Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
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Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Dénonçant des fraudes, les pro-Tshisekedi en appellent à la communauté internationale.
Kinshasa semble paralysée. L'énorme et populeuse capitale s'est mise comme en suspens depuis vendredi et l'annonce des résultats de l'élection présidentielle. Seuls les camions de police, chargés d'hommes armés et les véhicules des militaires de la garde républicaine étaient visibles, roulant à tombeau ouvert dès le plus petit départ d'émeutes dans les «quartiers rouges», basse ville misérable et fief de l'opposition.
La colère y est pourtant restée contenue. À Matete et Ngiri-Ngiri, des pneus brûlaient au milieu des routes, des barricades montées de jeunes hommes armés de machettes et de pierres s'érigeaient çà et là. Des rixes qui auraient fait cinq morts, dont un policier, selon les autorités congolaises.
Dimanche, pourtant, la ville retrouvait un semblant de normalité. On montait à la hâte de petits marchés, où des «mamans» tendues se pressaient d'acheter un peu de vivres. «Il n'y a plus rien chez nous. Il faut que l'on sorte pour manger. Ici personne n'a de provisions car il n'y a pas d'argent d'avance», expliquait Augustine avant de filer s'enfermer chez elle. Comme elle, Kinshasa hésite, paraissant toujours redouter l'explosion de violences si souvent annoncée. Le général Bisengimana, chef de la police, se dit serein: «Nous avons la situation en main. Les désordres sont le fait de voyous. Les militants politiques ne manifestent pas.»
Étienne Tshisekedi, principal rival de Joseph Kabila et arrivé second du scrutin avec 33% des suffrages, avait, il est vrai, appelé au calme. Non sans rejeter les résultats, qualifiés «d'insultes au peuple congolais» et de s'autoproclamer président élu. «Nous courons le risque de démobiliser nos partisans, mais c'est un risque calculé. Les chiffres officiels sont trop ridicules pour que la communauté internationale ne dise rien», voulait croire Samy Badibenga, l'un des conseillers du vieil opposant, réclamant «une médiation internationale». Dans le même temps, un autre responsable évoquait l'organisation de «manifestions pacifiques».
Des «irrégularités graves»
Une façon de forcer les observateurs à réagir. Les premières analyses montrent de fait que les données publiées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «manquent de crédibilité» selon le Carter Center. Première mission internationale à publier ses conclusions, l'ONG estime que le dépouillement a donné lieu à des «irrégularités graves». À Kinshasa, la Ceni reconnaît avoir perdu les résultats de plus de 2000 bureaux de vote, soit plus de 600.000 voix potentielles.
Le rapport note que c'est dans la capitale, réputée favorable à l'opposition et dans le Katanga, acquis à Kabila, que se concentreraient les problèmes. Kinshasa, outre les bulletins perdus, connaît une participation basse quand la province du Sud enregistre des «taux de participation très élevés de 99%, voire 100%». Ainsi, poursuit le Carter Center, le district de Kabongo affiche «227.885 voix pour Joseph Kabila et seulement trois pour les autres candidats». L'ONG affirme toutefois que sa déclaration «ne remet pas en cause l'ordre des résultats des candidats tel qu'annoncés».
La mission de l'Union européenne devrait publier ses conclusions lundi. Une prise de position qui, comme celle du puissant voisin sud-africain, pèsera lourd. Dans les chancelleries, la gêne était palpable face à des chiffres «curieux» d'après un diplomate. L'arrivée d'un éventuel médiateur restait dimanche néanmoins hautement hypothétique. La démarche se heurte à un double écueil. D'une part les humeurs changeantes d'un Tshisekedi, peu enclin au compromis, et les certitudes du clan présidentiel. «Une négociation n'a absolument aucune légitimité. Il y a un ordre établi par le scrutin qui doit être respecté», affirmait Raphaël Ngwej, un conseiller de Joseph Kabila. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a jugé la situation «explosive» adjurant les deux camps de «trouver une issue par le dialogue».
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/12/01003-20111212ARTFIG00326-l-adversaire-de-kabila-veut-une-mediation.php
Kinshasa semble paralysée. L'énorme et populeuse capitale s'est mise comme en suspens depuis vendredi et l'annonce des résultats de l'élection présidentielle. Seuls les camions de police, chargés d'hommes armés et les véhicules des militaires de la garde républicaine étaient visibles, roulant à tombeau ouvert dès le plus petit départ d'émeutes dans les «quartiers rouges», basse ville misérable et fief de l'opposition.
La colère y est pourtant restée contenue. À Matete et Ngiri-Ngiri, des pneus brûlaient au milieu des routes, des barricades montées de jeunes hommes armés de machettes et de pierres s'érigeaient çà et là. Des rixes qui auraient fait cinq morts, dont un policier, selon les autorités congolaises.
Dimanche, pourtant, la ville retrouvait un semblant de normalité. On montait à la hâte de petits marchés, où des «mamans» tendues se pressaient d'acheter un peu de vivres. «Il n'y a plus rien chez nous. Il faut que l'on sorte pour manger. Ici personne n'a de provisions car il n'y a pas d'argent d'avance», expliquait Augustine avant de filer s'enfermer chez elle. Comme elle, Kinshasa hésite, paraissant toujours redouter l'explosion de violences si souvent annoncée. Le général Bisengimana, chef de la police, se dit serein: «Nous avons la situation en main. Les désordres sont le fait de voyous. Les militants politiques ne manifestent pas.»
