Discours de La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean au Palais du Peuple
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21042010
Discours de La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean au Palais du Peuple
Discours de La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, a été lundi 19 avril l’hôte des Sénateurs et Députés congolais au Palais du Peuple
Parce que nous estimons que l’Afrique a grand besoin que la paix et la sécurité prévalent en République démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région des Grands Lacs.
Toute notre coopération vise à appuyer ce rêve.
Je suis ici pour vous dire que les Canadiennes et les Canadiens sont solidaires des efforts déployés par les Congolais en ce sens.
Faut-il rappeler que le Canada a été le premier pays à rouvrir son ambassade à
Kinshasa en 1997, après les années de conflit.
Nous savons combien ces années ont été difficiles et ce qu’il en coûte pour en émerger.
C’est la troisième fois que je viens en Afrique, et je constate qu’un vent de changement souffle sur ce continent.
En 2006 lors de mes premières visites d’État à titre de gouverneur général du Canada, qui m’ont conduite en Algérie, au Mali, au Ghana, en Afrique du Sud et au
Maroc, j’ai voulu identifier les forces qui représentaient l’Afrique de tous les espoirs.
Au coeur même de ces espoirs, il y a la femme africaine.
L’an dernier, au Liberia, à I’invitation de la première femme du continent africain à être élue à la tête d’un État, Son Excellence Ellen Johnson-Sirleaf, j’ai participé au Colloque international sur le renforcement des capacités des femmes, le développement du leadership et de la sécurité.
J’arrive du Sénégal, qui célèbre aussi cette année le cinquantenaire de son indépendance, et j’ai été saisie par le dynamisme d’une société civile engagée dans tous les secteurs et où les femmes ont leur mot à dire.
Partout, sur mon passage, du nord au sud, et cette fois-ci de l’ouest au coeur, j’ai vu de mes yeux les Africaines porter le continent sur leurs épaules, et je suis convaincue que c’est par elles que passera la renaissance de l’Afrique.
Donnez des moyens aux femmes de vivre en sécurité et dans la dignité.
Donnez des moyens aux femmes d’agir.
Et, comme j’aime à le répéter vous verrez reculer la violence, la corruption, la pauvreté, la maladie, l’injustice, l’analphabétisme.
C’est en donnant des moyens aux femmes que l’on donne aux familles, aux communautés, aux pays auxquels elles appartiennent chances d’une vie meilleure et plus juste.
Je sais que dans la région des Grands Lacs, la voix des femmes a transcendé les frontières, les divisions, la cupidité, pour rétablir le dialogue et contrer la haine.
Il m’importe de leur rendre hommage aujourd’hui devant vous.
Je le fais avec d’autant plus de conviction que la femme qui se tient devant vous a consacré plusieurs années de sa vie à combattre I’exclusion et la violence faite aux femmes et aux filles car, pour être éminemment condamnable, ce fléau sociétal n’est pas exclusif à une seule région du monde.
Je suis aussi une femme noire des Amériques, née dans I’un de ces pays les plus pauvres, Haïti, et dont les racines plongent dans ce continent africain d’où mes ancêtres ont été arrachés pour être réduits à I’esclavage.
Je suis aussi la mère d’une petite fille de dix ans.
Et je suis gouverneure générale d’un pays, le Canada, qui veut croire en vos espoirs de stabilité, de paix et de justice.
C’est donc à tous ces titres que je m’adresse à vous aujourd’hui, distingués membres de I’Assemblée nationale et du Sénat de la République Démocratique du Congo.
Sachez que I’une des valeurs chères aux Canadiennes et aux canadiens est l’égalité de la femme et de l’homme, et nous nous réjouissons que la liberté de la femme; son droit à l’éducation et sa participation au pouvoir politique soient reconnus formellement dans la Constitution de votre pays.
Nous applaudissons également aux efforts déployés pour promouvoir les droits de la femme congolaise dans vos programmes et plans nationaux.
Comme vous, nous estimons qu’il n’y a pas de démocratisation ni d’avancement possible sans la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement des sociétés et sans I’assurance que leur intégrité physique et psychologique est protégée.
Or, vous le savez mieux que nous, il se vit dans plusieurs régions du pays une crise dont le degré d’horreur est inouïe.
Une crise qui ne nous laisse pas indifférents. Une crise qui piège les femmes et les enfants, et qui suscite partout de vives inquiétudes.
Je suis convaincue de votre volonté d’en finir avec une histoire tourmentée et des années de guerre, qui ont laissé des séquelles profondes dans la population, mais les tueries et les crimes se poursuivent en certains points chauds du territoire congolais.
Cette recrudescence de la violence constitue un terreau fertile pour la violation des droits les plus fondamentaux, notamment ceux des plus vulnérables, c’est-à-dire les femmes, les jeunes et les enfants à la merci des groupes armés.
