Les ivoiriens de la diaspora ont voté
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Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Tsarkozy a un nouveau gouverneur qui lui obeïra au doigt et à l'oeil bravooo.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Comme on dit chez nous : Kiiti ki mfumu, ki vonda kibole ko vedire deux chefs ne peuvent s´asseoir sur une même chaise.mongo elombe a écrit:Tsarkozy a un nouveau gouverneur qui lui obeïra au doigt et à l'oeil bravooo.
Ah! Bundu dia Gbagbo nge ukwendilanga, ki mbundu matekiri kuaku.....Mongo Elombe kadidi ko Luzolo lwa Nzambi wa yikila dio, ka diambu ko vedire ah! Gbagbo okeyi kaka boye, otiki bomengo nioso, Mongo Elombe kolela te po eza volonté ya nzambe, esala rien
Arafat
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
J'ai des amis ivoiriens(aties gheres, betes et dioulas) leur lecture de la situation actuellement de leur pays est diametrallement opposee. Les centro-sudistes-chretiens sont totalement d'accord avec Ggbao dans tandis que les centro-nordistes musulmans sont Ouattara surtout pour a cause de l'humiliation qu'ils ont du subir depuis l'epoque de "vieux" comme ils aiment appeler leur premier president.
Personellement j'aurais voulu voir Gbagbo accepter sa defaite avec la formule de Bemba(je ne suis pas bembiste ni pres ni loin et je ne le serais jamais) en disant "qu'il a accepte l'inacceptable" ce qui pouvait epargner son pays de l'impasse qu'on connait maintenant. Par consequent, il devait rester faire une opposition agressive car l'essentiel de l'economie ivoirienne vient du sud et que les grandes villes ivoriennes sont aussi situes au sud, une zone qui lui est acquise.
Le choix d'une confrontation directe etait un choix tres risque et Gbagbo devait d'une facon tres lucide etudier cette option:
Sur le plan militaire Gbagbo pouvait calmement battre les rebelles pro Ouattara et Soro. Mais la geopolitique regionale et internationale etaient contre lui.
Les pays voisins les plus immediats(Ghana est un pays anglophe qui ne pige pas beaucoup la francafrique) sont culturellement , linguistiquement et religeusement proches des nordistes. Ses rethoriques anti musulmans et dioulas blessaient directements les dirigeants des pays de UEMOA qui sont comme par hasard tous des pays musulmans avec des tres fortes relations(economiques et militaires) avec le SARKOLAND.Il devait etre sur que les dirigeants de ces pays n'allaient jamais laisses leurs "petits freres" dioulas comme ca...
Une confrontation avec la France devait aussi etre bien preparee. La France(bien que je porte plus ce pays dans mon coeur) reste malgre tout la "France", une puissance mondiale "moyenne" qui un role preponderant dans des institutions europeennes et occidentales; avec une grande capacite "d'ingerence" directe dans les pays qui etait jadis ses colonies. Une confronation directe me semblait une guerre perdue d'avance.... de plus, il avait des soldats francais sur son propre territoire. Une guerriglia diplomatique plutot que d'accepter un affront direct allait etre mieux.
Son idee de se creer un lobby forte aux Etats Unis etait louable mais il devait aller loin en ne se limitant seulement au niveau des chretiens evangeliques...il devait aussi plaider sa cause chez les gens de foreign policy, des neo-cons de American Enterprise Institute et autres...et il devait aussi se rappocher des britanniques.
Kagame s'etait trouve au meme situation avec les francais(qui voulaient l'etouffer en servant des instances juridico diplomatique europeens et internationales) mais grace aux americains et un peu des britanniques (et peut etre la geopolitique regionale )jouait a sa faveur il s'en est tire sain et sauf . Les francais ont compris que Kagame etait un grand joeur et pas abbonne aux emotions pour que les simples visites des hautes autorites francaises puissent puissent changer l'approche politique et diplomatique de la diplomatie francaise.Pourquoi Gbagbo n'avait chercher d'apprendre chez Kagame?
Je ne saurais pas dire si les elections se sont deroules de la maniere dont Gbagbo affirme ou de la maniere que Ouattara affirme (bien que je porte un tout petit credit a la version de Ouattara (tout en reconnaissant qu'il a y eu aussi une fraude a grande echelle au nord).
Mais j'apprecie la maniere (bien que naive) dont Ggagbo n'a pas voulu ceder aux caprices d'abord de Chirac et ensuite de ce petit hongrois complexe et impulsif.
Je suis aussi decu la maniere dont l'admistration Obama concoit de la maniere simpliste sa diplomatique africaine en choississant "abracatabresquement" les bons et les mauvais.
C'est qui est sur c'est que Gbagbo et moi partageons presque la meme aversion de cette maniere francaise de vouloir chasser et humilier les presidents de leurs ex colonnies africaines qui ne leur plaisent plus....cela ne veut pas dire que je dis que Ggagbo devait rester au pouvoir!
Mainentant nous devons nous prepare a ecouter le petit hongois se targuer d'une victoire "diplomatique" car il "aurait reussi" a chasser un "dictacteur". Merde! Je suis impatient de voir un pays qui va mettre la France le dos contre le mur... Deja je soutiens le president mexicain qui resiste bien face a ce petit....
Personellement j'aurais voulu voir Gbagbo accepter sa defaite avec la formule de Bemba(je ne suis pas bembiste ni pres ni loin et je ne le serais jamais) en disant "qu'il a accepte l'inacceptable" ce qui pouvait epargner son pays de l'impasse qu'on connait maintenant. Par consequent, il devait rester faire une opposition agressive car l'essentiel de l'economie ivoirienne vient du sud et que les grandes villes ivoriennes sont aussi situes au sud, une zone qui lui est acquise.
Le choix d'une confrontation directe etait un choix tres risque et Gbagbo devait d'une facon tres lucide etudier cette option:
Sur le plan militaire Gbagbo pouvait calmement battre les rebelles pro Ouattara et Soro. Mais la geopolitique regionale et internationale etaient contre lui.
Les pays voisins les plus immediats(Ghana est un pays anglophe qui ne pige pas beaucoup la francafrique) sont culturellement , linguistiquement et religeusement proches des nordistes. Ses rethoriques anti musulmans et dioulas blessaient directements les dirigeants des pays de UEMOA qui sont comme par hasard tous des pays musulmans avec des tres fortes relations(economiques et militaires) avec le SARKOLAND.Il devait etre sur que les dirigeants de ces pays n'allaient jamais laisses leurs "petits freres" dioulas comme ca...
Une confrontation avec la France devait aussi etre bien preparee. La France(bien que je porte plus ce pays dans mon coeur) reste malgre tout la "France", une puissance mondiale "moyenne" qui un role preponderant dans des institutions europeennes et occidentales; avec une grande capacite "d'ingerence" directe dans les pays qui etait jadis ses colonies. Une confronation directe me semblait une guerre perdue d'avance.... de plus, il avait des soldats francais sur son propre territoire. Une guerriglia diplomatique plutot que d'accepter un affront direct allait etre mieux.
Son idee de se creer un lobby forte aux Etats Unis etait louable mais il devait aller loin en ne se limitant seulement au niveau des chretiens evangeliques...il devait aussi plaider sa cause chez les gens de foreign policy, des neo-cons de American Enterprise Institute et autres...et il devait aussi se rappocher des britanniques.