Étienne Tshisekedi, principal rival de Joseph Kabila et arrivé second du scrutin avec 33% des suffrages, avait, il est vrai, appelé au calme. Non sans rejeter les résultats, qualifiés «d'insultes au peuple congolais» et de s'autoproclamer président élu. «Nous courons le risque de démobiliser nos partisans, mais c'est un risque calculé. Les chiffres officiels sont trop ridicules pour que la communauté internationale ne dise rien», voulait croire Samy Badibenga, l'un des conseillers du vieil opposant, réclamant «une médiation internationale». Dans le même temps, un autre responsable évoquait l'organisation de «manifestions pacifiques».
Des «irrégularités graves»
Une façon de forcer les observateurs à réagir. Les premières analyses montrent de fait que les données publiées par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «manquent de crédibilité» selon le Carter Center. Première mission internationale à publier ses conclusions, l'ONG estime que le dépouillement a donné lieu à des «irrégularités graves». À Kinshasa, la Ceni reconnaît avoir perdu les résultats de plus de 2000 bureaux de vote, soit plus de 600.000 voix potentielles.
Le rapport note que c'est dans la capitale, réputée favorable à l'opposition et dans le Katanga, acquis à Kabila, que se concentreraient les problèmes. Kinshasa, outre les bulletins perdus, connaît une participation basse quand la province du Sud enregistre des «taux de participation très élevés de 99%, voire 100%». Ainsi, poursuit le Carter Center, le district de Kabongo affiche «227.885 voix pour Joseph Kabila et seulement trois pour les autres candidats». L'ONG affirme toutefois que sa déclaration «ne remet pas en cause l'ordre des résultats des candidats tel qu'annoncés».
La mission de l'Union européenne devrait publier ses conclusions lundi. Une prise de position qui, comme celle du puissant voisin sud-africain, pèsera lourd. Dans les chancelleries, la gêne était palpable face à des chiffres «curieux» d'après un diplomate. L'arrivée d'un éventuel médiateur restait dimanche néanmoins hautement hypothétique. La démarche se heurte à un double écueil. D'une part les humeurs changeantes d'un Tshisekedi, peu enclin au compromis, et les certitudes du clan présidentiel. «Une négociation n'a absolument aucune légitimité. Il y a un ordre établi par le scrutin qui doit être respecté», affirmait Raphaël Ngwej, un conseiller de Joseph Kabila. Dimanche, le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a jugé la situation «explosive» adjurant les deux camps de «trouver une issue par le dialogue».
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/12/01003-20111212ARTFIG00326-l-adversaire-de-kabila-veut-une-mediation.php
Logique
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Le titre est trompeur!
Tshisekedi ne cherche pas une mediation en l'air mais pour contraindre le tricheur à ceder le fauteuil
Tshisekedi ne cherche pas une mediation en l'air mais pour contraindre le tricheur à ceder le fauteuil
Admin- Admin
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Mais ecq bino bo landaka makambu esalamaka na kin ou bien ca devient important seulement qd les blancs en parlent?
Qcq Tshisekedi a dit qd il s'est declare President elu? Et si je dois encore ajouter, Kamerhe ne l'a t-il pas dit?
Qcq Tshisekedi a dit qd il s'est declare President elu? Et si je dois encore ajouter, Kamerhe ne l'a t-il pas dit?
Hiro-Hito- Admin
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Monsengwo enfonce tout simplement Joé dans l´eau.. Si negociation ou mediation il y a, c´est pour laisser les résultats crédibles qui font de Tshitshi être acceptés par Kanambe.
La CI, Carter, Monsengwo et le Vatican seront-ils assez forts pour faire pencher la balance vers la vérité
GHOST
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
"RDC: situation calme, l'opposition demande une médiation africaine
° http://www.rfi.fr/afrique/20111212-rdc-kinshasa-lubumbashi-carter-kofi-annan-desmond-tutu-joseph-kabila-ceni-monsengwo
L'annonce de la réélection de Joseph Kabila, vendredi soir, a été suivie de violences, les autorités ont fait état de quatre personnes tuées par les forces de l'ordre. Les tensions sont vives, alors que l'opposition conteste les résultats de la présidentielle. Si la situation reste précaire dans la capitale ce lundi 12 décembre, aucun incident particulier n'a été signalé ces dernières heures.
Dernière minute : L'archévêque de Kinshasa, le cardinal Laurent Monsengwo, a déclaré ce lundi 12 décembre à la mi-journée dans une déclaration à la presse à Kinshasa, que les résultats de la présidentielle qui ont donné la victoire à Joseph Kabila, ne sont « conformes ni à la vérité ni à la justice ».
La situation est redevenue calme hier dimanche dans la capitale, quelques tirs avaient été entendus le matin dans les quartiers périphériques, mais beaucoup moins que vendredi et samedi. Les fidèles ont pu se rendre à la messe. Dimanche après-midi était presque comme les autres, avec moins de monde sur les marchés. Les stations services étaient ouvertes.
