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Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

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Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 Empty Re: Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

Message  brown-man 26/3/2012, 11:58 am

Admin a écrit:Vive le Sénégal Oui!
Félicitations aux sénégalais !
Admin,
je m''attendais a ca....
Arrow voila le resultat d'un front commun sur un rival Exclamation

A une victoire incontournable.

P.S: nous avons loupe' cette chance-la' Sad Evil or Very Mad Sad
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Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 Empty Re: Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

Message  Libre Examen 26/3/2012, 1:42 pm

Admin a écrit:[...] Je ne sais pas trop pourquoi mais je pense que si on était resté à 2 tours, on aurait connu une situation semblable à celui du Sénégal.
Je n'en sais rien Admin. Je ne peux en être sûr.

Je sais qu'il y a de ceux-là qui excellent à prédire le passé. En 2006, par exemple, il y a eu deux tours au Congo. Kabila en est sorti vainqueur. Comme cela ne lui suffisait pas, il a pourchassé Bemba à coups de mitraillettes.

Mais bien sûr que même en 2006, c'était déjà, dit-on, de la faute de Tshisekedi qui n'avait pas apporté son soutien à Bemba !

On a toujours raison à prédire le passé !
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Message  Admin 26/3/2012, 4:31 pm

Voici un pays ou les choses fonctionnent.
On vote et on a les résultats le même jour.

Quelle le con pour la RDC?

J'ai à la fois un sentiment de fierté africaine et un autre de honte pour l’échec des élections congolaises.

Le Sénégal n'est pas la RDC, les enjeux ne sont pas les-mêmes mais tout de même difficile de ne pas avoir un regard critique sévère de l'homme congolais par rapport à l'homme sénégalais. Il me parait évident que la culture politique n'est pas la même et c'est aussi ça une des causes de l’échec.

Emission speciale RFI sur la victoire de Sall

http://stream.rfi.fr/rfimonde/all/rfimonde-64k.mp3
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Message  Tonton Ricos 26/3/2012, 4:40 pm

Le problème maintenant pour Macky Sall,c'est la formation du gouvernement.Pour le second tour,il a été soutenu par tout le monde,en partant des liberaux en rupture de banc avec Wade,en passant par les socialistes,jusqu'au communistes.
Formera t-il un gouvernement union-national Question La politique menée, sera liberale ou il y aura un recentrage,puisque la barre à gauche est impossible,pour un technocrate comme lui,qui a été bercé par le liberalisme à la Wade Exclamation
Tout de meme,felicitation au peuple Sénégalais ainsi qu'à la classe politique du Sénégal,qui tous ensembles ont fait preuve de maturité.
J'espères que le jour de la ceremonie de prestation de serment,il y aura un maximum des dirigeants du monde,pour conforter le dynamisme politique du Sénégal.

Tonton Ricos


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Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 Empty Re: Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

Message  Libre Examen 26/3/2012, 5:26 pm

Admin a écrit:Voici un pays ou les choses fonctionnent.
On vote et on a les résultats le même jour.

Quelle le con pour la RDC?

J'ai à la fois un sentiment de fierté africaine et un autre de honte pour l’échec des élections congolaises.

Le Sénégal n'est pas la RDC, les enjeux ne sont pas les-mêmes mais tout de même difficile de ne pas avoir un regard critique sévère de l'homme congolais par rapport à l'homme sénégalais. Il me parait évident que la culture politique n'est pas la même et c'est aussi ça une des causes de l’échec.

Emission speciale RFI sur la victoire de Sall

http://stream.rfi.fr/rfimonde/all/rfimonde-64k.mp3
Admin,

Moi, je ne cherche pas très loin les explications comme toi. Je ne le cherche ni en Obama, ni en Sarkozy, ni même en Reynders.
Pour moi c'est simple. Au Congo, les choses ne portent plus leurs noms. Au Congo, le vol, le crime, le meurtre, le viol, la tricherie, la fraude ne portent plus leurs noms. Ils ont pris chairs en nous, en chaque Congolais. Nous les incarnons. Ils sont les nôtres. Ils sont Katumba ou Muzhito. Nous les défendons.
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Message  ndonzwau 26/3/2012, 6:26 pm

"Wade, mauvais joueur, mais pas mauvais perdant
° http://www.slateafrique.com/84643/senegal-defaite-wade-victoire-de-la-democratie
La presse ouest-africaine se réjouit de l'aboutissement d'un processus électoral sénégalais qui pouvait sembler compromis.

Aux environs de 21h30, à Dakar, le téléphone sonne : «Monsieur le président, félicitations. (...). Je vous souhaite de réussir à la tête du Sénégal.» C’est en ces termes qu’Abdoulaye Wade se serait adressé à Macky Sall à l’annonce des premiers résultats rapporte le journaliste sénégalais Cheick Yérim Seck sur le site Dakaractu. En réponse, le président nouvellement élu aurait admiré la hauteur d’esprit et la capacité de dépassement de son prédécesseur et ancien mentor.
Mauvais joueur, mais pas mauvais perdant: c’est ce que juge une partie de la presse, en constatant que Wade a sacrifié au rituel du fair-play démocratique.
«L’acte est celui d’un grand homme qui, malgré ses défauts sait accepter sa défaite. Mieux, il a reconnu que “l’élève Macky a dépassé le maître Abdoulaye”» estime Morin Yamongbé, du bimestriel burkinabè Fasozine.

Le bilan de Wade critiqué
Mais tous les commentateurs ne sont pas aussi tendres avec le président sortant. C’est ainsi que dans une tribune publiée sur Dakaractu, le professeur Gorgui Dieng, parle de «La tragédie du président Wade» en référence à une œuvre littéraire d’Aimé Césaire. Il y accuse le président déchu d’avoir commis des erreurs majeures parmi lesquelles la trahison des alliés, le népotisme et le mépris du peuple.
Le blog Patrie Sénégal est encore plus sévère en affirmant que Wade ne quitte pas ses fonctions par la grande porte: «entré dans le palais la tête haute, comme un lion, accompagné d'une jeunesse en liesse, aujourd'hui,(…) il rase les murs pour en sortir.»
Le site d’information Senenews affiche le même ton de la déception. Gorgui (le vieux), est accusé d’avoir perpétué des pratiques qui n’honorent pas la politique sénégalaise:
«En 2000, (date de son élection NDLR) Wade symbolisait l’espoir de tout un peuple qui, avec l’élection du troisième président du Sénégal, avait pensé s’être libéré du joug du népotisme, de la corruption et de la dépolitisation du citoyen sénégalais au profit d’un groupe de politiciens, d’hommes d’affaire et de marabouts affairistes. Hélas, le peuple s’était trompé», écrit le journaliste.

Anciens alliés devenus adversaires, disciple et professeur désormais égaux dans la candidature puis l’accession à la magistrature suprême, Wade et Sall viennent d’inverser les rôles. Pour certains médias, cette succession qui n’aura pas été dynastique mais démocratique porte malgré tout un caractère filial.
L’Observateur Paalga va jusqu’à parler d’un «parricide politique.»:
«Le président-candidat aurait voulu sans doute que ce soit son fils biologique (Karim), qui le “tue”, mais hélas en politique, on ne choisit pas ses adversaires, encore moins celui qui vous terrasse.»

Réussite de l'exercice démocratique
Après une campagne marquée par des violences meurtrières et un premier tour mouvementé, il y a de quoi se réjouir que le second tour du scrutin se soit déroulé dans le calme, écrit le site guineeconakry.info:
«L’enjeu était de taille, mais les Sénégalais ont su bien négocier le cap. Les inquiétudes fondées sur les questions de transparence du processus de dépouillement, de la compilation et de la proclamation des résultats, ne se justifient presque plus, puisque Wade a eu le fair-play de couper court, en reconnaissant la victoire de son ancien PM et, ipso facto, sa défaite.»


Et le journaliste de Fasozine d’ajouter que le dénouement de ces élections constitue un pas de plus pour l’homme africain vers la consolidation de la démocratie. Sans manquer de faire un parallèle avec le voisin malien, ex-élève modèle :
«Du coup, c’est la démocratie sénégalaise qui vient une fois de plus de s’ériger en exemple sur le continent africain. Le triomphe du processus démocratique, à l’actif de tous les Sénégalais est d’autant plus à saluer que des voisins du Pays de la Téranga, notamment le Mali dont le processus démocratique vient de connaître un coup d’arrêt avec le putsch du jeudi 22 mars dernier, et dans un passé très récent, la Côte d’Ivoire qui s’est illustrée négativement par une longue crise postélectorale, (...) constituent des taches noires pour le continent.»

Guinéeconakry.info analyse encore que ce forcing électoral de la part d’Abdoulaye Wade et la campagne mouvementée lui ont fait perdre ses dernières illusions sur sa capacité à aller à contre-courant de ce processus:
«Cette période psychologiquement et politiquement dure aura permis au vieux Wade d'avoir le courage de pouvoir jeter enfin l'éponge du ... pouvoir !»"


