PARADIS EZA LIBOSO, ALLONS-Y LES AFRICAINS

"NEGOCIATIONS"

Ce le terme..invisible pour la situation en Egypte..

L´armée negocie en coulisse

Aussi étrange que cela puisse être, l´armée vient d´affirmer qu´elle ne compte pas user de la force contre les manifestants.. Le test est pour demain..
Au fond de la position de l´armée se trouve une situation qu´on trouve en Turquie..Exactement comme en Turquie, l´armée en Egypte est "riche", elle possede des terrains, des immeubles, des % dans l´industrie du tourisme, possede des industries..
Ce que les généraux tentent de planifier leur survie..en s´inspirant de la Turquie où l´armée est "garantie" la démocratie et surtout est la meilleure de rempart contre les "islamiste"..

Ironie de l´histoire, l Egypte faisait partie de l´empire Ottoman (Turquie)..

Les frères Musulmans..negocient aussi sous le couvert de l´opposition

Cette organisation fondée et financée par la CIA pour destabiliser Nasser..est sans doute la premìere force politik de l´Egypte..á cause de sa politik sociale et son implantation..
Or, les frères musulmans..qui avaient refusés de participer aux dernières élections legislatives.. jouent la carte de la démocratie en faisant alliance avec El Baradei..ainsi que les opposants..
Pire, les frères musulmans dont les membres sont souvent des medecins, des avocats, des scientifiques..esperent sans doute copier la Turquie..une fois de plus où un parti religieux est au pouvoir..sans imposer l´islamisation du pays.. ..

La CIA qui sans doute a fait retourner El Baradei rapidement en Egypte et le propulsant dans les manifestations..negocie aussi en coulisse

Une transition où les "généraux" vont ceder le pouvoir executif..et rester dans le bakgrund en gardant des avantages économiques.. une opposition avec le back-upp des frères musulmans.. pour enfin mettre en place une démocratie..inspirée de la Turquie

On negocie..en coulisse car Mubarak ne peut rien faire de plus ou de moins..il n´a pas d´avenir dans ce pays..et on negocie..negocie

Démocratie en Egypte..l´ombre des "Soufis"

C´est aussi l autre face de l´islam qui est entrain de lutter..la face ésoterique contestée par l´islam "orthodoxe" Suni ou Shia
En effet, les fondateurs de l´organisation des "Frères Musulmans" sont avant tout des Soufis

Tariq Ramadan..petit fils du fondateur de cette organisation parlait tout à l´heure..et ce prof d´université est le reflet..de l´islam ésoterique qui accorde une place importante dans les études, les recherches scientifiques.. la tolerance est aussi la base de cette philosophie ésoterique.

Il insiste sur les propos d´Israel..où on soutient Mubarak en affirmant qu´il serait la garantie de la sécurité et la paix..Quelle ironie Comme un État démocratique comme Israel peut compter sur la "dictature" pour obtenir la paix

Troll continue de croire que l´Egypte..comme la Tunisie prendont la voie de la Turquie..pays musulman où le Soufisme est la force occulte á la base de la stabilité et du progrès si pas de la démocratie ..

Il insiste sur les propos d´Israel..où on soutient Mubarak en affirmant qu´il serait la garantie de la sécurité et la paix..Quelle ironie Comme un État démocratique comme Israel peut compter sur la "dictature" pour obtenir la paix

Frater,
Le depart d'un dictateur ne veut pas necessairement = a l'avenement d'une democratie. Le Congo est bien un exemple.
J'ajoute aussi q mm une election ne garantie pas la democratie.
La democratie ne se limite pas au peuple d'un pays, elle garantie le bien etre de ses voisins.
Voici c q Obama disait

Now, the long road to peace requires Palestinian partners committed to making the journey. We must isolate Hamas unless and until they renounce terrorism, recognize Israel's right to exist, and abide by past agreements.
(APPLAUSE)
There is no room at the negotiating table for terrorist organizations. That is why I opposed holding elections in 2006 with Hamas on the ballot.
(APPLAUSE)
The Israelis and the Palestinian Authority warned us at the time against holding these elections, but this administration pressed ahead, and the result is a Gaza controlled by Hamas with rockets raining down on Israel.

Nous savons tous q Bush qu'on accuse et C. Rice ont fait pression sur Israel pour permettre aux Palestiniens de voter, et la suite? Relisez Obama, il donne la reponse.

