Diplomatie: Les coulisses des dernières victoires de la RDC
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Diplomatie: Les coulisses des dernières victoires de la RDC
Une chose est sûre, si la Belgique avait réussi à convaincre l’Europe entière à s’allier à son idée d’imposer à la Rdc une enquête internationale, Kinshasa en serait sorti diminué sur la scène internationale, et toute l’Afrique aurait perdu l’occasion de faire respecter sa souveraineté. Fort heureusement, les derniers rendez-vous internationaux du Congo se sont soldés par d’incontestables succès face à l’armada des lobbyistes belges. Sur un plan diplomatique, on pourrait difficilement faire mieux. Voici le parcours de ce succès.
Alors que la Belgique s’obstine à entraîner l’Europe entière dans sa tentative de soumettre à nouveau la RDC à son nostalgique diktat, l’Afrique et une bonne partie du monde viennent à la rescousse de Kinshasa.
Successivement à Bruxelles, Genève et Addis-Abeba, la diplomatie congolaise a démontré sa capacité de persuasion. Le temps où le Congo pouvait se mettre à genou devant son ancienne puissance coloniale est révolu. Les diplomates congolais ont refusé toute soumission au projet de la Belgique. Les résultats sont palpables. Il faut s’en réjouir, tout en se préparant aux prochaines batailles.
En effet, cette année, la période juin-juillet n’a pas seulement été celle de la commémoration de la proclamation de l’indépendance, arrachée de haute lutte à la Belgique en 1960. Le milieu de cette année 2017 représente, pour tout nationaliste congolais, le moment de la confirmation d’une inébranlable volonté de ne pas céder à une quelconque tentative de solder notre indépendance.
57 ans plus tard, malgré des difficultés que personne n’ignore ou ne cherche à cacher, la RDC tient à rester debout dans la voie tracée par les pères de son indépendance : ne jamais accepter une quelconque entorse à notre souveraineté.
Et pourtant, des tentatives de nous réduire à nouveau à l’esclavage n’ont pas manqué. Tous ces projets ont eu comme point d’origine Bruxelles, où une coalition libérale s’évertue à vouloir reconquérir l’empire perdu du roi Léopold II.
Thambwe Mwamba détricote le complot
Etrangement, après plusieurs années de silence sur un incident pourtant connu, le juge belge Michel Claise, soutenu par une campagne médiatique à la fois inédite et suspecte, a tenté d’humilier un ministre congolais en mission officielle à Bruxelles. Le but de l’opération ne fait l’ombre d’aucun doute : il s’agissait, en réalité, d’arrêter Monsieur Thambwe Mwamba, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, pour discréditer le pouvoir de Kinshasa et ainsi poursuivre le détricotage progressif de la souveraineté de la RDC.
Le ministre Thambwe est rentré à Kinshasa, sans que le coup fourré n’ait atteint son objectif. La ruse belge a ainsi lamentablement échoué ; les nostalgiques du prétendu et insolent principe de la compétence universelle belge qui avait été battu en brèche par Israël, au travers de son refus d’extrader Ariel Sharon en Belgique, ensuite par le Sénégal dans l’affaire Hussein Habré, ont été renvoyés à leurs études. Bruxelles avait sans doute oublié la sagesse de la fameuse fable de la Fontaine : « la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf »…
Tentative de diaboliser la RDC devant l’ONU
Une semaine après l’épisode Thambwe Mwamba, la même Belgique tentera d’impliquer, non seulement l’Europe mais aussi l’ensemble des pays de l’ONU, dans une croisade incompréhensible sur le terrain du respect des droits humains.
La manœuvre consistait à faire passer la victime pour le bourreau. Alors que les auteurs des atrocités du Kasaï sont connus, et certains de leurs commanditaires identifiés, les représentants de la Belgique à Genève ont voulu entraîner le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à condamner la RDC. La stratégie consistait à imposer, au Kasaï, une enquête internationale dont les dés étaient pipés d’avance.
A Genève aussi, la tentative belge a honteusement échoué. Les Congolais, soutenus par d’autres diplomates africains, ont démontré que l’Etat congolais était en mesure de contrôler la situation. Tant il est vrai que la justice du pays travaillait déjà à la détermination des responsabilités, afin de punir les auteurs à la mesure de leurs horribles forfaits.
Naïvement, les Belges ont cru convaincre le monde entier à tenir le pouvoir de Kinshasa ˗ qui met tout en œuvre pour éradiquer les atrocités et l’idéologie sanguinaire « Kamwena Nsapu », – pour responsable des massacres. Ici aussi, personne n’a été dupe. Les délégations congolaises sont rentrées à Kinshasa victorieuses, dans la mesure où, la cause défendue était non seulement juste mais aussi entendue.
