LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
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LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
par webmaster le 15 août 2018
MERCREDI 15 AOÛT 2018
« LA RDC A BESOIN D‘ UN PROCESSUS CRÉDIBLE ET INCLUSIF
DE TRANSFERT PACIFIQUE DU POUVOIR, POUR LIBÉRER SON AVENIR»
Mes chers compatriotes,
le peuple congolais a gagné récemment une bataille importante empêchant Joseph Kabila, Président sortant de la RDC, de postuler pour un troisième mandat électoral. Le raïs a été enfin obligé d’ enlever l’équivoque sur sa volonté de se présenter pour un mandat inconstitutionnel.
Mais le peuple congolais n’a pas gagné la guerre du lancement d’un véritable processus de démocratisation au Congo-Kinshasa. Certes, pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique Centrale, la pression populaire et internationale ont empêché un Chef d’ État ayant un contrôle absolu sur l’armée et l’appareil étatique, de violer la Constitution et, à terme, de s’engager à quitter le pouvoir.
En effet, la désignation, par M. Kabila, d’un candidat « indépendant » à l’élection présidentielle n’assure pas,deux ans après le report répétitif des élections, de l’éviction effective du Président de la République hors mandat de la tête des institutions politiques, selon les termes du dernier calendrier électoral.
La vraie lutte doit continuer: celle pour une vraie alternative politique et des élections où le vote ne sera pas une vague formalité; nous voulons la certitude que le résultat reflète le choix souverain du peuple congolais.
Oui, j’y tiens, à cette « vérité des urnes » pour laquelle je suis emprisonné depuis 6 ans.
Nous sommes encore très loin, en RDC, d’un processus électoral crédible et beaucoup de choses peuvent se passer d’ici décembre 2018, y compris la tentative de nous imposer des délais supplémentaires pour les prochaines élections. Voilà pourquoi il est impératif de continuer à maintenir la pression par l’action de forces politiques et sociales qui ne sont pas prêtes à accompagner aveuglement le régime Kabiliste dans un troisième hold up électoral.
Le processus électoral demeure vicié et piégé:
tout est fait pour que le processus électoral déraille. Les machines à voter sont contestées, le fichier électoral est vicié, le climat politique est crispé et les financements prévus indisponibles. En réalité, tout est fait pour nous mettre, pour la troisième fois, devant le fait accompli d’un énième glissement.
Sans libération des prisonniers politiques, sans l’ inclusivité, avec la machine à voter et plus de 10 millions d’électeurs fictifs, à différents titres, estimés par l‘Organisation Internationale de la Francophonie dans son dernier audit du fichier électoral, la victoire tant vantée le 08/08/2018, par certains, va être amère: une vraie victoire à la Pyrrhus.
A force de se tromper d’objectif, les électeurs congolais seront toujours les dindons de la farce, si rien n’est fait pour crédibiliser le processus électoral.
Avec une Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI, qui n’a d’indépendante que le nom, la programmation des scrutins à venir ressemblent plus a un « poker menteur » plutôt qu’une réalité planifiée rigoureusement, pour un transfert pacifique du pouvoir.A tout cela s’ajoute le rejet, de la part de l’exécutif congolais – qui a repoussé deux fois la tenue des élections prétextant ses difficultés de trésorerie – du financement extérieur des élections. D’ autant plus que ce rejet est accompagné par le refus de l’aide logistique et technique de la Monusco. Ce qui rendra impossible la distribution du matériel logistique et électoral sur le terrain, dans les délais impartis par le calendrier électoral.Le rejet massif de la machine à voter, par la grande majorité des congolais, à cause, entre autre, de l’opacité et du manque de traçabilité du vote, en font un élément perturbateur des élections. L’ instrumentalisation d’une justice de service, qui maintient en détention les prisonniers politiques, l’inapplication du chapitre 5 de l’Accord de la Saint Sylvestre, censé baliser la route vers des élections crédibles et inclusives, sont à la base de notre dénonciation des faiblesses d’un processus, si mal préparé qu’il risque de menacer la paix en RDC.En réalité, comme l’a si bien dit le Comité Laïc de Coordination, CLC, rien n’apporte la preuve de la volonté effective de l’actuel président hors mandat de libérer le processus électoral pour la tenue effective des élections le 23 décembre 2018.Voilà pourquoi je demande aux congolais de prendre leur destin en mains pour créer des conditions de paix véritable dans notre pays et de libérer l’avenir, soutenant toutes les actions qui visent à maintenir la pression politique interne et extérieure sur M. Kabila et son régime liberticide, pour qu‘ils laissent les congolais choisir leurs dirigeants dans la paix et la liberté d‘expression, ce qui n‘est pas le cas présentement.
A cet effet, je tiens à mettre en exergue les causes principales du manque de confiance dans l’actuel processus électoral exclusif, peu crédible et opaque :
a. L’ INAPPLICATION DES RÉSOLUTIONS DE L’ACCORD POLITIQUE GLOBAL ET INCLUSIF, SIGNE PAR TOUTES LES TENDANCES POLITIQUES LE 31/12/2016 SOUS LA MÉDIATION DE LA COMMISSION ÉPISCOPALE NATIONALE DU CONGO, CENCO EN SIGLE.
Cet accord fut signé entre toutes les forces politiques le 31/12/2016 et avalisé par les Nations Unies, alors qu’avait expiré le deuxième et dernier mandat Constitutionnel de Joseph Kabila. Il garde force de loi mais il n’a pas été appliqué qu’à la convenance de la Majorité Présidentielle. Les mesures de décrispation politique promises par l’accord, à son chapitre 5, n’ont pas été appliquées: les prisonniers politiques emblématiques tels que votre serviteur, Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, nommément cités dans l’Accord restent en détention donc inéligibles. L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, Floribert Anzuluni et Mbusa Nyamwisi n’ont toujours pas été autorisés à rentrer au Congo. La menace d’irrecevabilité plane aussi sur d’autres candidature de l’opposition politique (comme celle de Jean-Pierre Bemba). La machine à voter, imposée par M. Corneille Nangaa, suscite toujours le rejet aussi bien nationale qu’internationale, exprimé le 25/07/2018 avec force, au Conseil de Sécurité de l’Onu, par un nombre très important de délégations qui, comme la majorité des forces de l’opposition et la société civile, craignent qu’elle ne soit rien d’autre qu’un outil inapproprié, foncièrement inconnu et facilitant la fraude. De plus, aucune aide logistique n’a encore été demandée à la Mission des Nations unies pour le Congo (Monusco) pour la distribution du matériel électoral, alors que sans cet apport logistique, les élections ne sont pas possibles. Les récentes déclarations de M. Nanga sur des achats d’avions, hélicoptères et véhicules de toutes sortes afin de pallier aux faiblesses logistiques du processus, ne rassurent pas à cause d'une situation connue de déficit de décaissement de fonds.
b. LA LIBERTE D’EXPRESSION ET DE MANIFESTATION SONT TOUJOURS BAFOUÉES Globalement, la répression vis-à-vis des médias et des réseaux sociaux s’est accentuée, ces derniers mois. En ce qui concerne la liberté de manifestation, elle est toujours problématique à la veille des élections, s’appliquant à géométrie variable et à la tête du « client ». Le Comité Laïc de Coordination, après une suspension des ses manifestations pacifiques, violemment réprimées, visant l’Application intégral de l’Accord de la Saint-Sylvestre, a annoncé que ses manifestations non violentes reprendront en août 2018, surtout à cause des défaillance du processus électoral et la crainte que le régime Kabila puisse repousser, encore une fois, les élections. Nous soutenons cette prise de position.
