Souvenirs scolaires
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Mathilde
Tonton Ricos
Hiro-Hito
Tsippora
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Souvenirs scolaires
C'est la fin de l'ete et le debut des classes. Certains enfants sont impatients de retourner a l'ecole, principalement pour revoir leurs copains qu'ils ont perdu de vue pendant l'ete. Mes souvenirs de cette periode ont toujours ete remplis d'anxiete. J'etais de ces enfants qui avaient peur de se separer de leurs parents mais comme ma mere ne m'aurait JAMAIS permis de pleurer "pour rien", je ravalais mes larmes et me tenais bien droite dans ma robe neuve (qui se tenait toute seule d'ailleurs) et je cherchais ma grande soeur et mon grand frere du regard, pour me rassurer, dans la cour d'ecole pleine d'enfants. Mais ces deux la etaient tellement populaires qu'ils ne tardaient pas a disparaitre avec les autres enfants .
Bref, pour moi, la rentree etait une experience penible.
Et vous, c'est quoi vos souvenirs scolaires les plus memorables?
Bref, pour moi, la rentree etait une experience penible.
Et vous, c'est quoi vos souvenirs scolaires les plus memorables?
Tsippora
Re: Souvenirs scolaires
Salut
Nga na koki ko betela bino masolo, banda na bandaki ntshik
Yambo
J'etais a l'ecole maternelle
Le pere devait venir aux USA pour qlq annees, alors to die bola tour la veille, Ngai, mon gd frere et le pere.
On habitait encore Ngiri-Ngoto. Ba series wana ba sandale ya TATA LEKI ezo reigner, ba vrai ban'a Kin, savent de koi je parle.
Alors to leleli pere a payele biso ba sandale wana. C'etait fait.
Le jour suivant, il fallait to die ntshik, na ba matingole, to beti lok, to tie uniforme na ba sandales. Mon gd fr. ye azalaki deja na 1ere.
Tozo die kk ntshik, nga na gd na nga, to kutani pe na bana ntshik misusu, lisanga.
On arrive au niveau ya prison Makala, on rencontre deux gars, ba memi ba sac moko ya rafia neti ba molokay, na ba car moko ya jouet.
Alors l'un nous dit:
"ba petits, bo moni ba cars oyo "
biso to ndimi, ehh
"To ko pesa bino yango, mais il fo bo luka ba bouchons po bo sakana bien"
L'un d'eux se porte volontaire, pour nous accompagner, a la recherche des bouchons.
Il s'arrete et dit:
"Po bo kima mbangu mingi, il fo bo longola ba sapatu"
Et l'autre qui restait planter la, allait garder nos chaussures, jusqu'a ce que nous retournions.
C'etait fait.
Biso wana, to bandi mbangu, accompagne de l'autre, en direction opposee de l'ecole.
On arrive qlq part, le gars nous dit:
"ahhh, bino boza mbangu te, bo zonga, bo kende ko zela nga, nazo ya"
Biso wana, to zongi, on arrive au lieu de depart, le mec etait deja parti, na ba ntshul na biso, a tiki kk soki pe 2 pairs moko esi e beba deja.
Chose curieuse, c qu'en cours de route, nga na salaki demi-tour, je l'ai trouve, mais boule te q asi a kotisaki ba ntshul na biso na sac, il me dit, kende! kende!
Je fais un tour, pour rattraper les autres. tii na ndenge l'autre nous renverra au point de depart.
To ye ko kota classe makolo ngulu, apres recreation.
Nga na koki ko betela bino masolo, banda na bandaki ntshik
Yambo
J'etais a l'ecole maternelle
Le pere devait venir aux USA pour qlq annees, alors to die bola tour la veille, Ngai, mon gd frere et le pere.
On habitait encore Ngiri-Ngoto. Ba series wana ba sandale ya TATA LEKI ezo reigner, ba vrai ban'a Kin, savent de koi je parle.
Alors to leleli pere a payele biso ba sandale wana. C'etait fait.
