Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
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Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Libre Examen a écrit:Arafat a écrit:Djino,djino a écrit:L'heure qui va arriver nous reserve beaucoup de Mauvaise surprise car le Vieux sera bientôt lâché par ses proches dans un délai très court à cause de l'argent ....Malheureusement ...
Le vieux sera certainement lâché, pas forcément à cause de l´argent mais plutôt par pragmatisme . Penses-tu que son entourage serait si naïf au point de ne pas se rendre compte que le vieux ne voit pas plus loin que son nombril et qu´il est en train d´emmener tout son monde dans une impasse? Pourquoi ne pas aller voir ailleurs dès lors qu´on se rend compte qu´il n´y a plus aucun espoir au sein de sa famille politique. Souviens-toi comment les proches de Domique de Villepin l´avaient abandonné pour entrer dans le gouvernement de Sarkozy, en commençant surtout par le proche des proches, en l´occurrence Georges Thron, l´avaient-ils fait à cause de l´argent?
Pourquoi aller chercher si loin alors même que l'histoire de l'UDPS et du Congo nous fournit plein d'exemples ? Souvenons-nous qu'ils étaient treize. Souvenons-nous qu'ils ont formé l'Union Sacrée. Ils sont tous partis. Qu'ont-ils fait ? Bien sûr qu'il y a Kyungu pour nous rappeler le chemin que certains peuvent prendre. Au total donc, ce n'est pas le fait d'abandonner le vieux qui soit le plus important, mais bien ce que l'on fait de la chaise que l'on occupe.
Cher Abou Amar,
Par pragmatisme, dites vous; j'ajouterai et peut-être bien plus !!!
Non que le pragmatisme soit une tare; au contraire : le réalisme dans la vie et surtout en
politique qui est bien plus qu'une science aussi un art..., reste un redoutable atout !
Si les bons sentiments suffisaient à accomplir une action politique pleine, en France,
un Barre, un Rocard seraient devenus Présidents de la République pour parfaire leur vision politique...
Ainsi donc; perso je crois qu'il y a parmi les hommes politiques même chez nous d'honnêtes gens;
la vertu politique n'est le monopole de personne; méfions-nous...
Et bien plus, disais-je, car il y en a parmi eux qui l'ont fait par conviction, par un meilleur
diagnostic des voies et moyens pour servir le pays, pour être davantages efficaces dans
cette lutte politique !
Je ne commettrai pas l'erreur d'en citer; ça ne se voit pas toujours à leur tronche ou
leur discours surtout que la vie peut vite changer les hommes mais j'ai le tort de penser qu'il y'en a !
Qui vivra verra peut-être...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Djino,Le vieux sera certainement lâché, pas forcément à cause de l´argent mais plutôt par pragmatisme . Penses-tu que son entourageSouviens-toi comment les proches de Domique de Villepin l´avaient abandonné pour entrer dans le gouvernement de Sarkozy, en commençant surtout par le proche des proches, en l´occurrence Georges Thron, l´avaient-ils fait à cause de l´argent?
Ils sont où les proches de de DE VILLEPIN ?TRON a fini comment? Tsarko s'est servi d'eux pour emmerder DE VILLEPIN, ils étaient des prises de guerre façon de parler et puis....
Aller chez l'autre ne guaranti rien on aura toujours l'étiquette de traître et ça fini toujours mal.
Le vieux sera lâché pour l'argent et les honneurs, un vrai opposant ne cède pas aux sirènes, un gouvernement avec des opposants, les opposants sont toujours les perdants.
C'est dans ce genre de situation qu'on voit qui et qui?
Ils sont où les proches de de DE VILLEPIN ?TRON a fini comment? Tsarko s'est servi d'eux pour emmerder DE VILLEPIN, ils étaient des prises de guerre façon de parler et puis....
Aller chez l'autre ne guaranti rien on aura toujours l'étiquette de traître et ça fini toujours mal.
Le vieux sera lâché pour l'argent et les honneurs, un vrai opposant ne cède pas aux sirènes, un gouvernement avec des opposants, les opposants sont toujours les perdants.