c. LA SITUATION HUMANITAIRE
Elle s’est fortement dégradée durant ces années de « glissement » électoral . Selon les organisations humanitaires 4,5 millions de Congolais sont actuellement déplacés. La situation au Nord Kivu, au Sud-Kivu et au Kasai font toujours craindre une internationalisation des troubles, entre autres à cause de l’afflux massif de réfugiés dans les pays voisins. De plus, les récentes déclarations du M23 font croire le pire….
d. LA SITUATION SECURITAIRE
En prévision des épreuves de force avec la population congolaise, M. Kabila a réorganisé à sa manière les forces armées, plaçant aux postes clés des hommes qui ont sa confiance et dont le profil est très contesté. La nomination de personnalités faisant l’objet de sanctions internationales s’accompagne des achats massifs d’armes, ce qui ne favorise pas la confiance qui devrait entourer un processus électoral normal, crédible, libre et surtout pacifique.e. LA SITUATION ECONOMIQUE ET SOCIALE La récession est sévère en RDC et plusieurs grands projets ambitieux visant l‘autonomie alimentaire ont lamentablement échoué. C’est ainsi que le parc agro-industriel de Bukanga Lonzo (Bandundu), lancé en grande pompe en 2014, est maintenant à l’arrêt. Des accords économiques très contestés, destinés à générer du cash à bref délai, continuent à être conclus: dans le parc des Virunga et de la Salonga, des sociétés pétrolières ont été autorisées à entamer des prospections et des informations font état de la vente à la Chine d’espèces protégées et en voie de disparition, comme les okapi. Les abus de pouvoir se poursuivent comme à Mborero, un village du Sud-Kivu situé dans un site touristique au bord du lac. La population congolaise ne reçoit aucun dividende de l’embellie des cotations de certains minerais comme le cobalt. La paupérisation du peuple congolais étant manifestement une stratégie pour faciliter les achats de consciences, ce qui est contraire à un processus électoral crédible et sain. Selon les statistiques produites au cours du dernier forum économique mondial, la RDC demeure, après 20 ans de Kabilisme, le pays disposant du plus bas revenu per capita, au monde….
f. LA SITUATION DIPLOMATIQUE, DE PLUS EN PLUS TENDUE.
L’Union européenne et les Etats-Unis durcissent leurs sanctions envers l‘entourage de M. Kabila. La Maison Schengen, dispensatrice de visas pour les États-membres de l’UE, est toujours fermée, à l‘initiative incompréhensible du gouvernement congolais. Dans la région, les appuis des pays voisins ne sont plus acquis pour l‘exécutif congolais, qui souffre d’un isolement diplomatique motivé, entre autre, par son manque de respect des engagements en ce qui concerne le processus électoral et la libération des prisonniers politiques.
Chers compatriotes,
la Démocratie Chrétienne estime que participer à un processus vicié, caractérisé par la méfiance, l’exclusivité et le manque de crédibilité, miné par un environnement politique, sécuritaire, diplomatique et humanitaire désastreux, signifierait accompagner une énième imposture.
Dès lors, nous, à la DC, avons pris la décision de ne pas accompagner M. Kabila dans sa tentative permanente de miner le processus de démocratisation, par la répression politique, l’instrumentalisation de la justice, le non respect de ses engagements politiques et diplomatiques mais aussi et surtout par sa volonté de saper le principe de la redevabilité politique, afin de cacher son bilan catastrophique à la tête de sa « Majorité Présidentielle ».
Tout porte à croire que le régime Kabila profite de ce conteste nuageux pour ne pas organiser les élections dans le délai imparti, passant d’un glissement à l’autre, se taillant ainsi, dans les faits, un troisième mandat.
Cela étant, nous avons pris la ferme décision de ne pas participer à ce processus électoral piégé, non crédible et menaçant la paix, en République Démocratique du Congo.Dans cette optique, j’invite le peuple congolais à ne pas accompagner une théâtralisation de la démocratie, qui ne lui apportera rien en termes de paix, de développement et d’amélioration de sa situation humanitaire, sociale et économique, tout en l’exhortant à ne plus reconnaître le président sortant, s’il essayera, encore une fois, de repousser la date des élections ou bien de frauder pour continuer à contrôler le pouvoir par délégation, offrant aux congolais une fausse alternance politique, un kabilisme sans Kabila, alors que les congolais revendiquent une vraie alternative politique au système politique actuel et ses dérives: chantiers inachevés, corruption, répression politique, paupérisation endémique et la violations massives des droits de l’homme.
A nos amis de l’opposition politique, je leur conseille de revoir la priorité de leurs revendications: une candidature unique de l’opposition ayant du sens seulement si les revendications de fond sur les processus électoral seront effectivement appliquées.Le contraire signifierait placer “la charrue avant le bœuf “ …
Fait à Kinshasa, le 15/08/2018,
Eugène Diomi Ndongala,
Président National de la
Démocratie Chrétienne, DC
**********************************************************************************TIRE DE “CARNET D’UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO”
https://diomiponakongo.wordpress.com/2018/08/15/lettre-ouverte-d-eugene-diomi-ndongala-aux-congolais-la-rdc-a-besoin-dun-processus-credible-et-inclusif-de-transfert-pacifique-du-pouvoir-pour-liberer-son-avenir/
KOTA
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Diomi Violare Ndongala...
zobattants
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
zobattants a écrit:Diomi Violare Ndongala...
Non, trop fort Zobattats!!!!
Ce type n'a meme pas honte!
NgongaEbeti
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
NgongaEbeti a écrit:zobattants a écrit:Diomi Violare Ndongala...
Non, trop fort Zobattats!!!!
Ce type n'a meme pas honte!
Ou se trouve Francis Kalombo? L'avocat de deux mineures kinoises que diomi violare dongale avait viole?
Imperium
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit:NgongaEbeti a écrit:zobattants a écrit:Diomi Violare Ndongala...
Non, trop fort Zobattats!!!!
Ce type n'a meme pas honte!
Ou se trouve Francis Kalombo? L'avocat de deux mineures kinoises que diomi violare dongale avait viole?
Okokola jour nini? Ata kabidôlatrie yango???
mongo elombe
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
mongo elombe a écrit:Imperium a écrit:NgongaEbeti a écrit:zobattants a écrit:Diomi Violare Ndongala...
Non, trop fort Zobattats!!!!
Ce type n'a meme pas honte!
Ou se trouve Francis Kalombo? L'avocat de deux mineures kinoises que diomi violare dongale avait viole?
Okokola jour nini? Ata kabidôlatrie yango???
Mongo Elombe,
ezali question ya Ko kola te, mais ezali soucis ya ko defendre les mineurs et les sans voix..
Diomi V. Ndongala avait use de sa position pour violenter les deux petites filles. Sikoyo, pourquoi bolingi ba liberer ye? Est ce au nom de la justice ou bien parce que azali opposant?
Nous voulons un ETAT de Droit, bon sang!!!!
yango Etat de Droit ekobanda kaka quand Enyele Bemba ou bien Monsieur Violare Ndongala bakozala na pouvoir?!?
Bolinga bolinga te, Diomi ako purger terme naye na prison...
Compatriote Mtoto Wa Kivu alobi bien Francis Kolombo aza wapi? N'est ce pas il avait defendu les filles? Soki ezalaki proces bidon, botuna ye...
pourquoi bolingi midi a 14h ?
Demandez a Francis Kalombo qui se trouve etre dans l'opposition soki dossier ya viol ezalaki lokuta...
zobattants
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit:NgongaEbeti a écrit:zobattants a écrit:Diomi Violare Ndongala...
Non, trop fort Zobattats!!!!
Ce type n'a meme pas honte!
Ou se trouve Francis Kalombo? L'avocat de deux mineures kinoises que diomi violare dongale avait viole?
Je te jure! Bonne question... Ah ces opposants bidons...
NgongaEbeti
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Mais l´avocat Francis Kalombo avait fini par déclarer que c´est un procès bidon, Dioma Ndongala n´a pas violé mais il a eu des rapports avec des mineures.