Vous posez la question de savoir comment un Etat democratique coe Israel peut compter sur "la dictature" pour obtenir la paix? Votre question donne l'impression d'un fait a venir, Mais la realite q nous connaissons tous et q cette "dictature" pourvoit deja la paix a Israel, ca c au present.

Aviez vous entendu des dirigeants Americains traiter Mubarak de dictateur? Ecoutez Joe Biden, Il dit clairement q Mubarak n'est pas un dictateur. Cette interview s'est passee je pense un jour avant q'Obama ne parle.

Les USA et l'Israel reconnaissent q le peuple Egyptien merite mieux q c qu'il a maintenant, mais ca ne doit pas etre aux depens des autres plus precisement Israel. Et tt le monde savait q les freres musulmans etaient sur la scene, mais maintenant qu'ils jouent leur carte au vu et au su de tt le monde, on se pose des questions si on n'a pas a faire a une revolution Iranienne (Curieux mm le gouvernement Iranien dit supporter les manifestants Egyptiens contre Mubarak, coe s'ils ont permis ca chez eux, loooool). On se demande si ce mouvement ne mettra pas en danger la paix entre Israel et Egypte.

Chq1 a le droit de choisir ses dirigeants, Tyrans ou democrates, mais cela ne doit pas mettre les autres en danger. Si tel est le cas, le choix judicieux est de rester avec un Dictateur qui garantie cette paix.
Vous pouvez aussi relire le posting d'Arafat. Entre tps, la Chine controle les media pour eviter q les Chinois ne lisent a propos de ce qui se passe en Egypte

https://www.youtube.com/watch?v=Ya8ywHCGceg

"Un autre Congo renaît à l’Est.
Les aveugles ne le voient pas !"

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6280
L’Est bouge ! Les Jeunes Patriotes de Furu et de Katwa refondent un autre Congo. Leur lutte va faire tache d’huile et contaminer tout le reste du Congo. Les aveugles ne voient pas la chose venir !
Les minorités congolaises organisées ont pris le temps de lire, d’étudier et d’analyser dans les détails les causes lointaines, proches et immédiates du calvaire que notre pays connaît depuis son indépendance formelle jusqu’à ce jour. Certains livres et certains documentaires ont aidé ces minorités à mieux approfondir les enjeux du capitalisme du désastre dont notre pays est victime à travers tout un réseau transnational de prédation. Certains rapports de l’ONU les ont aidées à comprendre que la guerre dite ethnique que notre pays connaît depuis les années 90 est une guerre d’agression orchestrée par les grandes puissances instrumentalisant certains pays satellites des Grands Lacs. Par-dessus tout, il y a la connaissance que nos compatriotes de l’Est ont des voisins instrumentalisés et de leurs liens avec le pouvoir de Kinshasa.
Après avoir crié à maintes reprises au secours auprès du pouvoir de Kinshasa, sans succès, ces compatriotes ont fini par décider de constituer des groupes d’autodéfense pour se protéger contre la mort que les bandits à main armée sèment chez nous en toute impunité..."


Compatriotiquement!

Le cas tunisien (et égyptien) interpelle davantage l’Occident, à mon avis qu’il ne représente
un exemple contagieux à l'Afrique subsaharienne mais comme tel il pourra quand même
bénéficier à celle-ci dans la mesure où la réaction de cet Occident face à nos gestionnaires
incompétents et malhonnêtes peut mieux faire apparaître leur danger à moyen et long terme
plutôt que leur garantie de stabilité comme jusque là,même chez leurs vieux alliés !!!

Tenez :
Il y a plus d’une dizaine de jours, je m’étais donné enfin le temps de participer à l’émission
"Appels sur l’actualité", le matin sur Rfi qui ce jour là traitait de la révision constitutionnelle
à 1 tour au Congo ! Eh bien je n’ai pu être agréé à passer en direct car je fustigeais l’opportunité
même du débat disant que c’était hypocrite même de la part de la presse se voulant neutre
de ne pas au préalable contextualise l’évènement : la manoeuvre avait manifestement été
orchestrée pour contrer des adversaires alors que la compétition avait commencée
(des candidats s’étaient déjà déclarés et cela bousculait les plans du pouvoir... Et que
malgré sa légalité cette révision restait bien une tentative de tricherie !
Cet éclairage me semblait objectivement nécessaire ! J’ajoutais que banaliser ainsi des violations
graves de l’esprit de Constitution évitait d'appeler les choses par leur nom et que c’est cela
qui a fait que la France et le reste de l’Occident n’ont pas vu venir la révolution du peuple
tunisien ne s’occupant que des indicateurs géopolitiques qui cachaient ce qui fait avancer
les Nations çàd, leur dynamisme propre en rapport avec leurs attentes (matérielles , politiques
et mentales…) et leur satisfaction ou non !

