La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
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La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Le ‘‘Traité de Nice’’ : Une chance inestimable pour la République démocratique du Congo, qui semble ratee'.
Ceci est adresse' aux vrais congolais reellement instruits.
Publié le 29 janvier 2013
Plaidoyer pour un État développé et un Peuple digne ‘‘Et si l’Afrique refusait le développement ?’’ Axelle Cabou[i]
Joël Asher Lévy-Cohen
-Le fameux ‘‘Traité de Nice’’ qui a fait récemment couler beaucoup d’encre et de salive, [voire même symboliquement beaucoup de sang, entre Congolais de diverses ethnies et régions, notamment en raison des invectives et des insultes à caractère ethnique et régionale, des injures à saveur tribale et clanique], est en fait une convention qui lie deux entités politiques distinctes. Ce document d’une importance capitale pour maintes implications qu’il recèle à différents niveaux, fussent-ils économiques et financiers, sociaux et culturels, y compris idéologiques et stratégiques, a été effectivement signé par le Conseil national congolais (CNC), structure politique fondée dans la foulée de la contestation des résultats frauduleux du double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo. Aussi a-t-il été signé, au niveau de son Grand Magistère, par la Fraternité ‘‘initiatique’’ des Hospitaliers de la Cité de Jérusalem (Hospitalis Collegium) [Collège Hospitalier].
Cette deuxième partie à cette convention est, en réalité, une vieille institution chrétienne, parfois connue sous le nom de l’Ordre de Malte. Elle remonte effectivement à l’ère moyenâgeuse. Il s’agit en fait d’un Ordre mystique et traditionnel, très proche des ‘‘Templiers’’ de Jacques de Molay. Ce vingt-troisième grand-maître de l’Ordre du Temple fut, au terme d’un procès mémorable, jeté au bûcher le 18 mars 1314, et ce en compagnie de son lieutenant Geoffroy de Charnay, sur décision du Roi Philippe IV le Bel – qui voulait, à tout prix, accaparer l’imposant Trésor amassé par cette organisation chevaleresque dans le but de compenser les deniers de son royaume déficitaire, tombé en faillite financière – et du pape Clément V – qui, néanmoins, doutait déjà de la pertinence des motifs royaux ayant conduit [subrepticement] à leur accusation.
Dès sa mise en orbite à l’époque trouble de la croisade antimusulmane, la Fraternité initiatique des Hospitaliers est, en réalité, une organisation militaire et religieuse (monastique). Au départ, ce Collège regorge des moines soldats. Puisant l’ensemble de ses valeurs et de ses principes des chevaliers médiévaux, ledit Ordre est sensiblement voué à la défense militaire de la Ville Sainte de Jérusalem, mais également à l’Amour du Prochain et à la Charité christique qui se résume, concrètement, à la prise en charge des blessés et des malades recensés lors du pèlerinage religieux en Orient. Force est d’admettre que cette vocation charitable fait conséquemment d’elle l’ancêtre de la Croix-Rouge moderne. Sa devise originelle est triptyque : ‘‘Pauvreté’’, ‘‘Obéissance’’ et ‘‘Chasteté’’. Au cours de son histoire sans doute mouvementée, le Collège des Hospitaliers a bel et bien reçu la protection de l’Espagnol Charles-Quint qui leur attribue l’Ile de Malte, du Vatican[ii] et momentanément du Russe Pierre le Grand.
Toutefois, afin de revenir à nos moutons, que renferme-t-il exactement ce fameux Traité de Nice virulemment décrié ? Celles et ceux qui ne manquent réellement pas de fustiger ce document révélateur d’un profond malaise que traverse actuellement la République démocratique du Congo, en font-ils une lecture, à n’en pas douter, saine, juste et crédible ? En d’autres termes correcte et impartiale ? A contrario leurs positions seraient-elles évidemment tendancieuses ? Relativement à cette convention, leurs vues seraient-elles à vrai dire biaisées ? Leur vision serait-elle par conséquent subjective, c’est-à-dire délibérément orientée ? En d’autres termes, celles et ceux qui l’apprécient sans même pour autant se donner la peine de l’avoir complètement lu et, surtout, compris, utiliseraient-ils pour des raisons strictement idéologiques des visières tribales, c’est-à-dire des œillères ethniques pour discréditer tous azimuts leurs signataires et, par ricochet, clouer au pilori un pan important de la Nation ?
Pourquoi ce Traité de Nice suscite-t-il, en vérité, autant de débats acrimonieux entre Congolais qui ont, pourtant, besoin de paix et d’harmonie, de concorde et de solidarité, de fraternité et d’unité par ces temps oh ! Combien durs et difficiles pour la cohésion nationale ? Il importe de souligner que toutes ces polémiques malsaines sur le plan intellectuel ont visiblement donné lieu à des slogans sensiblement haineux et à des discours discriminatoires. Elles ont manifestement donné libre cours à des jugements empreints d’ostracisme, lesquels compromettent sans conteste l’unité nationale d’un Peuple meurtri, abusé et désabusé par nombre de faux prophètes et de marchands d’illusion. Aussi ont-elles donné lieu à des démarches politiques sustentées par des prismes idéologiques et des schèmes de perception qui mettent naturellement en péril un pays déjà en proie à une guerre de désintégration territoriale et qui pourraient, logiquement et forcément, sonner très rapidement le glas d’un État indubitablement virtuel et comateux.
Ce qui est sûr et certain, le fameux Traité de Nice conclu le 17 janvier 2012 par le Conseil national congolais (CNC) et la Fraternité initiatique ‘‘Hospitalis Collegium’’ [Collège Hospitalier] présente maints enjeux fondamentaux qui touchent indubitablement les aspects aussi bien nationaux qu’internationaux immédiatement rattachés à la vie de cet espace géographique et territorial que constitue en vérité la République démocratique du Congo. Ceux-ci sont d’ordre politique et idéologique, économique et financier, social et culturel, ainsi que géopolitique et géostratégique. D’où son intérêt et même sa pertinence !
La constitution du Conseil national congolais (CNC)
À d’un défaut d’un document légal qui consacre, en réalité, la naissance d’une organisation politique sans aucun doute méconnue de la plupart des Congolaises et Congolais, le fameux Traité de Nice jette en effet dans les fonts baptismaux le Conseil national congolais, en sigle CNC. À cet égard, le préambule de ladite convention déclare : ‘‘Les soussignés réunis à Nice, conscients de tout ce qui précède, animés de l’amour de la patrie et prenant leurs responsabilités, créent ce dix-septième jour du mois de janvier de l’an deux mil douze, le Conseil national congolais, en sigle CNC’’. En clair, cela signifie que le Traité de Nice est en soi un acte fondateur du Conseil national congolais. C’est ce document qui donne effectivement vie à cette structure politique qui justifie sa naissance par le chaos électoral directement issu de la contestation des résultats frauduleux du double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011. En d’autres termes, l’absence ou la mort, tout comme l’inapplication du Traité de Nice, entraîne ipso facto l’inexistence du Conseil national congolais (CNC).
Par ailleurs, pour donner force à son action et cohérence à son institutionnalisation, le Conseil national congolais (CNC) se légitime et officialise sa démarche politique en évoquant, d’une part, la nécessité de faire respecter en République démocratique du Congo les instruments internationaux protecteurs des droits fondamentaux de la personne humaine, telle la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Et, d’autre part, cette organisation politique fait appel, sans tarder, à la véritable Conférence nationale souveraine (CNS), tenue du 7 août 1991 au 6 décembre 1992, en tant que source originelle de son pouvoir gouvernemental, de sa puissance publique et de son autorité administrative. Même les attendus évoqués par le Collège Hospitalier dans le but de motiver sa décision d’adouber le CNC, de transiger avec cette structure politique, font à ce niveau le même constat, tirent la même conclusion. À ce titre, il reconnaît à cette organisation ‘‘la qualité du seul et unique interlocuteur valable du Peuple congolais’’. Ce qui a naturellement pour effet de désavouer et de délégitimer sur le terrain international les actuels mandataires politiques et gouvernementaux de la République démocratique du Congo.
Par conséquent, il convient de mentionner que la CNS, à titre de forum national, a pratiquement présidé aux destinées politiques du pays. À cet effet, elle a posé les jalons d’un Congo fort de l’intérieur et libre de l’extérieur, d’un Congo à la fois prospère et moderne. Aussi a-t-elle défini les prémices d’un véritable État de droit démocratique. Ces Assises intercongolaises ont été, faut-il le rappeler, littéralement sacrifiées de l’intérieur par les partisans invétérés de la soi-disant ‘‘Troisième Voie’’, d’ailleurs soucieux de conserver leurs avantages indus au sommet d’un État déliquescent et moribond. Et de l’extérieur, celles-ci ont été démantelées par la tristement célèbre Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL), rébellion politico-militaire antimobutiste parrainée par le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda, avec l’assentiment de la fine fleur de Communauté financière et minière internationale.
La résurrection de la véritable Conférence nationale souveraine (CNS)
À la lecture du Traité de Nice, il n’échappe à personne que le Conseil national congolais (CNC) rejette implicitement le présent ordre constitutionnel qui fait office de cadre politique et institutionnel de la République démocratique du Congo. En effet, cette organisation politique rejette du revers de la main l’actuelle Constitution congolaise du 18 février 2006, laquelle procède directement du processus de Sun City et de Pretoria dont les effets pervers ont pratiquement fait de la République démocratique du Congo un État grabataire, maintenu artificiellement sous perfusion humanitaire, propice au pillage de toutes ses ressources, autant minérales et naturelles que précieuses et stratégiques. À cet égard, la volonté perceptible du CNC qui, substantiellement, légitime son origine et justifie sa création par la détermination du Peuple congolais d’ailleurs réuni en CNS d’asseoir un État libre et juste, donc de droit démocratique, est de remplacer cet ordre juridique et légal [toutes proportions gardées] à la fois prédateur et répressif par l’Acte fondamental portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de Transition du 4 août 1992.
C’est donc avec ce texte fondamental déchiré par les forces réactionnaires mobutistes que cette organisation compte évidemment diriger la République démocratique du Congo pendant la énième période transitoire. Il va de soi que cet édifice juridique et légal qui place résolument le pays dans la mappemonde démocratique ne fasse pas profondément le bonheur des détracteurs irréductibles du Traité de Nice. Cela est d’autant plus vrai que cette fameuse convention de Nice remet substantiellement en selle un forum national qui décrète très clairement et très nettement la fin définitive de la dictature et par-dessus tout d’une certaine république bananière dans les limites territoriales de la République démocratique du Congo. Cela est d’autant plus vrai que ce document violemment rejeté aussi bien par l’élite mobutiste que la classe néomobutiste voire postmobutiste pour des considérations kleptomaniaques décrète l’institutionnalisation d’un État civilisé dont l’ensemble des animateurs sont responsables devant leurs commettants.
Les partenaires ‘‘stratégiques’’ au développement économique et au progrès social du Congo
Le ‘‘Traité de Nice’’ autant décrié que vilipendé distingue quatre grands partenaires stratégiques au développement économique et au progrès social de la République démocratique du Congo. Parmi ces acteurs importants, deux existent déjà matériellement et deux sont mis sur pied par ledit document dans le but de rencontrer ses objectifs légitimes et sacrés. À savoir : ‘‘la promotion de la dignité de la population, la consolidation du système démocratique et institutionnel devant présider à son destin politique, la sauvegarde de son indépendance et la défense de son intégrité territoriale’’.
Outre le Conseil national congolais (CNC) établi par ledit Traité de Nice, le Collège Hospitalier [Hospitalis Collegium] en est l’épine dorsale. Il en est véritablement la pierre angulaire. Vient se greffer sur ce texte afin de lui donner toutes ses lettres de noblesse, l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie en tant que garant économique et financier des projets de relance nationale via un holding : ‘‘Caspian Energy System’’. Et, enfin, en vue de permettre à la République démocratique du Congo d’échapper tous azimuts à la spirale suicidaire du sous-développement économique et du sous-progrès social et humain, le Traité de Nice crée, finalité du document oblige, l’‘‘Union des Ressources congolaises’’ en tant que pilote du destin national.
Cet organisme qui, par ses pouvoirs, n’est pas véritablement sans rappeler la célèbre ‘‘Union minière du Haut-Katanga’’ (UMHK), sera chargé, en vertu du Traité de Nice, d’attribuer des titres de propriété et d’exploitation à ‘‘International Energy Institution’’, qui fait partie de ‘‘Caspian Energy System’’. À cette différence près, des intérêts économiques et financiers congolais feront très nécessairement et logiquement partie intégrante de ce holding financier dans le but de manifester l’engagement indéfectible des sujets nationaux dans ce modèle de développement sui generis. Ce qui n’était pratiquement pas le cas sous la colonisation belge dans la mesure où la participation au Conseil d’Administration de l’UMHK était exclusivement ouverte – [donc strictement réservée] – à des intérêts financiers et miniers occidentaux, a fortiori des puissances économiques d’extraction anglo-saxonne.
Les intérêts économiques en cause
Certes, la Fraternité initiatique des Hospitaliers est, par essence, un ordre mystique et traditionnel. De par son héritage et ses actions, sa vocation et sa finalité, ce Collège est une force spirituelle indéniable. C’est également une puissance publique, c’est-à-dire un État indépendant d’ailleurs reconnu par ses pairs internationaux. Il est représenté aussi bien à l’UNESCO qu’au Conseil de l’Europe où il joue un rôle sans doute discret mais efficace en promouvant le développement durable par la paix et le respect des droits humains fondamentaux, l’éducation et la culture.
Dans le cadre du fameux Traité de Nice qui le lie au Conseil national congolais (CNC), le Collège des Frères Hospitaliers, en tant que partenaire au développement de la République démocratique du Congo, s’intéresse plus particulièrement et plus singulièrement à la Cité de Mateba qui couvre à peine 5 Km2 de l’Ile du même nom. Sise en aval de la ville de Boma, dans l’estuaire du fleuve Congo entre la République démocratique du Congo et l’Angola, donc à quelques encablures de l’Océan Atlantique, celle-ci dispose, en réalité, d’une superficie totale de quelque 100 Km2. Force est de constater que cette Ile de toutes les convoitises est justement située dans un espace géographique riche en hydrocarbures, lesquels intéressent au premier chef l’establishment international, les grandes puissances économiques et financières, donc les grands lobbies pétroliers.
Le Collège hospitalier lorgne également un carré de 25 Km2, contigu à l’aéroport international de Gbadolite, une ville de 11,2 Km2 construite à la fin des années soixante-dix par feu le Maréchal-dictateur Mobutu Sese Seko du Zaïre en pleine forêt tropicale, dans la région équatoriale de l’Oubangui. Cette bourgade moderne dans un milieu sauvage dispose au sud des rives de la rivière Oubangui d’un barrage et d’une centrale hydroélectrique. De nos jours, cette ‘‘Versailles de la jungle’’, surnom lui affublé du temps de l’âge d’or mobutiste, est bel et bien une ville orpheline et abandonnée. Elle est complètement envahie et colonisée par l’imposante forêt équatoriale. Il y a lieu d’admettre que cette portion du pays regorge, à n’en pas douter, d’énormes ressources naturelles et minérales, en plus de bénéficier d’un riche écosystème forestier et halieutique. Elle occupe un espace qui, lui-même, est situé sur des vastes réserves pétrolifères du bassin du Congo s’étendant, sans fracture géologique, de l’Angola au Sahel en passant par le Nigeria à la Somalie.
Dans le cadre de ce fameux partenariat stratégique dont la finalité est sans nul doute le développement économique et le progrès social en République démocratique du Congo, le CNC par l’entremise du Collège des Frères Hospitaliers est dans les bonnes grâces de l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie. Comme le mentionne explicitement ‘‘l’article 3 de la Convention pour l’établissement de l’Union des Ressources congolaises’’, cette version revue et corrigée de l’Union minière du Haut-Katanga est chargée de la recapitalisation des dettes internationales de la République démocratique du Congo. En d’autres termes, du rachat des dettes congolaises auprès des institutions internationales. Ce rachat devrait s’opérer, par conséquent, à partir de la capitalisation des ressources d’énergie primaire de la Fédération de Russie[iii] !