Lorsque Bruxelles échoue à Addis-Abeba
Le Sommet tenu à Addis-Abeba, le 2 juillet 2017, est une affaire purement africaine. Dans la capitale éthiopienne, en effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays africains devraient se réunir pour « Tirer pleinement partie des dividendes démographiques, en investissant dans la jeunesse ». Loin de ce thème important pour notre avenir, les coulisses de la Conférence étaient remplies de lobbyistes et autres journalistes engagés, manifestement préparés par Bruxelles pour aller soutenir sa thèse de l’intervention de l’Europe dans les affaires intérieures de la RDC. Cette fois encore, comme à Genève, la victoire diplomatique de Kinshasa a été sans appel.
Les diplomates congolais sont rentrés à la maison avec les résultats suivants :
Les pays africains, aujourd’hui plus qu’émancipés, ont condamné les ingérences intempestives dans les affaires de la RDC, notamment les condamnations injustement infligées de façon unilatérale, à certaines de nos autorités.
Sur le plan électoral, l’Union africaine a reconnu avec satisfaction, les efforts inlassables que déploie la RDC au regard des avancées considérables, quant à la première phase des enrôlements.
La RDC a reçu des félicitations pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. Notre pays a été reconnu comme modèle en Afrique, pour cette problématique.
Le soutien unanime apporté par l’Afrique à la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période de 2018-2020, élections prévues en novembre 2017.
« Cerise sur le gâteau », la nomination d’un digne fils de notre pays au Conseil des Droits de l’Homme n’a fait que renforcer la position de la RDC sur la scène internationale.
Ainsi donc, les diplomates congolais ont fait la démonstration qu’il est possible d’arriver au succès sans forcément s’allier à ceux qui, jour et nuit, ne cherchent qu’à humilier l’autre et à lui faire croire, sans le démontrer, qu’il est limité.
Ceux qui veulent nous écraser, doivent retenir que le prix à payer pour des actions de sape et autres manœuvres en RDC, sera extrêmement élevé et les résultats non garantis.
Comme viennent de le démontrer les diplomates congolais à la face du monde, les Congolais se rappelleront toujours le mot d’ordre de M’Zee Laurent Désiré Kabila : « Ne jamais trahir le Congo ».
L’Avenir
Alors que la Belgique s’obstine à entraîner l’Europe entière dans sa tentative de soumettre à nouveau la RDC à son nostalgique diktat, l’Afrique et une bonne partie du monde viennent à la rescousse de Kinshasa.
Successivement à Bruxelles, Genève et Addis-Abeba, la diplomatie congolaise a démontré sa capacité de persuasion. Le temps où le Congo pouvait se mettre à genou devant son ancienne puissance coloniale est révolu. Les diplomates congolais ont refusé toute soumission au projet de la Belgique. Les résultats sont palpables. Il faut s’en réjouir, tout en se préparant aux prochaines batailles.
En effet, cette année, la période juin-juillet n’a pas seulement été celle de la commémoration de la proclamation de l’indépendance, arrachée de haute lutte à la Belgique en 1960. Le milieu de cette année 2017 représente, pour tout nationaliste congolais, le moment de la confirmation d’une inébranlable volonté de ne pas céder à une quelconque tentative de solder notre indépendance.
57 ans plus tard, malgré des difficultés que personne n’ignore ou ne cherche à cacher, la RDC tient à rester debout dans la voie tracée par les pères de son indépendance : ne jamais accepter une quelconque entorse à notre souveraineté.
Et pourtant, des tentatives de nous réduire à nouveau à l’esclavage n’ont pas manqué. Tous ces projets ont eu comme point d’origine Bruxelles, où une coalition libérale s’évertue à vouloir reconquérir l’empire perdu du roi Léopold II.
Thambwe Mwamba détricote le complot
Etrangement, après plusieurs années de silence sur un incident pourtant connu, le juge belge Michel Claise, soutenu par une campagne médiatique à la fois inédite et suspecte, a tenté d’humilier un ministre congolais en mission officielle à Bruxelles. Le but de l’opération ne fait l’ombre d’aucun doute : il s’agissait, en réalité, d’arrêter Monsieur Thambwe Mwamba, ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des sceaux, pour discréditer le pouvoir de Kinshasa et ainsi poursuivre le détricotage progressif de la souveraineté de la RDC.
Le ministre Thambwe est rentré à Kinshasa, sans que le coup fourré n’ait atteint son objectif. La ruse belge a ainsi lamentablement échoué ; les nostalgiques du prétendu et insolent principe de la compétence universelle belge qui avait été battu en brèche par Israël, au travers de son refus d’extrader Ariel Sharon en Belgique, ensuite par le Sénégal dans l’affaire Hussein Habré, ont été renvoyés à leurs études. Bruxelles avait sans doute oublié la sagesse de la fameuse fable de la Fontaine : « la grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf »…
Tentative de diaboliser la RDC devant l’ONU
Une semaine après l’épisode Thambwe Mwamba, la même Belgique tentera d’impliquer, non seulement l’Europe mais aussi l’ensemble des pays de l’ONU, dans une croisade incompréhensible sur le terrain du respect des droits humains.
