Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
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Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Dernière édition par Jim KK le 30/5/2015, 12:16 pm, édité 3 fois
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
FRANCIS KALOMBO contre modification de la loi électorale+S'Oppose à BOSHAB. On ne défie pas LE Peuple
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Caisse de résonance
En 2013, après les concertations dites nationales, il avait été décidé que la diaspora congolaise bénéficierait d'un statut spécial et que le visa ne serait plus demandé pour leur entrée en RDC. Deux ans après, qu'en est-il? Rien, zéro, on n'en parle plus. Sauf si celui qui est bien placé ici a nous mettre des mensonges puisse nous dire pourquoi cette résolution n'est pas respectée.
Pour les élections où on admet que la diaspora sera autorisée à participer à ces mascarades. Vastes blagues car irréalisables pour ce qui suit:
1. Nationalité:
La plus part des membres de la diaspora congolaise doivent présenter un visa avant d'entrer en RDC et sont donc aux yeux de la loi des étrangers. La nationalité congolaise étant une et unique, on ne peut d'un côté exiger un visa pour son entrée au pays et de l'autre, l'autoriser à participer aux élections. Faux.
Les demandeurs d'asile ne possèdent aucune pièce d'identité de la RDC et ne sont soumis qu'à un séjour temporaire dans les pays où ils ont demandé l'asile, ce qui restreint leurs mouvements et ne peuvent théoriquement pas prendre part aux élections organisées par leurs pays.
Qui alors participera à ce marché de dupes?
2. Budget
Il est d'abord risible de constater que le championnat national de football est carrément annulé pour "manque de budget". Comment l'État congolais dans ces conditions peut-il organiser des scrutins dans des pays comme les USA, le Canada, la Russie, ect... Ne prendront part aux scrutins que "les congolais" vivant dans les capitales, - ce qui serait une discrimination - ou laissera-t-on tout le monde, ce qui est improbable.
3. Qui assurera la protection et la surveillance des locaux, si locaux il y en aura, et surtout des résultats? Confiera-t-on tout ceci aux ambassades PPRDiennes?
Je m'arrête ici en espérant qu'il faille d'abord comprendre ce qu'on veut publier.
En 2013, après les concertations dites nationales, il avait été décidé que la diaspora congolaise bénéficierait d'un statut spécial et que le visa ne serait plus demandé pour leur entrée en RDC. Deux ans après, qu'en est-il? Rien, zéro, on n'en parle plus. Sauf si celui qui est bien placé ici a nous mettre des mensonges puisse nous dire pourquoi cette résolution n'est pas respectée.
Pour les élections où on admet que la diaspora sera autorisée à participer à ces mascarades. Vastes blagues car irréalisables pour ce qui suit:
1. Nationalité:
La plus part des membres de la diaspora congolaise doivent présenter un visa avant d'entrer en RDC et sont donc aux yeux de la loi des étrangers. La nationalité congolaise étant une et unique, on ne peut d'un côté exiger un visa pour son entrée au pays et de l'autre, l'autoriser à participer aux élections. Faux.
Les demandeurs d'asile ne possèdent aucune pièce d'identité de la RDC et ne sont soumis qu'à un séjour temporaire dans les pays où ils ont demandé l'asile, ce qui restreint leurs mouvements et ne peuvent théoriquement pas prendre part aux élections organisées par leurs pays.
Qui alors participera à ce marché de dupes?
2. Budget
Il est d'abord risible de constater que le championnat national de football est carrément annulé pour "manque de budget". Comment l'État congolais dans ces conditions peut-il organiser des scrutins dans des pays comme les USA, le Canada, la Russie, ect... Ne prendront part aux scrutins que "les congolais" vivant dans les capitales, - ce qui serait une discrimination - ou laissera-t-on tout le monde, ce qui est improbable.
3. Qui assurera la protection et la surveillance des locaux, si locaux il y en aura, et surtout des résultats? Confiera-t-on tout ceci aux ambassades PPRDiennes?
Je m'arrête ici en espérant qu'il faille d'abord comprendre ce qu'on veut publier.
King David
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
KING DAVID
La loi a été adoptée au Parlement...á 23 heures..á la sauvette Il ne reste qu´au Senat de refaire la même chose lundi 19 janvier et hoppp
Le "droit des congolais de l´étranger á voter" ? une fiction, exactement comme F Kalombo l´affirme; il n´y aura plus élection au Congo pendant 4 ou 5 ans...
Ce que cette fameuse loi de Boshab exige un recensement avant toute élection...Recenser les congolais..tous les congolais même ceux de l étranger peut prendre 4 á 5 ans...et même plus..
Pas d´élections au Congo pendant 5 ans? Joé Kanambe et sa "majorité" restent au pouvoir....et oubliez les élections
La loi a été adoptée au Parlement...á 23 heures..á la sauvette Il ne reste qu´au Senat de refaire la même chose lundi 19 janvier et hoppp
Le "droit des congolais de l´étranger á voter" ? une fiction, exactement comme F Kalombo l´affirme; il n´y aura plus élection au Congo pendant 4 ou 5 ans...
Ce que cette fameuse loi de Boshab exige un recensement avant toute élection...Recenser les congolais..tous les congolais même ceux de l étranger peut prendre 4 á 5 ans...et même plus..
Pas d´élections au Congo pendant 5 ans? Joé Kanambe et sa "majorité" restent au pouvoir....et oubliez les élections
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
KING DAVID
L´info sur l´adoption de la loi Boshab se trouver sur le site de Jeune Afrique
L´info sur l´adoption de la loi Boshab se trouver sur le site de Jeune Afrique
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Apparemment j´ai atteint mon objectif en postant cet article (ces vidéos) sur ce forum ! Je constate que ces vidéos ont eu une très grande résonance dans le milieu de la diaspora congolaise.
Je continuerai à poster les vidéos et articles dans ce forum pour que nos lecteurs sachent par exemples les thèmes actuels de la presse. Je n´attends pas la permission de qui que ce soit pour le faire. Et en plus je suis libre de commenter, faire une analyse ou carrément de ne pas le faire.
Résonance ???
Nous qui avions terminés nos études en génie mécanique appliquons régulièrement les notions de la physique et la chimie. Et ce mot nous a accompagné pendant toutes nos études.
En chimie par exemple la résonance est une particularité d'une molécule de ne pouvoir être représentée par une seule formule développée
En physique par exemple ce mot signifie augmentation de l'amplitude d'oscillation d'un système, sous l'influence d'impulsions régulières de fréquence voisine de la fréquence propre du système.
L'exemple le plus simple est celui de la balançoire, dont le mouvement ne s'amplifie que si on lui communique des impulsions accordées sur ses propres oscillations. Le phénomène existe aussi en acoustique, en optique et en électricité.
Pour terminer, je ne sais pas si on a même saisi le message de cette loi qui autorise les congolais de l´étranger de voter. Apparemment non ! Par ce qu´on mélange demandeurs d´asile, visa, congolais et… Pourquoi ce mélange ???
Je suis incapable de gérer les frustrations de certaines personnes sur ce forum !
Je continuerai à poster les vidéos et articles dans ce forum pour que nos lecteurs sachent par exemples les thèmes actuels de la presse. Je n´attends pas la permission de qui que ce soit pour le faire. Et en plus je suis libre de commenter, faire une analyse ou carrément de ne pas le faire.
