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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Mar 10 Sep - 21:24

Moi qui ailleurs sur d'autres sujets (et suis revenu une fois de plus ici plus haut) faisais part de ma crainte de voir le rêve nationaliste pan-tutsiste de Kagame embraser la Région par une guerre totale pour obtenir sa part du Kivu (le M23 n'exige rien de moins comme condition que 2 Millions de prétendus tutsi Congolais exilés dans les pays voisins retournent au Congo, càd en vérité pour plus de 4/5èmes dans un Congo qui n'a jamais été le pays...), devrais bien être en deçà de la réalité sur la folie mégalomanique du rwandais et l'ambiance survoltée autour de lui; à lire les différentes chroniques ci-dessous (du moins quelques unes sur ces sites de celles qui sont en français ou en anglais)...
C'est vrai elles sont commisses par des Rwandais visiblement opposés à Kagame et son régime mais j'imagine qu'il n'y a pas que propagande mensongère...
Lisez-les ! [/i
]  


"LeM23/RDF préparent la guerre, les négociations de Kampala une pire distraction!

9 septembre 2013
Umutekano

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/09/lem23rdf-preparent-la-guerre-les-negociations-de-kampala-une-pire-distraction/
Au moment où on continue de faire la publicté des soi- disant négociations de Kampala, Le M23/RDF est entrain de finaliser les préparaitifs pour une autre guerre au Nord Kivu. Des réunions de haut niveau se tiennent à Gisenyi, où le chef d’état major rwandais, le Gen Patrick Nyamvumba séjourne depuis plusieurs semaines pour mieux  superviser ses troupes. La dernière réunion s’est tenue le 5 septembre, 2013 à GISENYI (au RWANDA) entre de Hauts Officiers de l’armée rwandaise (RDF) et ceux du M23 (dont les Colonels MAKOMA, Vianney KAZARAMA ainsi que d’ autres Caciques de ce Mouvement rebelle).(...)"

"LA LETTRE DU NORD: Le secret d’état et la chronique d’une guerre en RDC, partie 2.
5 septembre 2013
Umutekano

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/05/la-lettre-du-nord-le-secret-detat-et-la-chronique-dune-guerre-en-rdc-partie-2/
Le 1er Septembre 2013 , Ikaze Iwacu a contacté un officier supérieur au sein de RDF par SKYPE pour savoir son point de vue sur les perspectives d’avenir dans le domaine militaire et politique concernant la guerre en RD Congo. Il a commencé par dire à Ikaze Iwacu que  » le dictateur Paul Kagame est dans un tournant difficile, il passe la plupart du temps dans sa résidence, qui est à côtés du Village Urugwiro, en regardant la télévision, surtout les chaines internationales d’informations et en lisant différents blogs sur l’Internet. Il vient à peine au bureau, l’homme devient de plus en plus suicidaire et il est complétement déprimé ». Ci-dessous, le résumé de notre entretien et analyse.(...)"

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/10/la-lettre-du-nord-paul-kagame-le-commandant-sans-pitie-du-rwanda/
° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/01/rwanda-%E2%80%93-uganda-le-jeune-deserteur-du-m23-manirakiza-pascal-a-ete-retrouve-a-moitie-mort/
° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/01/le-fpr-aux-abois-la-strategie-dauto-fragilation-ne-marche-plus/
° http://realitesdurwanda.blogspot.fr/2013/06/le-rwanda-de-kagame-est-devenu-lavocat.html


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Jeu 12 Sep - 0:35

""Joseph Kabila" et ses laudateurs "déballent" le M23, mais...
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8295
Dans une dépêche datée du 11 septembre, l’Agence congolaise de presse, média officiel, publie les identités et quelques éléments du parcours personnel des principaux cadres du M23. Se reportant à une «source informée», l’ACP présente certains d’entre eux comme des sujets rwandais et autres membres du RCD ou parents au ministre rwandais de la Défense, le général James Kabarebe. L’auteur de ce «papier» - manifestement «dicté» par les «services» - semble ignorer que « Joseph Kabila » est sorti du même moule que les dirigeants du M23. Et ce pour avoir été le « bras droit » d’un certain «commandant James». Mieux encore, devenu chef de l’Etat, «Joseph Kabila», a, par décret n°015/2003 du 19 août 2003, promu plusieurs officiers supérieurs issus de l’ex-rébellion pro-rwandaise du RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie) et dont les attaches avec le Rwanda de Paul Kagame paraissent indiscutables. Certains d’entre eux occupent d’importantes fonctions à l’état-major général de l’armée nationale, dirigent des régions militaires ou des bases militaires.

«Renégats»

A en croire l’ACP, les membres présents aux pourparlers de Kampala sont impliqués dans des assassinats, crimes contre l’humanité et crimes de guerre dans la partie orientale du Congo-Kinshasa.
Selon ce média officiel, les dirigeants du M23 «parmi lesquels des étrangers (rwandais)» ont appartenu dans tous les mouvements rebelles «initiés, soutenus et financés par l’extérieur» contre l’Etat congolais. Citant des
«observateurs avertis» non-autrement identifiés, l’ACP note que ceux-ci seraient opposés à l’idée d’accorder une «nouvelle amnistie» aux «récidivistes». Il en est de même de l’intégration dans l’armée nationale et autres institutions.
L’ACP dit par ailleurs se faire le devoir «de publier dans leur intégralité les différentes listes des délégués du M23 aux pourparlers de Kampala pour permettre à l’opinion de découvrir ces renégats».
Dans les écoles du journalisme, il est exigé aux futurs journalistes d’avoir notamment une forte culture historique. L’histoire permet à l’auteur d’un article de mettre l’information en perspectives pour expliquer le «comment» et le
«pourquoi» de tel ou tel autre événement. L’auteur de la dépêche sous examen a été mal inspiré en négligeant le «facteur historique». En publiant son «papier», il a, sans le savoir, ouvert la boîte de Pandore. Il est clair que
«Joseph Kabila» et ses "petits soldats" pataugent dans des contradictions internes. C’est l’histoire du serpent qui se mord la queue.

«Kabila», Kagame et Museveni
Dans une récente interview accordée à «Afrikarabia», Vital Kamerhe, le président de l’UNC (Union pour la Nation Congolaise) évoque notamment l’instabilité qui prévaut à l’Est. Question : Dans la crise qui secoue l’Est de la République démocratique du Congo, où se trouve la solution ? Que faut-il attendre des négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et la rébellion du M23 ? Réponse : «C’est au niveau régional qu’il faut regarder. Le M23 n’est que la partie visible de l’iceberg. C’est un secret de polichinelle. Nous devons crever l’abcès une bonne fois pour toute. Que veut le président Kagame ? Que veut le président Museveni ? Que veut le président Kabila ? Les trois doivent nous dire ce qu’ils veulent pour l’avenir de cette région. Et je crois que si la communauté internationale doit faire des pressions, c’est au niveau de ces trois présidents. Si ces trois chefs d’Etat le veulent, ils peuvent ramener la paix dans la région des Grands Lacs. Ils doivent faire la paix des braves autour d’un projet régional. (…)».
Dans un documentaire intitulé «L’Afrique en morceaux, la tragédie des Grands lacs», réalisé par l’Egyptienne Jihan El Tahri, le président ougandais Yoweri Museveni avoue avec une pointe d’arrogance que l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre) n’a pas été créée par des Zaïrois d’alors mais bien par lui et Paul Kagame, alors vice-président et ministre de la Défense du Rwanda. «J’avais chargé mon secrétaire particulier, Innocent Bisangwa, d’introduire Laurent-Désiré Kabila auprès du général Kagame», ajoute-t-il.

