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HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT- PERDANT !

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HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT- PERDANT ! Empty HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT- PERDANT !

Message  KOTA 25/8/2012, 7:26 pm

HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT- PERDANT !


Publié le 25 Août 2012 by mpp

HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT-PERDANT !


HOLLANDE A KINSHASA : LA DIPLOMATIE DU PERDANT- PERDANT ! Francois-hollande


Le XIVe Sommet de la Francophonie doit se tenir à Kinshasa en octobre prochain. Un bien mauvais endroit et un très mauvais moment pour le président François Hollande, qui hésite encore à se rendre en République démocratique du Congo (RDC).

Paris a demandé des gages à Kinshasa sur le dossier des élections “frauduleuses” de 2011 et le procès Chebeya.

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Il semble peu probable que les autorités congolaises fassent la « moindre »concession.

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En se rendant à Kinshasa, François Hollande sera perdant sur tous les tableaux


Explications.


A deux mois du Sommet de la Francophonie de Kinshasa, fixé en octobre prochain, lavenue de François Hollande dans la capitale congolaise fait toujours débat. Depuis les”graves irrégularités” des élections de novembre 2011, dénoncées par la mission del’Union européenne, le nouveau président français semblait hésiter à se rendre àKinshasa. L’opposition congolaise, soutenue par de nombreuses ONG internationalesétaient debout pour dénoncer le régime du président Joseph Kabila. Un régime, qui n’est pas un Etat de droit, mais policier“, selon le principal parti d’opposition, l’UDPS. Pour les opposants au président Kabila, le Sommet de la Francophonie n’a rien à faire à Kinshasa, un pays où l’on truque les élections et où on assassine les militants des droits de l’homme“.

Trois dossiers “chauds”


Le 9 juillet, après une rencontre entre François Hollande et Adbou Diouf, à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Elysée estimait que « les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) doivent démontrer leur réellevolonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit ».

Trois dossiers sont particulièrement embarrassants pour le nouveau président français. Il y a tout d’abord les élections “frauduleuses” de novembre 2011, qui nécessitent une réforme complète de la CENI (la Commission électorale) et le départ de son président Daniel Ngoy Mulunda, jugé trop proche de Joseph Kabila.

Le deuxième dossier concerne le procès de l’assassinat du militant des droits de l’homme, Floribert Chebeya, qui doit aller à son terme. Toutes les pistes convergent vers la mise en accusation de John Numbi, le chef de la police. Mais cet ancien bras droit du président Kabila chargé de la sécurité, n’est toujours pas arrêté.

Le troisième est le dossier du député de l’opposition Eugène Diomi Ndongala, embastillé par le services de sécurité car accusé de vouloir mener des actions pour contrecarrer l’organisation du sommet de la Francophonie à Kinshasa. Ce dossier particulièrement embarrassant est désormais pris en charge par Amnesty International, Organisation de defense des droits de l’homme à l’echelle planetaire qui vient de lancer un appel dans son reseau mondial pour la libération du Porte Parole de la majorité Présidentielle Populaire, Eugène Diomi Ndongala. Jusqu’à présent, Diomi Ndongala, malgré il soit souffrant selon les informations glanées au sein des mêmes services de sécurité, est toujours entre les mains de la sécurité d’état et privé de tout contact avec ses proches, en violation de la Constitution, des procédures légales.

