DISCOURS DU PR A LA 76E ASSEMBLEE GENERALE DES NU : AU-DELA D'OUKASES CONVENUES DE SA CASQUETTE DE PRESIDENT DE L'UA, UN FLORILEGE D'AUTOSATISFECITS ET UN EMPILAGE DE PROMESSES QUI FRISENT LE DENI DES REALITES ? PEUT-ETRE OUI PEUT-ETRE PAS...
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DISCOURS DU PR A LA 76E ASSEMBLEE GENERALE DES NU : AU-DELA D'OUKASES CONVENUES DE SA CASQUETTE DE PRESIDENT DE L'UA, UN FLORILEGE D'AUTOSATISFECITS ET UN EMPILAGE DE PROMESSES QUI FRISENT LE DENI DES REALITES ? PEUT-ETRE OUI PEUT-ETRE PAS...
Le discours du PR à la 76e Assemblée Générale de NU ne serait-il pas au-delà d'oukases convenues sur la pandémie et l'insécurité surtout avec sa casquette de Président de l'UA, un florilège d'autosatisfecits et un empilage qui frisent le déni des réalités ? Peut-être oui peut-être pas ; dans tous les cas s'agissant de son pays il semble avoir troqué trop vite l'occupation et le pillage par les voisins et parrains en la seule infiltration par des terroristes. Trop vite et pas crédible, trop pro domo !
A la Tribune des NU, le Chef de l'Etat a d'abord parlé de la pandémie de Covid-19, ses pesanteurs médico-sanitaires et sa grave nuisance économique sur nos pays pauvres ; rien de nouveau, les mêmes antiennes et les mêmes vœux entendus, il ne peut faire plus.
Ensuite tout en se defendant que l'Afrique n'a pas besoin d'aumône, il n'embraye pas moins sur la demande d'un soutien massif des partenaires techniques et financiers pour l’entreprenariat en Afrique, la mise à disposition effective des ressources par le FMI, sans oublier l’impératif d’alléger la dette des pays africains et de matérialiser toutes les promesses faites à l’Afrique en compensation des sacrifices consentis afin de préserver l’humanité contre le réchauffement climatique dont il n'oublie pas de dire que le continent en subit les plus néfastes impacts négatifs. L'aide à l'Afrique reflet de la solidarité internationale servira d'autant à la relance de l’économie mondiale et l’Afrique qui dispose de beaucoup de ressources naturelles n’a donc besoin que des partenariats constructifs et gagnant-gagnants pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations mais avec le devoir d'institutions démocratiques fortes et stables, des politiques publiques adéquates, la bonne gouvernance et l’intégration régionale. Des vœux encore pieux ?
Ensuite ensuite le Président Tshisekedi a parlé de l'insécurité qu'il a relié au terrorisme djihadiste venu du Moyen Orient qui déstabilise le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Burkina-Faso et depuis peu le Nord-Est du Mozambique et l'Est du Congo. L’Afrique refuse de servir de base-arrière au terrorisme international et son pays la RDC a ainsi adhéré à la Coalition mondiale contre le terrorisme et de créer en son sein un groupe de travail sur le terrorisme en Afrique et demande à l'Onu de la soutenir activement et franchement dans ce combat complexe et compliqué tant il fait appel à d'autres capacités sociales.
Encore ensuite le PR vante la bonne conscience et la responsabilité de l'Afrique sur son propre développement et sur la nécessité de mutualiser ses efforts dans une zone de libre-échange qui favorise les mouvements des personnes et des biens ainsi que la complémentarité des intelligences, des énergies et des projets matérialisée dans la ZLECAF, un marché de plus d’un milliard de consommateurs. Tshisekedi optimiste croit à des solutions africaines aux problèmes africains et clame sa confiance en l'avenir politique et démocratique de l'Afrique malgré ses crises ici et là.
Enfin il entre dans le cas de son pays où il vante autant sa lutte contre la corruption et autres antivaleurs et sur le plan économique son programme avec le FMI avec déjà le bénéfice d'une meilleure croissance économique, la baisse de l'inflation, une stabilisation de la monnaie et dit-il des reformes structurelles, tous actes qui engrangent un changement de gouvernance. Ah bon ? Heureusement qu'il est retombé sur ses pieds en évoquant l’insécurité meurtrière au Nord-Est avec sa multitude de groupes armés toujours invaincus malgré son état de siège qui cède la gestion administrative et sécuritaire de deux provinces à des militaires et la poursuite des opérations militaires. Etat de siège dont d'ores et déjà il n'hésite pas à célébrer le succès, trop tôt selon les observateurs avisés comme il a évoqué trop vite l'excessive nuisance terroriste sur une insécurité qui dure plus de eux décennies débutée en une période où l'on ne parlait pas terrorisme.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
A la Tribune des NU, le Chef de l'Etat a d'abord parlé de la pandémie de Covid-19, ses pesanteurs médico-sanitaires et sa grave nuisance économique sur nos pays pauvres ; rien de nouveau, les mêmes antiennes et les mêmes vœux entendus, il ne peut faire plus.
Ensuite tout en se defendant que l'Afrique n'a pas besoin d'aumône, il n'embraye pas moins sur la demande d'un soutien massif des partenaires techniques et financiers pour l’entreprenariat en Afrique, la mise à disposition effective des ressources par le FMI, sans oublier l’impératif d’alléger la dette des pays africains et de matérialiser toutes les promesses faites à l’Afrique en compensation des sacrifices consentis afin de préserver l’humanité contre le réchauffement climatique dont il n'oublie pas de dire que le continent en subit les plus néfastes impacts négatifs. L'aide à l'Afrique reflet de la solidarité internationale servira d'autant à la relance de l’économie mondiale et l’Afrique qui dispose de beaucoup de ressources naturelles n’a donc besoin que des partenariats constructifs et gagnant-gagnants pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations mais avec le devoir d'institutions démocratiques fortes et stables, des politiques publiques adéquates, la bonne gouvernance et l’intégration régionale. Des vœux encore pieux ?
Ensuite ensuite le Président Tshisekedi a parlé de l'insécurité qu'il a relié au terrorisme djihadiste venu du Moyen Orient qui déstabilise le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Burkina-Faso et depuis peu le Nord-Est du Mozambique et l'Est du Congo. L’Afrique refuse de servir de base-arrière au terrorisme international et son pays la RDC a ainsi adhéré à la Coalition mondiale contre le terrorisme et de créer en son sein un groupe de travail sur le terrorisme en Afrique et demande à l'Onu de la soutenir activement et franchement dans ce combat complexe et compliqué tant il fait appel à d'autres capacités sociales.
Encore ensuite le PR vante la bonne conscience et la responsabilité de l'Afrique sur son propre développement et sur la nécessité de mutualiser ses efforts dans une zone de libre-échange qui favorise les mouvements des personnes et des biens ainsi que la complémentarité des intelligences, des énergies et des projets matérialisée dans la ZLECAF, un marché de plus d’un milliard de consommateurs. Tshisekedi optimiste croit à des solutions africaines aux problèmes africains et clame sa confiance en l'avenir politique et démocratique de l'Afrique malgré ses crises ici et là.
Enfin il entre dans le cas de son pays où il vante autant sa lutte contre la corruption et autres antivaleurs et sur le plan économique son programme avec le FMI avec déjà le bénéfice d'une meilleure croissance économique, la baisse de l'inflation, une stabilisation de la monnaie et dit-il des reformes structurelles, tous actes qui engrangent un changement de gouvernance. Ah bon ? Heureusement qu'il est retombé sur ses pieds en évoquant l’insécurité meurtrière au Nord-Est avec sa multitude de groupes armés toujours invaincus malgré son état de siège qui cède la gestion administrative et sécuritaire de deux provinces à des militaires et la poursuite des opérations militaires. Etat de siège dont d'ores et déjà il n'hésite pas à célébrer le succès, trop tôt selon les observateurs avisés comme il a évoqué trop vite l'excessive nuisance terroriste sur une insécurité qui dure plus de eux décennies débutée en une période où l'on ne parlait pas terrorisme.
"EN direct de l'0NU : Discours de Félix Tshisekedi Chef d'Etat le 21 Septembre 2021 à la 76e Assemblée générale
"RDC: DISCOURS de F. A. TSHISEKEDI, à la 76ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies - 22 septembre 2021
= https://congovirtuel.com/information/rdc-discours-de-f-a-tshisekedi-a-la-76eme-session-de-lassemblee-generale-des-nations-unies/
Monsieur le Président de la soixante-seizième session de l’Assemblée Générale,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’État et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général,
Mesdames et Messieurs les Chefs des délégations,
C’est avec un réel plaisir que nous retrouvons cette Salle de l’Assemblée générale après un peu plus d’une année d’absence par suite de la pandémie de la covid-19, cette peste du 21ième siècle qui secoue l’humanité, particulièrement par le nombre élevé de ses victimes, la destruction des économies des nations et l’aggravation de la pauvreté dans le monde.
Ces retrouvailles sont encourageantes. Elles permettent d’espérer davantage un retour à la vie normale dans nos pays et ce, grâce au génie de nos scientifiques et aux efforts communs de nos États, dans un élan de solidarité internationale remarquable. Nous devons accroître ces efforts et renforcer cet élan de solidarité pour vaincre définitivement la pandémie de coronavirus, relancer la croissance de nos économies et assurer un meilleur avenir aux populations de notre planète.
C’est pourquoi, je salue le choix du thème pour cette 76e Session de l’Assemblée générale, à savoir : « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la COVID-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète, respecter les droits des personnes et revitaliser l’Organisation des Nations Unies ». Ce thème traduit bien notre détermination d’éradiquer la Covid-19 et notre désir de rebâtir le destin commun par le multilatéralisme, sous la coordination d’une ONU à la hauteur des défis existentiels de l’humanité, notamment celui de la réalisation des objectifs du développement durable et inclusif.
Monsieur le Président,
La victoire contre la Covid-19 n’est possible et durable que si le combat demeure une affaire de tous et si nous atteignons un taux d’immunité collective suffisant pour l’ensemble de l’humanité.
Pour sa part, l’Afrique n’a pas croisé les bras et n’entend point capituler devant une quelconque fatalité du destin. Au contraire ! Elle a mis en place une stratégie continentale commune contre la COVID-19. Dans ce cadre, elle a créé un Fonds de réponse à la COVID-19 et lancé une plate-forme de fournitures médicales pour garantir à tous ses pays, l’accès aux équipements et fournitures nécessaires.
L’Afrique a signé, le 28 mars 2021, par le canal de l’African Vaccine Acquisition Trust (AVAT), un accord pour l’achat de 220 millions de doses de vaccins et certains pays africains ont initié le projet de création de l’AGENCE AFRICAINE DES MÉDICAMENTS ; d’autres produisent déjà des vaccins sous licence. D’ici janvier 2022, le nombre de vaccins à distribuer dépassera, dans notre continent, les 25 millions par mois.
Des chercheurs africains de renommée mondiale en sciences médicales ont proposé une gamme des remèdes efficaces contre le Corona virus qui méritent d’être soutenus par notre organisation mondiale et les institutions scientifiques spécialisées. A ce sujet, je saisis cette occasion pour remercier tous les partenaires qui ont apporté leur appui aux efforts du continent dans la lutte contre la Covid-19.