Kagame s'etait trouve au meme situation avec les francais(qui voulaient l'etouffer en servant des instances juridico diplomatique europeens et internationales) mais grace aux americains et un peu des britanniques (et peut etre la geopolitique regionale )jouait a sa faveur il s'en est tire sain et sauf . Les francais ont compris que Kagame etait un grand joeur et pas abbonne aux emotions pour que les simples visites des hautes autorites francaises puissent puissent changer l'approche politique et diplomatique de la diplomatie francaise.Pourquoi Gbagbo n'avait chercher d'apprendre chez Kagame?
Je ne saurais pas dire si les elections se sont deroules de la maniere dont Gbagbo affirme ou de la maniere que Ouattara affirme (bien que je porte un tout petit credit a la version de Ouattara (tout en reconnaissant qu'il a y eu aussi une fraude a grande echelle au nord).
Mais j'apprecie la maniere (bien que naive) dont Ggagbo n'a pas voulu ceder aux caprices d'abord de Chirac et ensuite de ce petit hongrois complexe et impulsif.
Je suis aussi decu la maniere dont l'admistration Obama concoit de la maniere simpliste sa diplomatique africaine en choississant "abracatabresquement" les bons et les mauvais.
C'est qui est sur c'est que Gbagbo et moi partageons presque la meme aversion de cette maniere francaise de vouloir chasser et humilier les presidents de leurs ex colonnies africaines qui ne leur plaisent plus....cela ne veut pas dire que je dis que Ggagbo devait rester au pouvoir!
Mainentant nous devons nous prepare a ecouter le petit hongois se targuer d'une victoire "diplomatique" car il "aurait reussi" a chasser un "dictacteur". Merde! Je suis impatient de voir un pays qui va mettre la France le dos contre le mur... Deja je soutiens le president mexicain qui resiste bien face a ce petit....
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Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Je vois un peu les choses comme toi' a écrit:J'ai des amis ivoiriens(aties gheres, betes et dioulas) leur lecture de la situation actuellement de leur pays est diametrallement opposee. Les centro-sudistes-chretiens sont totalement d'accord avec Ggbao dans tandis que les centro-nordistes musulmans sont Ouattara surtout pour a cause de l'humiliation qu'ils ont du subir depuis l'epoque de "vieux" comme ils aiment appeler leur premier president.
Personellement j'aurais voulu voir Gbagbo accepter sa defaite avec la formule de Bemba(je ne suis pas bembiste ni pres ni loin et je ne le serais jamais) en disant "qu'il a accepte l'inacceptable" ce qui pouvait epargner son pays de l'impasse qu'on connait maintenant. Par consequent, il devait rester faire une opposition agressive car l'essentiel de l'economie ivoirienne vient du sud et que les grandes villes ivoriennes sont aussi situes au sud, une zone qui lui est acquise.
Le choix d'une confrontation directe etait un choix tres risque et Gbagbo devait d'une facon tres lucide etudier cette option:
Sur le plan militaire Gbagbo pouvait calmement battre les rebelles pro Ouattara et Soro. Mais la geopolitique regionale et internationale etaient contre lui.
Les pays voisins les plus immediats(Ghana est un pays anglophe qui ne pige pas beaucoup la francafrique) sont culturellement , linguistiquement et religeusement proches des nordistes. Ses rethoriques anti musulmans et dioulas blessaient directements les dirigeants des pays de UEMOA qui sont comme par hasard tous des pays musulmans avec des tres fortes relations(economiques et militaires) avec le SARKOLAND.Il devait etre sur que les dirigeants de ces pays n'allaient jamais laisses leurs "petits freres" dioulas comme ca...
Une confrontation avec la France devait aussi etre bien preparee. La France(bien que je porte plus ce pays dans mon coeur) reste malgre tout la "France", une puissance mondiale "moyenne" qui un role preponderant dans des institutions europeennes et occidentales; avec une grande capacite "d'ingerence" directe dans les pays qui etait jadis ses colonies. Une confronation directe me semblait une guerre perdue d'avance.... de plus, il avait des soldats francais sur son propre territoire. Une guerriglia diplomatique plutot que d'accepter un affront direct allait etre mieux.
Son idee de se creer un lobby forte aux Etats Unis etait louable mais il devait aller loin en ne se limitant seulement au niveau des chretiens evangeliques...il devait aussi plaider sa cause chez les gens de foreign policy, des neo-cons de American Enterprise Institute et autres...et il devait aussi se rappocher des britanniques.
Kagame s'etait trouve au meme situation avec les francais(qui voulaient l'etouffer en servant des instances juridico diplomatique europeens et internationales) mais grace aux americains et un peu des britanniques (et peut etre la geopolitique regionale )jouait a sa faveur il s'en est tire sain et sauf . Les francais ont compris que Kagame etait un grand joeur et pas abbonne aux emotions pour que les simples visites des hautes autorites francaises puissent puissent changer l'approche politique et diplomatique de la diplomatie francaise.Pourquoi Gbagbo n'avait chercher d'apprendre chez Kagame?
Je ne saurais pas dire si les elections se sont deroules de la maniere dont Gbagbo affirme ou de la maniere que Ouattara affirme (bien que je porte un tout petit credit a la version de Ouattara (tout en reconnaissant qu'il a y eu aussi une fraude a grande echelle au nord).
Mais j'apprecie la maniere (bien que naive) dont Ggagbo n'a pas voulu ceder aux caprices d'abord de Chirac et ensuite de ce petit hongrois complexe et impulsif.
Je suis aussi decu la maniere dont l'admistration Obama concoit de la maniere simpliste sa diplomatique africaine en choississant "abracatabresquement" les bons et les mauvais.
C'est qui est sur c'est que Gbagbo et moi partageons presque la meme aversion de cette maniere francaise de vouloir chasser et humilier les presidents de leurs ex colonnies africaines qui ne leur plaisent plus....cela ne veut pas dire que je dis que Ggagbo devait rester au pouvoir!
Mainentant nous devons nous prepare a ecouter le petit hongois se targuer d'une victoire "diplomatique" car il "aurait reussi" a chasser un "dictacteur". Merde! Je suis impatient de voir un pays qui va mettre la France le dos contre le mur... Deja je soutiens le president mexicain qui resiste bien face a ce petit....
Admin- Admin
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Serons-nous "responsables" de nos actes
Serons-nous "responsables" de nos choix
Ah, la responsabilité, cette grande absente dans les propos des Africains
GHOST
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Arafat,
Pleurer pourquoi, si je pleure c'est de voir que certains africains appaludissent l'intervention des français, le contraire ne se fera jamais, ils sont allés soi disant pour protéger les civils, on fini par armer des rebelles et bombarder un pays souverain bizzarre n'est ce pas?
L e problème ivoirien est complexe maintenant qu'on parle des meurtres de wattra et consort on fait quoi? tsarkozy oublie le paramètre division de la RCI en 2 donc wattra règnera sur une partie de la RCI la musulmanne.
Les Ivoiriens finiront par régler leurs problèmes eux même tic tac tic tac.
En Lybie la France protège aussi les civils kio kio.
Pleurer pourquoi, si je pleure c'est de voir que certains africains appaludissent l'intervention des français, le contraire ne se fera jamais, ils sont allés soi disant pour protéger les civils, on fini par armer des rebelles et bombarder un pays souverain bizzarre n'est ce pas?
L e problème ivoirien est complexe maintenant qu'on parle des meurtres de wattra et consort on fait quoi? tsarkozy oublie le paramètre division de la RCI en 2 donc wattra règnera sur une partie de la RCI la musulmanne.
Les Ivoiriens finiront par régler leurs problèmes eux même tic tac tic tac.
En Lybie la France protège aussi les civils kio kio.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Le terme imposteur,vient de faire son entrée,dans le language courant des Ivoiriens.
