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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Empty DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

Message  KOTA 9/11/2014, 9:06 pm

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS
par FreeDiomi le 9 novembre 2014
    
DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS M23-fdlr

Le M23 refuse de se rendre à Kinshasa- Les FDLR refusent de se rendre à Kisangani: un poker menteur qui préfigure une guerre calculée par le régime Kabila

 Museveni demande une solution avant 2015

9/11/2014 RDC

En imposant la capitale de la RDC comme siège pour la discussion sur la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi, le gouvernement joue la carte de la surenchère contre l’ancienne rébellion. Pour provoquer à long terme une nouvelle guerre et faire oublier aux Congolais qu’ils risquent de se retrouver avec un président à vie ?

By imposing the capital of the DRC as the seat for the discussion on the implementation of the Nairobi Declaration, the government plays the card of one-upmanship against the former rebellion. To cause eventually a new war and forget the Congolese they may end up with a President for Life ?

En dépit des objections politiques et d’ordre sécuritaire portées par les responsables de l’ancienne rébellion du M23 qui devaient y participer, la réunion du Mécanisme national de suivi (MNS) pour la mise en œuvre des Déclarations de Nairobi, signées le 12 décembre 2013 par les délégations du gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et des insurgés, est en train de se tenir à Kinshasa en absence de ces derniers.
Tous les envoyés spéciaux, dont l’ambassadeur algérien Saïd Djinnit, missus dominici du secrétaire général des Nations unies (SGNU) pour la région des Grands lacs, participent à cette rencontre d’évaluation qui a démarré hier, vendredi 7 novembre, pour se clôturer aujourd’hui avec l’épuisement de l’ordre du jour. Au menu du débat, deux points.
Un, l’état des lieux de l’amnistie pour les anciens rebelles et les autres prisonniers politiques.
Deux, les dispositions à prendre pour la démobilisation et le rapatriement des civils et des soldats ayant appartenu au mouvement politico-militaire et qui se trouvent à l’heure actuelle dans les camps en Ouganda et au Rwanda.
Il s’agit des deux clauses du protocole qui fâchent et cristallisent la matière du contentieux entre les deux parties. Les dirigeants du M23 soutiennent d’une part que les retards et les ambiguïtés dans la promulgation et l’application de l’amnistie ne leur permettent pas de se rendre dans la capitale congolaise où les conditions de leur sécurité ne seraient pas réunies. Nombreux militants et combattants du mouvement croupissent dans les prisons, d’autres continuent d’être arrêtés dès qu’ils posent leurs pieds au pays et d’autres encore ne figurent même pas dans les listes des éligibles aux bénéfices de l’amnistie. D’autre part, le deuxième point à l’ordre du jour semble confirmer les craintes des responsables du M23 que Kinshasa veuille traiter hors contexte des accords de Nairobi, c’est-à-dire sans avoir à tenir compte de l’ensemble des points établis dans les Déclarations signées alors, qui fixaient les conditions du processus de démobilisation des membres de l’Armée révolutionnaire congolaise (ARC), l’aile militaire du mouvement.
Une manière de liquider définitivement la rébellion tout en s’exemptant de respecter les accords pris avec elle. Comme lors de la Conférence de Goma en janvier 2008 et des Accords du 23 mars 2009, toujours à Goma. Des tours et détours de l’histoire qui alimentent la méfiance et… les guerres.
Dans un courrier daté 2 octobre et adressé à François Mwamba, coordinateur du MNS pour la RDC, son homologue pour le M23, René Abandi, précise ce qui suit : « S’agissant de la réunion d’évaluation de la mise en œuvre des déclarations de Nairobi, nous la voulons la plus urgemment possible et fructueuse. Pour ce faire, étant donné qu’aucune liste des amnistiés ne nous a été transmise, nous suggérons qu’elle ait lieu à Kampala pour permettre aux membres du bureau de la coordination du M23 d’y prendre part ».
Fin de non recevoir de la part des autorités de la RDC et nouvelle proposition du M23 d’établir comme siège du meeting Luanda, en Angola, pays qui assure la présidence de la Conférence internationale de la région des grands lacs (CIRGL).
Nouveau refus de part de Kinshasa, qui affirme pouvoir confier la sécurité de la délégation du M23 à la Monusco. Cet argument ne change en rien l’attitude des anciens rebelles, car la Monusco a été, pendant la guerre terminée en novembre 2013, partie belligérante dans le conflit, contre le M23, et est toujours l’alliée déclarée du gouvernement de la RDC.
Selon une source diplomatique à Kinshasa, qui souhaite garder l’anonymat, « le gouvernement savait que le M23 n’aurait jamais accepté de se rendre en territoire congolais en ce moment et veut se servir de cette réunion pour l’accuser de la non application du protocole de Nairobi. Il veut se débarrasser de ses combattants et ignorer le reste des accords. Et, si les enchères montent avec le M23, tant mieux, cela servira à faire oublier les questions importantes qui affaiblissent l’exécutif, comme les massacres de Beni ou la réforme de la constitution pour le maintien du Président Kabila au pouvoir après 2016, sujet de plus en plus sensible notamment suite aux événements du Burkina Faso ».
La Monusco ayant perdu son rôle classique de médiation et de facilitation à cause de son implication dans les combats contre le M23, la situation semble sans issue. Surtout que la décrédibilisation de l’appareil onusien en RDC a atteint un degré élevé après l’octobre noir de Beni, où 120 civils ont été massacrés en des conditions horribles dans un territoire sous contrôle militaire des Casque bleus tanzaniens de la fameuse Brigade d’intervention. Une passivité suscitant perplexités et questions, comme cela fut le cas lors d’une série d’arrestations extrajudiciaires, de disparitions forcées et d’exécutions sommaires de personnes considérées proches de l’ancienne rébellion de la part des services de sécurité du régime entre les mois de juillet et août derniers. Ces violations flagrantes des droits de l’homme, dénoncées et détaillées dans un communiqué du M23, ne provoquèrent pas de réaction, ni d’enquête, de la part des officiels des Nations unies.
Par ailleurs, le refus du M23 de se rendre à Kinshasa pourrait aussi être motivé par des informations collectées par ses services de renseignement et concernant une tentative ourdie par le gouvernement de remplacer, par la force ou par la ruse, la figure de René Abandi en tant que coordinateur du mouvement avec un interlocuteur plus docile. On évoque à ce propos qu’en intervenant à la séance du 27 octobre dernier du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU), le patron de la Monusco Martin Kobler, a accusé René Abandi d’avoir refusé de collaborer à l’application des clauses du protocole de Nairobi.
Or, la bonne foi de l’envoyé du Secrétaire général adjoint des Nations unies en RDC ne fait pas partie des certitudes acquises par moult observateurs, l’un de ceux-ci nous faisant remarquer que le même Kobler n’était pas présent pendant la cérémonie organisée à Nairobi pour la signature des Déclarations. Depuis, il a évité tout contact avec les représentants de l’ex-rébellion et n’a jamais plus fait allusion aux contenus des accords. « Ceux-ci, souligne notre interlocuteur, ne se limitent pas aux problèmes de démobilisation et réinsertion dans la société congolaise des anciens combattants de l’ARC, mais concernent aussi les mesures à prendre pour le retour des tous les réfugiés, qui se trouvent dans les camps au Burundi, au Rwanda et en Ouganda, et pour démanteler la rébellion rwandaise des FDLR qui commettent des atrocités dans l’Est de la RDC et sont dirigées par des officiers qui ont trempé dans le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda. »
L’attitude de Kobler est considérée en syntonie avec celle des nombreux commandants français du département militaire de la Monusco, dont le seul intérêt apparent pour le dossier demeure dans le rapatriement des soldats de l’ancienne rébellion. Le général brésilien Dos Santos Cruz, officiellement chef de l’ensemble des troupes de la Monusco, ne serait en réalité qu’un figurant aux côtés de ces haut gradés qui poursuivent l’agenda de la France dans la crise du Kivu, c’est-à-dire l’éradication pure et simple du M23 considéré comme une émanation de leur ennemi historique « tutsi » rwandais. Le général brésilien Dos Santos Cruz, officiellement chef de l’ensemble des troupes de la MONUSCO, ne serait en réalité qu’un figurant face à ces haut gradés qui poursuivent l’agenda de la France dans la crise du Kivu, c’est-à-dire l’éradication pure et simple du M23 considéré comme un danger pour ses alliés, le président Joseph Kabila et les FDLR, et de surcroît une émanation de leur ennemi historique « tutsi » rwandais.
Quant aux autorités ougandaises, qui ont accueilli et hébergent dans les camps les civils et les militaires du M23, le temps n’est plus à la patience face aux atermoiements qui retardent l’application des accords. Le président Yoweri Kaguta Museveni a déclaré, en début octobre, au Secrétaire exécutif de la CIRGL, disposer de trois mois encore pour entériner la présence des forces du M23 en territoire ougandais. Au-delà du 31 décembre, a-t-il ajouté, il faudra éventuellement définir leur statut et les considérer comme demandeurs d’asile. Il a aussi fait part à son interlocuteur des problèmes du budget de l’entretien de cette force qui pèse sur les finances de l’Etat ougandais, ce qui ne sera plus soutenable, d’après lui, en 2015.
Museveni a plus récemment durci ses positions. Il a chargé son ministre de la Défense de communiquer aux responsables des instances régionales impliquées et aux ambassadeurs que, à la date du 31 décembre prochain, l’Etat ougandais ne sera plus comptable de l’attitude des forces du M23. Le même message a été adressé par les membres de ses services de renseignement aux attachés militaires de toutes les ambassades.
De côte de la direction politique du M23, l’attitude demeure également ferme : « Pas de rapatriement hors du contexte de Nairobi. »
Une situation bloquée, comme celles qui ne laissent pas prévoir des lendemains tranquilles.

