Les ivoiriens de la diaspora ont voté
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POUR LES USA C EST OUATTARA LE VAINQUEUR
Les Etats-Unis exhortent la Côte d'Ivoire à respecter les résultats de l'élection (Xinhuanet 03/12/2010) WASHINGTON, 3 décembre (Xinhua) -- La Maison Blanche a exhorté jeudi tous les partis de la Côte d'Ivoire à respecter les résultats de l'élection présidentielle du pays. "Les Etats-Unis appellent tous les partis à respecter les résultats de l'élection du 28 novembre, révélés aujourd'hui par la Commission électorale indépendante", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Mike Hammer, dans un communiqué. "Selon ces résultats provisoires, Alassane Ouattara l'a emporté sur le président sortant Laurent Gbagbo", a indiqué M. Hammer, ajoutant que "les observateurs électoraux crédibles accrédités avaient qualifié le scrutin de libre et équitable". Il a mis en garde contre toute obstruction au futur processus électoral. L'armée de la Côte d'Ivoire a annoncé jeudi à la télévision que les fontières terrestres, aériennes et maritimes avaient été bloquées. La mesure intervient quelques heures après la publication des résultats de l'élections annoncée par la commission électorale, selon lesquels l'ancien Premier ministre Alasssane Ouattara l'avait emporté au second tour de l'élection avec 54,1% des voix, contre 45,9% pour son rival Laurent Gbagbo. Cette annonce n'a pas été confirmée par le conseil constitutionnel du pays, qui a indiqué qu'à heure actuelle, la commission électorale n'était pas en mesure d'annoncer les résultats. Selon les médias locaux, le camp du président sortant a déclaré que les résultats provisoires n'étaient pas légalement validés. |
La mesure intervient quelques heures après la publication des résultats de l'élections annoncée par la commission électorale, selon lesquels l'ancien Premier ministre Alasssane Ouattara l'avait emporté au second tour de l'élection avec 54,1% des voix, contre 45,9% pour son rival Laurent Gbagbo. Cette annonce n'a pas été confirmée par le conseil constitutionnel du pays, qui a indiqué qu'à heure actuelle, la commission électorale n'était pas en mesure d'annoncer les résultats. Selon les médias locaux, le camp du président sortant a déclaré que les résultats provisoires n'étaient pas légalement validés. |
Dernière édition par KOTA le 4/12/2010, 1:14 am, édité 1 fois
KOTA
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
D.C. NEWS – Vérité et Justice pour le Congo
BARRICADES A ABIDJAN
December 3, 2010 at 22:00 · Filed under POLITIQUE · Edit
Abidjan: barricades et pneus brûlés pour les partisans en colère de Ouattara
Des partisans d’Alassane Ouattara brûlent des pneus à Abidjan le 3 décembre 2010. AFP
http://dc-kin.net/info/2010/12/03/barricades-a-abidjan/
BARRICADES A ABIDJAN
December 3, 2010 at 22:00 · Filed under POLITIQUE · Edit
Abidjan: barricades et pneus brûlés pour les partisans en colère de Ouattara
Des partisans d’Alassane Ouattara brûlent des pneus à Abidjan le 3 décembre 2010. AFP
http://dc-kin.net/info/2010/12/03/barricades-a-abidjan/
KOTA
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
quelle honte pour la cote d'ivoire...c 'est vraiment honteux !
Satya
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
inspecta, t'as raison... Je viens voir a la tv Mr ouattara a le soutient des occidentaux, il peut dormir tranquille par contre mr gbagbo a du souci a se faire j'espere por lui qu'il ne se retouvera (lui et sa femme) lynchés comme les epoux de l'ex urss....
Satya
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Kie kie kieSatya a écrit:inspecta, t'as raison... Je viens voir a la tv Mr ouattara a le soutient des occidentaux, il peut dormir tranquille par contre mr gbagbo a du souci a se faire j'espere por lui qu'il ne se retouvera (lui et sa femme) lynchés comme les epoux de l'ex urss....
va donner le coup de seringue à tes patients kie kie
c´était pas l´ex-URSS, mais la Roumanie c´était Nicolai Ceoucescou et Hélena je crois, ca se comprends, tu avais á peine 7 ans.
Flick de Kolwezi
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
loool na seki nga moko ! Kieeee...j'etais pas loin inspecta, je savais que c'etait 1 pays de l'europe de l'est mais je ne me souvenais plus lequel...
Satya
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Investie..dans quelques minutes
Gbago est pressé, très pressé..si pressé qu´il compte se faire investir avant ce soir comme Président de la CI
La certification de l´ONU.. Et la "volonté des électeurs"..ne compte pas face aux "12 membres" de la Cours Constitutionelle..
Le plus ridicule est que cette Cours Constitutionelle...travaille avec une vitesse incroyable..quand la loi accorderait 7 jours..pour étudier et juger sur les demandes d´invalidation d´une partie de l´élection
Gbago est pressé, si pressé de rester au pouvoir..même si le prix serait le sang des citoyens de la CI
Gbago est pressé, très pressé..si pressé qu´il compte se faire investir avant ce soir comme Président de la CI
La certification de l´ONU.. Et la "volonté des électeurs"..ne compte pas face aux "12 membres" de la Cours Constitutionelle..
Le plus ridicule est que cette Cours Constitutionelle...travaille avec une vitesse incroyable..quand la loi accorderait 7 jours..pour étudier et juger sur les demandes d´invalidation d´une partie de l´élection
Gbago est pressé, si pressé de rester au pouvoir..même si le prix serait le sang des citoyens de la CI
GHOST
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Côte d'Ivoire :
Sarkozy appelle au respect de l'"élection incontestable" d'Ouattara
Sarkozy appelle au respect de l'"élection incontestable" d'Ouattara
lino
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
reconduit
AFP - Samedi 4 Décembre 2010
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a remis samedi sa démission à Alassane Ouattara, qui l`a reconduit dans ses fonctions après avoir prêté serment par courrier “en qualité de président“ alors que Laurent Gbagbo a été investi chef de l`Etat le même jour, a constaté l`AFP. Lire la suite »
Ouattara prête serment “en qualité de président“ par courrier
AFP - Samedi 4 Décembre 2010
Alassane Ouattara a prêté serment “en qualité de président de la République de Côte d`Ivoire“ par un courrier au Conseil constitutionnel dont l`AFP a obtenu samedi copie. Par courrier adressé vendredi au président du Conseil constitutionnel PaulYao N`dré et déposé “samedi matin“, selon son entourage, M. Ouattara, rival dusortant Laurent Gbagbo à la présidentielle du 28 novembre, adresse sa“prestation de serment“ manuscrite de président. M. Gbagbo a quant à lui prêté serment en début Lire la suite »
AFP - Samedi 4 Décembre 2010
Le Premier ministre ivoirien Guillaume Soro a remis samedi sa démission à Alassane Ouattara, qui l`a reconduit dans ses fonctions après avoir prêté serment par courrier “en qualité de président“ alors que Laurent Gbagbo a été investi chef de l`Etat le même jour, a constaté l`AFP. Lire la suite »
Ouattara prête serment “en qualité de président“ par courrier
AFP - Samedi 4 Décembre 2010
Alassane Ouattara a prêté serment “en qualité de président de la République de Côte d`Ivoire“ par un courrier au Conseil constitutionnel dont l`AFP a obtenu samedi copie. Par courrier adressé vendredi au président du Conseil constitutionnel PaulYao N`dré et déposé “samedi matin“, selon son entourage, M. Ouattara, rival dusortant Laurent Gbagbo à la présidentielle du 28 novembre, adresse sa“prestation de serment“ manuscrite de président. M. Gbagbo a quant à lui prêté serment en début Lire la suite »
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Le boulanger de mama s'est fat rouler dans la farine kio kio kio mbote sista merci comme d'habitude.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
M.E.mongo elombe a écrit:Le boulanger de mama s'est fat rouler dans la farine kio kio kio mbote sista merci comme d'habitude.
Ndeko na yo ya ngdandi abomi mboka....