La fin de la mainmise occidentale sur la République démocratique du Congo
Il ne fait aucun doute que la République démocratique du Congo a toujours été, selon les époques et les circonstances, un espace de convoitises internationales. D’ailleurs, le 21e siècle ambiant ne déroge nullement à cette règle coutumière, devenue une tradition internationale immuable. D’autant plus que des puissances aussi lointaines que l’Empire du Milieu, le Pays du Matin calme, le Pays du Soleil Levant, l’Aigle surplombant et dominant le Nouveau-Monde, l’Amérique latine renaissante et les anciens tuteurs coloniaux guettent comme un fruit mûr cet État majestueux de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs. À ce niveau de compétition internationale acharnée où tous les coups bas possibles et inimaginables sont permis, sans la moindre intervention d’un arbitre impartial, l’ancien Pays des Soviets converti sur le tard au fameux libéralisme de marché ne fait pas non plus exception.
Force est, par ailleurs, de constater que sous l’empire de la guerre froide très logiquement issue de l’ordre bipolaire de Yalta, la République démocratique du Congo est un espace irréversiblement réduit aux seules ambitions hégémoniques de l’Occident. Or, c’est cela qui constitue en réalité la grande nouveauté et la grande spécificité, le Traité de Nice ouvre officiellement cet État potentiellement riche sur les plans naturel et minéral à la libre concurrence d’autres Nations et d’autres intérêts économiques et financiers de la planète. Dans le cas spécifique dudit document, à la saine compétition de la Russie qui s’intéresse, d’ailleurs, de très près à ce pays africain depuis l’aube des indépendances.
Par voie de conséquence, avec l’introduction par la grande porte de la Fédération de Russie dans l’espace géopolitique et géostratégique congolais naguère réservé aux seules et uniques puissances occidentales, le Traité de Nice fait ipso facto de la République démocratique du Congo un champ de compétition internationale. Cette ancienne colonie belge devient donc un univers d’exploitation des ressources matérielles entièrement ouvert aux autres intérêts économiques et financiers non occidentaux. Ceci constitue, en effet, un grand bouleversement, un grand séisme dans la mesure où le grand Congo-Kinshasa, était le seul coffre-fort et donc le seul grenier à matières premières précieuses et stratégiques de l’Occident. Dans le nouveau système, ce pays est ouvert à tous les intérêts qui doivent perpétuellement travailler en communion – et non plus en constante opposition – pour le développement économique de la Nation et le progrès social de la population. Pour les signataires de ce document décrié, ce leitmotiv doit être la préoccupation de tout le monde dans le but d’éviter des conflits sournois et sordides qui préjudicient cruellement à la bonne marche de la Collectivité publique et à la bonne ambiance entre les Enfants d’un même pays [iv].
Le statut enviable d’État émergent
Depuis ‘‘la fin dramatique’’ de la colonisation belge nettement marquée par la défection massive d’Européens pourtant voués à la République démocratique du Congo, ce pays béni et merveilleux n’a véritablement pas cessé de connaître tous azimuts la déchéance. Hormis la période de prospérité d’ailleurs marquée par la présence au plus haut sommet du pouvoir du Premier ministre Moïse Kapenda Tshombe qui a remis cet État sur les rails de la justice, du développement et du progrès, donc redonné visiblement espoir à ses Compatriotes en ramenant la paix et la liberté, cette chute à n’en pas douter vertigineuse vers des bas sans fond a toujours été malheureusement le lot quotidien des Congolaises et Congolais. Cette déchéance programmée s’est accélérée avec l’avènement du lieutenant-général putschiste Joseph-Désiré Mobutu dont le pouvoir politique et administratif confectionnait, à l’intérêt de la Nation et du Peuple, des budgets de sous-développement économique et de sous-progrès humain avoisinant réellement le demi-milliard de dollars US. Cette hécatombe financière s’est poursuivie avec ses deux successeurs aux méthodes somme toute similaires, peu efficaces et contre-productives : le maquisard paléo-révolutionnaire Laurent-Désiré Kabila et l’imposteur Joseph Kabila Kabange.
Or, avec le Traité de Nice, s’il est appliqué et respecté rigoureusement, la République démocratique du Congo disposera – ce qui est une grande première en cinquante-deux ans d’indépendance politique – d’un budget avoisinant, tout comme dépassant, les 160 milliards de dollars US. Tous ces fonds proviendront essentiellement de la garantie en ressources matérielles, plus particulièrement et plus singulièrement pétrolières. Ces richesses seront mises à la disposition de l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie. En retour, celle-ci s’engage à libérer une enveloppe financière servant au bon fonctionnement politique et administratif de l’État congolais qui, par le jeu des libéralités, se verra allouer un budget propre aux pays qualifiés à juste titre d’État émergent.
Les bénéfices nets de la République démocratique du Congo
Dans le cadre du fameux ‘‘Traité de Nice’’, la République démocratique du Congo obtient en fait, pour l’instant, beaucoup plus qu’elle ne peut vraiment espérer de la part d’un autre partenaire fiable et sérieux. Même si cela reste encore très largement en deçà de l’exploitation réelle de l’ensemble de ses ressources matérielles. Celles-ci rapportent, en vérité, la bagatelle somme de 24 mille milliards de dollars par an. Donc, la combinaison des richesses économiques générées conjointement par les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne.
En effet, ce majestueux pays africain dont les immenses richesses matérielles font pâlir les dieux de l’Olympe, s’adjuge, en vertu du fameux Traité de Nice, un budget qui fait de lui un État sensiblement à la hauteur de sa renommée. Aussi se voit-il hériter et doter d’une série de programmes socioéconomiques dont la finalité permet à sa population meurtrie et désœuvrée d’améliorer sensiblement son sort quotidien en termes de jouissance d’emploi, d’accessibilité à l’éducation, à la culture, au logement, aux soins de santé primaires, aux biens de première nécessité, à l’électricité, à l’eau potable, etc. Sans compter qu’il pourra bénéficier de la construction d’infrastructures modernes et dignes d’un pays développé dans ce strict cadre[v].
Les mythes à déboulonner
À travers les débats suscités et polémiques provoquées à l’extérieur et à l’intérieur de la République démocratique du Congo, le Traité de Nice met indubitablement en lumière toute une série de mythologies à défaire systématiquement et automatiquement, lesquelles remontent pratiquement au lumumbisme historique, au nationalisme archaïque des années de la décolonisation. Parmi celles-ci, il y a le mythe inconsistant de l’incessibilité de l’espace territorial. À ce niveau, les Congolaises et Congolais doivent comprendre qu’un territoire est, par essence, un bien. En tant que bien marchand, il peut être négocié, cédé, échangé ou vendu. À condition de savoir pourquoi il est vendu, cédé ou échangé. À condition de savoir également le bénéfice réel tiré de ce négoce pour l’ensemble de la Collectivité publique. À titre d’exemple, un certain nombre d’Iles pittoresques situées sur le fleuve Saint-Laurent dans la Province du Québec, au Canada, sont, de nos jours, ‘‘mises en vente’’ dans le cadre de l’exploitation immobilière. Cela rapporte énormément en termes de taxes fiscales et parafiscales à la Collectivité publique.
La République démocratique du Congo doit également se départir, et ce de manière résolue, d’un autre mythe tout aussi dévastateur que le précédent, lequel a retardé tous azimuts le développement économique de la Collectivité publique et le progrès social de la population victime des errements de ses dirigeants. Très ancré dans l’imaginaire national, celui-ci consiste à vilipender les Multinationales, à indexer les intérêts économiques et financiers extérieurs, à conférer aux entreprises étrangères l’image diabolique d’exploiteur sans scrupules et de faiseur de roitelets gendarmes. Au nom de ce mythe farfelu, savamment entretenu, le Premier ministre ‘‘nationaliste’’ et ‘‘indépendantiste’’, ‘‘anticolonialiste’’ et ‘‘anti-impérialiste’’ Patrice Emery Lumumba n’a pas du tout voulu négocier et, par voie de conséquence, coopérer avec les puissances occidentales, au premier rang desquelles la Belgique tutélaire, dont la célèbre possession coloniale du Congo était, à vrai dire, le coffre-fort ou le grenier de l’Occident dans le cadre de la stratégie d’hégémonie planétaire.
Au nom de cette vision étriquée, le dictateur Mobutu Sese Seko du Zaïre, s’appuyant sur la politique de zaïrianisation ou africanisation des cadres économiques, a confisqué les biens d’expatriés occidentaux au profit d’une élite locale vorace et mentalement atrophiée. Conséquence, l’ex-Zaïre n’a pas effectivement tardé à faire un grand bon en arrière, plutôt à réaliser un pas de géant mais cette fois-ci dans le sens inverse, dans le but de goûter perpétuellement aux affres de la précarité socioéconomique, de la désespérance sociale et de l’anémie industrielle. Conséquence, cet État – [richissime du moins sur papier] – flirtait indéfiniment avec les indices du sous-développement économique et du sous-progrès social, handicapant ainsi l’avenir de sa population.
Un autre mythe à évincer repose sur les richesses légendaires du Congo. Certes, la République démocratique du Congo est un État potentiellement riche. Si elle est matériellement riche, comme la propagande idéologique et même politique voudrait le faire accroire, il convient de spécifier à cet effet ‘‘sur papier’’. Jusqu’à preuve du contraire, elle demeure un pays pauvre, donc un État à tous égards sous-développé et sous-équipé. Pour ce faire, elle se doit effectivement de se doter d’une judicieuse politique d’exploitation de ses ressources autant minérales et naturelles que précieuses et stratégiques dans le but d’atteindre des indices de développement louable et digne de son rang étatique. Concrètement, cela signifie de sa part un appel ferme et pressant à l’endroit des forces économiques et financières, à des puissances industrielles étrangères disposant autant des capitaux que des technologies pour la mise en valeur de son territoire.
Un autre mythe à écarter est la fameuse souveraineté nationale ou populaire. Les Congolaises et Congolais qui ont l’art de rabâcher des concepts certes significatifs mais parfois creux voire même inconsistants en quelques circonstances et quelques occasions particulières doivent réaliser qu’aucun État, aucune Nation et aucun Peuple sur cette Terre n’est à vrai dire souverain stricto sensu. Eux-mêmes l’ont malheureusement appris, tout comme amèrement expérimenté à leurs dépens lors du dernier double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011. Si le Peuple congolais est souverain, qu’ils expliquent au monde entier comment le tripatouilleur Joseph Kabila Kabange qui n’avait nullement leurs faveurs électorales, est pratiquement demeuré à la tête de l’État et au plus haut sommet du pouvoir politique, et ce après plusieurs rebondissements rocambolesques. Donc, cela signifie réellement qu’ils ne détiennent ni le pouvoir, ni l’imperium, ni la souveraineté dans la mesure où le tricheur impénitent a été imposé de force par l’Union européenne (UE) et les États-Unis d’Amérique (USA). C’est un secret de polichinelle !
De ce strict point de vue, il est tout à fait naturel voire concevable que les responsables politiques qui veulent devenir titulaires de la position du pouvoir dans leurs pays respectifs, négocient avant même leur entrée en fonction le soutien de puissants intérêts économiques et financiers. À ce niveau, le Traité de Nice n’innove pas. Il ne fait que confirmer la tendance mondiale. Si le président américain, à plus forte raison le républicain George Walker Bush jr ou le démocrate Barack Hussein Obama, en est par essence l’archétype ou le prototype[vi], pourquoi alors s’offusquer pour les signataires congolais de cette fameuse convention, lesquels entreprennent la même démarche.
Un autre mythe à gommer définitivement de l’esprit congolais, le Traité de Nice équivaut aux accords controversés de Lemera, une localité du Sud-Kivu, lesquels ont propulsé sur la scène politique congolaise la tristement célèbre Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL). En effet, les accords de Lemera sont, par définition, un contrat qui consacre la constitution politico-militaire d’un mouvement rebelle à la tyrannie mobutiste à renverser et le partage du pouvoir entre les différentes composantes ou factions, d’une part. Et, d’autre part, cette convention, et c’est là effectivement que gît son intérêt à la fois politique et idéologique, géopolitique et géostratégique, déclare que ‘‘le sol et le sous-sol de la République démocratique du Congo appartiennent à cette force rebelle qu’est l’AFDL’’.
Ce qui constitue non seulement une hérésie mais également une rupture fondamentale. C’est une hérésie pour la simple et bonne raison que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un mouvement rebelle, fût-il armé, s’arroge en fait le droit exclusif de détention ou de propriété du territoire d’un pays tout entier. C’est aussi une rupture idéologique et épistémologique sur le plan strictement juridique et purement légal dans la mesure tous les actes fondamentaux qui ont présidé au destin du pays ont constitutionnalisé la fameuse ‘‘Loi Bakajika de 1961’’. Celle-ci dispose effectivement : ‘‘Le sol et le sous-sol appartiennent à l’État congolais’’.
Sur cette question, le Traité de Nice demeure sensiblement conservateur. Ce document ne dépossède aucunement la République démocratique du Congo de son sol et de son sous-sol. En s’appuyant substantiellement sur la CNS, ce texte fondateur du CNC reste, sans déviation aucune, dans la droite ligne des édifices constitutionnels précédents. D’autant plus qu’il reconnaît explicitement la primauté de ce forum national et de tout ce qui s’y rattache intimement. À savoir : ‘‘les résolutions y adoptées et les actes y édictés[vii]’’.
En outre, les accords de Lemera font explicitement don d’un pan territorial, c’est-à-dire une bande d’une superficie de 300 km de largeur, attenante aux frontières ougandaises, rwandaises et burundaises, aux forces d’agression physique à la souveraineté territoriale de la République démocratique du Congo. Or, cette portion territoriale attribuée à toutes ces puissances ne rapporte aucunement à l’État congolais en termes de revenu financier et d’investissement en capital humain et matériel. Ce qui n’est pas sans rappeler le bradage du territoire congolais par le despote zaïrois du temps de sa splendeur tyrannique. En effet, Mobutu Sese Seko du Zaïre avait réellement cédé pour des sommes complètement dérisoires une partie du Katanga équivalente à 7000 Km2 à la société allemande OTRAG en vue de l’expérimentation des missiles balistiques[viii] et la célèbre Ile d’Idjwi, frontalière au Rwanda, au régime siamois de Juvénal Habyarimana. Cette Ile précieuse en ressources renferme, en réalité, d’importantes réserves de coltan : ‘‘un métal précieux et stratégique composé de colombium et de tantale et dont la très haute teneur en tantale est d’ailleurs très prisée par les industries aérospatiale et informatique[ix]’’.
Dans le cadre du Traité de Nice, sur cette matière ultrasensible, il y a simplement cession de souveraineté politique sur une portion territoriale d’ailleurs très infime. Ceci en échange de l’exploitation des ressources matérielles et physiques dans le cadre d’un deal commercial. Par conséquent, à propos de l’Ile de Mateba et même du Territoire de Gbadolite, l’État congolais continue d’avoir toujours un droit de regard. Même s’il n’est pas à vrai dire absolu, il faut reconnaître que celui-ci est au moins relatif sur maintes questions. La loi du pays s’appliquera sur les biens et les personnes qui relèvent strictement de sa juridiction. Ce qui n’est pratiquement pas le cas des accords controversés de Lemera dans lesquels la République démocratique du Congo perd ipso facto son droit de regard et de jouissance sur ce pan cédé.
En guise de conclusion, il existe certes une infinité de choses à dire et à écrire sur le Traité de Nice. À titre d’exemple, l’exploitation militaire de l’aérodrome de Gbadolite, construit dans la jungle équatoriale, dans le strict cadre de la lutte antiterroriste. Cette question préoccupante permet d’annexer la République démocratique du Congo à la ceinture de feu antiterroriste et anti-islamiste. Tout ceci à cause de la présence active et effective, sur son territoire, de multiples réseaux d’affaires et des milices armées, lesquels sont totalement affiliés à la secte sanguinaire et nébuleuse Al Qaeda. Il importe de relever, à cet effet, que ce bouclier stratégique comprend déjà en Afrique orientale (l’effervescente Corne de l’Afrique), l’Éthiopie, l’Érythrée et le Kenya, et en Afrique centrale, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi. La République démocratique du Congo est à n’en pas douter la seule et unique pièce qui manque cruellement au puzzle pour compléter à jamais les maillons et rendre cette chaîne de combat plus solide et plus résistante.