L’Agence d’information
http://democratiechretienne.org/2014/11/09/double-ultimatum-en-rdc-pour-la-fin-de-lannee-celui-de-l-onu-contre-le-fdlr-et-celui-de-museveni-a-la-rdc-sur-le-m23-un-coctail-explosif-annonciateur-dune-guerre-de-tous-contre-tous-encore-une/
KOTA
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Message  ndonzwau 10/11/2014, 4:03 am

Cher Kota,

Faites quand-même attention : c'est bien de relayer ces infos d'autant qu'elles mettent en lumière l'amateurisme criminel avec lequel le Gouvernement traite la question du M23 mais en même temps vous auriez tort comme semblant vous en réjouir parce que c'est une preuve de plus de la gestion calamiteuse du pays par "JK" que nous combattons...; en effet il s'agit ici du pays que Museveni et le M23 veulent prendre en otage avec tout leur chantage et les menaces à peine voilées d'y réinstaller la guerre; vous feriez ainsi leur jeu !

Déjà "L'Agence d'Information qui signe ce papier n'est rien d'autre qu'une vitrine, un média rwandophone pro-tutsi qui est derrière le M23 et ses parrains rwandais et ougandais...

La vérité est que le Congo de "JK" impuissant a été acculé par la CI et ses pions régionaux d'accepter l'Accord d'Addis et sa résolution 2098 sans obtenir la condamnation que nécessitaient les envahisseurs rwando-ougandais et dans la foulée les pourparlers de Kampala et leur signature à Nairobi qui nous sont hautement préjudiciables ! Il est aujourd'hui condamné à respecter ce qu'il a signé mais s'il pouvait rediscuter intelligemment leur application, si Kanambe se montrait enfin capable de tenir tête à Museveni; ce serait là une réelle victoire pour le pays car tous ses Accords contiennent une bonne part de déni de souveraineté et même une illégalité !

Le M23 ne mérite pas les nombreuses faveurs que ces Accords lui ont donné; alors approuver toutes ses exigences croyant affaiblir ou souligner les torts de ce régime; c'est en fait se jeter à nous même Congolais comme pays une lourde pierre : voilà la vérité !



Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  KOTA 10/11/2014, 2:29 pm

il y a quand même des éléments importants qu on peut déceler dans ce document - qui constitue une mine d informations, comme celle-ci:

Museveni a plus récemment durci ses positions. Il a chargé son ministre de la Défense de communiquer aux responsables des instances régionales impliquées et aux ambassadeurs que, à la date du 31 décembre prochain, l’Etat ougandais ne sera plus comptable de l’attitude des forces du M23. Le même message a été adressé par les membres de ses services de renseignement aux attachés militaires de toutes les ambassades.


En ce qui concerne votre position a propos du fait que ce qui a été négocié à Nairobi le M23 ne le mériterait pas, cela doit être évalué en avance et pas après signature... Rolling Eyes

En effet, en politique comme en diplomatie, il n existe pas un meilleur CASUS BELLI  que celui déclenché par le non respect d un engagement souscrit.

Cela étant, je considère que ce document mérite d'être mis en exergue car les mois prochains pourraient consacrer
son importance.

De plus, attention à ne pas tomber dans le piège de la présumée "innocence" du régime Kabila en ce qui arrive surtout à l Est: les bornes de la frontière avec le Rwanda ont été discrètement modifiés en application de l' Accord de Lemera?

Et quand cette situation tendue s ajoute à celle qui concerne le FDLR, il y a de quoi s inquiéter pour les Kivus et la Province Orientale.

Je préfère évaluer une source aussi bien par son origine que par son contenu.

Compatriotiquement

Kota
KOTA
KOTA


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Message  ndonzwau 10/11/2014, 7:19 pm

KOTA a écrit:il y a quand même des éléments importants qu on peut déceler dans ce document - qui constitue une mine d informations, comme celle-ci:

Museveni a plus récemment durci ses positions. Il a chargé son ministre de la Défense de communiquer aux responsables des instances régionales impliquées et aux ambassadeurs que, à la date du 31 décembre prochain, l’Etat ougandais ne sera plus comptable de l’attitude des forces du M23. Le même message a été adressé par les membres de ses services de renseignement aux attachés militaires de toutes les ambassades.


En ce qui concerne votre position a propos du fait que ce qui a été négocié à Nairobi le M23 ne le mériterait pas, cela doit être évalué en avance et pas après signature... Rolling Eyes

En effet, en politique comme en diplomatie, il n existe pas un meilleur CASUS BELLI  que celui déclenché par le non respect d un engagement souscrit.

Cela étant, je considère que ce document mérite d'être mis en exergue car les mois prochains pourraient consacrer
son importance.

