DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
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DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE, HIER, A METZ : Le monde sportif sénégalais perd un monument
Mardi 8 Mai 2012
Un monument du football sénégalais s’est éteint. L’ancien capitaine des «Lions», Jules Bocandé, est décédé, hier, à Metz (France). Une grosse perte pour le monde sportif sénégalais.
L’ancien attaquant du Fc Metz, du Psg, de Nice et de Lens, Jules François Bocandé, est mort, hier, des suites d’une opération chirurgicale. Ancien capitaine de l’équipe nationale, Jules Bocandé est né le 25 novembre 1958, à Ziguinchor, a réalisé un parcours atypique. Il a débuté sa carrière avec le club de sa ville natale, le Casa Sports. Un club avec qui il a remporté la Coupe du Sénégal face au Jaraaf. En 1979, il a été suspendu à vie, suite aux incidents qui avaient émaillé la finale de la Coupe du Sénégal entre le Casa et la Jeanne d’Arc. L’enfant banni était obligé de s’exiler en Belgique, où il débuta une carrière pro en troisième division avec le club de Tournai. Il a ensuite gravi les échelons pour se retrouver en première division, à Seraing. Après la Belgique le canonnier déposera ses baluchons en France à Metz club avec lequel il va réaliser ses plus grands exploits. En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat de France avec 23 buts sous les couleurs du Fc Metz.
Il prendra part à l’un des plus grands exploits du football français en Coupe d’Europe des vainqueur de coupe avec la qualification devant le Fc Barcelone après avoir perdu le match aller à domicile (4-2). Il portera ensuite les maillots du Paris Saint-Germain, Nice et du Racing club de Lens. Suspendu à vie à l’âge de 21 ans, Jules Bocandé sera gracié en 1985 ce qui lui permettra de retrouver l’équipe nationale lors des éliminatoires de la Can 86. Un retour gagnant pour Jules Bocandé qui va offrir au Sénégal la qualification pour la grande messe du football continental en marquant les trois buts le Zimbabwe. Cette victoire avait permis au Sénégal de participer à la Can après 18 ans d’absence. Jules Bocandé a d’ailleurs participé à trois Can avec les «Lions» en 1986, 1990 et 1992. Après sa carrière de joueur, le défunt s’est reconverti comme technicien en prenant en charge l’équipe nationale qu’il mène en quart de finale de la Can 1994.
Ziguinchor dans une profonde tristesse
Dans la capitale du Sud, les populations ont du mal à croire à la nouvelle tombée vers les coups de 17 heures. Et pourtant, c’est vrai. Jules François Bocandé n’est plus. «Essamay» (Lion) s’en est ainsi allé laissant derrière lui un carnet d’adresses bien fourni. Comme en témoignent les nombreuses réactions de ceux qui l’ont connu et admiré. «Bocandé n’a certainement pas eu tout ce qu’il devait gagner de la nation. Il aurait pu gagner beaucoup plus que ce qu’il a eu. Il est vrai qu’il a été coach de l’équipe nationale avec Locotte à l’époque. Il est vrai qu’il a fait un compagnonnage avec Bruno Metsu, prolongé ensuite avec les autres entraîneurs. Mais je pense que Bocandé aurait pu mériter de se retrouver dans l’administration du football sénégalais », soutient Nouha Cissé, le président du Casa Sports. Plongeant dans la tristesse, M. Cissé rend hommage à l’illustre footballeur. «En tout cas, nous nous n’avons pas regretté qu’il en fut ainsi pendant une période où nous avons tiré beaucoup d’enseignements du compagnonnage avec Bocandé, dans l’administration du Casa-Sport, quand il était président de section. Nous avons beaucoup appris avec lui et je crois que les jeunes également de l’époque avaient beaucoup appris avec lui. Le vide qu’il laisse est important», ajoute-t-il en affirmant que «Bocandé c’est une référence parce qu’il a pu offrir comme footballeur en termes de qualité et de compétence, en termes véritablement de volonté de gagner». Très nostalgique, le président Cissé retient que «Bocandé, c’est la gagne».