Comme pour enchaîner, dans un entretien à «Jeune Afrique» (voir édition n°2179 datée du 14 au 24 octobre 2002), Kagame évoque ses premières impressions sur LD Kabila : «Je n’ai jamais fait confiance à cet homme et je l’ai encore moins fabriqué. Nous l’avons aidé c’est vrai. Mais il nous avait, en quelque sorte, été imposé (…) ». Et d’ajouter : « Notre objectif était double : en finir avec la menace immédiate des génocidaires et réaliser une sorte d’investissement à long terme en favorisant l’installation à Kinshasa d’un pouvoir qui ne porte pas atteinte à la sécurité du Rwanda. (…) ». Au lendemain de la «victoire» de «Joseph Kabila» à l’élection présidentielle de 2006 face à Jean-Pierre Bemba Gombo, l’homme fort de Kigali aura ces mots : «Je n’ai pas voté, comme vous l’imaginez. Cela dit, j’ai été heureux du résultat, c’est vrai ». (Voir J.A n°2404 du 4 au 10 février 2007).

« Blanc bonnet, bonnet blanc »
Depuis le déclenchement de la rébellion des militaires FARDC étiquetés CNDP-M23 (Congrès national pour la défense du peuple), «Joseph Kabila» paraît, comme à son habitude, très économe de sa parole. Ici, son silence cache mal un embarras certain. L’embarras de combattre des «frères d’armes» sortis du même moule qu’est l’AFDL. Le RCD, le CNDP et le M23 ne sont, en réalité, que des avatars de l’AFDL. L’ancien chef barbouze rwandais, Patrick Karegeya, ne dit pas autre chose dans une interview accordée à RFI en juillet dernier : «(…). En ce qui concerne la deuxième guerre (Ndlr : guerre déclenchée en août 1998 après la rupture de la «coopération militaire» entre le Congo et le Rwanda et l’Ouganda), il nous suffisait de parler, nous n’avions pas nécessairement besoin de nous battre. Et comme vous le voyez, nous n’avons obtenu aucun résultat. Nous en sommes toujours au même point. RCD, CNDP, M23. Il y aura probablement aussi un M27… Ca n’aide pas le Congo. Ca n’aide pas le Rwanda. Ca n’apporte que des souffrances dans la région».
Peut-on décemment dénoncer les délégués du M23 présents à Kampala tout en restant muet sur la présence dans les FARDC des officiers et sous-officiers - nommés et promus par "Joseph Kabila" - issus du RCD et du CNDP ayant bénéficié du «mixage» ?

Le Congo-Kinshasa ne sortira jamais de sa tourmente actuelle aussi longtemps que les profiteurs du régime en place et autres pseudo-nationalistes se refuseront – par opportunisme – à regarder la réalité en face. Il s’agit de constater que «Joseph Kabila» n’est ni meilleur ni pire que les combattants du M23. C’est blanc bonnet, bonnet blanc ! Des marionnettes manipulées par les satrapes rwandais et ougandais.


Ci-après, les listes des cadres du M23 publiées par l’Agence congolaise de presse :
Délégations du M23 aux pourparlers de Kampala
Liste N◦ 1
Signée par Jean-Marie Runiga Lugerero, le 06 décembre 2012

01 François Ruchocoza Tuyihimbaze, chef de la délégation (militaire rwandais RDF, ex-CNDP, ex-M23 et cousin germain de Bosco Ntaganda)
02 René Abandi Munyarugerero, chef adjoint de la délégation (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23 et très proche de Laurent Nkunda)
03 Jean–Serge Kambasu Ngeve, négociateur principal (ex-RCD/KML, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23
04 Tommy Tambwe Rudima, Assistant du négociateur principal (ex-RCD, ex-ALEC et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
05 Bertrand Bisimwa, Rapporteur principal (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement chef du Groupe armé M23 en remplacement de Runiga Lugerero réfugié au Rwanda)
06 Jean-Baptiste Gasominari, 1er Rapporteur adjoint (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23
07 Antoine Mahamba Kasiwa, 2ème Rapporteur adjoint (ex-CNDP, ex-M23 ami et avocat de Bosco Ntaganda)
08 Oscar Balinda, 3ème Rapporteur adjoint (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP, actuellement actif au sein du Groupe armé M23 et jeune frère du sénateur rwandais Prof. Balinda)

09 Nzabirinda Ntabara, membre (ex-RCD/KML, ex-TPD, ex-CNDP, très proche de Bosco Ntaganda et actuellement actif au sein du Groupe armé M23 après s’être brièvement réfugié au Rwanda au mars 2013
10 Museveni Sendugu, membre (ex-Pareco et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
11 Stanislas Baleke, membre (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
12 Moïse Chokwe Chembo, membre (ex-RCD, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23 et ex-député national en RDC)
13 Mme Fifi Ngampwende, membre (ex-CNDP, ex-M23, résidente à Kigali, au Rwanda et très proche du ministre James Kabarebe)
14 Ali Musagara, membre (ex-RCD, ex-TPD, ex-CNDP, actuellement actif au sein du Groupe armé M23 et très proche de Laurent Nkunda)
15 Patanjila Paluku, membre (ex-RCD/KML, ex-CNDP et ex-M23)
16 Fred Shizirungu, membre (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)

17 Désiré Rukomera Ukomera, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
18 Jean-Paul Epenge, membre (ex-RCD/KML, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
19 Antoine Manzi, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif a sein du Groupe armé M23, Cfr. Assassinat des colonels Chuma et Pilipili à Walikale)
20 Séraphin Mirindi, membre (ex-RCD, ex-CNDP et ex-M23)
21 Vianney Kazarama, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23)
22 Dieudonné Padiri, membre (ex-RCD, ex- CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23
23 Bizimungu Masozera, membre (sujet rwandais, militaire RDF, il a fait partie du contingent rwandais au Darfour, ex-CNDP et ex-M23
24 Castro Mberabagabo, membre (sujet rwandais, ex-CNDP, Officier de la Police rwandaise en charge de la protection des réfugiés au Rwanda et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23)
25 Moïse Rusingiza, membre, (ex-RCD, ancien de la Police rwandaise e actuellement actif au sein du Groupe armé M23)

N.B. : Les accompagnateurs ci-après étaient régulièrement présents à Kampala :
26 Jean-Mwingimba (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23, Administrateur du Territoire Assistant de Rutshuru sous M23, beau-frère de MAKENGA SULTANI et très proche de Laurent NKUNDA. Il est impliqué, avec Gaston KANGELE MUBAWA, dans l’exploitation illicite des minerais dans concession SOMIKIVU)
27 Freddy Ngenzi Kagorora (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23, aide de camp d’abord de RUNIGA puis de MAKENGA et très proche de Laurent NKUNDA.

**************

Délégations du M23 aux pourparlers de Kampala
Liste N◦ 2
Signée par Jean-Marie Runiga Lugerero, le 04 janvier 2013

01 François Ruchocoza Tuyihimbaze, chef de la délégation (ex-militaire rwandais RDF, ex-CNDP, ex-M23 et cousin germain à Bosco Ntaganda)
02 Roger Lumbala Tshitenga, chef adjoint de la délégation (ex-RCD, ex-RCD/N, actuellement actif au sein du Groupe armé M23, ex-ministre à Kinshasa durant la Transition 1+4 et député national déchu en RDC
03 Jean-Serge Kambasu Ngeve, Négociateur principal (ex-RCD/KML, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
04 Tommy Tambwe, Négociateur principal adjoint (ex-RCD, ex-ALEC et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
05 Bertrand Bisimwa, Rapporteur Principal (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement chef du Groupe armé M23 en remplacement de Runiga Lugerero réfugié au Rwanda)
06 Museveni Sendugu, Rapporteur adjoint (ex-Pareco et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
07 Antoine Manzi, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23, Cfr. Assassinat des colonels Chuma et Pilipili à Walikale)
08 René Abandi Munyarugerero, membre (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23)

