LIKAMBO YA MABELE
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LIKAMBO YA MABELE
Après plusieurs années de guerres et de negociations,le Cameroun vient de recouvrir sa souverainité sur la presqu'ile de Bakassi.En effet,les autorités Nigeriannes,ont fini par accepter l'appartenance de ce territoire à leur voisin.La retrocession s'est deroulé aujourd'hui lors d'une ceremonie offielle sur place.
J'espères que tous ces qui ont des veillelités d'accaparement de bout de territoire qui ne les appartient pas doivent reflechir à deux fois,car aujourd'hui,tous les batiments administratifs construits par les Nigerians,deviennent la propriété de l'état Camerounais.En plus de cela,le Cameroun pourra lancer les appels d'offres pour l'exploitations des gisements de petrole qui se trouvent au large de la presqu'ile.
Cela me fait penser à la reponse d'un ouvrier Palestinien sur un chantier de batiment dans une colonie de peuplement Juif,lorsqu'on lui avait demandé,pourquoi il acceptait de travailler à la construction des maisons des colons Juifs qui occupent leurs terres.Il avait tout simplement repondu;un jour ces maisons nous reviendra,si pas à nous mais à nos enfants.
J'espères que tous ces qui ont des veillelités d'accaparement de bout de territoire qui ne les appartient pas doivent reflechir à deux fois,car aujourd'hui,tous les batiments administratifs construits par les Nigerians,deviennent la propriété de l'état Camerounais.En plus de cela,le Cameroun pourra lancer les appels d'offres pour l'exploitations des gisements de petrole qui se trouvent au large de la presqu'ile.
Cela me fait penser à la reponse d'un ouvrier Palestinien sur un chantier de batiment dans une colonie de peuplement Juif,lorsqu'on lui avait demandé,pourquoi il acceptait de travailler à la construction des maisons des colons Juifs qui occupent leurs terres.Il avait tout simplement repondu;un jour ces maisons nous reviendra,si pas à nous mais à nos enfants.
Tonton Ricos
Re: LIKAMBO YA MABELE
Un groupe d'associations en France,vont organiser des sit in devant l'assemblée nationale à Paris,durant trois jours pour protester contre le plan Sarkozy-Cohen-Kouchner-Kagame,qui veut faire du Kivu,un endroit de libre exploitation surtout au profit du Rwanda voisin.
Le sit in auront lieu le vendredi 13,le samedi 14 et le dimanche 15 fevrier à partir de 13 h.
Ca sera une bonne occasion pour tout le monde de pouvoir se rendre sur place,en fonction des emploi du temps de chacun,meme pour ceux qui habitent dans d'autres pays en Europe.Allons y nombreux,pour barrer la route à ces neoconsevateurs,qui veulent nier le traité de la conference de Berlin qu'avait organisé leurs aieux meme.
Le sit in auront lieu le vendredi 13,le samedi 14 et le dimanche 15 fevrier à partir de 13 h.
Ca sera une bonne occasion pour tout le monde de pouvoir se rendre sur place,en fonction des emploi du temps de chacun,meme pour ceux qui habitent dans d'autres pays en Europe.Allons y nombreux,pour barrer la route à ces neoconsevateurs,qui veulent nier le traité de la conference de Berlin qu'avait organisé leurs aieux meme.
Tonton Ricos
Re: LIKAMBO YA MABELE
"Questions directes à Honoré Ngbanda
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=4217
Officier de renseignements, ancien conseiller spécial en matière de Sécurité sous le président Mobutu Sese Seko, Honoré Ngbanda
Nzambo Ko Atumba, président de l’Apareco (Alliance des patriotes pour refondation du Congo) commente les derniers événements
politique, militaire et diplomatiques survenus en RD Congo. Il annonce par ailleurs son «entrée en clandestinité» en prévision
de l’ultime combat à «corps à corps». L’ancien patron des services secrets zaïrois lance un «appel solennel» à toutes les forces vives
du pays (militaires, policiers, ministres, députés, fonctionnaires, étudiants, élèves, serviteurs et hommes de Dieu, commerçants,
hommes et femmes, jeunes et vieux…) à dépasser les divergences motivées par des intérêts égoïstes et à s’unir pour chasser «Kabila».
Tout au long de l’interview, Honoré Ngbanda a tenu à ce que le patronyme Kabila soit mentionné avec des guillemets.
Motif : le «raïs» est un «imposteur.»
"Le plus grand malheur qui ne soit jamais abattu sur notre pays depuis son accession à l’indépendance, c’est l’arrivée de «Joseph Kabila»
à la tête de la plus haute institution politique de la RD Congo. La prétendue «paix» que «Kabila» célèbre seul à la place des Congolais,
est une paix « made in Rwanda » par la seule volonté de Paul Kagame"...
...Plus de deux années après les élections générales en RD Congo, on assiste à la restauration d’un régime dictatorial. Que faire,
selon vous, pour que l’ordre politique nouveau fondé sur des valeurs humanistes et démocratiques – annoncé lors de la signature
de l’accord de paix de Lusaka en juillet 1999, devienne enfin réalité ?
Le problème fondamental qui se pose en RD Congo n’est pas celui de la démocratie. C’est d’abord et avant tout le problème de l’imposture,
autrement dit, le problème de la présence à la tête du pays de celui qui se fait appeler «Joseph Kabila», mais qui est en réalité un pion
rwandais que les lobbies politico mafieux internationaux ont réussi à imposer aux congolais par le biais des élections biaisées. Tant que
cet imposteur sera à la tête de notre pays, l’avènement d’un ordre politique nouveau en RD Congo restera un vœu pieux, pour la simple
raison qu’il a été placé là pour servir non pas les intérêts du Congo ni de son peuple, mais bien ceux de son pays, le Rwanda. Le bilan de
ses huit années à la tête du pays est là pour l’attester. Avec sa complicité et sa collaboration, le Rwanda et l’Ouganda sont en passe
d’achever sous nos yeux, l’occupation de l’Est de notre pays, conformément aux Accords de Lemera signés avec LD Kabila. Tant que
les Congolais n’auront pas résolu l’énigme «Kabila» en se débarrassant de cet imposteur, la descente aux enfers du peuple congolais achèvera
sa course définitivement en enfer. Et vous savez, la démocratie a été créée pour le peuple et non le peuple pour la démocratie. A partir
du moment où un homme ou un groupe d’hommes se servent des structures ou des simples slogans démocratiques pour écraser le peuple,
les citoyens ont le devoir sacré de se lever sans tarder pour mettre fin à ce système de fraude et d’imposture..."
"Accord RDC-Rwanda contre les FDLR
Le député Kyaviro : « L’opération en cours doit être clarifiée
et corrigée pour éviter tout contentieux futur »
° http://www.lepotentiel.com/afficher_supplement.php?id_article=77323&id_supplement=27&id_edition=4556
Député national, leader du Kivu, Jean-Louis Kyaviro est initiateur de la pétition demandant la convocation d’une session
extraordinaire du Parlement pour discuter, dit-il, de la question de l’entrée des troupes rwandaises au Nord-Kivu.
Ci-dessous, le député national explique sa démarche..."
Lisez sa défense, beaucoup d'entre nous si pas nous tous ne pouvons douter de la justesse de son objet, mais
elle est en plus très pertinente, il a trouvé les arguments idoines pour son plaidoyer(-réquisitoire) !
Le titre de ce sujet est "likambo ya mabele" : Kyaviro plus que beaucoup d'entre nous est habileté à parler
de la protection de sa terre de Kivu dont il est l'élu, ménacée par les voisins rwandais, il y défens aussi
notre Congo comme nous aurions souhaité tous qu'il soit défendu ! Bien sûr par réalisme ou de guerre lasse
par "prudence ou lâcheté" (soumis à quelque pression...) il s'y repent un peu trop de ne pas représenter
la maille d'une crise au sein de sa majorité mais qu'à cela ne tienne son plaidoyer vaut son pesant d'or dans
lequel ses collègues auraient tort de ne pas puiser tout le mérite et tout le courage pour lui emboîter le pas !
Lisez-le svp, surtout que "culturellement" il l'a articulé avec des mots qui me le rentent plus "intellectuel"
et ce n'est pas pour me déplaire, si vous me connaissez bien...
Compatriotiquement!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=4217
Officier de renseignements, ancien conseiller spécial en matière de Sécurité sous le président Mobutu Sese Seko, Honoré Ngbanda
Nzambo Ko Atumba, président de l’Apareco (Alliance des patriotes pour refondation du Congo) commente les derniers événements
politique, militaire et diplomatiques survenus en RD Congo. Il annonce par ailleurs son «entrée en clandestinité» en prévision
de l’ultime combat à «corps à corps». L’ancien patron des services secrets zaïrois lance un «appel solennel» à toutes les forces vives
du pays (militaires, policiers, ministres, députés, fonctionnaires, étudiants, élèves, serviteurs et hommes de Dieu, commerçants,
hommes et femmes, jeunes et vieux…) à dépasser les divergences motivées par des intérêts égoïstes et à s’unir pour chasser «Kabila».
Tout au long de l’interview, Honoré Ngbanda a tenu à ce que le patronyme Kabila soit mentionné avec des guillemets.
Motif : le «raïs» est un «imposteur.»
"Le plus grand malheur qui ne soit jamais abattu sur notre pays depuis son accession à l’indépendance, c’est l’arrivée de «Joseph Kabila»
à la tête de la plus haute institution politique de la RD Congo. La prétendue «paix» que «Kabila» célèbre seul à la place des Congolais,
est une paix « made in Rwanda » par la seule volonté de Paul Kagame"...
...Plus de deux années après les élections générales en RD Congo, on assiste à la restauration d’un régime dictatorial. Que faire,
selon vous, pour que l’ordre politique nouveau fondé sur des valeurs humanistes et démocratiques – annoncé lors de la signature
de l’accord de paix de Lusaka en juillet 1999, devienne enfin réalité ?