Arafat
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
C'est ca que je n'aime pas trop dans la politique congolaise.Arafat a écrit:Mais l´avocat Francis Kalombo avait fini par déclarer que c´est un procès bidon, Dioma Ndongala n´a pas violé mais il a eu des rapports avec des mineures.
C'est lui Francis Kalombo le premier a avoir créé une milice kuluna pprd
C'est lui qui disait Vital aza mutu na biso
C'est lui qui disait que Diomi est un violeur
Aujourd'hui il dit le contraire ... ko kamwa
Admin- Admin
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Mbuta, Avoir les rapports sexuels avec une mineur c'est un acte de viol. Evoloko a ete en prison a cause de ca. Il y a un autre Rebel qui est toujours en prison(Onusumba, je crois) a cause de ca...Arafat a écrit:Mais l´avocat Francis Kalombo avait fini par déclarer que c´est un procès bidon, Dioma Ndongala n´a pas violé mais il a eu des rapports avec des mineures.
Pourquoi Diomi ne purgerait il pas sa peine? Est-ce parce qu'il est anti Kabila?
Monsieur Diomi est victime de sa propre bassesse.
Diomi ne fait pas parti des prisonniers politiques. C'est un violeur. Liberez Diomi pour cause de l'accord du 31 decembre veut dire qu'il faut aussi liberer les autres violeurs qui devraient aussi beneficier de cet accord. Il a tire son vin, il faut qu'il le boive...
zobattants
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
J´ai suivi un débat en France concernant cette histoire de rélation sexuelle avec une mineure et il s´avère que cet acte est qualifié de consentant si la fille est âgée de 13 ans. Donc à partir de 13 ans, une fille peut avoir droit à des rapports sexuels sans pour autant faire allusion au viol. L´acte de Diomi est odieux, immoral, s´il faille qu´il le paie, tant mieux. Mais de grâce cessons de dire que ce fût un viol. Ebongo soki onukuti une mineure de 15 ans qui a déjà un enfant wana pe kaka lisumu?
Arafat
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Arafat a écrit:J´ai suivi un débat en France concernant cette histoire de rélation sexuelle avec une mineure et il s´avère que cet acte est qualifié de consentant si la fille est âgée de 13 ans. Donc à partir de 13 ans, une fille peut avoir droit à des rapports sexuels sans pour autant faire allusion au viol. L´acte de Diomi est odieux, immoral, s´il faille qu´il le paie, tant mieux. Mais de grâce cessons de dire que ce fût un viol. Ebongo soki onukuti une mineure de 15 ans qui a déjà un enfant wana pe kaka lisumu?
Cher Arafat,
Votre argumentaire sur ce sujet m'étonne fortement. Vous dites bien que le débat s'est déroulé en France et que dnc cela concerne le droit francais. Comment parvenez-vous alors à automatiquement assumer que le droit congolais sur cette question est identique aux dispositions légales francaises?
Je ne pense pas que cette disposition existe dans le droit congolais car comme Zobattant l'a relevé plus haut, Evoloko et Onusumba ont été condamné et emprisonné pour les memes faits.
Concernant votre question sur comment qualifier un acte sexuel avec une mineur qui a déjà un enfant, c'est la meme chose. la loi interdit les rapports sexuels avec des mineurs pour la simple raison qu'elle définit un(e) mineur(e) comme une personne n'étant pas capable de donner son consentement pour certains actes. Donc le fait qu'elle ait un ou meme plusieurs enfants ne veut rien dire. Bon, maintenant c'est a la défense de faire cet argumentaire devant un juge si elle veut.
Cette disposition légale s'étand aussi aux contrats légaux. C'est pourquoi par exemple, si une banque accorde une carte de crédit à un mineur (ce qui est interdit sans l'accord des parents) par exemple, si ce mineur refuse de rembourser l'argent emprunter, il demeure juridiquement incapable jusqu'a l'age de sa majorité (ce qui varie par pays). Donc tant qu'il est mineur, il n'est sous aucune obligation de rembourser cet argent parce que la banque n'avait pas le droit de le faire.
NgongaEbeti
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Non cher ami Ngonga Ebeti, j´aurai tout simplement voulu qu´on recadre bien la situation concernant le motif d´accusation, je pense qu´il n´y a pas lieu de parler de viol en parlant de Diomi et c´est la raison pour laquelle j´ai fait allusion à ce débat en France. Par rapport à ce problème de l´âge , tout varie en fonction des circonstances, dans certains pays (dont la France) pour des actes criminels, un mineur (à partir de 16 ans) peut déjà repondre de ses actes devant les tribunaux, ce n´est plus 18 ans comme auparavant.
Arafat
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Arafat a écrit:Non cher ami Ngonga Ebeti, j´aurai tout simplement voulu qu´on recadre bien la situation concernant le motif d´accusation, je pense qu´il n´y a pas lieu de parler de viol en parlant de Diomi et c´est la raison pour laquelle j´ai fait allusion à ce débat en France. Par rapport à ce problème de l´âge , tout varie en fonction des circonstances, dans certains pays (dont la France) pour des actes criminels, un mineur (à partir de 16 ans) peut déjà repondre de ses actes devant les tribunaux, ce n´est plus 18 ans comme auparavant.
Je comprends parfaitement ta démarche mais he voulais juste signifier que lorsqu'il s'agit d'un acte sexuel entre un mineur et un adulte, en anglais ca s'appelle "STATUTORY RAPE" ce qui veut dire viol en francais. On utilise le mot "viol" parce que d'après la loi congolaise, une mineure ne peut pas donner son consentement meme si en réalité elle l'aurai fait. C'est ce que dit la loi et cela est valable meme dans les contrats commerciaux. C'est un délit quelles que soient les circonstances qui l'entourent.
Peut=etre que la loi a ainsi changé en France mais tel n'est pas le cas en RDC ou les faits se sont produits. A titre d'illustration, regarde ce qui se passe actuellement avec l'actrice Asia Argento. L'état de Californie vient d'ouvrir une information judiciaire sur ce cas et peut porter plainte contre elle parce que le garcon était mineur a l'époque des faits.
NgongaEbeti
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
NgongaEbeti a écrit:Arafat a écrit:Non cher ami Ngonga Ebeti, j´aurai tout simplement voulu qu´on recadre bien la situation concernant le motif d´accusation, je pense qu´il n´y a pas lieu de parler de viol en parlant de Diomi et c´est la raison pour laquelle j´ai fait allusion à ce débat en France. Par rapport à ce problème de l´âge , tout varie en fonction des circonstances, dans certains pays (dont la France) pour des actes criminels, un mineur (à partir de 16 ans) peut déjà repondre de ses actes devant les tribunaux, ce n´est plus 18 ans comme auparavant.
Je comprends parfaitement ta démarche mais he voulais juste signifier que lorsqu'il s'agit d'un acte sexuel entre un mineur et un adulte, en anglais ca s'appelle "STATUTORY RAPE"[/color] ce qui veut dire viol en francais. On utilise le mot "viol" parce que d'après la loi congolaise, une mineure ne peut pas donner son consentement meme si en réalité elle l'aurai fait. C'est ce que dit la loi et cela est valable meme dans les contrats commerciaux. C'est un délit quelles que soient les circonstances qui l'entourent.
Peut=etre que la loi a ainsi changé en France mais tel n'est pas le cas en RDC ou les faits se sont produits. A titre d'illustration, regarde ce qui se passe actuellement avec l'actrice Asia Argento. L'état de Californie vient d'ouvrir une information judiciaire sur ce cas et peut porter plainte contre elle parce que le garcon était mineur a l'époque des faits.
Chez nous, ça s´appelle Lubodila
Arafat
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Affabulations: un jugement internationale a reconnu l innocence de Diomi Ndongala et le caractère de Coup monté des accusation fantaisistes contre lui.