Le maire voulait en faire un conseiller sportif
A la mairie de Ziguinchor, l’émotion était au comble. Surtout qu’il y avait un projet sportif avec le défunt. «Je suis profondément choqué. Vous savez que Jules étais un bon ami, c’était un de nos frères. Nos relations étaient très étroites. Je ne m’attendais pas à cette nouvelle, je savais que juste après la campagne électorale, il était assez malade», pleure le maire Abdoulaye Baldé. L’édile de Ziguinchor de révéler : «J’avais pris toutes les dispositions en tant qu’ami pour l’évacuer en France pour assurer ses frais au niveau de l’hôpital. Pour sept jours, il devait être hospitalisé. Et je prenais des nouvelles chaque fois de lui. La dernière fois, il était venu s’inscrire sur les listes électorales et quand on l’a demandé, il a dit : ‘Je vote pour Baldé’. Et c’était la première fois qu’il était allé pour s’inscrire sur les listes électorales. Il avait beaucoup d’affection pour moi. Nous attendions son retour pour le nommer conseiller sportif du maire». C’est parce qu’il y avait aussi un projet en vue. «Nous avions aussi un projet au niveau du stade municipal où nous voulions ériger une académie de sport avec Louis Figo. Donc nous étions en discussion avec Louis Figo et surtout pour Jules Bocandé. Et là, Dieu en a décidé autrement», déclare l’ancien ministre.
Par Harouna DEME, Youssouph BADJI, Amédine SY,
Idrissa B. SANE (Correspondant) & Coumba KA (Stagiaire)
.
http://www.popxibaar.com/DECES-DU-FOOTB ... 12448.html
Mardi 8 Mai 2012
Un monument du football sénégalais s’est éteint. L’ancien capitaine des «Lions», Jules Bocandé, est décédé, hier, à Metz (France). Une grosse perte pour le monde sportif sénégalais.
L’ancien attaquant du Fc Metz, du Psg, de Nice et de Lens, Jules François Bocandé, est mort, hier, des suites d’une opération chirurgicale. Ancien capitaine de l’équipe nationale, Jules Bocandé est né le 25 novembre 1958, à Ziguinchor, a réalisé un parcours atypique. Il a débuté sa carrière avec le club de sa ville natale, le Casa Sports. Un club avec qui il a remporté la Coupe du Sénégal face au Jaraaf. En 1979, il a été suspendu à vie, suite aux incidents qui avaient émaillé la finale de la Coupe du Sénégal entre le Casa et la Jeanne d’Arc. L’enfant banni était obligé de s’exiler en Belgique, où il débuta une carrière pro en troisième division avec le club de Tournai. Il a ensuite gravi les échelons pour se retrouver en première division, à Seraing. Après la Belgique le canonnier déposera ses baluchons en France à Metz club avec lequel il va réaliser ses plus grands exploits. En 1985-1986, il termine meilleur buteur du championnat de France avec 23 buts sous les couleurs du Fc Metz.
Il prendra part à l’un des plus grands exploits du football français en Coupe d’Europe des vainqueur de coupe avec la qualification devant le Fc Barcelone après avoir perdu le match aller à domicile (4-2). Il portera ensuite les maillots du Paris Saint-Germain, Nice et du Racing club de Lens. Suspendu à vie à l’âge de 21 ans, Jules Bocandé sera gracié en 1985 ce qui lui permettra de retrouver l’équipe nationale lors des éliminatoires de la Can 86. Un retour gagnant pour Jules Bocandé qui va offrir au Sénégal la qualification pour la grande messe du football continental en marquant les trois buts le Zimbabwe. Cette victoire avait permis au Sénégal de participer à la Can après 18 ans d’absence. Jules Bocandé a d’ailleurs participé à trois Can avec les «Lions» en 1986, 1990 et 1992. Après sa carrière de joueur, le défunt s’est reconverti comme technicien en prenant en charge l’équipe nationale qu’il mène en quart de finale de la Can 1994.
