Bienvenue la Ceni. Adios la CEI

Troll a écrit: SERVEUR DE LA CENI...
Il ya eu deux réactions utiles pour ceux qui observent les choses au Congo..
1. Mulunda
Á l´exigeance de l´opposition et même du Senat qui exigent une transparence dans la gestion informatique de la CENI, monsieur Mulunda a apporté une étrange réponse
En effet, il affirme que "l´opposition peut envoyer deux informaticiens pour apprendre comment les choses se passe"..et pire .."si la majorité est d´accord"
Le président de la CENI ne comprend pas encore que exigeance de la TRANSPARENCE ne peut être conditionée par le vouloir d´une partie des acteurs politik..mais est un DROIT et un DEVOIR de la part de la CENI
Garantir la transparence des informations informatiques dans les élections n´est pas une question politik..mais un fait naturel assurant la credibilité de la CENI..
Ce n´est pas "deux techniciens" de l´opposition qui devait "apprendre" comment la CENI gere son système informatik..mais TOUS les congolais ont le DROIT d´avoir accès á toutes les informations qu´on trouve á la CENI
LA MONUSCO DE PLUS EN PLUS SUSPECT
L´autre étrange réaction provient d´un responsable de la MONUSCO qui affirme sans rire que le "rôle de l´ONU serait d´apporter un soutien logistique et technique á la CENI" et la MONUSCO ne peut s´engager dans les demandes d´une gestion transparente du système informatique de la CENI qui serait une question politique
Quelle est cette "assistance technique" où l´ONU refuse d´être la garante de la transparence plus on avance, on commence á detecter une volonté des USA qui contrôlent la MONUSCO..de ne pas vouloir s´engager en faveur de la démocratie et de la transparence dans les élections au Congo.
En effet, la MONUSCO rejette l´option de la certification que l´ONU avait employée en Côte d´Ivoire recement Tout comme cette "neutralité" étrange d´une organisation qui finance une partie des élections...et apporte une assistance technolique..serait une option suspecte
Les congolais seront-ils assez "resistants" et assez coiurageux comme les Syriens, les Egyptiens ou les Tunisiens
La transparence est une exigeance naturelle et primordiale qui doit beneficier du soutient de l´ONU..comme de la CENI..en faire une question "politik" ne fait qu´annoncer un bras de fer entre les congolais et les USA á travers la MONUSCO..qui va cesser de jouer le Ponce pilate une fois les congolais dans la rue..comme en Egypte et en Tunisie

Troll a écrit: FRANCHEMENT

Chaque fois Troll entend dire que "Kagame serait plus competant que les dirigeants congolais"..il ne manque pas de se souvenir d´HITLER qui était aussi si competant en massacrant les juifs, occupant des pays en Europe, faisant des prisoniers des esclaves qui devaient travailler pour l´Allemagne..

Exactement comme Kagame auteur du genocide des millions des congolais qui continue á piller les resources du Congo..un dictateur dont on parle si bien de la competance..

Troll a écrit:

Mnosieur Ndozwau

Pour une fois..nous vous faisons remarquer votre tendance á inviter le "Rwanda" et Kagame dans les débats qui ne concernent que les congolais et le Congo

L´invitation de Kagame en France les congolais seront au RENDEX-VOUS et les ONG de défense des droits de l´Homme..Voyons si Sarko peut autoriser Kagame le "président élu démocratiquement du Rwanda" á faire un speech devant le Parlement de la France

Nous notons une fois de trop, votre absence de compassion pour les victimes de ce président mieux élu que Kanambe..
En passant, informez-nous en quoi Kagame serait mieux élu que Kanambe Existe-t-il une institution du genre "CENI" au Rwanda Existe-t-il des opposants et une opposition politik au Rwanda Combien des parlementaires de l´opposition siègent au Parleme nt du Rwanda

Qui a invité Kagame dans ces échanges ? pas Troll en tout cas, mais un dfenseur subtil et sournois de la cause TUTSI

