«Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
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King David
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«Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
«Ça suffit!»
Nous assistons depuis plusieurs mois à la déliquescence de l’Etat et à plusieurs reprises nous avons dénoncé les dérives de l’actuel régime au pouvoir au Congo-Kinshasa et son incapacité à promouvoir la paix et le progrès social. La coalition au pouvoir assiste passivement à la grave crise humanitaire et sécuritaire qui frappe durement les populations de l’ Est de la RDC, condamnées à l’errance par une politique aveugle et criminelle, alors qu’ à l’Ouest la répression politique et la crise économique sont en train de détruire le tissu économique du Congo productif. Que des choix malheureux et des faiblesses systémiques dues à un grave déficit démocratique dans le fonctionnement des institutions dites « Elues » ! Ça suffit, Monsieur le Président ! Ça suffit, Messieurs les députés et sénateurs ! Ça suffit, Messieurs les généraux ! Le gouvernement actuel, comme le précédent démissionnaire, se sont distingués par leurs choix ingrats en matière économique et diplomatique ainsi que par leur incapacité à faire entendre la voix du Congo face à une énième guerre de « proxy » imposée au peuple congolais ; personne ne parle au nom des millions de déplacés congolais qui sont en train de mourir dans la brousse car abandonnés à la faim, à la maladie et aux intempéries. C’est un constat malheureux mais objectif: L’actuelle coalition au pouvoir ne se souci guère de leur sort. Comment ça se fait que face au général mutin Nkunda - armé et potentiellement dangereux- aucune action sérieuse n’ait été entreprise pour sécuriser la population, alors que la menace perdurait depuis des années? Ce n’est pas la MONUC qui doit assurer la sécurité des citoyens congolais. Pourquoi ce régime, si actif dans la répression des opposants politiques et de la population civile désarmée, est incapable de rendre opérationnelles au moins quelques brigades capables de défendre notre population et nos frontières à l’Est ? Personne ne semble se soucier de répondre à cette question plus que légitime que les congolais se posent sans cesse…. Que dire, en parallèle, de la gravissime situation d’insécurité qui règne à KINSHASA, au Kongo Central et dans les autres provinces de la République Démocratique du Congo prétendument en paix ? Sans liberté et respect des droits humains, peut-il y avoir de paix dans un état ? Je ne le crois pas. La liberté d’expression est un luxe pour les congolais et les journalistes de ce pays sont en train de payer un lourd tribut en vie humaines pour défendre ce droit fondamental qui est le socle de toutes les libertés. Cela est la « Guerre Intérieure » que les Congolais combattent tous les jours. Le gouvernement essaye de nier le bien fondé du récent rapport que Human Right Watch a publié il y a seulement quelques jours sous les titre révélateur « ON VA VOUS ECRASER ! » et dont tous les media internationaux ont largement parlé, à cause de la gravité des dénonciations qu’ y sont contenues : selon ce Rapport, très détaillé, en deux ans de « Démocrature » post électorale, plus de 500 opposants auraient été éliminés et plus de 1000 emprisonnés par le régime Kabila… Il ne suffit pas d’assumer éternellement des postures « négationnistes » comme certains zélés du pouvoir ont l’habitude de faire, pour cacher derrière un écran de fumée des contre-vérités, l’existence des victimes de la guerre interne qui se déroule en RDC: les congolais à l intérieur du pays sont les témoins de cette guerre sournoise contre les citoyens qui est combattue tous les jours et ils savent que ceux qui dérangent sont éliminés, qu’ils existent bel et bien nombreux lieux de détention et de torture où les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens sont quotidiennement violés. Tous les Kinois ont vécu sur leur chair les conséquences du bombardement à l’arme lourde de mars/avril 2007 et nous tous savons que les morts se comptaient par centaines, souvent des innocents, nos enfants qui n’ont pas eu le temps de rentrer de l’école ou bien raflés même dans les salles de classe par des balles perdues. Qu’on nous dise pas qui il serait faux que des centaines de civils ont été abattu au Kongo Central ; le mukongo qui vous parle sait que son peuple a été massacré pour réprimer la protestation contre des magouilles électorales et les achats de votes au niveau provincial. Que ne nous disent pas qu’à Kinshasa des assassinats ciblés n’ont pas eu lieu, que les menaces de mort ou bien les interpellations ne sont pas le pain quotidien des opposants politique et des défenseurs de droits de l’homme. Ça suffit ! Trop c’est trop et le moment est venu pour les responsables de la majorité au pouvoir et du régime de rendre des comptes…Car cela aussi fait partie de la Démocratie. Et face à cette situation catastrophique qui menace l’existence – même du Congo Kinshasa, à quoi assistons –nous ? Aux gesticulations contradictoires d’un parlement qui est objectivement incapable de jouer son rôle institutionnel, métamorphosé jour après jour en une simple caisse de résonance du bon vouloir du gouvernement « parallèle » de la RDC, qui, d’ailleurs , a mis carrément ses pénates dans le siège de l’Assemblée Nationale, sans susciter que des timides protestations de la part des « élus ». Le gouvernement Institutionnel, au contraire, est paralysé par une léthargie chronique et pour le manque de souci concernant le sort des citoyens congolais. Il demeure incapable de gérer et défendre les intérêts supérieurs de la nation congolaise. Que dire de notre armée abandonnée à elle-même, trahie et meurtrie par des logiques aberrantes de compromission politique, par des jonglages d’alliances militaires et par les trahisons à tous les niveaux de sa hiérarchie… Il faut le dénoncer clairement et sans détours : ce système politique n’ engendre que des échecs, des désillusions ainsi que l’humiliation de toute une nation. Personne n’assume la responsabilité de l’entropie avancée que caractérise le Congo d’ aujourd’ hui. Personne ne se sent redevable de la déconfiture de toute une armée, personne n’assume ses responsabilités constitutionnelles face au peuple congolais. Les services de base ne sont plus assurés au Congo Démocratique, même pas dans la capitale. Pas d’eau, pas d’électricité et surtout pas de sécurité. La crise économique internationale érode dangereusement le pouvoir d’achat des couches les plus démunie de la population, sans qu’aucun amortisseur social ne soit envisagé. Les étudiants doivent continuer à « se prendre en charge », les fonctionnaires à travailler sans salaire et les soldats à combattre sans solde, nourriture et munitions… Ou est l’Etat ? Que font les fameuses institutions élues, à part se complaire dans les privilèges et les augmentations des indemnités de fonction et autres avantages qu’ils auto-octroient ? La gestion des matières précieuses et des ressources minières est catastrophique, alors qu’aucune politique cohérente et intelligente de promotion des investissements n’est prônée dans un pays qui doit encore se doter d’infrastructures de base. La propagande des cinq chantiers est devenue une tragique plaisanterie, alors que les tristement célèbres Accords avec la Chine, restent lettre morte et - incroyable mais vrai - malgré leur originaire caractère léonin, ils sont discrètement négociés encore plus à la baisse, après la chute du prix des matières premières. Les Congolais sont–ils incapables de se donner des institutions efficaces et démocratiques ? Non, la vérité est que ce pays continue de fonctionner dans l’apparence d’ une démocratie, alors que les contre-pouvoirs sont inexistants, alors que l’opposition est réprimée et muselée, alors que rien n’ est fait pour promouvoir un libre débat politique sur la direction à prendre pour sauver notre nation. En réalité, des structures parallèles régentent ce pays dans la plus totale opacité. Les vrais centres de décision ne sont pas institutionnels et les mécanismes démocratiques de fonctionnement d’un état de droit son court-circuités par de cercles de pouvoir parallèles qui fonctionnement autour de la présidence et qui détiennent l’effectivité du pouvoir. Nous vivons dans une « Démocrature », c.à.d. un système politique qui à seulement l’apparence d’une démocratie mais la substance d’une dictature. Face à cette situation, le premier responsable à interpeller est le Président de la République. Monsieur le Président, le pays se meurt, que faites- vous ? Le chef de la Rébellion de « proxy » pro-rwandaise vous demande de négocier en tête à tête la reddition du Congo, à l’étranger, telle une nouvelle « Outenika », alors que les énergies politiques, diplomatiques et sécuritaires de ce pays n’ont pas été mobilisées à cause de votre incapacité à les rassembler. L’Ouest du Congo a été traité jusqu’à présent comme un ennemi à dompter alors qu’ici, depuis toujours, bat le cœur de ce pays. Ce ne sont pas les troupes étrangères, que malheureusement vous chérissez en lieu et place des hommes de troupes congolais, qui sauveront le Congo. Ce régime a besoin d’un « aggiornamento » immédiat car, tel qu’il est devenu, il n’est plus représentatif de la volonté des congolais. Il vous incombe dans le meilleur délai – car il y a urgence - de ressembler les véritables forces vives de ce pays, mobiliser les énergies diplomatiques et sécuritaires qui lui restent pour vous présenter à la table de négociations, au nom et dans l’intérêt du Congo. Il faut reconnaitre que l’esprit et la lettre du Dialogue Intercongolais n’ont pas été respectés ; que des « élections de façade » ont engendré des « institutions de façade ». A cet effet, la Démocratie Chrétienne vous invite à consulter dans le meilleur délai les signataires de l’Accord Global et Inclusif de Pretoria qui, en contact avec les pays témoins du CIAT, Comité International d’Accompagnement, constitueront dans le meilleur délai un comité de délégués associés aux négociations de paix avec la frange dissidente du RCD/Goma constituée par le groupe politico-militaire dirigé par M. Nkunda. Ne commettez pas l’erreur de consulter et entendre seulement les puissances signataires du Traité de Lusaka, en oubliant les forces internes qui ont jeté les fondations du processus de démocratisation. Le déficit démocratique post électoral est bien la preuve que l’accord cadre de politique intérieure qui aurait du assurer la paix et la démocratie au Congo Kinshasa a été violé. Le rétablissement de la paix au Congo Kinshasa implique, aussi, la solution des problèmes politiques qui ont fait de la RDC à un pays privé de défense intérieure et sans soutiens extérieurs solides, à cause d’une gestion hasardeuse des relations internationales. Certes, quoi qu’il arrive, le régime Kabila ne pourra jamais imposer à tout le peuple congolais les choix de compromission et les jeux d’intérêts élaborés dans l’opacité par son gouvernement parallèle. Le moment est venu de rendre le Congo aux Congolais.
