Re: La fête..mais sans salaires !

ndonzwau 12/7/2010, 12:37 am

"L’après-Cinquantenaire
° http://www.lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=98179&id_edition=5029
Ça a été un exploit que les habitants de la capitale de la RDC se soient laissés mâter au point d’accepter de collaborer avec l’Hôtel de ville, pour créer et maintenir la salubrité des artères principales et des sites publics potentiellement touristiques.
Certes, des montagnes de sachets en plastique avaient été rasées et leurs constituants transportés ailleurs. Certes, les marchés communaux étaient privés de ce qui faisait leur caractéristique première. C’est-à-dire des amas d‘immondices et des odeurs.
Certes, dans son obsession de « salubriser » la capitale propre le temps d’une fête, l’autorité avait décrété persona non grata tout vendeur ambulant : vendeur de lunettes médicales à 3 dollars, vendeuse de cacahuètes grillées ou de la banane, restauratrice populaire des « nganda maléwa ».
Certes, Kinshasa a, pour une fois, démenti sa performance de ville « la plus insalubre de la planète ». Tant mieux pour les autorités qui lui ont, « pour une fois qu’elles l’ont réellement voulu », donné du lustre.
Exit le Premier Cinquantenaire. Nous sommes entrés dans le second, qui conduira, dans 50 ans, au Centenaire. Succomberons-nous à la faiblesse d’oublier tous les soins dont nous avons couvert, hier, la capitale et certaines villes de provinces ? Notre conscience nous laissera-t-elle le loisir d’admettre que les bonnes choses ne durent jamais que l’espace d’un matin ?
Voilà les questions que se posent les citoyens, si jaloux des acquits du Centenaire. En effet, ils ont admiré « la Place du 30 juin » avec ses jets d’eau. Ils ont admiré les tribunes de « la Place du Cinquantenaire », désormais haut lieu des défilés à caractère patriotique.
Les Congolais ont également admiré le « Boulevard du 30 juin modernisé ». Ils ont admiré la haute stèle du président Joseph Kasavubu, au rond-point Kimpwanza. Au Katanga, ils ont admiré la statue de Moïse Tshombé, érigée à Lubumbashi.
Un bémol, cependant. Les us et coutumes de la RDC voulant, depuis 50 ans, que l’autorité publique inaugure en grande pompe un monument neuf mais qu’elle y mette feu le lendemain, faute de maintenance, cette perspective peu enchanteresse risque d’assombrir l’avenir de tous ces monuments et boulevards du Cinquantenaire.
Pourquoi ne pas souverainement confier la maintenance de ces ouvrages aux … Chinois ? Eux, contrairement aux « ndomboleurs » d’ici, ont développé la culture de la pérennisation de l’histoire nationale au travers des monuments."

Compatriotiquement!

ndonzwau 25/7/2010, 1:16 am

"Le caractère dérisoire de l’acte posé par l’occupation
lors des festivités du cinquantenaire "
(Libre antenne 20/07/2010)
° http://www.africatime.com/rdc/popup.asp?no_nouvelle=538838

Compatriotiquement!