° http://www.slateafrique.com/84005/wade-lautomne-du-patriarche-senegal-presidentielle
° http://www.slateafrique.com/83805/senegal-trois-fils-abdoulaye-wade-succession
° http://www.slateafrique.com/83703/lafrique-enchantee-salue-election-senegalaise-wade
° http://www.slateafrique.com/83679/senegal-lettre-wade-sortie-pouvoir-election
° http://www.slateafrique.com/83073/senegal-abdoulaye-wade-pr%C3%A9sidentielle--idrissa-seck

"Macky Sall, l'homme qui a battu Wade
° http://www.slateafrique.com/83425/macky-sall-election-presidentielle-wade-senegal
Ancien compagnon d'Abdoulaye Wade, Macky Sall sera le quatrième président de l'histoire du Sénégal. Retour sur son ascension fulgurante.(...)"

"Macky Sall: qui est le nouveau président du Sénégal?"
° http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/25/macky-sall-abdoulaye-wade-senegal_n_1378602.html?ref=international

"Macky Sall : « Pourquoi je ne vais pas gouverner comme Wade »"
° http://senegal.france24.com/2012/03/25/macky-sall-pourquoi-je-ne-vais-pas-gouverner-comme-wade/

° http://www.france24.com/fr/20120326-senegal-sentinelle-democratique-sociale-attend-macky-sall-presidentielle-abdoulaye-wade-yenamarre-m23
° http://www.rfi.fr/afrique/20120326-premieres-reactions-victoire-macky-sall-election-presidentielle
° http://www.huffingtonpost.fr/2012/03/25/macky-sall-abdoulaye-wade-senegal_n_1378602.html?ref=international


"L'exemplaire démocratie sénégalaise
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2012/03/26/l-exemplaire-democratie-senegalaise_1675670_3212.html
Vu de Bamako, Dakar doit faire rêver ! Alors que la capitale du Mali vit à l'heure du chaos et de la confusion, celle du Sénégal célébrait, dimanche 25 mars, à l'occasion du second tour d'une élection présidentielle, une démocratie solide et sereine. Ainsi va l'Afrique de l'Ouest - toujours dominée par l'exemplarité politique du Sénégal.
Ce n'était pas donné, et ce scrutin présidentiel s'annonçait mal. A 86 ans, le président sortant, Abdoulaye Wade, au pouvoir depuis 2000, sollicitait un troisième mandat dans des conditions contestées. M. Wade a dû imposer une interprétation quelque peu forcée de la Constitution pour imposer sa candidature. Cela donna lieu à polémique et à des violences préélectorales qui ont fait en un mois une dizaine de morts.

Mais les Sénégalais ont sonné dimanche l'heure de la retraite pour M. Wade. Ils l'ont fait en accordant massivement leurs suffrages à l'homme qui a su rassembler l'opposition : Macky Sall, 50 ans, ex-premier ministre du président sortant. C'est une bonne chose, tant l'obstination de M. Wade semblait contraire à un besoin d'alternance politique de plus en plus pressant au Sénégal.
Le vieil homme a retrouvé pour l'occasion, dans la soirée de dimanche, ses réflexes de démocrate. Lui qui incarna si longtemps l'opposition a été le premier à reconnaître sa défaite. Il l'a fait avec une élégance de grand seigneur qui devrait permettre une transition politique paisible.
Les résultats officiels ne sont pas encore définitifs, mais M. Sall semble l'emporter de manière écrasante. Il a été plébiscité. En politique réaliste, sage et prudent qu'il est, il a pris la mesure de ce que signifiait cette victoire : elle exprime, a-t-il dit, "l'immensité des attentes de la population".

Car M. Wade laisse ce pays pauvre dans un état médiocre : beaucoup de corruption, un secteur public accumulant les déficits, un chômage des jeunes désespérant. La croissance, ces dernières années, a été faible ; sur quelque 13 millions de Sénégalais, un sur deux est sous le seuil de pauvreté.
Mais dans les immenses difficultés qui l'attendent, le Sénégal a cet atout, que vient de confirmer la journée de dimanche : une démocratie qui fonctionne et assure l'alternance. C'est d'autant plus marquant que l'un de ses voisins de l'Est, le Mali, est au même moment en pleine tourmente intérieure. Une junte au pouvoir dirigée par un capitaine, Amadou Sanogo, a renversé le président Amadou Toumani Touré. Elle reproche à ce dernier d'être incapable de venir à bout de la rébellion touareg qui enflamme le nord du pays.
Mais les putschistes, non contents d'avoir porté un coup à la démocratie malienne, n'y arriveront pas non plus. Car l'insurrection touareg est le reflet de la misère et d'une déstabilisation politique, du fait notamment des djihadistes, qui concerne toute la zone sahélienne. Elle relève d'un plan d'assistance régional, qui devrait être une des priorités de l'Europe. Une guerre civile prolongée au Mali finirait par fragiliser le Sénégal."

Compatriotiquement!





ndonzwau


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Message  ndonzwau 26/3/2012, 6:51 pm

Libre Examen a écrit:
Admin a écrit:Voici un pays ou les choses fonctionnent.
On vote et on a les résultats le même jour.

Quelle le con pour la RDC?

J'ai à la fois un sentiment de fierté africaine et un autre de honte pour l’échec des élections congolaises.

Le Sénégal n'est pas la RDC, les enjeux ne sont pas les-mêmes mais tout de même difficile de ne pas avoir un regard critique sévère de l'homme congolais par rapport à l'homme sénégalais. Il me parait évident que la culture politique n'est pas la même et c'est aussi ça une des causes de l’échec.

Emission speciale RFI sur la victoire de Sall

http://stream.rfi.fr/rfimonde/all/rfimonde-64k.mp3
Admin,

Moi, je ne cherche pas très loin les explications comme toi. Je ne le cherche ni en Obama, ni en Sarkozy, ni même en Reynders.
Pour moi c'est simple. Au Congo, les choses ne portent plus leurs noms. Au Congo, le vol, le crime, le meurtre, le viol, la tricherie, la fraude ne portent plus leurs noms. Ils ont pris chairs en nous, en chaque Congolais. Nous les incarnons. Ils sont les nôtres. Ils sont Katumba ou Muzhito. Nous les défendons.

Quelles leçons tirer des élections sénégalaise pour les Congolais, pour sa classe politique, sa Société Civile, sa population ? Elles existent, nous avons commencé à en parler; il faudra bien aller jusqu'au bout et surtout les plus concernés, nos hommes politiques, devraient conscieusement le faire !

Nos situations ne sont pas tout à fait transposables mais les comparaisons sont légitimes sur notre passé et notre présent pour notre avenir !
Nous ne pouvons nous consoler de nos différences (subtiles) pour ne pas y voir des itinéraires que nous n'avons pas empruntés comme eux mais que nous aurions pu pour nous donner plus de chances de gagner ou du moins d'enclencher le changement !


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Invité 26/3/2012, 8:10 pm

Salut Brown Man,
front commun ou pas Tshisekedi c plus que evident ne pouvait jamais diriger le Congo sa voulait être un chaos total,le temps nous le prouve
c veillard fatiger et malade ademas d'une tres forte personalité remplie d'arrogance il se croit un petit dieu de ses
adeptes de l'Udps Tshi's est veneré par ses malanda ngulu et croit que c le Congo lol le temps nous montre les jour qui pass comment il est incapable mm de dialoguer avec ses partisans,voila mon avis.Le Congo est ds la merde on le sais mais avec Tshi's seria peor.
a+




brown-man a écrit:
Admin a écrit:Vive le Sénégal Oui!
Félicitations aux sénégalais !
Admin,
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Message  Congomoko 26/3/2012, 8:51 pm

laelce_luz del Cielo a écrit:Salut Brown Man,
front commun ou pas Tshisekedi c plus que evident ne pouvait jamais diriger le Congo sa voulait être un chaos total,le temps nous le prouve
c veillard fatiger et malade ademas d'une tres forte personalité remplie d'arrogance il se croit un petit dieu de ses
adeptes de l'Udps Tshi's est veneré par ses malanda ngulu et croit que c le Congo
lol le temps nous montre les jour qui pass comment il est incapable mm de dialoguer avec ses partisans,voila mon avis.Le Congo est ds la merde on le sais mais avec Tshi's seria peor.
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brown-man a écrit:
Admin a écrit:Vive le Sénégal Oui!
Félicitations aux sénégalais !
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Voilà des propos irrespectueux qui dénotent une haine viscérale envers Ce politique mal aimé, dans beaucoup de propos que j'ai pu lire sur ce forum KABILA le Grand Tricheur est dédouané de sa forfaiture, il est même encensé en rassembleur, en président de l'ouverture.
Pourquoi alors s'en prendre à un vieillard fatigué orgueilleux qui ne représente rien d'autre que sa personne?
Laissez le Kokobar fatigué dans son coin et occupez vous de vos institutions quasi-illégitimes (même Reynders l'a dit), appliquez votre politique puisque vous avez gagné.

Le Congolais est condamné à patauger dans la vase à cause ses sentiments, de ses émotions.