Gbabgo kuku Gdendu waza banga
Dernière édition par lino le 4/12/2010, 10:02 pm, édité 1 fois
lino
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Lino nakomaki que aucun ne lâchera........... en plus communauté internationale batumoli ye totalela bango de toute les façons le pays était divisé en 2, l'un prends le nord, l'autre le sud. Ata soki OUATTARA atikali le nord pose problème.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
M.E.mongo elombe a écrit:Lino nakomaki que aucun ne lâchera........... en plus communauté internationale batumoli ye totalela bango de toute les façons le pays était divisé en 2, l'un prends le nord, l'autre le sud. Ata soki OUATTARA atikali le nord pose problème.
Il fallait que Gdagbo kuku Gdendu atika,puisque a perdre ba élections...kaka ko s'accrocher na pouvoir neti Mobutu kuku gbendu...
maintenant il faudra le chasser par la force avec l'appui de la communauté international
lino
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Kieeeeee sesse parceque azalaki kobela, président iranien balobaki, basalaki aza kaka tolekaaa, président tunsien aza et puis, OUATTARA soki aza mobali abima na hôtel, abengana mba force étrangère batikala ye na le boulager match eza woooooo.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Cher Philippe,philippe a écrit:Mbuta Ndonzwau
Je rejoins votre analyse lorsque vous affirmez que le vrai probleme avec Joseph Kabila se pose en relation avec sa loyaute, son attachement au Congo, compte tenu de son passe dans l'Afdl et dans l'armee rwandaise. Mais pourquoi alors refuser de reconnaitre que le meme probleme se pose avec la personne d'Alassane Outtara. Outtara a des origines etrangeres de par sa mere, et donc il est logique que certains ivoiriens se posent des questions sur sa loyaute envers la Cote d'ivoire,surtout lorsqu'il s'agit de la defense des interets des autochtones face a des allogenes qui se trouvent etre pour la plupart des Burkinabes.... Et aussi, Outtara et la France ne sont-ils pas les veritables parrains de la rebellion des forces nouvelles,qui eut pout but, outre la defense des droits civiques et politiques des populations nordistes, la neutralisation de l'agenda nationaliste amorce par Laurent Gbagbo au lendemain de son accession au pouvoir.
Usure du pouvoir
Peeut-on imputer serieusement la defaite de Laurent Gbagbo a la presidentielle a son bilan qui serait negatif selon plusieurs intervenants ici sur ce forum? Possible. Mais en tout cas, Outtara ne devrait pas etre considere comme un nouvel acteur de la politique ivoirienne. Pour ceux qui ne le savent pas, entre 1991 et 1993, c'est lui, Alassane Dramane Outtara qui fut le veritable maitre de la Cote d'ivoire, le president Houphouet Boigny etant eloigne de son pays pour cause de maladie. Durant cette periode, Outtara s'attela avec rigueur et determination a la mise en oeuvre des fameux programmes d'adjustements structurels du FMI et de la Banque mondiale, a travers la reduction des depenses publiques, la suspension des salaires de fonctionnaires, la liberalisation de l'economie. Toutes ces politiques savamment concoctees par les experts du FMI qui, en toute vraisemblance, ignoraient les realites locales des pays Africains et visait en priorite a s'assurer que les pays du Sud epongent leurs dettes aupres de leurs creanciers du Nord, conduisit une Cote d'ivoire deja chancelante au bord du gouffre!
Moralite, Outtara peut-il aujourd'hui ete exonere, en tant que responsable politique, des origines de la crise economique en Cote d'Ivoire, qui a fini au fil des annees par attiser les tensions sociales, ehtniques et politiques et donc precipiter le pays vers la guerre civile?
Je ne sais si nous autres non ivoiriens avons encore légitimité à gloser sur la CI devant
les horizons qui s'obscurcissent là bas d'abord à cause d'un Gbagbo dont l'ambition démésurée
et l'rresponsabilité offrent de ce pays un spectacle affligeant...
Voilà en effet un concentré de la duplicité de la personne, nationaliste bienvenu mais
à erme obtus et dictatorial pour se croire à ce titre autorisé de se passer de la démocratie,
de s'ériger maître absolu à décider de la vie et de la mort de ces citoyens et du pays !
Pour vous répondre, je dirai de suite que je n'ai aucune qualité et aucune légitmité particulières
à défendre Ouattara; les ivoriens ont voté et je ne connais pas assez les méandres de la vie
sociale et politique pour en discuter plus q'il ne faut... Je me garde bien donc d'entrer dans
une polémique continue à défendre Ouattara contre Gbagbo mais juste pour revenir à
la notion de sa loyauté discutable !
Mais loyauté en question au profit de qui ? Le Burkina, le Sénégal, le Ghana, la Guinéee voisins ?
Soyons sérieux, la CI en sa stabilité vaudra beaucoup plus que tous ces voisins, je ne vois
à Ouattara aucun intérê à être le "cheval de Troie" d'un Burkina quand bien même il y a
des ancêtres et personne dedans ou dehors n'a des raisons comme le Rwanda génocidé,
exigu et pauvre à chercher à infiltrer la CI !
La loyauté de Ouattara envers son pays ne peut donc souffrir de quelque doute en faveur
de ses voisins !
Quant à une certaine loyauté discutable en "marrionnette" éventuelle de néocoonialistes,
ça c'est l'affaire de toute l'Afrique qui ne peut se résumer au bon nationaliste tracé
à faire le bien de ses citoyens, ça releverait plutôt de la bonne gestion de nos pays...
Quelle est la part de notre souveraineté à défendre en matière de coopération ?
On arriverait en fait à la bonne gouvernance !
En effet aucun exemple qu'un dirigeant étiquetté libéral ou bon élève des IFI
aurait été moins bénéfique en tant que tel à son pays plutôt qu'un bon nationaliste !
La bonne gouvernance, le réalisme politique conduisent, à l'exemple d'un Lula,
ce que tout n'est pas permis tout de suite et partout, à sacrifier certaines options
pour un bonheur passager de ces citoyens pour des compromis nécessaires, durablement
payants pour avancer dans le developpement de son pays...
La loyauté d'un dirigeant se juge donc, à ce niveau, à la capacité des résultats pour
son pays plutôt qu'à l'étiquette d'ami des puissants ou le contraire !
Et si un dirigeant a pour objectif quotidien ce développement, quellqu'étiquette
qu'il ait, il s'en tirera toujours loyal envers son peule plutôt qu'à ces puissants
lorsqu'il aura à gagner la battaille du developpement...
Et puis je vous ai parlé de son expérience propre où la défense de la souverainête
doit être devenue une corde de plus à sa partition...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Appelé par Houphouet, Ouattara est d’abord bombardé président d’un Comité interministériel sans être lui-même ministre. Quelques mois plus tard, soit en novembre 1990, il est nommé par Houphouet Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire. Mission à lui confiée, le redressement de la situation économique du pays. Le “messie” venu de Dakar tient sa première conférence de presse au palais de la présidence au Plateau. Face à la presse, il promet de redresser l’économie en 100 jours. Evidemment, contrairement à ce qu’il pensait, les 100 jours passent très vite, et rien n’apparaît à l’horizon. Il revoit ses prévisions et repousse la barre à 1000 jours. Mais, que représentent 1000 jours dans la vie d’un pays ? Là aussi les choses vont très vite. Et toujours aucune lueur d’espoir n’apparaît à l’horizon. Bien au contraire, le ciel s’obscurcit et les Ivoiriens s’interrogent sur l’avenir de leur pays. En lieu et place de l’économiste chevronné dont on avait parlé, les Ivoiriens découvrent un simple collecteur de fonds qui, par un certain nombre de mesures impopulaires, bouleverse tout le pays. M. Ouattara, qui parcourt, en ce moment, le pays en promettant des pluies de milliards de FCFA pour espérer se faire élire président de la République de Côte d’Ivoire se souvient-il de son échec à la Primature entre 1990 et 1993 ? sait-il qu’il n’est pas à ses premières promesses et que celles de 1990 attendent toujours d’être tenues ?
Le champion des mesures impopulaires
La première mesure impopulaire prise par Ouattara est l’instauration de la carte de séjour. Avec cette mesure, il espérait récolter quelque huit ( milliards de FCFA pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais cette mesure se transforme très vite en un véritable cauchemar pour les ressortissants de la CEDEAO. Ces derniers seront pourchassés et gazés jusque dans les mosquées par la police sur ordre de l’unique Premier ministre d’Houphouet afin de les obliger à payer la carte de séjour. En définitive, l’instauration de la carte de séjour institue la catégorisation des populations en Côte d’Ivoire. Avant cette mesure, les Ivoiriens n’avaient pas conscience du nombre très élevé des étrangers dans leur pays et ils ne s’en plaignaient pas.