Ziguinchor dans une profonde tristesse
Dans la capitale du Sud, les populations ont du mal à croire à la nouvelle tombée vers les coups de 17 heures. Et pourtant, c’est vrai. Jules François Bocandé n’est plus. «Essamay» (Lion) s’en est ainsi allé laissant derrière lui un carnet d’adresses bien fourni. Comme en témoignent les nombreuses réactions de ceux qui l’ont connu et admiré. «Bocandé n’a certainement pas eu tout ce qu’il devait gagner de la nation. Il aurait pu gagner beaucoup plus que ce qu’il a eu. Il est vrai qu’il a été coach de l’équipe nationale avec Locotte à l’époque. Il est vrai qu’il a fait un compagnonnage avec Bruno Metsu, prolongé ensuite avec les autres entraîneurs. Mais je pense que Bocandé aurait pu mériter de se retrouver dans l’administration du football sénégalais », soutient Nouha Cissé, le président du Casa Sports. Plongeant dans la tristesse, M. Cissé rend hommage à l’illustre footballeur. «En tout cas, nous nous n’avons pas regretté qu’il en fut ainsi pendant une période où nous avons tiré beaucoup d’enseignements du compagnonnage avec Bocandé, dans l’administration du Casa-Sport, quand il était président de section. Nous avons beaucoup appris avec lui et je crois que les jeunes également de l’époque avaient beaucoup appris avec lui. Le vide qu’il laisse est important», ajoute-t-il en affirmant que «Bocandé c’est une référence parce qu’il a pu offrir comme footballeur en termes de qualité et de compétence, en termes véritablement de volonté de gagner». Très nostalgique, le président Cissé retient que «Bocandé, c’est la gagne».
Le maire voulait en faire un conseiller sportif
A la mairie de Ziguinchor, l’émotion était au comble. Surtout qu’il y avait un projet sportif avec le défunt. «Je suis profondément choqué. Vous savez que Jules étais un bon ami, c’était un de nos frères. Nos relations étaient très étroites. Je ne m’attendais pas à cette nouvelle, je savais que juste après la campagne électorale, il était assez malade», pleure le maire Abdoulaye Baldé. L’édile de Ziguinchor de révéler : «J’avais pris toutes les dispositions en tant qu’ami pour l’évacuer en France pour assurer ses frais au niveau de l’hôpital. Pour sept jours, il devait être hospitalisé. Et je prenais des nouvelles chaque fois de lui. La dernière fois, il était venu s’inscrire sur les listes électorales et quand on l’a demandé, il a dit : ‘Je vote pour Baldé’. Et c’était la première fois qu’il était allé pour s’inscrire sur les listes électorales. Il avait beaucoup d’affection pour moi. Nous attendions son retour pour le nommer conseiller sportif du maire». C’est parce qu’il y avait aussi un projet en vue. «Nous avions aussi un projet au niveau du stade municipal où nous voulions ériger une académie de sport avec Louis Figo. Donc nous étions en discussion avec Louis Figo et surtout pour Jules Bocandé. Et là, Dieu en a décidé autrement», déclare l’ancien ministre.
Par Harouna DEME, Youssouph BADJI, Amédine SY,
Idrissa B. SANE (Correspondant) & Coumba KA (Stagiaire)
.
http://www.popxibaar.com/DECES-DU-FOOTB ... 12448.html
Mathilde
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
http://www.seneweb.com/news/Necrologie/ ... 66172.html
Repose en paix, BOCANDE était quelqu'un de bien, nous on l'a connu à METZ malgré sa célébrité dans les soirées africaines où ailleurs il était toujours disponible.
mongo elombe
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Il fût aussi un des amants de ta copine Tshala Mwana.mongo elombe a écrit:
http://www.seneweb.com/news/Necrologie/ ... 66172.html
Repose en paix, BOCANDE était quelqu'un de bien, nous on l'a connu à METZ malgré sa célébrité dans les soirées africaines où ailleurs il était toujours disponible.
Arafat
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Décès de Jules François Bocandé : La dépouille attendue lundi à Dakar, l’enterrement prévu mercredi à Ziguinchor
La dépouille mortelle de Jules François Bocandé, décédé le 7 mai dernier à Metz en France, est attendue dans la nuit de lundi prochain à Dakar. Auparavant, une messe de requiem sera dite demain samedi à Metz à l’initiative de la forte communauté casamançaise en France. Selon des informations en provenance de Ziguinchor, un hommage national sera rendu à l’ancien capitaine puis sélectionneur des « Lions », mardi à Dakar, avant que le corps soit transféré mercredi dans la capitale du Sud pour inhumation, le même jour. Bocandé reposera au cimetière mixte de Santhiaba, aux côtés de sa maman.