La manœuvre consistait à faire passer la victime pour le bourreau. Alors que les auteurs des atrocités du Kasaï sont connus, et certains de leurs commanditaires identifiés, les représentants de la Belgique à Genève ont voulu entraîner le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU à condamner la RDC. La stratégie consistait à imposer, au Kasaï, une enquête internationale dont les dés étaient pipés d’avance.
A Genève aussi, la tentative belge a honteusement échoué. Les Congolais, soutenus par d’autres diplomates africains, ont démontré que l’Etat congolais était en mesure de contrôler la situation. Tant il est vrai que la justice du pays travaillait déjà à la détermination des responsabilités, afin de punir les auteurs à la mesure de leurs horribles forfaits.
Naïvement, les Belges ont cru convaincre le monde entier à tenir le pouvoir de Kinshasa ˗ qui met tout en œuvre pour éradiquer les atrocités et l’idéologie sanguinaire « Kamwena Nsapu », – pour responsable des massacres. Ici aussi, personne n’a été dupe. Les délégations congolaises sont rentrées à Kinshasa victorieuses, dans la mesure où, la cause défendue était non seulement juste mais aussi entendue.
Lorsque Bruxelles échoue à Addis-Abeba
Le Sommet tenu à Addis-Abeba, le 2 juillet 2017, est une affaire purement africaine. Dans la capitale éthiopienne, en effet, les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays africains devraient se réunir pour « Tirer pleinement partie des dividendes démographiques, en investissant dans la jeunesse ». Loin de ce thème important pour notre avenir, les coulisses de la Conférence étaient remplies de lobbyistes et autres journalistes engagés, manifestement préparés par Bruxelles pour aller soutenir sa thèse de l’intervention de l’Europe dans les affaires intérieures de la RDC. Cette fois encore, comme à Genève, la victoire diplomatique de Kinshasa a été sans appel.
Les diplomates congolais sont rentrés à la maison avec les résultats suivants :
Les pays africains, aujourd’hui plus qu’émancipés, ont condamné les ingérences intempestives dans les affaires de la RDC, notamment les condamnations injustement infligées de façon unilatérale, à certaines de nos autorités.
Sur le plan électoral, l’Union africaine a reconnu avec satisfaction, les efforts inlassables que déploie la RDC au regard des avancées considérables, quant à la première phase des enrôlements.
La RDC a reçu des félicitations pour ses efforts dans la lutte contre les violences sexuelles. Notre pays a été reconnu comme modèle en Afrique, pour cette problématique.
Le soutien unanime apporté par l’Afrique à la candidature de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour la période de 2018-2020, élections prévues en novembre 2017.
« Cerise sur le gâteau », la nomination d’un digne fils de notre pays au Conseil des Droits de l’Homme n’a fait que renforcer la position de la RDC sur la scène internationale.
Ainsi donc, les diplomates congolais ont fait la démonstration qu’il est possible d’arriver au succès sans forcément s’allier à ceux qui, jour et nuit, ne cherchent qu’à humilier l’autre et à lui faire croire, sans le démontrer, qu’il est limité.
Ceux qui veulent nous écraser, doivent retenir que le prix à payer pour des actions de sape et autres manœuvres en RDC, sera extrêmement élevé et les résultats non garantis.
Comme viennent de le démontrer les diplomates congolais à la face du monde, les Congolais se rappelleront toujours le mot d’ordre de M’Zee Laurent Désiré Kabila : « Ne jamais trahir le Congo ».
L’Avenir
Imperium
Re: Diplomatie: Les coulisses des dernières victoires de la RDC
Compatriote Imperium,
Ne me dites quand même pas que vous êtes aveugle et sourd à ce point, que votre fanatisme vous a ramolli le cortex au point de gober tout ce que débitent ce pauvre Okitundu et votre minable 'raïs' vendu des vendus ?
La réalité de notre pays est autrement plus douloureuse, ayez pitié de vos frères et sœurs condamnés à survivre quotidiennement, le refus coupable de ce pouvoir de sortir clairement de la crise qu'il a délibérément créé par opportunisme démagogique, pour son profit, ne fait que l'aggraver !
La défense ferme de notre souveraineté est notre vertu cardinale à nous tous, ne vous trompez point, mais il n'y a pas de 'souveraineté' qui vaille si elle ne sert qu'à s'arroger un 'permis de tuer' ses propres concitoyens 'à l'abri des regards extérieurs', si elle ne revient qu'à manipuler et à affamer impunément ses compatriotes...