De plus, attention à ne pas tomber dans le piège de la présumée "innocence" du régime Kabila en ce qui arrive surtout à l Est: les bornes de la frontière avec le Rwanda ont été discrètement modifiés en application de l' Accord de Lemera?

Et quand cette situation tendue s ajoute à celle qui concerne le FDLR, il y a de quoi s inquiéter pour les Kivus et la Province Orientale.

Je préfère évaluer une source aussi bien par son origine que par son contenu.

Compatriotiquement

Kota

Mfumu Kota,

1° Évacuons de suite le reproche que vous me faites de porter une "présumée innocence" sur le pouvoir de Kanambe quant à sa gestion de cet Est insécurisé de façon récurrente depuis près de 20 ans !
J'ai suffisamment condamné ici et ailleurs sa complicité et même sa trahison sinon son amateurisme criminel sur ce chantier et d'ailleurs sur tous les autres dans le pays pour être suspect de sympathie sentimentale ou autre envers lui...
Cela dit, je n'oublie pas que particulièrement à l'Est, le pouvoir a en face de lui plus fort, un plan ourdi par les puissants de la CI et ses alliés locaux qui a imposé que notamment le M23 mais aussi ses parrains incontestés, le Rwanda et l'Ouganda fassent partie de la solution alors qu'ils sont d'abord le problème ! Cela ne le dédouane pas de son impuissance structurelle voire de sa complicité mais il nous faut en tenir compte en termes du "pays" et non seulement du "régime"...

2° Vous semblez découvrir seulement maintenant le "contenu" de la menace pour le Congo que représentent Museveni, le M23 et Cie alors qu'elle est présente depuis 20 ans et encore plus insistante depuis que Museveni et Kagame ont pris en otage les rwandophones du M23 après leur défaite militaire : ils en ont fait une monnaie d'échange pour imposer d'une façon ou d'une autre l'Est du Congo comme leur hinterland !
Perso, j'ai dénoncé l'Accord d'Addis-Abeba dès sa signature ainsi que le principe même des pourparlers avec le M23 à Kampala et ne parlons pas de l'acte de la signature à Nairobi : ils accordent la part trop belle aux Rwandais et Ougandais dont ils négligent exprès l'invasion et au M23 leur satellite qu'ils ont placé, en égal face à l'Etat Congolais alors qu'il n'est qu'un mouvement rebelle de plus commandité de l'Extérieur et composé d'étrangers...


Bref, le chantage sinon les menaces que brandissent ou représentent Museveni, le M23, les FDLR... ne sont vraiment pas nouvelles et ce n'est surtout pas en se couchant ou en n'y voyant que la mauvaise gestion du régime qu'on défendra notre pays... Il se doit de s'y opposer en intervenant davantage dans l'interstice de l'application des différents accords anti-souverains et même illégaux pour en minorer la dangerosité, aujourd'hui qu'ils ont été signés avec notre complicité ou pas...
Hélas je le regrette avec vous que ce pouvoir n'en prenne pas le chemin, amateurisme, complicité aidant mais je n'en donnerais pas pour autant raison à Museveni, au M23 et Cie à brandir leurs menaces ou à les mettre en application demain...

"Casus belli" si on ne respecte la parole signée oui mais la "guerre" engage les belligérants chacun de son côté à user des stratégies et tactiques, contre attaque, défensive, contre-défensive, prévention...; c'est là où j'attends le Congo; pas qu'il capitule sans se donner les moyens de se défendre...
Il le peut encore à condition qu'il prenne toute la mesure du problème et se dote d'une volonté politique ad hoc...
Voilà !




Compatriotiquement!


Dernière édition par ndonzwau le 11/11/2014, 4:31 am, édité 1 fois

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Message  KOTA 10/11/2014, 8:50 pm

RDGL: TOUT INDIQUE QUE LE RWANDA VA BIENTÔT LANCER UNE GUERRE MEURTRIÈRE DANS LA RÉGION.
10 novembre 2014
Umutekano
Pendant que l’attention du monde occidental est plus tournée vers la guerre contre l’État Islamique (ISIS) en Irak et la guerre en Syrie et que l’opposition politique rwandaise s’entredéchire, tout indique que le régime de Paul Kagame et le FPR vont bientôt lancer une guerre meurtrière soit contre le Burundi soit contre les réfugiés rwandais au Congo ou soit contre les deux à la fois. 
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Missile de défense TL-50 récemment achetée par le Rwanda
Voici des indications:
1. Les infiltrations des militaires déguisés en civile et des agents des services secrets rwandais au Congo et au Burundi que les journaux avisés comme Kigali Evening Post et Ikaze Iwacu n’ont cessé de rapporter (1); 
2. L’appel récent (mois d’octobre dernier) de recruter des nouveaux militaires, lancé par le Ministère rwandais de la défense, pour augmenter l’effectif de l’armée rwandaise; 
3. L’achat et la palade des véhicules blindés dont certains sont mis à la disposition des forces d’intervention rapide de la communauté des États de l’Afrique de l’Est;
4. L’achat récent des hélicoptères de combats dont 7 ont été mis, pour le moment, à la disposition des forces de paix des Nations Unis;
5. Les récentes menaces des soldats du M23 d’attaquer encore la République Démocratique du Congo (2);
6. Le récent achat d’un missile de défense L-50 tel que rapporté par le journal chinois Want China Time du 9 novembre 2014 (3).
Qui vivra verra!

http://ikazeiwacu.fr/2014/11/10/rdgl-tout-indique-que-le-rwanda-va-bientot-lancer-une-guerre-meurtriere-dans-la-region/
KOTA
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Message  GHOST 11/11/2014, 11:18 pm

Exclamation Embarassed Mr KOTA

L´"epicentre" se trouve à Kin..ce qui se passe au Rwanda est "peripherique"... Rassurez-vous quelques soient les équipements militaires que Kagame peut acquerir, envahir le Kivu serait une sorte d´Hara-Kiri...Kagame sait d´avance que l´Afrique du Sud a en "alerte" des avions de combat Jas Gripen..capables d´intervenir très rapidement au Kivu....ces avions de fabrication suèdoise n´ont besoin que de 800 m de route pour atterir et decoler Like a Star @ heaven

Envahir le Kivu serait defier "R Feingold" et Obama...la suite de l histoire va se derouler dans les rues de Kigali What a Face Embarassed Qui va "accelerer" l´histoire? Kanambe ou Kagame Wink Embarassed

Vous avez raison de parler d´un "ultimatum"..Bien que nous avons toujours des "reserves" sur les info d´APARECO Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Laughing le vent est en route et un "dialogue" imposé par l´ONU (USA?) risque de se tenir avant fin decembre Like a Star @ heaven Embarassed

Contrairement aux "stratèges" de Kanambe, R Feingold va utiliser ce "dialogue" pour preparer les élections et la fin de l ère "AFDL" Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Observons le procès de JP Bemba qui commence cette semaine Embarassed Embarassed quand on annonce sur Africa Time que Kanambe a tout fait pour que F Babala ne retourne pas á Kin @ @
GHOST
GHOST


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Message  KOTA 13/11/2014, 8:02 pm

Nord-Kivu : Une coalition des groupes armés prépare un nouvel assaut dans cette province /BENILUBERO ONLINE
par FreeDiomi le 12 novembre 2014

