Voilà le socle du programme de l'UDPS à enrichir par tous dixit TSHISEKEDI
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Voilà le socle du programme de l'UDPS à enrichir par tous dixit TSHISEKEDI
Candidature unique de l’Opposition
Etienne Tshisekedi favori !
Kinshasa, le 21/02/2011
*Deux raisons seraient
déterminantes, pour le choix du candidat unique de l’Opposition à la
présidentielle de novembre 2011. Etienne Tshisekedi les a avancées, au
cours d’une conférence de presse tenue hier, en sa résidence de
Pétunias, sur les hauteurs de la dixième rue, à Limeté/Résidentiel.
Pour lui, en effet, le long passé dans l’Opposition et la popularité
suffiraient à convaincre quiconque veut décider en âme et conscience.
D’une façon générale, Etienne Tshisekedi se dit favori. Mais si les
autres partenaires de l’Opposition décidaient autrement, il appréciera,
le moment venu, s’il devait s’y soumettre ou se présenter, en solo, au
nom de l’Udps, son propre parti. Tshisekedi qui s’est entretenu ce
dimanche 20 février, dans la journée, avec Vital Kamerhe, entend élargir
les mêmes contacts à tous les partis de l’Opposition justifiant d’une
assise réelle sur terrain. Il exclut, par ailleurs, de perdre du temps
avec les partis constitués seulement du Président, de son épouse et de
ses enfants. Il confirme, enfin, son meeting du 24 avril prochain,
pour célébrer la victoire de la démocratie sur la dictature en RD.
Congo. Dans le texte, ci-après, il aborde, au fait, quatre sujets
essentiels : Front commun de l’Opposition, Sécurité et climat des
affaires, Médias et Elections. En quatre pages, format A4, Tshisekedi
s’explique et se coupe en quatre morceaux dans la perspective
d’arrondir sans nul doute ses angles, à quelques mois des empoignades
électorales. Dépassé le 6 décembre 2011 sans élection présidentielle,
l’Udps, réaffirme-t-il, tirera toutes les conséquences.
Union pour la Démocratie et le Progrès Social
Présidence du Parti
Conférence de presse du 20/02/2011
I. De l’unité d’actions des forces politiques acquises au changement
1. Comme vous le savez, j’ai consacré une tranche importante de ma vie
au combat pour le changement du système de gouvernance dans notre pays.
Ce choix m’a valu des humiliations, des tortures, des emprisonnements,
des relégations, des reniements, des trahisons et tant d’autres
désagréments.
2. Néanmoins, au prix d’innombrables sacrifices de tout le peuple
congolais, la constance de cette lutte déclenchée au début des années
quatre-vingts a permis d’arracher le multipartisme intégral à la fin de
la même décennie. Hélas, depuis lors, le processus démocratique n’en
finit pas de balbutier.
3. Mais l’heure a sonné de voir, enfin, les choses changer dans ce pays
en pleine déliquescence. J’affirme aujourd’hui que le pouvoir est à
portée de l’opposition pour une alternance crédible. Voilà pourquoi le
peuple congolais doit bien mesurer les enjeux électoraux à venir.
4. Il convient de rappeler ici, que le 11 décembre, lors de la cérémonie
d’ouverture du Premier Congrès de l’Udps notre parti, j’ai lancé un
vibrant appel au regroupement des forces du changement pour une
alternative crédible et productive au pouvoir actuel dépourvu de toute
capacité visionnaire ; des partis politiques et des associations y
répondent déjà.
5. Conscient qu’ensemble nous réussirons cette œuvre grandiose de
transformation de notre société, je réitère encore aujourd’hui cet appel
solennel et demande le soutien de toutes les forces du changement à ma
candidature à la magistrature suprême.
6. Cette candidature procède d’une volonté inébranlable d’installer dans
ce pays une gouvernement stable politiquement, fiable économiquement et
solidaire socialement afin que, débarrassées des tares de la corruption
et autres antivaleurs, les générations présentes et futures puissent,
dans un monde interdépendant, intérioriser les notions d’intérêt
général, de bien commun et d’amour du prochain. Voilà le socle d’un
programme que nous devrions tous enrichir.
II. De la situation sécuritaire, sociale et du climat des affaires
7. La situation sécuritaire et humanitaire de notre pays est
catastrophique. Nous nous insurgeons contre :
- les violences sexuelles récurrentes faites à nos concitoyennes et nos
concitoyens sur toute l’étendue du territoire, et particulièrement dans
l’Est du pays ;
- le déplacement des populations congolaises loin de leurs terres ;
- les assassinats ciblés des journalistes et activistes des droits
humains ;
- la recrudescence des tueries de nos enfants sur les campus
universitaires.