Na mawa
Congomoko
Congomoko


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Message  Admin 26/3/2012, 9:07 pm

Je comprends que Tshisekedi ne fait pas l'unanimité mais to kanisaka nanu malamu.
Quand on parle de l'opposition ou de la classe politique on lui jette souvent la balle mais les autres vous les mettez ou?
En tout cas pour moi il est si pas 1 de 3 meilleurs de l'histoire du Congo je dirai alors le moins pire.
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Message  lino 26/3/2012, 9:41 pm

laelce_luz del Cielo a écrit:Salut Brown Man,
front commun ou pas Tshisekedi c plus que evident ne pouvait jamais diriger le Congo sa voulait être un chaos total,le temps nous le prouve
c veillard fatiger et malade ademas d'une tres forte personalité remplie d'arrogance il se croit un petit dieu de ses
adeptes de l'Udps Tshi's est veneré par ses malanda ngulu et croit que c le Congo lol le temps nous montre les jour qui pass comment il est incapable mm de dialoguer avec ses partisans,voila mon avis.Le Congo est ds la merde on le sais mais avec Tshi's seria peor.
a+




brown-man a écrit:
Admin a écrit:Vive le Sénégal Oui!
Félicitations aux sénégalais !
Admin,
je m''attendais a ca....
Arrow voila le resultat d'un front commun sur un rival Exclamation

A une victoire incontournable.

P.S: nous avons loupe' cette chance-la' Sad Evil or Very Mad Sad
Laelce,

Content de te relire ...en plus j’étais aujourd'hui avec des africains de Barcelone venu s'installer en Belgique.
Tshisekedi a toujours agit en dictateur et il est LA CAUSE de l'éparpillement des 52% des voix de l'opposition unis.
Il a toujours empêché la formation d'un Front commun contre kabila car se sentant SUPÉRIEUR aux autres opposants.
Avec Tshisekedi ,c'est le retour de la dictature par décrets et ordonnances présidentiels,style Mobutu.

Je félicite l'opposition Sénégalaise pour avoir trouvé LA BONNE STRATÉGIE pour un changement :"UN POUR TOUS,TOUS POUR UN"

Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 Flicitations_Animation2
BRAVO A L 'OPPOSITION SÉNÉGALAISE.
lino
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Message  ndonzwau 26/3/2012, 11:43 pm

Admin a écrit:Je comprends que Tshisekedi ne fait pas l'unanimité mais to kanisaka nanu malamu.
Quand on parle de l'opposition ou de la classe politique on lui jette souvent la balle mais les autres vous les mettez ou?
En tout cas pour moi il est si pas 1 de 3 meilleurs de l'histoire du Congo je dirai alors le moins pire.
Cher Admin,

Est-ce une raison pour "décreter" que toute critique et même les insolences, parce qu'il y en a aussi, envers Tshisekedi, relevent d'une "haine" envers lui; reproche dangereusement à la mode de la part de certains ???
Comprend-on bien ce qui est une "haine" ou l'a-t-on facilement ressentie soi même pour la retrouver aussi facilement chez les autres ???
Ya Tshitshi qui a été voté partout; plus proportionnellement(!) dans mon lointain Bas Congo que dans les Kasai de ses origines mais il serait quand même le mal-aimé, j'hallucine...

Mon avis, mon conseil si vous le permettez : arrêtons vite ce boulet qui participe d'un préjugé sentimal gratuit plutôt que de la raison pour user des bons mots, des arguments précis pour répliquer aux avis des autres !
Je me trompe peut-être mais c'est là un délire pire une hystérie qui risque de créer inutilement des camps, une paranoia que la raison ne peut expliquer selon laquelle celui qui combat mon avis m'accuse...; ce qui risque de pourrir le forum !

Et surtout je suis d'avis que l'anti-tribalisme galvaudé peut vite devenir plus pernicieux et vous vous en doutez, plus dangereux que le tribalisme; il n'est rien d'autre alors qu'une autre face du tribalisme : l'émotionnel répond à l'émotionnel et davantage ici la sentence de renvoyer vers le camp de Kanambe tout celui qui "critique" le Lider Maximo... Jusqu'où ???

Je m'arrête là; c'est mieux et à bon entendeur...


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 Empty Re: Youssou Ndour, candidat á la Présidence.

Message  link 27/3/2012, 2:56 am

ndonzwau a écrit:
Admin a écrit:Je comprends que Tshisekedi ne fait pas l'unanimité mais to kanisaka nanu malamu.
Quand on parle de l'opposition ou de la classe politique on lui jette souvent la balle mais les autres vous les mettez ou?
En tout cas pour moi il est si pas 1 de 3 meilleurs de l'histoire du Congo je dirai alors le moins pire.
Cher Admin,

Est-ce une raison pour "décreter" que toute critique et même les insolences, parce qu'il y en a aussi, envers Tshisekedi, relevent d'une "haine" envers lui; reproche dangereusement à la mode de la part de certains ???
Comprend-on bien ce qui est une "haine" ou l'a-t-on facilement ressentie soi même pour la retrouver aussi facilement chez les autres ???
Ya Tshitshi qui a été voté partout; plus proportionnellement(!) dans mon lointain Bas Congo que dans les Kasai de ses origines mais il serait quand même le mal-aimé, j'hallucine...

Mon avis, mon conseil si vous le permettez : arrêtons vite ce boulet qui participe d'un préjugé sentimal gratuit plutôt que de la raison pour user des bons mots, des arguments précis pour répliquer aux avis des autres !
Je me trompe peut-être mais c'est là un délire pire une hystérie qui risque de créer inutilement des camps, une paranoia que la raison ne peut expliquer selon laquelle celui qui combat mon avis m'accuse...; ce qui risque de pourrir le forum !

Et surtout je suis d'avis que l'anti-tribalisme galvaudé peut vite devenir plus pernicieux et vous vous en doutez, plus dangereux que le tribalisme; il n'est rien d'autre alors qu'une autre face du tribalisme : l'émotionnel répond à l'émotionnel et davantage ici la sentence de renvoyer vers le camp de Kanambe tout celui qui "critique" le Lider Maximo... Jusqu'où ???

Je m'arrête là; c'est mieux et à bon entendeur...


Compatriotiquement!

Mr ndonzwau,

juste une petite question si vous deviez choisir un parti politique au Congo et un homme politique qui mériterais votre respect ou votre estime
quel serais votre choix ?

link


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Message  Admin 27/3/2012, 3:00 am

Salut Ndozwau,

Ce que j'essaie de dire est que la classe politique congolaise dans sa totalité est médiocre.
Tshisekedi malgré ses erreurs a fait de son mieux et selon ses convictions. si d'ailleurs on est là à ne parler que de lui c'est justement pcq il y a un déficit ... Il n'y a rien comme alternatif! C'est à mon avis le plus grand problème.

Tshisekedi est dans une sorte de prison... cerné par un dispositif digne d'un champ de bataille dans une opération militaire ... Les autres politiciens où sont-ils? Si Kabila et sa clique sont encore au pouvoir, c'est aussi à cause de cette résilience des congolais qui est un cas d'étude tellement que ça dépasse tout entendement ...
Et c'est là que le politicien devrait assumer ses responsabilités pour réveiller le peuple! Si Tshisekedi ne le fait pas ... Et les autres? Qu'attendent-ils?

Pour le reste ... Je m'excuse mais je ne vous ai pas compris ... Je ne comprends pas vos références au tribalisme ni au sentiment de haine ... Rolling Eyes

Lorsque j'ai parlé de Tshisekedi je n'ai meme pas pensé une seconde à ses origines. Je ne comprends vraiment pas qsq le tribalisme vient faire dans ce sujet ...




Dernière édition par Admin le 27/3/2012, 3:15 am, édité 1 fois
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Message  Congomoko 27/3/2012, 3:05 am

Admin a écrit:Salut Ndozwau,

Ce que j'essaie de dire est que la classe politique congolaise dans sa totalité est médiocre.
Tshisekedi malgré ses erreurs a fait de son mieux et selon ses convictions. si d'ailleurs on est là à ne parler que de lui c'est justement pcq il y a un déficit ... Il n'y a rien comme alternatif! C'est à mon avis le plus grand problème.

Tshisekedi est dans une sorte de prison... cerné par un dispositif digne d'un champ de bataille dans une opération militaire ... Les autres politiciens où sont-ils? Si Kabila et sa clique sont encore au pouvoir, c'est aussi à cause de cette résilience des congolais qui est un cas d'étude tellement que ça dépasse tout entendement ...
Et c'est là que le politicien devrait assumer ses responsabilités pour réveiller le peuple! Si Tshisekedi ne le fait pas ... Et les autres? Qu'attendent-ils?



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Congomoko
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Message  link 27/3/2012, 3:09 am

Admin a écrit:Salut Ndozwau,

Ce que j'essaie de dire est que la classe politique congolaise dans sa totalité est médiocre.
Tshisekedi malgré ses erreurs a fait de son mieux et selon ses convictions. si d'ailleurs on est là à ne parler que de lui c'est justement pcq il y a un déficit ... Il n'y a rien comme alternatif! C'est à mon avis le plus grand problème.

Tshisekedi est dans une sorte de prison... cerné par un dispositif digne d'un champ de bataille dans une opération militaire ... Les autres politiciens où sont-ils? Si Kabila et sa clique sont encore au pouvoir, c'est aussi à cause de cette résilience des congolais qui est un cas d'étude tellement que ça dépasse tout entendement ...
Et c'est là que le politique devrait assumer ses responsabilités pour réveiller le peuple! Si Tshisekedi ne le fait pas ... Et les autres? Qu'attendent-ils?