Le jour suivant, il fallait to die ntshik, na ba matingole, to beti lok, to tie uniforme na ba sandales. Mon gd fr. ye azalaki deja na 1ere.
Tozo die kk ntshik, nga na gd na nga, to kutani pe na bana ntshik misusu, lisanga.
On arrive au niveau ya prison Makala, on rencontre deux gars, ba memi ba sac moko ya rafia neti ba molokay, na ba car moko ya jouet.
Alors l'un nous dit:
"ba petits, bo moni ba cars oyo "
biso to ndimi, ehh
"To ko pesa bino yango, mais il fo bo luka ba bouchons po bo sakana bien"
L'un d'eux se porte volontaire, pour nous accompagner, a la recherche des bouchons.
Il s'arrete et dit:
"Po bo kima mbangu mingi, il fo bo longola ba sapatu"
Et l'autre qui restait planter la, allait garder nos chaussures, jusqu'a ce que nous retournions.
C'etait fait.
Biso wana, to bandi mbangu, accompagne de l'autre, en direction opposee de l'ecole.
On arrive qlq part, le gars nous dit:
"ahhh, bino boza mbangu te, bo zonga, bo kende ko zela nga, nazo ya"
Biso wana, to zongi, on arrive au lieu de depart, le mec etait deja parti, na ba ntshul na biso, a tiki kk soki pe 2 pairs moko esi e beba deja.
Chose curieuse, c qu'en cours de route, nga na salaki demi-tour, je l'ai trouve, mais boule te q asi a kotisaki ba ntshul na biso na sac, il me dit, kende! kende!
Je fais un tour, pour rattraper les autres. tii na ndenge l'autre nous renverra au point de depart.
To ye ko kota classe makolo ngulu, apres recreation.
Hiro-Hito- Admin
Re: Souvenirs scolaires
Emporio,
yo pe obanda historia nayo na Ngiri Ngoto,ma commune? Quand à la periode scolaire,c'est la meilleure époque de ma vie.Choyez comme un petit prince,en plus notre papa avait eu la meilleure idée de nous inscrire dans la prestigieuse école de l'époque,à savoir l'Athenée Royale de Kalina.Que des bons souvenirs que je pourrais mettre dans un livre entier.Dès mon entrée en première année primaire,après l'école gardienne,j'avais reçu un carton d'invitation,pour assister à la garden party organisée au Mont Stanley,actuel Mont Ngaliema,la residence presidentielle de l'époque,à l'occasion du 1er anniversaire de la prise de pouvoir par le lieutenant general Joseph Desiré Mobutu,le 24 novembre 1966.C'est depuis ce jour là,que j'étais devenu Mobutiste,alors que mon père était un farouche opposant dans l'ombre,puisqu'il n'avait jamais pardonné au marechal d'avoir évincé le president Kasa-Vubu. Bongo ba course ya ba bus scolaires en plein avenue du 24 novembre,ezalaka elengi.
yo pe obanda historia nayo na Ngiri Ngoto,ma commune? Quand à la periode scolaire,c'est la meilleure époque de ma vie.Choyez comme un petit prince,en plus notre papa avait eu la meilleure idée de nous inscrire dans la prestigieuse école de l'époque,à savoir l'Athenée Royale de Kalina.Que des bons souvenirs que je pourrais mettre dans un livre entier.Dès mon entrée en première année primaire,après l'école gardienne,j'avais reçu un carton d'invitation,pour assister à la garden party organisée au Mont Stanley,actuel Mont Ngaliema,la residence presidentielle de l'époque,à l'occasion du 1er anniversaire de la prise de pouvoir par le lieutenant general Joseph Desiré Mobutu,le 24 novembre 1966.C'est depuis ce jour là,que j'étais devenu Mobutiste,alors que mon père était un farouche opposant dans l'ombre,puisqu'il n'avait jamais pardonné au marechal d'avoir évincé le president Kasa-Vubu. Bongo ba course ya ba bus scolaires en plein avenue du 24 novembre,ezalaka elengi.