8. La situation sociale s’empire de jour en our. La misère est
indescriptible. Les fonctionnaires, les médecins, les enseignants et
autres nobles professions sont mal payés, et de façon irrégulière. Plus
grave encore, nos compatriotes agents de l’Etat sont l’objet d’actes
humiliants et dégradants de la part de responsables politiques
imperméables à la moindre compassion. Nous avons tous en mémoire la
distribution par le pouvoir à des travailleurs d’un poulet pour quatre
familles lors des festivités de nouvel an 2011. C’est la manifestation
d’une absence totale d’humanité et de respect envers l’être humain
lorsqu’on sait qu’une famille congolaise est composée en moyenne de 5 à
10 personnes.
9. L’emploi est aléatoire, le taux de chômage atteint des proportions
inégalées sans que le pouvoir ne s’en émeuve pour rien au monde. L’eau
et l’électricité sont devenues des denrées rares, voire des privilèges
dans la plupart des contrées. Le système de santé est obsolète et
inaccessible pour la majorité de notre peuple. Les maladies jadis
éradiquées ont ressurgi.
10. La mauvaise gouvernance, caractérisée par la corruption,
l’insécurité juridique et judiciaire, l’asphyxie fiscale, le
détournement, l’impunité ainsi que le pillage de nos ressources
naturelles, est érigée en mode et système de gestion jusqu’au plus haut
sommet de l’Etat.
11. Par conséquent, nous entendons mettre un frein à tous ces maux et
fléaux qui rongent notre pays par des solutions de solidarisme et de
distribution équitable de la richesse nationale.
III. De la libéralisation des médias et des espaces publics
12. En ce qui concerne les médias publics, l’UDPS a toujours lutté pour
l’indépendance des médias publics et leurs accès à toutes les tendances
politiques. Hélas, nous constatons que les tares de la Deuxième
République et de l’AFDL habitent encore les dirigeants actuels.
13. Nous dénonçons ces dirigeants qui confisquent les médias publics et
censure l’opposition, se distinguant par la propagande et le culte de la
personnalité d’une autre époque et organisent expressément des
émissions à caractère injurieux et diffamatoire contre leurs adversaires
politiques.
14. Pour ce qui concerne les espaces publics, le pouvoir persiste à
jouer avec le feu par des provocations préméditées et répétées. Il y a
lieu d’évoquer ici l’interdiction d’accès au Grand Hôtel faite au
collectif des partis d’opposition, dont l’UDPS, le dimanche 09 janvier
passé alors que les frais y afférents avaient été déjà payés. Deux
autres cas récents : - Le refus opposé à l’UDPS de prendre en location
l’esplanade de la FIKIN le 15 février ;
- Le volte-face opposé à la Dynamique Tshisekedi Président « DTP » par
la même FIKIN le 16 février.
15. Comprenez alors ma contrariété de constater, trente ans après le
déclenchement de la lutte pour la démocratie et l’état de droit, que le
pouvoir en place persiste dans sa dérive totalitaire. On empêche
l’opposition de s’exprimer librement, on révise la Constitution de
manière cavalière, on tue impunément les citoyens, on s’enrichit
scandaleusement sur le dos du peuple congolais…
IV. De l’Organisation et de la sécurisation des élections
16. Pour notre part, nous souhaitons des élections transparentes,
inclusives, libres et régulières qui se dérouleront en trois étapes :
• Les opérations préélectorales. Nous sommes en faveurs de l’accès de
tous les partis au fichier électoral. A ce sujet, je m’indigne de la
lenteur du processus de révision du fichier électoral.
• Les opérations électorales. Nous recommandons un traitement égal de
tous les candidats. Dans le cadre du renouvellement du mandat de la
Monusco, nous demandons que la sécurisation des élections et des
candidats fasse l’objet d’une attention particulière.
• Les opérations postélectorales. Dans le cadre du renouvellement du
même mandat, nous demandons que la certification des élections soit
assurée par la Monusco.
17. Nous reconnaissons à sa juste valeur l’implication responsable de la
Communauté internationale dans le processus électoral et l’encourageons
à continuer de s’impliquer dans le financement et l’organisation des
élections en RDC en veillant, à travers des observateurs de l’Union
Européenne, de la Francophonie, de l’Union Africaine, de la SADC, etc., à
la transparence et à la régularité du processus électoral.
18. A notre peuple, nous lui demandons d’être très vigilant, de
s’assurer et de veiller à ce qu’on ne lui vole pas ses voix au profit de
personnes qu’il n’aura jamais choisies.
19. A nos militaires, policiers et agents de l’ordre, nous leur
rappelons leur serment devant la nation et les exhortons à jouer
pleinement leur rôle républicain.