Voici ce qu’avait écrit Diomi Ndongala, au nom de la MPP à Francois Hollande, à l’occasion de son élection, dans une lettre ouverte lui adressée :

« Les Congolais, en particulier, attendent de vous un signal fort dès le début de votre quinquennat. Ils attendent que vous commenciez votre quinquennat non seulement par l’isolement politique du régime Kabila issu de la fraude électorale, conformément aux vraies valeurs de la France éternelle, mais aussi par le soutien sans faille au peuple congolais meurtri au moment où il demande pacifiquement la reconnaissance de la victoire électorale du Président qu’il a Elu, S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Les congolais réunis au sein de l’MPP croient que l’alternance porteuse de grands espoirs pour une France plus juste, plus solidaire et plus unie contribuera à n’en pas douter à la promotion des valeurs universelles que nous partageons. Et nous aimerions voir ces valeurs au centre d’une nouvelle politique étrangère de la France. »
http://democratiechretienne.org/2012/05/08/la-mpp-felicite-le-president-francois-hollande/

”Kabila ne lâchera pas Mulunda”


Paris a donc souhaité que Kinshasa donne rapidement des gages de bonne volonté surces deux dossiers. Selon un spécialiste bien informé de la région, il semblerait queKinshasa ne fera aucune concession sur ces deux sujets. Concernant la réforme de laCENI, toujours d’après ce spécialiste, “Kabila ne veut pas lâcher Mulunda“, le trèscontesté président de la CENI et ce, “malgré les fortes pressions internationales“. Un projet de loi serait pourtant à l’étude à l’Assemblée nationale pour le 15 septembre. Compte tenu de l’importance du sujet, il y a donc peu de chance que ce projet soit voté avant la tenue du Sommet, prévu le 12 octobre. Le “toilettage” de la CENI se fera donc “à minima“, le projet de réforme proposé par l’opposition en juin 2012 étant déjà très timide. Du coup, le calendrier électoral reste toujours au point mort, avec un grand point d’interrogation concernant la tenue des élections provinciales, qui bloquent par conséquent, la bonne marche du Sénat. Côté financier, les bailleurs ne sont toujours pas au rendez-vous, devant le flou électoral maintenu par Kinshasa. Sur ce dossier, il y a donc peu de chance que Paris obtienne des actes forts de la part de Kinshasa. Et si concessions il y a, elles seront cosmétiques selon ce spécialiste.

Numbi arrêté et… relâché


Le deuxième dossier brûlant entre Paris et Kinshasa concerne le procès Chebeya quipasse actuellement en appel. L’assassinat de ce célèbre militant des droits de l’hommeen juin 2010 avait profondément choqué l’opinion internationale. L’enjeu principal de l’appel consiste à remonter à John Numbi, le “commanditaire” présumé du meurtre. Chef de la police congolaise à l’époque, Numbi était aussi le monsieur sécurité du président Kabila. Mis “au vert” par Kabila lui-même, les parties civiles demandent sa comparution devant le tribunal… en vain. Paris souhaitait également dans ce dossier que la justice puisse faire son travail. Mais il y a peu de chance de retrouver John Numbi dans le box des prévenus. Il y a déjà eu une tentative d’arrestation (peu médiatisée) de Numbi à la mi-juillet 2012 à Lubumbashi, au Katanga. L’ancien chef de la Police a été brièvement interpelé pendant deux jours, puis relâché après “une longue discussion avec JosephKabila. Comme Mulunda, il semble donc peu probable que le président congolais laisse tomber Numbi après l’épisode de la tentative d’arrestation.

Le dossier rwandais s’invite à Kinshasa


Autre mauvais timing : la reprise de la guerre à l’Est de la RDC, où une rébellion, le M23,soutenue par le Rwanda, tient tête à l’armée congolaise au Nord-Kivu. La rébellioncontrôle plusieurs localités, dont Bunagana et Rutshuru. Le Sommet de la Francophonie constituera la première sortie africaine de François Hollande. Le nouveau président français va donc se rendre dans un pays virtuellement en guerre contre son voisin rwandais, ce qui pose évidemment un sérieux problème pour la France, compte tenu des relations orageuses entre Paris et Kigali, depuis le génocide de 1994. La guerre à l’Estmet François Hollande dans un embarras politique certain, d’autant que la RDC a pousséParis à prendre des positions publiques contre le Rwanda.

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Pour François Hollande, le Sommet de Kinshasa se déroule donc au mauvais moment, au mauvais endroit.