Nord-Kivu : Une coalition des groupes armés prépare un nouvel assaut dans cette province

Mardi, 11 Novembre 2014 15:45

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS 0_Bunduki
Les Mouvements Unis des Résistants Congolais, MUREC en sigle, c’est le nom d’une nouvelle rébellion qui prépare d’attaquer le Nord-Kivu et l’Ituri. Cette rébellion, créée le 21 octobre 2013 à Bunia, a placé ses quartiers généraux dans le rift albertin, de Bunagana et à Mahagi.
DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS 0environforetriviereitendi0

Cette révélation est contenue dans le 10e numéro du journal RAFIKI. Le MUREC est une coalition de groupes armés encore actifs à l’Est de la RDC. Cette coalition aurait à sa tête Raoul BUZLINA, un congolais vivant en Ouganda. Le MUREC aurait déjà signé des accords avec d’autres groupes armés qui sont entretenus par des congolais qui vivent à l’étranger, dévoile RAFIKI. L’ex-M23 serait membre du MUREC sous la nomination « Alliance Congolaise pour l’Eveil des Consciences », ACEC en sigle. Pour avoir un nombre considérable de membres, une équipe qui travaille pour le compte du MUREC serait en circulation dans plusieurs contrées du Nord et Sud-Kivu pour le recrutement.
JM Vianney Mutulirano
Butembo
Benilubero online( benilubero2014@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. )

http://democratiechretienne.org/2014/11/12/nord-kivu-une-coalition-des-groupes-armes-prepare-un-nouvel-assaut-dans-cette-province-benilubero-online/
KOTA
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Message  ndonzwau 7/12/2014, 11:47 pm

"RDC-Ouganda : Le M23 au centre d'une nouvelle controverse
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-ouganda-le-m23-au-centre-d-une-nouvelle-controverse/2547922.html
Le M23 est au centre d'un tiraillement entre la RDC et l'Ouganda qui veut accorder le statut de réfugiés politiques aux rebelles de ce mouvement, accusant la RDC de trainer les peids dans le processus post-conflit.

Des représentants du gouvernement congolais et ceux de la rébellion du M23 (Mouvement du 23 Mars) discutent depuis samedi à Kampala, en Ouganda, de l’accélération du rapatriement de 560 rebelles amnistiés, a révélé dans une interview à VOA Afrique, le Secrétaire exécutif de la Conférence Internationale pour la Région de Grands Lacs, Alphionse Ntumba Luaba.
Mais en même temps, le président Ougandais Yoweri Museveni a annoncé le même samedi qu’il accorderait à partir du 12 décembre le statut de réfugiés politiques aux rebelles du M23 présents dans son pays, estimant que la RDC traine les pas pour amnistier et réintégrer ces derniers.


Ntumba Luaba au micro d'Eddy Isango

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 Kinshasa a réagi en mettant en garde contre une telle décision ougandaise qui troublerait le processus.
Rétorquant à la déclaration de Museveni, le coordonnateur national du mécanisme de suivi, François Muamba, a dit sur Radio Okapi, une radio soutenue par l’ONU, que la situation n’est pas celle qu’elle est parce que la RDC n’a pas encore mis en œuvre le programme DDR (démobilisation, désarmement et réinsertion sociale) pour le M23 et n’a pas encore fait adopter une amnistie générale pour les rebelles.
La rencontre de Kampala a lieu alors qu’une autre réunion qui devait se tenir à partir de lundi à Luanda, en Angola, a été renvoyée aux calendes grecques.
« L’objectif pour la réunion de Luanda était de relancer le processus mais maintenant à Kampala nous essayons plutôt d’accélérer le rapatriement des éléments de M23», a indiqué le Secrétaire exécutif de la CIRGL, M. Luaba.
Le gouvernement congolais a amnistié 560 soixante éléments du M23 mais il reste que ces derniers intègrent le processus DDR.
La plupart des rebelles du M23 se sont rabattus vers des pays voisins après la défaite du mouvement en novembre 2013. Mille six cents sont en Ouganda et 600 au Rwanda.
L’amnistie était l’une des conditions que le M23 pose dans le processus. La réunion Kampala pourra aider à élargir l’amnistie mais M. Luaba prévient que ceux des rebelles impliqués dans des crimes de guerre et contre l’humanité ne pourront pas bénéficier de la clémence.

L’intégration au gouvernement est une autre condition du M23.
«  La seule voie d’accession au pouvoir ce sont les élections qui profilent à l’horizon en 2016 mais il y a eu des concertations (entre le président Kabila et certaines forces politiques de la RDC),… il revient au président Kabila de voir qui il va prendre en compte dans l’équipe gouvernementale d’union nationale qu’il mettra sur pieds prochainement, » a affirmé M. Luaba."


"RDC: le M23 dénonce l'«imposture du gouvernement congolais»
° http://www.rfi.fr/afrique/20141205-rdc-ouganda-m23-denonce-impostures-declarations-nairobi/
Le gouvernement de Kinshasa a envoyé une délégation à Kampala ce vendredi, pour organiser le rapatriement des éléments du M23, car le gouvernement ougandais avait donné jusqu'au 12 décembre à la RDC pour les rapatrier. Mais pour le M23, le gouvernement congolais a « faussé l’interprétation et l’esprit des déclarations de Nairobi. »
Le ton monte entre le gouvernement congolais et le M23. Le 12 décembre est la date anniversaire de la signature des déclarations de Nairobi, qui ont mis fin au conflit entre le M23 et la République démocratique du Congo. Elles prévoyaient notamment l'amnistie et le rapatriement des troupes du M23. Dans le cas contraire, Kampala avait annoncé à Kinshasa que le statut de réfugiés politiques leur serait accordé et qu'ils seraient alors libres de leur mouvement.
Ce samedi, dans un communiqué, le M23 demande toujours le rapatriement de ses ex-combattants réfugiés au Rwanda au Burundi et en Ouganda. Mais il réclame également le respect des accords de Nairobi, et qualifie « d'imposture » l'attitude du gouvernement congolais. Un terme justifié sur RFI par son président, Bertrand Bisimwa, dans le sens où « le gouvernement congolais a tout simplement faussé l’interprétation et l’esprit des déclarations de Nairobi que nous avions signées ensemble ».

Pas de date butoir

Selon lui, la mise en œuvre de ces accords est « complètement bloquée », parce que « le gouvernement a fait voir à l’opinion publique que le M-23 avait décidé de sa propre dissolution, alors que cela n’a jamais été vrai, ce qui permet aujourd’hui, de refuser carrément que les déclarations de Nairobi soient mises en oeuvre. »
Le président du M23 ne se prononce pas sur une date butoir, et dénonce « une démarche unilatérale », dans laquelle s'est engagée le gouvernement congolais. Une démarche qui consiste « à prioriser ce que lui pense, ce qui lui est avantageux. [Il] refuse carrément de résoudre les problèmes qui nous ont amenés à prendre les armes, tel que ça avait été défini par les déclarations de Nairobi. Nous refusons de pouvoir accepter cet imposture du gouvernement. »"


"Ouganda: délégation congolaise pour rapatrier des membres de l'ex-M23"
° http://www.rfi.fr/afrique/20141207-ouganda-rdc-rapatrier-rebelles-m23-congo-declarations-nairobi/

L’Ouganda veut accorder un statut de réfugié politique aux ex-M23
° http://radiookapi.net/actualite/2014/12/05/louganda-veut-accorder-statut-des-refugies-politiques-aux-m23/#
Le président ougandais, Yoweri Museveni, a annoncé qu’il accorderait le statut des réfugiés politiques à tous les ex-rebelles M23 qui se trouvent sur son territoire. Cette décision entrerait en application à partir du 12 décembre prochain, date marquant l’an 1 de la signature des déclarations de Nairobi. Le président ougandais l’a signifié au secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la région des grands lacs (CIRGL), Alphonse Ntumba Luaba.Dans une interview accordée le même jour à Radio Okapi, le coordonateur national du mécanisme de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, Francois Muamba, a expliqué que l’Ouganda estimerait que le gouvernement congolais traine les pas dans l’accomplissement dans ses engagements pris à Nairobi.