Quoiqu’il en soit, tout en nous félicitant des progrès incontestables de la science médicale en ce qui concerne le dépistage du virus et l’invention du vaccin dans un temps record, il y a lieu de constater malheureusement que le mal est encore loin d’être éradiqué. La récurrence de la pandémie qui, comme une hydre, en est à sa troisième vague, plus virulente que les précédentes, notamment en Afrique et dans d’autres contrées du monde, inquiète et consume les espoirs suscités par ces avancées significatives.
C’est pourquoi, pour renverser définitivement la tendance actuelle, les actions ci-après me paraissent urgentes :
Premièrement : augmenter la capacité des tests dans les pays qui ne disposent pas des produits de laboratoires requis ;
Deuxièmement : assurer un approvisionnement suffisant et rapide en médicaments et équipements nécessaires à la prise en charge des malades ;
Troisièmement : généraliser la vaccination en approvisionnant en vaccins ceux qui ne les produisent pas et en les dotant de capacités de production locale. C’est ici le lieu de lancer un appel à la communauté internationale pour soutenir le projet de création de l’Agence Africaine des Médicaments ;
Quatrièmement : encourager la recherche médicale et accroître la coopération scientifique entre les institutions universitaires ;
Cinquièmement : soutenir les politiques de réforme des structures sanitaires et élargir la couverture des soins de santé au plus grand nombre dans les pays en développement.
Monsieur le Président,
La Covid-19 n’est pas seulement destructrice de vies humaines. Elle est aussi un virus de l’économie mondiale qu’elle a plongée dans la récession, aggravant ainsi notamment la vulnérabilité et la dépendance des économies des pays pauvres dont beaucoup sont africains.
De plus, l’impact de la baisse généralisée des activités économiques a été particulièrement ressenti, en Afrique, par les populations les plus vulnérables dont les femmes et les enfants notamment par la perte des emplois, la chute des revenus et les déperditions scolaires .
Aussi, en même temps que nous nous employons à extirper le corona virus de la vie de nos populations, devons-nous, nous atteler à relancer l’économie mondiale au risque de fragiliser davantage ces populations, de briser leur résilience et de compromettre pour longtemps le retour à la prospérité ainsi qu’à la normalité sociale.
Nous ne pouvons gagner cette bataille que dans le cadre d’un effort commun et sur base d’une feuille de route définie ensemble. Ceci exige un partage des responsabilités et plus d’équité dans la complémentarité que commandent la mondialisation de nos économies et la globalisation des enjeux internationaux.
Dans le contexte actuel de la crise sanitaire due à la pandémie de COVID -19, les économies Africaines ont grandement besoin de financement pour se redresser, cela, d’autant plus que les efforts internes pour amortir le choc de la pandémie et limiter ses dégâts collatéraux se sont avérés nettement insuffisants
comparativement aux pays nantis. Dès lors, la reprise qui s’amorce risque d’être inégale , creusant ainsi davantage les écarts entre l’Afrique et le reste du monde.
C’est pourquoi, l’Union africaine (U.A) salue toutes initiatives portant sur le financement des économies africaines affectées par la Covid-19 notamment celles du G20 sur la suspension du service de la dette et du cadre commun pour la restructuration de la dette ; du Sommet de Paris du 18 mai 2021 qui a lancé l’idée d’un New Deal, du 4e Sommet du Pacte G20 pour l’Afrique, aussi appelé COMPACT WITH AFRICA, de la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA 20, et surtout la nouvelle allocation de 650 milliards de dollars américains de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds Monétaires International (FMI) pour répondre aux besoins de financement des économies des pays en difficulté par suite de la pandémie.
Toutefois, les 33 milliards de DTS alloués à l’Afrique dans ce cadre sont insuffisants au regard de l’immensité de ses besoins de relance économique. C’est pourquoi, il est nécessaire que les Nations Unies et ses États-membres appuient l’objectif du Sommet de Paris, d’atteindre 100 milliards de DTS pour l’Afrique, grâce à la réallocation aux pays pauvres de 25% de DTS alloués aux pays riches. Au demeurant, une partie de cette réallocation pourrait contribuer à l’augmentation du capital de la Banque Africaine de Développement et de la Banque Mondiale. Il est également souhaitable que ces ressources exceptionnelles concourent à promouvoir plus vigoureusement l’entreprenariat des jeunes en Afrique, l’accès aux capitaux pour les petites et moyennes entreprises ainsi que l’économie verte.
C’est dans cet esprit que je demande un soutien massif des partenaires techniques et financiers à l’initiative de l’Alliance sur l’entreprenariat en Afrique annoncée lors du Sommet de Paris qui tiendra sa réunion constitutive dans les prochaines semaines.
La République Démocratique du Congo plaide pour l’accélération de la mise à disposition effective des ressources par le FMI, sans oublier l’impératif d’alléger la dette des pays africains et de matérialiser toutes les promesses faites à l’Afrique en compensation des sacrifices consentis afin de préserver l’humanité contre le réchauffement climatique.
S’agissant particulièrement du réchauffement climatique, il convient de rappeler qu’il reste moins de six semaines avant la COP26 et 9 années avant 2030. Pour l’Afrique, l’année 2030 sera marquée par une baisse du PIB pouvant atteindre 15%, une réduction des rendements agricoles et une forte augmentation de risque d’inondation côtière et dans les pays insulaires. Pour faire face à ces impacts négatifs, d’ici à cette échéance fatidique, le continent africain aura besoin de 30 milliards de dollars américains par an pour s’adapter. Ce montant devrait passer à environ 50 milliards de dollars d’ici 2040.
C’est pourquoi, je lance un appel à la communauté internationale en général et aux amis de l’Afrique en particulier de soutenir le programme d’Accélération de l’Adaptation en Afrique (AAA) dirigé par la Global Center Adaptation (GCA) et la Banque Africaine de Développement, programme qui entend mobiliser 25 milliards de dollars américains en cinq ans pour aider l’Afrique à supporter les chocs des changements climatiques.
Ainsi, au-delà des proclamations de foi et de bonnes déclarations d’intention, la relance de l’économie mondiale sera une réalité pour tous et la solidarité internationale aura un contenu palpable notamment pour les peuples africains.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
L’Afrique n’a pas besoin d’aumône ! Elle se bat pour conquérir des espaces de liberté et d’action dans un monde toujours en compétition, afin de se forger un destin meilleur et d’apporter davantage sa contribution au progrès général de l’humanité.
L’Afrique a besoin de partenariats constructifs et gagnant-gagnants pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations.
A l’évidence, l’atteinte de ces objectifs exige des institutions démocratiques fortes et stables, des politiques publiques adéquates, la bonne gouvernance et l’intégration régionale.
Ni les capacités, ni le dynamisme des populations et, encore moins, les ressources naturelles ne font défaut à l’Afrique pour ce faire. Globalement, des progrès substantiels ont été accomplis au cours de ces deux dernières décennies en termes de consolidation des processus démocratiques, de croissance économique et de lutte contre la pauvreté, en dépit de la contrariété impitoyable des relations internationales ainsi que des conséquences néfastes des changements climatiques.
Cependant, le fléau de l’insécurité provoquée par les cohortes de terroristes, de groupes armés, de mercenaires et de criminels de tous bords met à mal la stabilité institutionnelle de nos jeunes démocraties et annihilent les efforts de nombreux dirigeants africains pour développer leurs pays.
En effet, si la lutte contre DAESH a remporté au Moyen-Orient, plus précisément en Irak et en Syrie des victoires incontestables, en Afrique, par contre, l’AQMI et autres groupes affiliés à DAESH gagnent du terrain chaque jour davantage.
Le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Tchad et le Burkina-Faso subissent régulièrement les attaques meurtrières de DAESH et des djihadistes de Boko-Haram.
Depuis 2017, le Nord-Est du Mozambique est victime des attaques armées récurrentes des salafistes djihadistes de Ansar al-Sunnah qui ont déjà causé au moins 2.600 morts.
L’intégrisme islamiste a atteint l’Est de la République Démocratique du Congo qui en paie un lourd tribut dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema. Des djihadistes qui y opèrent sous le couvert du FDLR et du mouvement Alied Democratic Forces/Madima at Tauheed wal Muwahedeen, en abrégé ADF/MTM, tuent mes compatriotes et pillent massivement les produits miniers et agricoles de mon pays.
En avril dernier, des terroristes et des mercenaires venus de la Lybie ont plongé l’Afrique dans une profonde tristesse en lui arrachant brutalement, l’un de ses grands dirigeants, le Maréchal Idriss Deby ITNO, Président de la République du Tchad, lâchement abattu au front pour défendre la souveraineté de son pays et la vie de ses concitoyens. Du haut de cette tribune des Nations Unies, je salue, au nom du Peuple congolais, la bravoure et l’engagement de cette figure historique pour protéger l’Afrique contre le terrorisme.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les chefs des délégations,
L’Afrique refuse de servir de base-arrière au terrorisme international ! Raison pour laquelle certains dirigeants africains comme ceux du G5 Sahel se sont organisés pour mutualiser leurs forces contre cet ennemi commun.
Pour traduire la volonté et la détermination farouche du Peuple congolais et de ses dirigeants de participer activement à l’éradication du terrorisme qui non seulement détruit les nations et compromet l’avenir de la démocratie dans le monde, mais aussi étend de plus en plus ses tentacules en Afrique, la République Démocratique du Congo a adhéré à la Coalition mondiale contre le terrorisme comme quatre-vingtième membre. Mon pays se félicite de la décision prise par la réunion de la Coalition tenue à Rome, le 28 juin dernier, de créer en son sein un groupe de travail sur le terrorisme en Afrique.
Monsieur le Président,
L’article 1er point 1 du Chapitre premier de la Charte des Nations Unies dispose clairement que de l’un des buts de la création de l’Organisation des Nations Unies est de « maintenir la paix et la sécurité internationales ». De nos jours, la paix et la sécurité internationales sont largement tributaires de la stabilité interne des États membres.
C’est pourquoi, lorsque des États africains sont déstabilisés ou menacés de déstabilisation notamment par le terrorisme, l’ONU a le devoir de les soutenir activement dans leur combat héroïque pour le bien-être de l’humanité toute entière, au-delà des déclarations de compassion et d’intentions, peu suivies d’effets sur terrain.
Si la communauté des nations minimise le danger que représente la propagation du djihadisme en Afrique ; si elle n’adopte pas une stratégie globale et efficace pour éradiquer ce fléau, les plaies ouvertes dans la zone saharienne, en Afrique centrale et australe continueront à se métastaser jusqu’à faire jonction pour devenir une menace réelle pour la paix et la sécurité internationales.
Aussi, la République Démocratique du Congo soutient la mise en oeuvre d’une stratégie mondiale contre le terrorisme reposant sur les piliers ci-après :
1. l’adoption des politiques sécuritaires concertées ;
2. le renforcement des moyens des États, notamment par la mutualisation des ressources et l’échange d’informations sécuritaires,
3. le respect des droits de l’Homme et
4. la prévention.
Dans le cadre de la prévention justement, il est essentiel de souligner qu’en sus du traitement sécuritaire impliquant les services d’intelligence et d’action, nous devons promouvoir le traitement socioéconomique en amont centré sur l’éducation, l’emploi des jeunes et la lutte contre la pauvreté, pour extirper durablement le terrorisme de nos sociétés. Tant que les injustices et les inégalités entre les nations et les individus persisteront dans le monde, le terrorisme trouvera toujours un terreau fertile pour son émergence et sa propagation.