Le problème fondamental qui se pose en RD Congo n’est pas celui de la démocratie. C’est d’abord et avant tout le problème de l’imposture,
autrement dit, le problème de la présence à la tête du pays de celui qui se fait appeler «Joseph Kabila», mais qui est en réalité un pion
rwandais que les lobbies politico mafieux internationaux ont réussi à imposer aux congolais par le biais des élections biaisées. Tant que
cet imposteur sera à la tête de notre pays, l’avènement d’un ordre politique nouveau en RD Congo restera un vœu pieux, pour la simple
raison qu’il a été placé là pour servir non pas les intérêts du Congo ni de son peuple, mais bien ceux de son pays, le Rwanda. Le bilan de
ses huit années à la tête du pays est là pour l’attester. Avec sa complicité et sa collaboration, le Rwanda et l’Ouganda sont en passe
d’achever sous nos yeux, l’occupation de l’Est de notre pays, conformément aux Accords de Lemera signés avec LD Kabila. Tant que
les Congolais n’auront pas résolu l’énigme «Kabila» en se débarrassant de cet imposteur, la descente aux enfers du peuple congolais achèvera
sa course définitivement en enfer. Et vous savez, la démocratie a été créée pour le peuple et non le peuple pour la démocratie. A partir
du moment où un homme ou un groupe d’hommes se servent des structures ou des simples slogans démocratiques pour écraser le peuple,
les citoyens ont le devoir sacré de se lever sans tarder pour mettre fin à ce système de fraude et d’imposture..."
"Accord RDC-Rwanda contre les FDLR
Le député Kyaviro : « L’opération en cours doit être clarifiée
et corrigée pour éviter tout contentieux futur »
° http://www.lepotentiel.com/afficher_supplement.php?id_article=77323&id_supplement=27&id_edition=4556
Député national, leader du Kivu, Jean-Louis Kyaviro est initiateur de la pétition demandant la convocation d’une session
extraordinaire du Parlement pour discuter, dit-il, de la question de l’entrée des troupes rwandaises au Nord-Kivu.
Ci-dessous, le député national explique sa démarche..."
Lisez sa défense, beaucoup d'entre nous si pas nous tous ne pouvons douter de la justesse de son objet, mais
elle est en plus très pertinente, il a trouvé les arguments idoines pour son plaidoyer(-réquisitoire) !
Le titre de ce sujet est "likambo ya mabele" : Kyaviro plus que beaucoup d'entre nous est habileté à parler
de la protection de sa terre de Kivu dont il est l'élu, ménacée par les voisins rwandais, il y défens aussi
notre Congo comme nous aurions souhaité tous qu'il soit défendu ! Bien sûr par réalisme ou de guerre lasse
par "prudence ou lâcheté" (soumis à quelque pression...) il s'y repent un peu trop de ne pas représenter
la maille d'une crise au sein de sa majorité mais qu'à cela ne tienne son plaidoyer vaut son pesant d'or dans
lequel ses collègues auraient tort de ne pas puiser tout le mérite et tout le courage pour lui emboîter le pas !
Lisez-le svp, surtout que "culturellement" il l'a articulé avec des mots qui me le rentent plus "intellectuel"
et ce n'est pas pour me déplaire, si vous me connaissez bien...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: LIKAMBO YA MABELE
Je ne sais pas coment vous mettre le sujet mais vous pouvez aller sur le site rue 89 et lire le titre:
Mr SARKOZY: Les independantistes ne sont pas sectaires.
Eyindi ye na mba Québecois. Bonne lecture.iI veut gére le monde entier.
Mr SARKOZY: Les independantistes ne sont pas sectaires.
Eyindi ye na mba Québecois. Bonne lecture.iI veut gére le monde entier.
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Ma' Mongo, leader federal ya ba souverainistes alobi que Sarko aza inculte, etroit d'esprit et j'en passe des meilleurs. Je vais chercher cette citation pcq afingi prezo na bino na ndenge ya muke tein Maintenant, ba souverainistes bazo senga ye apesa explications ya declaration wana. Le pire avec ce type est qu'il est deja passe a autre chose. Atiki bango ba potana pdt qu'il est en train d'elaborer d'autres plans et de s'adonner a d'autres distractions, a cause de son hyperactivite et de son deficit d'attention
mongo elombe a écrit:Je ne sais pas coment vous mettre le sujet mais vous pouvez aller sur le site rue 89 et lire le titre:
Mr SARKOZY: Les independantistes ne sont pas sectaires.
Eyindi ye na mba Québecois. Bonne lecture.iI veut gére le monde entier.
Tsippora
Re: LIKAMBO YA MABELE
Aujourd'hui,il a debarqué en toute surprise à Bagdad,pour soit disant apporter son soutien à la démocratie naissante en Irak.Sacré Sarko,je comprends pourquoi Cecilia avait preferée quitter les honneurs officiels à coté de ce monsieur,pour fuir sa megalomanie.
Plus demagogue que yuda,azalaka te.
Plus demagogue que yuda,azalaka te.
Tonton Ricos
Re: LIKAMBO YA MABELE
Voici ce qu'a declare Gilles Duceppe leader souverainiste quebecois, suite aux propos de Sarko:
«Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques», a jugé Gilles Duceppe, qui estime que le Québec pourrait être un pays souverain sans pour autant détester le Canada.
«Si c'est de nous qu'il parle, les souverainistes, je pense qu'il étale de façon éloquente son ignorance crasse de la situation québécoise», a ajouté le chef bloquiste, qui s'est dit déçu des déclarations de M. Sarkozy et trouve «pénible» de voir un homme politique important «parler sans savoir le fond des choses».
Si au moins Joseph avait pu s'exprimer ainsi suite au plan inacceptable de l'empereur pour le morcellement du Congo...
«Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques», a jugé Gilles Duceppe, qui estime que le Québec pourrait être un pays souverain sans pour autant détester le Canada.
«Si c'est de nous qu'il parle, les souverainistes, je pense qu'il étale de façon éloquente son ignorance crasse de la situation québécoise», a ajouté le chef bloquiste, qui s'est dit déçu des déclarations de M. Sarkozy et trouve «pénible» de voir un homme politique important «parler sans savoir le fond des choses».
Si au moins Joseph avait pu s'exprimer ainsi suite au plan inacceptable de l'empereur pour le morcellement du Congo...
Tsippora
Re: LIKAMBO YA MABELE
Tsipora Joseph p-e n'a pas interet car le plan Sarko fait p-e son affaire mais l'opposition! le MLC!? et que dire de l'UDPS!?Tsippora a écrit:Voici ce qu'a declare Gilles Duceppe leader souverainiste quebecois, suite aux propos de Sarko:
«Je trouve que le président Sarkozy a manqué à la fois de dignité et de classe dans ses remarques», a jugé Gilles Duceppe, qui estime que le Québec pourrait être un pays souverain sans pour autant détester le Canada.
«Si c'est de nous qu'il parle, les souverainistes, je pense qu'il étale de façon éloquente son ignorance crasse de la situation québécoise», a ajouté le chef bloquiste, qui s'est dit déçu des déclarations de M. Sarkozy et trouve «pénible» de voir un homme politique important «parler sans savoir le fond des choses».
Si au moins Joseph avait pu s'exprimer ainsi suite au plan inacceptable de l'empereur pour le morcellement du Congo...
Admin- Admin
Re: LIKAMBO YA MABELE
Tsippo tika président ya mba Français c'est un agité qui fait beaucoup de vent namoni stratégie na ye eza boye je lance une connerie et on parle de moi.
KABILA sait que certains d'entre nous ne sommes pas content akosala akokutana mpe..... eza koya eza koya tic tac tic tac.
Est ce que quelqu'un peut nous mettre le texte mba canadiens baza impoli bafingi ye inculte mawa.
KABILA sait que certains d'entre nous ne sommes pas content akosala akokutana mpe..... eza koya eza koya tic tac tic tac.
Est ce que quelqu'un peut nous mettre le texte mba canadiens baza impoli bafingi ye inculte mawa.
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Pretoria est entré en contact avec la République démocratique du Congo, le Malawi, l’Ouganda et l’Angola, pour faciliter l’installation de fermiers blancs sud-africains dans ces pays. Les négociations porteront notamment sur le respect du droit de propriété sur les terres acquises à l’étranger. Il s’agit d’un revirement car Pretoria avait, dans un premier temps, critiqué les démarches de ses fermiers blancs à l’étranger.
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Le reste vous pouvez le lire sur médiacongo.
Nous avons des agriculteurs, KINSHASA saturé par des congolais qui n'ont rien a y faire,pourquoi ne pas leurs donné ces terres???? même si ce n'est qu'un projet et j'en doute fort, que gagne le congolais dans le bradage de toutes notre richesse?
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Le reste vous pouvez le lire sur médiacongo.
Nous avons des agriculteurs, KINSHASA saturé par des congolais qui n'ont rien a y faire,pourquoi ne pas leurs donné ces terres???? même si ce n'est qu'un projet et j'en doute fort, que gagne le congolais dans le bradage de toutes notre richesse?
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
L’érection par la société «Chemaf » (Chemicals of Africa) d’un mur destiné à protéger sa concession minière provoque de remous à Washeni. Cette construction restreint la liberté de mouvement des habitants du quartier Luwowoshi près de Lubumbashi. Les habitants de cette contrée ont manifesté jeudi 12 novembre leur colère en accusant cette société «de les avoir pris en otage en érigeant une barrière à l’entrée du village». Lors de son récent séjour au Katanga, Joseph Kabila a effectué une visite discrète au Parc de Kundelungu. La compagnie minière «Chemaf» a acquis une partie de ce Parc…
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Je ne savais pas qu'on pouvait vendre des parcs appartenant à un pays.........
La suite de cet extrait sur congoindépendant.
La vente de nos terres dans les 5 chantiers?
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Le jour où l'imposteur sera chassé du pouvoir,on se rendra compte que tout l'etendu du territoire de la RDC avait été vendu à des maffieux internationaux. Il ne nous restera que nos yeux pour pleurer.
Tonton Ricos
Re: LIKAMBO YA MABELE
Des paysans d'Oshwe " maltraités " pour avoir protesté contre l'exploitation forestière attendent un procès équitable
Les 27 paysans du territoire d'Oshwe ayant subi des traitements dégradants et inhumains à Inongo pour avoir protesté contre l'exploitation de la foret par la firme SODEFOR ont été libérés le 08 février 2010 après 13 jours de détention pendant lesquels l'un d'eux, Georges Nkaka, 62ans, est mort des suites des coups reçus .