09 Jean-Baptiste Gasominari, membre (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
10 Antoine Mahamba Kasiwa, membre (ex-CNDP, ex-M23, ami et avocat de Bosco Ntaganda)
11 Oscar Balinda, membre, sujet rwandais, (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement actif au sein du Groupe armé M23 après s’être brièvement réfugié au Rwanda en mars 2013)
12 Nzabirinda Ntabara, membre, (ex-RCD/KML, ex- TPD, ex-CNDP, très proche de Bosco Ntaganda et actuellement actif au sein du Groupe armé M23, après s’être brièvement réfugié au Rwanda en mars 2013)
13 Stanislas Baleke, membre, (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
14 Moïse Chokwe Chembo, membre, (ex-RCD, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23 et ex-Député national en RDC)
15 Mme Fifi Ngampwende, membre (ex-CNDP, ex-M23, résidente à Kigali, au Rwanda et très proche du Ministre James Kabarebe)
16 ALI Musagara, membre (ex-RCD, ex-TPD, ex-CNDP, actuellement actif au sein du Groupe armé M23 et très proche de Laurent Nkunda)
17 Patanjila Paluku, membre (ex-RCD/KML, ex-CNDP et ex-M23)
18 Fred Shizirungu, membre (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
19 Désiré Rukomera, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)

20 Mme Eugénie Mubake, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
21 Cassius Munyarugero, membre (ex-RCD, ex-CNDP, ex-M23)
22 Willy Mukumiro, membre (actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
23 Paul Ndeze, membre (ex-RCD, ex-CNDP, ancien Député en RDC, ancien Chef coutumier de la Collectivité Bwisha à Rutshuru et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
24 Isaac Shengezi Madakumba, membre, (sujet rwandais, ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
25 Robert Kiroko, (membre de la Diaspora venu du Canada et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
26 Séraphin Mirindi, membre (ex-RCD, ex-CNDP et ex-m23)
27 Vianney Kazarama, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23)
28 Bizimungu Masozera, membre (sujet rwandais, militaire RDF, il a fait partie du contingent rwandais au Darfour, ex-CNDP et ex-M23)
29 Joseph Olenghankoy, membre (ancien ministre en RDC, avait rejeté cette désignation pour n’avoir jamais été membre du M23)
30 José Makila, membre (ancien ministre, ancien gouverneur de la province de l’Equateur et actuellement député national en RDC, avait rejeté cette désignation pour n’avoir jamais été membre du M23)

N.B. : Les accompagnateurs ci-après étaient régulièrement présents à Kampala :
31 Jean Mwigimba (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23, Administrateur du Territoire Assistant de Rutshuru sous M23, beau-frère de Makenga Sultani et très proche de Laurent Nkunda. Il est impliqué, avec Gaston Kangele Mubawa, dans l’exploitation illicite des minerais dans concession SOMIKIVU)
32 Freddy Ngenzi Kagorora (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23, aide de camp d’abord de Runiga puis de Makenga et très proche de Laurent Nkunda.

Délégations du M23 aux pourparlers de Kampala
Liste N◦ 3
Signée par Jean-Marie RUNIGA LUGERERO, le 11 mars 2013

01 René Abandi Munyarugerero, chef adjoint de la délégation (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23 et très proche de Laurent Nkunda)
02 Roger Lumbala Tshitenga, Chef adjoint de la délégation (ex-RCD, ex-RCD/N, actuellement actif au sein du Groupe armé M23, ex-Ministre à Kinshasa durant la Transition 1+4 et Député national déchu en RDC
03 Jean–Serge Kambasu
Ambasu Ngeve, Négociateur Principal (ex-RCD/KML, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23
04 Stanislas Baleke, membre, (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
05 Museveni Sendugu, Rapporteur adjoint (ex-PARECO et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
06 Antoine Manzi, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23, Cfr. Assassinat des Colonels CHUMA et PILIPILI à Walikale)

07 Claude Marafiki Chabichimbo, membre (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
08 Mademoiselle Fanette Umuraza, membre (ex-RCD, ex-CNDP, actuellement active au sein du Groupe armé M23)
09 Moïse Chokwe Chembo, membre, (ex-RCD, actuellement très actif au sein du Groupe armé M23 et ex-Député national en RDC)
10 Désiré Rwigema, Rukomera, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)
11 Jérôme Mashagiro, membre (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23 et ancien Député provincial/Nord-Kivu)
12 Alex Kimanuka, membre, (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23)

N.B. : Les accompagnateurs ci-après étaient régulièrement présents à Kampala :
13 Jean Mwigimba (ex-RCD, ex-CNDP et actuellement très actif au sein du Groupe armé M23, Administrateur du Territoire Assistant de Rutshuru sous M23, beau-frère de Makenga Sultani et très proche de Laurent Nkunda. Il est impliqué, avec Gaston Kangele Mubawa, dans l’exploitation illicite des minerais dans concession SOMIKIVU)
14 Freddy Ngenzi Kagorora (ex-CNDP et actuellement actif au sein du Groupe armé M23, aide de camp d’abord de Runiga puis de Makenga et très proche de Laurent Nkunda."




"La face cachée des leaders du M23
(L'Avenir Quotidien 11/09/2013 - 07:27)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/la-face-cachee-des-leaders-du-m23

"Roger Lumbala : « L’armée du M23 ne peut pas intégrer une armée mal organisée »"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/11/roger-lumbala-larmee-du-m23-ne-peut-pas-integrer-une-armee-mal-organisee/

"RDC : KAMERHE et FAYULU veulent aider « KABILA » à quitter le pouvoir"
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/6584-rdc-kamerhe-fayulu-veulent-aider-kabila-quitter-pouvoir-congo.html

° http://afrique.kongotimes.info/rdc/parlement/6583-congo-concertations-rdc-regime-joseph-kabila-peur-ventre-alors-nationales-deroulaient-palais-peuple-forte-presence-policiere-hier-lundi-kinshasa-deploiement-police-points-nevralgiques-capitale-trop-visible.html
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/11/rdc-la-monusco-souhaite-une-paix-durable-lissue-des-pourparlers-de-kampala/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/10/martin-kobler-je-suis-goma-premierement-pour-exprimer-ma-solidarite/
° http://radiookapi.net/emissions-2/le-grand-temoin/2013/09/09/jean-sekabuhoro-le-m23-declenche-une-guerre-sans-raison/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/kampala-le-facilitateur-optimiste-quant-laboutissement-heureux-des-pourparlers
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-la-societe-civile-denonce-une-planification-de-nouvelles-hostilites-du-m23-contre-les
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/le-gouvernement-congolais-est-le-premier-responsable-de-la-securite-en-rd-congo-pas-la


"Le lobby belge francophone pro-Kabila
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8293
Certaines personnalités du monde politique et médiatique belge francophone se sont arrogées un droit d’ingérence dans la vie politique congolaise. Ces individus - mus par l’affairisme – se croient en droit de choisir les gouvernants congolais en lieu et place des Congolais. Ces messieurs et dame se sont constituées en un lobby ayant pour objectif de défendre à cor et à cri «Joseph Kabila». Et ce au grand dam de la grande majorité de la population congolaise qui constate la faillite du régime en place. Un régime incapable d’améliorer le sort des gens. Louis Michel, Didier Reynders, Armand De Decker, tous des libéraux, sont «cordialement chahutés» dans les milieux de la diaspora congolaise de Belgique. Il en est de même du socialiste André Flahaut. Au plan médiatique, la journaliste Colette Braeckman suscite une fascination-répulsion. Point n’est besoin de relever d’ores et déjà que les Congolais ont une grosse part de responsabilité dans l’émergence de ce phénomène. En cause, la quête de la "légitimité extérieure".

"Sept sur dix"

Intervenant le dimanche 1er septembre à l’émission «L’invité de Pascal Vrebos», sur RTL-Tvi, le chef de la diplomatie belge, Didier Reynders, a été invité, selon les règles de cette production, à donner une «cote sur dix» à certaines personnalités. «Sept sur dix». C’est l’appréciation que cet homme politique belge, réputé brillant et un brin arrogant, a attribué à «Joseph Kabila». Au motif qu’il a vu «ces derniers temps» chez le dirigeant congolais «la capacité de sortir d’une réserve qui était trop forte». A en croire Reynders, "Kabila" «est redevenu plus présent sur la scène internationale». «J’ai donné cette cote, soulignera-t-il, pour l’encourager à amorcer des réformes qu’il importe de mettre en œuvre dans le pays. J’étais au Congo récemment. On doit sortir des Concertations nationales en cours avec quelques réformes fortes notamment au niveau de l’armée (…) ».
L’optimisme frisant la duplicité de Reynders a choqué plus d’un observateur congolais. En vérité, ce genre d’attitude est loin d’être unique en son genre en Belgique francophone. Un bref rappel historique n’est pas sans intérêt.(...)"
Compatriotiquement!


