Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

Troll a écrit: KOKO "WADE"

Quand les dignitaires "Sufi" commencent á lui demander de quitter le pouvoir, la suite ..n´est bonne La chute de Kaddafi c´était avant tout suite á la defection des "iman"..au Senegal, l´influence des Sufi est si profonde et forte comme Wade le sait lui même, s´opposer á leur volonté va faire couler du sang


Pourquoi Wade souhaiterait-il quitter le pouvoir dans la honte..et le sang

brown-man a écrit:Ndozwau,
ok pour la confirmation que KOKO WADE fait parti de la confrerie mouride.

Mais peux-tu aussi nous reveler de quelle appatenance se situe KANAMBE?

Car ce forum est congolais et nous debattons nos problemes afin de deboucher a un avenir meilleur pour notre pays.

Nonobostant tes recherches, Ne vois-tu pas la confrerie nationale congolaise est contre l'imposture et que toute tentative d'obstruction ne peut que nous conduire a un desastre?

Car l'experience qu'endure le peuple senegalais n'est qu'un signal prematurement annonce' pour les congolais car ba KOKO balingi kotingama na pouvoir.

ezali bongo te?

Troll a écrit: ETRANGE QUESTION

Quelle est la position définitive de l´opposition après la publication des resultats

LE FOND..

Il semble que l´opposition ne souhaite pas porter plainte devant la CSJ pour les cas nombreux des fraudes qui priventleurs membres d´une place au Parlement

C´est la logik simple: la CSJ qui avait fait une comedie juridique en rejettant toutes les accusations de l´opposition et surtout dont les juges ne souhaitaient pas voir l opposition apporter des preuves contre l´élection de Kanambe n´est pas crédible

D´où..QUO VADIS

L´opposition accepte-t-elle de sièger au Parlement..sans se plaindre des injustices dont elle est victime.. ou en toute logik..pas de recours devant la CSJ..et pas des parlementaires de l´opposition au Parlement

Ce que refuser de sièger au Parlement..peut-être une arme efficace pour demonter la fraude et la tricherie.. Ce que le parlement ne peut pas fonctioner sans une partie des parlementaires élus par les congolais..

LA MAIN INVISIBLE..

Vous pouvez relire les messages des USA/Grande Bretagne/France/UE.. le message est le même: Ils n´acceptent pas la fraude et la tricherie...et exigent de l´opposition une approche pacifique
Cette main invisible sait très bien que la CSJ qu´elle suggère comme moyen légal pour les contestations de l´opposition n exite que de nom: la CENI et la CSJ travaillent la main dans la main

Ce que Ngoy Mulunda a rafistolé, les juges de la CSJ le legalise c´est si simple et visible Troll peut cosntater que la main invisible a été efficace jusqu´à maintenant: pas des manifestations de l´opposition, aucune revolte..pss question de revolution

Nous serons tout simplement surpris de voir toute l´opposition refuser de sièfer au Parlement pour protester contre la fraude..
Pire si les parlementaires élus de l´opposition acceptent de sièger avec ceux qui sont élus par le canal de la tricherie.. bien, la RDC va reposer sur l´injustice, la fraude et la tricherie pour 5 ans..

Faut-il pleurer quand les membres de l´opposition seront eux même victimes de cette nouvelle dictature qu´ils comptent soutenir en acceptant de sièger au Parlement sans porter plainte devant la CSJ.. pire sans boycoter tout le processus?

Ah la main invisible n´est pas toujours responsable..voyons comment l´opposition ca s´en sortir

Troll a écrit:

Mr Ndozwau...
Franchement Troll est toujours surpris de lire cet argument de la force "militaire" quand en ce dimanche, la Chine et la Russie tentent se sauver le Président de la Syrie..
On dirait que les congolais vivent sur une autre planète et n´entendent pas parler de ce qui se passe en Syrie où les chars massacres la population et chaque vendredi ce peuple sans armes sont dans la rue

Nous allons parler du "deal" qui lie les mains de l´opposition..et qui elimine d´office toute revolte populaire

Quand á cette présence symbolique de l´opposition au Parlement que vont-ils faire de mieux si Kanambe modifie la constitution avant la fin de cette année et visant á s´installer plusieures années de plus Le cas de Wade est là comme exemple pratique..

