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Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier

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Message  link 21/12/2011, 7:39 pm

21/12/2011 à 14h:15 Par Christophe Boisbouvier

Même si elles ne remettent pas forcément en question l’ordre d’arrivée des candidats, les irrégularités constatées lors de la présidentielle du 28 novembre en RDC sont telles qu’elles décrédibilisent l’ensemble du processus électoral. Et affectent la légitimité du vainqueur proclamé et investi président mardi 20 décembre : Joseph Kabila.

«Oui, 1 375 000 voix ont été perdues, c’est vrai, mais comme Joseph Kabila devance Étienne Tshisekedi de plus de 3 millions de voix, cela ne change pas le résultat », explique le plus naturellement du monde Daniel Ngoy Mulunda, le président de la Commission électorale nationale indépendante, la Ceni. En RDC, c’est comme ça. Tout le monde sait que les chiffres ne sont pas fiables. La Ceni elle-même le reconnaît. Mais, « en gros », Joseph Kabila a gagné. Ici, on compte les voix « au doigt mouillé ». C’est l’exception congolaise.

C’est au Katanga et dans le Bandundu que les résultats mis en ligne par la Ceni depuis le 9 décembre sont les plus incroyables. Au Katanga, le taux de participation atteint 69,6 %, soit 11 points de plus que la moyenne nationale, et Kabila écrase Tshisekedi : 89,9 % contre 7 %. « Pas crédible, affirme un observateur international. Tshisekedi ne peut pas plafonner à 221 000 voix dans une région où les Kasaïens [les gens de la même région que le vieil opposant, NDLR] en âge de voter représentent au moins 800 000 voix. » Dans certaines circonscriptions du Katanga, la fraude est grossière, et il suffit d’aller sur le site de la Ceni pour s’en rendre compte. Dans le territoire de Malemba-Nkulu (268 121 votants), le taux de participation est de 99,46 % – il n’y a donc aucun malade, aucune femme en couches –, et le candidat Kabila obtient… 100 % des voix. Pas 99,9 %, non. 100 % ! Les dix autres candidats ne recueillent aucune voix.

Dans le Bandundu, Kabila est aussi très loin devant Tshisekedi : 73,4 % contre 19,5 %. Or, au second tour de la présidentielle de 2006, le même Kabila n’avait obtenu que 39,4 % des voix [face à Bemba]. « À l’époque, se rappelle un fin connaisseur du Congo, le Palu [Parti lumumbiste] de Gizenga était fort dans cette province et avait appelé à voter Kabila. Aujourd’hui, le Palu est divisé et affaibli par la gestion du Premier ministre Muzito. Je me demande bien par quel miracle Kabila a réussi à doubler son score. »

Introuvables

En revanche, au Kasaï, la région d’origine de Tshisekedi, le taux de participation est inférieur à la moyenne nationale de 58,8 % : 50,6 % au Kasaï-Occidental et 54,1 % au Kasaï-Oriental. Comme dit le Centre Carter, l’ONG américaine spécialisée dans l’observation électorale, « au Kasaï-Oriental, Tshisekedi obtient plus de 90 % des voix dans neuf centres locaux de compilation des résultats (CLCR), mais le taux de participation est nettement en dessous de la moyenne nationale ». Et à Mbuji-Mayi, le chef-lieu du Kasaï-Oriental, les procès-verbaux de 122 bureaux de vote (16 % des bureaux) sont introuvables. Pas de chance… À Kinshasa, autre fief de l’opposition, ce sont carrément près de 2 000 bureaux de vote dont les PV ont été perdus – ce qui représente 350 000 voix. « En brousse, on peut comprendre, dit notre observateur, mais dans la capitale… »

Comment s’explique le faible taux de participation dans les fiefs de Tshisekedi ? « Par les actes de violence », dit le président de la Ceni. « Au Kasaï, on attaque les bureaux de vote, les électeurs fuient, ils ne vont pas voter, et on dit que c’est la faute de la Ceni », s’offusque Daniel Ngoy Mulunda. Il est vrai que, dans certaines localités, les partisans de Tshisekedi ont menacé les agents de la Ceni et tenté eux aussi de bourrer les urnes. Et le taux de participation très élevé sur les terres de Kabila ? « C’est parce que les partisans du chef de l’État se sont organisés ». Et Ngoy Mulunda de conclure, d’un ton définitif : « La déclaration du Centre Carter se base sur une observation faite dans un nombre limité de CLCR, 25 sur 169. Elle est nulle et sans effet. » Rideau.