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Message  ndonzwau Jeu 12 Sep - 0:39

"RDC : qui a tué le secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, en 1961 ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130910081843/
Cinquante deux ans après le crash de l'avion de Dag Hammarskjöld, alors secrétaire général de l'ONU, une commission, composée de juges et de diplomates, a exigé lundi la réouverture d'une enquête indépendante. Objectif : élucider les circonstances restées controversée de la mort de ce haut-cadre onusien, en mission au Congo (l'actuelle RDC).

Une commission d'enquête indépendante a appelé, le 9 septembre, les Nations unies à rouvrir une enquête sur les circonstances controversées de la mort en 1961 du secrétaire général de l'ONU Dag Hammarskjöld. Elle a cité des "preuves convaincantes" démontrant que son avion a été abattu.
Dans un rapport rendu public à La Haye, cette commission composée de juges et de diplomates, demande notamment que l'agence nationale de sécurité américaine (NSA) permette l'accès aux enregistrements des conversations dans le cockpit de l'avion et des messages radio qu'elle aurait réalisées en 1961.
Dag Hammarskjöld, le deuxième secrétaire général de l'ONU, avait trouvé la mort dans des circonstances mystérieuses en septembre 1961, quand son avion s'est écrasé près de Ndola, en Rhodésie du Nord, l'actuelle Zambie.

Mission de paix au Congo
Il effectuait alors une mission de paix au Congo nouvellement indépendant et devait rencontrer le dirigeant du Katanga, Moise Tshombe, qui avait fait sécession et proclamé son indépendance avec le soutien des milieux d'affaires occidentaux.
"Il existe une preuve convaincante que l'avion a fait l'objet d'une forme d'attaque ou de menace au moment où il s'apprêtait à atterrir à Ndola", selon la commission qui cite notamment deux témoins qui ont affirmé avoir vu un deuxième avion tirant sur le DC-6, l'Albertina.
Quinze personnes dont Dag Hammarskjöld, alors âgé de 56 ans, avaient été tuées lorsque l'avion s'était écrasé près de Ndola. Le seul survivant était décédé quelques jours plus tard."



"RDC : "Mission Congo", ou comment on a détourné l'aide destinée à des réfugiés rwandais
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130911113804/rwanda-rdc-zaire-aide-humanitairerdc-mission-congo-ou-comment-on-a-detourne-l-aide-destinee-a-des-refugies-rwandais.html
Diffusé en avant-première au Festival international du film de Toronto (5-15 septembre), "Mission Congo" lève le voile sur le projet "Operation Blessing" du pasteur américain Pat Robertson dans l'est de la RDC, alors Zaïre, en 1994. Des fonds levés aux États-Unis pour secourir les réfugiés rwandais avaient été utilisés à d'autres fins, selon les réalisateurs du documentaire.
Peut-on profiter d'un génocide ? À cette question terrible, il est possible de répondre par l'affirmative, certaines personnes n'ayant pas hésité à l'époque à détourner l'aide humanitaire destinée à près d'un million de refugiés dans l'est de la RDC, alors Zaïre. C'est ce que révèle Mission Congo, un documentaire à charge contre le controversé télé-évangéliste américain Pat Robertson. Le film a été présenté en avant-première le 6 septembre au Festival international du film de Toronto, au Canada.(...)"


Affiche du documentaire (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

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Message  Jim KK Jeu 12 Sep - 21:07

Situation toujours «précaire» dans l’Est de la RDC, selon l’Onu

"La sécurité reste “précaire” dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), malgré le recul des rebelles du M23 et la reprise de négociations à Kampala entre Kinshasa et le M23, a souligné jeudi 12 septembre le Conseil de sécurité. La brigade d’intervention de la Monusco pourrait actionner ses drones de surveillance début décembre.

Dans une déclaration publiée à l’issue de consultations à huis clos, le Conseil de sécurité “réaffirme l’inquiétude (des 15 pays membres) à propos de la situation de sécurité précaire sur le terrain“."

"Selon des diplomates cité par l’AFP, Mme Robinson a réitéré qu’il ne devait y avoir ni amnistie ni intégration dans l’armée congolaise pour les membres du M23 et d’autres groupes armés qui auraient commis des violations des droits de l’homme."

"Elle a indiqué qu’au cours de sa récente visite à Kigali, elle avait fait part au président Paul Kagamé des accusations de collusion entre le Rwanda et le M23, mais que celui-ci avait répondu “qu’elles étaient sans fondements“.

http://radiookapi.net/actualite/2013/09/12/situation-toujours-precaire-dans-de-la-rdc-selon-lonu/


Jim KK


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Message  ndonzwau Lun 16 Sep - 21:51

ndonzwau a écrit:Moi qui ailleurs sur d'autres sujets (et suis revenu une fois de plus ici plus haut) faisais part de ma crainte de voir le rêve nationaliste pan-utsiste de Kagame embraser la Région par une guerre totale pour obtenir sa part du Kivu (le M23 n'exige rien de moins comme condition que 2 Millions de prétendus tutsi Congolais exilés dans les pays voisins retournent au Congo, càd en vérité pour plus de 4/5èmes dans un Congo qui n'a jamais été le pays...), devrais bien être en deçà de la réalité sur la folie mégalomanique du rwandais et l'ambiance survoltée autour de lui; à lire les différentes chroniques ci-dessous (du moins quelques unes sur ces sites de celles qui sont en français ou en anglais)...
C'est vrai elles sont commisses par des Rwandais visiblement opposés à Kagame et son régime mais j'imagine qu'il n'y a pas que propagande mensongère...
Lisez-les !
 

"LeM23/RDF préparent la guerre, les négociations de Kampala une pire distraction!

9 septembre 2013
Umutekano

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/09/lem23rdf-preparent-la-guerre-les-negociations-de-kampala-une-pire-distraction/
Au moment où on continue de faire la publicté des soi- disant négociations de Kampala, Le M23/RDF est entrain de finaliser les préparaitifs pour une autre guerre au Nord Kivu. Des réunions de haut niveau se tiennent à Gisenyi, où le chef d’état major rwandais, le Gen Patrick Nyamvumba séjourne depuis plusieurs semaines pour mieux  superviser ses troupes. La dernière réunion s’est tenue le 5 septembre, 2013 à GISENYI (au RWANDA) entre de Hauts Officiers de l’armée rwandaise (RDF) et ceux du M23 (dont les Colonels MAKOMA, Vianney KAZARAMA ainsi que d’ autres Caciques de ce Mouvement rebelle).(...)"

"LA LETTRE DU NORD: Le secret d’état et la chronique d’une guerre en RDC, partie 2.
5 septembre 2013
Umutekano

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/05/la-lettre-du-nord-le-secret-detat-et-la-chronique-dune-guerre-en-rdc-partie-2/
Le 1er Septembre 2013 , Ikaze Iwacu a contacté un officier supérieur au sein de RDF par SKYPE pour savoir son point de vue sur les perspectives d’avenir dans le domaine militaire et politique concernant la guerre en RD Congo. Il a commencé par dire à Ikaze Iwacu que  » le dictateur Paul Kagame est dans un tournant difficile, il passe la plupart du temps dans sa résidence, qui est à côtés du Village Urugwiro, en regardant la télévision, surtout les chaines internationales d’informations et en lisant différents blogs sur l’Internet. Il vient à peine au bureau, l’homme devient de plus en plus suicidaire et il est complétement déprimé ». Ci-dessous, le résumé de notre entretien et analyse.(...)"