Tonton Ricos
Re: Souvenirs scolaires
Salut Tonton Ricos,
Est ce que tu te souviens du nom du Mr P, un gros a velo, a qui on achetait les pains et boudins ?....Ezalaka na gout moko moyen te ?
Est ce que tu te souviens du nom du Mr P, un gros a velo, a qui on achetait les pains et boudins ?....Ezalaka na gout moko moyen te ?
Mathilde
Re: Souvenirs scolaires
Mathilde a écrit:Salut Tonton Ricos,
Est ce que tu te souviens du nom du Mr un gros a velo, a qui on achetait les pains et boudins ?....Ezalaka na gout moko moyen te ?
Matinda,
wana ezalaka bileyi na nga ya mikolo nionso na école. Le monde est petit,soki to developper,okomona kutu,mais yo pe,oui ngayi wana ko.
Tonton Ricos
Re: Souvenirs scolaires
j'avais reçu un carton d'invitation,pour assister à la garden party organisée au Mont Stanley,actuel Mont Ngaliema,la residence presidentielle de l'époque,à l'occasion du 1er anniversaire de la prise de pouvoir par le lieutenant general Joseph Desiré Mobutu,le 24 novembre 1966.
Tiens ! J'y étais aussi. Moi j'étais encore en gardienne (zéro année) et on habitait juste avant d'arriver à la maison communale (Ngaliema). La construction du jardin présidentiel venait à peine de commencer. Ah ! le bon vieux temps.
tatilôtétatoux.
taty
Re: Souvenirs scolaires
Tonton Ricos a écrit:Mathilde a écrit:Salut Tonton Ricos,
Est ce que tu te souviens du nom du Mr un gros a velo, a qui on achetait les pains et boudins ?....Ezalaka na gout moko moyen te ?
Matinda,
wana ezalaka bileyi na nga ya mikolo nionso na école. Le monde est petit,soki to developper,okomona kutu,mais yo pe,oui ngayi wana ko.
Tonton Ricos,
Na boyi na ngai makambo.... Ebongo ngai , nazalaka na cour na ngai mobimba et ngai nazalaki kosomba mpo na bango nyonso.... bana yakala ba yebanaka presque bango tout , surtout ba familles...Et mes grands , bazalaki tellement connu .....Soki kaka natie nom ya famille , mawa te....
Mathilde
Re: Souvenirs scolaires
tatilôtétatoux a écrit:j'avais reçu un carton d'invitation,pour assister à la garden party organisée au Mont Stanley,actuel Mont Ngaliema,la residence presidentielle de l'époque,à l'occasion du 1er anniversaire de la prise de pouvoir par le lieutenant general Joseph Desiré Mobutu,le 24 novembre 1966.
Tiens ! J'y étais aussi. Moi j'étais encore en gardienne (zéro année) et on habitait juste avant d'arriver à la maison communale (Ngaliema). La construction du jardin présidentiel venait à peine de commencer. Ah ! le bon vieux temps.
tatilôtétatoux.
tatilotétatoux,
oyebi lisusu ndenge to damaka ba gateau ya sorte na sorte,jusqu'à plus faim.Vers 15h,avant de rentrée à la maison,le president avec maman Sese et ses enfants,étaient venus nous saluer.J'avais à peine 6 ans,mais j'ai encore ce souvenir en memoire.Kitoko.
Tonton Ricos
Re: Souvenirs scolaires
Mauvais souvenir ya 2eme primaire
To fanda na classe boye, na moni kk ba directeur, secretaire, kapita....engulupa ya batu ba koti na classe, accompagnes d'une fille ya classe na biso na pere na mere na bango.
Directeur a yebisi ye a tanga ban'ango
To mona kk la fille a banda ko tanga batu. Soki ba bengi kombo na yo, o leki liboso o fukami.
Bang, ba benga pe nga, na leka liboso na fukami. Mais en realite, nazo comprendre kutu histoire oyo ezo leka te.