Admin,

Pourquoi voudrais tu que les autres politiciens se casse la tête ? le bouc émissaire est tout designer et le défendre ou lui trouver une quelconque qualité deviens un crime émotionnel mais je me demande comment il feront une fois le gars mort?

link


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Message  ndonzwau 27/3/2012, 4:27 am

Admin a écrit:Salut Ndozwau,

Ce que j'essaie de dire est que la classe politique congolaise dans sa totalité est médiocre.
Tshisekedi malgré ses erreurs a fait de son mieux et selon ses convictions. si d'ailleurs on est là à ne parler que de lui c'est justement pcq il y a un déficit ... Il n'y a rien comme alternatif! C'est à mon avis le plus grand problème.

Tshisekedi est dans une sorte de prison... cerné par un dispositif digne d'un champ de bataille dans une opération militaire ... Les autres politiciens où sont-ils? Si Kabila et sa clique sont encore au pouvoir, c'est aussi à cause de cette résilience des congolais qui est un cas d'étude tellement que ça dépasse tout entendement ...
Et c'est là que le politicien devrait assumer ses responsabilités pour réveiller le peuple! Si Tshisekedi ne le fait pas ... Et les autres? Qu'attendent-ils?

Pour le reste ... Je m'excuse mais je ne vous ai pas compris ... Je ne comprends pas vos références au tribalisme ni au sentiment de haine ... Rolling Eyes

Lorsque j'ai parlé de Tshisekedi je n'ai meme pas pensé une seconde à ses origines. Je ne comprends vraiment pas qsq le tribalisme vient faire dans ce sujet ...
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur la médiocrité de notre classe politique et d'accord que le reste de l'opposition en dehors de Tshisekedi ne fait pas mieux : vous savez très bien que contrairement à vous en cette période je préfère que nous interpellions d'abord nos faiblesses que les diktats extérieurs !
J'ai souligné plus d'une fois ici l'inexistence de l'opposition comme j'ai indiqué plus d'une fois comment je la croyais audible et j'ai même agi en dehors d'ici...
Les Kamerhe, les Fayulu, Diomi... se démènent à leur manière mais on attend plus d'eux...; en plus lorsque leurs stratégies divergent sur l'essentiel on ne peut que les en rendre "coupables" car l'union fait la force !
Bon, c'est un peu plus complexe...; passons !

La "haine" est un sentiment affreux qui ne veut vouloir qu'une chose : détruire, tuer celui qu'on déteste, l'en accuser quelqu'un c'est prendre une responsabilité immense de ramener celui-ci à un criminel surtout que vous l'évoquez en l'air sans vous assurer du "crime" de ce dernier (car après tout vous ne le pouvez pas tout à fait à partir d'un forum) !
Vous n' y avez peut-être pas fait attention parce qu'on ne vous en a pas rendu coupable; moi oui; et le mot est venu même à la mode ici de la bouche de quelques uns; je ne peux que mal l'accepter !

L'en accuser quelqu'un ne peut s'expliquer dans ces conditions, selon moi, qu'en le prenant hypocritement quelque part pour tribaliste; ceux qui le font, souvent les mêmes, se connaissent et doivent le savoir ! Et méfiez-vous accuser facilement quelqu'un de tribaliste n'est pas preuve qu'on ne l'est pas soi-même, c'est parfois le contraire; c'est ce que j'ai voulu dire !
Bref, "la haine contre Tshisekedi, le mal aimé, contre..."; si vous trouvez une autre explication à cette grave accusation aussi légèrement brandie; je prendrais bien...

C'est dur, fort et très grave de ma part de le dire mais je préfère mettre mes baluches dans le plat quitte à être contredit avec argumentaire... Tout ce que je souhaite en faisant ça ce que qui se sent morveux se mouche pour qu'on quitte cette voie sentimentale vers des discussions honnêtes, objectives, apaisées...
J'aurais bien voulu mettre des Good posting partout pour caresser dans le sens du poil mais je préfère dire ce que je pense même si ça froisse; on s'expliquera après entre adultes...

Je ferme ma parenthèse !


Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  LORD MBAKAMA 27/3/2012, 8:08 am

Admin a écrit:Voici un pays ou les choses fonctionnent.
On vote et on a les résultats le même jour.

Quelle le con pour la RDC?

J'ai à la fois un sentiment de fierté africaine et un autre de honte pour l’échec des élections congolaises.

Le Sénégal n'est pas la RDC, les enjeux ne sont pas les-mêmes mais tout de même difficile de ne pas avoir un regard critique sévère de l'homme congolais par rapport à l'homme sénégalais. Il me parait évident que la culture politique n'est pas la même et c'est aussi ça une des causes de l’échec.

Emission speciale RFI sur la victoire de Sall

http://stream.rfi.fr/rfimonde/all/rfimonde-64k.mp3


JE NE PENSE PAS COMME VOUS !
JE PENSE C'EST PARCE QU'AU SÉNÉGAL ON SÈME DE TAM TAM DIEMBÉ AU GRAND DÉSERT QUE LES CHOSES SONT AUTRES ET EASY !
SI L'ON SEMAIT DE LITHIUM, DE L’ÉTAIN ET DU COBALT POUR LA NOUVELLE TECHNOLOGIE, IL Y AURAIT EU LES JUGES DE LA CPI SUR PLACE AU SÉNÉGAL POUR MENACER MR FALL ET N'DOUR PENDANT LA CAMPAGNE.
AU SENEGAL PAR CONTRE ON A MENACE WADE QUI A ESSAYE DE VOULOIR PROMETTRE DES DIEMBÉ AUX FRANCAIS ET AMERICAINS Shocked MAIS LA REPONSE A ETE !!! NIET
MORALITE : POUR DIRE, LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE OUI, MAIS DANS DES DÉSERTS!!!


LA RUE RIEN QUE LA RUE
LORD MBAKAMA
LORD MBAKAMA


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Message  Congomoko 27/3/2012, 8:13 am

ndonzwau a écrit:
Admin a écrit:Salut Ndozwau,

Ce que j'essaie de dire est que la classe politique congolaise dans sa totalité est médiocre.
Tshisekedi malgré ses erreurs a fait de son mieux et selon ses convictions. si d'ailleurs on est là à ne parler que de lui c'est justement pcq il y a un déficit ... Il n'y a rien comme alternatif! C'est à mon avis le plus grand problème.

Tshisekedi est dans une sorte de prison... cerné par un dispositif digne d'un champ de bataille dans une opération militaire ... Les autres politiciens où sont-ils? Si Kabila et sa clique sont encore au pouvoir, c'est aussi à cause de cette résilience des congolais qui est un cas d'étude tellement que ça dépasse tout entendement ...
Et c'est là que le politicien devrait assumer ses responsabilités pour réveiller le peuple! Si Tshisekedi ne le fait pas ... Et les autres? Qu'attendent-ils?

Pour le reste ... Je m'excuse mais je ne vous ai pas compris ... Je ne comprends pas vos références au tribalisme ni au sentiment de haine ... Rolling Eyes

Lorsque j'ai parlé de Tshisekedi je n'ai meme pas pensé une seconde à ses origines. Je ne comprends vraiment pas qsq le tribalisme vient faire dans ce sujet ...
Je suis tout à fait d'accord avec vous sur la médiocrité de notre classe politique et d'accord que le reste de l'opposition en dehors de Tshisekedi ne fait pas mieux : vous savez très bien que contrairement à vous en cette période je préfère que nous interpellions d'abord nos faiblesses que les diktats extérieurs !
J'ai souligné plus d'une fois ici l'inexistence de l'opposition comme j'ai indiqué plus d'une fois comment je la croyais audible et j'ai même agi en dehors d'ici...
Les Kamerhe, les Fayulu, Diomi... se démènent à leur manière mais on attend plus d'eux...; en plus lorsque leurs stratégies divergent sur l'essentiel on ne peut que les en rendre "coupables" car l'union fait la force !
Bon, c'est un peu plus complexe...; passons !

La "haine" est un sentiment affreux qui ne veut vouloir qu'une chose : détruire, tuer celui qu'on déteste, l'en accuser quelqu'un c'est prendre une responsabilité immense de ramener celui-ci à un criminel surtout que vous l'évoquez en l'air sans vous assurer du "crime" de ce dernier (car après tout vous ne le pouvez pas tout à fait à partir d'un forum) !
Vous n' y avez peut-être pas fait attention parce qu'on ne vous en a pas rendu coupable; moi oui; et le mot est venu même à la mode ici de la bouche de quelques uns; je ne peux que mal l'accepter !

L'en accuser quelqu'un ne peut s'expliquer dans ces conditions, selon moi, qu'en le prenant hypocritement quelque part pour tribaliste; ceux qui le font, souvent les mêmes, se connaissent et doivent le savoir ! Et méfiez-vous accuser facilement quelqu'un de tribaliste n'est pas preuve qu'on ne l'est pas soi-même, c'est parfois le contraire; c'est ce que j'ai voulu dire !
Bref, "la haine contre Tshisekedi, le mal aimé, contre..."; si vous trouvez une autre explication à cette grave accusation aussi légèrement brandie; je prendrais bien...

C'est dur, fort et très grave de ma part de le dire mais je préfère mettre mes baluches dans le plat quitte à être contredit avec argumentaire... Tout ce que je souhaite en faisant ça ce que qui se sent morveux se mouche pour qu'on quitte cette voie sentimentale vers des discussions honnêtes, objectives, apaisées...
J'aurais bien voulu mettre des Good posting partout pour caresser dans le sens du poil mais je préfère dire ce que je pense même si ça froisse; on s'expliquera après entre adultes...