Nous vous informons que dans les pays Nordiques, Kagame est consideré comme un DICTATEUR qui ne peut jamais prendre parole devant des parlementaires élus démocratiquement.
Dans certains pays de l´UE, il ne peut même pas sejourner (Espagne par exemple)

En passant, expliquez-nous sur quelle PRODUCTION se base l´économie du Rwanda des exportations du THÉ sans doute [/b
]
Il n´ya pas d´almagame, nous allons REGLER LE CAS KAGAME et ses defenseurs après l´élection de Tshitshi..le rendez-vous est pris
Vous vous trompez mr Ndozwau, les dirigeants congolais competants et nationalistes sont en marche vers le pouvoir

[b]Souvenez-vous d´une chose: le Rwanda est dirigé par une dictature et l élection de Kagame est une HONTE pour tout intello integre qui possede un peu de bon sens

Rendez-vous en France pendant la visite de Kagame

"Une coalition d’ONG et de syndicats réclame la démission
du bureau de la Céni congolaise"
° http://www.rfi.fr/afrique/20120323-une-coalition-ong-syndicats-reclame-demission-bureau-ceni-congolaise

"Dissoudre la Céni:
une décision lourde à peser par l'opposition congolaise"
° http://www.rfi.fr/afrique/20120324-dissolution-ceni-rdc-decision-peser-opposition-udps

"Pétitions contre la CENI : le Sénat avait raison
° http://www.lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=121943&id_edition=10080
Pétitions en cours de la Société civile et des ONG pour la démission du bureau de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. La classe politique est désormais prise dans son propre piège. La suite des événements donne raison au Sénat qui voulait d’un bureau représentatif des forces vives de la Nation.(...) "

"(...)CENI

Si le rapport européen ne fait pas encore, comme tel, les manchettes de la presse kinoise, il est déjà évoqué en filigrane à propos des appréciations négatives portée sur la CENI âr des Parlementaires qui ne sont pas tous de l’Opposition. Le Potentiel titre à ce sujet: « Désaveu du bureau de la CENI : la Majorité rejoint l’Opposition ».
Le président de la CENI, Daniel Ngoy Mulunda, et son bureau ne savent plus à quel saint se vouer. Alors que le navire électoral tangue, le pasteur-président voit de plus en plus la terre se dérober sous ses pieds. Tous réclament sa tête. La démission du bureau de la CENI est plus que jamais d’actualité : la Majorité et l’Opposition émettant désormais sur une même longueur d’ondes, selon la dernière révélation de l’informateur, Charles Mwando Nsimba. Après s’être flatté d’avoir accompli son travail dans un climat de «courtoisie et de respect mutuel», poursuit Le Potentiel, l’informateur a souligné un point sur lequel les consultés, toutes tendances confondues, se sont accordés : le raté des élections. Sur ce point précis, l’informateur a souligné que tout le monde – majorité et opposition – propose le recadrage du système électoral et surtout la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante.

Dans le même ordre d’idées, La Prospérité révèle à sa une : Avant les élections provinciales, Patrice-Aimé Sessanga pose trois préalables concernant la CENI !
Selon ce journal, Delly Sessanga propose la révision et la modification de la loi portant organisation et fonctionnement de la Ceni, la révision de la loi électorale et le renouvellement de la composition du bureau de la Ceni, comme l’avait si bien recommandé, en son temps, le Senat, conclut La Prospérité ! (Pour rappel, la proposition du Sénat, rejetée par la Chambre qui a imposé son propre projet xclusivement politique, proposait une CENI tripartite : Majorité - Opposition – Société Civile. De ce fait, la Majorité n’aurait pas eu la prépondérance dont elle a joui en ayant à la fois la majorité numérique et la présidence. NdlR)