La preuve, le Congo est aujourd'hui à sec en raison de la coupable impéritie de ce régime quant à sa gestion et a besoin d'aller mendier en Europe pour boucler péniblement demain ses fins de mois... Tshibala l'avoue sans honte : les temps sont durs et ce ne sont pas ces complices pouvoirs africains qui nous soutiennent par intérêt politicien qui nous accorderont l'assistance dont nous avons besoin, hélas...
Où sont alors ses fameuses victoires ? Des paroles enrobées à destination de l'opinion Congolaise mais qui cette fois ne s'en laisse plus conter comme hier, elle vit crûment son calvaire et voit à découvert la pleine impuissance et la manipulation de notre classe politique qui ne se préoccupe que de leurs 'ventres'...
Ainsi à quoi rime-t-il de bomber le torse et de sauter comme un crétin de cabri, souveraineté, souveraineté, souveraineté ?
Applaudir des tels méfaits de nos politiciens, ce n'est rien d'autre que se rendre à distance coupable d'un crime de 'génocide' ! Impardonnable !
Voici dessous de la lecture pour vous, elle vous informera et vous formera utilement !
A plus !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Ne me dites quand même pas que vous êtes aveugle et sourd à ce point, que votre fanatisme vous a ramolli le cortex au point de gober tout ce que débitent ce pauvre Okitundu et votre minable 'raïs' vendu des vendus ?
La réalité de notre pays est autrement plus douloureuse, ayez pitié de vos frères et sœurs condamnés à survivre quotidiennement, le refus coupable de ce pouvoir de sortir clairement de la crise qu'il a délibérément créé par opportunisme démagogique, pour son profit, ne fait que l'aggraver !
La défense ferme de notre souveraineté est notre vertu cardinale à nous tous, ne vous trompez point, mais il n'y a pas de 'souveraineté' qui vaille si elle ne sert qu'à s'arroger un 'permis de tuer' ses propres concitoyens 'à l'abri des regards extérieurs', si elle ne revient qu'à manipuler et à affamer impunément ses compatriotes...
La preuve, le Congo est aujourd'hui à sec en raison de la coupable impéritie de ce régime quant à sa gestion et a besoin d'aller mendier en Europe pour boucler péniblement demain ses fins de mois... Tshibala l'avoue sans honte : les temps sont durs et ce ne sont pas ces complices pouvoirs africains qui nous soutiennent par intérêt politicien qui nous accorderont l'assistance dont nous avons besoin, hélas...
Où sont alors ses fameuses victoires ? Des paroles enrobées à destination de l'opinion Congolaise mais qui cette fois ne s'en laisse plus conter comme hier, elle vit crûment son calvaire et voit à découvert la pleine impuissance et la manipulation de notre classe politique qui ne se préoccupe que de leurs 'ventres'...
Ainsi à quoi rime-t-il de bomber le torse et de sauter comme un crétin de cabri, souveraineté, souveraineté, souveraineté ?
Applaudir des tels méfaits de nos politiciens, ce n'est rien d'autre que se rendre à distance coupable d'un crime de 'génocide' ! Impardonnable !
Voici dessous de la lecture pour vous, elle vous informera et vous formera utilement !
A plus !
"RDC: Tshibala sollicite l’aide financière de la communauté internationale
° https://actualite.cd/2017/07/07/rdc-tshibala-sollicite-laide-financiere-de-communaute-internationale/
Dans une note d’information du Premier ministre Bruno Tshibala sur la situation « réelle » du pays, la RDC a sollicité le mardi 4 juillet dernier l’appui de la communauté internationale pour faire face aux défis budgétaires dans la situation de crise économique que connaît actuellement le pays, révèlent nos confrères de RFI.
Dans la rubrique intitulée “Ce que la RDC attend de la communauté internationale », le gouvernement dit avoir besoin de l’accompagnement des « ses partenaires traditionnels » pour un appui à la balance des paiements et des interventions sur le budget pour lui permettre de relever le défis de l’organisation des élections.
« Le gouvernement d’union nationale a besoin de l’accompagnement de la communauté internationale et donc de ses partenaires pas additionnels. Au regard de la conjoncture actuelle, il attend spécialement de ceux-ci un appui à la balance des paiements et des appuis budgétaires pour lui permettre de faire face aux difficultés économiques actuelles provoquées par l’effondrement des cours des matières premières sur le marché mondial »
D’après la note, le gouvernement affirme à la communauté internationale sa volonté d’organiser les élections et de la mise en œuvre intégrale de l’accord du 31 décembre. « À l’heure actuelle, la RDC se trouve dans la phase de parachèvement de l’accord du 31 décembre 2016. Après la mise en place du gouvernement d’union nationale, il reste celle du CNSA qui est en cours de réalisation », lit-on.