C'est dans ce genre de situation qu'on voit qui et qui?
mongo elombe
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
ndonzwau a écrit:Libre Examen a écrit:Arafat a écrit:Djino,djino a écrit:L'heure qui va arriver nous reserve beaucoup de Mauvaise surprise car le Vieux sera bientôt lâché par ses proches dans un délai très court à cause de l'argent ....Malheureusement ...
Le vieux sera certainement lâché, pas forcément à cause de l´argent mais plutôt par pragmatisme . Penses-tu que son entourage serait si naïf au point de ne pas se rendre compte que le vieux ne voit pas plus loin que son nombril et qu´il est en train d´emmener tout son monde dans une impasse? Pourquoi ne pas aller voir ailleurs dès lors qu´on se rend compte qu´il n´y a plus aucun espoir au sein de sa famille politique. Souviens-toi comment les proches de Domique de Villepin l´avaient abandonné pour entrer dans le gouvernement de Sarkozy, en commençant surtout par le proche des proches, en l´occurrence Georges Thron, l´avaient-ils fait à cause de l´argent?
Pourquoi aller chercher si loin alors même que l'histoire de l'UDPS et du Congo nous fournit plein d'exemples ? Souvenons-nous qu'ils étaient treize. Souvenons-nous qu'ils ont formé l'Union Sacrée. Ils sont tous partis. Qu'ont-ils fait ? Bien sûr qu'il y a Kyungu pour nous rappeler le chemin que certains peuvent prendre. Au total donc, ce n'est pas le fait d'abandonner le vieux qui soit le plus important, mais bien ce que l'on fait de la chaise que l'on occupe.
Cher Abou Amar,
Par pragmatisme, dites vous; j'ajouterai et peut-être bien plus !!!
Non que le pragmatisme soit une tare; au contraire : le réalisme dans la vie et surtout en
politique qui est bien plus qu'une science aussi un art..., reste un redoutable atout !
Si les bons sentiments suffisaient à accomplir une action politique pleine, en France,
un Barre, un Rocard seraient devenus Présidents de la République pour parfaire leur vision politique...
Ainsi donc; perso je crois qu'il y a parmi les hommes politiques même chez nous d'honnêtes gens;
la vertu politique n'est le monopole de personne; méfions-nous...
Et bien plus, disais-je, car il y en a parmi eux qui l'ont fait par conviction, par un meilleur
diagnostic des voies et moyens pour servir le pays, pour être davantages efficaces dans
cette lutte politique !
Je ne commettrai pas l'erreur d'en citer; ça ne se voit pas toujours à leur tronche ou
leur discours surtout que la vie peut vite changer les hommes mais j'ai le tort de penser qu'il y'en a !
Qui vivra verra peut-être...
Compatriotiquement!
Cela est d'autant vrai que comparaison n'est pas raison. Des pommes et des oranges ! Pourquoi en effet citer des noms ! La liste serait longue. Je m'en passe aussi.
Libre Examen
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Mais je trouve que le vieux est maudit??? hein??? palais de la nation lui passe seulement comme ça?? est ce que ce du fait d'être muluba ou d'être TSHISEKEDI le mal chanceux???
AKABANGA
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Arafat a écrit:Djino,djino a écrit:L'heure qui va arriver nous reserve beaucoup de Mauvaise surprise car le Vieux sera bientôt lâché par ses proches dans un délai très court à cause de l'argent ....Malheureusement ...
Le vieux sera certainement lâché, pas forcément à cause de l´argent mais plutôt par pragmatisme . Penses-tu que son entourage serait si naïf au point de ne pas se rendre compte que le vieux ne voit pas plus loin que son nombril et qu´il est en train d´emmener tout son monde dans une impasse? Pourquoi ne pas aller voir ailleurs dès lors qu´on se rend compte qu´il n´y a plus aucun espoir au sein de sa famille politique. Souviens-toi comment les proches de Domique de Villepin l´avaient abandonné pour entrer dans le gouvernement de Sarkozy, en commençant surtout par le proche des proches, en l´occurrence Georges Thron, l´avaient-ils fait à cause de l´argent?