Je ferme ma parenthèse !


Compatriotiquement!


Cher Ndom,
Méfiez-vous aussi des faux fuyants, vous essayez d'extrapoler des propos tenus clairs tenus sur ce forum en d'autres, il ne s'agit ici de qualifier quiconque de tribaliste, il s'agit simplement des phrases aux relents haineux car la cible est bien choisie et souvent elle est la même, et elle est ciblée de manière répétitif.
Ne pas voir dans des phrases des insultes tenues sur ce site ou des mots dénigrants comme "Kokobar fatigué", "dieu des malanda Ngulu" quand on quitte la sphères des arguments pour verser dans celle de l'émotionnelle il y a lieu de se demander si ce n'est pas de la haine simplement cet acharnement à s'en prendre de manière aussi dénigrante à cet homme politique.
Congomoko
Congomoko


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Message  Arafat 27/3/2012, 9:13 am

Admin a écrit:
Le Sénégal n'est pas la RDC, les enjeux ne sont pas les-mêmes mais tout de même difficile de ne pas avoir un regard critique sévère de l'homme congolais par rapport à l'homme sénégalais. Il me parait évident que la culture politique n'est pas la même et c'est aussi ça une des causes de l’échec.
Tout à fait Admin, le Sénégal a effectivement une autre culture politique, et possède réellement une longueur d´avance par rapport aux autres pays africains du point de vue de la maturité politique. Je m´en suis rendu compte en suivant le déroulement de ces élections, rien d´étonnant selon moi pour un pays qui n´a jamais connu de coup d´état et dont les 3 précédents présidents ont tous été des démocrates et non des flibustiers comme on en voit maintenant partout en Afrique. Je trouve seulement dommage que Abdoulaye Wade ait ecorné son image, tout ce cirque par ce qu´il voulait tout simplement placer son fils.
Arafat
Arafat


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Message  ndonzwau 29/3/2012, 5:23 am

"RDC face au Sénégal
° http://lepotentiel.com//afficher_article_archive.php?id_article=121970&id_edition=10081&yearID=2012&monthID=03&dayID=28
L’Afrique a les yeux tournés vers le Mali. Mais également en direction de la République démocratique du Congo et le Sénégal. Les deux derniers pays viennent d’organiser les élections et s’apprêtent à mettre en place leurs gouvernements respectifs. Tout se passe comme dans un challenge. Lequel de deux Etats aura l’ingéniosité de rassembler, en un temps record et de façon méthodique, toutes les pièces du puzzle ?

L’actualité en Afrique est riche en événements qui tiennent en haleine tout un continent. Des événements d’une grande importance dont il et vrai que l’onde du choc est en train d’être ressenti, partout, pour permettre à de nombreux observateurs de croire en cette Afrique.(...)"



"Elections présidentielles au Sénégal :
quelles leçons pour la RD Congo ?

° http://lepotentiel.com//afficher_article.php?id_article=121994&id_edition=10082
En l’espace de quatorze mois, trois pays africains auront focalisé l’attention du monde entier en rapport avec leurs élections présidentielles, à savoir la Côte d’Ivoire (28 novembre 2010 pour le 2ème tour), la RD Congo (le 28 novembre 2011) et le Sénégal (les 26 février et le 25 mars 2012). Ces élections ont suscité un vif intérêt, parce que se déroulant dans des pays où les enjeux politiques et économiques sont importants pour l’Afrique (et notamment pour leurs sous-régions respectives) et le monde. Mais aussi par ce que leurs populations ont fait savoir de plusieurs manières qu’elles tenaient à la démocratisation de leurs pays, aspiraient à de meilleures conditions de vie, cherchaient à renouveler la classe politique, et, dans le cas de la RD Congo, étaient préoccupées par la mal gouvernance, le pillage des ressources naturelles, la fragilisation de leur pays, les risques de sa partition.

Tout le monde sait maintenant comment ces élections s’y sont déroulées et clôturés. La Côte d’Ivoire s’est retrouvée au bord de l’éclatement à la suite de ces élections, et l’ancien Président Laurent Gbagbo, accusé d’avoir effectué un hold-up électoral et suscité les troubles post-électorales, croupit aujourd’hui en prison à la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye. La RD Congo continue à chercheur la voie de sortie de sa crise post-électorale, les observateurs internationaux, mais aussi nationaux tels que l’Eglise catholique, ayant estimé que les résultats des élections manquaient de crédibilité, à cause des faits observés pendant leur déroulement (bourrage des urnes, achat des consciences, …), le Sénégal a, lui, obtenu un satisfecit de la part de la quasi-totalité des observateurs. Le peuple, les dirigeants et les institutions sénégalais ont été félicités pour avoir réussi l’organisation de ces élections dans un climat apaisé et sans grosses bavures. Et pourtant, des manifestations hebdomadaires pour protester contre la candidature du Président sortant Abdoulaye Wade, réprimées par la police jusqu’à occasionner mort d’hommes, ont fait craindre le pire. Plusieurs institutions internationales fonctionnant à Dakar (et Dieu sait qu’elles sont très nombreuses) ont même concocté des plans d’évacuation de leur personnel au cas où les choses venaient à s’empirer. L’expérience de la Côte-d’Ivoire était encore fraîche dans les mémoires ! Qu’est-ce qui aura caractérisé l’élection présidentielle au Sénégal, et qui aura permis ce succès ? Je propose dans les lignes qui suivent ma lecture des faits.

UNE VICTOIRE DU PEUPLE SENEGALAIS !
A tout Seigneur tout honneur, c’est d’abord au peuple sénégalais que l’on doit le bon déroulement des élections présidentielles au Sénégal. Et dans son premier discours, le 4ème Président élu, Macky Sall, a reconnu que cette victoire est d’abord celle du peuple sénégalais. Pourquoi ? Parce que c’est ce peuple qui s’est mobilisé pour que les élections se déroulent normalement, et dans la légalité, et qui est allé voter même si certains ont préféré rester chez eux, notamment au premier tour, craignant les violences. C’est ce peuple qui a suivi les mots d’ordre du M23 et de « Y en a marre » pour faire respecter la Constitution (nous y reviendrons), pour refuser la candidature du Président sortant Me Abdoulaye Wade, d’abord à travers les marches dans les rues, puis dans les urnes. Le peuple sénégalais a voulu démontrer, à travers ces élections, sa fierté d’appartenir à cette nation, son souci de protéger les acquis de la démocratisation, son souci de prouver au monde la grandeur du Sénégal et son avance comparativement à d’autres pays africains. Il s’agissait donc d’abord d’une affaire nationale, et non celle de voter pour un frère ou une sœur qui est mandaté pour protéger les intérêts familiaux ou ethniques. Ce clivage ethnique est combattu, au profit de l’appartenance à une seule nation : le Sénégal. Cela se traduit dans la devise du pays : un peuple, un but, une foi. Il n’y a donc pas d’exclusion de qui que ce soit, tout le monde compte. Aussi, tout le monde a-t-il pu voter, résidant au pays où se trouvant dans n’importe quel coin de la planète.

LE RESPECT DE LA CONSTITUTION
Les élections du 26 février et 25 mars 2012 nous ont donné l’occasion de tester le caractère sacré de la Constitution sénégalaise, et le respect que les Sénégalais vouent à cette loi fondamentale. Quatre faits pour le démontrer. Le premier est le respect scrupuleux de la périodicité de l’organisation des élections : tous les cinq ans, comme le prévoit la Constitution, ou tous les sept ans selon les nouvelles dispositions constitutionnelles intervenues depuis l’arrivée du Président Abdoulaye Wade au pouvoir. Cette révision est d’ailleurs décriée, de sorte qu’une des promesses du Président élu Macky Sall est de ramener cette période à 5 ans, pour respecter la Constitution. Le deuxième fait est ce refus du peuple sénégalais tout entier, à l’exception bien sûr des détenteurs du pouvoir en place, d’instituer un seul tour aux élections présidentielles. Pour empêcher que la Cour Constitutionnelle ne puisse voter une loi qui va dans le sens de cette proposition du Président Abdoulaye Wade, tout le peuple est descendu dans la rue, le 23 juin 2011, pour protester. Et ce fut la naissance du Mouvement « M23 », auquel nous reviendrons sur le rôle de la société civile. Le résultat, on le connaît : le Président de la République a été obligé de retirer son projet de loi modifiant la constitution, pour éviter que le pays ne sombre dans la violence.
Le troisième exemple est celui du nombre des mandats présidentiels. La modification de la Constitution intervenue en 2001 fixe le nombre de mandats présidentiels à 2 au maximum. Ainsi, la candidature du Président aux élections présidentielles de 2012 a été considérée comme anti-constitutionnelle, comme un mandat de trop, car il aurait alors fait 3 mandats successifs. Cette question a été au centre des débats du processus électoral qui vient de s’achever. Pour les tenants du pouvoir, il s’agissait d’un faux débat parce qu’il n’était pas concerné, lui étant arrivé en 2000, soit avant la modification de la Constitution. Le débat scientifique qui s’en est suivi a poussé le Président Abdoulaye Wade à faire venir des juristes américains et européens pour qu’ils démontrent, au cours d’un colloque, qu’il ne violait pas la Constitution en briguant un 3ème mandat. Il y a lieu d’admirer ici, la place et le rôle accordés au savoir scientifique dans la gouvernance de l’Etat sénégalais. Mais il y a aussi le mépris manifesté à l’endroit des constitutionnalistes sénégalais, qui a été fortement dénoncé par les universitaires de ce pays, et qui semble avoir rattrapé le Président sortant.
Un quatrième élément, certes pas d’ordre constitutionnel, mais moral, qui a été au centre des débats est la moralité. Lors de sa réélection en 2007, le Président Abdoulaye Wade avait dit publiquement qu’il ne briguerait pas un troisième mandat. Cette vidéo a été diffusé plusieurs fois pour appeler le président sortant au respect de la parole donnée, qui doit caractériser tout acteur politique, à plus fortes raisons quand il s’agit d’un Président de la République. Comme pour dire que le respect de la Constitution et la moralité vont de pair ; ce sont deux valeurs que doit incarner tout acteur politique.
Ce respect de la constitution a été à la base des turbulences pré-électorales qui ont failli compromettre la bonne tenue des élections. Il a donné lieu à un débat national, a mis en mal la crédibilité de certaines institutions, notamment la Cour Constitutionnelle qui a validé la candidature du Président sortant ; il a permis de dénoncer des problèmes de moralité, notamment ceux liés à l’achat des consciences des Magistrats qui auraient bénéficié d’avantages pour faire passer la candidature controversée. Il a permis à l’opposition de se radicaliser contre le Président sortant. Tout cela semble avoir rattrapé ces derniers lors du vote dans les urnes.