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les Chefs des délégations,
Les peuples africains et leurs dirigeants sont suffisamment conscients de ce que le développement de leur continent relève de leur responsabilité exclusive et dépend de l’intégration de leurs pays respectifs dans une zone de libre-échange. Celle-ci devra, en effet, favoriser les mouvements des personnes et des biens ainsi que la complémentarité des intelligences, des énergies et des projets.
La création de la Zone de Libre échange continentale africaine, ZLECAF, procède de cette prise de conscience, de la volonté des africains de consolider leur indépendance économique et d’un impératif de développement de l’Afrique dans un monde où les pauvres n’ont droit qu’à la commisération et au mépris.
Réussir la ZLECAF, c’est-à-dire la rendre effective et la transformer en un vaste marché de plus d’un milliard de consommateurs, devient ainsi un enjeu et un défi majeurs aussi bien pour les dirigeants que pour élites africaines au cours de ce 21ième siècle. En République Démocratique du Congo, nous sommes convaincus que l’Afrique gagnera cet enjeu et relèvera ce défi puisqu’elle en a les moyens et la détermination.
Les principaux instruments de cette grande ambition d’intégration africaine sont notamment :
1. la réalisation des projets régionaux et continentaux prioritaires inscrits dans l’Agenda 2063 ;
2. la conclusion des partenariats entre les États africains ;
3. la mise en oeuvre des politiques internes incitatives à l’investissement privé notamment par l’amélioration du climat des affaires ;
4. la diversification et l’industrialisation des économies nationales ;
5. le règlement pacifique des différends entre États dans le cadre des institutions et mécanismes propres au continent, selon l’option levée par l’Union africaine qui veut qu’aux « problèmes africains, il y ait des solutions africaines ».
C’est sur base de cette option, de la Charte de l’ONU et du principe de subsidiarité que depuis mon accession à la présidence en exercice de l’Union Africaine, je m’emploie à faciliter le règlement du différend qui divise l’Égypte, le Soudan et l’Éthiopie sur l’opérationnalisation du Grand Barrage Éthiopien de la Renaissance construit par cette dernière sur le Nil bleu.
A cet effet, j’ai pris des initiatives suivantes :
– l’organisation des négociations de Kinshasa en avril dernier ;
– et les consultations directes avec les plus hautes autorités de trois pays par moi-même lors de ma tournée diplomatique du mois de juin dans leurs capitales respectives.
Cette démarche a permis d’identifier les quelques points qui nécessitent encore une harmonisation entre les parties, pour conclure un Accord juste et contraignant, prenant en compte les intérêts de chacune d’elles et favorisant un climat de confiance mutuelle indispensable pour que ce grand barrage devienne un instrument d’intégration économique régionale et de solidarité entre l’Éthiopie, l’Égypte et le Soudan. Ces points ont été communiqués aux trois pays et dans un proche avenir, les discussions vont reprendre.
Je demeure confiant, car non seulement les dirigeants des trois pays sont déterminés à régler leur différend par le dialogue dans le cadre de l’UA, mais aussi ils ne cessent de renouveler leur confiance en la facilitation de l’Union. Je saisis cette opportunité pour les en remercier et rassurer les observateurs ainsi que tout État ou institution acceptés par les parties, que leur accompagnement sera le bienvenu.
Monsieur le Président,
Ces derniers temps, des crises politiques ont éclaté dans quelques États en Afrique. Ces crises ne peuvent pas occulter les énormes progrès accomplis par la majorité des pays africains en matière de démocratie et de bonne gouvernance.
Je voudrais rassurer la communauté des Nations que le processus de démocratisation reste irréversible en Afrique. Les soubresauts du moment ne sont que les avatars d’un processus démocratique laborieux, certes, mais qui se construit avec le temps et pierre par pierre. Les Peuples africains ne toléreront plus jamais des régimes militaires ou autocratiques.
C’est ainsi que le Peuple congolais poursuit sa noble et exaltante lutte contre la dictature, l’autocratie et les antivaleurs qui structurent encore notre agir.
Dans ce cadre, dès mon accession à la magistrature suprême, j’ai entrepris des actions et des réformes politiques et économiques profondes. Je me suis farouchement opposé à toutes velléités de perpétuer le règne des antivaleurs fondé sur la prédation et les violations des droits humains ; ce qui a conduit aux ajustements institutionnels de décembre 2020 et du premier trimestre 2021 à la grande satisfaction de mes compatriotes qui n’ont jamais cessé de réclamer le changement radical de la gouvernance de notre pays.
Au plan économique, la République Démocratique du Congo est entrée en programme avec le Fonds monétaire International (FMI) au mois de juin dernier et bénéficie de l’assistance de la Banque Mondiale pour réaliser des grands projets sociaux et des infrastructures de base. A la faveur de la mise en oeuvre des réformes courageuses, la croissance économique s’est accélérée pour dépasser 5% l’an, l’inflation s’est décélérée et la monnaie nationale, le Franc congolais, s’est stabilisée sur le marché des changes.
Puisque l’amélioration des recettes internes est une de nos priorités le gouvernement de la République Démocratique du Congo conduit, depuis mon avènement à la tête du pays, une politique rigoureuse de lutte contre la
corruption, les détournements des deniers publics et l’impunité. Les résultats sont déjà perceptibles avec l’augmentation substantielle des recettes depuis le second trimestre de cette année.
Par ailleurs, nous ne cessons de sillonner l’Afrique et le monde pour réchauffer la coopération multilatérale et bilatérale et inviter les investisseurs en République Démocratique du Congo afin de créer des richesses et des emplois en faveur de notre jeunesse. Aussi, le gouvernement de la République a-t-il déjà conclu des accords de partenariat avec plusieurs pays et groupes d’investisseurs privés. Nous sommes déterminés à raffermir davantage ce retour de la confiance en notre pays.
Cependant, une lourde hypothèque pèse sur ces acquis encourageants et risque d’entraver la marche victorieuse du Peuple congolais vers son bien-être : c’est l’insécurité au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, en proie, depuis deux décennies, à des attaques meurtrières et aux razzias récurrentes d’une multitude de groupes armés au sein desquels se trouvent des terroristes islamistes.
Il n’est un secret pour personne que ces attaques ont causé des milliers de morts et de déplacés, des viols de femmes et des violations massives des droits de l’Homme.
Face à la persistance de ce cancer qui mine le pays au Nord-Est et aux difficultés rencontrées par les troupes de la Mission des Nations Unies pour la stabilité au Congo, MONUSCO sur le théâtre des opérations, j’ai décidé de proclamer, conformément à l’article 85 de la Constitution, l’état de siège pour mettre fin à l’insécurité dans une des régions stratégiques de la République Démocratique du Congo.
En vertu de ce régime constitutionnel d’exception, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, assument la totalité de la responsabilité de gestion administrative et sécuritaire des provinces concernées, en même temps qu’elles mènent des opérations militaires.
Grâce à l’état de siège, des avancées importantes ont été réalisées, notamment :
– la neutralisation de plusieurs centaines des miliciens ;
– les redditions de nombreux éléments de ces groupes armés ;
– la récupération de plusieurs armes et munitions par les FARDC ;
– le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d’armes, de munitions, de minerais et de ravitaillement des groupes armés en produits divers ;
– la récupération de nombreuses localités de l’Est du pays qui étaient jadis occupées par des rebelles ;
– la libération de nombreux otages autrefois détenus par les Groupes armés, dont les ADF ;
– la réouverture de certains axes routiers importants qui étaient jadis sous le contrôle des forces négatives ; et
– la réduction sensible des incursions contre la population civile.
Ces résultats constituent une opportunité à capitaliser en nous mobilisant tous, communauté internationale, dirigeants et Peuple congolais, afin d’en finir, une fois, pour toutes avec le cycle infernal de la violence imposé par les forces négatives qui écument le Nord-Est de la République Démocratique du Congo, et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans la Région des Grands Lacs.
C’est pour cette raison que le Gouvernement de la République Démocratique du Congo maintient et amplifie la pression sur les groupes armés et leurs complices et que l’état de siège ne sera levé que quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront.
En outre, il est essentiel que :
1. l’application à la République Démocratique du Congo des mesures de notification préalable au Comité des sanctions de l’ONU, imposées par le paragraphe 5 de la Résolution 1807, pour toute importation d’effets militaires par le Gouvernement de mon pays, ou toute prestation d’assistance, conseils ou formations liés aux activités militaires des Forces Armées et de sécurité de la République Démocratique du Congo, soit levée, et ce, d’autant plus que le gouvernement a la mission constitutionnelle d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national ; 2. des sanctions sévères et exemplaires soient prises contre tous les réseaux mafieux, qu’il s’agisse de pays de transit ou de destination, ou encore contre les multinationales qui exploitent illégalement les minerais de mon pays et alimentent en échange les groupes armés en armes et munitions pérennisant
ainsi le conflit en République Démocratique du Congo et dans la région des Grands Lacs ; 3. le retrait de la MONUSCO soit progressif, responsable et ordonné conformément à la résolution 2556/2020 du Conseil de Sécurité de l’ONU.
Monsieur le Président,
En application de cette résolution (2556/2020) du Conseil de Sécurité, un Comité conjoint RDC-MONUSCO élargi à d’autres agences des Nations Unies et à la Société civile, a été constitué pour définir la stratégie et élaborer la feuille de route du retrait définitif de la MONUSCO de la République Démocratique du Congo.
Le gouvernement de mon pays souscrit au « Plan de transition pour le retrait échelonné, responsable et durable de la MONUSCO » élaboré par ce Comité conjoint en collaboration avec la société civile.
Pendant la période de transition qui expire en 2024, la République Démocratique du Congo attend des Nations Unies et du Conseil de Sécurité qu’ils donnent tous les moyens nécessaires à la MONUSCO et à sa Brigade d’Intervention Rapide afin qu’elles remplissent leurs mandats et missions respectifs conformément à la résolution précitée. Il s’agit de s’assurer que les troupes y déployées aient les les capacités et les moyens requis y compris la formation nécessaire répondant aux exigences de la réalité sur terrain et de la guerre asymétrique que mènent actuellement les groupes armés et les terroristes islamistes dont l’existence en RDC ne peut pas être contestée.
Monsieur le Président
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation,
En République Démocratique du Congo comme partout ailleurs au monde sans la sécurité et la paix rien de durable ne peut se construire. La sécurité et la paix sont les conditions sine qua non du progrès des nations.
Le Peuple congolais en a besoin pour sa prospérité et la construction de sa démocratie, encore fragile. C’est pourquoi, je consacre toute mon énergie et attache le plus grand intérêt à la fin de l’insécurité, des massacres et des pillages et à l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble de la République Démocratique du Congo, ce qui contribuera davantage à l’organisation des élections libres, transparentes, inclusives et crédibles prévues en 2023.