Tonton Ricos
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Nazali na kanda lobi,on peut être pour où contre wattra mais que la FRANCE lui donne trois chaînes de télé pour annonner son discours elekelaki nga, il est le soi disant président de la RCI bongo discours en direct sur les chaînes françaises elingi koloba nini? pour moi un putsh éléctoral.
Si tu es convaincue de ta victoire(recomptez les voix) ya sarkozy na kati nini??? grrr maintenant qu'on découvrent les assassinats de ses hommes on fait quoi?
IL parle de non vengeance et fait un blocus........ vive la recolonisation de la RCI à Sarko ses intérês bien protégés par son gouverneur.
Tic tac tic tac, l'armée, en 2 et encore tout ceux qui sont armés font la loi, le pays en 2 parler de réconciliation c'est bien, j'éspère pour lui qu'il y arrivera............
Si tu es convaincue de ta victoire(recomptez les voix) ya sarkozy na kati nini??? grrr maintenant qu'on découvrent les assassinats de ses hommes on fait quoi?
IL parle de non vengeance et fait un blocus........ vive la recolonisation de la RCI à Sarko ses intérês bien protégés par son gouverneur.
Tic tac tic tac, l'armée, en 2 et encore tout ceux qui sont armés font la loi, le pays en 2 parler de réconciliation c'est bien, j'éspère pour lui qu'il y arrivera............
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Tonton Ricos a écrit:
Le terme imposteur,vient de faire son entrée,dans le language courant des Ivoiriens.
[/quote]
[color=brown]
oui
-Laurent mort ou vivant n'est plus président de la cote d'ivoire, cassez-vous comme vous voulez, pleurez comme vous voulez, allez dans la rue rien que la rue avec l'encadrement de votre marche par la sécurité d’État comme vous voulez, le dé est déjà jeté, rendez-vous dans 5 ans ou dans quelques mois avec un coup d’état comme vous l'adorez les africains avec la complicité de ces mêmes impérialistes que vous décriez ou avec la mort naturelle de Wattra;
-Wattra en guerre civile ou pas est président de la cote d'ivoire, dictateur ou pas, usurpateur ou pas, assassins ou pas, incompétents ou pas, il est déjà et il le sera jusqu’à la fin de son mandat ou de sa mort naturelle avant 5 ans et/ou d'un coup d’état pour écourter son mandat.
C'est la logique de la loi du plus fort pour le moment.
Pourquoi les africains ne se rendent-ils pas compte de la réalité le plus vite possible ? il est enclavé un point et trait. Faites comme Socrate, accepter ces lois qui nous gouvernent pour le moment injuste ou pas, et de travailler pour l'avenir. Merc
LA RUE RIEN QUE LA RUE.
LORD MBAKAMA
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Ces images sont interessantes:
https://www.youtube.com/watch?v=Yxy2Z7UTdQE&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=1kZqn7_qBWU&feature=player_embedded
https://www.youtube.com/watch?v=Yxy2Z7UTdQE&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=1kZqn7_qBWU&feature=player_embedded
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Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
' a écrit: Ces images sont interessantes:
https://www.youtube.com/watch?v=Yxy2Z7UTdQE&feature=related
https://www.youtube.com/watch?v=1kZqn7_qBWU&feature=player_embedded
Admin- Admin
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Une demi-douzaine d'hommes vêtus d'uniformes militaires sont arrivés à l'hôtel Pergola, vendredi soir, et ont défoncé la porte de la suite où se trouvait M. N'Guessan. Un journaliste de l'Associated Press était présent quand les soldats ont sorti l'ancien premier ministre. Il a été frappé à la tête.
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5glCVB5-niUL_9bkTiE7kgZatTqqQ?docId=6644437
ABIDJAN — Le chef du parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, en résidence surveillée dans un hôtel d'Abidjan, a été transféré vendredi soir au QG du chef de l'Etat Alassane Ouattara, après avoir accordé une interview à des médias, a indiqué le ministre de l'Intérieur.
Pascal Affi N'Guessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI), "a été emmené au Golf hôtel. On a choisi de l'emmener au Golf pour l'instant", a déclaré à l'AFP Hamed Bakayoko.
L'ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo se trouvait depuis la semaine dernière, avec d'autres personnalités de son camp, en résidence surveillée à l'hôtel La nouvelle pergola à Abidjan, sous la garde des Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara, et de Casques bleus de la mission onusienne Onuci.
M. N'Guessan avait accordé dans l'après-midi une interview à des médias français, a indiqué à l'AFP un de ses proches, qui a affirmé l'avoir vu "emmené par des militaires" des FRCI.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i07sKxUx9VE4vr25i2CmhVrveDnQ?docId=CNG.11246aa6a185e1187451f9b8a50bbdf9.141
http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5glCVB5-niUL_9bkTiE7kgZatTqqQ?docId=6644437
ABIDJAN — Le chef du parti du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, en résidence surveillée dans un hôtel d'Abidjan, a été transféré vendredi soir au QG du chef de l'Etat Alassane Ouattara, après avoir accordé une interview à des médias, a indiqué le ministre de l'Intérieur.
Pascal Affi N'Guessan, chef du Front populaire ivoirien (FPI), "a été emmené au Golf hôtel. On a choisi de l'emmener au Golf pour l'instant", a déclaré à l'AFP Hamed Bakayoko.
L'ex-Premier ministre de Laurent Gbagbo se trouvait depuis la semaine dernière, avec d'autres personnalités de son camp, en résidence surveillée à l'hôtel La nouvelle pergola à Abidjan, sous la garde des Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara, et de Casques bleus de la mission onusienne Onuci.
M. N'Guessan avait accordé dans l'après-midi une interview à des médias français, a indiqué à l'AFP un de ses proches, qui a affirmé l'avoir vu "emmené par des militaires" des FRCI.
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i07sKxUx9VE4vr25i2CmhVrveDnQ?docId=CNG.11246aa6a185e1187451f9b8a50bbdf9.141
Admin- Admin
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
AFFI peut ne pas sortir du golf vivant puisque pour ses rebelles tout ceux qui ont travaillés avec GBAGBO sont des ennemis et la continuité de l'état? mawa plein.
La meilleur, on bombarde un pays on casse tout et on fait des prêts grrrrrr.
http://directscoop.net/2011/04/22/cote-ivoire-salaires-gouvernement-ouattara-endette/
http://www.ivoirebusiness.net/?q=node/3394
La meilleur, on bombarde un pays on casse tout et on fait des prêts grrrrrr.
http://directscoop.net/2011/04/22/cote-ivoire-salaires-gouvernement-ouattara-endette/
http://www.ivoirebusiness.net/?q=node/3394
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
A leur tour,les Camerounais de la diaspora viennent d'obtenir le droit de voter au prochaine élection presidentielle.Pour etre électeur,il faut avoir un passeport valable ainsi qu'une carte consulaire.
Les bureaux de vote seront installés dans les ambassades,sauf en France,où il en faudra plusieurs au vue du nombre des Camerounais qui y vivent.
Donc on peut dire que c'est aussi simple que cela,pour faire voter la diaspora,puisque tous ceux qui ont un passeport du pays d'origine,sont enregistrés à l'ambassade.
Cela constitue déjà une liste électorale,et ça demande moins de logistique que le vote au pays,dans des lieux les plus reculés.
Tonton Ricos
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Laurent GBAGBO SERAIT EN cE MOMENT EN ROUTE POUR LA CPI au PAYS-BAS (source: CNN et CPI)
SpirituS
SpirituS
SpirituS
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Il s'en va à la Haye juste au lendemain des élections présidentielles de la RDC. et avant les résultats officiels.
