‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
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‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Partout et depuis la nuit des temps, les dirigeants politiques en force au pouvoir projettent de décider du calendrier de la gouvernance de leurs pays. Les « horloges » nous les connaissons tous aujourd’hui sont ces outils qui « mesurent et nous affichent le temps » et sont vaillamment représentées en gestion publique par « les lois et les institutions » que selon la nature du système en place, démocratique ou arbitraire, ces dirigeants ‘manipulent’ moins ou beaucoup plus ; comme les horloges qu’il faut parfois « savoir arrêter, nettoyer, huiler et mettre à l'heure juste »…
Voilà pour l’allégorie mais disais-je, le pouvoir use des ‘lois et institutions démocratiques ou au contraire en dehors d’elles’, c’est cette dernière face hélas qu’a choisi ‘JK’, même le plus élémentaire observateur l’aura vu : encore davantage ces derniers temps, il est clair que ’JK’ a fait du Congo ce « pays où le temps peut s’étirer, s’accélérer ou s’arrêter au gré des ‘tactiques’ politiciennes »…
En effet depuis quelques années et particulièrement à partir des élections de 2011 ‘JK’ utilise l’ensemble des moyens dont il dispose à « garder sa place », l’essentiel de son temps et de son activité a été désormais consacré à ce seul objectif : « rester »… Comment d’autre dans une Constitution qui limite le nombre des mandats présidentiels successifs à deux que lui a déjà consommés sinon en faisant appel à des subterfuges politiques et juridiques encore bien peu orthodoxes ? Là depuis près de trois ans, il s’ingénie à jouer la montre et jongle à l’envi avec les dates pour retarder tant qu'il peut l'occasion des changements, les élections…
Aujourd’hui après avoir ainsi retardé exprès la présidentielle, ‘JK’ pourrait bien prendre la classe politique de court en organisant contre toute attente le scrutin prévu en décembre 2018, dressé alors pour qu’il tourne en sa faveur…. Fini le sempiternel ‘glissement’ et ses effets d’annonce pour exécuter enfin l’opération qui clôture cette indécise séquence d’attente de 'fin de règne(!)', instruit par le ronronnement ambiant d’une opposition stérile, d’une CI indifférente et hypocrite…
Pour y arriver, le régime a fait appel à des dispositifs d’apparence constitutionnels mais en fait d’autorité, unilatéraux et inéquitables :
- « une nouvelle loi électorale » passée en force et taillée sur mesure pour faire le ménage au sein des partis politiques et contrôler le scrutin : après la présidentielle passée la dernière fois à un tour, elle limite cette fois les candidatures et fait du PPRD le parti dominant de la majorité dans les assemblées via une « caution dissuasive » non remboursable, doublée pour des candidats présidentiels et quadruplée pour les députés et via un « seuil de représentativité » autant dissuasif pour les partis politiques d’obtenir des sièges à l’AN ;
- « un fichier électoral suspect », volontiers tripatouillé : après nettoyage de celui issu d’un enrôlement dont certains chiffres se sont avérés impossibles, la CENI a radié 6 Millions d’électeurs, dont 5 Millions de doublons et 900.000 mineurs mais rien ne dit que malgré cette opération l’actuel soit plus crédible que l’ancien ; à noter que le recensement des électeurs permet de « répartir les sièges » dans les chambres ;
- des « machines à voter » controversées : non seulement les ‘économies’ convoquées risquent de ne pas être au rdv (elles vont coûter 150 Millions de £) mais aussi et surtout ces bibelots bien chers sont soupçonnés d’être ‘manipulables au profit du pouvoir’, la Ceni qui nous les offre n’a pas fini de nous dévoiler son inféodation à celui-ci ; sans oublier leur possible fiasco vu les conditions techniques quasi impossibles à offrir équitablement et continuellement sur le vaste pays… La CI y compris la Corée fournisseuse des machines et l’opposition ne cessent de porter le cri d’alarme mais ne sont pas écoutées… ;
- des « moyens financiers limités et instrumentalisés » : le gouvernement de ‘JK’ entend financer lui-même ces élections alors qu’elles coûteraient le quart du budget national, quel exploit aujourd’hui inimaginable sans une aide internationale ? Le régime ne voudrait celle-ci que « sans condition », on l’aura compris, pour se permettre d’aller en dehors des normes électorales sans subir les ordres des ‘donateurs’ : la voie vers d’autres stratagèmes, nouveau retardement des élections, changement de Constitution entre-temps, découplage et changement de calendrier de la présidentielle des autres scrutins… Jusqu’où ?... ;
- « absence d’une résistance valable du côté de l’opposition » d’un côté divisée et de l’autre affaiblie par le pouvoir qui continue de lui infliger 'répressions' et autres 'acharnements judiciaires (voire cas de Katumbi et d'autres)…et en même temps « le régime continue à se surarmer, à réclamer une souveraineté tatillonne jusqu’à refuser l’aide ‘humanitaire’ internationale »…
En définitive comme l’écrit C Rigaud ‘Afrikarabia’ dans son excellente analyse ci-dessous qui nous a servi de fil, « Le feuilleton de la succession de Joseph Kabila est donc loin d’être terminé ». Une fois de plus, ce dernier déploie toutes les intelligences et tous les outils pour en garder la maîtrise ou plus exactement pour que sa succession ne lui échappe point, avec lui-même ou avec un dauphin, il en bouleverse la temporalité et le contenu à sa guise sévissant quand on ne s’y attend pas, ce qui est annoncé n’arrive pas et ce qui arrive n'était pas attendu : voilà le prochain rdv avec un scrutin qu'on attendait plus mais aujourd'hui tout goupillé à son profit...
Le problème est que l’avenir incertain qu'augure ainsi le pays, la contestation forcément des résultats du processus électoral ne semblent nullement inquiéter ‘JK’ et tout son régime; pourvu qu'ils restent en place, se disent-ils ?
Question : poursuivraient-ils à ce point cette option clairement nuisible au pays s'ils n'étaient soutenus par des voisins encore en forme (rwandais et ougandais...) et leurs parrains (Usa, Canada,RU, Israël.... ), qu'est-ce qui justifie qu'ils se soient engagés à miner ouvertement un processus déjà mal en point avec ses retards, notre équation ne s'éclaire pas mieux en y voyant tous les ingrédients d'une « occupation » qui double une dictature déjà bien visible ?
Face à cette ’extermination' progressive de notre Etat et de notre peuple nous serions des sous-homes si nous ne devons continuer à briller qu'avec « notre passivité et notre impuissance » suicidaires actuelles, il nous faut agir, donner enfin une réponse à l’habituelle crise de légitimité de nos pouvoirs successifs qui caractérise ce pays depuis un demi-siècle de souveraineté !
De quelles ressources alors disposent l’opposition politique et sociale mais aussi la population en général pour faire face à cet engrenage arbitraire et mortifère du régime ; une autre catastrophe étant de nouveau en vue si la violence s'emparait de tous ?
Ou en terme aussi policiers que les adversaires du peuple, quels artifices pouvons-nous manier à notre tour pour les déposséder de la 'maîtrise des horloges' et les obliger ainsi à abandonner le pouvoir comme l'exigent la loi et la volonté populaire, en finir enfin à notre avantage avec l'incertitude qui était jusque-là la règle ?
Nous le répéterons encore et encore : il y'a nécessité d'une prise en compte de la juste frustration populaire par une mobilisation décisive de tous sinon d'une large majorité ! Cela n'est possible que si ce mouvement est conduit par un leadership uni et bien convaincu de faire face à l'autocratie en place...
Encore et toujours l'unité de principe et d'action de l'opposition à 'JK' et sa mise en ordre de bataille dès maintenant sinon c'en sera fini pour longtemps avec une souveraineté utile même si on ne peut masquer indéfiniment les failles de gestion du régime et les sanctions incontournables à venir contre ces coupables...
Puisse en être ainsi : il n'est pas impossible que tôt ou tard les vrais patriotes réparent et remettent à leur tour les pendules à la bonne heure ! Osons l'espérer !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Partout et depuis la nuit des temps, les dirigeants politiques en force au pouvoir projettent de décider du calendrier de la gouvernance de leurs pays. Les « horloges » nous les connaissons tous aujourd’hui sont ces outils qui « mesurent et nous affichent le temps » et sont vaillamment représentées en gestion publique par « les lois et les institutions » que selon la nature du système en place, démocratique ou arbitraire, ces dirigeants ‘manipulent’ moins ou beaucoup plus ; comme les horloges qu’il faut parfois « savoir arrêter, nettoyer, huiler et mettre à l'heure juste »…
Voilà pour l’allégorie mais disais-je, le pouvoir use des ‘lois et institutions démocratiques ou au contraire en dehors d’elles’, c’est cette dernière face hélas qu’a choisi ‘JK’, même le plus élémentaire observateur l’aura vu : encore davantage ces derniers temps, il est clair que ’JK’ a fait du Congo ce « pays où le temps peut s’étirer, s’accélérer ou s’arrêter au gré des ‘tactiques’ politiciennes »…
En effet depuis quelques années et particulièrement à partir des élections de 2011 ‘JK’ utilise l’ensemble des moyens dont il dispose à « garder sa place », l’essentiel de son temps et de son activité a été désormais consacré à ce seul objectif : « rester »… Comment d’autre dans une Constitution qui limite le nombre des mandats présidentiels successifs à deux que lui a déjà consommés sinon en faisant appel à des subterfuges politiques et juridiques encore bien peu orthodoxes ? Là depuis près de trois ans, il s’ingénie à jouer la montre et jongle à l’envi avec les dates pour retarder tant qu'il peut l'occasion des changements, les élections…
Aujourd’hui après avoir ainsi retardé exprès la présidentielle, ‘JK’ pourrait bien prendre la classe politique de court en organisant contre toute attente le scrutin prévu en décembre 2018, dressé alors pour qu’il tourne en sa faveur…. Fini le sempiternel ‘glissement’ et ses effets d’annonce pour exécuter enfin l’opération qui clôture cette indécise séquence d’attente de 'fin de règne(!)', instruit par le ronronnement ambiant d’une opposition stérile, d’une CI indifférente et hypocrite…
Pour y arriver, le régime a fait appel à des dispositifs d’apparence constitutionnels mais en fait d’autorité, unilatéraux et inéquitables :
- « une nouvelle loi électorale » passée en force et taillée sur mesure pour faire le ménage au sein des partis politiques et contrôler le scrutin : après la présidentielle passée la dernière fois à un tour, elle limite cette fois les candidatures et fait du PPRD le parti dominant de la majorité dans les assemblées via une « caution dissuasive » non remboursable, doublée pour des candidats présidentiels et quadruplée pour les députés et via un « seuil de représentativité » autant dissuasif pour les partis politiques d’obtenir des sièges à l’AN ;
- « un fichier électoral suspect », volontiers tripatouillé : après nettoyage de celui issu d’un enrôlement dont certains chiffres se sont avérés impossibles, la CENI a radié 6 Millions d’électeurs, dont 5 Millions de doublons et 900.000 mineurs mais rien ne dit que malgré cette opération l’actuel soit plus crédible que l’ancien ; à noter que le recensement des électeurs permet de « répartir les sièges » dans les chambres ;
- des « machines à voter » controversées : non seulement les ‘économies’ convoquées risquent de ne pas être au rdv (elles vont coûter 150 Millions de £) mais aussi et surtout ces bibelots bien chers sont soupçonnés d’être ‘manipulables au profit du pouvoir’, la Ceni qui nous les offre n’a pas fini de nous dévoiler son inféodation à celui-ci ; sans oublier leur possible fiasco vu les conditions techniques quasi impossibles à offrir équitablement et continuellement sur le vaste pays… La CI y compris la Corée fournisseuse des machines et l’opposition ne cessent de porter le cri d’alarme mais ne sont pas écoutées… ;
- des « moyens financiers limités et instrumentalisés » : le gouvernement de ‘JK’ entend financer lui-même ces élections alors qu’elles coûteraient le quart du budget national, quel exploit aujourd’hui inimaginable sans une aide internationale ? Le régime ne voudrait celle-ci que « sans condition », on l’aura compris, pour se permettre d’aller en dehors des normes électorales sans subir les ordres des ‘donateurs’ : la voie vers d’autres stratagèmes, nouveau retardement des élections, changement de Constitution entre-temps, découplage et changement de calendrier de la présidentielle des autres scrutins… Jusqu’où ?... ;
- « absence d’une résistance valable du côté de l’opposition » d’un côté divisée et de l’autre affaiblie par le pouvoir qui continue de lui infliger 'répressions' et autres 'acharnements judiciaires (voire cas de Katumbi et d'autres)…et en même temps « le régime continue à se surarmer, à réclamer une souveraineté tatillonne jusqu’à refuser l’aide ‘humanitaire’ internationale »…
En définitive comme l’écrit C Rigaud ‘Afrikarabia’ dans son excellente analyse ci-dessous qui nous a servi de fil, « Le feuilleton de la succession de Joseph Kabila est donc loin d’être terminé ». Une fois de plus, ce dernier déploie toutes les intelligences et tous les outils pour en garder la maîtrise ou plus exactement pour que sa succession ne lui échappe point, avec lui-même ou avec un dauphin, il en bouleverse la temporalité et le contenu à sa guise sévissant quand on ne s’y attend pas, ce qui est annoncé n’arrive pas et ce qui arrive n'était pas attendu : voilà le prochain rdv avec un scrutin qu'on attendait plus mais aujourd'hui tout goupillé à son profit...
Le problème est que l’avenir incertain qu'augure ainsi le pays, la contestation forcément des résultats du processus électoral ne semblent nullement inquiéter ‘JK’ et tout son régime; pourvu qu'ils restent en place, se disent-ils ?
Question : poursuivraient-ils à ce point cette option clairement nuisible au pays s'ils n'étaient soutenus par des voisins encore en forme (rwandais et ougandais...) et leurs parrains (Usa, Canada,RU, Israël.... ), qu'est-ce qui justifie qu'ils se soient engagés à miner ouvertement un processus déjà mal en point avec ses retards, notre équation ne s'éclaire pas mieux en y voyant tous les ingrédients d'une « occupation » qui double une dictature déjà bien visible ?
Face à cette ’extermination' progressive de notre Etat et de notre peuple nous serions des sous-homes si nous ne devons continuer à briller qu'avec « notre passivité et notre impuissance » suicidaires actuelles, il nous faut agir, donner enfin une réponse à l’habituelle crise de légitimité de nos pouvoirs successifs qui caractérise ce pays depuis un demi-siècle de souveraineté !
De quelles ressources alors disposent l’opposition politique et sociale mais aussi la population en général pour faire face à cet engrenage arbitraire et mortifère du régime ; une autre catastrophe étant de nouveau en vue si la violence s'emparait de tous ?
Ou en terme aussi policiers que les adversaires du peuple, quels artifices pouvons-nous manier à notre tour pour les déposséder de la 'maîtrise des horloges' et les obliger ainsi à abandonner le pouvoir comme l'exigent la loi et la volonté populaire, en finir enfin à notre avantage avec l'incertitude qui était jusque-là la règle ?
Nous le répéterons encore et encore : il y'a nécessité d'une prise en compte de la juste frustration populaire par une mobilisation décisive de tous sinon d'une large majorité ! Cela n'est possible que si ce mouvement est conduit par un leadership uni et bien convaincu de faire face à l'autocratie en place...
Encore et toujours l'unité de principe et d'action de l'opposition à 'JK' et sa mise en ordre de bataille dès maintenant sinon c'en sera fini pour longtemps avec une souveraineté utile même si on ne peut masquer indéfiniment les failles de gestion du régime et les sanctions incontournables à venir contre ces coupables...
Puisse en être ainsi : il n'est pas impossible que tôt ou tard les vrais patriotes réparent et remettent à leur tour les pendules à la bonne heure ! Osons l'espérer !
"Electons en RDC : comment Kabla cadenasse le scrutin"
° http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-comment-kabila-cadenasse-le-scrutin/
Et si les élections de décembre 2018 avaient bien lieu ? Après avoir retardé par deux fois la présidentielle, Joseph Kabila pourrait bien prendre la classe politique de court en organisant un scrutin qui tournerait en sa faveur.
Pour s’assurer une maîtrise du pouvoir avec ou sans lui, Joseph Kabila a tout d’abord décidé de faire place nette dans un paysage politique congolais un peu trop encombré (plus de 600 partis sont enregistré en RD Congo). Objectif : limiter les candidatures à la présidentielle et faire du PPRD le parti dominant de la majorité dans les assemblées. Avec la publication d’une nouvelle loi électorale, en décembre 2017, le chef de l’Etat s’est donc taillé un texte sur mesure pour contrôler le scrutin… et faire le ménage. Afin d’éviter une multitude de candidatures dans une présidentielle à seul tour, la nouvelle loi a multiplié par deux les frais (non remboursables) pour se présenter à la magistrature suprême (soit 100.000 dollars) et par quatre pour les candidats au poste de député national. Une mesure qui devrait calmer les ardeurs de certains « petits » candidats.
La nouvelle loi a également instauré des « seuils de représentativité » pour que les partis politiques puissent obtenir des sièges à l’Assemblée nationale. L’objectif est là encore de limiter le nombre des partis à la chambre, mais il aura aussi pour effet de les obliger à se regrouper en coalition… ou à disparaître. Une aubaine pour le parti présidentiel, le PPRD, qui devrait ainsi être en mesure « d’absorber » certains de ses alliés de la majorité. Avec ce nouveau texte, Joseph Kabila tente de prendre majorité et opposition de court afin de bipolariser la vie politique congolaise.
Un fichier électoral qui laisse encore à désirer
Pour contrôler les prochains scrutins et les faire tourner à son avantage, Joseph Kabila pourrait être tenté de jouer la carte du fichier électoral. Un « tripatouillage » qui lui avait déjà permis de se faire réélire dans des conditions douteuses, créant ainsi une crise de légitimité à l’origine des tensions actuelles. A la suite des élections chaotiques de 2011, le fichier des électeurs avait été mis en cause dans les nombreuses fraudes relevées au cours du scrutin. En dehors des bourrages d’urnes, de la falsification de procès verbaux, de bulletins manquants dans plusieurs bureaux de vote, ou de la circulation des bulletins déjà cochés en faveur de Joseph Kabila, le fichier des électeurs devait être revu de fond en comble. C’est désormais chose faite depuis quelques semaines.
Mais les opérations d’enrôlement menées par la Commission électorale (CENI) en 2017 ont rapidement éveillé les soupçons de l’opposition. Plusieurs provinces affichaient des taux d’inscription sur les listes électorale supérieurs à 50%, alors que la norme tourne plutôt autour de 40% selon les experts internationaux. La CENI avait même réussi l’exploit d’enrôler 94% de la population de la province du Sankuru.
Quelques mois plus tard, et après nettoyage du fichier, la CENI a finalement radié 6 millions d’électeurs, dont 5 millions de doublons et 900.000 mineurs ! Un chiffre anormalement élevé qui fait dire à l’opposition qu’au vue du nombre de faux électeurs, un audit indépendant devrait être rapidement diligenté. Rien ne dit en effet que l’actuel fichier électoral soit plus crédible que l’ancien, tonne-t-on dans l’opposition. L’Eglise catholique avait d’ailleurs fait part de nombreuses irrégularités au moment de l’enregistrement des électeurs. Au-delà de possibles « tripatouillages », le recensement des électeurs permet également de répartir les sièges dans les chambres, Assemblée nationale et Sénat. Un enjeu capital pour Joseph Kabila, qui compte bien continuer à contrôler les deux assemblées, voire à présider le Sénat s’il décide de passer la main.
Des machines à voter controversées
Mais la plus forte inquiétude en matière de fraude vient de l’introduction des machines à voter, il y a quelques mois. Officiellement, l’objectif serait de faire des économies en imprimant directement dans les bureaux de vote les bulletins et d’éviter leur longueur excessive avec des listes de candidats interminables (présidentielle, législative et provinciale étant couplées). Côté économies, les machines à voter seraient en fait une bien mauvaise affaire pour l’opposition qui annonce la somme de 150 millions de dollars. Pour le reste, la communauté internationale et les experts internationaux sont unanimes pour redouter des nombreuses fraudes possibles.
Aucun test n’a été réalisé grandeur nature sur ces machines et la confidentialité du vote laisse à désirer dans un pays au fort taux d’analphabétisme. L’Eglise catholique a demandé une certification nationale et internationale des machines. Mais déjà les essais réalisés en grande pompe devant des membres de l’opposition au parlement se sont révélés un fiasco. Pire, la Corée du Sud qui fabrique cette machine dit redouter « les fraudes et les retards que l’usage de la machine à voter pourrait occasionner. » Et avec 9% de taux d’électrification du pays, on imagine enfin les nombreux bugs qui pourraient se produire aux quatre coins du pays.
Des moyens financiers limités
Enfin, dernier levier entre les mains de Joseph Kabila pour le contrôle du scrutin : les finances. Si la CENI a visiblement eu les moyens de réaliser l’enrôlement des électeurs (sans qu’aucun chiffre ne soit avancé), on peut avoir des doutes quant au reste de l’organisation des élections. Les 432 millions de dollars prévus pour le scrutin de 2018 représente 10% du budget de l’Etat ! Si Kinshasa affiche sa volonté de financer elle-même les élections générales de 2018, une aide internationale n’est pas exclue, mais elle serait « sans condition » pour les autorités congolaises.
Dans ce contexte, Joseph Kabila dispose de toutes les manettes pour garder l’initiative dans un scrutin qu’il n’imagine pas tourner en sa défaveur : calendrier électoral encore extensible, calibrage de l’espace politique des différents partis… sans parler des possibilités de fraudes. Toutes ces manoeuvres sont à considérées dans la mesure ou Joseph Kabila décide de céder son fauteuil et de désigner un dauphin. Mais pour l’instant, nous en sommes encore loin.
Les contraintes financières ou logistiques pourraient encore retarder une troisième fois le scrutin. Et en négociant avec une partie de l’opposition, qui accepterait une nouvelle transition, Joseph Kabila pourrait de nouveau entrevoir l’idée de modifier la Constitution afin de se succéder à la présidence. Dernier tour de passe-passe : Joseph Kabila pourrait enfin être tenté de « découpler » la présidentielle, les législatives et les provinciales, en donnant la priorité aux scrutins locaux remisant la présidentielle plus tard. Avec une Assemblée nationale et un Sénat acquis à sa cause, il serait alors en mesure de changer les règles : en s’autorisant un troisième mandat ou en choisissant l’élection du président au scrutin indirect. Le feuilleton de la succession de Joseph Kabila est donc loin d’être terminé."
"RDC : Joseph Kabila, le maître du temps"
° http://www.liberation.fr/planete/2016/09/20/rdc-joseph-kabila-le-maitre-du-temps_1504341
"Le Congo à la recherche du temps perdu"
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/07/10/le-congo-a-la-recherche-du-temps-perdu_5158585_3212.html
"Joseph Kabila continue à suréquiper militairement son régime en vue des échéances politiques à venir – JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/joseph-kabila-continue-a-surequiper-militairement-son-regime-en-vue-des-echeances-politiques-a-venir-jj-wondo/
° http://desc-wondo.org/fr/23641-2/
"RDC : La lettre de Sindika Dokolo à Antonio Guterres"
° https://afrique.lalibre.be/17620/rdc-la-lettre-de-sindika-dokolo-a-antonio-guterres/
° https://afrique.lalibre.be/app/uploads/2018/04/Courrier-Sindika-Dokolo.pdf
° https://actualite.cd/2018/04/10/conference-de-geneve-sindika-dokolo-qualifie-dabsurde-et-cruelle-la-position-de-kinshasa/
° https://afrique.lalibre.be/17605/rdc-monseigneur-monsengwo-pas-daccord-avec-le-gouvernement/
"La CENI affirme avoir radié 5 381 763 doublons et 902 290 mineurs"
° https://actualite.cd/2018/04/06/la-ceni-affirme-avoir-radie-5-381-763-doublons-et-902-290-mineurs/
° http://www.africanewsrdc.com/fichier-electoral-mis-a-jour-6-millions-de-doublons-de-mineurs-detectes/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/05/6-millions-de-doublons-signales-fichier-electoral-sankuru-tshuapa-tete.html
"CENI: Une vaste campagne de gonflement du fichier électoral démontée"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/06/ceni-vaste-campagne-de-gonflement-fichier-electoral-demontee.html
"Dessous du fichier électoral. RDC : la CENI dévoile les chiffres aujourd’hui !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/05/dessous-du-fichier-electoral-rdc-la-ceni-devoile-les-chiffres-aujourdhui/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Quand l’ONU félicite Kinshasa pour des « progrès considérables »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/06/ceni-vaste-campagne-de-gonflement-fichier-electoral-demontee.html
"RDC: Le gouvernement satisfait du renforcement du mandat de la Brigade d’intervention de la MONUSCO"
° https://actualite.cd/2018/04/05/rdc-le-gouvernement-satisfait-du-renforcement-du-mandat-de-la-brigade-dintervention-de-la-monusco/
"Le courage des militaires contraste parfois avec la légèreté des politiques"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/04/02/le-courage-des-militaires-contraste-parfois-avec-la-legerete-des-politiques/
"Le HCR demande à la RDC de participer à la conférence humanitaire de Genève"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/05/actualite/politique/le-hcr-demande-la-rdc-de-participer-la-conference-humanitaire-de
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15239
° http://www.mediacongo.net/article-actualite-37103.html
"Aide humanitaire : l’ONU retire la RDC de la liste noire - Le Phare"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/06/actualite/revue-de-presse/le-phare-aide-humanitaire-lonu-retire-la-rdc-de-la-liste-noire
° http://groupelavenir.org/controverse-entre-la-rdc-et-la-communaute-humanitaire-lonu-capitule/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/05/conference-humanitaire-de-geneve-lonu-sexcuse-aupres-de-rdc.html
"Face à la communauté internationale, Kinshasa opte pour un discours souverainiste"
° http://lepotentielonline.com/
° http://www.politico.cd/grand-angle/2018/04/04/conference-humanitaire-de-geneve-kinshasa-colere.htm
° http://www.jeuneafrique.com/depeches/547408/politique/rdc-230-000-ou-4-millions-de-deplaces/
"Forum humanitaire de Genève: Kinshasa se radicalise dangereusement"
° http://lepotentielonline.com/
° https://www.radiookapi.net/2018/04/03/actualite/politique/la-rdc-ne-participera-pas-la-conference-humanitaire-de-geneve-tranche
° http://www.rfi.fr/afrique/20180404-rdc-conference-donateurs-leonard-she-okitundu-geneve
° https://actualite.cd/2018/04/03/crise-humanitaire-kinshasa-saisit-antonio-guterres-pour-denoncer-limage-de-catastrophe-attribuee-a-la-rdc/
° https://actualite.cd/2018/04/03/she-okitundu-aucun-role-directif-na-ete-donne-a-la-monusco-ni-dans-le-cadre-de-laccord-ni-dans-le-processus-electoral/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180405-rdc-gouvernement-onu-conference-humanitaire-tensions
"Conférence de Genève : le refus de participation de la RDC ne tient pas compte des réalités de terrain, selon l’ASADHO"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/04/actualite/politique/conference-de-geneve-le-refus-de-participation-de-la-rdc-ne-tient-pas
° https://actualite.cd/2018/04/03/conference-de-geneve-acaj-qualifie-refus-de-kinshasa-dun-crime-contre-lhumanite/
"Chère Monusco, il est temps de partir !"
° http://www.politico.cd/grand-angle/sopolitico/2018/04/04/chere-monusco-temps-de-partir.htm
° http://www.jeuneafrique.com/548122/politique/rdc-kinshasa-appelle-au-retrait-definitif-de-la-monusco-en-2020/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/547415/politique/rdc-coree-du-sud-seoul-dezingue-les-machines-a-voter-de-miru-systems/
° https://actualite.cd/2018/04/04/rdc-kinshasa-accorde-deux-ans-a-la-monusco-pour-se-retirer-definitivement/
"En appelant au départ de la MONUSCO en 2020 : Kinshasa défie le Conseil de Sécurité !"
° http://www.latempete.info/28601-2/
"La Monusco quittera-t-elle la RDC d’ici 2020 comme le souhaitent les autorités?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180405-monusco-quittera-elle-rdc-ici-2020-comme-le-souhaitent-autorites
"ENIÈME MATIÈRE À POLÉMIQUE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15223
"Machine à voter : la Céni poursuit son chemin de calvaire"
° http://lepotentielonline.com/
"Douche froide pour la Céni-Machine à voter : Séoul décline toute responsabilité"
° http://lepotentielonline.com/
"La désillusion !"
° http://lepotentielonline.com/
"Processus électoral : la sensibilisation à la machine à voter débute ce lundi"
° http://lepotentielonline.com/
"VIVE CONTROVERSE AUTOUR DE LA MACHINE A VOTER
UN DÉBAT QUI CACHE UN VRAI DÉBAT ?"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15224
Machine à voter : la mise en garde des Sud-Coréens"
° http://www.lephareonline.net/machine-a-voter-mise-garde-sud-coreens/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180403-rdc-machines-voter-coree-sud
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
En fait le problème posé par un ‘JK’ davantage ‘maître des horloges’ est double :
- Il y’a d’abord l’acte càd « son passage en force » de plus en plus rusé mais total à l’aide des dispositifs que je venais d’énumérer avec en passant plus de débauchages intelligents minant davantage l’opposition et fragilisant à jamais le nécessaire équilibre entre les deux camps et donc la fin de l’espoir d’un accomplissement de l’Accord tel qu’il était pas mal élaboré à la St Sylvestre 2016….
- Ensuite il y’a la ‘charge dangereuse’ que celui-ci transporte avec lui : « la violence multiforme inévitable » née de la frustration générale sinon du refus de beaucoup d’accepter qu’encore une fois nous puissions faire face à des élections volées, fraudées par le pouvoir…
L'essentiel est que toute cette tuile exige une réponse, une contre-offensive intelligente, déterminée et audacieuse dès maintenant qui commence par une réelle « union sacrée » de la part des opposants face à ce nouveau ‘génocide’ contre le pays, une unité de cause et d'action de toutes nos provinces, de tous les partis (Ensemble, Udps, UNC, Mlc , CNB, Ecide…) et leaders (Katumbi, Tshilombo, Kamerhe, Bazaïba, Matungulu, Fayulu…) sans le moindre état d’âme...
Que nous faut-il encore faire pour nous mettre en ordre de bataille ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
- Il y’a d’abord l’acte càd « son passage en force » de plus en plus rusé mais total à l’aide des dispositifs que je venais d’énumérer avec en passant plus de débauchages intelligents minant davantage l’opposition et fragilisant à jamais le nécessaire équilibre entre les deux camps et donc la fin de l’espoir d’un accomplissement de l’Accord tel qu’il était pas mal élaboré à la St Sylvestre 2016….
- Ensuite il y’a la ‘charge dangereuse’ que celui-ci transporte avec lui : « la violence multiforme inévitable » née de la frustration générale sinon du refus de beaucoup d’accepter qu’encore une fois nous puissions faire face à des élections volées, fraudées par le pouvoir…
L'essentiel est que toute cette tuile exige une réponse, une contre-offensive intelligente, déterminée et audacieuse dès maintenant qui commence par une réelle « union sacrée » de la part des opposants face à ce nouveau ‘génocide’ contre le pays, une unité de cause et d'action de toutes nos provinces, de tous les partis (Ensemble, Udps, UNC, Mlc , CNB, Ecide…) et leaders (Katumbi, Tshilombo, Kamerhe, Bazaïba, Matungulu, Fayulu…) sans le moindre état d’âme...
Que nous faut-il encore faire pour nous mettre en ordre de bataille ?
"INVITÉ AFRIQUE SOIR
RDC: «Le CLC appelle à l'assainissement de l'environnement pré-électoral»
° http://www.rfi.fr/emission/20180409-jonas-tshiombela-comite-laic-coordination-clc-recommandation-enquete-manifestation
Un mois après leur publication, les recommandations de la commission d'enquête, qui réunissait des représentants de l'Etat et de la société civile, sur les dernières grandes manifestations du 31 décembre et du 21 janvier à Kinshasa, peinent à être mises en œuvre et le Comité laïc de coordination (CLC) s’en inquiète. L'organisateur des dernières marches de contestation constate un fossé entre les annonces, comme la levée de l'interdiction des marches ou encore la libération des manifestants détenus, et la réalité. Interview de Jonas Tshiombela, porte-parole du Comité laïc de coordination.
« Le CLC a donné jusqu'au 30 avril aux autorités pour prendre ces mesures, sinon il promet d'organiser de nouvelles marches. »"
"3 semaines avant la fin de son ultimatum, le CLC rappelle les parties à la crise à « assainir l’environnement préélectoral »
° http://cas-info.ca/3-semaines-avant-la-fin-de-son-ultimatum-le-clc-rappelle-les-parties-a-la-crise-a-assainir-lenvironnement-preelectoral/
Le Comité laïc de Coordination va-t-il reprendre le chemin de la rue ? C’est en tout cas ce que laisse entendre l’association pro-catholique. Dans un communiqué publié dimanche, le CLC rappelle toutes les parties prenantes au processus électoral à assainir le climat politique avant le 30 avril 2018.
Au-delà de cette échéance, le CLC avait promis de reprendre ses manifestations, « au cas où les acteurs politiques n’arrivaient pas à s’attendre ».
Par ailleurs, le CLC réitère son interpellation à toutes les parties prenantes à s’« organiser pour aboutir avant le 30 avril 2018 à l’assainissement de l’environnement préélectoral pour garantir l’égalité des chances à tous les candidats potentiels dans les compétitions électorales à venir. Il y a de l’intérêt pour tous », indique le texte.
Dans une correspondance adressée au Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le CLC avait annoncé la suspension de ses marches de protestation jusqu’au 30 avril, « afin de permettre aux parties prenantes du processus électoral de trouver un terrain d’attente »."
"Martin Fayulu: « on ne peut pas accepter des élections non transparentes, il faut être sérieux! »
° http://www.politico.cd/actualite/2018/04/10/martin-fayulu-on-ne-accepter-elections-non-transparentes-faut-etre-serieux.html
Le député Martin Fayulu affirme que l'actuel processus électoral en République démocratique du Congo n'est pas crédible, appelant une fois de plus à une transition sans le président Joseph Kabila et les dirigeants de la commission électorale.
Martin Fayulu: « on ne peut pas accepter des élections non transparentes, il faut être sérieux! »
Ce cadre de l’opposition accuse la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de préparer une tricherie aux élections prevue le 23 décembre prochaine. « La fraude première en élection c’est d’abord le découpage, et le numéro deux de la chose c’est le fichier électoral. Le fichier-là n’est pas fiable. On ne peut pas aujourd’hui aller aux élections avec un fichier non viable« , dit-il dans une intervention mardi au média allemande Deutsche Welle.
Pour lui, la machine à voter constitue également une preuve de la volonté du camp du président Kabila à tricher aux prochaines élections. « Vous parlez de la machine à voter, nous avons appris que la Corrée du sud a interdit à la société qui fabrique les machines de les exporter. »
« Monsieur Kabila vous fait croire qu’il veut aller aux élections, mais il crée des conditions difficiles, des conditions de chaos pour qu’il y a pas élections « , ajoute-t-il.
Comme solution, Martin Fayulu réitère la proposition de l’opposition à organiser des élections qu’après le départ du président Kabikla. « Nous, nous sommes en train de préparer les vraies élections. Avant ces élections, il faut un gouvernement de transition sans Kabila pour que finalement ce gouvernement puisse nous produire des élections crédibles, transparentes et apaisées. C’est toute à faire réaliste si les gens le veulent » explique-t-il."
"Des experts internationaux vont auditer le fichier électoral et certifier la machine à voter"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/10/experts-internationaux-auditer-fichier-electoral-certifier-machine-a-voter.html
"Machine à voter : La Commission électorale coréenne a officiellement exprimé ses inquiétudes"
° https://actualite.cd/2018/04/10/machine-a-voter-la-commission-electorale-coreenne-a-officiellement-exprime-ses-inquietudes/
° http://www.jeuneafrique.com/550298/politique/rdc-la-commission-electorale-sud-coreenne-desapprouve-lutilisation-des-machines-a-voter/
"Le processus électoral sur une pente raide. Machine à voter : la classe politique divisée !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/04/09/le-processus-electoral-sur-une-pente-raide-machine-a-voter-la-classe-politique-divisee/
"Suspicion légitime - La Cité Africaine"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210419&Actualiteit=selected
"RDC : Plus de 160 millions USD destinés à l’achat de la machine à voter, le GEC demande plus de transparence"
° https://actualite.cd/2018/04/09/rdc-plus-de-160-millions-usd-destines-a-lachat-de-la-machine-a-voter-le-gec-demande-plus-de-transparence/
"RDC : Jason Stearns et le GEC redoutent le chaos en cas d’utilisation de la machine à voter en décembre 2018"
° https://actualite.cd/2018/04/09/rdc-jason-stearns-et-le-gec-redoutent-le-chaos-en-cas-dutilisation-de-la-machine-a-voter-en-decembre-2018/
"RDC : Le CLC demande à la CENI de retirer immédiatement le projet de la machine à voter"
° https://actualite.cd/2018/04/08/rdc-le-clc-demande-a-la-ceni-de-retirer-immediatement-le-projet-de-la-machine-a-voter/
" Pour GEC, la machine à voter a miné un processus électoral déjà controversé"
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/04/10/lanr-parquet-se-contredisent-date-de-recrutement-mercenaires-moise-katumbi.html
"Les catholiques appellent la CENI à retirer « immédiatement » la machine à voter et rappellent leur ultimatum du 30 avril"
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/04/08/catholiques-appellent-ceni-a-retirer-immediatement-machine-a-voter-rappellent-ultimatum-30-avril.html
" Pour GEC, la machine à voter a miné un processus électoral déjà controversé"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/04/09/gec-machine-a-voter-a-processus-electoral-deja-controverse.html
"RDC : La CENI ouverte à l’audit externe du fichier électoral entre le 6 et le 25 mai"
° https://actualite.cd/2018/04/08/rdc-la-ceni-ouverte-a-laudit-externe-du-fichier-electoral-entre-le-6-et-le-25-mai/
"Fayulu conteste le fichier électoral publié par la CENI"
° https://actualite.cd/2018/04/10/fayulu-conteste-le-fichier-electoral-publie-par-la-ceni/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180411-rdc-opposant-fayulu-denonce-nouveau-fichier-electoral
"RDC: l’opposition conteste les chiffres de la Commission électorale "
° https://afrique.lalibre.be/17751/rdc-lopposition-conteste-les-chiffres-de-la-commission-electorale/
"RDC : L’UDPS, le MLC, l’UNC, Ensemble et CNB exigent l’audit du fichier électoral et rejettent la machine à voter"
° https://actualite.cd/2018/04/11/rdc-ludps-le-mlc-lunc-ensemble-et-cnb-exigent-laudit-du-fichier-electoral-et-rejettent-la-machine-a-voter/
Compatriotiquement!
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Dernière édition par ndonzwau le 11/4/2018, 10:06 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
PS
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"La Monusco répond à la demande du gouvernement de son retrait en 2020 et assure qu’« elle n’avait pas vocation à rester éternellement en RDC »"
° http://cas-info.ca/la-monusco-repond-a-la-demande-du-gouvernement-de-son-retrait-en-2020-et-assure-qu-elle-navait-pas-vocation-a-rester-eternellement-en-rdc/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/04/09/l-onu-travaille-a-convaincre-kinshasa-qu-il-n-est-pas-en-guerre-avec-son-peuple_5282977_3212.html
"RDC : Démission de deux juges de la Cour constitutionnelle"
° https://actualite.cd/2018/04/09/rdc-demission-de-deux-juges-de-la-cour-constitutionnelle/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180410-rdc-demission-deux-juges-cour-constitutionnelle
" RDC: Une Cour constitutionnelle encore plus obéissante en vue"
° https://afrique.lalibre.be/17663/rdc-demission-de-deux-juges-de-la-cour-constitutionnelle-a-8-mois-des-elections/
° http://www.rfi.fr/afrique/20180410-pourquoi-deux-juges-constitutionnels-rdc-demissionne
° http://www.rfi.fr/afrique/20180410-rdc-demission-deux-juges-cour-constitutionnelle
"RDC : Kabila a-t-il trouvé son Medvedev ?"
° https://afrique.lalibre.be/17671/rdc-kabila-a-t-il-trouve-son-medvedev/
"RDC: un mois après le bilan de la commission sur les marches du Comité laïc"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180410-rdc-bilan-commission-enquete-mixte-manifestations-comite-laic
"RDC:Trois autres ONG se retirent de la Commission d’enquête mixte"
° https://actualite.cd/2018/04/11/rdc-trois-autres-ong-se-retirent-de-la-commission-denquete-mixte/
° https://actualite.cd/2018/04/11/rdc-trois-ong-se-retirent-de-la-commission-denquete-mixte/
"RDC: contre-offensive des autorités au sujet de la conférence de Genève"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180409-rdc-contre-offensive-autorites-sujet-conference-geneve
"RDC : Kinshasa boycotte la conférence humanitaire sur le Congo"
° https://afrique.lalibre.be/17723/rdc-kinshasa-boycotte-la-conference-humanitaire-sur-le-congo/
" Sindika Dokolo propose à l’ONU un partenariat avec la société civile pour acheminer les fonds de Genève aux nécessiteux"
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/04/10/lanr-parquet-se-contredisent-date-de-recrutement-mercenaires-moise-katumbi.html
MÉMOIRE D'UN CONTINENT
Mondialisation et souveraineté : le cas de la République démocratique du Congo"
° http://www.rfi.fr/emission/20180408-mondialisation-souverainete-cas-republique-democratique-congo-rdc
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Qu’est-ce que c’est que ce bean’s ?
En même temps que s’organise une fronde unie de l’« opposition » contre notre « Maître des Horloges » et toute son équipée dont sa Ceni, qui conteste vigoureusement la fameuse « machine à voter » (et le « fichier électoral » ?), voici que cette même Ceni convoque des « experts pour valider sa ‘machine à voter’ et son ‘fichier électoral’ » !
De la simple ‘gesticulation’ lorsque l’on sait que cette Ceni tient mordicus à ses ‘joujoux’ malgré les reproches documentés internes et externes contre ceux-ci ou se croit-elle capable de ramener les experts à ses vues ?
Au-delà de tout, osons espérer que cette « opposition » et tous ceux qui approuvent son combat parviennent enfin à pousser dans leurs retranchements cette Ceni et le ‘Maître des Horloges’ fût-ce sur un point fût-ce un peu : ce serait non seulement une ‘victoire symbolique’ qui compterait pour la suite mais aussi une issue pouvant influer effectivement sur les conditions de ces élections dont nous voyons mal à ce stade qu’elles puissent répondre aux bonnes normes démocratiques…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En même temps que s’organise une fronde unie de l’« opposition » contre notre « Maître des Horloges » et toute son équipée dont sa Ceni, qui conteste vigoureusement la fameuse « machine à voter » (et le « fichier électoral » ?), voici que cette même Ceni convoque des « experts pour valider sa ‘machine à voter’ et son ‘fichier électoral’ » !
De la simple ‘gesticulation’ lorsque l’on sait que cette Ceni tient mordicus à ses ‘joujoux’ malgré les reproches documentés internes et externes contre ceux-ci ou se croit-elle capable de ramener les experts à ses vues ?
Au-delà de tout, osons espérer que cette « opposition » et tous ceux qui approuvent son combat parviennent enfin à pousser dans leurs retranchements cette Ceni et le ‘Maître des Horloges’ fût-ce sur un point fût-ce un peu : ce serait non seulement une ‘victoire symbolique’ qui compterait pour la suite mais aussi une issue pouvant influer effectivement sur les conditions de ces élections dont nous voyons mal à ce stade qu’elles puissent répondre aux bonnes normes démocratiques…
"Election en RDC: l’opposition conteste l’utilisation de la machine à voter"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180412-election-rdc-opposition-conteste-utilisation-machine-voter-miru
L’opposition fait bloc contre l’usage de la machine à voter le 23 décembre. Ensemble, MLC, UNC, CNB, UDPS ont fait une déclaration commune ce mercredi 11 avril 2018 pour rejeter ce système de vote par écran tactile. Pour ces poids de lourds de l’opposition cette technologie présente des risques de tricherie à grande échelle.
Congo Na Biso de Freddy Matungulu était représenté par son secrétaire général, de même que l’UNC de Vital Kamerhe. Pour le reste, Felix Tshisekedi, président de l’UDPS, était présent en personne, tout comme Pierre Lumbi, vice-président d’Ensemble pour le changement, la plateforme électorale de Moïse Katumbi. Tous étaient réunis au siège du Mouvement de Libération du Congo (MLC) pour dénoncer ce que l’opposition appelle l' « entêtement de la Commission électorale nationale indépendante, Céni, à recourir à cette technologie ».
« L’utilisation de la machine à voter viole la Constitution, qui exige les élections libres, transparentes et secrètes », estime Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC. Hormis les craintes liées à la transparence, ces opposants parlent également des soupçons de corruption dans l’attribution démarche à l’entreprise coréenne Miru, celle qui va fournir ces machines à voter : « Je demande instamment aussi, aux Etats-Unis, aux pays occidentaux et à la République de Corée, de bloquer les comptes de l’entreprise Miru System pour transaction illicite ».
L’opposition s’appuie notamment sur le fait que la Commission électorale de la République de Corée du Sud (NEC) a notifié à la Céni de la RDC qu’elle n’apporte ni n’apportera aucun soutien officiel ni aucune garantie à ce projet de machine à voter."
"RDC: l’opposition conteste les chiffres de la Commission électorale"
° https://afrique.lalibre.be/17751/rdc-lopposition-conteste-les-chiffres-de-la-commission-electorale/
L’opposition congolaise conteste, dans un document signé ce 11 avril, les chiffres des électeurs publiés par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et demande des poursuites judiciaires pour l’achat des très contestées « machines à voter » par cette dernière.
Cliquez ici : Fichier électoral
Félix Tshisekedi pour l’UDPS, Vital Kamerhe pour l’UNC et Alliés, Pierre Lumbi pour Ensemble, Eve Bazaïba pour le MLC et Freddy Matungulu pour le CNB/SYENCO ont signé mercredi une lettre protestant contre les chiffres fournis par la Ceni à l’issu de l’enrôlement des électeurs. Ils relèvent ainsi une erreur de 29.151 électeurs entre le nombre des électeurs inscrits (46.542.289) et celui des radiés, soit parce qu’ils ont été inscrits deux fois (5.381.763), soit parce qu’ils étaient mineurs (902.290). La Ceni a en effet retenu au final 40.287.387 életeurs, au lieu des 40.258.236 que compte l’opposition (et la calculatrice de La Libre Afrique.be).
Explosion du coût
Les signataires demandent en conséquence un audit du fichier électoral et du serveur central, la publication du nom des radiés et le retrait de leurs cartes d’électeurs afin qu’elles ne puissent servir. Ils dénoncent en outre un « détournement » de fonds pour payer les très controversées « machines à voter » commandées à une firme sud-coréenne par la Ceni « car il n’existe aucune ligne budgétaire » ad hoc dans la loi de finance 2018 et demandent au Procureur de la république d’ouvrir une information judiciaire au sujet de la facturation de ces machines: 1500 dollars pièce alors qu’elle « coûte 400 dollars ».