Selon des observateurs de la région, François Hollande sera “perdant-perdant” en se rendant à Kinshasa.
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Selon un spécialiste, “le président français risque de perdre sur tous les tableaux : sur les concessions qu’il n’obtiendra pas, sur le dossier rwandais et enfin(peut-être le plus important) sur ses propres principes (démocratie, bonne gouvernance, droits de l’homme… )”.

Faire le Sommet de la Francophonie à Kinshasa, c’est “récompenser les mauvais élèves au détriment des bons“. Toujours selon ce spécialiste, d’autres pays auraient d’ailleurs pu accueillir le Sommet de la Francophonie : le Sénégal, où les élections se sont déroulées convenablement ou encore en Tunisie, où il faut au contraire appuyer une transition politique. La solution aurait pu être de délocaliser le Sommet comme pendant la crise de Madagascar en 2010” (le Sommet s’était tenu en Suisse, ndlr).

Décision “imminente

La diplomatie ayant horreur de la “chaise vide“, le boycott du Sommet de la Francophonie semble exclu par le président français, “personne ne comprendrait” aurait-ondit à l’Elysée. Reste la délocalisation ou le discours “musclé” sur la démocratie et les droits de l’homme. La première solution serait sûrement la bonne, mais un peu tardive,la seconde risque de placer François Hollande devant ses propres contradictions : vouloirdonner une “leçon à l’Afrique“, comme un certain Nicolas Sarkozy à Dakar en juillet…

CONCLUSION

CE QUI NOUS ETONNE EST QUE LA DIPLOMATIE FRANCAISE EST EN TRAIN DE PERDRE LA FACE CAR ELLE A POSE DES CONDITIONALITES QUI NE SONT PAS RESPECTEES ET MALGRE CELA, LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE PARTICIPERAIT - SELON LE JOURNAL JEUNE AFRIQUE – A UN SOMMET DANS DES CONDITIONS QUI SONT MANIFESTEMENT EN CONTRADICTION AVEC LA DECLARATION DE BAMAKO, LA CHARTE DE REFERENCE DE LA FRANCOPHONIE EN MATIERE DE RESPECTE DES VALEURS DEMOCRATIQUES ET DROITS DE L HOMME.

EN EFFET, LES CONDITIONALITES POSEES PAR LA FRANCE ETAIENT:

1. RESPECT DES REGLES PROCEDURALES ET INCULPATION DES PRINCIPAUX SUSPECTS DE L’ASSASSINAT DE FLRORIBERT CHEBEYA ET FIDELE BAZANA;

2. DEPART DE NGOY MULUNDA ET RESTRUCTURATION DE LA CENI ET SA RESTRUCTURATION EN PROFONDEUR;

3. FAIRE PREUVE DE RESPECT DES REGLES DEMOCRATIQUES ET DROITS DE L’ HOMME :« les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) doivent démontrer leur réellevolonté de promouvoir la démocratie et l’Etat de droit » dixit Présidence Française le 09 Juillet 2012..

OR, EN CE QUI CONCERNE LE POINT N°1, RIEN N EST FAIT: LE PRESUME COUPABLE ET COMMANDITAIRE N EST PAS INCULPE ET LES TEMOIGNAGES A SA CHARGE SONT IGNORES PAR LES JUGES MILITAIRES. EGALEMENT – ET CELA EST TRES GRAVE – MEME LES RECHERCHES DANS LA FERME DE JOHN NUMBI POUR RETROUVER LES RESTES DE LA DEPOUILLE MORTELLE DE FIDELE BAZANA SONT ENTRAVEES ET RIEN N EST FAIT POUR RETROUVER AU MOINS LES RESTES DU CORPS DE FIDELE BAZANA, DISPARU DEPUIS PLUS DE 2 ANS. DES LORS, LA PREMIERE CONDITIONALITE N’ EST PAS DU TOUT RESPECTEE.