Selon les résultats provisoires de la Ceni, sur le plan national, Kabila a obtenu 48,9 % des voix, et Tshisekedi 32,3 %. Les irrégularités multiples de ce scrutin peuvent-elles avoir modifié l’ordre d’arrivée des candidats ? C’est bien sûr la question clé. Le Centre Carter : « Nos constatations ne signifient pas que l’ordre final des candidats soit nécessairement différent de celui annoncé par la Ceni. » La mission des observateurs de l’Union européenne (UE) : « Cette question n’entre pas dans le cadre de notre mandat. » Bref, chez les observateurs internationaux, on ne prend pas trop de risques. Mais on invite le lecteur à regarder de plus près le communiqué de l’UE et à en tirer lui-même ses conclusions.

Main lourde

Que dit ce rapport ? L’élection présidentielle n’a été transparente à aucun stade du processus de dépouillement. D’abord – et peut-être surtout – au niveau des quelque 63 000 bureaux de vote. La Ceni a bien publié sur CD les résultats bureau par bureau. Mais pas le scan des 63 000 procès-verbaux établis et affichés le soir du 28 novembre. Non. En réalité, elle a publié la saisie informatisée de ces PV. Or cette saisie n’a pas été faite sur place. Elle a été réalisée quelques jours plus tard au sein des 169 centres de compilation – les fameux CLCR –, et « parfois sans témoins », précise la mission de l’UE. Et les observateurs européens d’enfoncer le clou : « Plusieurs résultats de bureaux de vote rendus publics le soir du dépouillement et observés par nos équipes sur le terrain, notamment à Lubumbashi, ne correspondent pas à ceux publiés par la Ceni. » On comprend mieux comment le candidat Kabila a pu obtenir 100 % des voix dans le territoire de Malemba-Nkulu. Certains opérateurs de saisie ont eu la main lourde…

Au niveau de ces 169 centres de compilation, justement, beaucoup d’opérations se sont faites à huis clos. Au Katanga, au Sud-Kivu, en Province-Orientale et à Kinshasa, les observateurs européens et les témoins des candidats ont été empêchés d’assister à l’ensemble des travaux de compilation. À Lubumbashi et Kinshasa, des observateurs du Centre Carter ont surpris des chefs de CLCR en train d’expliquer à leurs équipes qu’il ne fallait leur donner aucune information.

Plus édifiant encore, à Lubumbashi (Katanga), Goma (Nord-Kivu), Kisangani (Province-Orientale), Mbandaka (Équateur), Mbanza-Ngungu (Bas-Congo) et Kinshasa, le bureau national de la Ceni a demandé aux chefs de centres de compilation de ne pas afficher immédiatement les résultats de leurs travaux, comme le prévoit pourtant la loi électorale. La Ceni a exigé que ces résultats compilés soient d’abord envoyés à son siège de Kinshasa pour « un contrôle de cohérence ». Bref, les multiples entraves à la transparence ne sont pas venues seulement de petits chefs locaux…

Preuve que les ordres venaient d’en haut : les témoins congolais et les observateurs internationaux n’ont pas eu accès au saint des saints, le Centre national de traitement (CNT), installé dans l’immeuble de la Ceni, boulevard du 30-Juin, à Kinshasa. C’est là que les résultats compilés des 169 CLCR ont été reçus et vérifiés. Aucune personne extérieure à la Ceni n’a pu entrer dans cette chambre forte. Conclusion des observateurs de l’UE : « L’absence de témoins et d’observateurs lors de cette phase essentielle de consolidation et de vérification ne peut qu’affecter la confiance dans les résultats annoncés et leur crédibilité. » Comme le dit en off un diplomate occidental à Kinshasa, « il y avait une volonté très claire d’écarter tout regard extérieur ».

Doublons

Alors, qui aurait gagné s’il n’y avait pas eu fraude ? Toujours la même question. « Attention, confie un observateur international, la fraude n’a pas commencé le soir du vote. En avril, mai et juin derniers, lors de l’enrôlement des électeurs, il y a eu beaucoup de doublons, c’est-à-dire des personnes enrôlées deux fois. Peut-être 2 millions sur les quelque 32 millions de Congolais inscrits sur le fichier. Et comme le régime a toujours refusé un audit indépendant sur ce fichier… » Et notre observateur d’ajouter : « Si vous additionnez ces doublons au 1,3 million de bulletins de vote perdus et à toutes les fausses saisies de PV de bureaux de vote dans les centres de compilation, l’écart de voix officiel entre Kabila et Tshisekedi n’a plus de sens. »