La deuxième mesure impopulaire émanant de M. Ouattara est le licenciement des agents journaliers à la Fonction publique, faisant du coup plusieurs milliers de chômeurs. Selon les statistiques de la Fonction publique, ce sont 12.000 agents journaliers que Ouattara a mis au chômage forcé. En Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, un travailleur nourrissant au moins 10 personnes, ce sont environ 120.000 personnes à qui Ouattara a arraché le pain quotidien, semant ainsi la désolation dans plusieurs familles. Beaucoup de familles ont été ainsi disloquées, de nombreux enfants ont quitté l’école parce que leurs parents s’étant retrouvés subitement au chômage par le fait de ce technocrate sans cœur qu’est leur Premier ministre.
La troisième mesure impopulaire prise par Ouattara est un vaste mouvement de privatisation des entreprises d’Etat. Au nombre de celles-ci, les Travaux publics (TP). Conséquence, l’Etat n’a plus les moyens matériels pour reprofiler les pistes villageoises. Pis, Ouattara rétrocède, à 1 F symbolique, l’eau, l’électricité et le téléphone à la France par l’entremise de la multinationale Bouygues. Des secteurs qui touchent à la souveraineté du pays sont ainsi bradés. Avec ces privatisations sauvages qui ne reposaient sur aucun plan cohérent, Ouattara a non seulement mis à mal la souveraineté de la Côte d’Ivoire, mais il a provoqué la suppression de nombreux emplois.
Ouattara, tueur de l’école ivoirienne
Mais ce n’est pas tout ! Pour boucler la boucle de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara s’attaque à l’école ivoirienne dans toutes ses composantes. Sa première cible, le corps enseignant. Il introduit, dans ce milieu, un salaire à double vitesse à partir de 1991. Les enseignants recrutés à partir de cette année-là, aussi bien dans le supérieur, le secondaire que dans le primaire, touchaient la moitié du salaire de leurs devanciers. C'est-à-dire que, pour deux enseignants qui ont la même qualification et le même volume de travail, celui recruté à partir de 1991 touchait désormais la moitié du salaire de celui recruté avant 1991. Une mesure discriminatoire inédite et unique en son genre dans le monde!
Evidemment, cette mesure a provoqué, au niveau du corps enseignant, la démotivation et la fuite de nombreux cerveaux vers d’autres cieux à la recherche de conditions de vie et de travail meilleures. Mais Ouattara n’en avait cure. Il va plutôt s’attaquer après aux étudiants et aux élèves.
S’agissant des étudiants, il supprimera la gratuité du transport et augmentera le coût des prestations dans les restaurants universitaires et celui du loyer des chambres des étudiants. Du coup, les étudiants, qui n’ont pas les moyens de se prendre en charge parce que n’étant pas de familles aisées, sont confrontés à d’énormes problèmes. Les enseignants raccrochés, appauvris et démotivés leur vendent des fascicules qu’ils ne peuvent acheter. Conséquence immédiate, le rendement scolaire en prend un coup. La situation n’est pas meilleure au niveau du secondaire où Ouattara supprime les bourses et ferme les internats. Aujourd’hui encore, ces mesures impopulaires qui ont provoqué les grèves à répétition sont à la base de tous les maux dont souffre aujourd’hui l’école ivoirienne. En vérité, le technocrate Alassane Ouattara a tué l’école ivoirienne depuis 1990.
Assassin des libertés et de la démocratie
Pour faire passer ses mesures impopulaires, Alassane Ouattara avait sa petite idée. Celle de neutraliser les syndicats, notamment dans le milieu enseignant. Dès que ceux-ci ont engagé des actions de protestation légitimes contre ces mesures injustes, le Premier ministre d’Houphouet a bandé ses biceps : suspension de salaire et réquisition des enseignants ! Quant aux élèves et étudiants, il lance à leurs trousses les forces de l’ordre et des loubards recrutés et payés sur fonds public pour casser leur mouvement. Les chefs du “commando” de Ouattara étaient l’actuel ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, et feu Thierry Zébié. Les responsables et militants de la FESCI étaient leur cible. Ils les bastonnaient et saccageaient systématiquement leur chambre en cités universitaires. Beaucoup d’entre eux portent aujourd’hui des stigmates de la barbarie des loubards de Ouattara.
Mais la plus grosse victime de l’affrontement entre les loubards de Ouattara et les étudiants ivoiriens fut incontestablement le pauvre Thierry Zébié. Dans son zèle à vouloir faire plaisir à Ouattara, ce garçon qui, au dire de ses parents, était pourtant promu à un bel avenir, a osé défier plus de 15 mille étudiants. Evidemment, que pouvait-il faire face à une telle marée humaine décidée à “libérer” la cité Mermoz à Cocody ? Thierry Zébié fut sacrifié ! Et, pour venger sa mort, Alassane Dramane Ouattara a organisé, dans la nuit du 17 au 18 mai 1991, une expédition punitive à l’ex-cité universitaire de Yopougon Toits Rouges. Cette nuit-là, alors que les étudiants étaient endormis, ils ont été surpris, sur instruction du Premier ministre Dramane Ouattara, par les éléments d’une unité d’élite de l’armée, la FIRPAC, qui ont exercé sur eux des exactions d’une extrême violence. Il y a eu plusieurs blessés graves.
Le complot du 18 février 1992
Pour exiger des sanctions contre les auteurs et les commanditaires de cette barbarie retenue comme telle par la commission d’enquête qui avait été mise sur pied par feu le président Houphouet sous la pression de la rue, le FPI et d’autres organisations politiques, ainsi que la société civile ont organisé la marche du 18 février 1992 au cours de laquelle le député Laurent Gbagbo et plusieurs dirigeants politiques et syndicaux furent arrêtés. Ouattara, lui-même, au cours d’une conférence de presse, le même jour, a eu à déclarer avoir vu Laurent Gbagbo, un gourdin en main, en train de casser des édifices publics. Une parenthèse honteuse qui aura entaché les derniers moments du pouvoir de feu le président Houphouet.
Un anarchiste notoire
En faisant appel à Alassane Dramane Ouattara, Houphouet avait sa petite idée. “Le président Houphouet-Boigny savait parfaitement que Ouattara était un national voltaïque (burkinabé). Mais il voulait justement un homme qui, à la longue, n’empêcherait pas sa volonté de faire de Bédié son successeur. Et il avait clairement indiqué à Ouattara que son unique mission était de redresser la situation économique. Et qu’il devrait, par conséquent, se tenir loin de la politique. C’est pour ça que Houphouet ne lui a pas donné de décret de naturalisation. Il lui avait juste fait établir une carte nationale d’identité au commissariat du 1er arrondissement au Plateau. En se lançant donc dans la politique après sa mort, Ouattara a trahi feu le président Houphouet”, déclare un des fidèles compagnons du “Bélier de Yamoussoukro”.
En fait, Dramane Ouattara est arrivé en Côte d’Ivoire dans un conteste particulier. D’une part, le pays traversait une crise sociale, économique et politique profonde. Il apparaissait donc comme le messie venu pour sauver le régime PDCI. D’autre part, le président Houphouet était très vieux et très affecté par la maladie. Ouattara détenait donc l’effectivité du pouvoir. Il était d’abord Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Ensuite, durant les 6 derniers mois que le président Houphouët a passés hors du pays pour des soins médicaux, il a été président par intérim, Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Personne ne pouvait le contrarier sans être foudroyé par sa colère. Ce n’est pas le ministre Nicolas Kouassi Akon qu’il avait renvoyé du gouvernement parce qu’il s’était opposé à la privatisation de l’ex-EECI qui dira le contraire.
L’appétit venant en mangeant, Alassane Dramane Ouattara a pris goût au pouvoir, chemin faisant. C’est le début de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. Au PDCI-RDA, tout le monde le sait mais personne ne veut parler : la première personne que Ouattara a approchée est Laurent Dona Fologo, alors tout puissant Secrétaire général du vieux parti. Pour lui, le fait que Fologo, qui détenait l’appareil du vieux parti, socle du pouvoir d’Etat, est du Nord suffisait pour l’embarquer dans son aventure funeste. Manque de pot. L’enfant de Péguékaha (Sinématiali) est très attaché aux principes républicains. Il décline l’offre. Qu’à cela ne tienne ! Ouattara réunit ceux qui acceptent de mener l’aventure avec lui chez feu Lamine Diabaté, le défunt époux de Mme Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire général du Rassemblement des Républicains (RDR) qu’il crée plus tard. C’est de cette réunion qu’est partie “la Charte du Nord” qui a fait couler tant de salive dans le pays. L’instigateur de cette charte-là est bien Ouattara.