Kinshasa, le 01/12/2008
Eugène DIOMI NDONGALA D.C.
http://www.dc-kin.com/casuffit.html
«Ça suffit!»
Nous assistons depuis plusieurs mois à la déliquescence de l’Etat et à plusieurs reprises nous avons dénoncé les dérives de l’actuel régime au pouvoir au Congo-Kinshasa et son incapacité à promouvoir la paix et le progrès social. La coalition au pouvoir assiste passivement à la grave crise humanitaire et sécuritaire qui frappe durement les populations de l’ Est de la RDC, condamnées à l’errance par une politique aveugle et criminelle, alors qu’ à l’Ouest la répression politique et la crise économique sont en train de détruire le tissu économique du Congo productif. Que des choix malheureux et des faiblesses systémiques dues à un grave déficit démocratique dans le fonctionnement des institutions dites « Elues » ! Ça suffit, Monsieur le Président ! Ça suffit, Messieurs les députés et sénateurs ! Ça suffit, Messieurs les généraux ! Le gouvernement actuel, comme le précédent démissionnaire, se sont distingués par leurs choix ingrats en matière économique et diplomatique ainsi que par leur incapacité à faire entendre la voix du Congo face à une énième guerre de « proxy » imposée au peuple congolais ; personne ne parle au nom des millions de déplacés congolais qui sont en train de mourir dans la brousse car abandonnés à la faim, à la maladie et aux intempéries. C’est un constat malheureux mais objectif: L’actuelle coalition au pouvoir ne se souci guère de leur sort. Comment ça se fait que face au général mutin Nkunda - armé et potentiellement dangereux- aucune action sérieuse n’ait été entreprise pour sécuriser la population, alors que la menace perdurait depuis des années? Ce n’est pas la MONUC qui doit assurer la sécurité des citoyens congolais. Pourquoi ce régime, si actif dans la répression des opposants politiques et de la population civile désarmée, est incapable de rendre opérationnelles au moins quelques brigades capables de défendre notre population et nos frontières à l’Est ? Personne ne semble se soucier de répondre à cette question plus que légitime que les congolais se posent sans cesse…. Que dire, en parallèle, de la gravissime situation d’insécurité qui règne à KINSHASA, au Kongo Central et dans les autres provinces de la République Démocratique du Congo prétendument en paix ? Sans liberté et respect des droits humains, peut-il y avoir de paix dans un état ? Je ne le crois pas. La liberté d’expression est un luxe pour les congolais et les journalistes de ce pays sont en train de payer un lourd tribut en vie humaines pour défendre ce droit fondamental qui est le socle de toutes les libertés. Cela est la « Guerre Intérieure » que les Congolais combattent tous les jours. Le gouvernement essaye de nier le bien fondé du récent rapport que Human Right Watch a publié il y a seulement quelques jours sous les titre révélateur « ON VA VOUS ECRASER ! » et dont tous les media internationaux ont largement parlé, à cause de la gravité des dénonciations qu’ y sont contenues : selon ce Rapport, très détaillé, en deux ans de « Démocrature » post électorale, plus de 500 opposants auraient été éliminés et plus de 1000 emprisonnés par le régime Kabila… Il ne suffit pas d’assumer éternellement des postures « négationnistes » comme certains zélés du pouvoir ont l’habitude de faire, pour cacher derrière un écran de fumée des contre-vérités, l’existence des victimes de la guerre interne qui se déroule en RDC: les congolais à l intérieur du pays sont les témoins de cette guerre sournoise contre les citoyens qui est combattue tous les jours et ils savent que ceux qui dérangent sont éliminés, qu’ils existent bel et bien nombreux lieux de détention et de torture où les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens sont quotidiennement violés. Tous les Kinois ont vécu sur leur chair les conséquences du bombardement à l’arme lourde de mars/avril 2007 et nous tous savons que les morts se comptaient par centaines, souvent des innocents, nos enfants qui n’ont pas eu le temps de rentrer de l’école ou bien raflés même dans les salles de classe par des balles perdues. Qu’on nous dise pas qui il serait faux que des centaines de civils ont été abattu au Kongo Central ; le mukongo qui vous parle sait que son peuple a été massacré pour réprimer la protestation contre des magouilles électorales et les achats de votes au niveau provincial. Que ne nous disent pas qu’à Kinshasa des assassinats ciblés n’ont pas eu lieu, que les menaces de mort ou bien les interpellations ne sont pas le pain quotidien des opposants politique et des défenseurs de droits de l’homme. Ça suffit ! Trop c’est trop et le moment est venu pour les responsables de la majorité au pouvoir et du régime de rendre des comptes…Car cela aussi fait partie de la Démocratie. Et face à cette situation catastrophique qui menace l’existence – même du Congo Kinshasa, à quoi assistons –nous ? Aux gesticulations contradictoires d’un parlement qui est objectivement incapable de jouer son rôle institutionnel, métamorphosé jour après jour en une simple caisse de résonance du bon vouloir du gouvernement « parallèle » de la RDC, qui, d’ailleurs , a mis carrément ses pénates dans le siège de l’Assemblée Nationale, sans susciter que des timides protestations de la part des « élus ». Le gouvernement Institutionnel, au contraire, est paralysé par une léthargie chronique et pour le manque de souci concernant le sort des citoyens congolais. Il demeure incapable de gérer et défendre les intérêts supérieurs de la nation congolaise. Que dire de notre armée abandonnée à elle-même, trahie et meurtrie par des logiques aberrantes de compromission politique, par des jonglages d’alliances militaires et par les trahisons à tous les niveaux de sa hiérarchie… Il faut le dénoncer clairement et sans détours : ce système politique n’ engendre que des échecs, des désillusions ainsi que l’humiliation de toute une nation. Personne n’assume la responsabilité de l’entropie avancée que caractérise le Congo d’ aujourd’ hui. Personne ne se sent redevable de la déconfiture de toute une armée, personne n’assume ses responsabilités constitutionnelles face au peuple congolais. Les services de base ne sont plus assurés au Congo Démocratique, même pas dans la capitale. Pas d’eau, pas d’électricité et surtout pas de sécurité. La crise économique internationale érode dangereusement le pouvoir d’achat des couches les plus démunie de la population, sans qu’aucun amortisseur social ne soit envisagé. Les étudiants doivent continuer à « se prendre en charge », les fonctionnaires à travailler sans salaire et les soldats à combattre sans solde, nourriture et munitions… Ou est l’Etat ? Que font les fameuses institutions élues, à part se complaire dans les privilèges et les augmentations des indemnités de fonction et autres avantages qu’ils auto-octroient ? La gestion des matières précieuses et des ressources minières est catastrophique, alors qu’aucune politique cohérente et intelligente de promotion des investissements n’est prônée dans un pays qui doit encore se doter d’infrastructures de base. La propagande des cinq chantiers est devenue une tragique plaisanterie, alors que les tristement célèbres Accords avec la Chine, restent lettre morte et - incroyable mais vrai - malgré leur originaire caractère léonin, ils sont discrètement négociés encore plus à la baisse, après la chute du prix des matières premières. Les Congolais sont–ils incapables de se donner des institutions efficaces et démocratiques ? Non, la vérité est que ce pays continue de fonctionner dans l’apparence d’ une démocratie, alors que les contre-pouvoirs sont inexistants, alors que l’opposition est réprimée et muselée, alors que rien n’ est fait pour promouvoir un libre débat politique sur la direction à prendre pour sauver notre nation. En réalité, des structures parallèles régentent ce pays dans la plus totale opacité. Les vrais centres de décision ne sont pas institutionnels et les mécanismes démocratiques de fonctionnement d’un état de droit son court-circuités par de cercles de pouvoir parallèles qui fonctionnement autour de la présidence et qui détiennent l’effectivité du pouvoir. Nous vivons dans une « Démocrature », c.à.d. un système politique qui à seulement l’apparence d’une démocratie mais la substance d’une dictature. Face à cette situation, le premier responsable à interpeller est le Président de la République. Monsieur le Président, le pays se meurt, que faites- vous ? Le chef de la Rébellion de « proxy » pro-rwandaise vous demande de négocier en tête à tête la reddition du Congo, à l’étranger, telle une nouvelle « Outenika », alors que les énergies politiques, diplomatiques et sécuritaires de ce pays n’ont pas été mobilisées à cause de votre incapacité à les rassembler. L’Ouest du Congo a été traité jusqu’à présent comme un ennemi à dompter alors qu’ici, depuis toujours, bat le cœur de ce pays. Ce ne sont pas les troupes étrangères, que malheureusement vous chérissez en lieu et place des hommes de troupes congolais, qui sauveront le Congo. Ce régime a besoin d’un « aggiornamento » immédiat car, tel qu’il est devenu, il n’est plus représentatif de la volonté des congolais. Il vous incombe dans le meilleur délai – car il y a urgence - de ressembler les véritables forces vives de ce pays, mobiliser les énergies diplomatiques et sécuritaires qui lui restent pour vous présenter à la table de négociations, au nom et dans l’intérêt du Congo. Il faut reconnaitre que l’esprit et la lettre du Dialogue Intercongolais n’ont pas été respectés ; que des « élections de façade » ont engendré des « institutions de façade ». A cet effet, la Démocratie Chrétienne vous invite à consulter dans le meilleur délai les signataires de l’Accord Global et Inclusif de Pretoria qui, en contact avec les pays témoins du CIAT, Comité International d’Accompagnement, constitueront dans le meilleur délai un comité de délégués associés aux négociations de paix avec la frange dissidente du RCD/Goma constituée par le groupe politico-militaire dirigé par M. Nkunda. Ne commettez pas l’erreur de consulter et entendre seulement les puissances signataires du Traité de Lusaka, en oubliant les forces internes qui ont jeté les fondations du processus de démocratisation. Le déficit démocratique post électoral est bien la preuve que l’accord cadre de politique intérieure qui aurait du assurer la paix et la démocratie au Congo Kinshasa a été violé. Le rétablissement de la paix au Congo Kinshasa implique, aussi, la solution des problèmes politiques qui ont fait de la RDC à un pays privé de défense intérieure et sans soutiens extérieurs solides, à cause d’une gestion hasardeuse des relations internationales. Certes, quoi qu’il arrive, le régime Kabila ne pourra jamais imposer à tout le peuple congolais les choix de compromission et les jeux d’intérêts élaborés dans l’opacité par son gouvernement parallèle. Le moment est venu de rendre le Congo aux Congolais.