La fraude n'a pas commencé le soir du vote.
Un observateur international


En fait, quand on regarde la carte, c’est essentiellement dans trois provinces du pays que Kabila creuse l’écart avec Tshisekedi : le Katanga (2,6 millions de voix d’avance), le Bandundu (1 million) et la Province-Orientale (1 million). Or le Katanga concentre toutes les graves anomalies constatées par les témoins et les observateurs : PV falsifiés, CLCR inaccessibles, etc. Quant au Bandundu, il donne des résultats tellement surprenants que beaucoup n’y croient pas. Autre province suspecte, le Nord-Kivu. Dans les territoires de Masisi et de Rutshuru, Kabila devance nettement Kamerhe, le candidat « régional », qui est arrivé officiellement troisième à l’échelle nationale avec 7,7 % des voix. Or, selon plusieurs témoins, les ex-rebelles du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) – aujourd’hui ralliés au régime – ont « aidé » les populations à voter.

Que faire ? Recompter, ce n’est pas possible. De l’aveu même de la Ceni, les 1 375 000 bulletins de vote perdus ne sont pas récupérables. Lors de la compilation des résultats, de nombreux sacs de PV ont été éventrés, égarés, voire confisqués par des agents des forces de l’ordre. Des journalistes l’ont vu de leurs propres yeux au centre de compilation de Kinshasa. « Les Casques bleus de la Monusco ont été beaucoup plus efficaces pour déployer le matériel de vote que pour sécuriser la collecte des PV », persifle un observateur. Arrivé officiellement quatrième avec 4,9 % des voix – et premier dans l’Équateur –, Léon Kengo wa Dondo ne voit plus qu’une solution : annuler et recommencer. Après tout, dans toute démocratie à peu près acceptable, une élection avec un tel taux d’incertitude ne pourrait qu’être invalidée. « Oui, ça coûte cher, dit le président du Sénat, mais on ne peut pas accepter n’importe quel résultat sous prétexte qu’on n’a pas les moyens de recommencer une élection. Surtout, la paix n’a pas de prix ».

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2658p010-012.xml0/





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Message  zalapauser 21/12/2011, 7:51 pm

Un president tricheur en plus ils ne savent pas tricher. Ba tricheurs ya Ngwanzu penza. Kanambe n'a gagne aucune province. Au katanga ils ont partages les voix avec ya Tshitshi. Kamerhe asali ye musala na est. Articleeeeeeeeeeee 64 esala musala na ngo les kinois me decoivent mais attendons voir si la rue va parler. Il faut annoncer une grande marche de liberation avec la participation des leaders de l'opposition et les chretiens catholiques pour exiger la verite des urnes.

zalapauser


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Message  Congomoko 21/12/2011, 8:36 pm

Preuves par 9 qu'il y a eu fraude planifiée, que Ngoy Mulunda travaillait pour la MP et son leader , ces éléctions devaient être invalidées car non fiables, la conséquence est que cela débouche sur l'installation d'une dictature car Kabila veut s'incruster de force avec l'aide de nos comptriotes cupides et malhonnêtes.

Debout Congolais.
Congomoko
Congomoko


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Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier Empty Re: Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier

Message  ndonzwau 21/12/2011, 9:01 pm

Je convie vivement notre ami Jim KK à lire très attentivement cette analyse : peut-être
comprendra-t-il mieux la même chose que je lui expliquais avec mes mots, cette fois avec
ceux d'un des meilleurs journalistes connaisseur de l'Afrique et du Congo qui a couvert
ces élections; tout y est...
Sinon libre à lui de continuer dans sa mauvaise foi qui mépriserait tant l'intelligence de la situation...

Une seule chose : pourquoi Boisbouvier n'a pas produit cette analyse dans Rfi où il travaille ?
Le statut publique de Rfi ne permet sans doute pas toujours cette liberté de ton; toute
vérité n'est pas toujours bonne à dire lorsqu'il s'agit d'un média d'Etat ! Un peu dommage,
même si il reste l'un de meilleur témoin de la réalité du Congo qu'il n''hésite pas à bien exposer
quand il faut même sur Rfi...

Je suis comblé que la presse francophone commence ainsi à s'émanciper de certains préjugés
et des éléments de langage dictés par le néocolonialisme officiel : La Libre Belgique, une partie
de Rfi et de Jeune Afrique...

Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  link 21/12/2011, 10:02 pm

Kabila investi sans ses pairs

http://www.lalibre.be/actu/international/article/708207/kabila-investi-sans-ses-pairs.html

Une douzaine de chefs d’Etat africains invités étaient absents. Sauf le Zimbabwéen Mugabe. La répression continue : nombreuses arrestations.