Les chiffres « ne concordent pas »
Un autre document issu de l’opposition estime que « le fichier électoral nettoyé présenté par la Ceni est un faux car les chiffres ne concordent pas avec la réalité ». Les comparant avec ceux de la population totale relevés par l’Institut national de la Statistique (INS), ce tableau relève ainsi que la population congolaise a progressé de 24% en cinq ans, selon les estimations de l’INS, alors que la Ceni annonce une progression de 30% des électeurs depuis 2011, « avec des disparités inexplicables entre provinces ».
Certaines provinces affichent ainsi une augmentation du nombre annoncé d’électeurs bien plus haute que la progression de leurs habitants, notamment le Sankuru (102% alors que la population n’a augmenté que de 23%), province chère au porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, ou le Lomami (78% pour une hausse de la population de 23% aussi). En revanche, d’autres connaissent une hausse du nombre d’électeurs bien plus basse que celle du nombre de leurs habitants, comme le Tanganyika (9% contre 26%), le Kasaï oriental (3% contre 23%), deux provinces qui connaissent des violences depuis 2013 et 2016, ou le Nord-Ubangi, province de feu Mobutu (11% contre 20%) ou le Bas-Uélé (10% contre 17%), proche du Sud-Soudan et de la Centrafrique."
"Udps, Mlc, Unc, G7, Ensemble… : Oui à l’audit du fichier électoral, non à la machine à voter
° http://www.latempete.info/28752-2/
L’Udps, le Mlc, l’Unc, le G7, Ensemble… rejettent la machine à voter et exigent l’audit du fichier électoral. Cette résolution a été prise hier mercredi 11 avril 2018 au siège du Mouvement Liberal du Congo (MLC) dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
A cette même occasion, ces partis et plateformes politiques ont exprimé leur profonde préoccupation face à l’attitude désinvolte de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dans la gestion du processus électoral.
En effet, la Ceni affirme avoir enrôlé 46.542.289 électeurs, radié 5.381.763 doublons et 902.290 mineurs, ce qui donne en réalité 40.258.236 électeurs consolidés. Cependant elle a affiché des chiffres manifestement et intentionnellement inexacts de 40.287.387, soit un gap de 29.151 électeurs.
Ce qui dénote le caractère peu sérieux du travail de la CENI ; le nombre excessivement élevé de doublons détectés et l’enrôlement irresponsable des bébés et enfants dénote d’une tentative de tricherie en amont, ce qui constitue des actes inciviques et susceptibles des poursuites judicaires. Face à ces dérives dans les opérations d’enrôlement de nettoyage et consolidation du fichier électoral, l’audit du fichier électoral et du serveur central s’impose.
Il sera suivi de la publication des radiés et des mineurs enrôlés par circonscription, l’annulation et le retrait des cartes invalidées, afin d’éviter toute exploitation ultérieure lors du vote. L’opposition politique congolaise prend acte de la position officielle du Gouvernement Coréen et de la Commission électorale Coréenne qui relèvent les risques de fraude à grande échelle liés à l’utilisation de la machine à voter proposée par l’entreprise Miru system.
Le gouvernement Coréen s’étant désolidarisé de cette entreprise, elle réitère son rejet de la machine et insiste auprès de la Ceni sur l’urgence de l’abandon de ce projet porteur de germes de conflits, et invite par ailleurs le gouvernement Coréen de faire annuler le contrat liant l’entreprise Miru à la Ceni, car conclu sur fond de graves suspicions de corruption.
Elle demande instamment aussi aux USA et aux pays occidentaux et à la République de Corée de bloquer les comptes de l’entreprise Miru system pour transaction illicite. L’opposition politique Congolaise dénonce le détournement qui caractérise la commande des machines à voter car, il n’existe aucune ligne budgétaire dans la loi des finances de l’exercice 2018, relative à l’achat des machines à voter.
Cette famille politique invite le procureur général de la République à ouvrir une information judiciaire d’autant plus qu’une machine qui coute en réalité 400 dollars est achetée par la Ceni à 1500 dollars la pièce, fait reconnu par le président de la Ceni.
Le regroupement politique prend acte du retrait du soutien technique à la Ceni sur la question de la machine à voter par l’Association Mondiale des Organes de Gestion des Elections (A-WEB) ; face à ce développement alarmant, elle s’étonne de l’entêtement de la Ceni et rappelle que l’utilisation de la machine à voter viole les textes légaux."
"RDC : L’UDPS, le MLC, l’UNC, Ensemble et CNB exigent l’audit du fichier électoral et rejettent la machine à voter
° https://actualite.cd/2018/04/11/rdc-ludps-le-mlc-lunc-ensemble-et-cnb-exigent-laudit-du-fichier-electoral-et-rejettent-la-machine-a-voter/
Une bonne partie de l’opposition se montre très critique envers l’actuel fichier électoral et exige une expertise externe pour le valider. Dans une communication conjointe faite au siège du MLC, plusieurs forces de l’opposition rejettent également la machine à voter.
Dans une déclaration commune ce mercredi 11 avril, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Congo Na Biso (CNB) et la plateforme Ensemble pour le changement contestent les chiffres publiés par la Commission Électorale Nationale indépendante (CENI) sur le nettoyage du fichier électoral, et exigent des mesures correctives « pour garantir la crédibilité des résultats des prochaines élections ».
« La CENI a affiché des chiffres manifestement et intentionnellement inexacts de 40 287 387, soit un gap de 29,151 électeurs. Ce qui dénote le caractère peu sérieux du travail de la CENI. Le nombre excessivement élevé de doublons détectés et l’enrôlement irresponsable des bébés et enfants dénotent une tentative de tricherie en amont. Ce qui constitue des actes inciviques et susceptible des poursuites judiciaires. Face à ces dérives les opérations d’enrôlement de nettoyage et consolidation du fichier électoral, l’audit du fichier électoral et du serveur central s’impose, suivi de la publication des radiés et des mineurs enrôlés par circonscription, l’annulation et le retrait des cartes invalides, afin d’éviter toute exploitation ultérieures lors du vote », disent-ils.
Felix Tshisekedi, président de l’UDPS, Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC, Jean Baudoin Mayo secrétaire général de l’UNC et Pierre Lumbi, vice-président de la plateforme Ensemble que dirige Moise Katumbi, ont également rejeté l’usage de la machine à voter aux prochains scrutins pour notamment son caractère « inconstitutionnel ». Ils disent également prendre acte de la position du gouvernement Sud-Coréen « sur le risque d’une fraude à grande échelle en cas de l’utilisation de la machine à voter proposée par la CENI ».
La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) avait publié vendredi 6 avril dernier, les statistiques des électeurs par entités électorales. Selon les chiffres présentés par Corneille Nangaa, président de la CENI, le fichier actuel compte au total 40 287 387 électeurs. 5 381 763 doublons ont été radiés et 902 290 mineurs."
° http://www.rfi.fr/afrique/20180411-rdc-opposant-fayulu-denonce-nouveau-fichier-electoral
"La controverse autour du vote électronique"
° http://www.congoindependant.com/la-controverse-autour-du-vote-electronique/
"Avril 2018 – Groupe d’Etude sur le Congo (GEC)
Note d’information électorale No 1
LA CONTROVERSE AUTOUR DU VOTE ÉLECTRONIQUE EN RD CONGO"
° http://www.congoindependant.com/wp-content/uploads/2018/04/controverse-vote-e%CC%81lectronique.pdf
"Machine à voter : « le rôle de la MONUSCO est d’apporter une assistance technique et pas de valider et ou de certifier » (Florence Marchal)"
° https://actualite.cd/2018/04/12/machine-a-voter-le-role-de-la-monusco-est-dapporter-une-assistance-technique-et-pas-de-valider-et-ou-de-certifier-florence-marchal/
"RDC : La CENI demande au Royaume-Uni de dépêcher des experts pour auditer la machine à voter
° https://actualite.cd/2018/04/12/rdc-la-ceni-demande-au-royaume-uni-de-depecher-des-experts-pour-auditer-la-machine-a-voter/
Alors que l’opposition demande le rejet de la machine à voter, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a exprimé sa disponibilité de voir cette technologie faire également l’objet d’un audit.
La CENI a demandé au gouvernement britannique d’envoyer des experts techniques pour auditer la machine à voter. L’information a été donnée par John Murton, ambassadeur britannique en RDC après la rencontre entre lui, Harriett Baldwin, ministre britannique pour l’Afrique et Norbert Basengezi, vice-président de la CENI.
Dans une déclaration commune ce mercredi 11 avril, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Congo Na Biso (CNB) avaient notamment demandé à la CENI d’abandonner l’usage de cette machine à voter pour les élections de 2018.
Ces opposants avaient notamment pris acte de la position de la commission électorale de la République de Corée du sud (NEC) qui avait signifié à la CENI de la RDC qu’elle n’apportera aucun soutien officiel et aucune garantie à l’utilisation de cet outil.
Pour sa part, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), projet de recherche basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York, avait également émis un doute sur la fiabilité de la machine à voter qui, disait-il, fait craindre un chaos le jour des élections."[/size]
"L’opposition exige l’audit du fichier électoral en RDC"
° https://www.voaafrique.com/a/l-opposition-exige-l-audit-du-fichier-electoral-en-rdc/4342144.html
° https://actualite.cd/2018/04/08/rdc-la-ceni-ouverte-a-laudit-externe-du-fichier-electoral-entre-le-6-et-le-25-mai/
"Les inquiétudes non résolues et les pièges à éviter sur le fichier électoral consolidé en RDC – AJ Lomandja"
° http://desc-wondo.org/fr/les-inquietudes-non-resolues-et-les-pieges-a-eviter-sur-le-fichier-electoral-consolide-en-rdc-aj-lomandja/
Par sa Décision n° 007/CENI/BUR/18 du 06 avril 2018[1], la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a procédé à la publication des statistiques des électeurs par entités électorales. Cette publication est consécutive à la fin du traitement des données brutes du fichier électoral. La centralisation des données et les opérations de dédoublonnage et de radiation des mineurs ont permis de passer de 46 542 289 à 40 287 387 électeurs potentiels. Il a été relevé un nombre relativement élevé de 5 381 763 doublons et 902 290 mineurs radiés des listes électorales.
Nous voulons montrer ici succinctement les inquiétudes que suscite la publication des listes électorales et les pièges qu’il faut absolument éviter pour ne pas polluer le processus électoral des polémiques inutiles. Nous commencerons d’ailleurs par ces derniers.
1. Les pièges à éviter sur le fichier électoral
Il existe deux pièges à éviter, si l’on ne veut pas surchauffer inutilement les esprits au sujet du fichier électoral consolidé. Ces deux pièges sont l’intoxication politicienne et l’autosatisfaction excessive de la CENI.
a) Le piège de l’intoxication politicienne : la loi enjoint les partis politiques à déployer des témoins pour observer le processus d’enrôlement des électeurs dans toutes ses phases. Faute de moyens, de personnel qualifié, d’organisation interne ou d’intérêt, aucun parti politique ne déploie des témoins dans les centres d’inscription. Pour l’essentiel, les acteurs politiques se contentent des rapports partiels ou parcellaires des organisations de la société civile et politisent à outrance cette question technique. Même si le fichier électoral est un élément clé et sensible du fichier électoral qui peut impacter les résultats des élections, il convient d’en parler de manière dépassionnée et sans généralisations abusives susceptibles de brouiller la perception de tout le processus électoral.
b) Le piège de l’autosatisfaction de la CENI : depuis la publication des statistiques des électeurs, la CENI tient des discours laudatifs sur son travail. Elle oublie qu’un fichier électoral dans un pays sans registre d’état civil ni carte d’identité, ne peut être qu’imparfait. Les reproches adressés au fichier électoral de 2011 par le Président de la CENI sont les mêmes qu’on retrouve dans l’actuel fichier. D’où la nécessité d’une certaine humilité qui ouvre la possibilité de corriger les erreurs et de rassurer face à certaines inquiétudes.
2. Les inquiétudes relatives au fichier électoral actuel
La publication des listes électorales par la CENI a réveillé des inquiétudes persistantes, dont certaines ont été soulignées autrefois lors de notre analyse des pesanteurs politiques du calendrier électoral du 05 novembre 2017[2]. Ces inquiétudes anciennes et nouvelles peuvent être résumées en quatre points d’importance inégale.
a) Unicité, intégrité et inclusivité du fichier électoral: le nombre relativement élevé des doublons et des mineurs radiés soulève la question de l’intégrité du fichier électoral en cours de constitution. En effet, l’unicité et l’inclusivité sont deux caractéristiques importantes d’un fichier électoral. Le traitement de ce dernier (déduplication, dédoublonnage, détection et radiation des mineurs, etc.) ne se fait pas seulement en fonction de la répartition des sièges et donc des seules législatives, mais aussi en fonction de tous les scrutins. Or, comme nous l’avons souligné ailleurs[3], le calendrier électoral ne prévoit aucune activité de nettoyage du fichier électoral après l’enrôlement des congolais vivant à l’étranger. La CENI va-t-elle déverser des données brutes dans la partie du fichier déjà consolidée ? Cette question est d’autant plus préoccupante que la présidentielle se joue à un seul tour et à la majorité simple. Même si c’est le nombre de votants et les suffrages valablement exprimés qui comptent, le taux de participation, lui, se calcule en fonction du nombre d’électeurs attendus. Ce dernier nombre est également important en cas de prévention, de contestation ou de dénonciation des bourrages d’urnes. Il revient donc à la CENI de dire à l’opinion nationale pourquoi les données de l’enrôlement des congolais vivant à l’étranger ne seront pas nettoyées.
b) Transparence dans la sélection du prestataire des services: comme pour les machines à voter, le prestataire de service pour les opérations de nettoyage du fichier électoral a été sélectionné de gré à gré, sans appel d’offre. Quand on se rappelle que M. Corneille Nangaa, Président de la CENI, a fait annuler la procédure d’obtention des kits d’enregistrement des électeurs qu’il a trouvée sur la table parce qu’étant lancée de gré à gré, on peut se demander pourquoi lui-même viole la loi en recourant systématiquement au « gré à gré » dans des marchés de plusieurs dizaines de millions de dollars. Bien plus, ce genre de marchés n’offre aucune garantie de transparence.
c) Publication du rapport des opérations de traitement du fichier: Comment a-t-on détecté les doublons et les mineurs ? Qui a fait quoi ? Quelle a été la méthodologie de travail ? Comment fonctionnent les technologies AFIS (Automatic finger identification system) et ABIS (Automatic biometric identification system) ? Telles sont les questions qu’on entend dans le débat actuel. La transparence étant avant tout une affaire de perception, la CENI gagnerait à publier le rapport des opérations de nettoyage du fichier électoral et couper court aux spéculations sur ce dernier. Cela permettrait en outre l’analyse et l’exploitation indépendante de ce travail.
d) Utilité de l’audit du fichier électoral: À quoi sert l’audit du fichier électoral, quand on sait que c’est une activité purement constatative et non curative[4](il ne permet pas du tout de corriger les éventuelles anomalies dudit fichier) ? La preuve est que la loi sur la répartition des sièges sera probablement votée avant ledit audit. S’il était important sur le plan technique et opérationnel, la CENI aurait attendu les résultats de l’audit en question avant le dépôt des données du fichier à l’Assemblée Nationale.
Conclusion
Le recensement électoral est une solution provisoire et imparfaite qui n’apportera pas de réponse définitive aux processus électoraux. Sans un recensement général de la population ni la tenue régulière des registres d’état civil, on devra se contenter de cette solution provisoire et imparfaite, sans toutefois renoncer à l’améliorer constamment.
Alain-joseph Lomandja
Analyste électoral, ancien senior expert électoral auprès de Carter Center.
Références
[1] Cf. https://www.ceni.cd/articles/decision-n007-ceni-bur-18-du-06-avril-2018-portant-publication-des-statistiques-des-electeurs-par-entites-electorales .
[2] Cf. http://desc-wondo.org/fr/decryptage-pesanteurs-politiques-dun-calendrier-electoral-technique-aj-lomandja/ .
[3] Ibid.
[4] Ibid.
"RDC : Tenir les élections cette année est essentiel pour attirer les investisseurs (Harriett Baldwin)"
° https://actualite.cd/2018/04/12/rdc-tenir-les-elections-cette-annee-est-essentiel-pour-attirer-les-investisseurs-harriett-baldwin/
"Le gouvernement congolais boycotte un événement visant à récolter 1,37 milliard d'euros... pour la RDC"
° http://www.lalibre.be/actu/international/le-gouvernement-congolais-boycotte-un-evenement-visant-a-recolter-1-37-milliard-d-euros-pour-la-rdc-5acde2a8cd709bfa6b4d9d45
° https://afrique.lalibre.be/17723/rdc-kinshasa-boycotte-la-conference-humanitaire-sur-le-congo/
"Conférence de Genève : L’UDPS encourage les donateurs à mobiliser un “maximum” de fonds"
° https://actualite.cd/2018/04/12/conference-de-geneve-ludps-encourage-les-donateurs-a-mobiliser-un-maximum-de-fonds/
"RDC: la Belgique sera bien à la conférence sur le Congo"
° https://afrique.lalibre.be/17784/rdc-la-belgique-sera-bien-a-la-conference-sur-le-congo/
"Manifeste d’Atlanta"
° http://www.congoindependant.com/manifeste-datlanta/
"RDC- Décès et démission des juges de la Cour constitutionnelle : la paralysie est totale – JB Kongolo"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-deces-et-demission-des-juges-de-la-cour-constitutionnelle-la-paralysie-est-totale-jb-kongolo/
"RDC : 100 jours dans les cachots secrets de l’ANR pour Carbone Beni !"
° https://afrique.lalibre.be/17685/rdc-100-jours-dans-les-cachots-secrets-de-lanr-pour-carbone-beni/
"RDC: le Comité laïc de coordination s’interroge sur la bonne foi de la Commission électorale
° https://afrique.lalibre.be/17802/rdc-le-comite-laic-de-coordination-sinterroge-sur-la-bonne-foi-de-la-commission-electorale/
Le Comité laïc de coordination (CLC), proche de l’Eglise catholique et qui a organisé les trois marches de chrétiens pour le respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre 2016, a publié un communiqué s’interrogeant sur la « bonne foi » de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et du gouvernement Tshibala dans le processus électoral.
Le texte, daté du 8 avril, constate que la Ceni ne respecte pas « son propre calendrier » puisqu’elle n’a pas publié comme prévu, le 26 mars, la liste des regroupements de partis politiques devant participer aux élections. Qu’elle s' »entête » à imposer la machine à voter « décriée sur le plan national et international, acquise de surcroît dans des conditions non transparentes ». Que le collège d’experts internationaux qui doit accompagner la Ceni « dans toutes ses étapes » reste marginalisé.
En outre, le CLC « attire l’attention des partenaires sur le fait que le manque de confiance des éledteurs dans l’institution organisatrice des élections », soit la Ceni, « demeure un sujet plus que préoccupant qui exige une solution urgente ». Il constate en outre « la perte de crédibilité de la Cour Constitutionnelle à cause de ses décisions partisanes » alors qu’elle est chargée de valider les résultats électoraux.
{ RDC: Une Cour constitutionnelle encore plus obéissante en vue}
Toujours pas de respect de l’Accord de la St-Sylvestre
Le CLC constate par ailleurs, au sujet du gouvernement Tshibala, qu’il continue à « harceler » les journalistes, activistes des droits de l’homme et membres des mouvements citoyens. Qu’il ne libère pas les prisonniers politiques et d’opinion, comme prévu par l’Accord de la Saint-Sylvestre et qu’il continue d’interdire les manifestations publiques et à poursuivre les membres du CLC, contrairement à ce que demande une résolution du Conseil de sécurité du 27 mars.
Le CLC regrette aussi la fermeture de la « Maison Schengen », gérée par l’ambassade de Belgique à Kinshasa, qui octroie les visas pour plusieurs pays d’Europe, ainsi que « la légèreté avec laquelle les questions existentielles et humanitaires sont traitées » par le cabinet Tshibala. Et de demander à l’Onu « d’ignorer le refus du gouvernement congolais de prendre part à la conférence des donateurs » ce vendredi 13 avril à Genève et « insiste surtout pour qu’une aide humanitaire d’urgence soit accordée à ce peuple en danger »"
"KIOSQUE DU 12 AVRIL 2018. REJET EN BLOC DE LA MACHINE A VOTER PAR L'OPPOSITION"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Sacré Ngoy Mulunda : il est celui qui a présidé les élections les plus contestées de notre histoire récente (2011), posé une instabilité sous le règne de laquelle nous continuons à vivre et voilà qu’il se dit aujourd’hui du ‘centre’, non exactement pour le pouvoir en place au-delà de ses relations personnelles avec ‘JK’…
Plus stupéfiant il se déclare pour « le consensus et la paix » (n’y pensait-il pas lorsque il a quasiment imposé la victoire de ‘JK’ en 2011 ?) et pour ce faire « contre la guerre de la double nationalité » (=pour Moïse Katumbi ?) et « contre la machine à voter » qui ne reposent pas toutes les deux selon lui sur un consensus et sont lourdes de guerre entre les Congolais…
Rien que ça, même le servile JM Kasamba qui l’a toujours côtoyé dans le camp du pouvoir n’en revient pas et se met à bredouiller des reproches fondés sur le calendrier et que sais-je qu’il n’aurait jamais convoqués il y’a deux mois…
Bon il est rassurant qu’on se remette à croire à l’homme, on ne peut désespérer même du plus tordu comme N Mulunda qui se dit d’ailleurs ‘pasteur’ car dans le fond celui-ci a raison : mieux vaut obtenir des élections qui se déroulent dans un climat de consensus et qui ne prêtent pas avant même qu’elles aient lieu à des raisons de contestation, sans se cristalliser sur les dates, le plus important c’est de les réussir n’importe quand nous aurons décidé de les tenir ! Mais encore s'agissant du Pasteur Président de la Cei de 2011 ?
Autre curiosité : Ngoy Mulunda loue le système botswanais qui permet au PR de quitter tranquillement la scène ses dix ans de mandats accomplis sans attendre la prochaine élection laissant la place en attendant celle-ci à son VP… De mieux en mieux...
Le moins qu’on puisse dire est qu’on aurait voulu ce N Mulunda plus conciliant et plus soucieux de paix nationale plus tôt (on le croirait mieux aujourd'hui, il peut être aussi en effet en mission commandée) et plusieurs de son genre ailleurs notamment dans le camp du pouvoir mais aussi dans les autres bords politiques...
Comme quoi notre 'Maître des Horloges ne manquerait pas de la bonne compagnie ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Plus stupéfiant il se déclare pour « le consensus et la paix » (n’y pensait-il pas lorsque il a quasiment imposé la victoire de ‘JK’ en 2011 ?) et pour ce faire « contre la guerre de la double nationalité » (=pour Moïse Katumbi ?) et « contre la machine à voter » qui ne reposent pas toutes les deux selon lui sur un consensus et sont lourdes de guerre entre les Congolais…
Rien que ça, même le servile JM Kasamba qui l’a toujours côtoyé dans le camp du pouvoir n’en revient pas et se met à bredouiller des reproches fondés sur le calendrier et que sais-je qu’il n’aurait jamais convoqués il y’a deux mois…
Bon il est rassurant qu’on se remette à croire à l’homme, on ne peut désespérer même du plus tordu comme N Mulunda qui se dit d’ailleurs ‘pasteur’ car dans le fond celui-ci a raison : mieux vaut obtenir des élections qui se déroulent dans un climat de consensus et qui ne prêtent pas avant même qu’elles aient lieu à des raisons de contestation, sans se cristalliser sur les dates, le plus important c’est de les réussir n’importe quand nous aurons décidé de les tenir ! Mais encore s'agissant du Pasteur Président de la Cei de 2011 ?
Autre curiosité : Ngoy Mulunda loue le système botswanais qui permet au PR de quitter tranquillement la scène ses dix ans de mandats accomplis sans attendre la prochaine élection laissant la place en attendant celle-ci à son VP… De mieux en mieux...
Le moins qu’on puisse dire est qu’on aurait voulu ce N Mulunda plus conciliant et plus soucieux de paix nationale plus tôt (on le croirait mieux aujourd'hui, il peut être aussi en effet en mission commandée) et plusieurs de son genre ailleurs notamment dans le camp du pouvoir mais aussi dans les autres bords politiques...
Comme quoi notre 'Maître des Horloges ne manquerait pas de la bonne compagnie ?
"NGOY MULUNDA TOURNE LE DOS à JOSEPH KABILA, MOÏSE KATUMBI EST CONGOLAIS IL DOIT ETRE AUX ELECTIONS"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Le ‘Maître des Horloges’ toujours à la manœuvre, qui et comment le déposséder de cette ‘maîtrise du temps’ ???
Il se raconte que ‘JK’ planifie de ‘débaucher’ cette fois celle qu’on appelle la ‘vraie opposition’ càd l’Udps, le Mlc, l’Unc et les autres en intronisant FT Tshilombo à la ‘Primature’ et ainsi gagner 2 ans (jusqu’en 2020) sinon plus pour rempiler (à vie ?)…
Y’aura-t-il encore et toujours assez d’opportunistes affamés pour mordre à l’hameçon où y’a-t-il là une voie possible pour rejoindre une ‘gouvernance démocratique’ ?
Ailleurs ce même ‘JK’ revendiquant une bien curieuse « souverainêté personnelle » s’autorise à refuser des dons aux Congolais récoltés à Genève. Y’aurait-il quelque précepte céleste ou terrestre qui permette à un Maître je ne sais de quel pays ou d’une telle puissance à interdire la solidarité : qui l’autorise à refuser que des personnes généreuses donnent à manger aux affamés, des soins aux malades, un toit aux sans-abris ? On aura tout vu avec ce Congo ;vite le ‘changement’ !
A se demander si 'JK' est là pour le pays ou pour sa tronche ?
La Cenco doute publiquement de la ‘bonne foi’ du régime pour finaliser un processus électoral crédible, déjà la Ceni ne respecte pas son propre calendrier ; via le CLC elle en menace même de reprendre la contestation publique après le 30 avril… Pour quel résultat cette fois après avoir suspendu un moment (à notre regret !sa pression ?
L’opposition politique et sociale n’est pas en reste, quasiment d’une même voix, elle démontre la malice perverse contenue dans le « fichier électoral » de la Ceni et la fameuse « machine à voter » venue de Corée, elle les rejette lourdes de malversations frauduleuses quant à un processus électoral transparent, libre, équitable et apaisé…
Voici enfin que Ngbanda nous documente tant bien plutôt ce qu’on savait vaguement : les artifices complexes de la Ceni pour corseter les scrutins à la seule victoire de ‘JK’ et de son camp et en conclue non sans raison qu’aucune élection sous le règne de ce régime ne pourra sortir d’autre gagnant que le régime !
A en conforter son credo : un « pays occupé » ne peut s’en sortir par des « élections », il doit « se libérer par lui-même contre l’’occupant’ » !
En définitive, il est tout à fait juste de postuler qu’il est impossible ou quasiment de réussir des scrutins crédibles avec ‘JK’ sinon « sans lui » ou comme disent certains à travers « une Transition sans ‘JK’ », le problème est comment obtenir le ‘départ’ d’un autocrate qui tient à rester et qui en a les moyens…
Aujourd’hui personne ne nous présente des recettes facilement utilisables, beaucoup se reposent sur une « mobilisation populaire » qui devienne positive à force de manifestations et de détermination, Ngbanda, lui a ‘théorisé’ une « stratégie et des tactiques » schématisés en « 7 mesures », elles dépendent encore ici selon moi non pas tant de la ‘conviction’ et de la ‘détermination’ des forces politiques et de la population à en finir avec le régime mais du manque d’un « prétexte concret » qui rassemble et mette en branle « retrait des institutions, désobéissance civile…».
Faut-il pour cela des leaders prêts au sacrifice sur le terrain ? Sans doute mais pareil qu’est-ce qui va les y pousser ? C’est à cette question qu’il nous faut répondre concrètement !
N’empêche que pour l’heure, vu l’état et l’activité des forces politiques et sociales, la question utile se pose peut-être en d’autres termes : malgré la quasi évidence que les prochains scrutins risquent d’échapper aux normes acceptables, tous les partis et plateformes ont embrayé à tort ou à raison sur la participation à ces élections et semblent les préparer tant bien que mal et hélas la fumeuse CI ne leur dit pas autre chose ; au lieu donc de les récuser clairement vu leur risque…
Peut-on croire que leur bonne foi active suffira à en améliorer les conditions, se résigner à les tenter telles qu’elles s’annoncent ou au contraire créer un réel front de refus quitte à en attendre une contestation qui à terme soit les annihilera purement et simplement même dans un contexte de violence alors imprévisible, soit nous installera une fois de plus dans la contestation de légitimité des dirigeants jusqu’à mieux, ‘le jour finissant toujours par remplacer la nuit même au pôle Nord’ ?
Pourquoi pas alors approuver le nouveau schéma du pouvoir qui veut revenir à la case-départ, celle de l’Accord de la St Sylvestre qui préconisait une réelle transition partagée en acceptant ici un FT Tshilombo le temps qu’il faut même jusqu’en 2020, (nous n’en sommes pas après tout à ne pas sacrifier deux années de plus pourvu que l’issue serve à l’intérêt général, celui de l’avènement d’un Etat réellement démocratique), nous aurions pourquoi pas le temps et les moyens de prendre l’autocratie à ses propres pièges…
Autant de questions qui se bousculent dans ma tête et que je me permets de soumettre à tous !
Qu’en pensez-vous ? Au plaisir de vous lire, à plus………….
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Il se raconte que ‘JK’ planifie de ‘débaucher’ cette fois celle qu’on appelle la ‘vraie opposition’ càd l’Udps, le Mlc, l’Unc et les autres en intronisant FT Tshilombo à la ‘Primature’ et ainsi gagner 2 ans (jusqu’en 2020) sinon plus pour rempiler (à vie ?)…
Y’aura-t-il encore et toujours assez d’opportunistes affamés pour mordre à l’hameçon où y’a-t-il là une voie possible pour rejoindre une ‘gouvernance démocratique’ ?
Ailleurs ce même ‘JK’ revendiquant une bien curieuse « souverainêté personnelle » s’autorise à refuser des dons aux Congolais récoltés à Genève. Y’aurait-il quelque précepte céleste ou terrestre qui permette à un Maître je ne sais de quel pays ou d’une telle puissance à interdire la solidarité : qui l’autorise à refuser que des personnes généreuses donnent à manger aux affamés, des soins aux malades, un toit aux sans-abris ? On aura tout vu avec ce Congo ;vite le ‘changement’ !
A se demander si 'JK' est là pour le pays ou pour sa tronche ?
La Cenco doute publiquement de la ‘bonne foi’ du régime pour finaliser un processus électoral crédible, déjà la Ceni ne respecte pas son propre calendrier ; via le CLC elle en menace même de reprendre la contestation publique après le 30 avril… Pour quel résultat cette fois après avoir suspendu un moment (à notre regret !sa pression ?
L’opposition politique et sociale n’est pas en reste, quasiment d’une même voix, elle démontre la malice perverse contenue dans le « fichier électoral » de la Ceni et la fameuse « machine à voter » venue de Corée, elle les rejette lourdes de malversations frauduleuses quant à un processus électoral transparent, libre, équitable et apaisé…
Voici enfin que Ngbanda nous documente tant bien plutôt ce qu’on savait vaguement : les artifices complexes de la Ceni pour corseter les scrutins à la seule victoire de ‘JK’ et de son camp et en conclue non sans raison qu’aucune élection sous le règne de ce régime ne pourra sortir d’autre gagnant que le régime !
A en conforter son credo : un « pays occupé » ne peut s’en sortir par des « élections », il doit « se libérer par lui-même contre l’’occupant’ » !
En définitive, il est tout à fait juste de postuler qu’il est impossible ou quasiment de réussir des scrutins crédibles avec ‘JK’ sinon « sans lui » ou comme disent certains à travers « une Transition sans ‘JK’ », le problème est comment obtenir le ‘départ’ d’un autocrate qui tient à rester et qui en a les moyens…
Aujourd’hui personne ne nous présente des recettes facilement utilisables, beaucoup se reposent sur une « mobilisation populaire » qui devienne positive à force de manifestations et de détermination, Ngbanda, lui a ‘théorisé’ une « stratégie et des tactiques » schématisés en « 7 mesures », elles dépendent encore ici selon moi non pas tant de la ‘conviction’ et de la ‘détermination’ des forces politiques et de la population à en finir avec le régime mais du manque d’un « prétexte concret » qui rassemble et mette en branle « retrait des institutions, désobéissance civile…».
Faut-il pour cela des leaders prêts au sacrifice sur le terrain ? Sans doute mais pareil qu’est-ce qui va les y pousser ? C’est à cette question qu’il nous faut répondre concrètement !
N’empêche que pour l’heure, vu l’état et l’activité des forces politiques et sociales, la question utile se pose peut-être en d’autres termes : malgré la quasi évidence que les prochains scrutins risquent d’échapper aux normes acceptables, tous les partis et plateformes ont embrayé à tort ou à raison sur la participation à ces élections et semblent les préparer tant bien que mal et hélas la fumeuse CI ne leur dit pas autre chose ; au lieu donc de les récuser clairement vu leur risque…
Peut-on croire que leur bonne foi active suffira à en améliorer les conditions, se résigner à les tenter telles qu’elles s’annoncent ou au contraire créer un réel front de refus quitte à en attendre une contestation qui à terme soit les annihilera purement et simplement même dans un contexte de violence alors imprévisible, soit nous installera une fois de plus dans la contestation de légitimité des dirigeants jusqu’à mieux, ‘le jour finissant toujours par remplacer la nuit même au pôle Nord’ ?
Pourquoi pas alors approuver le nouveau schéma du pouvoir qui veut revenir à la case-départ, celle de l’Accord de la St Sylvestre qui préconisait une réelle transition partagée en acceptant ici un FT Tshilombo le temps qu’il faut même jusqu’en 2020, (nous n’en sommes pas après tout à ne pas sacrifier deux années de plus pourvu que l’issue serve à l’intérêt général, celui de l’avènement d’un Etat réellement démocratique), nous aurions pourquoi pas le temps et les moyens de prendre l’autocratie à ses propres pièges…
Autant de questions qui se bousculent dans ma tête et que je me permets de soumettre à tous !
Qu’en pensez-vous ? Au plaisir de vous lire, à plus………….
"Les élections en 2020 : Kabila prêt à céder la Primature et le Cnsa à la vraie opposition – Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/upldocs/14%2004%2018.pdf
"PREOCCUPATIONS DE LA CENCO SUR LES ENJEUX SOCIOPOLITIQUES ACTUELS"
- POINT DE PRESSE DU SECRETARIAT GENERAL DE LA CENCO - Vendredi, 13 avril 2018
° http://cenco.org/les-preoccupations-de-la-cenco-sur-les-enjeux-sociopolitiques-actuels/
"RDC : « Ne pas mettre en pratique les mesures de décrispation, c’est compromettre le processus électoral » (CENCO)"
° https://www.radiookapi.net/2018/04/13/actualite/politique/rdc-ne-pas-mettre-en-pratique-les-mesures-de-decrispation-cest
"[Analyse] RDC: la conférence de Genève, sursaut ou atteinte à la souveraineté?"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180413-rdc-conference-geneve-donateurs-ituri-kasai-kivu-tanganyika-deplaces
A Genève, ce vendredi 13 avril, l’ONU, l’Union européenne et les Pays-Bas organisent une conférence des donateurs pour la RDC. Selon l’ONU, au moins 13 millions de personnes, dont un tiers de déplacés internes, ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence cette année… Et il faut trouver plus d’1,5 milliard de dollars pour leur venir en aide. Le gouvernement congolais a refusé d’y participer, estimant que cette conférence aillait donner une mauvaise image du pays. Kinshasa conteste la gravité de la crise.
[size=19De notre envoyée spéciale à Genève,
Si l’on en croit les humanitaires, c’est l’une des pires crises de déplacements de populations au monde avec plus de 4,5 millions de déplacés internes. En Ituri, province du nord-est du pays, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers la capitale, Bunia, et en Ouganda depuis la mi-décembre. Ces déplacés et réfugiés manquent de tout, fuyant des massacres d’une ampleur que cette région de la RDC n’avait plus connu depuis quinze ans, même si beaucoup crient à la manipulation. Entre 2002 et 2003, de violents affrontements inter-ethniques, sur fond de pillages des ressources, avaient ravagé l’Ituri, entraînant le déploiement de la première force sous bannière européenne, l’opération française Artémis. Ce sont les crimes de cette sale guerre qui ont fait les premiers procès de la Cour pénale internationale.
De nombreuses provinces en crises
Dix heures du matin, distribution de farine de maïs. La tension monte d’un cran, il n’y en aura pas pour tous les déplacés. «Il faut laisser la place aux femmes, d’abord». Malgré tous les efforts des humanitaires, les déplacés se plaignent des maigres rations.[/size][Reportage] les besoins des déplacés de Bunia en Ituri
13-04-2018 - Par Florence Morice00:00
00:00
A Bunia, les déplacés arrivent affamés, certains après s’être caché ou avoir fui pendant plusieurs jours. « Mon bébé est mort, je n’avais pas de quoi l’allaiter », explique une jeune déplacée d’une trentaine d’années. Il y a un mois et demi, elle a perdu son enfant de huit mois. Elle n’avait rien à manger, rien pour le nourrir. Quand elle a pu accéder à de l’aide, il était trop tard.
Depuis la mi-2016, l’urgence, ce n’est pas seulement dans les provinces de l’Est, le Nord, le Kivu et l’Ituri. Dans le Tanganyika, des affrontements inter-communautaires avaient déjà éclaté en 2014. Mais depuis août 2016, ce sont des dizaines de villages qui ont fait l’objet d’attaques ; tous les territoires de cette province née du découpage du Katanga ont connu des violences. La crise déborde avec les déplacements de populations comme de milices armées dans les provinces voisines. C’est aussi en août 2016 que le chef coutumier insurgé Kamuina Nsapu a été tué dans l’assaut sanglant contre le village du même nom. Sa mort a entraîné une insurrection sans précédent dans les provinces du Kasaï, touchant une superficie grande comme la Norvège. La répression a été brutale. L’ONU dit avoir documenté des dizaines de fosses communes.
→ Revoir le webdoc: « Violences au Kasaï »
[center]i[mg]http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/aef_image_original_format/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2018-04-12t111442z_1167478076_rc111c1b8330_rtrmadp_3_congo-violence_0.jpg[/img]
Dans le camp de déplacés de Bunia, dans la province d'Ituri, le 12 avril 2018. Les déplacés y arrivent affamés, certains après s’être cachés ou avoir fui pendant plusieurs jours. © REUTERS/Goran Tomasevic[(/center]
En 2016, la République démocratique du Congo devait connaître la première alternance démocratique de son histoire. Le président Joseph Kabila arrivait au terme de son deuxième et dernier mandat constitutionnel. La commission électorale affirmait n’avoir ni les moyens financiers, ni techniques pour organiser les élections, évoquait également la difficulté d’enrôler les électeurs dans les Kasaï. Ces arguments, repris par le gouvernement congolais comme par la majorité présidentielle, étaient fustigés par l’opposition et une partie de la société civile, persuadés que la Ceni œuvrait pour maintenir Joseph Kabila au pouvoir, en violation de la Constitution.
Deux ans plus tard, Kinshasa dit pouvoir organiser les élections sans financement ou supervision extérieurs, se félicitant de la hausse des prix des matières premières et d’une projection de croissance de près de 5% et critique les statistiques données par l’ONU sur la situation humanitaire. Le gouvernement congolais avance le chiffre de 230 000 déplacés internes quand les Nations unies parlent en millions.
Des financements en baisse, des déplacés de plus en plus nombreux
« La République démocratique du Congo connaît parmi les plus graves crises au monde, assure pourtant le secrétaire général de Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), Jan Egeland. 13 millions de personnes ont besoin d’une assistance humanitaire d’urgence, c’est comparable à ce qui se passe en Syrie ou au Yémen. » Ce que déplorent NRC comme Oxfam, c’est le peu d’attention de la communauté internationale sur cette crise. En 2017, le plan d’action humanitaire, élaboré par l’ONU, n’a été financé qu’à hauteur de 56,5% « J’ai été choqué de voir à quel point là-bas, il y a des gens qui se retrouvent totalement seuls et souffrent sans personne pour les aider », insiste Jan Egleman. Faute d’argent, les vols humanitaires ont été suspendus pour le territoire de Walikale dans le Nord-Kivu ; il n’y a plus ni acteurs, ni assistance, malgré des milliers de déplacés.
« L’an dernier, on a observé une baisse de financement, c’était même le plus bas taux de financement en dix ans », explique Vanessa Huguenin, l’une des porte-paroles à Genève du bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Pourtant, l’ONU estime que les besoins humanitaires au Congo ont doublé en un an et qu’il pourrait y avoir jusqu’à 807 000 Congolais réfugiés dans les pays voisins.
Un déplacé sur vingt reconnu par la RDC
Mais si l’assistance humanitaire n’arrive pas à des centaines de milliers de Congolais depuis l’an dernier, ce n’est pas seulement par manque de fonds. La dégradation de la situation sécuritaire entrave aussi l’acheminement de l’aide. Les humanitaires sont, comme les Congolais, victimes d’attaques et de kidnappings dans l’est du pays. Pour des raisons de sécurité, certains acteurs abandonnent des sites de déplacés qui ne sont pour la plupart de toute façon pas reconnus par les autorités congolaises qui estiment leur nombre à 69 pour tout le pays. Un déplacé sur vingt est reconnu comme tel aujourd’hui par le gouvernement congolais.
Au Nord-Kivu, comme au Tanganyika, deux provinces où Kinshasa reconnait la plus grosse proportion de déplacés internes, les autorités parlent régulièrement de fermer les camps, estimant que les populations devaient rentrer chez elles et que la situation sécuritaire s’était améliorée. Au Nord-Kivu, entre 2015 et 2016, plus d’une dizaine de camps avaient été attaqués ou vidés par les forces de sécurité. En 2017, au Tanganyika, une dizaine de plus avaient pris feu, sans doute de manière accidentelle. Les camps ne devaient pas être pérennisés. Dans des sites restreints, les huttes en taille, faute de bâches, étaient trop proches pour cuisiner au feu de bois et l’accès à l’eau insuffisant.
Un violent incendie a détruit une partie du camp de déplacés de Katanyika, près de Kalemie, dans la province de Tanganyika en RDC. © MSF / Louise Annaud / Twitter
En janvier 2018, c’est en présence du Premier ministre recruté dans les rangs de l’opposition, Bruno Tshibala, que le plan d’action humanitaire avait été présenté. Le chef du gouvernement congolais avait salué l’investissement des humanitaires. L’ONU tablait sur 1,7 milliard de dollars d’assistance pour 13 millions de personnes. Depuis, 200 millions de dollars ont été trouvés. Quand le gouvernement congolais a annoncé son intention de boycotter la conférence de donateurs de Genève, il a aussi annoncé la mise en place d’un fonds de solidarité qui devrait être financé à hauteur de 100 millions de dollars. « Très rapidement, dix millions seront décaissés », a promis le chef de la diplomatie congolaise, Leonard She Okitundu, lors d’une récente conférence de presse. « Nous ne sommes pas fermés à toutes les contributions dans le cadre de la solidarité internationale, mais ce que nous avons refusé, c’est que l’on organise une conférence sur la détresse en République démocratique du Congo en ignorant le gouvernement de ce pays. »[
La conférence, une « démarche sectaire » pour Kinshasa
Son collègue de la communication est allé plus loin et parle d’une absence de concertation sur les chiffres, d’un risque d’erreur. « Nous ne permettrons pas à des gens de faire un travail si nous n’avons pas participé au programme », a déclaré Lambert Mendé à RFI, rappelant qu’on « ne peut pas assister quelqu’un contre son gré ».
Du côté de l’ONU, on assure pourtant avoir tout proposé pour obtenir la participation de Kinshasa, « vivement souhaitée », y compris la co-présidence de cette conférence. « Mais c’est devenu politique », assure une source onusienne qui y voit le prolongement d’un bras de fer entre Joseph Kabila et les Occidentaux. Le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU a même annoncé lever le mécanisme d’urgence « L3 » déclenché, tant la comparaison entre la situation dans certaines provinces du Congo et en Syrie ou au Yémen agaçait le gouvernement congolais. Ces deux pays sont en effet classés « L3 ».
L’ambassade de République démocratique du Congo à Genève a envoyé des notes verbales certains pays. Les Pays-Bas et la Suède se sont vus accusés de comportement « inamical » d’adopter une « démarche sectaire ». « Le gouvernement de la République démocratique du Congo voudrait rappeler qu’il est le seul représentant légal et légitime des populations congolaises », précisait cette missive, provoquant l’ire de l’opposition et des mouvements citoyens. Mais la pression du gouvernement congolais a payé.[
Beaucoup d’ONG ont hésité à communiquer, l’ONU a insisté publiquement sur la gravité de la crise. Les Émirats arabes unis, co-organisateur de l’évènement, ont renoncé à participer à cette conférence. Reste à savoir si Abou Dhabi a également renoncé à sa contribution."
"RDC: la chef de la Monusco répond aux autorités congolaises"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180414-rdc-chef-monusco-repond-autorites-congolaises
° http://www.rfi.fr/afrique/20180415-rdc-conference-geneve-aide-humanitaire-ministre-affaires-etrangeres-leonard-she-oki
° http://www.rfi.fr/afrique/20180413-conference-geneve-rdc-530-millions-dollars-esperes-onu
"Crise humanitaire en RDC : l’ONU et l’UE persistent face à Kinshasa"
° http://www.jeuneafrique.com/551558/politique/crise-humanitaire-en-rdc-lonu-et-lue-persistent-face-a-kinshasa/
"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
A la Une de la presse cette semaine à Kinshasa "
° http://www.rfi.fr/emission/20180414-une-presse-cette-semaine-kinshasa
° http://www.rfi.fr/afrique/20180412-election-rdc-opposition-conteste-utilisation-machine-voter-miru
° http://www.rfi.fr/afrique/20180411-rdc-opposant-fayulu-denonce-nouveau-fichier-electoral
° http://www.jeuneafrique.com/mag/550827/politique/crise-humanitaire-en-rdc-kinshasa-met-en-garde-les-ong-qui-accepteraient-laide-de-la-belgique/
° http://www.jeuneafrique.com/depeches/547408/politique/rdc-230-000-ou-4-millions-de-deplaces/
° https://afrique.lalibre.be/17835/rdc-humanitaire-bras-de-fer-entre-kinshasa-et-lonu/
° https://afrique.lalibre.be/17819/rdc-kinshasa-menace-les-ong-qui-accepteraient-laide-belge/
"RD Congo : Denis Mukwege demande un « changement radical » du système"
17 mai 2016
° http://www.jeuneafrique.com/326088/politique/rd-congo-denis-mukwege-demande-changement-radical-systeme/
Le célèbre chirurgien congolais Denis Mukwege a appelé mardi à "un changement radical" en RDC, le jour de la célébration de la prise de pouvoir par Laurent Désiré Kabila, en référence aux massacres à répétition dans l'est du pays.
Pour le chirurgien, il faut « un changement radical de l’actuel système » parce que « les crimes et barbaries qui sévissent dans l’est de la RDC depuis 20 ans renaissent avec une nouvelle intensité dans la région de Beni, au Nord-Kivu. Des massacres que les autorités et la mission de l’ONU en RDC attribuent aux rebelles musulmans ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF), présents depuis 1995 dans l’est du pays.