Je ne saurai terminer mon intervention sans rappeler, une fois de plus, la sempiternelle problématique de la réforme de l’ONU et de la représentation de l’Afrique au sein de son Conseil de Sécurité. On ne l’aura jamais assez répété. Il s’agit d’une question d’efficacité de l’ONU et de justice à rendre à un continent, mieux à un pan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales. En vérité, la revitalisation de l’ONU retenue pour nos discussions au cours de cette session est aussi à ce prix. Les Nations Unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité des rapports de force issus de la guerre mondiale de 1940-45, il y a 76 ans.
A ce sujet, je réitère la position commune africaine arrêtée par les Chefs d’État et de Gouvernement contenue dans le consensus d’Ezulwini et dans la Déclaration de Syrte. Il s’agit de représenter l’Afrique par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents et de deux autres dans celle des membres permanents avec les mêmes droits y compris celui de véto, les mêmes privilèges et obligations que ceux des membres permanents actuels.
Au nom du Peuple congolais, je souhaite plein succès aux travaux de la 76ième session ordinaire de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Je vous remercie.
New York, le 21 septembre 2021
FELIX ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO
"ONU : Tshisekedi participe à la 76e session ordinaire de l’Assemblée générale à New York - 20 septembre 2021
= http://laplumeinfos.net/politique/onu-tshisekedi-participe-a-la-76e-session-ordinaire-de-l-assemblee-generale-a-new-york-2435.html
"LES PHRASES CHOCS DE FELIX TSHISEKEDI AUX NATIONS UNIE - septembre 23, 2021
= https://lebarometreonline.com/les-phrases-chocs-de-felix-tshisekedi-aux-nations-unies/
Le discours du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tribune de la 76e Assemblée générale des Nations Unies ,le Mardi 21 Septembre 2021, continue à se faire parlé de lui.
Avec un gestuel de grand tribun et une éloquence qu’on lui reconnaît, le Président en exercice de l’UA a fait penser au discours mémorial du Feu Maréchal Mobutu en Septembre 1973.
Prenant en compte le thème de cette année : « Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète respecter les droits des personnes et revitaliser l’organisation des nations unies, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a choisi des mots justes pour chaque sous-thème.
Pendant plus ou moins 40 minutes ,il a fait des affirmations le mettant au diapason de l’un des grands leaders africains. Nous avons pris quelques uns, notamment :
1. « Les chercheurs africains de renommée mondiale en Science médicale ont proposé une gamme des remèdes efficaces contre le Coronavirus qui mérite d’être soutenus. Le mal est encore loin d’être éradiqué ».
2.« Nous ne pouvons gagner cette bataille que dans le cadre d’un effort commun et sur base d’une feuille de route définie ensemble ».
3.« L’Afrique a besoin de partenariats constructifs et gagnant- gagnants pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations ».
4.« Je lance un appel à la communauté internationale en général et l’Afrique en particulier de soutenir le Programme d’Accélération de l’Adaptation en Afrique ( AAA) dirigé par la Global Center Adaptation ( GCA) et la Banque Africaine de Développement ( BAD)…en vue d’aider l’Afrique à supporter les chocs des changements climatiques ».
5.« Le processus de démocratisation reste irréversible en Afrique ».
6.« L’Afrique n’a pas besoin d’aumône ».
7.« Si la communauté internationale minimise les dangers que représente la propagation de djihadisme en Afrique, si elle n’adopte pas une stratégie globale et efficace, les plaies ouvertes d’ici, continueront à se métastaser jusqu’à faire jonction et devenir une menace réelle pour la paix ».
8.« L’Afrique refuse de servir de base arrière au terrorisme international ».
9.« Les peuples africains et leurs dirigeants sont suffisamment conscients de ce que le développement de leur continent relève de leur responsabilité exclusive et dépend de l’intégration de leurs pays respectifs dans une zone de libre-échange ».
10.« Dans le cadre des différends entre Égypte, Soudan et Ethiopie, j’ai pris des initiatives pour que ce grand barrage devienne un instrument d’intégration économique régionale et de solidarité entre le 3 pays ».
11.« Les crises de ces derniers temps dans quelques états en Afrique ne peuvent pas occulter les énormes progrès accomplis par la majorité des pays africains en matière de démocratie et de bonne gouvernance ».
12.« Les Nations unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité des rapports de force issus de la guerre de 1940-45, il y a 76ans ».
13.« Le retrait de la Monusco doit se faire d’une manière progressive, responsable et ordonnée ».
14.« Il est essentiel que l’application à la Rdc des mesures de notification préalable au comité de sanctions de l’ONU imposée par le paragraphe 5 de la résolution 1807 pour toute importation d’effets militaires par le gouvernement de mon pays ».
15.« L’état de siège ne sera levé que quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront ».
16.« Je consacre toute mon énergie, et attache le plus grand intérêt à la fin de l’insécurité, des massacres, et des pillages (…) ce qui contribuera davantage, à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles prévues en 2023 ».
17.« Je me suis farouchement opposé à toute velléité de perpétuer les règnes des antivaleurs fondés sur la prédation et les violations des droits humains, ce qui a conduit aux ajustements constitutionnels de Décembre 2020, et du 1e trimestre 2021 ».
18.« Le gouvernement de la République Démocratique du Congo, depuis mon avènement à la tête du pays, conduit une politique rigoureuse de lutte contre la corruption , les détournements des deniers publics et l’impunité. Les résultats sont déjà perceptibles avec l’augmentation substantielle des recettes depuis le second trimestre de cette année ».
"Félix Tshisekedi : « La victoire contre la COVID-19 n’est possible que si nous atteignons un taux d’immunité collective » - 21/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/21/actualite/politique/felix-tshisekedi-la-victoire-contre-la-covid-19-nest-possible-que-si
"New-York : la relance de l’économie africaine post-COVID-19, un des sujets du discours de Félix Tshisekedi à l’ONU (Tina Salama) - 21/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/21/actualite/politique/new-york-la-relance-de-leconomie-africaine-post-covid-19-un-des
"Du haut de la tribune des Nations unies
Djihadisme en Afrique : Tshisekedi en appelle à une stratégie globale et efficace
= https://lepotentiel.cd/g?post=2528
"RDC-Assemblée générale de l’ONU : Félix Tshisekedi veut la levée de l’embargo sur les armes afin de renforcer l’état de siège - 22 septembre 2021
= https://www.rbifm.radio/news/rdc-assemblee-generale-de-l-onu-felix-tshisekedi-veut-la-levee-de-l-embargo-sur-les-armes-afin-de-renforcer-l-etat-de-siege-520
"Assemblée générale de l’ONU : Félix Tshisekedi soutient le départ de la MONUSCO de son sol et l’augmentation du quota de l’Afrique au Conseil de sécurité - 22 septembre 2021
= https://www.rbifm.radio/news/assemblee-generale-de-l-onu-felix-tshisekedi-soutient-le-depart-de-la-monusco-de-son-sol-et-l-augmentation-du-quota-de-l-afrique-au-conseil-de-securite-516
"Le Président Félix Tshisekedi déterminé à relever les défis sécuritaires en RDC -septembre 23, 2021
= https://acpcongo.com/index.php/2021/09/23/le-president-felix-tshisekedi-determine-a-relever-les-defis-securitaires-en-rdc/
"RDC : aux Nations Unies, Félix Tshisekedi dit consacrer « toute son énergie » pour éradiquer l’insécurité afin d’organiser les élections en 2023 - 22 septembre 2021
= https://actualite.cd/index.php/2021/09/22/rdc-aux-nations-unies-felix-tshisekedi-dit-consacrer-toute-son-energie-pour-eradiquer
"Tshisekedi à la 76e session de l’ONU : « L’Afrique n’a pas besoin d’aumône, elle se bat pour conquérir des espaces des libertés et d’action » - septembre 22, 2021
= https://actu7.cd/2021/09/22/tshisekedi-a-la-76e-session-de-lonu-lafrique-na-pas-besoin-daumone-elle-se-bat-pour-conquerir-des-espaces-des-libertes-et-daction/
"Discours du chef de l’Etat au Nation unies: Le Mouvement des indignés estime que Félix Tshisekedi "est déconnecté de la réalité sur le terrain" - 23.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93699_discours_du_chef_de_l_etat_au_nation_unies_le_mouvement_des_indignes_estime_que_felix_tshisekedi_est_deconnecte_de_la_realite_sur_le_terrain.html
Le Mouvement des indignés de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo (MISS-RDC) estime que Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo est déconnecté de la réalité sur le terrain, en ignorant les derniers événements malheureux qui se sont passés à Beni et ses environs.
Le 21 septembre, en sa qualité de président de la RDC et de l'Union africaine, Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo a délivré un discours à la tribune des Nations unies, à New-York. Un discours qui ne reflète pas la réalité de la situation sécuritaire sur le terrain dans certaines provinces du pays, selon le MISS-RDC . « Le discours du président de la République à New-York, contraire à la réalité sur le terrain à Beni-Ituri, démontre à quel point, après l’armée, l’infiltration a atteint le sommet de l’Etat », a indiqué ce mouvement. Pour lui, en effet, « ne pas être au courant de 722 civils tués, près de quarante véhicules brûlés et soixante-dix villages vidés de leur population, montre une déconnection totale ».
Dans son discours à l’occasion de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l’Etat congolais a, en effet, reconnu que l’intégrisme islamiste a atteint l’est du pays, qui en paie un lourd tribut dans les provinces de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu et du Maniema. « Des djihadistes qui y opèrent sous le couvert du FDLR et du mouvement Alied democratic forces/Madima at tauheed wal Muwahedeen, en abrégé ADF/MTM, tuent mes compatriotes et pillent massivement les produits miniers et agricoles de mon pays », a souligné Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo.
Il a également préenu que « si la communauté des nations minimise le danger que représente la propagation du djihadisme en Afrique ; si elle n’adopte pas une stratégie globale et efficace pour éradiquer ce fléau, les plaies ouvertes dans la zone saharienne, en Afrique centrale et australe, continueront à se métastaser jusqu’à faire jonction pour devenir une menace réelle pour la paix et la sécurité internationales ».
Pour Félix Tshisekedi, l’état de siège décrété à cause de la persistance de l’insécurité dans l’est du pays et aux difficultés rencontrées par les troupes de la Mission des Nations unies pour la stabilité au Congo (Monusco) sur le théâtre des opérations, vise à mettre fin à l’insécurité dans une des régions stratégiques du pays. Il a relevé qu’en vertu de ce régime constitutionnel d’exception, les Forces armées de la RDC (FARDC) assument la totale responsabilité de la gestion administrative et sécuritaire des provinces concernées, en même temps qu’elles mènent des opérations militaires. « Grâce à l’état de siège, des avancées importantes ont été réalisées, notamment la neutralisation de plusieurs centaines des miliciens ; les redditions de nombreux éléments de ces groupes armés ; la récupération de plusieurs armes et munitions par les FARDC ; le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d’armes, de munitions, de minerais et de ravitaillement des groupes armés en produits divers ; la récupération de nombreuses localités de l’est du pays qui étaient jadis occupées par des rebelles ; la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés, dont les ADF ; la réouverture de certains axes routiers importants qui étaient jadis sous le contrôle des forces négatives ; et la réduction sensible des incursions contre la population civile », a indiqué le président Félix-Antoine Tshisekedi-Tshilombo.
Le président congolais a fait savoir que ces résultats constituent une opportunité à capitaliser afin d’en finir, une fois pour toutes, avec le cycle infernal de la violence imposé par les forces négatives qui écument le nord-est de la RDC, et de consolider la paix, la sécurité et la stabilité dans la région des Grands Lacs."