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/10/la-lettre-du-nord-paul-kagame-le-commandant-sans-pitie-du-rwanda/
° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/01/rwanda-%E2%80%93-uganda-le-jeune-deserteur-du-m23-manirakiza-pascal-a-ete-retrouve-a-moitie-mort/
° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/01/le-fpr-aux-abois-la-strategie-dauto-fragilation-ne-marche-plus/
° http://realitesdurwanda.blogspot.fr/2013/06/le-rwanda-de-kagame-est-devenu-lavocat.html
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"(...)Le New York Times a publié mercredi 4 septembre 2013, sous la plume de  Jeffrey Gettleman, un article : The Global Elite’s Favorite Strongman (L’homme Fort, le Favori de l’Elite Mondiale). Ce long article (9 pages) a fait l’objet d’un commentaire pertinent d’E. Nsimba, diffusé sur Internet, que nous reproduisons in extenso ci dessous.

Rien que par le titre, on pense que le journaliste Jeffrey Gettleman –comme beaucoup de ses pairs- brosse un portrait très flatteur de Paul Kagamé. Rien n’est plus faux. Apres la publication de l’article, le service de presse de la présidence rwandaise a réagit avec beaucoup de véhémence, dénonçant la duplicité de Gettleman qui –d’après Kigali- a été victime de la manipulation des opposants au régime. Jeffrey Gettleman a eu une interview de trois heures avec Paul Kagamé mais aussi avec des opposants de l’extérieur et intérieur, notamment Alice Muhirwa, Kayumba Nyamwasa, Rene Claudel Mugenzi, David Himbara, Noble Marara.
Certes, Jeffrey Gettleman vante la réussite et prouesses socio-économiques du Rwanda sous le leadership de Paul Kagamé. Rien de nouveau –on se lasse de la propagande de la presse occidentale, essentiellement Anglo-saxonne sur le « miracle » économique rwandais.
Toutefois, quand on lit le contenu de l’article, le portrait de Kagame se révèle très destructeur. On découvre un Kagamé prisonnier de son orgueil nombriliste, toujours hautain, encore et toujours dédaigneux. Mais c’est de la simple apparence. En lisant entre les lignes, on prend la mesure de l’insondable désespérance de ce dictateur et autocrate, du vide qu’il ressent par  l’éloignement –même tiède- de ses protecteurs occidentaux,  la désertion des collaborateurs y compris ceux de sa garde rapprochée, la disparition des flatteurs, la fuite des courtisans.

Le patriotisme que Kagamé impose à pas de charge au Rwanda, apparait sous ses traits réels : un patriotisme étriqué et aigri, conçu –habilement- pour exacerber les peurs et mobiliser les frustrations. Sous ses dehors ludiques et libertaires, le régime de Kagamé est en réalité, l’un de plus répressifs du monde. Face à une presse sinistrée, une opposition tétanisée et brutalisée –les journalistes et dirigeants de l’opposition sont emprisonnés après un simulacre de jugement-, l’atonie ambiante se consolide –nourri essentiellement par la peur de l’autorité et la défiance de chaque membre de la société envers tous les autres, susceptibles d’être autant d’agents du pouvoir. Dans des telles conditions, la dictature se renforce et peut tout se permettre. Mais pour combien de temps ?
Le portrait révèle aussi un Kagamé qui a intériorisé des terribles complexes d’infériorité. Kagamé quitta le Rwanda en 1959, il avait deux ans. Il grandit dans un camp des refugiés en Ouganda dans une hutte. On comprend pourquoi, il fait raser les huttes dans les collines. Il n’a jamais terminé l’école secondaire. Kagame n’a pas non plus achevé sa formation militaire à la prestigieuse académie militaire américaine (Fort Leavenworth). Il quitta précipitamment Fort Leavenworth lors de l’assassinat de Fred Rwigema, co-fondateur de FPR.

Le portrait dévoile aussi un Kagamé paranoïaque, impulsif, violent et très instable. Quelques exemples édifiants :
« “He barely finished high school,” said Himbara, who holds a Ph.D. from Queen’s University, in Kingston, Ontario, and served as one of Kagame’s senior policy advisers. “It was always hard working with him, because we constantly had to figure out how to make him seem like the originator of ideas.” He went on, “After I once wrote a speech for him to give, he said to me: ‘You think because you have a Ph.D. from Canada you are smarter than me? You are a peasant! You go and read the stupid speech!’ And then I would have to say: ‘No, sir, you are the president, and in my hands it is a stupid peasant product. But in your hands it is something special.’ That’s how we had to flatter and appease him,” Himbara said. “It was crazy.” ».
David Himbara était conseiller politique a la présidence rwandaise. Il prépare un discours que  Kagamé devrait prononcer.  Kagamé le toise  «Tu penses parce que tu as un Ph.D (doctorat)  que tu as obtenu au Canada, tu es plus intelligent que moi ? Tu es paysan. Va lire ton discours à la con. No, sir, vous êtes le président, dans mes mains, le discours est un stupide produit paysan. Mais, dans vos mains, le discours devient quelque chose de spécial». Tous les conseillers de Kagamé connaissent ses points faibles. Pour chaque initiative, action, il fallait faire croire à Kagamé, qu’il en avait la parenté. Il est le guide éclairé, le grand penseur et concepteur…………….….

Kagamé n’a aucun respect et encore moins la moindre considération envers les « intellectuels » et « technocrates » rwandais. Il les traite avec mépris. Pour lui, ces rwandais bardés des titres universitaires ne sont que des cassandres ivres, des routards naïfs, des phraseurs en chambre, des prétentieux aux têtes remplis d’idées fumeuses et improductives…………..
Encore un autre témoignage hallucinant de David Imbara : « …. In 2009, Himbara said, Kagame ordered two subordinates — a finance director and an army captain — into his presidential office, slammed the door and started shouting at them about where they had purchased office curtains. Kagame then picked up the phone, and two guards came in with sticks, Himbara said. Kagame ordered the men to lie face down, and he thrashed them. After five minutes, Kagame seemed to tire, and the bodyguards took over beating the men, as if they had done this before. Himbara said he was sick to his stomach witnessing the scene..... ».
Kagamé avaient sévèrement battu son directeur financier et un capitaine de l’armée, coupable d’avoir commandé des rideaux qui n’étaient pas à son gout. Il les convoqua dans son bureau, les ordonna de coucher à même le sol et les frappa. Epuisé, ses gardes du corps prirent la relève pour prolonger le supplice.

Paul Kagamé a aussi échoué de réconcilier les rwandais. Il a imposé une réconciliation des vainqueurs. Un Hutu accuse: « ….This man vented that Tutsis were favored by the government for everything from college scholarships to high-ranking jobs under the guise of an affirmative-action program designed to help “genocide survivors” who, by definition, are Tutsis. The whole system was rigged to keep Tutsis up and Hutus down, he said, and “during the elections, party agents would tear up your ballot if you didn’t vote for Kagame.....”
Les Tutsi sont favorisés depuis l’Université avec des bourses d’études grâce à un programme conçu pour aider les survivants Tutsi du génocide. Les Tutsi trustent les joyaux de la République. Un système qui place les Tutsi en haut de l’échelle sociale et les Hutu en bas. Pendant les élections, les agents du parti, déchiraient les bulletins de vote qui favorisaient d’autres candidats.

Avec tous ces témoignages, Jeffrey Gettleman  confronte Kagamé : « ….When I asked Kagame about this, he first tried to convince me that Tutsis actually don’t dominate politics or business. When I presented specifics: the health minister, defense minister, foreign minister and finance minister are all Tutsis, along with some of the richest men in the country, he acknowledged that Tutsis might enjoy a few advantages here and there, but this was “by default and not by design.” ».
En résumé, Jeffrey Gettleman dit ceci à Kagamé: «…Les Tutsi contrôlent et dominent la politique et les affaires. Le ministre de la santé, le ministre de la défense, le ministre des affaires étrangères, le ministre des finances sont tous Tutsi y compris les quelques riches du pays…».
Déstabilisé,  –simplement parce que peu habitué à une interview-confrontation, Paul Kagame craque quand Jeffrey Gettleman, l’interroge sur la RDC. « ….Kagame told me that many Rwandan Tutsis fear that their Tutsi brethren inside Congo could be massacred if Rwanda does not protect them. He acknowledged that some Rwandan churches have been sending money to Congolese rebels, as part of a Tutsi self-protection campaign. But Kagame’s critics say that is just a flimsy rationale for interfering in a country with glittering spoils that are easy to grab.....The president also admitted — and this was the first time I was aware of him saying it — that some Rwandan soldiers were indeed fighting inside Congo, but he insisted they were deserters. “At one time, we even had some of our soldiers escape, and they just go,” Kagame said. It was an almost-clever way to explain why Rwandan troops had been spotted inside Congo, but it didn’t make much sense...... ».  