Comparaison n´étant pas..raison, observez qu´en Russie, ce dimanche l´oppposition a pu manifester..librement, tandis qu´au Congo..AUCUNE manifestattion n´est autoriee.. Ne soyez pas surpris de voir Kanambe s´imposer encore plus cette fois ici..si vous soutenez cette pasivité et cette impotence que mainfeste l´opposition

"Sénégal : meetings de l'opposition et du parti au pouvoir
au premier jour de la campagne présidentielle"
° http://www.rfi.fr/afrique/20120205-senegal-rmeetings-opposition-parti-pouvoir-premier-jour-campagne-presidentielle
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20120205151638/abdoulaye-wade-youssou-ndour-m23-opposition-senegalaisesenegal-debut-de-la-campagne-presidentielle-mega-meeting-de-l-opposition.html

"Sénégal : l’équilibre de la terreur
° http://www.rfi.fr/emission/20120204-senegal-equilibre-terreur
Avez-vous vu le ministre sénégalais des Affaires étrangères rejeter les préoccupations de Paris et de Washington, quant à la candidature du président Wade, et à la violence qu’elle suscite ?

« Le Sénégal n’a de leçons de démocratie à recevoir de personne », s’est emporté le ministre, pour qui le Sénégal, à l’évidence, se résume à la personne du chef de l’Etat. Il va pourtant falloir, à ce Sénégal-là, s’habituer à recevoir, sinon des leçons, en tout cas de plus en plus d’appels à la raison !
Se peut-il que le président Wade dédaigne les conseils de la France de Sarkozy et de l’Amérique d’Obama, alors qu’en mai 2011, à Deauville, on l’a vu mettre tant d’insistance à obtenir que Nicolas Sarkozy présente son fils, Karim, à Barack Obama, et l’on ne sait toujours pas à quelles fins ? Ceux dont vous quémandez l’onction ont toujours une légitimité à vous notifier vos transgressions, et nous y voilà !
De Mugabe à Kadhafi, en passant par Gbagbo et tant d’autres dirigeants africains, à qui donc Abdoulaye Wade n’a-t-il pas donné des leçons de démocratie, ces douze dernières années ? A chacun son tour ! Et il est vain d’exiger que l’on ne s’immisce pas dans son tête-à-tête avec le peuple sénégalais. Comme pour faire silence sur la violence et les morts.
Justement, parce que le pire est à craindre, désormais, c’est un devoir, pour tous ceux qui en ont la possibilité, d’inonder le président Wade de conseils de sagesse démocratique ! Après tout, personne ne lui avait donné mandat pour aller, en juin 2011, apporter son soutien aux rebelles libyens, à Benghazi, d’où il a d’ailleurs demandé au colonel Kadhafi de quitter le pouvoir. Les aspirations des jeunes qui crient leur rage dans les rues de Dakar, Thiès ou Kaolack, ne sont pas moins nobles que celles des manifestants de Misrata ou de Zawiya.
Beaucoup prêtent au président Wade une propension à ne concevoir le rapport à son opposition qu’en termes d’équilibre de la terreur. Peut-être est-ce pour cela que la pratique politique, dans le Sénégal d’aujourd’hui, peine tant à être à la hauteur de ce qu’est l’histoire de la démocratie dans ce pays.
Le devoir ultime du démocrate est de savoir quitter la table, en rendant le pays dans un état « démocratique » meilleur que celui dans lequel on le lui a transmis.
S’il y a encore quelque chose à sauver, c’est là, maintenant, et de toute urgence. Car un éventuel naufrage autoriserait tout, y compris des « leçons de démocratie », données, pourquoi pas, par… Yaya Jameh !"