Ceux qui rejoigne l'UDPS et repartent ne viennent que pour faire leurs noms dans la classe politique Congolaise pour enfin se servir et non servir la RDC et l'udps tandis que le Président Tshisekedi wa Mulumba est une personnalité Congolaise qui a le Congo dans son sang , il n a pas besoin de se servir mais de servir son pays et la nation Congolaise, donc lui c'est un Congolais qu'il ne faut pas comparer avec d' autres. le monsieur est unique et fait exception au Congo...il est sur le chemin de P.Lumumba.
Calcul
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Comment peux t-on aller sièger au Parlement, pendant que le Président du Parti auquel vous appartenez est EN RESIDENCE SURVEILLEE
Le problème n'est il pas d'abord JUDICIAIRE que PARLEMENTAIRE ?
Avant de dialoguer et de se faire entendre dans les Hémicycles, il doit y avoir des préalables. Et le premiers des préalables est un "engagement ferme" de Kabila a respecter et à garantir le droit FONDAMENTAL de l'opposition qui est la LIBERTE de mouvement et d'expression.
Le problème n'est il pas d'abord JUDICIAIRE que PARLEMENTAIRE ?
Avant de dialoguer et de se faire entendre dans les Hémicycles, il doit y avoir des préalables. Et le premiers des préalables est un "engagement ferme" de Kabila a respecter et à garantir le droit FONDAMENTAL de l'opposition qui est la LIBERTE de mouvement et d'expression.
djino
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Après 3 ans et 5 mois : Muzito s’en va, il quitte la Primature pour l’Assemblée nationale
(L'Avenir Quotidien 06/03/2012)
*8 jours après la validation de mandats des députés nouvellement élus, Adolphe Muzito sort par la grande porte, après avoir passé près de 3 ans et 5 mois à la tête de l’exécutif congolais.
* Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras ». L e Premier ministre a choisi de l’exprimer au bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Siéger à la chambre basse du parlement est un acquis ; garder le fauteuil aujourd’hui très sollicité et convoité de la Primature est incertain.
* Jusqu’au bout, Joseph Kabila a été respectueux des engagements. La démission d’Antoine Gizenga avait consacré l’arrivée d’Adolphe Muzito, ministre du Budget d’alors, depuis vendredi 10 octobre 2008. Et malgré diverses failles, l’Accord Amp-Palu-Udemo a été préservé, bien que le parti cher à Mobutu Nzanga ait fait naufrage.
Le Premier ministre Adolphe Muzito a réuni, le samedi 3 mars denier, à l’Hôtel du gouvernement, les ministres et autres membres du gouvernement à qui il a transmis des instructions claires en vue de préparer les différentes étapes de la fin de la législature 2006. Et cela, pour l’institution gouvernement qu’il dirige.
Cependant, il n’y a plus de doute. Le gouvernement de la République démocratique du Congo est réputé démissionnaire. Dans une correspondance adressée au bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Adolphe Muzito préfère quitter la tête de l’exécutif pour son siège à l’Assemblée nationale. Dieu seul connaît les mobiles de ce repli stratégique. Après 3 ans et 5 mois, Adolphe Muzito quitte donc la Primature de la République démocratique du Congo dans les heures qui suivent. Le Premier ministre sort par une grande porte, après avoir gagné haut la main un siège de député dans la circonscription de Kikwit, province du Bandundu. Toutefois, en attendant son successeur jugé oiseau rare dans les secrets des dieux, Muzito et toute son équipe avec lui se chargeront d’expédier les affaires courantes ; continuité de l’Etat oblige.
Braver l’incompatibilité
Entre le parlement et le gouvernement, le choix est clair. L’exercice des fonctions au sein de ces deux institutions est incompatible et le chevauchement inadmissible. Après vérification et validation des mandats, les honorables députés nationaux qui sont frappés par les articles 77 et 78 de la Loi électorale ont eu 8 jours pour opérer le choix. Le compte à rebours avait commencé le mardi 28 février dernier.