Contradictions mentales et surréalisme comportemental chez le Congolais
Que le Traité de Nice soit évidemment décrié ou vilipendé voire promu, cela relève sans doute de la nature humaine. À chacun d’y trouver manifestement son propre compte selon son propre entendement et ses propres intérêts. Mais, une chose est sûre et même claire, le débat ou la polémique entourant cette convention prouve effectivement l’attachement profond et indéfectible des Congolaises et Congolais à leur chère Patrie victime d’une conspiration internationale sans précédent et, surtout, sans commune mesure. Aussi prouve-t-il leur attachement inconditionnel à un système politique et institutionnel fondé sur le parlementarisme dans lequel leurs représentants nationaux par eux élus disposeront sans conteste d’un mandat impératif et non pas représentatif. C’est déjà en soi une très bonne et très grande nouvelle.
En revanche, cette confrontation intellectuelle est, à quelques égards, vraiment inutile parce que trop souvent déplacée par la démagogie si l’on évalue et l’on scrute avec soin et minutie la pertinence de différents arguments avancés. Ceux-ci fournissent, en effet, très souvent de l’eau au moulin argumentaire de celles et ceux qui pensent – peut-être – à tort ou à raison que les Congolaises et Congolais ne savent pas exactement définir voire même distinguer très clairement leurs intérêts primordiaux. Ce qui reviendrait, concrètement, à affirmer que le débat sur le Traité de Nice prouve donc a contrario l’immaturité congolaise. Pour paraphraser l’humaniste et essayiste Gaspard-Hubert Lonsi-Koko, il prouve bien entendu ‘‘le degré zéro de la politique congolaise[x]’’.
Cela est d’autant plus vrai que les Congolais ne discutent jamais de bonne foi. Ils ont souvent l’art de jeter le bébé avec l’eau du bain. Ils adorent faire table rase mais n’aiment jamais construire. Ils adorent dormir sur leurs lauriers au lieu de faire preuve de lucidité et de créativité, de réactivité et de combativité. Ceux-ci adorent critiquer, tempêter mais n’avancent jamais une proposition sérieuse ou une solution idoine en vue d’améliorer sensiblement leur sort pourtant malheureux. Très souvent, ils vivent dans une bulle imaginaire. Cette commodité leur permet simplement de penser tout et son contraire, de vouloir tout et son contraire. Ce qui est paradoxal, en même temps !
À preuve, les Congolaises et Congolais veulent libérer leur pays des bottes d’agression à la fois rwandaise, ougandaise et burundaise. Cependant, ils ne sont pas du tout prêts à verser leur sang pour cette Patrie qu’ils défendent pourtant bec et ongles. Ils ne sont pas prêts à s’engager dans les forces de défense et de sécurité pour asseoir la souveraineté internationale de leur pays toutefois menacé de partition territoriale dans l’Est vulnérable et en ébullition. Ils ne veulent pas du tout de Joseph Kabila Kabange en tant que président de la République. Cependant, ils ne s’empressent nullement d’intégrer des rébellions armées congolaises anti-Kabila. Ils reconnaissent et soutiennent le Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba en tant que président élu de la République démocratique du Congo mais ils ne trouvent pratiquement aucun intérêt à manifester bruyamment pour le départ forcé ou négocié de Joseph Kabila Kabange qui a violemment confisqué le pouvoir politique, qui dirige par défi et continue de narguer leur souveraineté populaire[xi].
La pertinence du Traité de Nice
Le Traité de Nice du 17 janvier 2012 est-il, véritablement, une chance à ne pas rater pour la République démocratique du Congo ? Ce qui est clair, cet État de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs a connu dans sa vie effervescente de Nation, voire depuis l’avènement de son existence politique le jeudi 30 juin 1960, l’Occident comme le seul et unique partenaire en matière de développement. Ce partenariat exclusif a matériellement eu pour résultat – et ce n’est, en réalité, un secret pour personne – un véritable fiasco dans tous les domaines, qu’ils soient politique, économique, social et culturel. Donc, il a été une véritable catastrophe pour ce pays aux potentialités incommensurables.
Cela est d’autant plus vrai que les despotes qui ont confisqué les libertés publiques et les droits humains fondamentaux dans cet État majestueux sis au cœur de la stratégie mondiale, ont été sans exception parrainées par l’Occident. N’est-ce pas une vérité de Lapalisse que d’affirmer que Joseph-Désiré Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila Kabange sont des pupilles de l’Occident chargés de détruire les fondements de la République démocratique du Congo ? En effet, ceux-ci n’ont pas daigné développer le pays au prix d’une politique suicidaire, d’une vision chaotique essentiellement dictée par leurs maîtres-penseurs. En fait, celle-ci est substantiellement fondée sur une assistance économique fort biaisée qui maintient constamment le pays sous perfusion financière et une coopération en développement vicieuse qui fait de celui-ci un éternel mendiant international ou un éternel assisté.
Cependant, dans l’exercice de son pouvoir politique très vivement contesté par la population, l’imposteur Joseph Kabila Kabange a très vite compris, et ce à l’instar de son père adoptif et paléo-révolutionnaire, le mercenaire Laurent-Désiré Kabila, la nécessité de s’adjuger inéluctablement les bonnes grâces de l’Empire du Milieu. À cet effet, le jeune dirigeant congolais ne tarde pas à se tourner très rapidement vers la République populaire de Chine dont l’expansion économique est phénoménale. Force est d’admettre que cette puissance étatique asiatique a, bien entendu, la sombre réputation de ne point se soucier des violations criantes des principes démocratiques, des libertés publiques et des droits humains fondamentaux. Y compris des droits sociaux qui constituent en réalité le cadet de ses soucis.
À preuve, dans le cadre du partenariat sino-congolais axé essentiellement sur le troc entre infrastructures matérielles et ressources naturelles et minérales, la République populaire de Chine dont la générosité économique et financière à l’égard des États africains en matière de développement est légendaire, proverbiale, monopolise, à elle seule, tout le marché d’emploi au profit de ses seuls ressortissants. Les travailleurs congolais sont donc pratiquement exclus de ce deal. Il est un fait indéniable que dans le cadre de la tristement célèbre politique des cinq chantiers promue par Joseph Kabila Kabange, les investissements chinois en République démocratique du Congo sont évalués à trente-cinq milliards de dollars US. Ce qui est en soi une aubaine économique et une embellie financière. Toutefois, il y a lieu de reconnaître que le pays peine à décoller, le développement matériel et le progrès humain tardent à poindre le bout de leur nez. Cet État tarde, en réalité, à prendre son envol, [notamment], en raison de la corruption et de la mégestion qui gangrènent cruellement l’ensemble de l’appareil politique, gouvernemental et administratif.
‘‘Le malheur n’arrive jamais seul’’, dit-on ! Étant donné que ce partenariat sino-congolais est perçu par les puissances occidentales comme un paramètre déstabilisateur de leurs intérêts primordiaux en République démocratique du Congo, ce pays martyr n’est pas non plus épargné par un conflit dévastateur dont les brasiers sont, en principe, allumés par les forces économiques et financières d’extraction anglo-saxonne. À cet égard, Joseph Kabila Kabange a été sèchement averti voire admonesté à maintes reprises afin de se départir définitivement des intérêts économiques et financiers chinois. Il a même reçu, à cet effet, la visite très attendue de la secrétaire d’État US Hillary Rodham Clinton. Celle-ci n’a pas du tout mâché ses mots sur cette question [capitale] et [sensible], laquelle, d’ailleurs, présente un enjeu planétaire incontestable. Donc, cette personnalité diplomatique n’a aucunement manqué de lui étaler, de vive voix, les états d’âme de son administration fédérale sur cette problématique des intérêts économiques et financiers chinois.
Même son de cloche du côté des institutions économiques et financières issues des accords de Bretton Woods[xii]. Ces organismes internationaux critiquent, en effet, virulemment le partenariat sino-congolais. Pour eux, ce système de troc entre infrastructures matérielles et ressources minières désavantage très largement la République démocratique du Congo au profit d’une puissance dont la voracité minière et énergétique n’est plus un secret. Ils estiment qu’il y a bel et bien sous-évaluation délibérée des richesses congolaises dans le contrat passé entre la République démocratique du Congo et la République populaire de Chine.
Conséquence pour la République démocratique du Congo, une guerre dévastatrice. Un conflit armé à n’en plus finir dans sa partie orientale. En vérité, celui-ci oppose très violemment l’armée régulière[xiii], d’ailleurs inexistante ou inefficace sur le terrain militaire, à une rébellion factice. Ce mouvement armé est instrumentalisé par des États limitrophes dans le but de rétrocéder les ressources tant naturelles et minérales que précieuses et stratégiques du pays aux forces économiques et financières extérieures[xiv].
C’est ce que veulent justement éviter à la République démocratique du Congo les promoteurs et signataires du célèbre Traité de Nice du 17 janvier 2012. C’est ce qui explique, à n’en pas douter, leur alliance responsable et stratégique avec le Collège des Frères Hospitaliers de la Cité de Jérusalem (Hospitalis Collegium) en vue de se prémunir efficacement contre ce genre de désastres humains. En fait, ces avocats et adeptes de la convention de Nice veulent à tout prix d’une République démocratique du Congo complètement pacifiée et harmonieuse, libre de toutes exactions violentes et digne de tous progrès humains.
Ces promoteurs et signataires veulent, en réalité, d’un État qui ne sera plus l’objet de confrontations féroces entre des intérêts sordides dont la volonté primordiale est, en vérité, de détruire la population congolaise. Ils veulent, en fait, d’un pays qui ne sera plus systématiquement et automatiquement l’enjeu des compétitions acharnées entre les grandes puissances internationales, lesquelles se livrent généralement une bataille violente sur le dos des peuples innocents du Tiers-Monde, dont les premières victimes sont pratiquement les enfants enrôlés dans les milices ou factions armées et les femmes subissant des molestations sexuelles. Aussi veulent-ils d’une République démocratique du Congo affranchie du despotisme et friande de démocratie et de liberté, de justice et de sécurité, de paix et de solidarité, dans le but de construire son avenir axé essentiellement sur le développement économique de la Collectivité publique et le progrès social du Citoyen.
À cet effet, ces partisans irréductibles du Traité de Nice estiment pleinement, en leur âme et conscience, que l’entrée fracassante de la Fédération de Russie par la grande porte sur la scène congolaise dans les domaines économique et financier pourrait, sans doute, impulser l’expansion et la prospérité de la Collectivité nationale. Ils estiment que cette concurrence russe pourrait, par voie de conséquence, tempérer les ardeurs destructrices occidentales à l’encontre de la République démocratique du Congo. Elle pourrait inverser la tendance dévastatrice du pays communément observée auprès des dirigeants nationaux élevés au rang de pupilles de l’Occident.
Est-ce un vœu pieu ? Ce qui est parfaitement clair, aucun État africain n’a pas vraiment pu se développer avec la Russie soviétique sous la période de guerre froide. Qu’en sera-t-il effectivement avec la Nouvelle Russie qui a divorcé d’avec le communisme, qui n’a pas du tout hésité à jeter le froc aux orties ?
Afin de clore ce chapitre du Traité de Nice qui continue de faire des vagues, et surtout pour paraphraser Axelle Cabou, et si le Congo, sempiternellement bien enfermé dans sa tour d’ivoire et dans sa bulle imaginaire, refusait alors à son tour le développement ? Y compris la démocratie et les droits humains fondamentaux. Et ce au prix inéluctable du sous-progrès humain et du développement matériel !
Joel Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
Ceci est adresse' aux vrais congolais reellement instruits.
Publié le 29 janvier 2013
Plaidoyer pour un État développé et un Peuple digne ‘‘Et si l’Afrique refusait le développement ?’’ Axelle Cabou[i]
Joël Asher Lévy-Cohen
-Le fameux ‘‘Traité de Nice’’ qui a fait récemment couler beaucoup d’encre et de salive, [voire même symboliquement beaucoup de sang, entre Congolais de diverses ethnies et régions, notamment en raison des invectives et des insultes à caractère ethnique et régionale, des injures à saveur tribale et clanique], est en fait une convention qui lie deux entités politiques distinctes. Ce document d’une importance capitale pour maintes implications qu’il recèle à différents niveaux, fussent-ils économiques et financiers, sociaux et culturels, y compris idéologiques et stratégiques, a été effectivement signé par le Conseil national congolais (CNC), structure politique fondée dans la foulée de la contestation des résultats frauduleux du double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011 en République démocratique du Congo. Aussi a-t-il été signé, au niveau de son Grand Magistère, par la Fraternité ‘‘initiatique’’ des Hospitaliers de la Cité de Jérusalem (Hospitalis Collegium) [Collège Hospitalier].
Cette deuxième partie à cette convention est, en réalité, une vieille institution chrétienne, parfois connue sous le nom de l’Ordre de Malte. Elle remonte effectivement à l’ère moyenâgeuse. Il s’agit en fait d’un Ordre mystique et traditionnel, très proche des ‘‘Templiers’’ de Jacques de Molay. Ce vingt-troisième grand-maître de l’Ordre du Temple fut, au terme d’un procès mémorable, jeté au bûcher le 18 mars 1314, et ce en compagnie de son lieutenant Geoffroy de Charnay, sur décision du Roi Philippe IV le Bel – qui voulait, à tout prix, accaparer l’imposant Trésor amassé par cette organisation chevaleresque dans le but de compenser les deniers de son royaume déficitaire, tombé en faillite financière – et du pape Clément V – qui, néanmoins, doutait déjà de la pertinence des motifs royaux ayant conduit [subrepticement] à leur accusation.
Dès sa mise en orbite à l’époque trouble de la croisade antimusulmane, la Fraternité initiatique des Hospitaliers est, en réalité, une organisation militaire et religieuse (monastique). Au départ, ce Collège regorge des moines soldats. Puisant l’ensemble de ses valeurs et de ses principes des chevaliers médiévaux, ledit Ordre est sensiblement voué à la défense militaire de la Ville Sainte de Jérusalem, mais également à l’Amour du Prochain et à la Charité christique qui se résume, concrètement, à la prise en charge des blessés et des malades recensés lors du pèlerinage religieux en Orient. Force est d’admettre que cette vocation charitable fait conséquemment d’elle l’ancêtre de la Croix-Rouge moderne. Sa devise originelle est triptyque : ‘‘Pauvreté’’, ‘‘Obéissance’’ et ‘‘Chasteté’’. Au cours de son histoire sans doute mouvementée, le Collège des Hospitaliers a bel et bien reçu la protection de l’Espagnol Charles-Quint qui leur attribue l’Ile de Malte, du Vatican[ii] et momentanément du Russe Pierre le Grand.
Toutefois, afin de revenir à nos moutons, que renferme-t-il exactement ce fameux Traité de Nice virulemment décrié ? Celles et ceux qui ne manquent réellement pas de fustiger ce document révélateur d’un profond malaise que traverse actuellement la République démocratique du Congo, en font-ils une lecture, à n’en pas douter, saine, juste et crédible ? En d’autres termes correcte et impartiale ? A contrario leurs positions seraient-elles évidemment tendancieuses ? Relativement à cette convention, leurs vues seraient-elles à vrai dire biaisées ? Leur vision serait-elle par conséquent subjective, c’est-à-dire délibérément orientée ? En d’autres termes, celles et ceux qui l’apprécient sans même pour autant se donner la peine de l’avoir complètement lu et, surtout, compris, utiliseraient-ils pour des raisons strictement idéologiques des visières tribales, c’est-à-dire des œillères ethniques pour discréditer tous azimuts leurs signataires et, par ricochet, clouer au pilori un pan important de la Nation ?