C est le regime Kabiliste qui est en train de violer la légalité internationale et la Constitution Congolaise, à son art.215.
Même en droit congolais, un proces devant une chambre irrégulièrement composé n est pas valable.
La position du président Diomi sur le processus électoral a été, encore une fois prophétique, car il a anticipé tout le monde et tout le monde fait mnt le même discours.
QUE LES NEO-SHADARISTES EX - KABILISTES SE FASSENT UNE CULTURE DE DROIT INTERNATIONAL
https://democratiechretienne.org/2018/09/07/la-rdc-est-en-violation-de-la-legalite-internationale-ne-donnant-pas-application-a-la-decision-contraigante-n-2465-2014-du-comite-des-droits-de-lhomme-de-lonu-qui-exige-la-liberation-immedia/
C est le regime Kabiliste qui est en train de violer la légalité internationale et la Constitution Congolaise, à son art.215.
Même en droit congolais, un proces devant une chambre irrégulièrement composé n est pas valable.
La position du président Diomi sur le processus électoral a été, encore une fois prophétique, car il a anticipé tout le monde et tout le monde fait mnt le même discours.
QUE LES NEO-SHADARISTES EX - KABILISTES SE FASSENT UNE CULTURE DE DROIT INTERNATIONAL
https://democratiechretienne.org/2018/09/07/la-rdc-est-en-violation-de-la-legalite-internationale-ne-donnant-pas-application-a-la-decision-contraigante-n-2465-2014-du-comite-des-droits-de-lhomme-de-lonu-qui-exige-la-liberation-immedia/
KOTA
Processus électoral : Eugène Diomi Ndongala interpelle la population congolaise
[size=34]Processus électoral : Eugène Diomi Ndongala interpelle la population congolaise /COURRIER DE KINSHASA [/size]
par webmaster le 20 août 2018
Samedi 18 Août 2018 – 18:52
Abonnez-vous
Lucien Dianzenza
https://democratiechretienne.org/2018/08/20/processus-electoral-eugene-diomi-ndongala-interpelle-la-population-congolaise-courrier-de-kinshasa-20-08-18/
par webmaster le 20 août 2018
Processus électoral : Eugène Diomi Ndongala interpelle la population congolaise
Samedi 18 Août 2018 – 18:52
Abonnez-vous
Dans une lettre du 18 août intitulée « Libérons l’avenir du Congo« , le président national de la Démocratie chrétienne (DC) note que « la RDC a besoin d’un processus crédible et inclusif de transfert pacifique de pouvoir, pour libérer son avenir ».
Rappelant que le peuple congolais avait, récemment, gagné une bataille importante empêchant le président sortant, Joseph Kabila, de postuler pour un troisième mandat électoral, Eugène Diomi Ndongala fait observer que le peuple congolais n’a pas gagné la guerre du lancement d’un véritable processus de démocratisation au Congo-Kinshasa. Certes, pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique centrale, a-t-il dit, la pression populaire et internationale a empêché un chef d’État ayant un contrôle absolu sur l’armée et l’appareil étatique de violer la Constitution et, à terme, de s’engager à quitter le pouvoir.
Pour le président de la DC, la vraie lutte doit continuer. Selon Eugène Diomi Ndongala, la vraie bataille est celle d’une vraie alternative politique et des élections où le vote ne sera pas une vague formalité. « Nous voulons la certitude que le résultat reflète le choix souverain du peuple congolais », a-t-il écrit, soulignant qu’il tenait à cette « vérité des urnes » pour laquelle il est emprisonné depuis six ans.
Loin d’un processus électoral crédible
De l’avis du président national de la DC, le pays était encore très loin d’un processus électoral crédible et beaucoup de choses pouvaient se passer d’ici à décembre, y compris la tentative d’imposer des délais supplémentaires pour les prochaines élections. Voilà pourquoi, a-t-il prevenu, il est impératif de continuer à maintenir la pression par l’action de forces politiques et sociales qui ne sont pas prêtes à accompagner aveuglement le régime kabiliste dans un troisième hold up électoral.
Eugène Diomi Ndongala estime que le processus électoral demeure vicié et piégé parce que tout est fait pour qu’il déraille. « Les machines à voter sont contestées, le fichier électoral est vicié, le climat politique est crispé et les financements prévus indisponibles. En réalité, tout est fait pour nous mettre, pour la troisième fois, devant le fait accompli d’un énième glissement »,a-t-il souligné.
Il a poursuivi que sans libération des prisonniers politiques, sans l’inclusivité, avec la machine à voter et plus de dix millions d’électeurs fictifs, à différents titres, estimés par l’Organisation internationale de la Francophonie dans son dernier audit du fichier électoral, la victoire tant vantée le 8 août par certains va être amère. « Une vraie victoire à la Pyrrhus », a-t-il insisté, notant qu’à force de se tromper d’objectif, les électeurs congolais seront toujours les dindons de la farce si rien n’est fait pour crédibiliser le processus électoral.
Le président de la DC est convaincu que la Commission électorale nationale indépendante n’a d’indépendante que le nom, la programmation des scrutins à venir ressemble plus à un « poker menteur » plutôt qu’à une réalité planifiée rigoureusement, pour un transfert pacifique du pouvoir. A tout cela, a-t-il fait observer, s’ajoute le rejet, de la part de l’exécutif national – qui a repoussé deux fois la tenue des élections prétextant ses difficultés de trésorerie – du financement extérieur des élections. D’autant plus que ce rejet est accompagné par le refus de l’aide logistique et technique de la Monusco, a-t-il regretté, ceci rendra impossible la distribution du matériel logistique et électoral sur le terrain, dans les délais impartis par le calendrier électoral.
Parmi les griefs qui font la faiblesse de ce processus, qu’il qualifie de mal préparé et qui risque de menacer la paix en RDC, le président national de la DC a également noté le rejet massif de la machine à voter par la majorité des Congolais, l’instrumentalisation d’une justice de service qui maintient en détention les prisonniers politiques, l’inapplication du chapitre 5 de l’Accord de la Saint-Sylvestre censé baliser la route vers des élections crédibles et inclusives.
Eugène Diomi Ndongala dit ne pas trouver, comme tous les autres acteurs politiques et sociaux congolais ainsi que la communauté internationale, dans le chef du pouvoir en place, la volonté d’organiser des élections. C’est face à cette réalité qu’il demande aux Congolais de prendre leur destin en main pour créer des conditions de paix véritable dans le pays et de libérer leur avenir, soutenant toutes les actions qui visent à maintenir la pression politique interne et extérieure sur le président Joseph Kabila et son régime « liberticide ».
« L’accord de la Saint-Sylvestre appliquée selon la convenance de la majorité »
Le président de la DC regrette que l’Accord de la Saint-Sylvestre, qui fut signé entre toutes les forces politiques et avalisé par les Nations unies et qui garde force de loi ne soit toujours pas appliqué, à la convenance de la majorité présidentielle. « Les mesures de décrispation politique promises par l’accord, à son chapitre 5, n’ont pas été appliquées et les prisonniers politiques emblématiques tels que votre serviteur, Eugène Diomi Ndongala, Jean-Claude Muyambo, nommément cités dans l’Accord restent en détention donc inéligibles. L’ancien gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi, Floribert Anzuluni et Mbusa Nyamwisi n’ont toujours pas été autorisés à rentrer au Congo. La menace d’irrecevabilité plane aussi sur d’autres candidatures de l’opposition politique (comme celle de Jean-Pierre Bemba) », a-t-il fait savoir.