Le Président du bureau provisoire, l’honorable Nkombo Nkisi Timothée avait procédé à la mise en place de la Commission devant rédiger le Règlement d’Ordre Intérieur de l’Assemblée nationale. Cette commission de 55 membres est le reflet de 11 provinces qui composent la RDC, à raison de 5 membres par province. Elle a eu essentiellement trois missions à savoir : la mise sur pied de la commission devant amender ou modifier le règlement d’ordre intérieur précédent, la rédaction du règlement intérieur et l’adoption et examen du règlement Intérieur. C’est donc au regard de toutes ces lois, reposant sur la loi fondamentale que l’honorable Nkombo Nkisi Timothée avait ensuite attiré l’attention des honorables qui venaient d’être validés et ceux qui occupent encore un mandat incompatible à celui du parlement, c’est-à-dire, le Premier ministre, les ministres, les vice-ministres, les sénateurs, les gouverneurs, les députés provinciaux, etc. ont l’obligation d’opérer un choix.
Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, qui s’est confié à la presse à l’issue de la réunion, a dit qu’après l’installation des institutions Président de la République et Assemblée nationale, l’heure est venue pour l’exécutif national de se préparer et de céder la place au gouvernement de la législature 2011.
Il a assuré que l’opinion sera fixée d’ici à mardi sur la position de différents ministres élus députés nationaux d’opter soit pour siéger à l’Assemblée nationale, soit pour continuer à œuvrer au sein de l’exécutif national. M. Mende a précisé, en réponse à une question de la presse, que toutes les étapes conduisant à la sortie du gouvernement de la législature 2006 seront respectées, conformément aux dispositions constitutionnelles. Et comme il échet, et en attendant maintenant le verdict de la Cour suprême de justice, la représentation nationale dont la mission est de défendre les intérêts de la population s’est d’ores et déjà jetée à l’eau. Elle est appelée à porter haut les ambitions pour une jeune nation et ce mandat sera placé sous le signe des réformes qui doivent conduire à l’amélioration des conditions de vie de la population.
Un choix stratégique
Si le Premier ministre Adolphe Muzito a décidé d’aller à l’Assemblée nationale, laissant derrière lui le confort de la Primature, cette pomme de discorde qui éventre les ambitions démesurées des politiques tant de la majorité que de l’opposition, c’est un repli stratégique et mille fois mûri par l’élu de Kikwit et tout son parti politique.
De prime abord, le bilan d’Adolphe Muzito, s’il faut en dresser un, est largement mitigé. Cela va de soi. Tous ne sont jamais de même avis dans ce domaine. La théorie d’un verre à moitié vide ou à moitié plein trouvera bien d’adeptes. Et même les plus pessimistes balayent tout d’un revers de la main. Mais la vérité est qu’au regard des misions assignées à son gouvernement, le premier ministre sortant ne manquera pas de dresser un bilan qui soit le plus indiscutable, présentant et l’actif et le passif pour un pays que le Palu a géré depuis 2006.
D’autre part, certains détracteurs du premier ministre sortant reconnaissent que le PALU étant descendu plus bas qu’en 2006 lors des élections, et que les anciens accords ayant fait leur temps, les enjeux ne sont plus les mêmes pour que le président de la République ramène la primature au parti cher à Antoine Gizenga. Il est bien d’autres partis politiques qui se sont distingués. Et la liste est encore longue pour que tous ceux qui ont accepté de mouiller leurs maillots pour Joseph Kabila retrouvent les uns après les autres leurs comptes. C’est là qu’Adolphe Muzito aurait vu juste. Un siège acquis à l’Assemblée nationale ne s’arrache guère comme la Primature. Et comme les romains se poignardent pour obtenir la Primature, chacun pour des raisons qui lui sont propres, il est aussi fort possible que les choses ne soient pas aisées dans ce choix difficile mais pas impossible pour Joseph Kabila qui connaît bien qui est avec lui et qui est capable de relever les défis de son nouveau quinquennat.
Troisième force politique de la RDC, le Palu avait conclu un accord en 2006 avec M. Kabila, alors arrivé en tête du premier tour de la présidentielle. En vertu de cet accord, la primature devait revenir au Palu, en échange du soutien de ce parti à M. Kabila pour le second tour de la présidentielle.
Les défis étaient alors immenses : l’est du pays est le théâtre de combats violents entre l’armée et une rébellion depuis fin août, et 75% des 60 millions d’habitants de la RDC vivent avec moins de un dollar par jour alors que le pays recèle d’immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de cuivre... mais où en est – on aujourd’hui, au regard d’un ambitieux programme dit « Cinq chantiers de la République » ainsi l’amélioration généralisée des conditions de vie des Congolais ? A qui le tour ?