Pourquoi ce Traité de Nice suscite-t-il, en vérité, autant de débats acrimonieux entre Congolais qui ont, pourtant, besoin de paix et d’harmonie, de concorde et de solidarité, de fraternité et d’unité par ces temps oh ! Combien durs et difficiles pour la cohésion nationale ? Il importe de souligner que toutes ces polémiques malsaines sur le plan intellectuel ont visiblement donné lieu à des slogans sensiblement haineux et à des discours discriminatoires. Elles ont manifestement donné libre cours à des jugements empreints d’ostracisme, lesquels compromettent sans conteste l’unité nationale d’un Peuple meurtri, abusé et désabusé par nombre de faux prophètes et de marchands d’illusion. Aussi ont-elles donné lieu à des démarches politiques sustentées par des prismes idéologiques et des schèmes de perception qui mettent naturellement en péril un pays déjà en proie à une guerre de désintégration territoriale et qui pourraient, logiquement et forcément, sonner très rapidement le glas d’un État indubitablement virtuel et comateux.
Ce qui est sûr et certain, le fameux Traité de Nice conclu le 17 janvier 2012 par le Conseil national congolais (CNC) et la Fraternité initiatique ‘‘Hospitalis Collegium’’ [Collège Hospitalier] présente maints enjeux fondamentaux qui touchent indubitablement les aspects aussi bien nationaux qu’internationaux immédiatement rattachés à la vie de cet espace géographique et territorial que constitue en vérité la République démocratique du Congo. Ceux-ci sont d’ordre politique et idéologique, économique et financier, social et culturel, ainsi que géopolitique et géostratégique. D’où son intérêt et même sa pertinence !
La constitution du Conseil national congolais (CNC)
À d’un défaut d’un document légal qui consacre, en réalité, la naissance d’une organisation politique sans aucun doute méconnue de la plupart des Congolaises et Congolais, le fameux Traité de Nice jette en effet dans les fonts baptismaux le Conseil national congolais, en sigle CNC. À cet égard, le préambule de ladite convention déclare : ‘‘Les soussignés réunis à Nice, conscients de tout ce qui précède, animés de l’amour de la patrie et prenant leurs responsabilités, créent ce dix-septième jour du mois de janvier de l’an deux mil douze, le Conseil national congolais, en sigle CNC’’. En clair, cela signifie que le Traité de Nice est en soi un acte fondateur du Conseil national congolais. C’est ce document qui donne effectivement vie à cette structure politique qui justifie sa naissance par le chaos électoral directement issu de la contestation des résultats frauduleux du double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011. En d’autres termes, l’absence ou la mort, tout comme l’inapplication du Traité de Nice, entraîne ipso facto l’inexistence du Conseil national congolais (CNC).
Par ailleurs, pour donner force à son action et cohérence à son institutionnalisation, le Conseil national congolais (CNC) se légitime et officialise sa démarche politique en évoquant, d’une part, la nécessité de faire respecter en République démocratique du Congo les instruments internationaux protecteurs des droits fondamentaux de la personne humaine, telle la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948. Et, d’autre part, cette organisation politique fait appel, sans tarder, à la véritable Conférence nationale souveraine (CNS), tenue du 7 août 1991 au 6 décembre 1992, en tant que source originelle de son pouvoir gouvernemental, de sa puissance publique et de son autorité administrative. Même les attendus évoqués par le Collège Hospitalier dans le but de motiver sa décision d’adouber le CNC, de transiger avec cette structure politique, font à ce niveau le même constat, tirent la même conclusion. À ce titre, il reconnaît à cette organisation ‘‘la qualité du seul et unique interlocuteur valable du Peuple congolais’’. Ce qui a naturellement pour effet de désavouer et de délégitimer sur le terrain international les actuels mandataires politiques et gouvernementaux de la République démocratique du Congo.
Par conséquent, il convient de mentionner que la CNS, à titre de forum national, a pratiquement présidé aux destinées politiques du pays. À cet effet, elle a posé les jalons d’un Congo fort de l’intérieur et libre de l’extérieur, d’un Congo à la fois prospère et moderne. Aussi a-t-elle défini les prémices d’un véritable État de droit démocratique. Ces Assises intercongolaises ont été, faut-il le rappeler, littéralement sacrifiées de l’intérieur par les partisans invétérés de la soi-disant ‘‘Troisième Voie’’, d’ailleurs soucieux de conserver leurs avantages indus au sommet d’un État déliquescent et moribond. Et de l’extérieur, celles-ci ont été démantelées par la tristement célèbre Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL), rébellion politico-militaire antimobutiste parrainée par le Burundi, l’Ouganda et le Rwanda, avec l’assentiment de la fine fleur de Communauté financière et minière internationale.
La résurrection de la véritable Conférence nationale souveraine (CNS)
À la lecture du Traité de Nice, il n’échappe à personne que le Conseil national congolais (CNC) rejette implicitement le présent ordre constitutionnel qui fait office de cadre politique et institutionnel de la République démocratique du Congo. En effet, cette organisation politique rejette du revers de la main l’actuelle Constitution congolaise du 18 février 2006, laquelle procède directement du processus de Sun City et de Pretoria dont les effets pervers ont pratiquement fait de la République démocratique du Congo un État grabataire, maintenu artificiellement sous perfusion humanitaire, propice au pillage de toutes ses ressources, autant minérales et naturelles que précieuses et stratégiques. À cet égard, la volonté perceptible du CNC qui, substantiellement, légitime son origine et justifie sa création par la détermination du Peuple congolais d’ailleurs réuni en CNS d’asseoir un État libre et juste, donc de droit démocratique, est de remplacer cet ordre juridique et légal [toutes proportions gardées] à la fois prédateur et répressif par l’Acte fondamental portant dispositions constitutionnelles relatives à la période de Transition du 4 août 1992.
C’est donc avec ce texte fondamental déchiré par les forces réactionnaires mobutistes que cette organisation compte évidemment diriger la République démocratique du Congo pendant la énième période transitoire. Il va de soi que cet édifice juridique et légal qui place résolument le pays dans la mappemonde démocratique ne fasse pas profondément le bonheur des détracteurs irréductibles du Traité de Nice. Cela est d’autant plus vrai que cette fameuse convention de Nice remet substantiellement en selle un forum national qui décrète très clairement et très nettement la fin définitive de la dictature et par-dessus tout d’une certaine république bananière dans les limites territoriales de la République démocratique du Congo. Cela est d’autant plus vrai que ce document violemment rejeté aussi bien par l’élite mobutiste que la classe néomobutiste voire postmobutiste pour des considérations kleptomaniaques décrète l’institutionnalisation d’un État civilisé dont l’ensemble des animateurs sont responsables devant leurs commettants.
Les partenaires ‘‘stratégiques’’ au développement économique et au progrès social du Congo
Le ‘‘Traité de Nice’’ autant décrié que vilipendé distingue quatre grands partenaires stratégiques au développement économique et au progrès social de la République démocratique du Congo. Parmi ces acteurs importants, deux existent déjà matériellement et deux sont mis sur pied par ledit document dans le but de rencontrer ses objectifs légitimes et sacrés. À savoir : ‘‘la promotion de la dignité de la population, la consolidation du système démocratique et institutionnel devant présider à son destin politique, la sauvegarde de son indépendance et la défense de son intégrité territoriale’’.
Outre le Conseil national congolais (CNC) établi par ledit Traité de Nice, le Collège Hospitalier [Hospitalis Collegium] en est l’épine dorsale. Il en est véritablement la pierre angulaire. Vient se greffer sur ce texte afin de lui donner toutes ses lettres de noblesse, l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie en tant que garant économique et financier des projets de relance nationale via un holding : ‘‘Caspian Energy System’’. Et, enfin, en vue de permettre à la République démocratique du Congo d’échapper tous azimuts à la spirale suicidaire du sous-développement économique et du sous-progrès social et humain, le Traité de Nice crée, finalité du document oblige, l’‘‘Union des Ressources congolaises’’ en tant que pilote du destin national.
Cet organisme qui, par ses pouvoirs, n’est pas véritablement sans rappeler la célèbre ‘‘Union minière du Haut-Katanga’’ (UMHK), sera chargé, en vertu du Traité de Nice, d’attribuer des titres de propriété et d’exploitation à ‘‘International Energy Institution’’, qui fait partie de ‘‘Caspian Energy System’’. À cette différence près, des intérêts économiques et financiers congolais feront très nécessairement et logiquement partie intégrante de ce holding financier dans le but de manifester l’engagement indéfectible des sujets nationaux dans ce modèle de développement sui generis. Ce qui n’était pratiquement pas le cas sous la colonisation belge dans la mesure où la participation au Conseil d’Administration de l’UMHK était exclusivement ouverte – [donc strictement réservée] – à des intérêts financiers et miniers occidentaux, a fortiori des puissances économiques d’extraction anglo-saxonne.
Les intérêts économiques en cause
Certes, la Fraternité initiatique des Hospitaliers est, par essence, un ordre mystique et traditionnel. De par son héritage et ses actions, sa vocation et sa finalité, ce Collège est une force spirituelle indéniable. C’est également une puissance publique, c’est-à-dire un État indépendant d’ailleurs reconnu par ses pairs internationaux. Il est représenté aussi bien à l’UNESCO qu’au Conseil de l’Europe où il joue un rôle sans doute discret mais efficace en promouvant le développement durable par la paix et le respect des droits humains fondamentaux, l’éducation et la culture.
Dans le cadre du fameux Traité de Nice qui le lie au Conseil national congolais (CNC), le Collège des Frères Hospitaliers, en tant que partenaire au développement de la République démocratique du Congo, s’intéresse plus particulièrement et plus singulièrement à la Cité de Mateba qui couvre à peine 5 Km2 de l’Ile du même nom. Sise en aval de la ville de Boma, dans l’estuaire du fleuve Congo entre la République démocratique du Congo et l’Angola, donc à quelques encablures de l’Océan Atlantique, celle-ci dispose, en réalité, d’une superficie totale de quelque 100 Km2. Force est de constater que cette Ile de toutes les convoitises est justement située dans un espace géographique riche en hydrocarbures, lesquels intéressent au premier chef l’establishment international, les grandes puissances économiques et financières, donc les grands lobbies pétroliers.
Le Collège hospitalier lorgne également un carré de 25 Km2, contigu à l’aéroport international de Gbadolite, une ville de 11,2 Km2 construite à la fin des années soixante-dix par feu le Maréchal-dictateur Mobutu Sese Seko du Zaïre en pleine forêt tropicale, dans la région équatoriale de l’Oubangui. Cette bourgade moderne dans un milieu sauvage dispose au sud des rives de la rivière Oubangui d’un barrage et d’une centrale hydroélectrique. De nos jours, cette ‘‘Versailles de la jungle’’, surnom lui affublé du temps de l’âge d’or mobutiste, est bel et bien une ville orpheline et abandonnée. Elle est complètement envahie et colonisée par l’imposante forêt équatoriale. Il y a lieu d’admettre que cette portion du pays regorge, à n’en pas douter, d’énormes ressources naturelles et minérales, en plus de bénéficier d’un riche écosystème forestier et halieutique. Elle occupe un espace qui, lui-même, est situé sur des vastes réserves pétrolifères du bassin du Congo s’étendant, sans fracture géologique, de l’Angola au Sahel en passant par le Nigeria à la Somalie.
Dans le cadre de ce fameux partenariat stratégique dont la finalité est sans nul doute le développement économique et le progrès social en République démocratique du Congo, le CNC par l’entremise du Collège des Frères Hospitaliers est dans les bonnes grâces de l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie. Comme le mentionne explicitement ‘‘l’article 3 de la Convention pour l’établissement de l’Union des Ressources congolaises’’, cette version revue et corrigée de l’Union minière du Haut-Katanga est chargée de la recapitalisation des dettes internationales de la République démocratique du Congo. En d’autres termes, du rachat des dettes congolaises auprès des institutions internationales. Ce rachat devrait s’opérer, par conséquent, à partir de la capitalisation des ressources d’énergie primaire de la Fédération de Russie[iii] !
La fin de la mainmise occidentale sur la République démocratique du Congo
Il ne fait aucun doute que la République démocratique du Congo a toujours été, selon les époques et les circonstances, un espace de convoitises internationales. D’ailleurs, le 21e siècle ambiant ne déroge nullement à cette règle coutumière, devenue une tradition internationale immuable. D’autant plus que des puissances aussi lointaines que l’Empire du Milieu, le Pays du Matin calme, le Pays du Soleil Levant, l’Aigle surplombant et dominant le Nouveau-Monde, l’Amérique latine renaissante et les anciens tuteurs coloniaux guettent comme un fruit mûr cet État majestueux de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs. À ce niveau de compétition internationale acharnée où tous les coups bas possibles et inimaginables sont permis, sans la moindre intervention d’un arbitre impartial, l’ancien Pays des Soviets converti sur le tard au fameux libéralisme de marché ne fait pas non plus exception.
Force est, par ailleurs, de constater que sous l’empire de la guerre froide très logiquement issue de l’ordre bipolaire de Yalta, la République démocratique du Congo est un espace irréversiblement réduit aux seules ambitions hégémoniques de l’Occident. Or, c’est cela qui constitue en réalité la grande nouveauté et la grande spécificité, le Traité de Nice ouvre officiellement cet État potentiellement riche sur les plans naturel et minéral à la libre concurrence d’autres Nations et d’autres intérêts économiques et financiers de la planète. Dans le cas spécifique dudit document, à la saine compétition de la Russie qui s’intéresse, d’ailleurs, de très près à ce pays africain depuis l’aube des indépendances.
Par voie de conséquence, avec l’introduction par la grande porte de la Fédération de Russie dans l’espace géopolitique et géostratégique congolais naguère réservé aux seules et uniques puissances occidentales, le Traité de Nice fait ipso facto de la République démocratique du Congo un champ de compétition internationale. Cette ancienne colonie belge devient donc un univers d’exploitation des ressources matérielles entièrement ouvert aux autres intérêts économiques et financiers non occidentaux. Ceci constitue, en effet, un grand bouleversement, un grand séisme dans la mesure où le grand Congo-Kinshasa, était le seul coffre-fort et donc le seul grenier à matières premières précieuses et stratégiques de l’Occident. Dans le nouveau système, ce pays est ouvert à tous les intérêts qui doivent perpétuellement travailler en communion – et non plus en constante opposition – pour le développement économique de la Nation et le progrès social de la population. Pour les signataires de ce document décrié, ce leitmotiv doit être la préoccupation de tout le monde dans le but d’éviter des conflits sournois et sordides qui préjudicient cruellement à la bonne marche de la Collectivité publique et à la bonne ambiance entre les Enfants d’un même pays [iv].
Le statut enviable d’État émergent
Depuis ‘‘la fin dramatique’’ de la colonisation belge nettement marquée par la défection massive d’Européens pourtant voués à la République démocratique du Congo, ce pays béni et merveilleux n’a véritablement pas cessé de connaître tous azimuts la déchéance. Hormis la période de prospérité d’ailleurs marquée par la présence au plus haut sommet du pouvoir du Premier ministre Moïse Kapenda Tshombe qui a remis cet État sur les rails de la justice, du développement et du progrès, donc redonné visiblement espoir à ses Compatriotes en ramenant la paix et la liberté, cette chute à n’en pas douter vertigineuse vers des bas sans fond a toujours été malheureusement le lot quotidien des Congolaises et Congolais. Cette déchéance programmée s’est accélérée avec l’avènement du lieutenant-général putschiste Joseph-Désiré Mobutu dont le pouvoir politique et administratif confectionnait, à l’intérêt de la Nation et du Peuple, des budgets de sous-développement économique et de sous-progrès humain avoisinant réellement le demi-milliard de dollars US. Cette hécatombe financière s’est poursuivie avec ses deux successeurs aux méthodes somme toute similaires, peu efficaces et contre-productives : le maquisard paléo-révolutionnaire Laurent-Désiré Kabila et l’imposteur Joseph Kabila Kabange.
Or, avec le Traité de Nice, s’il est appliqué et respecté rigoureusement, la République démocratique du Congo disposera – ce qui est une grande première en cinquante-deux ans d’indépendance politique – d’un budget avoisinant, tout comme dépassant, les 160 milliards de dollars US. Tous ces fonds proviendront essentiellement de la garantie en ressources matérielles, plus particulièrement et plus singulièrement pétrolières. Ces richesses seront mises à la disposition de l’Union fédérale industrielle et financière pour la réalisation des programmes présidentiels de la Fédération de Russie. En retour, celle-ci s’engage à libérer une enveloppe financière servant au bon fonctionnement politique et administratif de l’État congolais qui, par le jeu des libéralités, se verra allouer un budget propre aux pays qualifiés à juste titre d’État émergent.