Et le premier coup d’Etat manqué de Ouattara
Sentant que le vieux Houphouet-Boigny ne pouvait plus se remettre de sa maladie, Alassane Dramane Ouattara approche Laurent Gbagbo, leader de l’opposition d’alors, et lui demande de s’opposer à l’application de l’article 11 de la défunte Constitution en vue d’empêcher Bédié de prendre le pouvoir. L’opposant historique au Bélier de Yamoussoukro, qui était en tournée à l’intérieur du pays, avait déjà regagné d’urgence Abidjan quand il a été informé qu’Houphouet était au plus mal. Il a convoqué une convention extraordinaire de son parti, le FPI, au cinéma Le Paris, au Plateau. Après débats, Laurent Gbagbo et le FPI refusent de suivre Ouattara dans une aventure dont personne ne pouvait imaginer la suite. “Le FPI est opposé à l’article 11 de la Constitution en ce qu’il introduit une succession de type familial dans notre pays. Mais une loi, ça s’applique jusqu’à ce qu’on obtienne pacifiquement sa modification”, déclare Laurent Gbagbo à la conférence de presse qui a clôturé les travaux de la convention extraordinaire.
Houphouet meurt officiellement le 7 décembre 1993. Alors que l’article 11 de la Constitution indiquait clairement qu’en pareilles situations, le pouvoir revenait de fait au président de l’Assemblée nationale jusqu’à la fin du mandat en cours, Ouattara, qui assurait l’intérim d’Houphouet tente de le confisquer. C’est le premier coup d’Etat manqué de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Ce coup d’Etat a échoué, malgré le soutien de feu Philippe Grégoire Yacé, président du Conseil économique et social, qui voulait se venger de Bédié. Fologo et l’appareil du PDCI se mobilisent derrière Bédié. “Il n’y a pas le feu à la maison. La Constitution qui est notre boussole sera appliquée !”, avait tranché Fologo répondant à Yacé.
Momentanément vaincu par Bédié, Ouattara prend du recul pour mieux sauter. Il est nommé DGA du FMI par Michel Camdessus, qui en était le DG. Sur son instigation, feu Djéni Kobina crée le RDR. Celui-ci ne cache pas que le candidat de son parti à l’élection de 1995 est Ouattara. Bédié qui connaissait parfaitement les origines burkinabè de Ouattara introduit dans le code électoral, une clause qui l’empêche d’être candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire. A la fin de son mandat au FMI, il rentre au pays et prend la tête du RDR. Le combat est à nouveau engagé entre les deux “héritiers” d’Houphouet. Bédié gagne cette deuxième manche et contraint Ouattara à l’exil en lui décernant un mandat d’arrêt international. Celui-ci, depuis son exil, menace : “Je frapperai ce régime moribond et il tombera”.
Le 24 décembre 1999, il frappe effectivement le régime de Bédié. Celui-ci tombe facilement comme un château de cartes. Ouattara crie aussitôt victoire et déclare, parlant du coup d’Etat: “C’est une révolution des œillets”. Et de l’avion qui le ramenait au pays juste après le coup d’Etat, Ouattara envoie un message indiquant que “le nouveau président de la Côte d’Ivoire arrive”. Mais c’était mal connaître le général Guéi. “Héritier” lui aussi d’Houphouet, il n’ignore pas les origines burkinabè de Ouattara et refuse de lui céder le fauteuil présidentiel qu’il venait de conquérir par le coup d’Etat organisé par les hommes de Ouattara. La suite on la connaît. Ouattara et ses hommes tentent vainement de le déposer à plusieurs reprises. Pourchassés, les militaires à la solde de Ouattara se retirent au Burkina Faso où ils préparent une rébellion pour le compte du président du RDR.
Arrivent les élections de 2000. Ouattara fait acte de candidature, sachant très bien qu’il ne remplissait pas les conditions d’éligibilité. Et, comme il fallait s’y attendre, sa candidature est recalée par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême pour doute sur la nationalité. Le prétexte est tout trouvé pour envoyer la guerre en Côte d’Ivoire. Il tente d’abord d’empêcher le président Gbagbo, sorti vainqueur de cette élection, de s’installer au palais. En effet, profitant de l’affrontement entre les militaires du général Guéi qui voulait confisquer le pouvoir et les Ivoiriens sortis les mains nues à l’appel de Gbagbo, Ouattara demande à Fologo d’associer les militants du PDCI à ceux de son parti, le RDR, pour “ramasser le pouvoir” qui se trouverait, selon lui, dans “la rue”. Encore une fois, Fologo rejette l’offre du président du RDR. Mais, obsédé par le pouvoir d’Etat, Ouattara n’entend pas les choses de cette oreille. Des affrontements inutiles ont fait des centaines de morts tout aussi inutiles.
Ainsi donc, après cet échec, il se tourne vers ses militaires déserteurs retirés au Burkina Faso. Chaque fin de mois, il leur envoie, selon le chef rebelle Koné Zacharia, 25 millions de FCFA pour leurs besoins. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, profitant de l’absence du président Gbagbo qui était en visite d’Etat en Italie, ils attaquent Abidjan avec pour objectif la prise du pouvoir d’Etat. Mais, très vite, ils sont repoussés d’Abidjan par les Forces de Défense et de Sécurité. Les assaillants forment le kyste de Bouaké et s’établissent dans les parties centre et nord du pays, fiefs de la rébellion.
Aujourd’hui, le président Gbagbo s’évertue à sortir le pays de la crise par le dialogue direct qui a enfanté l’Accord politique de Ouagadougou (APO). De cette rébellion, Alassane Dramane Ouattara a obtenu d’être candidat à la présidentielle. Il est fier d’être candidat par exception parce qu’il sait très bien qu’au regard des lois ivoiriennes, il ne peut postuler à la magistrature suprême de ce pays. Avec sa défaite, le drame ivoirien pourra prendre fin. Vivons d’espoir!
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"L’Afrique est aujourd’hui – comme on le dit souvent- "le ventre mou du monde". Cela ne peut pas continuer ! Il faut qu’on réfléchisse et qu’on agisse !"
Laurent Gbagbo, 2010
« Certaines personnes pensent que le fauteuil présidentiel n’a pas de propriétaire. Elles se trompent totalement. Mais elles doivent savoir que le propriétaire du fauteuil, c’est le peuple… »
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Le champion des mesures impopulaires
La première mesure impopulaire prise par Ouattara est l’instauration de la carte de séjour. Avec cette mesure, il espérait récolter quelque huit ( milliards de FCFA pour renflouer les caisses de l’Etat. Mais cette mesure se transforme très vite en un véritable cauchemar pour les ressortissants de la CEDEAO. Ces derniers seront pourchassés et gazés jusque dans les mosquées par la police sur ordre de l’unique Premier ministre d’Houphouet afin de les obliger à payer la carte de séjour. En définitive, l’instauration de la carte de séjour institue la catégorisation des populations en Côte d’Ivoire. Avant cette mesure, les Ivoiriens n’avaient pas conscience du nombre très élevé des étrangers dans leur pays et ils ne s’en plaignaient pas.
La deuxième mesure impopulaire émanant de M. Ouattara est le licenciement des agents journaliers à la Fonction publique, faisant du coup plusieurs milliers de chômeurs. Selon les statistiques de la Fonction publique, ce sont 12.000 agents journaliers que Ouattara a mis au chômage forcé. En Côte d’Ivoire comme partout en Afrique, un travailleur nourrissant au moins 10 personnes, ce sont environ 120.000 personnes à qui Ouattara a arraché le pain quotidien, semant ainsi la désolation dans plusieurs familles. Beaucoup de familles ont été ainsi disloquées, de nombreux enfants ont quitté l’école parce que leurs parents s’étant retrouvés subitement au chômage par le fait de ce technocrate sans cœur qu’est leur Premier ministre.