"Youssou N'Dour le "casté", n'a pas le droit d'être président
° http://www.huffingtonpost.fr/catherine-clement/youssou-ndour-president-senegal_b_1239205.html?ref=international
Il avait tout pour lui. Une renommée de star internationale, une voix d'or - qui l'aura entendu chanter a capella n'oubliera jamais sa force et sa limpidité; d'illustres partenaires musicaux dans tous les coins du monde, Peter Gabriel, Alan Stivell, Manu Dibango, Axelle Red ; un engagement social qui lui a permis de lancer un organisme de micro-crédit au Sénégal; un sens entrepreneurial qui en fait le puissant patron d'un studio d'enregistrement, d'une discothèque, d'un orchestre et d'un groupe de presse comprenant une radio, un quotidien, une télévision... Youssou N'Dour est un chanteur qui fait honneur à son pays. Quand il s'est présenté aux élections présidentielles le 2 janvier dernier, le pays aurait dû s'en réjouir, non ?
Pas du tout. À la question " Peut-il l'emporter?", tous mes amis sénégalais firent la même réponse: "Totalement impossible ! Il est casté..." Oui, casté, le contraire d'un "homme libre"; casté, Youssou N'dour, comme en Inde un pariah; casté parce qu'il est né d'une mère griotte. Car au Sénégal, dans ce pays qui s'honore d'être une démocratie égalitaire, il existe depuis la nuit des temps un injuste système de castes pénalisant les forgerons et les griots. En public, personne ne vous le dira. Ils peuvent être adorés, célèbres, richissimes, ils peuvent même être nommés ministres ou premier ministre- cela s'est vu- mais gendre d'un homme libre ou élu de la Nation, pas question. Ils jouent dans le système social des rôles symboliques importants- selon la tradition, le forgeron a des pouvoirs magiques et le griot détient la connaissance des généalogies dont il chante les mérites, mais l'élection politique leur est interdite. Jusqu'ici.

Sans surprise,le 27 janvier, la candidature trafiquée d'Abdoulaye Wade pour un troisième mandat (normalement interdit par la Constitution) a été validée par les cinq membres du Conseil Constitutionnel, tous nommés par lui. Sans surprise, la candidature de Youssou N'Dour a été invalidée, les 13000 signatures qui la garantissaient ayant été réduites à près de 8000 par les mêmes cinq membres aux ordres du président. Un membre de l'entourage présidentiel avait d'ailleurs averti, de façon sibylline pour qui ne connaît pas la réalité des castes, que le Sénégal était un pays très hiérarchisé, que n'importe qui ne pouvait pas s 'y présenter...

Mais la rue n'est pas de cet avis. Au delà du cas singulier du célèbre chanteur, la rue avait prévenu: pas de candidature de Wade, sinon... La rue sénégalaise ne fait pas de cadeaux. Dans les années 80, onze gendarmes avaient été lynchés par la foule dakaroise; et cette année, déjà un gendarme mort. Nul ne sait ce qui peut advenir; le vieux président de 86 ans ne désarme pas, et Youssou N'Dour non plus. Mis à part la violence propre au Sénégal- foudroyante, inflammable, tant de jeunes sans emploi, tant de pauvres privés d'eau et d'électricité- la candidature de "You" n'est pas sans analogie avec celle d'Obama. Un Noir, un non caucasien président des Etats-Unis d'Amérique ? Impossible ! Un griot, un casté méprisé, président de la République du Sénégal ? Eh bien, c'est à voir."


"Sénégal: Wade de plus en plus isolé"
° http://www.slateafrique.com/82267/senegal-wade-isolement-presidentielle-defection
° http://www.slateafrique.com/82211/senegal-les-visages-de-la-contestation-wade
° http://www.slateafrique.com/82067/preuve-par-dix-wade-partir-senegal

"Les chanteurs au pouvoir!"
° http://www.slateafrique.com/79497/chanteurs-pouvoir-youssou-ndour

ndonzwau a écrit:

Troll a écrit: KOKO "WADE"

Quand les dignitaires "Sufi" commencent á lui demander de quitter le pouvoir, la suite ..n´est bonne La chute de Kaddafi c´était avant tout suite á la defection des "iman"..au Senegal, l´influence des Sufi est si profonde et forte comme Wade le sait lui même, s´opposer á leur volonté va faire couler du sang


Pourquoi Wade souhaiterait-il quitter le pouvoir dans la honte..et le sang

Méfiez-vous, mon cher Troll, Wade versus Religieux au Sénégal : Wade est un "mouride"
çàd fidèle de la puissante Confrérie des Mourides; à mon avis aussi longtemps que le message
des religieux ne vient pas directement des chefs religieux mourides, il risque fort de ne porter
que sur une minorité des musumans dociles !