Résonance ???
Nous qui avions terminés nos études en génie mécanique appliquons régulièrement les notions de la physique et la chimie. Et ce mot nous a accompagné pendant toutes nos études.
En chimie par exemple la résonance est une particularité d'une molécule de ne pouvoir être représentée par une seule formule développée
En physique par exemple ce mot signifie augmentation de l'amplitude d'oscillation d'un système, sous l'influence d'impulsions régulières de fréquence voisine de la fréquence propre du système.
L'exemple le plus simple est celui de la balançoire, dont le mouvement ne s'amplifie que si on lui communique des impulsions accordées sur ses propres oscillations. Le phénomène existe aussi en acoustique, en optique et en électricité.
Pour terminer, je ne sais pas si on a même saisi le message de cette loi qui autorise les congolais de l´étranger de voter. Apparemment non ! Par ce qu´on mélange demandeurs d´asile, visa, congolais et… Pourquoi ce mélange ???
Je suis incapable de gérer les frustrations de certaines personnes sur ce forum !
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Loi électorale
Ça chauffe du côté de l’opposition politique, plus particulièrement au Groupe Parlementaire UNC et Alliés. Désormais, Justin Bitakwira en a été exclu. Il lui est reproché d’avoir participé au débat général lors de l’examen et adoption du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Ce, contradiction avec l’ensemble de l’opposition parlementaire qui est sa famille politique, qui avait plutôt décidé de ne pas prendre part à toutes les séances plénières qui auraient comme ordre du jour : « le débat sur la loi électorale ». Et, lors du débat sur cette matière, alors que toute l’opposition se mettait à siffloter pendant presque toute la séance plénière, lui était calmement assis sur son siège, en attendant que Minaku lui accorde la parole pour dire ce qu’il pensait de cette loi. Justin Bitakwira qui a toujours milité pour la liberté d’expression et de droits individuels s’était exprimé en ces termes : ‘’ Mon combat a toujours été celui de privilégier l’indépendance d’esprit. Je veux commencer par un adage africain qui dit ceci : « quand vous acceptez de vous faire coiffer dans l’obscurité, veuillez renoncer à vos oreilles. Nous n’avons qu’un seul pays, et personne ne peut se prévaloir l’aimer plus que l’autre ». Pourtant très applaudie par la plénière, cette intervention pertinente de Justin Bitakwira lui a valu l’exclusion de son groupe parlementaire.
En guise de réaction, l’ancien Président du Groupe Parlementaire UNC et Alliés qui a laissé un mot sur la bande passante de Télé 50, soutient l’hypothèse selon laquelle, ‘’en tant que Député National, on n’a pas d’injonctions à recevoir de l’un ou de l’autre collègue’’. Une question préoccupe cependant l’opinion, lors du débat général. Il y avait, en effet, trois opposants qui y ont participé, à savoir : un du MLC et Alliés, un de l’UNC et Alliés et un autre de l’UDPS et Alliés, pourquoi les autres groupes parlementaires n’ont-ils pas suspendu leurs membres pour avoir pris part au débat ? La décision de l’UNC n’est-elle pas trop sévère ? Les réponses à ces différentes questions n’ont pas encore été trouvées. Surtout qu’aux dernières nouvelles, certains Députés nationaux, membres des groupes parlementaires de l’opposition, seraient actifs aux travaux en commission politique, administrative et juridique.
Kevin Inana
source:la prospérité
Read more at http://www.congosynthese.com/news_reader.aspx?Id=9739#V9T67j60qGUuJ4yx.99
Ça chauffe du côté de l’opposition politique, plus particulièrement au Groupe Parlementaire UNC et Alliés. Désormais, Justin Bitakwira en a été exclu. Il lui est reproché d’avoir participé au débat général lors de l’examen et adoption du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales. Ce, contradiction avec l’ensemble de l’opposition parlementaire qui est sa famille politique, qui avait plutôt décidé de ne pas prendre part à toutes les séances plénières qui auraient comme ordre du jour : « le débat sur la loi électorale ». Et, lors du débat sur cette matière, alors que toute l’opposition se mettait à siffloter pendant presque toute la séance plénière, lui était calmement assis sur son siège, en attendant que Minaku lui accorde la parole pour dire ce qu’il pensait de cette loi. Justin Bitakwira qui a toujours milité pour la liberté d’expression et de droits individuels s’était exprimé en ces termes : ‘’ Mon combat a toujours été celui de privilégier l’indépendance d’esprit. Je veux commencer par un adage africain qui dit ceci : « quand vous acceptez de vous faire coiffer dans l’obscurité, veuillez renoncer à vos oreilles. Nous n’avons qu’un seul pays, et personne ne peut se prévaloir l’aimer plus que l’autre ». Pourtant très applaudie par la plénière, cette intervention pertinente de Justin Bitakwira lui a valu l’exclusion de son groupe parlementaire.
En guise de réaction, l’ancien Président du Groupe Parlementaire UNC et Alliés qui a laissé un mot sur la bande passante de Télé 50, soutient l’hypothèse selon laquelle, ‘’en tant que Député National, on n’a pas d’injonctions à recevoir de l’un ou de l’autre collègue’’. Une question préoccupe cependant l’opinion, lors du débat général. Il y avait, en effet, trois opposants qui y ont participé, à savoir : un du MLC et Alliés, un de l’UNC et Alliés et un autre de l’UDPS et Alliés, pourquoi les autres groupes parlementaires n’ont-ils pas suspendu leurs membres pour avoir pris part au débat ? La décision de l’UNC n’est-elle pas trop sévère ? Les réponses à ces différentes questions n’ont pas encore été trouvées. Surtout qu’aux dernières nouvelles, certains Députés nationaux, membres des groupes parlementaires de l’opposition, seraient actifs aux travaux en commission politique, administrative et juridique.
Kevin Inana
source:la prospérité
Read more at http://www.congosynthese.com/news_reader.aspx?Id=9739#V9T67j60qGUuJ4yx.99
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le recensement peut durer 6 mois, soutient un député de la MP
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/18/rdc-le-recensement-peut-durer-6-mois-soutient-depute-de-la-mp/
L’identification de la population peut durer six mois pour toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC), a soutenu le député de la Majorité présidentielle (MP), Daniel Furaha. Lors du vote, samedi 17 janvier à l’Assemblée nationale de la loi électorale, il a estimé que l’opposition qui rejette cette idée le fait par « mauvaise foi ».
« En consultant certains experts du Pnud [Programme des Nations unies pour le développement] et autres qui sont habitués dans ce genre d’exercice, ils disent que l’identification de la population peut prendre au maximum 6 mois », a affirmé le député Daniel Furaha, indiquant que l’enrôlement de la population dans la partie qu’il contrôlait, sans en dire plus, « n’a pris que deux mois ».
Selon lui, si le gouvernement met des moyens à la disposition de l’Office national de l’identification de la population (Onip), le recensement peut aller jusqu’au mois de juillet de cette année en cours et les élections seront organisées sans beaucoup de difficultés.
« Les amis s’agitent pour rien », a déclaré Daniel Furaha.
L’Assemblée nationale a voté le projet de loi électorale samedi à l’absence de l’opposition qui pense que c’est un moyen de prolonger le mandat du président de la République qui prend fin en 2016.