EN CE QUI CONCERNE LA DEUXIEME CONDITIONALITE, KABILA N’ EN VEUT PAS CAR IL COMPTE RENOUVELE SON EXPLOIT DE FRAUDE ELECTORALE AVEC LA MEME EQUIPE ACQUISE A SA CAUSE. NGOY MULUNDA ET SES COMPLICES DANS LA FRAUDE MASSIVE DES DERNIERES ELECTIONS ONT DES BEAUX JOURS DEVANT EUX!

POUR LA TROISIEME CONDITIONALITE, PAS SEULEMENT RIEN N’ EST FAIT, MAIS DE PLUS LA SITUATION S’ EMPIRE: LES DROITS DE L’ HOMME SONT BAFOUES CHAQUE JOURS EN RDC, L’INSTRUMENTALISATIOND E LA JUSTICE POUR TRAQUER LES OPPOSANTS POLITIQUES EST A SON APOGEE D’AUTANT PLUS QU’ UN DEPUTE NATIONAL DE l’OPPOSITION EST TENU AU SECRET DEPUIS 2 MOIS DANS LES GEOLES PRIVEES DE KABILA: NI LES APPELS DE AMNESTY INTERNATIONAL NI CEUX DU COLLECTIF DES ONG DES DROITS DE L HOMME DE LA RDC NE CHANGENT PAS LA DETERMINATION DU POUVOIR USURPATEUR EN PLACE A KINSHASA DE CONFISQUER LES LIBERTES DES CITOYENS CONGOLAIS EN GENERAL ET DES OPPOSANTS EN PARTICULIER, COMME EST LE CAS POUR LE DEPUTE EUGENE DIOMI NDONGALA, PRESIDENT NATIONAL DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE ET PORTE PAROLE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE.

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IL SERA DIFFICILE, DANS UN CONTEXTE SI LOURD ET MARQUE PAR UNE DERIVE TOTALITAIRE MANIFESTE, QUE M. HOLLANDE PUISSE NOUS CONVAINCRE DE SA VOLONTE DE S’ELOIGNER DE LA FRANCAFRIQUE DE TRISTE MEMOIRE, PARTICIPANT, COMME SI RIEN N’ETAIT, AU SOMMET QUE LES CONGOLAIS DEFINISSENT COMME CELUI DE LA “HONTE”.
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LA DIPLOMATIE FRANCAISE A ECHOUE – POSANT DES CONDITIONALITES SUPERBEMENT IGNOREES PAR LE REGIME KABILISTE – MAIS ELLE DECIDE DE RAMPER QUAND MEME DEVANT UN APPRENTI DICTACTEUR EN MAL DE LEGITIMITE ET A LA RECHERCHE D’UNE FAUSSE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE.

MEME LES APPELS INTERNES, DES ALLIES DU PARTI DE GAUCHE, PAR EXEMPLE, QUI A DEMANDE OFFCIELLEMENT AU PRESIDENT HOLLANDE DE NE PAS PARTICIPER AU SOMMET DE KINSHASA, NE SONT PAS ECOUTES.

DOMMAGE POUR LA FRANCE,

DOMMAGE POUR L’AFRIQUE FRANCOPHONE,

DOMMAGE POUR LE PEUPLE CONGOLAIS,

DONT LE BESOIN DE PLUS DE LIBERTE ET DE JUSTICE NE TROUVERA JAMAIS DE REPONSE AU SEIN DE L’ ORGANISATION OIF, INCAPABLE DE RESPECTER SES VALEURS ET SES PRINCIPES ET SI PASSIVE FACE A L’INJUSTICE, A LA DICTACTURE ET AUX VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME DANS L’ESPACE FRANCOPHONE.

DC via AFRICARABIA,MPP, JEUNE AFRIQUE

http://democratiechretienne.org/2012/08/25/hollande-a-kinshasa-la-diplomatie-du-perdant-perdant/
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