UNE CULTURE DEMOCRATIQUE QUI SE FORGE DEPUIS 1963
Le Sénégal vote depuis 1963, de sorte que les élections s’incrustent de plus en plus dans la culture sénégalaise. Les Sénégalais ont voté leur Président tous les cinq ans jusqu’à la modification de la Constitution en 1993, puis tous les sept ans depuis lors, soit en 1963, 1968, 1973, 1978 (Président Léopold Sedhar Senghor), puis en 1983, 1988, 1993 (Président Abdou Diouf), et enfin en 2000 et 2007 (et 2012 ?) (Président Abdoulaye Wade). On note donc que les Sénégalais se sont rendus aux urnes pour la 10ème fois. On note aussi la régularité avec laquelle ces élections ont lieu au Sénégal. Ainsi donc, les enjeux pré-électoraux, au Sénégal, ne sont pas seulement l’affaire de la classe politique et des journalistes ; ils font l’objet d’âpres débats par toutes les couches de la population. Celle-ci suit les candidats, connaît leurs forces et leurs faiblesses respectives, connait l’histoire de son pays, notamment l’histoire politique depuis Senghor, est fière de son pays et de ses valeurs (un Peuple, un But, une Foi). Cette histoire-là, le plus commun des Sénégalais peut vous la raconter, avec passion, et patriotisme. Aussi, instaurée par le Président Abdou Diouf en 2000 lorsqu’il fut battu par le PDS, la culture démocratique sénégalaise veut que le Président sortant, lorsqu’il est battu, félicite son challenger. Tout le monde attendait cela hier, dès l’annonce des tendances lourdes, vers 21h. Et ce coup de fil du Président Wade à Macky Sall, a suffi pour empêcher toute organisation de troubles post-électorales. La démocratie a triomphé, et tout le monde s’est rangé !
Certes, la RD Congo vote elle aussi depuis 1959, pourrait-on dire, et a connu plusieurs expériences électorales : élections communales en 1963, en 1964, en 1977 ; élections législatives nationales en 1965 ; élections législatives provinciales en 1965 et en 1982 ; élections présidentielles en 1970, en 1977, en 1984, en 2006 et en 2011. On pourrait parler d’une riche expérience qui aurait pu baliser le chemin vers une réussite des élections de 2011. Mais il faut noter que les élections organisées entre 1965 et 2006 n’étaient que des simulacres : les candidats étaient désignés par le Parti (MPR), un seul candidat pour les élections présidentielles, bulletins rouges interdits aux électeurs, élections à main levée à l’arrivée de l’AFDL ; etc. Ce n’est donc qu’en 2006 que la majorité des Congolais ont pu exercer librement leur droit de vote. Pour beaucoup d’entre eux, ce fut un apprentissage, et les élections du 26 novembre 2011 ont été voulues par les uns et les autres comme une consolidation de cet apprentissage. Mais la modification de la Constitution pour instituer un seul tour, l’élimination de la diaspora dans l’électorat, et bien d’autres faits ont entretenu la suspicion et la méfiance sur ces élections bien avant qu’elles ne soient organisées. Ils leurs ont fait perdre leur crédibilité à l’avance, de sorte que tout ce qui a suivi a été suspecté.

DES PARTIS POLITIQUES REPUBLICAINS
Le Sénégal dispose de partis politiques qui jouent effectivement le rôle de formation idéologique et patriotique de leurs membres, et qui ont une longue histoire pour les plus implantés. Ces partis sont de véritables institutions de discussions de la vie politique, économique et sociale du Sénégal ; ils sont de véritables incubateurs et écoles de formation des hommes et des femmes politiques du Sénégal ; de sorte que ces derniers mènent le combat politique et arrivent, le cas échéant, au pouvoir avec une idée claire de l’Etat, de son organisation, de son fonctionnement, des vertus républicaines ; etc. De plus, les consignes de vote qui sont données par le Parti sont généralement comprises, et suivies par les militants, ou les sympathisants. Par ailleurs, les partis se vouent un respect mutuel, et n’hésitent pas à regarder dans la même direction, lorsque les intérêts de la république l’exigent. C’est ainsi que le Président Abdou Diouf avait, le soir des élections présidentielles de 2000, féliciter son challenger Me Abdoulaye Wade, qui vient de poser le même geste hier soir 25 mars 2012, au simple vu des tendances lourdes des résultats de l’élection.
Si le Parti socialiste porte cette dénomination depuis 1976, c’est en fait depuis 1958 que, sous la houlette de Léopold Sedar Senghor, était créé son ancêtre, l’Union Progressiste Sénégalais. Le Parti a une idéologie claire (le socialisme), et ses adhérents font partie de toutes les couches de la société. En conséquence, ce parti a gagné les élections organisées depuis l’indépendance du pays jusqu’en 2000, année de l’alternance qui a vu le Parti Démocratique Sénégalais de Me Abdoulaye Wade accéder au pouvoir.
Le PDS a été créé par Me Abdoulaye Wade en 1974, pour opposer au socialisme du PS le libéralisme économique. Ce parti comptait sur « 5 forces motrices : les femmes, la jeunesse, la diaspora, les acteurs politiques, les 3 P : paysans, pasteurs, pêcheurs ». Le parti a gagné les élections de 2000, qui ont permis l’alternance, et celles de 2007. Comme le PS, le PDS est lui-aussi un incubateur d’hommes et femmes politiques. Pour preuve, l’actuel Président Macky Sall, qui vient d’être élu, est en fait un transfuge du PDS, où il a milité depuis 1998, et qui l’a positionné il y a quelques années comme Premier Ministre, puis Président de l’Assemblée Nationale. C’est lui qui a organisé, en 2007, la campagne présidentielle du candidat Wade, qui avait remporté les élections.

UNE POLICE ET UNE ARMEE REPUBLICAINES
Au Sénégal, la police, et surtout l’armée, sont véritablement républicaines. Si la police a parfois causé quelques bavures dans les opérations du maintien de l’ordre imposées par les Ministres de l’Intérieur appartenant au Parti au pouvoir, l’armée, elle, est presque toujours dans les casernes. Il est d’ailleurs rare de voir circuler un militaire dans la rue, sa place étant dans les casernes ou au front pour protéger l’intégrité territoriale, ou pour participer aux opérations de maintien de la paix à travers l’Afrique. J’en rencontre beaucoup qui ont été en RD Congo dans le cadre de la MONUC, certainement au moment où le commandement militaire de cette dernière était assurée par un Général de l’armée sénégalaise. La police, et surtout l’armée, ne sont donc pas instrumentalisées. Elles laissent la classe politique gérer la respublica, et se contentent de jouer leur rôle. Cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas politisées. La preuve, les policiers et les militaires votent, au Sénégal ; et ils votent une semaine avant la population, pour leur permettre d’être disponibles pour sécuriser les élections le jour du vote de la population. La conséquence en est que tout le monde finit par obéir aux instructions qu’elles font respecter pour le bon déroulement du scrutin. Elles s’affichent donc comme une « institution » républicaine à laquelle tout le monde obéit, et qui est là au service de la nation, et non des individus qui qu’ils soient.

