La musique congolaise confrontée à la violence politique des Congolais de la diaspora
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La musique congolaise confrontée à la violence politique des Congolais de la diaspora
La musique congolaise confrontée à la violence politique des Congolais de la diaspora
Depuis 2006, plusieurs artistes musiciens de la RDC ne se produisent plus en Europe. Ils sont menacés par les congolais vivant à l’étranger qui leur reprochent leur appartenance politique. La plupart d’entre eux ont participé aux campagnes électorales de Joseph Kabila de 2006 et de 2011. Ce jeudi 21 juin, ils ne pourront pas aller se produire en Europe à l’occasion de la fête internationale de la musique.
Les derniers concerts de Werrason, J-B Mpiana, Fally Ipupa, Koffi Olomidé, Felix Wazekwa, Ferre Gola, etc., ont été interrompus par des jets des projectiles et par des bagarres provoquées par des Congolais de la diaspora. Certains artistes ont même été violentés.
Le leader du groupe Viva la musica, Papa Wemba, par exemple, a été violenté après un concert dans une ville en Europe.
Il estime que cette situation constitue un manque à gagner pour la musique congolaise et permet aux artistes des autres pays africains « de percer ».
Mais il reste optimiste :
« Voyager, c’est toujours intéressant. C’est apprendre. C’est découvrir. Mais aujourd’hui nous sommes pris au piège de la politico-politique … Mais j’ai toujours dit qu’on finira par fumer le calumet de la paix. »
Mais la musique congolaise connaît d’autres problèmes. Les artistes ne bénéficient pas de droits d’auteurs.
Créée en 1969, la Société nationale des éditeurs, compositeurs et auteurs (Soneca) a commencé à éprouver des difficultés financières quelques années seulement après sa création, avant d’arrêter complètement de payer les droits d’auteurs.
Son mandat qui devrait être renouvelé 30 ans après sa création, ne l’a pas été. En 2003, quatre ans après la fin de son mandat, la Soneca a été liquidée.
Les opérateurs culturels congolais estiment que cet organe avait failli à sa mission. La Soneca devait percevoir tous les droits d’auteurs et les droits voisins et les répartir aux ayants droits nationaux et étrangers suivant les accords de réciprocité.
En 2011, le gouvernement congolais a créé la société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (Socoda) lui attribuant la même mission que la Soneca.
Cette structure est actuellement dirigée par l’artiste musicien Blaise Bula.
« Je veux que les choses changent. L’artiste congolais ne connaît pas ses droits. Il persiste dans l’ignorance et l’ignorance tue » affirme cet ancien chanteur du groupe Wenge musica BCBG qui vient de gagner un procès contre l’entreprise de télécommunication Tigo. Cette dernière est condamnée à lui payer 300 000 dollars américains pour avoir utilisé ses chansons comme musique de l’un de ses services. Blaise Bula invite les autres artistes à s’inscrire à la Socoda.
Par ailleurs, le public congolais reproche aux artistes musiciens de n’exploiter que des sujets sensuels dans leurs œuvres.
Interrogé par Radio Okapi, Reddy Amisi, affirme ne pas être concerné par ce reproche qu’il juge pertinent. « Je préfère les sujets forts. Lorsque l’une de mes chansons passe à la télé. J’aime que toute la famille suive et chante », indique-t-il.
Pour Reddy Amisi, ses collègues recourent de plus en plus à des chansons sensuelles qui heurtent quelque fois certains mélomanes pour « faire vendre leurs albums ».
Depuis 2006, plusieurs artistes musiciens de la RDC ne se produisent plus en Europe. Ils sont menacés par les congolais vivant à l’étranger qui leur reprochent leur appartenance politique. La plupart d’entre eux ont participé aux campagnes électorales de Joseph Kabila de 2006 et de 2011. Ce jeudi 21 juin, ils ne pourront pas aller se produire en Europe à l’occasion de la fête internationale de la musique.
Les derniers concerts de Werrason, J-B Mpiana, Fally Ipupa, Koffi Olomidé, Felix Wazekwa, Ferre Gola, etc., ont été interrompus par des jets des projectiles et par des bagarres provoquées par des Congolais de la diaspora. Certains artistes ont même été violentés.
Le leader du groupe Viva la musica, Papa Wemba, par exemple, a été violenté après un concert dans une ville en Europe.
Il estime que cette situation constitue un manque à gagner pour la musique congolaise et permet aux artistes des autres pays africains « de percer ».
Mais il reste optimiste :
« Voyager, c’est toujours intéressant. C’est apprendre. C’est découvrir. Mais aujourd’hui nous sommes pris au piège de la politico-politique … Mais j’ai toujours dit qu’on finira par fumer le calumet de la paix. »
Mais la musique congolaise connaît d’autres problèmes. Les artistes ne bénéficient pas de droits d’auteurs.
Créée en 1969, la Société nationale des éditeurs, compositeurs et auteurs (Soneca) a commencé à éprouver des difficultés financières quelques années seulement après sa création, avant d’arrêter complètement de payer les droits d’auteurs.
Son mandat qui devrait être renouvelé 30 ans après sa création, ne l’a pas été. En 2003, quatre ans après la fin de son mandat, la Soneca a été liquidée.
Les opérateurs culturels congolais estiment que cet organe avait failli à sa mission. La Soneca devait percevoir tous les droits d’auteurs et les droits voisins et les répartir aux ayants droits nationaux et étrangers suivant les accords de réciprocité.
En 2011, le gouvernement congolais a créé la société congolaise des droits d’auteurs et des droits voisins (Socoda) lui attribuant la même mission que la Soneca.
Cette structure est actuellement dirigée par l’artiste musicien Blaise Bula.
« Je veux que les choses changent. L’artiste congolais ne connaît pas ses droits. Il persiste dans l’ignorance et l’ignorance tue » affirme cet ancien chanteur du groupe Wenge musica BCBG qui vient de gagner un procès contre l’entreprise de télécommunication Tigo. Cette dernière est condamnée à lui payer 300 000 dollars américains pour avoir utilisé ses chansons comme musique de l’un de ses services. Blaise Bula invite les autres artistes à s’inscrire à la Socoda.
Par ailleurs, le public congolais reproche aux artistes musiciens de n’exploiter que des sujets sensuels dans leurs œuvres.
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Pour Reddy Amisi, ses collègues recourent de plus en plus à des chansons sensuelles qui heurtent quelque fois certains mélomanes pour « faire vendre leurs albums ».
Mathilde
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