La loi n'est pas seulement punitive mais aussi dissuasive pour les personnes intelligentes.
Paix
honorable
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
La verité finit par triompher Mr Ouattarra,le vainqueur de la presidentielle en CI,vient d'organiser les élections legislatifs pour avoir une majorité à l'assemblée.
Bizzarement,il n' a eu que 20% du corps électorale qui s'est deplacé pour voter.Qui sont alors les 80% qui ont boudés les urnes On voit bien que ce monsieur ne pouvait pas gagner les élections en CI,puisque la majorité des Ivoiriens qui ont boudés les legislatifs,sont des partisants de monsieur Laurent Gbagbo.
Un peu de simulitude avec un pays d'Afrique central
Tonton Ricos
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Tonton Ricos toza kotalela ye atinda soro na la haye na ye moko.
mongo elombe
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
L'impopularite de Ouattara inquiete la France
Publié le 25 décembre 2011 par stephel
Arrivé au pouvoir après l’arrestation de Gbagbo sous les bombes de l’armée française, Ouattara et son régime n’ont plus la confiance de personne. Des sources diplomatiques ont laissé filtrer, après les scandaleuses élections législatives du 11 décembre 2011, que la nébuleuse internationale qui a participé au complot contre Laurent Gbagbo émet de «sérieux doutes» sur la capacité de Ouattara à tenir la route. Des indiscrétions dans certaines chancelleries révèlent que l’Elysée est sans doute définitivement désabusé quant à ses attentes en ce qui concerne le nouvel occupant du palais d’Abidjan. «Paris espérait que les choses allaient vite s’arranger, après les efforts qui ont été pour l’appuyer», confie-t-on. «Mais il n’a pas été à la hauteur de la tâche» regrettent les parrains qui constatent que, huit (8) mois après son installation, Ouattara en est toujours à tergiverser. La France reproche au pouvoir d’Abidjan de n’avoir pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds. Les forces de sécurité régulières et la Justice, contrairement aux déclarations faites ça et là, n’ont pas été véritablement réhabilitées et les Frci continuent de tuer. Nos sources confient que la colère de Ouattara au sujet des tueries de Vavoua, intervenues juste au sortir des législatives, à un moment où le monde entier avait les yeux braqués sur la Côte d’Ivoire, ne serait pas un simple mouvement d’humeur. Le mentor du Rdr, dit-on, se serait fait tirer les oreilles par son parrain qui n’a pas apprécié « dérive de trop, au mauvais moment». En effet, ces tueries perpétrées par les Frci de Ouattara se sont produites juste après des élections législatives qui ont enregistré un taux d’abstention de plus de 80% et démontré l’impopularité du nouveau locataire du palais. Toute l’opinion internationale se rend compte de les Ivoiriens vomissent Ouattara dont les forces assassinent froidement les populations. Au moment où la question des «crimes de guerre commis par les forces Pro Ouattara» est sur la table de la Cpi. Alors que de milliers de personnes et les démocrates du monde entier se mobilisent à la Haye pour demander la libération de Laurent Gbagbo qu’ils savent être la victime d’un complot international piloté par la France qui a bombardé sa résidence et qu’il a nommément désignée, au cours de sa première comparution devant les juges internationaux, comme l’auteur de sa chute. Pour l’image de Ouattara et de la France, les tueries de Vavoua, après le désaveu des populations lors des législatives et la popularité dont continue de jouir Laurent Gbagbo à la Haye en pleine controverse sur «les responsabilités des deux camps dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire» est un désastre. Aussi l’Elysée aurait-il sermonné les tenants du pouvoir avant d’exiger qu’ils montent au créneau pour «punir les coupables». Histoire de donner l’impression que «l’impunité n’est pas tolérée». D’où la sortie virulente de Ouattara contre ses propres hommes en armes qui ne sont pourtant pas à leur premier massacre. sortie qui vient pour rassurer ses propres partisans victimes des balles assassines des Frci à Vavoua, mais aussi pour redorer le blason terni de son pouvoir. Ce message en direction des investisseurs que cette énième dérive conforte dans l’idée que l’insécurité reste alarmante en Côte d’Ivoire suffira-t-il à les attirer à Abidjan ? Certainement pas. Car le Premier ministre français François Fillon a tenté en vain, lors du point de presse qu’il a conjointement animé avec Ouattara à son passage à Abidjan en juillet dernier, de les amener à se tourner vers le marché ivoirien. Sarkozy lui-même s’est inutilement fatigué dans un lobbying éreintant au profit de Ouattara dans les capitales européennes où on lui a répondu qu’il serait plus prudent d’ «observer la situation jusqu’à fin 2013», pour voir la suite des évènements.
Le piège des législatives
Car il n’est pas question de faire confiance, les yeux fermés, à un régime qui vacille, qui commet des crimes et qui vient d’étaler son impopularité au grand jour par mascarade d’élections législatives. En fait, Ouattara et la France ont été pris à leur propre piège. Face aux exigences des institutions de Brettons Wood et autres bailleurs de fonds qui demandaient des élections législatives «démocratiques, ouvertes à tous et crédibles», ils ont voulu aller pour avoir ces «aides assorties de conditions» avant la fin de l’année 2011. Or, des élections crédibles et ouvertes à tous impliquaient que l’opposition devait y prendre part. En septembre 2011, pour tromper l’opinion, Ouattara fait mine d’engager des discussions avec le Front populaire Ivoirien (Fpi) qui a posé ses conditions, en commençant par demander la libération ici et maintenant de tous les prisonniers politiques arbitrairement détenus. Ouattara, qui n’entendait pas libérer Laurent Gbagbo et ses proches tentent alors de faire diversion en instrumentalisant des prétendus «candidats indépendants du Fpi». Avec la complicité, comme toujours, des ambassades des Usa et de la France qui voulaient faire croire au monde que les législatives en Côte d’Ivoire seraient «ouvertes à tous». Mais la direction du parti, constatant que «les conditions d’élections démocratiques ne sont pas réunies», a mis fin à la supercherie en indiquant clairement que le Fpi, qui reste ouvert au dialogue, n’a mandaté aucun «indépendant» pour prendre part à ce scrutin auquel il n’entend pas participer. Ouattara, à la limite de mépris, fait transférer Laurent Gbagbo à la Cpi et maintient les législatives au 11 décembre 2011. Dans l’espoir que son parti, le Rdr, et ses alliés du Rhdp se mobiliseront pour obtenir un taux de participation significatif, qui rassurerait ses soutiens étrangers. Hélas pour lui, le scrutin est un «désert électoral». Les populations le désavouent en restant chez elles. Le taux réel de participation, selon nos sources, n’excède pas les 15%. Cependant, à force de manipulation, il est porté à 36%, pour effacer le discrédit. Plus grave, les alliés du dictateur eux-mêmes dénoncent «fraude massive» et saisissent le Conseil constitutionnel. Autant d’éléments qui montrent que les dernières élections législatives n’ont été ni ouvertes à tous, ni crédibles et donc aucunement démocratiques. La conséquence de cet échec est que les aides soumises à conditions que les bailleurs de fonds ont promises sont hypothéquées. C’est pourquoi Sarkozy, à quelques mois de l’élection présidentielle française où son sort se jouera, certainement avec celui de Ouattara, ne cache plus son irritation. La France, en pleine crise économique, à l’instar des grands pays d’Europe et même des Etats-Unis, ne pourra plus continuer de porter à bout de bras un régime impopulaire, fébrile et finalement encombrant pour ses partenaires en raison de sa trop grande propension à quémander des milliards à tout bout de champ. Aussi l’Elysée, même s’il ne peut pas, par orgueil, se déculotter en reconnaissant qu’il «s’est trompé sur le compte de Ouattara», est plus que déçu de son poulain.