« L’UE propose la restructuration de la CENI » selon L’Observateur.
Ce quotidien rapporte que selon la chef de la Mission d’Observation Electorale de l’UE, Mariya Nédelcheva, les recommandations de sa mission visent à garantir le bon déroulement du nouveau cycle électoral. « En dépit des irrégularités qui ont caractérisé les élections du 28 novembre 2011, et ayant occasionné aussi des contestations des résultats publiés par le Ceni, la Mission d'observation électorale de l'Union européenne a proposé quelques recommandations aux autorités congolaises. Selon la chef de la MOE-UE, Mariya Nédelcheva, ces recommandations visent à garantir le bon déroulement du nouveau cycle électoral. Elle a fait cette déclaration hier au cours d'une conférence de presse qu'elle a tenu au salon Lubumbashi du Grand hôtel de Kinshasa. En effet, à l'occasion de la présentation de son rapport final d'observation du scrutin du 28 novembre 2011, la MOE-UE a proposé quelques recommandations. Parmi ces recommandations, on peut citer la réforme de la CENI, la révision du fichier électoral, la mise en place de la Cour constitutionnelle et la protection des droits humains. A ce sujet, Mariya Nédelcheva a insisté sur le fait qu'on doit procéder à une réforme de fond de la Commission électorale nationale indépendante. C'est qui veut dire d'après elle que la CENI doit réfleter le nouveau paysage politique et non seulement que la Société civile soit représentée au sein du bureau de la CENI mais aussi respecter le principe de la parité. Tous ces éléments vont contribuer à la transparence, indépendance et fiabilité de la CENI. Toutefois, Mariya Nédelcheva a dénoncé l'incohérence entre la constitution et la loi électorale sur les principes de la parité. Par ailleurs, Mariya Nédelcheva a insisté de la nécessité de l'audit du fichier électoral par une structure indépendante, et la mise à jour de ce fichier pour plus de transparence. Elle a de même appelé les législateurs à renforcer la loi électorale d'une loi qui contrôle les financements des partis politiques pendant la campagne électorale. Quant à la mise en place d'une cour constitutionnelle ; Nédelcheva a estimé que cette cours est d'une importance capitale pour statuer sur les contentieux électoraux. En conclusion, Mme Mariya Nédelcheva a félicité de peuple congolais pour son civisme, le sens de responsabilité qu'il a montré à l'occasion de ces élections. Et, a demandé le Conseil supérieur de l'audiovisuel et de la communication à jouer son rôle de régulateur avec impartialité en évitant toutes mesures arbitraires.(...)"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=185984&Actualiteit=selected

"CongoNouveau - Dépôt d’une pétition à l’assemblée nationale
pour évincer le bureau de la CENI -
La société civile décidée d’aller jusqu’au bout"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=185995&Actualiteit=selected

"CENI à la barre
http://lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=122069&id_edition=10084°
Tirs croisés en direction de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Son procès est désormais à l’ordre du jour. Un procès qui fait déjà penser à celui de Thomas Lubanga à la CPI. (...)"

"REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE SAMEDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=186003&Actualiteit=selected
Les élections et la mise en place du bureau du Parlement sont les seuls sujets importants de la maigre presse congolaise de ce jour. La presse étrangère publie un vaste choix de commentaires sur le voyage de Reynders.