La troisième mesure impopulaire prise par Ouattara est un vaste mouvement de privatisation des entreprises d’Etat. Au nombre de celles-ci, les Travaux publics (TP). Conséquence, l’Etat n’a plus les moyens matériels pour reprofiler les pistes villageoises. Pis, Ouattara rétrocède, à 1 F symbolique, l’eau, l’électricité et le téléphone à la France par l’entremise de la multinationale Bouygues. Des secteurs qui touchent à la souveraineté du pays sont ainsi bradés. Avec ces privatisations sauvages qui ne reposaient sur aucun plan cohérent, Ouattara a non seulement mis à mal la souveraineté de la Côte d’Ivoire, mais il a provoqué la suppression de nombreux emplois.
Ouattara, tueur de l’école ivoirienne
Mais ce n’est pas tout ! Pour boucler la boucle de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, le Premier ministre Alassane Dramane Ouattara s’attaque à l’école ivoirienne dans toutes ses composantes. Sa première cible, le corps enseignant. Il introduit, dans ce milieu, un salaire à double vitesse à partir de 1991. Les enseignants recrutés à partir de cette année-là, aussi bien dans le supérieur, le secondaire que dans le primaire, touchaient la moitié du salaire de leurs devanciers. C'est-à-dire que, pour deux enseignants qui ont la même qualification et le même volume de travail, celui recruté à partir de 1991 touchait désormais la moitié du salaire de celui recruté avant 1991. Une mesure discriminatoire inédite et unique en son genre dans le monde!
Evidemment, cette mesure a provoqué, au niveau du corps enseignant, la démotivation et la fuite de nombreux cerveaux vers d’autres cieux à la recherche de conditions de vie et de travail meilleures. Mais Ouattara n’en avait cure. Il va plutôt s’attaquer après aux étudiants et aux élèves.
S’agissant des étudiants, il supprimera la gratuité du transport et augmentera le coût des prestations dans les restaurants universitaires et celui du loyer des chambres des étudiants. Du coup, les étudiants, qui n’ont pas les moyens de se prendre en charge parce que n’étant pas de familles aisées, sont confrontés à d’énormes problèmes. Les enseignants raccrochés, appauvris et démotivés leur vendent des fascicules qu’ils ne peuvent acheter. Conséquence immédiate, le rendement scolaire en prend un coup. La situation n’est pas meilleure au niveau du secondaire où Ouattara supprime les bourses et ferme les internats. Aujourd’hui encore, ces mesures impopulaires qui ont provoqué les grèves à répétition sont à la base de tous les maux dont souffre aujourd’hui l’école ivoirienne. En vérité, le technocrate Alassane Ouattara a tué l’école ivoirienne depuis 1990.
Assassin des libertés et de la démocratie
Pour faire passer ses mesures impopulaires, Alassane Ouattara avait sa petite idée. Celle de neutraliser les syndicats, notamment dans le milieu enseignant. Dès que ceux-ci ont engagé des actions de protestation légitimes contre ces mesures injustes, le Premier ministre d’Houphouet a bandé ses biceps : suspension de salaire et réquisition des enseignants ! Quant aux élèves et étudiants, il lance à leurs trousses les forces de l’ordre et des loubards recrutés et payés sur fonds public pour casser leur mouvement. Les chefs du “commando” de Ouattara étaient l’actuel ministre des NTIC, Hamed Bakayoko, et feu Thierry Zébié. Les responsables et militants de la FESCI étaient leur cible. Ils les bastonnaient et saccageaient systématiquement leur chambre en cités universitaires. Beaucoup d’entre eux portent aujourd’hui des stigmates de la barbarie des loubards de Ouattara.
Mais la plus grosse victime de l’affrontement entre les loubards de Ouattara et les étudiants ivoiriens fut incontestablement le pauvre Thierry Zébié. Dans son zèle à vouloir faire plaisir à Ouattara, ce garçon qui, au dire de ses parents, était pourtant promu à un bel avenir, a osé défier plus de 15 mille étudiants. Evidemment, que pouvait-il faire face à une telle marée humaine décidée à “libérer” la cité Mermoz à Cocody ? Thierry Zébié fut sacrifié ! Et, pour venger sa mort, Alassane Dramane Ouattara a organisé, dans la nuit du 17 au 18 mai 1991, une expédition punitive à l’ex-cité universitaire de Yopougon Toits Rouges. Cette nuit-là, alors que les étudiants étaient endormis, ils ont été surpris, sur instruction du Premier ministre Dramane Ouattara, par les éléments d’une unité d’élite de l’armée, la FIRPAC, qui ont exercé sur eux des exactions d’une extrême violence. Il y a eu plusieurs blessés graves.
Le complot du 18 février 1992
Pour exiger des sanctions contre les auteurs et les commanditaires de cette barbarie retenue comme telle par la commission d’enquête qui avait été mise sur pied par feu le président Houphouet sous la pression de la rue, le FPI et d’autres organisations politiques, ainsi que la société civile ont organisé la marche du 18 février 1992 au cours de laquelle le député Laurent Gbagbo et plusieurs dirigeants politiques et syndicaux furent arrêtés. Ouattara, lui-même, au cours d’une conférence de presse, le même jour, a eu à déclarer avoir vu Laurent Gbagbo, un gourdin en main, en train de casser des édifices publics. Une parenthèse honteuse qui aura entaché les derniers moments du pouvoir de feu le président Houphouet.
Un anarchiste notoire
En faisant appel à Alassane Dramane Ouattara, Houphouet avait sa petite idée. “Le président Houphouet-Boigny savait parfaitement que Ouattara était un national voltaïque (burkinabé). Mais il voulait justement un homme qui, à la longue, n’empêcherait pas sa volonté de faire de Bédié son successeur. Et il avait clairement indiqué à Ouattara que son unique mission était de redresser la situation économique. Et qu’il devrait, par conséquent, se tenir loin de la politique. C’est pour ça que Houphouet ne lui a pas donné de décret de naturalisation. Il lui avait juste fait établir une carte nationale d’identité au commissariat du 1er arrondissement au Plateau. En se lançant donc dans la politique après sa mort, Ouattara a trahi feu le président Houphouet”, déclare un des fidèles compagnons du “Bélier de Yamoussoukro”.
En fait, Dramane Ouattara est arrivé en Côte d’Ivoire dans un conteste particulier. D’une part, le pays traversait une crise sociale, économique et politique profonde. Il apparaissait donc comme le messie venu pour sauver le régime PDCI. D’autre part, le président Houphouet était très vieux et très affecté par la maladie. Ouattara détenait donc l’effectivité du pouvoir. Il était d’abord Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Ensuite, durant les 6 derniers mois que le président Houphouët a passés hors du pays pour des soins médicaux, il a été président par intérim, Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances. Personne ne pouvait le contrarier sans être foudroyé par sa colère. Ce n’est pas le ministre Nicolas Kouassi Akon qu’il avait renvoyé du gouvernement parce qu’il s’était opposé à la privatisation de l’ex-EECI qui dira le contraire.
L’appétit venant en mangeant, Alassane Dramane Ouattara a pris goût au pouvoir, chemin faisant. C’est le début de l’instabilité politique en Côte d’Ivoire. Au PDCI-RDA, tout le monde le sait mais personne ne veut parler : la première personne que Ouattara a approchée est Laurent Dona Fologo, alors tout puissant Secrétaire général du vieux parti. Pour lui, le fait que Fologo, qui détenait l’appareil du vieux parti, socle du pouvoir d’Etat, est du Nord suffisait pour l’embarquer dans son aventure funeste. Manque de pot. L’enfant de Péguékaha (Sinématiali) est très attaché aux principes républicains. Il décline l’offre. Qu’à cela ne tienne ! Ouattara réunit ceux qui acceptent de mener l’aventure avec lui chez feu Lamine Diabaté, le défunt époux de Mme Henriette Dagri Diabaté, Secrétaire général du Rassemblement des Républicains (RDR) qu’il crée plus tard. C’est de cette réunion qu’est partie “la Charte du Nord” qui a fait couler tant de salive dans le pays. L’instigateur de cette charte-là est bien Ouattara.