Les Mourides : imaginez des dirigeants kimbanguistes qui soutiendraient en 1960 un candidat
gouverneur du Bas Congo aussi kimbanguiste reconnu (en sachant que l'inluence mouride
est bien plus importante au Sénégal que ne l'était celle kimbanguiste au BasCongo même
en 1960...); ils sont bien organisés et très puissants économiquement et dans
l'opinion sénégalaise; si leurs dirigeants ne le désavouent donc pas officiellement
(et je ne les vois pas aller jusque là), Wade gardera encore le soutien de beaucoup
de croyants en tant que tels...

Il faut peut-être chercher les appuis ailleurs...
On peut demander à ceux qui connaissent mieux la réalité sénégalaise de nous en parler...

Compatriotiquement !

PS

Un rectificactif ?!?

Mon ami AD qui est sénégalais mais d'origine guinéenne me fait dire que mon évaluation
des "Mourides" au Sénégal est excessive sinon caricaturale : d'après lui les "Mourides" sont
la Confrérie la mieux organisée mais démographiquement moins implantée, les "Tidjanes",
une autre conférie, seraient plus nombreuses...
D'autre part, selon lui, aucune de ces confréries ne prendra l'initiative très risquée et
trop temporelle pour eux de soutenir un candidat, tout juste défendront-ils la liberté de
chaque citoyen et surtout le dialogue entre tous !
Dont act...

"L’arroseur arrosé

° http://lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=120728&id_edition=10052
Les Sénégalais se rendront aux urnes ce dimanche pour élire leur prochain président de la République. Comme dans tous les scrutins du monde, des observateurs atterrissent par milliers. Ils sont 3 000 au total pour le moment. Parmi ces missions d’observation électorales, figure celle de l’Union africaine. Elle est conduite par l’ancien chef de l’Etat nigérian, Olusegun Obasanjo.
A sa descente d’avion en début de soirée du mardi 21 février, le Nigérian a fait une déclaration. Tout naturellement pour exposer le but de sa visite en terre sénégalaise. Là où les choses deviennent intéressantes, c’est lorsque l’ancien chef de l’Etat nigérian dit ne pas exclure la possibilité d’engager une «médiation si la situation politique du Sénégal l’exige». La puissante radio britannique BBC l’a relayé. En un mot comme en mille, Obasanjo est prêt à jouer le rôle de médiateur. Vu le climat de tension politique qui règne actuellement au pays de Senghor.

Voyons. Qu’un émissaire de l’Union africaine se propose à jouer la médiation au Sénégal, cela ne pose aucun problème. Seulement, voilà : entre Obasanjo et Wade, il y a une vieille histoire. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé. En effet, il y a quelques années, lorsque Olusegun Obasanjo, alors président du Nigeria, voulu modifier la Constitution pour prolonger son mandat à la tête du pays, toute l’Afrique se mit en émoi. C’était l’indignation totale de par le monde. Des chefs d’Etat défilèrent à Abuja pour la même cause : dissuader Obasandjo de son projet d’un troisième mandat. Parmi ceux-là, l’on comptait, entre autres, Abdoulaye Wade.

Heureusement que le Nigérian avait renoncé de goûter éperdument aux délices du pouvoir. Sorti la tête haute, il est aujourd’hui respecté et compte parmi le petit pré-carré d’anciens chefs d’Etat africains ayant respecté leurs mandats. Ce même rôle, Abdoulaye Wade l’a encore joué récemment en Libye, avant la chute du régime Kadhafi. Wade était l’unique chef d’Etat africain qu’on a vu à Bengazi, à côté du Conseil national de transition, CNT, pour demander au «Guide libyen» de déguerpir. Aujourd’hui, les rôles sont inversés. C’est le brusque retour de la manivelle. Et la roue tourne en sens inverse. Wade tombe dans les mêmes travers. Et, c’est Obasanjo qui va lui demander de lâcher le beefsteak.
Malheureusement, et contrairement à Obasanjo, à quelques jours des élections, le vieux Lion de la Teranga, malgré ses 86 ans d’âge bien comptés, continue de s’accrocher. Comme une sangsue au pied d’un pèlerin. Non, vieux Lion. Il faut savoir quitter les choses avant que ces dernières ne vous quittent."