Un prétexte que rejette François Muamba qui annonce deux missions gouvernementales à Kampala et à Kigali « pour tirer la situation au clair ».
[i]« Si d’aventure, à partir du 12 les gens veulent jouer à autre chose, il faut que les choses soient claires que ce n’est pas parce que la RDC n’a pas honoré ses engagements quant à la mise en œuvre de ce qui a été signé le 12 décembre de l’année dernière »
, a affirmé François Mwamba.
La déclaration de Nairobi a été signée le 12 décembre 2013 au Kenya. Deux textes avaient été signés mettant fin aux pourparlers de Kampala. L’un a été signé par le M23 marquant la fin de sa rébellion. Et l’autre signé par Kinshasa avait marqué l’engagement de la RDC à mettre en place le programme de démobilisation, désarmement et réinsertion sociale des anciens rebelles et à présenter au Parlement congolais un projet de loi d’amnistie des éléments du M23.

« A ce stade, le gouvernement congolais a décidé d’envoyer deux missions à Kampala et à Kigali pour traiter de la question de récupération des armes puisque ces gens sont partis avec des armes », a affirmé François Mwamba.
Il a ajouté que cette délégation débattra aussi du rapatriement [de ces ex-rebelles].
« Nous avons dit que l’amnistie est individuelle, donc le rapatriement aussi est individuel. Donc, ces missions partent pour l’Ouganda aujourd’hui même mais pour le Rwanda c’est un peu plus compliqué mais ça va se faire en début de la semaine prochaine », a précisé le coordonnateur national de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
François Mwamba a indiqué que la RDC prend très au sérieux ce problème des ex-M23.[/size]
« Ça veut aussi dire que si quelqu’un veut nous attaquer, il doit chercher d’autres raisons que celles qui consisteraient à dire que je les ai attaqués parce qu’ils n’ont pas respecté leurs engagements », a-t-il poursuivi."



Compatriotiquement!

ndonzwau


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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Empty Re: DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

Message  regarder et bien voir 3/1/2015, 11:28 pm

Je ne comprends pas ces militaires, ils acceptent de mourir dans une guerre montee' pour rassasier des interets personnels et maffieux de Kabila et des autres criminels. Mais ils n' osent pas mourir en cherchant a` en finir avec ce kabila, la veritable cause de toutes ces guerres, a` cause de sa megestion au sommet de l'Etat. Et pire, quand ces militaires sont temoins de quelques deroulements que le cercle exclusif de kabila considerent secrets, ces militaires sont executes'. Ou` est passe' le capitaine aide de camps du colonnel mamadou? Depuis qu il a ete' arrete' devant les journalistes de rfi. Le pauvre sergeant, un autre garde de corps de mamadou, temoin occulaire, a ete' sacrifie' en toute legerete' par ses bourreaux. Ce soldat lui-meme dit "bazobengana biso lokola bana mike". Et avec armes, ils ne se revoltent pas devant un seul kabila, le responsable numero un de leur condtion malheureuse. Pardon, atika biso tranquille, akende ko se plaindre epa kabila qu'ils considerent naivement leur commandant supreme de l'armee'.

regarder et bien voir


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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Empty Re: DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

Message  KOTA 6/1/2015, 12:35 am

RFI – Un rapport de l’ONU renseigne sur les connexions des FDLR

par FreeDiomi le 5 janvier 2015

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Rfi1

05 01 15 RFI – Un rapport de l’ONU renseigne sur les connexions des FDLR

Alors que l’on semble s’acheminer vers des opérations contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), le groupe d’experts des Nations unies pour le Congo devrait rendre publique dans les prochains jours son rapport annuel. Une dizaine de pages de ce rapport, dont RFI a obtenu copie, est consacrée aux FDLR.

Le constat des experts onusiens est sans ambiguïté : les FDLR n’ont pas démontré une volonté manifeste de désarmer. Les experts soulignent deux types de difficultés : les complicités locales entre l’armée congolaise et les FDLR, mais aussi la présence de réfugiés rwandais avec les combattants.

L’élite FDLR n’est pas dans les camps de transit
Les démobilisés FDLR sont d’un grade peu élevé, souvent âgés avec des armes en mauvais état. Des témoins ont par ailleurs confirmé aux experts onusiens que les chefs des FDLR n’ont envoyé dans les camps de transit que des combattants non essentiels. Même si ces dirigeants ont un contrôle effectif sur leurs troupes, souligne le groupe, ils n’en sont pas moins divisés entre une ancienne garde, dont certains sont accusés de génocide, et une jeune génération plus favorable à la négociation.
En outre, souligne ce rapport, des FDLR qui ont aussi des connexions politiques. Mais pas, comme l’affirme Kigali, avec le RNC du général Kayumba Nyamwasa. Il n’y a pas de preuves de soutien ni financier, ni matériel, affirment les experts. Au contraire. Et pourtant, les derniers procès, comme celui de la terreur ou celui contre le chanteur Kizito Mihigo, partent du postulat que ces deux groupes collaborent.

En revanche, le groupe d’experts a pu vérifier certaines des assertions du gouvernement rwandais concernant des voyages des responsables FDLR ou des transferts d’argents depuis ou à destination de la Tanzanie. La Tanzanie fournit des troupes à la brigade d’intervention de la Monusco.

La crainte de victimes civiles

Autre connexion des FDLR, celle formée avec des responsables locaux de l’armée congolaise pour assurer leur trafic de charbon, de bois et d’or, sources de revenus des rebelles hutus rwandais, qui pourraient se chiffrer en centaines de milliers de dollars. Des marchandises contre lesquelles ils obtiendraient aussi des minutions des FARDC.

Le groupe d’experts dit enfin craindre des victimes civiles et d’importants déplacements de populations en cas d’opérations, vu la proximité géographique entre réfugiés rwandais et combattants FDLR.
 

http://democratiechretienne.org/2015/01/05/rfi-un-rapport-de-lonu-renseigne-sur-les-connexions-des-fdlr/
KOTA
KOTA


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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Empty Re: DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

Message  KOTA 6/1/2015, 12:39 am

LE RETOUR TRAGIQUE AU JONGLAGE DES ALLIANCES  DE LA PART DU  REGIME KABILA II MENACE LA PAIX EN R.D.CONGO
 
DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Puce LES MÊMES ERREURS PRODUISENT LES MÊMES CONSEQUENCES

Beaucoup de congolais sont alarmés par la détérioration de la situation sécuritaire du pays âpres la tenue des élections. Pour comprendre ce paradoxe il faudra analyser  la question à la lumière des événements politiques et sécuritaires ayant marqué les chroniques nationales des dernières semaines,  afin d’alerter l’opinion nationale congolaise sur les risques que court notre pays, la R.D.Congo, à cause de certains « jonglages » en matière d’alliances politico-militaires qui menacent directement la paix et la stabilité de la R.D.C.
Dans cette optique, nous allons démontrer dans cet exposé que  les ingrédients de la  déflagration d’un conflit de grande envergure sont tous réunis en R.D.C.