Appel à la mobilisation
Les populations ont le sentiment d’être « abandonnées et livrées à elle-mêmes », écrit Denis Mukwege dans son message, publié mardi 17 mai. « Depuis octobre 2014, le bilan s’élève à plus de 600 morts ! Les images de ces atrocités de masse sont insupportables : des femmes enceintes éventrées, des bébés mutilés, des êtres humains ligotés et égorgés à l’arme blanche », poursuit le chirurgien, espérant que les Congolais « se mobilisent pour parvenir au changement tant attendu ».
À l’approche de l’élection présidentielle congolaise, le médecin, qui a reçu en 2014 le Prix Sakharov des droits de l’Homme, hausse le ton. Mi-mars, il avait déjà accusé les autorités de multiplier les manœuvres en vue de retarder les élections au-delà des délais prévus dans la Constitution.
Un glissement qui semble de plus en plus probable. Le 11 mai, la Cour constitutionnelle a en effet autorisé Joseph Kabila à rester en fonctionssi la présidentielle n’est pas organisée avant la fin de son mandat, le 19 décembre 2016."[/size]
"RD Congo : « Plaidoyer pour la vie », Denis Mukwege par Denis Mukwege"
° http://www.jeuneafrique.com/371532/societe/rd-congo-plaidoyer-vie-denis-mukwege-denis-mukwege/
Sortie fin octobre, l’autobiographie du docteur Denis Mukwege, "Plaidoyer pour la vie", est à la fois un récit de la catastrophe humanitaire qui sévit dans l’est de la RDC depuis quinze ans et un réquisitoire politique à destination d’un gouvernement qui s’obstine dans le déni.
« Plaidoyer pour la vie ». C’est sous ce titre qui devrait mettre tout le monde d’accord que le Congolais Denis Mukwege a publié son autobiographie, le 26 octobre, aux éditions L’Archipel. Celui qui était déjà le sujet de L’homme qui répare les femmes, de Colette Braekman, et de Panzi, qu’il a co-écrit avec le chirurgien belge Guy-Bernard Cadière, livre cette fois, seul, le récit émouvant de son parcours hors du commun.(...)"
"Honoré Ngbanda Dévoile Comment "Kabila" et Ses Complices Préparent la Fraude Electorale En RDC!"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"RDC : Kabila veut dribbler le peuple congolais pour un troisième mandat
° https://afrique.lalibre.be/18783/rdc-et-si-kabila-preparait-la-candidature-de-kabila/
A huit mois de l’échéance électorale en RDC, la Commission électorale nationale indépendante ne semble pas pressée de se mettre à la tâche. La liste des partis et des regroupements autorisés à concourir n’a toujours pas été dévoilée. En cause, la mauvaise volonté évidente tant du ministre de l’Intérieur Henri Mova que du président de la Ceni Corneille Nangaa.
A moins, évidemment, que ceux-ci n’aient une autre idée derrière la tête. Selon un entretien ave un membre de la Kabilie, confirmé par deux témoignages ce samedi; il semble bien que Joseph Kabila, président hors mandat et sans dauphin, n’a pas abandonné tout projet de se présenter lui-même pour un troisième mandat, pourtant inconstitutionnel, à la magistrature suprême.
Tous les précédents projets dans ce sens ont avorté. La majorité présidentielle craint comme la peste une nouvelle tentative de modification de la constitution. Personne n’a évidemment oublié la mobilisation populaire de janvier 2015 et la répression sanglante qui s’en est suivie. Si Kabila veut caressser le rêve fou de se représenter, il doit donc trouver un stratagème qui lui permette de le faire sans toucher à la constitution.
Cour constitutionnelle aux ordres
Son dernier projet, sur lequel travaille une équipe qui comprend notamment MM. Lumanu, Mova, Maître Nkulu, Boshab, Minaku, consiste à démontrer que le passage de deux tours en 2006 à un tour en 2011 pour l’élection présidentielle, autorise le locataire du Palais de marbre à se représenter pour ce qui ne serait que son second mandat sous la constitution révisée en janvier 2011 qui prévoit une élection à un tour. « Cette équipe travaille sur un texte à présenter prochainement. C’est ce qui explique notamment les derniers remous à la cour constitutionnelle », explique notre source qui craint qu’un scénario, quel qu’il soit, qui tenterait d’imposer la candidature de Kabila « ne soit le coup d’envoi d’un bain de sang au pays ». « Ce texte sera présenté devant les juges de cette cour constitutionnelle qui donneront leur accord. Kabila pourrait donc être autorisé à se représenter. Une fois de plus, c’est un scénario suicidaire qui ne vise qu’à tenter d’assurer le maintien d’un homme au pouvoir, sans se soucier des conséquences dramatiques. Si vous vous souvenez bien, Kabila a toujours dit qu’il respecterait la Constitution, sans dire qu’il ne se représenterait pas. »
Scénario à la burundaise
Un stratagème grossier qui fait inévitablement penser au scénario imposé par Pierre Nkurunziza au Burundi. Lui aussi était atteint par la limite constitutionnelle de deux mandats. Mais fort de sa mainmise sur les institutions et grâce à la terreur qu’il a imposée, il s’est ouvert la voie d’un troisième mandat induit par le fait qu’il n’avait pas été élu au suffrage direct mais bien par le parlement pour son premier mandat. Ce troisème mandat n’était donc, selon lui, que son second mandat.
Après avoir amené en RDC les bérets rouges façon inbonerakure, la Kabilie veut donc aussi importer les grosses ficelles du pouvoir burundais pour se maintenir au pouvoir.
« Le président Kabila démontre ainsi qu’il se moque totalement de la communauté internationale. Il se moque de ses voisins, il se moque de Nikki Halley, la représentante des Etats-Unis aux Nations Unies qui était venue à Kinshasa pour s’entretenir avec lui. Une fois de plus, c’est une fuite en avant. La dernière carte abattue par un pouvoir aux abois, prêt à sacrifier tout un peuple pour garder le pouvoir. C’est de la folie. Notre Congo n’est pas le Burundi »."
"Présidentielle du 23 décembre: « Kabila » annoncera sa candidature en juillet
° http://www.congoindependant.com/presidentielle-du-23-decembre-kabila-annoncera-sa-candidature-en-juillet/
« Joseph Kabila » paraît décidé à exacerber la crise politico-institutionnelle dans laquelle il a plongé le Congo-Kinshasa. Depuis le 19 décembre 2016, l’homme continue à se cramponner au fauteuil présidentiel, sans mandat express donné par le peuple congolais. Après avoir essayé tous les stratagèmes pour retarder la convocation du scrutin de l’élection présidentielle prévue initialement en septembre 2016, le « raïs » et les « mauvais génies » qui gravitent autour de lui auraient trouvé une sorte d' »arme fatale ». Selon des sources, le président hors mandat devrait annoncer, dès juillet prochain, sa candidature à l’élection présidentielle. Et ce en dépit de l’inéligibilité qui le frappe. Des « constitutionnalistes » proches de la mouvance kabiliste l’auraient convaincu de son « éligibilité ». Au motif que la révision, en janvier 2011, des articles de la Constitution promulguée le 18 février 2006 aurait, selon eux, remis le compteur à zéro. En clair, l' »autorité morale » de la « majorité » sortante n’aurait accompli à ce jour qu’un seul terme. « En cas de contestation, la Cour constitutionnelle tranchera », préviennent des kabilistes.
« (…). Nous, nous nous sommes battus contre lui (le maréchal Mobutu, Ndrl) les armes à la main, au péril de notre vie ». « Nous ne sommes pas prêts à abandonner le pouvoir à n’importe qui! ».
Ces deux déclarations ont été faites respectivement en juillet 2001 (voir Jeune Afrique n°2115 du 24 juillet 2001) et en septembre 2016 dans le même magazine. Les locuteurs appartiennent à une même fratrie. Il s’agit de « Joseph » et Zoé « Kabila ». Sortis de nulle part, les deux frères semblent considérer le Congo-Kinshasa, au mieux, comme un « bien personnel » hérité de leur père putatif et, au pire, comme un « butin de guerre ».
Au pouvoir depuis 17 ans, « Joseph Kabila » et son entourage continuent à imaginer des subterfuges pour garder le pouvoir d’Etat dans leur giron. Et ce en dépit d’un bilan épouvantable. A titre d’exemple, 18 millions d’adultes congolais ne savaient ni lire ni écrire en 2016. L’économie et le social sont dans un état désastreux. La sécurité des personnes et des biens, mêmement.
Malgré ces piteux échecs, « Kabila » et ses oligarques ont engagé le pari risqué de conserver le pouvoir par des moyens frauduleux.
D’aucuns avaient ri sous cape en apprenant le point de presse animé le mardi 24 avril par l’avocat kinois et assistant à l’Université de Kinshasa Jean-Cyrus Mirindi Batumike Nkuba, sur le thème: « La possible éligibilité du président Joseph Kabila pour un nouveau mandat au regard de la Constitution de 2006 telle que modifiée à ce jour ». Un cocktail avait clôturé cette rencontre.
La sortie médiatique de ce juriste était en réalité un « ballon d’essai » lancé par le « raïs » et ses « services d’études stratégiques ». But: jauger la capacité d’indignation de l’opinion congolaise. Face à une réaction populaire plutôt molle, les commanditaires de cette opération se sont résolus d’aller jusqu’au bout de leur logique. En faisant quoi?
Des sources bien informées laissent entendre que « Kabila » a pris la ferme résolution de braver l’opinion congolaise autant que la communauté internationale en briguant un nouveau mandat. « Enhardi par des ‘constitutionnalistes’ qui l’entourent, le président Kabila est convaincu de son éligibilité à l’élection présidentielle du 23 décembre. Il va annoncer sa candidature au mois de juillet », confient ces sources. La Constitution promulguée le 18 février 2006 est différente de celle qui a été modifiée en janvier 2011″.
D’après une autre source, le Président hors mandat serait prêt à faire appel à des juristes internationaux pour défendre la « légalité » de sa candidature. Il n’exclurait pas de saisir la Cour Constitutionnelle dont le président n’est autre qu’un certain Benoît Lwamba Bindu.
Lors de l’investiture du successeur de Mzee LD Kabila le 26 janvier 2001, Benoit Lwamba Bindu et Luhonge Kabinda Ngoyi, assumaient respectivement les fonctions de premier président de la Cour suprême et de procureur général de la République. Natifs du pays luba du Katanga, les deux hauts magistrats avaient fait un chef d’oeuvre de faux en écriture dans le procès-verbal lu par le ministère public. « Joseph Kabila » y est présenté comme étant « Congolais d’origine » alors qu’il a servi auparavant dans l’armée tanzanienne.
CONSERVER LE POUVOIR POUR LE POUVOIR
Depuis plusieurs mois, la mouvance kabiliste dite « majorité présidentielle » – qui reste muette sur le bilan des « Cinq chantiers du chef de l’Etat » et de la « Révolution de la modernité » – fait mine de piaffer d’impatience « pour aller aux urnes ». Rien d’étonnant.
On le sait, la CENI (Commission électorale nationale indépendante) a gonflé artificiellement les listes électorales dans certaines circonscriptions prétendument favorables au « raïs » (ex-Katanga, Nord Kivu, Sud Kivu, Kwilu, Kwango, Sankuru etc.).
On le sait également que les 26 provinces du pays sont dirigées par des gouverneurs qui portent le titre de « président fédéral » du PPRD local. Il en est de même des maires. Les chefs traditionnels ont fait allégeance à « Kabila ». L’affaire est pliée dans l’arrière-pays. C’est en tout cas ce que pensent les kabilistes.
Secrétaire permanent du PPRD, le très impertinent Emmanuel Ramazani Shadary était attendu lundi 7 mai à Mbandaka, le chef-lieu de l’Equateur. Le PPRD dont la création remonte au mois d’avril 2002 va installer des « cellules de base » dans les cinq régions nées du démembrement du « Grand Equateur ».
Lors du mini-congrès du PPRD tenu à Mbandaka en avril 2014, Evariste Boshab, alors secrétaire général du PPRD, clamait déjà haut et fort la volonté de cette formation politique aux méthodes dignes de parti-Etat de « conserver le pouvoir ». Pour le pouvoir.
Interviewé dans le cadre de l’émission « Grande édition » de Télé 50, Aubin Minaku, président de l’Assemblée nationale et secrétaire général de la « majorité présidentielle » ne dira pas autre chose: « Nous allons tout faire pour conserver le pouvoir selon le standard universellement admis sur le plan démocratique ». C’était en novembre 2014. On se demande bien par quelle magie au vu de l’état général de délabrement dans lequel se trouve le pays.
Depuis le 19 décembre 2016, « Kabila » et ses oligarques civils et militaires défient les 70 millions de Congolais. Arrivé au pouvoir par la force des armes, « Joseph Kabila » ne cesse de faire savoir qu’il ne partira que par la même voie. Une prise en otage d’un peuple.
Des Congolais de l’étranger se penchent actuellement sur l’idée d’une « Transition citoyenne, sans Kabila ». Question: par quel mécanisme pourrait-on imposer une telle issue à cet homme qui ne croit qu’au rapport de force? « Les Congolais doivent agir en comptant uniquement sur eux-mêmes, commente un expert. La France ne veut plus d’une autre Libye. La Belgique et l’Union Européenne ont des moyens limités. Donald Trump est imprévisible et recroquevillé dans son pays ». L’expert de conclure: « Les marches pacifiques organisées par les laïcs catholiques sont louables. Mais elles ont montré leur limite. Le jeûne et la prière ne suffiront pas non plus… »"
"RDC : Et si Kabila préparait la candidature de… Kabila ?"
° http://30j60.com/rdc-et-si-kabila-preparait-la-candidature-de-kabila/
"RDC : l'entourage de Kabila menace de modifier la Constitution"
° http://www.afrikipresse.fr/opinion/rdc-l-entourage-de-kabila-menace-de-modifier-la-constitution
"RDC: Lubaya pessimiste sur la tenue des élections en décembre prochain"
° https://actualite.cd/2018/05/07/rdc-lubaya-pessimiste-sur-la-tenue-des-elections-en-decembre-prochain/
"JEU DE POKER DE J. KABILA POUR UN 3e MANDAT par Germain Nzinga Makitu
° http://nzingagermain.com/jeu-de-poker-de-j-kabila-pour-un-3e-mandat-par-germain-nzinga-makitu/
S’il est vrai que le poker est un jeu de cartes avec de nombreuses formules et variantes entre entre différents joueurs, les séquences de ce jeu surfent alternativement sur la distribution de cartes et les tours d’enchères permettant au plus astucieux de rafler les jetons des adversaires, qui sont alors poussés à abandonner la course à la victoire.
Depuis ce 19 décembre 2016 où le peuple congolais avait franchi le seuil du temps imparti au deuxième et dernier mandat du président Kabila, l’histoire politique de ce vaste pays ressemble pour le moins à ce jeu de poker avec un joueur qui sort du lot : Joseph Kabila. Ce dernier dribble tout le monde (civils comme politiciens) en exploitant à fond les fluctuations des gains et pertes en présence, avec une maitrise intuitive des probabilités de distributions des rôles en vue d’alimenter la montée des enchères politiques.Et à présent que la finalité des manœuvres politiques actuelles de Kabila consiste à conserver le pouvoir, la présente étude consistera justement à mettre en exergue les différentes cartes entre les mains de Kabila et sa manière de les redistribuer pour organiser les enchères et remporter le sprint final de ce scrutin de décembre 2018.
1. La carte statutaire du PPRD.
[...]
2. La carte de Moise Katumbi
[...]
3. La carte du pouvoir d’occupation.
[...]
4.La carte financière couplée à celle de la fraude électorale
[...]
5. Pour vaincre la kabilie, le peuple congolais doit jouer sur le mental du poker…
Après avoir passé en revue les quatre cartes dont dispose de Kabila pour conserver le pouvoir au-delà des dispositions constitutionnelles, il sied pour le peuple congolais de préparer ses actions contre le maitre du jeu de ce poker qui se joue en RDC, à savoir cet acteur politique qui a pris la triste habitude de se positionner dans la bonne zone du poker pour bluffer à maintes reprises tout un peuple, se plaçant du coup dans un état d’esprit d’être devenu indispensable et imbattable.
Les congolais auront tout intérêt d’aller lire attentivement Jared Tendler (Le Mental du Poker 2)[8] pour comprendre de quelle manière ce sentiment d’euphorie lié au fait de jouer dans la zone de succès qui a pu faire sentir Kabila invincible peut tout aussi bien s’évanouir très rapidement.
La politique étant le seul jeu des possibles où vous pouvez parfaitement jouer et perdre, encore et encore à cause de la violence des variantes, Jared Tendler nous ouvre de nouvelles pistes de combat en vue d’une victoire finale. Le peuple congolais doit avoir dans son viseur le point central de la crise congolaise qui n’est rien d’autre que le mental de la kabilie. Kabila se sent très ébranlé par l’inanité de sa carte militaire sur laquelle il a tant misé et qui est en train de devenir un couteau à double tranchant, tuant ses adversaires politiques mais aussi réduisant comme peau de chagrin son image internationale. C’est dans ce contexte de moral bas et confus que le peuple doit concentrer son agir pour le traquer jusqu’au dernier retranchement de sa ruse et le faire douter de lui-même dans cette position prépondérante qui est devenue la sienne depuis déjà 21 ans à cause de l’insoutenable légèreté d’œuvrer des politiciens congolais et de la lâcheté généralisée d’un peuple qui refuse de demander des comptes à ses mandataires.
Ce poker devenant de plus en plus difficile et compétitif pour les prochaines échéances électorales, il devient impérieux pour ce peuple abandonné à son triste sort de se doter d’un mental solide pour jouer son meilleur poker. Il faut être capable d’affronter toutes les difficultés que l’on rencontre face à la variance. Il faut se donner des objectifs précis, ainsi qu’une motivation et une discipline d’acier pour augmenter son endurance mentale face à toute épreuve. Il faudra connaitre le tableau général où les cartes sont abattues pour ne pas soutenir la carte politique destinée à nous couler. Il faut au contraire chercher à composer avec celle susceptible de mettre sérieusement en difficulté les plans calculateurs de l’adversaire.
C’est en résumé le combat intelligent dont je n’ai cessé de parler à mes lecteurs. Dans cette bataille féroce où tous les coups tordus sont permis, c’est le plus intelligent et le plus anticipateur qui le remporte…Il s’agit en d’autres mots de jouir d’un meilleur éclairage que celui usé par l’adversaire sur la réalité de terrain, les forces en présence et l’environnement général, de deviner ses intentions, de dissimuler ses propres positions et intentions, de décoder les intentions de l’adversaire pour améliorer sa propre capacité de comprendre ses moyens de perception, de commandement et de coordination, pour se rendre capable de dégrader les cartes de l’autre joueur du poker, de démoraliser ainsi les stratégies de l’adversaire, de diviser ses alliés et son commandement. [9] Une fois le peuple congolais appliquera avec rigueur la discipline de ces règles de jeu, il se mettra de toute évidence en position de déstabiliser le mental du poker et de gagner la prochaine bataille politique de 2018 !
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
[[1] G. NZINGA MAKITU, Manipulation des médias congolais en période électorale, Kin, Mediaspaul, 2006, pp.126-129.
[2] G. NZINGA MAKITU, Lemera II : L’après-Kabila se négocie à Davos et à Addis-abeba dans http//www.nzingagermain.com
[3] G. NZINGA MAKITU, La fabrique des opposants. Cas de Katumbi et de Kamerhe dans http//www.desc-wondo.org. « La deuxième étape étant la suivante : pendant qu’ils prennent avantage sur l’adversaire, ils fabriquent ab nullo un héros qui sort de l’ombre pour gérer cet acquis politique. Ce héros servira de simple sous-traitant d’un plan concocté et téléguidé à distance, à savoir à partir de Kigali et/ou de Kampala avec le consentement de leur commanditaire US et sera éjecté dès que changera le tableau politique. Kabila est en voie d’être éjecté mais à condition qu’il soir remplacé par un autre nègre de service qui appartient au même sérail. »
[4] G. NZINGA MAKITU, En voulant nommer Katumbi à la place de Kabila, Paul Kagame fait une fuite en avant dans http//www.nzingagermain.com
[5] H. LECLERCQ, RDC : Changer les règles de jeu pour prolonger Kabila dans http//www.libreafrique.be
[6] J. KANNAH, RDC : Joseph Kabila promulgue la loi électorale dans http//www.afrp.fr
[7] H. LECLERCQ, La majorité présidentielle veut déjà casser sa loi électorale dans http//www.libreafrique.be
[8] J. TENDLER & al., Le mental au poker 2, éd. LLC, 2015, 256 p.
[9] G. NZINGA MAKITU, La guerre de l’information dans la conquête du pouvoir au Congo-Kinshasa dans http//www.nzingagermain.com [/size]
"En RD Congo, Joseph Kabila enclenche un processus malaisé mais inespéré vers des élections"
° http://paris-international.blogs.la-croix.com/en-rd-congo-joseph-kabila-enclenche-un-processus-malaise-mais-inespere-vers-des-elections/2018/04/09/
"Présidentielle le 23 décembre en RDC : Le pessimisme gagne du terrain selon Yamba-Yamba"
"7/5 Ça se confirme, Joseph Kabila tient à sa propre candidature en Déc 2018 en boudant ses pairs UA"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
PS
Compatriotiquement!
PS
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"REAGISSANT A LA RUMEUR RELAYEE SUR LES RESEAUX SOCIAUX, PRESENTANT J. KABILA COMME CANDIDAT A SA PROPRE SUCCESSION
LE DIRCABA DU RAÏS PARLE DE L’INTOX
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15590
Le président Joseph Kabila, candidat à sa propre succession lors des élections prévues le 23 décembre prochain ! Intox ? Ballon d’essai ? Initiative privée d’un Kabiliste qui aimerait voir le Raïs demeurer au pouvoir au sommet de l’Etat ? Mystère ! Entretemps, les réseaux sociaux semblent en savoir un peu plus. Sans la moindre réserve d’usage, plus d’un internaute confirme la candidature du Raïs à la présidentielle, officiellement prévue dans la dernière semaine du mois de décembre 2018.
Cependant, du côté de la Majorité présidentielle (MP), les allégations partagées par les internautes, via les réseaux sociaux, sont qualifiées de folles rumeurs. Pas plus tard qu’hier lundi 7 mai, la Présidence a démenti toute nouvelle candidature du Président Joseph Kabila, au prochain scrutin devant élire son successeur. Selon Jean-Pierre Kambila, Directeur de cabinet adjoint du Raïs, cité par l’Agence France Presse (AFP), les affirmations relayées sur les réseaux sociaux, procèdent de la rumeur et de l’intox. " C’est de l’intox pure et simple.Il n’en est pas question ", a déclaré Jean-Pierre Kambila, interrogé par notre consœur.
" Combien de fois voulez-vous que le président Kabila dise qu’il respectera la Constitution ? La Constitution est en vigueur et elle sera respectée dans son intégralité. Ceux qui demandent au président de déclarer qu’il ne sera pas candidat attendront longtemps puisque c’est lui manquer de respect ", a ajouté Jean-Pierre Kambila
Une autre réaction est celle de M. Alain André Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle (MP). Comme Jean-Pierre Kambila, le porte-voix de la MP qualifie lui aussi d’intox, la rumeur sur la candidature du Président Joseph Kabila au scrutin de décembre prochain. " C’est de l’intox. Peut-on imaginer quelqu’un se représenter à l’improviste à une élection présidentielle ? ", a réagi Alain-André Atundu.
LA GENESE DU FEUILLETON
Selon cette même rumeur largement partagée depuis le week-end sur les réseaux sociaux, la MP se préparerait à déposer la candidature du Président Joseph Kabila à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), qui va la rejeter avant de saisir la Cour constitutionnelle qui trancherait en faveur du chef de l’État.
Du point de vue de nombre d’analystes de la situation politique en RD Congo, tout part d’une conférence-débat sur le thème " La possible éligibilité du Président Joseph Kabila pour un nouveau mandat, au regard de la Constitution du 18 février, telle que révisée à ce jour ", donnée au mois d’avril dernier par M. Mirindi Batumike Jean Cyrus, dans la salle père Boka de CEPAS à Gombe.
Face à un auditoire majoritairement composé de juristes, l’orateur avait constaté que la RD Congo semble actuellement revivre l’époque de Copernic, naguère marquée par l’intolérance. "Joseph Kabila est en droit de briguer un nouveau mandat au regard du comptage contenu dans la loi n°11/02/2011 ", avait déclaré le même conférencier, assistant à la Faculté de Droit de l’Université de Kinshasa (UNIKIN).
Selon Mirindi Batumike, c’est la modification de l’article 71 de la Constitution du 18 février qui offre justement à Joseph Kabila, la possibilité de se présenter à la prochaine élection présidentielle. " Il ne fallait pas modifier cet article. Le comptage du nombre de mandats devait en principe commencer avec l’organisation des élections de 2016. Le fait que ces dernières n’avaient pas eu lieu, suppose que le mandat constitutionnel de Joseph Kabila issu des élections de 2011 se poursuit encore ", avait expliqué le conférencier. Et d’ajouter : " On ne peut pas empêcher le Président Kabila d’exercer sa faculté de se présenter aux élections dès lors que le régime juridique a changé. La force n’appartient pas à la rue. Plutôt à la loi. Le droit est du côté de l’actuel Chef de l’Etat ", avait renchéri ce jeune chercheur congolais en Droit constitutionnel, avant de conclure que " le cas Joseph Kabila n’est qu’un cas didactique. N’importe quel autre acteur politique à sa place, bénéficierait de mêmes garanties juridiques ".
Quiconque avait participé à cette conférence-débat, se rappellera de mémoire la guerre sémantique et même de doctrines ayant opposé des juristes présents dans la salle, à leur collègue. Depuis, la thèse de Mirindi est diversement commentée dans l’opinion à Kinshasa. Et dire qu’il y a des gens aussi bien dans les rues de la capitale qu’au sein des états-majors des partis politiques de l’Opposition qui, à tort ou à raison, prêtent déjà cette "stratégie " à la Majorité présidentielle.
FAIRE GAGNER LE DEBAT POLITIQUE EN CLARTE
A plus d’une occasion qu’il lui est posé la question sur son avenir politique, le Président Joseph Kabila a toujours brillé par une sorte de constance. En d’autres termes, chaque fois que l’on pose clairement à Joseph Kabila, la question de savoir s’il se représentera ou pas à la prochaine présidentielle, sa réponse a toujours été la même et sans la moindre équivoque. " La Constitution sera respectée ", rétorque généralement l’actuel Chef de l’Etat. Il l’a encore déclaré lors de son tout dernier face-à-face avec les professionnels des médias au Palais de la Nation. A une consœur revenue sur cette récurrente question de sa candidature, le Président Joseph Kabila avait même ironisé, en demandant de trouver pour l’auteur de la question, un exemplaire de la Constitution du 18 février. C’était tout dire.
A la lumière de ces réactions spontanées de Joseph Kabila, nombre d’observateurs se trouvent en droit de chercher à savoir à quoi rime alors le débat qui s’installe de plus en plus dans l’opinion, à propos de cette idée de la représentation du Président Joseph Kabila pour un nouveau mandat. S’agirait-il d’une initiative d’un Kabiliste qui aimerait voir le Raïs demeurer au pouvoir ? Toute la question semble est là.
Cependant, l’article 64 de la Constitution interdit formellement au Président Joseph Kabila, de briguer un troisième mandat consécutif. C’est en tout cas, ce que n’ignorent pas les majors de la Coalition au pouvoir. Fort de cette restriction constitutionnelle reprise dans l’article sus-évoqué, les dauphins se chauffent en catimini, s’épient et se donnent des crocs-en-jambe dans les vestiaires de la Kabilie. Car, si la Constitution n’autorise pas l’actuel Chef de l’Etat à se présenter pour la troisième fois de suite, en tout cas, la même Loi fondamentale n’interdit pas à la Majorité présidentielle de présenter son candidat au prochain scrutin.
Déjà, au crépuscule du second et dernier mandat constitutionnel, l’Opposition ne jure que par l’alternance au sommet de l’Etat. De bonne guerre. Légitime aussi est l’ambition de la Majorité présidentielle de conserver le pouvoir. A tous égards, le débat actuel gagnerait en clarté, si maintenant ou dans les jours à venir, les Congolais pouvaient savoir qui, au sein de la MP, porterait les couleurs ou serait le candidat à la présidentielle de décembre.
Cet exercice est aussi valable pour l’Opposition. C’est la seule manière de mettre un terme à toutes les supputations qui semblent avoir gagné du terrain dans les débats sur la place publique à Kinshasa. La loi sur la répartition des sièges votée au Parlement étant en passe d’être promulguée, il appartient donc aux deux camps politiques (Majorité présidentielle et Opposition), de fixer l’opinion quant à leurs candidats Présidents de la République.
Car, conformément au calendrier électoral publié le 5 novembre 2017 par la Ceni, le dépôt des candidatures à ce scrutin interviendra en juillet prochain."
° https://www.digitalcongo.net/article/5af17b81a0fd5a00041369d5/
"Probable candidature de Joseph Kabila : La MP lorgne vers la Cour constitutionnelle
° http://lepotentielonline.com/
Le président Joseph Kabila peut-il prétendre à un 3ème mandat ? Dans la Majorité présidentielle, l’on continue à y croire et l’on s’active pour faire sauter le verrou de l’article 220 de la Constitution. Le sésame passerait un argument juridique dont un chef des travaux a lancé le ballon d’essai au cours d’une réflexion au Cepas. Comme à l’accoutumée, l’ultime partition sera jouée par la Cour constitutionnelle que la MP s’apprête à saisir incessamment.
Le Potentiel a été visionnaire de relever dans sa livraison du week-end que la MP préparait un hold-up électoral. Apparemment, notre rédaction a vu juste. La MP ne se lasse pas de chercher le parfait sésame qui permettrait à son autorité morale de prétendre enfin à un 3ème mandat présidentiel.
Bien auparavant, la MP a tenté, sans y parvenir, la révision de la Constitution, pour faire sauter le verrou de l’article 220 de la Constitution qui limite le mandat présidentiel. Ayant échoué sur ce terrain, la MP s’est inscrite dans une autre logique. Il s’agit de multiplier des exceptions pour renvoyer le plus loin possible la tenue de la présidentielle. Les deux dialogues de 2016, à savoir celui de la Cité de l’Union africaine, suivi de celui organisé sous la Cenco au Centre interdiocésain, s’inscrivaient dans ce cadre. La MP en a tiré de réels dividendes. Le président Kabila est toujours là, alors que son mandat a expiré depuis le 19 décembre 2018.
Et pour les élections prévues le 23 décembre 2018, dont la présidentielle, la MP n’y croit pas vraiment. Ses motivations sont ailleurs. Ce qui la hante le plus, c’est la candidature à la présidentielle de son autorité morale. Depuis un temps, une équipe restreinte a été mise en place autour du président Kabila pour trouver la clé juridique qui pourrait permettre à ce dernier de se représenter à la prochaine présidentielle.
Selon des indiscrétions glanées dans les couloirs de la MP, dont La Libre Belgique a fait écho dans sa dernière livraison (voir encadré), la MP semble avoir enfin trouvé la combinaison juridique qui pourrait sortir Joseph Kabila du carcan constitutionnel. Et dire que c’est loin du terrain politique qu’a été lancé le ballon d’essai pour s’assurer de la réceptivité de ce nouveau projet. Dans une matinée scientifique organisée le 24 avril 2018 au centre catholique Cepas, Jean-Cyprus Mirindi, juriste et chef des travaux à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, a ouvert le débat sur le sujet.
Cet enseignant en droit public a créé la surprise en estimant qu’en vertu de la révision de certaines dispositions de la Constitution initiée en 2011, dont le mode d’élection à un seul tour du chef de l’Etat, le président Kabila dispose encore, en vertu du principe de l’immutabilité », de la possibilité de prétendre à un 3ème mandat. Selon Mirindi, ce principe implique qu’en changeant le mode de scrutin du président de la République, la révision de la Constitution a ramené le compteur à zéro. De ce fait, pense-t-il, en vertu de ce changement, le mandat du président Kabila ne court en réalité qu’à partir de 2011 et non 2006. Ce qui, conclut-il, n’empêche pas le président Kabila de concourir à un nouveau présidentiel, à l’expiration de celui acquis en 2011.
Tout chemin mène à un 3ème mandat…
Evidemment, dans les milieux des spécialistes du droit, le sujet fait grand débat. Pas étonnant que la MP se soit vite saisie de ce projet, dans l’espoir de sauver enfin le fauteuil présidentiel de son autorité morale.
C’est pour dire que l’argument de Mirindi a trouvé preneur. Et non des moindre. C’est toute la MP qui s’y accroche désormais. Autour du chef de l’Etat, on commence à croire à un 3ème mandat de Kabila sans forcément énerver la Constitution. Pour s’en convaincre, on évoque déjà le cas du Burundi où Pierre Nkurunziza qui a pu se tirer des griffes de la Constitution qui limitait son mandat présidentiel en s’appuyant sur le même argumentaire. En effet, le président burundais s’était offert un troisième mandat par le fait qu’il n’avait pas été élu au suffrage direct mais bien par le Parlement pour son premier mandat. La MP a la même visée, c’est-à-dire convaincre la Cour constitutionnelle que le mandat de Kabila court en principe dès 2011 et non depuis 2006(sic!).
Pour l’instant, la MP ne veut pas faire des choses à moitié. Elle a pris toutes les précautions nécessaires pour donner toute la légitimité possible à sa dernière trouvaille. Tout devrait donc être bouclé à la Cour constitutionnelle.
Des sources internes rapportent qu’une requête rédigée dans ce sens est déjà en préparation pour saisir le plus légalement possible la Cour constitutionnelle. Il sera donc demandé à la Cour de statuer sur une probable candidature présidentielle de Kabila, eu égard à la révision constitutionnelle de 2011 qui a réduit à un seul tour le mode de scrutin présidentiel, créant mutatis mutandis un nouveau comptage du mandat présidentiel.
Evidemment, rien n’est encore décidé. Mais, on voit mal la Cour constitutionnelle, dans sa configuration actuelle, débouter la MP. Comme le Potentiel l’a prédit, un hold-up électoral se prépare. Et la MP qui a encore plusieurs fers au fer n’a pas dit son dernier mot. Elle n’est pas non plus prête à lâcher son autorité morale. C’est à la Cour constitutionnelle que se joue la prochaine bataille. Peu importe, se dit-on dans la MP, ce qui adviendra, même si le pays devrait sombrer dans le chaos au terme de ce coup de force juridique. Dans la MP, on estime tous les moyens sont bons pourvu que leur régime soit sauvé. Jean-Cyprus Mirindi aura été le maître à penser de ce coup fourré. Il en rendra compte le moment venu."
"Jusqu’au bout…
° http://lepotentielonline.com/
La majorité présidentielle n’a pas encore dit son dernier mot. Elle croit toujours en la possibilité de donner à son autorité morale les moyens de conserver son fauteuil présidentiel. Evidemment, au sein de la MP, on estime que tous les moyens sont bons, dès l’instant où l’objectif est assuré.
Les stratèges de la MP ne se lassent pas. Ils sont en état d’alerte maximale – la survie politique de leur autorité morale en dépend. Tout le monde s’est lancé dans la bataille pour un dernier sauvetage du chef de l’Etat. Quoiqu’il en soit, c’est à la Cour constitutionnelle que se jouera la dernière partition. A la MP, la Cour constitutionnelle est le dernier rempart à partir du moment où un sauf-conduit sera trouvé pour sauver l’autorité morale.(...)"
"Rumeurs sur une candidature de Kabila : « il n’a rien compris des attentes du Peuple congolais », estime Françis Kalombo
° http://cas-info.ca/rumeurs-sur-une-candidature-de-kabila-il-na-rien-compris-des-attentes-du-peuple-congolais-estime-francis-kalombo/
Françis Kalombo est officiellement Opposant. Contraint à l’exil depuis 2016, le député de la Funa, proche de l’ex gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, a officialisé, lundi, sa démission du PPRD, le parti présidentiel sous les couleurs duquel il siégeait depuis plus de 10 ans à l’Assemblée nationale mais dont il s’était déjà éloigné en raison de sa proximité avec le candidat d’Ensemble.
S’il a accusé le PPRD d’être le « bourreau cruel du peuple Congolais », pour son bilan qu’il juge catastrophique et pour, a-t-il détaillé, avoir livré, les Congolais à eux-mêmes, « sans eau potables, sans électricité, sans route, sans école, sans soins de santé, sans emploi, sans rien. », c’est le passage sur le chef de l’État et les rumeurs d’un troisième mandat de Joseph Kabila qui ont attiré l’attention.
Depuis quelques jours, des informations qualifiées d’« intox » par le Pouvoir, font état d’un énième plan en gestation dans les tuyaux de la Majorité présidentielle. Plan qui viserait à imposer une candidature du Président de la république à la prochaine présidentielle et que la Cour constitutionnelle se tiendrait prête à valider. Francis Kalombo en est convaincu, son ancien champion veut vraiment le faire.
« En cherchant une nouvelle interprétation de la Constitution par la Cour constitutionnelle dont il va changer les membres afin de la mettre entièrement sous son contrôle, Joseph Kabila veut à tout prix se présenter lui-même pour un 3e mandat », a déclaré celui qui va désormais s’engagé pour faire gagner Moïse Katumbi.[
« Il n’a rien compris des attentes du Peuple congolais. Depuis décembre 2016, il gouverne par défi. Ne peut-il pas regarder en arrière et revenir à la raison pour voir que des milliers des jeunes congolais sont morts en lui refusant le 3e mandat. Veut-il encore pousser d’autres à mourir parce que lui seul veut rester au pouvoir ».
Mais le pouvoir pour faire quoi ? Pour envoyer les enfants dans des mines creuser le Coltan et s’enrichir au détriment de son peuple ? »"
"PRÉSIDENTIELLE 2018: JOSEPH KABILA ENCORE ÉLIGIBLE?
° http://www.africanewsrdc.com/presidentielle-2018-joseph-kabila-eligible/
Octobre 2000 en France, alors en plein exercice de son premier mandat présidentielle, Jacques Chirac obtient la révision de la Constitution qui ramène la durée du mandat de 7 à 5 ans. Ce qui lui rapporte, ipso facto, la possibilité de briguer encore deux mandats, mais Chirac décline de lui-même sa représentation en second mandat de l’après révision. Idem au Sénégal avec Abdoulaye Wade qui, élu Président en 2000, ramène cette durée de 7 à 5 ans dans une première révision en 2001, puis de 5 à 7 ans dans une seconde en 2008 et se présente en 2012 après agrément de sa candidature par le Cour constitutionnelle sénégalaise. Donc…
Ce n’est pas encore une bombe a débat, mais ça y ressemble, à voir les petites envolées oratoires qui s’observent progressivement dans les réseaux sociaux. Le 24 avril 2018 au CEPAS/Kinshasa, en effet, Jean-Cyrus Mirindi Batumike, chef des travaux de son état, a tapé le pied dans la termitière de ce à quoi d’aucuns pensaient, peut-être, mais sans l’évoquer ouvertement: la possibilité d’une éligibilité du Chef de l’Etat pour un nouveau mandat à la suite de la révision constitutionnelle intervenue en 2011. Par ses moyens juridiques, et se fondant sur le principe de «l’immutabilité -intangibilité- de la Constitution» qui avait verrouillé certaines matières de la Constitution RD-congolaise dont celles liées au nombre et à la durée des mandats du Chef de l’Etat, l’orateur a commencé par indiquer que ce principe impliquait que le régime juridique de l’élection présidentielle demeure le même, inchangé et inchangeable.
Or, avec la révision de la Constitution intervenue pendant la législature de 2006, le régime juridique qui avait prévalu lors des élections de 2006 n’est plus le même que celui qui a prévalu lors des élections de 2011. De ce fait, indique-t-il, l’on ne devrait pas compter le mandat à partir de 2006 jusqu’à ce jour car, cette révision constitutionnelle a supprimé ou, tout au moins, suspendu le comptage débuté en 2006 pour déclencher un nouveau comptage à partir de 2011. Cette situation est consécutive au fait qu’il y a eu, avec la révision constitutionnelle, deux régimes juridiques distincts -2006 et 2011- relatifs à l’organisation des élections avec des conséquences sur les mandats du Président de la République.(...)"
" ...la Cour constitutionnelle malgache vient de donner une leçon à la Cour constitutionnelle de la RDC - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210576&Actualiteit=selected
"RDC : quel pilote après Joseph Kabila ?"
° https://actualite.cd/2018/05/07/rdc-quel-pilote-apres-joseph-kabila/
"Questions Publiques, Delly SESANGA se déchaîne face aux jeunes"
"SERGE KABONGO REÇOIT MIKE MUKEBAYI ET CLAUDE MOLISHO dans KIOSQUE DU O7 MAI 2018"
Compatriotiquement!
PS
"RDC : Nouvelles lois en vue pour garantir le pouvoir à Kabila"
° https://afrique.lalibre.be/18883/rdc-nouvelles-lois-en-vue-pour-garantir-le-pouvoir-a-kabila/
Depuis quelques jours, une petite cellule travaille d’arrache-pied à la présidence de la République afin de peaufiner des nouvelles stratégies et permettre au président hors mandat Joseph Kabila de sortir de l’étau dans lequel il se retrouve à la veille de l’échéance fatidique du dépôt des candidatures à l’élection présidentielle fixée au 25 juillet prochain.
Au terme de la Constitution et de l’accord de la Saint Sylvestre, Joseph Kabila est contraint de désigner son successeur. Mais en dépit des engagements souscrits le 31 décembre 2016, lors des négociations entre la majorité et l’opposition sous l’égide des évêques de la Cenco, une poignée de juristes congolais n’hésitent pas à prétendre que la modification constitutionnelle votée en 2011 qui ramenait l’élection présidentielle de deux à un seul tour permet à Joseph Kabila de se porter candidat à sa succession pour un nouveau mandat.
Les communiquants de la Kabilie jurent leur grand dieu qu’il n’en est rien, parlent « d’intox pure et simple ». « Il n’en est pas question », a déclaré le directeur de cabinet adjoint du président Kabila, Jean-Pierre Kambila, interrogé par l’AFP. « C’est de l’intox. Peut-on imaginer quelqu’un se représenter à l’improviste » à une élection présidentielle ? , a réagi de son côté le porte-parole de la Majorité présidentielle (MP), Alain-André Atundu.
Pourtant, dans certains médias congolais plutôt en phase avec la politique du pouvoir, des articles fleurissent depuis quelques jours pour s’interroger faussement sur la possibilité pour Kabila de se représenter en 2018, s’inspirant notamment du cas de Jacques Chirac qui avait obtenu une modification de la constitution pour faire passer la durée du mandat de 7 à 5 ans au cours de son premier séjour à l’Elysée. « Ce qui lui rapporte ipso facto la possibilité de se briguer encore deux mandats », peut-on lire ainsi sur le site de Cogovirtuel.org, qui concède tout de même que Chirac avait décliné cette nouvelle possibilité…
Dans l’équipe mise sur pied autour du directeur de cabinet du Président Néhémie Mwanilya, se retrouvent Evariste Boshab, Adolphe Lumanu, Aubin Minaku qui ont mission d’élaborer les plans de manœuvre pour que Joseph Kabila brigue un nouveau mandat avec, inévitablement, la machine à voter comme outil essentiel pour cette éventuelle réélection.
Parallèlement, l’équipe de de « penseurs » qui planchent sur le destin de Joseph Kabila est également chargée de voir comment maintenir le pays sous contrôle et éviter les débordements qui ont été observés en janvier 2015 lors de la tentative avortée de modification de la loi électorale.
Train de lois liberticides
Sur instruction de la haute hiérarchie, les juristes de la présidence ont donc préparé tout un arsenal de textes qui visent à museler l’opposition congolaise et à empêcher tout mouvement populaire. Quatre projets de loi devraient être très prochainement déposés par le gouvernement à l’Assemblée nationale. Leur adoption par la majorité présidentielle ne sera qu’une formalité.
Le premier texte a trait à la lutte contre le terrorisme. Selon le texte en préparation, toute personne convaincue de complicité en lien avec des actes de terrorisme serait privée automatiquement de tous ses droits civiques et politiques. Tirant profit des aveux attendus du colonel John Tshibangu que la Tanzanie a extradé en RDCongo et qui croupit dans les geôles des services de renseignements militaires, le régime de Kinshasa en profiterait pour accuser Moise Katumbi d’être de mèche avec l’officier rebelle et le priver ainsi de tous ses droits en vertu du nouveau texte de loi.
Après l’accusation d’emploi de mercenaires, de spoliation de bien immobilier, Kinshasa voudrait recourir à une complicité du candidat avec l’officier pour porter un nouveau coup au plus sérieux candidat de l’opposition à la prochaine élection présidentielle.
Le deuxième texte concerne les ONG qui opèrent en RDCongo. Depuis longtemps, le régime Kabila suspecte les humanitaires d’être des agents de déstabilisation. Aussi, le projet de loi vise à durcir les conditions de travail des ONG et des humanitaires et restreindre leur liberté de mouvement en RDCongo. Histoire d’éloigner des témoins bien gênants d’une situation qui ne cesse de se dégrader. On se rappelle comment le gouvernement Tshibala avait boycotté la conférence de Genève pour la mobilisation des financements du plan humanitaire en RDCongo.
Le troisième texte est consacré aux libertés civiques. Après les manifestations sanglantes de ces dernières années, pressentant de nouveaux mouvements de rue dans les prochaines semaines, le pouvoir de Kinshasa veut également durcir les conditions légales pour les manifestations. A ce jour, le dépôt d’une lettre d’information suffit. Dorénavant, il sera exigé une autorisation des autorités locales et le délai de la demande sera étendu. Histoire de ne plus être pris au dépourvu en cas d’actions de la rue.
L’église catholique dans le viseur
Enfin, le quatrième texte de loi vise les confessions religieuses. Toute communauté religieuse qui prend part à des activités politiques et à des manifestations pourraient selon le texte qui va être déposé à l’Assemblée nationale être fermée. Ce texte vise évidemment l’Eglise catholique qui apporte son soutien au Comité Laïc de Coordination qui vient d’annoncer la reprise des actions à la suite d’un ultimatum demeuré sans suite de la part des autorités congolaises.
Alors que d’aucuns prédisaient un assouplissement de la situation politique avec la fin du dédoublement, la signature d’un accord entre le gouvernement et l’UDPS pour le rapatriement de la dépouille d’Etienne Tshisekedi, des contacts entre Félix Tshisekedi et le pouvoir pour la mise en place d’un gouvernement d’union nationale et la libération imminente des prisonniers emblématiques, on assiste à un véritable coup de frein d’un pouvoir qui souffle désormais le chaud et le froid.
L’adoption des textes de lois liberticide et la perspective d’un retour de Kabila sur son engagement à respecter la Constitution et à ne pas briguer un troisième mandat constituent évidemment une marche arrière qui présage de très fortes tensions politiques et sécuritaires à travers le pays.