Kinshasa, le 01/12/2008
Eugène DIOMI NDONGALA D.C.
http://www.dc-kin.com/casuffit.html
KOTA
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Il faut avoir un certain courage lorsque l'on est à Kin,pour publier un tel requisitoire contre l'acteul chef de l'état.Diomi Ndongala n'y est pas allé par quatre chemins.Il a accusé nommement l'imposteur d'etre le responsable de la situation actuel,alors que d'autres tenors de l'opposition preferent parler de la situation en general,sans designé le responsable.
Il faut un commencement à tout.Il faut briser cette loi du silence,sinon rien ne changera dans ce pays,qui risque une partition au profit de nos voisins de l'Est.
Courage monsieur Eugene Diomi Ndongala,pour faire avancer les choses,il faut déjà vaincre la peur que le pouvoir à institutionaliser,pour empecher les Congolais de revendiquer leur droit qui est bafoué.
Il faut un commencement à tout.Il faut briser cette loi du silence,sinon rien ne changera dans ce pays,qui risque une partition au profit de nos voisins de l'Est.
Courage monsieur Eugene Diomi Ndongala,pour faire avancer les choses,il faut déjà vaincre la peur que le pouvoir à institutionaliser,pour empecher les Congolais de revendiquer leur droit qui est bafoué.
Tonton Ricos
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Lettre ouverte du president Diomi Ndongala aux Congolais, Ok, les Congolais d'ou? est ce ceux qui ont les possibilites de consulter l'internet?
C pkoi on vous prend pour des aventuriers:
Un peu coe Mwamba et Kiakwama qui eux continuent a faire des suggestions au gouvernement, sachant tres bien q c une peine perdue. Tt le monde accuse ces institutions paralleles, mais on ne fait rien, parce qu'on n'en peut rien, kie kie kie
Alors Kota, le mieux a faire si cela n'est pas encore fait, c'est de cibler cette population qui vit cette situation au quotidien. De cette facon, nous saurons aussi q Kabila a recu le msg.
En ce qui me concerne, je pense q concernant ceux qui sont au pays, c'est le moment de faire des demonstrations et aider le HRW de consolider ses accusations contre Kabila
C pkoi on vous prend pour des aventuriers:
A moins q je me trompe, n'etait il pas candidat?Diomi Ndongala a écrit:que des « élections de façade » ont engendré des « institutions de façade ».
Un peu coe Mwamba et Kiakwama qui eux continuent a faire des suggestions au gouvernement, sachant tres bien q c une peine perdue. Tt le monde accuse ces institutions paralleles, mais on ne fait rien, parce qu'on n'en peut rien, kie kie kie
Alors Kota, le mieux a faire si cela n'est pas encore fait, c'est de cibler cette population qui vit cette situation au quotidien. De cette facon, nous saurons aussi q Kabila a recu le msg.
En ce qui me concerne, je pense q concernant ceux qui sont au pays, c'est le moment de faire des demonstrations et aider le HRW de consolider ses accusations contre Kabila
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Le problème en RDC, à mon avis, est le manque de leadership et de crédibilité à l'endroit de nos dirigeants, fussent-ils de l'opposition. La population avait beaucoup misé notamment sur Étienne Tshisekedi et récemment sur Jean-Pierre Bemba mais à tord ou à raison (je n'en sais rien), cette population s'est sentie flouée.
Il est donc difficile pour le moment qu'elle suive le premier harangueur venu. Il faut une forte personnalité pour que la population suive, une personnalité charismatique. D'autre part, il faudrait que toute l'opposition se réunisse pour former une coalition (comme celle du parlement canadien) pour faire plier le gouvernement de Kanambe.
Il est donc difficile pour le moment qu'elle suive le premier harangueur venu. Il faut une forte personnalité pour que la population suive, une personnalité charismatique. D'autre part, il faudrait que toute l'opposition se réunisse pour former une coalition (comme celle du parlement canadien) pour faire plier le gouvernement de Kanambe.
King David
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
King David a écrit:Le problème en RDC, à mon avis, est le manque de leadership et de crédibilité à l'endroit de nos dirigeants, fussent-ils de l'opposition. La population avait beaucoup misé notamment sur Étienne Tshisekedi et récemment sur Jean-Pierre Bemba mais à tord ou à raison (je n'en sais rien), cette population s'est sentie flouée.
Il est donc difficile pour le moment qu'elle suive le premier harangueur venu. Il faut une forte personnalité pour que la population suive, une personnalité charismatique. D'autre part, il faudrait que toute l'opposition se réunisse pour former une coalition (comme celle du parlement canadien) pour faire plier le gouvernement de Kanambe.
tt a fait, malheureusement, il y a trop de taupes.
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et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Qui peut y comprendre quelque chose ?Diomi Ndongala a écrit :
Comment ça se fait que face au général mutin Nkunda - armé et potentiellement dangereux- aucune action sérieuse n’ait été entreprise pour sécuriser la population, alors que la menace perdurait depuis des années? Ce n’est pas la MONUC qui doit assurer la sécurité des citoyens congolais. Pourquoi ce régime, si actif dans la répression des opposants politiques et de la population civile désarmée, est incapable de rendre opérationnelles au moins quelques brigades capables de défendre notre population et nos frontières à l’Est ? Personne ne semble se soucier de répondre à cette question plus que légitime que les congolais se posent sans cesse….
Libre Examen
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
DIONGALA est à Kin et il écrit c'est déjà ça il sait ce qui risque de lui arriver et nous le savons tous moi pour moi il agit à sa manière s'il est sincère félicitation s'il crie comme certains pour un poste dommage jusqu'a preuve du contraire il est à félicité comme ceux qui font des marches où interviennent un peu partout dans le monde.
Une goutte peut faire déborder un verre acte à encourager au lieu de chercher le pourquoi du comment.
TOLEKA
LE CONGO EST INDIVISIBLE
FIERE D'ËTRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
Une goutte peut faire déborder un verre acte à encourager au lieu de chercher le pourquoi du comment.
TOLEKA
LE CONGO EST INDIVISIBLE
FIERE D'ËTRE CONGOLAISE
CONGOLAIS LAMUKA
mongo elombe
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Malheureusement cette personnalité là c´est Jean-Pierre Bemba.Il est donc difficile pour le moment qu'elle suive le premier harangueur venu. Il faut une forte personnalité pour que la population suive, une personnalité charismatique
Arafat
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Il faut quand même avouer que dans le contexte d'un Congo où les galons politiques représentent une aubaine
sociale, le pouvoir et les prébendes sociales et financières qui vont avec sont en effet l'objectif primmordial de
beaucoup de nos politicailleurs, le courage de contester plus visiblement le pouvoir n'est pas leur fort; où l'arbitraire
refait florès et où donc les voix discordantes sont violemment muselées, parler comme l'a fait Diomi ne peut être pris
pour banal ou pour un sans-risque ! En effet que représente-t-il surtout qu'il n'est même pas un élu et que sa force
politique est absente des Institutions si des gens comme Bemba ont été ejectés ou comme Kiakwama et d'autres
tout en étant élus inquiétés, il risque fort de rejoindre Mokia en "taule" sans qu'aucun secours institutionnel ou
populaire national ou autre international ne lui vienne de façon efficace...
De plus qu'at-il d'autre comme arme pour porter la contradiction face à ce pouvoir dictatorial ?
Tout juste peut-on regretter qu'il joue trop perso et presqu'en catimini sur le net...