Jules ou la synthèse de deux passions : le football et la patrie
Face à la blancheur de la page, comme ce cœur généreux et immaculé, l'on se rend bien compte qu'il est difficile et terrible de rendre l'hommage mérité à cet être d'une exceptionnelle dimension: Jules François Bertrand Bocardé. Oui deux exigences renforcées par la douleur, la perte d'un être adoré peuvent constituer d'imposantes barrières : éviter la redondance et sacraliser des faits historiques qui ont jalonné son merveilleux parcours.
Nous prenons donc le pari de nous acquitter d'un impérieux devoir, après cette succession encore ininterrompue témoignages émanant de toutes les classes sociales, de femmes et d'hommes, de jeunes et de vieux qui, en des circonstances différentes et éloignées, vibrèrent grâce aux immenses exploits du monument de Buddy, du Casa, de Metz, Nice ... Psg et des Lions du Sénégal.
Le devoir m'oblige donc à franchir la limite que nous impose notre sacerdoce, l'obligation de réserve imposée au juge, même sur l'aire de jeu.
Par devoir et par amitié, mais également et surtout grâce à notre bien commun, les couleurs nationales, je me permets, au nom du corps arbitral de mon pays, le Sénégal, de laisser aux vestiaires cartons et sifflets. Je voudrais aussi occuper cette place commune, celle du sportif qui a su vibrer face aux prouesses d'un libéro devenu attaquant, en passant par la zone intermédiaire, pour mieux incarner la polyvalence.
Oui, avec le sifflet, j'ai pu suivre Jules, sur le terrain en défense où il construisait, quand d'autres dégageaient, en attaque où il se transformait rapidement en premier rempart dès la perte du cuir, par ses tacles limpides, ses charges régulières, pour mieux préserver un avantage acquis. C'est tout le symbole de cette rage de vaincre, de ce refus de perdre qui lui fit perdre la tête durant sa tendre jeunesse, lors d'une finale mémorable. Mais Bakary SAR avait oublié, depuis belle lurette, pour devenir le conseiller écouté, car la sanction n'a de sens que si elle élève et fait éviter les erreurs du passé.
C'est une merveilleuse leçon pour la vie et, en toutes circonstances, c'est aussi une preuve de dépassement grâce à ce pas décisif dans sa propre marche vers les sommets. Il s'agit là d'une des plus belles recommandations que nous enseigne le sport, école de modestie, de courage et d'abnégation nous conduisant toujours à nous parfaire. Comme l'a montré Jules, le footballeur est avant tout un homme. Il était la parfaite synthèse de deux passions : le football et la patrie. Ses deux raisons de vivre se révélèrent au monde en cette belle soirée de septembre 1985 où il planta trois buts dans les filets du Zimbabwe. Dix sept ans après l'épopée glorieuse d'Asmara, avec son triumvirat célèbre (Lamine Dick, Malade Wade et Jo Diop), le Sénégal avait le droit de disputer une coupe d'Afrique des Nations. Et malheureusement, au moment où ces lignes sont écrites, comme un signe du destin, la liste noire s'allonge avec une autre perte cruelle : celle de Doudou Dingue, ce petit attaquant qui appliquait à merveille cette sentence : la première qualité d'un attaquant, c'est le culot. Ils vont rejoindre leur guide, Malade, dans cet édifice sacré que le football leur a construit.
C'est pour moi l'occasion de révéler ce bien commun et éternel qui m'unissait à Jules : Mawade Wade. Ce n'est point un hasard si le Décideur, par les voies, qu'il est Seul à connaître, avait déjà facilité une telle relation, une complicité sans limite. Le Sénégal vivait l'ère coloniale et l'avant-garde de la lutte de libération se retrouvait particulièrement chez les instituteurs.