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
J’avais fait part ailleurs d’une réflexion selon laquelle l’assurance nouvelle du clan de ‘JK’ qui n’hésitait plus à affirmer que « son Gourou resterait quoi qu’on veuille PR » cachait peut-être « une offre souterraine autrement plus diabolique à l’opposition et au peuple Congolais »…
Entre-temps j’ai lu quelque part que « Atundu aurait déclaré ouvertement que 'La Majorité Présidentielle est prête à accepter la candidature de Katumbi à condition que celle de ‘JK’ soit aussi validée’ ».
Où sommes-nous, dans un souk de marchants sans foi et loi prêts à toutes les compromissions, un véritable ‘Etat voyou’ mais où sont partis les quelques ‘gardes fous internes et internationaux’ qui nous restaient ?
Voilà maintenant qu’on nous rapporte que « ‘JK’ aurait lors d’une réunion avec ses ouailles à Kingakati fait part de ses contacts avec les membres de l’opposition dans le gouvernement et qu’il veut une alliance avec eux pour les prochaines élections… »
Que signifie-ce tout ce mic-mac sinon que ‘JK’ en noyautant ainsi une partie de ses ‘opposants( ? jusqu’où ???)’ veut s’arroger une sorte « d’union sacrée déloyale unilatérale » où il prétendra parler au nom de toute la Nation…
Je ne sais comment celle-ci l’accueillera mais d’ores et déjà à côté s’étoffe tout le dispositif mafieux pour imposer clairement sa candidature, à travers lequel une composition de la CC à sa solde et une liste des partis et plateformes tripatouillée s’ajoutent aux stratagèmes déjà présents d’un fichier électoral manipulé, d’une loi électorale inique, d’une décrispation introuvable, d’une machine à tricher et d’un financement manipulé du processus, viennent compléter son offre actuelle des largesses qui n’en sont pas en contrepartie de l’aval de son troisième mandat toujours illégal et illégitime attendu des soi-disant opposants qui vont succomber à leur quête inassouvie des postes et des espèces sonnantes et trébuchantes…
Pour moi l’heure n’est pas à conjecturer sur une probable « implosion de la MP » ni à en appeler je ne sais à quel « subit retour de conscience » des ‘soi-disant opposants’ qui ont brillé par leur opportunisme et encore moins à gloser sur ‘ « l’illégalité et l’illégitimité flagrantes de la démarche de ‘JK’ », il s’agit aujourd’hui de « trouver les hommes et les armes à même de la contrer ».
« Que devons-nous faire, comment devons-nous y prendre ? » « Les scrutins à venir quels qu’ils soient ne présenteront aucune garantie de crédibilité », là-dessus opposants attitrés qui s’y sont lancés pour certains faute de mieux ou pour ne pas être accusés de mauvaise foi et CI qui en fait une étape indispensable pour l’avenir de ce pays font en fait fausse route : « la paix, la démocratie et la prospérité du Congo ne viendront pas de ces élections, il nous faut les oublier,voir plus loin, préparer l’avenir du pays au-delà ».
Dans ce sens une ‘Transition sans Kabila’ est une perspective de ‘principe acceptable’ mais hélas aujourd’hui ‘peu réaliste’, nous devons commencer par trouver les ‘ressources’ pour ‘dégager’ l’intrus autocrate devant nous.
Lesquelles, comment ???
'JK', toujours le 'Maître des Horloges !? Un affront innommable au peuple Congolais qu'il se doit au plus vite de laver, cela a trop duré !!! Quand ?
Compatriotiquement!
PS
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Entre-temps j’ai lu quelque part que « Atundu aurait déclaré ouvertement que 'La Majorité Présidentielle est prête à accepter la candidature de Katumbi à condition que celle de ‘JK’ soit aussi validée’ ».
Où sommes-nous, dans un souk de marchants sans foi et loi prêts à toutes les compromissions, un véritable ‘Etat voyou’ mais où sont partis les quelques ‘gardes fous internes et internationaux’ qui nous restaient ?
Voilà maintenant qu’on nous rapporte que « ‘JK’ aurait lors d’une réunion avec ses ouailles à Kingakati fait part de ses contacts avec les membres de l’opposition dans le gouvernement et qu’il veut une alliance avec eux pour les prochaines élections… »
Que signifie-ce tout ce mic-mac sinon que ‘JK’ en noyautant ainsi une partie de ses ‘opposants( ? jusqu’où ???)’ veut s’arroger une sorte « d’union sacrée déloyale unilatérale » où il prétendra parler au nom de toute la Nation…
Je ne sais comment celle-ci l’accueillera mais d’ores et déjà à côté s’étoffe tout le dispositif mafieux pour imposer clairement sa candidature, à travers lequel une composition de la CC à sa solde et une liste des partis et plateformes tripatouillée s’ajoutent aux stratagèmes déjà présents d’un fichier électoral manipulé, d’une loi électorale inique, d’une décrispation introuvable, d’une machine à tricher et d’un financement manipulé du processus, viennent compléter son offre actuelle des largesses qui n’en sont pas en contrepartie de l’aval de son troisième mandat toujours illégal et illégitime attendu des soi-disant opposants qui vont succomber à leur quête inassouvie des postes et des espèces sonnantes et trébuchantes…
Pour moi l’heure n’est pas à conjecturer sur une probable « implosion de la MP » ni à en appeler je ne sais à quel « subit retour de conscience » des ‘soi-disant opposants’ qui ont brillé par leur opportunisme et encore moins à gloser sur ‘ « l’illégalité et l’illégitimité flagrantes de la démarche de ‘JK’ », il s’agit aujourd’hui de « trouver les hommes et les armes à même de la contrer ».
« Que devons-nous faire, comment devons-nous y prendre ? » « Les scrutins à venir quels qu’ils soient ne présenteront aucune garantie de crédibilité », là-dessus opposants attitrés qui s’y sont lancés pour certains faute de mieux ou pour ne pas être accusés de mauvaise foi et CI qui en fait une étape indispensable pour l’avenir de ce pays font en fait fausse route : « la paix, la démocratie et la prospérité du Congo ne viendront pas de ces élections, il nous faut les oublier,voir plus loin, préparer l’avenir du pays au-delà ».
Dans ce sens une ‘Transition sans Kabila’ est une perspective de ‘principe acceptable’ mais hélas aujourd’hui ‘peu réaliste’, nous devons commencer par trouver les ‘ressources’ pour ‘dégager’ l’intrus autocrate devant nous.
Lesquelles, comment ???
'JK', toujours le 'Maître des Horloges !? Un affront innommable au peuple Congolais qu'il se doit au plus vite de laver, cela a trop duré !!! Quand ?
"«Joseph Kabila est et restera président », tranche Ramazani Shadary"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/10/actualite/politique/joseph-kabila-est-et-restera-president-tranche-ramazani-shadary
"Election en RDC: Joseph Kabila informe la MP de son intention de coaliser avec l’opposition au sein du gouvernement"
° https://actualite.cd/2018/05/12/election-en-rdc-joseph-kabila-informe-la-mp-de-son-intention-de-coaliser-avec-lopposition-au-sein-du-gouvernement/
"Manœuvre politicienne: La « MP » bientôt élargie aux « opposants du gouvernement »"
° http://www.congoindependant.com/manoeuvre-politicienne-la-mp-bientot-elargie-aux-opposants-du-gouvernement/
"RDC : La MP met tout en place pour le 3e mandat de Kabila"
° https://afrique.lalibre.be/18932/rdc-la-mp-met-tout-en-place-pour-le-3e-mandat-de-kabila/
« Intox », affirmaient le week-end dernier les porte-parole de la Kabilie, quand nous annoncions le dernier stratagème sur lequel planchaient un petit groupe de proches du président hors mandat Joseph Kabila.
Un stratagème qui cherche à démontrer que la modification de la Constitution et le passage d’un scrutin présidentiel à deux tours en 2006 à un scrutin à un tour en 2011 constitue une modification juridique qui doit permettre à Joseph Kabila de se représenter pour un nouveau mandat.
Emmanuel Shadary, le patron du PPRD, la parti politique de Joseph Kabila, n’a rien dit d’autre lors de son déplacement à Mbandaka. L’ex-ministre de l’Intérieur a évoqué la capacité financière de son parti et a martelé que « Joseph Kabila est et restera président ». Une phrase qui laisse peu de doutes sur les intentions de son patron.
Pour parvenir à ses fins, la majorité présidentielle sait qu’elle aura besoin de l’onction de la cour constitutionnelle qui sera appelée à statuer en dernier recours sur le texte qui doit permettre à Kabila de se représenter. Pour éviter toute mauvaise surprise, la majorité présidentielle doit donc « bétonner » cette cour constitutionnelle en y injectant des hommes de confiance aux deux sièges qui sont actuellement vacants.
Deux noms reviennent avec insistance pour ces deux postes, Evariste Boshab, autre ex-ministre de l’Intérieur, revenu en grâce après une traversée du désert, et Maître Norbert Nkulu, artisan du « glissement » en 2016 qui sait se faire entendre des juges de la cour constitutionnelle. Personne n’a oublié, en effet, que ses arguments ont été repris à la lettre par cette cour, qui avait rendu en mai 2016 un arrêt autorisant le président Kabila à se maintenir à la présidence tant que son successeur n’a pas été élu au suffrage universel. Ses deux noms ont explicitement été déposés sur la table des négociations entre membres du PPRD ce jeudi 10 mai, selon un des participants à cette réunion.
Autre élément à remarquer, depuis quelques semaines, plus aucun prétendu dauphin n’ose pointer le bout de son nez, comme si tous les cadors du PPRD s’étaient fait à l’idée que Kabila allait demeurer en place.
T-shirt de campagne
L’avantage de ce stratégème, c’est qu’il n’implique aucune modification – toujours très risquée – de la constitution. Joseph Kabila, lui, se fait toujours aussi silencieux, les observateurs du voyage de Shadary à Mbandaka auront remarqué (voir photo en tête d’article) que le président hors mandat avait fait son apparition sur les T-shirt, écharpes et toute la panoplie du parfait candidat distribuée à sa garde rapprochée. Si Kabila n’est pas entré en campagne, il faudrait y voir le dernier cadeau avant la retraite d’un chef de l’Etat à ses supporters… « Vous y croyez, vous ? », interroge un diplomate européen basé à Kinshasa. « La publication de votre article et ceux qui ont suivi sur des sites internet favorables à la majorité présidentielle démontrent que le processus pour une interprétation de la constitution est lancé. Les semaines et mois à venir vont être très compliqués et, une fois de plus il faut craindre une détérioration de la situation sécuritaire avec, comme conséquence, une détérioration, si c’est encore possible, du quotidien des Congolais. »
Sans Katumbi et avec la machine à voter
Mais le diplomate comme des membres de la majorité issus d’autres familles politiques que le PPRD, font remarquer que l’engagement de Kabila dans la course à la présidence n’est pas un gage de victoire.
« C’est ce qui explique cette profusion d’attaques contre Katumbi qui reste le candidat le plus populaire », poursuit notre diplomate. « Si Kabila et Katumbi sont sur la même ligne de départ, Kabila ne gagne jamais », confirme un de ses actuels alliés. « Il faut donc tout fare pour mettre Katumbi hors-jeu et s’assurer, dans le même temps, que les machines à voter seront bien actives lors du scrutin. Même pour les législatives. Sans cette machine, les candidats du PPRD n’auront aucune chance, à part quelques champions régionaux qui se comptent sur les doigts des deux mains. »
RDC : Kabila Veut Dribbler Le Peuple Congolais Pour Un Troisième Mandat
RDC : Nouvelles lois en vue pour garantir le pouvoir à Kabila
Accusation Contre Katumbi, L'accusateur A Menti !
"Cour Constitutionnelle : Kengo impose Bokona"
° http://www.lephareonline.net/cour-constitutionnelle-kengo-impose-bokona/
"Parlement : Jacques Djoli décrie la violation de la procédure de désignation d’un juge constitutionnel"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/11/actualite/politique/parlement-jacques-djoli-decrie-la-violation-de-la-procedure-de
"Elections du 23/12: « Kabila » cadenasse la Cour constitutionnelle"
° http://www.congoindependant.com/elections-du-23-12-kabila-cadenasse-la-cour-constitutionnelle/
"RDC: Kabila a présidé au palais du peuple une réunion interinstitutionnelle"
° https://actualite.cd/2018/05/11/rdc-kabila-a-preside-au-palais-du-peuple-une-reunion-interinstitutionnelle/
° https://actualite.cd/2018/05/13/rdc-nangaa-a-kingakati-la-ceni-parle-dintox/
° https://actualite.cd/2018/05/11/rdc-nouvelle-reunion-entre-kabila-et-sa-majorite-ce-samedi-a-kinshasa/
° http://forumdesas.org/spip.php?article15610
" LES CONTOURS DU REMPLACEMENT DE BANYAKU A LA HAUTE COUR SE DESSINENT
J. KABILA AU PALAIS DU PEUPLE À L’AVANT-VEILLE DU CONGRÈS "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15610
° http://cas-info.ca/lassemblee-nationale-et-le-senat-en-congres-vendredi-pour-designer-un-membre-de-la-cour-constitutionnelle/
"Des ultra-Kabilistes à la Cour Constitutionnelle? "
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/10/des-ultra-kabilistes-a-la-cour-constitutionnelle.html
"RDC : Il n’y a pas eu une nouvelle constitution qui aurait l’effet de l’interruption de computation des mandats présidentiels – Masegabyo Mululu"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-il-ny-a-pas-eu-une-nouvelle-constitution-qui-aurait-leffet-de-linterruption-de-computation-des-mandats-presidentiels-masegabyo-mululu/
"La fin définitive de la justice en RDC"
° http://www.politico.cd/grand-angle/2018/05/12/vers-la-fin-de-la-justice-en-rdc.html
En République démocratique du Congo, le pouvoir s’apprête à remplacer trois juges de la plus haute instance judiciaire du pays par des proches du président Joseph Kabila. Une situation que dénonce l’éditorialiste Litsani Choukran, fondateur de POLITICO.CD.
La justice constitue l’un des piliers du pacte citoyen et républicain d’une nation, de notre Nation, la République démocratique du Congo. Son impartialité, sa capacité à assurer un équilibre entre prévention, sanction, réparation et protection des libertés individuelles sont au cœur du bon fonctionnement de la société. Elle est un rempart qui protège les personnes, garantit les règles du vivre ensemble, les droits et donc les devoirs de chacun, les conditions d’une société apaisée et est une réponse à la légitime demande de sécurité des Congolais.
Ainsi, l’attachement à une justice indépendante, impartiale, efficace et proche des Congolais devrait être d’une importance capitale pour notre nation. Toutefois, dans ce pays en crise, le lien nécessaire entre l’institution judiciaire, les citoyens et leurs représentants s’est détérioré. D’un côté, les professionnels qui la font vivre ont tour à tour été méprisés, attaqués, déstabilisés. De l’autre, des valeurs fondamentales de la République, de notre Constitution et les principes sur lesquels est fondé notre système judiciaire ont été mis à mal tant dans la pratique qu’à travers de nombreuses lois votées durant les deux dernières législations en RDC.
Pour autant, après avoir combattu le Mobutisme, ennemi juré des libertés individuelles, après avoir fait face à des multiples agressions menaçant tant l’existence de notre pays, que celle de son système judiciaire moribond ; nous avons cru voir le bout du tunnel lors qu’en juillet 2014, le président Joseph Kabila Kabange a nommé les 9 juges de la nouvelle Cour Constitutionnelle, symbole du renouveau judiciaire dans ce pays.
Loin de cette laborieuse et louable réalisation, le même président Kabila, à qui je témoigne publiquement, de manière personnelle, un attachement et une reconnaissance certains vis-à-vis de son combat Républicain, est peut-être en train de tuer l’âme même de notre nation.
Ainsi donc, si la mort, en avril dernier, du juge Kalonda était un fait naturel, les démissions obtenues des juges Essambo et Banyaku ne vont pas dans le sens de la démocratie, ni de l’esprit Républicain qui ont toujours été au cœur des aspirations de notre nation. Aujourd’hui, le député François Bokona vient d’être désigné par le Parlement pour remplacer le juge Kalonga, alors que, sans avoir à céder face à la rumeur, les brillants avocats Norbert Nkulu et Evariste Boshab devraient rejoindre cette Cour.
Néanmoins, sans remettre en cause les qualités prouvées de ces derniers, il est clair que leur appartenance au camp présidentiel, leur fidélité vouée au Président Joseph Kabila, sont un danger pour l’exercice démocratique dans notre pays. Outre leurs personnes, c’est l’idée même d’opérer des choix préférentiels à la plus haute institution judiciaire du pays, d’une manière aussi cavalière que politicienne, en violation de toutes les règles constitutionnelles, qui met ici la nation en péril.
Certes, le pays est en crise. Certes le président Joseph Kabila est libre d’utiliser les moyens politiques à sa guise, et au bénéfice de sa famille politique. La conquête du pouvoir, la conservation de celui-ci étant une des idées motrices de la démocratie. Elle ne doit cependant pas se faire au détriment de ce que nous avons déjà construit, au prix d’innombrables sacrifices.
Parce que nous sommes attachés au respect du droit, parce que nous sommes convaincus de la place primordiale du droit dans la vie de la société, parce que nous soutenons l’engagement de grandes réformes symboliques et indispensables au retour d’un état de droit et à une refonte de la procédure conforme aux exigences de nos principes fondamentaux et à ceux de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples, nous déclarons ici, notre opposition à ces changements initiés au cœur même de la plus haute institution judiciaire dans notre pays
"RDC: Possible candidature de Kabila, un débat académique, selon Mende"
° https://actualite.cd/2018/05/09/rdc-possible-candidature-de-kabila-un-debat-academique-selon-mende/
" UN FEUILLETON INOPPORTUN "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15601
" ELIGIBILITE POUR UN "3EME MANDAT"
OPPOSITION : SILENCE GÊNANT FACE À UN SUJET ... GÊNANT* "
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15606
"« A deux mois des candidatures à la présidentielle : Mystère autour du dauphin de la MP »"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210603&Actualiteit=selected
"Présidentielle : l’atout institutionnel de Joseph Kabila face au défi catholique et régional"
° http://cas-info.ca/presidentielle-latout-institutionnel-de-joseph-kabila-face-au-defi-catholique-et-regional/
"Course à la Présidentielle 2018. Katumbi : la candidature menacée !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/10/course-a-la-presidentielle-2018-katumbi-la-candidature-menacee/
Compatriotiquement!
PS
"Kabila bétonne sa cour constitutionnelle avec Me Nkulu"
° https://afrique.lalibre.be/19082/kabila-betonne-sa-cour-constitutionnelle-avec-me-nkulu/
Le pouvoir congolais place trois des siens à trois postes laissés vacants à la cour constitutionnelle. Norbert Nkulu est, sans surprise, le choix de Kabila.
Trois ans après sa création, la cour constitutionnelle va accueillir trois nouveaux membres pour remplacer les trois juges qui l’ont quittée les 8 et 9 avril derniers.
On savait depuis vendredi dernier, 11 mai, que François Bokona Wipa Bonzali, député PPRD, avait été désigné par le Congrès (Chambre et sénat) pour prendre la place laissée vacante le juge Eugène Banyaku Luape Epotu, qui a démissionné le 9 avril dernier, jour prévu pour le tirage au sort du représentant du Parlement à la cour constitutionnelle. Mais de tirage au sort, il n’en fut jamais question, les députés et sénateurs s’accomodant entre eux pour désigner le candidat de leur choix. Une initiative qui a créé une nouvelle polémique au sein du Parlement, tout en garantissant que le nouveau juge soit un adepte de la kabilie.
Le Conseil supérieur de la magistrature, de son côté, devait aussi désigner un successeur au juge Louis Esambo démissionnaire, lui aussi, le 9 avril dernier. C’est désormais chose faite avec la désignation de Jean Ubulu Pungu, ex-Secrétaire permanent au Conseil supérieur de la magistrature.
Enfin, il revenait au président – hors mandat – Jospeh Kabila de désigner son candidat en remplacement du juge Yvon Kalonda, décédé le 8 avril. Pour ce poste, le président a choisi un fidèle de la première heure, un homme roué au fonctionnement de cette cour constitutionnelle, Maître Norbert Nkulu.
La cour constitutionnelle dont on sait qu’elle sera appelée à jouer un rôle central dans les prochaines semaines et mois dans la perspective des contentieux électoraux est donc bien en ordre de marche, après avoir connu trois défection en deux jours début avril.
Dans un paysage congolais où tous les niveaux de pouvoirs sont illégitimes depuis belle lurette, cette mise en ordre rapide est aussi étonnante que… bienvenue pour un régime qui place ses hommes et bétonne une cour qui pourrait prochainement devoir se pencher sur la recevabilité de la cadidature de Joseph Kabila…"
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
A côté d'autres artifices concoctés par le pouvoir arbitraire pour manipuler le peuple et pour se maintenir illégalement et illégitimement notamment ce fichier électoral de flagrante manipulation (voire sa loi promulguée avant son audit externe) dont je parle ailleurs, se pose maintenant la question de la liste des partis et plateformes retenus !
Une fois de plus voilà la fameuse liste au JO alors qu’elle est contestée (et à raison) de partout par observateurs et politiques et même par la CNSA qui appelle au calme en attendant d'apporter des corrections… En est-elle seulement capable ?
Ainsi va partout notre gouvernance, exprès perverse et volontiers criminelle ; toujours pour la même raison : le pouvoir pour le pouvoir auquel tiennent mordicus ‘JK’ et les siens mais aussi la crainte de s’exposer à rendre des comptes à leur retraite…
Les faits : des absents et des dédoublements sur la liste officielle !
C’est le cas de « Ensemble », le regroupement autour de Katumbi, non retenu (mais je viens de lire Lutundula qui réfute ce constat : pour lui 'Ensemble' est comme la MP ni une plateforme ) et le cas de « quatre Udps autorisées… »
L’objectif : sanctionner iniquement l'opposition pour affaiblir ses capacités à se présenter en force aux élections…
Compatriotiquement!
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Une fois de plus voilà la fameuse liste au JO alors qu’elle est contestée (et à raison) de partout par observateurs et politiques et même par la CNSA qui appelle au calme en attendant d'apporter des corrections… En est-elle seulement capable ?
Ainsi va partout notre gouvernance, exprès perverse et volontiers criminelle ; toujours pour la même raison : le pouvoir pour le pouvoir auquel tiennent mordicus ‘JK’ et les siens mais aussi la crainte de s’exposer à rendre des comptes à leur retraite…
Les faits : des absents et des dédoublements sur la liste officielle !
C’est le cas de « Ensemble », le regroupement autour de Katumbi, non retenu (mais je viens de lire Lutundula qui réfute ce constat : pour lui 'Ensemble' est comme la MP ni une plateforme ) et le cas de « quatre Udps autorisées… »
L’objectif : sanctionner iniquement l'opposition pour affaiblir ses capacités à se présenter en force aux élections…
"Elections en RDC: la liste des partis autorisés crée la polémique
° http://www.rfi.fr/afrique/20180515-elections-rdc-liste-partis-autorises-cree-polemique
La liste des 599 partis et 77 regroupements politiques autorisés à fonctionner en RDC, donc les seuls qui peuvent participer aux élections de décembre 2018 a été publiée au Journal officiel. A Kinshasa, cette liste est contestée par certains partis politiques et des membres de la société civile. On y retrouve par exemple, quatre partis politiques qui portent le nom de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), principal parti de l’opposition. Certaines ONG comme l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) crient au scandale et pensent que cette liste peut générer les violences pendant la période électorale.
L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) note par exemple que quatre partis politiques portent la même dénomination « Union pour la démocratie et le progrès social » (UDPS) dont deux avec le même siège social et le même arrêté ministériel d’agrément. Il s’agit notamment de l’aile de l’UDPS conduite par le Premier ministre Bruno Tshibala et l’UDPS dirigée par Félix Tshisekedi.
Pour Georges Kapiamba, coordonnateur de l’Acaj, cette situation a été créée à dessein par le pouvoir dans le but de déstabiliser l’opposition : « Cela va créer une confusion totale pour les électeurs et c’est d’ailleurs ce qui est visé par ceux qui ont pris cette décision par rapport aux partis de l’opposition. C’est prévisible qu’il pourra y avoir des violences entre les différents membres des différents groupes de l’opposition ».
Pour lui, c’est une stratégie de la majorité présidentielle pour empêcher les partis de l’opposition d’atteindre confortablement le seuil de représentativité lors des prochaines législatives : « Il fallait les morceler de manière à diminuer éventuellement les chances à maximiser leur popularité dans notre pays. Et ainsi les empêcher à atteindre par exemple les seuils. Ça va être une situation qui va profiter aux partis de la majorité présidentielle ».
Ces partis qui se sentent lésés ont encore la possibilité de déposer un recours, mais Georges Kapiamba déconseille la voie de la justice et préconise les pressions directes auprès du ministère de l’Intérieur."
"Liste des partis et regroupements politiques : le règne de l’arbitraire - Le Potentiel"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210632&Actualiteit=selected
'Le Potentiel' rapporte d’abord : « 599 partis et 77 regroupements politiques. C’est la liste que le journal officiel a daigné rendre publique le 30 avril 2018 », après considère-t-il, « un suspens inutile ».
Car, explique ensuite Le Potentiel, la liste publiée, au lieu de s’inscrire dans la voie de la décrispation politique, a pour but de jeter de l’huile au feu en formalisant le dédoublement des partis politiques tout en excluant du jeu électoral les formations qui ne sont pas du goût de la MP.
C'est le règne de l’arbitraire, renchérit Le Potentiel, qui pense que c’est une liste qui traduit sur toute la ligne les visées politiques de la MP soucieuse de semer la zizanie au sein de la classe politique pour atteindre ses objectifs. Le souhait de la décrispation par la fin du dédoublement des partis politiques, tel que repris dans l’Accord du 31 décembre 2016 a été superbement ignoré.
En réalité, Bruno Tshibala, le Premier ministre, et la majorité au pouvoir, ont réussi à prendre le CNSA et son président à contrepied, commente le tabloïd, qui ajoute que Tshibala et la MP ont assené un coup à Olenghankoy, qui ne manquera pas d’influer négativement sur sa stature de président du CNSA. La liste du 30 avril 2018 est la preuve que, dans les rangs du pouvoir, le CNSA n’est qu’une coquille vide, sans poids évident sur l’échiquier politique national.
« Avec cette liste, c’est la MP qui est parvenue à dicter sa loi. Qu’importe ! C’est elle le pouvoir, c’est elle la justice, c’est elle le dernier recours, c’est elle qui reflète la volonté de Dieu le Père. La MP n’a cure des recommandations du CNSA et de la justice, lesquels sont obligés de faire profil bas. La loi du plus fort, incarnée par la MP, a triomphé, consacrant sans contestée règne de l’arbitraire », conclut Le Potentiel."
"Liste des partis et Regroupements politiques : « Ensemble » oubliée et UDPS multipliée par 4"
° https://7sur7.cd/new/liste-des-partis-et-regroupements-politiques-ensemble-oubliee-et-udps-multipliee-par-4/
"Polémique sur la liste des partis et regroupements politiques : le CNSA appelle au calme
° https://7sur7.cd/new/polemique-sur-la-liste-des-partis-et-regroupements-politiques-le-cnsa-appelle-au-calme/
Le Conseil national de suivi de l’accord du 31 décembre 2016 (CNSA) s’est réuni le lundi 14 mai dernier en séance plénière extraordinaire sous la présidence de Joseph Olenghankoy pour prendre connaissance de la liste des partis et regroupements politiques publiée le week-end dernier au Journal officiel.
Après avoir parcouru cette liste sous la signature du Vice-premier ministre en charge de l’intérieur, Henri Mova Sakanyi, le CNSA a relevé tout de même quelques anomalies.
« Ayant constaté de nombreuses incohérences et contradictions contenues dans ladite liste par rapport à l’accord du 31 décembre 2016 et aux recommandations du CNSA, le Conseil National de Suivi de l’Accord s’engage à rechercher les corrections nécessaires. Il appelle les partis et regroupements politiques concernés ainsi que l’opinion publique au calme », lit-on dans le communiqué de presse.
Pour J. Olenghankoy, il n’est point important de dramatiser les choses, d’autant plus que toute oeuvre humaine est perfectible.
« C’est ça aussi le rôle du CNSA. Nous allons mener des démarches quant à ce, car ça fait aussi partie de nos prérogatives », a fait savoir le président du CNSA."
° https://laprosperiteonline.net/2018/05/14/polemique-sur-la-liste-de-partis-et-regroupements-politiques-rdc-le-cnsa-appelle-au-calme-et-promet-des-corrections/
° http://www.latempete.info/29451-2/
"LISTE DES PARTIS POLITIQUES : LE CNSA FUSTIGE LES INCOHÉRENCES ET CONTRADICTIONS"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15673
° http://www.latempete.info/liste-des-partis-politiques-lacaj-releve-de-graves-irregularites/
° http://groupelavenir.org/incoherences-et-contradictions-contenues-dans-la-liste-des-partis-et-regroupements-politiques-le-cnsa-appelle-au-calme/
° http://www.kinshasatimes.cd/pas-daccord-avec-mova-olenghankoy-veut-la-correction-de-la-liste-des-partis-politiques/
° https://www.digitalcongo.net/article/5afaada6b8022a0004e24aa2/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210632&Actualiteit=selected
"RDC : ACAJ appelle à l’annulation des arrêtés à la base du dédoublement de partis politiques"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/15/actualite/politique/rdc-acaj-appelle-lannulation-des-arretes-la-base-du-dedoublement-de
"Absence de Ensemble sur liste des regroupements : » il ne s’agit pas d’un oubli. Ensemble est comme la MP » , C. Lutundula"
° https://7sur7.cd/new/absence-de-ensemble-sur-liste-des-regroupements-il-ne-sagit-pas-dun-oubli-ensemble-est-comme-la-mp-c-lutundula/
"Alliance électorale : Début imminent des tractations entre la MP et les Opposants membres du gouvernement"
° https://7sur7.cd/new/alliance-electorale-debut-imminent-des-tractations-entre-la-mp-et-les-opposants-membres-du-gouvernement/
° https://7sur7.cd/new/candidat-mp-a-la-presidentielle-les-14-regroupements-de-la-mp-jurent-de-respecter-le-choix-de-j-kabila/
"Kabila devant la MP: « les élections ont lieu le 23 décembre si tout se passe bien »"
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/14/kabila-devant-la-mp-les-elections-ont-lieu-le-23-decembre-si-tout-se-passe-bien.html
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Voici infra une interview pas inintéressante de Muzito et quelques autres liens qui rendent compte de l’actualité politique et sociale du pays !
Que dit de particulier Muzito ?
Notamment qu’à ses yeux, « quelques ingrédients sont réunis pour que les élections n'aient pas lieu à la date prévue », l’opposition rejette la « machine à voter et le fichier électoral », une « contrainte financière » difficile à lever (décaisser du Trésor 500 M$ dans les trois prochains mois pour permettre à la Céni d’être prête en ce qui concerne la logistique et le matériel des élections)..., un ‘JK’ qui ne montre aucune envie de partir s’acharnant personnellement contre Katumbi…
La population n’accepte pas mais n’y peut malgré l’illégalité manifeste, hélas et « c’est le drame du Congo », dit-il, « qui va sanctionner qui ? »
Quant à lui-même, Muzito se dit « ni dans l’opposition ni dans la majorité (comme le Palu ( ???)), dans tous les cas il fait le constat de l’échec de la ‘majorité actuelle’, ne se voit pas dans un gouvernement qui ferme le Congo sur lui-même, est d’accord de travailler avec tout le monde pourvu qu’on prenne le parti de construire cette fois le pays en se mettant d’accord sur les priorités, les défis à relever, et les politiques appropriées »...
Intéressant en tant que candidat présidentiable quasi déclaré et par ailleurs parmi les cinq préférés, selon certain sondage….
Ailleurs, redisons un mot sur le fameux projet de notre ‘sinistre raïs' qui souhaite « faire alliance avec la soi-disant opposition présente au gouvernement pour les prochaines élections »...
C’est quasiment un non-évènement dans la mesure où celle-ci débauchée a déjà convolé en illégitimes noces avec lui et si personne n’y accorde donc plus d’égards que ça et ne l’approuve ni même ne le souhaite, cette union incestueuse se fera, tant bien que mal (?)… Et que ‘JK’ veuille l’officialiser à sa manière nous pose des questions.
Comment se fera-t-elle concrètement et quelles conséquences va-t-elle entraîner dans la composition et la compétition politiques à venir ?
Déjà l’inénarrable raïs hors-mandat nous l’a motivée de son côté pour des fins « d’avoir moins d’adversaires politiques » ; aura-t-il en effet moins d’adversaires à l’issue de sa ‘manœuvre’ ?
Voilà une première question au-delà de celle sur son effective mise en œuvre apprêtée par les multiples subterfuges juridiques et politiques plantés ici et là ; mais encore ?
Qu’en pensez-vous ?
Sinon quoi d'autre qui nous incombe en tant que patriote responsable ?
Affûter nos armes pour combattre la dictature par tous les moyens possibles :
- les perspectives démocratiques nous sont barrées quoi que nous les approuvions ;
- un soulèvement populaire décisif reconfigure tout reste en fait inplanifiable tant son occurrence repose certes sur la conviction acquise à vouloir le changement mais la matérialisation de ce refus dépend autant des potentialités matérielles dont notre population ne dispose pas que d'un prétexte malléable qui y prête ;
- nous reste l'option d'une reconquête militaire difficilement accessible logistiquement et géopolitiquement à moins que la CI y consente et nous aide enfin ; jusque-là elle la refuse pour ses précautions sécurocrates économiques.
Pourra-t-elle demain changer d'option, obligée du fait de son insuccès à apprivoiser un 'JK'l devenu rebelle comme on l'entend de certaines sources ?
Attendons la suite mais tout nous demande encore plus d'agir chacun à sa place...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Que dit de particulier Muzito ?
Notamment qu’à ses yeux, « quelques ingrédients sont réunis pour que les élections n'aient pas lieu à la date prévue », l’opposition rejette la « machine à voter et le fichier électoral », une « contrainte financière » difficile à lever (décaisser du Trésor 500 M$ dans les trois prochains mois pour permettre à la Céni d’être prête en ce qui concerne la logistique et le matériel des élections)..., un ‘JK’ qui ne montre aucune envie de partir s’acharnant personnellement contre Katumbi…
La population n’accepte pas mais n’y peut malgré l’illégalité manifeste, hélas et « c’est le drame du Congo », dit-il, « qui va sanctionner qui ? »
Quant à lui-même, Muzito se dit « ni dans l’opposition ni dans la majorité (comme le Palu ( ???)), dans tous les cas il fait le constat de l’échec de la ‘majorité actuelle’, ne se voit pas dans un gouvernement qui ferme le Congo sur lui-même, est d’accord de travailler avec tout le monde pourvu qu’on prenne le parti de construire cette fois le pays en se mettant d’accord sur les priorités, les défis à relever, et les politiques appropriées »...
Intéressant en tant que candidat présidentiable quasi déclaré et par ailleurs parmi les cinq préférés, selon certain sondage….
Ailleurs, redisons un mot sur le fameux projet de notre ‘sinistre raïs' qui souhaite « faire alliance avec la soi-disant opposition présente au gouvernement pour les prochaines élections »...
C’est quasiment un non-évènement dans la mesure où celle-ci débauchée a déjà convolé en illégitimes noces avec lui et si personne n’y accorde donc plus d’égards que ça et ne l’approuve ni même ne le souhaite, cette union incestueuse se fera, tant bien que mal (?)… Et que ‘JK’ veuille l’officialiser à sa manière nous pose des questions.
Comment se fera-t-elle concrètement et quelles conséquences va-t-elle entraîner dans la composition et la compétition politiques à venir ?
Déjà l’inénarrable raïs hors-mandat nous l’a motivée de son côté pour des fins « d’avoir moins d’adversaires politiques » ; aura-t-il en effet moins d’adversaires à l’issue de sa ‘manœuvre’ ?
Voilà une première question au-delà de celle sur son effective mise en œuvre apprêtée par les multiples subterfuges juridiques et politiques plantés ici et là ; mais encore ?
Qu’en pensez-vous ?
Sinon quoi d'autre qui nous incombe en tant que patriote responsable ?
Affûter nos armes pour combattre la dictature par tous les moyens possibles :
- les perspectives démocratiques nous sont barrées quoi que nous les approuvions ;
- un soulèvement populaire décisif reconfigure tout reste en fait inplanifiable tant son occurrence repose certes sur la conviction acquise à vouloir le changement mais la matérialisation de ce refus dépend autant des potentialités matérielles dont notre population ne dispose pas que d'un prétexte malléable qui y prête ;
- nous reste l'option d'une reconquête militaire difficilement accessible logistiquement et géopolitiquement à moins que la CI y consente et nous aide enfin ; jusque-là elle la refuse pour ses précautions sécurocrates économiques.
Pourra-t-elle demain changer d'option, obligée du fait de son insuccès à apprivoiser un 'JK'l devenu rebelle comme on l'entend de certaines sources ?
Attendons la suite mais tout nous demande encore plus d'agir chacun à sa place...
"INVITÉ AFRIQUE
RDC: «Tous les ingrédients sont réunis pour que les élections n'aient pas lieu»
° http://www.rfi.fr/emission/20180516-rdc-tous-ingredients-sont-reunis-elections-aient-pas-lieu
Au Congo Kinshasa, un sondage du Groupe d’études sur le Congo place Adolphe Muzito dans le trio des favoris, avec 9 à 10 % des intentions de vote, juste derrière Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Le lumumbiste Adolphe Muzito a été l’allié du président Kabila, dont il a été le Premier ministre pendant plus de trois ans. Mais aujourd’hui, à l’approche des élections annoncées en décembre, il se rapproche de l’opposition. Le candidat Muzito aura-t-il le soutien de son parti, le Parti lumumbiste unifié (Palu) ? Pas gagné ! De passage à Paris, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
RFI : Les élections du 23 décembre, vous y croyez ou pas ?
Adolphe Muzito : Je n’y crois pas. Les élections auront lieu, mais je doute fort que ce soit à cette date-là, il y aura un glissement.
Un glissement à cause de quoi ?
A cause de ce que premièrement l’opposition conteste déjà la machine à voter. Elle rejette aussi le fichier électoral. Monsieur Félix Tshisekedi l’a dit dans son dernier meeting, monsieur [Pierre] Lumbi aussi qui est vice-président de Ensemble pour le changement. Donc j’ai l’impression que le pouvoir va en profiter pour faire un glissement. Mais je constate aussi qu’il y a une contrainte, une contrainte financière, à savoir que le gouvernement ne saura pas décaisser 500 millions de dollars dans les trois prochains mois pour permettre à la Céni [Commission électorale nationale indépendante] d’être prête en ce qui concerne la logistique et le matériel des élections. Puisque le pouvoir ne veut pas du soutien de la communauté internationale, au nom soi-disant de la souveraineté du pays, et donc moi, je suis assez pessimiste. Tous les ingrédients sont réunis pour que les élections n’aient pas lieu.
Et au vu des manifestations des catholiques du début de cette année 2018, pensez-vous que la population acceptera ce nouveau glissement ?
La population n’acceptera pas et n’a jamais accepté non plus les glissements de fin 2016. Elle n’a pas non plus accepté les glissements de décembre 2017. Et malheureusement, il n’y aura pas de sanctions. Qui va sanctionner qui ? C’est cela le drame du Congo.
Vous connaissez bien Joseph Kabila, dont avez été le Premier ministre pendant trois ans et demi, d’octobre 2008 à mars 2012. A votre avis, il cherche un dauphin ou il veut rester ?
J’ai l’impression qu’il veut rester. S’il cherchait un dauphin, les contacts qu’il prend, les mobilisations qu’il fait à travers les regroupements politiques qui vont constituer désormais sa plateforme, il ne serait pas aux avant-postes de cette démarche-là. Il aurait déjà désigné son dauphin qui, en principe, devrait prendre des contacts, construire un projet, les vendre auprès des différents regroupements politiques. Ce n’est pas le cas. C’est toujours lui. Donc je suis convaincu qu’il veut rester maître à bord.
Vous le sentez combattif ?
Combattif contre ses opposants, oui, et pour les défaire. Il veut l’emporter en affaiblissant ses opposants.
Quels opposants par exemple ?
Par exemple le camp de monsieur Katumbi. C’est vrai que, du point de vue juridique, il a perdu sa nationalité. Je pense qu’il est dans la démarche pour la reconquérir. C’est un droit et, malheureusement, on ne lui facilite pas la tâche. En fait, l’objectif, c’est de l’écarter du jeu politique.
Vous voyez de l’acharnement contre Moïse Katumbi ?
Oui, c’est l’impression que j’ai. Je ne trouve pas de raisons à cela parce que le président de la République n’aurait pas besoin de s’acharner sur quelqu’un qui, en réalité, ne sera pas son adversaire direct, parce que lui est censé ne pas être sur le ring prochainement.
Joseph Kabila ?
Oui. Donc il n’y a pas de raisons à écarter Katumbi.
Vous avez été dans les instances dirigeantes du Parti lumumbiste unifié, le Palu, pendant un quart de siècle. Ces dernières années vous avez été de facto le numéro 2 du patriarche Antoine Gizenga, l’ancien ministre de Patrice Lumumba. Mais depuis deux mois, c’est fini. Vous avez été révoqué de votre poste de secrétaire permanent adjoint du Palu. Vous êtes entré en dissidence. Pourquoi ? Parce que vous êtes passé dans l’opposition alors que Gizenga reste dans la majorité présidentielle ?
Gizenga n’est pas dans la majorité présidentielle. Moi, non plus, je ne suis pas dans l’opposition. Il n’y a plus d’alliance Gizenga-Kabila. Les alliances sont à redéfinir. Et de ce point de vue, le Palu a la responsabilité historique d‘évaluer et d’identifier les partenaires à venir sur la base des politiques publiques, avec qui nous irons et comment nous gagnerons ensemble. Je ne suis pas en dissidence avec mon parti. Par contre, il y a une certaine divergence au niveau de la direction politique du parti, à savoir qu’il y en a qui pensent qu’il faut maintenir les principes, conserver toujours l’alliance avec Kabila, ce qui pour moi n’a pas de sens aujourd’hui. Moi, je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut maintenir l’alliance pour appliquer des politiques publiques qui ont échoué.
Entre 2006 et 2011, nous avions une orientation politique, des politiques publiques et des réformes que nous avons engagées. Les résultats étaient au rendez-vous plus ou moins. Mais au quinquennat suivant, ce n’est pas nous qui avons eu la direction du gouvernement parce que notre poids politique a baissé dans l’entretemps. Nous, on a eu un rôle marginal, mais ceux qui ont géré le gouvernement sont sortis de la ligne. Ils ont fermé la porte aux institutions financières internationales pour un pays qui a une économie domaniale dont l’activité économique dépend des exportations des matières premières.
Les finances publiques sont faibles, le Congo a un budget de 4 milliards de dollars, c’est très faible. Le niveau d’exécution autour des 70%. Donc ça ne peut pas être suffisant pour qu’on rejette les réformes, qu’on ne travaille pas avec les partenaires financiers internationaux qui auraient dû nous aider et nous permettre de maintenir une stabilité économique, financière et monétaire. Donc cette politique-là d’autarcie financière, de repli sur soi, moi je ne la partage pas. Et de ce point de vue-là, je ne me vois pas dans un nouveau gouvernement qui ferme le Congo sur lui-même.
La rencontre très médiatique du 19 mars à Kinshasa entre le président Joseph Kabila et le patriarche Antoine Gizenga, n’est-ce pas le signe que votre parti, le Palu, reste du côté de la majorité présidentielle et que, si vous vous présentez à la présidentielle, vous n’aurez pas l’investiture de votre parti ?
D’abord je ne trouve pas normal que les deux acteurs, le président de la République et le patriarche Antoine Gizenga soient qualifiés pour débattre de l’avenir. Le président de la République n’est plus un acteur direct pour les échéances à venir. Il n’est pas un candidat théoriquement. Et Antoine Gizenga, c’est vraiment le repos du guerrier. Il est en train de passer la main, ce n’est pas à lui d’engager l’avenir de la République, mais il reste un acteur dans notre parti. C’est le conseiller, c’est lui que nous consultons avant toute décision. Je trouve qu’on a abusé de lui en l’amenant dans les bureaux de l’Etat pour discuter des affaires du parti.
Vous avez une certaine popularité, non seulement dans le Bandundu, à Kikwit, la grande métropole dont vous êtes député, mais au-delà. Le sondage du Groupe d’études sur le Congo vous met dans le trio de tête, avec quelque 10% des intentions de vote au niveau national. Mais ne risquez-vous pas, si vous êtes candidat, d’être broyé par la machine lumumbiste du Palu ?
La machine lumumbiste du Palu n’est pas au sommet de l’appareil, la machine lumumbiste est à la base. Je compte beaucoup sur la base militante, c’est elle finalement pour un parti de masse qui tranche. J’ai besoin du soutien de mon parti, pas forcément de l’investiture parce qu’en réalité, quand vous regardez la taille des principaux partis, ils sont environ 8 et n’ont pas plus de 44% de l’électorat congolais. Donc la masse critique est en dehors des principaux partis politiques, elle est dans les associations, dans les forces sociales. C’est là qu’il faut aller chercher la victoire.
Pour gagner ces prochaines élections, vous avez donc besoin de faire des alliances. Est-ce la raison pour laquelle vous vous rapprochez du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba et de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe ?
Oui. Moi, je suis ouvert, et mon parti va l’être aussi, à toutes les forces politiques du pays, parce que si vous fédérez à l’ouest avec le MLC et à l’est avec l’UNC, y compris au centre, avec l'Union pour la démocratie et le progrès social, l'UDPS, vous avez la victoire. C’est cela le sens de l’ouverture que nous faisons.
Si demain le parti au pouvoir, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), vous approche et vous demande de le rejoindre et, qui sait, d’être son candidat, que lui répondrez-vous ?
A ce moment-là, ce n’est pas moi qui les rejoins. C’est eux qui me rejoignent. Cela suppose que nous nous mettions d’accord sur les politiques publiques. J’ai indiqué, les leurs ont échoué, donc il faut changer de politique. Moi, je leur suggérerais de suivre ma ligne politique dont il faudra débattre évidemment pour se mettre d’accord. Ils peuvent apporter leurs enrichissements. Je suis d’accord pour travailler avec tout le monde. Il faudrait d’abord qu’ils reconnaissent l’échec.[
Vous êtes un centriste : ni majorité, ni opposition ?
Je suis un de ceux qui pensent que le Congo n’est pas à développer. Il est plutôt à construire, et pour construire on a besoin d’être ensemble si on peut se mettre d’accord sur les priorités, les défis à relever, et les politiques appropriées."
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-muzito-convaincu-que-kabila-ne-veut-pas-partir/
"RDC: trois nouveaux juges à la Cour constitutionnelle"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180516-rdc-justice-juges-nommes-ordonnance-presidentielle-cour-constitutionnelle-nkulu-bok
"RDC : La Cenco appelle à la vigilance pour le respect du calendrier électoral"
° https://afrique.lalibre.be/19186/rdc-la-cenco-appelle-a-la-vigilance-pour-le-respect-du-calendrier-electoral/
"Pour éviter un nouveau report des élections : La CENCO demande au Gouvernement de sécuriser le pays"
° www.latempete.info
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-la-cenco-attend-la-convocation-de-lelectorat-le-23-juin/
"RDC: Tshibala qualifie “d’erreur” l’agrément de 4 UDPS par le ministère de l’Intérieur"
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-tshibala-qualifie-derreur-lagrement-de-4-udps-par-le-ministere-de-linterieur/
"RDC : La machine à voter, un instrument de « tricherie » (Députés UNC)"
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-la-machine-a-voter-un-instrument-de-tricherie-deputes-unc/
"RDC: les machines à voter Miru tombent en panne en Irak"
° https://afrique.lalibre.be/19120/rdc-les-machines-a-voter-miru-tombent-en-panne-en-irak/
° https://actualite.cd/2018/05/15/nangaa-a-goma-la-verite-est-que-ce-nest-pas-la-machine-a-voter-qui-triche-mais-cest-lhomme-qui-triche/
"Quel est ton plan pour la reconstruction nationale?"