Pourquoi ne pas faire un tel appel en conjonction avec d'autres forces politiques tant de la majorité que de l'opposition
institutionnelle et "informelle", haut dans la presse audiovisuelle et écrite du pays et en organisant ensemble
des larges Conférences de presses ???
Est-il si impossible de tenter un tel coup et à partir de là organiser un front actif de refus qui serait mieux entendu ?
Je reste d'avis comme Abou Amar que Bemba aurait du représenter la force à même de porter un coup dur à ce pouvoir !
Ce n'est d'ailleurs pas en vain que Kanambe a pris tous les risques pour l'écarter ! Aujourd'hui l'opposition est inaudible,
largement en raison de cet "exploit"... Malheureusement lui même Bemba avait peut-être naïvement surestimé ses forces
et n'avait donc pris toutes les précautions possibles pour déjouer à l'avance la contre-attaque... C'est trop vite dit
mais on peut le penser aujourd'hui ainsi sans s'abandonner à croire que tout ça était facile à faire vu le scénario machiavélique...
Ainsi donc, on ne peut que s'étonner que l'opposition ne se rassemble davantage pour profiter des rapports de HRW et
de l'ONU, après tout externes qui rapportent de l'eau inattendue à leurs moulins en vitupérant la "dictarolisation" de ce pouvoir,
son inneficacité et sa criminalisation pour porter plus bruyamment ce front de refus !
D'autres Bemba ne peuvent surgir dans ce pays ?
Compatriotiquement!
sociale, le pouvoir et les prébendes sociales et financières qui vont avec sont en effet l'objectif primmordial de
beaucoup de nos politicailleurs, le courage de contester plus visiblement le pouvoir n'est pas leur fort; où l'arbitraire
refait florès et où donc les voix discordantes sont violemment muselées, parler comme l'a fait Diomi ne peut être pris
pour banal ou pour un sans-risque ! En effet que représente-t-il surtout qu'il n'est même pas un élu et que sa force
politique est absente des Institutions si des gens comme Bemba ont été ejectés ou comme Kiakwama et d'autres
tout en étant élus inquiétés, il risque fort de rejoindre Mokia en "taule" sans qu'aucun secours institutionnel ou
populaire national ou autre international ne lui vienne de façon efficace...
De plus qu'at-il d'autre comme arme pour porter la contradiction face à ce pouvoir dictatorial ?
Tout juste peut-on regretter qu'il joue trop perso et presqu'en catimini sur le net...
Pourquoi ne pas faire un tel appel en conjonction avec d'autres forces politiques tant de la majorité que de l'opposition
institutionnelle et "informelle", haut dans la presse audiovisuelle et écrite du pays et en organisant ensemble
des larges Conférences de presses ???
Est-il si impossible de tenter un tel coup et à partir de là organiser un front actif de refus qui serait mieux entendu ?
Je reste d'avis comme Abou Amar que Bemba aurait du représenter la force à même de porter un coup dur à ce pouvoir !
Ce n'est d'ailleurs pas en vain que Kanambe a pris tous les risques pour l'écarter ! Aujourd'hui l'opposition est inaudible,
largement en raison de cet "exploit"... Malheureusement lui même Bemba avait peut-être naïvement surestimé ses forces
et n'avait donc pris toutes les précautions possibles pour déjouer à l'avance la contre-attaque... C'est trop vite dit
mais on peut le penser aujourd'hui ainsi sans s'abandonner à croire que tout ça était facile à faire vu le scénario machiavélique...
Ainsi donc, on ne peut que s'étonner que l'opposition ne se rassemble davantage pour profiter des rapports de HRW et
de l'ONU, après tout externes qui rapportent de l'eau inattendue à leurs moulins en vitupérant la "dictarolisation" de ce pouvoir,
son inneficacité et sa criminalisation pour porter plus bruyamment ce front de refus !
D'autres Bemba ne peuvent surgir dans ce pays ?
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
CHER NDONZWAU,
IL FAUDRA ARRETER DE CREUSER NOTRE PROPRE TOMBEAU IDEOLOGIQUE CHAQUE FOIS QU ON PARLE DE LA MASCARADE ELECTORALE DE 2006 .
OU BIEN CES ELECTIONS SONT CONSIDEREES IMPECCABLES, TRANSPARENTES ET TOUT A FAIT LE REFLET DE LA VOLONTE POPÜLAIRE OU BIEN, COMME NOUS LE SOUTENONS DEPUIS LONGTEMPS, ELLES NE SONT QUE LE REFLET D UNE MASCARADE QUI VISAIT A INSTITUTIONNALISER LE REGIME KABILA ET LA MAJORITE DE CEUX QUI AVAIENT ACCEPTE DE LE SOUTENIR ...
NOUS AVONS PORTE PLAINTE A LA COURS SUPREME DES LE LENDEMAIN DE LA PUBLICATION DES RESULTATS TANT AU NIVEAU DE LA PRESIDENTIELLE QUE DES ELECTION LOCALES, SURTOUT AU NIVEAU DE LA PROVINCE DU KONGO CENTRAL....
POUR NOUS, DES ELECTIONS MASCARADE NE SONT PAS UNE REFERENCE....ET IL FAUDRA AUSSI QUE LES GENS ASSUMENT LOGIQUEMENT UNE POSITION COHERENTE .....ON NE PEUT PAS SOUTENIR QUE LE PROCESSUS ELECTORAL ETAIT VICIE ET, AU MEME TEMPS, UTILIER CES MEMES ELECTIONS COMME UNE REFERNCE POLITIQUE. ..
EN PLUS DE CELA, QUE RESTE-T-IL DE CE REGIME POST-ELECTORAL?
QUELLE EST LE NIVEAU SOUTIEN DU PEUPLE CONGOLAIS PAR RAPPORT A CE REGIEME ET CE SYSTEME POST - ELECTORAL QUI N A FAIT QUE SE METTRE EN EXERGUE POUR LES MASSACRES, LES REPRESSIONS POLITIQUES, LE MUSELEMENT DE LA PRESSE ET UN NIVEAU DE MAUVAISE GOUVERNANCE JAMAIS ATTEINT DANS L HISTOIRE DE CE PAYS ....
MEME CEUX DE L OPPOSITION QUI CRITIQUENT DE L INTERIEUR LE SYSTEME, TOMBENT DANS LA CONTRADICTION DE VOULOIR ENCORE SE REFERER A DES MECANISMES POLITIQUES QUI SONT NOTAMENT GRIPPES ET INEFFICACES.
COMBIENT DE COMMISSIONS D ENQUETE TANT DU GOUVERNEMENT QUE DU PARLEMENT ONT ETE INSITUEES...AVEC QUEL RESULTAT?
AUCUN....
QUELLE EST LE SENS DE LA NOMINATION PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DES MEMBRES DE LA COUR SUPREME....OU BIEN LE FAIT QUE LE PRESIDENT ARRIVE MEME A POSER CES PENATES AU SIEGE DU PARLEMENT PRESQUE SANS REACTION DES PARLEMENTAIRES ...
LE POUVOIR JUDICIARE NE FONCTIONNE PAS COMME CONTRE POUVOIR ET LE LEGISLATIF FONCTIONNE COMME CAISSE DE RESONANCE...
EN PLUS DE CELA, JE POSE UNE SEULE QUESTION DE FOND, A CEUX QUI CONTINUE A UTILISER LES RESULTATS DE 2006 COMME UNE RREFERENCE POLITIQUE "CREDIBLE":
COMMENT CA SE FAIT QU UN REGIME DIT DEMOCRATIQUE ET D ELUS SE METTE EN EXERGUE POUR DES MASSACRES DE CONGOLAIS?
COMMENT CA SE FAIT QUE LE CARACTERE PRETENDUEMENT "DEMOCRATIQUE" DE CES INSTITUTIONS NE SE REFLET PAS DANS LA PRAXIS POLITIQUE DE CE MEME REGIME?
IL Y A manifestement AGUILLE SOUS ROCHE....OU TOUT SIMPLEMENT, COMME NOUS LE SOUTENONS DESPUIS LONGTEMPS, SES ELECTIONS N ETAIENT PAS LE REFLET DE LA VOLONTE POPULAIRE AUI A ETE BEL ET BIEN DETOURNEE.
NOUS AVONS TOUJOURS EU LE COURAGE, LA CONSTANCE ET LA COHERENCE DE NOTRE POLITIQUE ET IL FAUT AVOUER QUE LES FAIT IL NOUS ONT DONNE TOUJOURS RAISON.
CE N EST PAS UN HASARD QUE NOUS POSONS LE PROBLEME DEPUIS FEVRIER 2006 DE L INAPPLICATION DE L ACCORD GLOBAL ET INCLUSIF, CAR LA MASCARADE ELECTORALE S INCRIT DANS LA LIGNE DROIT DE LA VIOLATION DES SES ACCORDS POLITIQUES.
CELA A EU DEUX CONSEQUENCES GRAVES:
1. LA REMISE EN DISCUSSION AUSSI DES EQUILIBRES DE L ACCORD DE LUSAKA
2. L INSTABILITE POLITIQUE INTERIEURE
3. LA VIOLENCE SUR LE PLAN POLITIQUE INTERNE ET EXTERIEUR...EN D AUTRES TERMES...LA GUERRE.
LES ANALYSES "NOMBRILISTIQUES" ON LES LAISSE AUX AUTRES.
NOUS PREFERONS LE FOND DES QUESTIONS...