L’opposition proteste contre l’article 8 de cette loi qui stipule que la liste électorale pour l’ensemble du territoire, de la ville ou de la commune, suivant le cas, est affichée, pour consultation, au bureau de l’antenne de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Cette liste doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.
« Ce sont des procès de mauvaises intentions des uns et des autres ou de la classe politique de l’opposition », a soutenu Daniel Furaha.
Il pense que cette disposition permettra de résoudre un problème des élections antérieures.
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/18/rdc-le-recensement-peut-durer-6-mois-soutient-depute-de-la-mp/
L’identification de la population peut durer six mois pour toute l’étendue de la République démocratique du Congo (RDC), a soutenu le député de la Majorité présidentielle (MP), Daniel Furaha. Lors du vote, samedi 17 janvier à l’Assemblée nationale de la loi électorale, il a estimé que l’opposition qui rejette cette idée le fait par « mauvaise foi ».
« En consultant certains experts du Pnud [Programme des Nations unies pour le développement] et autres qui sont habitués dans ce genre d’exercice, ils disent que l’identification de la population peut prendre au maximum 6 mois », a affirmé le député Daniel Furaha, indiquant que l’enrôlement de la population dans la partie qu’il contrôlait, sans en dire plus, « n’a pris que deux mois ».
Selon lui, si le gouvernement met des moyens à la disposition de l’Office national de l’identification de la population (Onip), le recensement peut aller jusqu’au mois de juillet de cette année en cours et les élections seront organisées sans beaucoup de difficultés.
« Les amis s’agitent pour rien », a déclaré Daniel Furaha.
L’Assemblée nationale a voté le projet de loi électorale samedi à l’absence de l’opposition qui pense que c’est un moyen de prolonger le mandat du président de la République qui prend fin en 2016.
L’opposition proteste contre l’article 8 de cette loi qui stipule que la liste électorale pour l’ensemble du territoire, de la ville ou de la commune, suivant le cas, est affichée, pour consultation, au bureau de l’antenne de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), au plus tard quinze jours avant la date du scrutin. Cette liste doit être actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population.
« Ce sont des procès de mauvaises intentions des uns et des autres ou de la classe politique de l’opposition », a soutenu Daniel Furaha.
Il pense que cette disposition permettra de résoudre un problème des élections antérieures.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le projet de loi électorale adopté sans surprise à l'Assemblée
http://www.rfi.fr/afrique/20150117-rdc-projet-nouvelle-loi-electorale-divise-majorite-kabila-assemblee-article-8/
Les débats ont été interminables, samedi, à Kinshasa. Les députés congolais étaient réunis en séance plénière pour débattre du projet très controversé de la loi électorale. Sans surprise, le texte a été adopté à la majorité des voix. La balle est désormais au Sénat.
Le texte a été adopté peu après 22h30 TU par 337 députés ayant voté pour, 8 contre et 24 se sont abstenus. De nombreux députés de l'opposition, affirmant que cette loi servira à décaler la présidentielle de 2016 et à maintenir Joseph Kabila plus longtemps au pouvoir, avaient boycotté la séance. Le Sénat pourrait examiner le texte à compter de ce dimanche en vue de son adoption avant la fin de la session parlementaire extraordinaire, le 26 janvier.
C’est devant une assemblée qui s'est vidée progressivement que cette loi a finalement été adoptée, après plus de dix heures de débat, par des députés visiblement épuisés. Certains s’endormaient sur leur chaise.
Pour la majorité au pouvoir, la procédure a été respectée. La loi a été examinée article par article, après être passée entre les mains d’une commission mixte de députés. La session parlementaire se termine dans neuf jours ; il fallait donc passer à la vitesse supérieure.
Tous les amendements rejetés
Mais en réalité, beaucoup s’interrogent : pourquoi convoquer une plénière un jour férié, en pleine commémoration de Patrice Lumumba, jour aussi d’ouverture du championnat d’Afrique des Nations, et dans un Parlement bouclé par des dizaines de policiers ?
Le débat lui-même devant l’Assemblée laisse certains députés perplexes et aussi dans les rangs de la majorité. Comme sur l’article 8, objet de toutes les controverses, puisque c’est lui qui lie l’organisation des élections à un recensement. Dix-sept amendements sont présentés, certains sont très bien argumentés, comme celui qui propose de distinguer l’identification des électeurs et le recensement de la population, ou un autre qui propose de ne pas rendre les élections conditionnées par le comptage de la population.
Tous sont rejetés, souvent sans argumentaire.
Au final, quasiment tous les articles sont adoptés. Un seul suscite une véritable levée de boucliers, celui qui devait imposer la parité homme-femme sur les listes électorales. Il est rejeté avec une grosse majorité des voix. Les 55 députées, furieuses, quittent la salle, avant de revenir plus tard pour voter.
La majorité elle-même divisée
Les législatives et la présidentielle de 2016 devraient donc bien être organisées, mais uniquement après qu’un recensement de toute la population congolaise aura été organisée. Le projet de loi provoque l'hostilité de l'opposition, qui a donc boycotté la séance, mais il divise aussi la majorité sur ce point, justement, du recensement.
Francis Kalombo, député du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et président de la Ligue des jeunes du même parti, a boycotté l’examen de la loi. Il dénonce un passage en force de cette loi par la majorité et l’hypocrisie de vouloir organiser un recensement. Le député de Kinshasa estime que le gouvernement n’a rien fait pour que le recensement se fasse, bien que le PPRD l’avait demandé depuis longtemps. L'Office national de l'identification de la population (ONIP) est créé depuis 2011, souligne-t-il encore, et il n’y a que quelques jours que l’on a nommé les membres qui pour le moment n’ont pas de bureau et n’ont pas commencé leur travail.
« Comment pouvez-vous croire qu’on ira aux élections alors que le recensement n’a pas commencé ?, demande Francis Kalombo. C’est de la poudre aux yeux, c’est pour nous faire avaler des couleuvres, et je suis sûr et certain qu’il n’y a aucune volonté pour qu’on aille aux élections en imposant un recensement. Je représente la population et moralement, consciemment, je ne peux pas voter cette disposition, c’est nous ramener en arrière. »
Et le député poursuit : « Aujourd’hui, ne pas aller aux élections, c’est priver la population de ce qu'elle veut. Je suis de la majorité, je soutiens la majorité, mais sur ce point, je ne suis pas d’accord avec la majorité. »
Preuve de l'agitation que suscite ce projet de loi : ce samedi soir, le quartier autour du Parlement était bouclé par la police. Seuls les piétons sont autorisés à circuler dans les environs du Palais du peuple.
http://www.rfi.fr/afrique/20150117-rdc-projet-nouvelle-loi-electorale-divise-majorite-kabila-assemblee-article-8/
Les débats ont été interminables, samedi, à Kinshasa. Les députés congolais étaient réunis en séance plénière pour débattre du projet très controversé de la loi électorale. Sans surprise, le texte a été adopté à la majorité des voix. La balle est désormais au Sénat.