CENI
Le Potentiel titre à la Une : « CENI à la barre ». Il explique :« Tirs croisés en direction de la Commission électorale nationale indépendante, CENI. Son procès est désormais à l’ordre du jour. Un procès qui fait déjà penser à celui de Thomas Lubanga à la CPI.
La CENI est la cible de tirs nourris depuis la publication des résultats des élections du 28 novembre 2011. Les dernières rafales viennent du Centre Carter, de la MOE-UE, voire de la classe politique, toutes tendances confondues.
La Société civile n’est pas demeurée en reste. Dans des pétitions qui font le tour du pays, elle réclame à cor et à cri la démission de l’équipe du pasteur Ngoy Mulunda, sa restructuration de fond en comble.
Dans les hautes sphères politiques, le langage se veut plus courtois. L’on parle du recadrage de la CENI, de sa réforme. Toute cette terminologie concourt à une seule réalité : la disqualification de la CENI. Désormais, celle-ci est placée devant un choix : soit, elle démissionne volontairement soit, on l’y forcera par des mécanismes appropriés.
Qu’on le veuille ou non, le procès de la CENI est désormais à l’ordre du jour. Il sera difficile au bureau de cette institution de se dérober. Puisqu’il s’agit d’une volonté populaire exprimée à travers différents organes.
Plus grave, même les partenaires extérieurs s’y sont mêlés après avoir découvert de grandes anomalies, de graves irrégularités qui ont jeté de l’opprobre sur toutes les institutions de la République.
Pour preuve, une commission des experts du PNUD/PACE a décidé de refaire tout le parcours du processus électoral dans une mission d’évaluation. Le rapport circonstancié sera transmis à qui de droit.
Quid ? Tout le monde étant convaincu que si le processus électoral est vicié, les prochaines étapes n’en seront pas épargnées. Raison principale : le capital confiance a disparu. Entre la CENI et les protagonistes, d’une part, entre la CENI et ses partenaires internationaux, de l’autre. »
Le Potentiel craint toutefois que la CENI soit un bouc émissaire « Ce méga procès politique devrait aller jusqu’au bout pour que ceux qui ont façonné «l’équipe Ngoy Mulunda» à leur image et à leur ressemblance soient poursuivis afin que l’on fasse œuvre utile. Il est vrai, et comme Le Potentiel a eu à le relever dans ses précédentes livraisons, que la CENI portait déjà les germes de sa propre destruction. Certains parlementaires de la législature passée ont voulu que cette CENI soit à leur image et à leur ressemblance pour demeurer toujours à l’hémicycle, rester longtemps dans les couloirs du pouvoir. Ils ont ainsi fait de la CENI cette machine à fabriquer des irrégularités. On ne peut alors solliciter l’indulgence à l’endroit de la CENI pour que ses «pères-fondateurs» soient pardonnés comme par enchantement.
L’on se rappellera qu’aux temps forts du processus électoral, le pasteur Ngoy Mulunda était prêt à rendre le tablier. Comédie ? Même s’il en était une pour distraire le public tout en méprisant le peuple, c’est déjà un crime. Toujours est-il que le président de la CENI avait lâché le mot : des pressions étaient exercées sur lui pour contourner la vérité des urnes. Il se passait donc quelque chose de pas du tout catholique autour du bureau du pasteur, du processus électoral et des opérations de vote. En témoigne tous ces rapports qui crucifient la CENI.

«Il y a cette volonté d’aller vite»,a observé le ministre belge des Affaires étrangères lors de son dernier séjour à Kinshasa. S’inscrivant dans cette même logique et en réponse aux observations pertinentes émises par la Mission européenne d’observation de restructurer la CENI, Aubin Minaku, secrétaire général de la Mouvance présidentielle, a réagi en ces termes : «L’Union européenne enfonce une porte déjà ouverte».
Dans cette volonté d’aller vite, de réformer la CENI, l’on ne doit pas se contenter d’un simple replâtrage, car le mal est profond. Du processus électoral au processus politique. Il faudra alors procéder par un travail en profondeur pour rétablir les équilibres fondamentaux.
D’où faut-il penser à un exercice de repentance politique de toute la classe politique. Exercice crucial qui ne peut être possible que si l’on se faisait violence ou hara kiri.
La classe politique actuelle a-t-elle le courage de se prêter à cet exercice ? Difficile interrogation dès lors que les premiers signaux ne présagent pas de lendemains enchanteurs. Pour preuve, la recherche d’une «Nouvelle majoritaire parlementaire» ne sera pas sans effets d’entraînement sur la vie politique. Dans un premier temps, elle fragilisera l’Opposition avec ce risque de tendre vers un système monolithique. Ce qui porterait un coup fatal au processus de démocratisation et à l’émergence d’un véritable Etat de droit.
Voilà le crime de la CENI. Procès ! »