Regrettant le rétrécissement continu de l’espace d’expression, Eugène Diomi Ndongala note que la répression vis-à-vis des médias et des réseaux sociaux s’est accentuée ces derniers mois alors que la liberté de manifestation est toujours problématique à la veille des élections, en s’appliquant à géométrie variable et à la tête du « client ». Le président de la DC a signifié qu’il soutenait la position du Comité laïc de coordination qui, après une suspension de ses manifestations pacifiques, violemment réprimées, visant l’application intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre, a annoncé la reprise, en août, de ses manifestations non violentes, surtout à cause des défaillances du processus électoral et la crainte que le régime Kabila puisse repousser, encore une fois, les élections.
Décrivant une situation humanitaire fortement dégradée, une situation sécuritaire aux couleurs de la dictature et une situation diplomatique de plus en plus tendue, Eugène Diomi Ndongala et la DC estiment que participer à un processus vicié, caractérisé par la méfiance, l’exclusivité et le manque de crédibilité, miné par un environnement politique, sécuritaire, diplomatique et humanitaire désastreux, signifierait accompagner une énième imposture. C’est ce qui justifie, selon lui, la décision prise par son parti « de ne pas accompagner M. Kabila dans sa tentative permanente de miner le processus de démocratisation, par la répression politique, l’instrumentalisation de la justice, le non-respect de ses engagements politiques et diplomatiques mais aussi et surtout par sa volonté de saper le principe de la redevabilité politique, afin de cacher son bilan catastrophique à la tête de sa majorité présidentielle ». Eugène Diomi Ndonga réitère, en conclusion, la ferme décision de son parti politique, la DC, de ne pas participer à ce processus électoral piégé, non crédible et menaçant la paix dans le pays.
Lucien Dianzenza
https://democratiechretienne.org/2018/08/20/processus-electoral-eugene-diomi-ndongala-interpelle-la-population-congolaise-courrier-de-kinshasa-20-08-18/
KOTA
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Nous on le savait déjà...mais maintenant tous ont fini par comprendre que Diomi Ndongala n'a jamais été arrêter pour le motif dont on l'accuse. En faite si la soi-disant justice de mon pays la RDC était vraiment dure avec les violeurs et autres pédophiles. MON PAYS N'ALLAIT JAMAIS, AU GRAND JAMAIS CONNAÎTRE CE PHENOMENE CONNU SOUS LE NOM DE "Ujana" ET QUI A PRIS DE L'AMPLEUR.
Si les gens qui nous dirigent étaient vraiment dure en ce qui concerne la protection des mineurs comme ils sont vis-à-vis du prisonnier POLITIQUE Diomi Ndongala qu'on accuse de ce qu'il n'a jamais commis. Il n'y aurait pas ce phénomène Swahili des Ujanas, (parce que kindoki oyo ya Ujana ewuti epayi ya une minorité des politicien swahili qui sont de mèche avec le pouvoir de Kabila), que certains politicien swahili ont mis en place. Et ces gens ne cesse d'accuser Diomi Ndongala na makambu oyo bango moko bazo kanga misu face na yango, parce que eux-même les font aussi sous coulisse. Mais pour que cela ne se sache pas, ils ont favorisé ce phénomène, ils l'ont popularisé et la police ne fout rien parce que...
Et pourtant un innocent croupisse en prison depuis déjà plusieurs années pour ce qui se fait à la vue et au su de tous.
-QUELLE CONTRADICTION ?
Méfions-nous de Shadary parce que...parce que....
Si les gens qui nous dirigent étaient vraiment dure en ce qui concerne la protection des mineurs comme ils sont vis-à-vis du prisonnier POLITIQUE Diomi Ndongala qu'on accuse de ce qu'il n'a jamais commis. Il n'y aurait pas ce phénomène Swahili des Ujanas, (parce que kindoki oyo ya Ujana ewuti epayi ya une minorité des politicien swahili qui sont de mèche avec le pouvoir de Kabila), que certains politicien swahili ont mis en place. Et ces gens ne cesse d'accuser Diomi Ndongala na makambu oyo bango moko bazo kanga misu face na yango, parce que eux-même les font aussi sous coulisse. Mais pour que cela ne se sache pas, ils ont favorisé ce phénomène, ils l'ont popularisé et la police ne fout rien parce que...
Et pourtant un innocent croupisse en prison depuis déjà plusieurs années pour ce qui se fait à la vue et au su de tous.
-QUELLE CONTRADICTION ?
Méfions-nous de Shadary parce que...parce que....
El-Shaman
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Qu'est ce que le swahili a a faire avec la debauche de kinois? ton dieu dongala est un pedophile. Il a ete condamne pour ca. Il purgera toute sa peine que tu le veuille ou pas. La loi est dure mais c'est la loi,El-Shaman a écrit:Nous on le savait déjà...mais maintenant tous ont fini par comprendre que Diomi Ndongala n'a jamais été arrêter pour le motif dont on l'accuse. En faite si la soi-disant justice de mon pays la RDC était vraiment dure avec les violeurs et autres pédophiles. MON PAYS N'ALLAIT JAMAIS, AU GRAND JAMAIS CONNAÎTRE CE PHENOMENE CONNU SOUS LE NOM DE "Ujana" ET QUI A PRIS DE L'AMPLEUR.
Si les gens qui nous dirigent étaient vraiment dure en ce qui concerne la protection des mineurs comme ils sont vis-à-vis du prisonnier POLITIQUE Diomi Ndongala qu'on accuse de ce qu'il n'a jamais commis. Il n'y aurait pas ce phénomène Swahili des Ujanas, (parce que kindoki oyo ya Ujana ewuti epayi ya une minorité des politicien swahili qui sont de mèche avec le pouvoir de Kabila), que certains politicien swahili ont mis en place. Et ces gens ne cesse d'accuser Diomi Ndongala na makambu oyo bango moko bazo kanga misu face na yango, parce que eux-même les font aussi sous coulisse. Mais pour que cela ne se sache pas, ils ont favorisé ce phénomène, ils l'ont popularisé et la police ne fout rien parce que...
Et pourtant un innocent croupisse en prison depuis déjà plusieurs années pour ce qui se fait à la vue et au su de tous.
-QUELLE CONTRADICTION ?
Méfions-nous de Shadary parce que...parce que....
Imperium
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit:Qu'est ce que le swahili a a faire avec la debauche de kinois? ton dieu dongala est un pedophile. Il a ete condamne pour ca. Il purgera toute sa peine que tu le veuille ou pas. La loi est dure mais c'est la loi,El-Shaman a écrit: Il n'y aurait pas ce phénomène Swahili des Ujanas, (parce que kindoki oyo ya Ujana ewuti epayi ya une minorité des politicien swahili qui sont de mèche avec le pouvoir de Kabila), que certains politiciens swahili ont mis en place. Et ces gens ne cesse d'accuser Diomi Ndongala na makambu oyo bango moko bazo kanga misu face na yango, parce que eux-même les font aussi sous coulisse. Mais pour que cela ne se sache pas, ils ont favorisé ce phénomène, ils l'ont popularisé et la police ne fout rien parce que...
Et pourtant un innocent croupisse en prison depuis déjà plusieurs années pour ce qui se fait à la vue et au su de tous.
-QUELLE CONTRADICTION ?
Méfions-nous de Shadary parce que...parce que....
Pas les swahili...Une minorité de politiciens swahili j'avais dit.
El-Shaman
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit:El-Shaman a écrit:
-QUELLE CONTRADICTION ?
Méfions-nous de Shadary parce que...parce que....
ENFIN ! La police Congolaise vient d'annoncé qu'il va lutter contre ce phénomène malsain d'Ujana.
Bravo Imperium, tu as fini par transmettre la nouvelle à votre quartier générale de la kabilie parce que la façon dont les choses ont bouger relève vraiment du miracle. Il fallait kaka bozwa vrai likofi avant d'agir. Espérons que la police va vraiment lutter contre ce phénomène parce qu'il y a une différence entre une déclaration politique et une action politique... J'espère vraiment que ça ne sera pas comme la déclaration du 5 chantiers dont nous savons tous que c'était juste une déclaration politique pour tromper la masse.J'espère vraiment que ça ne sera pas comme les discours de Kabila en 2011 sur l'éducation,parce que nous savons tous aujourd'hui que ce n'était qu'une déclaration politique.