L’éventualité de formation d’un gouvernement intérimaire est à exclure. Il en est de même pour celle d’un gouvernement d’union nationale. Le Premier ministre, les ministres et gouverneurs élus députés demeurent membres du gouvernement central ou provincial pendant les 8 jours qui suivent la validation de leur mandat. A l’expiration de ce délai et si d’aventure ils refusent de démissionner ne serait-ce que par courtoisie, seul le Chef de l’Etat décidera d’autorité de la nomination d’un nouveau gouvernement ou à défaut d’un informateur puis d’un formateur.
Si Muzito n’était pas député élu, il n’y aurait pas déchéance de facto de son équipe, du fait qu’il pouvait continuer à diriger son gouvernement jusqu’à l’investiture d’une nouvelle équipe par l’Assemblée nationale. Dans ce cas de figure, seuls les ministres ayant été élus démissionneraient, et le réaménagement du gouvernement serait envisageable. Maintenant que Muzito s’en va, avec bien des ministres à féliciter, il n’est pas exclu que des membres de l’opposition fassent partie de la prochaine équipe gouvernementale, aux côtés d’un Premier ministre MP. Mais il faut placer haut la barre pour le portrait robot des uns et des autres. Les défis de la Rdc sont immenses.
L’Avenir
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(L'Avenir Quotidien 06/03/2012)
*8 jours après la validation de mandats des députés nouvellement élus, Adolphe Muzito sort par la grande porte, après avoir passé près de 3 ans et 5 mois à la tête de l’exécutif congolais.
* Un « tiens » vaut mieux que deux « tu l’auras ». L e Premier ministre a choisi de l’exprimer au bureau provisoire de l’Assemblée nationale. Siéger à la chambre basse du parlement est un acquis ; garder le fauteuil aujourd’hui très sollicité et convoité de la Primature est incertain.
* Jusqu’au bout, Joseph Kabila a été respectueux des engagements. La démission d’Antoine Gizenga avait consacré l’arrivée d’Adolphe Muzito, ministre du Budget d’alors, depuis vendredi 10 octobre 2008. Et malgré diverses failles, l’Accord Amp-Palu-Udemo a été préservé, bien que le parti cher à Mobutu Nzanga ait fait naufrage.
Le Premier ministre Adolphe Muzito a réuni, le samedi 3 mars denier, à l’Hôtel du gouvernement, les ministres et autres membres du gouvernement à qui il a transmis des instructions claires en vue de préparer les différentes étapes de la fin de la législature 2006. Et cela, pour l’institution gouvernement qu’il dirige.
Cependant, il n’y a plus de doute. Le gouvernement de la République démocratique du Congo est réputé démissionnaire. Dans une correspondance adressée au bureau provisoire de l’Assemblée nationale, Adolphe Muzito préfère quitter la tête de l’exécutif pour son siège à l’Assemblée nationale. Dieu seul connaît les mobiles de ce repli stratégique. Après 3 ans et 5 mois, Adolphe Muzito quitte donc la Primature de la République démocratique du Congo dans les heures qui suivent. Le Premier ministre sort par une grande porte, après avoir gagné haut la main un siège de député dans la circonscription de Kikwit, province du Bandundu. Toutefois, en attendant son successeur jugé oiseau rare dans les secrets des dieux, Muzito et toute son équipe avec lui se chargeront d’expédier les affaires courantes ; continuité de l’Etat oblige.
Braver l’incompatibilité
Entre le parlement et le gouvernement, le choix est clair. L’exercice des fonctions au sein de ces deux institutions est incompatible et le chevauchement inadmissible. Après vérification et validation des mandats, les honorables députés nationaux qui sont frappés par les articles 77 et 78 de la Loi électorale ont eu 8 jours pour opérer le choix. Le compte à rebours avait commencé le mardi 28 février dernier.