Les bénéfices nets de la République démocratique du Congo
Dans le cadre du fameux ‘‘Traité de Nice’’, la République démocratique du Congo obtient en fait, pour l’instant, beaucoup plus qu’elle ne peut vraiment espérer de la part d’un autre partenaire fiable et sérieux. Même si cela reste encore très largement en deçà de l’exploitation réelle de l’ensemble de ses ressources matérielles. Celles-ci rapportent, en vérité, la bagatelle somme de 24 mille milliards de dollars par an. Donc, la combinaison des richesses économiques générées conjointement par les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne.
En effet, ce majestueux pays africain dont les immenses richesses matérielles font pâlir les dieux de l’Olympe, s’adjuge, en vertu du fameux Traité de Nice, un budget qui fait de lui un État sensiblement à la hauteur de sa renommée. Aussi se voit-il hériter et doter d’une série de programmes socioéconomiques dont la finalité permet à sa population meurtrie et désœuvrée d’améliorer sensiblement son sort quotidien en termes de jouissance d’emploi, d’accessibilité à l’éducation, à la culture, au logement, aux soins de santé primaires, aux biens de première nécessité, à l’électricité, à l’eau potable, etc. Sans compter qu’il pourra bénéficier de la construction d’infrastructures modernes et dignes d’un pays développé dans ce strict cadre[v].
Les mythes à déboulonner
À travers les débats suscités et polémiques provoquées à l’extérieur et à l’intérieur de la République démocratique du Congo, le Traité de Nice met indubitablement en lumière toute une série de mythologies à défaire systématiquement et automatiquement, lesquelles remontent pratiquement au lumumbisme historique, au nationalisme archaïque des années de la décolonisation. Parmi celles-ci, il y a le mythe inconsistant de l’incessibilité de l’espace territorial. À ce niveau, les Congolaises et Congolais doivent comprendre qu’un territoire est, par essence, un bien. En tant que bien marchand, il peut être négocié, cédé, échangé ou vendu. À condition de savoir pourquoi il est vendu, cédé ou échangé. À condition de savoir également le bénéfice réel tiré de ce négoce pour l’ensemble de la Collectivité publique. À titre d’exemple, un certain nombre d’Iles pittoresques situées sur le fleuve Saint-Laurent dans la Province du Québec, au Canada, sont, de nos jours, ‘‘mises en vente’’ dans le cadre de l’exploitation immobilière. Cela rapporte énormément en termes de taxes fiscales et parafiscales à la Collectivité publique.
La République démocratique du Congo doit également se départir, et ce de manière résolue, d’un autre mythe tout aussi dévastateur que le précédent, lequel a retardé tous azimuts le développement économique de la Collectivité publique et le progrès social de la population victime des errements de ses dirigeants. Très ancré dans l’imaginaire national, celui-ci consiste à vilipender les Multinationales, à indexer les intérêts économiques et financiers extérieurs, à conférer aux entreprises étrangères l’image diabolique d’exploiteur sans scrupules et de faiseur de roitelets gendarmes. Au nom de ce mythe farfelu, savamment entretenu, le Premier ministre ‘‘nationaliste’’ et ‘‘indépendantiste’’, ‘‘anticolonialiste’’ et ‘‘anti-impérialiste’’ Patrice Emery Lumumba n’a pas du tout voulu négocier et, par voie de conséquence, coopérer avec les puissances occidentales, au premier rang desquelles la Belgique tutélaire, dont la célèbre possession coloniale du Congo était, à vrai dire, le coffre-fort ou le grenier de l’Occident dans le cadre de la stratégie d’hégémonie planétaire.
Au nom de cette vision étriquée, le dictateur Mobutu Sese Seko du Zaïre, s’appuyant sur la politique de zaïrianisation ou africanisation des cadres économiques, a confisqué les biens d’expatriés occidentaux au profit d’une élite locale vorace et mentalement atrophiée. Conséquence, l’ex-Zaïre n’a pas effectivement tardé à faire un grand bon en arrière, plutôt à réaliser un pas de géant mais cette fois-ci dans le sens inverse, dans le but de goûter perpétuellement aux affres de la précarité socioéconomique, de la désespérance sociale et de l’anémie industrielle. Conséquence, cet État – [richissime du moins sur papier] – flirtait indéfiniment avec les indices du sous-développement économique et du sous-progrès social, handicapant ainsi l’avenir de sa population.
Un autre mythe à évincer repose sur les richesses légendaires du Congo. Certes, la République démocratique du Congo est un État potentiellement riche. Si elle est matériellement riche, comme la propagande idéologique et même politique voudrait le faire accroire, il convient de spécifier à cet effet ‘‘sur papier’’. Jusqu’à preuve du contraire, elle demeure un pays pauvre, donc un État à tous égards sous-développé et sous-équipé. Pour ce faire, elle se doit effectivement de se doter d’une judicieuse politique d’exploitation de ses ressources autant minérales et naturelles que précieuses et stratégiques dans le but d’atteindre des indices de développement louable et digne de son rang étatique. Concrètement, cela signifie de sa part un appel ferme et pressant à l’endroit des forces économiques et financières, à des puissances industrielles étrangères disposant autant des capitaux que des technologies pour la mise en valeur de son territoire.
Un autre mythe à écarter est la fameuse souveraineté nationale ou populaire. Les Congolaises et Congolais qui ont l’art de rabâcher des concepts certes significatifs mais parfois creux voire même inconsistants en quelques circonstances et quelques occasions particulières doivent réaliser qu’aucun État, aucune Nation et aucun Peuple sur cette Terre n’est à vrai dire souverain stricto sensu. Eux-mêmes l’ont malheureusement appris, tout comme amèrement expérimenté à leurs dépens lors du dernier double scrutin présidentiel et législatif du lundi 28 novembre 2011. Si le Peuple congolais est souverain, qu’ils expliquent au monde entier comment le tripatouilleur Joseph Kabila Kabange qui n’avait nullement leurs faveurs électorales, est pratiquement demeuré à la tête de l’État et au plus haut sommet du pouvoir politique, et ce après plusieurs rebondissements rocambolesques. Donc, cela signifie réellement qu’ils ne détiennent ni le pouvoir, ni l’imperium, ni la souveraineté dans la mesure où le tricheur impénitent a été imposé de force par l’Union européenne (UE) et les États-Unis d’Amérique (USA). C’est un secret de polichinelle !
De ce strict point de vue, il est tout à fait naturel voire concevable que les responsables politiques qui veulent devenir titulaires de la position du pouvoir dans leurs pays respectifs, négocient avant même leur entrée en fonction le soutien de puissants intérêts économiques et financiers. À ce niveau, le Traité de Nice n’innove pas. Il ne fait que confirmer la tendance mondiale. Si le président américain, à plus forte raison le républicain George Walker Bush jr ou le démocrate Barack Hussein Obama, en est par essence l’archétype ou le prototype[vi], pourquoi alors s’offusquer pour les signataires congolais de cette fameuse convention, lesquels entreprennent la même démarche.
Un autre mythe à gommer définitivement de l’esprit congolais, le Traité de Nice équivaut aux accords controversés de Lemera, une localité du Sud-Kivu, lesquels ont propulsé sur la scène politique congolaise la tristement célèbre Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL). En effet, les accords de Lemera sont, par définition, un contrat qui consacre la constitution politico-militaire d’un mouvement rebelle à la tyrannie mobutiste à renverser et le partage du pouvoir entre les différentes composantes ou factions, d’une part. Et, d’autre part, cette convention, et c’est là effectivement que gît son intérêt à la fois politique et idéologique, géopolitique et géostratégique, déclare que ‘‘le sol et le sous-sol de la République démocratique du Congo appartiennent à cette force rebelle qu’est l’AFDL’’.
Ce qui constitue non seulement une hérésie mais également une rupture fondamentale. C’est une hérésie pour la simple et bonne raison que, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un mouvement rebelle, fût-il armé, s’arroge en fait le droit exclusif de détention ou de propriété du territoire d’un pays tout entier. C’est aussi une rupture idéologique et épistémologique sur le plan strictement juridique et purement légal dans la mesure tous les actes fondamentaux qui ont présidé au destin du pays ont constitutionnalisé la fameuse ‘‘Loi Bakajika de 1961’’. Celle-ci dispose effectivement : ‘‘Le sol et le sous-sol appartiennent à l’État congolais’’.
Sur cette question, le Traité de Nice demeure sensiblement conservateur. Ce document ne dépossède aucunement la République démocratique du Congo de son sol et de son sous-sol. En s’appuyant substantiellement sur la CNS, ce texte fondateur du CNC reste, sans déviation aucune, dans la droite ligne des édifices constitutionnels précédents. D’autant plus qu’il reconnaît explicitement la primauté de ce forum national et de tout ce qui s’y rattache intimement. À savoir : ‘‘les résolutions y adoptées et les actes y édictés[vii]’’.
En outre, les accords de Lemera font explicitement don d’un pan territorial, c’est-à-dire une bande d’une superficie de 300 km de largeur, attenante aux frontières ougandaises, rwandaises et burundaises, aux forces d’agression physique à la souveraineté territoriale de la République démocratique du Congo. Or, cette portion territoriale attribuée à toutes ces puissances ne rapporte aucunement à l’État congolais en termes de revenu financier et d’investissement en capital humain et matériel. Ce qui n’est pas sans rappeler le bradage du territoire congolais par le despote zaïrois du temps de sa splendeur tyrannique. En effet, Mobutu Sese Seko du Zaïre avait réellement cédé pour des sommes complètement dérisoires une partie du Katanga équivalente à 7000 Km2 à la société allemande OTRAG en vue de l’expérimentation des missiles balistiques[viii] et la célèbre Ile d’Idjwi, frontalière au Rwanda, au régime siamois de Juvénal Habyarimana. Cette Ile précieuse en ressources renferme, en réalité, d’importantes réserves de coltan : ‘‘un métal précieux et stratégique composé de colombium et de tantale et dont la très haute teneur en tantale est d’ailleurs très prisée par les industries aérospatiale et informatique[ix]’’.
Dans le cadre du Traité de Nice, sur cette matière ultrasensible, il y a simplement cession de souveraineté politique sur une portion territoriale d’ailleurs très infime. Ceci en échange de l’exploitation des ressources matérielles et physiques dans le cadre d’un deal commercial. Par conséquent, à propos de l’Ile de Mateba et même du Territoire de Gbadolite, l’État congolais continue d’avoir toujours un droit de regard. Même s’il n’est pas à vrai dire absolu, il faut reconnaître que celui-ci est au moins relatif sur maintes questions. La loi du pays s’appliquera sur les biens et les personnes qui relèvent strictement de sa juridiction. Ce qui n’est pratiquement pas le cas des accords controversés de Lemera dans lesquels la République démocratique du Congo perd ipso facto son droit de regard et de jouissance sur ce pan cédé.
En guise de conclusion, il existe certes une infinité de choses à dire et à écrire sur le Traité de Nice. À titre d’exemple, l’exploitation militaire de l’aérodrome de Gbadolite, construit dans la jungle équatoriale, dans le strict cadre de la lutte antiterroriste. Cette question préoccupante permet d’annexer la République démocratique du Congo à la ceinture de feu antiterroriste et anti-islamiste. Tout ceci à cause de la présence active et effective, sur son territoire, de multiples réseaux d’affaires et des milices armées, lesquels sont totalement affiliés à la secte sanguinaire et nébuleuse Al Qaeda. Il importe de relever, à cet effet, que ce bouclier stratégique comprend déjà en Afrique orientale (l’effervescente Corne de l’Afrique), l’Éthiopie, l’Érythrée et le Kenya, et en Afrique centrale, l’Ouganda, le Rwanda, le Burundi. La République démocratique du Congo est à n’en pas douter la seule et unique pièce qui manque cruellement au puzzle pour compléter à jamais les maillons et rendre cette chaîne de combat plus solide et plus résistante.
Contradictions mentales et surréalisme comportemental chez le Congolais
Que le Traité de Nice soit évidemment décrié ou vilipendé voire promu, cela relève sans doute de la nature humaine. À chacun d’y trouver manifestement son propre compte selon son propre entendement et ses propres intérêts. Mais, une chose est sûre et même claire, le débat ou la polémique entourant cette convention prouve effectivement l’attachement profond et indéfectible des Congolaises et Congolais à leur chère Patrie victime d’une conspiration internationale sans précédent et, surtout, sans commune mesure. Aussi prouve-t-il leur attachement inconditionnel à un système politique et institutionnel fondé sur le parlementarisme dans lequel leurs représentants nationaux par eux élus disposeront sans conteste d’un mandat impératif et non pas représentatif. C’est déjà en soi une très bonne et très grande nouvelle.
En revanche, cette confrontation intellectuelle est, à quelques égards, vraiment inutile parce que trop souvent déplacée par la démagogie si l’on évalue et l’on scrute avec soin et minutie la pertinence de différents arguments avancés. Ceux-ci fournissent, en effet, très souvent de l’eau au moulin argumentaire de celles et ceux qui pensent – peut-être – à tort ou à raison que les Congolaises et Congolais ne savent pas exactement définir voire même distinguer très clairement leurs intérêts primordiaux. Ce qui reviendrait, concrètement, à affirmer que le débat sur le Traité de Nice prouve donc a contrario l’immaturité congolaise. Pour paraphraser l’humaniste et essayiste Gaspard-Hubert Lonsi-Koko, il prouve bien entendu ‘‘le degré zéro de la politique congolaise[x]’’.
Cela est d’autant plus vrai que les Congolais ne discutent jamais de bonne foi. Ils ont souvent l’art de jeter le bébé avec l’eau du bain. Ils adorent faire table rase mais n’aiment jamais construire. Ils adorent dormir sur leurs lauriers au lieu de faire preuve de lucidité et de créativité, de réactivité et de combativité. Ceux-ci adorent critiquer, tempêter mais n’avancent jamais une proposition sérieuse ou une solution idoine en vue d’améliorer sensiblement leur sort pourtant malheureux. Très souvent, ils vivent dans une bulle imaginaire. Cette commodité leur permet simplement de penser tout et son contraire, de vouloir tout et son contraire. Ce qui est paradoxal, en même temps !
À preuve, les Congolaises et Congolais veulent libérer leur pays des bottes d’agression à la fois rwandaise, ougandaise et burundaise. Cependant, ils ne sont pas du tout prêts à verser leur sang pour cette Patrie qu’ils défendent pourtant bec et ongles. Ils ne sont pas prêts à s’engager dans les forces de défense et de sécurité pour asseoir la souveraineté internationale de leur pays toutefois menacé de partition territoriale dans l’Est vulnérable et en ébullition. Ils ne veulent pas du tout de Joseph Kabila Kabange en tant que président de la République. Cependant, ils ne s’empressent nullement d’intégrer des rébellions armées congolaises anti-Kabila. Ils reconnaissent et soutiennent le Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba en tant que président élu de la République démocratique du Congo mais ils ne trouvent pratiquement aucun intérêt à manifester bruyamment pour le départ forcé ou négocié de Joseph Kabila Kabange qui a violemment confisqué le pouvoir politique, qui dirige par défi et continue de narguer leur souveraineté populaire[xi].
La pertinence du Traité de Nice
Le Traité de Nice du 17 janvier 2012 est-il, véritablement, une chance à ne pas rater pour la République démocratique du Congo ? Ce qui est clair, cet État de l’Afrique centrale et de la région des Grands Lacs a connu dans sa vie effervescente de Nation, voire depuis l’avènement de son existence politique le jeudi 30 juin 1960, l’Occident comme le seul et unique partenaire en matière de développement. Ce partenariat exclusif a matériellement eu pour résultat – et ce n’est, en réalité, un secret pour personne – un véritable fiasco dans tous les domaines, qu’ils soient politique, économique, social et culturel. Donc, il a été une véritable catastrophe pour ce pays aux potentialités incommensurables.