Fait à Kinshasa, le 20 février 2011.
Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA
PRESIDENT
journal la prospérité
Etienne Tshisekedi favori !
Kinshasa, le 21/02/2011
*Deux raisons seraient
déterminantes, pour le choix du candidat unique de l’Opposition à la
présidentielle de novembre 2011. Etienne Tshisekedi les a avancées, au
cours d’une conférence de presse tenue hier, en sa résidence de
Pétunias, sur les hauteurs de la dixième rue, à Limeté/Résidentiel.
Pour lui, en effet, le long passé dans l’Opposition et la popularité
suffiraient à convaincre quiconque veut décider en âme et conscience.
D’une façon générale, Etienne Tshisekedi se dit favori. Mais si les
autres partenaires de l’Opposition décidaient autrement, il appréciera,
le moment venu, s’il devait s’y soumettre ou se présenter, en solo, au
nom de l’Udps, son propre parti. Tshisekedi qui s’est entretenu ce
dimanche 20 février, dans la journée, avec Vital Kamerhe, entend élargir
les mêmes contacts à tous les partis de l’Opposition justifiant d’une
assise réelle sur terrain. Il exclut, par ailleurs, de perdre du temps
avec les partis constitués seulement du Président, de son épouse et de
ses enfants. Il confirme, enfin, son meeting du 24 avril prochain,
pour célébrer la victoire de la démocratie sur la dictature en RD.
Congo. Dans le texte, ci-après, il aborde, au fait, quatre sujets
essentiels : Front commun de l’Opposition, Sécurité et climat des
affaires, Médias et Elections. En quatre pages, format A4, Tshisekedi
s’explique et se coupe en quatre morceaux dans la perspective
d’arrondir sans nul doute ses angles, à quelques mois des empoignades
électorales. Dépassé le 6 décembre 2011 sans élection présidentielle,
l’Udps, réaffirme-t-il, tirera toutes les conséquences.
Union pour la Démocratie et le Progrès Social
Présidence du Parti
Conférence de presse du 20/02/2011
I. De l’unité d’actions des forces politiques acquises au changement
1. Comme vous le savez, j’ai consacré une tranche importante de ma vie
au combat pour le changement du système de gouvernance dans notre pays.
Ce choix m’a valu des humiliations, des tortures, des emprisonnements,
des relégations, des reniements, des trahisons et tant d’autres
désagréments.
2. Néanmoins, au prix d’innombrables sacrifices de tout le peuple
congolais, la constance de cette lutte déclenchée au début des années
quatre-vingts a permis d’arracher le multipartisme intégral à la fin de
la même décennie. Hélas, depuis lors, le processus démocratique n’en
finit pas de balbutier.
3. Mais l’heure a sonné de voir, enfin, les choses changer dans ce pays
en pleine déliquescence. J’affirme aujourd’hui que le pouvoir est à
portée de l’opposition pour une alternance crédible. Voilà pourquoi le
peuple congolais doit bien mesurer les enjeux électoraux à venir.
4. Il convient de rappeler ici, que le 11 décembre, lors de la cérémonie
d’ouverture du Premier Congrès de l’Udps notre parti, j’ai lancé un
vibrant appel au regroupement des forces du changement pour une
alternative crédible et productive au pouvoir actuel dépourvu de toute
capacité visionnaire ; des partis politiques et des associations y
répondent déjà.
5. Conscient qu’ensemble nous réussirons cette œuvre grandiose de
transformation de notre société, je réitère encore aujourd’hui cet appel
solennel et demande le soutien de toutes les forces du changement à ma
candidature à la magistrature suprême.
6. Cette candidature procède d’une volonté inébranlable d’installer dans
ce pays une gouvernement stable politiquement, fiable économiquement et
solidaire socialement afin que, débarrassées des tares de la corruption
et autres antivaleurs, les générations présentes et futures puissent,
dans un monde interdépendant, intérioriser les notions d’intérêt
général, de bien commun et d’amour du prochain. Voilà le socle d’un
programme que nous devrions tous enrichir.
II. De la situation sécuritaire, sociale et du climat des affaires
7. La situation sécuritaire et humanitaire de notre pays est
catastrophique. Nous nous insurgeons contre :
- les violences sexuelles récurrentes faites à nos concitoyennes et nos
concitoyens sur toute l’étendue du territoire, et particulièrement dans
l’Est du pays ;
- le déplacement des populations congolaises loin de leurs terres ;
- les assassinats ciblés des journalistes et activistes des droits
humains ;
- la recrudescence des tueries de nos enfants sur les campus
universitaires.
