IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
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Mathilde
LORD MBAKAMA
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IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LE CONGO NOTRE MABELE EST MALADE !
QUI SOIGNERONS-NOUS LE PREMIER ?
QUI SOIGNERONS-NOUS LE PREMIER ?
Dernière édition par LORD MBAKAMA le 29/11/2012, 3:07 pm, édité 12 fois
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LORD MBAKAMA a écrit:LE CONGO NOTRE MABELE EST MALADE !
LORD MBAKAMA EST MALADE !
QUI SOIGNERONS-NOUS LE PREMIER ?
QUI LAISSERONS-NOUS MOURIR EN CAS D’IMPOSSIBILITÉ DE GUÉRIR LES 2 ENSEMBLE ?
https://www.youtube.com/watch?v=szD9gsJKArU&feature=endscreen&NR=1
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
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[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
PONA LIKAMBO NA MABELE GENERAL OLENGA A SIGNER EYOMA
j'adore cet extrait mobilisateur de troll :
......Allons mon général : Ayez un peu de C...., Allez plus loin dans votre discours !! Soyez soldat mon général...... !
ALLEZ-Y PEUPLE CONGOLAIS PONA LIKAMBO NA NAHALA
SUIVEZ EYINDI :
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/27/nord-kivu-les-fardc-lancent-une-contre-offensive-contre-le-m23-masisi/
j'adore cet extrait mobilisateur de troll :
......Allons mon général : Ayez un peu de C...., Allez plus loin dans votre discours !! Soyez soldat mon général...... !
ALLEZ-Y PEUPLE CONGOLAIS PONA LIKAMBO NA NAHALA
SUIVEZ EYINDI :
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/27/nord-kivu-les-fardc-lancent-une-contre-offensive-contre-le-m23-masisi/
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
Ah! si seulement ces revendications étaient sincères ?
Quelle sérieux et pertinence ?
Quelle sérieux et pertinence ?
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
Nini oyo nanu to loba te la ba television ya kisasa wana ? kaka matoyi mangongi non pardon ba kamerhe te ?
Dernière édition par LORD MBAKAMA le 4/1/2013, 7:25 pm, édité 2 fois
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LORD MBAKAMA a écrit:Nini oyo nanu to loba te la ba television ya kisasa wana ? kaka matoyi mangongi non pardon ba kamerhe te ?
Ah oui tout a ete' tout dit, oyo ekomi tango ya ba actions, soki action eza te, wana mawa plein.
regarder et bien voir
La Patrie ou La Mort ( 1er Rwandais IL Faut Tobengana Na Kongo Eza Hyppolite Kanambe )
La Patrie ou La Mort ( 1er Rwandais IL Faut Tobengana Na Kongo Eza Hyppolite Kanambe )
https://www.youtube.com/watch?v=9lXcepYUEw0
https://www.youtube.com/watch?v=9lXcepYUEw0
fanymb
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
fanymb a écrit:La Patrie ou La Mort ( 1er Rwandais IL Faut Tobengana Na Kongo Eza Hyppolite Kanambe )
https://www.youtube.com/watch?v=9lXcepYUEw0
EZA NDE LIKAMBO NA NAHALA, LIKAMBO NA MABELEEEEEEE
Merci FANYMB pona video oyo. il faut maintenant travailler pour un passage aux actes, ba discours to lembi.
mais avec de supports mobilisateurs comme ce vidéo, venez toujours poster ici :
LORD MBAKAMA
voila ce qui arrive qd on confie ttes ces charges a gamin de 28 ans
LORD MBAKAMA a écrit:fanymb a écrit:La Patrie ou La Mort ( 1er Rwandais IL Faut Tobengana Na Kongo Eza Hyppolite Kanambe )
https://www.youtube.com/watch?v=9lXcepYUEw0
EZA NDE LIKAMBO NA NAHALA, LIKAMBO NA MABELEEEEEEE
Merci FANYMB pona video oyo. il faut maintenant travailler pour un passage aux actes, ba discours to lembi.
mais avec de supports mobilisateurs comme ce vidéo, venez toujours poster ici :
Oui la rue , rien que...>>> Pasi ma motema. LINO, OZWI POSTE NA BUTARE DEJA?
Le gouvernement( MENDE) congolais accuse les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) d’actes de pillages et de vandalisme à Goma au Nord-Kivu, depuis leur entrée dans la ville mardi 20 novembre dernier. Au cours d’un point de presse tenu mercredi 28 novembre à Kinshasa, son porte-parole, Lambert Mende, parle de « razzia systématique » indiquant que tous les biens publics et privés pillés sont emportés vers un pays voisin sans le citer, mais dont le poste frontalier est proche de Goma.
Plusieurs résidences, entrepôts et véhicules officiels et privés ont été systématiquement pillés par les rebelles du M23 avant d’être emportés vers une destination inconnue hors du territoire congolais , a déclaré Lambert Mende.
Selon lui, la morgue moderne de l’hôpital militaire de Katindo a été démontée et emmenée hors de la RDC ainsi que les charrois automobiles de l’Office de routes et de l’Office de voirie et drainage (OVD) qui ont été dirigés vers un poste frontalier de la RDC.
Les rebelles ont cassé le bureau du ministère de finances et emporté trois cents plaques d’immatriculation de véhicules. L’immeuble de l’assemblée provinciale a été saccagé, a ajouté Lambert Mende.
Seule une tentative de pillage de la chambre forte de la Banque Centrale a échoué, a poursuivi le porte-parole du gouvernement.
Les rebelles ont aussi bradé les dédouanements de camions remorques à la grande et à la petite barrière de Goma partant de leur humeur et intérêt.
« Faux et archifaux »
« Je vous informe d’abord que cela est faux et archifaux », a pour sa part rétorqué le chef politique du M23, Jean-Marie Runiga Lugerero. Il reconnaît tout de même quelques cas isolés de vols armés qu’il attribue aux criminels évadés de la prison de Munzenze de Goma.
« La population de Goma a été très contente lorsque nous sommes entrés. Elle ne pouvait pas circuler après 18h mais aujourd’hui les gens circulent jusque tard », a déclaré Runiga Lugerero.
Le chef politique du M23 dit reconnaitre qu’il peut y avoir des cas isolés des actes de vandalisme perpétrés par les évadés de la prison centrale de Munzenze.
« La prison a été cassée par les FARDC [Forces armées de la RDC] et ils ont libérés tous les prisonniers. Il y a des criminels et des bandits qui peuvent entrer dans des maisons des gens et faire des choses et les mettre au compte du M23. Mais j’ai rassuré et garanti la population de Goma que la sécurité serait totale parce que nous nous battons pour cette population », a poursuivi Runiga Lugerero.
La prison de Munzenze vandalisée
La rébellion a même demandé aux détenus évadés de la prison Munzenze de regagner la maison carcérale, les menaçant de les traquer et les y remettre par force.
Dans la nuit du lundi 19 novembre dernier mille cent cinquante détenus de Munzenze, dont vingt-deux femmes, se sont évadés massivement à l’entrée des rebelles.
Dans leur fuite, ils ont détruit toutes les portes de la prison, les dépôts de nourriture et dispensaires ont été complètement pillés et les bureaux du directeur et ceux de ses adjoints incendiés.
Face à l’appel des rebelles aux évadés de regagner la prison, un responsable de la prison centrale de Munzenze a affirmé que dans les conditions actuelles de la prison, il est impossible de garder des détenus.
« Maintenant ce sont ceux qui font appel qui peuvent nous dire où est-ce qu’on pourra les placer », a-t-il déclaré.
Ce responsable évoque par ailleurs le problème des menaces des magistrats dans la ville qui ne favoriseraient pas un procès des personnes incriminées.