En résumé, Paul Kagamé confie à Jeffrey Gettleman « ……beaucoup des tutsi rwandais pensent que leurs frères en RDC peuvent être massacrés si le Rwanda ne les protège pas. Il reconnait que quelques églises rwandaises envoient de l’argent aux rebelles congolais sous le couvert d’une campagne d’autoprotection des Tutsi. Kagamé affirme que les soldats rwandais qui se battent en RDC sont des déserteurs de son armée……».
Jeffrey Gettleman avait demandé d’interviewer Paul Kagame pendant longtemps.  Il n’avait reçu aucune réponse, Kagamé l’ignorant superbement en le faisant poireauter. Puis –contre toute attente- Paul Kagamé accepte enfin. Comme Jeffrey Gettleman le reconnait lui-même, Kagamé voulait utiliser l’interview par calcul géostratégique et géopolitique.

Le ciel s’assombrit sur Kagamé. Son assurance –presque fétichiste- s’estompe. La rente géostratégique dont il bénéficie depuis le génocide rwandais de 1994 bat de l’aile (menace de suspension  de l’aide publique au développement bilatérale et multilatérale), la modification des rapports de force sur le terrain militaire en RDC avec les récentes victoires des FARDC,  la présence des unités de l’intervention rapide composée de deux pays de la SADC (Afrique du Sud, Tanzanie), la dénonciation tout azimuts de Amnesty International et Human Rights Watch, -des puissants faiseurs d’opinion nationale et internationale- sur les abus de droit de l’homme, les signes d’essoufflement de l’économie rwandaise qui forcent Paul Kagamé d’abandonner son rêve de faire du Rwanda le « Singapour » africain………………..
L’accumulation de ce faisceau d’indices a poussé Paul Kagamé de recevoir le journaliste Jeffrey Gettleman à Kigali. Car Kagamé n’est pas probablement doué mais n’est ni fou encore moins inconscient. Il sait que la nouvelle donne n’est pas en sa faveur. Alors, il prend l’initiative avec comme objectif : redonner son blason pour retourner l’opinion internationale en sa faveur. Il va de soi, que Paul Kagamé a échoué. Son interview fut un désastre. Il avait en face de lui, un journaliste très professionnel et combatif, muni des preuves et pas des vulgaires allégations.  Jeffrey Gettleman a été impitoyable, ne donnant aucune chance à sa proie.

Au finish les Anglo-saxons qui avaient choisis l’Afrique de l’Est pour conquérir toute l’Afrique et contenir la Chine sont dépités et amers. Museveni –qu’on présentait comme le « Bismarck » africain se révèle un despote qui a changé la constitution pour se pérenniser au pouvoir, n’hésite pas d’emprisonner ses opposants, bâillonne la presse audio-visuelle et pille les ressources de la RDC. Meles Zenawi, tout puissant président éthiopien a certes battit une économie florissante sur fond d’une dictature implacable qui n’accepte aucune voix dissidente. Il a régné pendant 21 ans et seul la mort a mis fin à son règne. Le président érythréen Isaias Afewerki, une fois le chouchou des Anglo-saxons, est devenu un tyran qui enferme ses opposants dans des containers enfouis sous l’eau jusqu'à ce que mort s’ensuive. Les élections bâclées au Kenya et les tueries interethniques complètent l’échec de la stratégie Anglo-saxonne.  
Toujours battants, les Anglo-saxons misent maintenant sur les pays de l’Afrique australe et les pays du Golfe de guinée. Une nouvelle carte distributive se dessine a l’insu des peuples africains concernés. Décidément…………………………..

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195442&Actualiteit=selected


"Criminel de Guerre Innocent Kaina alias « Indian Queen désigné » par le M23/RDF pour relancer les hostilités contre les FARDC.
16 septembre 2013
Umutekano

° http://ikazeiwacu.unblog.fr/2013/09/16/criminel-de-guerre-innocent-kaina-alias-%C2%AB-indian-queen-designe-%C2%BB-par-le-m23rdf-pour-relancer-les-hostilites-contre-les-fardc/
Rutshuru.
Le Colonel Innocent Kaina alias « Indian Queen », très redoutable dans plusieurs crimes de guerres et crimes contre l’humanité, dont des massacres des civils depuis l’ancien CNDP, est celui qui vient d’être de nouveau désigné par la rébellion du M23 pour commander les prochaines attaques contre les FARDC en Territoire de Rutshuru.(...)"
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Message  GHOST Lun 16 Sep - 23:53

Idea BUNAGANA, LA PROCHAINE LIGNE DE FRONTQuestion Question Idea 

Kagame avait fait deployer ses chars juste en face de Goma:P ..pour faire pression sur les FARDC afin de ne pas repousser loin de Goma le M23⭐ clown Malgré sa stratégie des tirs d´obus sur son propre territoire, l´astuce s´est retournée contre lui même car l´ONU a démontrée que l´armé Rwandaise était entrain de se battre au Congo:face: What a Face 

La SADC a semble-t-il lancée un message..diplomatique en disant tout haut que Kagame avait l´intention d´envahir le Kivu, ce message semble avoir fait réflechir Kagame qui ne peut pas faire face á la SADC dont les puissances militaires que sont la RSA, le Zimbabwe, la Tanzanie et surtout l´Angola..risquent d´intervenir directement au Kivu au cas où...Evil or Very Mad 

Ainsi, la suite se passe en Ouganda..

MUSEVENIpirat pirat 

Museveni a commencé par un test en occupant pendant quelques jours Mahagi plus loin dans la province Orientale⭐ Quand F Mwamba annonce sur Radio Okapi que les negociations á Kampala n´avancent pas et que le M23 trouve des nouvelles revendications:pirat: ..en exigeant maintenant un "cessez le feu et une zone tampon"No No subitement, Kaguta Museveni refait ce que Kagame a tenté á Goma: L´armée Ougandaise est deployée á la frontière á Bunagana⭐ Like a Star @ heaven 

Militairement parlant, le M23 auront du mal á tenir Kibumba et Rutshuru..la seule ligne de defense se trouve á Bunagana située juste á la frontière où l´Ouganda y compris le Rwanda peuvent intervenir directement:face: What a Face 

WAIT AND SEE..Rien qu´une semaine..rien qu´une semaine et les negociations vont cesser car la RDC se basant sur les resolutions de l´ONU continue á insister que le M23 depose les armes et cesser d´exister No cyclops cyclops La confrontation est inévitable..
GHOST
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Message  GHOST Mar 17 Sep - 0:32

What a Face What a Face 700 Burundais

Selon un blog de C Braeckman, il ya près de 700 burundais dans les rangs du M23..et le pire est á venir car le Président du Burundi souhaite qu´[i]on fasse pression sur le gouvernement congolais[/i] dans les negociations en cours en Ouganda⭐ 

Si le Burundi aussi se retrouve dans cette guerre..alors il est plus que temps que la RDC quitte la CIRGL une fois pour toute⭐ 
En lisant C Braeckman on "comprend" l´étrange exigeance du M23 á propos des refugiés congolais..Ce que la Tanzanie a expulsée plus de 7 000 Rwandais avec leurs vaches..et Kagame se retrouve dans une mauvaise situation où il doit trouver de la place pour ces Rwandais..dans un pays miniscule..Ainsi, deverser ces Rwandais au Congo serait la solution ultime...Twisted Evil Twisted Evil
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Message  ndonzwau Jeu 19 Sep - 1:04

