Kinshasa : Mariage homo !

Kinshasa :deux homosexuels s’unissent pour la « vie »

Du jamais vu à Kinshasa, Il était difficile de savoir si les mariés ont réussi la bénédiction, mieux, l’autorisation de leurs familles respectives. Ce qui est vrai, le mariage « coutumier » a eu lieu. « Les loups ne se mangent pas entre eux ».

La bipolarité du monde ac­tuel oblige certaines personnes à respecter à la lettre les recommandations de Dieu et les autres à marcher dessus. « Ce sont les cœurs qui s’aiment et non les autres parties du corps humain ». Cette science fiction de l’amour fait, actuellement, son bon nom­bre de chemin dans la ville-pro­vince de Kinshasa.
En effet, les habitants d’un des quartiers de la commune de Kasa-Vubu ont la fin de la Semaine dernière assisté à une ré­jouissance nuptiale hors du com­mun, mieux, prohibée par la loi. Les invitations étaient conçues, imprimées et distribuées aux amis et connaissances par les heureux homosexuels.

La salle de fête louée pour la circonstance par les homo­sexuels était noire de monde à partir de 20 heures. Les invités étaient munis de leurs cadeaux composés des chaises en plasti­que, ventilateurs, assiettes et nulle part l’on a vus les biberons, les seaux et les ustensiles pour bébé.
La fête proprement dite a commence à 21 heures 30’. Les mariés ont fait leur entrée dans la salle de fête sous le rythme de la chanson « Yamba ngai » chantée par Mbilia Bel. Et ce, à la grande surprise de la population environ­nante non invitée qui, par curio­sité, mourait d’envie de voir les heu­reux mariés.
Du jamais vu sous nos yeuxHabillés en costumes de cou­leur noire blanc et d’une cravate beige, les amoureux homosexuels ont prouvé à leurs invités que leur mariage ne relève pas de la fiction. Pour preuve, ils se sont, dès leur entrée dans la salle de fête, embrassés sous les vivats des uns et des autres. Aussitôt descendus de leur voiture, les mariés enten­daient la foule clamait haut et fort: « Belinda abali... Traduisez: Belinda rompt avec le célibat ». Qui de deux répond à ce nom ? Qui est la femme et qui est l’homme ? Est-ce rotatif ? Aux mariés de répondre à ces ques­tions
C’est presque tous les voi­sins qui ont laissé leurs domici­les en s’attroupant sur le lieu de la réjouissance nuptiale. La pré­sence massive de cette popula­tion non invitée n’a nullement pas empêché ces homosexuels à con­voler en juste noce. Il était difficile de savoir si les mariés ont réussi la bénédiction, mieux, l’autorisa­tion de leurs familles respectives. Ce qui est vrai, le mariage « cou­tumier a eu lieu.
A en croire l’un des invités, cette fête nuptiale s’est déroulée comme toutes les autres. Les heu­reux mariés et leurs invites ont commencé par bénir le très haut (Dieu), source intarissable de toute grâce. Un discours élogieux a été, pour la circonstance, pro­noncé afin de permettre aux invi­tés d’avoir une idée nette des per­sonnes qui les ont réuni autour d’un verre de vin et d’un plat. Dieu seul sait si le modérateur de la fête a souhaité bonne maternité au couple marié. Etant devenue une règle qui ne souffre d’aucune exception- sauf les handicapés physiques, la piste de danses était ouverte par les mariés homo­sexuels. « 0 libala libala e e e, likambo na nzambe.. traduisez: Le mariage est institué par Dieu telle est la chanson fredonnée par la chanteuse chrétienne, Théthé Ndjungandeke qui a fait clouer les mariés sur la piste de danse pen­dant plusieurs minutes..

Uhuru

tatilôtétatoux.

je ne sais pas mais ce journal me semble parfois inventer des histoires de toutes pieces. Je suis tres sceptique en tout cas. Qu'ils vivent librement d'accord mais qu'ils se soient vraiment maries, je ne le crois pas. En quoi est-ce un mariage d'ailleurs? Pcq il y a eu une reception? On parle de mariage coutumier, la dote a ete versee, et qui? Les familles ont donne leur benediction? Apparamment on ne le sait pas. C'est une histoire amusante mais pas tres credible. Si se marier c'est seulement donner une reception et s'embrasser publiquement alors la...

[b]Tshippo, je suis entièrement d'accord avec toi. En lisant entre les lignes, on s'apperçoit que l'histoire est inventée par le journal, rien de précis. Allant jusqu'à taire le nom du quartier de la commune de Kasavubu.
Le même journal parle de la dot, mais qui l'a versée et à qui?