Le texte a été adopté peu après 22h30 TU par 337 députés ayant voté pour, 8 contre et 24 se sont abstenus. De nombreux députés de l'opposition, affirmant que cette loi servira à décaler la présidentielle de 2016 et à maintenir Joseph Kabila plus longtemps au pouvoir, avaient boycotté la séance. Le Sénat pourrait examiner le texte à compter de ce dimanche en vue de son adoption avant la fin de la session parlementaire extraordinaire, le 26 janvier.
C’est devant une assemblée qui s'est vidée progressivement que cette loi a finalement été adoptée, après plus de dix heures de débat, par des députés visiblement épuisés. Certains s’endormaient sur leur chaise.
Pour la majorité au pouvoir, la procédure a été respectée. La loi a été examinée article par article, après être passée entre les mains d’une commission mixte de députés. La session parlementaire se termine dans neuf jours ; il fallait donc passer à la vitesse supérieure.
Tous les amendements rejetés
Mais en réalité, beaucoup s’interrogent : pourquoi convoquer une plénière un jour férié, en pleine commémoration de Patrice Lumumba, jour aussi d’ouverture du championnat d’Afrique des Nations, et dans un Parlement bouclé par des dizaines de policiers ?
Le débat lui-même devant l’Assemblée laisse certains députés perplexes et aussi dans les rangs de la majorité. Comme sur l’article 8, objet de toutes les controverses, puisque c’est lui qui lie l’organisation des élections à un recensement. Dix-sept amendements sont présentés, certains sont très bien argumentés, comme celui qui propose de distinguer l’identification des électeurs et le recensement de la population, ou un autre qui propose de ne pas rendre les élections conditionnées par le comptage de la population.
Tous sont rejetés, souvent sans argumentaire.
Au final, quasiment tous les articles sont adoptés. Un seul suscite une véritable levée de boucliers, celui qui devait imposer la parité homme-femme sur les listes électorales. Il est rejeté avec une grosse majorité des voix. Les 55 députées, furieuses, quittent la salle, avant de revenir plus tard pour voter.
La majorité elle-même divisée
Les législatives et la présidentielle de 2016 devraient donc bien être organisées, mais uniquement après qu’un recensement de toute la population congolaise aura été organisée. Le projet de loi provoque l'hostilité de l'opposition, qui a donc boycotté la séance, mais il divise aussi la majorité sur ce point, justement, du recensement.
Francis Kalombo, député du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), et président de la Ligue des jeunes du même parti, a boycotté l’examen de la loi. Il dénonce un passage en force de cette loi par la majorité et l’hypocrisie de vouloir organiser un recensement. Le député de Kinshasa estime que le gouvernement n’a rien fait pour que le recensement se fasse, bien que le PPRD l’avait demandé depuis longtemps. L'Office national de l'identification de la population (ONIP) est créé depuis 2011, souligne-t-il encore, et il n’y a que quelques jours que l’on a nommé les membres qui pour le moment n’ont pas de bureau et n’ont pas commencé leur travail.
« Comment pouvez-vous croire qu’on ira aux élections alors que le recensement n’a pas commencé ?, demande Francis Kalombo. C’est de la poudre aux yeux, c’est pour nous faire avaler des couleuvres, et je suis sûr et certain qu’il n’y a aucune volonté pour qu’on aille aux élections en imposant un recensement. Je représente la population et moralement, consciemment, je ne peux pas voter cette disposition, c’est nous ramener en arrière. »
Et le député poursuit : « Aujourd’hui, ne pas aller aux élections, c’est priver la population de ce qu'elle veut. Je suis de la majorité, je soutiens la majorité, mais sur ce point, je ne suis pas d’accord avec la majorité. »
Preuve de l'agitation que suscite ce projet de loi : ce samedi soir, le quartier autour du Parlement était bouclé par la police. Seuls les piétons sont autorisés à circuler dans les environs du Palais du peuple.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
KD
il y a des annees, j'avais donne ma position vis-a-vis de cette histoire de voir la diaspora voter, pour les raisons qu'on evoque maintenant. Ce qui sera marrant c qu'ils diront, nous ne savons pas c q la diaspora/l'opposition veut, elle dit une chose et son contraire, elle fait une demande, soki bo pesi ye, a baluki.
But anyway, on ne pouvait pas s'attendre a ce que ces lois soient rejettees ds un parlement coe celui que nous avons
il y a des annees, j'avais donne ma position vis-a-vis de cette histoire de voir la diaspora voter, pour les raisons qu'on evoque maintenant. Ce qui sera marrant c qu'ils diront, nous ne savons pas c q la diaspora/l'opposition veut, elle dit une chose et son contraire, elle fait une demande, soki bo pesi ye, a baluki.
But anyway, on ne pouvait pas s'attendre a ce que ces lois soient rejettees ds un parlement coe celui que nous avons
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Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
VOTE DE LA DIASPORA
Allons mister JIM ?
Les "congolais" qu´on autorise de "voter"..sont-ils cette majorité des congolais qui possedent plusieures nationalités et résidant en Occident ?
Cette fameuse loi n a pas de sens..tant qu´on ne modifie pas la Constitution en acceptant la double nationalité.. dans l´esprit de ceux qui avaient suggèrés cette loi, il était question de règler une fois pour toute la question de la double nationalité dont beneficient presque TOUS ceux qui dirigent le Congo en ce moment
"Eux" peuvent voter...sans discrimination, tandis que nous..ne devons pas voter
AMENDEMENTS REJETTÉS SYSTEMATIQUEMENT
C´est la victoire de BOSHAB, il a imposé sa LOI..et AUCUN parlementaire, même celui du PPRD ne devait s´opposer á cette loi:lol: Maintenant, la suite c´est KENGO qui va aussi refaire la même scène..ou mettre des grains de sable dans la machine de BOSHAB
En tout cas, F Kalombo est explicite: Il n´y aura pas d´élection au Congo pendant 5 ans
Allons mister JIM ?
Les "congolais" qu´on autorise de "voter"..sont-ils cette majorité des congolais qui possedent plusieures nationalités et résidant en Occident ?
Cette fameuse loi n a pas de sens..tant qu´on ne modifie pas la Constitution en acceptant la double nationalité.. dans l´esprit de ceux qui avaient suggèrés cette loi, il était question de règler une fois pour toute la question de la double nationalité dont beneficient presque TOUS ceux qui dirigent le Congo en ce moment
"Eux" peuvent voter...sans discrimination, tandis que nous..ne devons pas voter
AMENDEMENTS REJETTÉS SYSTEMATIQUEMENT
C´est la victoire de BOSHAB, il a imposé sa LOI..et AUCUN parlementaire, même celui du PPRD ne devait s´opposer á cette loi:lol: Maintenant, la suite c´est KENGO qui va aussi refaire la même scène..ou mettre des grains de sable dans la machine de BOSHAB
En tout cas, F Kalombo est explicite: Il n´y aura pas d´élection au Congo pendant 5 ans
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Troll a écrit: VOTE DE LA DIASPORA
Allons mister JIM ?
Les "congolais" qu´on autorise de "voter"..sont-ils cette majorité des congolais qui possedent plusieures nationalités et résidant en Occident ?
Cette fameuse loi n a pas de sens..tant qu´on ne modifie pas la Constitution en acceptant la double nationalité.. dans l´esprit de ceux qui avaient suggèrés cette loi, il était question de règler une fois pour toute la question de la double nationalité dont beneficient presque TOUS ceux qui dirigent le Congo en ce moment
"Eux" peuvent voter...sans discrimination, tandis que nous..ne devons pas voter
Vous avez raison cher mr. Troll et je suis de votre avis aussi.