Et le premier coup d’Etat manqué de Ouattara
Sentant que le vieux Houphouet-Boigny ne pouvait plus se remettre de sa maladie, Alassane Dramane Ouattara approche Laurent Gbagbo, leader de l’opposition d’alors, et lui demande de s’opposer à l’application de l’article 11 de la défunte Constitution en vue d’empêcher Bédié de prendre le pouvoir. L’opposant historique au Bélier de Yamoussoukro, qui était en tournée à l’intérieur du pays, avait déjà regagné d’urgence Abidjan quand il a été informé qu’Houphouet était au plus mal. Il a convoqué une convention extraordinaire de son parti, le FPI, au cinéma Le Paris, au Plateau. Après débats, Laurent Gbagbo et le FPI refusent de suivre Ouattara dans une aventure dont personne ne pouvait imaginer la suite. “Le FPI est opposé à l’article 11 de la Constitution en ce qu’il introduit une succession de type familial dans notre pays. Mais une loi, ça s’applique jusqu’à ce qu’on obtienne pacifiquement sa modification”, déclare Laurent Gbagbo à la conférence de presse qui a clôturé les travaux de la convention extraordinaire.
Houphouet meurt officiellement le 7 décembre 1993. Alors que l’article 11 de la Constitution indiquait clairement qu’en pareilles situations, le pouvoir revenait de fait au président de l’Assemblée nationale jusqu’à la fin du mandat en cours, Ouattara, qui assurait l’intérim d’Houphouet tente de le confisquer. C’est le premier coup d’Etat manqué de l’histoire de la Côte d’Ivoire. Ce coup d’Etat a échoué, malgré le soutien de feu Philippe Grégoire Yacé, président du Conseil économique et social, qui voulait se venger de Bédié. Fologo et l’appareil du PDCI se mobilisent derrière Bédié. “Il n’y a pas le feu à la maison. La Constitution qui est notre boussole sera appliquée !”, avait tranché Fologo répondant à Yacé.
Momentanément vaincu par Bédié, Ouattara prend du recul pour mieux sauter. Il est nommé DGA du FMI par Michel Camdessus, qui en était le DG. Sur son instigation, feu Djéni Kobina crée le RDR. Celui-ci ne cache pas que le candidat de son parti à l’élection de 1995 est Ouattara. Bédié qui connaissait parfaitement les origines burkinabè de Ouattara introduit dans le code électoral, une clause qui l’empêche d’être candidat à une élection présidentielle en Côte d’Ivoire. A la fin de son mandat au FMI, il rentre au pays et prend la tête du RDR. Le combat est à nouveau engagé entre les deux “héritiers” d’Houphouet. Bédié gagne cette deuxième manche et contraint Ouattara à l’exil en lui décernant un mandat d’arrêt international. Celui-ci, depuis son exil, menace : “Je frapperai ce régime moribond et il tombera”.
Le 24 décembre 1999, il frappe effectivement le régime de Bédié. Celui-ci tombe facilement comme un château de cartes. Ouattara crie aussitôt victoire et déclare, parlant du coup d’Etat: “C’est une révolution des œillets”. Et de l’avion qui le ramenait au pays juste après le coup d’Etat, Ouattara envoie un message indiquant que “le nouveau président de la Côte d’Ivoire arrive”. Mais c’était mal connaître le général Guéi. “Héritier” lui aussi d’Houphouet, il n’ignore pas les origines burkinabè de Ouattara et refuse de lui céder le fauteuil présidentiel qu’il venait de conquérir par le coup d’Etat organisé par les hommes de Ouattara. La suite on la connaît. Ouattara et ses hommes tentent vainement de le déposer à plusieurs reprises. Pourchassés, les militaires à la solde de Ouattara se retirent au Burkina Faso où ils préparent une rébellion pour le compte du président du RDR.
Arrivent les élections de 2000. Ouattara fait acte de candidature, sachant très bien qu’il ne remplissait pas les conditions d’éligibilité. Et, comme il fallait s’y attendre, sa candidature est recalée par la chambre constitutionnelle de la Cour suprême pour doute sur la nationalité. Le prétexte est tout trouvé pour envoyer la guerre en Côte d’Ivoire. Il tente d’abord d’empêcher le président Gbagbo, sorti vainqueur de cette élection, de s’installer au palais. En effet, profitant de l’affrontement entre les militaires du général Guéi qui voulait confisquer le pouvoir et les Ivoiriens sortis les mains nues à l’appel de Gbagbo, Ouattara demande à Fologo d’associer les militants du PDCI à ceux de son parti, le RDR, pour “ramasser le pouvoir” qui se trouverait, selon lui, dans “la rue”. Encore une fois, Fologo rejette l’offre du président du RDR. Mais, obsédé par le pouvoir d’Etat, Ouattara n’entend pas les choses de cette oreille. Des affrontements inutiles ont fait des centaines de morts tout aussi inutiles.
Ainsi donc, après cet échec, il se tourne vers ses militaires déserteurs retirés au Burkina Faso. Chaque fin de mois, il leur envoie, selon le chef rebelle Koné Zacharia, 25 millions de FCFA pour leurs besoins. Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, profitant de l’absence du président Gbagbo qui était en visite d’Etat en Italie, ils attaquent Abidjan avec pour objectif la prise du pouvoir d’Etat. Mais, très vite, ils sont repoussés d’Abidjan par les Forces de Défense et de Sécurité. Les assaillants forment le kyste de Bouaké et s’établissent dans les parties centre et nord du pays, fiefs de la rébellion.
Aujourd’hui, le président Gbagbo s’évertue à sortir le pays de la crise par le dialogue direct qui a enfanté l’Accord politique de Ouagadougou (APO). De cette rébellion, Alassane Dramane Ouattara a obtenu d’être candidat à la présidentielle. Il est fier d’être candidat par exception parce qu’il sait très bien qu’au regard des lois ivoiriennes, il ne peut postuler à la magistrature suprême de ce pays. Avec sa défaite, le drame ivoirien pourra prendre fin. Vivons d’espoir!
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"L’Afrique est aujourd’hui – comme on le dit souvent- "le ventre mou du monde". Cela ne peut pas continuer ! Il faut qu’on réfléchisse et qu’on agisse !"
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« Certaines personnes pensent que le fauteuil présidentiel n’a pas de propriétaire. Elles se trompent totalement. Mais elles doivent savoir que le propriétaire du fauteuil, c’est le peuple… »
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mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Le racket, la corruption et les scandales financiers prospèrent sous Gbagbo, selon Bédié
APA | 21/1/2009
L'opposant ivoirien, Henri Konan Bédié a fait mardi soir le procès du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) en estimant que seuls le racket, la corruption, les scandales financiers, les détournements colossaux de deniers publics et des revenus des paysans, l'insécurité, les milices et les militants qui s'autoproclament patriotes, prospèrent sous ce régime, a constaté APA.
M. Bédié, ancien président de la République de Côte d'Iivoir clôturait mardi sa tournée de dix jours dans la région du Sud Comoé par l'étape d'Assinie.
«La paix, le progrès et le développement de la Côte d'Ivoire se sont malheureusement arrêtés, en décembre 1999. Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une conspiration a été ourdie pour écarter par les armes le PDCI-RDA du pouvoir », a soutenu Aimé Henri Konan Bédié devant ses militants et sympathisants.
Ce coup d'Etat contre son régime qu'il a qualifié de « stupide » s'est avéré selon lui « stérile et source de tous les maux dont pâtissent, aujourd'hui, tous les Ivoiriens ».
Selon M. Bédié, l'une des graves séquelles de cette conjuration, « c'est l'avènement du FPI au pouvoir en Côte d'Ivoire pour notre malheur ».
Depuis son arrivée au pouvoir, a-t-il ajouté, le projet de société du FPI et son programme de gouvernement, « ce sont les promesses, les promesses illusoires, les promesses sans lendemain ».
A en croire l'ancien président ivoirien, «le parti de Gbagbo, incapable de concevoir des projets de développement et s'étant contenté pendant huit ans de vivre sur les acquis du PDCI-RDA, a oublié le développement de la Côte d'Ivoire ».
«Effrayé par son bilan catastrophique, il a peur d'aller affronter le PDCI
APA | 21/1/2009
L'opposant ivoirien, Henri Konan Bédié a fait mardi soir le procès du Front populaire ivoirien (FPI, au pouvoir) en estimant que seuls le racket, la corruption, les scandales financiers, les détournements colossaux de deniers publics et des revenus des paysans, l'insécurité, les milices et les militants qui s'autoproclament patriotes, prospèrent sous ce régime, a constaté APA.