Lors de l’entrée des rebelles, ajoute la même source, une vingtaine de magistrats ont sollicité et obtenu de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) la possibilité d’être évacués à Kinshasa via Bukavu. Une trentaine d’autres qui y sont restés vivent dans la clandestinité.
voisin4
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
un cours ya patriotisme par un Doyen, cours ya LIKAMBO NA MABELE
à ne pas manquer svp.
https://www.youtube.com/watch?v=PfoCDC5lUes
à ne pas manquer svp.
https://www.youtube.com/watch?v=PfoCDC5lUes
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
TOUJOURS : LIKAMBO NA MABELE, LIKAMBO NA NAHALA
Général Olenga : plus question des négociations, il faut la guerre
Général Olenga : plus question des négociations, il faut la guerre
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LIKAMBO NA MABELE
si vis pacem para bellum
si vis pacem para bellum
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LORD MBAKAMA a écrit:LIKAMBO NA MABELE
si vis pacem para bellum
Lord , okomi kokoma na kinirwanda? Lino na mere Mongo bakoya kokanisa qu' ozo senga ba kongolais de bousiller tous les banyamumachin.Tala kaka.
Pas de crainte, Lord veut dire if you wish peace, prepare for war. Salut
voisin4
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
VOISIN4,
J'ai l'impression comme si mon General Olenga aza ko amuser nde galerie mais au fond ayebi que ako sala rien ? bino omoni boni ?
suivez-le ici na likambo na mabele :
J'ai l'impression comme si mon General Olenga aza ko amuser nde galerie mais au fond ayebi que ako sala rien ? bino omoni boni ?
suivez-le ici na likambo na mabele :
Dernière édition par LORD MBAKAMA le 5/12/2012, 2:05 pm, édité 2 fois
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LORD MBAKAMA a écrit:VOISIN4,
J'ai l'impression comme si mon General Olenga aza ko amuser nde galerie mais au fond ayebi que ako sala rien ? bino omoni boni ?
suivez-le ici na likambo na mabele :
Je n'ai aucunement confiance en Olenga. J'espère me tromper dans le cas présent, mais ce type n'a jamais été sérieux.
A première vue, son rôle est de calmer l’exaspération qui commençait à monter au sein même de l'armée ou certains n’hésitaient plus à traiter Kabila de traître, notamment avec la chute de Goma.
Olenga vient faire du "damage control".
Il tient un discours faussement musclé en oubliant de préciser aux troupes qu'elles vont devoir côtoyer le M23 et les Tanzaniens dans des patrouilles mixtes. Quand on connait le rôle discret mais non moins efficace des Tanzaniens dans l'entreprise de déstabilisation de la partie orientale de notre pays, on voit que nos troupes seront simplement prises en sandwich.
Néanmoins, je sens que la situation va bientôt échapper à tous ces gens.
Mwana Ya Lola
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
Que peut il faire encore de plus ce Olenga? Il vient d'etre promu alors il doit faire des gesticulations et grimaces pour demontrer a` son chef et aux autres qu'il merite ce poste. Mais detrompons nous, il n'a rien de particulier en lui, ce sont des oiseaux d'un meme plumage.
regarder et bien voir
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
regarder et bien voir a écrit:Que peut il faire encore de plus ce Olenga? Il vient d'etre promu alors il doit faire des gesticulations et grimaces pour demontrer a` son chef et aux autres qu'il merite ce poste. Mais detrompons nous, il n'a rien de particulier en lui, ce sont des oiseaux d'un meme plumage.
ou est-il passé avec son likambo na mabele bis ? ah Olenga oza wapi ? otikali kampala le primaire
LIKAMBO NA NAHALA
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
Tres important à lire Pona likambo na mabele qu'il faut soigner
Le Lac Albert: la poule aux œufs d’or
«Pour comprendre une partie de la guerre de l’Est de la RDC, il faut s’arrêter sur le lac Albert».
Anciennement appeler Lac Mobutu Sese Seko, le lac Albert est l’un des plus grands lac d’Afrique, il se trouve dans la région dite des Grands Lacs, sur la chaine des lacs de la vallée du grand rift, à la frontière entre l’Ouganda et la république Démocratique du Congo. Le lac Albert est bordé au nord ouest par les montagnes bleus qui forment la ligne de partage entre les eaux du bassin du Nil et celle du bassin du Congo. Au Sud-Est, il est limité par le lac Victoria, l’une de ses sources provenant du Nil, et au Sud-ouest par la rivière Semliki en provenance du lac Edouard. A l’extrémité nord, il y a le Nil Albert, connu sous le nom de Nil des montagnes, lorsqu’il pénètre au Soudan.
L’Ouganda possède 57% du lac Albert, alors que la RDC n’en possède que 43%, il est l’un des lacs les plus poissonneux au monde, du côté ougandais par exemple, les captures de poissons sont évaluées à 22 000 tonnes/an dont 60% sont des tilapias (le lac Albert a un nombre important d’espèces de poissons, mais 50% sont en voie de disparition), la flotte de pêche sur le lac est passée de 760 bateaux au milieu des années 1960 à près de 6 000 en 2011.
Le lac Albert est une poule aux oeufs d’or noir, puisque se trouvant sur le bassin sédimentaire du Graben Albertine qui contient près de 2 milliards de barils d’hydrocarbures et de gaz naturels qui de ce fait, se trouve au centre d’une grande querelle entre la RDC et l’Ouganda à cause de la limite maritime des deux états . Cette querelle est l’un des grands enjeux de la situation dans la région des grands lacs, l’une des épines dorsales de la guerre de l’Est de la RDC. La présence de pétrole sur le lac Albert a été décelée depuis longtemps. Le côté ougandais a été exploré, dès 1938 par Shell et entre 1952 et 1954 du côté congolais.
Il a fallu attendre 1997 et la signature d’un premier contrat d’exploration entre le gouvernement ougandais et Heritage Oil et ensuite avec le gouvernement congolais, le 02 juin 2002 portant sur l’exploration d’un immense périmètre de 30 000 km2, allant de la ville de Rutshuru au sud du lac Edouard jusqu’à Mahagi à la pointe nord du lac Albert.
L’Ouganda étant très avancé dans la phase d’exploration, le gouvernement congolais accuse les sociétés travaillant en Ouganda de forer dans la nappe pétrolière congolaise, donc de voler le pétrole congolais, de son côté Kampala accuse Kinshasa de violer son territoire, les autorités ougandaises reprochent, à Kinshasa d’avoir établi un poste sur la rive transfrontalière du lac Albert. GOLI par exemple, dans le territoire de Mahagi (en Ituri, RDC) limitrophe du district ougandais de Nebri, fait l’objet d’un contentieux entre les deux pays, car la RDC y a établi un poste frontière. Les deux pays convoitent également l’île de Rukwanzi à la pointe sud du lac, une véritable éponge saturée de pétrole.
Selon un expert ougandais, les inquiétudes émises par le gouvernement congolais qui accuse l’Ouganda de forer sur sa nappe pétrolière ne sont pas techniquement fondées, car le pétrole du Graben Albertine n’est pas une nappe souterraine unique sur un champ, mais plutôt plusieurs blocs qui regorgent chacun une quantité bien évaluée, l’exploration et l’exploitation des blocs qui se trouvent sur la zone de démarcation font toujours l’objet d’un accord entre les deux Etats concernés, selon une législation internationale bien connue de tous les opérateurs pétroliers. Malgré ces affirmations, des intellectuels congolais parlent de pompage criminel du brut congolais sur le bassin commun du Graben Albertine par l’Ouganda.