Sans mm poser des questions, ba bandi ko bola biso, na miso ya ba parents ya mwana wana po ba lakisa bango q eloko to salaki ezalaki tolerable te.
To zwa nkuba moko. Tangu ba vider ko beta biso, na ye ko apprendre q ba masta ba kendaki ko beta mwana ya mwasi wana le jour d'avant apres ntshik. Ngai ya batu nazalaki ata te. Masta na nga kutu to zongaki na ye nzela moko azo lela, plaidant pour ma cause, po ye azalaki temoin.
Annee oyo e landaki, na longwe ecole wana, na mechant mabe, na komaki soki na moni directeur tooo secretaire, nazo toiser bango regards, sans ko pesa bango mbote. po mechant mabe
To fanda na classe boye, na moni kk ba directeur, secretaire, kapita....engulupa ya batu ba koti na classe, accompagnes d'une fille ya classe na biso na pere na mere na bango.
Directeur a yebisi ye a tanga ban'ango
To mona kk la fille a banda ko tanga batu. Soki ba bengi kombo na yo, o leki liboso o fukami.
Bang, ba benga pe nga, na leka liboso na fukami. Mais en realite, nazo comprendre kutu histoire oyo ezo leka te.
Sans mm poser des questions, ba bandi ko bola biso, na miso ya ba parents ya mwana wana po ba lakisa bango q eloko to salaki ezalaki tolerable te.
To zwa nkuba moko. Tangu ba vider ko beta biso, na ye ko apprendre q ba masta ba kendaki ko beta mwana ya mwasi wana le jour d'avant apres ntshik. Ngai ya batu nazalaki ata te. Masta na nga kutu to zongaki na ye nzela moko azo lela, plaidant pour ma cause, po ye azalaki temoin.
Annee oyo e landaki, na longwe ecole wana, na mechant mabe, na komaki soki na moni directeur tooo secretaire, nazo toiser bango regards, sans ko pesa bango mbote. po mechant mabe
Hiro-Hito- Admin
Re: Souvenirs scolaires
J'avais commencé mon école primaire na KINZAMBI. J'étais vraiment chétif, maigre comme une aiguille. Un jour, il s'est passé un incident à l'internat. Bana moko ba betaki un de nos boyi pe ekeyi kofunda epay ya Frère préfet. Batuni ye, soki tokeyi kosala enquête, okoyeba ye? alobi ehh.
Na pokwa, lorsqu'on était au réfectoire, frère préfet na boyi bakoti pe babandi kotambola entre ba rangée. Ngai, ne sachant même pas l'incident, et comme nazalaki pe mulayi, je regarde le préfet et mon regard croise celui du boyi: mbala moko, boyi agangi: Mon Frère, c'est lui.
Le frère a eu un moment d'hésitation, a seki mwa muke pour se reprendre: "jeune homme, cesse de manger et sort". Na tiki kolia pe na bimi. Frère ayebisi boyi que je serai puni pe boyi akeyi.
Après le départ du domestique, le frère me fait rentrer au refectoire et me demande de continuer mon repas. Il avait sûrement remarqué que je ne pouvais pas battre ce domestique.
Le véritable agresseur était Maître Nkwebe, l'actuel avocat de Jean-Pierre Bemba.
Na pokwa, lorsqu'on était au réfectoire, frère préfet na boyi bakoti pe babandi kotambola entre ba rangée. Ngai, ne sachant même pas l'incident, et comme nazalaki pe mulayi, je regarde le préfet et mon regard croise celui du boyi: mbala moko, boyi agangi: Mon Frère, c'est lui.
Le frère a eu un moment d'hésitation, a seki mwa muke pour se reprendre: "jeune homme, cesse de manger et sort". Na tiki kolia pe na bimi. Frère ayebisi boyi que je serai puni pe boyi akeyi.
Après le départ du domestique, le frère me fait rentrer au refectoire et me demande de continuer mon repas. Il avait sûrement remarqué que je ne pouvais pas battre ce domestique.