"Analyse du discours de Félix Tshisekedi à l’ONU - 22/09/2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/22/emissions/dialogue-entre-congolais/analyse-du-discours-de-felix-tshisekedi-lonu
Le président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’Union africaine s’est exprimé mardi à la 76ème Assemblée général de l’ONU à New-York. Félix Antoine Tshisekedi a abordé plusieurs sujets notamment la pandémie de la COVID-19, le réchauffement climatique, le terrorisme en Afrique et dans le monde.
Pour ce qui est de la COVID-19 , Il a plaidé pour le financement des économies africaines afin de se redresser, dans le contexte actuel de la crise sanitaire due à cette pandémie.
Concernant la RDC, le président congolais a évoqué notamment la question de la lutte contre la corruption, les violations des droits humains et la sécurité. A ce sujet, il a indiqué que l'état de siège instauré depuis mai dernier dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ne sera levé que « quand les circonstances qui l'ont motivé disparaîtront ».
Sur le plan économique, Félix Tshisekedi s’est réjoui de la croissance économique, la stabilité du franc congolais et la maitrise de l’inflation.
Question :
-Quelle analyse faire du discours du président de la République à l’Assemblée générale de l’ONU ?
Invités :
-Jean Claude Tshilumbayi, député provincial et cadre de l’UDPS, parti membre de l’Union sacrée de la nation.
-Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du PPRD, parti membre du Front commun pour le Congo (FCC).
-Timothée Tshaombo Shutsha, chercheur en coopération, prévention et résolution des conflits à l’Université de Louvain en Belgique.
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= https://www.un.org/fr/ga/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 25/9/2021, 7:48 pm, édité 2 fois
ndonzwau
Re: DISCOURS DU PR A LA 76E ASSEMBLEE GENERALE DES NU : AU-DELA D'OUKASES CONVENUES DE SA CASQUETTE DE PRESIDENT DE L'UA, UN FLORILEGE D'AUTOSATISFECITS ET UN EMPILAGE DE PROMESSES QUI FRISENT LE DENI DES REALITES ? PEUT-ETRE OUI PEUT-ETRE PAS...
PS
Vous l'aurez remarqué, contrairement à ceux qui ont applaudi un discours rassurant, moi comme Fred Bauma, je m'interroge sur le primat de « l’intégrisme islamiste » qu'il accorde à l'insécurité dans l'Est, on ne peut lire tous les conflits qui s'y poursuivent sous ce seul angle. Les ADF venus en fait sur le tard affichent leur lien avec l’Islamisme mais il est établi que bien des groupes armés présents depuis longtemps ont des motivations plus prosaïques et partagent des agendas des voisins pernicieux (cas connus des M23 qui subsistent sous d'autres identités). Je m'interroge aussi sur les solutions durables efficaces qu'il peut promouvoir s'il ne s'en tient qu'à une lecture terroriste même si celle-ci peut lui procurer un quitus juridique et davantage des moyens immédiats, nous sommes devant une insécurité aux bases plus locales...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Vous l'aurez remarqué, contrairement à ceux qui ont applaudi un discours rassurant, moi comme Fred Bauma, je m'interroge sur le primat de « l’intégrisme islamiste » qu'il accorde à l'insécurité dans l'Est, on ne peut lire tous les conflits qui s'y poursuivent sous ce seul angle. Les ADF venus en fait sur le tard affichent leur lien avec l’Islamisme mais il est établi que bien des groupes armés présents depuis longtemps ont des motivations plus prosaïques et partagent des agendas des voisins pernicieux (cas connus des M23 qui subsistent sous d'autres identités). Je m'interroge aussi sur les solutions durables efficaces qu'il peut promouvoir s'il ne s'en tient qu'à une lecture terroriste même si celle-ci peut lui procurer un quitus juridique et davantage des moyens immédiats, nous sommes devant une insécurité aux bases plus locales...
"Fatshi l’Africain - 24 septembre2021
= https://actualite.cd/2021/09/24/fatshi-lafricain
« L’Afrique n’a pas besoin d’aumône ! Elle se bat pour conquérir des espaces de liberté et d’action dans un monde toujours en compétition, afin de se forger un destin meilleur et d’apporter davantage sa contribution au progrès général de l'humanité ». Ces mots sont ceux du président congolais Félix Tshisekedi à la tribune des Nations Unies lors de la 76e session de l’Assemblée générale. Que peut-on retenir du discours du président de la République ?
Je suis Fred Bauma, directeur de recherche du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche de l’Université de New York. Dans ce 32ème numéro de Po na Gec, je commente la dernière sortie du président de la République démocratique du Congo. Nous sommes le vendredi 24 septembre 2021. Tshisekedi aura tenu à être présent à cette session de l’Assemblée générale de l’Onu, un rendez-vous annuel des décideurs, perturbé par la pandémie du Covid-19. D’ailleurs, pour la précédente session, les chefs d'États et de gouvernements s’étaient contentés de lire leurs discours devant de petits écrans, craignant d’accentuer davantage la propagation du virus.
Pour son discours, le président congolais, qui est à la tête de l’Union Africaine cette année, s’est appesanti sur les défis auxquels fait face le continent. « Nous avons voulu porter la voix du continent », m’expliquait Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement congolais. Des 15 pages du discours du Président, au moins 10 sont consacrées à la situation générale de l’Afrique, le Congo n’étant cité qu’en filigrane.
Et le Covid aura été un des grands thèmes du discours de Fatshi qui s’est fait vacciné seulement à la veille de son voyage pour New York. Le président congolais a plaidé, avec raison, pour plus d’équité dans la réponse contre le Covid, pour un plus grand accès aux vaccins et pour des réformes structurelles dans le secteur de santé. L’objectif étant d’arriver à « distribuer plus de 25 millions de vaccins par mois ». M. Tshisekedi a raison : à ce stade, seuls deux Africains sur cent sont vaccinés, contre une moyenne mondiale de 46 %. Aussi, les vaccins destinés aux Africains sont considérés douteux par certains pays occidentaux comme la Grande-Bretagne.
Mais Félix Tshisekedi a aussi raison d’alerter contre les « inégalités que peut engendrer la reprise économique post-Covid ». D’où son plaidoyer pour « plus de financement » et « un allègement de la dette africaine ». D’autres sujets abordés par le président de la République concernent l’intégration régionale, le multilatéralisme, ou encore la protection de l’environnement. Sur ce dernier point, le Président congolais a plaidé, non sans raison, pour une « compensation des sacrifices consentis par les Africains pour préserver l’humanité contre le réchauffement climatique ». Sera-t-il écouté ?
Toutefois, deux autres sujets abordés par le chef de l'État congolais peuvent faire débat. D’abord, tout en reconnaissant la nécessité « des institutions démocratiques fortes et stables », le président voit le terrorisme et la violence armée en général comme la principale menace au progrès démocratique sur le continent. Alors que sous sa présidence à la tête de l’Union africaine, des changements anticonstitutionnels se multiplient avec au moins deux coups d’État au Mali et en Guinée, un changement discutable au Tchad ainsi deux coups d’État ratés au Niger et au Soudan, le président n’a pas daigné aborder la brûlante question de manipulations des constitutions et d’élections truquées qui font le lit de la contestation et éventuellement servent de justification pour certains de ces coups d’états.
Il n’a pas non plus dit mot sur l’incapacité de l’Union africaine à aborder ouvertement ces problématiques.
Aussi, parlant de la RDC, le président a déploré ce qu’il appelle « l’intégrisme islamiste » qui, selon lui, endeuille l’Est de la RDC, de l’Ituri au Maniema en passant par le Nord et Sud Kivu. Cette lecture est pour le moins contestable. S’il est vrai que les défis sécuritaires semblent se multiplier sur le continent et constituent une menace à la stabilité de différents pays, il est difficile de lire tous les conflits sur le continent sous l’angle du terrorisme. Aussi, il est erroné et dangereux de recadrer la problématique des groupes armés en RDC sous cet unique angle. Pour ce qui est du Congo, seuls les ADF ont un lien avec l’Islamisme et même pour ce groupe, le label de djihadisme ou terrorisme cache la complexité des motivations et des acteurs. Comme indiqué dans des précédents Po na Gec, une telle lecture pourrait conduire à des solutions exclusivement militaires sans tenir compte des réalités locales et de la complexité de la dynamique des conflits.
Le président Tshisekedi pourrait-il, dans les cinq mois qui lui restent à la tête de l’Union africaine, réussir à remettre le continent sur la voie de la démocratie, de la stabilité et de l’émancipation économique?
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"Discours de Félix Tshisekedi à l’ONU : « Nous avons assisté à un chef qui rassure » (UDPS Tshilumbayi) - 23.09.2021
= https://www.radiookapi.net/2021/09/23/actualite/politique/felix-tshisekedi-lonu-nous-avons-assiste-au-discours-dun-chef-qui
Le discours prononcé par le Président de la RDC et président en exercice de l’Union africaine à la 76ème assemblée générale de l’ONU à New-York mardi dernier continue de susciter des réactions. « Ce discours de qualité marque le retour de la RDC sur l’échiquier international », a estimé mercredi 22 septembre Jean-Claude Tshilumbayi, député provincial et cadre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel.
Selon lui, sur le plan national, Félix Tshisekedi s’est présenté comme un chef qui rassure.
« Là, nous avons assisté à un chef qui rassure, un chef qui désormais parle avec conviction et espoir de son pays, un chef qui pose un diagnostic clair et serein », a commenté Jean-Claude Tshilumbayi.