Tant bien et malgré, un face à face officieux à exister et existe entre les armées des deux pays. Début août 2007, un ingénieur Britannique qui prospectait pour Heritage Oil, sur la partie ougandaise du lac a été retrouvé mort, Kampala avait accusé l’armée congolaise d’être l’auteur, du meurtre et quelques temps après, les forces armées congolaises (Fardc) ont fait prisonniers 4 soldats des forces de défense patriotique ougandaise (UPDF), deux jours plus tard, les deux armées, se sont affrontées autour d’une embarcation de la compagnie pétrolière Heritage Oil. Le 08 septembre 2007 Joseph Kabila Kabangue et Yoweri Kaguta Museveni signent un accord «Les Accords De Ngordoto (Tanzanie) «pour le respect des frontières hérités de la colonisation et prévoir, l’exploitation commune des nappes pétrolières du lac Albert. Le 25 Septembre, 17 jours seulement après les accords, un accrochage mortel entre Fardc et UPDF à eu lieu, un véritable échec pour le dialogue Ougando-congolais, mise en scène ou oiseau de mauvais augure pour les deux Etats, En tous cas, le président Joseph Kabila est accusé de haute trahison par l’opposition en étant de mèche avec le Rwanda et l’Ouganda (avec une main noire occidentale derrière) dans la déstabilisation de l’Est de la RDC, une déclaration de l’opposition existe et parle de preuve de complicité. L’ancien ministre de la justice de Laurent Désiré Kabila Père : Mwenze Kongolo dans son point de presse du 13 aout 2012 à corroborer cette accusation. A côté de cela, il y a une attitude commune au niveau des deux gouvernements, c’est celle d’écarter systématiquement la société civile, des activités liées au domaine pétrolier, les deux gouvernements ont, par le passé, été accusés de secrets et de mise en oeuvre des politiques d’exclusions de la société civile. En 2007, des membres de la société civile ont été exclus des commissions mixtes de sécurité entre les deux pays et des négociations des accords de pétrole. Pour preuve, un groupe de journalistes et d’activistes de la société civile de l’Afrique de l’Est qui ont accompagné des membres de l’Assemblée législative dans la visite des puits de pétrole dans le comté de Tonya Kaiso du côté ougandais furent impitoyablement refoulés, ce qui a fait croire que le gouvernement ougandais avait quelque chose à cacher dans l’exploitation des sites. Il faut noter aussi que ces sites sont gardés par Saracen Uganda une compagnie de sécurité proche du général Salim Saleh, le frère de Museveni.
Les territoires de Rutshuru et Lubero, autour du lac Albert côté RDC sont les zones à forte densité miliciennes où les groupes armées se battent régulièrement entre eux. C’est un véritable sanctuaire de milices. Déjà en mars 2003 Amnesty International avait accusé l’Ouganda d’instrumentaliser le conflit ethnique dans cette zone et que tous les groupes armés présents étaient, d’une manière ou d’une autre, des protégés du gouvernement ougandais et rwandais pour des raisons liées à l’exploitation des richesses. Certains observateurs pensent également que le président ougandais c’est immensément enrichi dans le pillage de l’or, autres minéraux précieux et l’exploitation du bois rares et précieux de cette zone de la RDC. Le 08 juillet 2012, la rébellion du M23 s’était emparé de la ville de Rutshuru et y a établi sa base. Le nouveau rapport de l’ONU sur la guerre de l’Est de la RDC, qui été publié en novembre 2012 et dont les principaux points ont été commentés par l’agence Reuters, accuse l’Ouganda et le Rwanda de soutenir la milice M23 depuis avril 2012, l’armée ougandaise aide ce mouvement à étendre son contrôle sur ce riche territoire, elle aurait également appuyé le M23 dans une série d’attaques autours desquelles un casque bleu a été tué en juillet 2012. Le gâteau du lac Albert, côté ougandais est subdivisé en 5 blocs, évalués autour de 1,1 milliards de barils. Les blocs 1, 2, 3 et 4 réputés potentiellement rentables sont partagés entre 3 grandes compagnies à savoir : Tullow Oil, Cnooc et Total. C’est Tullow Oil qui a signé le contrat de partage de la production avec le gouvernement ougandais et a cédé pour 2,9 milliards de dollar américain, un tiers de ses actifs à Cnooc et Total. Un oléoduc passera par le nord du Kenya pour atteindre la côte Est (Port de Mombassa), Les travaux sont estimés entre 2,5 et 5 milliards de dollars, Tullow Oil, Cnooc et Total joignent leurs forces sur un projet de développement composés de 3 centres pétro-gaziers : Buliisa, Kaiso Tonya et Kingfisher. La production visée, totalise 200 000 barils /jours sur 700 puits, pendant 30 ans. Le coût de développement sera compris entre 8 et 12 millions de dollars.
Le côté congolais du lac est subdivisé en 5 blocs, les données sismiques, évaluent les réserves pétrolières dans les entrailles du côté RDC, à 800 millions de barils soit 150 000 barils/jours et le gouvernement congolais envisage de construire un oléoduc de plus de 6500 km reliant l’Est du pays à la côte Atlantique «hydrocarbures du coeur de l’Afrique à l’Atlantique», un projet irréaliste.
Les blocs 1 et 2 qui couvrent la rive ouest du lac sont les plus convoités, d’abord par Tullow Oil en 2006, mais le Président Joseph Kabila a refusé de donner à Tullow Oil l’autorisation d’exploration et le 18 juin 2010, il avait approuvé le contrat de partage de production en faveur de Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd contrôlé par le très influent et jeune homme d’affaire Israélien Dan Gertler (il est née en 1973), également présent dans le diamond et le cuivre en RDC, président de DGI (Dan Gertler International) l’un des plus grands vendeurs de diamants au monde.
Lors de la signature du contrat, Caprikat Ltd a été représenté par l’un de ses actionnaires Clive Zuma Khulubuse, neveu du Président Sud Africain Jacob Zuma et Foxwhelp Ltd par Michael Hulley, l’avocat privé de Jacob Zuma qui d’ailleurs a été accusé d’avoir été très actif dans la signature du dit contrat.
Les bonus versés par Caprikat Ltd et Foxwhelp s’élève à 3 millions de dollars US par blocs, alors qu’une estimation de la valeur du seul bloc II est de 20 millions de dollars. Le 21 Septembre 2010, la Haute Cour de Justice des Îles Vierges, dans une décision temporaire, a opté pour le gel des activités de Capriktat Ltd et de Foxwhelp Ltd qui sont domiciliés aux Îles Vièrges, suite à une plainte de Tullow Oil, domicilié également aux Îles Vierges. La même année Capriptat Ltd et Foxwhelp Ltd avaient dépensé 50 millions de dollar pour des études sismiques 2D. Cette année, les 2 sociétés ont conduit à des études sismiques 3D et foré 2 forages d’exploration pour un coût de 50 millions de dollars et négocié un partenariat avec Total et Cnooc. Le bloc III a été accordé à Total et ce dernier est en partenariat avec la société Sud Africaine Sac Oil. Le bloc IV a été accordé fin 2011 à Albatros Oil DRC filiale congolaise d’un consortium canado-américain basé à Houston (USA). Cette société a injecté pour les deux premières années pour la phase de prospection un peu plus de 700 millions d’USD, y compris pour le permis octroyé sur le Graben Tanganyka au nord de la Ruzizi et Kigoma. Le bloc V a été attribué le 05 Décembre 2007 à Dominion Petroleum Congo, une société sud africaine, SOCO PLC et Cohydro, le bloc couvre 50% de la superficie du Parc National des VIRunga, le plus vieux parc d’Afrique, patrimoine mondial de l’humanité. En octobre 2011, SOCO a été autorisée à mener des activités d’exploration dans le Parc National des Virunga, se confrontant à deux logiques contradictoires, celle du profit généré par l’Or noir et celle de la conservation de la nature.
En somme, un minimum de 5 années séparent,l’Ouganda et la RDC en matières de recherches et d’exploitation proprement dite, l’Ouganda compte débuter sa production d’ici 2014. La situation de sanctuaire de plusieurs groupes armés et de jungle politique du côté de la RDC, organisé de main de maître par l’Ouganda qui deviendra bientôt un producteur de «pétrole du sang» pour prendre l’expression d’Edward Zwick, le réalisateur du film «le Diamond de sang», la fait traîner. Georges Clemenceau, n’avait-il pas dit «qu’une goutte de pétrole vaut une goutte de sang». Quand au pétrole congolais du Lac Albert,il sera produit aux prix des larmes et du risque de la disparition de 200 espèces de mammifères dont plus d’un quart de la population mondiale des gorilles, 700 espèces d’oiseaux, près de 2000 plantes dont 10% sont endémiques à cette zone, donc la perte du statut de patrimoine mondial de l’Humanité du Parc National des Virunga.
Enfin, en ouvrant grand mon oeil sur l’Est de la RDC, nous constatons que les Etats Unis entretiennent une très importante ambassade à Goma dans le KIVU (comme à l’époque, le Camp Bondsteel à l’Est du Kosovo avec sa «Task Force East»). Serontils, comme pour le Kosovo, les premiers à reconnaître 2 nouveaux états, à savoir le Kivu et l’Ituri ? Nous nous souviendrons que dans une brève histoire de l’avenir, édition Fayard 2006, Jacques Attali avait parlé de la disparition de la RDC d’ici 2020, en d’autres termes, la balkanisation de la RDC, par les puissances occidentales via l’Ouganda et le Rwanda qui tiennent cette zone avec des tenailles pour s’assurer l’accès illimité de ses immenses richesses minières pour les prochaines décennies avec la complicité des multinationales anglo-américaines.