Le véritable agresseur était Maître Nkwebe, l'actuel avocat de Jean-Pierre Bemba.
King David
Re: Souvenirs scolaires
Mon experience scolaire etait a la fois bien et la traumatisante....
L'ecole primaire ,je l'ai fait au pays et je garde un souvenir agreable surtout a cause des filles et j'etais parmis les meilleurs pour ne pas dire le meilleur et trop bavard aussi.On me faisait sortir tout le temps dehors....tellement que je bavardais beacoup et cela incidait evidement sur mes notes(BULLETINS)...
...L'ecole secondaire pour moi etait la periode la plus traumatisante de toute ma vie...car je l'ai fait en occident...et la ou j'habitais ils n'y avaient que des blancs racistes et ignorants...et j'etais l'unique noir a l'ecole......
Je ne souhaiterais(et je ferais tout pour empecher cela) jamais que que mon enfant puisse avoir l'experience que j'avais eu....c'etait trop douleureuse....
L'ecole primaire ,je l'ai fait au pays et je garde un souvenir agreable surtout a cause des filles et j'etais parmis les meilleurs pour ne pas dire le meilleur et trop bavard aussi.On me faisait sortir tout le temps dehors....tellement que je bavardais beacoup et cela incidait evidement sur mes notes(BULLETINS)...
...L'ecole secondaire pour moi etait la periode la plus traumatisante de toute ma vie...car je l'ai fait en occident...et la ou j'habitais ils n'y avaient que des blancs racistes et ignorants...et j'etais l'unique noir a l'ecole......
Je ne souhaiterais(et je ferais tout pour empecher cela) jamais que que mon enfant puisse avoir l'experience que j'avais eu....c'etait trop douleureuse....
'
Re: Souvenirs scolaires
Ce texte me tient à cœur plus que tout. Il concerne notre avenir.
Voilà, on leur a pris le pain de la bouche, on a tout dilapidé, la nature en premier, le grenier est vide, et maintenant, on les prend comme des monstres.
Qui a fait ces monstres ?
Chers adultes un chien ne fait pas un chat.
Nous n’avons pas transmis ce que nos parents nous ont légué et les enfants perdus, appelés racailles, bandes de barbares, que l’on met dans des prisons, sont les fruits de notre éducation. Les seuls responsables, ce sont nous, les adultes, les citoyens de ce pays. Ce n’est pas aux politiques, ces malhonnêtes, manipulateurs, ni aux policiers de remettre sur la bonne voie ces enfants perdus. Regardez bien autour de vous : dans les trois quarts des familles, on dirait que les enfants sont les parents, ils décident de tout, on les laisse faire ce qu’ils veulent, plus d’éducation, pas de moral, ces gamins sont livrés à eux-mêmes. Les parents ? Des adultes malades qui ont besoin de psy, qui couvrent leurs enfants de mon chéri, ma chérie, mon cœur, que des mots qu’ils ont besoin d’entendre eux-mêmes. Un enfant a besoin de douceur et de justesse, dans l’éducation, il faut être à la fois dur et tendre.
Notre responsabilité depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte, oui, c’est de les chérir, de les nourrir, de les laver, de leur apprendre à se laver, de les vêtir et de leur apprendre à s’élever. Si nous avons des devoirs envers eux, ils en ont envers nous, le respect sera réciproque. Ils ont des devoirs et nous avons des devoirs.
L’éducation commence à l’intérieur de la maison. Les gamins qui toisent dans les rues, répondent d’une manière agressive et prêts à balancer un coup de point dans la gueule, le font chez eux avant de le faire dehors. Si vous ne le savez pas, l’habitude est une seconde nature.
Aujourd’hui on voit et entend des professeurs pleurnicher parce qu’un gamin de 11 ans vient de leur casser la gueule. Non ! C’est grave, triste et nul.