Il faut changer la constitution sur ce point. C´est exactement ce que notre ami Mfumu Toto explique. Est-ce que « les opposants » sont d’accord pour le changement de la constitution (sur ce point) ? N´oublions pas aussi que certains opposants ont plusieurs nationalités.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mathilde a écrit:FRANCIS KALOMBO contre modification de la loi électorale+S'Oppose à BOSHAB. On ne défie pas LE Peuple
Ba Kablistes aile Joseph baza ko occuper terrain tout, na ya soit dit opposition na ya soit dit majorité. Esa somo.
Quels sont les opposants qui font l'actualité dans l'opposition ? Ne viennent-ils tous pas ou presque du PPRD ou plus largement de la majorité kabiliste ?
Et ça ce n'est que le début.
Libre Examen
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
RDC: l’examen du projet de loi suspendu
L'opposition soupçonne la majorité au pouvoir de vouloir se servir de ce texte pour retarder les échéances électorales et permettre au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Après les émeutes de lundi, qui ont éclaté à la suite de la manifestation de l'opposition, l'examen du projet de loi électorale a été suspendu.
Les sénateurs de l'opposition ont estimé que l'examen de ce texte ne pouvait pas se poursuivre dans un climat de tension.
Leur proposition de suspendre l'examen du projet de loi électorale controversé a été acceptée par le président du Sénat.
La séance a donc été suspendue lundi et devrait en principe reprendre mardi.
Depuis lundi matin, la tension était palpable dans certaines grandes villes du pays et surtout à Kinshasa, la capitale.
Des échauffourées ont opposé les forces de l'ordre à des militants de l'opposition qui manifestaient contre le projet de loi électorale adopté le weekend dernier par les députés.
Ce projet de loi conditionne l'organisation des élections à l'accomplissement préalable d'un recensement de la population.
Pour l'opposition, ce décompte de la population pourrait durer plusieurs années, empêchant ainsi l'organisation des élections aux échéances prévues.
Le bilan des échauffourées de lundi est controversé. L'opposition parle de plus de 13 morts lors des émeutes qui ont éclaté dans des quartiers populaires de Kinshasa.
Le gouvernement avance quant à lui un bilan de quatre morts : deux civils et deux policiers.
Par ailleurs, plusieurs cas de pillages et de vandalisme ont été signalés en marge de ces émeutes.
Mais le ministre de l'Intérieur de la ville-province de Kinshasa assure que la situation est désormais sous contrôle.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/01/150120_rdc_loi?ocid=socialflow_facebook
L'opposition soupçonne la majorité au pouvoir de vouloir se servir de ce texte pour retarder les échéances électorales et permettre au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de 2016.
Après les émeutes de lundi, qui ont éclaté à la suite de la manifestation de l'opposition, l'examen du projet de loi électorale a été suspendu.
Les sénateurs de l'opposition ont estimé que l'examen de ce texte ne pouvait pas se poursuivre dans un climat de tension.
Leur proposition de suspendre l'examen du projet de loi électorale controversé a été acceptée par le président du Sénat.
La séance a donc été suspendue lundi et devrait en principe reprendre mardi.
Depuis lundi matin, la tension était palpable dans certaines grandes villes du pays et surtout à Kinshasa, la capitale.
Des échauffourées ont opposé les forces de l'ordre à des militants de l'opposition qui manifestaient contre le projet de loi électorale adopté le weekend dernier par les députés.
Ce projet de loi conditionne l'organisation des élections à l'accomplissement préalable d'un recensement de la population.
Pour l'opposition, ce décompte de la population pourrait durer plusieurs années, empêchant ainsi l'organisation des élections aux échéances prévues.
Le bilan des échauffourées de lundi est controversé. L'opposition parle de plus de 13 morts lors des émeutes qui ont éclaté dans des quartiers populaires de Kinshasa.
Le gouvernement avance quant à lui un bilan de quatre morts : deux civils et deux policiers.
Par ailleurs, plusieurs cas de pillages et de vandalisme ont été signalés en marge de ces émeutes.
Mais le ministre de l'Intérieur de la ville-province de Kinshasa assure que la situation est désormais sous contrôle.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2015/01/150120_rdc_loi?ocid=socialflow_facebook
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Sénat: le projet de loi électorale jugé recevable
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/senat-le-projet-de-loi-electorale-juge-recevable/
Le Sénat a jugé recevable, mardi 20 janvier, le projet de loi portant modification de la loi électorale, modifiée et adoptée le week-end dernier à l’Assemblée nationale. Après un débat approfondi, ce texte a été confié à la commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ), appelée à examiner en profondeur et la remettre en discussion jeudi 22 janvier prochain.
L’article 8 de cette loi dispose désormais que la liste électorale soit actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population qui permettra à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de disposer d’un fichier central de la population et d’évoluer sur des bases saines.
Les opposants estiment par contre que faire du recensement un préalable aux prochaines élections retarderait celles-ci et risque de conduire, de fait, à la prolongation du mandat du président Kabila au-delà de 2016. A la chambre haute du Parlement, trois courant se sont dégagés pendant le débat sur cette loi électorale, défendu par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab Mabudj.
En premier lieu, il y a des sénateurs qui estiment que les prochaines élections doivent être subordonnées au recensement de la population.
C’est le cas de Shé Okitundu qui est persuadé que cette opération (NDLR : recensement général) permettra d’identifier, en amont, les citoyens congolais lesquels pourront par la suite acquérir la carte d’électeurs en vue du vote.
Le deuxième groupe compte ceux qui ne jurent que par le rejet de cette loi parmi lesquels Moïse Nyarugabo qui estime que ce texte est porteur des germes de conflits. Cet élu du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) dit ne pas être contre le recensement de la population mais s’oppose que cette opération soit liée à l’organisation des élections à venir.
La dernière tendance demande une pause sur l’examen de cette loi en vue d’un consensus entre les acteurs concernés par cette loi.
«Il n’est pas normal de poursuivre le débat sur une loi qui divise la population et cause des pertes en vies humaines », a indiqué le sénateur Emey Kalamba.
Cette loi avait été adoptée samedi dernier à l’Assemblée nationale, sans l’opposition qui a boycotté les séances de l’examen de ce projet initié par le vice-Premier et ministre de l’Intérieur.
Des nouveaux incidents sont observés depuis quelques jours dans quelques villes du pays pour s’opposer à l’adoption de cette loi à l’Assemblée nationale.
A Kinshasa, des incidents ont été enregistrés au cours des manifestations organisées à Kinshasa, où des jeunes se sont affrontés aux forces de l’ordre.
Selon le bilan officiel, trois personnes ont perdu la vie dans des manifestations contre la loi électorale qui ont dégénéré la veille à plusieurs endroits de la capitale.
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/20/senat-le-projet-de-loi-electorale-juge-recevable/
Le Sénat a jugé recevable, mardi 20 janvier, le projet de loi portant modification de la loi électorale, modifiée et adoptée le week-end dernier à l’Assemblée nationale. Après un débat approfondi, ce texte a été confié à la commission Politique, administrative et judiciaire (PAJ), appelée à examiner en profondeur et la remettre en discussion jeudi 22 janvier prochain.