Source: http://www.afriquedemocratie.net/deb...la-france.html
Publié le 25 décembre 2011 par stephel
Arrivé au pouvoir après l’arrestation de Gbagbo sous les bombes de l’armée française, Ouattara et son régime n’ont plus la confiance de personne. Des sources diplomatiques ont laissé filtrer, après les scandaleuses élections législatives du 11 décembre 2011, que la nébuleuse internationale qui a participé au complot contre Laurent Gbagbo émet de «sérieux doutes» sur la capacité de Ouattara à tenir la route. Des indiscrétions dans certaines chancelleries révèlent que l’Elysée est sans doute définitivement désabusé quant à ses attentes en ce qui concerne le nouvel occupant du palais d’Abidjan. «Paris espérait que les choses allaient vite s’arranger, après les efforts qui ont été pour l’appuyer», confie-t-on. «Mais il n’a pas été à la hauteur de la tâche» regrettent les parrains qui constatent que, huit (8) mois après son installation, Ouattara en est toujours à tergiverser. La France reproche au pouvoir d’Abidjan de n’avoir pas réussi à stabiliser la situation sécuritaire pour rassurer les investisseurs et les bailleurs de fonds. Les forces de sécurité régulières et la Justice, contrairement aux déclarations faites ça et là, n’ont pas été véritablement réhabilitées et les Frci continuent de tuer. Nos sources confient que la colère de Ouattara au sujet des tueries de Vavoua, intervenues juste au sortir des législatives, à un moment où le monde entier avait les yeux braqués sur la Côte d’Ivoire, ne serait pas un simple mouvement d’humeur. Le mentor du Rdr, dit-on, se serait fait tirer les oreilles par son parrain qui n’a pas apprécié « dérive de trop, au mauvais moment». En effet, ces tueries perpétrées par les Frci de Ouattara se sont produites juste après des élections législatives qui ont enregistré un taux d’abstention de plus de 80% et démontré l’impopularité du nouveau locataire du palais. Toute l’opinion internationale se rend compte de les Ivoiriens vomissent Ouattara dont les forces assassinent froidement les populations. Au moment où la question des «crimes de guerre commis par les forces Pro Ouattara» est sur la table de la Cpi. Alors que de milliers de personnes et les démocrates du monde entier se mobilisent à la Haye pour demander la libération de Laurent Gbagbo qu’ils savent être la victime d’un complot international piloté par la France qui a bombardé sa résidence et qu’il a nommément désignée, au cours de sa première comparution devant les juges internationaux, comme l’auteur de sa chute. Pour l’image de Ouattara et de la France, les tueries de Vavoua, après le désaveu des populations lors des législatives et la popularité dont continue de jouir Laurent Gbagbo à la Haye en pleine controverse sur «les responsabilités des deux camps dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis en Côte d’Ivoire» est un désastre. Aussi l’Elysée aurait-il sermonné les tenants du pouvoir avant d’exiger qu’ils montent au créneau pour «punir les coupables». Histoire de donner l’impression que «l’impunité n’est pas tolérée». D’où la sortie virulente de Ouattara contre ses propres hommes en armes qui ne sont pourtant pas à leur premier massacre. sortie qui vient pour rassurer ses propres partisans victimes des balles assassines des Frci à Vavoua, mais aussi pour redorer le blason terni de son pouvoir. Ce message en direction des investisseurs que cette énième dérive conforte dans l’idée que l’insécurité reste alarmante en Côte d’Ivoire suffira-t-il à les attirer à Abidjan ? Certainement pas. Car le Premier ministre français François Fillon a tenté en vain, lors du point de presse qu’il a conjointement animé avec Ouattara à son passage à Abidjan en juillet dernier, de les amener à se tourner vers le marché ivoirien. Sarkozy lui-même s’est inutilement fatigué dans un lobbying éreintant au profit de Ouattara dans les capitales européennes où on lui a répondu qu’il serait plus prudent d’ «observer la situation jusqu’à fin 2013», pour voir la suite des évènements.
Le piège des législatives
Car il n’est pas question de faire confiance, les yeux fermés, à un régime qui vacille, qui commet des crimes et qui vient d’étaler son impopularité au grand jour par mascarade d’élections législatives. En fait, Ouattara et la France ont été pris à leur propre piège. Face aux exigences des institutions de Brettons Wood et autres bailleurs de fonds qui demandaient des élections législatives «démocratiques, ouvertes à tous et crédibles», ils ont voulu aller pour avoir ces «aides assorties de conditions» avant la fin de l’année 2011. Or, des élections crédibles et ouvertes à tous impliquaient que l’opposition devait y prendre part. En septembre 2011, pour tromper l’opinion, Ouattara fait mine d’engager des discussions avec le Front populaire Ivoirien (Fpi) qui a posé ses conditions, en commençant par demander la libération ici et maintenant de tous les prisonniers politiques arbitrairement détenus. Ouattara, qui n’entendait pas libérer Laurent Gbagbo et ses proches tentent alors de faire diversion en instrumentalisant des prétendus «candidats indépendants du Fpi». Avec la complicité, comme toujours, des ambassades des Usa et de la France qui voulaient faire croire au monde que les législatives en Côte d’Ivoire seraient «ouvertes à tous». Mais la direction du parti, constatant que «les conditions d’élections démocratiques ne sont pas réunies», a mis fin à la supercherie en indiquant clairement que le Fpi, qui reste ouvert au dialogue, n’a mandaté aucun «indépendant» pour prendre part à ce scrutin auquel il n’entend pas participer. Ouattara, à la limite de mépris, fait transférer Laurent Gbagbo à la Cpi et maintient les législatives au 11 décembre 2011. Dans l’espoir que son parti, le Rdr, et ses alliés du Rhdp se mobiliseront pour obtenir un taux de participation significatif, qui rassurerait ses soutiens étrangers. Hélas pour lui, le scrutin est un «désert électoral». Les populations le désavouent en restant chez elles. Le taux réel de participation, selon nos sources, n’excède pas les 15%. Cependant, à force de manipulation, il est porté à 36%, pour effacer le discrédit. Plus grave, les alliés du dictateur eux-mêmes dénoncent «fraude massive» et saisissent le Conseil constitutionnel. Autant d’éléments qui montrent que les dernières élections législatives n’ont été ni ouvertes à tous, ni crédibles et donc aucunement démocratiques. La conséquence de cet échec est que les aides soumises à conditions que les bailleurs de fonds ont promises sont hypothéquées. C’est pourquoi Sarkozy, à quelques mois de l’élection présidentielle française où son sort se jouera, certainement avec celui de Ouattara, ne cache plus son irritation. La France, en pleine crise économique, à l’instar des grands pays d’Europe et même des Etats-Unis, ne pourra plus continuer de porter à bout de bras un régime impopulaire, fébrile et finalement encombrant pour ses partenaires en raison de sa trop grande propension à quémander des milliards à tout bout de champ. Aussi l’Elysée, même s’il ne peut pas, par orgueil, se déculotter en reconnaissant qu’il «s’est trompé sur le compte de Ouattara», est plus que déçu de son poulain.
Source: http://www.afriquedemocratie.net/deb...la-france.html
Tehuti
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
merci pour la continuite' de l'idee'.Tonton Ricos a écrit:
La verité finit par triompher Mr Ouattarra,le vainqueur de la presidentielle en CI,vient d'organiser les élections legislatifs pour avoir une majorité à l'assemblée.