"La mission de l'Onu en RDC vivement critiquée
° http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/industrie-lourde/actu/reuters-00550098-la-mission-de-l-onu-en-rdc-vivement-critiquee-606242.php
La mission de l'Onu en République démocratique du Congo (Monusco) doit repenser sa stratégie afin de mieux protéger les populations civiles car son action actuelle n'a que peu d'effets, estime un document interne sur l'action menée par cette force de maintien de la paix.
Lancée il y a 13 ans, la Monusco principalement composée de soldats sud-africains, tanzaniens et malawis est la plus importante mission en exercice des Nations unies avec quelque 18.500 hommes et un budget annuel de 1,5 milliard de dollars.
Son inaction lorsque des rebelles congolais ont pris en novembre le contrôle de la ville de Goma, capitale régionale du Nord-Kivu dans l'est de la RDC, lui a valu de nombreuses critiques.
Une nouvelle brigade internationale a été constituée en mars avec pour mission de désarmer les groupes d'insurgés dans les provines orientales du pays. Depuis les casques bleus ont contribué à chasser les rebelles de Goma après d'intenses combats.
Selon le rapport, les sites sur lesquels est implantée la Monusco sont mal situés et ne lui permettent pas d'accomplir des missions au-delà de simples patrouilles de proximité, ni de protéger les populations civiles.
"La protection par la présence est inefficace. La Monusco donne un faux sentiment de sécurité et entretient l'illusion d'une protection par une présence statique et un emploi important de ressources qui ont peu d'effets durables", estime le rapport.
Le texte appelle les soldats engagés dans cette force à reprendre l'initiative sur le terrain et à se montrer digne de l'engagement militaire qu'ils ont pris.
Le rapport appelle la Monusco à repenser ses missions et à "orienter ses forces pour déjouer les menaces naissantes"."


"LA MONUSCO ACCUSÉE DE DONNER « UN FAUX SENTIMENT DE SÉCURITÉ » DANS L’EST DE LA RDC
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2804:la-monusco-accusee-de-donner-un-faux-sentiment-de-securite-dans-l-est-de-la-rdc&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
Un rapport interne des Nations unies accuse la Mission de l'Onu en République démocratique du Congo (Monusco) de donner « un faux sentiment de sécurité » et d’entretenir « l'illusion d'une protection par une présence statique et un emploi important de ressources qui ont peu d'effets durables ».(...)"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau Jeu 19 Sep - 14:08

Le papier ci-dessous du "Potentiel" nous fait un rappel pertinent sur la position de Kigali mais comme toujours "Le Potentiel", un bon journal  plutôt "centriste" prend le courage de lever de bonnes lièvres mais ne peut pousser sa chasse jusqu’à débusquer assez le gros caillou caché dans l’ombre du talus qui achèverait leurs prises : la responsabilité personnelle de Kanambe !
Courageux le Mutinga mais pas téméraire ; il y perdrait sa pitance en tant que membre actif de l’AMP…

Lisez donc :

"(…)le Rwanda voudrait garder un pied à terre dans l’Est et un bras à Kinshasa.(…)"
On attend encore la suite, le fin fond de l’interpellation… Et plus loin :  
"(…)SORTIR DE LA TORPEUR
Quelle sera dès lors l’attitude de Kinshasa, Kigali ayant clairement démontré sa mauvaise foi à aider à une paix durable dans l’Est du pays ? Des observateurs de la région sont formels sur un point. La guerre, soutiennent-ils, reste la seule issue efficace pour une paix durale dans l’Est du pays. « Qui veut la paix prépare la guerre », renseigne un vieil adage. Kigali s’y prépare déjà. Rien n’empêche Kinshasa de faire de même, au nom de la sauvegarde de l’intégrité de son territoire national.
Il faut sortir de la torpeur. A l’ouverture le 7 septembre 2013 des concertations nationales, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, l’a promis dans des termes clairs : « Aucun effort ne sera ménagé pour que les réunions de Kampala aboutissent à la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, faute de quoi nos Forces armées assumeront ce devoir ». C’est tout dire."
La question toute logique : est-ce que Kinshasa est sorti de la torpeur ou s’est-il donné d’ores et déjà les moyens d’en sortir ???
Pour le reste, sur l'entreprise diabolique de Kigali, tout est dit !


"QUE PRÉPARE KIGALI ?
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2810:que-prepare-kigali&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
Forte présence militaire rwandaise à la frontière

Encore une fois, la Société civile du Nord-Kivu a constaté le renforcement des troupes rwandaises à la frontière avec la RDC. Qu’est-ce qui pourrait justifier pareille attitude alors que sur le terrain des opérations, il s’observe une accalmie due à la reprise du dialogue de Kampala entre le gouvernement et le M23 ? Que mijoterait le Rwanda après de violents combats qui ont secoué les alentours de la ville de Goma ? Conscient que rien de bon ne sortirait des pourparlers de la capitale ougandaise, Kigali  se prépare à la reprise de la guerre.


Le Rwanda multiplie et intensifie des manœuvres militaires à sa frontière avec la RDC. Ce mouvement massif des troupes rwandaises a été observé par la Société civile du Nord-Kivu. Comme d’habitude, celle-ci n’a pas tardé de tirer la sonnette d’alarme.
A quel jeu jouerait finalement Kigali ? Pour les spécialistes des Grands Lacs, plusieurs hypothèses pourraient sous-tendre cette attitude va-t-en de l’homme fort du Rwanda. Celui-ci voudrait anticiper sur un éventuel échec des pourparlers repris à Kampala entre son filleul de M23 et le gouvernement congolais.
Ayant été l’un des initiateurs de ces discussions de la capitale ougandaise qui évoluent en dents de scie depuis leur lancement fin 2012 à la suite de la chute de la ville de Goma, il en maîtrise le déroulement et le dénouement. Il sait qu’il n’en sortirait qu’une souris et non une résolution marquée du sceau de paix. Le retour de la paix en RDC de même que la stabilité de la sous-région des Grands Lacs signeront la fin du régime de Kigali. Son implication dans les initiatives de paix pue l’hypocrisie à mille lieues.

Si aujourd’hui le Rwanda est présenté comme un pays « stable » politiquement et économiquement, les ressources ont été puisées dans la déstabilisation de la sous-région. Aidé par ses parrains occidentaux, il a su faire basculer la RDC dans un piège sans fin dont les principales facettes sont le génocide de 1994 et les FDLR, un groupe armé qui passe actuellement pour l’hydre des Grands Lacs. Classé force négative au même titre que le M23, ce mouvement dit rebelle au régime de Kigali est traqué et combattu depuis des décennies sans que le régime Kagame n’arrive à avoir raison de lui.
Ensuite, le régime de Kigali monte des enchères de manière à faire passer à Kampala ses pistes de solutions, par le biais du M23. Déterminé à ne jamais renoncer à occuper la RDC soit directement ou indirectement, le Rwanda voudrait garder un pied à terre dans l’Est et un bras à Kinshasa. De cette manière, il peut, en cas d’absence de guerre, poursuivre son contrôle sur l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC. Sa survie en tant que pays « stable » en dépend.

Ainsi, en brandissant le spectre de la guerre, Kigali voudrait étaler sa forte capacité de nuisance. C’est tout simplement un chantage. Il voudrait pousser la communauté à le considérer comme un acteur incontournable dans ce qui se décline en termes d’initiative de paix, de stabilité et de développement dans les Grands Lacs.
Il s’est complu dans cette situation des décennies durant après avoir renfermé également la communauté internationale dans une sorte de prison de culpabilité relativement au génocide de 1994. Il en a tiré de gros dividendes en soutiens financiers et autres de la part des puissances occidentales qui ont reconnu avoir une conscience chargée.
L’autre piste à explorer renvoie à la volonté de déstabilisation de la région des Grands Lacs qu’a toujours affichée Kigali. Des témoignages, comme ceux rapportés par BBC, citant des sujets rwandais qui ont abandonné les rangs du M23, corroborent cette thèse.