La récente offensive militaire du M23, qui s’est soldée par la prise de Goma, en dit long sur la complexité de la crise et des enjeux géostratégiques de la région des Grands Lacs, où se développe, au grand dam des Nations Unies qui dispose de l’une des plus importantes missions militaire, soit 19000 hommes, un courtage militaro-minier et politique dont le peuple de la RDC paie le plus lourd tribut. Devrons-nous comprendre, malgré les appels et la réaffirmation l’intangibilité des frontières, que l’avenir de la RDC est entrain d’être une fois de plus scellée par les firmes occidentales qui profitent du chaos permanent entretenu par les groupes armées à la solde du Rwanda pour mettre en exergue le plan de la balkanisation de la RDC ?
En se rappel, lors de l’avancée du mouvement de Laurent Désiré Kabila, encadré par le Rwanda et l’Ouganda, avait révélé au grand jour l’ambition démesuré du Rwanda d’envahir une partie du Congo pour les cause d’espace vitale. Et on s’en souvient en son temps que le président Kagamé avait demandé clairement la révision des tracés frontaliers hérité de la colonisation. Plus tard, il demande à Nicolas Sarkozy de demander la gestion régionale des richesses de la RDC. Face a toutes ces pistes, si les congolais n’y prennent garde, cette situation conduira lentement mais sûrement le pays vers le morcellement, planifié par les puissances du mal qui opèrent dans l’Est de la RDC. Le président Kabila devrait revoir son positionnement diplomatique dans la région et consulté l’ensemble des forces vives de la RDC pour éviter au pays un psychodrame car le pays de Lumumba ne mérite pas cette humiliation. Ce dernier l’avait perçu au lendemain des indépendances, c’est ce qui l’avait emmené à opter pour l’Etat unitaire au détriment de l’Etat fédéral souhaité par les belges et les occidentaux qui n’avaient pas hésité un seul instant de soutenir la sécession de Moise Tchombé. La RDC devrait se rappeler du message de Henri Kissinger au sujet du Soudan. Ce dernier déclarait en 1960 que «tôt ou tard le Soudan du sud se détachera du Soudan du nord et nous nous y emploierons». Quelque 50 ans plus tard ce voeux machiavélique de l’axe qui imposa au monde le nouvel ordre mondial actuel se réalisa.
C’est dans ce contexte qu’il est impérieux d’instaurer un dialogue régional entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC avec l’implication de la Belgique, des Etats Unis, de la Grande Bretagne, de la France, en vue de trouver une issue a la crise qui secoue l’Est de la RDC.
Les groupes armées, qui opèrent dans à l’Est de la RDC, ne sont que des marionnettes téléguidés par le Rwanda qui met en exergue sa politique de la légitime défense préventive dans laquelle elle se camouffle pour continuer à maintenir son influence dans une partie de la RDC dont il dispose de puissantes ramifications à travers les congolais d’origine rwandophones connu sous le vocable de Banian Mulengué, qui constituent l’ossature du M23.
Malheur à toi qui ravages Et qui n'as pas été ravagé!Qui trahis et qu'on n'a pas encore trahi!Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé:Quand tu auras achevé de trahir, on te trahira.Esaie33:1
Le Lac Albert: la poule aux œufs d’or
«Pour comprendre une partie de la guerre de l’Est de la RDC, il faut s’arrêter sur le lac Albert».
Anciennement appeler Lac Mobutu Sese Seko, le lac Albert est l’un des plus grands lac d’Afrique, il se trouve dans la région dite des Grands Lacs, sur la chaine des lacs de la vallée du grand rift, à la frontière entre l’Ouganda et la république Démocratique du Congo. Le lac Albert est bordé au nord ouest par les montagnes bleus qui forment la ligne de partage entre les eaux du bassin du Nil et celle du bassin du Congo. Au Sud-Est, il est limité par le lac Victoria, l’une de ses sources provenant du Nil, et au Sud-ouest par la rivière Semliki en provenance du lac Edouard. A l’extrémité nord, il y a le Nil Albert, connu sous le nom de Nil des montagnes, lorsqu’il pénètre au Soudan.
L’Ouganda possède 57% du lac Albert, alors que la RDC n’en possède que 43%, il est l’un des lacs les plus poissonneux au monde, du côté ougandais par exemple, les captures de poissons sont évaluées à 22 000 tonnes/an dont 60% sont des tilapias (le lac Albert a un nombre important d’espèces de poissons, mais 50% sont en voie de disparition), la flotte de pêche sur le lac est passée de 760 bateaux au milieu des années 1960 à près de 6 000 en 2011.
Le lac Albert est une poule aux oeufs d’or noir, puisque se trouvant sur le bassin sédimentaire du Graben Albertine qui contient près de 2 milliards de barils d’hydrocarbures et de gaz naturels qui de ce fait, se trouve au centre d’une grande querelle entre la RDC et l’Ouganda à cause de la limite maritime des deux états . Cette querelle est l’un des grands enjeux de la situation dans la région des grands lacs, l’une des épines dorsales de la guerre de l’Est de la RDC. La présence de pétrole sur le lac Albert a été décelée depuis longtemps. Le côté ougandais a été exploré, dès 1938 par Shell et entre 1952 et 1954 du côté congolais.
Il a fallu attendre 1997 et la signature d’un premier contrat d’exploration entre le gouvernement ougandais et Heritage Oil et ensuite avec le gouvernement congolais, le 02 juin 2002 portant sur l’exploration d’un immense périmètre de 30 000 km2, allant de la ville de Rutshuru au sud du lac Edouard jusqu’à Mahagi à la pointe nord du lac Albert.
L’Ouganda étant très avancé dans la phase d’exploration, le gouvernement congolais accuse les sociétés travaillant en Ouganda de forer dans la nappe pétrolière congolaise, donc de voler le pétrole congolais, de son côté Kampala accuse Kinshasa de violer son territoire, les autorités ougandaises reprochent, à Kinshasa d’avoir établi un poste sur la rive transfrontalière du lac Albert. GOLI par exemple, dans le territoire de Mahagi (en Ituri, RDC) limitrophe du district ougandais de Nebri, fait l’objet d’un contentieux entre les deux pays, car la RDC y a établi un poste frontière. Les deux pays convoitent également l’île de Rukwanzi à la pointe sud du lac, une véritable éponge saturée de pétrole.
Selon un expert ougandais, les inquiétudes émises par le gouvernement congolais qui accuse l’Ouganda de forer sur sa nappe pétrolière ne sont pas techniquement fondées, car le pétrole du Graben Albertine n’est pas une nappe souterraine unique sur un champ, mais plutôt plusieurs blocs qui regorgent chacun une quantité bien évaluée, l’exploration et l’exploitation des blocs qui se trouvent sur la zone de démarcation font toujours l’objet d’un accord entre les deux Etats concernés, selon une législation internationale bien connue de tous les opérateurs pétroliers. Malgré ces affirmations, des intellectuels congolais parlent de pompage criminel du brut congolais sur le bassin commun du Graben Albertine par l’Ouganda.