Par son combat farouche sur les plans syndical et politique, Mawade le citoyen « français » (parce que né à Saint-Louis) dérangea. C'est ainsi qu'il fut déporté tour à tour à Kaolack, Kolda, Sindone et Ziguinchor où il rencontrera le père de Jules. Ensemble, ce duo Wade-Bocandé organise la riposte, particulièrement au cours d'une marche dans les rues de Ziguinchor.
L'amitié du père fut cultivée par l'enfant Jules, vouant à Mawade un amour filial, un respect rigoureux que ce dernier lui rendit, paternellement, au niveau de toutes les structures et instances nationales, continentales et mondiales où il était impliqué. Puisque bon sang ne saurait mentir, l'on peut comprendre aisément que Jules, qui a de qui tenir, puisse devenir ce patriote intransigeant, durant sa si courte présence sur terre. D'autres images, par leur éclatante beauté, défilent encore dans ma mémoire, mais je ne saurais laisser sous silence celle-ci : la générosité. Elle se traduisait par sa hargne sur le terrain, sa farouche volonté d'aller jusqu'au bout de ses limites, pour gagner, porter au firmament le flambeau, se défoncer sans compter, pour ce maillot national si sacré pour lui. Et c'est également cette générosité du coéquipier que l'on retrouvera en quarts de finale de la coupe de l'Uefa, au Nou Camp où Barcelone fut éliminé par le Fc Metz (4-1). Bocandé ne marquera pas ce jour, mais il fut l'auteur de quatre passes décisives.
En dehors du terrain, cette vertu le contraignait à partager tout ce qu'il avait. Il savait offrir discrètement sans aucun calcul. Il ne gardait pas dans des comptes, mais il savait sauvegarder les relations humaines. Et pour reprendre le poète, il a droit « qu'à son cercueil la foule vienne et prie», pour rendre l'hommage mérité à ce digne fils de la nation, emporté par le stress accumulé sur les aires de jeu, au service de la patrie.
Badara SENE, Président CCA ,Membre Commission des Arbitres de la Caf et de la Fifa
Mon journal
Edition du 14 mai 2012
La dépouille mortelle de Jules François Bocandé, décédé le 7 mai dernier à Metz en France, est attendue dans la nuit de lundi prochain à Dakar. Auparavant, une messe de requiem sera dite demain samedi à Metz à l’initiative de la forte communauté casamançaise en France. Selon des informations en provenance de Ziguinchor, un hommage national sera rendu à l’ancien capitaine puis sélectionneur des « Lions », mardi à Dakar, avant que le corps soit transféré mercredi dans la capitale du Sud pour inhumation, le même jour. Bocandé reposera au cimetière mixte de Santhiaba, aux côtés de sa maman.
Jules ou la synthèse de deux passions : le football et la patrie
Face à la blancheur de la page, comme ce cœur généreux et immaculé, l'on se rend bien compte qu'il est difficile et terrible de rendre l'hommage mérité à cet être d'une exceptionnelle dimension: Jules François Bertrand Bocardé. Oui deux exigences renforcées par la douleur, la perte d'un être adoré peuvent constituer d'imposantes barrières : éviter la redondance et sacraliser des faits historiques qui ont jalonné son merveilleux parcours.
Nous prenons donc le pari de nous acquitter d'un impérieux devoir, après cette succession encore ininterrompue témoignages émanant de toutes les classes sociales, de femmes et d'hommes, de jeunes et de vieux qui, en des circonstances différentes et éloignées, vibrèrent grâce aux immenses exploits du monument de Buddy, du Casa, de Metz, Nice ... Psg et des Lions du Sénégal.
Le devoir m'oblige donc à franchir la limite que nous impose notre sacerdoce, l'obligation de réserve imposée au juge, même sur l'aire de jeu.
Par devoir et par amitié, mais également et surtout grâce à notre bien commun, les couleurs nationales, je me permets, au nom du corps arbitral de mon pays, le Sénégal, de laisser aux vestiaires cartons et sifflets. Je voudrais aussi occuper cette place commune, celle du sportif qui a su vibrer face aux prouesses d'un libéro devenu attaquant, en passant par la zone intermédiaire, pour mieux incarner la polyvalence.