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"À l’ONU, Tshisekedi promet des élections « crédibles » en 2023 - 22.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93674_a_l_onu_tshisekedi_promet_des_elections_credibles_en_2023.html
"Tshisekedi à l’ONU : Le processus de démocratisation reste irréversible en Afrique - 22.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93639_tshisekedi_a_l_onu_le_processus_de_democratisation_reste_irreversible_en_afrique.html
"New York : Santé et sécurité, enjeux du discours de Tshisekedi ce mardi à l'ONU
= https://lepotentiel.cd/g?post=2519
"RDC-ONU : Félix Tshisekedi reçoit en audience plusieurs personnalités à New York à découvrir - 23 septembre2021
= https://www.rbifm.radio/news/rdc-onu-felix-tshisekedi-recoit-en-audience-plusieurs-personnalites-a-new-york-a-decouvrir-522
= https://actualite.cd/2021/09/23/aux-usa-felix-tshisekedi-multiplie-des-rencontres-en-bilateral-avec-dautres-dirigeants
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93723_new_york_profitant_de_l_assemblee_generale_des_nations_unies_felix_tshisekedi_multiplie_les_rencontres_diplomatiques.html
= https://lepotentiel.cd/g?post=2540
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/09/21/antonio-guterres-satisfait-des-efforts-de-felix-tshisekedi-pour-faire-avancer-la-paix-la-securite-et-le-developpement-en-afrique.html/93273/
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93584_new_york_felix_tshisekedi_et_antonio_guterres_ont_discute_des_efforts_entrepris_pour_instaurer_la_stabilite_et_la_prosperite_en_rdc.html
"De nouveaux engagements pris devant l’Onu /RDC : Félix Tshisekedi confirme la tenue des élections en 2023 ! - 22 SEPTEMBRE 2021
= https://laprosperiteonline.net/2021/09/22/a-la-une/de-nouveaux-engagements-pris-devant-lonu-rdc-felix-tshisekedi-confirme-la-tenue-des-elections-en-2023/
"Exploitation illégale des minerais de la RDC /NU : Félix Tshisekedi prône des sanctions sévères contre les multinationales ! - 23 SEPTEMBRE 202
= https://laprosperiteonline.net/2021/09/23/a-la-une/exploitation-illegale-des-minerais-de-la-rdc-nu-felix-tshisekedi-prone-des-sanctions-severes-contre-les-multinationales/
"ONU: Félix Tshisekedi demande une meilleure représentation de l'Afrique au Conseil de sécurité - 21/09/2021
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20210921-onu-f%C3%A9lix-tshisekedi-demande-une-meilleure-repr%C3%A9sentation-de-l-afrique-au-conseil-de-s%C3%A9curit%C3%A9
"Assemblée générale de l’ONU: « Nouvelle dynamique dans les relations entre la Belgique et la RDC » - 24 septembre 2021
= https://afrique.lalibre.be/63968/assemblee-generale-de-lonu-nouvelle-dynamique-dans-les-relations-entre-la-belgique-et-la-rdc/
"Covid-19 : Félix Tshisekedi réclame 100 milliards de DTS du FMI pour réduire l’impact de la pandémie en Afrique
= https://actualite.cd/index.php/2021/09/23/covid-19-felix-tshisekedi-reclame-100-milliards-de-dts-du-fmi-pour-reduire-limpact-de-la
"Félix Tshisekedi à l’ONU : “un discours qui a déçu énormément les congolais” (Ferdinand Kambere) - 23 septembre 2021
= https://www.politico.cd/encontinu/2021/09/23/felix-tshisekedi-a-lonu-un-discours-qui-a-decu-enormement-les-congolais-ferdinand-kambere.html/93461/
Ferdinand Kambere, secrétaire permanent adjoint du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), l’un des partis membres du Front commun pour le Congo (FCC), déclare que le discours du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, tenu à l’occasion de la 76ème Assemblée générale de l’ONU à New-York, a déçu “énormément” les congolais. C’était ce mercredi 22 septembre 2021, au cours de l’émission Dialogue entre congolais.
“Un discours qui a déçu énormément les congolais parce que le terrain sur lequel on l’attendait , c’était par exemple sur le plan sécuritaire. L’état de siège, qui est toujours une décision grave que croit le Président de la République pour une situation déterminée, des circonstances qui peuvent amené le pays à un chaos”, a-t-il déclaré.
Il estime que ce discours a déçu puisque le Chef de l’État congolais n’a pas su déterminé clairement le pourcentage de réduction des circonstances qui ont présidé à l’instauration de l’état de siège.
“Mais lorsque lui parle, il ne connait pas le jour, et c’est depuis cinq mois déjà qu’il y a état de siège, que lui dit, que cet état de siège ne pourra être levé que le jour où les circonstances qui ont présidé à sa proclamation, disparaitront. Lorsque ces circonstances là, on ne sait pas nous les décrire, pour dire qu’on a su les réduire à quel pourcentage par exemple. Donc un tel discours, je suis sûr, et les gens nous appellent de partout, c’est un discours qui a déçu”.
Et de poursuivre : “Même ce qu’on a présenté dans ce discours, par notre Président de la République, comme résultat de cet état de siège, ça, je crois que c’est quand-même une déception”, a-t-il conclu.
Par contre, le Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, lors de son discours prononcé mardi 21 septembre à la 76e Assemblée générale de l’ONU à New-York, s’est réjoui des avancées “importantes” enregistrées durant l’état de siège.
“La neutralisation de plusieurs centaines de miliciens; la reddition de nombreux éléments de ces groupes armés; la récupération d’armes et des munitions par les forces armées de la République; le démantèlement de plusieurs réseaux de trafics illicites d’armes et munitions, des minerais, et de ravitaillement des groupes armés dans divers produits ; la récupération de nombreuses localités de l’Est du pays qui étaient jadis coupées par des rebelles ; la libération de nombreux otages autrefois détenus par les groupes armés dont les ADF ; la réouverture de certains axes routiers importants qui était jadis sous le contrôle des forces négatives ; la réduction sensible des incursions contre la population civile”.
Pour rappel, l’état de siège est instauré dans la province de l’Ituri et du Nord-Kivu depuis le 6 mai dernier, dans le but de restaurer la paix dans cette partie de la République démocratique du Congo."
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93747_ferdinand_kambere_se_dit_tres_decu_du_discours_de_felix_tshisekedi_a_l_onu.html
"Levée de l’état de siège : « Félix Tshisekedi se moque du rôle que doit jouer le Parlement » (Député Mohindo) - 23 septembre 2021
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/09/23/levee-de-letat-de-siege-felix-tshisekedi-se-moque-du-role-que-doit-jouer-le-parlement-depute-mohindo.html/93448/
« L’état de siège ne sera ne levé que quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront », cette déclaration du président de la République Félix Tshisekedi lors de son allocution mardi 20 septembre à la tribune des Nations-Unies n’a pas trouvé bel écho au sein de l’opposition.
Réagissant à ces propos du Chef de l’État, le député national de l’opposition, Jean-Baptiste Mohindo soutient qu’aucune disposition constitutionnelle n’autorise au Président de la République de maintenir indéfiniment l’état de siège.
Cet élu stipule que les dispositions de l’article 220, n’autorisent pas de proroger indéfiniment l’état de siège.
« Les prorogations perpétuelles de l’état de siège mettent les institutions provinciales en conflits à l’article 76, en cas de vacances à la Présidence de la République ou à l’article 197 en cas de la dissolution de l’assemblée, la Cour constitutionnelle ne peut accorder à la CENI qu’un délai maximum de 120 jours. En vertu de quoi, lui, va-t-il accordé à l’état de siège un délai au-delà de 120 jours ?», s’est-il interrogé en substance.
Selon Jean-Baptiste Muhindo qui répondait à la Radio onusienne, « en disant que l’état de siège ne sera levé que lorsque les circonstances qui l’ont motivé disparaitront, Félix Tshisekedi se moque du rôle que doit jouer le Parlement, conformément à l’article 144 de la Constitution ».
Du côté de l’union sacrée, les députés de l’Union sacrée ne jurent qu’au maintien de cette mesure exceptionnelle. D’après eux, la prorogation de l’état de siège doit se poursuivre tant que l’insécurité va continuer à prévaloir dans cette partie du pays.
Dans son allocution à l’assemblée générale de l’ONU, le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a fait savoir des avancées significatives dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, deux provinces sous état de siège. Il a évoqué entre-autres, le démantèlement des réseaux des groupes armés, la récupération d’armes et munitions, la libération des nombreux otages.
Félix Tshisekedi considère ces résultats comme une opportunité à capitaliser en mobilisant, la communauté internationale, dirigeants et peuple congolais, enfin d’en finir une fois pour toute avec le cycle infernal de la violence imposée par les forces négatives."
= https://www.radiookapi.net/2021/09/21/actualite/securite/selon-felix-tshisekedi-letat-de-siege-ne-sera-leve-que-quand-les
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2021/09/21/letat-de-siege-ne-sera-leve-que-quand-les-circonstances-qui-lont-motive-disparaitront-f-tshisekedi.html/93334/
"Analyse du 24 sept 2021 : Tshisekedi à l'ONU sur fond de scandale familiale"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: DISCOURS DU PR A LA 76E ASSEMBLEE GENERALE DES NU : AU-DELA D'OUKASES CONVENUES DE SA CASQUETTE DE PRESIDENT DE L'UA, UN FLORILEGE D'AUTOSATISFECITS ET UN EMPILAGE DE PROMESSES QUI FRISENT LE DENI DES REALITES ? PEUT-ETRE OUI PEUT-ETRE PAS...
Encore sur le sol américain toujours en marge de sa participation à la 76ème Assemblée générale des NU, le Président Tshisekedi s'est livré à Marius Muhunga, un journaliste d'origine Congolaise à la VOA. Marius toujours trop loyaliste à la limite de la complaisance n'a pas osé évoquer en bon fonctionnaire des questions qui fâchent ; par exemple comment expliquer qu'en dépit d'excellentes relations Congo-Usa, partenariat privilégié oblige et malgré sa casquette de Président de l'UA, Joe Biden ne lui ait pas offert un tête-à-tête comme les présidents de la Zambie et du Ghana qui ont été reçus à la Maison Blanche ? Passons...
Ils ont devisé entre gens de bonne compagnie insécurité particulièrement état de siège, loi Tshiani sur la 'congolité', longue attente à la Ceni confinant au blocage de la désignation de son Président et de ses membres...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ils ont devisé entre gens de bonne compagnie insécurité particulièrement état de siège, loi Tshiani sur la 'congolité', longue attente à la Ceni confinant au blocage de la désignation de son Président et de ses membres...
"Entretien exclusif du président de la RDC, Félix #Tshisekedi, avec Marius Muhunga de #VOAAfrique"
"Loi sur la Congolité, Ceni, état de siège… : Tshisekedi sort de sa réserve - 27/09/2021
= https://lepotentiel.cd/g?post=2544
En séjour aux Etats-Unis d’Amérique depuis la semaine dernière, le chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, interrogé par la Voix de l’Amérique (VOA) en marge de son discours aux Nations unies, s’est prononcé à cœur ouvert au micro d’un journaliste congolais de la diaspora, Marius Muunga, sur des questions d’actualité de l’heure au pays, la RD Congo. Il s’agit notamment la proposition de « Loi Tshiani » , mieux sous l’appellation loi sur la Congolité, le blocage du processus de désignation des membres du bureau de la Céni par les confessions religieuses, le maintien de l’état de siège en Ituri et dans le Nord-Kivu... Au sujet de la proposition de la loi sur la « Congolité » connue également sous le nom de la loi « Tshiani », Félix Tshisekedi n’a pas mâché ses mots pour renvoyer cette proposition de loi à ses initiateurs. À tout prendre, Tshisekedi n’en veut simplement pas. Il a également révélé sa position sur le processus électoral. Félix Tshisekedi a rappelé aux confessions religieuses leur responsabilité avant de menacer de soumettre la question à l’Assemblée nationale, eu égard à son statut de garant du bon fonctionnement des institutions de la RDC. Sur une autre question aussi sensible qu’est l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et dans le Nord-Kivu, le président s’est voulu intransigeant. « L’état de siège ne sera levé que quand les circonstances qui l’auront motivé disparaîtront », a-t-il lâché.