Cela est d’autant plus vrai que les despotes qui ont confisqué les libertés publiques et les droits humains fondamentaux dans cet État majestueux sis au cœur de la stratégie mondiale, ont été sans exception parrainées par l’Occident. N’est-ce pas une vérité de Lapalisse que d’affirmer que Joseph-Désiré Mobutu, Laurent-Désiré Kabila, Joseph Kabila Kabange sont des pupilles de l’Occident chargés de détruire les fondements de la République démocratique du Congo ? En effet, ceux-ci n’ont pas daigné développer le pays au prix d’une politique suicidaire, d’une vision chaotique essentiellement dictée par leurs maîtres-penseurs. En fait, celle-ci est substantiellement fondée sur une assistance économique fort biaisée qui maintient constamment le pays sous perfusion financière et une coopération en développement vicieuse qui fait de celui-ci un éternel mendiant international ou un éternel assisté.
Cependant, dans l’exercice de son pouvoir politique très vivement contesté par la population, l’imposteur Joseph Kabila Kabange a très vite compris, et ce à l’instar de son père adoptif et paléo-révolutionnaire, le mercenaire Laurent-Désiré Kabila, la nécessité de s’adjuger inéluctablement les bonnes grâces de l’Empire du Milieu. À cet effet, le jeune dirigeant congolais ne tarde pas à se tourner très rapidement vers la République populaire de Chine dont l’expansion économique est phénoménale. Force est d’admettre que cette puissance étatique asiatique a, bien entendu, la sombre réputation de ne point se soucier des violations criantes des principes démocratiques, des libertés publiques et des droits humains fondamentaux. Y compris des droits sociaux qui constituent en réalité le cadet de ses soucis.
À preuve, dans le cadre du partenariat sino-congolais axé essentiellement sur le troc entre infrastructures matérielles et ressources naturelles et minérales, la République populaire de Chine dont la générosité économique et financière à l’égard des États africains en matière de développement est légendaire, proverbiale, monopolise, à elle seule, tout le marché d’emploi au profit de ses seuls ressortissants. Les travailleurs congolais sont donc pratiquement exclus de ce deal. Il est un fait indéniable que dans le cadre de la tristement célèbre politique des cinq chantiers promue par Joseph Kabila Kabange, les investissements chinois en République démocratique du Congo sont évalués à trente-cinq milliards de dollars US. Ce qui est en soi une aubaine économique et une embellie financière. Toutefois, il y a lieu de reconnaître que le pays peine à décoller, le développement matériel et le progrès humain tardent à poindre le bout de leur nez. Cet État tarde, en réalité, à prendre son envol, [notamment], en raison de la corruption et de la mégestion qui gangrènent cruellement l’ensemble de l’appareil politique, gouvernemental et administratif.
‘‘Le malheur n’arrive jamais seul’’, dit-on ! Étant donné que ce partenariat sino-congolais est perçu par les puissances occidentales comme un paramètre déstabilisateur de leurs intérêts primordiaux en République démocratique du Congo, ce pays martyr n’est pas non plus épargné par un conflit dévastateur dont les brasiers sont, en principe, allumés par les forces économiques et financières d’extraction anglo-saxonne. À cet égard, Joseph Kabila Kabange a été sèchement averti voire admonesté à maintes reprises afin de se départir définitivement des intérêts économiques et financiers chinois. Il a même reçu, à cet effet, la visite très attendue de la secrétaire d’État US Hillary Rodham Clinton. Celle-ci n’a pas du tout mâché ses mots sur cette question [capitale] et [sensible], laquelle, d’ailleurs, présente un enjeu planétaire incontestable. Donc, cette personnalité diplomatique n’a aucunement manqué de lui étaler, de vive voix, les états d’âme de son administration fédérale sur cette problématique des intérêts économiques et financiers chinois.
Même son de cloche du côté des institutions économiques et financières issues des accords de Bretton Woods[xii]. Ces organismes internationaux critiquent, en effet, virulemment le partenariat sino-congolais. Pour eux, ce système de troc entre infrastructures matérielles et ressources minières désavantage très largement la République démocratique du Congo au profit d’une puissance dont la voracité minière et énergétique n’est plus un secret. Ils estiment qu’il y a bel et bien sous-évaluation délibérée des richesses congolaises dans le contrat passé entre la République démocratique du Congo et la République populaire de Chine.
Conséquence pour la République démocratique du Congo, une guerre dévastatrice. Un conflit armé à n’en plus finir dans sa partie orientale. En vérité, celui-ci oppose très violemment l’armée régulière[xiii], d’ailleurs inexistante ou inefficace sur le terrain militaire, à une rébellion factice. Ce mouvement armé est instrumentalisé par des États limitrophes dans le but de rétrocéder les ressources tant naturelles et minérales que précieuses et stratégiques du pays aux forces économiques et financières extérieures[xiv].
C’est ce que veulent justement éviter à la République démocratique du Congo les promoteurs et signataires du célèbre Traité de Nice du 17 janvier 2012. C’est ce qui explique, à n’en pas douter, leur alliance responsable et stratégique avec le Collège des Frères Hospitaliers de la Cité de Jérusalem (Hospitalis Collegium) en vue de se prémunir efficacement contre ce genre de désastres humains. En fait, ces avocats et adeptes de la convention de Nice veulent à tout prix d’une République démocratique du Congo complètement pacifiée et harmonieuse, libre de toutes exactions violentes et digne de tous progrès humains.
Ces promoteurs et signataires veulent, en réalité, d’un État qui ne sera plus l’objet de confrontations féroces entre des intérêts sordides dont la volonté primordiale est, en vérité, de détruire la population congolaise. Ils veulent, en fait, d’un pays qui ne sera plus systématiquement et automatiquement l’enjeu des compétitions acharnées entre les grandes puissances internationales, lesquelles se livrent généralement une bataille violente sur le dos des peuples innocents du Tiers-Monde, dont les premières victimes sont pratiquement les enfants enrôlés dans les milices ou factions armées et les femmes subissant des molestations sexuelles. Aussi veulent-ils d’une République démocratique du Congo affranchie du despotisme et friande de démocratie et de liberté, de justice et de sécurité, de paix et de solidarité, dans le but de construire son avenir axé essentiellement sur le développement économique de la Collectivité publique et le progrès social du Citoyen.
À cet effet, ces partisans irréductibles du Traité de Nice estiment pleinement, en leur âme et conscience, que l’entrée fracassante de la Fédération de Russie par la grande porte sur la scène congolaise dans les domaines économique et financier pourrait, sans doute, impulser l’expansion et la prospérité de la Collectivité nationale. Ils estiment que cette concurrence russe pourrait, par voie de conséquence, tempérer les ardeurs destructrices occidentales à l’encontre de la République démocratique du Congo. Elle pourrait inverser la tendance dévastatrice du pays communément observée auprès des dirigeants nationaux élevés au rang de pupilles de l’Occident.
Est-ce un vœu pieu ? Ce qui est parfaitement clair, aucun État africain n’a pas vraiment pu se développer avec la Russie soviétique sous la période de guerre froide. Qu’en sera-t-il effectivement avec la Nouvelle Russie qui a divorcé d’avec le communisme, qui n’a pas du tout hésité à jeter le froc aux orties ?
Afin de clore ce chapitre du Traité de Nice qui continue de faire des vagues, et surtout pour paraphraser Axelle Cabou, et si le Congo, sempiternellement bien enfermé dans sa tour d’ivoire et dans sa bulle imaginaire, refusait alors à son tour le développement ? Y compris la démocratie et les droits humains fondamentaux. Et ce au prix inéluctable du sous-progrès humain et du développement matériel !
Joel Asher Lévy-Cohen
Journaliste indépendant
Dernière édition par regarder et bien voir le 31/1/2013, 2:48 am, édité 1 fois
regarder et bien voir
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Je pense que ce traité a été saboté par certaines forces, et pour cela on a utilisé certaines grandes bouches dans la diaspora.
La mascarade qui a suivi la divulgation de ces négociations est de nature à refroidir beaucoup de ceux qui pensaient pouvoir travailler discrètement avec les Congolais (de la diaspora) pour un renversement de vapeur.
Dans toute cette histoire, Ngbanda est celui qui m'a fait la plus mauvais impression.
Le combat continu.
La mascarade qui a suivi la divulgation de ces négociations est de nature à refroidir beaucoup de ceux qui pensaient pouvoir travailler discrètement avec les Congolais (de la diaspora) pour un renversement de vapeur.
Dans toute cette histoire, Ngbanda est celui qui m'a fait la plus mauvais impression.
Le combat continu.
Mwana Ya Lola
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Mwana Ya Lola a écrit:[...]
Dans toute cette histoire, Ngbanda est celui qui m'a fait la plus mauvais impression.
[...]
Pourquoi ne pourrions-nous pas penser que l'objectif réellement poursuivi par YA ZAMBO HONORE NGBANDA ne serait de provoquer une épuration ethnique des Kasaiens dans le Bas-Kongo comme cela a été fait au Katanga. Ils avaient alors réussi à s'allier Kyungu wa ku Mwanza et Nguz a Karl i bond. Et même Kibassa s'y est joint. Aujourd'hui, il a déjà réussi à s'allier Justine Kasavubu et Mwando Nsemi. Mais la personne qu'il voudrait vraiment avoir, c'est Diomi Dongola.
Libre Examen
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Vraiment il y a des gens qui ont étudié pour vrai comme ce journaliste indépendant. Il l'a démontré sans aucune lueur de doute. Reste à savoir si combien de congolais le liront.
Je trouve son exposé indépendant dans le sens qu'il a étalé tous les points majeurs du Traité de Nice même ceux qui peuvent faire mal ou moins mal à certains. Et il a fait du bon travail en ajoutant plusieurs autres détails, histoire et autres réalités influençant ce traité, dans le cadre de transmettre au lecteur l'atmosphère et la profondeur du traité soi-même ou de ses signataires.
Premièrement comme c'est connu, ce monde est dirigé par les ténèbres, cet exposé ne le fait que confirmer, c'est pourquoi un vrai chrétien comme certains le disent ne peut pas faire de la politique, car là il n y a pas Dieu. Maintenant je m’étonne comment certains intervenants dans ce forum de l’aile « spiritualiste » nous balançaient que les Hospitaliers est une secte moindre. L’exposé nous démontre autrement avec des précisions sur leur histoire brève et de leur composition. Ca démontre que les congolais toute catégorie confondue est un peu atteint de bilobela.
Je vois que le congolais ne lit pas, est très tribaliste, très emporté et manipulable. Car la chanson c'est "bateki Ile ya Mateba" mais d'autres points capitaux du Traité wana ils ne soulignent pas. Entre nous Ngbanda s’est comporté comme un illettré. J’aurais préféré que Boketshu-premier dise ça mais pas quelqu’un de la trempe de Ngbanda. Il présente un complexe et une jalousie terre à terre et extrême.
Dans le traite de Nice, la Conférence Nationale Souveraine(CNS) est remémorée comme base de toute structure politique administrative au prochain changement de régime et tout décoléra désormais à partir de ça.
-L’Union des Ressources Congolaises qui sera créée comme arbitre de gestion des activités et recettes économiques permettra aussi au côté congolais d’avoir sa part de contrôle, de gestion et de partage des bénéfices. Ce qui n’est pas le cas avec la gestion des bénéfices congolais depuis Mobutu jusqu’aujourd’hui: tout est flou, on ne voit rien et on ne profite de rien, tout est secret d’Etat.
-Ngbanda veut nous faire erronément concentrer sur la cité de Mateba pas même l’ile dans son entièreté à bien lire le Traité. La cité de Mateba de 5 km2 est convoitée par les parrains pour qu’ils aient le contrôle certes bien que sans éliminer la souveraineté congolaise du coin, mais qu’est-ce que cela vaut quand nous comparons a` l’ile Idji et de grands coins de la RDC comme le Rutshuru confisqués par des groupes armés depuis et causant la perte de nos populations sans que le peuple congolais gagne quelque chose ? Qu’est-ce que ce deal de cité de Mateba vaut par rapport aux accords de Lemera qui font que le sol et sous-sol de la RDC deviennent propriétés de la triste AFDL? Celui de la cité de Mateba demeurera congolaise bien que prêter ou céder aux parrains, car il n y a pas d’altruisme au monde tout est payant et il y a des caprices des associés; s’il faudra utiliser un 5 km2 de terre que les parrains exigent par caprices ou par stratégies pour collaborer afin d’obtenir un Congo meilleur dans le sens de permettre chaque congolais de gouter le profit de notre riche terre, où est vraiment le mal pour s’écrier bateki mboka?
Il faudra lire attentivement les paragraphes sur « les mythes à déboulonner » et « contradictions et surréalisme comportemental chez les congolais. » Ca dit tout et c’est ça notre mal. Pour moi on est intelligent que quand on commence à raisonner. Si le mal congolais ne nous interpelle pas comme c’est intelligemment décrit par l’auteur de l’exposé, là ça ne sert à rien, il faudra laisser tomber et oublier la libération.
Enfin je rejoins Mwana ya Lola pour dire que Ngbanda vient d’être utilisé par d’autres sectes qui croient tout perdre au cas le Traité de Nice réussissait entre les congolais et de nouveaux parrains. C’est de bonne guerre mais Ngbanda vient de se désavouer lui-même bêtement. Ou comme on a dit ci-haut que c’est un coup monté pour décourager les nouveaux associés des congolais que ces derniers ne sont pas des gens sur qui il faut se fier et qu’ils sont indiscrets.
Maintenant je me demande, à l’heure actuelle le traité est enterré définitivement ou rien n’est encore perdu, cette fois ci il y aura l’obligation d’une pré-sélection très stricte pour se choisir des participants et signataires du côté congolais pour enfin avoir le Traite de Nice II ?
Regarder et bien voir
Technologie-polytechnique
Je trouve son exposé indépendant dans le sens qu'il a étalé tous les points majeurs du Traité de Nice même ceux qui peuvent faire mal ou moins mal à certains. Et il a fait du bon travail en ajoutant plusieurs autres détails, histoire et autres réalités influençant ce traité, dans le cadre de transmettre au lecteur l'atmosphère et la profondeur du traité soi-même ou de ses signataires.
Premièrement comme c'est connu, ce monde est dirigé par les ténèbres, cet exposé ne le fait que confirmer, c'est pourquoi un vrai chrétien comme certains le disent ne peut pas faire de la politique, car là il n y a pas Dieu. Maintenant je m’étonne comment certains intervenants dans ce forum de l’aile « spiritualiste » nous balançaient que les Hospitaliers est une secte moindre. L’exposé nous démontre autrement avec des précisions sur leur histoire brève et de leur composition. Ca démontre que les congolais toute catégorie confondue est un peu atteint de bilobela.
Je vois que le congolais ne lit pas, est très tribaliste, très emporté et manipulable. Car la chanson c'est "bateki Ile ya Mateba" mais d'autres points capitaux du Traité wana ils ne soulignent pas. Entre nous Ngbanda s’est comporté comme un illettré. J’aurais préféré que Boketshu-premier dise ça mais pas quelqu’un de la trempe de Ngbanda. Il présente un complexe et une jalousie terre à terre et extrême.
Dans le traite de Nice, la Conférence Nationale Souveraine(CNS) est remémorée comme base de toute structure politique administrative au prochain changement de régime et tout décoléra désormais à partir de ça.
-L’Union des Ressources Congolaises qui sera créée comme arbitre de gestion des activités et recettes économiques permettra aussi au côté congolais d’avoir sa part de contrôle, de gestion et de partage des bénéfices. Ce qui n’est pas le cas avec la gestion des bénéfices congolais depuis Mobutu jusqu’aujourd’hui: tout est flou, on ne voit rien et on ne profite de rien, tout est secret d’Etat.