Le Président du bureau provisoire, l’honorable Nkombo Nkisi Timothée avait procédé à la mise en place de la Commission devant rédiger le Règlement d’Ordre Intérieur de l’Assemblée nationale. Cette commission de 55 membres est le reflet de 11 provinces qui composent la RDC, à raison de 5 membres par province. Elle a eu essentiellement trois missions à savoir : la mise sur pied de la commission devant amender ou modifier le règlement d’ordre intérieur précédent, la rédaction du règlement intérieur et l’adoption et examen du règlement Intérieur. C’est donc au regard de toutes ces lois, reposant sur la loi fondamentale que l’honorable Nkombo Nkisi Timothée avait ensuite attiré l’attention des honorables qui venaient d’être validés et ceux qui occupent encore un mandat incompatible à celui du parlement, c’est-à-dire, le Premier ministre, les ministres, les vice-ministres, les sénateurs, les gouverneurs, les députés provinciaux, etc. ont l’obligation d’opérer un choix.
Le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, qui s’est confié à la presse à l’issue de la réunion, a dit qu’après l’installation des institutions Président de la République et Assemblée nationale, l’heure est venue pour l’exécutif national de se préparer et de céder la place au gouvernement de la législature 2011.
Il a assuré que l’opinion sera fixée d’ici à mardi sur la position de différents ministres élus députés nationaux d’opter soit pour siéger à l’Assemblée nationale, soit pour continuer à œuvrer au sein de l’exécutif national. M. Mende a précisé, en réponse à une question de la presse, que toutes les étapes conduisant à la sortie du gouvernement de la législature 2006 seront respectées, conformément aux dispositions constitutionnelles. Et comme il échet, et en attendant maintenant le verdict de la Cour suprême de justice, la représentation nationale dont la mission est de défendre les intérêts de la population s’est d’ores et déjà jetée à l’eau. Elle est appelée à porter haut les ambitions pour une jeune nation et ce mandat sera placé sous le signe des réformes qui doivent conduire à l’amélioration des conditions de vie de la population.
Un choix stratégique
Si le Premier ministre Adolphe Muzito a décidé d’aller à l’Assemblée nationale, laissant derrière lui le confort de la Primature, cette pomme de discorde qui éventre les ambitions démesurées des politiques tant de la majorité que de l’opposition, c’est un repli stratégique et mille fois mûri par l’élu de Kikwit et tout son parti politique.
De prime abord, le bilan d’Adolphe Muzito, s’il faut en dresser un, est largement mitigé. Cela va de soi. Tous ne sont jamais de même avis dans ce domaine. La théorie d’un verre à moitié vide ou à moitié plein trouvera bien d’adeptes. Et même les plus pessimistes balayent tout d’un revers de la main. Mais la vérité est qu’au regard des misions assignées à son gouvernement, le premier ministre sortant ne manquera pas de dresser un bilan qui soit le plus indiscutable, présentant et l’actif et le passif pour un pays que le Palu a géré depuis 2006.
D’autre part, certains détracteurs du premier ministre sortant reconnaissent que le PALU étant descendu plus bas qu’en 2006 lors des élections, et que les anciens accords ayant fait leur temps, les enjeux ne sont plus les mêmes pour que le président de la République ramène la primature au parti cher à Antoine Gizenga. Il est bien d’autres partis politiques qui se sont distingués. Et la liste est encore longue pour que tous ceux qui ont accepté de mouiller leurs maillots pour Joseph Kabila retrouvent les uns après les autres leurs comptes. C’est là qu’Adolphe Muzito aurait vu juste. Un siège acquis à l’Assemblée nationale ne s’arrache guère comme la Primature. Et comme les romains se poignardent pour obtenir la Primature, chacun pour des raisons qui lui sont propres, il est aussi fort possible que les choses ne soient pas aisées dans ce choix difficile mais pas impossible pour Joseph Kabila qui connaît bien qui est avec lui et qui est capable de relever les défis de son nouveau quinquennat.
Troisième force politique de la RDC, le Palu avait conclu un accord en 2006 avec M. Kabila, alors arrivé en tête du premier tour de la présidentielle. En vertu de cet accord, la primature devait revenir au Palu, en échange du soutien de ce parti à M. Kabila pour le second tour de la présidentielle.