Je dois avoir trop fortement dénoncé ce manque de courage même de la part des journalistes
bien assis dans leur conformisme comme ceux de Rfi qu’on a jugé bon ne pas me laisser en direct
mais voici que cet éditorial du Monde daté du 2 février fait la même analyse !
Notre problème en Afrique noire est comment capitaliser ce bon vent pour qu'on entende
mieux les populations ? Jusque là nous sommes encore à la traîne...

"Il faut appeler un dictateur un dictateur
° tp://www.lemonde.fr/idees/article/2011/02/01/il-faut-appeler-un-dictateur-un-dictateur_1473461_3232.html
Les événements d'Egypte et de Tunisie posent aux démocraties occidentales une question importante : doivent-elles pratiquer une diplomatie publique d'engagement au service de valeurs "universelles" ? En somme, le drapeau des libertés publiques et des droits de l'homme, faut-il le garder en poche, le sortir à moitié ou le déployer en permanence ? Faut-il être discret ou incisif sur le sujet ?

Ce n'est pas seulement une affaire de morale ou de fidélité à ses convictions. Il en va aussi de la défense de nos intérêts - matériels et stratégiques. Pour s'être refusée à pointer publiquement la nature du régime tunisien - une kleptocratie brutale -, la France paiera un prix dans la Tunisie de demain. Pour avoir soutenu à bout de bras le régime d'Hosni Moubarak, les Etats-Unis seront sur la défensive dans l'Egypte de demain.
Américains et Européens ont évolué sur cette question. Dans la foulée de la présidence Jimmy Carter (1976-1980), la défense des droits de l'homme, en URSS et ailleurs, était devenue un des éléments ouvertement affichés des diplomaties occidentales. C'était la transposition officielle d'un courant d'idées d'abord porté par des ONG comme Médecins sans frontières, puis qui déboucha, à la fin de la guerre froide, sur une réflexion sur le devoir ou le droit d'ingérence.
Au nom de la défense des droits de l'homme, on bousculait le sacro-saint principe de la souveraineté des Etats : en paroles, en disant leur fait aux dictateurs de la planète ; voire en actes, en les boycottant à des degrés divers.
Dans son expression la plus radicale, cette attitude - que Le Monde défendit souvent - est celle des néoconservateurs américains. Bien avant les attentats du 11 septembre 2001, ils n'ont eu de cesse de stigmatiser la complaisance des Etats-Unis à l'égard des régimes saoudien, égyptien ou chinois.
Il y eut un retour de balancier. Il prit la forme d'une critique du "droit de l'hommisme". La diplomatie de pays comme la France ou les Etats-Unis ne pouvait être guidée par le seul souci des droits de l'homme.
La politique étrangère d'un Etat qui prétend défendre ses intérêts et même ses valeurs d'un bout à l'autre du globe, cette politique commande d'être en mesure de parler à tout le monde - même aux régimes les plus détestables. Le "droit de l'hommisme" fut vite qualifiéd'" occidentalisme" ; c'était une vision du monde "ethnocentriste" qui conduisait à adresser des leçons de morale à la terre entière.
Et la diplomatie publique occidentale replia très largement le drapeau des droits de l'homme. Au nom du réalisme, des intérêts économiques, de la stabilité stratégique et d'un relativisme culturel porté par le sentiment que l'"homme blanc" avait trop péché durant l'ère coloniale pour prêcher quoi que ce soit à qui que ce soit.
Le balancier est allé trop loin. Les manifestants du Caire et de Tunis adressent un message à l'école diplomatique "réaliste" : il faut appeler un dictateur un dictateur, toujours et tout haut."

"Egypte : "Pour l'Occident,
c'est le début d'un aggiornamento nécessaire" "
° http://www.lemonde.fr/international/article/2011/02/01/egypte-pour-l-occident-c-est-le-debut-d-un-aggiornamento-necessaire_1473712_3210.html

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=6279


Compatriotiquement!