UNE SOCIETE CIVILE VIGILANTE ET PATRIOTE
La force du Sénégal est sans doute d’être parvenu à créer une société civile forte et responsable, dans laquelle « militent » tous les citoyens, sans exception aucune, pour participer à la gestion de l’Etat. Cette société civile à ses leaders, qui proviennent de tous les horizons, comme on a pu le voir au cours du processus électoral avec le mouvement des rapeurs « Y en a marre », ou celui du « M23 », ou l’arrivée sur la scène politique de Youssou Ndour, idôle de la musique sénégalaise de son état, ou celle de Diouma Djeun Diakhate, couturière adulée. Une société civile responsable, avons-nous dit, qui suit de très près la gouvernance de leur pays, et n’hésite à se donner les moyens nécessaires pour influencer le cours des évènements. Son rôle dans le cadre de ces élections présidentielles a été déterminant.
Il y a d’abord, et on ne le dit pas assez, la tenue des assises nationales. Celles-ci sont considérées par plusieurs observateurs comme étant la plate-forme qui a balisé le chemin aux résultats des élections de 2012. Elles ont permis la victoire de l’opposition aux élections locales de 2009, au cours desquelles le parti au pouvoir a perdu la gestion des principales villes du pays (Dakar, Saint-Louis, Kaolack), et Karim Wade, le fils du Président sortant, n’a pu être élu Maire de Dakar. Les assises nationales se sont tenues du 1er juin 2008 au 24 mai 2009. Elles ont réuni plus de 100 acteurs politiques, pour trouver à la crise que le pays traversait, sous la présidence du professeur Amadou-Makhtar-Mbow, ancien Directeur Général de l’UNESCO à la retraite, âgé de 90 ans mais encore vif intellectuellement. Elles ont été une sorte de Conférence nationale, mais sans la participation du pouvoir en place. Elles ont renforcé l’idée d’une coalition pour gouverner le Sénégal, une coalition au-delà des idéologies. Les performances enregistrées par la coalition « Benoo Siggil Senegal » (pour un Sénégal fort !) – on peut noter que le Président Sarkozy vient lui aussi d’adopter comme slogan de campagne « La France forte » ! – qui est née de ses assises, démontrent cette longue préparation de la société civile pour gagner les élections de 2012.
Il ya eu ensuite le mouvement M23 qui a été créé, spontanément pourrait-on dire, pour protester contre la tentative du Président Wade d’instituer le « ticket présidentiel » pour changer le mode d’organisation des élections. Le M23 est composé des universitaires, des acteurs politiques, des étudiants, des musiciens, des commerçants, bref de toutes les couches de la société. Le M23 a maintenu sa vigilance pour le respect de la Constitution, notamment pour protester contre la candidature du Président Wade, jusqu’au moment des élections. Il a mobilisé la population tous les vendredis à la place de l’Indépendance, pour réitérer son refus. Le Président Wade n’a certes pas cédé, mais les organisateurs de ces rassemblements en guise de protestation ont lancé le message de refuser cette candidature par le vote, dans les urnes, pour maintenir la paix au Sénégal. Ils ont refusé de recourir à des actes de violence, se limitant à barricader les routes, à brûler les pneus, à huer les candidats à la présidence, y compris le Président sortant le jour de l’élection dans son bureau de vote. C’est bien ce qui semble s’être passé.
Le M23 n’a pas agi seul ; il s’est associé par la suite à cet autre mouvement citoyen « Y en a marre », composé essentiellement des jeunes rappeurs, c’est-à-dire de musiciens qui se servent de la musique pour revendiquer leurs droits et non pas seulement pour distraire voire pour endormir.
Enfin, relevons le rôle combien inestimable de la presse, une presse libre d’exercer son travail pour autant que la légalité est respectée. Une presse qui a mobilisé les foules, ou plutôt les lettrés sénégalais, autour des enjeux électoraux.
La société civile s’est donnée les moyens de son action. L’exemple du chanteur Youssou Ndour est là pour le démontrer. Car Youssou Ndour n’est pas qu’un chanteur, il est aussi propriétaire d’un des journaux les plus au Sénégal (L’OBS), d’une des radios les plus suivies au Sénégal (Rfm) et d’une des télévisions les plus suivies dans le pays de la Teranga (Tfm). En annonçant sa candidature, il savait qu’il était très populaire dans le pays, et à l’étranger, mais cette candidature a aussi bénéficié d’une forte médiatisation par ses propres organes de presse d’abord, et ceux de l’opposition ou des indépendants ensuite. En effet, de milliers et peut-être de millions de Sénégalais refusent de suivre les médias officiels, qui d’après eux les enferment dans une cécité idéologique et politique. Le fait d’avoir écarté cette candidature a fait pensé à des magouilles pour laisser la voie libre à d’autres candidats, notamment le Président sortant.

UN ROLE-CLE DES CHEFS RELIGIEUX
Au Sénégal, les chefs religieux jouent un rôle extrêmement important. Ils sont l’autorité morale et sont aussi puissants, sinon plus puissants que le Chef de l’Etat. La population étant musulmane à plus de 90 %, les Imams (marabouts) sont évidemment les plus en vue. Le labsus lingua du candidat Macky Sall lors de la campagne pour le deuxième tour, à l’endroit des Imams, et que le camp présidentiel a exploité à fond a failli lui coûter cher et a nécessité de sa part un démenti. C’est que les Imams peuvent donner des consignes de vote, que tous les fidèles sont tenus de respecter, pour bénéficier des bénédictions de Dieu via l’Imam. Aussi, on a vu les différents candidats à la présidentielle, faire la cour à leurs Imams pour que ces derniers donnent les consignes de vote en leur faveur. Certains ont refusé de le faire publiquement, tandis que d’autres, surtout au 2ème tour, auraient donné ces consignes discrètement. Des consignes de vote certes, mais aussi et surtout de consignes de paix, à l’endroit de la population et surtout des dirigeants, pour éviter au Sénégal un bain de sang. Sans aucun doute, on doit à ces consignes l’absence des violences électorales manifestes pendant ces élections.

UNE ADMINISTRATION QUI FONCTIONNE
Le bon déroulement des élections au Sénégal n’est pas seulement dû aux prouesses de la CENA (Commission Electorale Nationale Autonome), mais aussi au bon fonctionnement de l’administration publique. En effet, il y a un Ministère des élections, qui est chargé de mettre en place le cadre réglementaire et institutionnel nécessaire pour la bonne tenue des élections, de faire respecter la légalité dans le processus électoral, de mettre à la disposition de la CENA les moyens matériels et financiers nécessaires au moment qu’il faut, etc. La CENA n’est alors qu’un organe technique, et surtout pas politique, de l’organisation des élections ; d’où son « autonomie » par rapport aux structures politiques et même administratives.

UN RECOURS A DES MOYENS MODERNES DE COMMUNICATION PROPORTIONNE
L’utilisation des technologies de l’information et de la communication au cours de ces élections à été impressionnante, et a contribué, comme déjà en 2007, à éviter la tricherie et le tripatouillage des résultats. Ainsi, dès la fermeture des bureaux de vote à 18h, les télévisions se sont mis en retransmettre l’opération de dépouillement dans les différents bureaux. Les téléspectateurs ont donc pu suivre, par moments, une retransmission en direct du dépouillement là où il y avait les caméras. Ils ont pu suivre, en direct, les télécommunications téléphoniques des journalistes déployés dans les différents bureaux éloignés de Dakar, aux journalistes qui étaient sur les plateaux des télévisions. Les observateurs des partis politiques ont pu communiquer, par coup de fil ou par sms, les résultats des bureaux où ils étaient postés, aussitôt après le dépouillement. Tout cela a permis d’avoir les premières tendances lourdes dès 21h, soit trois heures après la fermeture des bureaux et le début du dépouillement. Ce qui explique que le Président sortant a pu téléphoner le nouveau Président élu à 21h30, convaincu de l’irréversibilité des tendances, pour le féliciter.

CONCLUSION
J’ai proposé ma lecture du bon déroulement et dénouement des élections présidentielles 2012 au Sénégal. Il s’agit d’une lecture d’un observateur citoyen de la RD Congo, mais résidant depuis quelques années au Sénégal pour des raisons professionnelles. Il ne s’agit pas d’une lecture d’un sociologue ou d’un politologue, ou d’un spécialiste de la société sénégalaise, mais celle d’un simple chercheur intéressé au fonctionnement des sociétés africaines. Car comme on dit, même si on ne s’intéresse pas à la politique, celle-ci, elle, s’occupe, dans le bon ou le mauvais sens, de chaque individu. Il faut donc être sensible, et attentif, à la donne politique, ne serait-ce que pour revendiquer ses droits et assumer ses obligations civiques et citoyennes.
Il ne s’agit pas, à travers cette lecture, de considérer ce qui vient de se passer au Sénégal comme un modèle de démocratie irréprochable ; ni d’ignorer le fait que chaque pays a ses réalités politiques, culturelles, etc. Je considère plutôt que chaque peuple ayant le droit d’exercer son droit de vote, et d’avoir des dirigeants qui décident convenablement de sa vie, de son bien-être, il importe de s’inspirer des exemples qui marchent, des « success stories » comme on dit en anglais. Et le Sénégal est un de ces success story qui inspire. Trois leçons sont à en tirer, en conclusion.
Une première leçon qu’il faut tirer est que tous les citoyens, qui qu’ils soient, doivent avoir un sens élevé de l’Etat. L’Etat est sacré, et il faut le protéger comme un œuf, le vénérer, le craindre. Et puisque l’Etat c’est nous tous, il ne fonctionne à merveilles que si chacun respecte la vie de l’autre, tout simplement, qui qu’il soit et qui que l’autre soit. En acceptant d’assumer des fonctions politiques, on s’engage à se mettre au service de l’autre d’abord, à respecter sa dignité, son droit à la vie, à la prospérité, au bien-être. Ces principes, qui sont généralement inscrits dans la Constitution, deviennent alors le socle sur lequel on peut bâtir la démocratie, et gérer un Etat.
La deuxième leçon est qu’il importe de consolider les institutions étatiques à travers le temps. Les nombreuses remises en question, changements institutionnels, etc ; ne permettent pas d’asseoir une expérience qui puisse résister aux velléités individualistes de la classe politique. Car quoiqu’on dise, l’homme reste fondamentalement égoïste et individualiste, il a donc besoin de garde-fous pour vivre avec les autres dans une société qui se veut moderne, et qui refuse d’être une jungle. Il nous faut donc des institutions fortes, et non celles taillées sur mesure. Et il nous faut cette culture de nous soumettre, tous et sans exception aucune, aux institutions de la république.
Une troisième leçon concerne la culture politique. Abdoulaye Wade, le Président sortant, avait insulté la classe politique congolaise de manquer de culture politique. Cela fut considéré comme un scandale. Il nous faut une classe politique qui intériorise les valeurs politiques, celles de notre société, celles de la démocratie. Une classe politique qui a une haute considération vis-à-vis de l’Etat, et des autres, et qui sait pourquoi elle exerce le pouvoir. Si la course vers l’embourgeoisement doit être le motif de l’exercice du pouvoir, au point d’être au centre des déchirements et bien sûr de la débâcle du pays, il est alors évident qu’il s’agit d’un manque criant de culture politique.