Parlement
Le Potentiel fait état d’un malaise. « Les députés nationaux de l’opposition politique sont « inquiets » de la présence des« indépendants » au sein du Bureau définitif de l’Assemblée nationale en application de l’article 22 du Règlement intérieur adopté jeudi en plénière dans les termes « proposés » par la Cour suprême de justice.
« Cette disposition nous inquiète », se plaint vendredi un élu de l’opposition, au motif que « sous la législature précédente, des indépendants se sont alignés à plusieurs reprises derrière la majorité lors des votes ». Bien plus, relève un autre, « plusieurs élus de novembre 2011 sous le label d’indépendants sont devenus membres du PPRD qui, avec ses 62 députés proclamés par la CENI, s’est vanté de posséder 148 députés après l’adhésion de certains députés indépendants à l’occasion d’un séminaire de ce parti début 2012 ».
En effet, stipule la nouvelle disposition légale, « sans préjudice des dispositions de l’article 23 du présent Règlement intérieur, le Bureau est constitué des membres issus de la majorité, de l’opposition politique, des non inscrits, des indépendants et des courants politiques centristes ».
Si l’ensemble de la majorité salue l’article 22, un de ses cadres s’y oppose fermement, arguant que les indépendants « représentent moins de 3% du nombre total des députés » et que, par conséquent, « le jeu démocratique se joue entre la majorité et l’opposition ».
(En réalité le problème est double car deux questions s’y enchevêtrent. La première est de savoir de quelle Majorité l’on parle, puisqu’il n’y a pas encore de gouvernement et que Majorité et Opposition se définissent encore toujours par rapport à la Présidentielle. La seconde est la logique qui sous-tend les institutions imitées de la V° RF. Elle conduit naturellement à une structuration de l’univers politique en deux blocs antagonistes. En France, cela est favorisé par le scrutin majoritaire. Mais, sous peine d’exploser, la RDC doit pratiquer la proportionnelle, ce qui mène à bien plus de diversité. NdlR)(...)"

"RDC : la Commission électorale fait l’unanimité contre elle
° http://www.rfi.fr/afrique/20120403-rdc-commission-electorale-fait-unanimite-contre-elle
Dans une sorte d'union sacrée, la classe politique exige la démission des membres du bureau dirigé par Daniel Ngoy Mulunda. Les irrégularités dénoncées lors des scrutins de novembre 2011 ont convaincu la société civile et la communauté internationale de demander la restructuration de la Commission. Les élections présidentielle et législatives couplées ont provoqué des pleurs et des grincements de dents dans tous les camps.

Dans son ensemble, la classe politique, opposition comme majorité ou indépendants, reconnaît que les élections couplées de novembre 2011 ont été entachées de beaucoup d’irrégularités. La société civile - le clergé catholique en tête - et les observateurs internationaux ne disent pas le contraire.
Les méthodes de la Céni, la Commission électorale nationale indépendante, dans sa configuration actuelle, font également craindre pour les élections provinciales et locales, lesquelles ont été reportées à des dates non déterminées.
Et c’est à l’unisson que toutes les composantes de la société congolaise, consultées par l’informateur Charles Mwando Simba, ont demandé ou exigé la démission du bureau dirigé par le pasteur Daniel Mulunda et la restructuration de la Céni pour y incorporer des représentants de la société civile.
Soutenue par les ONG et la communauté internationale, cette démarche vise la transparence et la justice pour crédibiliser le processus électoral, ce qui évitera certainement la répétition des violences enregistrées lors des élections présidentielle et législatives. La balle est donc aujourd’hui dans le camp des parlementaires."


"Le pasteur Mulunda se défend ace aux critiques "
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2012/04/03/le-pasteur-mulunda-se-defend-face-aux-critiques/
"Halucination collective ?"

° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2012/04/03/halucination-collective/


"Le Phare - Pour irresponsabilité grave et abus de pouvoir
Les responsables de la Ceni méritent d'être jugés"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=186054&Actualiteit=selected


"Elections provinciales : Mulunda dubitatif devant la contribution belge
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7206
Lors de sa "visite de travail" de 48 heures à Kinshasa, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, a annoncé la disponibilité de la Belgique à consentir au Congo-Kinshasa un "soutien financier" d’un import de 3 millions d’euros pour l’organisation des élections locales et provinciales. "La CENI se réserve d’accepter les 3.000.000 d’Euros proposés par le gouvernement belge (...), rapporte une dépêche de l’ACP datée du vendredi 30 mars.(...)"