Dans un communiqué de presse parvenu lundi à l'ACP, la société civile congolaise indique qu'elle a dépêché deux qui ont fait un plaidoyer dans la province de Bandundu en marge de l'arrestation de ces paysans accusés par la société SODEFOR qui exploite le bois à ses environs. Ces membres de la société civile qui relèvent des ONG oeuvrant dans ce secteur de la protection de l'environnement ont dénoncé les traitements inhumains subis par les 27 paysans à Inongo et partout où ils sont passés.
Dans leurs recommandations, ils attendent des autorités judiciaires de la province de Bandundu des poursuites judiciaires contre les policiers et leur commandant, auteurs des traitements inhumains et dégradants sur les 27 membres de la communauté Bokungu. Un expatrié de la société SODEFOR devrait également faire l'objet des poursuites pour avoir été à la base des arrestations arbitraires et de détention illégale des paysans. La société civile exhorte le gouverneur de province à organiser en toute indépendance une table ronde au cours de ce mois de mars pour la prévention des conflits entre exploitants forestiers et communautés locales.
Kinshasa, 9/03/2010 (ACP/MCN, via mediacongo.net)
===============================================================================================================
Nous serions bientôt des étrangers dans notre propres pays, les libanais, les chinois les indiens, les rwandais, les angolais, les soudanais, les ougandais font la loi tokolamuka mokolo nini??? na mindele; ce vieux qui va dédomager sa famille? grrrrrrrrrrril y a un président et un gouvernment en RDC MOBUTU zonga bateki mboka.
Les 27 paysans du territoire d'Oshwe ayant subi des traitements dégradants et inhumains à Inongo pour avoir protesté contre l'exploitation de la foret par la firme SODEFOR ont été libérés le 08 février 2010 après 13 jours de détention pendant lesquels l'un d'eux, Georges Nkaka, 62ans, est mort des suites des coups reçus .
Dans un communiqué de presse parvenu lundi à l'ACP, la société civile congolaise indique qu'elle a dépêché deux qui ont fait un plaidoyer dans la province de Bandundu en marge de l'arrestation de ces paysans accusés par la société SODEFOR qui exploite le bois à ses environs. Ces membres de la société civile qui relèvent des ONG oeuvrant dans ce secteur de la protection de l'environnement ont dénoncé les traitements inhumains subis par les 27 paysans à Inongo et partout où ils sont passés.
Dans leurs recommandations, ils attendent des autorités judiciaires de la province de Bandundu des poursuites judiciaires contre les policiers et leur commandant, auteurs des traitements inhumains et dégradants sur les 27 membres de la communauté Bokungu. Un expatrié de la société SODEFOR devrait également faire l'objet des poursuites pour avoir été à la base des arrestations arbitraires et de détention illégale des paysans. La société civile exhorte le gouverneur de province à organiser en toute indépendance une table ronde au cours de ce mois de mars pour la prévention des conflits entre exploitants forestiers et communautés locales.
Kinshasa, 9/03/2010 (ACP/MCN, via mediacongo.net)
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Nous serions bientôt des étrangers dans notre propres pays, les libanais, les chinois les indiens, les rwandais, les angolais, les soudanais, les ougandais font la loi tokolamuka mokolo nini??? na mindele; ce vieux qui va dédomager sa famille? grrrrrrrrrrril y a un président et un gouvernment en RDC MOBUTU zonga bateki mboka.
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Quel Mobutu azonga ?.mongo elombe a écrit:
Nous serions bientôt des étrangers dans notre propres pays, les libanais, les chinois les indiens, les rwandais, les angolais, les soudanais, les ougandais font la loi tokolamuka mokolo nini??? na mindele; ce vieux qui va dédomager sa famille? grrrrrrrrrrril y a un président et un gouvernment en RDC MOBUTU zonga bateki mboka.
Au moins aujourd'hui on peut en parler et avec les élections qui approchent l'état va leurs trouver une solution.A l'époque de Mobutu,les étrangers exploitaient aussi le bois et personne s'osait protester .C'est cela la grande différence avec aujourd'hui.
lino
Re: LIKAMBO YA MABELE
Le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, et les vices-gouverneurs du Sud Kivu et du Katanga ont participé, du 19 au 20 avril, à une réunion organisée, à Gisenyi, au Rwanda, avec leurs homologues des provinces frontalières du Rwanda et du Burundi. C’est la deuxième rencontre du genre. Les participants à ces assises ont décidé «d’ouvrir les frontières de ces trois provinces limitrophes à la circulation des personnes et de leurs biens.» Cette décision pour le moins surprenante s’inscrirait dans le cadre des recommandations arrêtées lors de la première réunion de gouverneurs congolais, burundais et rwandais tenue en mai 2009 à Bukavu.
Quels sont les postes frontaliers concernés? Il s’agit notamment de : la Corniche, entre la ville congolaise de Goma, de Gisenyi au Rwanda (Siège de la CEPGL), de Ruzizi 1 et 2 entre les villes congolaises de Bukavu et rwandaise de Cyangugu, Kavimvira-Gatumba-Bugarama entre les villes congolaises d’Uvira pour Kavimvira et de Bujumbura pour les postes frontaliers de Gatumba et Bugarama. «Selon cette décision, précise l’APA, ces postes frontaliers devront rester ouverts seulement après une évaluation de la phase expérimentale au poste de la Corniche, entre les villes congolaises de Goma et celle de Gisenyi qui interviendra à partir du trimestre prochain.»
Surprenante, la décision prise à Gisenyi est inconstitutionnelle. Aux termes de l’article 202 de la Constitution de la RD Congo, «les affaires étrangères comprenant les relations diplomatiques ainsi que les traités et accords internationaux» relèvent de la «compétence exclusive» du pouvoir central. Il en est de même de «l’extradition, l’immigration, l’émigration (…).» Quelle est la base juridique qui a permis aux autorités provinciales venues de la RD Congo à entériner la directive en cause? Pourquoi les autorités diplomatiques à Kinshasa ont-elles laissé faire?
La RD Congo, le Rwanda et le Burundi, trois pays administrés jadis par la même puissance colonisatrice, sont membres fondateurs de la CEPGL (Communauté Economique des pays des Grands lacs). Créée en septembre 1976, cette organisation régionale avait quatre objectifs. A savoir : assurer la sécurité des Etats et de leurs populations «de façon qu’aucun élément ne vienne troubler l’ordre et la tranquillité sur leurs frontières respectives»; favoriser la création et le développement d’activités d’intérêts communs; promouvoir et intensifier les échanges commerciaux et la circulation des personnes et des biens et établir une coopération multiforme.
Depuis le changement de régime intervenu au Rwanda en juillet 1994, la Convention portant création de la CEPGL est devenue caduque. Une coquille vide. Trois faits en témoignent. Tout a commencé avec la "méfiance cordiale" entre les nouveaux maîtres de Kigali et le président Mobutu Sese Seko. Ceux-ci n’auraient pas apprécié le soutien militaire apporté par Kinshasa au régime de Juvénal Habyarimana par l’envoi d’un bataillon des troupes d’élite des Forces armées zaïroises commandé par le général Donatien Mahele Lieko Bokungu. Ces soldats zaïrois avaient mis en débandade les combattants du FPR (Front patriotique rwandais). Ensuite, les déclarations faites, à Cyangungu, en octobre 1996, par Pasteur Bizimungu, alors chef d’Etat, réclamant l’organisation d’une conférence dite "Berlin II" afin de réexaminer le tracé des frontières. Enfin, il y a l’agression par deux fois du territoire zaïro-congolais par des soldats des armées régulières du Rwanda et du Burundi. La RD Congo continue à vivre les conséquences de cette situation jusqu’à ce jour.
S’il est vrai que la RD Congo doit normaliser ses relations avec ses voisins, il n’en demeure pas moins que l’état de belligérance qui a prévalu depuis 1996 à 2003 avec le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ne peut décemment être passé par pertes et profits. Toute normalisation qui ne prend pas en compte la nécessité de rétablir une véritable de paix des coeurs et des esprits ne serait qu’une réconciliation au rabais. Sans effets pour la population. Les dirigeants congolais, rwandais et burundais doivent commencer par poser un acte solennel mettant fin à l’état de guerre. C’est une hypothèque à lever. Il s’agit de rétablir la confiance et le respect mutuel.
Il est temps que les dirigeants congolais mettent fin à l’impression malsaine selon laquelle le Congo-Kinshasa est devenu "l’idiot" du "village Grands Lacs". congoindependent.
Quels sont les postes frontaliers concernés? Il s’agit notamment de : la Corniche, entre la ville congolaise de Goma, de Gisenyi au Rwanda (Siège de la CEPGL), de Ruzizi 1 et 2 entre les villes congolaises de Bukavu et rwandaise de Cyangugu, Kavimvira-Gatumba-Bugarama entre les villes congolaises d’Uvira pour Kavimvira et de Bujumbura pour les postes frontaliers de Gatumba et Bugarama. «Selon cette décision, précise l’APA, ces postes frontaliers devront rester ouverts seulement après une évaluation de la phase expérimentale au poste de la Corniche, entre les villes congolaises de Goma et celle de Gisenyi qui interviendra à partir du trimestre prochain.»
Surprenante, la décision prise à Gisenyi est inconstitutionnelle. Aux termes de l’article 202 de la Constitution de la RD Congo, «les affaires étrangères comprenant les relations diplomatiques ainsi que les traités et accords internationaux» relèvent de la «compétence exclusive» du pouvoir central. Il en est de même de «l’extradition, l’immigration, l’émigration (…).» Quelle est la base juridique qui a permis aux autorités provinciales venues de la RD Congo à entériner la directive en cause? Pourquoi les autorités diplomatiques à Kinshasa ont-elles laissé faire?
La RD Congo, le Rwanda et le Burundi, trois pays administrés jadis par la même puissance colonisatrice, sont membres fondateurs de la CEPGL (Communauté Economique des pays des Grands lacs). Créée en septembre 1976, cette organisation régionale avait quatre objectifs. A savoir : assurer la sécurité des Etats et de leurs populations «de façon qu’aucun élément ne vienne troubler l’ordre et la tranquillité sur leurs frontières respectives»; favoriser la création et le développement d’activités d’intérêts communs; promouvoir et intensifier les échanges commerciaux et la circulation des personnes et des biens et établir une coopération multiforme.