° http://www.congoindependant.com/quel-est-ton-plan-pour-la-reconstruction-nationale/
"CENI : 36 députés UDPS exigent le départ de Kalamba"
° http://www.lephareonline.net/ceni-36-deputes-udps-exigent-depart-de-kalamba/
"RDC: pour aller au Congo, il y a visa et visa"
° https://afrique.lalibre.be/19124/rdc-pour-aller-au-congo-il-y-a-visa-et-visa/
"RDC: polémique autour de l’invalidation du mandat de 3 députés pour absentéisme"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180514-rdc-polemique-autour-invalidation-mandat-3-deputes-absenteisme
° https://actualite.cd/2018/05/15/rdc-la-rdc-elue-a-la-presidence-du-comite-technique-specialise-sur-legalite-hommes-et-femmes-de-lua/
° https://www.info-apareco.com/2018/05/01/alerte-devant-la-pression-de-loccident-et-de-la-sadc-joseph-kabila-recourt-aux-societes-serbes-et-a-la-bielorussie-pour-preparer-lapocalypse-en-rdc/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Le ‘Maître des Horloges’ mine de rien a en face de lui quelques adversaires qui cherchent à rouiller ses machines…
Voici dessous les cas de Muzitu, du duo Tshilombo/Katumbi et de la Cenco/CLC…
On évoque aussi le début de la matérialisation de cette fameuse coalition MP/Opposition du Gouvernement et quelques autres liens qui rendent toujours de la vie politique du pays…
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Voici dessous les cas de Muzitu, du duo Tshilombo/Katumbi et de la Cenco/CLC…
On évoque aussi le début de la matérialisation de cette fameuse coalition MP/Opposition du Gouvernement et quelques autres liens qui rendent toujours de la vie politique du pays…
"La roulette russe de Muzito"
° http://www.politico.cd/encontinu/2018/05/16/la-roulette-russe-de-muzito.html
Dans la salle à manger de Joseph Kabila, un allié se pointe avec un revolver, place une balle dans la chambre, tourne et défie le président congolais à un jeu de hasard, entre dauphinat et mort politique.
La plus grande bataille électorale en République démocratique du Congo aura peut-être lieu du côté de la majorité au pouvoir où, l’alliance fragile, bâtit sur la fortune et la raison, est soumise à une forte pression, alors que le président Joseph Kabila doit officiellement passer la main.
Si Augustin Matata Ponyo et Aubin Minaku, respectivement ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, ont assuré le spectacle depuis la fin de l’année dernière, dans leur froide guerre pour le dauphinat, autrement dit être désigné comme candidat du pouvoir à la prochaine Présidentielle, ils ont été rejoint par Bahati Lukwebo, qui vitupérait alors, cachant à peine ses ambitions. Néanmoins, le week-end dernier, à Kingakati, temple privé du Kabilisme, les velléités ont été quelque peu éteintes. Lukwobo, dit-on, a remué la queue pour Kabila, retrouvant sa docilité au Guide éclairé.
« Le petit comptable » des galeries LaFleur
Toutefois, dans un monde où l’opportunisme est souvent qualité, les têtes de mules ne manquent pas. Pas plus loin d’ailleurs, qu’au Parti Lumumbiste Unifié (PALU), un allié de poids de Joseph Kabila depuis 2006, celui-là même à qui le jadis jeune Président a tout donné, on voit naître une nouvelle rébellion, la plus dure dit-on, incarnée par un homme : l’ancien Premier ministre Adophe Muzito.
Muzito au Palu, pour la petite histoire, c’est une marche en dents de scie, tant opportuniste qu’étrange. « Petit comptable » des galeries d’art LaFleure à Kinshasa, l’homme âgé de 61 ans aujourd’hui, n’aura, tout au long de sa moelleuse carrière, eu que la finasserie comme qualité. Jamais militant, il se retrouve étrangement dans la dernière ceinture d’un Antoine Gizenga agonisant dans les années 2005.
Le renouveau politique au pays et l’avènement de la démocratie replacent le Patriarche et son cinquantenaire Palu au cœur des enjeux. Après des années de galère, Muzito est aux premières loges de l’accord entre le PALU et Joseph Kabila en 2006. L’Alliance pour la Majorité Présidentielle (AMP) est signée. Lui, Mozito, est fort gratifié du juteux poste du ministre du Budget.
Il comble alors son retard face à la nature. A Kinshasa, dans des coins huppés, pas un seul espace parcellaire n’échappe au nouveau riche. Quand, deux ans après, l’âge a raison de Gizenga, qui démissionne et fait de Muzito le Premier ministre de l’âge d’or de l’alliance, le Congo assiste alors une varappe sociale d’un homme qui n’en demandait pas plus. En février 2012, peu avant qu’il passe la main à un certain Augustin Matata Ponyo, il est accusé d’enrichissement personnel, par le député… Gérard Mulumba. Une liste lui prêtant plus de 30 propriétés immobilières, rien que dans la capitale congolaise, est diffusée.
« Highlander » du Palu
Et le 11 mai de la même année, quelques semaines après sa sortie de fonction, l’inspecteur général de la police des parquets, Christophe Dongo, annonce un rapport relatif à des allégations de détournement de fonds publics et d’acquisition illicite de nombreux immeubles par le Premier ministre sortant. En 2015, le PALU prend ses distances avec l’homme. Antoine Gizenga, encore lucide, l’exclut pour « faute lourde ».
Cependant, Muzito au Palu, c’est un peu comme le Highlander, — le célèbre film de Russell Mulcahy, sorti en 1986 et suavement incarné par Christophe Lambert — qu’on l’expulse, qu’on le vire…aussi longtemps qu’on ne lui coupe pas la tête, il revient toujours. Il est vite réintégré l’année suivante. De toutes les façons, les choses ne sont plus les mêmes au Palu où Antoine Gizenga ressemble de plus en plus au Sphinx de Gizeh. Inactif, terrassé par l’âge, le Patriarche devient alors un mausolée vivant. Muzito s’allie avec son fils, Luigi Gezanga, pour le trimbaler et échanger tout avantage.
Le temps a changé aussi du côté de Kabila. Son départ est acté par la Constitution. Le glissement, qui sévit depuis deux ans, plonge le pays en crise. Muzito réactive ses ambitions. Il faudra dès lors se rappeler que durant son hégire, l’homme s’est taillé un costume de semi-opposant : ceux qui critiquent Kabila tout en étant de son côté. Tel cupidon, il souffle à l’oreille de Lugi, quelques cadres les suivent : le Palu réclame un accord secret avec la majorité. Celui-ci stipulerait qu’aux prochaines élections, le parti de Gizenga présente son propre candidat : qui d’autre que Muzito ?
Roulette présidentielle
Pirouette au Palu ! Gizenga et Lugi évincés. Nous sommes déjà en mars 2018. Cependant, le « Highlander » va revenir. Il est là, vivant, au cœur du Palu. Adophe Muzito harangue dans la cour même de Kabila, il se pointe, pistolet à la main, défiant la majorité pour un jeu de roulette russe, potentiellement mortel.
Les phrases et les rhétoriques changent. Il n’est ni opposant, ni du centre mais tance soigneusement Kabila. Il est prêt à accepter un soutien du PPRD, parti présidentiel: « Si le PPRD me demande de le rejoindre pour me soutenir d’être son candidat, en ce moment-là c’est lui qui me rejoint. Je serai d’accord, je ne suis ni centriste ni de l’opposition », clame-t-il ; mais soutient également une « alliance » avec … l’opposition : « moi je ne suis pas de ceux qui pensent qu’il faut maintenir une alliance pour appliquer des politiques publiques qui ont échoué. Donc si vous faites à l’Ouest des alliances avec des partis comme le MLC, à l’Est avec l’UNC et l’UDPS au centre, vous avez la victoire. Donc c’est ça le sens de l’ouverture que nous faisons », et soutient l’opposant… Moïse Katumbi : « Concernant Moïse Katumbi, l’objectif c’est de l’écarter de la course au pouvoir. Moi je vois plus de l’acharnement qu’autre chose »
Clairement, Muzito a désormais de l’ambition présidentielle, sait qu’il ne sera jamais le dauphin, et veut être un candidat derrière qui des opposants ou ceux du pouvoir devraient s’aligner. Voyez-vous, c’est un jeu de hasard, qui consiste à faire peur, car il est potentiellement mortel : à chaque fois que Muzito appuiera sur la détente, à chaque qu’il remettra en cause Kabila, le barillet de son revolver sera de moins en moins vide. Les coups sont donc comptés. S’il ne peut être opposant, s’il n’a ni les convictions d’un Félix Tshisekedi, encore moins le plébiscite d’un Moïse Katumbi, il vise clairement Kabila, ou le pouvoir. Et alors que le dauphinat laisse de plus en plus place à des rumeurs de candidature de dernière minute à la majorité, Muzito pourrait être refroidi par la réaction de Kabila, ou la balle politique réelle qu’il a lui-même placé dans son blason : les Highlanders ne meurent-ils pas que lorsqu’on leur coupe la tête ?"
"Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, un duo qui hante le projet de glissement de Joseph Kabila -JB Kongolo"
° http://desc-wondo.org/fr/felix-tshisekedi-et-moise-katumbi-un-duo-qui-hante-le-projet-de-glissement-de-joseph-kabila-jb-kongolo/
Même si ses partisans n’osent pas le dire ouvertement, par peur de représailles, Joseph Kabila est devenu encombrant pour tout le monde, y compris dans ce qui reste de sa famille politique. Dans tous les quatre coins du pays et dans la diaspora, le seul vœu des Congolais est de le voir partir et de laisser le pays entre les mains de celui ou de ceux qui se soucient de son développement et du bien-être de la population. Dans la course vers l’alternance démocratique, hormis le Dr Denis Mukwege et le cardinal Laurent Monsengwo, de plus en plus sollicités pour conduire une transition sans Kabila, du côté de l’opposition, deux hommes, Félix Tshisekedi Tshilombo et Moïse Katumbi Chapwe, un ancien collaborateur de Kabila, sortent actuellement du lot et créent des insomnies quasi chroniques à Joseph Kabila. Ce dernier, de plus en plus isolé, est très réticent à laisser son parti désigner démocratiquement son dauphin pour une alternance civilisée.
C’est ce qui explique qu’en dépit de l’exil forcé et des dossiers judiciaires dont il est accablé, Moïse Katumbi ne cesse de faire la une des débats médiatiques, politiques et diplomatiques au Congo-Kinshasa comme dans la diaspora. En même temps, à Kinshasa et dans une bonne partie du pays, Félix Tshisekedi s’affirme également comme une alternative sérieuse en cas d’élection présidentielle. Indépendamment des faiblesses de l’un et de l’autre, si ces deux acteurs politiques mutualisent leurs atouts, pour des raisons de pur pragmatisme politique, ils sont capables d’infliger un cuisant échec à ce qui reste de la kabilie. Le premier dispose des moyens financiers lui permettant d’assurer une campagne électorale bien réussie à travers tout le pays et d’un carnet d’adresses qui lui permet de toiser Kabila dans les cercles géopolitiques influents de la planète. Le second est à la tête du plus grand parti de masse congolais et dispose de la base sociologique électorale à nulle autre pareille.
A Kingakati, les stratèges de la MP semblent avoir compris le danger de ce couple mortel pour la kabilie et, par médias interposés, multiplient subtilement des attaques ubuesques et des cabales contre Katumbi tout en espérant qu’à Kinshasa, Félix Tshisekedi finira par céder à la tentation (appât) de prendre la primature pour un énième gouvernement d’union nationale. Prise dans ce tourbillon de la politique congolaise, l’opinion publique se laisse majoritairement distraire et manipuler dans les réseaux sociaux par ces techniques de désinformation de la branche propagande de l’ANR, la police politique de Kabila, et donne l’impression d’oublier qu’au cœur de cette problématique, c’est le tyran Joseph Kabila qui tient à demeurer au pouvoir. Pourvu qu’ils en soient conscients, l’attitude individuelle et/ou concertée entre Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi aura un impact déterminant sur le processus électoral et, par conséquent, sur le régime de Joseph Kabila. Sans prétendre nous substituer à leurs états-majors respectifs, nous sommes d’avis que l’un et l’autre disposent des atouts à conjuguer ensemble pour obtenir le départ de Joseph Kabila.
1. Moïse Katumbi : un exilé imperturbable et gênant
Très peu de gens l’avaient vraiment pris au sérieux lorsqu’il avait utilisé la métaphore d’un troisième pénalty qui serait inacceptable[1]. Malgré sa rupture avec la MP et la création du G7, en passant les procès qui l’ont forcé à l’exil, une minorité de Congolais donnaient à M. Katumbi et à ses alliés le statut d’opposant. D’autres, pour des raisons très subjectives non étayées, continuent de marteler qu’il est en intelligence avec Kabila sans pouvoir démontrer objectivement de manière irréfutable l’objectif de cette mise en scène politique qu’ils prétendent déceler dans le duel Kabila-Katumbi. Et pourtant, en continuant de siéger dans les institutions devenues illégitimes, la plupart des acteurs politiques qui se disent « opposants » continuent de profiter du confort matériel illicite et permettent à Joseph Kabila de consolider son glissement.
Pendant ce temps, imperturbable, M. Katumbi, qu’on l’aime ou pas, semble être le seul acteur politique congolais qui multiplie concrètement ses contacts de lobbying à l’extérieur du pays, qui permettent de cibler Joseph Kabila, de l’affaiblir politiquement à l’intérieur et de l’isoler diplomatiquement au niveau international, dans un premier temps, et sur le plan régional, tout récemment. Bien qu’exilé et sans parti politique, il est parvenu à rallier autour de lui plusieurs acteurs politiques et de la société civile dans une méga plate-forme dénommée « Ensemble pour le changement ». Mieux que les partis et plates-formes politiques connus qui ne cessent de se former et de proliférer, « Ensemble pour le changement » a élaboré un projet de société plus détaillé de 500 pages, répondant du coup aux détracteurs de M. Katumbi, qui le qualifiaient de candidat dépourvu de vision et de programme politique. Cela ne devrait plus laisser place au doute sur ses ambitions de briguer la magistrature suprême dans le camp de l’opposition.
Unique candidat de l’opposition à disposer des moyens financiers suffisants pour soutenir une campane électorale à l’échelle nationale, les moindres gestes, actes et contacts de M. Katumbi ne laissent pas indifférents les services de renseignement et les stratèges de la Kabilie. D’où les propos récemment tenus par Ramazani Shadari, déjà en campagne pour un candidat fantôme, expliquent la peur de voir Katumbi briguer le poste présidentiel : « Parmi les atouts du PPRD lors des scrutins du 23 décembre, il a cité les moyens financiers dont dispose le parti, le nombre considérable de ses adhérents pour faire face au seuil de représentativité ainsi que leur dynamisme. »[2] En effet, tout est mis en œuvre non seulement pour le rendre inéligible, voire même apatride, mais aussi pour inoculer le venin de division et de la haine au sein de l’opposition afin d’empêcher celle-ci de parler un même langage et de faire bloc contre la MP, plus fragile que jamais.
C’est ainsi qu’après les parodies de procès (affaire des mercenaires et de stellionat), qui ont eu pour effet de victimiser M. Katumbi, plusieurs autres fronts judiciaires sont maladroitement ouverts contre lui, lui reprochant d’avoir détenu la citoyenneté grecque pendant qu’il était gouverneur du Katanga, d’être en intelligence avec le colonel John Tshibangu[3], de préparer une rébellion en Ituri[4] et même d’être à la base de la résurgence du virus Ébola dans la province de l’Équateur. Selon le journal en ligne State Afrique citant Lambert Mende : « Il est passé par des complices locaux pour acheminer le virus et contaminer les populations. Le but poursuivi étant de semer la panique et de prendre le pouvoir. »[5] Il ne reste qu’à l’accuser d’entretenir le réseau des faux diplômes universitaires ou de favoriser le phénomène des points sexuellement transmissibles[6]!
A propos de sa double nationalité, le Procureur général de la République se laisse instrumentaliser, ne réalisant pas la turpitude de ceux qui avaient placé Katumbi à la tête de la plus riche province du pays sans se rendre compte qu’il était étranger. Ce qui, sous d’autres cieux, est un acte de haute trahison et ses auteurs devraient être sanctionnés ! Si donc ce dossier doit aller jusqu’à son terme, l’opinion nationale est en droit d’exiger que la justice soit impartiale et poursuive tous les binationaux politiques (cas de Tharcisse Loseke, Samy Badibanga, le Dr Olly Ilunga, plusieurs collaborateurs de Kabila…) et sportifs (des joueurs de football recrutés en Europe pour renforcer l’équipe nationale des Léopards).
Comme si cela ne suffisait pas, des analyses rédigées par des auteurs anonymes (méthode connue des services de renseignement) se succèdent sur les réseaux sociaux faisant polémique de la présence de M. Katumbi à Kigali et au sujet des propos équivoques qu’il y a tenus, sans y être préparé et surpris par la question. Les uns et les autres ignorent toutefois que la remise du prix Mo Ibrahim se fait à tour de rôle dans n’importe quelle ville d’Afrique[7]suivant un agenda bien connu d’avance. Pense-t-on que Katumbi n’avait que cette occasion pour prendre contact avec Paul Kagame, le bourreau des Congolais, ou aurait-il dû décliner l’invitation alors que ce genre de forums est propice au travail de lobbying?
2. Félix Tshisekedi sur les traces de son père
Du fait d’être fils à papa et pour avoir longtemps évolué sous l’ombre de ce dernier, endurant à ses côtés les affres de la dictature féroce de Mobutu (interruptions scolaires relégations forcées, etc.), Félix Tshisekedi n’apparaissait pas du tout crédible aux yeux de l’opinion publique pour diriger l’UDPS. La mort d’Étienne Tshisekedi en février 2017 a davantage compliqué l’équation du parti, déjà déchiré en factions et en proie à des luttes intestines de succession. Serein et courageux, Félix s’est appuyé sur le dynamisme du Secrétaire général Marc Kabund avec qui il a pu sauver le parti de la noyade et contre sa liquidation programmée dont les bras exécuteurs n’étaient autres que Bruno Tshibala et Tharcisse Loseke. Agissant sous une main obscure facile à deviner, un groupe de cadres de l’UDPS s’était même donné la liberté de suspendre Marc Kabund, en octobre 2017 dans une vidéo qui a échappé à beaucoup d’internautes. Comme il est permis d’en rire, le dernier Directeur de cabinet d’Étienne Tshisekedi, Wakwenda Bukasa, faisait aussi partie de ce groupe. Le bon déroulement du Congrès de l’UDPS constitue donc un message fort, adressé à ceux qui avaient parié sur l’échec de ce duo, en même temps qu’elle indique combien sont nombreux les défis qui jalonnent le parcours du nouveau président du parti. Parmi ces défis, il convient de citer celui de réaliser le rêve de gagner les différentes batailles électorales à venir.
[8]
La tâche s’annonce ardue dans la mesure où, si Félix persiste dans son refus de faire le jeu de Joseph Kabila lui tendant le piège de la primature, il sera la prochaine cible du Club de Kingakati après Moïse Katumbi. Il semble d’ailleurs que le gouvernement dit manquer de moyens financiers pour rapatrier la dépouille d’Etienne Tshisekedi et organiser ses funérailles[9]. Habitués à administrer des coups en dessous de la ceinture, ces messieurs qui ne veulent pas lâcher le bifteck utiliseront tous les moyens pour débaucher quelques indécis et d’autres opportunistes qui restent encore dans le parti tout en cherchant à étouffer dans l’œuf toute forme d’alliance qui risquerait d’amener les électeurs à un vote sanction contre le descendant de l’AFDL. En attendant que d’autres prétendants s’annoncent et/ou se positionnent, une alliance entre « Ensemble pour le changement » et l’UDPS suffirait déjà à créer un séisme à forte magnitude à Kingakati.
3. Tshisekedi – Katumbi : un duo mortifère pour la kabilie
Le contexte politique congolais actuel paraît être la reproduction de celui qui avait prévalu avant la chute Mobutu. La classe politique des années 1990-1997 était bipolarisée entre les forces du changement, incarnée par l’Union sacrée de l’opposition radicale (USOR) et le statu quo, représenté par les forces politiques du conclave(FPC). Las de la dictature et de la dégradation généralisée de la situation sociale, le peuple n’avait pas hésité de choisir son camp. Physiquement fragilisé par la maladie, isolé diplomatiquement à cause des violations massives des droits de l’homme[10] et politiquement trahi à l’intérieur par ses anciens adulateurs, Mobutu avait choisi de jouer au dilatoire pour ne pas organiser les élections qu’il savait perdues d’avance.
Kabila, dont le mandat constitutionnel est arrivé à terme depuis le 19 décembre 2016, croit aussi fermement que le temps joue en sa faveur. Conscient de perdre les élections si celles-ci étaient organisées dans la transparence aujourd’hui, il use et abuse des institutions (gouvernement, parlement, pouvoir judiciaire, CENI) et des services de sécurité (armée, police, renseignement) pour retarder le plus possible l’alternance. C’est ce qui explique le chaud et le froid soufflé principalement par la CENI, pas à jour avec son propre calendrier, la tendance du parlement à voter des lois électorales taillées sur mesure pour éliminer les adversaires du PPRD, l’incapacité du gouvernement illégitime à mobiliser les fonds, l’instrumentalisation de la justice agissant aux ordres d’une seule famille politique et le détournement des forces de l’ordre et des services de sécurité au profit d’un individu.
Suite aux pressions de plus en plus serrées, qui ne transigent plus sur la date du 23 décembre 2018, le club de Kingakati ne cache plus sa phobie envers Moïse Katumbi, devenu l’homme à abattre, plus à cause de l’autonomie financière de ce dernier que pour la détention par lui d’une multiple identité ou pour tout autre fait criminel mis à sa charge[11].
A propos de sa double identité, personne n’ignore que faute de carte d’identité nationale depuis 1997 et du fait que le moratoire sur la double nationalité n’a jamais été levé depuis 2007, toutes les institutions nationales sont infiltrées et animées par des étrangers. Aux dires de José Makila, intervenant pour soutenir son Premier ministre Samy Badibanga (de nationalité belge): « Jusqu’à présent, l’Assemblée nationale n’a pas encore levé le moratoire et c’est pour cela qu’il s’agit d’un faux débat. Seule la Constitution est claire. La nationalité congolaise est une et exclusive et le moratoire permet de pouvoir continuer jusqu’à ce que l’on puisse soit réviser cette disposition constitutionnelle soit lever le moratoire pour que tous ceux qui sont sur ce coup de double nationalité ne puissent pas exercer la haute fonction. Donc, au jour d’aujourd’hui, on ne peut pas reprocher à un Congolais d’avoir une double nationalité et d’occuper une haute fonction. Il n’y a que l’Assemblée nationale qui peut lever ce moratoire. »[12]
En ce qui nous concerne, tant que la carte d’identité nationale ne sera pas restaurée pour savoir qui est Congolais et qui ne l’est pas, rien ne garantit que la mise à l’écart de M.Katumbi résolve cet épineux problème et mette le pays à l’abri de la multiple nationalité de ses dirigeants. Ceux qui alimentent cette polémique oublient d’ailleurs ou feignent d’oublier que la nationalité congolaise de Joseph Kabila lui-même et sa filiation à Laurent-Désiré Kabila continuent d’être une énigme pour les Congolais[13].
De gauche à droite: Salomon Kalonda Della, F. Tshisekedi, M. Katumbi et Samy Badibanga.Paris, décembre 2015
C’est pourquoi, dans le contexte actuel du scrutin à un seul tour et dans l’éventualité de la tenue des élections transparentes et crédibles, avec Kabila à la tête du pays, une alliance électorale entre Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi mettrait fin aux ambitions de Kabila de reproduire au Congo les schémas de Poutine et de Nkurunziza. En voici quelques raisons :
- En lieu et place d’une alternance interne qui aurait permis au PPRD et à la MP de se choisir démocratiquement son futur candidat à l’élection présidentielle, ce conglomérat politique s’est fourvoyé dans des stratégies improductives de modification de la Constitution et de glissement. Comme conséquence, la désignation unilatérale du dauphin de Joseph Kabila risque de frustrer imparablement des ambitions longtemps étouffées qui auraient pu faire face à un candidat unique de l’opposition. Selon des sources concordantes et crédibles, certains membres de la MP auraient déjà pris contact avec l’UDPS et « Ensemble pour le changement ». Rien d’étonnant vu la versatilité de la plupart des politiciens congolais qui, après avoir juré leur fidélité au Maréchal Mobutu, se retrouvent aujourd’hui des hypocrites inconditionnels de Joseph Kabila.
- À l’heure qu’il est et contrairement à ce que Joseph Kabila s’imagine, bon nombre de ses partisans font face au dilemme cornélien entre leur avenir politique et les avantages matériels illicites dont ils bénéficient encore. Au fur et à mesure que se précisera la tenue des élections, la plupart d’entre eux débarqueront du bateau MP pour ne pas se compromettre et espérer se repositionner pour le futur régime. C’est ce qui explique que les secrets des messes noires tenues par la kabilie sont aussitôt dévoilés sur la place publique sous-couvert de l’anonymat.
- Malgré l’influence négative de leurs entourages respectifs, influence amplifiée par les réseaux sociaux, aucun signe n’est encore perceptible pouvant faire éclater la plateforme politique « Le Rassemblement » ni séparer M. Katumbi et F. Tshisekedi, qui affirment en faire toujours partie. Bien qu’ils soient tous candidats à l’élection présidentielle, les deux semblent avoir davantage besoin l’un de l’autre et, en politique, rien n’empêche que le moment venu, ils trouvent un terrain d’entente pour que par réalisme, l’un laisse place à l’autre et l’appuie.
- Pressé de respecter le calendrier électoral afin d’organiser les élections à la date du 23 décembre 2018, Joseph Kabila et ses faucons n’ont comme stratégie que la tricherie qui consiste à faire usage d’un fichier électoral manipulé, à disqualifier la plupart des candidats de l’opposition par l’application de la nouvelle loi sur la répartition des sièges et par l’utilisation de la machine à voter/tricher. « Pour justifier ces augmentations inattendues du nombre d’électeurs après le dédoublonnage et la radiation des mineurs, deux hypothèses nous paraissent plausibles : soit la CENI disposait d’une masse de données non traitées au 06 avril, auquel cas elle aurait délibérément publié des statistiques partielles et donc forcément erronées ; soit alors elle a arbitrairement changé les statistiques dans la loi en vertu des critères qu’elle seule connait. On pourrait se dire que ces changements de statistiques ne modifient pas beaucoup la répartition des sièges. Mais c’est oublier qu’ils peuvent impacter profondément la présidentielle qui, elle, se joue en un seul tour et à la majorité simple. »
[14] Non seulement cette stratégie incite à l’union de l’opposition, elle risque de se retourner contre ses concepteurs au cas où les élections n’étaient pas organisées à la date prévue. En effet, sous pression des forces du changement, la communauté internationale pourrait souscrire à l’idée d’une transition sans Kabila, qui signifierait l’implosion définitive de la MP.
Conclusion
S’il était respectueux de la Constitution et des lois de la République, Joseph Kabila et sa famille politique n’auraient pas multiplié des embuches pour empêcher ou retarder la tenue de l’élection présidentielle pour une alternance civilisée. Bientôt deux ans vont s’écouler depuis l’expiration de son dernier mandat constitutionnel sans qu’aucun signe n’indique sa volonté de quitter le pouvoir. Bien au contraire, des morts et des détenus politiques continuent de faire les frais de leur droit à exiger la démocratie et l’État de droit.
Dans l’improbable hypothèse de l’organisation des élections auxquelles il n’a toujours pas renoncé de participer pour tricher, ses redoutables adversaires se nomment Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi. D’où la prolifération des UDPS pour semer la confusion auprès de son électorat de ce parti et la multiplication des procès et des accusations qui n’en finissent pas mais qui ne font que rendre Katumbi martyr et plus populaire dans l’opinion publique. C’est pourquoi, dans le contexte du scrutin présidentiel à un seul tour et avec l’adoption de la nouvelle loi sur la répartition des sièges, l’opposition ne peut pas se permettre le luxe d’y aller en ordre dispersé. Au tour des deux hommes, Félix Tshisekedi de l’UDPS et Moïse Katumbi de « Ensemble pour le changement », des compromis peuvent être trouvés susceptibles de donner des insomnies à Joseph Kabila, de faire imploser ce qui reste du club de Kingakati et finalement d’obtenir l’alternance tant recherchée.
Jean-Bosco Kongolo
Administrateur adjoint de DESC
Jean-Bosco Kongolo Mulangaluend est licencié en Droit de l’Université de Kinshasa. Après un court passage à l’Institut National de la Statistique (INS), il a été successivement Magistrat-Substitut du Procureur de la République, Juge du Tribunal de Grande instance, Président du Tribunal de paix, puis Conseiller à la Cour d’appel en RDC. Depuis 2002, il vit au Canada où il a obtenu un diplôme en Criminologie à l’Université de Montréal et un autre diplôme en Relations industrielles et Gestion des ressources humaines à l’Université du Québec en Outaouais de Gatineau.
Références
[1] Lors de son discours à la place Moïse Tshombe, Moïse Katumbi a fait preuve de son managérial footballistique pour semer la terreur au sein de la Majorité Présidentielle (M.P); il est parti d’un exemple de football où par exemple la RDC jouait la finale de la CAN 2015 et que l’arbitre venait d’accorder deux penaltys forfaitaires à l’équipe adverse, et malgré tout, les fanatiques ont accepté les deux pénalty; alors il a posé à la population la question de savoir, faudra-il qu’on accepte le 3è penalty infondé, le public a répondu « NOOOON »; alors dans ce cas le public devra entrer au terrain pour que cela n’ait pas lieu., In https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=332252143631844&id=316567375200321&substory_index=0.
[2] Vac radio, 11 mai 2018, In https://vacradio.com/pour-ramazani-shadary-joseph-kabila-est-et-restera-president/.
[3] http://www.jeuneafrique.com/555537/politique/rdc-affaire-tshibangu-la-defense-dement-tout-financement-de-moise-katumbi/.
[4] https://www.radiookapi.net/2018/05/10/actualite/revue-de-presse/le-potentiel-accuse-dentretenir-une-rebellion-katumbi-mon.
[5] State Afrique, In http://stateafrique.com/rdc-moise-katumbi-a-lorigine-de-lepidemie-debola-dans-le-nord-du-pays/.
[6] « Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage. »
[7] Mohamed « Mo » Ibrahim, né en 1946, est un milliardaire anglo-soudanais et entrepreneur dans le domaine des télécommunications. Il a travaillé pour plusieurs entreprises de télécommunication avant de fonder Celtel qui, à sa vente, comptait 24 millions d’abonnés au téléphone mobile dans 14 pays d’Afrique. Après la vente de Celtel en 2005, pour un montant de 3,4 milliards de dollars, il crée la Fondation Mo Ibrahim pour inciter à une meilleure gouvernance en Afrique, ainsi que l’Indice Mo Ibrahim, permettant d’évaluer annuellement la qualité de la gouvernance pour chaque pays africain. Il est également membre du Comité consultatif régional pour l’Afrique à la London Business School. En 2007, il lance le Prix Mo Ibrahim pour le leadership d’excellence en Afrique récompensant, par un paiement initial de 5 millions de dollars et un paiement annuel à vie d’un montant de 200 000 dollars, des chefs d’État ayant exceptionnellement amélioré la sécurité, la santé, l’éducation, le développement économique et les droits politiques dans leurs pays, et transféré démocratiquement leurs pouvoirs à leurs successeurs. Wikipédia, In https://fr.wikipedia.org/wiki/Mo_Ibrahim.
[8] Lire aussi Kongolo, JB. Ramasser ou conquérir le pouvoir : c’est le défi qui attend Félix Tshisekedi, In http://desc-wondo.org/fr/ramasser-ou-conquerir-le-pouvoir-cest-le-defi-qui-attend-felix-tshisekedi-jb-kongolo/.
[9]
http://capsud.net/2018/05/14/funerailles-detshisekedi-le-gouvernement-dit-manquer-de-moyens/.
[10] Cas du massacre vrai ou supposé des étudiants de l’Université de Lubumbashi
[11] Depuis Mbandaka où il se trouve dans le cadre de la redynamisation des activités du PPRD à l’Équateur, Emmanuel Ramazani Shadary a appelé la population de ce coin du pays à demeurer vigilante face aux tentatives de Moïse Katumbi de renverser par des moyens illégaux les institutions démocratiquement établies. 7sur7.cd, 10 mai 2018, In https://7sur7.cd/new/pprd-equateur-e-ramazani-shadary-appelle-a-la-vigilance-face-a-la-menace-katumbi/.
[12] Rfi Afrique, 21/11/2016, In http://www.rfi.fr/afrique/20161121-rdc-polemique-doube-nationalite-belge-congolaise-samy-badibanga.
"RDC: Une commission mise en place pour formaliser la coalition MP et opposition au sein du gouvernement"
° https://actualite.cd/2018/05/17/rdc-une-commission-mise-en-place-pour-formaliser-la-coalition-mp-et-opposition-au-sein-du-gouvernement/
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Une commission, instituée par Joseph Kabila, travaille depuis le 12 avril 2018 pour formaliser la coalition entre la Majorité présidentielle (MP) et les membres de l’opposition au sein du gouvernement.
Cette commission est mise en place conformément aux résolutions prises à l’issue de la première retraite du gouvernement organisée en avril dans la ferme privée du président de la République, à Kingakati.
D’après certaines sources, elle serait composée de 10 à 12 membres et présidée par Alexis Thambwe Mwamba, ministre de la Justice et Garde des sceaux. Henri Mova Sakanyi, vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, ainsi que Lambert Mende, ministre des Médias et de la Communication, feraient aussi partie de cette commission pour le compte de la MP.
Du côté de l’opposition au sein du gouvernement, José Makila Sumanda, vice-Premier ministre chargé des Transports et des Voies des Communications, Jean Pierre Lisanga Bonganga, ministre d’Etat chargé des Relations avec le parlement, Jean Tshibangu Kalala, ministre délégué auprès du Premier ministre, et Jean Marie Ingele Ifoto, ministre de l’Energie et des Ressources hydrauliques, seraient alignés.
“Dans tous les cas, la configuration actuelle de l’échiquier politique national est appelé à disparaître. Les enjeux ne sont plus les mêmes. Nous ne sommes pas en 2006 ou en 2011. Kabila est conscient qu’il lui faut un sérieux travail de lobbying pour renforcer son camp. Il est certain que la majorité actuelle est appelée à évoluer dans ses ambitions et dans sa configuration”, avait reconnu un membre de la MP.
Dans le protocole d’accord attendu de la commission, la coalition MP et opposition dans le gouvernement s’engagera à reconnaître Joseph Kabila comme autorité morale de la Majorité présidentielle, aussi soutiendra le candidat MP qui sera présenté à la présidentielle.
En marge de sa rencontre le 12 mai dernier avec le bureau politique de la MP et les chefs des partis politiques de sa mouvance à Kingakati, Joseph Kabila avait annoncé son intention de coaliser avec les membres de l’opposition qui participent au gouvernement pour remporter les prochaines élections."
"RDC: les inquiétudes du CNSA et de la Cenco dans la préparation des élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180517-rdc-inquietudes-cnsa-cenco-preparation-elections-recensement-partis
° https://afrique.lalibre.be/19186/rdc-la-cenco-appelle-a-la-vigilance-pour-le-respect-du-calendrier-electoral/
"RDC : Le ministre de l’Intérieur attendu ce vendredi au CNSA"
° https://actualite.cd/2018/05/18/rdc-le-ministre-de-linterieur-attendu-ce-vendredi-au-cnsa/
"Le soutien de l’ACAJ aux évêques"
° http://www.latempete.info/le-soutien-de-lacaj-aux-eveques/
"RDC : Katumbi, à travers sa femme, peut devenir actionnaire de l’ex-MCK"
° http://deskeco.com/rdc-katumbi-a-travers-sa-femme-peut-devenir-actionnaire-de-lex-mck/
"Elections en RDC: la coopération américaine dresse un état des lieux des risques"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180518-elections-rdc-cooperation-americaine-usaid-etat-lieux-risques
"RDC: le gouverneur du Maniema appelle à voter Kabila, le CLC s'indigne"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180517-rdc-gouverneur-maniema-kabila-clc
" Le Gouverneur Berthold Ulungu pourra-t-il désamorcer les velléités d’une guerre civile que la milice de Lambert Mende sème au Sankuru ? – Timothée Tshaombo"
° http://desc-wondo.org/fr/le-gouverneur-berthold-ulungu-pourra-t-il-desamorcer-les-velleites-dune-guerre-civile-que-la-milice-de-lambert-mende-seme-au-sankuru-timothee-tshaombo/
"Sud-Kivu : Itombwe, Bijombo, Kigoma et Lemera, des zones à risque sécuritaire élevé"
° https://www.radiookapi.net/2018/05/17/actualite/securite/sud-kivu-itombwe-bijombo-kigoma-et-lemera-des-zones-risque-securitaire
"Elections : Epreuves éliminatoires ! - La Cité Africaine"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210652&Actualiteit=selected
"Alliances politiques / Le RASSOP/Kasa-Vubu dans les bras de Joseph Kabila ! - La Cité Africaine"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210652&Actualiteit=selected
"Débat autour du 3ème mandat de Joseph Kabila : Qu’attendre de Me Nkulu, d’Ubulu et de Bokona ?"
° http://www.latempete.info/debat-autour-du-3eme-mandat-de-joseph-kabila-quattendre-de-me-nkulu-dubulu-et-de-bokona/
"RDC : des cadres de l’UDPS accusés de complicité avec la milice Kamuina Nsapu"
° http://www.jeuneafrique.com/560370/politique/rdc-des-cadres-de-ludps-accuses-de-complicite-avec-la-milice-kamuina-nsapu/
"Ensemble sur les pas de l’UDPS: un vrai casse-tête pour André Kimbuta"
° http://www.politico.cd/actualite/2018/05/14/ensemble-sur-les-pas-de-ludps-un-vrai-casse-tete-pour-andre-kimbuta.html
° http://www.congoindependant.com/la-saga-glencore-gertler-gcm-yuma-un-episode-de-la-grande-predation/
° http://www.congoindependant.com/communique-officiel-du-mouvement-du-23-mars/
° http://www.latempete.info/29485-2/
° http://www.latempete.info/lettre-aux-autorites-congolaises-fidh-fustige-degradation-de-letat-de-sante-de-cinq-membres-de-filimbi-detention/
° https://actualite.cd/2018/05/17/rdc-le-clc-dubitatif-sur-la-fiabilite-de-laudit-du-fichier-electoral-apres-les-propos-du-general-sangare/
° https://actualite.cd/2018/05/17/kinshasa-un-groupe-de-jeunes-qualifie-de-distraction-les-marches-du-clc/
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-le-clc-regrette-que-la-mp-ait-debute-la-campagne-electorale-avec-comme-candidatjoseph-kabila/
° https://actualite.cd/2018/05/16/rdc-le-clc-apporte-son-soutien-aux-manifestations-des-etudiants/
° http://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/05/14/vers-une-cooperation-militaire-entre-la-rdc-et-la-russie.html
° http://www.politico.cd/en-clair/2018/05/14/a-kingakati-aucun-mot-du-president-kabila-sur-le-dauphin.html
° http://www.politico.cd/actualite/2018/05/14/le-centre-cest-quoi-le-probleme.html
° https://www.radiookapi.net/2018/05/16/actualite/en-bref/l-espace-katangais-soppose-la-destabilisation-du-tanganyika
° http://deskeco.com/rdc-il-nexiste-pas-de-malediction-des-ressources-il-existe-plutot-une-malediction-de-la-mauvaise-gouvernance-matata-ponyo/
° http://deskeco.com/rdc-les-7-geants-miniers-insistent-sur-le-maintien-de-la-clause-de-stabilite-de-10-ans/
° http://www.jeuneafrique.com/mag/559423/politique/rdc-la-garde-rapprochee-de-moise-katumbi/
° http://www.jeuneafrique.com/560008/societe/rdc-affaire-mck-la-cour-dappel-de-paris-donne-raison-a-moise-katumbi-face-a-pascal-beveraggi-et-necotrans/
° https://actualite.cd/2018/05/17/les-ong-alertent-connu-pour-son-calme-et-sa-serenite-lubumbashi-sembrase/
° https://actualite.cd/2018/05/17/rdc-voter-kabila-cest-voter-pour-son-choix-cest-ce-que-jai-dit-gouverneur-maniema/
° https://actualite.cd/2018/05/17/rdc-nous-avons-lorientation-du-chef-de-letat-et-comme-nous-laimons-nous-allons-voter-kabila-gouverneur-du-maniema/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
Une péripétie importante pour le pays !!!
En effet j’avais déjà noté ailleurs que le périple de Katumbi à Kigali apportait malgré lui du grain à moudre dans l’escarcelle du Congo souverain dans la mesure où il provoquait du côté du pouvoir de ‘JK’ une nécessaire riposte contre le Rwanda, son habituel parrain et allié qui en recevant et bien plus ce nouvel adversaire, changeait ainsi subitement d’alliance, devenant ainsi un adversaire de fait…
On avait ainsi vu contre toute la logique pro-rwandaise qui a toujours été celle du pouvoir de ‘JK’ ses lieutenants (Mova, Mende...) débuter une dénonciation ouverte du Rwanda, tout ce passé d’invasion et d’occupation que jusque-là seuls les opposants pointaient et que, rappelons-le, tous les patriotes Congolais condamnent à juste raison depuis quelques années…
Cette fois, c’est encore plus rocambolesque, le M23, ce groupe armé succédané du RCD et CNDP dont nous savons qu’il est notoirement commandité par le Rwanda et avec qui ‘JK’ et particulièrement ses commandants rwandophones ont fricoté, se retrouve sur la sellette : « Mme Misabiro, l’épouse d’un cadre du M23, a été arrêtée le 11 mai à la frontière et transférée à Kinshasa, accusée d’être au cœur d’un ‘complot’ de Kigali contre ‘JK’ »…
L’affaire risque de lever d’autres lièvres à moins que la longue complicité la taise pour ne pas ébruiter des secrets inavouables et léser des intérêts mutuels… D’ores et déjà tandis qu’hypocritement et en mal d’arguments on nous rapporte que « l’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot », mais au fond ils ne font pas mieux que « pointe, une fois de plus, Katumbi qui serait, selon eux, derrière cette nouvelle affaire, (surtout après son passage à Kigali ?)...
Ce que Kigali et l’entourage de Katumbi démentent catégoriquement.
Kigali déclare que « le Rwanda ne veut pas servir encore de bouc émissaire au profit d’un gouvernement en difficulté, qui voit les complots rwandais partout pour ne pas faire face à ses propres responsabilités »…
Du côté de Katumbi on souligne « qu’il discute avec tous les dirigeants de la région et du monde pour plaider la cause du Congo, mais c’est ‘JK’ qui a un lien avec le M23 avec qui il a signé un accord et certains M23 ont même intégré les institutions. »
Qu’en dire ? Pour moi il n’y a surtout pas à ‘pardonner’ Kagame parce qu’aujourd’hui il semblerait écarter ‘JK’, il ne déshabillerait que celui-ci pour habiller un remplaçant en l’occurrence Katumbi, lui toujours à la manœuvre pas non plus célébrer automatiquement Katumbi parce qu’il serait le mieux réunir des conditions convenues à exclure ‘JK’ mais de profiter pour démontrer à cette occasion plus que d’habitude la réalité de l’occupation, ce qui ne peut que faire ressortir l’imposture de ‘JK’ et de son régime…
Comment pouvons-nous le faire à cette occasion où paradoxalement le complot du Rwanda derrière cette membre du M23 est bien plausible (ainsi à la question, ces accusations de « complot » contre le Rwanda des services congolais sont-elles 'crédibles', il faut bien répondre qu'elles sont bel et bien 'possibles, plausibles') : condamner la traîtresse en même temps que le pouvoir lui aussi traître ?
Y’a-t-il des leaders et forces politiques et sociales qui en sont capables, qui peuvent prendre la balle au bond pour démythifier enfin profondément l’imposture qui nous régente ?
Répondons-y pour convaincre tout le peuple de bouter dehors l’imposture de Maître des Horloges qui continue à nous narguer !!!
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet j’avais déjà noté ailleurs que le périple de Katumbi à Kigali apportait malgré lui du grain à moudre dans l’escarcelle du Congo souverain dans la mesure où il provoquait du côté du pouvoir de ‘JK’ une nécessaire riposte contre le Rwanda, son habituel parrain et allié qui en recevant et bien plus ce nouvel adversaire, changeait ainsi subitement d’alliance, devenant ainsi un adversaire de fait…
On avait ainsi vu contre toute la logique pro-rwandaise qui a toujours été celle du pouvoir de ‘JK’ ses lieutenants (Mova, Mende...) débuter une dénonciation ouverte du Rwanda, tout ce passé d’invasion et d’occupation que jusque-là seuls les opposants pointaient et que, rappelons-le, tous les patriotes Congolais condamnent à juste raison depuis quelques années…
Cette fois, c’est encore plus rocambolesque, le M23, ce groupe armé succédané du RCD et CNDP dont nous savons qu’il est notoirement commandité par le Rwanda et avec qui ‘JK’ et particulièrement ses commandants rwandophones ont fricoté, se retrouve sur la sellette : « Mme Misabiro, l’épouse d’un cadre du M23, a été arrêtée le 11 mai à la frontière et transférée à Kinshasa, accusée d’être au cœur d’un ‘complot’ de Kigali contre ‘JK’ »…
L’affaire risque de lever d’autres lièvres à moins que la longue complicité la taise pour ne pas ébruiter des secrets inavouables et léser des intérêts mutuels… D’ores et déjà tandis qu’hypocritement et en mal d’arguments on nous rapporte que « l’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot », mais au fond ils ne font pas mieux que « pointe, une fois de plus, Katumbi qui serait, selon eux, derrière cette nouvelle affaire, (surtout après son passage à Kigali ?)...
Ce que Kigali et l’entourage de Katumbi démentent catégoriquement.