L’article 8 de cette loi dispose désormais que la liste électorale soit actualisée en tenant compte de l’évolution des données démographiques et de l’identification de la population qui permettra à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de disposer d’un fichier central de la population et d’évoluer sur des bases saines.
Les opposants estiment par contre que faire du recensement un préalable aux prochaines élections retarderait celles-ci et risque de conduire, de fait, à la prolongation du mandat du président Kabila au-delà de 2016. A la chambre haute du Parlement, trois courant se sont dégagés pendant le débat sur cette loi électorale, défendu par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab Mabudj.
En premier lieu, il y a des sénateurs qui estiment que les prochaines élections doivent être subordonnées au recensement de la population.
C’est le cas de Shé Okitundu qui est persuadé que cette opération (NDLR : recensement général) permettra d’identifier, en amont, les citoyens congolais lesquels pourront par la suite acquérir la carte d’électeurs en vue du vote.
Le deuxième groupe compte ceux qui ne jurent que par le rejet de cette loi parmi lesquels Moïse Nyarugabo qui estime que ce texte est porteur des germes de conflits. Cet élu du Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) dit ne pas être contre le recensement de la population mais s’oppose que cette opération soit liée à l’organisation des élections à venir.
La dernière tendance demande une pause sur l’examen de cette loi en vue d’un consensus entre les acteurs concernés par cette loi.
«Il n’est pas normal de poursuivre le débat sur une loi qui divise la population et cause des pertes en vies humaines », a indiqué le sénateur Emey Kalamba.
Cette loi avait été adoptée samedi dernier à l’Assemblée nationale, sans l’opposition qui a boycotté les séances de l’examen de ce projet initié par le vice-Premier et ministre de l’Intérieur.
Des nouveaux incidents sont observés depuis quelques jours dans quelques villes du pays pour s’opposer à l’adoption de cette loi à l’Assemblée nationale.
A Kinshasa, des incidents ont été enregistrés au cours des manifestations organisées à Kinshasa, où des jeunes se sont affrontés aux forces de l’ordre.
Selon le bilan officiel, trois personnes ont perdu la vie dans des manifestations contre la loi électorale qui ont dégénéré la veille à plusieurs endroits de la capitale.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Dans ce contexte alors, qu´on procède tout simplement à l´enrôlement des électeurs, on gagnera du temps et on évitera que le sang puisse couler inutilement.Jim KK a écrit:
C’est le cas de Shé Okitundu qui est persuadé que cette opération (NDLR : recensement général) permettra d’identifier, en amont, les citoyens congolais lesquels pourront par la suite acquérir la carte d’électeurs en vue du vote.
Arafat
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
L'envoyé spécial américain pour les Grands Lacs, Russ Feingold, souligne que « le recensement ne peut pas servir d'excuse pour retarder des scrutins qui doivent se tenir d'ici à la fin 2016 », comme c'est prévu par la Constitution. « Si le gouvernement congolais en vient à ne pas respecter sa loi fondamentale, insiste l'émissaire américain, cela nuirait gravement à la réputation de la RDC dans le monde. »
http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-communaute-internationale-denonce-violences-kinshasa-etats-unis-france-belgique-constitution-feingold/
http://www.rfi.fr/afrique/20150121-rdc-communaute-internationale-denonce-violences-kinshasa-etats-unis-france-belgique-constitution-feingold/
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Arafat a écrit:Dans ce contexte alors, qu´on procède tout simplement à l´enrôlement des électeurs, on gagnera du temps et on évitera que le sang puisse couler inutilement.Jim KK a écrit:
C’est le cas de Shé Okitundu qui est persuadé que cette opération (NDLR : recensement général) permettra d’identifier, en amont, les citoyens congolais lesquels pourront par la suite acquérir la carte d’électeurs en vue du vote.
Une loi électorale taillée sur mesure pour et par les caciques du pouvoir en place. Fallait-il vraiment cette loi pour conserver le pouvoir ?? Les jours avenirs nous diront plus !!!
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Mr JIM
Pourquoi She Okitundu qui possede la nationalité suisse parle de l´indentification des congolais..dont sa majorité a oubliée de faire depuis plus de 10 ans ?
S´il pouvait être plus explicite, combien des senateurs y compris Boshab lui même possedent la double nationalité Si "eux" peuvent voter et être des candidats...alors cette discrimination qui nous frappe..va être l´une des raisons de les voir quitter le pouvoir
Pourquoi She Okitundu qui possede la nationalité suisse parle de l´indentification des congolais..dont sa majorité a oubliée de faire depuis plus de 10 ans ?
S´il pouvait être plus explicite, combien des senateurs y compris Boshab lui même possedent la double nationalité Si "eux" peuvent voter et être des candidats...alors cette discrimination qui nous frappe..va être l´une des raisons de les voir quitter le pouvoir
GHOST
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Projet de loi électorale : le vote des Congolais de l’Etranger prévu
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/projet-de-loi-electorale-le-vote-des-congolais-de-letranger-prevu/
Le vice-ministre des Affaires Étrangères en charge des Congolais vivant à l’Etranger, Antoine Boyamba, se félicite des dispositions incluses dans le projet de loi électorale en examen au parlement qui accordent la possibilité à ces concitoyens vivant à l’Etranger de voter. Il l’a déclaré jeudi 22 janvier lors d’un entretien avec la presse à Kinshasa.
A en croire le vice-ministre, cette disposition est non seulement l’application de l’une des recommandations issues des concertations nationales qui devrait être respecté, mais aussi une réponse favorable à l’apport des Congolais de la diaspora à l’économie nationale.
« Pour que les gens en dehors du territoire national qui n’avaient pas le droit de voter le fasse, il faut qu’on change de loi. On n’a pas changé de Constitution. Celle-ci reconnait à tous les Congolais le droit de voter mais la loi permettait aux Congolais qui étaient à l’extérieur du pays de ne voter que s’ils reviennent au pays », a affirmé Antoine Boyamba.
Selon l’article 5 de l’ancienne loi, les Congolais se trouvant à l’étranger le jour du scrutin n’avaient pas le droit de voter entre 2006 et 2011. L’une des conditions de droit au vote était la présence sur le territoire national. Cette obligation a été retirée dans le projet de loi qui ouvre désormais le droit de vote – uniquement pour l’élection présidentielle – aux Congolais résidant à l’étranger, du moins s’ils disposent d’une carte d’identité et d’une carte consulaire.
Pour le vice-ministre en charge des Congolais vivant à l’étranger, cette nouvelle loi «est un grand pas en avant».
« Cette diaspora apporte beaucoup sur le plan économique et social au pays. C’est tout à fait normal que nos compatriotes qui vivent en dehors du pays exercent leurs droits », a ajouté Antoine Boyamba.
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/projet-de-loi-electorale-le-vote-des-congolais-de-letranger-prevu/
Le vice-ministre des Affaires Étrangères en charge des Congolais vivant à l’Etranger, Antoine Boyamba, se félicite des dispositions incluses dans le projet de loi électorale en examen au parlement qui accordent la possibilité à ces concitoyens vivant à l’Etranger de voter. Il l’a déclaré jeudi 22 janvier lors d’un entretien avec la presse à Kinshasa.