Depuis le changement de régime intervenu au Rwanda en juillet 1994, la Convention portant création de la CEPGL est devenue caduque. Une coquille vide. Trois faits en témoignent. Tout a commencé avec la "méfiance cordiale" entre les nouveaux maîtres de Kigali et le président Mobutu Sese Seko. Ceux-ci n’auraient pas apprécié le soutien militaire apporté par Kinshasa au régime de Juvénal Habyarimana par l’envoi d’un bataillon des troupes d’élite des Forces armées zaïroises commandé par le général Donatien Mahele Lieko Bokungu. Ces soldats zaïrois avaient mis en débandade les combattants du FPR (Front patriotique rwandais). Ensuite, les déclarations faites, à Cyangungu, en octobre 1996, par Pasteur Bizimungu, alors chef d’Etat, réclamant l’organisation d’une conférence dite "Berlin II" afin de réexaminer le tracé des frontières. Enfin, il y a l’agression par deux fois du territoire zaïro-congolais par des soldats des armées régulières du Rwanda et du Burundi. La RD Congo continue à vivre les conséquences de cette situation jusqu’à ce jour.
S’il est vrai que la RD Congo doit normaliser ses relations avec ses voisins, il n’en demeure pas moins que l’état de belligérance qui a prévalu depuis 1996 à 2003 avec le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda ne peut décemment être passé par pertes et profits. Toute normalisation qui ne prend pas en compte la nécessité de rétablir une véritable de paix des coeurs et des esprits ne serait qu’une réconciliation au rabais. Sans effets pour la population. Les dirigeants congolais, rwandais et burundais doivent commencer par poser un acte solennel mettant fin à l’état de guerre. C’est une hypothèque à lever. Il s’agit de rétablir la confiance et le respect mutuel.
Il est temps que les dirigeants congolais mettent fin à l’impression malsaine selon laquelle le Congo-Kinshasa est devenu "l’idiot" du "village Grands Lacs". congoindependent.
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KOKAMWA mpe nsomo d'avoir des représentents pareils à moins que bateki mboka........
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Mongo Elombe, on vous le dis ici des millions de fois apaprement vous ne voulez toujours essayer de comprendre. Entre ces pays, il n'existe pas une vraie frontiere. C'est comme olongwe commune ya Gombe, o katisi huillerie okomi na comune ya lingwala. avant pendant et apres la guerre, les citoyens des 2 frontieres traversent calmement ces frontieres sans probleme. J'ai ete a Goma et Bukavu en 2003 juste pendant la periode des accord Global et inclusifs, je retirais mon argent dans une banque Rwandaise a Gisenyi sans que personne ne me pose de questions ni du cote rwandais ni du cote Congolais.
Et pendant ce temps, j'avaisdes collegues qui travaillait au Congo mais passaient nuit au Rwanda.
Pdt que je t'ecris, j'ai un ami qui travail a Goma mais sa famille et sa femme et lui meme dorment au Rwanda.
Saches que pendant les guerres, a Bukavu comem a Goma, les Congolais se refugient au RWANDA parrce qu'ils se sentent en securité la bas. Si vous avez de la famille informez vous!
Bref, entre les citoyens des ces 3 pays, il n' y a jamais eu de vrai probleme. la guerre l'est est Politico-economique....
Le jour ou tu arrives a Goma a Bukavu, a Beni, Butembo, Uvira, tu comprendra ces choses.
Lorsque Nkunda etait a l'EST, ses hommes venaient jusqu'en ville acheter a manger, a boire, des Cartes sims et des unites pour appeler etc... ils circulaient normalement sans probleme...
C'est pareil avec le LRA en province oriental... ce sont des gens connu et on sait exactement ou ils sont. ils s'approvisionnent en ville ou par des commercant Congolais. ca se passe comme ca !
de fois, posez des questions aux populations de la bas pour mieux comprendre ce qui se passe a l'est ! c'est pas comme les journaux racotent !
Ce que ces gouverneurs font, c'est juste officialiser ce qui existe deja depuis la nuit des temps...
Et pendant ce temps, j'avaisdes collegues qui travaillait au Congo mais passaient nuit au Rwanda.
Pdt que je t'ecris, j'ai un ami qui travail a Goma mais sa famille et sa femme et lui meme dorment au Rwanda.
Saches que pendant les guerres, a Bukavu comem a Goma, les Congolais se refugient au RWANDA parrce qu'ils se sentent en securité la bas. Si vous avez de la famille informez vous!
Bref, entre les citoyens des ces 3 pays, il n' y a jamais eu de vrai probleme. la guerre l'est est Politico-economique....
Le jour ou tu arrives a Goma a Bukavu, a Beni, Butembo, Uvira, tu comprendra ces choses.
Lorsque Nkunda etait a l'EST, ses hommes venaient jusqu'en ville acheter a manger, a boire, des Cartes sims et des unites pour appeler etc... ils circulaient normalement sans probleme...
C'est pareil avec le LRA en province oriental... ce sont des gens connu et on sait exactement ou ils sont. ils s'approvisionnent en ville ou par des commercant Congolais. ca se passe comme ca !
de fois, posez des questions aux populations de la bas pour mieux comprendre ce qui se passe a l'est ! c'est pas comme les journaux racotent !
Ce que ces gouverneurs font, c'est juste officialiser ce qui existe deja depuis la nuit des temps...
Mwana ya Congo
Re: LIKAMBO YA MABELE
vendredi 23 avril 2010 |
Alors qu’il fallait les chasser de la Rdc, affaire Mbororo : L’UA leur offre une conférence sous-régionale |
*Pourchassés, pillés ailleurs au Cameroun, au Nigeria et en Rca, les Mbororo sont des princes en Rdc. *Ils s’organisent en Etats dans un Etat. La conférence de l’UA doit être prise avec des pincettes faute de la rejeter. Car, les Mbororo doivent être chassés et non ménagés. Les Mbororo qui ont envahi le Nord-Est de la Rdc, particulièrement la province Orientale constituent un vrai problème aussi bien sécuritaire, social qu’environnemental. Ces éleveurs venant de l’Afrique du Nord et de l’Ouest ont envahi la province Orientale dans le Nord-Est de la Rdc autour des années 2000, profitant de la période trouble qu’avait connue la Rdc. Ils ont envahi cette partie du territoire congolais à l’époque où elle était sous contrôle du Rcd, Mlc, Rcd/KML, ... Aujourd’hui, la situation est devenue très préoccupante. Il ne reste pour la Rdc que le recours à la force pour déloger ces éleveurs armés qui terrorisent les populations civiles dont ils confisquent les terres arables. Cependant, chaque fois que la Rdc a tenté de recourir à cette solution, la communauté internationale, particulièrement les pays dont les Mbororo sont originaires s’émeuvent outre mesure. Ils ameutent les Ong dites de défense des droits de l’homme. Ces dernières sonnent la sonnette d’alarme à chaque occasion afin de dissuader les autorités congolaises. On croit savoir que c’est encore pour cette raison que l’UA sort de sa réserve afin de tempérer les ardeurs du gouvernement congolais qui ne peut plus supporter ce qui est considéré comme une faiblesse de l’Etat. L’organisation continentale projette une conférence sous-régionale sur les Mbororo. Pour quelle finalité ? La nouvelle a été annoncée par l’envoyé spécial du président de la commission de l’Union Africaine (UA), Abdoulaye Bathily. Le mois d’août 2010 est désigné pour l’organisation de cette conférence. La Rdc, selon toute logique, devrait accueillir cette rencontre. L’UA veut justifier cette conférence par le fait que cette question serait complexe. Car, a déclaré, l’Envoyé spécial de l’UA, « La question des ’Mbororo’ constitue un problème complexe et difficile dont la solution doit être globale et impliquer tous les pays où il se pose, à savoir, le Cameroun, la République Centrafricaine, le Tchad ». Une façon de dire que la Rdc ne devrait pas user de son pouvoir pour sortir du territoire des dizaines de milliers d’hommes, femmes, enfants et bétail qui envahissent ses terres armes à la main. Dans aucun pays du monde on accepterait telle invasion. Si déjà des immigrés sont traités avec le dernier mépris, qu’en serait-il de ceux qui envahissent les pays tiers armes à la main et n’hésitent pas à tuer les populations autochtones à la moindre résistance ? Pour Bathily, il faut une coopération de tous les pays et toutes les agences des Nations Unies. Cet internationalisme est un vrai danger pour la Rdc qui risque de se faire imposer ces envahisseurs. Pas une grande première en Rdc Les Mbororo ne sont pas à leur première invasion du territoire congolais. Car, venant de la République centrafricaine, ils avaient envahi la province de l’Equateur autour des années 1980. Le régime de l’époque les avait chassés sans autre forme de procès et personne à l’Ua ou à l’Onu n’avait soulevé le petit doigt pour estimer que la question serait complexe et qu’il fallait la coopération du monde entier pour les faire partir. Si le régime de l’époque avait écouté les chants de sirène de la prétendue communauté internationale, les Mbororo ne seraient pas partis de la province de l’Equateur. Ils ont profité de la période où l’Est de la Rdc était un trou noir pour revenir et s’installer. Ils ont particulièrement élu domicile dans la province Orientale notamment à Dungu dans le district du Haut Uélé et dans les localités d’Ango et de Poko, dans le district du Bas Uele. Il est aisé aujourd’hui de dénoncer l’impuissance de l’Etat, mais il serait plus juste de rappeler que ceux qui avaient installé sur cette partie de la Rdc ce qu’ils appelaient pompeusement une administration, n’avaient pas empêché cette installation. Ne dit-on pas qu’il faut battre le fer quand il est encore chaud ? En laissant refroidir le fer, on a donné le prétexte à l’UA d’y voir un problème complexe. En réalité, la complexité de cette question ne résiderait que dans la gestion d’intérêts autres que ceux de la Rdc. Le Mlc, le Rcd/K-M-L et autres patrons de cette administration sont interpelés. Nomades chez eux, sédentaires en Rdc Les Mbororo, selon toutes les définitions, sont des éleveurs nomades. Mais force est de constater que depuis qu’ils sont en Rdc, ils ont tendance à se sédentariser. Ils sont plus de 20.000 têtes et se multiplient sur le territoire congolais. Il y a un vrai risque demain qu’ils constituent un problème encore insoluble notamment avec des générations qui seront nées sur le sol congolais et qui, au fil des années, n’auront plus de connaissances sur leurs pays