Tant bien et malgré, un face à face officieux à exister et existe entre les armées des deux pays. Début août 2007, un ingénieur Britannique qui prospectait pour Heritage Oil, sur la partie ougandaise du lac a été retrouvé mort, Kampala avait accusé l’armée congolaise d’être l’auteur, du meurtre et quelques temps après, les forces armées congolaises (Fardc) ont fait prisonniers 4 soldats des forces de défense patriotique ougandaise (UPDF), deux jours plus tard, les deux armées, se sont affrontées autour d’une embarcation de la compagnie pétrolière Heritage Oil. Le 08 septembre 2007 Joseph Kabila Kabangue et Yoweri Kaguta Museveni signent un accord «Les Accords De Ngordoto (Tanzanie) «pour le respect des frontières hérités de la colonisation et prévoir, l’exploitation commune des nappes pétrolières du lac Albert. Le 25 Septembre, 17 jours seulement après les accords, un accrochage mortel entre Fardc et UPDF à eu lieu, un véritable échec pour le dialogue Ougando-congolais, mise en scène ou oiseau de mauvais augure pour les deux Etats, En tous cas, le président Joseph Kabila est accusé de haute trahison par l’opposition en étant de mèche avec le Rwanda et l’Ouganda (avec une main noire occidentale derrière) dans la déstabilisation de l’Est de la RDC, une déclaration de l’opposition existe et parle de preuve de complicité. L’ancien ministre de la justice de Laurent Désiré Kabila Père : Mwenze Kongolo dans son point de presse du 13 aout 2012 à corroborer cette accusation. A côté de cela, il y a une attitude commune au niveau des deux gouvernements, c’est celle d’écarter systématiquement la société civile, des activités liées au domaine pétrolier, les deux gouvernements ont, par le passé, été accusés de secrets et de mise en oeuvre des politiques d’exclusions de la société civile. En 2007, des membres de la société civile ont été exclus des commissions mixtes de sécurité entre les deux pays et des négociations des accords de pétrole. Pour preuve, un groupe de journalistes et d’activistes de la société civile de l’Afrique de l’Est qui ont accompagné des membres de l’Assemblée législative dans la visite des puits de pétrole dans le comté de Tonya Kaiso du côté ougandais furent impitoyablement refoulés, ce qui a fait croire que le gouvernement ougandais avait quelque chose à cacher dans l’exploitation des sites. Il faut noter aussi que ces sites sont gardés par Saracen Uganda une compagnie de sécurité proche du général Salim Saleh, le frère de Museveni.
Les territoires de Rutshuru et Lubero, autour du lac Albert côté RDC sont les zones à forte densité miliciennes où les groupes armées se battent régulièrement entre eux. C’est un véritable sanctuaire de milices. Déjà en mars 2003 Amnesty International avait accusé l’Ouganda d’instrumentaliser le conflit ethnique dans cette zone et que tous les groupes armés présents étaient, d’une manière ou d’une autre, des protégés du gouvernement ougandais et rwandais pour des raisons liées à l’exploitation des richesses. Certains observateurs pensent également que le président ougandais c’est immensément enrichi dans le pillage de l’or, autres minéraux précieux et l’exploitation du bois rares et précieux de cette zone de la RDC. Le 08 juillet 2012, la rébellion du M23 s’était emparé de la ville de Rutshuru et y a établi sa base. Le nouveau rapport de l’ONU sur la guerre de l’Est de la RDC, qui été publié en novembre 2012 et dont les principaux points ont été commentés par l’agence Reuters, accuse l’Ouganda et le Rwanda de soutenir la milice M23 depuis avril 2012, l’armée ougandaise aide ce mouvement à étendre son contrôle sur ce riche territoire, elle aurait également appuyé le M23 dans une série d’attaques autours desquelles un casque bleu a été tué en juillet 2012. Le gâteau du lac Albert, côté ougandais est subdivisé en 5 blocs, évalués autour de 1,1 milliards de barils. Les blocs 1, 2, 3 et 4 réputés potentiellement rentables sont partagés entre 3 grandes compagnies à savoir : Tullow Oil, Cnooc et Total. C’est Tullow Oil qui a signé le contrat de partage de la production avec le gouvernement ougandais et a cédé pour 2,9 milliards de dollar américain, un tiers de ses actifs à Cnooc et Total. Un oléoduc passera par le nord du Kenya pour atteindre la côte Est (Port de Mombassa), Les travaux sont estimés entre 2,5 et 5 milliards de dollars, Tullow Oil, Cnooc et Total joignent leurs forces sur un projet de développement composés de 3 centres pétro-gaziers : Buliisa, Kaiso Tonya et Kingfisher. La production visée, totalise 200 000 barils /jours sur 700 puits, pendant 30 ans. Le coût de développement sera compris entre 8 et 12 millions de dollars.
Le côté congolais du lac est subdivisé en 5 blocs, les données sismiques, évaluent les réserves pétrolières dans les entrailles du côté RDC, à 800 millions de barils soit 150 000 barils/jours et le gouvernement congolais envisage de construire un oléoduc de plus de 6500 km reliant l’Est du pays à la côte Atlantique «hydrocarbures du coeur de l’Afrique à l’Atlantique», un projet irréaliste.
Les blocs 1 et 2 qui couvrent la rive ouest du lac sont les plus convoités, d’abord par Tullow Oil en 2006, mais le Président Joseph Kabila a refusé de donner à Tullow Oil l’autorisation d’exploration et le 18 juin 2010, il avait approuvé le contrat de partage de production en faveur de Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd contrôlé par le très influent et jeune homme d’affaire Israélien Dan Gertler (il est née en 1973), également présent dans le diamond et le cuivre en RDC, président de DGI (Dan Gertler International) l’un des plus grands vendeurs de diamants au monde.
Lors de la signature du contrat, Caprikat Ltd a été représenté par l’un de ses actionnaires Clive Zuma Khulubuse, neveu du Président Sud Africain Jacob Zuma et Foxwhelp Ltd par Michael Hulley, l’avocat privé de Jacob Zuma qui d’ailleurs a été accusé d’avoir été très actif dans la signature du dit contrat.
Les bonus versés par Caprikat Ltd et Foxwhelp s’élève à 3 millions de dollars US par blocs, alors qu’une estimation de la valeur du seul bloc II est de 20 millions de dollars. Le 21 Septembre 2010, la Haute Cour de Justice des Îles Vierges, dans une décision temporaire, a opté pour le gel des activités de Capriktat Ltd et de Foxwhelp Ltd qui sont domiciliés aux Îles Vièrges, suite à une plainte de Tullow Oil, domicilié également aux Îles Vierges. La même année Capriptat Ltd et Foxwhelp Ltd avaient dépensé 50 millions de dollar pour des études sismiques 2D. Cette année, les 2 sociétés ont conduit à des études sismiques 3D et foré 2 forages d’exploration pour un coût de 50 millions de dollars et négocié un partenariat avec Total et Cnooc. Le bloc III a été accordé à Total et ce dernier est en partenariat avec la société Sud Africaine Sac Oil. Le bloc IV a été accordé fin 2011 à Albatros Oil DRC filiale congolaise d’un consortium canado-américain basé à Houston (USA). Cette société a injecté pour les deux premières années pour la phase de prospection un peu plus de 700 millions d’USD, y compris pour le permis octroyé sur le Graben Tanganyka au nord de la Ruzizi et Kigoma. Le bloc V a été attribué le 05 Décembre 2007 à Dominion Petroleum Congo, une société sud africaine, SOCO PLC et Cohydro, le bloc couvre 50% de la superficie du Parc National des VIRunga, le plus vieux parc d’Afrique, patrimoine mondial de l’humanité. En octobre 2011, SOCO a été autorisée à mener des activités d’exploration dans le Parc National des Virunga, se confrontant à deux logiques contradictoires, celle du profit généré par l’Or noir et celle de la conservation de la nature.
En somme, un minimum de 5 années séparent,l’Ouganda et la RDC en matières de recherches et d’exploitation proprement dite, l’Ouganda compte débuter sa production d’ici 2014. La situation de sanctuaire de plusieurs groupes armés et de jungle politique du côté de la RDC, organisé de main de maître par l’Ouganda qui deviendra bientôt un producteur de «pétrole du sang» pour prendre l’expression d’Edward Zwick, le réalisateur du film «le Diamond de sang», la fait traîner. Georges Clemenceau, n’avait-il pas dit «qu’une goutte de pétrole vaut une goutte de sang». Quand au pétrole congolais du Lac Albert,il sera produit aux prix des larmes et du risque de la disparition de 200 espèces de mammifères dont plus d’un quart de la population mondiale des gorilles, 700 espèces d’oiseaux, près de 2000 plantes dont 10% sont endémiques à cette zone, donc la perte du statut de patrimoine mondial de l’Humanité du Parc National des Virunga.