Bernard LUTUTALA Mumpasi/Secrétaire Exécutif Adjoint
Conseil pour le Développement de la Recherche en Sciences Sociales en Afrique (CODESRIA)
Dakar, Sénégal ;
Recteur Honoraire de l’Université de Kinshasa"

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Message  djino 4/4/2012, 10:11 am

Sortie de WADE du Palais Présidentielle :bonne-nuit: :bonne-nuit: :bonne-nuit: Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 11139 Youssou Ndour, candidat á la Présidence. - Page 4 11139 :bientot:

djino


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Message  mongo elombe 4/4/2012, 10:19 am

Mba sekele ebandi kobima WADE s'est bien enrichi : Lue sur sénéweb



le Patrimoine de Abdoulaye WADE depuis 2008

• Propriétés au Sénégal

1° - Une Villa au Point E, agrandie par le rachat de la villa voisine. Valeur estimée après transformation toujours en cours : 1 milliard
2° - Un terrain de 5000 m2 à Yoff Layenne. Valeur estimée : 750 millions
3° - Quatre terrains de 10.000 m2 aux Almadies. Valeur estimée : 8 milliards
4° - 60 terrains de 500 m2 sur la VDN à hauteur de la Cité Gorgui. Valeur estimée : 6 milliards
6° - 5 Immeubles de 6 étages contenant 4 appartements par étage. Valeur estimée : 7 milliards
7° - 10 terrains de 200 m2 dans le domaine du Cices. Valeur estimée : 400 millions
8° - 30 Hectares de terrain dans aux alentours de l'aéroport. Valeur estimée 60 milliards
9° - Un terrain bientôt rasé de 3 hectares dans Dakar Centre Ville. Valeur estimée : 30 milliards
10° - Un immeuble de 10 étages à la Rue Docteur Theze. Valeur estimée : 2 milliards
11° - Une cité de 20 villas sur la Corniche , à hauteur de la villa de l'ex président Senghor. Valeur estimée 10 milliards
12° - Un terrain de 10.000 m2 au niveau du Stade LSS. Valeur estimée :1.750.000.000 f
13° - Un terrain de 100 hectares à Touba
14° - Un terrain de 150 hectares aux environs de Tivaouane
15° - Une propriété de 10 hectares à Popenguine
16° - Une cité de 100 maisons à louer à Kebemer
17° - 60 maisons achetées du Plan Jaxaay (Indemnisation des sinistrés)
18° - Des vergers et champs cultivés...
mongo elombe
mongo elombe


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Message  ndonzwau 4/4/2012, 2:28 pm

"Sénégal : Wade, une famille en or
° http://www.liberation.fr/monde/01012399976-senegal-wade-une-famille-en-or
Enquête . Alors qu’Abdoulaye Wade a passé hier la main à son successeur, Macky Sall, les soupçons d’enrichissement personnel pesant sur Karim, le fils de l’ex-président, se font plus pressants.

L’alternance au Sénégal ? Pape Madiege Mbaye l’attendait avec impatience. Comme beaucoup de ses compatriotes, ce petit bonhomme rondouillard a fêté dans la rue, le 25 mars, la victoire de Macky Sall, qui est officiellement devenu hier le quatrième président du pays. Mais, ce qui réjouit Pape, c’est surtout la fin des douze ans de règne d’Abdoulaye Wade. «Aujourd’hui, j’aimerais savoir ce que Wade et ses proches ont fait de tout l’argent qu’ils me doivent», gronde Pape, vite dégrisé de l’euphorie qui a saisi son pays à l’issue de l’élection présidentielle.
Réalisateur et producteur, il avait été chargé de la gestion audiovisuelle du troisième Festival mondial des arts nègres, le Fesman, qui s’est tenu à Dakar du 10 au 31 décembre 2010. «J’ai réalisé 26 clips de promotion, filmé 43 manifestations ! J’ai loué du matériel, payé une équipe de dix personnes ! On n’a jamais reçu un centime», se lamente Pape, désormais ruiné. Il estime que les organisateurs de cet événement pharaonique lui doivent 25 millions de francs CFA (près de 400 000 euros). Les responsables, il les connaît : la fille de l’ex-président Wade, Sindiély, 38 ans, et un ancien ministre, Abdou Aziz Sow. Tous deux ont été propulsés à la tête de cette «grande fête de l’Afrique qui gagne» qui s’est transformée en gouffre financier.

Sit-in. Dans un pays dévasté par la misère, 74 millions d’euros auraient été alloués à ces trois semaines de manifestations culturelles, avec un déficit de 35 millions d’euros. Faute d’être payées, des centaines de PME sénégalaises se sont retrouvées, comme la société de Pape, au bord de la faillite. «Nous avons constitué un collectif qui a manifesté quatre fois devant le domicile de Sindiély Wade», rappelle le réalisateur. Maintenant que le pouvoir a changé de mains, il entend faire valoir ses droits. Avant même que Macky Sall ne soit investi président, il a participé, la semaine dernière, à un sit-in pour réclamer les 680 millions de francs CFA (1 million d’euros) d’impayés dus aux prestataires du Fesman par l’Etat sénégalais.
Le nouveau président se retournera-t-il contre son prédécesseur pour demander des comptes ? Voilà une question qui agite le Sénégal au lendemain de cette transition historique. Car le gaspillage du Fesman n’est pas la seule affaire à avoir gangrené le règne du «Vieux». «Il y a une vraie attente : aucun président ne peut s’installer au pouvoir aujourd’hui au Sénégal sans s’attaquer à ceux qui se sont enrichis sur le dos du pays», affirme Abdou Latif Coulibaly. Ce célèbre journaliste d’investigation a été l’un des premiers à dénoncer les dérives du régime Wade. «Le "Vieux" ne sera pas inquiété : à son âge, on ne va pas le traduire devant la Haute Cour de justice, tempère le journaliste, mais son fils a du souci à se faire.» Il s’agit en l’occurrence de Karim Wade, 43 ans. Depuis longtemps, le fils chéri de l’ex-président est l’objet de tous les soupçons d’enrichissement illicite. Nommé président de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci), c’est lui qui a orchestré le sommet qui s’est tenu à Dakar en mars 2008. «33 millions d’euros ont été octroyés pour cette conférence. Pourtant, seuls 11,5 millions ont été dépensés. Où est passé le reste ?» s’interroge aujourd’hui encore Coulibaly.

Le journaliste évoque dans la foulée les milliards confiés au fils prodige pour construire des villas présidentielles qui n’ont jamais vu le jour, ainsi que l’argent dépensé pour l’avion de l’ex-président sans passer par le contrôle du Parlement. Sans compter les marchés attribués à des sociétés étrangères dans des conditions plus qu’opaques : «La gestion des aéroports, celle des autoroutes à péage ou du port de Dakar…» énumère le journaliste qui voit l’ombre du fiston derrière toutes ces opérations. «Wade a toujours été fasciné par son fils, par sa façon de réaliser des montages financiers complexes», estime Coulibaly.
Audit. Jeudi, à l’issue du dernier Conseil des ministres du président sortant, l’objet de cet opprobre affichait pourtant un grand sourire : Karim Wade, très décontracté, confiait avoir «beaucoup de demandes dans les milieux d’affaires» et ne pas se soucier de sa reconversion en quittant le poste de superministre qu’il occupait depuis 2009.
Les accusations dont il fait l’objet ? Mercredi, son propre père avait pris les devants, déclarant que son fils «n’avait jamais géré d’argent». Au lendemain de cette curieuse déclaration, l’intéressé hausse les épaules : «Toutes ces rumeurs me passent au-dessus de la tête», commentait Karim avec flegme dans le hall déserté de la présidence. Pour combien de temps ? Dès vendredi, certains ténors de l’opposition réclamaient un audit sur les affaires gérées par Karim. Et même au sein du parti de Wade, le PDS, des voix dénonçaient «l’enrichissement abusif et en un temps record» des proches de l’ancien président."

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Message  brown-man 4/4/2012, 4:46 pm

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