Bien que nous sommes déjà habituer aux mensonges de la kabilie. Nous espérons que ces gens vont vraiment faire quelque chose de bien avant qu'ils déguerpissent tous. Car ne nous trompons pas : MÊME SOKI POLICE E LUTTER CONTRE PHENOMENE OYO,,,,SHADARY AKO GAGNER TE. SAUF BIEN SÛR SOKI BA TRICHER AVEC MACHINE A VOTER....Donc bo lutter vraiment pona ba ndeko na biso ya basi, mais bo espérer te que boko gagner élections, parce que toyebi ndenge bo fonctionnaka.
El-Shaman
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit: La loi est dure mais c'est la loi,
LA MASCARADE !
Voila ce que je craignais de la part de la police congolaise,de la loi que les kabiliste prétendent qu'il est dure,et de LA MAUVAISE POLITIQUE DES MEDIOCRES comme avait dit Mgr Monsengwo.
Au lieu de s'attaquer au phénomène Ujana, à la cause, et SURTOUT aux homme politique de la kabilie qui couchent avec ces enfants pour de raison lier à la sorcellerie. Eux ils arrêtent des filles innocente. Seul les innocents croupissent dans nos prisons.La soi-disant justice congolaise ne s'attaque qu'aux innocents et non aux coupables.Les policiers médiocres font n'importe quoi. Ce que le général Kasongo avait promis yango te ezosalama, parce que l'appareil de l'état est désordonner.Voila pourquoi vous voyez de gens comme E. Diomi Ndongala ou Frank Diongo en prison, parce que loi congolais e se trompaka toujours na cible.
El-Shaman
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
Imperium a écrit:
Qu'est ce que le swahili a a faire avec la debauche de kinois? ton dieu dongala est un pedophile. Il a ete condamne pour ca. Il purgera toute sa peine que tu le veuille ou pas. La loi est dure mais c'est la loi,
Les UJANAs ont 17 ans max donc elles sont nées en 2001! Comprenne qui pourra !
(Paulette Kimuntu : journaliste)
Bon, étant donner que mingi bako comprendre te. Tokosenga na bino bokanisa nani ango azua pouvoir na 2001 ?
Vous allez comprendre l'origine des Ujanas...
El-Shaman
Re: LETTRE OUVERTE D’ EUGENE DIOMI NDONGALA AUX CONGOLAIS: « LIBERONS L’AVENIR DU CONGO»
[size=34]Réunir les conditions pour des élections crédibles /FIDH, la Ligue des Électeurs, le Groupe Lotus et l’ASADHO[/size]
par webmaster le 15 octobre 2018
https://democratiechretienne.org/2018/10/15/reunir-les-conditions-pour-des-elections-credibles-fidh-la-ligue-des-electeurs-le-groupe-lotus-et-lasadho/
par webmaster le 15 octobre 2018
Réunir les conditions pour des élections crédibles
Dans près de deux mois, des élections très attendues et à haut risque, se tiendront en République démocratique du Congo. Nos organisations publient ce jour une note à l’attention du Conseil de sécurité des Nations unies qui détaille les actions qui doivent être prises de toute urgence pour garantir la tenue d’élections crédibles.
La FIDH, la Ligue des Électeurs, le Groupe Lotus et l’ASADHO saluent la visite du Conseil de sécurité des Nations unies qui a eu lieu en République démocratique du Congo (RDC) du 4 au 7 octobre 2018. A la suite de cette visite, le Conseil a déclaré que les élections présidentielle, législatives et provinciales qui devraient se tenir en décembre 2018 constituaient une « opportunité historique » de parvenir à une « transition démocratique et pacifique ». Cependant, beaucoup doit encore être fait pour garantir la tenue d’élections véritablement transparentes, inclusives, libres et pacifiques. Cette note vise à mettre en avant les conditions qu’il reste à mettre en place avant la tenue des scrutins pour rendre plus crédible le processus électoral, permettre la ré-ouverture de l’espace civique et politique et éviter une contestation des résultats des votes qui pourrait mener à des violences à même de déstabiliser gravement le pays et la sous-région. Le Conseil devrait prendre une série de positions et mesures, détaillées à la fin de la présente note, qui pourraient contribuer à remplir les conditions de la tenue d’élections crédibles et prévenir l’éclatement de violences électorales de grande ampleur.
1. Apaiser les tensions politiques et créer les conditions d’un processus électoral crédible
Près de deux mois avant les élections prévues le 23 décembre prochain, très peu des conditions requises à l’organisation de scrutins transparents, inclusifs et crédibles sont remplies. Le refus de recevoir le soutien de la MONUSCO et l’appui financier de la communauté internationale décuple les défis logistiques et techniques auxquelles font face les autorités, dans un contexte politique déjà extrêmement tendu. Ci-après sont détaillées les principales préoccupations de nos organisations quant au processus électoral en cours.
Inclusivité de l’élection présidentielle
Si le fait que le président Kabila ne pose pas sa candidature à l’élection présidentielle a été une avancée satisfaisante, la liste définitive des candidats à la présidentielle publiée le 19 septembre par la CENI, a généré des tensions supplémentaires entre les autorités et l’opposition. Quatre candidats ont été disqualifiés et les autorités ont également empêché l’un des principaux leaders de l’opposition, Moïse Katumbi, d’entrer en RDC pour déposer sa candidature pour l’élection présidentielle. Pour de nombreux activistes de la société civile et représentants de l’opposition, l’exclusion de ces candidats est arbitraire et fondée sur des motifs politiques. Elle porte atteinte à l’inclusivité de l’élection présidentielle et pourrait amener certains groupes d’opposition à en rejeter d’avance les résultats.
Système de vote et de dépouillement
Le manque de transparence et de confiance dans le système de vote et de dépouillement continue également de cristalliser les tensions. Les partis d’opposition et la société civile ont rejeté l’utilisation des machines à voter suite à son introduction brutale et sans consultation par la CENI et exigent l’usage de bulletins de vote papier. Au moment de la rédaction de cette note, les premières machines à voter ne sont toujours pas arrivées sur le territoire congolais alors qu’elles étaient attendues pour la fin du mois de juillet. La CENI a affirmé en septembre que 35 000 machines seraient livrées au port de Matadi le 5 octobre prochain, sur les 106 000 prévues au total. Aucune date n’a été annoncée pour la livraison des deux autres lots de machine. Ces retards et incertitudes font peser de sérieux doutes sur la capacité de la CENI à acheminer l’ensemble des machines dans les 75 000 bureaux de vote où se dérouleront les scrutins. D’autant que le réseau de routes demeure très limité en RDC et peu praticable en raison de la saison des pluies. Certaines zones sont de plus inaccessibles par voie routière en raison de l’insécurité qui y prévaut. Et la CENI a refusé l’aide logistique de la MONUSCO, qui dispose de 20 hélicoptères qui pourraient servir à accélérer l’acheminement des machines. D’après le calendrier électoral, toutes les machines doivent être déployées vers le 5 décembre dans les centres des chefs-lieux de chaque territoire, où les agents électoraux devront encore être formés à leur utilisation en l’espace de 18 jours. De nombreuses interrogations quant à la fiabilité, au défi logistique que représente l’utilisation des machines et aux problèmes d’acheminement doivent être levées de toute urgence. Si la CENI ne décide pas au plus vite d’adopter une autre stratégie (recours à la MONUSCO, utilisation de bulletins papier), il est extrêmement probable que les retards accumulés compromettent la bonne tenue des élections.