"La Prospérité - CENI : Ngoy Mulunda pour une évaluation sans complaisance !"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=186193&Actualiteit=selected

"REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE MERCREDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=186209&Actualiteit=selected
Les journaux parus ce matin à Kinshasa s’intéressent, pour la plupart, à l’évaluation de la CENI (commission électorale nationale indépendante). C’est en effet un point crucial quant à la poursuite du processus de « coup d’état administratif » et de « fait accompli » en cours depuis la proclamation des « résultats » de la présidentielle. La poursuite de cette politique exigera que la CENI réussisse à faire accepter un bilan outrageusement maquillé de ses activités. Une évaluation sérieuse et véritablement critique ne pourrait que faire capoter l’ensemble du processus. A cela s’ajoutent la poursuite des tractations et rumeurs concernant la mise en place du Bureau définitif de l’Assemblée nationale et la réaction de JKK, qui demande à la hiérarchie militaire de sanctionner les militaires indisciplinés après une mutinerie à Goma.

La situation
La CENI a été la grande organisatrice d’une situation dramatiquement lamentable. Les élections du 28/11/11, organisées dans des conditions invraisemblables, ont donné des résultats qui, en réalité, sont encore inconnus. Comme il est certain que les fraudes les plus importantes ont eu lieu au niveau des centres de compilation, on ne pourrait se rapprocher de la « vérité des urnes » qu’en se référant aux PV des bureaux de vote, dernière opération à avoir été publique et vérifiée par des témoins. Les chiffres publiés par la CENI ne s’accompagnaient pas de ces PV, l’Eglise n’a jamais publié les résultats constatés par ses observateurs, parce qu’ils étaient partiels et les chiffres publiés par l’UDPS ne s’accompagnaient pas non plus de ces PV. On ne possède donc que des résultats dont la crédibilité est nulle. Causes et responsabilités de cet « exploit » sont à rechercher dans la façon dont la CENI a exécuté sa mission.
Les législatives ont été dignes de la présidentielle, sinon pires. La CSJ a cependant entériné les résultats de la présidentielle et est en train de faire de même avec les contentieux des législatives. Le temps s’est écoulé, la pluie tropicale est tombée sur les bulletins abandonnés en plein air. Tout ce que l’on peut dire, c’est que les résultats des élections demeureront à jamais inconnus. Toute autorité prétendue ne relève plus que de la force, de l’intimidation, d’un coup d’état de fait. Le principal ressort de ce coup d’état consiste à progresser, comme si de rien n’était, dans les tâches qui suivent normalement une élection et à mettre le pays et le monde devant le fait accompli.

Continuer comme si de rien n’était, cela implique notamment l’organisation des élections provinciales et locales et, avant cela, l’évaluation, dite « à mi-parcours », du travail de la CENI. Même si la vague de critiques qui a suivi les élections du 28/11/11 n’a pas suffi à convaincre le pouvoir congolais que, si l’on ne pouvait « retrouver » les chiffres des bureaux de vote, il n’y avait d’autre solution que de constater la nullité des élections, elle a quand même été suffisante pour que des promesses soient faites quant à l’évaluation de la CENI, à des corrections de ce travail et à un meilleur déroulement de la suite du processus. Il a, notamment, été question, tant en RDC qu’à l’extérieur, d’un élargissement de la CENI, c'est-à-dire d’un abandon de la formule imposée par la Chambre, qui fait de la CENI l’émanation des seuls partis politiques, pour se rapprocher de la formule autrefois proposée par le Sénat, qui intégrait la Société civile.
Les évaluations et autres bilans sont des exercices qui peuvent s’effectuer avec plus ou moins de sincérité ou d’hypocrisie. Avec un peu d’éloquence, on peut présenter une « autocritique sans complaisance » reconnaissant ce qui a « marché moins bien » tout en se défaussant de sa responsabilité sur les circonstances, le manque de moyens, la négligence des subalternes et, bien sûr « la faute des autres »… Si la CENI ne réussit pas ce genre d’exercice, on ne pourra pas à éviter de proclamer que « le roi est nu », c'est-à-dire reconnaître le caractère « issu d’un coup d’état » du pouvoir prétendument « issu des élections ».