Dans son discours d’investiture au parlement, Bruno Tshibala avait soutenu que son gouvernement devait d’abord compter sur lui-même en ce qui concerne l’organisation des élections. Il a n’avait toutefois pas exclu l’appui budgétaire extérieur disant ne pas y voir d’inconvénient.
« Nous allons d’abord compter sur nous-même. S’il y a un appui extérieur pour réunir les ressources nécessaires à l’organisation des élections, nous n’hésiterons pas. Mais seulement, nous allons d’abord compter sur nous-même. Nous ne voyons pas d’inconvénient d’un appui extérieur. Les élections sont la priorité des priorités, tout sera mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas la moindre excuse à ce que les élections ne soient pas organisées. Ces élections doivent être apaisées et transparentes, c’est-à-dire des élections totalement différentes de ce que nous avons connu antérieurement », avait déclaré le premier ministre."
"Kinshasa demande un soutien financier
° http://www.rfi.fr/afrique/20170707-rdc-kinshasa-demande-soutien-financier
Face aux difficultés économiques, la RDC en appelle à la communauté internationale. Dans une note d’information à destination des chancelleries occidentales et des institutions internationale, dont RFI a consulté des extraits, le cabinet du Premier ministre évoque des « difficultés économiques » liées à la conjoncture et demande l’aide des bailleurs de fonds.
La primature demande un appui financier pour d’équilibrer sa balance des paiements ainsi que des appuis budgétaires. La raison avancée : avec l’effondrement du cours des matières premières qui constituent plus de 80% de ses exportations, les recettes ont fortement diminué. Mais ce n'est qu'une partie seulement des raisons de ce marasme, car en début d'année, la Banque mondiale soulignait aussi les mesures inappropriées prises par les autorités, exhortant Kinshasa à redresser la barre et à mieux surveiller ses dépenses. Sans grand résultat puisque le gouvernement a creusé le déficit budgétaire qui a quasiment triplé en un an.
Les caisses sont vides et la croissance est faible. Le pays manque cruellement de devises étrangères au point que le gouvernement veut demander aux compagnies étrangères de rappatrier en RDC 40% des devises qu'elles perçoivent de la vente des produits miniers. Et sa monnaie devrait perdre en 2017 la moitié de sa valeur par rapport à l’an passé. Le taux d’inflation avoisine les 50% sur l’année, le pouvoir d’achat des Congolais pourrait donc être divisé par deux d'ici la fin de l'année. En conséquence, la Banque centale a dû augmenter considérablement les taux d'intérêt, ce qui en retour décourage les investissements.
Kinshasa en appelle donc aux bailleurs de fonds pour éviter de se retrouver en situation de défaut de paiement, mais les chancelleries occidentales accueillent cette demande avec étonnement.
« Cela fait depuis 2016 que les autorités appellent à l’aide », affirme un économiste pour qui la balance des paiements permet à Kinshasa de tenir au maximum quatre semaines. Le risque, c’est le défaut de paiement. La RDC en appelle donc aux bailleurs de fonds.
Étonnement des chancelleries occidentales
Pour Kinshasa la crise est conjoncturelle : la chute des cours des matières premières ne lui permet plus de payer ses importations ni de boucler son budget. La primature affirme que la crise politique est « résolue » par l’accord du 31 décembre, accord sur le point d’être « parachevé ».
Mais les chancelleries occidentales ont une vision diamétralement opposée : pour elles, la crise est avant tout politique, et c’est l’incertitude quant à la tenue des élections qui a mené le pays dans l’impasse. Une vision partagée par les bailleurs de fonds. Depuis 2012, le FMI n’a pas renouvelé son programme d’aide en raison du manque de transparence dans le secteur minier. Pour reprendre sa collaboration, l’institution financière demande des avancées concrètes sur le plan politique, telle que la publication du calendrier électoral.
« Vu la situation politique, il est peu probable que le gouvernement obtienne une aide budgétaire directe », affirme un économiste. Après les violentes charges de Kinshasa contre les Occidentaux, cet appel à l’aide est accueilli avec étonnement. « On ne sait pas si cela relève d’un double discours, d’une division des tâches au sein du gouvernement ou bien simplement d’un manque de coordination », confie un diplomate."
"L'UE fait savoir à She Okitundu qu'elle conditionne son appui à la publication du calendrier électoral
° http://www.politico.cd/encontinu/2017/07/06/lue-savoir-a-she-okitundu-conditionne-appui-a-publication-calendrier-electoral.html
"…« Elle a insisté sur le fait que la tenue d’élections transparentes et démocratiques dans les plus brefs délais représente le moyen de sortir d’une impasse politique aux graves retombées sécuritaires, économiques et humanitaires. »…
« Mme Mogherini a rappelé également l’ouverture de l’UE à discuter des options pour appuyer le processus électoral, à partir de la définition du calendrier électoral. »…"
" RDC : D’Addis Abeba à Bruxelles, cartes postales et résultats mitigés
° http://cas-info.ca/rdc-daddis-abeba-a-bruxelles-cartes-postales-et-resultats-mitiges/
C’était l’une des dernières cartes de la diplomatie congolaise : la participation au 29e sommet d’Addis Abeba après une longue absence, suivie de l’offensive à Bruxelles contre les sanctions. Mission réussie au siège de l’Union africaine où les chefs d’États se sont montrés solidaires face à des sanctions « injustes » et « unilatérales » imposées aux personnalités proches de Joseph Kabila.