M. Bédié, ancien président de la République de Côte d'Iivoir clôturait mardi sa tournée de dix jours dans la région du Sud Comoé par l'étape d'Assinie.
«La paix, le progrès et le développement de la Côte d'Ivoire se sont malheureusement arrêtés, en décembre 1999. Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une conspiration a été ourdie pour écarter par les armes le PDCI-RDA du pouvoir », a soutenu Aimé Henri Konan Bédié devant ses militants et sympathisants.
Ce coup d'Etat contre son régime qu'il a qualifié de « stupide » s'est avéré selon lui « stérile et source de tous les maux dont pâtissent, aujourd'hui, tous les Ivoiriens ».
Selon M. Bédié, l'une des graves séquelles de cette conjuration, « c'est l'avènement du FPI au pouvoir en Côte d'Ivoire pour notre malheur ».
Depuis son arrivée au pouvoir, a-t-il ajouté, le projet de société du FPI et son programme de gouvernement, « ce sont les promesses, les promesses illusoires, les promesses sans lendemain ».
A en croire l'ancien président ivoirien, «le parti de Gbagbo, incapable de concevoir des projets de développement et s'étant contenté pendant huit ans de vivre sur les acquis du PDCI-RDA, a oublié le développement de la Côte d'Ivoire ».
«Effrayé par son bilan catastrophique, il a peur d'aller affronter le PDCI
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
M. Bédié, ancien président de la République de Côte d'Iivoir clôturait mardi sa tournée de dix jours dans la région du Sud Comoé par l'étape d'Assinie.
«La paix, le progrès et le développement de la Côte d'Ivoire se sont malheureusement arrêtés, en décembre 1999. Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une conspiration a été ourdie pour écarter par les armes le PDCI-RDA du pouvoir », a soutenu Aimé Henri Konan Bédié devant ses militants et sympathisants.
Ce coup d'Etat contre son régime qu'il a qualifié de « stupide » s'est avéré selon lui « stérile et source de tous les maux dont pâtissent, aujourd'hui, tous les Ivoiriens ».
Selon M. Bédié, l'une des graves séquelles de cette conjuration, « c'est l'avènement du FPI au pouvoir en Côte d'Ivoire pour notre malheur ».
Depuis son arrivée au pouvoir, a-t-il ajouté, le projet de société du FPI et son programme de gouvernement, « ce sont les promesses, les promesses illusoires, les promesses sans lendemain ».
A en croire l'ancien président ivoirien, «le parti de Gbagbo, incapable de concevoir des projets de développement et s'étant contenté pendant huit ans de vivre sur les acquis du PDCI-RDA, a oublié le développement de la Côte d'Ivoire ».
«Effrayé par son bilan catastrophique, il a peur d'aller affronter le PDCI-RDA dans des élections crédibles. Il s'active depuis quelques jours à ressortir les projets du PDCI pour faire illusion et abuser encore une fois de plus les Ivoiriens », a affirmé le président du PDCI.
Avec le FPI point de salut, a martelé M. Bédié, en regrettant qu'il «n'y a plus d'Etat, plus de justice, plus d'école, plus de centres de santé ni d'hôpitaux, plus d'emplois productifs, plus de sécurité, plus d'entreprises ». dans le pays.
« L'agriculture, secteur essentiel de notre développement est laissée à l'abandon. Notre économie est sinistrée. L'Etat est en faillite » a dénoncé Aimé Henri Konan sous les applaudimètres de son auditoire.
Selon lui, après le scandale des déchets toxiques importés pour de l'argent, les ivoiriens sont envahis par les ordures ménagères et industrielles, les obligéant de vivre dans l'insalubrité et la pollution la plus dégradante.
« Malgré les souffrances insoutenables qu'ils infligent à nos populations, le FPI et ses dignitaires, égoïstes et sans cœur, empêchent l'organisation des élections depuis trois ans » a encore dénoncé l'ex chef d'Etat ivoirien soulignant que Gbagbo et ses amis ont trompé les Ivoiriens en s'autoproclamant démocrates.
« Ils ont porté le masque de politiciens soucieux de gouverner autrement la Côte d'Ivoire. En réalité, ils viennent de nous montrer qu'ils ne sont que des fossoyeurs de la nation ivoirienne » a poursuivi M. Bédié.
En outre, ils organisent le désordre et se complaisent dans le chaos des institutions, a-t-il martelé, les rendant coupables d'avoir rendu la Côte d'Ivoire "insignifiante dans le concert des nations, un pays désormais un pays à genoux".
RESEAU IVOIRE
«La paix, le progrès et le développement de la Côte d'Ivoire se sont malheureusement arrêtés, en décembre 1999. Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, une conspiration a été ourdie pour écarter par les armes le PDCI-RDA du pouvoir », a soutenu Aimé Henri Konan Bédié devant ses militants et sympathisants.
Ce coup d'Etat contre son régime qu'il a qualifié de « stupide » s'est avéré selon lui « stérile et source de tous les maux dont pâtissent, aujourd'hui, tous les Ivoiriens ».
Selon M. Bédié, l'une des graves séquelles de cette conjuration, « c'est l'avènement du FPI au pouvoir en Côte d'Ivoire pour notre malheur ».
Depuis son arrivée au pouvoir, a-t-il ajouté, le projet de société du FPI et son programme de gouvernement, « ce sont les promesses, les promesses illusoires, les promesses sans lendemain ».
A en croire l'ancien président ivoirien, «le parti de Gbagbo, incapable de concevoir des projets de développement et s'étant contenté pendant huit ans de vivre sur les acquis du PDCI-RDA, a oublié le développement de la Côte d'Ivoire ».
«Effrayé par son bilan catastrophique, il a peur d'aller affronter le PDCI-RDA dans des élections crédibles. Il s'active depuis quelques jours à ressortir les projets du PDCI pour faire illusion et abuser encore une fois de plus les Ivoiriens », a affirmé le président du PDCI.
Avec le FPI point de salut, a martelé M. Bédié, en regrettant qu'il «n'y a plus d'Etat, plus de justice, plus d'école, plus de centres de santé ni d'hôpitaux, plus d'emplois productifs, plus de sécurité, plus d'entreprises ». dans le pays.
« L'agriculture, secteur essentiel de notre développement est laissée à l'abandon. Notre économie est sinistrée. L'Etat est en faillite » a dénoncé Aimé Henri Konan sous les applaudimètres de son auditoire.
Selon lui, après le scandale des déchets toxiques importés pour de l'argent, les ivoiriens sont envahis par les ordures ménagères et industrielles, les obligéant de vivre dans l'insalubrité et la pollution la plus dégradante.
« Malgré les souffrances insoutenables qu'ils infligent à nos populations, le FPI et ses dignitaires, égoïstes et sans cœur, empêchent l'organisation des élections depuis trois ans » a encore dénoncé l'ex chef d'Etat ivoirien soulignant que Gbagbo et ses amis ont trompé les Ivoiriens en s'autoproclamant démocrates.
« Ils ont porté le masque de politiciens soucieux de gouverner autrement la Côte d'Ivoire. En réalité, ils viennent de nous montrer qu'ils ne sont que des fossoyeurs de la nation ivoirienne » a poursuivi M. Bédié.
En outre, ils organisent le désordre et se complaisent dans le chaos des institutions, a-t-il martelé, les rendant coupables d'avoir rendu la Côte d'Ivoire "insignifiante dans le concert des nations, un pays désormais un pays à genoux".
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mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
"Une Côte d'Ivoire pour deux présidents,
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204211640.5kgxxxzl.html
ABIDJAN (AFP) - samedi 04 décembre 2010 - 22h16 - La Côte d'Ivoire s'est retrouvée samedi avec deux présidents, le sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara qui ont tour à tour prêté serment, saisissant résumé de l'immense division d'un pays abîmé par une décennie de crises.
"Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution", a lancé M. Gbagbo lors de sa prestation de serment au palais présidentiel à Abidjan.
Dix ans après son élection déjà controversée, il a été investi devant environ 200 personnes, parmi lesquelles les ambassadeurs de pays africains alliés comme l'Angola ainsi que du Liban..."