« ... d’abord je commence par dire que Tshiani est un Congolais jusqu’à la preuve du contraire qui a le droit de penser ce qui est bon pour son pays, selon lui. C’est son droit. Donc, on ne va pas ici faire le procès de Tshiani, parce que nous voulons qu’il y ait la démocratie, que chacun puisse s’exprimer. Ça c’est clair. Et d’ailleurs à ce sujet, pour la petite histoire, je parlais avec un officiel belge pour lui dire que vous savez que chez vous en Belgique, il y a des gens qui disent tout haut qu’ils sont contre la royauté ! Mais on ne les met pas en prison, on ne les fait pas taire ! Est-ce que la royauté s’en va pour autant ou qu’elle change pour autant ? Non! Le roi est là et il est bien là. C’est la même chose. Alors maintenant que vous demandez mon avis, moi je ne vais pas donner mon avis, mais je vais juste faire un constat, car je n’ai pas envie d’entrer dans cette polémique que cette proposition de loi a suscitée. Mais je dirai simplement qu’être Congolais de père et de mère suffit à garantir une bonne gestion des Congolais de pères et de mères ? (…) Est-ce que cela suffit comme critère pour servir son pays de manière loyale, fidèle et ses compatriotes de manière convenable ? Je ne crois pas, je ne crois pas parce que l’histoire, même la plus récente de notre pays, nous démontre qu’il y a eu des Congolais de père et de mère qui ont participé à la ruine de notre pays ! Donc pour moi, ce n’est pas un critère », réponse du président Tshisekedi à VOA Afrique sur la question sur la Congolité.
Ce réquisitoire de Félix Tshisekedi, ajouté à cela la non-prise en compte de cette proposition au début de la session de septembre au Parlement, fait croire aux observateurs de la scène politique congolaise que, désormais, la loi Tshiani est un dossier classé, qui se conjugue au passé.
Alors qu’au début, l’auteur de cette loi donnait l’impression d’avoir reçu le soutien de Fatshi, la suite a fini par livrer son secret, en démontrant qu’il n’en était pas le cas.
L’autre curiosité, c’est le silence du leader d’Ensemble pour la République et son clan, alors qu’à l’annonce du dépôt de cette proposition de loi par le député national Nsingi Pululu à l’Assemblée nationale, la famille politique de Moïse Katumbi qui attribuait à Tshisekedi la paternité de ce projet de loi, s’y était farouchement opposé. Vont-ils faire amende honorable, maintenant que Fatshi a dit ouvertement ce qu’il en pense.
La question de la Ceni urge
Quant à la question sur la désignation des animateurs de la Ceni, Félix Tshisekedi a rappelé aux confessions religieuses leur responsabilité avant de menacer de soumettre la question à l’Assemblée nationale eu égard à son statut de garant du bon fonctionnement des institutions de la RDC.
Afin de faire atterrir en douceur cette question à multiples enjeux, Félix Tshisekedi plaide pour une solution concertée entre confessions religieuses car, dit-il, « le pays a un chronogramme électoral à respecter ». Ne pas le faire au moment opportun risque de retarder le processus électoral qui doit absolument être respecté. « C’est nous les politiques, ce n’est pas eux les politiques, pourquoi est-ce ça coince ? Ça se comprendrait si ça se passait entre nous. Or, les politiques sont prêts », s’est inquiété le président Tshisekedi.
Plusieurs observateurs prédisent la continuité du blocage, car ne voyant manifestement pas, à ce jour, comment les confessions religieuses pourront-elles encore s’entendre, les intérêts qui les animent étant de loin divergents. Avec un tel comportement des « hommes de Dieu », il y a de forte chance qu’aucun consensus ne soit trouvé et que le temps s’écoule avec tout le risque d’un glissement du calendrier électoral.
Intransigeant sur l’état de siège
Au cours du même entretien avec la presse, le président de la République est revenu sur sa position sur le maintien de l’état de siège dans deux provinces, l’Ituri et le Nord-Kivu. En effet, Félix Tshisekedi a vanté, mardi, du haut de la tribune de la 76e session de l'Assemblée générale des Nations unies, les mérites de l’état de siège décrété depuis plus de 4 mois dans ces deux provinces de l’Est de la République démocratique du Congo.
Visiblement, le président s’est voulu intransigeant sur la situation des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri placées sous état de siège. « L’état de siège ne sera levé que quand les circonstances qui l’auront motivé disparaîtront », a-t-il déclaré.
Cette mesure forte ayant concentré toute la gestion politique et administrative de deux provinces entre les mains des officiers de l’armée et de la police, « a permis la neutralisation de plusieurs centaines de miliciens », a déclaré Tshisekedi. Il a affirmé que dans l’Est de son pays, les terroristes « opèrent sous couvert des ADF (Forces démocratiques alliés, NDLR) et des forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ». « L'Afrique refuse de servir de base arrière au terrorisme », a-t-il lancé.
Par ailleurs, il Tshisekedi a fait état de la « réduction sensible des attaques » contre les civils alors que la Société civile, elle, parle d’une montée sans précèdent des massacres. Depuis la proclamation de l’état de siège, plus de 700 civils ont été tués dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, d’après la Société civile et l’ONG américaine Human Rights Watch (HRW).
= https://www.radiookapi.net/2021/09/27/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-loi-sur-la-congolite-ceni-etat-de-siege-tshisekedi
= https://www.radiookapi.net/2021/09/22/emissions/dialogue-entre-congolais/analyse-du-discours-de-felix-tshisekedi-lonu
= https://okapinews.net/politique/assemblee-generale-des-nations-unies-pour-felix-tshisekedi-les-peuples-africains-ne-tolereront-plus-jamais-des-regimes-militaires-ou-autocratiques-discours-integral/
= https://laprosperiteonline.net/2021/09/22/a-la-une/de-nouveaux-engagements-pris-devant-lonu-rdc-felix-tshisekedi-confirme-la-tenue-des-elections-en-2023/
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: le discours du président Félix-Antoine Tshisekedi à l’ONU - 25/09/2021
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20210925-%C3%A0-la-une-le-discours-du-pr%C3%A9sident-f%C3%A9lix-antoine-tshisekedi-%C3%A0-l-onu
Le discours du président Félix-Antoine Tshisekedi à l’ONU mardi dernier a été repris en échos par la presse de la RDC qui en a fait de larges commentaires.
« Au four et au moulin, écrit Le Potentiel : le président en exercice de l’Union africaine tient à imposer son rythme, celui d’une nouvelle Afrique active à l’échelle internationale.» « A New-York, peut-on encore lire dans le journal, Félix Tshisekedi partage sa vision des choses dans l’objectif ultime de voir l’Afrique et les Africains mettre à profit les potentialités dont dispose le continent pour un développement effectif. Pour tous les problèmes qui minent le continent, surtout dans les aspects des relations entre Etats, Félix Tshisekedi se veut le chantre de la diplomatie», poursuit Le Potentiel.
« C’est en porte-voix d’une Afrique qui veut trouver sa part dans un monde qui bouge que Félix Tshisekedi s’est présenté devant les Nations Unies», note de son côté le journal ECONEWS. « Lorsque le monde se débat pour gagner la bataille de Covid-19, poursuit le journal, Félix Tshisekedi note que les chercheurs africains de renommée mondiale en science médicale ont proposé une gamme des remèdes efficaces contre le coronavirus et qui méritent d’être soutenus… Avec ses immenses potentialités naturelles, ajoute ECONEWS, l’Afrique est favorable à un nouveau type de partenariat pour sortir de la pauvreté.»
Pour sa part, le quotidien Forum des As met en exergue le chapitre sur l’insécurité dans la partie Est de la RDC. « FATSHI conditionne la levée de l’état de siège imposé dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri par le rétablissement de la sécurité », rapporte ce journal. Et ce, avant de reprendre cette phrase du président à la tribune des Nations unies : « Je voudrais rassurer la communauté des Nations que le processus de démocratisation reste irréversible en Afrique ».[...]"
"ONU : ce qu'il fallait retenir du discours de Felix Tshisekedi - 25.09.202
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93832_onu_ce_qu_il_fallait_retenir_du_discours_de_felix_tshisekedi.html
Le discours du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à la tribune de la 76e Assemblée générale des Nations Unies, le Mardi 21 Septembre 2021, continue à se faire parlé de lui. Avec un gestuel de grand tribun et une éloquence qu’on lui reconnaît, le Président en exercice de l’UA a fait penser au discours mémorial du Feu Maréchal Mobutu en Septembre 1973.
Prenant en compte le thème de cette année : «Miser sur l’espoir pour renforcer la résilience afin de se relever de la Covid-19, reconstruire durablement, répondre aux besoins de la planète respecter les droits des personnes et revitaliser l’organisation des nations unies, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a choisi des mots justes pour chaque sous-thème.
Pendant plus ou moins 40 minutes, il a fait des affirmations le mettant au diapason de l’un de grands leaders africains. Les voici ci-après :
1. «Les chercheurs africains de renommée mondiale en Science médicale ont proposé une gamme des remèdes efficaces contre le Coronavirus qui mérite d’être soutenus. Le mal est encore loin d’être éradiqué». «Nous ne pouvons gagner cette bataille que dans le cadre d’un effort commun et sur base d’une feuille de route définie ensemble».
2. «L’Afrique a besoin de partenariats constructifs et gagnant- gagnants pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations».
3. «Je lance un appel à la communauté internationale en général et l’Afrique en particulier de soutenir le Programme d’Accélération de l’Adaptation en Afrique ( AAA) dirigé par la Global Center Adaptation ( GCA) et la Banque Africaine de Développement ( BAD)…en vue d’aider l’Afrique à supporter les chocs des changements climatiques».
4. «Le processus de démocratisation reste irréversible en Afrique».
5. «L’Afrique n’a pas besoin d’aumône».
6. «Si la communauté internationale minimise les dangers que représente la propagation de djihadisme en Afrique, si elle n’adopte pas une stratégie globale et efficace, les plaies ouvertes d’ici, continueront à se métastaser jusqu’à faire jonction et devenir une menace réelle pour la paix».
7. «L’Afrique refuse de servir de base arrière au terrorisme international».
8. «Les peuples africains et leurs dirigeants sont suffisamment conscients de ce que le développement de leur continent relève de leur responsabilité exclusive et dépend de l’intégration de leurs pays respectifs dans une zone de libre-échange».
9. «Dans le cadre des différends entre Égypte, Soudan et Ethiopie, j’ai pris des initiatives pour que ce grand barrage devienne un instrument d’intégration économique régionale et de solidarité entre le 3 pays».
10.«Les crises de ces derniers temps dans quelques états en Afrique ne peuvent pas occulter les énormes progrès accomplis par la majorité des pays africains en matière de démocratie et de bonne gouvernance».
11.«Les Nations unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité des rapports de force issus de la guerre de 1940-45, il y a 76ans».
12.«Le retrait de la Monusco doit se faire d’une manière progressive, responsable et ordonnée».
13.«Il est essentiel que l’application à la Rdc des mesures de notification préalable au comité de sanctions de l’ONU imposée par le paragraphe 5 de la résolution 1807 pour toute importation d’effets militaires par le gouvernement de mon pays».
14.«L’état de siège ne sera levé que quand les circonstances qui l’ont motivé disparaîtront».
15.«Je consacre toute mon énergie, et attache le plus grand intérêt à la fin de l’insécurité, des massacres, et des pillages (…) ce qui contribuera davantage, à l’organisation d’élections libres, transparentes et crédibles prévues en 2023».
16.«Je me suis farouchement opposé à toute velléité de perpétuer les règnes des antivaleurs fondés sur la prédation et les violations des droits humains, ce qui a conduit aux ajustements constitutionnels de Décembre 2020, et du 1e trimestre 2021».
17.«Le gouvernement de la République Démocratique du Congo, depuis mon avènement à la tête du pays, conduit une politique rigoureuse de lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics et l’impunité. Les résultats sont déjà perceptibles avec l’augmentation substantielle des recettes depuis le second trimestre de cette année».