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Puce LA CADUCITE DES ACCORDS DE LUSAKA (1) ET DE  PRETORIA (2) AINSI QUE  DES RESOLUTIONS DES NEGOCIATIONS POLITIQUES INTERCONGOLAISES

L’Accord de cessez le feu  de Lusaka (1) , dont la nature juridique est celle d un traité International, a mis un terme au conflit le plus meurtrier de l’époque moderne après la seconde guerre mondiale.
Les fondations de ce traité  sur le plan de politique intérieure étaient  celles du lancement du processus de démocratisation en RDC, avec la concrétisation des résolutions des NEGOCIATIONS POLITIQUES OU DIALOGUE INTERCONGOLAIS (2) et la mise en place d’un pouvoir indépendant et non vassallé par  aucune puissance régionale.

Sur le plan extérieur, l’élément clé de la pacification de la RDC était celui du  RETRAIT DES FORCES ETRANGERES du sol du Congo Démocratique.
Les deux coalitions qui se combattaient en RDC – celle des allies de LD Kabila (la République d'Angola, de la République de Namibie  et la République du Zimbabwe) – et celle de leurs adversaires  (la coalition Ougando-Rwandaise),  avaient ainsi accepté de retirer leurs troupes respectives du territoire de la RDC, pour permettre  la tenue des élections à la suite Négociations Politiques Inter congolaises. Ces élection auraient du mettre en place un régime démocratique au service exclusif de son peuple   et indépendant par rapport aux différentes puissances régionales déjà impliquées dans ce conflit si meurtrier et destructif pour le peuple congolais.

Sans vouloir trop entrer dans les détails concernant le retrait effectif et total de ces troupes du territoire du Congo-Kinshasa, il faut néanmoins souligner que grâce à l’institution de commissions mixtes et  du travail des observateurs de la  Monuc, ce retrait a été accepté et il s’est concrétisé  si pas complètement, d’une manière équilibrée tant d’ un côté que de l’autre des belligérants.

L’histoire de ce pays a déjà connu des bouleversements étonnants du jeu des alliances qui ont marqué à jamais la mémoire de notre peuple :
Tous les congolais se rappellent  de la métamorphose des coopérants rwandais –  (dont le plus haut gradé – James Kabarebe – avait même assumé le grade de Chef d’Etat major des forces armée congolaises ) qui  étaient devenu subitement des agresseurs, après que L D Kabila avaient décidé  le remercier  pour leur effort de guerre sans les récompenser selon les Accords de Lemera (3)  – qui stipulaient l’attribution du Kivu à l’armée rwandaise afin de permettre à celle-ci  la poursuite de la guerre contre les Interhamwe sur le sol Congolais et , aussi, le payement aux frais de l’Est de la RDC de l’effort de guerre soutenu par les troupes rwandaises et ougandaises dans la victoire de l’Adfl sur l’armée du Zaïre de Mobutu.

C’est justement à la suite du refus des l’armée rwandaise et ougandaise de se retirer de la RDC, que la guerre de 1998 éclata, sous la houlette d’une rébellion filo-rwandaise-ougandaise  contre le régime de LD KABILA.

A cause de ce changement de politique au sein du conglomérat  politique appellé « AFDL »(4),   il  se produit une fracture qui devait opposer les anciens alliés devenus, depuis lors, des ennemis.
Le Zimbabwe et l’Angola, pour des raisons différentes, soutinrent LD KABILA alors que le Rwanda et l’Ouganda lancèrent une guerre de     «  proxy » à travers les rebellions, donnant lieu à un conflit dont le volet intérieur était utilisé par les belligérants étrangers  comme  un écran qui camouflait  leurs  visées économiques et géostratégiques.

Une fois retirées les troupes étrangères du territoire de la RDC, à la suite de l’assassinat de LD KABILA et la prise de pouvoir de la part de Joseph Kabila Kabange, il fut possible signer les Accords de Pretoria  qui sanctionnèrent  le retrait des troupes étrangères de la RDC sous la médiation de l’Afrique du Sud.
Pourquoi sentons – nous la nécessité d’évoquer ces événements qui devraient désormais appartenir à notre histoire et ne plus influencer la politique intérieure et extérieure de la RDC ?
La réponse réside dans la gravité des événements  qui ont eu lieu après l’installation au pouvoir de Joseph Kabila Kabange en  tant que président élu.

Alors que la question de la présence de troupes étrangères sur le sol de la RDC aurait du appartenir au passé, voilà la resurgir dans l’actualité  de cette III République encore balbutiante et  théoriquement auréolée par l’épithète de  « démocratie  élective ».

En effet, à l’Est de la RDC, des événements inquiétants sont en train de se produire, dans une atmosphère de mutisme  irresponsable de l a part de la communauté internationale et surtout de Nations Unies représentées à Kinshasa par la Monuc, dont le rôle de garant d’un certain équilibre entre les puissances régionales réunies à Lusaka, auraient du la pousser à dénoncer certaines anomalies à des fins dissuasifs…

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La Communauté Internationale a prophétisé le retour définitif de la paix après les élections.

Ironie du sort, le général « insurgé » NKUNDABANTWARE – manipulé par le Rwanda -  salue la fin du processus électoral par une salve de balles qui tuent pour une énième fois les fils et les filles de notre pays. Curieusement, le « président élu » qui venait de claironner « la fin de la récréation » se concerte secrètement avec KAGAME qui lui ordonne d'envoyer son émissaire à Kigali pour « discuter » avec NKUNDA les conditions d'une paix en RDC fixée par lui (KAGAME). L'ONU et l'UE qui prétendaient rechercher le général Nkunda  pour crimes de guerre ferment les yeux et encouragent « le dialogue » pour privilégier la paix. 

L'attaque de NKUNDA vise essentiellement deux grands objectifs : primo, négocier l'incorporation de plus de 20 000 soldats démobilisés rwandais dans l'armée congolaise, au même moment que Joseph KABILA freine et sabote la formation d'une armée congolaise avec des soldats congolais. Cette stratégie vise à faire des bataillons rwandais, l'ossature principale de la future armée congolaise dans le but de pérenniser l'occupation et la domination de la RDC par le Rwanda. Secundo, négocier l'occupation des territoires de l'Est de la RDC et leur exploitation par le Rwanda ! (La concrétisation des Accords de Lemera).

Parallèlement, en Ituri, le général Peter Karim – manipulé par l’Ouganda - adopte la même attitude de Nkunda, réfute le « brassage » de ses hommes et exige le « mixage » de ses troupes avec celle des FARDC . Comme pour le côté rwandais, ces négociations visent l’incorporation incontrôlé de militaires ougandais dans les FARDC dite « mixées » c.à.d. incorporé selon des conditions qui leur permettent de demeurer dans les Kivu.