Kigali déclare que « le Rwanda ne veut pas servir encore de bouc émissaire au profit d’un gouvernement en difficulté, qui voit les complots rwandais partout pour ne pas faire face à ses propres responsabilités »…
Du côté de Katumbi on souligne « qu’il discute avec tous les dirigeants de la région et du monde pour plaider la cause du Congo, mais c’est ‘JK’ qui a un lien avec le M23 avec qui il a signé un accord et certains M23 ont même intégré les institutions. »
Qu’en dire ? Pour moi il n’y a surtout pas à ‘pardonner’ Kagame parce qu’aujourd’hui il semblerait écarter ‘JK’, il ne déshabillerait que celui-ci pour habiller un remplaçant en l’occurrence Katumbi, lui toujours à la manœuvre pas non plus célébrer automatiquement Katumbi parce qu’il serait le mieux réunir des conditions convenues à exclure ‘JK’ mais de profiter pour démontrer à cette occasion plus que d’habitude la réalité de l’occupation, ce qui ne peut que faire ressortir l’imposture de ‘JK’ et de son régime…
Comment pouvons-nous le faire à cette occasion où paradoxalement le complot du Rwanda derrière cette membre du M23 est bien plausible (ainsi à la question, ces accusations de « complot » contre le Rwanda des services congolais sont-elles 'crédibles', il faut bien répondre qu'elles sont bel et bien 'possibles, plausibles') : condamner la traîtresse en même temps que le pouvoir lui aussi traître ?
Y’a-t-il des leaders et forces politiques et sociales qui en sont capables, qui peuvent prendre la balle au bond pour démythifier enfin profondément l’imposture qui nous régente ?
Répondons-y pour convaincre tout le peuple de bouter dehors l’imposture de Maître des Horloges qui continue à nous narguer !!!
"RDC : les accusations de « complot » contre le Rwanda des services de sécurité congolais sont-elles crédibles ?"
° http://www.jeuneafrique.com/560474/politique/les-services-de-securite-de-rdc-accusent-le-rwanda-de-complot-ces-allegations-sont-elles-credibles/
Arrêtée fin avril à la frontière rwando-congolaise, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été transférée le 11 mai à Kinshasa. Selon les services de renseignement congolais, elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. Décryptage.
« L’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot. » Sur WhatsApp, un haut-responsable des Forces armées de la RDC (FARDC), proche du président Joseph Kabila, nous confie que Kinshasa soupçonne une tentative de déstabilisation des institutions congolaises, avec la complicité de Kigali.
Officiellement, tout est parti de l’interpellation, le 23 avril, de Brigitte Safari Misabiro, épouse de Désiré Rwigema, le coordonnateur en charge du suivi de la mise en oeuvre de la « déclaration de Nairobi », conclue fin 2013 entre son ex-groupe armé Mouvement du 23 mars (M23) et le gouvernement congolais. Cette quadragénaire, présentée comme une ressortissante rwandaise, a été arrêtée à la « petite barrière » qui sépare la RDC du Rwanda avant d’être transférée, le 11 mai, à Kinshasa où elle est toujours détenue.
Un (nouveau) mouvement rebelle en gestation ?
Les agents de renseignement militaire affirment avoir trouvé sur elle des documents compromettants liés à un projet de constitution d’un mouvement insurrectionnel dénommé « Front pour la restauration du Congo ». « Ces documents, saisis dans son sac, devaient être remis à quelqu’un à Goma », croit savoir notre source au sein du quartier général des FARDC à Kinshasa. À l’en croire, Brigitte Safari Misabiro « refuse de dénoncer » la personne à qui ces cinq pages partiellement manuscrites étaient destinées. Jeune Afrique a pu consulter la copie de ces documents.
Le M23, qui demande la « libération immédiate » de Brigitte Safari Misabiro, se dit « très préoccupé » par le fait que cette dernière « n’a jamais été présentée devant son juge naturel pour répondre de probables faits infractionnels allégués contre elle ». « Son état de santé est inquiétant : elle souffre de la tension artérielle », fait savoir Bertrand Bisimwa, chef de l’ex-groupe rebelle, dans une correspondance adressée le 4 mai au bureau du Mécanisme conjoint de vérification de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (CIRGL).
Voix discordantes à Kinshasa
Contactés, les services de renseignement militaire congolais disent poursuivre une « exploitation approfondie » des documents. Mais ils pointent déjà, une fois encore, Moïse Katumbi qui serait, selon eux, derrière cette nouvelle affaire. « Nous estimons que l’orgueil de Katumbi a pris de l’altitude depuis son passage à Kigali et les tractations entre ses délégués et quelques personnalités à Kampala entre le 8 et le 20 avril », répond un officier proche du dossier.Selon lui, ces hommes de Katumbi y étaient accompagnés de Mbusa Nyamwisi, cadre lui-aussi de la plateforme katumbiste Ensemble pour le changement et étaient « logés à Nakasero, près du Stage House à Kampala, dans une des résidences du général Salim Saleh, membre de la famille du président [Yoweri] Museveni ». Ce qui lui fait dire qu’il y a un « complot en préparation contre la RDC » depuis Kampala et Kigali, où, soutient cet officier, aurait été « repérée plusieurs fois dans le cercle présidentiel rwandais, entre octobre 2017 et mars 2018, l’épouse de Katumbi ». Ce que Kigali et l’entourage de l’opposant démentent catégoriquement.'Ça devient grotesque et ridicule », estime le député Delly Sesanga
« Ça devient grotesque et ridicule », se désole le député Delly Sesanga, secrétaire général d’Ensemble pour le changement. Outre une information judiciaire ouverte contre Katumbi pour usurpation de la nationalité, ce candidat déclaré à la présidentielle, contraint à l’exil, est déjà inculpé dans une rocambolesque affaire de recrutement de présumés mercenaires et condamné à trois ans de prison dans un autre étrange litige immobilier.
Des « mascarades » dénoncées dans un rapport confidentiel des évêques congolais, consulté en mai 2017 par JA.
Aujourd’hui, étrangement, ces accusations graves portées par les services de sécurité congolais mettent mal à l’aise l’exécutif congolais. Joint par téléphone jeudi 17 mai, soit près d’un mois après l’arrestation de Brigitte Safari Misabiro, Henri Mova Sakanyi, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, a semblé ne pas être au courant du dossier. Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, a quant à lui expliqué qu’il existe des « menaces contre la sécurité de la RDC » mais il indique n’avoir « aucune connaissance de ceux qui sont derrière ».
Kigali hausse le ton
À Kigali, les soupçons de Kinshasa ne passent pas. « Le Rwanda ne veut pas servir encore de bouc émissaire au profit d’un gouvernement en difficulté, qui voit les complots rwandais partout pour ne pas faire face à ses propres responsabilités », prévient une source gouvernementale rwandaise.
Du côté d’Ensemble pour le changement, on souligne que « Moïse Katumbi discute avec tous les dirigeants de la région et du monde pour plaider la cause du Congo, mais c’est Joseph Kabila qui a un lien avec le M23 : les deux parties ont signé un accord et certains ex-rebelles ont même intégré les institutions. » « En fait, conclut Delly Sesanga, Joseph Kabila est en train d’installer une dictature en voulant supprimer tous les adversaires du jeu politique. »"
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
PS
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# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau a écrit:Une péripétie importante pour le pays !!!
En effet j’avais déjà noté ailleurs que le périple de Katumbi à Kigali apportait malgré lui du grain à moudre dans l’escarcelle du Congo souverain dans la mesure où il provoquait du côté du pouvoir de ‘JK’ une nécessaire riposte contre le Rwanda, son habituel parrain et allié qui en recevant et bien plus ce nouvel adversaire, changeait ainsi subitement d’alliance, devenant ainsi un adversaire de fait…
On avait ainsi vu contre toute la logique pro-rwandaise qui a toujours été celle du pouvoir de ‘JK’ ses lieutenants (Mova, Mende...) débuter une dénonciation ouverte du Rwanda, tout ce passé d’invasion et d’occupation que jusque-là seuls les opposants pointaient et que, rappelons-le, tous les patriotes Congolais condamnent à juste raison depuis quelques années…
Cette fois, c’est encore plus rocambolesque, le M23, ce groupe armé succédané du RCD et CNDP dont nous savons qu’il est notoirement commandité par le Rwanda et avec qui ‘JK’ et particulièrement ses commandants rwandophones ont fricoté, se retrouve sur la sellette : « Mme Misabiro, l’épouse d’un cadre du M23, a été arrêtée le 11 mai à la frontière et transférée à Kinshasa, accusée d’être au cœur d’un ‘complot’ de Kigali contre ‘JK’ »…
L’affaire risque de lever d’autres lièvres à moins que la longue complicité la taise pour ne pas ébruiter des secrets inavouables et léser des intérêts mutuels… D’ores et déjà tandis qu’hypocritement et en mal d’arguments on nous rapporte que « l’armée congolaise prend cette affaire très au sérieux et se prépare avec tous ses moyens à faire échec à cet énième complot », mais au fond ils ne font pas mieux que « pointe, une fois de plus, Katumbi qui serait, selon eux, derrière cette nouvelle affaire, (surtout après son passage à Kigali ?)...
Ce que Kigali et l’entourage de Katumbi démentent catégoriquement.
Kigali déclare que « le Rwanda ne veut pas servir encore de bouc émissaire au profit d’un gouvernement en difficulté, qui voit les complots rwandais partout pour ne pas faire face à ses propres responsabilités »…
Du côté de Katumbi on souligne « qu’il discute avec tous les dirigeants de la région et du monde pour plaider la cause du Congo, mais c’est ‘JK’ qui a un lien avec le M23 avec qui il a signé un accord et certains M23 ont même intégré les institutions. »
Qu’en dire ? Pour moi il n’y a surtout pas à ‘pardonner’ Kagame parce qu’aujourd’hui il semblerait écarter ‘JK’, il ne déshabillerait que celui-ci pour habiller un remplaçant en l’occurrence Katumbi, lui toujours à la manœuvre pas non plus célébrer automatiquement Katumbi parce qu’il serait le mieux réunir des conditions convenues à exclure ‘JK’ mais de profiter pour démontrer à cette occasion plus que d’habitude la réalité de l’occupation, ce qui ne peut que faire ressortir l’imposture de ‘JK’ et de son régime…
Comment pouvons-nous le faire à cette occasion où paradoxalement le complot du Rwanda derrière cette membre du M23 est bien plausible (ainsi à la question, ces accusations de « complot » contre le Rwanda des services congolais sont-elles 'crédibles', il faut bien répondre qu'elles sont bel et bien 'possibles, plausibles') : condamner la traîtresse en même temps que le pouvoir lui aussi traître ?
Y’a-t-il des leaders et forces politiques et sociales qui en sont capables, qui peuvent prendre la balle au bond pour démythifier enfin profondément l’imposture qui nous régente ?
Répondons-y pour convaincre tout le peuple de bouter dehors l’imposture de Maître des Horloges qui continue à nous narguer !!!"RDC : les accusations de « complot » contre le Rwanda des services de sécurité congolais sont-elles crédibles ?"
° http://www.jeuneafrique.com/560474/politique/les-services-de-securite-de-rdc-accusent-le-rwanda-de-complot-ces-allegations-sont-elles-credibles/
Arrêtée fin avril à la frontière rwando-congolaise, Brigitte Safari Misabiro, épouse d’un cadre de l’ex-groupe rebelle M23, a été transférée le 11 mai à Kinshasa. Selon les services de renseignement congolais, elle serait au cœur d’un « complot » de Kigali contre Joseph Kabila. Décryptage.
[...]
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Compatriotiquement!
" RDC : Les évêques du Kivu appellent à la mobilisation
° https://afrique.lalibre.be/19345/rdc-les-eveques-du-kivu-appellent-a-la-mobilisation/
Les archevêque et évêques membres de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu (ASSEPB) viennent de terminer ce 20 mai une rencontre d’une semaine à Goma.
L’occasion pour ces responsbles ecclésiastques de faire le point sur la situation générale dans le Nord Kivu mais aussi dans le Sud-Kivu, le Maniema, sans perdre de vue l’ensemble de la RDC.
Et le constat est sans concession (voir l’intégral du courrier en bas de ce texte). S’ils commencent par remercier les paroissiens, par saluer la visite du vice-gouverneur du Nord Kivu ainsi que du président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’ensemble du courrier est une mise en garde claire à l’attention du peuple du Kivu mais aussi de l’ensemble de la RDC.
Les archevêques et évêques saluent quelques réalisations et quelques progrès enregistrés dans la région, mais à côté de ce léger satisfecit, ils tirent surtout à boulets rouges sur la tentative de démanteler la province du Nord-Kivu, pointent un doigt accusateur vers la classe politique qui dirige le pays au « détriment des Congolais » et « au profit des économies étrangères », peut-on lire.
Pour ce qui est de cette démarche initiée par pétition pour un éventuel démembrement de la province du Nord Kivu, les ecclésiastiques mettent en garde : « Une certaine tendance politique aux intentions sans doute inavouées, est en train de pousser au morcellement et à l’éclatement de la Province’ pour ses intérêts particuliers, au mépris de la volonté de la population soucieuse de l’unité de la province dans une RD congo unie, on risque d’aller vers l’émiettement de tout le pays. En plus, cette initiative pernicieuse ne donnerait-elle pas un mauvais signal politique pour l’ensemble du pavs: l’institutionnalisation de l’esprit de tribalisme, de division et d’exclusion qui relève de la même logique que celle de la sécession ? », avant de poursuivre : « N’y a-t-il pas danger d’attiser les rivalités interethniques avec ce que cela pourrait entraîner comme violence, purification ethnique et autres crimes contre l’humanité généralement liés aux situations de guerre ?
Cette dynamique pourrait aussi bien nous conduire au seuil des violences et atrocités comme on en a connu récemment ici et ailleurs: dans le territoire de Beni, en lturi, au Nord Katanga, au Kasaï (…).
Entretemps, les leaders promoteurs du projet seront à l’abri ailleurs, et de manière cynique, vous demanderont les nouvelles par téléphone. De là ils s’informeront sur le bilan pour voir l’usage politique qu’ils peuvent en faire afin de conquérir le pouvoir ou le conserver. »
Et de s’interroger : « A qui profite finalement cette manæuvre funeste ? Sans compter que cela risque de nous amener inévitablement à une révision constitutionnelle dont nous n’avons pas besoin ! »
Et les ecclésiastiques ne s’arrêtent pas là. Ils évoquent « l’incurie générale dans la gestion de la chose publique », « l’asphyxie de l’économie par une fiscalité aberrante », « la terreur active ou passive contre la population comme mode de gestion du pouvoir ».
Et les évêques de terminer par une série de recommandations qui évoquent notamment le vivre ensemble dans le Nord Kivu afin d’éviter la partition et un éventuel embrasement. Mais les évêques appellent aussi tous les Congolais, sans restriction, à se « libérer de la peur de la mort, car le christ a vaincu la mort » et ils prennent en exemple les modèles de « courage, d’héroïsme de nos pasteurs martyrs Mgr Christophe Munzihirwa, Emmanue Kataliko ainsi que Monsieur Floriberl Bwana Chui Bin Kositi.
Un courrier de 5 pages signé par les évêques de Goma, Bukavu, Kindu, Butembo-Beni et Kasongo. Des régions dévastés par des années de violences et d’incurie. Une lettre qui épingle les grands dysfonctionnements d’un Etat à la dérive. Mais une dérive qui n’est pas que le fruit du hasard selon les auteurs qui accusent le pouvoir en place à Kinshasa de chercher à conserver sa mainmise sur le pays pour ses intérêts personnels et même à aggraver encore – si possible – la situation pour des raisons économiques évidentes et au détriment de l’ensemble de la population congolaise.
MESSAGE ASSEPB GOMA 2018
"Des réfugiés rwandais installés dans les zones conquises par les rebelles ADF en territoire de Beni (Société civile)
° http://www.politico.cd/en-off/2018/05/07/des-refugies-rwandais-installes-dans-les-zones-conquises-par-les-rebelles-adf-en-territoire-de-beni-societe-civile.html
À l’issue de leur assemblée générale, les structures de la société civile de Beni et Lubero, deux territoires situés au nord de la province du Nord-Kivu ont adressé le 1er mai dernier une lettre ouverte au président Joseph Kabila pour l’interpeller au sujet de la situation dans cette partie de la RDC.
Dans ce document consulté par POLITICO.CD, les forces vives du territoire de Beni et Lubero peignent avec des données chiffrées, le calvaire vécu par les habitants de cette région où sont actifs une dizaine de groupes armés et dont le plus hostile aux populations civiles est le groupe armé Ougandais, Forces Démocratiques Alliées, ADF.
Les structures de la société civile révèlent dans cette lettre adressée au président Joseph Kabila que les zones, jadis occupées par les populations civiles du territoire de Beni et actuellement sous contrôle de rebelles ADF, ont été repeuplées.
« Ce qui semble absurde c’est de constater que, pendant que l’armée se bat contre les terroristes ADF qui égorgent sans pitié tous ceux qu’ils rencontrent sur leur passage, des communautés nouvelles s’installent dans les zones apparemment conquises« , écrit le document.
La société civile de Beni et Lubero détaille l’identité et les activités menées par ces nouveaux occupants de cette zone en ces termes: « ces nouvelles populations y effectuent des activités d’exploitation des ressources naturelles du sol et du sous-sol », craignant que « ces révélations viennent confirmer l’hypothèse de la mise en place d’une main d’œuvre qui serait constituée essentiellement des étrangers (probablement des réfugiés rwandais en attente du projet d’exploitation du pétrole dans le bassin albertin » lit-on dans cette lettre ouverte.
« Ainsi cela pourra éventuellement déclencher la balkanisation du pays… » écrit la société civile de Beni et Lubero.
Par ailleurs, la société civile de cette région déplore l’affairisme des services de sécurité (ANR, PNC et FARDC). Cette structure indique qu’au lieu de servir pour de lieux stratégiques de renseignements et de sécurisation de la population, les offices de services de renseignements et de sécurité se sont transformés en services d’assiette, un moyen d’enrichissement illicite pour certains responsables."
"RDC : Des habitants en colère contre l’armée après un nouveau massacre de civils"
° https://afrique.lalibre.be/19363/rdc-des-habitants-en-colere-contre-larmee-apres-un-nouveau-massacre-de-civils/
"Rwanda. Impunité et traitement spécial pour le régime du FPR de Paul Kagame"
° http://www.therwandan.com/fr/rwanda-impunite-et-traitement-special-pour-le-regime-du-fpr-de-paul-kagame/
"Actu Expliquée 22.05 : "Kabila" en campagne, M. Katumbi et F. Tshisekedi refont bloc"
"Analyse du 20/05/2018 sur les 21 ans d'occupation de la RDC"
"URGENT!!! Herman Cohen et Philip Reytjens Dénoncent Paul Kagame. Minérais du Sang de la RDC"
Compatriotiquement!
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Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
https://revolutiondesrameaux.wordpress.com/
KOTA
CETTE CENI EST CORROMPUE
http://www.bekesson.com/2018/06/cette-ceni-est-corrompue.html
http://www.bekesson.com/2018/06/cette-ceni-est-corrompue.html
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bekesson
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"Crise politique en RDC: une session extraordinaire du parlement en vue pour débattre du statut des ex-présidents
° http://www.lalibre.be/actu/international/crise-politique-en-rdc-une-session-extraordinaire-du-parlement-en-vue-pour-debattre-du-statut-des-ex-presidents-5b26326955326301e794da3a
INTERNATIONAL Le parlement congolais tiendra une session extraordinaire pour débattre notamment de la loi sur le statut des anciens chefs d'État en République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté plusieurs médias locaux et internationaux, citant le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku. Cette session extraordinaire sera organisée à la demande du président Joseph Kabila, a précisé M. Minaku vendredi, à la clôture de la session ordinaire qui s'était ouverte le 15 mars.
Il sera question de l'examen de plusieurs matières dont la loi sur le statut des anciens chefs d'État, la désignation d'un nouveau membre à la Cour constitutionnelle, la loi portant sur la taxe de la promotion de l'industrie ou la loi portant sur les défenseurs des droits humains.
M. Kabila pourrait également faire un discours sur l'État de la nation, selon le site d'information Actualité.cd.
Le second mandat du président congolais a expiré le 19 décembre 2016 et des élections, notamment présidentielle - à laquelle M. Kabila n'est plus autorisé à se représenter -, sont prévues le 23 décembre prochain en RDC. Mais le chef de l'Etat n'a encore donné aucune indication sur ses intentions.
Une proposition sur le statut des anciens présidents a été déposée en 2015 par le sénateur Modeste Mutinga mais elle n'a jamais été débattue en profondeur.
Ce texte, entre-temps amendé, sera examiné en urgence lors de la prochaine session extraordinaire parlementaire, dont la date n'a pas été annoncée, a précisé Radio France Internationale (RFI).
La Constitution congolaise de 2006 prévoit déjà des garanties pour les ex-présidents, comme un siège de sénateur à vie.
Belga"
"RDC: le projet de loi sur le statut des ex-chefs d'Etat va sortir du placard"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180617-rdc-projet-loi-statut-ex-chefs-etat-sortir-placard-modeste-mutinga
Une session extraordinaire du Parlement est attendue en RDC à une date non déterminée. Parmi les points à l'ordre du jour, l'examen et l'adoption du projet de loi sur le statut des anciens chefs d'Etat. Il s'agit des garanties qui doivent accompagner les anciens dirigeants après leurs mandats constitutionnels. Une proposition existe déjà, elle va être remise en selle après avoir été rangée dans les placards durant environ trois ans. Et ce à six mois de l'élection présidentielle.
En 2015 déjà, le sénateur Modeste Mutinga avait pensé à rassurer les dirigeants du pays pour leurs lendemains. Objectif: éviter la tentation de se maintenir au pouvoir à la fin de leurs mandats constitutionnels. Mais, peu de temps seulement après avoir été déposée sur le bureau du Sénat, la proposition de loi portant statut des anciens chefs d'Etat avait été mise au placard.
Depuis, trois ans se sont écoulés. Entretemps, le président Kabila aura réussi à rester en poste deux ans de plus. Et, voilà que dans la précipitation, la loi Mutinga qui a connu des modifications entretemps, va en urgence être examinée lors de la prochaine session extraordinaire du Parlement. On attend aussi le discours sur l'état de la Nation que le président actuel pourra faire devant les deux chambres du Parlement réunies.
Faut-il voir dans cet empressement les multiples pressions pour une alternance immédiate à la tête du pays ? Rien n'est moins sûr ! C'est le 23 décembre que sont attendues les élections générales, y compris la présidentielle."
"A quelques mois des élections : Que va dire Joseph Kabila aux Congolais ce mercredi ?"
° http://www.latempete.info/30091-2/
"Après la clôture de la session ordinaire de mars 2018 : Le Parlement en session extraordinaire ce mercredi"
° http://www.latempete.info/30089-2/
"RDC : « Il faut un dauphin pour Kabila »"
° https://afrique.lalibre.be/20116/minaku-etumba-kalev-il-faut-un-dauphin-pour-kabila/
Pressions régionales et internationales, demande de report de la réunion en Angola, manoeuvres législatives, malaise palpable dans la majorité présidentielle, une question est sur toutes les lèvres : que va faire Joseph Kabila, président hors mandat d’une République démocratique du Congo qui doit se préparer à passer aux urnes le 23 décembre prochain ?
Dans cette perspective, une réunion a eu lieu le jeudi 31 mai à Kinshasa. A quelques heures de son départ pour Lubumbashi, Joseph Kabila a réuni ses fidèles pour les interroger sur la stratégie à suivre en vue du 23 décembre.
Autour de la table, le premier cercle de ses « conseillers » : Kalev, le patron de l’ANR, les généraux Etumba et Olenga, mais aussi Boshab, Lumanu, Minaku, Ekanga, Néhémie et Mova.
En cette fin de mois de mai, les pays de la région, Rwanda et Angola en tête, ont débuté une tournée internationale qui inquiète la Kabilie. D’autres voisins, comme l’Ouganda, ne cachent plus leur lassitude face au pouvoir congolais « incapable de gérer le pays et qui, s’il s’accroche à la tête de l’Etat, va créer les conditions d’une instabilité permanente qui risque de gagner nos pays et de mettre à feu toute la sous-région », comme nous l’expliquait récemment un homme politique du Congo-Brazzaville. Les propos du président français Emmanuel Macron sur un « soutien au plan régional », ont encore avivé l’incendie et la « tournée américaine » du duo Katumbi-Tshisekedi a définitivement mis le feu dans les rangs présidentiels.
Dans la salle de réunion aussi, les visages sont graves, comme nous l’explique un participant.
« Le moment est sérieux. Vous avez suivi ce qui se passe. Je vous demande de réfléchir sur ce que nous devons faire pour conserver le pouvoir et je vous garantis que je vais être attentif ce que vous me direz », lance le président. Un second témoin dit, lui, que le président ce serat engagé à « suivre » ce qui allait sortir de cette réunion. Bien plus qu’une divergence sémantique. Mais les deux hommes sont par contre d’accord sur la suite de cette réunion.
A peine ces mots prononcés, Kabila quitte la pièce et laisse ses hommes seuls.
C’est Aubin Minaku, le président de l’Assemblée nationale, qui est le premier à prendre la parole. « L’heure est grave. Il ne faut pas prendre ce qui se passe à la légère. Il faut être sérieux dans ce qu’on va faire. Les Occidentaux ne peuvent pas faire pression comme ils le font s’il n’y a pas de plan ».
Henri Mova, le ministre de l’Intérieur, interrompt Minaku qui, avant de laisser la parole à l’ancien ambssadeur de la RDC en Belgique, lâche six mots qui sèment quelques secondes de silence : « Le chef doit prendre un dauphin ».
Mova se lâche. Il refuse cette proposition. « On a un plan. Le chef doit se représenter. On ne peut pas changer un plan avant de le mener jusqu’u bout. Si ce plan ne fonctionne pas, on en changera. Mais en attendant, on continue et on va au bout avec le président comme candidat ».
Kalev prend alors la parole : « je suis d’accord avec Aubin, Au-delà du chef, je pense à sa famille, je pense à ses enfants. Il a le droit de protéger toutes ces personnes. On doit les protéger. Continuer coûte que coûte sur notre lancée, ce serait suicidaire. Il faut un dauphin mais il faut les garanties qu’on va gagner les élections ».
Tous sont d’accord avec ce plan. Tous, sauf Mova qui n’en démord pas. Kabila est le seul et unique candidat.
Le chef d’Etat-Major, le général Etumba a marqué son accord pour garantir la sécurité du chef et pour appuyer son dauphin. « Pas de bras de fer inutile », lance le général en parlant des pays voisins.
La synthèse de cette réunion est désormais sur la table du président dans son bureau de Kinshasa. Peut-il suivre l’avis de la majorité. « Impossible de répondre », explique nos interlocuteurs qui s’interrogent : « Mova parle-t-il en son non ou est-il juste le porte-voix de Kabila ? Si c’est le cas, cette réunion n’aura pas de suite et nous pourrions tous passer pour des ennemis du régime, nous qui avons voulu privilégier la paix et la sécurité. S’entêter ne servirait à rien. Les décisions sont prises chez nos voisins mais aussi au niveau de la communauté internationale. Mieux vaut anticiper et sauver ce qui peut l’être« .
Des mots et une réunion qui sèment le doute et posent bien des questions sur l’avenir de Joseph Kabila et de la RDC."
"Kabila a demandé le report de la réunion de Luanda"
° https://afrique.lalibre.be/20435/kabila-a-demande-le-report-de-la-reunion-de-luanda/
Une réunion au sommet qui, au vu des dernières déclarations des uns et des autres, ne s’annonçait pas sous les meilleures auspices pour le président hors mandat Joseph Kabila. Kagame et Lourenço ont multiplié les voyages et les entretiens aux quatre coins du monde avec, systématiquement, un « petit mot » pour la situation en République démocratique du Congo. Tous souhaitent, même s’ils ne l’ont pas dt aussi ouvertement que le président ougandais Yoweri Museveni, que Joseph Kabila ne brigue pas un troisième mandat, synonyme, pour eux, de risque évident de déflagration en RDC mais aussi dans toute la région.
Depuis le début de la semaine, plusieurs capitales de l’Afrique australe se disaient que dans ce contexte, Joseph Kabila pourrait briller par son absence à Luanda, la capitale angolaise où devait se tenir le rendez-vous.
Le président Kabila n’a peut-être pas osé narguer ses voisins en ne se rendant pas à Luanda, ce qui aurait pu être considéré comme un défi pour tous ces présidents, mais il a demandé ce vendredi le report de ce rendez-vous… sans proposer de une nouvelle date.
C’est mieux que de poser un lapin mais peu de chance que cela fasse plaisir à ses hôtes qui ont haussé le ton ces dernières semaines et qui ne pourront se contenter d’un report trop long."
"INTERNATIONALES
Léonard She Okitundu, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la RDC"
° http://www.rfi.fr/emission/20180617-rdc-leonard-she-okitundu-vice-premier-ministre-affaires-etrangeres-kabila-election
"Session extraordinaire fin juin. Parlement : Kabila va parler devant le Congrès"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/15/session-extraordinaire-fin-juin-parlement-kabila-va-parler-devant-le-congres/
"ATTENDU AU CONGRES LORS DE LA SESSION EXTRAORDINAIRE DU PARLEMENT
JOSEPH KABILA PEUT SURPRENDRE"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16033
"ECO D'ICI ECO D'AILLEURS
L'économie de la RDC au service de quelques-uns"
° http://www.rfi.fr/emission/20180616-rdc-economie-industrie-mines-matieres-premieres
"Le message de Trump aux Africains : non aux corrompus et aux tripatouilleurs des constitutions !"
° http://www.lephareonline.net/message-de-trump-aux-africains-non-aux-corrompus-aux-tripatouilleurs-constitutions/
"Elections 2018 : Des mesures de décrispation réclamées avant le dépôt des candidatures"
° http://www.latempete.info/30087-2/
"Rejet de la machine à voter : démissions et arrestations en cascade à la Ceni - Le Potentiel."
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210815&Actualiteit=selected
"RDC : « Nous n’avons pas encore des explications de la part de la France, de l’Angola et du Rwanda » (She Okitundu)"
° https://actualite.cd/2018/06/17/rdc-nous-navons-pas-encore-des-explications-de-la-part-de-la-france-de-langola-et-du-rwanda-she-okitundu/
"RDC : Les doutes sur la non-participation de Kabila à la présidentielle seront levés dans un mois (She Okitundu)"
° https://actualite.cd/2018/06/17/rdc-les-doutes-sur-la-non-participation-de-kabila-a-la-presidentielle-seront-leves-dans-un-mois-she-okitundu/
"Okitundu: « C’est la Belgique qui a commencé »"
° http://www.congoindependant.com/okitundu-cest-la-belgique-qui-a-commence/
"Voici le nouveau président de la RDC"
° http://www.congoindependant.com/voici-le-nouveau-president-de-la-rdc/
"« Les élections auront lieu le 23 décembre et le président Kabila respectera la Constitution »"
° https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/06/18/les-elections-auront-lieu-le-23-decembre-et-le-president-kabila-respectera-la-constitution_5317110_3212.html
° https://www.politico.cd/grand-angle/2018/06/17/il-faut-se-mettre-autour-dune-table-lappel-de-kambinga.html
"Présidentielle 2018: Le ministère She Okitundu dévoile la vérité sur le dauphin de Joseph Kabila"
° http://www.direct.cd/2018/06/18/presidentielle-2018-le-ministere-she-okitundu-devoile-la-verite-sur-le-dauphin-de-joseph-kabila/
° http://desc-wondo.org/fr/le-regime-de-kabila-traite-t-il-avec-la-mafia-albanaise-en-belgique-blanchiment-des-capitaux-et-tueurs-a-gage-jj-wondo/
° http://desc-wondo.org/fr/mensonges-detat-et-impasses-actuelles-du-processus-electoral-au-congo-de-joseph-kabila-aj-lomandja/
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-she-okitundu-et-la-diplomatie-fiasco-litsani-choukran/
° https://www.radiookapi.net/2018/06/16/actualite/politique/rdc-le-discours-de-joseph-kabila-sur-letat-de-la-nation-programme-la"RDC: le Front Commun pour le Congo est lancé par le président Kabila"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180608-rdc-front-commun-congo-lance-president-kabila-presidentielle
° https://www.voaafrique.com/a/kabila-officiellement-chef-de-file-d-une-coalition-%C3%A9lectorale-/4430028.html
° http://www.dw.com/fr/front-commun-pour-le-congo-nouvelle-coalition-avant-la-pr%C3%A9sidentielle/a-44134862
° https://scooprdc.net/2018/06/18/adhesion-au-fcc-de-fortes-pressions-sur-lisanga-bonganga/
° https://www.rtbf.be/info/monde/detail_rdc-joseph-kabila-est-designe-chef-de-file-d-une-coalition-electorale?id=9939892
° https://www.radiookapi.net/2018/06/08/actualite/politique/rdc-majorite-et-opposition-au-sein-du-gouvernement-creent-le-front
° https://www.radiookapi.net/2018/06/12/emissions/dialogue-entre-congolais/fcc-nouvelle-plate-forme-politique-creee-par-joseph
° http://www.cheikfitanews.net/2018/06/elections-rd-congo-2018-ffc-une-coalition-fourre-tout-vient-de-naitre.html
"RDC: La création du FCC est un acte de décès de l’accord de la Saint Sylvestre, selon Samy Badibanga"
° https://actualite.cd/2018/06/08/rdc-la-creation-du-fcc-est-un-acte-de-deces-de-laccord-de-la-saint-sylvestre-selon-samy-badibanga/
"Au FCC de Kabila et Tshibala, Olenghankoy oppose sa coalition “Le Rassemblement” "
° http://www.kinshasatimes.cd/au-fcc-de-kabila-et-tshibala-olenghankoy-oppose-sa-coalition-le-rassemblement/
"“La création du FCC n’est qu’un signe de la privatisation de l’Etat considéré comme un bien privé des dirigeants”, prof André Mbata"
° https://7sur7.cd/new/la-creation-du-fcc-nest-quun-signe-de-la-privatisation-de-letat-considere-comme-un-bien-prive-des-dirigeants-prof-andre-mbata/
° https://www.rdc-news.com/single-post/2018/06/10/Prof-Andr%C3%A9-Mbata-d%C3%A9nonce-les-Tentatives-d%E2%80%99Inanition-de-la-R%C3%A9publique-la-Haute-Trahison-le-Triangle-de-la-Fraude-Electorale-au-%C2%AB-Grand-Soir-%C2%BB-du-r%C3%A9gime-des-M%C3%A9diocres
"L’Afrique doit « comprendre » que le « temps du baby-sitting est révolu » (Kagame)"
° https://afrique.lalibre.be/20315/lafrique-doit-comprendre-que-le-temps-du-baby-sitting-est-revolu-kagame/
"Un juge belge s’intéresse aux 625 000 euros payés cash par le ministre Thambwe"
° https://afrique.lalibre.be/20189/la-justice-belge-sinteresse-aux-625-000-payes-cash-par-le-ministre-thambwe/
"Décrispation politique: Des médias proches de l’opposition restent fermés au Katanga à l’approche de la campagne électorale tendue"
° http://www.congoindependant.com/decrispation-politique-des-medias-proches-de-lopposition-restent-fermes-au-katanga-a-lapproche-de-la-campagne-electorale-tendue/
"PROPOSITIONS DE LOI SUR L’ENROLEMENT ET LA LOI ELECTORALE
LOKONDO SAUVE LES ÉLECTIONS !"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article15969
"Beya Siku fait ses adieux à João Lourenço et dément un “climat doux-amer” entre la RDC et l’Angol"
° http://www.kinshasatimes.cd/beya-siku-fait-ses-adieux-a-joao-lourenco-et-dement-un-climat-doux-amer-entre-la-rdc-et-langola/
"Relations RDC-Angola : L'ambassadeur congolais à Luanda a rencontré Joao Lourenço"
° https://actualite.cd/2018/06/10/relations-rdc-angola-lambassadeur-congolais-a-luanda-a-rencontre-joao-lourenco/0/
° http://www.angop.ao/angola/fr_fr/noticias/politica/2018/5/23/Les-relations-entre-Angola-RDC-sont-excellentes-selon-ambassadeur,0445d84a-71a5-409e-96a1-c52261e78da0.html
"RDC : La Kabilie se met à genoux au Rwanda"
° https://afrique.lalibre.be/20031/la-rdc-se-met-a-genoux-au-rwanda/
"Bruxelles capitale diplomatique africaine"
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2018/06/04/bruxelles-capitale-diplomatique-africaine/
"Rwanda: Paul Kagame, les deux faces de la médaille"
° http://plus.lesoir.be/160995/article/2018-06-06/rwanda-paul-kagame-les-deux-faces-de-la-medaille
"Neuf mois qui ont tout changé pour la RDC"
° https://afrique.lalibre.be/19943/neuf-mois-qui-ont-tout-change-pourla-rdc/
"RDC: un projet de loi pour encadrer les ONG inquiète des experts de l’ONU"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180606-rdc-projet-loi-encadrer-ong-inquiete-experts-onu-nyaletsossi-voule
"RDC-Angola: “Il n’existe pas de plan spécial sur la RDC” (MAE Angola)"
° https://actualite.cd/2018/06/19/rdc-angola-il-nexiste-pas-de-plan-special-sur-la-rdc-mae-angola/
° https://actualite.cd/2018/06/18/rdc-she-okitundu-chez-joao-lourenco/
"Élections en RDC: Kinshasa démine le terrain avec Luanda"
° https://afrique.lalibre.be/20565/elections-en-rdc-kinshasa-demine-le-terrain-avec-luanda/
"Crise politique en RDC – La RDC attend « un premier pas » de la Belgique pour une sortie de crise"
° https://afrique.lalibre.be/20522/crise-politique-en-rdc-la-rdc-attend-un-premier-pas-de-la-belgique-pour-une-sortie-de-crise/
"Kabila compte sur les mines pour forger de nouvelles alliances"
° https://afrique.lalibre.be/20407/kabila-compte-sur-les-mines-pour-forger-de-nouvelles-alliances/
"Info RFI: Ce projet de déclaration franco-belge sur la RDC qui a capoté"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180619-projet-declaration-franco-belge-rdc-capote-kabila-saint-sylvestre
"Statut des anciens chefs d’Etat en RDC : Les Parlementaires entre pardon et réconciliation"
° http://www.latempete.info/30119-2/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"Message d’ici le 20 juillet 2018. Kabila : suspense ou stratégie ?"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/20/message-dici-le-20-juillet-2018-kabila-suspense-ou-strategie/
*Une seule certitude est qu’il finira par parler. Mais, ni le jour, ni la date n’ont été révélés, lors de l’ouverture, ce mercredi 20 juin 2018, de la session extraordinaire convoquée à son initiative. A en croire Aubin Minaku, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a à dire à la nation, d’ici le 20 juillet. Voilà tout.
De quoi s’agit-il ?
Au fond, que veut-il annoncer au moment où le processus électoral passe à une vitesse de croisière, avec la convocation, dès ce samedi 23 juin 2018, du corps électoral et l’ouverture des bureaux de réception et de traitement des candidatures pour tous ceux, démocratiquement, veulent rivaliser d’ardeur en vue de briguer un mandat électif à la Députation Provinciale ? Certes, des préoccupations qui, constitutionnellement, attendent des réponses précises du Président de la République, sont multiples. Tout comme les préalables posés par la plupart de parties prenantes pour garantir la tenue d’élections crédibles, transparentes, démocratiques, justes et apaisées, demeurent entiers. S’il a choisi de parler demain ou, même, d’ici le 20 juillet, l’impatience mêlée à la course contre la montre créent un effet contreproductif dans les calculs politiques de tous ceux qui espéraient ainsi être fixés sur ce florilège de conditionnalités, pour se lancer, enfin, dans la bataille. Les affaires, par exemple, de la machine à voter, du fichier électoral dont les recommandations de l’OIF trainent encore, du moins jusqu’ici, sur la table de la CENI, l’épineuse question de la décrispation politique ou, alors, celle de son éventuel troisième mandat, soulèvent des montagnes. Le fait, pour lui, de s’annoncer servait, tout de même, d’amortisseur de tous les chocs aussi bien internes qu’externes auxquels la RD. Congo est, depuis un certain qu’on parle ‘’d’elle sans elle’’ à Paris, Luanda, Addis-Abeba, New York, Bruxelles, Londres ou Berlin, confrontée.
Plusieurs fers au feu
Quoi qu’il en soit, Kabila, manipulant apparemment, plusieurs fers au feu, clique sur plusieurs claviers. Tantôt, il secoue le Parlement, pour la continuité du travail en session. Tantôt, il réunit le gouvernement en retraite à Kingakati. Puis, finalement, il visite les ouvrages à Kinshasa, après l’inauguration de quelques chrysanthèmes à Lubumbashi. Dans l’entretemps, il nomme au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et promet de chambouler partout. Dans l’espace de quelques mois, il est à l’offensive sur tous les fronts. She Okitundu est, dorénavant, entre les deux avions. D’ailleurs, lui-même, revenant de Kinshasa, n’a-t-il pas reçu à l’aéroport international de N’djili, au prestigieux salon présidentiel situé dans les nouveaux bâtiments made in Matata, un légat de Moussa Faki Mahamat ? Comme qui dirait que l’homme qui était attendu à Luanda, un dimanche 17 juin 2018, aurait choisi, plutôt, d’écrire sur les avancées du processus électoral congolais à ses pairs africains, en lieu d’en discuter de vive voix avec eux. Mais ceci n’épuise pas, pourtant, le débat.
Pressions internes et externes…
Car, en revanche, les revendications du CLC, de l’Opposition, de la Communauté internationale, loin de s’entrechoquer, se ressemblent et se recoupent autour de ce même processus électoral dont le train veut, décidément, quitter la gare, faut-il le rappeler, ce samedi 23 juin 2018. Toute l’artillerie mise en branle pour exiger la mise en œuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre, en ce qu’il postule pour la décrispation totale de l’espace politique et médiatique, le consensus et, surtout, la ribambelle de mesures de confiance, ne résonne pas de la même manière dans les tympans du Président de la République. A contrario, il fait une fine bouche, fait fi de tout cela, et poursuit, inexorablement, son bonhomme de chemin. D’où, la CENI, très accusée d’être de mèche, fonce et elle irait, semble-t-il, jusqu’au bout, tout en maintenant la machine à voter et le fichier électoral dans son arsenal technique en l’état.
Entre la prise en compte de ces revendications et la continuité du processus, la RD. Congo va, certainement, tanguer. Mais, l’on devra tout faire, pour sauvegarder son unité et son territoire, conseille-t-on.
Avant-goût
C’est aujourd’hui qu’en principe, les Députés et Sénateurs réunis en Congrès, pourvoiront à la succession à la Cour Constitutionnelle de Vunduawe Te Pemako, devenu Président du Conseil d’Etat. Minaku et Kengo ont convoqué, depuis hier, ce Congrès aux allures d’un avant-goût avant celui que tout le monde attendait pour entendre le Président Kabila."
° http://www.jeuneafrique.com/580618/politique/rdc-joseph-kabila-va-parler-avant-le-20-juillet-selon-le-president-de-lassemblee/
° https://www.mediacongo.net/article-actualite-39396_que_dira_le_president_kabila_devant_le_parlement_reuni_en_congres.html
"Ouverture de la session extraordinaire. AN: Minaku appelle à l’unité nationale pour les élections !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/06/20/ouverture-de-la-session-extraordinaire-an-minaku-appelle-a-lunite-nationale-pour-les-elections/
"LE PARLEMENT EN CONGRÈS CE JEUDI POUR REMPLACER FÉLIX VUNDUAWE"
° http://forumdesas.org/spip.php?article16094
° http://groupelavenir.org/en-congres-ce-jeudi-le-parlement-designe-le-remplacant-de-vunduawe-a-la-cour-constitutionnelle/
° https://actualite.cd/2018/06/20/rdc-le-remplacement-de-certains-membres-de-la-ceni-au-programme-de-la-session-extraparlementaire/
"LE TEMPO PRÉSIDENTIEL"
° http://forumdesas.org/spip.php?article16085
"SESSION EXTRAORDINAIRE AU SÉNAT
LA LOI SUR LE STATUT DES ANCIENS CHEFS DE L’ETAT ÉLUS EN BONNE PLACE"
° http://forumdesas.org/spip.php?article16087
° http://acpcongo.com/acp/le-parlement-convoque-en-congres-ce-jeudi-21-juin-2018/
"Convocation de l’électorat le 23 juin : l’heure de vérité"
° http://lepotentielonline.com/
"A vos marques"
° http://lepotentielonline.com/
"RDC: le président Kabila va parler d’ici le 20 juillet"
° https://afrique.lalibre.be/20642/rdc-le-president-kabila-va-parler-dici-le-20-juillet/
° https://actualite.cd/2018/06/20/rdc-kabila-sadressera-a-la-nation-avant-le-20-juillet-minaku/
"Session parlementaire extraordinaire : 7 points retenus"
° http://www.latempete.info/30189-2/
Parmi ces matières, figurent la proposition de loi portant statut des anciens présidents de la République élus, le message du Chef de l’Etat à la nation, le remplacement d’un membre de la CENI…
Le président de l’Assemblée nationale a ouvert, hier mercredi 20 juin, les travaux de la session parlementaire extraordinaire, lors d’une séance plénière organisée dans la salle des Congrès du Palais du peuple, siège du Parlement de la République.
Aubin Minaku a, à cette occasion, énuméré les 7 points inscrits dans le calendrier de la session, à savoir la proposition de loi portant statut des anciens Présidents de la République élus, dont le processus législatif est quasiment clôturé au Sénat en première lecture, sur pieds des options politiques déjà levées par les Bureaux de ces deux chambres du Parlement ;
le projet de loi portant statut particulier du personnel de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique, jugé important pour l’avenir des universités et instituts supérieurs en RD Congo et déjà adopté en première lecture au Sénat ; le projet de loi modifiant et complétant l’Ordonnance-loi n°011/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif des droits et taxes à l’importation ; la proposition de loi relative à la protection et à la responsabilité du défenseur des droits humains, en cours d’examen à la commission mixte paritaire Assemblée nationale-Sénat.
Dans le même ordre d’idées, le président de l’Assemblée nationale a annoncé le traitement du dossier relatif au remplacement de certains membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), sans oublier la poursuite de l’exercice normal du contrôle parlementaire.
« J’annonce aussi qu’au cours de la session qui s’ouvre, il est prévu que le Président de la République… s’adresse à la Nation… », a enchaîné Aubin Minaku, ajoutant que la séance du Congrès qui sera convoquée à cette fin sera également ponctuée par la désignation d’un nouveau membre de la Cour Constitutionnelle, en remplacement du professeur Félix Vunduawe Te Pemako. Ce dernier a été nommé Premier Président du Conseil d’Etat.
La session la plus courte possible
Concernant la durée, le chef de la deuxième chambre législative a expliqué qu’en concertation avec le président du Sénat, des dispositions ont été prises pour faire de la présente session la plus courte possible.
« C’est pour cette raison, s’est-il justifié, que bien d’importantes matières en état d’être examinées n’ont pu être alignées sur l’ordre du jour et sont automatiquement reportées comme priorités de la session ordinaire de septembre 2018, encore que la prochaine campagne électorale ne doit intervenir qu’en novembre 2018. »
Dans cette optique, Aubin Minaku a encouragé tous les acteurs politiques à œuvrer, avec civisme et responsabilité, pour la tenue et le bon déroulement des élections qui pointent à l’horizon.