-Ngbanda veut nous faire erronément concentrer sur la cité de Mateba pas même l’ile dans son entièreté à bien lire le Traité. La cité de Mateba de 5 km2 est convoitée par les parrains pour qu’ils aient le contrôle certes bien que sans éliminer la souveraineté congolaise du coin, mais qu’est-ce que cela vaut quand nous comparons a` l’ile Idji et de grands coins de la RDC comme le Rutshuru confisqués par des groupes armés depuis et causant la perte de nos populations sans que le peuple congolais gagne quelque chose ? Qu’est-ce que ce deal de cité de Mateba vaut par rapport aux accords de Lemera qui font que le sol et sous-sol de la RDC deviennent propriétés de la triste AFDL? Celui de la cité de Mateba demeurera congolaise bien que prêter ou céder aux parrains, car il n y a pas d’altruisme au monde tout est payant et il y a des caprices des associés; s’il faudra utiliser un 5 km2 de terre que les parrains exigent par caprices ou par stratégies pour collaborer afin d’obtenir un Congo meilleur dans le sens de permettre chaque congolais de gouter le profit de notre riche terre, où est vraiment le mal pour s’écrier bateki mboka?
Il faudra lire attentivement les paragraphes sur « les mythes à déboulonner » et « contradictions et surréalisme comportemental chez les congolais. » Ca dit tout et c’est ça notre mal. Pour moi on est intelligent que quand on commence à raisonner. Si le mal congolais ne nous interpelle pas comme c’est intelligemment décrit par l’auteur de l’exposé, là ça ne sert à rien, il faudra laisser tomber et oublier la libération.
Enfin je rejoins Mwana ya Lola pour dire que Ngbanda vient d’être utilisé par d’autres sectes qui croient tout perdre au cas le Traité de Nice réussissait entre les congolais et de nouveaux parrains. C’est de bonne guerre mais Ngbanda vient de se désavouer lui-même bêtement. Ou comme on a dit ci-haut que c’est un coup monté pour décourager les nouveaux associés des congolais que ces derniers ne sont pas des gens sur qui il faut se fier et qu’ils sont indiscrets.
Maintenant je me demande, à l’heure actuelle le traité est enterré définitivement ou rien n’est encore perdu, cette fois ci il y aura l’obligation d’une pré-sélection très stricte pour se choisir des participants et signataires du côté congolais pour enfin avoir le Traite de Nice II ?
Regarder et bien voir
Technologie-polytechnique
regarder et bien voir
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Une autre reponse clef de Dr Mpuila a` un compatriote, cette fois ci pour couper court:
Un Compatriote m'a demandé par e-mail si je connais un pays qui s'est libéré en cédant une partie de son Territoire.
Nombreux compatriotes se posent peut-être aussi la même question. C'est pourquoi j'assure très large diffusion de ma réponse à sa question.
1. Je suis en train d'écrire aux Hospitaliers pour qu'ils envisagent d'aller s'installer au bord du Lac Munkamba (entre les deux Kasaï) et abandonnent complètement le projet sur l'Ile Mateba. Il y a un bon climat au bord du Lac Mukamba. Ils peuvent y installer leur Maison-Mère; y construire un Aéroport International; leur hôpital ultramoderne, un chemin de fer reliant ce Site à toutes les localités du Grand Kasaï et à toutes les Villes du Congo; leur quartier industriel, leur quartier pour les fonctionnaires et les travailleurs...
2. Nelson Mandela a cédé tout le Territoire sud-africain aux Afrikaners qui ont pourtant tant humilié et massacré les Noirs Sud-Africains. Il leur a octroyé légalement et officiellement la nationalité sud-africaine. Ils sont devenus des Citoyens sud-africains exactement au même titre, avec les mêmes libertés et les mêmes droits que les Noirs sud-africains. Ils peuvent s'installer non pas sur une portion du territoire mais n'importe où ils veulent et où ils peuvent, remplir les procédures et les lois du Cadre et devenir des propriétaires et des souverains de l'endroit qu'ils ont choisi.
J'ai été reçu au Cap Town par le Président du New National Party dans son domaine. Ce domaine est aussi grand ou même plus grand que l'Ile de Mateba.
Neslon Mandela a compris que c'était le prix à payer pour que les Noirs sud-africains soient respectés dans leur dignité humaine, leurs libertés et leurs droits; qu'ils deviennent égaux aux Afrikaners en dignité, en libertés et en droits. Et qu'ils votent selon le principe "Une personne, une voix". Et il a renoncé aux nationalisations des entreprises des Afrikaners.
Cette concession, qui est la plus grande concession de toute l'histoire de l'humanité, a été trop dure à accepter pour les Radicaux de l'ANC. L'ANC s'est même divisée.
Pour Nelson Mandela, la libération d'un peuple est un long processus fait de plusieurs victoires d'étapes. Il devait gagner cette bataille-là de cette façon-là, en ce moment-là de l'histoire de son peuple.. Les nouvelles générations des Noirs Sud-Africains pourront peut-être remettre cette concession en cause selon leur vision et l'évolution des mentalités et l'évolution du Monde.
3. Les Bases militaires américaines, des radars, des satellites dans presque tous les pays occidentaux
Après la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, tous les pays occidentaux ont accepté que les Américains aient leurs Bases militaires, radars, satellites... dans tous les pays occidentaux. Entrez dans ces Bases, vous verrez que les Américains sont totalement souverains sur ces portions du Territoire qu'ils occupent.
Je suis entré au SHAPE (Base américaine tout près de Mons): c'est un État dans un État.
Pour les Occidentaux, c'est le prix de la paix durable, de la stabilité politique, de la sauvegarde de la liberté et de la démocratie, c'est la garantie contre la résurgence du triomphe des extrémismes, du progrès...
4. Qui est souverain sur la Cité du Vatican en Italie, sur le Quartier des Institutions onusiennes à New York, sur le Quartier des Institutions européennes en Belgique, sur le Quartier de l'OTAN en Belgique, sur le Quartier du Parlement européen à Strasbourg, sur le Quartier des Institutions onusiennes à Genève....?
5. Pourquoi Lula a-t-il accepté de négocier avec les Institutions Internationales? Et son pays est aujourd'hui parmi les pays émergents.
6. Savez-vous réellement ce que représente le Congo pour la Communauté Internationale? C'est un pays qui occupe une position multi-géostratégique. Il est au centre du Monde et au cœur de l'Afrique. Il est à cheval sur l'Équateur. Il a trois climats: tropical, équatorial et tempéré. Il a une frontière commune avec neuf pays.
Il est le point d'intersection de de l'Afrique francophone, arabophone, anglophone et lusophone. Il est à la croisée du panafricanisme sud-africain de Nelson Mandela, du panafricanisme noir de Kwame N'Krumah et du panarabisme de Gamal Abdel Nasser.
Il est l'un des Géants d'Afrique et du Monde; l'un des plus grands réservoirs des matières premières, d'eau et d'énergie du Monde.
Parmi ces matières premières, il y en a qui sont hautement stratégiques. Certains sont à la base de la révolution nucléaire, spatiale et balistique, de la médecine, de la technologie, du progrès de la science, de l'industrialisation, du développement des moyens de communication et d'information, de la fabrication des avions, des automobiles, des condensateurs, des appareils électroménagers...; les autres sont à la base du progrès industriel dans de nombreux pays du Monde.
Le Congo est un des Greniers de la Terre; l'un des 10 pays de la Méga-biodiversité de la Planète....
7. Pourquoi, depuis que la Communauté Internationale a découvert le Congo au 16ème siècle, ne sommes-nous pas en paix, ni libres, ni réellement indépendants et souverains; ni réellement les véritables propriétaires et les premiers bénéficiaires des richesses naturelles de notre Pays? Comment le deviendrons-nous?
Il nous faut des visionnaires et des figures de proue.
L'ANC a été créé en 1912. Il n'a accédé au pouvoir qu'en 1994, suite aux négociations au cours desquelles il y a eu des acquis et des concessions. Nelson Mandela a découvert cela. Il a mis fin à la tragédie de l'Afrique du Sud dans le domaine de la dignité humaine, des libertés, des droits et de la démocratie. Et il est aujourd'hui honoré en Afrique du Sud et partout dans le Monde.
8. Nous luttons depuis le 16ème siècle. Qu'avons-nous concrètement obtenu?
Nous avons obtenu le réveil des consciences, l'émergence de la conscience patriotique et démocratique, une indépendance et une souveraineté nominales, sporadiques, éphémères et passagères; les Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine qui sont les Fondements d'un État de droit réellement indépendant, souverain et démocratique, les Leaders comme Simon Kimbangu, le Cardinal Joseph Malula, Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, les Treize Parlementaires Auteurs de la Lettre Ouverte du 1er Novembre 1980 au Président Mobutu, Etienne Tshisekedi, Floribert Chebeya, Mgr Kotaliko, le Cardinal Monsengwo, le Cardinal Etsou... et tant d'autres qui ont agi dans le secret et dans la discrétion et dont les noms ne figurent dans aucun texte officiel.
Nous comptons tant de Martyrs de l'Indépendance et de la démocratie et tant de héros de l'ombre.
Nous avons eu dans le passé et même aujourd'hui les Forces de la Société Civile et les Forces politiques de Combat, de mobilisation et de rassemblement populaires (ABAKO, MNC,UDPS, Dibundu Dia Kongo, Maï Maï...).
Nous avons eu la Vérité des urnes.....
Mais en tant que Cadres du Pays, Membres de l'Intelligentsia nationale, Intellectuels, Responsables politiques, Responsables de la Société Civile, Faiseurs d'opinion, Syndicalistes, Journalistes, Étudiants, demandons-nous: après tant de siècles et d'années de Combat de libération, ce que nous avons obtenu concrètement, de façon durable et stable.
9. Nous devons négocier avec les Décideurs Internationaux, les Humanitaires, les Démocrates et les Multinationales, accepter de concéder quelque chose et gagner plus.
Nous avons 2.345.409 kilomètres carrés et tant de richesses sur cette superficie. Ce que nous concédons est infiniment minime par rapport à ce que nous gagnons.
10. J'ai beaucoup appris, dans les réactions des uns et des autres, dans ce problème de l'Ile de Mateba. Même des personnalités que sur qui je comptais pour la gestion du Congo libéré et que je croyais civilisées et très évoluées dans le processus de Changement des mentalités ont réagi de façon qui m'a beaucoup désagréablement surpris. Par contre, je remercie et je félicite nombreux Compatriotes pour leurs messages de félicitations et d'encouragements et tous ceux qui se sont donné la peine de m'envoyer beaucoup d'informations que j'ignorais.
11. Évitons les généralisations abusives. Tous les Occidentaux ne sont pas les mêmes. Que pensez-vous des Décideurs Internationaux, des Démocrates, des Humanistes, des Journalistes, des Hommes épris de paix, de liberté, d'humanisme, de justice et solidarité, des Organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme qui dénoncent et condamnent les crimes commis au Congo; qui luttent partout et jusqu'à l'ONU pour mettre fin à la Tragédie congolaise, à l'exploitation illégale des matières premières du Congo, au génocide du Peuple Congolais, à la pauvreté extrême dans laquelle le Peuple Congolais est plongé?
Que pensez-vous des fils du pays qui sont auteurs, co-auteurs et complices de cette Tragédie?
Tenons bon.
Dr François Tshipamba Mpuila
Un Compatriote m'a demandé par e-mail si je connais un pays qui s'est libéré en cédant une partie de son Territoire.
Nombreux compatriotes se posent peut-être aussi la même question. C'est pourquoi j'assure très large diffusion de ma réponse à sa question.
1. Je suis en train d'écrire aux Hospitaliers pour qu'ils envisagent d'aller s'installer au bord du Lac Munkamba (entre les deux Kasaï) et abandonnent complètement le projet sur l'Ile Mateba. Il y a un bon climat au bord du Lac Mukamba. Ils peuvent y installer leur Maison-Mère; y construire un Aéroport International; leur hôpital ultramoderne, un chemin de fer reliant ce Site à toutes les localités du Grand Kasaï et à toutes les Villes du Congo; leur quartier industriel, leur quartier pour les fonctionnaires et les travailleurs...
2. Nelson Mandela a cédé tout le Territoire sud-africain aux Afrikaners qui ont pourtant tant humilié et massacré les Noirs Sud-Africains. Il leur a octroyé légalement et officiellement la nationalité sud-africaine. Ils sont devenus des Citoyens sud-africains exactement au même titre, avec les mêmes libertés et les mêmes droits que les Noirs sud-africains. Ils peuvent s'installer non pas sur une portion du territoire mais n'importe où ils veulent et où ils peuvent, remplir les procédures et les lois du Cadre et devenir des propriétaires et des souverains de l'endroit qu'ils ont choisi.
J'ai été reçu au Cap Town par le Président du New National Party dans son domaine. Ce domaine est aussi grand ou même plus grand que l'Ile de Mateba.
Neslon Mandela a compris que c'était le prix à payer pour que les Noirs sud-africains soient respectés dans leur dignité humaine, leurs libertés et leurs droits; qu'ils deviennent égaux aux Afrikaners en dignité, en libertés et en droits. Et qu'ils votent selon le principe "Une personne, une voix". Et il a renoncé aux nationalisations des entreprises des Afrikaners.
Cette concession, qui est la plus grande concession de toute l'histoire de l'humanité, a été trop dure à accepter pour les Radicaux de l'ANC. L'ANC s'est même divisée.
Pour Nelson Mandela, la libération d'un peuple est un long processus fait de plusieurs victoires d'étapes. Il devait gagner cette bataille-là de cette façon-là, en ce moment-là de l'histoire de son peuple.. Les nouvelles générations des Noirs Sud-Africains pourront peut-être remettre cette concession en cause selon leur vision et l'évolution des mentalités et l'évolution du Monde.
3. Les Bases militaires américaines, des radars, des satellites dans presque tous les pays occidentaux
Après la victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie, tous les pays occidentaux ont accepté que les Américains aient leurs Bases militaires, radars, satellites... dans tous les pays occidentaux. Entrez dans ces Bases, vous verrez que les Américains sont totalement souverains sur ces portions du Territoire qu'ils occupent.
Je suis entré au SHAPE (Base américaine tout près de Mons): c'est un État dans un État.
Pour les Occidentaux, c'est le prix de la paix durable, de la stabilité politique, de la sauvegarde de la liberté et de la démocratie, c'est la garantie contre la résurgence du triomphe des extrémismes, du progrès...
4. Qui est souverain sur la Cité du Vatican en Italie, sur le Quartier des Institutions onusiennes à New York, sur le Quartier des Institutions européennes en Belgique, sur le Quartier de l'OTAN en Belgique, sur le Quartier du Parlement européen à Strasbourg, sur le Quartier des Institutions onusiennes à Genève....?
5. Pourquoi Lula a-t-il accepté de négocier avec les Institutions Internationales? Et son pays est aujourd'hui parmi les pays émergents.
6. Savez-vous réellement ce que représente le Congo pour la Communauté Internationale? C'est un pays qui occupe une position multi-géostratégique. Il est au centre du Monde et au cœur de l'Afrique. Il est à cheval sur l'Équateur. Il a trois climats: tropical, équatorial et tempéré. Il a une frontière commune avec neuf pays.
Il est le point d'intersection de de l'Afrique francophone, arabophone, anglophone et lusophone. Il est à la croisée du panafricanisme sud-africain de Nelson Mandela, du panafricanisme noir de Kwame N'Krumah et du panarabisme de Gamal Abdel Nasser.
Il est l'un des Géants d'Afrique et du Monde; l'un des plus grands réservoirs des matières premières, d'eau et d'énergie du Monde.
Parmi ces matières premières, il y en a qui sont hautement stratégiques. Certains sont à la base de la révolution nucléaire, spatiale et balistique, de la médecine, de la technologie, du progrès de la science, de l'industrialisation, du développement des moyens de communication et d'information, de la fabrication des avions, des automobiles, des condensateurs, des appareils électroménagers...; les autres sont à la base du progrès industriel dans de nombreux pays du Monde.
Le Congo est un des Greniers de la Terre; l'un des 10 pays de la Méga-biodiversité de la Planète....
7. Pourquoi, depuis que la Communauté Internationale a découvert le Congo au 16ème siècle, ne sommes-nous pas en paix, ni libres, ni réellement indépendants et souverains; ni réellement les véritables propriétaires et les premiers bénéficiaires des richesses naturelles de notre Pays? Comment le deviendrons-nous?
Il nous faut des visionnaires et des figures de proue.