A en croire le vice-ministre, cette disposition est non seulement l’application de l’une des recommandations issues des concertations nationales qui devrait être respecté, mais aussi une réponse favorable à l’apport des Congolais de la diaspora à l’économie nationale.
« Pour que les gens en dehors du territoire national qui n’avaient pas le droit de voter le fasse, il faut qu’on change de loi. On n’a pas changé de Constitution. Celle-ci reconnait à tous les Congolais le droit de voter mais la loi permettait aux Congolais qui étaient à l’extérieur du pays de ne voter que s’ils reviennent au pays », a affirmé Antoine Boyamba.
Selon l’article 5 de l’ancienne loi, les Congolais se trouvant à l’étranger le jour du scrutin n’avaient pas le droit de voter entre 2006 et 2011. L’une des conditions de droit au vote était la présence sur le territoire national. Cette obligation a été retirée dans le projet de loi qui ouvre désormais le droit de vote – uniquement pour l’élection présidentielle – aux Congolais résidant à l’étranger, du moins s’ils disposent d’une carte d’identité et d’une carte consulaire.
Pour le vice-ministre en charge des Congolais vivant à l’étranger, cette nouvelle loi «est un grand pas en avant».
« Cette diaspora apporte beaucoup sur le plan économique et social au pays. C’est tout à fait normal que nos compatriotes qui vivent en dehors du pays exercent leurs droits », a ajouté Antoine Boyamba.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Un debat sur la loi electorale (Mende, Sesanga, UNC et PALU...), Je n'ai pas encore fini de regarder tte les videos que je partage avec vous ici, c'est 6 videos, donc vous pouvez retrouver le reste sur youtube
_________________
Cooperation only lasts as long as the status quo is unchanged (National Treasure)
I demand respect, if I can't get it, I'll take it
et que celui qui n'a pas d'épée vende son vêtement et achète une épée. Luc 22:36
Hiro-Hito- Admin
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Après le vote de la loi électorale au Sénat, scènes de liesse à Kinshasa
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/rdc-apres-le-vote-de-la-loi-electorale-au-senat-scenes-de-liesse-kinshasa/
L’adoption d’une version amendée du projet de loi électorale au Sénat a donné lieu à des manifestations de joie des étudiants de l’Université de Kinshasa. Les sénateurs ont notamment modifié l’article qui subordonnait les élections au recensement et à l’identification de la population. Une disposition que l’opposition estime être une astuce de la majorité pour prolonger le mandat du chef de l’Etat qui doit prendre fin en 2016. Depuis le début de la semaine, des manifestations ont été organisées à Kinshasa, Bukavu et Goma contre ce projet de loi.
Juste après la lecture de l’article 8 tel que modifié par des sénateurs, des centaines d’étudiants sont descendus la rue, lançant des cris de joie.
« C’est la joie. Les étudiants sont sortis dans les homes, dans les chambres. Les garçons sont en train de chanter, de manifester », témoigne une étudiante jointe au téléphone peu avant midi.
Encadrés par la police, les étudiants accompagnés des habitants des quartiers environnants se sont rendus dans les lieux qui avaient été vandalisés lors des manifestations des derniers jours pour présenter des excuses.
L’étudiante affirme que la manifestation s’est déroulée dans le calme :
« Les étudiants sont en train de chanter : ”Yo nani, o boya Kengo” [Qui es-tu pour désapprouver Kengo ?]. C’est la joie, ils ne bousculent personne, ils ne frappent personne. La circulation est normale. »
Les manifestants ont salué la décision du Sénat et invité le chef de l’Etat à rassurer davantage la population sur la question électorale.
Les étudiants ont aussi demandé à l’Assemblée nationale de faire preuve du même patriotisme que le Sénat en validant l’article 8 de la loi électorale tel que modifié par la chambre haute du Parlement. Comme les deux chambres ont adopté la même loi en des termes différents, une commission paritaire doit être convoquée pour uniformiser le texte. En cas de désaccord persistant, c’est la version de l’Assemblée qui prévaudra.
De nombreux jeunes sont sortis spontanément dans les des communes de Kalamu et Ngaba, théâtre des violences ces derniers jours, ainsi qu’à Limete pour exprimer leur joie après l’adoption de la loi au Sénat.
Une plénière très suivie
Cette plénière consacrée au vote de la nouvelle loi électorale a été très suivie à Kinshasa.
Notre reporter qui a sillonné le boulevard du 30 juin, les avenues Huileries et Libération (ex-24 novembre) a rencontré des habitants en petits groupes en train de suivre les débats des sénateurs.
Après l’adoption du projet de loi, des cris de joie ont été entendus.
Certaines personnes interrogées ont confié qu’ils comptaient sur « la sagesse » des sénateurs pour adopter des dispositions qui décrisperaient la situation politique, très tendue depuis l’adoption du projet de loi électorale à l’Assemblée nationale.
Certains Kinois indiquent cependant attendre la situation soit complètement apaisée pour que les prochaines élections se déroulent dans les délais constitutionnels.
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/rdc-apres-le-vote-de-la-loi-electorale-au-senat-scenes-de-liesse-kinshasa/
L’adoption d’une version amendée du projet de loi électorale au Sénat a donné lieu à des manifestations de joie des étudiants de l’Université de Kinshasa. Les sénateurs ont notamment modifié l’article qui subordonnait les élections au recensement et à l’identification de la population. Une disposition que l’opposition estime être une astuce de la majorité pour prolonger le mandat du chef de l’Etat qui doit prendre fin en 2016. Depuis le début de la semaine, des manifestations ont été organisées à Kinshasa, Bukavu et Goma contre ce projet de loi.
Juste après la lecture de l’article 8 tel que modifié par des sénateurs, des centaines d’étudiants sont descendus la rue, lançant des cris de joie.
« C’est la joie. Les étudiants sont sortis dans les homes, dans les chambres. Les garçons sont en train de chanter, de manifester », témoigne une étudiante jointe au téléphone peu avant midi.
Encadrés par la police, les étudiants accompagnés des habitants des quartiers environnants se sont rendus dans les lieux qui avaient été vandalisés lors des manifestations des derniers jours pour présenter des excuses.
L’étudiante affirme que la manifestation s’est déroulée dans le calme :
« Les étudiants sont en train de chanter : ”Yo nani, o boya Kengo” [Qui es-tu pour désapprouver Kengo ?]. C’est la joie, ils ne bousculent personne, ils ne frappent personne. La circulation est normale. »
Les manifestants ont salué la décision du Sénat et invité le chef de l’Etat à rassurer davantage la population sur la question électorale.
Les étudiants ont aussi demandé à l’Assemblée nationale de faire preuve du même patriotisme que le Sénat en validant l’article 8 de la loi électorale tel que modifié par la chambre haute du Parlement. Comme les deux chambres ont adopté la même loi en des termes différents, une commission paritaire doit être convoquée pour uniformiser le texte. En cas de désaccord persistant, c’est la version de l’Assemblée qui prévaudra.
De nombreux jeunes sont sortis spontanément dans les des communes de Kalamu et Ngaba, théâtre des violences ces derniers jours, ainsi qu’à Limete pour exprimer leur joie après l’adoption de la loi au Sénat.
Une plénière très suivie
Cette plénière consacrée au vote de la nouvelle loi électorale a été très suivie à Kinshasa.