Laissez des gamins comme ça, filez droit à leur perte est un crime. C’est à nous tous de remettre l’ordre dans la rue, dans les quartiers, partout où l’on rencontre des types de comportements intolérables et dire non. C’est à tous les adultes de prendre leurs responsabilités pour ne pas sacrifier toute cette génération perdue. Ces gamins sont victimes d’injustices, d’incompréhensions et de l’égoïsme de notre société. Ces graines qui germent depuis maintenant 10 ans ont commencé à être semées dans notre pays depuis plus de 20 ans. Les politiques ont abusé du peuple. Le peuple a laissé faire, a démissionné et aujourd’hui les révoltes viennent des plus jeunes. Oui, ils sont aigris, oui, ils sont malades, oui, ils sont perdus, et tout cela, c’est la faute des aînés.
Cela me rappelle en 1991, Youssef Khalif, abattu par les fics à Mantes la Jolie. Lors du procès au tribunal de Versailles, j’ai passé trois jours et deux nuits avec la MIB et l’AGEN, trois dures journées sous la pluie en attendant le verdict. Le jour du verdict vers 20h30, les policiers étaient acquittés. Moins d’une demi-après l’annonce, ils sont sortis du tribunal dans leurs voitures, girofards allumés, klaxons, et sont passés devant nous en nous faisant un bras d’honneur. Ce début de soirée là, j’ai vu la haine dans le regard des jeunes qui m’entouraient et là j’ai commencé à crier, à les calmer, à leur dire non, ne répondons pas à ces provocations là. Ces jeunes militants qui représentaient les trois quart de la mobilisation sont aujourd’hui des pères de famille. J’espère de tout mon cœur qu’ils n’ont pas oublié cette soirée et qu’ils en parleront à leurs enfants avec une bonne analyse, sage et constructive. Répondre au coup de pied de l’âne c’est se mettre à son niveau.
L’Etat a promulgué des lois pour enfermer les jeunes à partir de 13 ans. La majorité des jeunes appelés délinquants sont issus de familles précaires et la précarité contrairement à ce que veulent nous faire entendre les politiques ne touche pas que les minorités noires ou arabes. Elle touche de très nombreuses familles françaises de souche. Sans exagérer, la France compte plus de 15 millions de personnes précaires, et 80% des bandits en herbe viennent de ces milieux défavorisés.
Aujourd’hui on en est au stade de l’auto-flagellation, les victimes se bouffent entre elles et les bourreaux se frottent les mains. Depuis un certain temps, on perd les enfants d’une manière puissance 2, rappelez vous de l’affaire Fofana et de ce groupe qui a assassiné Ilan Halimi. Quelle horreur ! Quelle folie ! Et tout cela découle de la mauvaise gestion de notre société.
Assez ! Ca suffit ! Il est tant que nous prenions nos responsabilités en ne laissant pas l’avenir de nos enfants être géré par la classe dirigeante. Ces derniers protègent bien leur progéniture. Et c’est très simple à faire : rendons à nos enfants ce que nos parents nous ont donné. Trouvez-vous normal qu’un enseignant qui corrige un de ses élèves se trouve devant les tribunaux ? Qui de ma génération n’a pas reçu de corrections quand il était petit, par son maître ou son professeur, parce qu’il a dérogé aux normes ? Notre monde est devenu complètement disjoncté.
Moi qui écrit ce texte, je ne reste jamais assis dans le métro quand un aîné est debout devant moi, jamais je ne passe une porte et la laisse se refermer sur celui qui est derrière, et encore mieux, j’évite de hausser le ton devant mes aînés.
Les parents de ces enfants sont considérés de fait, et jugés dans leur attitude, comme si leurs propres parents leurs avaient donné une mauvaise éducation. Ce qui à mon sens, est complètement faux. La dégradation a commencé quand les jeunes qui ont eu 20 ans en 68 sont devenus des parents.
Maintenant, l’heure est grave. Il est urgent de redresser la barre. Sinon, dans moins d’un quart de siècle, la société sera sans dessus dessous.
Essayons de donner des rêves à nos enfants, des projets, nous n’avons pas le droit de laisser cette situation continuer.