L'ANC a été créé en 1912. Il n'a accédé au pouvoir qu'en 1994, suite aux négociations au cours desquelles il y a eu des acquis et des concessions. Nelson Mandela a découvert cela. Il a mis fin à la tragédie de l'Afrique du Sud dans le domaine de la dignité humaine, des libertés, des droits et de la démocratie. Et il est aujourd'hui honoré en Afrique du Sud et partout dans le Monde.
8. Nous luttons depuis le 16ème siècle. Qu'avons-nous concrètement obtenu?
Nous avons obtenu le réveil des consciences, l'émergence de la conscience patriotique et démocratique, une indépendance et une souveraineté nominales, sporadiques, éphémères et passagères; les Résolutions de la Conférence Nationale Souveraine qui sont les Fondements d'un État de droit réellement indépendant, souverain et démocratique, les Leaders comme Simon Kimbangu, le Cardinal Joseph Malula, Patrice Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, les Treize Parlementaires Auteurs de la Lettre Ouverte du 1er Novembre 1980 au Président Mobutu, Etienne Tshisekedi, Floribert Chebeya, Mgr Kotaliko, le Cardinal Monsengwo, le Cardinal Etsou... et tant d'autres qui ont agi dans le secret et dans la discrétion et dont les noms ne figurent dans aucun texte officiel.
Nous comptons tant de Martyrs de l'Indépendance et de la démocratie et tant de héros de l'ombre.
Nous avons eu dans le passé et même aujourd'hui les Forces de la Société Civile et les Forces politiques de Combat, de mobilisation et de rassemblement populaires (ABAKO, MNC,UDPS, Dibundu Dia Kongo, Maï Maï...).
Nous avons eu la Vérité des urnes.....
Mais en tant que Cadres du Pays, Membres de l'Intelligentsia nationale, Intellectuels, Responsables politiques, Responsables de la Société Civile, Faiseurs d'opinion, Syndicalistes, Journalistes, Étudiants, demandons-nous: après tant de siècles et d'années de Combat de libération, ce que nous avons obtenu concrètement, de façon durable et stable.
9. Nous devons négocier avec les Décideurs Internationaux, les Humanitaires, les Démocrates et les Multinationales, accepter de concéder quelque chose et gagner plus.
Nous avons 2.345.409 kilomètres carrés et tant de richesses sur cette superficie. Ce que nous concédons est infiniment minime par rapport à ce que nous gagnons.
10. J'ai beaucoup appris, dans les réactions des uns et des autres, dans ce problème de l'Ile de Mateba. Même des personnalités que sur qui je comptais pour la gestion du Congo libéré et que je croyais civilisées et très évoluées dans le processus de Changement des mentalités ont réagi de façon qui m'a beaucoup désagréablement surpris. Par contre, je remercie et je félicite nombreux Compatriotes pour leurs messages de félicitations et d'encouragements et tous ceux qui se sont donné la peine de m'envoyer beaucoup d'informations que j'ignorais.
11. Évitons les généralisations abusives. Tous les Occidentaux ne sont pas les mêmes. Que pensez-vous des Décideurs Internationaux, des Démocrates, des Humanistes, des Journalistes, des Hommes épris de paix, de liberté, d'humanisme, de justice et solidarité, des Organisations humanitaires et de défense des droits de l'homme qui dénoncent et condamnent les crimes commis au Congo; qui luttent partout et jusqu'à l'ONU pour mettre fin à la Tragédie congolaise, à l'exploitation illégale des matières premières du Congo, au génocide du Peuple Congolais, à la pauvreté extrême dans laquelle le Peuple Congolais est plongé?
Que pensez-vous des fils du pays qui sont auteurs, co-auteurs et complices de cette Tragédie?
Tenons bon.
Dr François Tshipamba Mpuila
regarder et bien voir
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
oui une réponse pragmatique et réaliste même qu'elle n’épuise pas tout le sujet.
LORD MBAKAMA
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
Personnellement, je ne pense pas que Ce Traite de Nice soit une Quelconque Opportunite manquee Pour La Republique Democratique Du Congo. Car depuis que Les Occidentaux ont pris Le Continent Africain en Hotage, Ils ont toujours procede a ces memes genres de startegie en concluant des Contrats ou Traites, des Conventions d'Etat SOIT AVEC LES INSTITUTIONS GOUVERNEMENTALES TROUVEES EN PLACE(ROIS, CHEFS COUTUMIERS, PRESIDENTS tels que ROI NZINGA NKUVU, CHEF GUERRIER SHAKA ZULU, PRESIDENT KASA-VUBU), SOIT AVEC UN LEADER MILITAIRE CHARISMATIQUE(Tels que Le COLONEL MOBUTU, bien qu'IL ETAIT DEVENU GENERAL PUIS MARECHAL APRES). Ce sont les memes Types de Contrats qu'ils ont toujours uses qui les permettent d'atteindre Leur Objectif.Le ‘‘Traité de Nice’’ : Une chance inestimable pour la République démocratique du Congo, qui semble ratee'.
Ceci est adresse' aux vrais congolais reellement instruits.
Publié le 29 janvier 2013
Plaidoyer pour un État développé et un Peuple digne ‘‘Et si l’Afrique refusait le développement ?’’ Axelle Cabo
Joël Asher Lévy-Cohen
L'OCCIDENT EST UNE SUPER PUISSANCE AVEC DES INSTITUTIONS HAUTEMENT SOLIDES ET SOPHISTIQUEES QUI ONT RESISTE LE COUR DES TEMPS. L'EUROPE ET LES AMERIQUES FORMENT L'EMPIRE ROMAIN MODERNE ET LA GRECE ANTIQUE TOUS LES DEUX REUNIS(AVEC DE PETITS ETATS), SAUF QU'A LA PLACE DE CESARS, ILS ONT DES PRESIDENTS ET MINSTRES EN CRAVATE, MAIS A TRAVERS LEURS MONNAIES LES PALMES DE CESARS S'Y TROUVENT ET APPLIQUENT LES MEMES PRINCIPES D'ANTANT, LES MEMES MOTS D'ORDRE.
Les Freres Hospitaliers est une composante des memes Institutions qui ont place Kabila Joseph, M'zee Laurent Desire Kabila, Le Marechal Mobutu en tete du Pouvoir. Nos Presidents de la Reuplique sont censes Remplir Le Role de Dictateurs qui leurs sont imposes comme condition s'ils veulent Etre a la tete du pays a y rester pour une eternite. Tout est meticuleusement Planifie par une Main Invisible qui se trouve a La Plus Haute Etape du Pyramide Maconique. The Eye is Always WATCHIN...A la moindre Erreur bof, Le president est cui
Quand a la Reaction de Dr Francois Tshipamna Mpuila qui ne cache pas d'ailleurs sa deception, je crois que Lui en tant que un des Hauts Cadres du Pays, devrait plutot Tenir une Reflexion a Long Terme Vis-a-vis du Developpement de La RDC. L'enjeu est tellement grandiose, surtout quand il s'agit de la destinee de tout un Pays, de Tout un Peuple.regarder et bien voir a écrit:Une autre reponse clef de Dr Mpuila a` un compatriote, cette fois ci pour couper court:
Un Compatriote m'a demandé par e-mail si je connais un pays qui s'est libéré en cédant une partie de son Territoire.
Nombreux compatriotes se posent peut-être aussi la même question. C'est pourquoi j'assure très large diffusion de ma réponse à sa question.
1. Je suis en train d'écrire aux Hospitaliers pour qu'ils envisagent d'aller s'installer au bord du Lac Munkamba (entre les deux Kasaï) et abandonnent complètement le projet sur l'Ile Mateba. Il y a un bon climat au bord du Lac Mukamba. Ils peuvent y installer leur Maison-Mère; y construire un Aéroport International; leur hôpital ultramoderne, un chemin de fer reliant ce Site à toutes les localités du Grand Kasaï et à toutes les Villes du Congo; leur quartier industriel, leur quartier pour les fonctionnaires et les travailleurs...
2. Nelson Mandela a cédé tout le Territoire sud-africain aux Afrikaners qui ont pourtant tant humilié et massacré les Noirs Sud-Africains. Il leur a octroyé légalement et officiellement la nationalité sud-africaine. Ils sont devenus des Citoyens sud-africains exactement au même titre, avec les mêmes libertés et les mêmes droits que les Noirs sud-africains. Ils peuvent s'installer non pas sur une portion du territoire mais n'importe où ils veulent et où ils peuvent, remplir les procédures et les lois du Cadre et devenir des propriétaires et des souverains de l'endroit qu'ils ont choisi.
J'ai été reçu au Cap Town par le Président du New National Party dans son domaine. Ce domaine est aussi grand ou même plus grand que l'Ile de Mateba.
Neslon Mandela a compris que c'était le prix à payer pour que les Noirs sud-africains soient respectés dans leur dignité humaine, leurs libertés et leurs droits; qu'ils deviennent égaux aux Afrikaners en dignité, en libertés et en droits. Et qu'ils votent selon le principe "Une personne, une voix". Et il a renoncé aux nationalisations des entreprises des Afrikaners.
Cette concession, qui est la plus grande concession de toute l'histoire de l'humanité, a été trop dure à accepter pour les Radicaux de l'ANC. L'ANC s'est même divisée.
Pour Nelson Mandela, la libération d'un peuple est un long processus fait de plusieurs victoires d'étapes. Il devait gagner cette bataille-là de cette façon-là, en ce moment-là de l'histoire de son peuple.. Les nouvelles générations des Noirs Sud-Africains pourront peut-être remettre cette concession en cause selon leur vision et l'évolution des mentalités et l'évolution du Monde.
3Dr François Tshipamba Mpuila
La RDC ne se trouve pas dans la meme situation que se trouvait autre fois La SUDAF. Ce que Mandela et ses compatriotes avaient pris comme decision, parraissait La Moins Dramatique d'autant plus qu'en Afrique du Sud, la cohabitation entre Africains & Occidentaux existait deja, ils avaient plusieurs decennies de d'ensemble, malgre leurs diffrences. Et l'idee meme de chasser une masse de la population de vos terres, une population qui oeuvrait activement pour le bon fonctionnement de ce pays, allait creer sans doute un desequilibre non seulement Economique mais aussi social. Chasser les Etrangers surtout ceux la meme qui sont nes et grandis dans ce Pays n'aurait pas ete la meilleure des solutions.
Mais Cela n'empeche que L'AFRIQUE DU SUD QUI A L'AIR DE RESPIRER AISMENT A L'INSTAT ACTUEL, AIT UN PROBLEME A LONG TERME QUI LES ATTEND. Car Le Chef Guerrier SHAKA ZULU QUI AVAIT ACCEPTE D'ACCEUILLIR A BRAS OUVERT LES AFRIKAAANERS, SAVAIT-IL QUE CES DERNIERS ALLAIENT PISSE DESSU SUR SON ACTE DE BONTE QUELQUES DECENNIES PLUTARD??? C'EST VRAI QUE LES OCCIDENTAUX ONTUNE TECHNOLOGIE SOPHISTIQUEE, ILS ONT FAIT DE CE PAYS UN JOYAU D'AFRIQUE, Ils ont mis en place un ENvironnement Hautement Multicolore que Les Noirs Sud Africains semblent y prendre plaisir. Ils ont ete Le Premier Pays AFRICAIN A ORGANISER LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL, C FUT UN REGAL QUI A RASSEMBLE SON PEUPLE. PEUT ETRE UN BEAU JOUR ILS VONT ORGANISER LES JEUX D'OLYMPE.
MAIS, MAIS, MAIS EST-CE QU'ILS SE PREPARENT EN CONSEQUENSE, S'ORGANISENT ILS, LA JE PARLE DES NOIRS SUD AFRICAINS BIENSURS, CAR LES OCCIDENTAUX ILS FONT DES PLANS STRATEGIQUES A LONG TERME, LEUR OBJECTIF C'EST TOUJOURS ALONG TERME, EN COUR TERME ILS JOUENT LE JEU PASIBLEMENT. L'HISTOIRE A TOUJOURS SA PETITE SIGNATURE, ELLE FINIT PAR FAIRE UN CERCLE PARFAIT. LES GAGNANTS SONT SOUVENT CEUX LA QUI AGISSSENT EN SUIVANT UN PLAN METHODIQUE. CAR LA GEURRE EST D'ORDRE CEREBRAL.
Donc Dr Mpuila doit bien reflechi avant de decider de ceder Le Lac Mukamba aux Freres Hospitaliers, Lac Mukamba qui est une portion de Terre Congolaise d'abord.
SCOOP: Une institution Hospitaliere, n'a pas besoin de porter le nom "HOSPITALIER", a l'exception d'un Hopital biensur. L'Hospitalite n'est pas un Titre et encore moins une opinion. Na monde a lelo, il faut se mefier des personnes qui sont trop gentilles avec des propositions extravagantes, chances are you're dealing with scums and some of the best of the con artists that happen to be around. So you better Watch Out
C'est 1 peu Comme ces gens la qui offrent de Home based Business, work 4 hour at home and get paid £2000 or more. Leurs websites sont remplis de photos de belles villas a cote de la plage, des porsches et Ferraris derniers cris, de belles gonzesses a la peau bien tannees. Tout ca ce sont des appats pour vs leurrer a les joindre dans leurs Toiles d'arraignees, une fois dedans, c'est Le cheol sans issu. Et les seules personnes qui vont se taper de toutes ses promesses lumineusement Luxueuses, des voitures de luxe, des villas, des sexy women et autres, ce sont ceux la meme qui se trouvent a la tete du pyramide, eux memes les Big Guys. Et ils vont Rigoler comme des Renards une fois acquis leurs Fromages.
"Apprenez-vs Monsieur du Corbeau, que Tt Flateur ne vit qu'au depend de celui ou celle qui l'ecoute."
VOILA MON AVIS
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L'originalité est un des grands principes du romantisme.
ALPHA DOG
Cavalier
Re: La vraie nature de Traite' de Nice que les congolais viennent de capoter a` cause des vices terre a` terre.
LORD MBAKAMA a écrit:oui une réponse pragmatique et réaliste même qu'elle n’épuise pas tout le sujet.
Effectivement, le Dr Mpuila par ses arguments est reellement au dessus de la melee'(la` il n y a meme pas a` discuter). Il m'etonne vraiment comment un docteur dans les sciences medicales soit au courant de beaucoup de choses sur le plan international et d'information.
Le probleme est que le congolais n'a pas le reflexe de s'approcher chez quelqu'un qui semble connaitre beaucoup de choses et apprendre, le congolais a developpe' le reflexe d'animosite' et de complexe, voila pourquoi il ne prend jamais le temps de lire et de saisir le sens de quelque chose.
En realite' il n ya pas vraiment de democratie, il n y a pas vraiment de liberte et peut-etre tout est presque illusion, c'est ce que la majorite' dans la diaspora a prouve' n'est pas connaitre(ce qui est malheureux): En Afrique du Sud, il n y a pas de la democratie si on veut voir dans un autre sens: l'ANC a confisque' le pouvoir ou plutot la presidence en Afrique du Sud. Tu es secretaire general de l'ANC aujourd'hui, sache qu'aux prochaines elections tu seras president, un peu le systeme en Chine populaire. Aussi longtemps que l'ANC se sent responsable et mature de gerer le pays pour le profit de tout le monde, il a confisque' le pouvoir donc. Ce n'est que quand les congolais comprendront ce genre de realite' que nous reagirons differemment, c'est parce que nous ignorons beaucoup de choses que nous sommes ou preferons etre impulsifs. Et pourtant l'ANC s'est battu pour la democratie et la liberte', mais venu au pouvoir il a prefere' etre realistique qu'emotionnel. Aujourd'hui nous entendons l'Afrique du Sud dans certains dossiers sales de la RDC, ces premiers qui ont vu de toute couleur la tyranie, la manipulation et l'avarisme occidental en Afrique, mais arrives' au pouvoir ils n'ont pas fait differemment, ils n'ont pas pratique' l'altruisme chez d'autres africains, ils ont aussi adapte' ou poursuivi la politique d'interets et de flexibilite'.
En bref Mpuila connait beaucoup de choses, c'est la majorite' de congolais qui est pretentieuse, toute chose s'apprend. "Et si l'Afrique ne veut pas progresser?" C'est peut-etre ca notre realite'.
regarder et bien voir
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