Comme en fait foi le constat du Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, que vous avez accueilli chez vous en octobre dernier : « Le fait, affirme-t-il, est que le nombre et la gravité des attaques ne s’estompent pas et semblent même s’aggraver. La violence sexuelle à grande échelle continue à sévir… »
On parle, dans certains cas, de graves violations du droit international humanitaire, voire de « crimes contre l’humanité »; rapportait le mois dernier I’Organisation des Nations Unies, notamment dans l’est du pays.
La République Démocratique du Congo demeure, hélas, l’un des pays les plus dangereux où naître.
Encore plus dangereux si I’on est une fillette.
Nous toutes et tous ici présents savons que l’ampleur des violences sexuelles atteint des proportions endémiques.
Qu’elles sont utilisées comme armes de guerre pour humilier les femmes, voire les détruire sans scrupules.
Qu’elles sont en partie responsables de la propagation de maladies comme le VIH/SIDA, dont le coût social est incommensurable.
Que les enfants et les jeunes en sont aussi victimes, eux qui représentent plus de la moitié de la population, eux sur qui se fonde l’espoir d’une République démocratique du Congo enfin pacifiée.
Dans votre Constitution, vous avez tenu à reconnaître, et je vous en félicite, que toute violence sexuelle faite sur toute personne, dans l’intention à déstabiliser, de disloquer une famille et de faire disparaître tout un peuple, représente un crime contre l’humanité et est passible de condamnation.
Comme vous, chers amis, le Canada condamne ces violences qu’il juge inacceptables, indignes, déshumanisantes.
Aux souffrances et au courage de toutes les victimes, nous n’avons d’autre choix que de répondre par une plus grande solidarité et une meilleure coopération.
Solidarité, et coopération avec vous, qui avez engagé votre pays sur la voie lumineuse de la démocratie, et qui avez la responsabilité; de le faire progresser.
Avec la communauté internationale qui ne peut ignorer cette tragédie qui se déroule au coeur même de l’Afrique, son cœur battant, trop souvent en toute impunité. ,
Avec les organismes qui oeuvrent sur le terrain auprès des victimes de violences sexuelles et auxquels le Canada apporte son appui.
Avec les femmes congolaises, dont nous saluons le courage, et qui aspirent à plus de sécurité, de justice, d’égalité et de possibilités pour elles, pour leurs enfants, pour le plus grand nombre.
C’est ce qu’affirmait sans détour la militante reconnue de la lutte contre les violences sexuelles, Bernadette Ntumba, lors de son passage au Canada, l’an dernier : « Les choses vont changer, a-t-elle dit, si tout le monde s’implique : la société civile, Ie gouvernement et la communauté internationale. »
À cet égard, je me réjouis que dans le programme d’action régional sur les questions humanitaires et sociales de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, vous vous soyez engagés à « prévenir, éradiquer et punir toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus contre les femmes, les filles et les jeunes garçons et, ce faisant, à fournir l’assistance aux survivants ».
Certes, il s’agit là d’un gage d’espoir sur lequel nous devons miser.
C’est dans cet esprit que le Canada a contribué et continue à contribuer à plusieurs programmes en vue d’aider les femmes congolaises victimes de violence sexuelle à se rétablir, à se reconstruire, à participer à des activités génératrice de revenus et, surtout, à témoigner, à dénoncer, à porter plainte.
Depuis 2006, plus de 36 000 Congolaises ont bénéficié de ces programmes, et nous espérons en rejoindre beaucoup d’autres en collaboration avec nos partenaires congolais de la société civile.
Tous les combats que nous menons pour le respect des droits des femmes sont, à mon sens, purement et simplement, une affirmation de la dignité humaine.
C’est donc en misant ensemble sur les forces collectives des femmes, et des hommes qui croient en leur égalité, que nous triompherons des forces de la destruction.
C’est, du moins, le voeu que je formule devant vous, en toute fraternité, en cette année du cinquantième anniversaire de I’indépendance de la République Démocratique du
Congo.
Je suis impatiente d’aller à la rencontre des populations et de la société civile congolaises, notamment dans la région de Goma, pour entendre et voir quelles sont les solutions mises de I’avant pour en finir une fois pour toutes avec cette violence inacceptable parce que dévastatrice. Il y va de la paix que nous souhaitons ardemment pour le Congo.
Je vous remercie chaleureusement de votre écoute et souhaite de tout coeur paix, bonheur et sécurité à toutes les Congolaises et à tous les Congolais.
Parce que nous estimons que l’Afrique a grand besoin que la paix et la sécurité prévalent en République démocratique du Congo et dans l’ensemble de la région des Grands Lacs.
Toute notre coopération vise à appuyer ce rêve.
