la volonté de leurs électeurs au Sud Katanga, Tanganyka, Kwango, Kwilu, Sankuru..(la liste est longue) qui attendent ces nouvelles provinces..

Il s´amuse même á parler d´un réferendum où il va demander aux congolais de se prononcer sur la question des nouvelles provinces alors que ses conseillers devraient l´aider á comprendre combien ceux du Sud Katanga par exemple sont pressés de voir la Constitution être appliquée..et où va-t-il trouver l´argent et la logistique pour organiser un tel référendum quand certaines ambassades en Europe sont menacées d´être jettées dans la rue pour ne pas avoir payées le loyer depuis plus de 10 mois

mr LINO

On ne modifie pas la Constitution pour des raisons "financières",,car le Parlement peut "retarder" l´application de cette option en obtenant un consensus..

Vous vous souvenez des doubles nationalités des membres du gouvernement et du parlement On avait obtenue un consensus qui retarde l´application de la Constitution sur ce point....

Avec un peu d´intelligence, vous allez admettre que l´option des nouvelles provinces est positive dans la mesure qu´elle rapproche les admnistrés de l admnistration..

Il n´est pas urgent de créer ces provinces, et nous sommes en réalité de faire les 4 volonté d´un Président et ses proches qui ont si peur de voir le Sud Katanga se detacher et reduire ainsi leur influence financière

Troll ne souhaite pas "projetter" des vibrations négatives...mais dans le futur, les congolais vont experimenter les aspects negatif de cette regression qui nous retourne..surtout ceux du Kwango qui ont toujours rêvés d´avoir une province á eux et de se passer de cette "colonisation" des orginaires du Kwilu qui s´accaparent toutes les possibilités de developpement en provenance du pouvoir central

Djino, liboso tu as une suite à donner quelque part" zela zela mokomboso azanga monkila, comprenne qui comprendra


Tes questions c'est plutôt monto oyo a signer eyoma mais être à Kin et OSER ce genre de question, tu dois être un chanceux, c'est ce que je pense.

Moi je rêve de le voir dans une conférence de presse avec des questions bien incisives non préparées mais c'est un rêve.

Il n'a pas froid aux yeux donc il est capable de refaire le coup de la pacification du pays.

Mr Djino..

Les "questions" sont envoyées en avance et la "censure" élimine les questions les plus coriaces...Mais malgré la censure, Kin Kiey a pu poser des questions qui fait dresser les cheveux sur la tête comme les affaires de l´Iran et du Hezbollah..et même ironiquement, le départ de la MONUC..ou les élections, sans oublier la revision de la Constitution....

Mr Lino
si on a pu retarder l´application de la Constitution au sujet de la "nationalité unique" congolaise depuis 4 ans..alors on peut aussi retarder l´application de la création des nouvelles provinces pour 5 ans si vous le souhaitez

En effet, dans la revision de la Constitution vous ne trouverez pas la question des "doubles nationalités" dont beaucoup des acteurs politik continuent á beneficier en toute violation de la Constitution..

Ainsi, les provinces peuvent continuer á fonctioner jusqu´au jour où on aura assez des ressources financières pour appliquer la Constitution et mettre en place les nouvelles provinces

Un commentaire pris sur le site KABILA doit partir.

Après lecture de la dernière interview que Joseph Kabila a accordée au journal Le Soft, on se rend vite d’une constante : Joseph Kabila demeure un simplet à qui on a donné en holocauste l destin de 60 millions de Congolais. Quand il n’est pas ironique, il surprend par la légèreté de ses propos. Il ne faut pas non plus compter sur un Thryphon Kin-kiey Mulumba, honorable de son état, pour coincer Joseph Kabila sur des questions gênantes. (KABILA doit partir)