d’origine. Les chasser en ce moment-là, risquera d’être dénoncé comme une tentative d’en faire des apatrides. C’est aujourd’hui ou jamais qu’il faut, par tous les moyens empêcher la naissance sur le territoire congolais d’une autre tribu qui pourra revendiquer son appartenance à la nation congolaise les armes à la main. N’y a-t-il pas assez de sagesse dans le dicton qui dit que « Qui a déjà été mordu par le serpent se méfie même du lézard ». Qui sont-ils les Mbororo ? Les Mbororo sont originaires de l’Afrique Occidentale autrement appelés les « Peuhls de la brousse ». Ce sont des pasteurs sahéliens qui élèvent de grands zébus à cornes en lyre. Il y a autant de Mbororo qu’il y a de sorte de bovins élevés. On a « les Wodaa’be et les Jaafun avec les bœufs à robe acajou, les Aku avec les bœufs d’un blanc immaculé, les Bokolo avec des bœufs blancs sans cornes ». On a des Mbororo moutonniers, éleveurs de dromadaires, éleveurs d’ânes et des bœufs porteurs. Ils ont commencé leur nomadisme au Sénégal, au Niger, au Burkina Faso, au Nigeria, au Mali, au Cameroun, au Tchad, et actuellement en Rdc. Ils sont à la recherche d’espace pour paître leurs bêtes. Pourchassés et pillés partout où ils viennent, les Mbororo sont des princes en Rdc au point de mériter une conférence internationale. Pourquoi la communauté internationale ne s’était-elle pas intéressée aux Mbororo lorsqu’ils étaient pourchassés dans d’autres pays, particulièrement en Rca ? Ils viennent de loin Le phénomène Mbororo, selon nos sources, se signale vers le XIXe siècle. A cette époque, ces éleveurs amorcent « une descente vers les pâturages soudaniens, puis guinéens. Cette course vers ces pâturages s’est accompagnée de conflits batailleurs entre les différentes fractions. Les Wodaa’be se sont montrés les plus intrépides et les Jaafun, les mieux organisés. Les Aku, venus après eux avec un bétail jugé par les précédents comme dégradant les herbages, ont dû s’imposer. Conduits par leur chef (ardo), ces groupes ont quitté le nord du Nigeria (Bornou, pays hausa, plateau de Jos) et ont franchi la frontière camerounaise à l’orée de la période coloniale, puis celle de l’Oubangui (RCA) vers 1930. Leur descente sur les pâturages péri forestiers, où ils éprouvent de lourdes pertes face aux mouches tsé-tsé, a été suivie de retour dans l’urgence vers le nord ». Des sociétés pastorales mbororo partout aux abois Fuyant la Rca, perdant dans leur fuite leur bétail, ils ont développé un réflexe de protection au point de s’armer pour se protéger et protéger leur bétail. Certains ont atteint le Soudan par Birao, d’autres ont rejoint la Rdc. Beaucoup d’autres, dans leur fuite, ont pris le chemin de retour en passant par le Cameroun et le Nigeria. Dans ces pays, notamment au Cameroun, ils ne seront pas les bienvenus. Non seulement ils sont combattus par les éleveurs fulbe, mais aussi ils sont soumis à des taxes sur bétail. Dans la région de Benoué, et de Mayo Kebbi, les Mbororo ont été mis dans une insécurité telle qu’ils ne pouvaient s’y sentir à l’aise comme c’est le cas en Rdc. Ils fuiront le Nigeria où les enlèvements d’enfants s’étaient multipliés en plus des tracasseries administratives. On avait commencé à parler de la fin des Mbororo avant qu’ils se trouvent comme des poissons dans l’eau sur le sol congolais. Comme si cela ne suffisait pas, il faut aujourd’hui une conférence internationale pour régler leur sort sur le sol congolais. Mieux organisés en Rdc qu’ailleurs Les Mbororo n’ont apparemment aucune envie de quitter le sol congolais. Cela se remarque par leur organisation. Alors qu’ils étaient de hordes d’éleveurs ailleurs, se faisant parfois la guerre, ils ont retrouvé la conscience de l’unité en Rdc. Lobbyistes mbororo Tout cela au détriment de la souveraineté de la Rdc. Ils sont organisés selon leurs nationalités. Sédentarisés, ils sont en train de créer en Rdc de vrais Etats dans un Etat. Ce ne sont plus de « Peuls de la brousse », mais des groupes qui pensent à leur avenir sur une terre. Il y a de plus en plus des Mbororo dans des grandes capitales du monde où ils s’adonnent à un lobbying. Ils se considèrent désormais comme une identité. Il faut craindre que cette identité soit liée à la terre congolaise. La conférence que l’UA projette pour parler des Mbororo doit être prise avec des pincettes faute de la rejeter purement et simplement. Les Mbororo doivent être chassés comme ils l’ont été ailleurs. Joachim Diana G. http://www.groupelavenir.cd/spip.php?article32125 |
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: LIKAMBO YA MABELE
Kimbuta interpellé.
Un nouveau marché au cimetière de la Gombe!
Des concessionnaires s’érigent en « seigneurs ». Des espaces jadis achetés à moins cher, sont revendus à deux, trois, quatre ou cinq fois plus. Les billets de dollars américains circulent allégrement en plein cimetière, comme sur tous les marchés du monde. Les plus perdants dans cette affaire, ce sont tous ceux qui n’ont juré d’enterrer les leurs que dans cet endroit où sont se reposent, pour l’éternité, des personnalités parmi celles dont la célébrité sur l’échiquier national, n’est plus à démontrer.
Le goût du m’as-tu vu et la recherche de l’honneur poussent continuellement des gens à être à la merci de ces concessionnaires commerçants des lopins de terre. Ce sont des enchères sans limite alors que l’Etat, à travers l’Hôtel de Ville n’en tire qu’un petit 50 USD sur l’opération de vente. Il suffi de s’y rendre, pour en avoir le cœur net. La vérité saute aux yeux ! Décidément, ce cimetière pourtant saturé devrait fermer réellement ses portes, comme l’avait si bien décidé autrefois le gouvernement provincial, sous la férule de Kimbuta Yango dit André, de son petit nom chrétien. Des faits Situé au cœur du centre ville, le cimetière de la Gombe n’a plus sa robe prestigieuse.
Ce cimetière, conservé, connaît actuellement d’énormes carambolages. Entre autres, extirpation de la clôture, saturation d’espace, germination des herbes etc. Bien que dans cet état de décadence, le cimetière continue d’accueillir des morts. Le comble est que, cet hémicycle d’ossuaire de la Gombe sert désormais de lieu de repos des enfants de la rue et des aliénés mentaux. A dire vrai, ce cimetière court le risque de ne plus être un lieu de repos éternel.
Fonctionnement En effet, ce cimetière est une Institution de l’Etat, administré par l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Les bureaux administratifs fonctionnent comme suit, un Préposé qui supervise toutes les activités du cimetière, un Préposé adjoint, un Percepteur chargé de d’encaisser de l’argent et de le verser à l’Hôtel de Ville, le Statisticien qui connaît le nombre des morts par année, sexe et âge. D’après les informations fournies par une source digne de foi, c’est depuis la Deuxième République que certains congolais avaient acheté des espaces au sein du cimetière. Les uns les avaient achetés de 3 m, d’autres 5m. Ces espaces privatisés sont clôturés. Et, à nos jours, ces espaces sont revendus à d’autres personnes à 200 ou 300 dollars américains.
L’Etat, dans cette revente, bénéficie de 50 dollars dû à la taxe auprès des concessionnaires. En ce qui concerne les mauvais entretiens de ce cimetière, son administrateur responsabilise l’hôtel de ville, car c’est lui qui perçoit les taxes des concessionnaires. « En dehors des matériaux de travail manuel qu’ils envoient régulièrement, l’entretien des peintures, de la clôture et tant d’autres ne s’accomplissent pas fréquemment. Chégués désillusionnés Autrefois, les enfants de la rue communément appelés Chégués trouvaient refuge la nuit dans le cimetière, mais aujourd’hui avec la présence des agents de l’ordre que l’hôtel de ville a installés à l’entrée du cimetière, aucun chégué n’ose approcher. Ange Kasongo/ Stagiaire IFASIC
Un nouveau marché au cimetière de la Gombe!
Des concessionnaires s’érigent en « seigneurs ». Des espaces jadis achetés à moins cher, sont revendus à deux, trois, quatre ou cinq fois plus. Les billets de dollars américains circulent allégrement en plein cimetière, comme sur tous les marchés du monde. Les plus perdants dans cette affaire, ce sont tous ceux qui n’ont juré d’enterrer les leurs que dans cet endroit où sont se reposent, pour l’éternité, des personnalités parmi celles dont la célébrité sur l’échiquier national, n’est plus à démontrer.
Le goût du m’as-tu vu et la recherche de l’honneur poussent continuellement des gens à être à la merci de ces concessionnaires commerçants des lopins de terre. Ce sont des enchères sans limite alors que l’Etat, à travers l’Hôtel de Ville n’en tire qu’un petit 50 USD sur l’opération de vente. Il suffi de s’y rendre, pour en avoir le cœur net. La vérité saute aux yeux ! Décidément, ce cimetière pourtant saturé devrait fermer réellement ses portes, comme l’avait si bien décidé autrefois le gouvernement provincial, sous la férule de Kimbuta Yango dit André, de son petit nom chrétien. Des faits Situé au cœur du centre ville, le cimetière de la Gombe n’a plus sa robe prestigieuse.
Ce cimetière, conservé, connaît actuellement d’énormes carambolages. Entre autres, extirpation de la clôture, saturation d’espace, germination des herbes etc. Bien que dans cet état de décadence, le cimetière continue d’accueillir des morts. Le comble est que, cet hémicycle d’ossuaire de la Gombe sert désormais de lieu de repos des enfants de la rue et des aliénés mentaux. A dire vrai, ce cimetière court le risque de ne plus être un lieu de repos éternel.
Fonctionnement En effet, ce cimetière est une Institution de l’Etat, administré par l’Hôtel de Ville de Kinshasa. Les bureaux administratifs fonctionnent comme suit, un Préposé qui supervise toutes les activités du cimetière, un Préposé adjoint, un Percepteur chargé de d’encaisser de l’argent et de le verser à l’Hôtel de Ville, le Statisticien qui connaît le nombre des morts par année, sexe et âge. D’après les informations fournies par une source digne de foi, c’est depuis la Deuxième République que certains congolais avaient acheté des espaces au sein du cimetière. Les uns les avaient achetés de 3 m, d’autres 5m. Ces espaces privatisés sont clôturés. Et, à nos jours, ces espaces sont revendus à d’autres personnes à 200 ou 300 dollars américains.