Enfin, en ouvrant grand mon oeil sur l’Est de la RDC, nous constatons que les Etats Unis entretiennent une très importante ambassade à Goma dans le KIVU (comme à l’époque, le Camp Bondsteel à l’Est du Kosovo avec sa «Task Force East»). Serontils, comme pour le Kosovo, les premiers à reconnaître 2 nouveaux états, à savoir le Kivu et l’Ituri ? Nous nous souviendrons que dans une brève histoire de l’avenir, édition Fayard 2006, Jacques Attali avait parlé de la disparition de la RDC d’ici 2020, en d’autres termes, la balkanisation de la RDC, par les puissances occidentales via l’Ouganda et le Rwanda qui tiennent cette zone avec des tenailles pour s’assurer l’accès illimité de ses immenses richesses minières pour les prochaines décennies avec la complicité des multinationales anglo-américaines.
La récente offensive militaire du M23, qui s’est soldée par la prise de Goma, en dit long sur la complexité de la crise et des enjeux géostratégiques de la région des Grands Lacs, où se développe, au grand dam des Nations Unies qui dispose de l’une des plus importantes missions militaire, soit 19000 hommes, un courtage militaro-minier et politique dont le peuple de la RDC paie le plus lourd tribut. Devrons-nous comprendre, malgré les appels et la réaffirmation l’intangibilité des frontières, que l’avenir de la RDC est entrain d’être une fois de plus scellée par les firmes occidentales qui profitent du chaos permanent entretenu par les groupes armées à la solde du Rwanda pour mettre en exergue le plan de la balkanisation de la RDC ?
En se rappel, lors de l’avancée du mouvement de Laurent Désiré Kabila, encadré par le Rwanda et l’Ouganda, avait révélé au grand jour l’ambition démesuré du Rwanda d’envahir une partie du Congo pour les cause d’espace vitale. Et on s’en souvient en son temps que le président Kagamé avait demandé clairement la révision des tracés frontaliers hérité de la colonisation. Plus tard, il demande à Nicolas Sarkozy de demander la gestion régionale des richesses de la RDC. Face a toutes ces pistes, si les congolais n’y prennent garde, cette situation conduira lentement mais sûrement le pays vers le morcellement, planifié par les puissances du mal qui opèrent dans l’Est de la RDC. Le président Kabila devrait revoir son positionnement diplomatique dans la région et consulté l’ensemble des forces vives de la RDC pour éviter au pays un psychodrame car le pays de Lumumba ne mérite pas cette humiliation. Ce dernier l’avait perçu au lendemain des indépendances, c’est ce qui l’avait emmené à opter pour l’Etat unitaire au détriment de l’Etat fédéral souhaité par les belges et les occidentaux qui n’avaient pas hésité un seul instant de soutenir la sécession de Moise Tchombé. La RDC devrait se rappeler du message de Henri Kissinger au sujet du Soudan. Ce dernier déclarait en 1960 que «tôt ou tard le Soudan du sud se détachera du Soudan du nord et nous nous y emploierons». Quelque 50 ans plus tard ce voeux machiavélique de l’axe qui imposa au monde le nouvel ordre mondial actuel se réalisa.
C’est dans ce contexte qu’il est impérieux d’instaurer un dialogue régional entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC avec l’implication de la Belgique, des Etats Unis, de la Grande Bretagne, de la France, en vue de trouver une issue a la crise qui secoue l’Est de la RDC.
Les groupes armées, qui opèrent dans à l’Est de la RDC, ne sont que des marionnettes téléguidés par le Rwanda qui met en exergue sa politique de la légitime défense préventive dans laquelle elle se camouffle pour continuer à maintenir son influence dans une partie de la RDC dont il dispose de puissantes ramifications à travers les congolais d’origine rwandophones connu sous le vocable de Banian Mulengué, qui constituent l’ossature du M23.
Malheur à toi qui ravages Et qui n'as pas été ravagé!Qui trahis et qu'on n'a pas encore trahi!Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé:Quand tu auras achevé de trahir, on te trahira.Esaie33:1
LORD MBAKAMA
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
LORD MBAKAMA a écrit:Tres important à lire Pona likambo na mabele qu'il faut soigner
Le Lac Albert: la poule aux œufs d’or
«Pour comprendre une partie de la guerre de l’Est de la RDC, il faut s’arrêter sur le lac Albert».
Anciennement appeler Lac Mobutu Sese Seko, le lac Albert est l’un des plus grands lac d’Afrique, il se trouve dans la région dite des Grands Lacs, sur la chaine des lacs de la vallée du grand rift, à la frontière entre l’Ouganda et la république Démocratique du Congo. Le lac Albert est bordé au nord ouest par les montagnes bleus qui forment la ligne de partage entre les eaux du bassin du Nil et celle du bassin du Congo. Au Sud-Est, il est limité par le lac Victoria, l’une de ses sources provenant du Nil, et au Sud-ouest par la rivière Semliki en provenance du lac Edouard. A l’extrémité nord, il y a le Nil Albert, connu sous le nom de Nil des montagnes, lorsqu’il pénètre au Soudan.
L’Ouganda possède 57% du lac Albert, alors que la RDC n’en possède que 43%, il est l’un des lacs les plus poissonneux au monde, du côté ougandais par exemple, les captures de poissons sont évaluées à 22 000 tonnes/an dont 60% sont des tilapias (le lac Albert a un nombre important d’espèces de poissons, mais 50% sont en voie de disparition), la flotte de pêche sur le lac est passée de 760 bateaux au milieu des années 1960 à près de 6 000 en 2011.
Le lac Albert est une poule aux oeufs d’or noir, puisque se trouvant sur le bassin sédimentaire du Graben Albertine qui contient près de 2 milliards de barils d’hydrocarbures et de gaz naturels qui de ce fait, se trouve au centre d’une grande querelle entre la RDC et l’Ouganda à cause de la limite maritime des deux états . Cette querelle est l’un des grands enjeux de la situation dans la région des grands lacs, l’une des épines dorsales de la guerre de l’Est de la RDC. La présence de pétrole sur le lac Albert a été décelée depuis longtemps. Le côté ougandais a été exploré, dès 1938 par Shell et entre 1952 et 1954 du côté congolais.
Il a fallu attendre 1997 et la signature d’un premier contrat d’exploration entre le gouvernement ougandais et Heritage Oil et ensuite avec le gouvernement congolais, le 02 juin 2002 portant sur l’exploration d’un immense périmètre de 30 000 km2, allant de la ville de Rutshuru au sud du lac Edouard jusqu’à Mahagi à la pointe nord du lac Albert.
L’Ouganda étant très avancé dans la phase d’exploration, le gouvernement congolais accuse les sociétés travaillant en Ouganda de forer dans la nappe pétrolière congolaise, donc de voler le pétrole congolais, de son côté Kampala accuse Kinshasa de violer son territoire, les autorités ougandaises reprochent, à Kinshasa d’avoir établi un poste sur la rive transfrontalière du lac Albert. GOLI par exemple, dans le territoire de Mahagi (en Ituri, RDC) limitrophe du district ougandais de Nebri, fait l’objet d’un contentieux entre les deux pays, car la RDC y a établi un poste frontière. Les deux pays convoitent également l’île de Rukwanzi à la pointe sud du lac, une véritable éponge saturée de pétrole.
Selon un expert ougandais, les inquiétudes émises par le gouvernement congolais qui accuse l’Ouganda de forer sur sa nappe pétrolière ne sont pas techniquement fondées, car le pétrole du Graben Albertine n’est pas une nappe souterraine unique sur un champ, mais plutôt plusieurs blocs qui regorgent chacun une quantité bien évaluée, l’exploration et l’exploitation des blocs qui se trouvent sur la zone de démarcation font toujours l’objet d’un accord entre les deux Etats concernés, selon une législation internationale bien connue de tous les opérateurs pétroliers. Malgré ces affirmations, des intellectuels congolais parlent de pompage criminel du brut congolais sur le bassin commun du Graben Albertine par l’Ouganda.