"Félix Tshisekedi à l’ONU : Sécurité, représentation équitable, gouvernance, santé et partenariat - 22/09/2021
= https://larepublica.cd/actualites/politique/8764/
Dans sa prise de parole, le représentant de l’UA a abordé la situation économique, sanitaire et sécuritaire tout en se projetant en abordant les besoins immédiats du continent.
De la place de l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies
Le Président Félix Tshisekedi a plaidé pour une meilleure représentation de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations-Unies. Il explique que 4 postes doivent revenir à l’Afrique dont deux devraient être occupés par des membres permanents avec les mêmes privilèges, y compris celui de véto. «Je réitère la position commune africaine arrêtée par les Chefs d’État et de Gouvernement contenue dans le consensus d’Ezulwini et dans la Déclaration de Syrte. Il s’agit de représenter l’Afrique par deux sièges supplémentaires dans la catégorie des membres non permanents et de deux autres dans celle des membres permanents avec les mêmes droits y compris celui de véto, les mêmes privilèges et obligations que ceux des membres permanents actuels», a déclaré Félix Tshisekedi dans son discours mardi 21 septembre 2021 à la 76e Assemblée générale des Nations-Unies.
Pour Félix Tshisekedi, cette demande vise plus d’efficacité dans les actions menées par les dirigeants africains et la justice au continent africain. «On ne l’aura jamais assez répété. Il s’agit d’une question d’efficacité de l’ONU et de justice à rendre à un continent, mieux à un pan entier de l’humanité dont le rôle ne cesse de s’accroître chaque jour davantage dans la conduite des affaires internationales. En vérité, la revitalisation de l’ONU retenue pour nos discussions au cours de cette session est aussi à ce prix. Les Nations Unies commettraient une faute politique grave en restant toujours dans la rationalité des rapports de force issus de la guerre mondiale de 1940-45, il y a 76 ans», a-t-il soutenu.
Lors de la 75e Assemblée générale des Nations-Unies, le Président Sud Africain, alors président de l’Union Africaine Cyril Ramaphosa, avait également rappelé la nécessité de réformer le conseil de sécurité des Nations-Unies pour une meilleure représentation de l’Afrique. «La composition actuelle du Conseil de sécurité ne reflète pas le monde dans lequel nous vivons. A l’occasion du 75e anniversaire de l’ONU, nous réitérons notre appel à une plus grande représentation des pays africains au Conseil de sécurité, et que cela soit repris de toute urgence lors des négociations intergouvernementales. Ce n’est que grâce à un Conseil de sécurité des Nations unies réformé et inclusif que nous pourrons résoudre collectivement certains des conflits les plus prolongés au monde», avait-il lancé.
Des partenariats pour le développement
Félix Tshisékédi a précisé que “l’Afrique n’a pas besoin d’aumône, elle se bat pour conquérir des espaces de liberté et d’action dans un monde toujours en compétition, afin de se forger un destin meilleur et d’apporter davantage sa contribution au progrès général de l’humanité.” Des mots qui empruntent une direction diamétralement opposée à celle habituelle, l’Afrique ne quémande plus, désormais elle souhaite “des partenariats constructifs et gagnant-gagnants, pour mettre en valeur ses fabuleuses richesses naturelles, se doter d’infrastructures de développement et améliorer les conditions de vie de ses populations.” a-t-il ajouté.
Mauvaises gouvernances sur le continent
Alors que la région voit une série de coups d’États qui semble devenir le moyen infaillible d’accéder au pouvoir, plus de 6 tentatives en 1 an, Tshisekedi n’a pas omis d’aborder les problèmes de mauvaises gouvernances dans son discours. Effectivement, il a affirmé que “l’atteinte de ces objectifs exige des institutions politiques fortes et stables, les politiques publiques adéquates, la bonne gouvernance et l’intégration régionale.” Il ajoute que “ni les capacités ni les ressources naturelles ne font défaut pour ce faire.”
Présence djihadiste
Depuis ces dernières années, plusieurs sous-régions sont touchées par des attaques liées au djihadisme, notamment l’Afrique centrale, l’Afrique de l’Ouest et surtout la région du Sahel. Le président congolais a prévenu devant les Nations Unies que “si la communauté des nations minimise le danger que représente la propagation du djihadisme en Afrique, si elle n’adopte pas une stratégie globale et efficace pour éradiquer ce fléau “, les “plaies ouvertes dans la zone saharienne, en Afrique centrale et australe, continueront à se métastaser jusqu’à faire jonction pour devenir une menace réelle pour la paix et la sécurité internationale.” Un bon moyen et au bon endroit pour rappeler que le problème d’un seul, peut devenir le problème tous. De plus, Félix Tshisekedi demande à l’ONU de faire davantage, “au-delà des déclarations de compassion et d’intentions peu suivies des faits sur le terrain.”
Le Président Félix Tshisekedi a affirmé que l’Afrique «refuse de servir de base arrière au terrorisme international». Il a soutenu que l’ONU, dont l’un des buts est de maintenir la paix et la sécurité, «a le devoir» d’appuyer sur le terrain les États qui luttent contre ce fléau, avertissant que si la communauté des Nations minimisait la propagation du djihadisme à travers le continent celle-ci se «métastaserait» en menace réelle pour la sécurité internationale. Si la lutte contre Daech a mené à des «victoires incontestables» en Syrie et en Iraq, les groupes affiliés à Daech gagnent du terrain à travers l’Afrique tous les jours.
Urgence sanitaire
À l’heure où la pandémie peine à être endiguée à l’échelle mondiale, l’Afrique poursuit sa course aux vaccins puisqu’elle n’en produit pas encore. Principalement dépendant des dons, les pays africains sont encore loin de leurs objectifs en termes de vaccination, “seuls 2% des plus de cinq milliards de doses administrées dans le monde l’ont été en Afrique“, a fait valoir la Dre Moeti dans un rapport du 2 septembre de l’ONU. Pour exhorter la scène internationale sur l’urgence sanitaire, Félix Tshisekedi a demandé à “augmenter la capacité des tests dans les pays qui ne disposent pas des produits de laboratoire requis“, “assurer un approvisionnement suffisant et rapide en médicaments et équipements nécessaires à la prise en charge des malades“, “généraliser la vaccination en approvisionnant en vaccins ceux qui ne les produisent pas et en les dotant de capacités de production locale.” En ce sens, il a réclamé 100 milliards des droits de tirage spéciaux du Fonds Monétaire International (FMI) pour lutter contre l’impact de la pandémie de Covid–19 sur les économies Africaines.
Sur la République Démocratique du Congo
À la tête de l’Union Africaine depuis le 6 février 2021 et président de la RDC depuis le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi a beaucoup à faire, la situation au nord de son pays ne s’arrange pas. Depuis qu’il a instauré un couvre-feu et déclaré l’état de siège il y a quatre mois au Nord-Kivu et en région Ituri pour éradiquer les violences, les choses ne vont pas dans la direction souhaitée. L’ONG Human Rights Watch a indiqué que depuis l’instauration de l’Etat de siège les forces congolaises n’ont pas rétabli l’ordre, ces régions sont toujours autant en proie aux violences. “C’est pourquoi, je consacre toute mon énergie et attache le plus grand intérêt à la fin de l’insécurité, des massacres et des pillages et à l’instauration d’une paix durable dans l’ensemble de la République Démocratique du Congo (…)“, a soutenu Félix Tshisekedi.
Au sujet des élections, le président de la République a été clair. Sans ambages ni détours, il a confirmé qu’il y aura bel et bien élection libre, démocratique et transparente en 2023. Ceci ne sera possible qu’avec la paix, a nuancé le chef de l’Etat dans son discours du 21 septembre, au premier jour de la 76e session de l’Assemblée générale de l’ONU."
"Le PR05 contre le Président-candidat - 27/09/2021
= https://www.forumdesas.net/2021/09/le-pr05-contre-le-president-candidat/
Unité de temps, unité de lieu mais…plusieurs rôles traduisant ou- trahissant ?- plusieurs statuts. Dans son interview accordée à la Voix de l’Amérique en terre étatsunienne, Félix-Antoine Tshisekedi déclare ne pas vouloir se mêler du dossier « désignation » du candidat Président de la CENI par les confessions religieuses.
Décryptage: le Président n’entend pas descendre dans l’arène. Il reste au- dessus de la mêlée. Le chef de l’Etat n’est pas prêt à interférer dans un processus dans lequel il n’intervient qu’à la fin. C’est-à-dire à l’étape ultime d’investiture du candidat des dignitaires religieux que l’Assemblée nationale aura adoubé.
Sur le papier, personne ne saurait faire grief au locataire du Palais de la nation et de la Cité de l’Union africaine. Pour le coup, le Président est à cheval sur la « division du travail » consacrée par la Constitution. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées » renseigne un proverbe.
Reste que la même loi fondamentale stipule que « le Président de la république assure par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des institutions ainsi que la continuité de l’Etat« . Or, en commençant par le chef de l’Etat, personne n’ignore que le processus de désignation des animateurs de la CENI est au point mort. Les confessions religieuses ayant réussi l’exploit d’ériger une tour de Babel.
Comme répondant au principe des vases communicants, l’onde de choc du capharnaüm qu’est devenu l’espace « confessions religieuses » atteint les travées de l’Hémicycle et rend inopérant la commission paritaire. L’opposition parlementaire FCC conditionnant sa participation par l’entente au niveau des leaders religieux.
Le blocage étant établi, le garant constitutionnel de la bonne marche des instituions est d’autant plus en droit d’intervenir que le pays court le risque de bâcler le processus électoral. Avec tout ce que cela pourrait comporter comme danger en termes de trouble à l’ordre public, à la paix sociale et à la cohésion nationale.
Vu sous cet angle, le Président donne l’impression de botter en touche. Devrions-nous juger le premier des Congolais sans chercher à le comprendre ? Non, nous déconseillerait, outre-tombe, André Malraux.
Comme toute personne, « notre Fatshi national » a plusieurs identités pas toujours complémentaires. Donc parfois contradictoires. Le sociologue français Jean Stoetzel a théorisé cette question d’identités multiples dans la notion de statuts et de rôles. A chaque statut social correspond un rôle.
En l’occurrence, le Président de la république est aussi un acteur politique. Qui plus est, candidat à sa propre succession. D’où ce duel interne entre le Président de la république et le candidat-Président. Une opposition qui ira crescendo à mesure que l’on approchera de l’élection. Ce cas de figure n’est pas une spécificité tropicale. Loin s’en faut. Même si ailleurs, « la prime du sortant » est amortie par le degré élevé d’institutionnalisation du pouvoir et système huilé de contrepouvoirs.
Difficile, en effet, de ne demeurer qu’arbitre lorsque l’on est, par ailleurs, capitaine d’une équipe en…lice."
"Critiques acerbes sur le discours du Chef de l’État à l’ONU: « Ferdinand Kambere du PPRD devait se taire et regarder comment le pays se relève » (Normel Kabeya) - 25.09.2021
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-93833_critiques_acerbes_sur_le_discours_du_chef_de_l_etat_a_l_onu_ferdinand_kambere_du_pprd_devait_se_taire_et_regarder_comment_le_pays_se_releve_normel_kabeya.html
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Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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