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204210936/france-angola-president-libanun-pays-deux-presidents.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20101203-bataille-legitimite-commence-entre-laurent-gbagbo-alassane-ouattara
° http://www.rfi.fr/afrique/20101204-cote-ivoire-pays-deux-presidents
"Côte d'Ivoire: la France tourne la page Gbagbo et clarifie sa position
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204160519.dxpx8u6c.html
PARIS (AFP) - samedi 04 décembre 2010 - 17h05 - La France a tourné le dos à la présidence de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, une ex-colonie où vivent quelque 15.000 Français, abandonnant une approche jusque-là très prudente pour réclamer publiquement au chef de lEtat sortant de quitter le pouvoir au profit d'Alassane Ouattara.
Cette demande tardive est survenue alors que le pays connaît une crise violente à l'issue de l'élection présidentielle, M. Gbagbo ayant été investi samedi président alors que son adversaire est considéré comme le "président élu" par l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Les résultats (de la présidentielle) marquent une nette et incontestable victoire pour Alassane Ouattara", a affirmé le président Nicolas Sarkozy samedi lors dune visite en Inde. "Un président est élu en Côte d'Ivoire. L'ensemble de la communauté internationale et les Nations unies l'ont reconnu. Ce président est Monsieur Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi..."
"Côte d'Ivoire: l'Union africaine avalise les résultats
donnant Ouattara vainqueur"
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204185112.3se613ea.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204202337/ua-jean-ping-thabo-mbeki-laurent-gbagbol-union-africaine-avalise-les-resultats-de-la-cei-donnant-ouattara-vainqueur.html
"Ouattara prête serment par courrier
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204205501/laurent-gbagbo-guillaume-soro-alassane-dramane-ouattara-alassane-ouattaraouattara-prete-serment-par-courrier.html
Par courrier adressé vendredi au président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'dré et déposé "samedi matin", selon son entourage, M. Ouattara, rival du sortant Laurent Gbagbo à la présidentielle du 28 novembre, adresse sa "prestation de serment" manuscrite de président.
M. Gbagbo a quant à lui prêté serment en début d'après-midi lors d'une cérémonie au palais présidentiel d'Abidjan.
Soro reconduit Premier ministre par Ouattara
Il avait été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par le Conseil constitutionnel, qui avait invalidé les résultats de la commission électorale indépendante la veille donnant son rival en tête avec 54,1%.
Samedi après-midi dans un grand hôtel d'Abidjan, le Premier ministre Guillaume Soro a par ailleurs remis sa démission à M. Ouattara, qui l'a reconduit dans ses fonctions, a constaté un journaliste de l'AFP."
"Les événements en Côte d'Ivoire depuis le premier tour de la présidentielle "
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101203114656.zzq4hufz.html
"Laurent Gbagbo :
"Je comprends mieux pourquoi il y a autant de crises en Afrique"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101204165719/onu-france-ue-laurent-gbagbolaurent-gbagbo-je-comprends-mieux-pourquoi-il-y-a-autant-de-crises-en-afrique.html
[i]© AFP Lors de sa prestation de serment, samedi 4 décembre, le président sortant Laurent Gbagbo a tenu un discours émaillé de nombreuses références indirectes à la communauté internationale et à son rival Alassane Ouattara. Celui-ci, arrivé premier à l'élection présidentielle avec 54,1% des voix selon les résultats provisoires de la CEI, a vu sa victoire invalidée par le Conseil constitutionnel mais il est reconnu par l'ONU, l'UE, la Cedeao et les États-Unis, entre autres[.."/i].
Compatriotiquement!
Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204211640.5kgxxxzl.html
ABIDJAN (AFP) - samedi 04 décembre 2010 - 22h16 - La Côte d'Ivoire s'est retrouvée samedi avec deux présidents, le sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara qui ont tour à tour prêté serment, saisissant résumé de l'immense division d'un pays abîmé par une décennie de crises.
"Devant le peuple souverain de Côte d'Ivoire, je jure solennellement et sur l'honneur de respecter et de défendre fidèlement la Constitution", a lancé M. Gbagbo lors de sa prestation de serment au palais présidentiel à Abidjan.
Dix ans après son élection déjà controversée, il a été investi devant environ 200 personnes, parmi lesquelles les ambassadeurs de pays africains alliés comme l'Angola ainsi que du Liban..."
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204210936/france-angola-president-libanun-pays-deux-presidents.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20101203-bataille-legitimite-commence-entre-laurent-gbagbo-alassane-ouattara
° http://www.rfi.fr/afrique/20101204-cote-ivoire-pays-deux-presidents
"Côte d'Ivoire: la France tourne la page Gbagbo et clarifie sa position
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204160519.dxpx8u6c.html
PARIS (AFP) - samedi 04 décembre 2010 - 17h05 - La France a tourné le dos à la présidence de Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, une ex-colonie où vivent quelque 15.000 Français, abandonnant une approche jusque-là très prudente pour réclamer publiquement au chef de lEtat sortant de quitter le pouvoir au profit d'Alassane Ouattara.
Cette demande tardive est survenue alors que le pays connaît une crise violente à l'issue de l'élection présidentielle, M. Gbagbo ayant été investi samedi président alors que son adversaire est considéré comme le "président élu" par l'ONU, l'Union européenne et les Etats-Unis.
"Les résultats (de la présidentielle) marquent une nette et incontestable victoire pour Alassane Ouattara", a affirmé le président Nicolas Sarkozy samedi lors dune visite en Inde. "Un président est élu en Côte d'Ivoire. L'ensemble de la communauté internationale et les Nations unies l'ont reconnu. Ce président est Monsieur Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi..."
"Côte d'Ivoire: l'Union africaine avalise les résultats
donnant Ouattara vainqueur"
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101204185112.3se613ea.html
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204202337/ua-jean-ping-thabo-mbeki-laurent-gbagbol-union-africaine-avalise-les-resultats-de-la-cei-donnant-ouattara-vainqueur.html
"Ouattara prête serment par courrier
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20101204205501/laurent-gbagbo-guillaume-soro-alassane-dramane-ouattara-alassane-ouattaraouattara-prete-serment-par-courrier.html
Par courrier adressé vendredi au président du Conseil constitutionnel Paul Yao N'dré et déposé "samedi matin", selon son entourage, M. Ouattara, rival du sortant Laurent Gbagbo à la présidentielle du 28 novembre, adresse sa "prestation de serment" manuscrite de président.
M. Gbagbo a quant à lui prêté serment en début d'après-midi lors d'une cérémonie au palais présidentiel d'Abidjan.
Soro reconduit Premier ministre par Ouattara
Il avait été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par le Conseil constitutionnel, qui avait invalidé les résultats de la commission électorale indépendante la veille donnant son rival en tête avec 54,1%.
Samedi après-midi dans un grand hôtel d'Abidjan, le Premier ministre Guillaume Soro a par ailleurs remis sa démission à M. Ouattara, qui l'a reconduit dans ses fonctions, a constaté un journaliste de l'AFP."
"Les événements en Côte d'Ivoire depuis le premier tour de la présidentielle "
° http://www.izf.net/upload/AFP/francais/special/afrique/AFP.php?content=101203114656.zzq4hufz.html
"Laurent Gbagbo :
"Je comprends mieux pourquoi il y a autant de crises en Afrique"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20101204165719/onu-france-ue-laurent-gbagbolaurent-gbagbo-je-comprends-mieux-pourquoi-il-y-a-autant-de-crises-en-afrique.html
[i]© AFP Lors de sa prestation de serment, samedi 4 décembre, le président sortant Laurent Gbagbo a tenu un discours émaillé de nombreuses références indirectes à la communauté internationale et à son rival Alassane Ouattara. Celui-ci, arrivé premier à l'élection présidentielle avec 54,1% des voix selon les résultats provisoires de la CEI, a vu sa victoire invalidée par le Conseil constitutionnel mais il est reconnu par l'ONU, l'UE, la Cedeao et les États-Unis, entre autres[.."/i].
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
[quote="lino"]Un pays, deux présidents ...
Comme on dit chez nous : Kiiti ki mfumu, ki vonda kibole ko vedire deux chefs ne peuvent s´asseoir sur une même chaise
Comme on dit chez nous : Kiiti ki mfumu, ki vonda kibole ko vedire deux chefs ne peuvent s´asseoir sur une même chaise
Arafat
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
[quote="Arafat"]
Comme on dit chez nous : Kiiti ki mfumu, ki vonda kibole ko vedire deux chefs ne peuvent s´asseoir sur une même chaiselino a écrit:Un pays, deux présidents ...
Arafat
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