Oui, avec le sifflet, j'ai pu suivre Jules, sur le terrain en défense où il construisait, quand d'autres dégageaient, en attaque où il se transformait rapidement en premier rempart dès la perte du cuir, par ses tacles limpides, ses charges régulières, pour mieux préserver un avantage acquis. C'est tout le symbole de cette rage de vaincre, de ce refus de perdre qui lui fit perdre la tête durant sa tendre jeunesse, lors d'une finale mémorable. Mais Bakary SAR avait oublié, depuis belle lurette, pour devenir le conseiller écouté, car la sanction n'a de sens que si elle élève et fait éviter les erreurs du passé.
C'est une merveilleuse leçon pour la vie et, en toutes circonstances, c'est aussi une preuve de dépassement grâce à ce pas décisif dans sa propre marche vers les sommets. Il s'agit là d'une des plus belles recommandations que nous enseigne le sport, école de modestie, de courage et d'abnégation nous conduisant toujours à nous parfaire. Comme l'a montré Jules, le footballeur est avant tout un homme. Il était la parfaite synthèse de deux passions : le football et la patrie. Ses deux raisons de vivre se révélèrent au monde en cette belle soirée de septembre 1985 où il planta trois buts dans les filets du Zimbabwe. Dix sept ans après l'épopée glorieuse d'Asmara, avec son triumvirat célèbre (Lamine Dick, Malade Wade et Jo Diop), le Sénégal avait le droit de disputer une coupe d'Afrique des Nations. Et malheureusement, au moment où ces lignes sont écrites, comme un signe du destin, la liste noire s'allonge avec une autre perte cruelle : celle de Doudou Dingue, ce petit attaquant qui appliquait à merveille cette sentence : la première qualité d'un attaquant, c'est le culot. Ils vont rejoindre leur guide, Malade, dans cet édifice sacré que le football leur a construit.
C'est pour moi l'occasion de révéler ce bien commun et éternel qui m'unissait à Jules : Mawade Wade. Ce n'est point un hasard si le Décideur, par les voies, qu'il est Seul à connaître, avait déjà facilité une telle relation, une complicité sans limite. Le Sénégal vivait l'ère coloniale et l'avant-garde de la lutte de libération se retrouvait particulièrement chez les instituteurs.
Par son combat farouche sur les plans syndical et politique, Mawade le citoyen « français » (parce que né à Saint-Louis) dérangea. C'est ainsi qu'il fut déporté tour à tour à Kaolack, Kolda, Sindone et Ziguinchor où il rencontrera le père de Jules. Ensemble, ce duo Wade-Bocandé organise la riposte, particulièrement au cours d'une marche dans les rues de Ziguinchor.
L'amitié du père fut cultivée par l'enfant Jules, vouant à Mawade un amour filial, un respect rigoureux que ce dernier lui rendit, paternellement, au niveau de toutes les structures et instances nationales, continentales et mondiales où il était impliqué. Puisque bon sang ne saurait mentir, l'on peut comprendre aisément que Jules, qui a de qui tenir, puisse devenir ce patriote intransigeant, durant sa si courte présence sur terre. D'autres images, par leur éclatante beauté, défilent encore dans ma mémoire, mais je ne saurais laisser sous silence celle-ci : la générosité. Elle se traduisait par sa hargne sur le terrain, sa farouche volonté d'aller jusqu'au bout de ses limites, pour gagner, porter au firmament le flambeau, se défoncer sans compter, pour ce maillot national si sacré pour lui. Et c'est également cette générosité du coéquipier que l'on retrouvera en quarts de finale de la coupe de l'Uefa, au Nou Camp où Barcelone fut éliminé par le Fc Metz (4-1). Bocandé ne marquera pas ce jour, mais il fut l'auteur de quatre passes décisives.
En dehors du terrain, cette vertu le contraignait à partager tout ce qu'il avait. Il savait offrir discrètement sans aucun calcul. Il ne gardait pas dans des comptes, mais il savait sauvegarder les relations humaines. Et pour reprendre le poète, il a droit « qu'à son cercueil la foule vienne et prie», pour rendre l'hommage mérité à ce digne fils de la nation, emporté par le stress accumulé sur les aires de jeu, au service de la patrie.