Bizzarement,il n' a eu que 20% du corps électorale qui s'est deplacé pour voter.Qui sont alors les 80% qui ont boudés les urnes On voit bien que ce monsieur ne pouvait pas gagner les élections en CI,puisque la majorité des Ivoiriens qui ont boudés les legislatifs,sont des partisants de monsieur Laurent Gbagbo.
Un peu de simulitude avec un pays d'Afrique central
brown-man
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Inculpé pour crimes économiques par la justice de Ouattara: Gbagbo n’a pas de biens mal acquis
Inculpé pour crimes économiques par la justice de Ouattara: Gbagbo n’a pas de biens mal acquis
Mercredi 11 Janvier 2012
Alors qu’il est inculpé dans son pays par la justice pour crimes économiques, Laurent Gbagbo a été reconnu indigent par la Cour pénale internationale. Cette décision, la CPI l’a prise après avoir vérifié, cinq semaines durant, que l’homme n’a aucun compte bancaire à l’étranger. S’il est accusé de crimes économiques, on devrait logiquement s’attendre à ce qu’il ait des ‘’biens mal acquis’’. Le Centre national de coopération au développement (CNCD) en Belgique définit ‘’biens mal acquis’’ comme étant ‘’Tout bien meuble ou immeuble, tout avoir ou fonds susceptible d’appropriation privative soustrait illégalement du patrimoine public et qui a pour effet d’appauvrir le patrimoine de l’Etat’’.
Et comme l’écrit Afrique expansion, revue hebdomadaire des affaires et de partenariat Nord-Sud, ‘’ce n’est un secret pour personne que de nombreux chef d’Etat profitent de leurs années de pouvoir pour amasser une fortune colossale qu’ils dissimulent un peu partout paradis fiscaux.’’ Cette accumulation de richesse se fait entre autres, au moyen de détournements de fonds publics, de grosses commissions prélevées sur les gros contrats accordés par l’Etat et par le biais des entreprises contrôlant les secteurs clés de l’économie du pays. Les ressources pétrolières des pays constituent dans plusieurs cas, la source d’enrichissement personnel. Selon la Banque mondiale, ces fonds ainsi détournés représentent entre 20 à 40 milliards par an.
Omar Bongo et Sassou N’Guesso
On trouve ces pilleurs en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Si les cas de certains présidents sont sus et dénoncés par des ONG internationales pendant leur règne, le grand public découvre généralement les cas d’autres chefs d’Etat au moment de leur départ à la suite de révolution, de coup d’Etat ou de guerre civile. Ainsi, le 18 juin 2007, le parquet de Paris annonçait l’ouverture d’une enquête sur le patrimoine immobilier des présidents gabonais Omar Bongo et congolais Denis Sassou N’Guesso suite au dépôt par trois associations, dont Survie, d’une plainte pour ’’recel de détournement de biens publics et complicité’’.
Selon le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), Omar Bongo détenait entre autres, un patrimoine immobilier de 39 propriétés luxueuses en France estimés à plus de 150 millions d’Euro et Sassou N’Guesso dispose, lui, de 24 propriétés et 112 comptes bancaires, toujours en France. Le CCFD souligne également que l’ex-président nigérian, Sani Abacha aurait détourné entre 3 et 5 milliards de dollars durant son règne (1993-1998). Idriss Débi, président du Tchad, serait aussi à la tête d’un pactole frisant des dizaines de millions de dollars américains.
The Gardian, quotidien britannique, a récemment révélé que l’ancien président égyptien Hosni Moubarak aurait amassé entre 40 et 70 milliards de dollars en 30 ans de pouvoir sans partage. Une partie de cette fortune se trouvait à l’étranger, dissimulée dans des banques suisses ou britanniques ou investie dans l’immobilier à Londres, Los Angeles, Dubaï. Ben Ali, l’ex-homme fort de Tunis, aurait, quant à lui, entre 4 et 9 milliards de dollars. ‘’Chaque fois qu’un président africain tombe, on voit qu’il y a des milliards qui se trouvent dans des banques des pays développés’’, constate le Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA). Le Réseau interpelait le dernier sommet du G8 afin qu’il prenne des mesures en vue de la restitution, aux peuples africains, de ces biens mal acquis.
Aucune ONG ne cite Gbagbo
Les ONG ci-dessus mentionnées ainsi que d’autres comme Transparency international et Freedom house luttent contre la corruption et son corolaire de biens mal acquis dans le monde par les dictateurs en exercice ou en disgrâce. Mais aucun rapport ne cite Laurent Gbagbo que les Occidentaux qualifient pourtant de dictateur. Tant pendant ses années de pouvoir qu’après son départ du pouvoir, aucun des rapports de ces ONG ne cite aucun bien meuble et immeuble dans son pays et à l’étranger, aucun compte bancaire dans aucun paradis fiscal. La convention de l’ONU dite de Merida de 2003 fait du recouvrement et de la restitution des avoirs nés d’activités illégales, un principe de droit international.
On sait l’inimitié de Ban Ki-moon et de ses collaborateurs à l’encontre de Laurent Gbagbo. Donc, s’il y avait de quoi reprocher à Laurent Gbagbo dans ce domaine, il y a longtemps qu’ils auraient mis en branle contre lui ce principe de droit international. A moins qu’ils ne soient encore en train d’investiguer. La troisième directive européenne du 15 décembre 2007 prévoit également des actions contre les biens mal acquis. On sait que Laurent Gbagbo n’est pas un ami de l’Union européenne, loin s’en faut !
Si elle avait des soupçons, elle aurait déjà déclenché une enquête. Elle aurait même vendu la mèche à la presse avant même que ne commence l’enquête. Et les médias occidentaux s’en seraient déjà fait l’écho. En France, dont les autorités constituent les fossoyeurs et destructeurs de Laurent Gbagbo, il existe des mécanismes de lutte contre les enrichissements illicites et l’argent sale. Mais rien n’a encore été brandi contre l’ex-chef d’Etat ivoirien. Les banques françaises ont fait près de 40.000 signalements, à Tracfin, l’organisme français chargé de la lutte contre l’argent sale. Mais Laurent Gbagbo ne figure pas sur leur liste.
Dictateurs, tous amis de la France
Laurent Gbagbo ne fait donc pas partie des présidents pilleurs des ressources de leurs pays. Il a combattu démocratiquement pendant des décennies pour diriger la Côte d’Ivoire dans le but de rendre sa dignité à ce pays, dans le but de faire de ce pays un Etat souverain et œuvrer à ce que les richesses nationales profitent aux Ivoiriens et non à la France. Ce n’était pas pour son enrichissement personnel comme les autres, ses détracteurs.
Raison pour laquelle la CPI, malgré ses investigations depuis son transfèrement ‘’n’a trouvé aucune trace d’avoirs attribuables à l’ex-homme fort d’Abidjan’’, comme l’a écrit le quotidien français le Figaro. On ne sera néanmoins pas étonné demain que les réseaux mafieux de la France fabriquent des preuves d’avoirs à Laurent Gbagbo. Ils ont la suite dans les idées quand il faut inventer des choses contre le fondateur du Front populaire ivoirien.
En attendant, il faut noter que les dictateurs africains qui ont jusqu’à ce jour été épinglé par les ONG internationales comme ayant des biens mal acquis sont les amis de la France. Ils ont acquis ces biens avec la complicité de la France, dans le cadre des réseaux mafieux de la Françafrique. C’est pourquoi, les personnes avisées ne s’étonnent pas de la lenteur judiciaire que connait la plainte de Survie contre Omar Bongo et Sassou N’Guesso. C’est pourquoi, ces observateurs avertis ne sont pas surpris de constater que Laurent Gbagbo n’est pas sur la liste de ces présidents qui ont des biens mal acquis parce qu’il n’est pas «ami» de la France et ne fait pas partie de la Françafrique.