En revanche, à Bruxelles, Kinshasa a pu compter sur le talent diplomatique de Léonard She Okitundu pour transformer un camouflet en une situation d’équilibre des forces entre la RDC et l’Union européenne.
Par la voix du vice-ministre des affaires étrangères, Kinshasa a réitéré à Bruxelles, « sa révulsion » envers ces mesures restrictives « dites sanctions », qui ne respectent pas les grands principes du droit international, a expliqué le ministère des affaires étrangères dans un communiqué. Selon ce document, Léonard She Okitundu aurait même fait valoir la capacité de la RDC à appliquer le principe de réciprocité.
Pas de quoi faire trembler l’Union européenne et Federica Mogherini. « Elle a insisté sur le fait que la tenue des élections transparentes et démocratiques dans les plus brefs délais représent[ait] le moyen de sortir d’une impasse politique aux graves retombées sécuritaires, économiques et humanitaires », a indiqué de son côté l’Union européenne tout en soulignant sa disponibilité à discuter des options d’appuyer le processus électoral, « à partir de la définition du calendrier ».
Le résultat au bout d’une séquence diplomatique intense, c’est le statu quo. L’Afrique reste solidaire, et l’Europe maintient ses sanctions conditionnant même leur éventuelle levée à la tenue des élections. Pire, la liste des pays ayant accepté d’appliquer ces mesures restrictives prises le 29 mai dernier s’est alourdie. Mardi, plusieurs pays européens candidats à l’Union européenne se sont, en effet, engagés à harmoniser leurs politiques nationales avec lesdites sanctions.
Si d’Addis Abeba à Bruxelles, les cartes postales ont été parfaitement réussies, le compte politique, lui, semble ne pas être à la hauteur des attentes des autorités congolaises. À la veille de la visite cruciale d’une délégation du FMI à Kinshasa, les conditions posées par Bruxelles risquent de peser fortement dans la balance."
"RDC : Le double discours de Kinshasa à l’Union européenne
° http://www.afrik.com/rdc-le-double-discours-de-kinshasa-a-l-union-europeenne
Lors du dernier Sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba en Ethiopie (les 2 et 3 juillet 2017), les autorités RD congolaises ne se sont pas privées de critiquer vertement l’Union européenne et ses sanctions à l’encontre des proches de Joseph Kabila. Pourtant, ce mercredi 5 juillet à Strasbourg, c’est un tout autre discours que Leonard She Okitundu, le vice-Premier Ministre et ministre des Affaires étrangères congolais, devrait tenir lors de son entrevue avec Federica Mogherini, le haut-représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Le 29ème Sommet de l’UA à peine terminé, le vice-Premier Ministre, et habile ministre des affaires étrangères de RDC, Leonard She Okitundu, a fait ses bagages, direction Strasbourg, en France, siège du Parlement européen. Ce mercredi 5 juillet, celui-ci a rendez-vous avec le haut-représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Gant de crin à Addis-Abeba, gant de velours à Bruxelles
Une rencontre qui se déroule dans un contexte particulier. Trois jours plus tôt, à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, la délégation RD congolaise, conduite par le Président Joseph Kabila lui-même, n’a en effet pas manqué de critiquer vertement l’Union Européenne qui a multiplié ces derniers mois les sanctions à l’encontre des caciques du régime RD congolais. Les termes d’ « ingérence » ou de « néo-colonialisme » ont fait florès dans la bouche des proches du Président Kabila. Ceux-ci ont même de temps à autre été accompagnés de quelque savoureux quolibets. Certains chefs d’Etat africains, à la longévité record au pouvoir, n’ont pu naturellement qu’apprécier…
Demain, pourtant, le ton de la délégation congolaise sera tout autre. « d’acrimonieux, le verbe devrait devenir mielleux », pronostique un fin connaisseur des relations entre l’UE et la RDC. Après le gant de crin d’Addis, Leonard She Okitundu s’apprête donc à revêtir un gant de velours à Strasbourg. En effet, Kinshasa, en dépit des postures officielles, cherche à marche forcée à renouer les fils du dialogue avec une Union Européenne, agacée par l’attitude dilatoire de Joseph Kabila qu’elle soupçonne d’user de tous les stratagèmes pour retarder la date des élections.
