Video: Lambert Mende réfuse de debattre avec Félix Tshisekedi sur France 24

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=mB9S_3oUTi8#!


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http://bendele.skyrock.com/3054593823-Felix-Tshisekedi-sur-France-24.html

Lambert Mende a le verbe facile, si facile qu'il apparaît comme un apparatchik zélé, qui veut intimider "l'ennemi" et confirme ainsi le constat de la dérive autoritaire, voire sanguinaire du régime. Son arrogance semblait irriter ses interlocuteurs... Il n'était pas crédible et ne semblait aucunement ouvert à entendre et répondre aux nombreuses critiques qui lui étaient adressées de manière sérieuse et surtout convainquante.

Lorsque la journaliste demande à Mende s'ils autoriseront la prestation de serment de Tshitshi, sa réponse vient détruire tout l'argumentaire qu'il avait présenté pour légitimer la fraude avérée dont ils sont accusés. Dire qu'il ne voit pas comment Tshitshi pourra se rendre au stade confirme qu'effectivement, ce dernier n'est pas LIBRE de ses mouvements. Malaise, surtout après un processus prétendûment "démocratique".

Pour ce qui est de Félix, j'aurais préféré un autre représentant. Pourquoi pas Kamerhe, par exemple? Entendre la journaliste parler du "père" et du "fils" enlève un tant soit peu de crédibilité à ce mouvement qui va au-delà de l'UDPS et surtout, de ses représentants. Il est possible et nécessaire de s'entendre avec d'autres poids lourds de l'opposition pour qu'ils puissent se présenter devant les médias internationaux, afin de démontrer l'envergure de la contestation. Sinon, c'est rajouter de l'eau au moulin de ceux qui tentent de réduire ce mouvement populaire à une lutte partisane.

En terminant, Félix aurait dû se rappeler qu'il s'adresse à l'auditoire (une occasion en or d'influer sur l'opinion publique occidentale qui pèse auprès de ses décideurs) et non aux journalistes sur le plateau. L'objectif ultime est d'arriver à gagner la sympathie de l'opinion publique occidentale. Ce n'était pas un débat contradictoire. Il aurait mieux valu que Félix laisse les journalistes finir leurs questions, commentaires (au lieu de les interrompre), chercher à relever tous les points de convergence, avant de marteler son argument.

Il devrait répéter les mêmes messages: la tricherie était programmée. Le processus était vicié en amont et en aval, le manque de crédibilité de la Céni et de la Cour Suprême, la violence et la répression sanglante, le bilan calamiteux, etc. etc. Mais encore plus important, communiquer clairement la SOLUTION qu'ils préconisent.

J'ai apprécié le fait qu'il ait clairement dit que Tshtshi ne voulait pas envoyer la population dans la rue par crainte d'un massacre, qu'ils n'étaient ni armés ni violents, mais prenait la CI à témoin et voulait qu'elle s'implique pour trouver des solutions.

Ba mindele baza déjà na préjugé négatif à notre égard et à leurs yeux, l'autoproclamation de Tshitshi est mal vue, même s'ils comprennent que l'autre camp a triché. Il faut que le discours puisse toucher M. et Mme tout le monde. Il faut un porte-parole articulé, stoïc et surtout, qui suscite l'empathie et qui s'en tient à des messages percutants et imagés.

"Mende, tais-toi quand tu parles!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7008
Depuis que Human Rights Watch (HRW) a dénoncé la milice privée du «raïs» faussement baptisée "Garde républicaine" (GR) d’avoir massacré dix-huit civils désarmés entre le 26 et le 28 novembre, Lambert Mende Omalanga, alias le «Vuvuzela national», a lancé un défi à cette Organisation non gouvernementale de réputation mondiale de faire la preuve de ses accusations. Auquel cas, la République très très démocratique du Congo allait se pourvoir en justice.
Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien à Kinshasa-Lez-Immondices, le "Vuvuzela national" s’est assuré, avant de bomber le torse, que la garde du "raïs" a fait le nettoyage avant de se retirer pour ne laisser en place que les corps sans vie de six paisibles citoyens. Les images diffusées sur «You Tube» sont éloquentes. Celles-ci sont commentées par un témoin oculaire : «Les militaires ont emporté quelques corps dans leurs véhicules. Ils ont laissé quatre autres et viendront sans doute les récupérer».

Mon ami qui décidément sait tout sur tous les potins de Lipopo ya Banganga m’explique que les sbires du "raïs" ont manifestement reçu l’ordre de ne jamais laisser des "preuves" après les opérations de ratissage. Persuadé de la bonne exécution de cet ordre, dit mon ami, Mende Lambert se croit en droit de menacer quiconque soutiendrait le contraire. Selon lui, la répression des manifestations post-électorales n’aurait fait que quatre à cinq tués sur toute l’étendue du territoire. Risible si ce n’était dramatique. Que dire alors poursuit mon ami des militants de l’opposition qui sont tombés à Kananga, à Lubumbashi ou encore à Bukavu?
Excédé, mon ami de tonner : "Tais-toi quand tu parles Mende". Et de conseiller au "Vuvuzela national" de visionner les images citées précédemment que "sa" télévision dite nationale se garde de relayer pour comprendre que le silence est d’or.
Mon ami de conclure que Mende ne croit pas si bien dire lorsqu’il qualifie de "grave" le comportement de la milice privée du «raïs», alias le commandant suprême des Fardc, de la police nationale et de la garde présidentielle. Autrefois, pour un massacre imaginaire des étudiants de Lubumbashi, le régime de
«Seseskul» a été mis au banc des nations. Vingt années après, le bilan de ces "tuéries massives" s’élève toujours à...un mort. Cette fois, les télévisions du monde ont montré comment les "petits soldats" du "raïs" s’y prennent pour "rétablir l‘ordre" dans la ville en tirant à balles réelles sur sa population. Personne ne parle de massacre. Ô tempora, ô mores..."

Compatriotiquement!