Fichier électoral
Le fichier électoral nécessite également d’être rapidement révisé en amont de la tenue des scrutins et demeure, en l’état, impropre à la tenue d’élections crédibles. Près de 6,8 millions d’électeurs sont toujours enregistrés sans empreinte. Plus d’un quart a été enregistré en fournissant des pièces d’identité non fiables et pouvant faire facilement « l’objet de détournements » (cartes d’élève, cartes d’étudiant et livrets de pension). Près de 5 % des électeurs ont été enregistrés sans pièce d’identité, et dans l’extrême majorité des cas sans respecter la procédure fixée par la loi électorale. En outre, près de la moitié des électeurs ont été automatiquement enregistrés sur les listes électorales parce qu’ils possédaient une carte d’électeur de 2010-2011 alors que la crédibilité de ce fichier électoral a été largement remis en cause. L’OIF remarque dans son rapport d’audit publié en mai 2018 que les « populations électorales antérieures » ont ainsi été « absorbées […] sans précautions ». De plus, plus de 500 000 cartes d’électeurs vierges n’ont pas été restituées par des centres d’enrôlement et pourraient être utilisées illégalement. Tous ces éléments compromettent la fiabilité du fichier électoral et pourraient mener à des manipulations à même de modifier les résultats des votes. La société civile, l’opposition et le Comité Laïc de Coordination (CLC) jugent toujours que le fichier électoral n’est pas fiable et pas en mesure de garantir des élections crédibles. Par ailleurs, la CENI ne s’est pas engagée à mettre en œuvre les recommandations de l’audit de l’OIF, ce qui permettrait pourtant d’améliorer significativement la qualité du fichier.
Listes électorales provisoires
Par ailleurs, les listes électorales provisoires n’ont toujours pas été affichées dans les chefs lieux des différents territoire du pays, alors que la CENI était tenue de le faire avant le 23 septembre selon la loi électorale.L’affichage de ces listes provisoires a pour objectif de permettre que des réclamations soient déposées avant que les listes définitives ne soient affichées 30 jours plus tard, soit le 23 octobre. Les retards enregistrés pourraient mener à une mauvaise ou non prise en compte des réclamations des citoyens et citoyennes congolaises et altérer encore davantage leur confiance dans le processus électoral.
Observation des élections
L’observation politique et citoyenne du processus électoral et des élections est essentielle pour garantir la transparence et la confiance dans les résultats des votes. Pourtant, au nom du respect du principe de souveraineté, les autorités congolaises ont refusé la mise en place de l’équipe d’experts régionaux et internationaux (ONU, UA, SADC, CIRGL) dont l’objectif est d’accompagner la CENI et rendre plus crédible le processus électoral et les scrutins. Aucune invitation à l’attention de l’Union africaine ou l’Union européenne pour l’envoi d’une mission d’observation électorale n’a été émise. Et de nombreuses entraves au travail d’observateurs locaux ont été rapportées. Ces facteurs risquent de compromettre la tenue d’élections transparentes et crédibles et la reconnaissance des résultats électoraux par les différents partis, la société civile et la population.
2. Agir pour la ré-ouverture de l’espace politique et civique et des élections équitables et libres
Tout porte à croire que les autorités congolaises n’ont aucune intention d’autoriser la tenue d’un processus électoral libre, inclusif et crédible, où chacun et chacune pourrait exprimer son choix sans craindre des représailles. Ci-après sont détaillées les principales préoccupations de nos organisations quant à la poursuite de la répression et de la fermeture de l’espace politique et civique.
Augmentation des violations des droits humains
La situation des droits et des libertés demeure extrêmement préoccupante. En août, le Bureau conjoint des Nations unies en RDC (BCNUDH) a enregistré une forte augmentation des violations des droits humains dans le pays. Le BCNUDH a recensé 620 violations des droits humains sur l’ensemble du territoire et un doublement des abus commis par des agents de l’État, responsables de 66 % des violations.
Attaques aux libertés d’expression et de manifestation
Les autorités n’ont pas pris les mesures nécessaires pour créer un climat propice à la tenue d’élections pacifiques et libres. Les libertés publiques demeurent considérablement réduites. Les citoyens et citoyennes congolais.es ne sont toujours pas en mesure de s’exprimer librement ou se rassembler pacifiquement. Manifester pour exprimer son opinion, y compris politique, demeure interdit. Internet continue d’être régulièrement bloqué. Défenseurs des droits humains, membres des mouvements citoyens, opposants et manifestants pacifiques continuent d’être victimes de la répression des autorités, notamment de l’usage disproportionné de la force par les services de sécurité et d’arrestations et détentions arbitraires.
Les rassemblements pacifiques de la société civile et de l’opposition sont toujours empêchés ou violemment dispersés par les services de sécurité congolais. Vingt-huit militants du mouvement de jeunes l’Engagement citoyen pour le changement (Eccha) ont été arrêtés par la police à Kinshasa le 28 septembre alors qu’ils participaient à un rassemblement de solidarité en faveur des victimes des violences commises à Béni. Ils ont été libérés le jour-même. Le 18 septembre, des militants de Moïse Katumbi qui manifestaient à Kinshasa en faveur du retour de leur leader et du rejet de la machine à voter ont été dispersés dans la violence, et certains arrêtés avant d’être libérés. Le 3 septembre, une marche pacifique demandant l’abandon de la machine à voter a été violemment dispersée par les forces de l’ordre à Goma. Sept militants du mouvement citoyen La Lucha ont été arbitrairement arrêtés puis relâchés le 5 septembre.
Les rassemblements pacifiques de la société civile et de l’opposition sont toujours empêchés ou violemment dispersés par les services de sécurité congolais. Vingt-huit militants du mouvement de jeunes l’Engagement citoyen pour le changement (Eccha) ont été arrêtés par la police à Kinshasa le 28 septembre alors qu’ils participaient à un rassemblement de solidarité en faveur des victimes des violences commises à Béni. Ils ont été libérés le jour-même. Le 18 septembre, des militants de Moïse Katumbi qui manifestaient à Kinshasa en faveur du retour de leur leader et du rejet de la machine à voter ont été dispersés dans la violence, et certains arrêtés avant d’être libérés. Le 3 septembre, une marche pacifique demandant l’abandon de la machine à voter a été violemment dispersée par les forces de l’ordre à Goma. Sept militants du mouvement citoyen La Lucha ont été arbitrairement arrêtés puis relâchés le 5 septembre.
Défenseurs et opposants en prison
Plusieurs défenseurs des droits humains et opposants sont toujours emprisonnés et victimes de harcèlement judiciaire. Par exemple, quatre militants du mouvement Filimbi (Carbone Beni, Mino Bompomi, Grâce Tshiuza et Cédric Kalonji) ont été condamnés le 23 septembre à un an de prison et sont arbitrairement détenus à la prison de Makala. Ils avaient été arrêtés le 30 décembre 2017 alors qu’ils sensibilisaient la population sur les marches pacifiques organisées par le CLC le lendemain. Carbone Béni aurait été torturé lors de sa détention aux fins d’obtenir des aveux au sujet de son engagement pour la démocratie et le réseau de soutien au mouvement Filimbi. Les opposants Franck Diongo et Diomi Ndongala sont également toujours en détention, et leur cas dit « emblématique » n’a toujours pas été discuté et fait l’objet d’une résolution consensuelle, conformément à l’Accord du 31 décembre 2016.
Médias fermés et journalistes harcelés
La liberté de la presse et d’information est également extrêmement réduite. La politique de répression généralisée des voix contestataires menée par les autorités congolaises a en effet conduit à la fermeture de plusieurs groupes de presse (journaux, radios, chaînes de télévision) perçus comme proches de l’opposition ou indépendants. Alors que l’Accord du 31 décembre 2016 prévoit la ré-ouverture des médias privés fermés ou interdits, et un accès équitable aux médias publics, aucune de ces mesures n’a été mise en œuvre. Les principaux leaders de l’opposition ont récemment dénoncé l’accès inéquitable aux médias officiels, au profit du parti du président Joseph Kabila, le Front commun pour le Congo (FCC).