Commentaires de la presse
Selon Le Potentiel, qui titre « Evaluation de la CENI : une fuite en avant », le public s’attendait au grand déballage de ce qu’a été le processus électoral tel que piloté par la CENI. En lieu et place, on a droit à un simple exercice interne de routine consistant en un passage à revue des activités. Pour ce journal, cela prend les allures d’une fuite en avant pour occulter toutes les graves irrégularités et autres ratés ayant émaillé le double scrutin du 28 novembre 2011.
Fallait-il auditer ou évaluer la prestation de la CENI, s’interroge Le Potentiel. La question taraude les esprits, pense ce journal. Surtout ceux qui apprennent qu’un atelier a été ouvert pour évaluer le travail à mi-parcours effectué par l’organe chargé d’organiser les élections. Tous s’accordent pour reconnaître que ce qui était attendu c’était un audit en bonne et due forme et non un exercice interne de routine, renchérit Le Potentiel.
Après recoupement de toutes ces déclarations, l’on se rend à l’évidence que rien de consistant ne sortira de cette évaluation, estime Le Potentiel qui écrit « L’atelier feint d’aborder le problème. Alors qu’en réalité, l’évaluation se cantonnera à la périphérie, évitant de toucher du doigt le fond du problème pour des raisons faciles à comprendre ». Pour ce journal, « L’audit rétablirait la vérité et permettrait de dissiper tout malentendu avant de repartir du bon pied. Crédibiliser le processus électoral en cours sous-entend, entre autres, identifier les coupables des irrégularités graves relevées et les mettre hors course. But : éviter que leur ombre n’entache à nouveau la transparence et la sérénité du processus ». Si l’atelier ouvert mardi ne s’inscrit pas dans ce schéma, il passe pour un non événement qui n’aura servi qu’à faire du replâtrage dont personne n‘a cure.

La Prospérité est d’un avis différent et titre, à propos de l’évaluation de la CENI, « Ngoy Mulunda pour une évaluation sans complaisance ! ».
Il annonce que «Le go sur l’atelier d’évaluation à mi-parcours du processus électoral 2011-2013 a été donné mardi, 10 avril, au siège même de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Le Pasteur Daniel Ngoy Mulunda est monté sur ses quatre chevaux, pour inviter les participants, constitués des membres de partis politiques, de la société civile, des Experts de la CENI, ceux de la Division électorale de la Monusco et d’autres experts internationaux en la matière, à faire un travail sans complaisance qui puisse déboucher sur des recommandations pertinentes et justes, pour que les failles enregistrées ça et là, lors des scrutins passés, ne puissent plus jamais se reproduire ». Pour éviter toute cacophonie dans le traitement des données, le Président de la CENI, Ngoy Mulunda a énuméré ce qu’il considère, à ses yeux, com5me des faits ayant entaché le bon déroulement des élections, rapporte notre confrère qui indique que « Du côté des observateurs, l’on salue cette initiative sans laquelle le pays ne saurait organiser, très prochainement, des futures élections, dans la sérénité ».
La Prospérité conclut : « Critiquée de toute part, traitée d’institution partisane au lendemain de la publication des résultats des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sous la houlette du Pasteur Daniel Ngoy Mulunda, a pris le taureau par les cornes, pour éviter de sombrer dans les prochaines échéances ».(...)"

"Evaluation de la CENI : une fuite en avant
° http://www.lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=122338&id_edition=10093
Le public s’attendait au grand déballage de ce qu’a été le processus électoral tel que piloté par la CENI. En lieu et place : un simple exercice interne de routine consistant en un passage à revue des activités. Cela prend les allures d’une fuite en avant pour occulter toutes les graves irrégularités et autres ratés ayant émaillé le double scrutin du 28 novembre 2011.(...)"
° http://www.lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=122339&id_edition=10093