Derrière ce nouveau concept de « MIXAGE » se cache  mal un retour subreptice des troupes Rwandaises et Ougandaises en RDC, au même moment où les jeu des alliances sur le plan de politique intérieur font resurgir la recomposition de l’AFDL, avec la réunification dans l’ensemble de l’ AMP des hommes qui animèrent la rébellion du RCD et ses différentes ramifications, avec les partis dit des nationalistes, théoriquement opposé à l’hégémonie tutsi sur la RDC - au moins selon leurs slogans  déclamés à longueur de journée dans les medias publiques au cours de la transition qui a précède les élections.

Parallèlement à ce bouleversement des alliances et des rapports de forces sur le plan intérieur, voilà qu’un phénomène inquiétant se manifeste sur le plan extérieur :
LE RETOUR DES TROUPES ETRANGERES DITES « NON INVITEES » EN RDC !

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Puce
A l’Est de la RDC, ce phénomène  se produit à travers cette forme curieuse d’intégration incontrôlée d’un nombre très élevé d’éléments insurgés dans le FARDC,   selon l’ambigüe formule dite de « MIXAGE » des troupes.
 il faut bien souligner que les premiers agissements de ces troupes mixée sont orientés vers la poursuite des Interhamwe ou FDLR  et, fait encore plus étonnant, des patriotes MAI MAI, les mêmes qui étaient présentés par le régime Kabila I et II comme des « patriotes résistants » et devenus aujourd’hui des ennemis poursuivis par le même régime ;

DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Puce A l’Ouest, après le « massacre des Bakongo »(5)  qui inaugure dans le sang la prise de pouvoir des premières institutions dites « élues », l’ancien principal allié du régime Kabila, la très puissante Angola  commence à manifester une attitude très hostile envers Kinshasa, au point qu’on accuse des troupes angolaises d’occuper certains territoires congolais de la province du  Bandundu. Chose encore plus étonnant, la dénonciation de cette « occupation » est donné par le Ministre des Affaires Intérieures, le Général Kalume qui, tout en informant la population congolaise à propos de cette « occupation »  avec des termes plutôt évasifs, essaye de la banaliser… cachant mal l’embarras de mettre à l’index l’ « ancien allié angolais »…

Ce que nous pouvons mettre en exergue à partir de tous ces événements qui ont marqué les dernières semaines, c’est que  les premiers agissements politiques du « président élu » Joseph Kabila Kabange, visent un bouleversement dangereux de politique tant intérieure qu’extérieure, bouleversement qui risquent de remettre en discussion le délicat équilibre des Accords de Lusaka ainsi que la poursuite du processus de démocratisation de la RDC.

Sur le plan intérieur, la partialité de la Commission Electorale Indépendante et la pratique massive de la corruption politique ont été utilisées comme des instruments pervers pour assujettir le système politique à la primauté de la nouvelle ADFL reconstituée, privant l’opposition politique de sa représentation au sein des institutions. Le musèlement de la presse et des medias ainsi que la corruption minent  le système politique à un tel degré qu’aucun instrument politique démocratique n’est en mesure de contrecarrer les dérives totalitaires de la coalition au pouvoir.

Sur la plan Extérieur, avec l’infiltration subreptice des démobilisés rwandais et bientôt ougandais dans les FARDC, selon la formule « ambigüe» du mixage, avec l’aval de la présidence de la République de la RDC et sous « médiation » (sic) di Président Kagamé, voici que l’ancien allié angolais se voit bel et bien floué par le régime Kabiliste, dont les accointances avec Kigali – un temps dissimulées  - ne sont plus cachées.

Les alliances entre les Etats étant basées sur le intérêts et non sur les personnes, voilà qu’aux yeux de Luanda la violation de l’Accord de Lusaka et Pretoria de la part du Rwanda et de l’Ouganda induisent la caducité de l’équilibre entre les parties belligérantes et, par conséquent, le retour de ses troupes en RDC, sans « l’invitation » du régime de Kabila, coupable d’avoir jonglé dangereusement avec les alliances politico-militaires au détriments des intérêts stratégiques de Luanda…

L’histoire nous a déjà appris que les « bouleversements » des alliances ne sont pas positifs pour notre pays, surtout parce qu’ils sont systématiquement porteurs de conflits régionaux d’une extrême gravité.
Certes, il est difficile de comprendre la légèreté manifestée par le régime de Kabila II qui,  sans se soucier de son puissant ex-allié encore présent dans ses structures militaires – instructeurs, coopérants pour l’encadrement de la police, etc . -  ainsi que dans ses propres services de renseignement militaires, a posé des actes qui sont rien de moins qu’un CASUS BELLI diplomatique aux yeux de son ancien allié.

Et voilà la RDC replongée dans le marasme du chaos  politico-militaire, à cause des turpitudes de ses dirigeants, dont le manque de responsabilité et l’asservissement à des puissances régionales exposent tout un peuple à l’instabilité chronique, au despotisme,  au sous-développement et à la guerre.
Nous tenons à sonner cette sonnette d’alarme afin que l’opinion publique congolaise  et internationale soient bien conscients du danger  consécutif à la situation que nous sommes en train de vivre, qui risque de plonger tout un peuple sous les feux croisés d’armées étrangères déjà responsables de la mort de plus de 4 millions de congolais.

KINSHASA, LE 24/02/2007
DIOMI NDONGALA




(1)En résumé, le texte de l'accord de cessez-le feu de Lusaka comporte 13 chapitres:
 