Tant bien et malgré, un face à face officieux à exister et existe entre les armées des deux pays. Début août 2007, un ingénieur Britannique qui prospectait pour Heritage Oil, sur la partie ougandaise du lac a été retrouvé mort, Kampala avait accusé l’armée congolaise d’être l’auteur, du meurtre et quelques temps après, les forces armées congolaises (Fardc) ont fait prisonniers 4 soldats des forces de défense patriotique ougandaise (UPDF), deux jours plus tard, les deux armées, se sont affrontées autour d’une embarcation de la compagnie pétrolière Heritage Oil. Le 08 septembre 2007 Joseph Kabila Kabangue et Yoweri Kaguta Museveni signent un accord «Les Accords De Ngordoto (Tanzanie) «pour le respect des frontières hérités de la colonisation et prévoir, l’exploitation commune des nappes pétrolières du lac Albert. Le 25 Septembre, 17 jours seulement après les accords, un accrochage mortel entre Fardc et UPDF à eu lieu, un véritable échec pour le dialogue Ougando-congolais, mise en scène ou oiseau de mauvais augure pour les deux Etats, En tous cas, le président Joseph Kabila est accusé de haute trahison par l’opposition en étant de mèche avec le Rwanda et l’Ouganda (avec une main noire occidentale derrière) dans la déstabilisation de l’Est de la RDC, une déclaration de l’opposition existe et parle de preuve de complicité. L’ancien ministre de la justice de Laurent Désiré Kabila Père : Mwenze Kongolo dans son point de presse du 13 aout 2012 à corroborer cette accusation. A côté de cela, il y a une attitude commune au niveau des deux gouvernements, c’est celle d’écarter systématiquement la société civile, des activités liées au domaine pétrolier, les deux gouvernements ont, par le passé, été accusés de secrets et de mise en oeuvre des politiques d’exclusions de la société civile. En 2007, des membres de la société civile ont été exclus des commissions mixtes de sécurité entre les deux pays et des négociations des accords de pétrole. Pour preuve, un groupe de journalistes et d’activistes de la société civile de l’Afrique de l’Est qui ont accompagné des membres de l’Assemblée législative dans la visite des puits de pétrole dans le comté de Tonya Kaiso du côté ougandais furent impitoyablement refoulés, ce qui a fait croire que le gouvernement ougandais avait quelque chose à cacher dans l’exploitation des sites. Il faut noter aussi que ces sites sont gardés par Saracen Uganda une compagnie de sécurité proche du général Salim Saleh, le frère de Museveni.
Les territoires de Rutshuru et Lubero, autour du lac Albert côté RDC sont les zones à forte densité miliciennes où les groupes armées se battent régulièrement entre eux. C’est un véritable sanctuaire de milices. Déjà en mars 2003 Amnesty International avait accusé l’Ouganda d’instrumentaliser le conflit ethnique dans cette zone et que tous les groupes armés présents étaient, d’une manière ou d’une autre, des protégés du gouvernement ougandais et rwandais pour des raisons liées à l’exploitation des richesses. Certains observateurs pensent également que le président ougandais c’est immensément enrichi dans le pillage de l’or, autres minéraux précieux et l’exploitation du bois rares et précieux de cette zone de la RDC. Le 08 juillet 2012, la rébellion du M23 s’était emparé de la ville de Rutshuru et y a établi sa base. Le nouveau rapport de l’ONU sur la guerre de l’Est de la RDC, qui été publié en novembre 2012 et dont les principaux points ont été commentés par l’agence Reuters, accuse l’Ouganda et le Rwanda de soutenir la milice M23 depuis avril 2012, l’armée ougandaise aide ce mouvement à étendre son contrôle sur ce riche territoire, elle aurait également appuyé le M23 dans une série d’attaques autours desquelles un casque bleu a été tué en juillet 2012. Le gâteau du lac Albert, côté ougandais est subdivisé en 5 blocs, évalués autour de 1,1 milliards de barils. Les blocs 1, 2, 3 et 4 réputés potentiellement rentables sont partagés entre 3 grandes compagnies à savoir : Tullow Oil, Cnooc et Total. C’est Tullow Oil qui a signé le contrat de partage de la production avec le gouvernement ougandais et a cédé pour 2,9 milliards de dollar américain, un tiers de ses actifs à Cnooc et Total. Un oléoduc passera par le nord du Kenya pour atteindre la côte Est (Port de Mombassa), Les travaux sont estimés entre 2,5 et 5 milliards de dollars, Tullow Oil, Cnooc et Total joignent leurs forces sur un projet de développement composés de 3 centres pétro-gaziers : Buliisa, Kaiso Tonya et Kingfisher. La production visée, totalise 200 000 barils /jours sur 700 puits, pendant 30 ans. Le coût de développement sera compris entre 8 et 12 millions de dollars.
Le côté congolais du lac est subdivisé en 5 blocs, les données sismiques, évaluent les réserves pétrolières dans les entrailles du côté RDC, à 800 millions de barils soit 150 000 barils/jours et le gouvernement congolais envisage de construire un oléoduc de plus de 6500 km reliant l’Est du pays à la côte Atlantique «hydrocarbures du coeur de l’Afrique à l’Atlantique», un projet irréaliste.
Les blocs 1 et 2 qui couvrent la rive ouest du lac sont les plus convoités, d’abord par Tullow Oil en 2006, mais le Président Joseph Kabila a refusé de donner à Tullow Oil l’autorisation d’exploration et le 18 juin 2010, il avait approuvé le contrat de partage de production en faveur de Caprikat Ltd et Foxwhelp Ltd contrôlé par le très influent et jeune homme d’affaire Israélien Dan Gertler (il est née en 1973), également présent dans le diamond et le cuivre en RDC, président de DGI (Dan Gertler International) l’un des plus grands vendeurs de diamants au monde.
Lors de la signature du contrat, Caprikat Ltd a été représenté par l’un de ses actionnaires Clive Zuma Khulubuse, neveu du Président Sud Africain Jacob Zuma et Foxwhelp Ltd par Michael Hulley, l’avocat privé de Jacob Zuma qui d’ailleurs a été accusé d’avoir été très actif dans la signature du dit contrat.
Les bonus versés par Caprikat Ltd et Foxwhelp s’élève à 3 millions de dollars US par blocs, alors qu’une estimation de la valeur du seul bloc II est de 20 millions de dollars. Le 21 Septembre 2010, la Haute Cour de Justice des Îles Vierges, dans une décision temporaire, a opté pour le gel des activités de Capriktat Ltd et de Foxwhelp Ltd qui sont domiciliés aux Îles Vièrges, suite à une plainte de Tullow Oil, domicilié également aux Îles Vierges. La même année Capriptat Ltd et Foxwhelp Ltd avaient dépensé 50 millions de dollar pour des études sismiques 2D. Cette année, les 2 sociétés ont conduit à des études sismiques 3D et foré 2 forages d’exploration pour un coût de 50 millions de dollars et négocié un partenariat avec Total et Cnooc. Le bloc III a été accordé à Total et ce dernier est en partenariat avec la société Sud Africaine Sac Oil. Le bloc IV a été accordé fin 2011 à Albatros Oil DRC filiale congolaise d’un consortium canado-américain basé à Houston (USA). Cette société a injecté pour les deux premières années pour la phase de prospection un peu plus de 700 millions d’USD, y compris pour le permis octroyé sur le Graben Tanganyka au nord de la Ruzizi et Kigoma. Le bloc V a été attribué le 05 Décembre 2007 à Dominion Petroleum Congo, une société sud africaine, SOCO PLC et Cohydro, le bloc couvre 50% de la superficie du Parc National des VIRunga, le plus vieux parc d’Afrique, patrimoine mondial de l’humanité. En octobre 2011, SOCO a été autorisée à mener des activités d’exploration dans le Parc National des Virunga, se confrontant à deux logiques contradictoires, celle du profit généré par l’Or noir et celle de la conservation de la nature.
En somme, un minimum de 5 années séparent,l’Ouganda et la RDC en matières de recherches et d’exploitation proprement dite, l’Ouganda compte débuter sa production d’ici 2014. La situation de sanctuaire de plusieurs groupes armés et de jungle politique du côté de la RDC, organisé de main de maître par l’Ouganda qui deviendra bientôt un producteur de «pétrole du sang» pour prendre l’expression d’Edward Zwick, le réalisateur du film «le Diamond de sang», la fait traîner. Georges Clemenceau, n’avait-il pas dit «qu’une goutte de pétrole vaut une goutte de sang». Quand au pétrole congolais du Lac Albert,il sera produit aux prix des larmes et du risque de la disparition de 200 espèces de mammifères dont plus d’un quart de la population mondiale des gorilles, 700 espèces d’oiseaux, près de 2000 plantes dont 10% sont endémiques à cette zone, donc la perte du statut de patrimoine mondial de l’Humanité du Parc National des Virunga.