VERITE ET JUSTICE POUR LE CONGO
KOTA
IL FAUDRA ARRETER DE CREUSER NOTRE PROPRE TOMBEAU IDEOLOGIQUE CHAQUE FOIS QU ON PARLE DE LA MASCARADE ELECTORALE DE 2006 .
OU BIEN CES ELECTIONS SONT CONSIDEREES IMPECCABLES, TRANSPARENTES ET TOUT A FAIT LE REFLET DE LA VOLONTE POPÜLAIRE OU BIEN, COMME NOUS LE SOUTENONS DEPUIS LONGTEMPS, ELLES NE SONT QUE LE REFLET D UNE MASCARADE QUI VISAIT A INSTITUTIONNALISER LE REGIME KABILA ET LA MAJORITE DE CEUX QUI AVAIENT ACCEPTE DE LE SOUTENIR ...
NOUS AVONS PORTE PLAINTE A LA COURS SUPREME DES LE LENDEMAIN DE LA PUBLICATION DES RESULTATS TANT AU NIVEAU DE LA PRESIDENTIELLE QUE DES ELECTION LOCALES, SURTOUT AU NIVEAU DE LA PROVINCE DU KONGO CENTRAL....
POUR NOUS, DES ELECTIONS MASCARADE NE SONT PAS UNE REFERENCE....ET IL FAUDRA AUSSI QUE LES GENS ASSUMENT LOGIQUEMENT UNE POSITION COHERENTE .....ON NE PEUT PAS SOUTENIR QUE LE PROCESSUS ELECTORAL ETAIT VICIE ET, AU MEME TEMPS, UTILIER CES MEMES ELECTIONS COMME UNE REFERNCE POLITIQUE. ..
EN PLUS DE CELA, QUE RESTE-T-IL DE CE REGIME POST-ELECTORAL?
QUELLE EST LE NIVEAU SOUTIEN DU PEUPLE CONGOLAIS PAR RAPPORT A CE REGIEME ET CE SYSTEME POST - ELECTORAL QUI N A FAIT QUE SE METTRE EN EXERGUE POUR LES MASSACRES, LES REPRESSIONS POLITIQUES, LE MUSELEMENT DE LA PRESSE ET UN NIVEAU DE MAUVAISE GOUVERNANCE JAMAIS ATTEINT DANS L HISTOIRE DE CE PAYS ....
MEME CEUX DE L OPPOSITION QUI CRITIQUENT DE L INTERIEUR LE SYSTEME, TOMBENT DANS LA CONTRADICTION DE VOULOIR ENCORE SE REFERER A DES MECANISMES POLITIQUES QUI SONT NOTAMENT GRIPPES ET INEFFICACES.
COMBIENT DE COMMISSIONS D ENQUETE TANT DU GOUVERNEMENT QUE DU PARLEMENT ONT ETE INSITUEES...AVEC QUEL RESULTAT?
AUCUN....
QUELLE EST LE SENS DE LA NOMINATION PAR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DES MEMBRES DE LA COUR SUPREME....OU BIEN LE FAIT QUE LE PRESIDENT ARRIVE MEME A POSER CES PENATES AU SIEGE DU PARLEMENT PRESQUE SANS REACTION DES PARLEMENTAIRES ...
LE POUVOIR JUDICIARE NE FONCTIONNE PAS COMME CONTRE POUVOIR ET LE LEGISLATIF FONCTIONNE COMME CAISSE DE RESONANCE...
EN PLUS DE CELA, JE POSE UNE SEULE QUESTION DE FOND, A CEUX QUI CONTINUE A UTILISER LES RESULTATS DE 2006 COMME UNE RREFERENCE POLITIQUE "CREDIBLE":
COMMENT CA SE FAIT QU UN REGIME DIT DEMOCRATIQUE ET D ELUS SE METTE EN EXERGUE POUR DES MASSACRES DE CONGOLAIS?
COMMENT CA SE FAIT QUE LE CARACTERE PRETENDUEMENT "DEMOCRATIQUE" DE CES INSTITUTIONS NE SE REFLET PAS DANS LA PRAXIS POLITIQUE DE CE MEME REGIME?
IL Y A manifestement AGUILLE SOUS ROCHE....OU TOUT SIMPLEMENT, COMME NOUS LE SOUTENONS DESPUIS LONGTEMPS, SES ELECTIONS N ETAIENT PAS LE REFLET DE LA VOLONTE POPULAIRE AUI A ETE BEL ET BIEN DETOURNEE.
NOUS AVONS TOUJOURS EU LE COURAGE, LA CONSTANCE ET LA COHERENCE DE NOTRE POLITIQUE ET IL FAUT AVOUER QUE LES FAIT IL NOUS ONT DONNE TOUJOURS RAISON.
CE N EST PAS UN HASARD QUE NOUS POSONS LE PROBLEME DEPUIS FEVRIER 2006 DE L INAPPLICATION DE L ACCORD GLOBAL ET INCLUSIF, CAR LA MASCARADE ELECTORALE S INCRIT DANS LA LIGNE DROIT DE LA VIOLATION DES SES ACCORDS POLITIQUES.
CELA A EU DEUX CONSEQUENCES GRAVES:
1. LA REMISE EN DISCUSSION AUSSI DES EQUILIBRES DE L ACCORD DE LUSAKA
2. L INSTABILITE POLITIQUE INTERIEURE
3. LA VIOLENCE SUR LE PLAN POLITIQUE INTERNE ET EXTERIEUR...EN D AUTRES TERMES...LA GUERRE.
LES ANALYSES "NOMBRILISTIQUES" ON LES LAISSE AUX AUTRES.
NOUS PREFERONS LE FOND DES QUESTIONS...
VERITE ET JUSTICE POUR LE CONGO
KOTA
Dernière édition par KOTA le 5/12/2008, 6:23 pm, édité 3 fois
KOTA
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
CHERE ELOMBE,
VOUS AVEZ TOUT DIT
LE CONGO AUX CONGOLAIS
http://www.geocities.com/fsddc/congo_aux_congolais.html
http://www.dc-kin.com/jonglages.html
http://www.dc-kin.com/assignation21072007.html
http://www.dc-kin.com/potentiel140208.html
http://www.dc-kin.com/forumas40308.html
VOUS AVEZ TOUT DIT
LE CONGO AUX CONGOLAIS
http://www.geocities.com/fsddc/congo_aux_congolais.html
http://www.dc-kin.com/jonglages.html
http://www.dc-kin.com/assignation21072007.html
http://www.dc-kin.com/potentiel140208.html
http://www.dc-kin.com/forumas40308.html
KOTA
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Mbuta Kota,
Les élections ont été une mascarade, je vous l'accorde, que devrons-nous faire aujourd'hui où malgré
cette qualification les Institutions d'une "Nouvelle République" dirigent le pays ?
Ne pas reconnaître celles-ci en fantasmant que le pouvoir actuel, majorité et opposition politiques,
pouvoir judiciaire et armée... n'existe pas car non légitimé par des élections crédibles ou faire avec
en nous opposant à condamner leurs mauvais actes qui plongent le pays dans le chaos ?
Contrairement aux Tshisekedi, Ngbanda et certains autres, Diomi n'est-il pas parti aux élections, tentant
tant bien que mal de faire sa propagande pour se faire élire en connaissance des causes, du piège qui nous était
tendu ? Aujourd'hui dans sa lettre d'ailleurs ce n'est pas la non-reconnaissance de ces élections qu'il brandit
mais bien la mauvaise conduite des affaires du pays par ce pouvoir, il fustige bien le Président et non
un citoyen fantôme qui se prétend être Président sans en fait l'être...
Mais non Mr Kota, ce n'est pas que je me réfere aux élections en tant que crédibles mais reconnais
sans fatalisme un état de faits que malgré elles une majorité et une minorité sont bien en place pour
présider le pays que je sois d'accord ou pas sur la fiabilté des résultats ! Voilà où nous en sommes
et dans ce sens je ne regrette pas comment Bemba par exemple a agi en ne se montant irréaliste qui
après la condamnation de ces dernières s'était engagé à travailler dans une opposition forte et républicaine :
nous avions plus forts que nous en face, j'ai cité la fameuse CI qui n'a pas voulu qu'on ne reconnaisse pas
"ses" élections et puis fatigués les Congolais les voulaient et y ont pris part !
La suite nous donne raison de ne pas avoir choisi ce pouvoir et peut même nous donner tort comme à
Bemba doit de temps à autre le penser aujourd'hui d'avoir acepté l'inacceptable mais si de façon
retrospective on peut se l'imaginer, savez-vous où ça nous aurait mené de nous entêter à les
contester sans fin, on ne le sait pas non plus, peut-être à pire qu'aujourd'hui pour le pays; qui sait...
Nous en sommes aujourd'hui à condamner le mauvais chemin que la majorité "élue" a pris pour driger le pays;
c'est aussi ce que fait Diomi ! Comment faire pour que cette condamnation soit mieux entendue ? Voilà l'objet
de ma réaction tout en reconnaissant déjà que sa lettre est pertinente et courageuse dans le contexte du pays;
c'est tout !!! Que Diomi aurait pu faire meilleurs résultats dans des élections plus transparentes qui soient le fidèle
reflet de la volonté poupulaire, je suis près à vous suivre mais de façon réaliste et utile au pays cela ne peut
m'empêcher de critiquer sa démarche, de lui souhaiter meilleure stratégie pour qu'il se fasse mieux entendre...