L’objectif des autorités congolaises en l’espèce : montrer à son opinion publique qu’entre Kinshasa et les instances européennes, au fond, tout ne va pas si mal. Mais aussi tenter de desserrer l’étreinte européenne sur le régime, qui interdit tout soutien du FMI au pays, alors que ce dernier en aurait bien besoin. Car au Congo-Kinshasa, la crise est aussi économique. Pour preuve, le dévissage de la monnaie locale : un dollar s’échange désormais contre plus de 1500 francs congolais.
« On bombe le torse à Addis, on s’incline à Strasbourg »
Pour justifier cette rencontre, les autorités congolaises ont également tout prévu. Officiellement, Leonard She Okitundu vient plaider avec fermeté en faveur de l’arrêt des sanctions à l’encontre des responsables du régime. C’est ainsi que ce déplacement doit être « vendu » à l’opinion publique. En réalité, le discours devrait être tout autre et autrement plus conciliant. « Il s’agira quasiment pour le pouvoir congolais de faire amende honorable », indique un diplomate européen de haut-rang très au fait du dossier. « Le ministre congolais dira : nous voulons coûte que coûte organiser les élections, nous enquêtons au Kasaï, nous jugeons les responsables du meurtre des inspecteurs de l’ONU, etc., etc., voilà ce à quoi Mme Mogherini doit s’attendre demain », précise ce dernier. Bref, « on bombe le torse à Addis, on s’agenouille à Strasbourg », résume cet autre diplomate habitué des changements de posture à 180 degré.
Enfin, dernier but de guerre de cette entrevue du coté congolais : décrocher une photo tout sourire entre She Okitundu et Mogherini. « Un peu comme celle prise entre le Président Kabila et Alassane Ouattara à Addis-Abeba », nous confie, mi-naïf mi-fier, un des proches du ministre. Un cliché censé démontrer le soutien sans faille des Etats africains à l’endroit du régime de Kinshasa, que les communicants de la présidence ont allègrement exploité sur les réseaux sociaux. Dans la délégation du ministre congolais, on appelle cela un « trophée » ou encore un « scalp ». Federica Mogherini est prévenue..."
" RDC: l’UE soutient la tenue des élections dans les «plus brefs délais»"
° http://www.radiookapi.net/2017/07/06/actualite/politique/rdc-lue-soutient-la-tenue-des-elections-dans-les-plus-brefs-delais
° http://www.cheikfitanews.net/2017/07/ce-qui-s-est-dit-entre-she-okitundu-et-federica-mogherini-haute-representante/vice-presidente-de-l-ue.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2017/07/05/kinshasa-obtient-face-a-leurope-le-soutien-de-lafrique/
° http://www.rfi.fr/afrique/20170702-rdc-monusco-demande-application-accord-31-decembre
° https://afrique.lalibre.be/5796/rdc-kinshasa-joue-sa-derniere-carte-a-leurope/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: Diplomatie: Les coulisses des dernières victoires de la RDC
PS
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Dialogue de sourd :
Vous avez dit «diplomatie agissante»?
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=11824
La poignée de main glaciale entre Léonard She Okitundu et Fédérica Mogherini
Le ministre congolais des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu, est sorti optimiste de l’entretien qu’il a eu mercredi 5 juillet à Bruxelles avec Fédérica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères. Au centre de la conversation, les sanctions infligées par l’UE à certains membres de l’oligarchie au pouvoir. Okitundu a exprimé l’espoir de voir les relations entre le Congo-Kinshasa et l’Union Européenne prendre un « nouvel élan ». Dans le sérail kabiliste, on glose sur une prétendue «diplomatie agissante ». Une diplomatie qui semble ignorer une règle d’or. A savoir que tout Etat qui voudrait rayonner à l’extérieur devrait commencer par balayer devant sa porte en gommant les aspérités qui émaillent sa politique intérieure. Mobutu Sese Seko en savait quelque chose. C’est ici que se situe l’épicentre du « contentieux » entre l’UE et le pouvoir kabiliste. En accordant un soutien aveugle au régime kabiliste, l’UA a violé des dispositions pertinentes de sa Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. On semble éluder que l’Etat congolais fait face à une crise politique parce qu’un "individu" a décidé de briguer un troisième mandat en dépit de l’interdit constitutionnel.
A Addis-Abeba, la délégation congolaise au 29ème sommet de l’Union Africaine - conduite par « Joseph Kabila », surnommé le « faux malade » sur les réseaux sociaux – a quitté la capitale éthiopienne revigorée par les « soutiens » obtenus auprès des satrapes africains. En cause, les sanctions de l’UE et des Etats-Unis infligé à quelques caciques du régime kabiliste.
Dans son discours d’ouverture, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, s’est dit inquiet de la situation au Congo-Kinshasa avant d’exprimer la crainte de voir les sanctions altérer davantage l’ambiance politique au pays.