8. La situation sociale s’empire de jour en our. La misère est
indescriptible. Les fonctionnaires, les médecins, les enseignants et
autres nobles professions sont mal payés, et de façon irrégulière. Plus
grave encore, nos compatriotes agents de l’Etat sont l’objet d’actes
humiliants et dégradants de la part de responsables politiques
imperméables à la moindre compassion. Nous avons tous en mémoire la
distribution par le pouvoir à des travailleurs d’un poulet pour quatre
familles lors des festivités de nouvel an 2011. C’est la manifestation
d’une absence totale d’humanité et de respect envers l’être humain
lorsqu’on sait qu’une famille congolaise est composée en moyenne de 5 à
10 personnes.
9. L’emploi est aléatoire, le taux de chômage atteint des proportions
inégalées sans que le pouvoir ne s’en émeuve pour rien au monde. L’eau
et l’électricité sont devenues des denrées rares, voire des privilèges
dans la plupart des contrées. Le système de santé est obsolète et
inaccessible pour la majorité de notre peuple. Les maladies jadis
éradiquées ont ressurgi.
10. La mauvaise gouvernance, caractérisée par la corruption,
l’insécurité juridique et judiciaire, l’asphyxie fiscale, le
détournement, l’impunité ainsi que le pillage de nos ressources
naturelles, est érigée en mode et système de gestion jusqu’au plus haut
sommet de l’Etat.
11. Par conséquent, nous entendons mettre un frein à tous ces maux et
fléaux qui rongent notre pays par des solutions de solidarisme et de
distribution équitable de la richesse nationale.
III. De la libéralisation des médias et des espaces publics
12. En ce qui concerne les médias publics, l’UDPS a toujours lutté pour
l’indépendance des médias publics et leurs accès à toutes les tendances
politiques. Hélas, nous constatons que les tares de la Deuxième
République et de l’AFDL habitent encore les dirigeants actuels.
13. Nous dénonçons ces dirigeants qui confisquent les médias publics et
censure l’opposition, se distinguant par la propagande et le culte de la
personnalité d’une autre époque et organisent expressément des
émissions à caractère injurieux et diffamatoire contre leurs adversaires
politiques.
14. Pour ce qui concerne les espaces publics, le pouvoir persiste à
jouer avec le feu par des provocations préméditées et répétées. Il y a
lieu d’évoquer ici l’interdiction d’accès au Grand Hôtel faite au
collectif des partis d’opposition, dont l’UDPS, le dimanche 09 janvier
passé alors que les frais y afférents avaient été déjà payés. Deux
autres cas récents : - Le refus opposé à l’UDPS de prendre en location
l’esplanade de la FIKIN le 15 février ;
- Le volte-face opposé à la Dynamique Tshisekedi Président « DTP » par
la même FIKIN le 16 février.
15. Comprenez alors ma contrariété de constater, trente ans après le
déclenchement de la lutte pour la démocratie et l’état de droit, que le
pouvoir en place persiste dans sa dérive totalitaire. On empêche
l’opposition de s’exprimer librement, on révise la Constitution de
manière cavalière, on tue impunément les citoyens, on s’enrichit
scandaleusement sur le dos du peuple congolais…
IV. De l’Organisation et de la sécurisation des élections
16. Pour notre part, nous souhaitons des élections transparentes,
inclusives, libres et régulières qui se dérouleront en trois étapes :
• Les opérations préélectorales. Nous sommes en faveurs de l’accès de
tous les partis au fichier électoral. A ce sujet, je m’indigne de la
lenteur du processus de révision du fichier électoral.
• Les opérations électorales. Nous recommandons un traitement égal de
tous les candidats. Dans le cadre du renouvellement du mandat de la
Monusco, nous demandons que la sécurisation des élections et des
candidats fasse l’objet d’une attention particulière.
• Les opérations postélectorales. Dans le cadre du renouvellement du
même mandat, nous demandons que la certification des élections soit
assurée par la Monusco.
17. Nous reconnaissons à sa juste valeur l’implication responsable de la
Communauté internationale dans le processus électoral et l’encourageons
à continuer de s’impliquer dans le financement et l’organisation des
élections en RDC en veillant, à travers des observateurs de l’Union
Européenne, de la Francophonie, de l’Union Africaine, de la SADC, etc., à
la transparence et à la régularité du processus électoral.
18. A notre peuple, nous lui demandons d’être très vigilant, de
s’assurer et de veiller à ce qu’on ne lui vole pas ses voix au profit de
personnes qu’il n’aura jamais choisies.
19. A nos militaires, policiers et agents de l’ordre, nous leur
rappelons leur serment devant la nation et les exhortons à jouer
pleinement leur rôle républicain.
Fait à Kinshasa, le 20 février 2011.
Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA
PRESIDENT
journal la prospérité
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