Badara SENE, Président CCA ,Membre Commission des Arbitres de la Caf et de la Fifa
Mon journal
Edition du 14 mai 2012
Mathilde
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Arafat a écrit:Il fût aussi un des amants de ta copine Tshala Mwana.mongo elombe a écrit:
http://www.seneweb.com/news/Necrologie/ ... 66172.html
Repose en paix, BOCANDE était quelqu'un de bien, nous on l'a connu à METZ malgré sa célébrité dans les soirées africaines où ailleurs il était toujours disponible.
Ah bon kio kio c'est une autre Carla BRUNI???
mongo elombe
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Ko nukuta pe ekomi lisumu? Tika baninga ba nukuta na bango ndenge balingi, bino comme bolingaka makambo wana te etali bino. Sista na yo akoma na ye kofina kaka ma mbuma ya ngulu.mongo elombe a écrit:Arafat a écrit:Il fût aussi un des amants de ta copine Tshala Mwana.mongo elombe a écrit:
http://www.seneweb.com/news/Necrologie/ ... 66172.html
Repose en paix, BOCANDE était quelqu'un de bien, nous on l'a connu à METZ malgré sa célébrité dans les soirées africaines où ailleurs il était toujours disponible.
Ah bon kio kio c'est une autre Carla BRUNI???
Mbuta Bizumba
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Mbuta Bizumba a écrit:Ko nukuta pe ekomi lisumu? Tika baninga ba nukuta na bango ndenge balingi, bino comme bolingaka makambo wana te etali bino. Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.mongo elombe a écrit:Arafat a écrit:Il fût aussi un des amants de ta copine Tshala Mwana.mongo elombe a écrit:
http://www.seneweb.com/news/Necrologie/ ... 66172.html
Repose en paix, BOCANDE était quelqu'un de bien, nous on l'a connu à METZ malgré sa célébrité dans les soirées africaines où ailleurs il était toujours disponible.
Ah bon kio kio c'est une autre Carla BRUNI???
Mbuta,
Ah Bon?? Omonaki ngai nakofina ba mbuma ya ngulu wapi.....kie kie ?
Mathilde
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Sista yo mpe???? bongo ye Arafat ayebelaki yango ndenge nini?? KIEEEEEEEEE
Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.
Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.
mongo elombe
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
mongo elombe a écrit:Sista yo mpe???? bongo ye Arafat ayebelaki yango ndenge nini?? KIEEEEEEEEE
Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.
Sis,
Tika kolanda tata oyo atie mandefu neti ntaba ya mobali ya mobange Ye amonaki epayi wapi ke ngai nazali kofina ba mbuma ya ngulu.
Mathilde
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Kasi awa otangi mandefu ya ntaba, yaka pe kaka kofina ba mbuma ya ntaba bongo osepelaMathilde a écrit:mongo elombe a écrit:Sista yo mpe???? bongo ye Arafat ayebelaki yango ndenge nini?? KIEEEEEEEEE
Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.
Sis,
Tika kolanda tata oyo atie mandefu neti ntaba ya mobali ya mobange Ye amonaki epayi wapi ke ngai nazali kofina ba mbuma ya ngulu.
Mbuta Bizumba
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Invitation ya kofina bokima te toza kotalela bino............
mongo elombe
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
Mbuta Bizumba a écrit:Kasi awa otangi mandefu ya ntaba, yaka pe kaka kofina ba mbuma ya ntaba bongo osepelaMathilde a écrit:mongo elombe a écrit:Sista yo mpe???? bongo ye Arafat ayebelaki yango ndenge nini?? KIEEEEEEEEE
Sista na yo akoma na ye kofina kaka ba mbuma ya ngulu.
Sis,
Tika kolanda tata oyo atie mandefu neti ntaba ya mobali ya mobange Ye amonaki epayi wapi ke ngai nazali kofina ba mbuma ya ngulu.
Kie kie kie kie Mbuta ozali penza na makambo kie kie kie sikoyo olingi na fina ya ntaba.....ah ngaiiiiiii
Mathilde
Re: DECES DU FOOTBALLEUR JULES BOCANDE.
mongo elombe a écrit:Invitation ya kofina bokima te toza kotalela bino............
Sis,
Tika ko encourager le mal yo mpe
Mathilde
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