Chapitre 1.De la cessation des hostilités
Chapitre 2.Du désengagement
Chapitre 3. De la libération des otages et de l'échange des prisonniers de guerre.
Chapitre 4. Du retrait ordonné de toutes les forces étrangères.
Chapitre 5. Du dialogue national(Négociations politiques inter-congolaises)
Chapitre 6. Du retablissement de l'Autorité administrative de l'Etat sur l'ensemble du territoire congolais.
Chapitre 7. De la commission militaire mixte.
.Chapitre 8.Du mandat de la force de maintien de paix des Nations Unies.
Chapitre 9.Du desarmement des groupes armées.
Chapitre 10. De la formation d'une armée nationale.
Chapitre 11. Du redeploement des forces militaires des parties sur des positions defensives dans les zones de conflit.
Chapitre 12. De la normalisation de la situation le long des frontières communes entre la république democratique du Congo et ses voisins.
Chapitre 13. Du calendrier de mise en oeuvre de l'accord de cessez-le feu.
Chapitre 5. Du dialogue national( Négociation politiques inter-congolaises )
5.1. Dès l'entrée en vigueur de l'Accord de Cessez- le feu en République démocratique du Congo, les parties s'accordent à tout mettre en oeuvre pour créer le cadre favorable aux négociations politiques inter-congolaises devant aboutir à la mise en place du nouvel ordre politique en République démocratique du Congo.
5.2 En vue d'aboutir à la mise en place du nouvel ordre politique et de la réconciliation nationale issus des négociations politiques inter-congolaises, les parties congolaises s'accordent pour appliquer les principes suivants:
Le processus des négociations politiques inter-congolaises doit inclure outre les parties congolaises, à savoir le gouvernement de la République démocratique du Congo,le Rassemblement Congolais pour la démocratie et le Mouvement pour la libération du Congo, l'opposition politique ainsi que les représentants des forces vives de la Nation.
Tous les participants aux négociations politiques inter-congolaises bénéficient d'un statut identique
5.3. Les parties s'accordent afin que l'Organisation de l'Unité Africaine assiste la République Démocratique du Congo en vue de l'organisation des négociations politiques inter-congolaises, sous l'égide d'un facilitateur neutre choisi par les Parties en vertu de son autorité morale, de sa crédibilité internationale et de son expérience.
5.4. En vue de la réussite des négociations politiques inter-congolaises inclusives devant aboutir à la réconciliation nationale, le facilitateur sera chargé:
de prendre tous les contacts utiles en vue de l'organisation des négociations politiques inter-congolaises dans un cadre rassemblant toutes les conditions de sécurité pour tous les participants,
d'organiser, en concertation aves les Parties congolaises, les consultations en vue d'inviter les principales organisations et formations de l'opposition politique représentative et reconnue, ainsi que les principaux représentants des forces vives de la nation,
de conduire, au régard du calendrier ci-après les débats devant aboutir à la mise en place d'un nouvel ordre politique en République democratique du Congo.
5.5. Sans préjudice des autres points susceptibles d'être soulevés par les participants, les Parties congolaises s'entendent pour que l'ordre du jour des négociations politiques inter-congolaises porte sur :
Le calendrier et les principes de procédure des négociations politiques inter-congolaises,
La formation de la nouvelle armée congolaise dont les éléments seront issus des Forces Armées Congolaises, des forces armées du Rassemblement Congolais pour la démocratie et des Forces armées du Mouvement pour la libération du Congo,
le nouvel ordre politique en RDC, en particulier les institutions devant être mises en place en vue de la gouvernance en RDC,
le processus des éléctions libres, démocratiques et transparentes en RDC,
le projet de constitution devant régir la RDC après la tenue des élections,
5.6. Le calendrier des négociations politique inter-congolaises se présente comme suit:
1. Le choix du facilitateur j+15 2, Le début du dialogue national j+45 3. La date limite de la clôture du dialogue national j+90 4. L'installation des nouvelles institutions j+91
L'Accord a été signé le 10 Juillet 1999 à Lusaka par des réprésentants
de la Républiqu d'Angola, de la République démocratique du Congo de la République de Namibie, de la République du Rwanda, de la République de l'Ouganda, et de la République du Zimbabwe,
Témoins:
des réprésentants de la République de Zambie, de l'Organisation de l'Unité Africaine, de l'Organisation des Nations Unies et de la communauté pour le développement de l'Afrique australe.
LES RETARDATAIRES:
L'Accord a été signé par Jean-Pierre Bemba le 1.Août.1999 Ensuite par 50 membres fondateurs du Rassemblement congolais pour la démocratie le 31.Août.1999



 [2] le 30 juillet 2002 était signé à Pretoria, les Accords sur le retrait des troupes rwandaises de la RDC et le démantèlement des ex-forces armées rwandaises et des forces interhamwe en RDC (cf. “Accord de Prétoria”). Le 6 septembre 2002, à Luanda, les Chefs d’Etat de la RDC et de la république de l’Ouganda vont signer un Accord sur le retrait des troupes ougandaises de la RDC, la coopération et la normalisation des relations entre les deux pays.





[3] [1] Accords de Lemera signés le 23 Octobre 1996 par les camarades fondateurs de 
l'AFDL (NDLR : il s'agit de Laurent Kabila du PRP, Parti de la Révolution populaire" ", André Ngandu Kisase du MNC/L-CNRD "Mouvement national congolais/Lumumba - Conseil national de résistance pour la démocratie", de Anselme Masasu du MRLZ "Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaire", de Deogratias Bugera de l'ADP "Alliance Démocratique des peuples", et de Bizima Karaha qui les a approuvés). 

Art.1. Il est créé, en ce jour du 23 octobre 1996 à l'Hôtel Lemera, une Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo qui sera soutenue militairement par les forces combattantes de l'AFDLA. 

Art.2. Le sol et le sous-sol congolais appartiennent à l'Alliance. 

Art.3. L'Alliance devra demeurer une institution de l'Etat canalisatrice de l'idéologie de libération. 

Art.4. Prêchant le panafricanisme, l'Alliance s'engage à céder 300 kilomètres aux frontières congolaises, à l íntérieur du pays, pour sécuriser ses voisins ougandais, rwandais et burundais contre l'insurrection rebelle. 

Art.5. Dès que l'Alliance aura gagné la victoire, une rétribution spéciale sera allouée aux Alliés. Sa détermination est de la compétence de l'instance supérieure de l'Alliance. 

Art.6. Tous les politiciens des années soixante en Rdc et ceux ayant collaboré avec le régime de Mobutu seront mis en retraite politique. 
Art.7. La nationalité congolaise sera accordée collectivement aux camarades Banyamulenge et aux autres populations d'origine rwandaise établies au pays avant la date de l'indépendance de notre pays (le 30 Juin 1960). 

Art.8. L'Anglais et le Swahili devront concurrencer le français dans l'espace linguistique de notre pays. 

A la lumière de ces 8 articles, l'on peut déjà lier la situation vécue sur le terrain avec certains faits. Une fois à la la tête du pays, le président Kabila a-t-il réalisé que la Rdc appartient aux Congolais et non à l'Alliance? En tout cas, il n'a pas hésité à dénoncer ces accords en taxant cette fameuse alliance qui s'était si insidieusement attribué la propriété  du pays de '" conglomérat d'aventurier"...". L'actuelle guerre ne s'explique-t-elle pas par le fait de cette dénonciation (avec le renvoi des Rwandais) et par le fait aussi que certains membres du conglomérat d'aventuriers sont revenus à leur état naturel, celui des aventuriers? 
Toujours est-il que, comme nous l'avons annoncé ci-haut, l'ouvrage de McElroy en ne reprenant que 8 articles desdits accords avait plus en vue l'idée d'illustrer l'irresponsabilité dans la prise des décisions par des mouvements de libération en Afrique. Le livre est publié aux éditions Penguin à Londres, l'an 1999. 

 



[4] The Alliance of Democratic Forces for the Liberation of Congo-Zaire (AFDL), created in 1996.



[5] Les massacres des bakongo ont eu lieu entre le 31/01 et le 02/02/2007 et ils ont provoqué la mort de 300 civils bakongo fauchés par l’armée. Les manifestants protestaient contre les pratiques de corruption utilisées par l’alliance des partis pro-kabila pour arracher les votes des grands électeurs des sénateurs et du gouverneur et vice-gouverneur de la province du Kongo Central.



http://www.dc-kin.net/jonglages.html
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DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS Empty Re: DOUBLE ULTIMATUM EN RDC POUR LA FIN DE L’ANNEE: CELUI DE L’ ONU CONTRE LE FDLR ET CELUI DE MUSEVENI A LA RDC SUR LE M23. UN COCKTAIL EXPLOSIF ANNONCIATEUR D’UNE GUERRE DE TOUS CONTRE TOUS ENCORE UNE FOIS SUR LE SOL CONGOLAIS

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