On apprenait que plusieurs pays africains - dont l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et l’Egypte – ont fustigé ces mesures. Pour eux, il s’agit d’une démonstration de «l’impérialisme et de l’ingérence dans les affaires internes d’un Etat ». On se croirait dans les années 60.
La réunion d’Addis-Abeba terminée, le chef de la diplomatie congolaise a sauté dans le premier avion. Destination : Bruxelles. Preuve s’il en était besoin que les sanctions querellées empêchent certains oligarques de "dormir du sommeil du juste".
Dans la capitale de l’Europe, Okitundu s’est entretenu, mercredi 5 juillet, avec l’Italienne Federica Mogherini, la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères. De quoi ont-ils parlé ?
Les « Mendiants arrogants »
S’adressant aux représentants des médias d’Etat congolais qui l’accompagnaient, le ministre Okitundu s’est contenté de dire que « notre message a été entendu ». Lequel? Mystère. Et d’ajouter : « J’ai fait comprendre à Mme Mogherini qu’on ne doit pas sous-estimer la capacité de la RDC à prendre, par réciprocité, des mesures restrictives à l’égard de certaines personnalités de l’UE. Je crois que cela a été acté ». Forfanterie?
Selon Okitundu, son interlocutrice a qualifié leur rencontre de « positive et constructive ». « Elle considère que ces sanctions sont politiques et réversibles », a-t-il souligné.
Le chef de la diplomatie congolaise préfère s’arc-bouter sur les effets en ignorant superbement les causes des dites sanctions. Ce qui est en cause ici, c’est bien la politique intérieure du régime kabiliste. Le pays vit dans un état de siège de fait.
La décision prise, en date du 29 mai 2017, par le Conseil de ministres des « 27 » en témoigne. « (…), le Conseil a adopté des conclusions dans lesquelles il s’est déclaré gravement préoccupé par la situation politique en RDC provoquée par le blocage dans la mise en œuvre de l’accord politique inclusif du 31 décembre 2016, ainsi que la situation sécuritaire dans plusieurs régions du pays, où un usage disproportionné de la force a été observé », peut-on lire.
Au moment où ces lignes sont écrites, on apprenait, vendredi 7 juillet, que le gouvernement canadien a décidé d’octroyer une aide de 97 millions USD à l’Etat congolaise. But : renforcer la protection des enfants. Les ingérences décriées ne trouvent-elles pas leur origine dans cette espèce de mendicité d’Etat?
Commissaire européen au Développement dans les années 90, l’Italienne Emma Bonino avait l’habitude de qualifier les dirigeants africains de « mendiants arrogants ». « Les dirigeants africains, disait-elle, demandent l’aide étrangère pour construire les écoles et les hôpitaux dans leurs pays. Dès que vous leur posez des questions sur la situation des droits de l’Homme, ils crient à l’ingérence et à la souveraineté outragée ».
Une politique intérieure lamentable
Il est ahurissant d’entendre Léonard She Okitundu recourir au juridisme là où il faut du pragmatisme. Au lieu d’exhorter le « raïs » à balayer devant sa porte, ce ministre préfère, sans doute par lâcheté, brandir en direction de l’UE « la Convention de Cotonou ». Sans oublier de s’égosiller que le Congo-Kinshasa n’a jamais été membre de cette organisation européenne. Quid de rapports de force ?
A Bruxelles, la haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères est restée constante. Elle a réitéré, mercredi 5 juillet, que l’UE soutient la tenue des «élections transparentes et démocratiques» dans « les plus brefs délais ». S’agissant de la situation dans le « Grand Kasaï », elle a souligné la nécessité pour l’Etat congolais de « coopérer » avec la communauté internationale afin de faire toute la clarté en déterminant les responsabilités.
Que dire des dirigeants Africains ayant apporté leurs soutiens au pouvoir kabiliste ? Ils ont tort. Et ce pour avoir violé les dispositions pertinentes de la « Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance ». Les articles 5 et 6 stipulent respectivement ce qui suit : « Les Etats parties prennent les mesures appropriées afin d’assurer le respect de l’ordre constitutionnel, en particulier le transfert constitutionnel du pouvoir ». « Les Etats parties s’assurent que les citoyens jouissent effectivement des libertés et droits fondamentaux de l’homme en prenant en compte leur universalité, leur interdépendance et leur indivisibilité ».
Le Congo-Kinshasa fait face à une crise politique grave parce qu’un homme, en l’occurrence le président sortant "Joseph Kabila", a décidé de briguer un troisième mandat en dépit de l’interdit constitutionnel. N’en déplaise à Léonard She Okitundu, le pays est loin d’avoir une « diplomatie agissante ». Il ne peut y avoir de politique extérieure efficace tant que la politique intérieure est lamentable..."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
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