Je suis ici pour vous dire que les Canadiennes et les Canadiens sont solidaires des efforts déployés par les Congolais en ce sens.
Faut-il rappeler que le Canada a été le premier pays à rouvrir son ambassade à
Kinshasa en 1997, après les années de conflit.
Nous savons combien ces années ont été difficiles et ce qu’il en coûte pour en émerger.
C’est la troisième fois que je viens en Afrique, et je constate qu’un vent de changement souffle sur ce continent.
En 2006 lors de mes premières visites d’État à titre de gouverneur général du Canada, qui m’ont conduite en Algérie, au Mali, au Ghana, en Afrique du Sud et au
Maroc, j’ai voulu identifier les forces qui représentaient l’Afrique de tous les espoirs.
Au coeur même de ces espoirs, il y a la femme africaine.
L’an dernier, au Liberia, à I’invitation de la première femme du continent africain à être élue à la tête d’un État, Son Excellence Ellen Johnson-Sirleaf, j’ai participé au Colloque international sur le renforcement des capacités des femmes, le développement du leadership et de la sécurité.
J’arrive du Sénégal, qui célèbre aussi cette année le cinquantenaire de son indépendance, et j’ai été saisie par le dynamisme d’une société civile engagée dans tous les secteurs et où les femmes ont leur mot à dire.
Partout, sur mon passage, du nord au sud, et cette fois-ci de l’ouest au coeur, j’ai vu de mes yeux les Africaines porter le continent sur leurs épaules, et je suis convaincue que c’est par elles que passera la renaissance de l’Afrique.
Donnez des moyens aux femmes de vivre en sécurité et dans la dignité.
Donnez des moyens aux femmes d’agir.
Et, comme j’aime à le répéter vous verrez reculer la violence, la corruption, la pauvreté, la maladie, l’injustice, l’analphabétisme.
C’est en donnant des moyens aux femmes que l’on donne aux familles, aux communautés, aux pays auxquels elles appartiennent chances d’une vie meilleure et plus juste.
Je sais que dans la région des Grands Lacs, la voix des femmes a transcendé les frontières, les divisions, la cupidité, pour rétablir le dialogue et contrer la haine.
Il m’importe de leur rendre hommage aujourd’hui devant vous.
Je le fais avec d’autant plus de conviction que la femme qui se tient devant vous a consacré plusieurs années de sa vie à combattre I’exclusion et la violence faite aux femmes et aux filles car, pour être éminemment condamnable, ce fléau sociétal n’est pas exclusif à une seule région du monde.
Je suis aussi une femme noire des Amériques, née dans I’un de ces pays les plus pauvres, Haïti, et dont les racines plongent dans ce continent africain d’où mes ancêtres ont été arrachés pour être réduits à I’esclavage.
Je suis aussi la mère d’une petite fille de dix ans.
Et je suis gouverneure générale d’un pays, le Canada, qui veut croire en vos espoirs de stabilité, de paix et de justice.
C’est donc à tous ces titres que je m’adresse à vous aujourd’hui, distingués membres de I’Assemblée nationale et du Sénat de la République Démocratique du Congo.
Sachez que I’une des valeurs chères aux Canadiennes et aux canadiens est l’égalité de la femme et de l’homme, et nous nous réjouissons que la liberté de la femme; son droit à l’éducation et sa participation au pouvoir politique soient reconnus formellement dans la Constitution de votre pays.
Nous applaudissons également aux efforts déployés pour promouvoir les droits de la femme congolaise dans vos programmes et plans nationaux.
Comme vous, nous estimons qu’il n’y a pas de démocratisation ni d’avancement possible sans la reconnaissance du rôle des femmes dans le développement des sociétés et sans I’assurance que leur intégrité physique et psychologique est protégée.
Or, vous le savez mieux que nous, il se vit dans plusieurs régions du pays une crise dont le degré d’horreur est inouïe.
Une crise qui ne nous laisse pas indifférents. Une crise qui piège les femmes et les enfants, et qui suscite partout de vives inquiétudes.
Je suis convaincue de votre volonté d’en finir avec une histoire tourmentée et des années de guerre, qui ont laissé des séquelles profondes dans la population, mais les tueries et les crimes se poursuivent en certains points chauds du territoire congolais.
Cette recrudescence de la violence constitue un terreau fertile pour la violation des droits les plus fondamentaux, notamment ceux des plus vulnérables, c’est-à-dire les femmes, les jeunes et les enfants à la merci des groupes armés.
Comme en fait foi le constat du Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, que vous avez accueilli chez vous en octobre dernier : « Le fait, affirme-t-il, est que le nombre et la gravité des attaques ne s’estompent pas et semblent même s’aggraver. La violence sexuelle à grande échelle continue à sévir… »
On parle, dans certains cas, de graves violations du droit international humanitaire, voire de « crimes contre l’humanité »; rapportait le mois dernier I’Organisation des Nations Unies, notamment dans l’est du pays.