Quels sont ces crimes économiques ?
Laurent Gbagbo n’est pas un «ami» de la France. Il ne joue pas dans le réseau françafricain. Il ne peut donc pas faire partie des gens qui ont des biens mal acquis et qui peuvent bénéficier de la protection de l’Elysée. Aussi est-il autorisé de s’interroger sur la base des soupçons de la justice des vainqueurs en cours en Côte d’Ivoire. Cette justice accuse Laurent Gbagbo de crimes économiques. Quels sont ces crimes ? Il parait qu’il s’agit de l’argent de la Côte d’Ivoire logé à la BCEAO que Laurent Gbagbo avait récupéré, selon une procédure administrative normale, pour payer les fonctionnaires ivoiriens dont les comptes bancaires avaient été abusivement bloqués par les banques françaises.
Qui devrait-on, dans ces conditions, accuser de criminels économiques ? Les banques françaises qui ont spolié abusivement les Ivoiriens ou Laurent Gbagbo qui s’est battu pour leur permettre de vivre ? Au-delà de la BECEAO, les crimes économiques de Laurent Gbagbo sont-ils les réalisations de Yamoussoukro ? Est-ce la poursuite de l’autoroute du Nord ? Sont-ce les grands chantiers de l’électrification villageoise ?
Est-ce l’argent ayant permis à faire fonctionner les Conseils généraux malgré une rébellion qui coupait le pays en deux et pillait les ressources du pays dans les zones sous son contrôle au seul profit des seigneurs de guerre appelés com-Zones ? Ou bien, puisque tout le monde sait que le leader de la Refondation a toujours avoué que son compte est domicilié dans une banque de la place, le pouvoir actuel doit certainement déjà avoir eu le temps de vérifier. Qu’il dise à combien s’élèvent les avoirs de Laurent Gbagbo sur ce compte.
Les biens mal acquis, c’est souvent l’affaire des dictatures qui naissent des pouvoirs mal acquis, lesquels sont souvent accompagnés de dictatures économiques qui accaparent les affaires les plus juteuses du pays sur lesquelles les dirigeants prélèvent d’importantes sommes en toute opacité car contrôlant tout. Les éléments de dictature ne sont-ils pas réunis actuellement en Côte d’Ivoire ?
Zabril Koukougnon
Source: http://www.gabonlibre.com/Inculpe-pour-crimes-economiques-par-la-justice-de-Ouattara-Gbagbo-n-a-pas-de-biens-mal-acquis_a14412.html
Mercredi 11 Janvier 2012
Alors qu’il est inculpé dans son pays par la justice pour crimes économiques, Laurent Gbagbo a été reconnu indigent par la Cour pénale internationale. Cette décision, la CPI l’a prise après avoir vérifié, cinq semaines durant, que l’homme n’a aucun compte bancaire à l’étranger. S’il est accusé de crimes économiques, on devrait logiquement s’attendre à ce qu’il ait des ‘’biens mal acquis’’. Le Centre national de coopération au développement (CNCD) en Belgique définit ‘’biens mal acquis’’ comme étant ‘’Tout bien meuble ou immeuble, tout avoir ou fonds susceptible d’appropriation privative soustrait illégalement du patrimoine public et qui a pour effet d’appauvrir le patrimoine de l’Etat’’.
Et comme l’écrit Afrique expansion, revue hebdomadaire des affaires et de partenariat Nord-Sud, ‘’ce n’est un secret pour personne que de nombreux chef d’Etat profitent de leurs années de pouvoir pour amasser une fortune colossale qu’ils dissimulent un peu partout paradis fiscaux.’’ Cette accumulation de richesse se fait entre autres, au moyen de détournements de fonds publics, de grosses commissions prélevées sur les gros contrats accordés par l’Etat et par le biais des entreprises contrôlant les secteurs clés de l’économie du pays. Les ressources pétrolières des pays constituent dans plusieurs cas, la source d’enrichissement personnel. Selon la Banque mondiale, ces fonds ainsi détournés représentent entre 20 à 40 milliards par an.
Omar Bongo et Sassou N’Guesso
On trouve ces pilleurs en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Si les cas de certains présidents sont sus et dénoncés par des ONG internationales pendant leur règne, le grand public découvre généralement les cas d’autres chefs d’Etat au moment de leur départ à la suite de révolution, de coup d’Etat ou de guerre civile. Ainsi, le 18 juin 2007, le parquet de Paris annonçait l’ouverture d’une enquête sur le patrimoine immobilier des présidents gabonais Omar Bongo et congolais Denis Sassou N’Guesso suite au dépôt par trois associations, dont Survie, d’une plainte pour ’’recel de détournement de biens publics et complicité’’.
Selon le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD), Omar Bongo détenait entre autres, un patrimoine immobilier de 39 propriétés luxueuses en France estimés à plus de 150 millions d’Euro et Sassou N’Guesso dispose, lui, de 24 propriétés et 112 comptes bancaires, toujours en France. Le CCFD souligne également que l’ex-président nigérian, Sani Abacha aurait détourné entre 3 et 5 milliards de dollars durant son règne (1993-1998). Idriss Débi, président du Tchad, serait aussi à la tête d’un pactole frisant des dizaines de millions de dollars américains.
The Gardian, quotidien britannique, a récemment révélé que l’ancien président égyptien Hosni Moubarak aurait amassé entre 40 et 70 milliards de dollars en 30 ans de pouvoir sans partage. Une partie de cette fortune se trouvait à l’étranger, dissimulée dans des banques suisses ou britanniques ou investie dans l’immobilier à Londres, Los Angeles, Dubaï. Ben Ali, l’ex-homme fort de Tunis, aurait, quant à lui, entre 4 et 9 milliards de dollars. ‘’Chaque fois qu’un président africain tombe, on voit qu’il y a des milliards qui se trouvent dans des banques des pays développés’’, constate le Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’ouest (ROPPA). Le Réseau interpelait le dernier sommet du G8 afin qu’il prenne des mesures en vue de la restitution, aux peuples africains, de ces biens mal acquis.
Aucune ONG ne cite Gbagbo
Les ONG ci-dessus mentionnées ainsi que d’autres comme Transparency international et Freedom house luttent contre la corruption et son corolaire de biens mal acquis dans le monde par les dictateurs en exercice ou en disgrâce. Mais aucun rapport ne cite Laurent Gbagbo que les Occidentaux qualifient pourtant de dictateur. Tant pendant ses années de pouvoir qu’après son départ du pouvoir, aucun des rapports de ces ONG ne cite aucun bien meuble et immeuble dans son pays et à l’étranger, aucun compte bancaire dans aucun paradis fiscal. La convention de l’ONU dite de Merida de 2003 fait du recouvrement et de la restitution des avoirs nés d’activités illégales, un principe de droit international.
On sait l’inimitié de Ban Ki-moon et de ses collaborateurs à l’encontre de Laurent Gbagbo. Donc, s’il y avait de quoi reprocher à Laurent Gbagbo dans ce domaine, il y a longtemps qu’ils auraient mis en branle contre lui ce principe de droit international. A moins qu’ils ne soient encore en train d’investiguer. La troisième directive européenne du 15 décembre 2007 prévoit également des actions contre les biens mal acquis. On sait que Laurent Gbagbo n’est pas un ami de l’Union européenne, loin s’en faut !