Notre reporter qui a sillonné le boulevard du 30 juin, les avenues Huileries et Libération (ex-24 novembre) a rencontré des habitants en petits groupes en train de suivre les débats des sénateurs.
Après l’adoption du projet de loi, des cris de joie ont été entendus.
Certaines personnes interrogées ont confié qu’ils comptaient sur « la sagesse » des sénateurs pour adopter des dispositions qui décrisperaient la situation politique, très tendue depuis l’adoption du projet de loi électorale à l’Assemblée nationale.
Certains Kinois indiquent cependant attendre la situation soit complètement apaisée pour que les prochaines élections se déroulent dans les délais constitutionnels.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Le Sénat adopte l'article 8 de la loi électorale avec amendements
http://www.rfi.fr/afrique/20150123-rdc-seant-adopte-article-8-loi-electorale-apres-amendements/
Le Sénat congolais s'est prononcé ce vendredi à la mi-journée sur un texte polémique : le projet de loi électorale qui a provoqué trois jours de violences à Kinshasa mais aussi en province. Le fameux article 8 a été adopté ans une version amendée.
La modification a été obtenue après de longues heures de négociations aux dires des sénateurs qui y ont participé. C’est donc un compromis qui a été adopté et à l'unanimité. Un compromis dans la mesure où il n’y a pas de retrait de l’article controversé, comme l’exige une partie de l’opposition, mais cet article est complété et clarifié de sorte que la tenue des élections n’est plus conditionnée au résultat d’un recensement. « L'actualisation de la liste électorale en fonction des données démographiques doit se faire dans le respect des délais constitutionnels prévus pour l'organisation des élections présidentielles », précise le texte amendé.
Un compromis adopté à la quasi unanimité par les sénateurs qui envoient ainsi un signal d’apaisement à la population et de consensus aux députés car cette étape n’est la dernière.
Ce texte modifié va maintenant repartir entre les mains d’une commission mixte composée de sénateurs et de députés. Il appratient à cette commission de trouver un compromis pour pouvoir représenter le texte pour vote, probablement dimanche ou lundi, en séance plénière.
Rien n’est encore gagné disent les partisans des deux camps.Si le désaccord persiste, c'est au final aux députés, c'est à dire à la Chambre basse que reviendra le dernier mot.
http://www.rfi.fr/afrique/20150123-rdc-seant-adopte-article-8-loi-electorale-apres-amendements/
Le Sénat congolais s'est prononcé ce vendredi à la mi-journée sur un texte polémique : le projet de loi électorale qui a provoqué trois jours de violences à Kinshasa mais aussi en province. Le fameux article 8 a été adopté ans une version amendée.
La modification a été obtenue après de longues heures de négociations aux dires des sénateurs qui y ont participé. C’est donc un compromis qui a été adopté et à l'unanimité. Un compromis dans la mesure où il n’y a pas de retrait de l’article controversé, comme l’exige une partie de l’opposition, mais cet article est complété et clarifié de sorte que la tenue des élections n’est plus conditionnée au résultat d’un recensement. « L'actualisation de la liste électorale en fonction des données démographiques doit se faire dans le respect des délais constitutionnels prévus pour l'organisation des élections présidentielles », précise le texte amendé.
Un compromis adopté à la quasi unanimité par les sénateurs qui envoient ainsi un signal d’apaisement à la population et de consensus aux députés car cette étape n’est la dernière.
Ce texte modifié va maintenant repartir entre les mains d’une commission mixte composée de sénateurs et de députés. Il appratient à cette commission de trouver un compromis pour pouvoir représenter le texte pour vote, probablement dimanche ou lundi, en séance plénière.
Rien n’est encore gagné disent les partisans des deux camps.Si le désaccord persiste, c'est au final aux députés, c'est à dire à la Chambre basse que reviendra le dernier mot.
Jim KK
Re: Les élections en RDC: modification de la loi electorale, dialogue, le gouvernement congolais autorise la diaspora congolaise de voter, le recensement, les manifestations contre la loi électorale
Jim KK a écrit:Après le vote de la loi électorale au Sénat, scènes de liesse à Kinshasa
http://radiookapi.net/actualite/2015/01/23/rdc-apres-le-vote-de-la-loi-electorale-au-senat-scenes-de-liesse-kinshasa/
L’adoption d’une version amendée du projet de loi électorale au Sénat a donné lieu à des manifestations de joie des étudiants de l’Université de Kinshasa. Les sénateurs ont notamment modifié l’article qui subordonnait les élections au recensement et à l’identification de la population. Une disposition que l’opposition estime être une astuce de la majorité pour prolonger le mandat du chef de l’Etat qui doit prendre fin en 2016. Depuis le début de la semaine, des manifestations ont été organisées à Kinshasa, Bukavu et Goma contre ce projet de loi.
Juste après la lecture de l’article 8 tel que modifié par des sénateurs, des centaines d’étudiants sont descendus la rue, lançant des cris de joie.
« C’est la joie. Les étudiants sont sortis dans les homes, dans les chambres. Les garçons sont en train de chanter, de manifester », témoigne une étudiante jointe au téléphone peu avant midi.
Encadrés par la police, les étudiants accompagnés des habitants des quartiers environnants se sont rendus dans les lieux qui avaient été vandalisés lors des manifestations des derniers jours pour présenter des excuses.
L’étudiante affirme que la manifestation s’est déroulée dans le calme :
« Les étudiants sont en train de chanter : ”Yo nani, o boya Kengo” [Qui es-tu pour désapprouver Kengo ?]. C’est la joie, ils ne bousculent personne, ils ne frappent personne. La circulation est normale. »
Les manifestants ont salué la décision du Sénat et invité le chef de l’Etat à rassurer davantage la population sur la question électorale.
Les étudiants ont aussi demandé à l’Assemblée nationale de faire preuve du même patriotisme que le Sénat en validant l’article 8 de la loi électorale tel que modifié par la chambre haute du Parlement. Comme les deux chambres ont adopté la même loi en des termes différents, une commission paritaire doit être convoquée pour uniformiser le texte. En cas de désaccord persistant, c’est la version de l’Assemblée qui prévaudra.
De nombreux jeunes sont sortis spontanément dans les des communes de Kalamu et Ngaba, théâtre des violences ces derniers jours, ainsi qu’à Limete pour exprimer leur joie après l’adoption de la loi au Sénat.
Une plénière très suivie
Cette plénière consacrée au vote de la nouvelle loi électorale a été très suivie à Kinshasa.
Notre reporter qui a sillonné le boulevard du 30 juin, les avenues Huileries et Libération (ex-24 novembre) a rencontré des habitants en petits groupes en train de suivre les débats des sénateurs.
Après l’adoption du projet de loi, des cris de joie ont été entendus.
Certaines personnes interrogées ont confié qu’ils comptaient sur « la sagesse » des sénateurs pour adopter des dispositions qui décrisperaient la situation politique, très tendue depuis l’adoption du projet de loi électorale à l’Assemblée nationale.
Certains Kinois indiquent cependant attendre la situation soit complètement apaisée pour que les prochaines élections se déroulent dans les délais constitutionnels.
Kabila a vraiment atteint des sommets d'impopularité pour faire applaudir un personnage comme Kengo à Kinshasa.
Mwana Ya Lola
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