L’Etat, dans cette revente, bénéficie de 50 dollars dû à la taxe auprès des concessionnaires. En ce qui concerne les mauvais entretiens de ce cimetière, son administrateur responsabilise l’hôtel de ville, car c’est lui qui perçoit les taxes des concessionnaires. « En dehors des matériaux de travail manuel qu’ils envoient régulièrement, l’entretien des peintures, de la clôture et tant d’autres ne s’accomplissent pas fréquemment. Chégués désillusionnés Autrefois, les enfants de la rue communément appelés Chégués trouvaient refuge la nuit dans le cimetière, mais aujourd’hui avec la présence des agents de l’ordre que l’hôtel de ville a installés à l’entrée du cimetière, aucun chégué n’ose approcher. Ange Kasongo/ Stagiaire IFASIC
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
vSud-Kivu : de plus en plus de paysans sans terres
Les terres du Sud-Kivu montagneux sont aujourd'hui très convoitées par les citadins, de plus en plus nombreux à acheter leurs champs aux villageois, sans toujours les mettre en culture. Les agriculteurs, eux, viennent grossir les bidonvilles de Bukavu ou deviennent salariés sur leurs propres parcelles.
"L’opération d’achat et de vente des terres a augmenté le nombre de paysans sans terres dans la région du Sud-Kivu montagneux", selon le sociologue Basheka Ciringa. À l’est de la RD Congo, depuis 2006, les routes construites par les Chinois relient à nouveau les villages à la ville, incitant des citadins à investir dans les campagnes. De leur côté, les agriculteurs, lassés de leurs conditions de vie difficiles, sont eux disposés à vendre leurs terres. Ces derniers temps, ils n'hésitent pas à liquider leurs champs "pour faire étudier les enfants et se relancer dans la vie", comme l'explique Déo Muzirigerha, qui a vendu ses parcelles de Cirunga (Kabare) et habite désormais à Bukavu. " D’autres paysans le font "pour fuir les conflits de voisinage au village". Les terres héritées des parents n’échappent pas à ces ventes qui divisent les familles. Tous s’installent dans les bidonvilles de Bukavu où ils construisent une maisonnette. Le reste de l’argent est investi dans le petit commerce.
La site sur médiacongo trop long et je ne sais pas faire les liens.
Les terres du Sud-Kivu montagneux sont aujourd'hui très convoitées par les citadins, de plus en plus nombreux à acheter leurs champs aux villageois, sans toujours les mettre en culture. Les agriculteurs, eux, viennent grossir les bidonvilles de Bukavu ou deviennent salariés sur leurs propres parcelles.
"L’opération d’achat et de vente des terres a augmenté le nombre de paysans sans terres dans la région du Sud-Kivu montagneux", selon le sociologue Basheka Ciringa. À l’est de la RD Congo, depuis 2006, les routes construites par les Chinois relient à nouveau les villages à la ville, incitant des citadins à investir dans les campagnes. De leur côté, les agriculteurs, lassés de leurs conditions de vie difficiles, sont eux disposés à vendre leurs terres. Ces derniers temps, ils n'hésitent pas à liquider leurs champs "pour faire étudier les enfants et se relancer dans la vie", comme l'explique Déo Muzirigerha, qui a vendu ses parcelles de Cirunga (Kabare) et habite désormais à Bukavu. " D’autres paysans le font "pour fuir les conflits de voisinage au village". Les terres héritées des parents n’échappent pas à ces ventes qui divisent les familles. Tous s’installent dans les bidonvilles de Bukavu où ils construisent une maisonnette. Le reste de l’argent est investi dans le petit commerce.
La site sur médiacongo trop long et je ne sais pas faire les liens.
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
vDepuis le 24 avril, de GOMA à BENI, les Chefs Coutumiers, les Autorités Politico-administratives ainsi que les Acteurs de la Société Civile sont informés par le Haut Commissariat pour Refugiées (HCR), l’ONU-HABITAT, le STAREC (Programme de Stabilisation et de Reconstruction de l’Est du Congo), de la CNR (Commission Nationale pour le Refugiés, antenne de GOMA) et du Ministère Provincial des Affaires Foncières de l’arrivée imminente au Nord-Kivu de 53 000 rwandais.
Notez qu’on ne parle plus de 53 000 familles rwandaises. Personne du groupe n’a su expliqué cette révision à la baisse du chiffre des rwandais devant être installés au Nord-Kivu par l’ONU, en accord avec le Gouvernement de Joseph Kabila- Adolphe Muzito. Le chiffre pour les autres provinces n’a pas été non plus communiqué à l’étape de Beni. Cela prédit-il une guerre des chiffres dans l’avenir ? Pas du tout ! L’actuelle occupation militaire rwandaise de la région devant recevoir ces rwandais rend caduques toutes les données statistiques qu’on peut avancer. Depuis plus d’une année, selon le CNR, les rwandais entrent au Nord-Kivu par petits groupes, d’abord sous la protection du CNDP, aujourd’hui sous la protection des militaires Amani Leo, etc. Au moment où l’on avance le chiffre de 53 000, plusieurs villages du Nord-Kivu sont déjà occupés par des assaillants armés qui répondent à un commandement militaire et politique parallèle, mais aussi par des femmes, enfants, et des vaches comme le cas...... la suite sur Béni Lubéro?
Notez qu’on ne parle plus de 53 000 familles rwandaises. Personne du groupe n’a su expliqué cette révision à la baisse du chiffre des rwandais devant être installés au Nord-Kivu par l’ONU, en accord avec le Gouvernement de Joseph Kabila- Adolphe Muzito. Le chiffre pour les autres provinces n’a pas été non plus communiqué à l’étape de Beni. Cela prédit-il une guerre des chiffres dans l’avenir ? Pas du tout ! L’actuelle occupation militaire rwandaise de la région devant recevoir ces rwandais rend caduques toutes les données statistiques qu’on peut avancer. Depuis plus d’une année, selon le CNR, les rwandais entrent au Nord-Kivu par petits groupes, d’abord sous la protection du CNDP, aujourd’hui sous la protection des militaires Amani Leo, etc. Au moment où l’on avance le chiffre de 53 000, plusieurs villages du Nord-Kivu sont déjà occupés par des assaillants armés qui répondent à un commandement militaire et politique parallèle, mais aussi par des femmes, enfants, et des vaches comme le cas...... la suite sur Béni Lubéro?
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Jeudi, 27 Mai 2010 14:05
La Banque mondiale favorise l’accaparement des terres africaines
Ouestafnews
Un rapport accablant, produit par un « think tank » (centre de recherche) américain a accusé la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) de faciliter « l’accaparement des terres » en Afrique par des groupes privés étrangers.
Le rapport, obtenu par Ouestafnews, passe en revue les réformes foncières dans près d’une trentaine de pays, dont près d’une vingtaine en Afrique et une demi-douzaine en Afrique de l’Ouest, dénonce l’action de la Banque mondiale à travers sa composante privée, la SFI.
Ce rapport est produit à un moment où l’insécurité alimentaire se pose avec acuité dans les pays du Sahel, ramenant à l’ordre du jour la question de l’accaparement des meilleures terres agricoles en Afrique, à la faveur de la nouvelle ruée vers ce continent, favorisée par les politiques libérales imposées par la Banque mondiale aux Etats africains.
« Suite à la crise alimentaire et financière de 2008, la Banque devait jouer un rôle central dans ce qui aurait dû être une offensive en faveur de la sécurité alimentaire dans les pays en développement» , affirme les deux rédactrices du rapport de l’Oakland Institute, Anuradha Mittal et Shepard Daniel.
Basé aux Etats Unis, le Oakland Institute s’est donné comme mission de favoriser « la participation publique et un débat démocratique sur les problèmes cruciaux au plan social, économique et environnemental », à l’échelle nationale ou internationale.
Toutefois, accusent les deux auteurs, « les faits révèlent que le Groupe de la Banque mondiale est justement en train de faire le contraire, par le biais de ses programmes "Access to land’"(accès à la terre) et "Land market for investment" (marché foncier pour l’investissement) ».
Les agissements de la SFI , notamment la promotion des « investissements directs dans le secteur agricole, posent la dangereuse question de la terre dans des pays déjà parmi les plus vulnérables », note par exemple Shepard Daniel, co-auteur du rapport.
« Près de 50 millions d’hectares de terres cultivables dans les pays en développement sont actuellement aux mains d’investisseurs privés », a-t-elle encore affirmé.
Ces accusations sont corroborées par des informations obtenues par Ouestafnews à partir d’autres sources.
Ainsi, selon un article daté du 25 mai 2009 et publié sur le site internet du journal « Les Afriques », depuis 2004, ce sont « au total de 2,49 millions d’hectares de terres qui ont fait l’objet de transactions, soit des concessions, soit des ventes » rien que dans cinq pays africains, dont deux en Afrique de l’Ouest.
Les cinq pays concernés sont l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali et le Soudan.
L’article en question cite un rapport commandité par le Fonds international pour le développement agricole (Fida) et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), qui averti contre le risque d’accentuation de la situation de pauvreté dans laquelle se trouve des populations déjà démunies.
Ces transactions, à l’origine de la dépossession des petits propriétaires africains, sont rendues possibles, selon le rapport de l’Oakland Institute, par les pratiques de la SFI , qui pousse les Etats à modifier leur législation en matière d’investissement dans le but de faciliter l’implantation de groupes privés issus des pays du nord.
En Afrique de l’ouest, le texte cite les cas de la Sierra Leone et du Liberia où « 21 modifications ont été opérées sur les textes régissant les affaires en un temps record de quatre mois» et au Mali où le programme de réforme de l’environnement des affaires imposées au gouvernement n’avait d’autre but que de « favoriser l’investissement privé dans le secteur de l’agro-business, du tourisme et des mines…»
D’autres pays ouest africains (Guinée Bissau, Bénin), où l’action de la Banque mondiale et de sa filiale a des effets néfastes sur la propriété et le contrôle des terres, sont aussi cités dans le document.
Les accusations de collusion entre les intérêts de la Banque mondiale et ceux du secteur privé, que ne sont pas nouvelles, sont fondés sur le fait que sa filiale SFI a parfois des intérêts dans les projets d’investissements ou détient des parts dans les sociétés qui investissent.