Je souhaite moi aussi sans être encarté à la Démocratie Chrétienne que ce cher Eugène réussisse mieux,
n'en doutez point mais comment peut-il mieux le faire pour réussir ? Parlons plutôt de ça car malgré ses justes
avis et nombreuse contestaions du pouvoir que vous nous exhibez de ses écrits, la caravane continue son chemin
comme aurait dit lui-même Sieur Kanambe, le mauvais Génie de Dix Mille Collines... Nous avons donc tous ceux
qui sont contre ses mauvais choix à revoir nos stratégies sinon à les renforcer; voilà l'essentiel aujourd'hui !!!
Comment faire d'autre, mieux nous opposer pour que nous soyons écoutés des plus des Congolais et à travers
le monde ? Vous ne pouvez de façon responsable ne pas vous poser cette question aujourd'hui comme beaucoup
de citoyens du pays profond et surtout comme tous les membres de l'opposition politique de dedans ou de dehors
devraient aujourd'hui s'interroger...
Compatritiquement!
Les élections ont été une mascarade, je vous l'accorde, que devrons-nous faire aujourd'hui où malgré
cette qualification les Institutions d'une "Nouvelle République" dirigent le pays ?
Ne pas reconnaître celles-ci en fantasmant que le pouvoir actuel, majorité et opposition politiques,
pouvoir judiciaire et armée... n'existe pas car non légitimé par des élections crédibles ou faire avec
en nous opposant à condamner leurs mauvais actes qui plongent le pays dans le chaos ?
Contrairement aux Tshisekedi, Ngbanda et certains autres, Diomi n'est-il pas parti aux élections, tentant
tant bien que mal de faire sa propagande pour se faire élire en connaissance des causes, du piège qui nous était
tendu ? Aujourd'hui dans sa lettre d'ailleurs ce n'est pas la non-reconnaissance de ces élections qu'il brandit
mais bien la mauvaise conduite des affaires du pays par ce pouvoir, il fustige bien le Président et non
un citoyen fantôme qui se prétend être Président sans en fait l'être...
Mais non Mr Kota, ce n'est pas que je me réfere aux élections en tant que crédibles mais reconnais
sans fatalisme un état de faits que malgré elles une majorité et une minorité sont bien en place pour
présider le pays que je sois d'accord ou pas sur la fiabilté des résultats ! Voilà où nous en sommes
et dans ce sens je ne regrette pas comment Bemba par exemple a agi en ne se montant irréaliste qui
après la condamnation de ces dernières s'était engagé à travailler dans une opposition forte et républicaine :
nous avions plus forts que nous en face, j'ai cité la fameuse CI qui n'a pas voulu qu'on ne reconnaisse pas
"ses" élections et puis fatigués les Congolais les voulaient et y ont pris part !
La suite nous donne raison de ne pas avoir choisi ce pouvoir et peut même nous donner tort comme à
Bemba doit de temps à autre le penser aujourd'hui d'avoir acepté l'inacceptable mais si de façon
retrospective on peut se l'imaginer, savez-vous où ça nous aurait mené de nous entêter à les
contester sans fin, on ne le sait pas non plus, peut-être à pire qu'aujourd'hui pour le pays; qui sait...
Nous en sommes aujourd'hui à condamner le mauvais chemin que la majorité "élue" a pris pour driger le pays;
c'est aussi ce que fait Diomi ! Comment faire pour que cette condamnation soit mieux entendue ? Voilà l'objet
de ma réaction tout en reconnaissant déjà que sa lettre est pertinente et courageuse dans le contexte du pays;
c'est tout !!! Que Diomi aurait pu faire meilleurs résultats dans des élections plus transparentes qui soient le fidèle
reflet de la volonté poupulaire, je suis près à vous suivre mais de façon réaliste et utile au pays cela ne peut
m'empêcher de critiquer sa démarche, de lui souhaiter meilleure stratégie pour qu'il se fasse mieux entendre...
Je souhaite moi aussi sans être encarté à la Démocratie Chrétienne que ce cher Eugène réussisse mieux,
n'en doutez point mais comment peut-il mieux le faire pour réussir ? Parlons plutôt de ça car malgré ses justes
avis et nombreuse contestaions du pouvoir que vous nous exhibez de ses écrits, la caravane continue son chemin
comme aurait dit lui-même Sieur Kanambe, le mauvais Génie de Dix Mille Collines... Nous avons donc tous ceux
qui sont contre ses mauvais choix à revoir nos stratégies sinon à les renforcer; voilà l'essentiel aujourd'hui !!!
Comment faire d'autre, mieux nous opposer pour que nous soyons écoutés des plus des Congolais et à travers
le monde ? Vous ne pouvez de façon responsable ne pas vous poser cette question aujourd'hui comme beaucoup
de citoyens du pays profond et surtout comme tous les membres de l'opposition politique de dedans ou de dehors
devraient aujourd'hui s'interroger...
Compatritiquement!
ndonzwau
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
http://www.dc-kin.com/casuffit.html
KOTA
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
Je croyais que cette lettre avait été envoyé en catimini aux membres de la DC,à l'étranger via le net,alors qu'il avait été publié par un journal de la place.Reconnaissons quand meme que c'est courageux,bien que cela n'aura aucun impact dans le changement de cap politique du pays.
Diomi Ndongala à lui tout seul ne peut rien changer la où des partis puissants tel que l'UDPS n'ont rien pu faire.
Le pays vit sous un regime de dictature militaire,seul les militaires Congolais peuvent au jour d'aujourd'hui faire bouger les choses.Allez demander à un leader politique de pousser la population à une contestation musclée,s'il y a massacre de la part des hommes en arme du pouvoir,les memes qui sugerent ces actions viendront dire qu'il ne fallait pas envoyer les civils au casse pipe.
Diomi Ndongala à lui tout seul ne peut rien changer la où des partis puissants tel que l'UDPS n'ont rien pu faire.
Le pays vit sous un regime de dictature militaire,seul les militaires Congolais peuvent au jour d'aujourd'hui faire bouger les choses.Allez demander à un leader politique de pousser la population à une contestation musclée,s'il y a massacre de la part des hommes en arme du pouvoir,les memes qui sugerent ces actions viendront dire qu'il ne fallait pas envoyer les civils au casse pipe.
Tonton Ricos
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
C'est cette lettre de RAS LE BOL d'Eugène Diomi Ndongala datant de 2008 et diriger contre le gouvernement Kabila qui à fait qu'aujourd'hui Diomi Ndongala se retrouve en prison avec une plainte montée de toute pièces par les services de Kabila.C'est à partir de cette lettre que Kabila et les siens avaient eu une dent contre ce politicien, car il avait dit haut, voir même TRÈS HAUT , ce qui ne se disait plus depuis un certains temps dans le milieu politique.Et malheureusement il paie de sa personne dans un pays ou la liberté d'expression est très limitée.KOTA a écrit:LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
«Ça suffit!»