Les défis étaient alors immenses : l’est du pays est le théâtre de combats violents entre l’armée et une rébellion depuis fin août, et 75% des 60 millions d’habitants de la RDC vivent avec moins de un dollar par jour alors que le pays recèle d’immenses ressources naturelles, dont 34% des réserves mondiales connues de cobalt et 10% des réserves de cuivre... mais où en est – on aujourd’hui, au regard d’un ambitieux programme dit « Cinq chantiers de la République » ainsi l’amélioration généralisée des conditions de vie des Congolais ? A qui le tour ?
L’éventualité de formation d’un gouvernement intérimaire est à exclure. Il en est de même pour celle d’un gouvernement d’union nationale. Le Premier ministre, les ministres et gouverneurs élus députés demeurent membres du gouvernement central ou provincial pendant les 8 jours qui suivent la validation de leur mandat. A l’expiration de ce délai et si d’aventure ils refusent de démissionner ne serait-ce que par courtoisie, seul le Chef de l’Etat décidera d’autorité de la nomination d’un nouveau gouvernement ou à défaut d’un informateur puis d’un formateur.
Si Muzito n’était pas député élu, il n’y aurait pas déchéance de facto de son équipe, du fait qu’il pouvait continuer à diriger son gouvernement jusqu’à l’investiture d’une nouvelle équipe par l’Assemblée nationale. Dans ce cas de figure, seuls les ministres ayant été élus démissionneraient, et le réaménagement du gouvernement serait envisageable. Maintenant que Muzito s’en va, avec bien des ministres à féliciter, il n’est pas exclu que des membres de l’opposition fassent partie de la prochaine équipe gouvernementale, aux côtés d’un Premier ministre MP. Mais il faut placer haut la barre pour le portrait robot des uns et des autres. Les défis de la Rdc sont immenses.
L’Avenir
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AKABANGA
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Resultat ya gouvernement Muzito ezalaki penza bien te. Tomoni penza te eloko moko ya palpable. Toutes fois soki totali gouvernement yango depuis Gizenga, on peut voir que ezalaki primature moko ya monaie d'achat po Palu e-soutenir kabila, yango wana ezalaki primature moko ya pouvoir moko ya mukie.
Je crois que cette fois ci bako-zongisela primature legitimite pe pouvoir n'ango constitutionnel nioso po etravailler tres bien lokola executif. Po atat na Chine presidence eza makasi, mais musala ya mboka eza na maboko ya premier ministre.
Eza kaka pasi po makambo tokomaka awa bakonzi pe ba politiciens batangaka biso te. Kaka Nzakomba nde akoki ko-changer bango mitema.
Je crois que cette fois ci bako-zongisela primature legitimite pe pouvoir n'ango constitutionnel nioso po etravailler tres bien lokola executif. Po atat na Chine presidence eza makasi, mais musala ya mboka eza na maboko ya premier ministre.
Eza kaka pasi po makambo tokomaka awa bakonzi pe ba politiciens batangaka biso te. Kaka Nzakomba nde akoki ko-changer bango mitema.
Invité- Invité
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Exactement, c´est la raison pour laquelle je pense qu´il faudrait maintenant un premier ministre issu du PPRD pour appliquer réellement la politique voulue par le président de la république et cette fois-ci Kabila n´aura plus de raison de dire qu´il lui manque 15 personnes compétentes.moleki nzela a écrit:Resultat ya gouvernement Muzito ezalaki penza bien te. Tomoni penza te eloko moko ya palpable. Toutes fois soki totali gouvernement yango depuis Gizenga, on peut voir que ezalaki primature moko ya monaie d'achat po Palu e-soutenir kabila, yango wana ezalaki primature moko ya pouvoir moko ya mukie.
Arafat
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
Arafat a écrit:Exactement, c´est la raison pour laquelle je pense qu´il faudrait maintenant un premier ministre issu du PPRD pour appliquer réellement la politique voulue par le président de la république et cette fois-ci Kabila n´aura plus de raison de dire qu´il lui manque 15 personnes compétentes.moleki nzela a écrit:Resultat ya gouvernement Muzito ezalaki penza bien te. Tomoni penza te eloko moko ya palpable. Toutes fois soki totali gouvernement yango depuis Gizenga, on peut voir que ezalaki primature moko ya monaie d'achat po Palu e-soutenir kabila, yango wana ezalaki primature moko ya pouvoir moko ya mukie.