De même, les journalistes sont victimes de censure, de menaces, de harcèlement judiciaire et d’attaques. Entre le 1er janvier et le 31 août 2018, l’organisation Reporters sans Frontière a recensé 22 cas d’agressions et 35 arrestations contre des journalistes, dont la plupart ont été menées en dehors tout cadre légal. Par exemple, entre fin août et début septembre, trois professionnels des médias ont été licenciés abusivement pour avoir filmé, et tenté de diffuser sur une chaîne publique le 22 août 2018, la vidéo d’une manifestation politique de militants d’opposition.
3. Prévenir et limiter les violences dans les zones les plus à risque
Sur le plan sécuritaire, les violences se poursuivent à l’est, au nord et au sud Kivu, en Ituri et au Kasaï en toute impunité. Dans ces zones, tout comme dans les grands centres urbains du pays, la situation pourrait rapidement dégénérer si des mesures ne sont pas prises pour prévenir les violences qui pourraient surgir pendant les élections et à la suite de l’annonce des résultats.
Zones de conflit
Les citoyens de la ville de Beni sont notamment victimes d’une escalade de violences depuis septembre 2017 sans qu’aucune mesure n’ait été prise pour faire cesser et prévenir les attaques des groupes armés. Le 22 septembre, des hommes armés non identifiés ont tué 17 civils à Beni. Deux jours plus tard, 16 personnes ont été enlevées à Oïcha, en majorité des enfants, et sont toujours portées disparues. D’après le Baromètre sécuritaire du Kivu, plus de 235 personnes ont été assassinées, entre janvier et septembre 2018, au cours de plus de 100 attaques conduites à Béni.
En Ituri, notamment dans le territoire de Djugu, des violences ont également éclaté en décembre 2017 et se sont intensifiées en 2018. Des dizaines de civils, majoritairement des femmes et des enfants, auraient été tués au cours des dix derniers mois suite aux attaques à répétition de groupes armés et actions de représailles des forces de défense congolaises. Le 29 septembre, des combats ont eu lieu dans la ville de Linga et ont fait plusieurs victimes civiles. L’armée congolaise a affirmé avoir tué 30 combattants entre le 18 et le 30 septembre 2018, et avoir perdu deux hommes au cours de combats, ce qui témoigne du niveau de violence qui prévaut dans cette région.
Dans la région des Kasaï, l’équipe d’experts internationaux mandatée par le Conseil des droits de l’Homme pour mener des investigations s’est déclarée choquée par la situation catastrophique qui perdure dans cette zone, dans un rapport paru en juillet dernier. Le rapport met en avant la commission de meurtres, tortures, mutilations, viols, déplacements de population, recrutement d’enfants soldats commis à grande échelle, crimes pouvant constituer, de l’avis même des experts, des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre. La situation est loin de s’être stabilisée. De fortes tensions persistent entre les différents groupes ethniques parties au conflit et les services de défense et de sécurité continuent d’y commettre des violations des droits humains. L’insécurité qui prévaut risque fortement de compromettre le bon déroulement des scrutins dans ces régions et le libre exercice du droit de votes des citoyens.
Désormais, plus de 4,5 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, et plus de 100 000 ont fui dans les pays voisins depuis janvier 2018. Cela pose également la question de leur participation aux prochaines élections.
Centres urbains
Il faut s’attendre à ce que des violences de grande ampleur surgissent pendant et après les élections, notamment si les résultats des votes font l’objet d’une forte contestation. Des rassemblements massifs pourraient notamment s’organiser dans les principales villes du pays et être réprimés violemment. Si tel était le cas, cela engendrerait des violations graves des droits humains, principalement à l’encontre des civils, et un risque de propagation des violences dans un pays et une sous-région déjà extrêmement instables.
4. Recommandations au Conseil de sécurité
1/ A l’issue des consultations menées sur la situation en RDC le 11 octobre 2018, le Conseil de sécurité des Nations unies devrait prendre une position publique forte et déployer les efforts diplomatiques nécessaires afin de garantir la tenue d’un processus électoral transparent, inclusif et crédible. Le Conseil devrait notamment faire une déclaration publique qui :
Concernant le processus électoral, appelle les autorités congolaises et la CENI à :
Mettre en œuvre la résolution 2409 du Conseil, et en particulier permettre à la MONUSCO la mise en œuvre pleine et entière de son mandat, notamment pour « fournir un appui technique et politique à la mise en œuvre de l’accord du 31 décembre 2016 et au processus électoral » ;
Prendre les mesures nécessaires pour que le recours au vote papier à l’urne soit possible dans le cas où des difficultés seraient rencontrées avec les machines à voter en amont et le jour des scrutins ;
Réviser le fichier électoral avant les élections et mettre en œuvre les recommandations de l’audit de l’OIF ;
Prendre les mesures nécessaires pour garantir l’exercice du droit de vote des congolais.es déplacé.es et réfugié.es ;
Prendre les mesures nécessaires pour garantir l’exercice du droit de vote des congolais.es déplacé.es et réfugié.es ;
Mettre en place l’équipe d’experts internationaux (ONU, SADC, UA, UE, OIF) afin qu’elle appuie la CENI et leur permettre de travailler sans entrave.
Concernant la situation des droits humains dans le contexte pré-électoral, appelle les autorités congolaises à :
Condamner les violations graves des droits humains commises dans le pays, y compris par les services de sécurité congolais, notamment dans les zones de conflit et dans le contexte des élections ;
Mettre un terme à la répression des rassemblements pacifiques et autoriser les manifestations pacifiques dans l’ensemble du pays ;
Libérer les défenseurs des droits humains, activistes et opposants politiques arbitrairement détenus et autoriser le retour sur le territoire congolais de ceux qui sont contraints à l’exil ;
Permettre aux médias privés arbitrairement fermés ou suspendus d’émettre des informations librement et garantir un accès équitable aux médias publics à tous les partis politiques et acteurs de la société civile.
Concernant l’observation des élections, appeler les autorités congolaises à :
Solliciter le soutien de la communauté internationale et l’envoi d’une mission d’observation électorale chargée d’observer en priorité les scrutins présidentiel et législatifs ;
Permettre aux observateurs électoraux locaux, et le cas échéant régionaux et/ou internationaux, d’opérer sans entrave sur l’ensemble du territoire congolais en amont et le jour des scrutins.
Concernant la Cour pénale internationale :
Indique que le Conseil se tient prêt à communiquer toute information utile au travail de la CPI sur la situation en République démocratique du Congo.
2/ Le Conseil devrait également prendre des mesures fortes si les conditions pour la tenue d’élections transparentes, inclusives, crédibles et pacifiques ne sont pas réunies avant mi-novembre 2018, notamment :
Convoquer une réunion de haut-niveau du Conseil et prendre une position publique forte dénonçant les conditions dans lesquelles les élections sont organisées ;
Adopter des sanctions individuelles ciblées contre les principaux individus responsables de violations graves des droits humains dans le contexte électoral et/ou de faire obstacle à la tenue d’élections transparentes, inclusives, crédibles et pacifiques ;
Mettre en œuvre une stratégie de prévention et gestion des violences électorales et post-éléctorales, qui prévoie notamment de déployer des unités de la MONUSCO dans les zones les plus à risque pendant et après les scrutins dans le but de protéger les civils de tout acte de violence.
La FIDH, la Ligue des Électeurs, le Groupe Lotus et l’ASADHOhttps://democratiechretienne.org/2018/10/15/reunir-les-conditions-pour-des-elections-credibles-fidh-la-ligue-des-electeurs-le-groupe-lotus-et-lasadho/
KOTA
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