L’investiture de Joseph Kabila, mardi à Kinshasa, pour un troisième quinquennat, a été à l’image de l’élection qui l’a précédée : peu glorieuse. On a ainsi noté que le cortège présidentiel a traversé le quartier populaire de Kitambo dans une indifférence totale, à l’issue d’une cérémonie où les Occidentaux n’étaient représentés, au mieux, que par leurs ambassadeurs. L’investiture a également été boudée par les pairs africains du chef d’Etat congolais, à l’unique exception du Zimbabwéen Mugabe, qui avait déclenché une sanglante répression pour se maintenir au pouvoir lors de la présidentielle de 2008.

Invités mais absents, note ainsi l’AFP, une douzaine de chefs d’Etat africains étaient représentés par leur Premier ministre (Gabon, Rwanda, Tanzanie, Namibie), le président de l’assemblée nationale (Centrafrique) ou des ministres (Congo-Brazzaville, Afrique du Sud, Angola, Burundi, Tchad...).

C’est que le flot continuel de révélations sur l’ampleur des fraudes électorales au Congo fait scandale, voire suscite des tensions dans les pays voisins.

Ainsi, alors que l’Afrique du Sud - poids lourd de la SADC (Communauté des pays d’Afrique australe, dont est membre le Congo-Kinshasa) - avait jugé la semaine dernière que l’élection dans ce pays avait été "OK", le principal regroupement d’ONG de la région, le CONG-SADC, a diffusé un communiqué daté de Gaborone, le 15 décembre, critiquant les irrégularités du processus: accès inégal aux médias, circulation de bulletins de vote avant le jour des scrutins, bulletins incendiés, listes électorales incomplètes - parfois les noms ont disparu le jour du vote bien qu’ils y aient figuré dans les jours précédents, notent les observateurs d’Afrique australe - bourrages d’urnes, violation du secret du vote, incitation à voter pour Joseph Kabila dans les queues d’attente le jour du vote, refoulement des observateurs lors du dépouillement, irrégularités lors de la transmission des résultats à la Ceni, usage disproportionné de la force lors de la répression des manifestations de protestation, fermeture musclée d’organes de presse jugés pro-opposition. "De ces points, il ressort que les récentes élections en RDC ne se sont déroulées ni selon les Principes et lignes directrices de la SADC, ni selon la loi électorale congolaise, compromettant ainsi leur crédibilité". La tension politique qui en résulte, conclut le CONG-SADC, pourrait, en cas d’incidents violents, entraîner "un désastre pour la SADC, l’Afrique centrale et l’Afrique toute entière".

Les informations en provenance de Kinshasa continuent à faire état d’une répression de la protestation contre les fraudes. De nombreuses arrestations sont signalées dans la capitale - souvent par la garde présidentielle et les renseignements militaires - avant transfert au camp Tshatshi de la garde présidentielle; de nombreux blindés ont pris position en ville. A Kananga (Kasaï), on signale de "nombreuses" arrestations par des militaires et policiers déployés massivement avec des blindés. A Bukavu, huit opposants ont été arrêtés alors qu’ils se préparaient à marcher, mardi, pour protester contre la fraude électorale.

Au Katanga, la tension augmente aussi. Cette province natale du père de Joseph Kabila passe pour être favorable à ce dernier. Elle compte toutefois une forte proportion d’habitants originaires du Kasaï (région de Tshisekedi), qui ont voté pour ce dernier; ces "Lubas Kasaï" ont déjà été victimes de pogroms. Des "originaires" du Katanga ont menacé de faire sécession si Tshisekedi gagnait.

Le 14 décembre, les "prêtres de la province ecclésiastique de Lubumbashi" - réagissant à la prise de position du 5 décembre de la Conférence épiscopale congolaise qui priait le public et la Ceni de "s’en tenir impérativement à la vérité des urnes telle qu’affichée au niveau des bureaux de vote" - se sont indignés que les "contestataires" puissent "douter ou carrément réfuter les résultats" officiels de l’élection au Katanga. Ils dénoncent "toute manipulation qui risque de mettre le pays à feu et à sang au profit de certaines personnes qui véhiculent leur rancœur contre le Katanga".

Marie-France Cros
Mis en ligne le 21/12/2011

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Message  Jim KK 21/12/2011, 10:09 pm

[quote="ndonzwau"][color=indigo]Je convie vivement notre ami Jim KK à lire très attentivement cette analyse : peut-être
comprendra-t-il mieux la même chose que je lui expliquais avec mes mots, cette fois avec
ceux d'un des meilleurs journalistes connaisseur de l'Afrique et du Congo qui a couvert
ces élections; tout y est...
Sinon libre à lui de continuer dans sa mauvaise foi qui mépriserait tant l'intelligence de la situation... Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes


Cher ndonzwau,

je dois lire ce que ce journaliste a écrit. J´ai des problèmes pour me connecter ici et c´est depuis fin novembre.
Je ne sais pas pourquoi. Par exemple depuis hier soir jusqu´il y a quelques minutes je n´arrivais pas a être connecté. Parfois je me connecte facilement. Avez-vous les mêmes problèmes chers amis du forum???