Les passagers des vols internationaux ont pu rejoindre l’aéroport sans encombre, alors que ce trajet traverse les quartiers les plus chauds de Kinshasa. On voit encore beaucoup de patrouilles de police casquées et armées.
Cette journée de lundi fait un peu figure de test, on verra si l’activité commerciale reprendra, si les écoles rouvrent. Si les employés pourront ou non rejoindre leur lieu de travail. La peur de prendre une balle perdue avait paralysé la majorité de la population pendant ce long week-end.
Médiation africaine
L’opposition demande une médiation africaine avant que la situation ne dégénère à nouveau. Les diplomates réfléchissent. Des noms commencent à circuler. Kofi Annan aurait décliné une sollicitation, on parle de John Kufuor, de Desmond Tutu, d’Amadou Toumani Touré ou d’Alpha Oumar Konaré.
Prochaine étape politique, la proclamation du vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour Suprême, juste avant l’investiture prévue le 20 décembre. Le camp présidentiel ne souhaite pas que l’on modifie ce calendrier. Du côté de la majorité, on estime qu’il a fallu faire du maintien de l’ordre, certes, mais que rien ne justifie de changer l’ordre constitutionnel.
Aux ambassadeurs qui lui ont rendu visite la semaine dernière, Joseph Kabila a dit qu’il ne souhaitait pas une médiation extérieure. Il y a d’ailleurs un comité national de médiation, mais sa discrétion est telle que chacun semble l’oublier.
Les observateurs du Centre Carter ont dénoncé les résultats de l’élection présidentielle congolaise. Dans un communiqué, l'ONG de l'ancien président américain Jimmy Carter estime que le processus de compilation des résultats « manque de crédibilité ».
Baya Kara
Directrice du Centre Carter à Kinshasa
"La compilation à Kinshasa ou Lubumbashi a connu diverses irrégularités"
Écouter (01:11)Près de 3000 bureaux de vote ignorés par la Céni
En donnant accès à des scores détaillés par bureau de vote, la Commission électorale n’a fait qu’accentuer les doutes qui entouraient les résultats de la présidentielle. Par exemple, dans le Katanga, Joseph Kabila réalise des scores qui relèvent du plébiscite et toute la population de la province semble s’être mobilisée comme un seul homme le jour du scrutin.
Ainsi, dans la circonscription de Manono, sur près de 200 000 suffrages comptabilisés, le président sortant abandonne 30 voix aux 10 autres candidats. Le taux de participation, lui, est de 100,14%, quant au taux de compilation des bureaux de vote, il est de plus de 99%.
Etienne Tshisekedi réalise, lui aussi, des scores impressionnants dans plusieurs provinces, mais d’après la Céni, les taux de participation et de compilation des bureaux de vote sont beaucoup plus faibles que dans les bastions du président sortant. A Kinshasa, par exemple, la participation est de 56 %, quant au taux de compilation, il excède à peine les 80%.
Sur l’ensemble du pays, ce sont près de 3000 bureaux de vote qui n’ont pas été pris en compte par la Céni. Tous ces éléments laissent penser que de nombreuses voix d’Etienne Tshisekedi n’ont pas été comptabilisées lors de la publication des résultats provisoires. Assez pour combler un retard de 3 millions de voix ? Sur ce point, il est pour l’heure impossible de se prononcer.
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Doit on vraiment parler d'ecart a combler qd on sait q le taux qui depasse deja la limite veut dire q l'autre jouit d'un rajout des voix?
Hiro-Hito- Admin
Re: Tshesekedi veut une médiation selon Le Figaro!!!!
Emoereur HH
C´est pire au Katanga, le taux de participation est de 101 % ce qui signifie que TOUS les électeurs katangais ont votés TOUS..aucun électeur n´était malade..
Pire que tout, même les électeurs de l´opposition ont votés pour Joé, car il a eu plus de 90% des voix..malgré les bureaux de vote attaqués où les bulletins ont été brûllés..
En clair, les bulletins du Katanga ont été transportés des imprimeries de l´Afrique du Sud directement á Kin..et cochés automatiquement á partir des imprimeries..
Comme les ordinateurs du serveur n´ont jamais été auditionés, manipuler les chiffres n´était q´un jeu d´enfant
Ko frauder ya bosoto ezanga mayele
C´est pire au Katanga, le taux de participation est de 101 % ce qui signifie que TOUS les électeurs katangais ont votés TOUS..aucun électeur n´était malade..
Pire que tout, même les électeurs de l´opposition ont votés pour Joé, car il a eu plus de 90% des voix..malgré les bureaux de vote attaqués où les bulletins ont été brûllés..
En clair, les bulletins du Katanga ont été transportés des imprimeries de l´Afrique du Sud directement á Kin..et cochés automatiquement á partir des imprimeries..
Comme les ordinateurs du serveur n´ont jamais été auditionés, manipuler les chiffres n´était q´un jeu d´enfant
Ko frauder ya bosoto ezanga mayele
GHOST
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