« La SFI conseille ainsi les gouvernements en étant dans la position d’un investisseur et dans le but d’accroître et de renforcer non seulement les investissements directs étrangers mais aussi son propre programme d’investissement et de croissance », affirment les auteurs du rapport.
Interrogés par Ouestafnews, les responsables de la SFI n’ont pas totalement nié les accusations sur la question des investissements privés étrangers dans les terres. Elle a plutôt tenté de minimiser les accusations, en arguant que la question foncière est « compliquée », assurant même vouloir aider la Sierra Leone , par exemple à « atteindre son objectif de créer 25.000 emplois directs dans les zones rurales ». « Notre objectif premier est de favoriser les investissements privés, qu’ils soient locaux ou étrangers afin d’encourager la croissance économique et la création d’emplois », a affirmé la SFI dans sa réponse transmise par email à Ouestafnews.
La même source précise qu’au Libéria tout comme en Sierra –Léone, le but est de «simplifier la (procédure pour) la création d’entreprises.»
Pourtant selon le Oakland Institute, « plusieurs exemples de grands projets » existent qui prouvent que les terres vont aux étrangers.
Au Mali par exemple, plus de « 160.000 hectares » ont été cédés à un groupe privé pour développer la culture du Jatropha, plante utilisée dans la production de biocarburants.
En Sierra –Leone, une multinationale helvétique va produire « 100.000 mètres cubes de bioéthanol à partir de la canne à sucre locale».
Cette compétition entre biocarburants et produits alimentaires est l’un des gros arguments de ceux qui s’opposent à l’expropriation des petits exploitants agricoles.
En dehors de ces deux pays d’Afrique de l’ouest, ailleurs sur le continent, les rapporteurs ont mis en relief le cas éthiopien « un pays où plus de 13 millions de personnes souffrent de la faim et paradoxalement où le gouvernement a mis plus de 7,5 millions d’acres (soit un peu plus de 3 millions d’ha) de terres aux mains de groupes étrangers qui exportent la nourriture vers leurs propres pays ».
===========================================================================================================================:
:
En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement devrait « céder à partir de 2009 près de dix millions d’hectares de terres cultivables à des exploitants étrangers ».
===========================================================================================================================
Selon certains analystes, cette dépossession des terres est porteuse de réels dangers pour le continent.
Ainsi dans sa préface au rapport de l’ Oakland Institute, Howard G. Buffet, homme d’affaires, philanthrope, avertit que si « l'Afrique a besoin d'investissements dans l'agriculture », elle n’a pas besoin, par contre, « de politiques qui permettent aux investisseurs étrangers de cultiver et d’exporter la nourriture vers leurs propres peuples au détriment de la population locale ».
« Je vais être encore plus audacieux », écrit le préfacier, par ailleurs fils du milliardaire Warren Buffet : « de telles politiques vont nuire à l’Afrique, en aggravant les conflits liés à l'eau, à la terre » avant de rappeler que « l'Afrique n'est pas une marchandise avec une étiquette ‘ouverte à tous’ ».
Ce n’est pas la première fois que la SFI est accusée de collusion avec les intérêts privés, dans des secteurs où elle sert aussi de « conseiller » aux Etats, en Afrique principalement.
Avant le foncier et l’agriculture, de pareilles objections étaient apparues dans ses opérations dans le secteur minier africain, où certains experts du continent ont souvent dénoncé une véritable situation de « conflit d’intérêts ».
Source: Ouestaf
La Banque mondiale favorise l’accaparement des terres africaines
Ouestafnews
Un rapport accablant, produit par un « think tank » (centre de recherche) américain a accusé la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) de faciliter « l’accaparement des terres » en Afrique par des groupes privés étrangers.
Le rapport, obtenu par Ouestafnews, passe en revue les réformes foncières dans près d’une trentaine de pays, dont près d’une vingtaine en Afrique et une demi-douzaine en Afrique de l’Ouest, dénonce l’action de la Banque mondiale à travers sa composante privée, la SFI.
Ce rapport est produit à un moment où l’insécurité alimentaire se pose avec acuité dans les pays du Sahel, ramenant à l’ordre du jour la question de l’accaparement des meilleures terres agricoles en Afrique, à la faveur de la nouvelle ruée vers ce continent, favorisée par les politiques libérales imposées par la Banque mondiale aux Etats africains.
« Suite à la crise alimentaire et financière de 2008, la Banque devait jouer un rôle central dans ce qui aurait dû être une offensive en faveur de la sécurité alimentaire dans les pays en développement» , affirme les deux rédactrices du rapport de l’Oakland Institute, Anuradha Mittal et Shepard Daniel.
Basé aux Etats Unis, le Oakland Institute s’est donné comme mission de favoriser « la participation publique et un débat démocratique sur les problèmes cruciaux au plan social, économique et environnemental », à l’échelle nationale ou internationale.
Toutefois, accusent les deux auteurs, « les faits révèlent que le Groupe de la Banque mondiale est justement en train de faire le contraire, par le biais de ses programmes "Access to land’"(accès à la terre) et "Land market for investment" (marché foncier pour l’investissement) ».
Les agissements de la SFI , notamment la promotion des « investissements directs dans le secteur agricole, posent la dangereuse question de la terre dans des pays déjà parmi les plus vulnérables », note par exemple Shepard Daniel, co-auteur du rapport.
« Près de 50 millions d’hectares de terres cultivables dans les pays en développement sont actuellement aux mains d’investisseurs privés », a-t-elle encore affirmé.
Ces accusations sont corroborées par des informations obtenues par Ouestafnews à partir d’autres sources.
Ainsi, selon un article daté du 25 mai 2009 et publié sur le site internet du journal « Les Afriques », depuis 2004, ce sont « au total de 2,49 millions d’hectares de terres qui ont fait l’objet de transactions, soit des concessions, soit des ventes » rien que dans cinq pays africains, dont deux en Afrique de l’Ouest.
Les cinq pays concernés sont l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali et le Soudan.
L’article en question cite un rapport commandité par le Fonds international pour le développement agricole (Fida) et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), qui averti contre le risque d’accentuation de la situation de pauvreté dans laquelle se trouve des populations déjà démunies.
Ces transactions, à l’origine de la dépossession des petits propriétaires africains, sont rendues possibles, selon le rapport de l’Oakland Institute, par les pratiques de la SFI , qui pousse les Etats à modifier leur législation en matière d’investissement dans le but de faciliter l’implantation de groupes privés issus des pays du nord.
En Afrique de l’ouest, le texte cite les cas de la Sierra Leone et du Liberia où « 21 modifications ont été opérées sur les textes régissant les affaires en un temps record de quatre mois» et au Mali où le programme de réforme de l’environnement des affaires imposées au gouvernement n’avait d’autre but que de « favoriser l’investissement privé dans le secteur de l’agro-business, du tourisme et des mines…»
D’autres pays ouest africains (Guinée Bissau, Bénin), où l’action de la Banque mondiale et de sa filiale a des effets néfastes sur la propriété et le contrôle des terres, sont aussi cités dans le document.
Les accusations de collusion entre les intérêts de la Banque mondiale et ceux du secteur privé, que ne sont pas nouvelles, sont fondés sur le fait que sa filiale SFI a parfois des intérêts dans les projets d’investissements ou détient des parts dans les sociétés qui investissent.
« La SFI conseille ainsi les gouvernements en étant dans la position d’un investisseur et dans le but d’accroître et de renforcer non seulement les investissements directs étrangers mais aussi son propre programme d’investissement et de croissance », affirment les auteurs du rapport.
Interrogés par Ouestafnews, les responsables de la SFI n’ont pas totalement nié les accusations sur la question des investissements privés étrangers dans les terres. Elle a plutôt tenté de minimiser les accusations, en arguant que la question foncière est « compliquée », assurant même vouloir aider la Sierra Leone , par exemple à « atteindre son objectif de créer 25.000 emplois directs dans les zones rurales ». « Notre objectif premier est de favoriser les investissements privés, qu’ils soient locaux ou étrangers afin d’encourager la croissance économique et la création d’emplois », a affirmé la SFI dans sa réponse transmise par email à Ouestafnews.
La même source précise qu’au Libéria tout comme en Sierra –Léone, le but est de «simplifier la (procédure pour) la création d’entreprises.»
Pourtant selon le Oakland Institute, « plusieurs exemples de grands projets » existent qui prouvent que les terres vont aux étrangers.
Au Mali par exemple, plus de « 160.000 hectares » ont été cédés à un groupe privé pour développer la culture du Jatropha, plante utilisée dans la production de biocarburants.
En Sierra –Leone, une multinationale helvétique va produire « 100.000 mètres cubes de bioéthanol à partir de la canne à sucre locale».
Cette compétition entre biocarburants et produits alimentaires est l’un des gros arguments de ceux qui s’opposent à l’expropriation des petits exploitants agricoles.
En dehors de ces deux pays d’Afrique de l’ouest, ailleurs sur le continent, les rapporteurs ont mis en relief le cas éthiopien « un pays où plus de 13 millions de personnes souffrent de la faim et paradoxalement où le gouvernement a mis plus de 7,5 millions d’acres (soit un peu plus de 3 millions d’ha) de terres aux mains de groupes étrangers qui exportent la nourriture vers leurs propres pays ».
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En République démocratique du Congo (RDC), le gouvernement devrait « céder à partir de 2009 près de dix millions d’hectares de terres cultivables à des exploitants étrangers ».
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Selon certains analystes, cette dépossession des terres est porteuse de réels dangers pour le continent.
Ainsi dans sa préface au rapport de l’ Oakland Institute, Howard G. Buffet, homme d’affaires, philanthrope, avertit que si « l'Afrique a besoin d'investissements dans l'agriculture », elle n’a pas besoin, par contre, « de politiques qui permettent aux investisseurs étrangers de cultiver et d’exporter la nourriture vers leurs propres peuples au détriment de la population locale ».
« Je vais être encore plus audacieux », écrit le préfacier, par ailleurs fils du milliardaire Warren Buffet : « de telles politiques vont nuire à l’Afrique, en aggravant les conflits liés à l'eau, à la terre » avant de rappeler que « l'Afrique n'est pas une marchandise avec une étiquette ‘ouverte à tous’ ».