J’aimerais bien pour ce texte, avoir des propositions concrètes pour essayer de mettre en place partout dans le pays, loin de toutes organisations politiques et de toutes subventions, des lieux de réflexion et d’action pour sauver le bien qui nous est le plus précieux. Que pour une fois, nous prenions nos responsabilités et comptions sur nos propres forces.
______________
*
http://www.damnesdelaterre.com/
mailto:damnesdelaterre@gmail.com
Voilà, on leur a pris le pain de la bouche, on a tout dilapidé, la nature en premier, le grenier est vide, et maintenant, on les prend comme des monstres.
Qui a fait ces monstres ?
Chers adultes un chien ne fait pas un chat.
Nous n’avons pas transmis ce que nos parents nous ont légué et les enfants perdus, appelés racailles, bandes de barbares, que l’on met dans des prisons, sont les fruits de notre éducation. Les seuls responsables, ce sont nous, les adultes, les citoyens de ce pays. Ce n’est pas aux politiques, ces malhonnêtes, manipulateurs, ni aux policiers de remettre sur la bonne voie ces enfants perdus. Regardez bien autour de vous : dans les trois quarts des familles, on dirait que les enfants sont les parents, ils décident de tout, on les laisse faire ce qu’ils veulent, plus d’éducation, pas de moral, ces gamins sont livrés à eux-mêmes. Les parents ? Des adultes malades qui ont besoin de psy, qui couvrent leurs enfants de mon chéri, ma chérie, mon cœur, que des mots qu’ils ont besoin d’entendre eux-mêmes. Un enfant a besoin de douceur et de justesse, dans l’éducation, il faut être à la fois dur et tendre.
Notre responsabilité depuis la naissance jusqu’à l’âge adulte, oui, c’est de les chérir, de les nourrir, de les laver, de leur apprendre à se laver, de les vêtir et de leur apprendre à s’élever. Si nous avons des devoirs envers eux, ils en ont envers nous, le respect sera réciproque. Ils ont des devoirs et nous avons des devoirs.
L’éducation commence à l’intérieur de la maison. Les gamins qui toisent dans les rues, répondent d’une manière agressive et prêts à balancer un coup de point dans la gueule, le font chez eux avant de le faire dehors. Si vous ne le savez pas, l’habitude est une seconde nature.
Aujourd’hui on voit et entend des professeurs pleurnicher parce qu’un gamin de 11 ans vient de leur casser la gueule. Non ! C’est grave, triste et nul.
Laissez des gamins comme ça, filez droit à leur perte est un crime. C’est à nous tous de remettre l’ordre dans la rue, dans les quartiers, partout où l’on rencontre des types de comportements intolérables et dire non. C’est à tous les adultes de prendre leurs responsabilités pour ne pas sacrifier toute cette génération perdue. Ces gamins sont victimes d’injustices, d’incompréhensions et de l’égoïsme de notre société. Ces graines qui germent depuis maintenant 10 ans ont commencé à être semées dans notre pays depuis plus de 20 ans. Les politiques ont abusé du peuple. Le peuple a laissé faire, a démissionné et aujourd’hui les révoltes viennent des plus jeunes. Oui, ils sont aigris, oui, ils sont malades, oui, ils sont perdus, et tout cela, c’est la faute des aînés.
Cela me rappelle en 1991, Youssef Khalif, abattu par les fics à Mantes la Jolie. Lors du procès au tribunal de Versailles, j’ai passé trois jours et deux nuits avec la MIB et l’AGEN, trois dures journées sous la pluie en attendant le verdict. Le jour du verdict vers 20h30, les policiers étaient acquittés. Moins d’une demi-après l’annonce, ils sont sortis du tribunal dans leurs voitures, girofards allumés, klaxons, et sont passés devant nous en nous faisant un bras d’honneur. Ce début de soirée là, j’ai vu la haine dans le regard des jeunes qui m’entouraient et là j’ai commencé à crier, à les calmer, à leur dire non, ne répondons pas à ces provocations là. Ces jeunes militants qui représentaient les trois quart de la mobilisation sont aujourd’hui des pères de famille. J’espère de tout mon cœur qu’ils n’ont pas oublié cette soirée et qu’ils en parleront à leurs enfants avec une bonne analyse, sage et constructive. Répondre au coup de pied de l’âne c’est se mettre à son niveau.