Mr Arafat, namoni oza mutu ya Pprd, probleme eza te, c'est comme ca la vie. Mais nga namoni avec tout ce qui s'est passe': ba election presidentielle ezalaki conteste', Cour supreme aboyi ata ko-revoir dossier yango, legislatives pe ya ba problemes, ba cas de fraude ezalaki demontrer par ci par la`, batu bakufi, nioso wana, ekopesa pasi na kabila a-diriger malamu. Au contraire, na bisika lokola Est du pays, ba rebelles misusu na ba personnes armees bakolinga ko-se soumettre te na pouvoir oyo ya sika, sous pre texte que pouvoir oyo ezali "legitime te". Alors pona nga c'est mieux que pouvoir ezala partager avec l'autre personne(Tshisekedi) qu'un grand nombre de congolais a vote'. Po na logique ya makambo soki okomi president, il faut osepelisa mboka mobimba, or un tres grand nombre de tes compatriotes ba soutenir mutu mususu, alors c'est a` toi ya koluka moyen ya ko-appaiser bango. Voyons voir, esperons que cette fois batu nioso ba ko-comprendre que garantie ya pouvoir ezali obele musala pe lifuta kitoko pona peuple, ye nde mokonzi ya solo. Soki batie eloko wana na mutu, on verra bientot que ba actions na ba decisions politiques na bango pe eko-changer na direction ya malamu.
Invité- Invité
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
est ce que MOZITO azalaki penza premier ministre??? c'est KATUMBA mwake qui était premier ministre du clan kabila , il a fait quoi mozito??? bilan naye fiasco zéro quoi.
AKABANGA
Re: Faux chiffres : Boshab en danger ! le prochain rat apres katumba mwake
FEC : Kalala Mukongo n’est plus !
(La Prospérité 13/03/2012)
C’est en Inde, loin des siens que la mort l’a surpris, le samedi 10 mars dernier alors que la FEC avait encore besoin de ses loyaux services. Lui, c’est l’Administrateur Délégué de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Jean Kalala Mukongo. Mieux connu du patronat congolais pour sa perspicacité dans différentes négociations avec le Gouvernement sur d’importantes questions, ce technocrate a été arraché par la puissance du destin. La nouvelle est tombée comme un couperet. Ses collaborateurs à la FEC et membres de famille pensaient le revoir, à Kinshasa, en pleine forme, après son évacuation en Inde pour des soins médicaux appropriés. Hélas ! La mort l’a emporté après une courte maladie. L’on retiendra de Kalala Mukongo, un fin négociateur et un manager aguerri. Ancien Directeur général de la Directeur Générales des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation (DGRAD), l’homme a été également Conseiller honoraire au cabinet du Ministre de l’Economie nationale. En attendant le programme du rapatriement de sa dépouille mortelle et des obsèques à Kinshasa, la rédaction du Journal La Prospérité se joint à la FEC, pour présenter ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu. Paix à son âme !
Laetitia Mbuyi
(La Prospérité 13/03/2012)
C’est en Inde, loin des siens que la mort l’a surpris, le samedi 10 mars dernier alors que la FEC avait encore besoin de ses loyaux services. Lui, c’est l’Administrateur Délégué de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), Jean Kalala Mukongo. Mieux connu du patronat congolais pour sa perspicacité dans différentes négociations avec le Gouvernement sur d’importantes questions, ce technocrate a été arraché par la puissance du destin. La nouvelle est tombée comme un couperet. Ses collaborateurs à la FEC et membres de famille pensaient le revoir, à Kinshasa, en pleine forme, après son évacuation en Inde pour des soins médicaux appropriés. Hélas ! La mort l’a emporté après une courte maladie. L’on retiendra de Kalala Mukongo, un fin négociateur et un manager aguerri. Ancien Directeur général de la Directeur Générales des Recettes Administratives, Domaniales et de Participation (DGRAD), l’homme a été également Conseiller honoraire au cabinet du Ministre de l’Economie nationale. En attendant le programme du rapatriement de sa dépouille mortelle et des obsèques à Kinshasa, la rédaction du Journal La Prospérité se joint à la FEC, pour présenter ses condoléances les plus attristées à la famille de l’illustre disparu. Paix à son âme !
Laetitia Mbuyi
AKABANGA
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