Si elle avait des soupçons, elle aurait déjà déclenché une enquête. Elle aurait même vendu la mèche à la presse avant même que ne commence l’enquête. Et les médias occidentaux s’en seraient déjà fait l’écho. En France, dont les autorités constituent les fossoyeurs et destructeurs de Laurent Gbagbo, il existe des mécanismes de lutte contre les enrichissements illicites et l’argent sale. Mais rien n’a encore été brandi contre l’ex-chef d’Etat ivoirien. Les banques françaises ont fait près de 40.000 signalements, à Tracfin, l’organisme français chargé de la lutte contre l’argent sale. Mais Laurent Gbagbo ne figure pas sur leur liste.
Dictateurs, tous amis de la France
Laurent Gbagbo ne fait donc pas partie des présidents pilleurs des ressources de leurs pays. Il a combattu démocratiquement pendant des décennies pour diriger la Côte d’Ivoire dans le but de rendre sa dignité à ce pays, dans le but de faire de ce pays un Etat souverain et œuvrer à ce que les richesses nationales profitent aux Ivoiriens et non à la France. Ce n’était pas pour son enrichissement personnel comme les autres, ses détracteurs.
Raison pour laquelle la CPI, malgré ses investigations depuis son transfèrement ‘’n’a trouvé aucune trace d’avoirs attribuables à l’ex-homme fort d’Abidjan’’, comme l’a écrit le quotidien français le Figaro. On ne sera néanmoins pas étonné demain que les réseaux mafieux de la France fabriquent des preuves d’avoirs à Laurent Gbagbo. Ils ont la suite dans les idées quand il faut inventer des choses contre le fondateur du Front populaire ivoirien.
En attendant, il faut noter que les dictateurs africains qui ont jusqu’à ce jour été épinglé par les ONG internationales comme ayant des biens mal acquis sont les amis de la France. Ils ont acquis ces biens avec la complicité de la France, dans le cadre des réseaux mafieux de la Françafrique. C’est pourquoi, les personnes avisées ne s’étonnent pas de la lenteur judiciaire que connait la plainte de Survie contre Omar Bongo et Sassou N’Guesso. C’est pourquoi, ces observateurs avertis ne sont pas surpris de constater que Laurent Gbagbo n’est pas sur la liste de ces présidents qui ont des biens mal acquis parce qu’il n’est pas «ami» de la France et ne fait pas partie de la Françafrique.
Quels sont ces crimes économiques ?
Laurent Gbagbo n’est pas un «ami» de la France. Il ne joue pas dans le réseau françafricain. Il ne peut donc pas faire partie des gens qui ont des biens mal acquis et qui peuvent bénéficier de la protection de l’Elysée. Aussi est-il autorisé de s’interroger sur la base des soupçons de la justice des vainqueurs en cours en Côte d’Ivoire. Cette justice accuse Laurent Gbagbo de crimes économiques. Quels sont ces crimes ? Il parait qu’il s’agit de l’argent de la Côte d’Ivoire logé à la BCEAO que Laurent Gbagbo avait récupéré, selon une procédure administrative normale, pour payer les fonctionnaires ivoiriens dont les comptes bancaires avaient été abusivement bloqués par les banques françaises.
Qui devrait-on, dans ces conditions, accuser de criminels économiques ? Les banques françaises qui ont spolié abusivement les Ivoiriens ou Laurent Gbagbo qui s’est battu pour leur permettre de vivre ? Au-delà de la BECEAO, les crimes économiques de Laurent Gbagbo sont-ils les réalisations de Yamoussoukro ? Est-ce la poursuite de l’autoroute du Nord ? Sont-ce les grands chantiers de l’électrification villageoise ?
Est-ce l’argent ayant permis à faire fonctionner les Conseils généraux malgré une rébellion qui coupait le pays en deux et pillait les ressources du pays dans les zones sous son contrôle au seul profit des seigneurs de guerre appelés com-Zones ? Ou bien, puisque tout le monde sait que le leader de la Refondation a toujours avoué que son compte est domicilié dans une banque de la place, le pouvoir actuel doit certainement déjà avoir eu le temps de vérifier. Qu’il dise à combien s’élèvent les avoirs de Laurent Gbagbo sur ce compte.
Les biens mal acquis, c’est souvent l’affaire des dictatures qui naissent des pouvoirs mal acquis, lesquels sont souvent accompagnés de dictatures économiques qui accaparent les affaires les plus juteuses du pays sur lesquelles les dirigeants prélèvent d’importantes sommes en toute opacité car contrôlant tout. Les éléments de dictature ne sont-ils pas réunis actuellement en Côte d’Ivoire ?
Zabril Koukougnon
Source: http://www.gabonlibre.com/Inculpe-pour-crimes-economiques-par-la-justice-de-Ouattara-Gbagbo-n-a-pas-de-biens-mal-acquis_a14412.html
Tehuti
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Alors que la plupart des Africains font le voeux d'avoir des dirigeants integres,democrates et surtout Panafricanistes;voilà que cet imposteur d'Alassane Ouattara qui vient à Paris pour faire des corbettes à Sarkozy qui l'avait aidé dans son hold up électoral,qui lui avait permis d'acceder à la presidence en CI.
Ouattara qui vient remercier Sarkozy d'avoir évité à la Cote d'Ivoire une guerre civile,alors que c'est depuis 2002 que lui et son compère Guillaume Soro,avaient plongé ce pays en guerre.
Qui sont alors les assasins des paisibles citoyens en CI,depuis la mise aux arrets,du president Laurent Gbagbo
Quand est ce que les pays Africains seront dirigés par des vrais presidents qui font du gagnant-gagnant,à la place de tous ces grands enfants,que les neocolonialistes continuent de mettre au pouvoir,pour l'aservissement des Africains.
Voilà ce qui conforte l'idée pour les Français d'origine Africaine,de voter pour l'extreme droite aux prochaines élections presidentielles.
Tonton Ricos
Re: Les ivoiriens de la diaspora ont voté
Tonton Ricos a écrit:
Alors que la plupart des Africains font le voeux d'avoir des dirigeants integres,democrates et surtout Panafricanistes;voilà que cet imposteur d'Alassane Ouattara qui vient à Paris pour faire des corbettes à Sarkozy qui l'avait aidé dans son hold up électoral,qui lui avait permis d'acceder à la presidence en CI.
Ouattara qui vient remercier Sarkozy d'avoir évité à la Cote d'Ivoire une guerre civile,alors que c'est depuis 2002 que lui et son compère Guillaume Soro,avaient plongé ce pays en guerre.
Qui sont alors les assasins des paisibles citoyens en CI,depuis la mise aux arrets,du president Laurent Gbagbo
Quand est ce que les pays Africains seront dirigés par des vrais presidents qui font du gagnant-gagnant,à la place de tous ces grands enfants,que les neocolonialistes continuent de mettre au pouvoir,pour l'aservissement des Africains.
Voilà ce qui conforte l'idée pour les Français d'origine Africaine,de voter pour l'extreme droite aux prochaines élections presidentielles.
Tonton Les Africains sont encore des frands enfants qui ne conçoivent la politique qu'en termes de partage de gâteau, d'intérêt à partager entre personnes de même éthnie , de revenge d'une éthnie sur une autre, avez vous remarquez les noms des principaux commandants de police ou de l'armée la pluspart de Nordiques ou des gens qui n'ont fait qu'allégence au nouveau pouvoir pour des intérêts égoistes.
Quand les Africains feront la politique classique, càd luttes entre idéologies de gauche, de droite ou du centre sans penser aux interêts claniques ou tribales l'Afrique se relevera.
Congomoko
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