Jim KK


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Message  Congomoko 21/12/2011, 10:16 pm

Congo’s Ripoff: How Joseph Kabila and Paul Kagame Stole Congolese Elections

by AfroAmerica Network on December 10, 2011



The Electoral Commission of the Democratic Republic of the Congo(DRC) known as CENI has declared the incumbent President Joseph Kabila the winner of November 28, 2011 elections. According to the CENI, he obtained 49% of the vote against 32% for veteran opposition leader Etienne Tshisekedi.
The rather “expected-unexpected” results appear to have thrown the Congolese people and Congolese experts in intellectual, diplomatic and political limbo, leaving them to wonder what comes next.
From the initial results early this month, it appeared that Etienne Tshisekedi was predicted to win the people’s votes, but lose the certification of official election results(see our December 2 article here).
The electoral commission, the police and the supreme court all belong to Joseph Kabila. In fact, the national police (PNC) is led by a former Rwandan backed CNDP/RCD rebel turned Joseph Kabila’s right hand man, General Charles Bisengimana; the CENI is led by Joseph Kabila’s spiritual confident Reverend Daniel Ngoy Mulunda and the core of the army is basically the Presidential guard in the West and the Rwanda-backed rebels, ex-CNDP, led by an indicted war criminal General Bosco Ntaganda.


http://www.afroamerica.net/AfricaGL/2011/12/10/congos-ripoff-how-joseph-kabila-and-paul-kagame-stole-congolese-elections/
Congomoko
Congomoko


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Message  link 22/12/2011, 7:07 pm

République démocratique du Congo : présidentielle bafouée et fraudes massives

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/224761;republique-democratique-du-congo-presidentielle-bafouee-et-fraudes-massives.html

D’autre part, elle a procédé à la multiplication de cartes d’électeurs pour une seule et même personne. C’est la fameuse affaire des doublons dont plus de 2 millions ont été reconnus par la CENI (voir cette vidéo à 8min50) après que l’affaire a été mise sur la place publique par l’ONG APROCED. Cette dernière qui, à la suite d’une étude sur le fichier de quatre provinces sur onze, a estimé le nombre de doublons à 3,6 millions. Drôle de comportement de la CENI qui, malgré l’aveu et le fait de jurer de les avoir effacés du fichier électoral, reprend le même chiffre de 32 millions d’électeurs inscrits au final, alors que le nombre réel serait de moins de 29 millions. Un dernier chiffre plus en phase avec la pyramide des âges de la RDC.





1° http://aprodec.blog4ever.com/blog/lire-article-467504-3324663-note_complementaire_relative_a_l_estimation_du_nom.html

2° http://www.ceni.gouv.cd/

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Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier Empty Re: Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier

Message  link 23/12/2011, 2:36 am

RDC : Daniel Ngoy Mulunda, un pasteur en eaux troubles

http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2658p014-015.xml0/

Séducteur-né, le patron de la Ceni congolaise, Daniel Ngoy Mulunda, n’est jamais avare de belles paroles, mais elles ne se traduisent pas toujours dans les actes.

« Un honnête homme », disent ses fidèles. « Un escroc », réplique Tshisekedi… Avec sa faconde et ses accents de sincérité, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda – 52 ans, marié, quatre enfants – est un séducteur hors norme. Né en République démocratique du Congo (RDC) à Lubumbashi dans une famille originaire du nord du Katanga, comme celle de Joseph Kabila, le jeune Ngoy Mulunda est élevé par un père méthodiste. À Kinshasa, un missionnaire américain le remarque. L’archevêque sud-africain Desmond Tutu cherche une tête bien faite pour animer la jeunesse de la Conférence des Églises de toute l’Afrique, la Ceta, dont le siège est à Nairobi. Il organise un concours. Sur dix-huit candidats, Ngoy Mulunda est retenu. Sûr qu’il a fait un malheur à l’oral… Puis il décroche deux mastères aux États-Unis…




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Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier Empty Re: Présidentielle en RDC : autopsie d'un fiasco par Christophe Boisbouvier

Message  link 6/7/2012, 6:06 pm

RDC : LE JOURNAL : POURQUOI NGOY MULUNDA, LE SAUVEUR DE KABILA A-T-IL DEMANDÉ PARDON ?


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