Nous assistons depuis plusieurs mois à la déliquescence de l’Etat et à plusieurs reprises nous avons dénoncé les dérives de l’actuel régime au pouvoir au Congo-Kinshasa et son incapacité à promouvoir la paix et le progrès social. La coalition au pouvoir assiste passivement à la grave crise humanitaire et sécuritaire qui frappe durement les populations de l’ Est de la RDC, condamnées à l’errance par une politique aveugle et criminelle, alors qu’ à l’Ouest la répression politique et la crise économique sont en train de détruire le tissu économique du Congo productif. Que des choix malheureux et des faiblesses systémiques dues à un grave déficit démocratique dans le fonctionnement des institutions dites « Elues » ! Ça suffit, Monsieur le Président ! Ça suffit, Messieurs les députés et sénateurs ! Ça suffit, Messieurs les généraux ! Le gouvernement actuel, comme le précédent démissionnaire, se sont distingués par leurs choix ingrats en matière économique et diplomatique ainsi que par leur incapacité à faire entendre la voix du Congo face à une énième guerre de « proxy » imposée au peuple congolais ; personne ne parle au nom des millions de déplacés congolais qui sont en train de mourir dans la brousse car abandonnés à la faim, à la maladie et aux intempéries. C’est un constat malheureux mais objectif: L’actuelle coalition au pouvoir ne se souci guère de leur sort. Comment ça se fait que face au général mutin Nkunda - armé et potentiellement dangereux- aucune action sérieuse n’ait été entreprise pour sécuriser la population, alors que la menace perdurait depuis des années? Ce n’est pas la MONUC qui doit assurer la sécurité des citoyens congolais. Pourquoi ce régime, si actif dans la répression des opposants politiques et de la population civile désarmée, est incapable de rendre opérationnelles au moins quelques brigades capables de défendre notre population et nos frontières à l’Est ? Personne ne semble se soucier de répondre à cette question plus que légitime que les congolais se posent sans cesse…. Que dire, en parallèle, de la gravissime situation d’insécurité qui règne à KINSHASA, au Kongo Central et dans les autres provinces de la République Démocratique du Congo prétendument en paix ? Sans liberté et respect des droits humains, peut-il y avoir de paix dans un état ? Je ne le crois pas. La liberté d’expression est un luxe pour les congolais et les journalistes de ce pays sont en train de payer un lourd tribut en vie humaines pour défendre ce droit fondamental qui est le socle de toutes les libertés. Cela est la « Guerre Intérieure » que les Congolais combattent tous les jours. Le gouvernement essaye de nier le bien fondé du récent rapport que Human Right Watch a publié il y a seulement quelques jours sous les titre révélateur « ON VA VOUS ECRASER ! » et dont tous les media internationaux ont largement parlé, à cause de la gravité des dénonciations qu’ y sont contenues : selon ce Rapport, très détaillé, en deux ans de « Démocrature » post électorale, plus de 500 opposants auraient été éliminés et plus de 1000 emprisonnés par le régime Kabila… Il ne suffit pas d’assumer éternellement des postures « négationnistes » comme certains zélés du pouvoir ont l’habitude de faire, pour cacher derrière un écran de fumée des contre-vérités, l’existence des victimes de la guerre interne qui se déroule en RDC: les congolais à l intérieur du pays sont les témoins de cette guerre sournoise contre les citoyens qui est combattue tous les jours et ils savent que ceux qui dérangent sont éliminés, qu’ils existent bel et bien nombreux lieux de détention et de torture où les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens sont quotidiennement violés. Tous les Kinois ont vécu sur leur chair les conséquences du bombardement à l’arme lourde de mars/avril 2007 et nous tous savons que les morts se comptaient par centaines, souvent des innocents, nos enfants qui n’ont pas eu le temps de rentrer de l’école ou bien raflés même dans les salles de classe par des balles perdues. Qu’on nous dise pas qui il serait faux que des centaines de civils ont été abattu au Kongo Central ; le mukongo qui vous parle sait que son peuple a été massacré pour réprimer la protestation contre des magouilles électorales et les achats de votes au niveau provincial. Que ne nous disent pas qu’à Kinshasa des assassinats ciblés n’ont pas eu lieu, que les menaces de mort ou bien les interpellations ne sont pas le pain quotidien des opposants politique et des défenseurs de droits de l’homme. Ça suffit ! Trop c’est trop et le moment est venu pour les responsables de la majorité au pouvoir et du régime de rendre des comptes…Car cela aussi fait partie de la Démocratie. Et face à cette situation catastrophique qui menace l’existence – même du Congo Kinshasa, à quoi assistons –nous ? Aux gesticulations contradictoires d’un parlement qui est objectivement incapable de jouer son rôle institutionnel, métamorphosé jour après jour en une simple caisse de résonance du bon vouloir du gouvernement « parallèle » de la RDC, qui, d’ailleurs , a mis carrément ses pénates dans le siège de l’Assemblée Nationale, sans susciter que des timides protestations de la part des « élus ». Le gouvernement Institutionnel, au contraire, est paralysé par une léthargie chronique et pour le manque de souci concernant le sort des citoyens congolais. Il demeure incapable de gérer et défendre les intérêts supérieurs de la nation congolaise. Que dire de notre armée abandonnée à elle-même, trahie et meurtrie par des logiques aberrantes de compromission politique, par des jonglages d’alliances militaires et par les trahisons à tous les niveaux de sa hiérarchie… Il faut le dénoncer clairement et sans détours : ce système politique n’ engendre que des échecs, des désillusions ainsi que l’humiliation de toute une nation. Personne n’assume la responsabilité de l’entropie avancée que caractérise le Congo d’ aujourd’ hui. Personne ne se sent redevable de la déconfiture de toute une armée, personne n’assume ses responsabilités constitutionnelles face au peuple congolais. Les services de base ne sont plus assurés au Congo Démocratique, même pas dans la capitale. Pas d’eau, pas d’électricité et surtout pas de sécurité. La crise économique internationale érode dangereusement le pouvoir d’achat des couches les plus démunie de la population, sans qu’aucun amortisseur social ne soit envisagé. Les étudiants doivent continuer à « se prendre en charge », les fonctionnaires à travailler sans salaire et les soldats à combattre sans solde, nourriture et munitions… Ou est l’Etat ? Que font les fameuses institutions élues, à part se complaire dans les privilèges et les augmentations des indemnités de fonction et autres avantages qu’ils auto-octroient ? La gestion des matières précieuses et des ressources minières est catastrophique, alors qu’aucune politique cohérente et intelligente de promotion des investissements n’est prônée dans un pays qui doit encore se doter d’infrastructures de base. La propagande des cinq chantiers est devenue une tragique plaisanterie, alors que les tristement célèbres Accords avec la Chine, restent lettre morte et - incroyable mais vrai - malgré leur originaire caractère léonin, ils sont discrètement négociés encore plus à la baisse, après la chute du prix des matières premières. Les Congolais sont–ils incapables de se donner des institutions efficaces et démocratiques ? Non, la vérité est que ce pays continue de fonctionner dans l’apparence d’ une démocratie, alors que les contre-pouvoirs sont inexistants, alors que l’opposition est réprimée et muselée, alors que rien n’ est fait pour promouvoir un libre débat politique sur la direction à prendre pour sauver notre nation. En réalité, des structures parallèles régentent ce pays dans la plus totale opacité. Les vrais centres de décision ne sont pas institutionnels et les mécanismes démocratiques de fonctionnement d’un état de droit son court-circuités par de cercles de pouvoir parallèles qui fonctionnement autour de la présidence et qui détiennent l’effectivité du pouvoir. Nous vivons dans une « Démocrature », c.à.d. un système politique qui à seulement l’apparence d’une démocratie mais la substance d’une dictature. Face à cette situation, le premier responsable à interpeller est le Président de la République. Monsieur le Président, le pays se meurt, que faites- vous ? Le chef de la Rébellion de « proxy » pro-rwandaise vous demande de négocier en tête à tête la reddition du Congo, à l’étranger, telle une nouvelle « Outenika », alors que les énergies politiques, diplomatiques et sécuritaires de ce pays n’ont pas été mobilisées à cause de votre incapacité à les rassembler. L’Ouest du Congo a été traité jusqu’à présent comme un ennemi à dompter alors qu’ici, depuis toujours, bat le cœur de ce pays. Ce ne sont pas les troupes étrangères, que malheureusement vous chérissez en lieu et place des hommes de troupes congolais, qui sauveront le Congo. Ce régime a besoin d’un « aggiornamento » immédiat car, tel qu’il est devenu, il n’est plus représentatif de la volonté des congolais. Il vous incombe dans le meilleur délai – car il y a urgence - de ressembler les véritables forces vives de ce pays, mobiliser les énergies diplomatiques et sécuritaires qui lui restent pour vous présenter à la table de négociations, au nom et dans l’intérêt du Congo. Il faut reconnaitre que l’esprit et la lettre du Dialogue Intercongolais n’ont pas été respectés ; que des « élections de façade » ont engendré des « institutions de façade ». A cet effet, la Démocratie Chrétienne vous invite à consulter dans le meilleur délai les signataires de l’Accord Global et Inclusif de Pretoria qui, en contact avec les pays témoins du CIAT, Comité International d’Accompagnement, constitueront dans le meilleur délai un comité de délégués associés aux négociations de paix avec la frange dissidente du RCD/Goma constituée par le groupe politico-militaire dirigé par M. Nkunda. Ne commettez pas l’erreur de consulter et entendre seulement les puissances signataires du Traité de Lusaka, en oubliant les forces internes qui ont jeté les fondations du processus de démocratisation. Le déficit démocratique post électoral est bien la preuve que l’accord cadre de politique intérieure qui aurait du assurer la paix et la démocratie au Congo Kinshasa a été violé. Le rétablissement de la paix au Congo Kinshasa implique, aussi, la solution des problèmes politiques qui ont fait de la RDC à un pays privé de défense intérieure et sans soutiens extérieurs solides, à cause d’une gestion hasardeuse des relations internationales. Certes, quoi qu’il arrive, le régime Kabila ne pourra jamais imposer à tout le peuple congolais les choix de compromission et les jeux d’intérêts élaborés dans l’opacité par son gouvernement parallèle. Le moment est venu de rendre le Congo aux Congolais.
Kinshasa, le 01/12/2008
Eugène DIOMI NDONGALA D.C.
http://www.dc-kin.com/casuffit.html
El-Shaman
Re: «Ça suffit!» LETTRE OUVERTE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS
« CA SUFFIT » – lettre ouverte d’Eugène DIOMI NDONGALA aux congolais: toujours prophétique
par FreeDiomi le 29 février 2016
«Ça suffit!»
LETTRE OUVERTE AU PEUPLE CONGOLAIS, 2008
Nous assistons depuis plusieurs mois à la déliquescence de l’Etat et à plusieurs reprises nous avons dénoncé les dérives de l’actuel régime au pouvoir au Congo-Kinshasa et son incapacité à promouvoir la paix et le progrès social.
La coalition au pouvoir assiste passivement à la grave crise humanitaire et sécuritaire qui frappe durement les populations de l’ Est de la RDC, condamnées à l’errance par une politique aveugle et criminelle, alors qu’ à l’Ouest la répression politique et la crise économique sont en train de détruire le tissu économique du Congo productif.
Que des choix malheureux et des faiblesses systémiques dues à un grave déficit démocratique dans le fonctionnement des institutions dites « Elues » !
Ça suffit, Monsieur le Président !
Ça suffit, Messieurs les députés et sénateurs !
Ça suffit, Messieurs les généraux !
Le gouvernement actuel, comme le précédent démissionnaire, se sont distingués par leurs choix ingrats en matière économique et diplomatique ainsi que par leur incapacité à faire entendre la voix du Congo face à une énième guerre de « proxy » imposée au peuple congolais ; personne ne parle au nom des millions de déplacés congolais qui sont en train de mourir dans la brousse car abandonnés à la faim, à la maladie et aux intempéries.
C’est un constat malheureux mais objectif:
L’actuelle coalition au pouvoir ne se souci guère de leur sort.