Il a émis le vœu de voir chacun de ces acteurs, y compris la société civile, apporter sa pierre à l’édification d’un processus électoral véritablement démocratique et apaisé. Et de conclure : « Nous devons à tout prix veiller à ne pas exposer notre peuple à des divisions provinciales, tribalistes, voire à des dissensions intestines de type claniste. »""Crise en RDC : position intacte de l’Union Africaine"
° http://www.latempete.info/crise-rdc-position-intacte-de-lunion-africaine/
"RDC: “Kabila hier, aujourd’hui et demain”, insiste Shadary au Kongo Central"
° https://actualite.cd/2018/06/19/rdc-kabila-hier-aujourdhui-et-demain-insiste-shadary-au-kongo-central/
"RDC: incendies mystérieux dans des appartements d'activistes"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180621-rdc-incendie-collectif-actions-societe-civile-congolaise-joseph-kinzo
° https://actualite.cd/2018/06/20/rdc-le-casc-reclame-des-enquetes-impliquant-la-monusco-apres-les-incendies-des-domiciles-des-deux-activistes/
"RDC: polémique autour de la liste des partis autorisés à concourir aux élections"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180620-rdc-polemique-autour-liste-partis-autorises-concourir-elections
° https://actualite.cd/2018/06/20/liste-des-partis-politiques-pour-des-reclamations-la-ceni-renvoie-la-balle-au-ministere-de-linterieur/
"Machine à voter en RDC: un collectif américain met en garde contre le piratage"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180621-machine-voter-rdc-collectif-americain-met-garde-contre-le-piratage
"RDC: Pas de liberté provisoire pour les militants de Filimbi"
° https://actualite.cd/2018/06/19/rdc-pas-de-liberte-provisoire-pour-les-militants-de-filimbi/
"RDC-Angola: “Il n’existe pas de plan spécial sur la RDC” (MAE Angola)"
° https://actualite.cd/2018/06/19/rdc-angola-il-nexiste-pas-de-plan-special-sur-la-rdc-mae-angola/
"RDC: « La loi sur le statut des anciens chefs d’État élus ne devrait pas consacrer l’impunité » – Lubaya
° https://actualite.cd/2018/06/21/rdc-la-loi-sur-le-tatut-des-anciens-chefs-detat-elus-ne-devrait-pas-consacrer-limpunite-lubaya/
Président du regroupement politique Alliance des Mouvements du Kongo (AMK), Claudel André Lubaya se prononce sur la proposition de loi portant statut des anciens chefs de l’État élus qui sera examinée au parlement pendant la session extraordinaire en cours. Lubaya s’oppose à une loi pouvant protéger les présidents sortants contre des “crimes” commis durant l’exercice de leurs mandats à la tête du pays. Il propose que cette loi soit “impersonnel, exclusive, et qui ne consacrera pas l’impunité”.
Que pensez-vous de la loi sur les anciens chefs de l’État élus?
Nous nous réjouissons que la loi ait été finalement soumise à l’examen. Mais pour que cette loi soit acceptable, elle devra être impartiale et impersonnelle. C’est-à-dire ne pas prendre en compte l’individu Joseph Kabila qui est en poste aujourd’hui. La loi devra être traitée de manière impartiale. Deuxièmement, cette loi devra être exclusive. C’est-à-dire, elle ne devra concerner que le chef de l’État sortant et non ses collaborateurs. Donc ça ne doit concerner que le président sortant, son conjoint et ses enfants. Troisièmement la loi ne devra pas consacrer l’impunité, ni sanctifier des crimes qui auraient été commis durant le mandat.
Qu’est-ce qui ne pourrait pas être négociable, selon vous ?
C’est le destin du Congo avec son devoir de mémoire. Concrètement ça veut dire, dans ce pays, il y a eu des crimes des faits de guerre, des crimes contre l’humanité, des génocides qui ont été commis. Et pour ça il faut qu’il y ait justice. Il faut qu’il y ait réparation et l’État doit assumer. Il ne faudra pas que ceux qui l’ont perpétré puissent se vider dans cette loi. Ça ce n’est pas négociable. Pour nous, une loi doit être nationale et non une loi de la Majorité présidentielle (MP). Une loi de la Majorité présidentielle (MP) c’est celle où la MP vient mettre des fantasmes pour se soustraire à des poursuites pour des faits commis dans le cadre de la gestion du pays.
Un sénateur réclame à ce que les chefs de corps soient également impliqués dans cette loi…
C’est inacceptable ! Les chefs de corps ne sont pas les anciens chefs de l’État. Eux ont juste exécuté les ordres. Ils devront être distingués des chefs de l’État. Et c’est pour cette raison que la loi devra respecter son intitulé portant statut d’ancien chef de l’État et non d’ancien chef de l’État et ses collaborateurs.
Et la protection du chef de l’État après ses fonctions à la tête du pays est-elle négociable ?
Le pays doit avancer. Le chef de l’État même après ses fonctions il reste un citoyen. Quel est l’héritage qu’il va transmettre à la prospérité en demandant la protection pour des faits qui ont sinistré le pays. Ici il faut faire le distinguo entre les actes réguliers de la gestion qui ne posent aucun problème et les actes ou les faits des crimes de guerres et des scandales économico-financiers qui ont hypothéqué l’avenir de tout un peuple. Si ça a été perpétré par les collaborateurs du chef, il ne faut pas demander protection pour eux, non. Tout citoyen a droit à un procès équitable.
Mais on est d’accord la loi ne concerne que la protection des anciens chefs de l’État ?
Les choses doivent être claires. Il s’agit de la protection face à des représailles, ce qu’il faut bannir déjà. Protection face à la vengeance. Mais pas la sanctification des anciens chefs de l’État."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
OU EN SOMMES-NOUS ?
OU VA RÉELLEMENT LE CONGO ?
QUID EXACTEMENT DE NOS FAMEUSES ELECTIONS DU 23 DÉCEMBRE PROCHAIN ?
En effet que nous propose l'avenir avec ces fameuses élections, vont-elles sans discussion avoir lieu comme prévu et dans quelles conditions de régularité et de transparence ?
Avec notre passé de scrutins peu crédibles vampirisés par le pouvoir (2006 et surtout 2011), quasi inconsciemment les Congolais attendent avec impatience les prochains comme enfin les bons surtout que la CI comme la presse en général vont toujours dans le sens de les encourager et d’en attendre la solution à notre constante contestation de légitimité…
Et pourtant un peu plus de présence d’esprit confirmera bien des doutes légitimes, moins aujourd’hui sur leur tenue car il semble bien que les pressions de la CI ont fini par les imposer au régime, mais davantage sur leur crédibilité... La Cenco (et le CLC), Mukwege et beaucoup d’autres, eux, ne cessent de prédire que dans l’état ces élections ne seront pas transparentes, pas équitables, les Catholiques ont même fait part de la reprise des actions de contestations à partir du 30 juin si rien de nouveau n'était fait jusque là...
De quoi s'agit-il ? Nous connaissons tous les points qui clochent à commencer par la non-assurance que ‘JK’ ne se présentera pas comme candidat. Il y’a aussi la décrispation de la scène politique qui n'a pas été réalisée comme prévue à l’Accord, càd les prisonniers emblématiques qui sont toujours en taule, des opposants retenus à l’extérieur (dont Katumbi l’un des opposants le plus en vue qui en fait les frais avec des affaires judiciaires en cascade à ses trousses), càd des médias des opposants non libéralisés... Il y'a la loi électorale toujours inique tandis que le fichier reste tripatouillé, l’audit notamment pas complètement finalisé... A ne pas oublier la machine à voter, toujours sujette à caution, aucun consensus autour d’elle tandis que son audit a été abandonné... Enfin le financement aujourd’hui assuré par le seul Congo signifie en fait le refus de tout regard perspicace venant de l’extérieur, càd opacité suspecte; jusqu'où ? Etc, etc, etc…
Il y’a plus insidieux parce que légal mais pas moins diabolique, le régime usant des énormes moyens de l’Etat et d’autres moins transparents qui accule les anciens opposants à faire alliance avec lui, c’est le fameux Front Commun pour le Congo (FCC) qui vient mettre un peu plus de malice et de désordre dans la compétition…(=officiellement ses signataires sous la tutelle de 'JK' s’engagent à soutenir une seule candidature à l’élection présidentielle et à disposer de la majorité pour gouverner et engager les reformes nécessaires pour un Congo uni et fort...)
En définitive, que d’arguments pour douter de la crédibilité prochaine de ses élections, la question : imposent-ils logiquement aux patriotes lucides, responsables et actifs de décider dès maintenant des réactions contre la tenue de ses scrutins : les boycotter ou les affronter sous certaines conditions ???
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
OU VA RÉELLEMENT LE CONGO ?
QUID EXACTEMENT DE NOS FAMEUSES ELECTIONS DU 23 DÉCEMBRE PROCHAIN ?
En effet que nous propose l'avenir avec ces fameuses élections, vont-elles sans discussion avoir lieu comme prévu et dans quelles conditions de régularité et de transparence ?
Avec notre passé de scrutins peu crédibles vampirisés par le pouvoir (2006 et surtout 2011), quasi inconsciemment les Congolais attendent avec impatience les prochains comme enfin les bons surtout que la CI comme la presse en général vont toujours dans le sens de les encourager et d’en attendre la solution à notre constante contestation de légitimité…
Et pourtant un peu plus de présence d’esprit confirmera bien des doutes légitimes, moins aujourd’hui sur leur tenue car il semble bien que les pressions de la CI ont fini par les imposer au régime, mais davantage sur leur crédibilité... La Cenco (et le CLC), Mukwege et beaucoup d’autres, eux, ne cessent de prédire que dans l’état ces élections ne seront pas transparentes, pas équitables, les Catholiques ont même fait part de la reprise des actions de contestations à partir du 30 juin si rien de nouveau n'était fait jusque là...
De quoi s'agit-il ? Nous connaissons tous les points qui clochent à commencer par la non-assurance que ‘JK’ ne se présentera pas comme candidat. Il y’a aussi la décrispation de la scène politique qui n'a pas été réalisée comme prévue à l’Accord, càd les prisonniers emblématiques qui sont toujours en taule, des opposants retenus à l’extérieur (dont Katumbi l’un des opposants le plus en vue qui en fait les frais avec des affaires judiciaires en cascade à ses trousses), càd des médias des opposants non libéralisés... Il y'a la loi électorale toujours inique tandis que le fichier reste tripatouillé, l’audit notamment pas complètement finalisé... A ne pas oublier la machine à voter, toujours sujette à caution, aucun consensus autour d’elle tandis que son audit a été abandonné... Enfin le financement aujourd’hui assuré par le seul Congo signifie en fait le refus de tout regard perspicace venant de l’extérieur, càd opacité suspecte; jusqu'où ? Etc, etc, etc…
Il y’a plus insidieux parce que légal mais pas moins diabolique, le régime usant des énormes moyens de l’Etat et d’autres moins transparents qui accule les anciens opposants à faire alliance avec lui, c’est le fameux Front Commun pour le Congo (FCC) qui vient mettre un peu plus de malice et de désordre dans la compétition…(=officiellement ses signataires sous la tutelle de 'JK' s’engagent à soutenir une seule candidature à l’élection présidentielle et à disposer de la majorité pour gouverner et engager les reformes nécessaires pour un Congo uni et fort...)
En définitive, que d’arguments pour douter de la crédibilité prochaine de ses élections, la question : imposent-ils logiquement aux patriotes lucides, responsables et actifs de décider dès maintenant des réactions contre la tenue de ses scrutins : les boycotter ou les affronter sous certaines conditions ???
"Message du Dr Mukwege à l’occasion de la fête de l’indépendance 2018"
° http://fondationpanzirdc.org/message/
"Mukwege: “La solution aujourd’hui n’est pas les élections dont on sait qu’elles seront falsifiées, mais la libération du pays”"
° https://actualite.cd/2018/07/01/mukwege-la-solution-aujourdhui-nest-pas-les-elections-dont-on-sait-quelles-seront-falsifiees-mais-la-liberation-du-pays/
Dans un long message à l’occasion du 30 juin, Dr. Denis Mukwege donne sa position notamment par rapport au processus démocratique en RDC. Il accuse par exemple les “gouvernants de Kinshasa d’avoir pris le pouvoir par force.
“L’article 64 de notre constitution nous convie tous à s’opposer à toute prise de pouvoir par la force et de lutter pour notre libération. Celle-ci ne se fera ni par nos voisins ni par nos amis lointains et encore moins par la communauté internationale, c’est par nous-même. Aucun peuple n’a jamais été libéré par un autre. L’histoire de MPLA en Angola est assez éloquente. Et aujourd’hui l’Angola va bien; mieux que le Congo”, dit-il.
Pour lui, la solution n’est donc pas les élections de décembre 2018.
“La solution n’est pas donc les élections dont on sait d’avance qu’elles seront falsifiées. La solution c’est plutôt de lutter pacifiquement pour la libération totale de notre pays. Après cela viendra le temps des élections libres, crédibles et transparentes”, ajoute t-il.
Après une autopsie de la situation du pays depuis l’accession à l’indépendance à travers laquelle il déplore une diplomatie au service des individus, une armée qui s’est retournée contre son peuple, une justice qui n’existe que de nom, Mukwege lance également un message d’espoir.
“Rêvons ensemble de l’avènement du jour où avec nos pères de l’indépendance nous pouvons nous réjouir d’être enfin libres; rêvons ensemble de l’avènement du jour où nous retrouverons notre grandeur ; rêvons ensemble le jour où notre humiliation prendra fin. En ce jour-là nous apporterons notre contribution pour la prospérité tant régionale qu’internationale. Sans l’esprit de revanche nous travaillerons au bien commun de toutes les régions qui nous entourent. Et alors seulement nous laverons l’affront que nous avons fait subir à nos pères que nous avons trahis”."
° https://actualite.cd/2018/07/01/rdc-nous-sommes-une-generation-qui-a-trahi-le-sang-verse-mukwege/
"Elections en RDC: l’appel du médecin et activiste Mukwege à la mobilisation"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180702-elections-rdc-appel-medecin-activiste-mukwege-mobilisation
"RDC: « Les élections seront falsifiées, luttons pour libérer le Congo » (Mukwege)"
° https://afrique.lalibre.be/21101/rdc-les-elections-seront-falsifiees-luttons-pour-liberer-le-congo-mukwege/
"RDC : Denis Mukwege appelle les Congolais à « lutter pacifiquement » pour libérer leur pays"
° http://www.jeuneafrique.com/587118/politique/rdc-denis-mukwege-appelle-les-congolais-a-lutter-pacifiquement-pour-liberer-leur-pays/
° http://www.jeuneafrique.com/326088/politique/rd-congo-denis-mukwege-demande-changement-radical-systeme/
"Tshibala et cie soutiendront le dauphin de Kabila - AfricaNews"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=210903&Actualiteit=selected
"RDC : Pas membre du FCC, le PPRD va se présenter tout seul aux élections"
° https://actualite.cd/2018/07/02/rdc-pas-membre-du-fcc-le-pprd-va-se-presenter-tout-seul-aux-elections/
"RDC: Le PPRD, l’AFDC et l’ACO ont signé la charte constitutive du FCC"
° https://actualite.cd/2018/07/02/rdc-le-pprd-lafdc-et-laco-ont-signe-la-charte-constitutive-du-fcc/
"RDC : Tshibala, Makila, Busa, Kangudia, Minaku signent la charte du FCC"
° https://actualite.cd/2018/07/01/rdc-tshibala-makila-busa-kangudia-minaku-signent-la-charte-du-fcc/
° https://actualite.cd/2018/07/02/pour-tshibala-la-creation-du-fcc-cest-comme-le-front-commun-constitue-pour-obtenir-lindependance-en-1960/
"Présidentielle en RDC: une charte du parti au pouvoir pour une candidature unique"
° http://www.rfi.fr/afrique/20180702-rdc-fcc-charte-presidentielle-kabila-mp-tshibala
° https://www.radiookapi.net/2018/07/01/actualite/politique/rdc-signature-de-la-charte-constitutive-du-front-commun-pour-le-congo
° https://actualite.cd/2018/07/01/ouverture-ce-dimanche-de-la-signature-de-la-charte-de-la-coalition-mp-et-membres-de-lopposition-au-sein-du-gouvernement/
"RDC: Katebe, Lumbala, Luhaka à la signature de la charte de la coalition électorale des partis membres du gouvernement"
° https://actualite.cd/2018/07/01/rdc-katebe-lumbala-luhaka-a-la-signature-de-la-charte-de-la-coalition-electorale-des-partis-membres-du-gouvernement/
"Néhémie Mwilanya : « Le FCC vise à donner au pays un Président, une majorité cohérente, stable et la plus large possible »"
° https://www.radiookapi.net/2018/07/02/actualite/politique/nehemie-mwilanya-le-fcc-vise-donner-au-pays-un-president-une-majorite
° https://laprosperiteonline.net/2018/07/01/fcc-la-charte-constitutive-signee/
° https://actualite.cd/2018/07/01/rdc-joseph-kabila-remercie-les-congolais-qui-sont-prets-a-soutenir-le-fcc/
"Scrutins sous tension"
° http://lepotentielonline.com/
"Pour les Etats-Unis, Kabila peut devenir “un héros s’il organise les élections en fin d’année”"
https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/27/pour-les-etats-unis-kabila-peut-devenir-un-heros-sil-organise-les-elections-en-fin-dannee.html
° http://lepotentielonline.com/
"Organisation des élections en 2018: L’UA encourage les autorités congolaises"
° http://groupelavenir.org/organisation-des-elections-en-2018-lua-encourage-les-autorites-congolaises/
"RDC : Les évêques gardent la pression sur la CENI et sur Kabila pour qu’il ne se représente pas"
° https://afrique.lalibre.be/21041/rdc-les-eveques-gardent-la-pression-sur-la-ceni-et-sur-kabila-pour-quil-ne-se-represente-pas/
Un an et demi après avoir arraché in extremis l’Accord de la Saint-Sylvestre, les évêques catholiques congolais continuent à exiger la tenue des élections libres, démocratiques et inclusives en République démocratique du Congo.
Dans un long courrier diffusé ce jeudi 29 juin, à la veille de la fête nationale et au terme de leur assemblée plénière, les évêques congolais dressent une série de constats et adressent une série de recommandations à l’ensemble de la population congolaise, mais aussi à la communauté internationale, appelée à continuer à soutenir le processus démocratique en RDC. Les évêques se disent préoccupés par les incertitudes qui planent sur le procesus électoral à six mois du passage par les urnes.
Néanmoins, dans leurs constats et avec la diplomatie qui peut être la leur, les évêques congolais commencent par féliciter la CENI pour le travail accompli. Ils mettent en exergue l’élaboration d’un fichier électoral et la mise en oeuvre partielle des mesures de décrispation contenues dans l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Ensuite, viennent les constatations très amères. Les évêques expliquent ne pas comprendre pourquoi la décrispation n’est toujours pas pleinement réalisée. Pourquoi certains opposants emblématiques sont toujours emprisonnés ou tenus à l’exil.
Vient ensuite l’analyse du fichier électoral… peu rassurant, sachant que, et les évêques reprennent les chiffres des experts de l’OIF, 16,6% des inscrits sur ce fichier électoral sont démunis d’empreintes digitales. Une lacune qui jette le doute sur 6,7 millions de voix !
Vient enfin le « dossier » de la machine à voter. Ici, les évêques constatent l’absence totale de consensus sur cet élément pourtant central du processus électoral.
Les évêques regrettent encore l’insécurité qui règne dans de trop nombreuses régions du pays.
« M. Kabila, vous ne pouvez vous représenter »
Avant de s’adresser aux élus, au peuple ou à la communauté internationale pour leur demander à tous de s’impliquer loyalement, pacifiquement et totalement pour la tenue des élections « que veut le peuple », les évêques adressent un message fort à l’attention du président Kabila. Ils rappellent que pour être crédibles les élections doivent s’inscrire dans le respect de la Constitution et de l’Accord de la Saint-Sylvestre. Et de citer entièrement l’article 70 de la Constitution qui limite de manière claire et explicite le nombre de mandat consécutif du président.
Les évêques rejoignent donc cette lame de fond portée désormais notamment par la plupart des mouvements citoyens qui demandent impérativement la tenue des élections ce 23 décembre 2018. Mais des élections sans Kabila.
Le message est sans ambiguïté. Les évêques s’adressent ensuite à toutes les franges de la population pour leur demander de soutenir le processus électoral, ils avaient rappelé, en début de leur lettre, que des Congolais ont payé de leur vie cette volonté d’aller aux élections libres et démocratiques. Personne n’a oublié en effet les trois marches pacifiques violemment réprimées par le pouvoir fin 2017 et début de cette année.
MESSAGE DE L’ASSEMBLEE PLENIERE-CAP VERS LES ELECTIONS-COMPLET
"RDC: “Sauvons le processus électoral”, le cri du coeur des prêtres catholiques"
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/06/29/rdc-sauvons-le-processus-electoral-le-cri-du-coeur-des-pretres-catholiques.html
"A quelques mois des élections prévues en RDC : Les Evêques catholiques très préoccupés par le processus électoral"
° http://www.latempete.info/a-quelques-mois-elections-prevues-rdc-eveques-catholiques-tres-preoccupes-processus-electoral/
"RDC: les USA et l’Eglise maintiennent la pression sur Kabila pour un transfert du pouvoir"
° https://afrique.lalibre.be/21037/rdc-les-usa-et-leglise-maintiennent-la-pression-sur-kabila-pour-un-transfert-du-pouvoir/
° https://afrique.lalibre.be/21081/beni-la-lucha-revendique-lindependance-totale-des-congolais/
° https://afrique.lalibre.be/15520/rdc-les-eveques-denoncent-laggravation-de-la-crise/
° https://afrique.lalibre.be/20982/rdc-des-detenus-meurent-a-la-prison-centrale-de-bunia/
"TOUT EN RECONNAISSANT LES AVANCEES ACCOMPLIES DANS LE PROCESSUS ELECTORAL
LES ÉVÊQUES CATHOLIQUES NE SONT TOUJOURS PAS RASSURÉS"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16194
"La CENCO insiste : La RDC a besoin d’un nouveau leadership"
° https://actualite.cd/2018/06/30/la-cenco-insiste-la-rdc-a-besoin-dun-nouveau-leadership/
"Elections Décembre 2018 en RDC : Les chrétiens exhortés à bien discerner avant de passer au vote"
° http://www.latempete.info/30260-2/
° https://actualite.cd/2018/06/30/rdc-lirdh-demande-a-kabila-de-declarer-publiquement-quil-ne-sera-pas-candidat-a-la-presidentielle/
° https://actualite.cd/2018/06/29/rdc-kabila-demande-a-la-classe-politique-de-simpliquer-dans-la-materialisation-des-elections/
"La CENCO se prononce sur l'évolution du processus électoral"
Bientôt la tripartite. Machine à voter : Olenghankoy veut voir clair !" "
° https://laprosperiteonline.net/2018/07/01/bientot-la-tripartite-machine-a-voter-olenghankoy-veut-voir-clair/
° http://lanouvelleafrique.com/news/439/moise-katumbi--sans-l-accord-de-la-saint-sylvestre-kabila-n-a-plus-aucune-legitimite
° http://www.jeuneafrique.com/583793/politique/fichier-electoral-en-rdc-le-sankuru-province-de-toutes-les-anomalies/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
« ENCORE UNE FOIS, OU EN SOMMES-NOUS ? »
Cette question que nous nous posons souvent renvoie aujourd'hui au Congo en priorité à la crise politique persistante dans notre pays qui est à la base de toutes les impasses et catastrophes, sociales, sécuritaires...! Autrement dit « où en est le processus électoral ? »
Voici-dessous l’interrogation et sa réponse version ‘LaLibre.be’ : « A 170 jours des élections, tout est à faire » !?!
Leur analyse échoue sur le nécessaire rôle de la CI qui déjà s’était engouffrée dans la brèche que le pouvoir via la Ceni lui avait ouverte en lui donnant la date du 23 décembre 2018 pour la tenue de ces élections tant attendues. Trop vite à mon avis parce que cette date pose à plusieurs titres un piège : ces élections se tiendront-elles effectivement à cette et dans quelles conditions, et pour quelles conséquences exactes pour le pays ?
Et par-dessus le marché cette CI sera-t-elle à mesure de remplir le rôle trop important qui en fait devrait être le sien pour aider à la paix et à la démocratie au Congo, à moins qu'elle joue les hypocrites ?
Rappelons que pour tous ceux qui dedans et surtout dehors ont une meilleure profondeur de vue de la situation du pays la tenue d’élections transparentes qui soient acceptés par tous, où tous les candidats puissent se déclarer et faire campagne librement et sans craintes de représailles, donc dans un climat ouvert et apaisé est indispensable pour l'avenir du pays et de la région... Le contraire risque donc d'aggraver les conflits existants et source de nouveaux...
A voir l'avancement du processus, le mieux sera-t-il possible?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Cette question que nous nous posons souvent renvoie aujourd'hui au Congo en priorité à la crise politique persistante dans notre pays qui est à la base de toutes les impasses et catastrophes, sociales, sécuritaires...! Autrement dit « où en est le processus électoral ? »
Voici-dessous l’interrogation et sa réponse version ‘LaLibre.be’ : « A 170 jours des élections, tout est à faire » !?!
Leur analyse échoue sur le nécessaire rôle de la CI qui déjà s’était engouffrée dans la brèche que le pouvoir via la Ceni lui avait ouverte en lui donnant la date du 23 décembre 2018 pour la tenue de ces élections tant attendues. Trop vite à mon avis parce que cette date pose à plusieurs titres un piège : ces élections se tiendront-elles effectivement à cette et dans quelles conditions, et pour quelles conséquences exactes pour le pays ?
Et par-dessus le marché cette CI sera-t-elle à mesure de remplir le rôle trop important qui en fait devrait être le sien pour aider à la paix et à la démocratie au Congo, à moins qu'elle joue les hypocrites ?
Rappelons que pour tous ceux qui dedans et surtout dehors ont une meilleure profondeur de vue de la situation du pays la tenue d’élections transparentes qui soient acceptés par tous, où tous les candidats puissent se déclarer et faire campagne librement et sans craintes de représailles, donc dans un climat ouvert et apaisé est indispensable pour l'avenir du pays et de la région... Le contraire risque donc d'aggraver les conflits existants et source de nouveaux...
A voir l'avancement du processus, le mieux sera-t-il possible?
"RDC : A 170 jours des élections, tout est à faire"
° https://afrique.lalibre.be/21306/rdc-a-170-jours-des-elections-tout-est-a-faire/
A 170 jours du 23 décembre et du passage par les urnes en République démocratique du Congo, une série de chantiers suscitent bien des interrogations et laissent entrevoir les limites d’un processus qui se voudrait vraiment démocratique.
Passage en revue
Le fichier électoral. Les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) ont repéré que plus de 16 % des inscrits sur cette liste étaient des électeurs mal enregistrés (manque d’empreintes digitales). A 170 jours du passage par les urnes, impossible, sous peine de devoir reporter encore une fois le scrutin, de recommencer tout le travail. Par contre, si l’OIF a pu repérer les inscrits qui n’ont pas été correctement enregistrés, il paraît possible de supprimer tous ces noms du fichier. Cela représente tout de même près de 7 millions d’électeurs « douteux ».
La machine à voter. Aucun consensus n’existe sur l’utilisation de cette machine qui est une trouvaille de la CENI et de personne d’autre. Malgré les propos de Corneille Nangaa, le patron de la CENI, qui se veut totalement rassurant sur la qualité de cette machine, le doute est permis. En Irak, où elle a été utilisée récemment, il a fallu retourner aux urnes dans certaines régions, tant les irrégularités étaient nombreuses.
Qui plus est, en RDC, le recours à cette machine n’a aucune base légale. Nulle part, son utilisation n’a été prévue… même dans le calendrier de la CENI qui parle des délais nécessaires pour l’impression des bulletins de vote à l’étranger.
La décrispation prévue dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. Les évêques congolais de la CENCO sont parvenus à un accord le 31 décembre 2016. Accord qui est le fondement même de la prolongation du mandat de Joseph Kabila jusqu’au scrutin du 23 décembre. Sans ce texte, signé par la majorité et l’opposition, rien de ce qui se fait aujourd’hui en RDC n’a de sens. Or, cet Accord dispose d’un article qui prévoit la décrispation politique. Il parle notamment, de la libération des prisonniers politiques, du retour des opposants, de l’ouverture des médias, de la libetrté de faire campagne… Or, jusqu’ici, en plus de 18 mois, rien, ou presque, n’a été fait. Les évêques congolais viennent de redire leur incompréhension face à cette situation. Sans dcrispation, pas d’élections libres et transparentes.
La cour constitutionnelle. Preuve qu’avec de la volonté politique on peut faire bouger les choses, la cour constitutionnelle a été largement recomposée par le pouvoir en place. Ici, les délais ont même presque été respectés. Cette cour constitutionnelle qui sera amenée à trancher les éventuelles conflits électoraux est majoritairement composée d’éléments pro-Kabila. C’est cette cour qui pourrait être amenée à se prononcer sur une éventuelle candidature de Joseph Kabila, si celui-ci devait décider de se représenter malgré la limite de deux mandats successifs inscrite dans la Constitution congolaise.
Difficile dans ce contexte, de voir cette cour comme autre chose qu’un instrument de plus entre les mains du pouvoir.
Le financement du scrutin. Le pouvoir en place veut organiser ces scrutins sans recourir au financement extérieur. Il est absolument impossible, avec les réserves dont dispose le pays, d’organiser et de garantir la bonne tenue d’une élection sur toute l’étendue d’un pays grand comme un continent mais ne disposant ni de routes, ni d’électricité. Dans ce contexte, l’opacité risque d’être de mise. La porte ouverte à toutes les tricheries.
Le piège du boycott
Dans ce contexte, la tentation la plus évidente – et peut-être la plus attendue par le pouvoir en place – est le boycott du scrutin. Un scrutin mal préparé, où les principaux adversaires potentiels seraient exclus, avec une machine à voter qui fait craindre les pires « arrangements » et une cour constitutionnelle prête à avaliser tous les caprices du pouvoir. Or, un boycott ne peut servir que les intérêts de ceux qui sont en place aujourd’hui. L’opposition congolaise doit donc plutôt tout mettre en œuvre pour être prête le jour J.
Où est le bloc de l’opposition ?
Du côté purement politique, le bloc de la majorité politique composé autour du FCC fait face aujourd’hui à la dispersion de l’opposition. Moïse Katumbi avec Ensemble est le seul front à lui faire face. Les autres leaders, les Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe et autre Martin Fayulu tentent vaille que vaille de s’organiser dans leur coin avec des positions très différentes. Certains prônent le boycott, d’autres, exangues financièrement, ne diraient pas non à un report du dépôt des listes, et tant pis s’il faut reporter un peu le passage par les urnes, histoire de trouver l’argent nécessaire.
Et quid de Jean-Pierre Bemba ? L’idée d’un retour imminent de l’ancien vice-président, sorti le mois dernier des geôles de la CPI, a été douché ce 4 juillet lors de l’appel dans le dossier pour subornation de témoin. Bemba n’est peut-être pas encore sorti d’affaire. Le parquet de la CPI ne lâche pas le dossier et réclame 5 ans de prison. L’examen du dossier se poursuit sans qu’une date ait été fixée. Bemba risque donc d’être le grand absent de ce scrutin sans que personne ne puisse présager des consignes que pourrait donner le colosse contraint de demeurer pour l’instant à Rhodes, dans la banlieue bruxelloise.
Le rôle de la communauté internationale
Dans un tel contexte, il est évident que la communauté internationale (en bilatéral – Etats-Unis, Belgique, France,… – ou en multilatéral, via l’UA, l’UE, l’ONU…) a un rôle à jouer en faisant pression sur le pouvoir en place pour qu’il respecte ses engagements (Accord de la Saint-Sylvestre), sa Constitution (pas de 3e mandat) et ses propres textes (le calendrier électoral de la CENI qui ne prevoit pas la machine à voter).
Interventionnisme, atteinte à la souveraineté nationale, répondront en choeur ceux qui veulent s’accrocher au pouvoir coûte que coûte. Et tant pis pour le sort de plus de 80 millions de Congolais qui vivent aujourd’hui dans un pays sans Etat. Quatre-vingts millions qui constituent aussi la source de la plus importante masse de déplacés. Plus de trois millions de Congolais ont dû fuir leurs terres ces derniers mois. Un déplacement forcé qui occasionne des centaines de milliers de morts, qui fait vaciller des régions entières incapables d’accueillir un tel flot de réfugiés, ce qui entraîne de nouveaux affrontements, de nouvelles famines et qui prive toute une génération de Congolais de tout avenir. Un flux de réfugiés qui occasionne aussi son lot de tensions dans les pays voisins et est synonyme de possibles déstabilisations dans les 9 (!) pays qui entourent la RDC.
La communauté internationale a donc le droit et même l’obligation de faire pression sur le pouvoir en RDC pour qu’il organise de vraies élections afin de juguler cette déstabilisation annoncée et les centaines de milliers de morts, voire plus, qui découleront inévitablement de ce pourrissement de la situation.
Les pays de la région en sont conscients.
Le reste du monde ne pourra pas dire qu’il ne savait pas. Le risque est majeur. L’Union européenne qui est déjà aujourd’hui en difficulté sur la question de l’accueil des réfugiés, ne peut se contenter d’être le témoin passif d’une crise potentielle majeure qui concernerait non seulement les dix Etats d’Afrique centrale mais tout un continent et donc le monde entier.
"Élections en RDC : s’achemine-t-on vers un nouveau report ?"
° http://www.jeuneafrique.com/589306/politique/elections-en-rdc-sachemine-t-on-vers-un-nouveau-report/
À 48 heures de la fermeture des bureaux de réception de la Ceni, la plupart des partis et regroupements politiques n’avaient toujours pas déposé vendredi les dossiers de leurs candidats aux provinciales. Quelles conséquences en cas de prolongation ?
« Ça devient stressant », avoue Azarias Ruberwa. Pour ce ministre d’État et leader du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), comme pour beaucoup d’autres chefs des partis, c’est la course contre la montre. Le dimanche 8 juillet, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a prévu de clôturer, suivant le calendrier électoral, la réception des candidatures pour les provinciales. Mais beaucoup de formations politiques ne sont pas prêtes.
Azarias Ruberwa a pris part, le jeudi 5 juillet, au début des travaux de la tripartite Ceni, gouvernement et Conseil national de suivi de l’accord (CNSA). Parmi les sujets sur la table : possibilité de prolonger, ou non, la date de la fin du dépôt des candidatures pour les provinciales. « Plusieurs problèmes logistiques n’ont pas permis aux partis politiques de respecter ce délai », justifie un membre du CNSA.Au-delà de la caution d’un million de franc congolais (environ 555 euros) par siège pourvu, des partis se plaignent de ne pouvoir pas transmettre à temps les documents originaux – lettre de consentement et lettre d’investiture du candidat entre autres – à leurs mandataires à travers le pays. « Il faut prendre l’avion, la voiture, voire la pirogue, pour atteindre certaines contrées », confirme Molendo Sakombi, président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe à Kinshasa. Cela explique sans doute le fait que, au moment où nous écrivons ces lignes, la Ceni a enregistré zéro candidat dans au moins neuf provinces sur 26 que compte la RDC.LA TRIPARTITE CENI-GOUVERNEMENT-CNSA N’EST PAS COMPÉTENTE POUR CHANGER LE CALENDRIER ÉLECTORAL, ASSURE CORNEILLE NANGAA
Olivier Liffran@olivierliffran
[ltr]Provinciales #RDC / aucun dépôt de candidature pour le moment dans les provinces suivantes : Haut Lomami, Ituri, Kinshasa, Kwango, Lualaba, Mongala, Sankuru, Sud Ubangi, Tanganyika... Plus d'infos à venir sur @jeune_afrique[/ltr]
10:58 - 6 juil. 2018
Vers un énième glissement ?
Hors-micro, des politiques de tous les bords plaident en faveur d’une prolongation des délais. Des pressions sont même exercées en ce sens sur Corneille Nangaa. Mais, pour l’instant, le président de la Ceni campe sur sa ligne. « Nous clôturons [la réception des candidatures pour les provinciales] le 8 juillet à minuit, indique-t-il à Jeune Afrique. La tripartite en cours [Ceni-gouvernement-CNSA] n’est pas compétente pour changer le calendrier électoral. »
Pour la Ceni, prolonger la durée initialement prévue (deux semaines) pour le dépôt des candidatures aux provinciales aurait forcément une incidence sur les autres échéances du calendrier électoral, voire sur la date prévue pour la tenue des élections combinées du président de la République, des députés nationaux et des élus provinciaux.« Nous, nous tenons à organiser ces scrutins le 23 décembre », martèle Corneille Nangaa. Prévu fin 2016, l’élection du successeur de Joseph Kabila dont le second et dernier mandat constitutionnel est arrivé à terme depuis près de deux ans, n’a toujours pas eu lieu. De fait, personne ne veut prendre la responsabilité d’un énième glissement du calendrier électoral.
Qui va endosser la responsabilité du glissement ?
« On se prépare pour être prêt dimanche [8 juillet] », assure André-Alain Atundu Liongo, porte-parole de la Majorité présidentielle. « En octobre 2016, l’opposition avait demandé un délai de quatre jours. Maintenant, ils se rendent compte que même deux semaines c’est court ! La loi, c’est la loi. Nous, nous ne sommes pas dans une logique de report des élections. Et s’il y a des difficultés, ce sont des difficultés normales », poursuit-il.
« Si les partis d’opposition veulent une rallonge, ils doivent s’assumer parce qu’il y aura forcément une incidence sur le calendrier électoral », complète Adam Chalwe Munkutu, secrétaire national du PPRD, le parti du président Kabila.
Du côté de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de Félix Tshisekedi, on refuse, pour l’instant, de s’étendre sur le sujet. Mais dans le camp de l’opposant en exil Moïse Katumbi, on se veut rassurant. « Ensemble pour le changement travaille en fonction de l’échéance de dimanche [8 juillet] : nous ne voulons pas endosser la responsabilité d’un quelconque retard », affirme le député Christophe Lutundula.
Mais ce cadre de la plateforme électorale pro-Katumbi estime néanmoins qu’« une prolongation d’une semaine ne serait pas une première lorsqu’il s’agit des dépôts des candidatures en RDC et cela n’aurait aucune incidence sur le calendrier électoral ». Réponse d’ici le 8 juillet."
° https://culturecongo.com/un-livre-sur-les-propositions-a-la-relance-du-processus-electoral-en-rdc-par-frederic-boyenga-bofala/
° https://www.un.org/press/fr/2018/cs13238.doc.htm
° https://www.radiookapi.net/2018/07/06/actualite/en-bref/rdc-henri-thomas-lokondo-plaide-pour-la-prolongation-de-loperation-des
° https://www.radiookapi.net/2018/07/05/actualite/politique/machine-voter-joseph-olenghankoy-plaide-pour-un-consensus-politique
° https://www.radiookapi.net/2018/07/03/actualite/revue-de-presse/le-phare-le-congres-des-usa-adopte-une-loi-sur-la-crise[
° https://www.radiookapi.net/2018/06/29/actualite/politique/processus-electoral-la-cenco-inquiete-malgre-des-avancees-accomplies
° https://www.radiookapi.net/2018/06/29/actualite/politique/election-en-rdc-la-ceni-sollicite-une-assistance-technique-aupres-de
° https://www.radiookapi.net/2018/05/31/actualite/politique/rdc-le-panel-dexperts-de-la-societe-civile-appelle-la-population
° https://www.cath.ch/newsf/rdc-en-route-vers-des-elections-libres-et-regulieres/
° https://laprosperiteonline.net/2018/01/29/ou-en-est-on-avec-le-processus-electoral-rdc-lue-prend-la-temperature-a-la-ceni/
° https://www.radiookapi.net/2018/05/31/actualite/politique/rdc-le-processus-electoral-est-en-peril-selon-la-symocel
° https://www.radiookapi.net/2018/05/20/actualite/politique/processus-electoral-en-rdc-lunadef-appelle-la-mp-jouer-franc-jeu
° https://www.radiookapi.net/2018/05/02/emissions/grande-interview/jacques-djoli-seule-la-volonte-politique-peut-amener-la-rdc
° https://www.radiookapi.net/2018/04/13/actualite/politique/rdc-ne-pas-mettre-en-pratique-les-mesures-de-decrispation-cest
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"Appel a une transition aux élections sans Kabila et les politiciens"
° http://www.congoindependant.com/appel-a-une-transition-aux-elections-sans-kabila-et-les-politiciens/
"Crise politique en RDC : Antonio Guterres et Moussa Faki attendus à Kinshasa !"
° http://www.latempete.info/30475-2/
"RDC : L’arrivée d’António Guterres reportée"
° https://actualite.cd/2018/07/08/rdc-larrivee-dantonio-guterres-reportee/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/07/08/rdc-la-visite-conjointe-antonio-guteress-et-moussa-faki-annulee.html
"RDC-Présidentielle : Le CLC interpelle les investisseurs sur l’éventualité de la candidature de Kabila"
° http://deskeco.com/rdc-presidentielle-le-clc-interpelle-les-investisseurs-sur-leventualite-de-la-candidature-de-kabila/
"Elections au Congo-Kinshasa: Ramaphosa et ses pairs ratent l’occasion de se taire"
° http://www.congoindependant.com/elections-au-congo-kinshasa-ramaphosa-et-ses-pairs-ratent-loccasion-de-se-taire/
"Présidentielle du 23 décembre 2018, FCC : la vérité va bientôt éclater"
° http://www.latempete.info/30478-2/
"RDC: ″Le candidat à la présidentielle du FCC sera connu avant le 08 Août 2018″ (Félix Kabange)"
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-le-candidat-a-la-presidentielle-du-fcc-sera-connu-avant-le-08-aout-2018-felix-kabange/
" DANS L’OPTIQUE DES ELECTIONS APAISEES
RDC : L’UNION AFRICAINE EXHORTE LA CLASSE POLITIQUE À PRIVILÉGIER LE DIALOGUE ET LE CONSENSUS"
° http://www.forumdesas.org/spip.php?article16247
"RDC : Les facilités accordées aux partis pour les législatives provinciales n’impacteront pas sur le calendrier électoral"
° https://actualite.cd/2018/07/08/rdc-les-facilites-accordees-aux-partis-pour-les-legislatives-provinciales-nimpacteront-pas-sur-le-calendrier-electoral/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-la-ceni-ferme-les-brtc-dimanche-mais-accorde-48-heures-supplementaires-aux-retardataires/
"OVNI !"
° https://laprosperiteonline.net/2018/07/05/ovni/
" Élections : la campagne « Pas de vote pour les seigneurs de guerre » prévue pour septembre Lucien Dianzenza - Adiac-Congo (Br)- le 02.07.2018, "
° http://adiac-congo.com/content/elections-la-campagne-pas-de-vote-pour-les-seigneurs-de-guerre-prevue-pour-septembre-85472
Compatriotiquement!
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ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
PS
Lorsque nous vivons dans un pays matériellement et humainement doté mais qui compte parmi les citoyens les plus misérables de la Terre, lorsque nous vivons dans un pays qui comptabilise 15 Milliards de dollars par an de pertes dans la corruption (dixit notamment Luzolo) dont on sait qu’elle profite à l’équipe au pouvoir et à ses clients alors que notre budget annuel atteint quelques minables 4 Milliards de dollars, la priorité aujourd’hui ne peut être de gloser devant nos claviers ou dans nos cabinets des différentes solutions mais d’agir au plus vite et au plus près de toutes les cibles pour que ça change de suite, notre peuple a trop longtemps morflé… Voilà en préambule, en préalable incontournable…
Que veut d’autre le régime sinon rempiler pour « se servir et non servir le pays et le peuple qu’il est appelé à gérer » s'agissant de son fameux FCC aka Front Contre le Congo ?
Cette craque est le dernier artifice de ‘JK’ en vue de perpétrer sous des dehors démocratiques (choix d’un candidat commun par un rassemblement élargi à dessein) l’occupation et la dictature qu’incarne son système à la tête de notre pays ; le plus malheureux pour nous est qu’il risque de rameuter encore bien plus des Congolais en mal des provisions en dehors et lui, ainsi réussir son coup…
Ce front prétend « mobiliser tout Congolais au seul bénéfice du pays » alors que ce n'est là « qu'une propagande rusée en vue du 'pouvoir pour le pouvoir' à travers un dispositif concocté autour des complices à la solde de l'étranger, des moyens de l'Etat pour attirer sans possibilité d'autre alternative quelques nécessiteux et cupides sans conviction à participer à la mangeoire »... Les 'développement, reconstruction et modernisation' réels du pays ne restent alors que des projets intentionnels dont une ou deux décennies vont démontrer plus tard l'imposture comme nous en sommes aujourd'hui à deux décennies de la fausse libération avec l'AFDL...
Que voit-on en effet sur le terrain sinon que tels que ces scrutins se préparent, truffés de subterfuges à tous les coins, ils seront falsifiés au profit du régime, avec ou sans JK personnellement candidat, mais je crains hélas qu’il n’y ait personne ni dedans ni dehors, ni le CLC (Cenco) et encore moins cette fameuse CI, capable ou vraiment déterminé à lui barrer la route…
Assurément, quand bien même reprendrait-il ses marches (s’il ne les arrête pas en l’absence de la candidature de ‘JK’ alors qu’un dauphin ne sera pas meilleur choix pour le pays), je doute fort que les initiatives du CLC aient dans l’état ce potentiel décisif d’un véritable soulèvement populaire qui chasse ‘JK’ ; effectivement vous venez de suivre l’annulation ou le report sine die du voyage de Guterres (SG/Onu) et de Moussa Faki (Président Commission /UA) pour des raisons inavouables ou parce que l’objet de leur visite, évaluation du processus électoral, serait devenu caduc car celui-ci avancerait bien, semble-t-il…
De qui se moquent-ils, autant dire que toutes autorités internationales qu’elles sont (Onu/UA), elles n’arrivent pas à mettre au pas un pays et un leader devenus dangereux pour eux-mêmes et pour sa région ? Que Guterres et Faki à leurs insignes places ne puissent forcer la main de 'JK' s'agissant du processus électoral au Congo qui impérativement pour la paix, la stabilité et le meilleur du pays et de la région devrait amorcer son dernier virage, c'est à déplorer leur incapacité à exercer à leurs postes actuels, si eux ne savent pas pourquoi 'JK' les évite, lui le sait très bien : leur 'ingérence' empêche ses plans dictatoriaux...
Aussi faire le constat pour l’heure qu'en face nous avons un ‘JK’ qui gagne encore et toujours ses diaboliques coups à imposer son agenda, au pays n’en parlons pas car l’opposition est aujourd’hui impuissante à lui résister mais aussi dans cette CI tantôt hypocrite tantôt cyniquement indifférente à véritablement influer positivement sur l’avenir de notre pays…
Triste pays qu’est le nôtre, il nous faut sans retard prendre conscience de notre impuissance en tant que patriotes qui recherchons légitimement le changement, qu’il nous faut faire bien plus et autrement que ce que nous avons fait jusqu’aujourd’hui, avec la ruse, avec le rejet de la peur si nous voulons réussir. Ne nous illusionnons surtout pas à peu de frais que nous aurons quelque victoire grâce à nos honnêtes sentiments patriotiques; ils ne suffiront pas, nous avons déjà dedans un ennemi encore puissant , coriace et diabolique...
Mais heureusement pas invincible; c'est à l'attaquer dans sa chair que nous devons consacrer désormais nos heures, nos jours, nos semaines, nos mois pas aux simples joutes oratoires !!!