La République Démocratique du Congo demeure, hélas, l’un des pays les plus dangereux où naître.
Encore plus dangereux si I’on est une fillette.
Nous toutes et tous ici présents savons que l’ampleur des violences sexuelles atteint des proportions endémiques.
Qu’elles sont utilisées comme armes de guerre pour humilier les femmes, voire les détruire sans scrupules.
Qu’elles sont en partie responsables de la propagation de maladies comme le VIH/SIDA, dont le coût social est incommensurable.
Que les enfants et les jeunes en sont aussi victimes, eux qui représentent plus de la moitié de la population, eux sur qui se fonde l’espoir d’une République démocratique du Congo enfin pacifiée.
Dans votre Constitution, vous avez tenu à reconnaître, et je vous en félicite, que toute violence sexuelle faite sur toute personne, dans l’intention à déstabiliser, de disloquer une famille et de faire disparaître tout un peuple, représente un crime contre l’humanité et est passible de condamnation.
Comme vous, chers amis, le Canada condamne ces violences qu’il juge inacceptables, indignes, déshumanisantes.
Aux souffrances et au courage de toutes les victimes, nous n’avons d’autre choix que de répondre par une plus grande solidarité et une meilleure coopération.
Solidarité, et coopération avec vous, qui avez engagé votre pays sur la voie lumineuse de la démocratie, et qui avez la responsabilité; de le faire progresser.
Avec la communauté internationale qui ne peut ignorer cette tragédie qui se déroule au coeur même de l’Afrique, son cœur battant, trop souvent en toute impunité. ,
Avec les organismes qui oeuvrent sur le terrain auprès des victimes de violences sexuelles et auxquels le Canada apporte son appui.
Avec les femmes congolaises, dont nous saluons le courage, et qui aspirent à plus de sécurité, de justice, d’égalité et de possibilités pour elles, pour leurs enfants, pour le plus grand nombre.
C’est ce qu’affirmait sans détour la militante reconnue de la lutte contre les violences sexuelles, Bernadette Ntumba, lors de son passage au Canada, l’an dernier : « Les choses vont changer, a-t-elle dit, si tout le monde s’implique : la société civile, Ie gouvernement et la communauté internationale. »
À cet égard, je me réjouis que dans le programme d’action régional sur les questions humanitaires et sociales de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, vous vous soyez engagés à « prévenir, éradiquer et punir toutes les formes de violence, d’exploitation et d’abus contre les femmes, les filles et les jeunes garçons et, ce faisant, à fournir l’assistance aux survivants ».
Certes, il s’agit là d’un gage d’espoir sur lequel nous devons miser.
C’est dans cet esprit que le Canada a contribué et continue à contribuer à plusieurs programmes en vue d’aider les femmes congolaises victimes de violence sexuelle à se rétablir, à se reconstruire, à participer à des activités génératrice de revenus et, surtout, à témoigner, à dénoncer, à porter plainte.
Depuis 2006, plus de 36 000 Congolaises ont bénéficié de ces programmes, et nous espérons en rejoindre beaucoup d’autres en collaboration avec nos partenaires congolais de la société civile.
Tous les combats que nous menons pour le respect des droits des femmes sont, à mon sens, purement et simplement, une affirmation de la dignité humaine.
C’est donc en misant ensemble sur les forces collectives des femmes, et des hommes qui croient en leur égalité, que nous triompherons des forces de la destruction.
C’est, du moins, le voeu que je formule devant vous, en toute fraternité, en cette année du cinquantième anniversaire de I’indépendance de la République Démocratique du
Congo.
Je suis impatiente d’aller à la rencontre des populations et de la société civile congolaises, notamment dans la région de Goma, pour entendre et voir quelles sont les solutions mises de I’avant pour en finir une fois pour toutes avec cette violence inacceptable parce que dévastatrice. Il y va de la paix que nous souhaitons ardemment pour le Congo.
Je vous remercie chaleureusement de votre écoute et souhaite de tout coeur paix, bonheur et sécurité à toutes les Congolaises et à tous les Congolais.
Admin- Admin
Discours de La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean au Palais du Peuple :: Commentaires
Re: Discours de La Gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean au Palais du Peuple
Dommage, elle leur dit la vérité mais ceux qui sont à la mangeoire ne bougeront pas d'un iota grrrrrrrrr comme tout ce qui se passse est normal.
Sans compter nos propres militaires qui utilisent l'uniforme et les armes pour violer chose qui n'existait pas à une certaine époque.
Sans compter nos propres militaires qui utilisent l'uniforme et les armes pour violer chose qui n'existait pas à une certaine époque.
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