Comment ça se fait que face au général mutin Nkunda – armé et potentiellement dangereux- aucune action sérieuse n’ait été entreprise pour sécuriser la population, alors que la menace perdurait depuis des années?
Ce n’est pas la MONUC qui doit assurer la sécurité des citoyens congolais.
Pourquoi ce régime, si actif dans la répression des opposants politiques et de la population civile désarmée, est incapable de rendre opérationnelles au moins quelques brigades capables de défendre notre population et nos frontières à l’Est ? Personne ne semble se soucier de répondre à cette question plus que légitime que les congolais se posent sans cesse….
Que dire, en parallèle, de la gravissime situation d’insécurité qui règne à KINSHASA, au Kongo Central et dans les autres provinces de la République Démocratique du Congo prétendument en paix ?
Sans liberté et respect des droits humains, peut-il y avoir de paix dans un état ? Je ne le crois pas.
La liberté d’expression est un luxe pour les congolais et les journalistes de ce pays sont en train de payer un lourd tribut en vie humaines pour défendre ce droit fondamental qui est le socle de toutes les libertés.
Cela est la « Guerre Intérieure » que les Congolais combattent tous les jours.
Le gouvernement essaye de nier le bien fondé du récent rapport que Human Right Watch a publié il y a seulement quelques jours sous les titre révélateur « ON VA VOUS ECRASER ! » et dont tous les media internationaux ont largement parlé, à cause de la gravité des dénonciations qu’ y sont contenues : selon ce Rapport, très détaillé, en deux ans de « Démocrature » post électorale, plus de 500 opposants auraient été éliminés et plus de 1000 emprisonnés par le régime Kabila…
Il ne suffit pas d’assumer éternellement des postures « négationnistes » comme certains zélés du pouvoir ont l’habitude de faire, pour cacher derrière un écran de fumée des contre-vérités, l’existence des victimes de la guerre interne qui se déroule en RDC:
les congolais à l’ intérieur du pays sont les témoins de cette guerre sournoise contre les citoyens qui est combattue tous les jours et ils savent que ceux qui dérangent sont éliminés, qu’ils existent bel et bien nombreux lieux de détention et de torture où les droits constitutionnels fondamentaux des citoyens sont quotidiennement violés. Tous les Kinois ont vécu sur leur chair les conséquences du bombardement à l’arme lourde de mars/avril 2007 et nous tous savons que les morts se comptaient par centaines, souvent des innocents, nos enfants qui n’ont pas eu le temps de rentrer de l’école ou bien raflés même dans les salles de classe par des balles perdues.
Qu’on nous dise pas qui il serait faux que des centaines de civils ont été abattu au Kongo Central ; le mukongo qui vous parle sait que son peuple a été massacré pour réprimer la protestation contre des magouilles électorales et les achats de votes au niveau provincial.
Que ne nous disent pas qu’à Kinshasa des assassinats ciblés n’ont pas eu lieu, que les menaces de mort ou bien les interpellations ne sont pas le pain quotidien des opposants politique et des défenseurs de droits de l’homme.
Ça suffit ! Trop c’est trop et le moment est venu pour les responsables de la majorité au pouvoir et du régime de rendre des comptes…Car cela aussi fait partie de la Démocratie.
Et face à cette situation catastrophique qui menace l’existence – même du Congo-Kinshasa, à quoi assistons –nous ?
Aux gesticulations contradictoires d’un parlement qui est objectivement incapable de jouer son rôle institutionnel, métamorphosé jour après jour en une simple caisse de résonance du bon vouloir du gouvernement « parallèle » de la RDC, qui, d’ailleurs , a mis carrément ses pénates dans le siège de l’Assemblée Nationale, sans susciter que des timides protestations de la part des « élus ».
Le gouvernement Institutionnel, au contraire, est paralysé par une léthargie chronique et pour le manque de souci concernant le sort des citoyens congolais. Il demeure incapable de gérer et défendre les intérêts supérieurs de la nation congolaise.
Que dire de notre armée abandonnée à elle-même, trahie et meurtrie par des logiques aberrantes de compromission politique, par des jonglages d’alliances militaires et par les trahisons à tous les niveaux de sa hiérarchie…
Il faut le dénoncer clairement et sans détours :
ce système politique n’ engendre que des échecs, des désillusions ainsi que l’humiliation de toute une nation.
Personne n’assume la responsabilité de l’entropie avancée que caractérise le Congo d’ aujour d’ hui.
Personne ne se sent redevable de la déconfiture de toute une armée, personne n’assume ses responsabilités constitutionnelles face au peuple congolais.
Les services de base ne sont plus assurés au Congo Démocratique, même pas dans la capitale.
Pas d’eau, pas d’électricité et surtout pas de sécurité.
La crise économique internationale érode dangereusement le pouvoir d’achat des couches les plus démunie de la population, sans qu’aucun amortisseur social ne soit envisagé.
Les étudiants doivent continuer à « se prendre en charge », les fonctionnaires à travailler sans salaire et les soldats à combattre sans solde, nourriture et munitions…
Ou est l’Etat ? Que font les fameuses institutions élues, à part se complaire dans les privilèges et les augmentations des indemnités de fonction et autres avantages qu’ils auto-octroient ?
La gestion des matières précieuses et des ressources minières est catastrophique, alors qu’aucune politique cohérente et intelligente de promotion des investissements n’est prônée dans un pays qui doit encore se doter d’infrastructures de base.
La propagande des cinq chantiers est devenue une tragique plaisanterie, alors que les tristement célèbres Accords avec la Chine, restent lettre morte et – incroyable mais vrai – malgré leur originaire caractère léonin, ils sont discrètement négociés encore plus à la baisse, après la chute du prix des matières premières.
Les Congolais sont–ils incapables de se donner des institutions efficaces et démocratiques ?
Non, la vérité est que ce pays continue de fonctionner dans l’apparence d’ une démocratie, alors que les contre-pouvoirs sont inexistants, alors que l’opposition est réprimée et muselée, alors que rien n’ est fait pour promouvoir un libre débat politique sur la direction à prendre pour sauver notre nation.
En réalité, des structures parallèles régentent ce pays dans la plus totale opacité.
Les vrais centres de décision ne sont pas institutionnels et les mécanismes démocratiques de fonctionnement d’un état de droit son court-circuités par de cercles de pouvoir parallèles qui fonctionnement autour de la présidence et qui détiennent l’effectivité du pouvoir.
Nous vivons dans une « Démocrature », c.à.d. un système politique qui à seulement l’apparence d’une démocratie mais la substance d’une dictature.
Face à cette situation, le premier responsable à interpeller est le Président de la République.
Monsieur le Président, le pays se meurt, que faites- vous ?
Le chef de la Rébellion de « proxy » pro-rwandaise vous demande de négocier en tête à tête la reddition du Congo, à l’étranger, telle une nouvelle « Outenika », alors que les énergies politiques, diplomatiques et sécuritaires de ce pays n’ont pas été mobilisées à cause de votre incapacité à les rassembler.
L’Ouest du Congo a été traité jusqu’à présent comme un ennemi à dompter alors qu’ici, depuis toujours, bat le cœur de ce pays.
Ce ne sont pas les troupes étrangères, que malheureusement vous chérissez en lieu et place des hommes de troupes congolais, qui sauveront le Congo.
Ce régime a besoin d’un « aggiornamento » immédiat car, tel qu’il est devenu, il n’est plus représentatif de la volonté des congolais.
Il vous incombe dans le meilleur délai – car il y a urgence – de ressembler les véritables forces vives de ce pays, mobiliser les énergies diplomatiques et sécuritaires qui lui restent pour vous présenter à la table de négociations, au nom et dans l’intérêt du Congo.
Il faut reconnaitre que l’esprit et la lettre du Dialogue Intercongolais n’ont pas été respectés ;
que des « élections de façade » ont engendré des « institutions de façade ».
A cet effet, la Démocratie Chrétienne vous invite à consulter dans le meilleur délai les signataires de l’Accord Global et Inclusif de Pretoria qui, en contact avec les pays témoins du CIAT, Comité International d’Accompagnement, constitueront dans le meilleur délai un comité de délégués associés aux négociations de paix avec la frange dissidente du RCD/Goma constituée par le groupe politico-militaire dirigé par M. Nkunda.
Ne commettez pas l’erreur de consulter et entendre seulement les puissances signataires du Traité de Lusaka, en oubliant les forces internes qui ont jeté les fondations du processus de démocratisation.
Le déficit démocratique post électoral est bien la preuve que l’accord cadre de politique intérieure qui aurait du assurer la paix et la démocratie au Congo Kinshasa a été violé.
Le rétablissement de la paix au Congo Kinshasa implique, aussi, la solution des problèmes politiques qui ont fait de la RDC à un pays privé de défense intérieure et sans soutiens extérieurs solides, à cause d’une gestion hasardeuse des relations internationales.
Certes, quoi qu’il arrive, le régime Kabila ne pourra jamais imposer à tout le peuple congolais les choix de compromission et les jeux d’intérêts élaborés dans l’opacité par son gouvernement parallèle.
Le moment est venu de rendre le Congo aux Congolais.
Kinshasa, le 01/12/2008
Eugène DIOMI NDONGALA
D.C.
http://democratiechretienne.org/2016/02/29/ca-suffit-lettre-ouverte-deugene-diomi-ndongala-aux-congolais-toujours-prophetique/
KOTA
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