Ce n’est pas la première fois que la SFI est accusée de collusion avec les intérêts privés, dans des secteurs où elle sert aussi de « conseiller » aux Etats, en Afrique principalement.
Avant le foncier et l’agriculture, de pareilles objections étaient apparues dans ses opérations dans le secteur minier africain, où certains experts du continent ont souvent dénoncé une véritable situation de « conflit d’intérêts ».
Source: Ouestaf
mongo elombe
Ah, ces "OPPOSANTisteS" CONgolo-ZAÏROIS ! :(
La reine du COPIER COLLER, Élodie MOBUTU, alias Mongo Elombe a écrit:
Jeudi, 27 Mai 2010 14:05
La Banque Mondiale favorise l’accaparement des Terres Africaines
Ouestafnews
Un rapport accablant, produit par un « think tank » (centre de recherche) américain a accusé la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) de faciliter « l’accaparement des terres » en Afrique par des groupes privés étrangers.
Le rapport, obtenu par Ouestafnews, passe en revue les réformes foncières dans près d’une trentaine de pays, dont près d’une vingtaine en Afrique et une demi-douzaine en Afrique de l’Ouest, dénonce l’action de la Banque mondiale à travers sa composante privée, la SFI.
Ce rapport est produit à un moment où l’insécurité alimentaire se pose avec acuité dans les pays du Sahel, ramenant à l’ordre du jour la question de l’accaparement des meilleures terres agricoles en Afrique, à la faveur de la nouvelle ruée vers ce continent, favorisée par les politiques libérales imposées par la Banque mondiale aux Etats africains.
« Suite à la crise alimentaire et financière de 2008, la Banque devait jouer un rôle central dans ce qui aurait dû être une offensive en faveur de la sécurité alimentaire dans les pays en développement» , affirme les deux rédactrices du rapport de l’Oakland Institute, Anuradha Mittal et Shepard Daniel.
Basé aux Etats Unis, le Oakland Institute s’est donné comme mission de favoriser « la participation publique et un débat démocratique sur les problèmes cruciaux au plan social, économique et environnemental », à l’échelle nationale ou internationale.
Toutefois, accusent les deux auteurs, « les faits révèlent que le Groupe de la Banque mondiale est justement en train de faire le contraire, par le biais de ses programmes "Access to land’"(accès à la terre) et "Land market for investment" (marché foncier pour l’investissement) ».
Les agissements de la SFI , notamment la promotion des « investissements directs dans le secteur agricole, posent la dangereuse question de la terre dans des pays déjà parmi les plus vulnérables », note par exemple Shepard Daniel, co-auteur du rapport.
« Près de 50 millions d’hectares de terres cultivables dans les pays en développement sont actuellement aux mains d’investisseurs privés », a-t-elle encore affirmé.
Ces accusations sont corroborées par des informations obtenues par Ouestafnews à partir d’autres sources.
Ainsi, selon un article daté du 25 mai 2009 et publié sur le site internet du journal « Les Afriques », depuis 2004, ce sont « au total de 2,49 millions d’hectares de terres qui ont fait l’objet de transactions, soit des concessions, soit des ventes » rien que dans cinq pays africains, dont deux en Afrique de l’Ouest.
Les cinq pays concernés sont l’Ethiopie, le Ghana, Madagascar, le Mali et le Soudan.
L’article en question cite un rapport commandité par le Fonds international pour le développement agricole (Fida) et l’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), qui averti contre le risque d’accentuation de la situation de pauvreté dans laquelle se trouve des populations déjà démunies.
Ces transactions, à l’origine de la dépossession des petits propriétaires africains, sont rendues possibles, selon le rapport de l’Oakland Institute, par les pratiques de la SFI , qui pousse les Etats à modifier leur législation en matière d’investissement dans le but de faciliter l’implantation de groupes privés issus des pays du nord.
En Afrique de l’ouest, le texte cite les cas de la Sierra Leone et du Liberia où « 21 modifications ont été opérées sur les textes régissant les affaires en un temps record de quatre mois» et au Mali où le programme de réforme de l’environnement des affaires imposées au gouvernement n’avait d’autre but que de « favoriser l’investissement privé dans le secteur de l’agro-business, du tourisme et des mines…»
D’autres pays ouest africains (Guinée Bissau, Bénin), où l’action de la Banque mondiale et de sa filiale a des effets néfastes sur la propriété et le contrôle des terres, sont aussi cités dans le document.
Les accusations de collusion entre les intérêts de la Banque mondiale et ceux du secteur privé, que ne sont pas nouvelles, sont fondés sur le fait que sa filiale SFI a parfois des intérêts dans les projets d’investissements ou détient des parts dans les sociétés qui investissent.
« La SFI conseille ainsi les gouvernements en étant dans la position d’un investisseur et dans le but d’accroître et de renforcer non seulement les investissements directs étrangers mais aussi son propre programme d’investissement et de croissance », affirment les auteurs du rapport.
Interrogés par Ouestafnews, les responsables de la SFI n’ont pas totalement nié les accusations sur la question des investissements privés étrangers dans les terres.
Elle a plutôt tenté de minimiser les accusations, en arguant que la question foncière est « compliquée », assurant même vouloir aider la Sierra Leone , par exemple à « atteindre son objectif de créer 25.000 emplois directs dans les zones rurales ».
« Notre objectif premier est de favoriser les investissements privés, qu’ils soient locaux ou étrangers afin d’encourager la croissance économique et la création d’emplois », a affirmé la SFI dans sa réponse transmise par email à Ouestafnews.
La même source précise qu’au Libéria tout comme en Sierra –Léone, le but est de «simplifier (la procédure pour) la création d’entreprises.»
Pourtant selon le Oakland Institute, « plusieurs exemples de grands projets » existent qui prouvent que les terres vont aux étrangers.
- Au Mali par exemple, plus de « 160.000 hectares » ont été cédés à un groupe privé pour développer la culture du
Jatropha, plante utilisée dans la production de biocarburants.
- En Sierra –Leone, une multinationale helvétique va produire « 100.000 mètres cubes de bioéthanol à partir de la canne à sucre locale».
- Cette compétition entre biocarburants et produits alimentaires est l’un des gros arguments de ceux qui s’opposent à l’expropriation des petits exploitants agricoles.
- En dehors de ces deux pays d’Afrique de l’ouest, ailleurs sur le continent, les rapporteurs ont mis en relief le cas éthiopien « un pays où plus de 13 millions de personnes souffrent de la faim et paradoxalement où le gouvernement a mis plus de 7,5 millions d’acres (soit un peu plus de 3 millions d’ha) de terres aux mains de groupes étrangers qui exportent la nourriture vers leurs propres pays ».
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En République Démocratique du Congo (RDC), le Gouvernement devrait
« céder à partir de 2009 près de dix millions d’hectares de terres cultivables à des exploitants étrangers ».
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Selon certains analystes, cette dépossession des terres est porteuse de réels dangers pour le continent.
Ainsi dans sa préface au rapport de l’ Oakland Institute, Howard G. Buffet, homme d’affaires, philanthrope, avertit que si « l'Afrique a besoin d'investissements dans l'agriculture »,
elle n’a pas besoin, par contre, « de politiques qui permettent aux investisseurs étrangers de cultiver et d’exporter la nourriture vers leurs propres peuples au détriment de la Population locale ».
« Je vais être encore plus audacieux », écrit le préfacier, par ailleurs fils du milliardaire Warren Buffet :
« de telles politiques vont nuire à l’Afrique, en aggravant les conflits liés à l'eau, à la terre »
avant de rappeler que
« l'Afrique n'est pas une marchandise avec une étiquette ‘ouverte à tous’ ».
Ce n’est pas la première fois que la SFI est accusée de collusion avec les intérêts privés, dans des secteurs où elle sert aussi de « conseiller » aux Etats, en Afrique principalement.
Avant le foncier et l’agriculture, de pareilles objections étaient apparues dans ses opérations dans le secteur minier africain, où certains experts du continent ont souvent dénoncé une véritable situation de « conflit d’intérêts ».
Source: Ouestaf
http://www.michelcollon.info/index.php?view=article&catid=6&id=2777&option=com_content&Itemid=11
*CNMM a écrit:
Ma Bien Chère Molonganie Élodie MOBUTU alias Mongo Elombé,
Serait-ce pour cette raison que d'aucuns, ici, sur "Congo Diaspora" :
1°- vouent une haine féroce contre les Patriotes RDCongolais(es) que nous sommes, d'une part ;
2°- poussent, d'autre part, les RDCONGOLAIS(ES) à fuir leur Patrie et à partir défitivement à l'exil afin de laisser le champ "LIBRE" à leurs maîtres exclavagistes et impérialistes capitalistes sauvages occidentaux, sur les Terres de nos Aïeux ?
Ah, pauvre Mère AFRICA malade de ses vils Réjetons nègres capitas médaillés des "Toubabs" qui parasitent l'Occident tout en se prétendant supérieurs à leurs Soeurs & Frères et (ex-)Compatriotes vivant au Bled !...
Vous avez dit, vile aliénation psycho-culturelle ou crapuleuse traîtrise ? ...
Toleka...
*CNMM
*CNMM
Re: LIKAMBO YA MABELE
Ces sionistes qui nous vendent la shoah à chaque occasion,alors que eux memes sont plus pire que les nazis.
Pourquoi attaquez des bateaux qui se rendaient à Gaza,puisque ce n'est pas israel Ces pacifistes n'avaient pas voilé le territoire Israélien.
Lorsque les Palestiniens riposteront avec les moyens du bord,tout monde parlera de la securité d'Israel,en oubliant les pires crimes que commettent cet état.
Pourquoi attaquez des bateaux qui se rendaient à Gaza,puisque ce n'est pas israel Ces pacifistes n'avaient pas voilé le territoire Israélien.
Lorsque les Palestiniens riposteront avec les moyens du bord,tout monde parlera de la securité d'Israel,en oubliant les pires crimes que commettent cet état.
Tonton Ricos
Re: LIKAMBO YA MABELE
Nga mpe naza na kanda moyen tsee, on dirait ebale ya bango et LEFEBRE parle de provocation, l'ambasadeur Israelien délire comme d'habitude tolembi bango.
mongo elombe
Re: LIKAMBO YA MABELE
Moi j'attends voir la réaction d'Obama. Bibi a déjà annulé son voyage là-bas
Tsippora
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