La guerre à tous les niveaux (attention aux "mots")

Ces accusations ont été relayées, non seulement par les diplomates congolais, mais également par l’organisation HRW, Human Rights Watch. Une guerre des mots, dit Louise Mushikiwabo, qui conduit à des actes de violence : « Dans certains médias proches du gouvernement congolais, on parle de traquer les Rwandais et tuer les Tutsis. Cela nous rappelle la rhétorique de 1994 avant le génocide et le Rwanda surveille de très près ce genre de déclarations ».
http://www.rfi.fr/afrique/20120626-le-rwanda-rejette-accusations-rdc-soutenir-rebelles-m23

Bonjour cher compatriotes,

C’est l’occasion de rappeler à tous que cette « guerre » se joue aussi dans les sphères médiatiques. Lorsque vous lisez les propos ci-dessus de la Ministre des Affaires étrangères du Rwanda, vous pouvez anticiper leur stratégie qui consiste à décrédibiliser constamment la cause des congolais et à nous renvoyer vers une fausse histoire de « haine ethnique ». La victime devenant ainsi le bourreau. Alors, il ne faut plus tomber dans ce piège en évitant de stigmatiser une communauté toute entière dans nos propos, les tutsis par exemple car, même s’il est bien connu que le congolais n’est pas xénophobe et que notre pays a toujours était hospitalier envers toutes les communautés humaines, il semble bien que nos ennemis souhaitent réduire notre lutte actuelle pour la souveraineté sur notre sol à une histoire de « vengeance contre les rwandais et les tutsis ». Sachez que dans certains milieux occidentaux, cette présentation erronée des choses par le régime diabolique de Kagame (Croix Gammée) peut encore faire mouche. Donc, essayons de nous montrer plus lucide et plus stratégique.

Dans les faits, le congolais n’a rien de fondamentalement contre le rwandais ou le tutsi mais il est contre le régime rwandais actuel et cette clique composée en majorité de tutsi autour du malin (comprendre le diable) Paul Kagamé. La preuve : Si (et il en existe) quelques rwandais veulent aujourd’hui s’unir avec les congolais pour anéantir ce régime criminel, les congolais ne seront pas contre. Si quelques tutsis (proches de Kagamé) souhaitent abandonner ce grand criminel qui nuit même à leurs intérêts à long terme, ils seront la bienvenue dans la lutte. Nous resterons toutefois vigilants et jugeront de leur réelle volonté sur la base des actes posés et non des intentions car, nous sommes foncièrement méfiants envers des gens qui ont été acteurs ou proches des acteurs à l’origine des abominations les plus inhumaines sur notre sol !

Mais, soyons clairs, personne ne peut obliger les congolais à ne pas s’attaquer au régime de Kigali et à dénoncer les crimes de Kagamé ! Beaucoup dans les milieux qui comptent en Occident notamment commencent à être très sensibles à notre cause dès que nous arrivons à bien expliciter les choses. Il faut donc juste éviter de prêter le flanc à la stratégie de diabolisation des congolais comme essayée dans les propos de la Ministre envoyée spéciale du diable.
Congolais, soyons matures dans nos propos ici et ailleurs car, le début de la fin a commencé pour nos ennemis et, ils s’accrochent à leurs dernières armes mais, ces armes peuvent encore faire mal ! La lutte est à plusieurs niveaux : sur le terrain, dans les médias, sur la scène internationale et dans l’ombre (et c’est là que la plus grande bataille se joue actuellement).

Salut patriotique,
CD