L’Etat a promulgué des lois pour enfermer les jeunes à partir de 13 ans. La majorité des jeunes appelés délinquants sont issus de familles précaires et la précarité contrairement à ce que veulent nous faire entendre les politiques ne touche pas que les minorités noires ou arabes. Elle touche de très nombreuses familles françaises de souche. Sans exagérer, la France compte plus de 15 millions de personnes précaires, et 80% des bandits en herbe viennent de ces milieux défavorisés.
Aujourd’hui on en est au stade de l’auto-flagellation, les victimes se bouffent entre elles et les bourreaux se frottent les mains. Depuis un certain temps, on perd les enfants d’une manière puissance 2, rappelez vous de l’affaire Fofana et de ce groupe qui a assassiné Ilan Halimi. Quelle horreur ! Quelle folie ! Et tout cela découle de la mauvaise gestion de notre société.
Assez ! Ca suffit ! Il est tant que nous prenions nos responsabilités en ne laissant pas l’avenir de nos enfants être géré par la classe dirigeante. Ces derniers protègent bien leur progéniture. Et c’est très simple à faire : rendons à nos enfants ce que nos parents nous ont donné. Trouvez-vous normal qu’un enseignant qui corrige un de ses élèves se trouve devant les tribunaux ? Qui de ma génération n’a pas reçu de corrections quand il était petit, par son maître ou son professeur, parce qu’il a dérogé aux normes ? Notre monde est devenu complètement disjoncté.
Moi qui écrit ce texte, je ne reste jamais assis dans le métro quand un aîné est debout devant moi, jamais je ne passe une porte et la laisse se refermer sur celui qui est derrière, et encore mieux, j’évite de hausser le ton devant mes aînés.
Les parents de ces enfants sont considérés de fait, et jugés dans leur attitude, comme si leurs propres parents leurs avaient donné une mauvaise éducation. Ce qui à mon sens, est complètement faux. La dégradation a commencé quand les jeunes qui ont eu 20 ans en 68 sont devenus des parents.
Maintenant, l’heure est grave. Il est urgent de redresser la barre. Sinon, dans moins d’un quart de siècle, la société sera sans dessus dessous.
Essayons de donner des rêves à nos enfants, des projets, nous n’avons pas le droit de laisser cette situation continuer.
J’aimerais bien pour ce texte, avoir des propositions concrètes pour essayer de mettre en place partout dans le pays, loin de toutes organisations politiques et de toutes subventions, des lieux de réflexion et d’action pour sauver le bien qui nous est le plus précieux. Que pour une fois, nous prenions nos responsabilités et comptions sur nos propres forces.
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http://www.damnesdelaterre.com/
mailto:damnesdelaterre@gmail.com
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Ce texte dit tout, le monde a changé avant on corrigeait les enfants awa ekoma, si je le tape il ira à la police et certains enfants sont devenus intouchables ors qu'une baffe de temps en temps ça éduque. Un enfant où adulte peut être voyou au pays mais il n'oublie pas le respect de l'adulte.
Sista boni????????? mokolo ya mba match ngoweooooooo nasi naloba l'Ivoirien( mourira) kieeee d'un arrêt cardiaque lors d'un match du PSG.
mongo elombe
Re: Souvenirs scolaires
SIs,
Napesaki yo reponse sur ton yahoo , omoni yango. Je suis bien comme toi hier kie kie kie Thanks Au nom de zezi, sans effet tika koloka vieux na ngai....
Napesaki yo reponse sur ton yahoo , omoni yango. Je suis bien comme toi hier kie kie kie Thanks Au nom de zezi, sans effet tika koloka vieux na ngai....
Mathilde
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