Enfin, en ouvrant grand mon oeil sur l’Est de la RDC, nous constatons que les Etats Unis entretiennent une très importante ambassade à Goma dans le KIVU (comme à l’époque, le Camp Bondsteel à l’Est du Kosovo avec sa «Task Force East»). Serontils, comme pour le Kosovo, les premiers à reconnaître 2 nouveaux états, à savoir le Kivu et l’Ituri ? Nous nous souviendrons que dans une brève histoire de l’avenir, édition Fayard 2006, Jacques Attali avait parlé de la disparition de la RDC d’ici 2020, en d’autres termes, la balkanisation de la RDC, par les puissances occidentales via l’Ouganda et le Rwanda qui tiennent cette zone avec des tenailles pour s’assurer l’accès illimité de ses immenses richesses minières pour les prochaines décennies avec la complicité des multinationales anglo-américaines.
La récente offensive militaire du M23, qui s’est soldée par la prise de Goma, en dit long sur la complexité de la crise et des enjeux géostratégiques de la région des Grands Lacs, où se développe, au grand dam des Nations Unies qui dispose de l’une des plus importantes missions militaire, soit 19000 hommes, un courtage militaro-minier et politique dont le peuple de la RDC paie le plus lourd tribut. Devrons-nous comprendre, malgré les appels et la réaffirmation l’intangibilité des frontières, que l’avenir de la RDC est entrain d’être une fois de plus scellée par les firmes occidentales qui profitent du chaos permanent entretenu par les groupes armées à la solde du Rwanda pour mettre en exergue le plan de la balkanisation de la RDC ?
En se rappel, lors de l’avancée du mouvement de Laurent Désiré Kabila, encadré par le Rwanda et l’Ouganda, avait révélé au grand jour l’ambition démesuré du Rwanda d’envahir une partie du Congo pour les cause d’espace vitale. Et on s’en souvient en son temps que le président Kagamé avait demandé clairement la révision des tracés frontaliers hérité de la colonisation. Plus tard, il demande à Nicolas Sarkozy de demander la gestion régionale des richesses de la RDC. Face a toutes ces pistes, si les congolais n’y prennent garde, cette situation conduira lentement mais sûrement le pays vers le morcellement, planifié par les puissances du mal qui opèrent dans l’Est de la RDC. Le président Kabila devrait revoir son positionnement diplomatique dans la région et consulté l’ensemble des forces vives de la RDC pour éviter au pays un psychodrame car le pays de Lumumba ne mérite pas cette humiliation. Ce dernier l’avait perçu au lendemain des indépendances, c’est ce qui l’avait emmené à opter pour l’Etat unitaire au détriment de l’Etat fédéral souhaité par les belges et les occidentaux qui n’avaient pas hésité un seul instant de soutenir la sécession de Moise Tchombé. La RDC devrait se rappeler du message de Henri Kissinger au sujet du Soudan. Ce dernier déclarait en 1960 que «tôt ou tard le Soudan du sud se détachera du Soudan du nord et nous nous y emploierons». Quelque 50 ans plus tard ce voeux machiavélique de l’axe qui imposa au monde le nouvel ordre mondial actuel se réalisa.
C’est dans ce contexte qu’il est impérieux d’instaurer un dialogue régional entre le Rwanda, l’Ouganda et la RDC avec l’implication de la Belgique, des Etats Unis, de la Grande Bretagne, de la France, en vue de trouver une issue a la crise qui secoue l’Est de la RDC.
Les groupes armées, qui opèrent dans à l’Est de la RDC, ne sont que des marionnettes téléguidés par le Rwanda qui met en exergue sa politique de la légitime défense préventive dans laquelle elle se camouffle pour continuer à maintenir son influence dans une partie de la RDC dont il dispose de puissantes ramifications à travers les congolais d’origine rwandophones connu sous le vocable de Banian Mulengué, qui constituent l’ossature du M23.
Malheur à toi qui ravages Et qui n'as pas été ravagé!Qui trahis et qu'on n'a pas encore trahi!Quand tu auras fini de ravager, tu seras ravagé:Quand tu auras achevé de trahir, on te trahira.Esaie33:1
Très bonne lecture.
Et avec tout ça, les Lumbala sont allés soutenir le M23 ?
Mwana Ya Lola
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
Il est alle' soutenir le M23 parce que:
1) Kabila n'entend que le son des armes.
2) Pour prendre des armes il faut un soutien militaire. Seuls les aventurieux(pour bien s'enrichir plus tard) sont disponibles a` soutenir militairement celui-ci ou celui la`, les aventurieux chez nous c'est les occidentaux, les rwandais et les ougandais. D'autres pays se reservent cette aventure ils sont plus occupe's chez eux. Alors Lumbala en decidant de prendre les armes doit passer par les premiers cites', le seul passage oblige' pour la methode des armes.
La preuve est la`, John Tshibangu qui se veut une rebellion sans parrainage est la` cache' et coince' depuis, il lance l'appel aux congolais de soutenir mais mbongo eza te.
Alors quand je vois certains parler de l'acte de Lumbala comme si Lumbala venait de bruler le Congo, je trouve qu'ils sont presque naifs et prennent la maffia de kabila et de ses occidentaux a` la legere.
Soki olandi maloba ya ba congolais, okosala eloko te ya solo, ils sont critiques en tout et de tout. Laisser les evenements suivre leur parcours, que le destin seul tranche.
1) Kabila n'entend que le son des armes.
2) Pour prendre des armes il faut un soutien militaire. Seuls les aventurieux(pour bien s'enrichir plus tard) sont disponibles a` soutenir militairement celui-ci ou celui la`, les aventurieux chez nous c'est les occidentaux, les rwandais et les ougandais. D'autres pays se reservent cette aventure ils sont plus occupe's chez eux. Alors Lumbala en decidant de prendre les armes doit passer par les premiers cites', le seul passage oblige' pour la methode des armes.
La preuve est la`, John Tshibangu qui se veut une rebellion sans parrainage est la` cache' et coince' depuis, il lance l'appel aux congolais de soutenir mais mbongo eza te.
Alors quand je vois certains parler de l'acte de Lumbala comme si Lumbala venait de bruler le Congo, je trouve qu'ils sont presque naifs et prennent la maffia de kabila et de ses occidentaux a` la legere.
Soki olandi maloba ya ba congolais, okosala eloko te ya solo, ils sont critiques en tout et de tout. Laisser les evenements suivre leur parcours, que le destin seul tranche.
regarder et bien voir
Re: IL EST MALADE, SOIGNONS-LE. EZA LIKAMBO NA MABELE
regarder et bien voir a écrit:Il est alle' soutenir le M23 parce que:
1) Kabila n'entend que le son des armes.
2) Pour prendre des armes il faut un soutien militaire. Seuls les aventurieux(pour bien s'enrichir plus tard) sont disponibles a` soutenir militairement celui-ci ou celui la`, les aventurieux chez nous c'est les occidentaux, les rwandais et les ougandais. D'autres pays se reservent cette aventure ils sont plus occupe's chez eux. Alors Lumbala en decidant de prendre les armes doit passer par les premiers cites', le seul passage oblige' pour la methode des armes.
La preuve est la`, John Tshibangu qui se veut une rebellion sans parrainage est la` cache' et coince' depuis, il lance l'appel aux congolais de soutenir mais mbongo eza te.
Alors quand je vois certains parler de l'acte de Lumbala comme si Lumbala venait de bruler le Congo, je trouve qu'ils sont presque naifs et prennent la maffia de kabila et de ses occidentaux a` la legere.
Soki olandi maloba ya ba congolais, okosala eloko te ya solo, ils sont critiques en tout et de tout. Laisser les evenements suivre leur parcours, que le destin seul tranche.
On ne peut rien attendre de bon de la part de nos ennemis: les Rwandais et les Ougandais.
Mwana Ya Lola
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