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Lorsque nous vivons dans un pays matériellement et humainement doté mais qui compte parmi les citoyens les plus misérables de la Terre, lorsque nous vivons dans un pays qui comptabilise 15 Milliards de dollars par an de pertes dans la corruption (dixit notamment Luzolo) dont on sait qu’elle profite à l’équipe au pouvoir et à ses clients alors que notre budget annuel atteint quelques minables 4 Milliards de dollars, la priorité aujourd’hui ne peut être de gloser devant nos claviers ou dans nos cabinets des différentes solutions mais d’agir au plus vite et au plus près de toutes les cibles pour que ça change de suite, notre peuple a trop longtemps morflé… Voilà en préambule, en préalable incontournable…
Que veut d’autre le régime sinon rempiler pour « se servir et non servir le pays et le peuple qu’il est appelé à gérer » s'agissant de son fameux FCC aka Front Contre le Congo ?
Cette craque est le dernier artifice de ‘JK’ en vue de perpétrer sous des dehors démocratiques (choix d’un candidat commun par un rassemblement élargi à dessein) l’occupation et la dictature qu’incarne son système à la tête de notre pays ; le plus malheureux pour nous est qu’il risque de rameuter encore bien plus des Congolais en mal des provisions en dehors et lui, ainsi réussir son coup…
Ce front prétend « mobiliser tout Congolais au seul bénéfice du pays » alors que ce n'est là « qu'une propagande rusée en vue du 'pouvoir pour le pouvoir' à travers un dispositif concocté autour des complices à la solde de l'étranger, des moyens de l'Etat pour attirer sans possibilité d'autre alternative quelques nécessiteux et cupides sans conviction à participer à la mangeoire »... Les 'développement, reconstruction et modernisation' réels du pays ne restent alors que des projets intentionnels dont une ou deux décennies vont démontrer plus tard l'imposture comme nous en sommes aujourd'hui à deux décennies de la fausse libération avec l'AFDL...
Que voit-on en effet sur le terrain sinon que tels que ces scrutins se préparent, truffés de subterfuges à tous les coins, ils seront falsifiés au profit du régime, avec ou sans JK personnellement candidat, mais je crains hélas qu’il n’y ait personne ni dedans ni dehors, ni le CLC (Cenco) et encore moins cette fameuse CI, capable ou vraiment déterminé à lui barrer la route…
Assurément, quand bien même reprendrait-il ses marches (s’il ne les arrête pas en l’absence de la candidature de ‘JK’ alors qu’un dauphin ne sera pas meilleur choix pour le pays), je doute fort que les initiatives du CLC aient dans l’état ce potentiel décisif d’un véritable soulèvement populaire qui chasse ‘JK’ ; effectivement vous venez de suivre l’annulation ou le report sine die du voyage de Guterres (SG/Onu) et de Moussa Faki (Président Commission /UA) pour des raisons inavouables ou parce que l’objet de leur visite, évaluation du processus électoral, serait devenu caduc car celui-ci avancerait bien, semble-t-il…
De qui se moquent-ils, autant dire que toutes autorités internationales qu’elles sont (Onu/UA), elles n’arrivent pas à mettre au pas un pays et un leader devenus dangereux pour eux-mêmes et pour sa région ? Que Guterres et Faki à leurs insignes places ne puissent forcer la main de 'JK' s'agissant du processus électoral au Congo qui impérativement pour la paix, la stabilité et le meilleur du pays et de la région devrait amorcer son dernier virage, c'est à déplorer leur incapacité à exercer à leurs postes actuels, si eux ne savent pas pourquoi 'JK' les évite, lui le sait très bien : leur 'ingérence' empêche ses plans dictatoriaux...
Aussi faire le constat pour l’heure qu'en face nous avons un ‘JK’ qui gagne encore et toujours ses diaboliques coups à imposer son agenda, au pays n’en parlons pas car l’opposition est aujourd’hui impuissante à lui résister mais aussi dans cette CI tantôt hypocrite tantôt cyniquement indifférente à véritablement influer positivement sur l’avenir de notre pays…
Triste pays qu’est le nôtre, il nous faut sans retard prendre conscience de notre impuissance en tant que patriotes qui recherchons légitimement le changement, qu’il nous faut faire bien plus et autrement que ce que nous avons fait jusqu’aujourd’hui, avec la ruse, avec le rejet de la peur si nous voulons réussir. Ne nous illusionnons surtout pas à peu de frais que nous aurons quelque victoire grâce à nos honnêtes sentiments patriotiques; ils ne suffiront pas, nous avons déjà dedans un ennemi encore puissant , coriace et diabolique...
Mais heureusement pas invincible; c'est à l'attaquer dans sa chair que nous devons consacrer désormais nos heures, nos jours, nos semaines, nos mois pas aux simples joutes oratoires !!!
"La RDC perd 15 milliards de dollars par an dans la corruption"
° https://afrique.lalibre.be/20675/la-rdc-perd-15-milliards-de-dollars-par-an-dans-la-corruption/
"Kabila – Guterres : 3me rendez- vous manqué !
° http://www.lephareonline.net/kabila-guterres-3me-rendez-manque/
Avril, juin et juillet 2018 : cela exactement trois rendez-vous manqués entre le président congolais, Joseph Kabila, et le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres qui, à chaque fois, devait se faire accompagner de Moussa Faki, président de la Commission de l’Union Africaine. En ce qui concerne le dernier, celui de ce mois de juillet, qui prévoyait un tête-à-tête entre les deux personnalités le mardi 10 juillet à Kinshasa, pour un séjour qui devait durer au total trois jours (lundi, mardi, mercredi), tout semblait au point.
On laisse entendre que l’équipe d’avance du numéro de l’ONU était déjà pré-positionnée à Kinshasa, en vue de régler les détails de la visite, à travers trois séances de travail tenues sans problème. C’est au tout dernier moment, indique-t-on, que les autorités congolaises ont fait savoir à la délégation conjointe ONU/UA que l’agenda de Joseph Kabila ne lui permettait pas de recevoir Antonio Guterres et Moussa Faki à la date du mardi 10 juillet. Par conséquent, de nouveaux contacts devraient être engagés entre les deux parties pour un nouveau compromis.
La rumeur fait état d’une rencontre qui pourrait enfin avoir lieu en juillet, compte tenu de l’empressement de la communauté internationale de voir le processus électoral congolais amorcer, de manière claire et irréversible, le dernier virage vers la tenue d’élections réellement
libres, démocratiques, transparentes et apaisées.
Un agenda caché à Kinshasa ?
Kinshasa entretiendrait-il un agenda caché au sujet du calendrier électoral ? Du côté du New York ainsi que dans plusieurs missions diplomatiques occidentales et africaines établies en RDC, on est tenté d’y croire. On pense, dans les milieux diplomatiques, que les hommes au pouvoir à Kinshasa ne veulent pas veulent se faire répéter, de vive voix, un discours qui les irrite.
Il s’agit notamment de celui en rapport avec la controverse qui entoure encore l’option ou non du Chef de l’Etat congolais de briguer un troisième mandat ; le respect de l’Accord de la Saint Sylvestre dans toutes ses articulations ; l’organisation d’élections véritablement libres, transparentes et crédibles ; le respecter des libertés d’expression et de manifestation ; le rejet de la machine à voter ; le respect de la date du 23 décembre 2018 pour la tenue des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales, etc.
Au moment où le flou reste intégral au sujet du dauphin de Joseph Kabila pour la présidentielle et où une forte pré-campagne électorale est battue autour de sa personne, comme s’il était son propre dauphin, la présence à Kinshasa d’Antonio Guterres et de Moussa Faki ne serait
pas la bonne nouvelle attendue par la Majorité présidentielle.
On rappelle que dans le même créneau, les présidents angolais Joao Lourenço, et rwandais Paul Kagame, qui avaient entrepris dernièrement des croisades diplomatiques à Paris et Bruxelles, dans le but de voir la crise congolaise connaître une issue pacifique à travers un atterrissage apaisé du processus électoral, avaient vu leur projet de rencontre avec Joseph Kabila à Luanda, début juin, renvoyé sine die.
C’est le lieu de rappeler qu’à Kinshasa, on ne cesse d’insister sur la non ingérence des Etats ou organisations internationales dans les affaires internes congolaises et la capacité des Congolais à laver leurs linges sales en famille. Cela explique certainement le faux bond fait à Antonio Guterres et Moussa Faki, que l’on voit venir en donneurs de leçon de démocratie là où personne n’en a exprimé le besoin."
"RDC : L’arrivée d’António Guterres reportée"
° https://actualite.cd/2018/07/08/rdc-larrivee-dantonio-guterres-reportee/
"RENDEZ-VOUS MANQUE ENTRE KABILA ET LES PATRONS DE L’ONU ET DE L’UA"
° http://lepays.bf/rendez-vous-manque-entre-kabila-et-les-patrons-de-lonu-et-de-lua/
° www.lesdepechesdebrazzaville.fr/_zbhfiles/download.php?doc=20180301_LCK...
° http://cas-info.ca/crise-politique-en-rdc-antonio-guterres-et-moussa-faki-mahamat-veulent-rencontrer-kabila/
° https://7sur7.cd/new/secretaire-general-des-nations-unies-antonio-guterres-attendu-a-kinshasa-en-juillet-prochain/
"RDC : ANTONIO GUTERRES ET FAKI MAHAMAT ENSEMBLE POUR RAISONNER KABILA"
° http://afrique.le360.ma/autres-pays/politique/2018/02/28/19388-rdc-antonio-guterres-et-faki-mahamat-ensemble-pour-raisonner-kabila-19388
"« Le FCC veut doter le pays d’une large majorité, avec un chef de l’Etat qui pourra assurer la stabilité de la RDC » (Néhémie Mwilanya)"
° https://actualite.cd/2018/07/08/le-fcc-veut-doter-le-pays-dune-large-majorite-avec-un-chef-de-letat-qui-pourra-assurer-la-stabilite-de-la-rdc-nehemie-mwilanya/
Néhémie Mwilanya Wilondja, directeur de cabinet de Joseph Kabila, a défendu une fois de plus ce samedi le Front Commun pour le Congo (FCC). Pour lui, cette plateforme offre des nouvelles perspectives pour la RDC.
« Le front vise à mobiliser le peuple congolais, à l’organiser à travers son idéologie qui est simple : le Congo d’abord, le Congo au centre de tout. L’appel reste lancé à quiconque veut adhérer à ce projet. Cette grande aventure va donner une réelle alternative à notre population en termes des nouvelles perspectives pour notre pays. Le FCC est un projet qui met au centre de la démarche notre pays, le Congo. Nous cherchons que le Congo se porte davantage mieux, qu’il soit davantage stable sur le plan politique et évidemment le processus de son développement, de sa reconstruction et de sa modernisation puisse se poursuivre » a dit Néhémie Mwilanya ce samedi devant la presse.
Également membre du comité stratégique du FCC, Néhémie Mwilanya insiste sur le fait que l’objectif principal de cette plateforme est la victoire électorale à tous les niveaux.
« Nous sommes tous rangés en ordre de bataille pour les joutes qui commencent et dans la perspective de vouloir gagner ces élections à tous les niveaux. Il s’agit de doter notre pays d’une majorité parlementaire la plus large possible, avec un chef de l’Etat qui pourra gouverner de manière à assurer la stabilité du pays, le développement et la modernisation de notre pays mais également une redistribution des ressources nationales dans le cadre de la justice sociale », a-t-il ajouté.
Le Front Commun pour le Congo (FCC), placé sous la direction de Joseph Kabila comme autorité morale, rassemble d’abord les différentes forces politiques présentes du gouvernement Bruno Tshibala."
"RDC: Aimé Kilolo, les ministres PALU Kabwelulu et Matuku signent la charte du FCC"
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-aime-kilolo-les-ministres-palu-kabwelulu-et-matuku-signent-la-charte-du-fcc/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-le-candidat-a-la-presidentielle-du-fcc-sera-connu-avant-le-08-aout-2018-felix-kabange/
° https://actualite.cd/2018/07/06/rdc-aucun-opposant-au-sein-du-gouvernement-na-ete-contraint-a-rejoindre-le-fcc-felix-kabange/
° https://www.politico.cd/actualite/la-une/2018/07/04/rdc-kabila-candidat-president-du-fcc.html
° https://afrique.lalibre.be/21179/rdc-le-front-commun-pour-le-congo-fcc-kabiliste-elargit-son-assise/
° https://www.dw.com/fr/front-commun-pour-le-congo-nouvelle-coalition-avant-la-pr%C3%A9sidentielle/a-44134862
° https://rdc.news/news=2042352
° https://4verites-rdc.com/fcc-palu-mauvais-calculs-parti-lumumbiste/
° http://www.kinshasatimes.cd/fcc-ne-mp-nest-morte-affirme-andre-atundu/
° http://www.congoindependant.com/rdc-pas-membre-du-fcc-le-pprd-va-se-presenter-tout-seul-aux-elections/
° http://www.cheikfitanews.net/2018/06/elections-rd-congo-2018-ffc-une-coalition-fourre-tout-vient-de-naitre.html
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-nous-avons-eu-le-quitus-de-gizenga-pour-signer-la-charte-du-fcc-kabuelulu/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-pour-avoir-quitte-le-palu-kabwelulu-demande-a-noel-botakile-de-demissionner-du-gouvernement/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-provinciales-dans-deux-jours-les-candidatures-densemble-seront-deposees-dans-toutes-les-circonscriptions-sesanga/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-la-dynamique-va-deposer-ses-candidatures-mais-reclame-la-mise-a-lecart-de-la-machine-a-voter/
° https://actualite.cd/2018/07/07/rdc-la-ceni-ferme-les-brtc-dimanche-mais-accorde-48-heures-supplementaires-aux-retardataires/
"Jacques Ndjoli à l’opposition : “Si nous voulons gagner, nous devons trouver un candidat commun”"
° https://actualite.cd/2018/07/06/jacques-ndjoli-a-lopposition-si-nous-voulons-gagner-nous-devons-trouver-un-candidat-commun/
"RDC: le Vatican envoie un émissaire à Kinshasa"
° https://afrique.lalibre.be/21322/rdc-le-vatican-envoie-un-emissaire-a-kinshasa/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"Le ministère des Affaires étrangères tranche, Rdc : La visite conjointe entre Antonio Guterres et Moussa Faki maintenue
° http://groupelavenir.org/le-ministere-des-affaires-etrangeres-tranche-rdc-la-visite-conjointe-entre-antonio-guterres-et-moussa-faki-maintenue/
En réponse au « souhait du Secrétaire général de l’ONU d’effectuer une visite en RDC avec le président de la Commission de ‘UA, nous avons pensé qu’elle était inopportune en ce moment, étant donné les urgences au pays et les tractations en cours », a déclaré à la presse étrangère Kikaya Bin Karubi, conseiller diplomatique de Joseph Kabila. Le diplomate congolais a laissé entendre que la Rdc était concentrée dans l’organisation des élections.
Mais hier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères et Intégration régionale, signé par le Directeur national du protocole d’Etat, Bernard Mutanda, porte à la connaissance de l’opinion tant nationale qu’internationale que le principe d’une visite officielle en République démocratique du Congo de M. Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies et de M. Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine est maintenu. Les deux illustres personnalités restant les bienvenues à Kinshasa à une date à convenir de commun accord, indique le même document, qui ajoute qu’à cet effet, les consultations via les canaux diplomatiques usuels, sont en cours pour l’harmonisation des agendas.
Il y a eu des propos attribués au président de l’Union Européenne, Paul Kagame lors de sa visite en France, que Kinshasa n’avait pas du tout appréciés. La visite du président de la Commission de l’UA permettra de lever l’équivoque et de rassurer les partenaires congolais, qui veulent savoir quel appui l’UA compte lui apporter pour la bonne tenue des élections. Du côté de l’ONU, la Monusco, cette force onusienne qui compte quelque 17.000 Casques bleus pour un budget annuel d’1,153 milliard de dollars, est l’une des plus importantes missions de la paix de l’ONU dans le monde. Le Conseil de sécurité a renouvelé en mars pour un an le mandat de la Monusco avec pour priorité la protection des civils et l’appui aux élections prévues le 23 décembre.
A Kinshasa, le patron de l’Onu va non seulement évaluer le processus électoral, mais aussi apprécier quel genre d’appui son institution compte apporter à la Rdc pour la bonne tenue des élections. Les autorités congolaises qui sont du reste fières des avancées constatées dans l’organisation des élections du 23 décembre 2018, ne trouvent aucun inconvénient à faire une évaluation avec ces deux institutions, au regard de leur importance. Et ce, surtout au vu des accusations et autres discours tenus par une partie de l’opposition congolaise.
Antonio Guterres et Moussa Faki constateront que le processus électoral est très avancé, surtout avec le dépôt des candidatures aux législatives provinciales et nationales, et à l’élection présidentielle. Même si la machine à voter ne fait pas l’unanimité, les personnalités devront respecter ce choix fait par la CENI, l’institution qui a reçu la plénitude d’organiser les élections en Rdc. Ils devront eux-mêmes encouragé les uns et les autres à prendre part au processus électoral, seul gage pour une alternance apaisée en Rd Congo."
"RDC: report sine die de la visite UA-ONU à Kinshasa
° http://www.rfi.fr/afrique/20180708-rdc-report-sine-die-visite-onu-ua-kabila
En RDC, la visite du président de la commission de l'Union africaine et du secrétaire général de l'ONU à Kinshasa la semaine prochaine a été annulée. Elle a été reportée sans qu'une nouvelle date n'ait encore été fixée. La raison du report: Joseph Kabila n'était finalement pas disponible pour rencontrer Moussa Faki et Antonio Guterres mardi prochain.
En janvier dernier, en marge du sommet de l'Union africaine à Addis Abeba, ce projet d'une visite conjointe de l'Union africaine et de l'ONU à Kinshasa est officiellement soumis aux Congolais.
« Depuis, on fait face à des dates arrangées puis reportées », raconte, légèrement contrarié, un diplomate de l'Union africaine. Il est d'abord question d'une visite en avril, puis en juin et finalement en juillet de lundi à mercredi prochain. Trois réunions de préparation ont lieu cette semaine. Les hôtels sont réservés et vérifiés.
Le président de la commission de l'UA, Moussa Faki et le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, devaient arriver par le même vol lundi soir. Et la rencontre avec Joseph Kabila avoir lieu mardi. Mais finalement, les autorités congolaises ont fait savoir que le président Joseph Kabila n'était pas disponible, confirment plusieurs sources.
Du côté des diplomates on ne cache pas un certain agacement « Quand vous prévoyez une visite, que toutes les dispositions sont prises et que vous annulez ce n'est pas une bonne nouvelle ». Surtout que l'ONU et l'UA ne sont pas les seuls dans ce cas. Le président angolais, tout comme la représentante permanente des États-Unis auprès de l'ONU ont tous deux également échoué à voir le président Kabila.
Mais du côté des Nations unies comme de l'Union africaine, on veut croire à un simple report. Un nouveau rendez-vous pourrait être pris au mois d'août."
"RDC: le président Joseph Kabila reporte ses grands rendez-vous
° http://www.rfi.fr/afrique/20180709-rdc-joseph-kabila-reporte-grands-rendez-vous-antonio-guterres-onu-moussa-faki-union
C'est ce lundi soir qu'auraient dû arriver en République démocratique du Congo (RDC) le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki. Cette visite a été annulée à la dernière minute, le président Joseph Kabila ayant affirmé ne pas être en mesure de recevoir les deux hommes. Dans l'entourage du chef de l'Etat congolais, on affirme que le président est trop occupé pour dégager du temps pour ce type de visites. Cette rencontre devait être le point d'orgue d'une stratégie mise sur pied, depuis des mois, par la communauté internationale pour s'assurer que le président Kabila ne se représenterait pas.
C'est la troisième fois que l'on annonce une visite à venir, celle-ci étant la première pour laquelle une date était fixée, et ces trois rendez-vous ont donc capoté. Pourtant, du côté des Nations unies, on estimait que la présence de Moussa Faki, le président en exercice de la Commission de l'Union africaine, aux côtés d'Antonio Guterres, pourrait garantir un accès au chef de l'Etat congolais.
Cette « stratégie africaine » était mise en avant par les pays occidentaux, les pays de l'Union européenne ainsi que les Etats-Unis. « Nous, nous sommes devenus presque inaudibles au Congo, expliquait encore tout récemment un diplomate occidental. L'Union africaine, la région, ont la capacité nécessaire de pression. »
Mais au final, les pays de la région – Angola en tête – qui espéraient une entrevue avec le président Kabila avant le sommet de l'Union africaine, ont dû renoncer et se contenter de la visite du chef de la diplomatie congolaise. Joseph Kabila n'est pas non plus venu à Nouakchott pour ce sommet.
Inquiétude internationale
A deux semaines de l'ouverture du dépôt des candidatures pour la présidentielle, cette série de refus ou de reports commence à inquiéter au moment où toute la stratégie internationale était axée sur le fait d'éviter un troisième mandat.
« Si Joseph Kabila pose sa candidature, ce sera l'échec d'une stratégie diplomatique vieille de dix ans et la fin non seulement du récent accord de la Saint-Sylvestre, mais surtout de l'accord de paix de Sun-City », s'inquiète un diplomate africain.
Dans les messages envoyés à la communauté internationale et souvent relayés par le chef de la diplomatie congolaise, Léonard She Okitundu, le régime congolais a cherché ses derniers mois à rassurer sur la tenue des élections fin décembre. « Mais dans ces messages, Joseph Kabila ne dit jamais qu'il ne se représentera pas et ça ne se demande pas hors tête à tête », poursuit ce diplomate.
Stratégie africaine
Kinshasa ayant montré de l'hostilité envers l'ONU, les Etats-Unis ou même l’UE ces derniers mois, les chancelleries occidentales, la France en tête, avaient misé sur une stratégie africaine, portée par l'UA et les pays de la région. « Mais là, on voit bien que le président Kabila n'a pas plus de respect pour eux que pour nous », ironise un diplomate occidental.
Le pendant de cette stratégie était de conserver une ligne rouge commune, à savoir un éventuel 3e mandat. « On verra ce qu'il en restera si Joseph Kabila passe en force », s'inquiète encore ce diplomate qui rappelle que le Conseil de sécurité est divisé, que les sanctions n'ont eu que peu d'effets et que la non-reconnaissance d'un Etat reste une exception au sein de la communauté internationale.
« Il ne reste plus qu'à attendre », explique un diplomate africain. Attendre jusqu'au 8 août ou un éventuel discours du président Kabila pour savoir si le chef de l'Etat congolais va ou non se présenter."Comment expliquer cette stratégie du président Joseph Kabila?
09-07-2018 - Par Sonia Rolley
"Kinshasa : la visite conjointe Moussa Faki et Antonio Guterres reportée"
° http://groupelavenir.org/
° https://www.digitalcongo.net/article/5b434ef8c172d80004514c64/
"Une visite en RDC du patron de l'ONU est "inopportune en ce moment""
° https://www.voaafrique.com/a/une-visite-en-rdc-du-patron-de-l-onu-est-inopportune-en-ce-moment-/4473998.html
° http://www.jeuneafrique.com/590318/politique/rdc-une-visite-du-patron-de-lonu-est-inopportune-en-ce-moment-selon-un-conseiller-de-jospeh-kabila/
° https://congolibere.com/rdc-en-repoussant-derechef-et-sine-die-la-visite-ua-onu-a-kinshasa-comme-il-la-fait-recemment-pour-ses-deplacements-prevus-en-angola-en-afrique-du-sud-et-au-rwanda-kabila-envoie-un-tres-mauvais/
"RDC : une possible candidature Kabila réactive les tensions
° http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-une-possible-candidature-kabila-reactive-les-tensions/
Le Comité laïc de coordination (CLC) annonce le retour des manifestations en août si Joseph Kabila décide de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit la Constitution. Un nouvel ultimatum de l’opposition qui fait craindre un retour des violences.
L’été risque d’être chaud en République démocratique du Congo (RDC). Le Comité laïc de coordination, à l’origine des trois marches pacifiques contre les dérives du pouvoir congolais, remet la pression sur le président Joseph Kabila à six mois des élections. Pour ce mouvement citoyen, soutenu par l’ensemble de l’opposition congolaise, le chef de l’Etat « semble se préparer activement à poser sa candidature pour un troisième mandat ». Le CLC appelle donc les Congolais à la mobilisation « compte tenu du silence » de Joseph Kabila « sur les déclarations qu’affichent ses partisans ». Alors que le dépôt de candidature pour la présidentielle de décembre sera clos le 8 août prochain, le Comité appelle dès le 9 août à des actions combinés de marches pacifiques, de sit-in, d’opérations villes mortes, de grèves généralisées et d’actions de désobéissance civile. Les premières « grandes actions » devraient démarrer les 12, 13 et 14 août « sur toute l’étendue de la République ».
Ce nouvel ultimatum du CLC exige que le président Joseph Kabila renonce à déposer sa candidature. Mais le Comité demande également le retrait des très contestées « machines à voter », qualifiées de « machines à tricher », ainsi que la mise en oeuvre des recommandations de l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sur le fichier électoral, dont plus de 6 millions de cartes d’électeurs sont douteuses. Car ce que redoute l’opposition, ce sont des élections frauduleuses, qui ne seraient ni crédibles, ni transparentes, à l’image du scrutin chaotique de 2011, qui est à l’origine de la crise politique actuelle.
Un scrutin sous contrôle présidentiel
Depuis plusieurs mois, le camp Kabila verrouille petit à petit un scrutin qui lui sera de toute façon favorable, avec ou sans la candidature de l’actuel chef de l’Etat. La Cour constitutionnelle, chargée de statuer sur de possibles conflits pré ou post électoraux a été profondément remaniée avec l’arrivée de trois nouveaux juges très favorables au pouvoir. Joseph Kabila peut donc espérer voir sa possible candidature, qui sera dans un premier temps refusée par la Commission électorale (CENI), finalement validée par une Cour constitutionnelle « aux ordres ». Des proches du chef de l’Etat estiment en effet que le passage du scrutin présidentiel de deux tours à un seul tour en 2011, « remet les compteurs à zéro » et permet au président congolais de briguer ce qui serait un second mandat en 2018… et non un troisième, ce que lui interdit la Constitution.
Si Joseph Kabila venait à être empêché de se présenter, l’option d’un « dauphin » désigné par le président congolais, pourrait permettre au clan Kabila de se maintenir au pouvoir, et de rester à la tête d’un empire économique estimé à plusieurs millions de dollars. Les machines à voter (dont la fiabilité est contestée), un fichier électoral très « malléable », une Commission électorale (CENI) et une Cour constitutionnelle acquises au pouvoir, devraient permettre à n’importe quel candidat étiqueté « Majorité présidentielle » de l’emporter. Une nouvelle plateforme, le Front commun pour le Congo (FCC), dirigée par Joseph Kabila, a d’ailleurs opportunément été créée début juillet. Son objectif est limpide selon Henri Mova, le patron du parti présidentiel (PPRD) : « maximiser les chances du camp de Joseph Kabila ». Une quinzaine de groupes politiques ont déjà adhéré à la plateforme.
Une répression accrue à l’approche des élections
En attendant les élections de décembre, qui restent encore très hypothétiques au vue de l’état des finances publiques et de l’avancement chaotique des préparatifs, la répression politique se porte bien au Congo. « Les violences à grande échelle ont continué à affecter de nombreuses régions du pays, faisant près de 4,5 millions de personnes déplacées, plus que dans n’importe quel autre pays d’Afrique » dénonce Human Rights Watch (HRW). Selon l’ONG, « la plupart des violences sont liées à la crise politique et certaines semblent faire partie d’une stratégie du chaos délibérée de la part du gouvernement pour justifier le report des élections, selon des sources bien placées issues des forces de sécurité et des services de renseignement ». L’élection présidentielle de décembre 2016 a déjà été reportée à deux reprises.
Au cour des trois marches pacifiques organisées par le Comité laïc de coordination, les 31 décembre 2017, ainsi que les 21 janvier et 25 février 2018, « les forces de sécurité ont tiré à balles réelles et lancé du gaz lacrymogène dans l’enceinte d’églises catholiques ». Toujours selon HRW, les forces de sécurité ont tué au moins 18 personnes, dont l’activiste pro-démocratie bien connu Rossy Mukendi, et blessé ou arrêté des dizaines d’autres. Plusieurs dizaines d’opposants politiques sont détenus en prison, comme Eugène Diomi Ndongala ou Jean-Claude Muyambo. D’autres sont contraints à un exil forcé comme Moïse Katumbi qui risque la prison si il remet les pieds à Kinshasa. Des stations de radio et de télévision, proches d’opposants, sont fermés depuis de nombreux mois… Une répression politique qui reste contraire aux mesures de décrispation prévues par l’Accord de la Saint-Sylvestre de décembre 2016.
Pour Ida Sawyer, la directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch, « si Kabila ne se retire pas, en accord avec la Constitution, cela renforcera le risque de violences et d’instabilité à grande échelle, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour toute la région. » La crise politique congolaise inquiète fortement les pays d’Afrique centrale qui redoutent un embrasement généralisé du grand Congo. Mais si Kinshasa tente de rassurer tant bien que mal la communauté internationale, la visite conjointe du Secrétaire général de l’ONU António Guterres, et du président de la Commission de l’UA Moussa Faki a été tout simplement annulée par Joseph Kabila. Un très mauvais signal à quelques semaines de la clôture des candidatures pour la présidentielle et d’un possible discours du président congolais devant le Congrès avant la fin de la session parlementaire du 20 juillet. La balle est une fois de plus du côté de Joseph Kabila, qui a une occasion historique de passer la main et de permettre à la RD Congo de vivre sa première alternance démocratique."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: ‘JK’ MAÎTRE DES HORLOGES, CAD DU TEMPS ET DE SON CONTENU, POUR CADENASSER LES PROCHAINS SCRUTINS ! Y’A-T-IL QUELQU’UN, UNE FORCE DANS CE PAYS POUR L’EN DÉPOSSÉDER ET COMMENT ?
"Les cinq principales dimensions de la crise congolaise : enjeux et perspective – JJ Wondo"
° http://desc-wondo.org/fr/les-cinq-principales-dimensions-de-la-crise-congolaise-enjeux-et-perspective-jj-wondo/
La crise politique et électorale en cours au Congo-Kinshasa requiert une analyse pluridimensionnelle pour en cerner les motivations et les enjeux. C’est ce que la présente analyse va tenter de décrypter de manière transversale.
a. Dimension politique et électorale
C’est l’enjeu central dont découlent tous les autres enjeux du fait de la non-organisation des élections dans les délais constitutionnels en 2016 et de la non-application intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre censé assurer la gestion consensuelle du pays après le 31 décembre 2016. Cependant, les manœuvres politiciennes du camp présidentiel, notamment le silence de Joseph Kabila sur son avenir politique après le 23 décembre 2018, sont de nature à générer une extrême polarisation de la crise électorale et une exaspération populaire pouvant induire une instabilité politique beaucoup plus grave si les échéances électorales ne sont pas respectées à l’expiration de cette date.
Il ressort en effet des analyses des experts électoraux que Joseph Kabila et son camp politique font de la question électorale la pièce centrale de la stratégie du « glissement » visant à reporter sine die l’organisation des élections. Cette stratégie s’orchestre au niveau de la CENI dont le fonctionnement, les actions et les prises de décisions laissent transparaitre qu’elle serait inféodée ou instrumentalisée par la famille politique du président Kabila[[1]. Si la CENI se veut de lancer des signaux positifs sur le déroulement normal du processus électoral, des doutes sérieux persistent quant à la tenue effective des élections provinciales, législatives et surtout présidentielle.
(...)
b. Dimension sécuritaire
Cet aspect est à la fois un enjeu et le corollaire de l’instabilité politique actuelle. Depuis janvier 2015, on constate que les autorités congolaises optent de plus en plus pour une réponse militariste face à la crise électorale grandissante par une répression très violente des manifestations pacifiques, des activistes des droits de l’homme et des mouvements citoyens. Entre le 1er janvier 2017 et le 31 janvier 2018, au moins 47 personnes ont été tuées par les forces de sécurité et de défense, lors de la répression des manifestations selon les Nations Unies. La Conférence nationale épiscopale nationale du Congo (CENCO) a par ailleurs recensé deux morts lors des manifestations du 25 février 2018[5]. Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a quant à lui recensé plus de 6400 cas de violations des droits de l’homme en 2017, soit une augmentation de 25 % par rapport à 2016. Il a également enregistré plus de 2000 victimes d’exécutions sommaires et extrajudiciaires, soit une augmentation de 146 % par rapport à 2016. La tendance risque de croître davantage si la crise électorale persiste et s’intensifie.
(...)
c. Dimension socioéconomique
Le Congo-Kinshasa évolue dans une perspective socioéconomique négative du fait de la volatilité et de l’instabilité du cadre macroéconomique instable et des pressions externes dans un contexte politique national de plus en plus polarisé, avec des risques à la baisse pour l’économie, la position extérieure du pays et le soutien financier international »[10].
Dans ce contexte prospectif socioéconomique négatif, les premières victimes de cette crise sont les populations qui, dans une écrasante majorité, sont laissées au bord d’une politique socioéconomique inflationniste, exclusive et néopatrimonialiste, aux effets d’une bombe sociale à retardement (baisse du pouvoir d’achat, hausse du chômage et de la pauvreté,…). Cela risque de se traduire par des contestations sociales violentes, spontanées, incontrôlables et généralisées.
(...)
d. Dimension géopolitique régionale belligène
Cette dimension devient de plus en plus apparente dans le cadre d’une certaine tendance à la bipolarisation quadrangulaire du jeu politique interne à la RDC entre Joseph Kabila et Moïse Katumbi – auxquels s’associent Félix Tshisekedi et plus récemment Jean-Pierre Bemba – notamment dans leurs quêtes respectives de soutiens des pays de la région. Dans cette bataille politique entre ces ex-alliés politiques, Félix Tshisekedi de l’UDPS et de Jean-Pierre Bemba du ML C deviennent l’objet de convoitises et de séductions politiques des deux camps opposés et au centre des jeux des alliances stratégiques de leurs états-majors respectifs. Actuellement, malgré l’illisibilité des actions du Rassemblement, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi continuent à hanter Joseph Kabila[11], résistant aux pressions diverses et à ses tentatives de se maintenir illégalement au pouvoir. Par ailleurs, le retour sur la scène de Jean-Pierre Bemba, après dix années d’incarcération à la CPI, vient complexifier un peu plus le jeu politique des prochains mois. Son ralliement éventuel à l’un des deux camps politiques en conflit ouvert va à coup sûr impacter la période allant jusqu’aux élections prévues en principe le 23 décembre 2018.
Le bras de fer entre le président Kabila et l’opposant Katumbi pourrait procéder également de la continuation de l’enjeu géopolitique africain des grandes puissances[12] et de leurs acteurs de proxys régionaux. Sur l’aspect géopolitique régional, la crise politique congolaise actuelle s’inscrit dans le continuum de la crise régionale du milieu des années 1990, non entièrement consommée. L’instabilité politique et sécuritaire entretenue en RDC répond à ce nouvel ordre géopolitique régional centrifuge, où le Rwanda, l’Ouganda, l’Angola et l’Afrique du Sud, principalement, sont les acteurs de premier plan. Dans cette dynamique systémique, un bouleversement majeur non contrôlé de la situation au Congo-Kinshasa aura des répercussions inévitables sur ces voisins directs et dans la région.
(...)
e) Dimension internationale : Position ambiguë et éclatée de la communauté internationale
Restée souvent dans une posture politique médiane entre les deux protagonistes de la crise politique congolaise, la communauté internationale semble naviguer à deux vitesses. La diplomatie congolaise était parvenue plus ou moins, jusqu’il y a peu, à diviser la communauté internationale en deux camps qui n’ont pas une même interprétation des enjeux de la crise congolaise. D’une part, on a le camp des organisations régionales et sous régionales africaines telles que l’UA, la CIRGL[23] et la SADC dont les prises de position récentes étaient plutôt de nature à accommoder le régime de Joseph Kabila. D’autre part, on a l’UE, les Etats-Unis et les Nations unies qui, à quelques exceptions près, font pression sur Joseph Kabila et son camp politique afin qu’ils fassent le nécessaire pour appliquer rigoureusement l’Accord de la Saint-Sylvestre et pour le strict respect du calendrier électoral prévoyant l’organisation des élections présidentielles, législatives et provinciales au 23 décembre 2018, avec tout de même un succès mitigé sur le terrain.
La seule avancée assez substantielle, mais toujours théorique car très peu appliquée sur le terrain, que l’on peut attribuer à la communauté internationale est le vote de la résolution 2409 (2018) du 27 mars 2018 fixant les priorités stratégiques de la MONUSCO dont le mandat a été prolongé jusqu’au 31 mars 2019. Cette résolution établit une « priorisation des tâches » détaillée du mandat de la mission des Nations unies en RDC. Ces priorités s’articulent principalement autour de la protection des civils en plaçant le commandement direct de la Brigade d’intervention de la MONUSCO sous l’autorité du commandant de la force de la MONUSCO et sur la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral. Concernant cette deuxième priorité, la MONUSCO est chargée de « fournir un appui technique et politique » à la pleine mise en œuvre de l’Accord et au processus électoral, y compris en offrant ses bons offices et en dialoguant avec les interlocuteurs de tous bords politiques. La résolution demande notamment « au Président Kabila, à la majorité présidentielle et à l’opposition » de mettre en œuvre sans délai l’Accord « en toute bonne foi et dans son intégralité », en particulier en appliquant pleinement les mesures de confiance qu’il prévoit[24]. Cependant, il convient tout de même de constater qu’à ce jour, les autorités congolaises se sont montrées réfractaires à se conformer à toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies depuis la résolution 2098 de mars 2013.
(...)
Conclusion
Les intenses tractations diplomatiques de l’ombre ainsi que les différents lobbyings des acteurs politiques(,) régionaux, internationaux et de la société civile auprès des organisations régionales africaines semblent redessiner un schéma politico-diplomatique consensuel sur le constat que Kabila est le problème de la crise congolaise. Son maintien au pouvoir sera de nature à cristalliser cette crise qui pourrait embraser la région des Grands-Lacs. Il ne pourra et ne devra donc plus en être la solution, dit-on dans certains cercles diplomatiques.Il semble que l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda, la Zambie, le Congo-Brazzaville et l’Afrique du Sud, impliqués activement dans la résolution de la crise en RDC, envisageraient plusieurs scénarios où la SADC n’exclurait pas l’option d’une force militaire régionale similaire à celle qui est intervenue en Gambie en janvier 2017 si la situation dégénère sur le terrain. Il convient de rappeler que les grands bouleversements politiques intervenus en RDC depuis 1997 se sont faits avec une implication active de ces pays. Ce scénario pourrait se décliner notamment sous-forme d’un déploiement d’une force régionale, soutenue par les organisations régionales et la communauté internationale[25] [si les élections ne sont pas organisées comme prévu par le calendrier électoral en vue de permettre une transition consensuelle pacifique devant conduire la RDC aux élections libres, transparentes et inclusives.
En début avril 2018, les autorités angolaises avaient averti leurs homologues congolais que la région – SADC – n’accepterait pas un nouveau report des élections en RDC, programmées pour le 23 décembre 2018. Elles ont été appuyées par le nouveau président du Botswana qui a sévèrement reproché à Kabila de vouloir se maintenir au pouvoir[26]. Les déclarations du président rwandais, Paul Kagame, en marge de la cérémonie de remise du prix Mo Ibrahim 2017 à Kigali le 28 avril 2018, laissent transparaitre l’intention d’une implication régionale plus active en RDC. Il a évoqué les risques de troubles politiques en cas de dérapage du processus électoral en RDC, de leur impact sur la stabilité de ses neuf voisins. Il plaide pour la légitimité des pays voisins d’avoir un droit de regard sur ce qui s’y passe et d’y agir[27]. La nomination de Didier Nyembwe Kazadi, l’homme des missions périlleuses de Kabila, au poste d’ambassadeur extraordinaire de la RDC en Angola, est un signe qui montre que les nuages entre les deux pays sont loin d’être dissipés.
La crispation politique polarisante causée par un régime appliquant la stratégie du « pouvoir ou le pouvoir » au moyen d’un processus électoral verrouillé par la formule « on gagne ou on gagne », fait que le Congo est ainsi sous l’emprise d’un pouvoir foncièrement hostile à l’idée qu’un peuple puisse choisir librement ses dirigeants et mener de façon épanouie une vie démocratique[28]. Les intenses ballets diplomatiques afro-européens qui ont eu lieu aux mois de mai et de juin 2018 en France et en Belgique ainsi que la libération surprise de Jean-Pierre Bemba laissent entrevoir des lendemains assez tourmentés en RDC.
L’heure de vérité s’approche à grands pas d’ici au 23 décembre 2018. Un rebondissement diplomatique spectaculaire de dernière minute en faveur de Joseph Kabila, qui ne lésine pas sur ses moyens financiers amassés illicitement, dans ses lobbyings en Israël, en France, en Russie et aux Etats-Unis, n’est pas à sous-estimer. L’homme est loin d’avoir brûlé ses dernières cartouches dans une bataille où les Congolais sont pratiquement devenus des spectateurs de leur destin.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu/Exclusivité DESC
Références
[1] Dans ses articles publiés sur DESC, l’expert électoral Alain-Joseph Lomandja parle du sabordage du processus électoral et de l’instrumentalisation de la CENI par la famille politique du président Kabila.
[2] Alain-Joseph Lomandja, Mensonges d’Etat et impasses actuelles du processus électoral au Congo de Joseph Kabila. DESC, 07 juin 2018. http://desc-wondo.org/fr/mensonges-detat-et-impasses-actuelles-du-processus-electoral-au-congo-de-joseph-kabila-aj-lomandja/].
[3] http://desc-wondo.org/fr/rdc-il-ny-a-pas-eu-une-nouvelle-constitution-qui-aurait-leffet-de-linterruption-de-computation-des-mandats-presidentiels-masegabyo-mululu/. Ou http://desc-wondo.org/fr/quid-de-la-validite-juridique-de-la-these-de-limmutabilite-constitutionnelle-en-faveur-dun-troisieme-mandat-presidentiel-de-kabila-aime-gata/.
[4] Nadia Nsayi & Charis Basoko, Quel scénario pour le Congo ?, Note d’analyse, Pax Christi -Broedelijk Delen – Rodhecic, 30 avril 2018.
[5] https://www.radiookapi.net/2018/02/25/actualite/politique/marche-du-clc-en-rdc-zero-deces-enregistre-police-deux-morts-selon-la.
[6] [Jason Stearns et Christoph Vogel, La Topographie Des Groupes Armés Dans l’Est Du Congo, Réseaux fragmentés et politisés, BAROMETRE SECURITAIRE DU KIVU––DECEMBRE 2017.
[7] A Kinshasa, des badauds « recrutés par un ministre de la République » tentent de perturber une messe à Notre Dame du Congo le 17 décembre 2017.http://www.afriwave.com/?p=6306.
[8] La notion de désordre ordonné renvoie à la situation de certaines parties de la planète où l’on entretient et renforce sciemment la militarisation de la société – par des cycles de guerre sans fin –, au bénéfice des élites politiques et économiques nationaux et régionaux. Laurent Gayer, « Ni guerre ni paix : guerres sans fin(s) ou désordres ordonnés. », in Nouvelles guerres. L’état du monde 2015, La Découverte, Paris, 2014, pp. 54-67
[9] http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-vers-un-chaos-generalise-pour-contrer-les-elections/.
[10] [http://www.politico.cd/actualite/la-une/2017/12/16/moodys-contredit-bcc-degrade-note-souveraine-de-rdc.html.
[11] Jean-Bosco Kongolo M, Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi, un duo qui hante le projet de glissement de Joseph Kabila. DESC, 17 mai 2018. http://desc-wondo.org/fr/felix-tshisekedi-et-moise-katumbi-un-duo-qui-hante-le-projet-de-glissement-de-joseph-kabila-jb-kongolo/.
[12] JJ Wondo, Le duel Kabila – Katumbi : la continuation de l’enjeu géopolitique en Afrique, DESC-WONDO, 13 mai 2016. http://desc-wondo.org/fr/le-duel-kabila-katumbi-la-continuation-de-lenjeu-geopolitique-en-afrique-jj-wondo/.
[13] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, « Guerre imminente dans les Grands-Lacs ? Une inquiétante course aux armements dans la région », DESC, 27 mars 2015. http://desc-wondo.org/fr/guerre-imminente-dans-les-grands-lacs-une-inquietante-course-aux-armements-dans-la-region-jj-wondo/.
[14] JJ Wondo, DESC Confidentiel : Le séjour de Kabila à Kasese et à Beni : des signaux inquiétants ! DESC, 23 août 2016. http://desc-wondo.org/fr/desc-confidentiel-le-sejour-de-kabila-a-kasese-et-a-beni-des-signaux-inquietants/.
[15] Forces armées congolaises sous Laurent-Désiré Kabila.
[16] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, La crise au Burundi et l’attaque de Goma : Vers la fin de la triple alliance opportuniste Kagame – Kabila – Nkurunziza ?, DESC_WONDO, 03 juin 2015. http://desc-wondo.org/fr/la-crise-au-burundi-et-lattaque-de-goma-la-fin-de-la-triple-alliance-opportuniste-kagame-kabila-nkurunziza-jj-wondo/.
[17] Luntumbue & Wondo, « La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance », GRIP, Bruxelles, 3 juin 2015.
[18] Déclaration de George Chikoti, ancien ministre angolais des Relations extérieures sur RFI, le 29 mai 2017.
[19] Selon des informations qui nous sont parvenues de la rencontre entre Lourenço et Kabila en décembre 2017 à Brazzaville.
[20] https://www.businesslive.co.za/fm/features/africa/2017-08-31-zuma-and-kabilas-friendship-guides-foreign-policy-at-expense-of-democracy/.
[21] Simon Allison, Can Southern Africa save the DRC? 13 Apr 2018, https://mg.co.za/article/2018-04-13-00-can-southern-africa-save-the-drc#.WtEJrJK5SO0.twitter.
[22] Entretien avec Stephanie Wolters de l’ISS, le 11 mars 2018 à Johannesburg.
[23] En novembre 2004, onze chefs d’État et de Gouvernement de la région adoptent la Déclaration sur la paix, la sécurité et le développement dans la région des Grands Lacs à Dar-es-Salaam (Tanzanie), qui a débouché sur la création de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) qui regroupe douze États membres ( Angola, Burundi, RCA, République du Congo, RDC, Kenya, Ouganda, Rwanda, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie et Zambie).
[24] https://www.un.org/press/fr/2018/cs13265.doc.htm.
[25] Informations recueillies par DESC.
[26] « RDC: le Botswana accentue la pression sur Kabila », La Libre Afrique, 20 avril 2018.
[27] Pour Kagame : « Les problèmes du Congo ne sont pas seulement des problèmes congolais. Le Congo a neuf voisins, chacun de nous est affecté par ce qui se passe au Congo. Il n’y a aucun doute à ce sujet. Certains plus que d’autres, mais tout le monde est affecté. (…) C’est pourquoi naturellement les voisins ont la légitimité de faire quelque chose ou d’en dire quelque chose ».
[28] Boniface Musavuli, Kabila-2018 : Le pouvoir ou le pouvoir, il va tenter le diable. DESC, 10 janvier 2018. http://desc-wondo.org/fr/kabila-2018-pouvoir-pouvoir-tenter-diable-b-musavuli/.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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