Tout est parti en 1996 avec le lancement de la rébellion, financée essentiellement par Kigali, menée par les troupes coalisées de la l’AFDL. Après la chute de Kinshasa en mai 1997, la guerre des clans a laminé l’AFDL, suscitant en août 1998 une autre rébellion, partie de l’Est de la RDC et financée également par Kigali. D’autres mouvements rebelles, appuyés soit par le Rwanda, soit par l’Ouganda vont écumer toute la partie orientale de la RDC.
A l’analyse, ayant pris goût à exploiter illégalement les ressources naturelles, Kigali a créé une véritable entreprise de contrebande en RDC.  L’usure du temps a fait qu’à ce jour le chantage des années 90 ne fait plus florès. Kigali a choisi de se lancer dans le jeu des têtes brûlées. Il se pose en cascadeur prêt à effectuer le saut périlleux, avec cette particularité d’entraîner dans sa chute toute la sous-région. Pour celles de grandes puissances qui ont encore le sens de l’humanité ou de l’humanisme (c’est selon) seraient disposées à négocier avec l’homme fort du Rwanda pour l’empêcher de commettre le pire.

Cette analyse tient au fait que le nouveau mouvement massif des troupes rwandaises à la frontière avec la RDC intervient dans un contexte caractérisé par une trêve sur le terrain des opérations, après de violents combats qui ont secoué dernièrement les alentours de la ville de Goma.
Les hostilités ont été interrompues, bien sûr, par un coup de sifflet de la CIRGL, sous la pression de la communauté internationale, mais c’est surtout au moment où l’ennemi accumulait des défaites sur le front. Dans leur offensive, les FARDC ont, entre autres, été délogé le M23 de l’un de ses plus importants bastions, à savoir la localité de Kibati.
Pris de panique, le M23 n’a trouvé d’issue qu’avec la réouverture des pourparlers de Kampala. Là aussi, il n’est pas sûr d’avoir gain de cause, Kinshasa ayant clairement opposé une fin de non recevoir aux nouvelles revendications de cette  force négative, notamment la neutralisation des FDRL, le retour des réfugiés rwandais disséminés dans la région des Grands Lacs et la création d’une zone tampon autour de Rutshuru.

Il nous revient que le Rwanda n’a pas digéré cette victoire des FARDC sur son filleul qu’il avait armé en conséquence. Quid ? Au-delà des discussions qui végètent à Kampala, Kigali rumine encore cet échec du M23 qui équivaut à sa propre défaite militaire. Enfin, l’autre front auquel fait face Kigali, c’est la population congolaise dans l’Est qui ne cache plus son sa détermination à en découdre avec le Rwanda, en cas de tergiversations de Kinshasa. Aussi se met-il sur la défensive pour parer à toute éventualité.
L’on se rappelle des manifestations populaires qui ont secoué Goma à l’annonce de la permutation du commandant des opérations au front, le colonel Mamadou Ndala. Tout récemment, l’arrestation en zone neutre d’un militaire congolais a failli embraser la région. La population de Goma – encore elle – était prête à traverser la frontières, rapportent des sources locales, pour se battre à mains nues au contre l’armée rwandaise. Une preuve patente de vives tensions qui règnent de part et d’autre de la frontière.

SORTIR DE LA TORPEUR
Quelle sera dès lors l’attitude de Kinshasa, Kigali ayant clairement démontré sa mauvaise foi à aider à une paix durable dans l’Est du pays ? Des observateurs de la région sont formels sur un point. La guerre, soutiennent-ils, reste la seule issue efficace pour une paix durale dans l’Est du pays. « Qui veut la paix prépare la guerre », renseigne un vieil adage. Kigali s’y prépare déjà. Rien n’empêche Kinshasa de faire de même, au nom de la sauvegarde de l’intégrité de son territoire national.
Il faut sortir de la torpeur. A l’ouverture le 7 septembre 2013 des concertations nationales, le chef de l’Etat, Joseph Kabila, l’a promis dans des termes clairs : « Aucun effort ne sera ménagé pour que les réunions de Kampala aboutissent à la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, faute de quoi nos Forces armées assumeront ce devoir ». C’est tout dire. "



"LE JOURNALISTE OUGANDAIS KAITANA, ACCUSÉ D’ENRÔLER DES COMBATTANTS POUR LE M23, ARRÊTÉ PUIS LIBÉRÉ À KAMPALA"
Evil or Very Mad Twisted Evil Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Twisted Evil Evil or Very Mad 
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2807:le-journaliste-ougandais-kaitana-accuse-d-enroler-des-combattants-pour-le-m23-arrete-puis-libere-a-kampala&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en

"LA SITUATION DANS L’EST DE LA RDC, « UN DES DÉFIS MAJEURS DU FUTUR DE L’AFRIQUE », EXAMINÉE À L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’ONU"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2808:la-situation-dans-l-est-de-la-rdc-un-des-defis-majeurs-du-futur-de-l-afrique-examinee-a-l-assemblee-generale-de-l-onu&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en

(…)La Prospérité titre à la Une « Kampala : le facilitateur décrète un huis clos ! ».
Ce journal rappelle qu’il s’est passé exactement 12 jours, depuis que le 7ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CIRGL a recommandé au Gouvernement et au M23 de reprendre et, surtout, de clôturer, endéans 14 jours,  les discussions de Kampala. Le facilitateur a rappelé aux deux délégations que  ce dialogue qui a débuté le 9 décembre 2012, dure depuis 9 mois. Le quotidien croit savoir que le ministre ougandais a expliqué aux deux parties qu’il devenait crucial d’y  mettre rapidement un terme, d’autant plus que le délai accordé par le 7ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CIRGL est presque terminé. Crispus Kiyonga aurait donc exhorté le Gouvernement, via Raymond Tshibanda et le M23, via M. Abandi, à travailler encore dur et finir dès que possible. Si le facilitateur se montre optimiste, ce n’est pas le cas avec la délégation de Kinshasa qui n’est pas d’accord avec le texte proposé au mois de juin dernier. A cela s’ajoutent les nouvelles exigences que brandissent les rebelles du M23. Une séance à huis clos est attendue, pour faire avancer les discussions.
(…)
Le Phare
titre : « Kagame au Kivu, Museveni en Province Orientale », et signale pendant que les autorités congolaises sont distraites par des pourparlers sans issue avec le M23 à Kampala et des Concertations au lendemain incertain à Kinshasa, Kagame et Museveni sont occupés à faire main basse sur de larges pans du territoire national au Kivu et en Province Orientale.  
Il vaut mieux réagir maintenant pour arrêter l’hémorragie plutôt que d’attendre la naissance de nouveaux micros Etats autonomes sur le sol congolais pour aller pleurnicher à New York ou Addis-Abeba. (…)"

° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195496&Actualiteit=selected

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130913082834/onu-rwanda-paul-kagame-joseph-kabilacrise-en-rdc-l-onu-appelle-les-tats-des-grands-lacs-a-respecter-leurs-engagements.html
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdcongo-le-ultime-des-casques-bleus-est-dempecher-la-moindre-exaction-onu
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/zone-tampon-autour-de-rutshuru-le-piege
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pourparlers-de-kampala-un-ordre-du-jour-vide-de-toute-sa-substance]

Compatriotiquement!

ndonzwau


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Sam 21 Sep - 12:58

"Compte à rebours à Kampala: Kinshasa refuse l’amnistie
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/09/20/compte-a-rebours-a-kampala-kinshasa-refuse-lamnistie/
Les négociations ouvertes à Kampala entre la délégation du gouvernement de Kinshasa et les porte parole des rebelles du M23 piétinent depuis décembre 2012. Mais cette fois, à la veille de la réunion de l’Assemblée générale de l’ONU, où les Grands Lacs figureront à l’ordre du jour, le compte à rebours s’accélère : les chefs d’Etat de la région avaient sommé les négociateurs de conclure en 14 jours et d’ici une semaine, tout devrait être terminé…Sauf si les pourparlers échouent, cédant le pas à une reprise des hostilités. Les militaires s’y préparent déjà et le Rwanda comme le Congo massent des troupes de part et d’autre de la frontière.
En effet, les positions respectives sont difficilement compatibles. Le M23 lie le désarmement de ses troupes à deux exigences : la neutralisation des combattants hutus membres des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et le rapatriement des réfugiés congolais se trouvant au Rwanda. Il assure que ses hommes, soldats et officiers, ne souhaitent même plus être réintégrés au sein de l’armée congolaise. En réalité, les trois sujets qui demeurent en litige portent précisément sur l’amnistie, la réintégration et l’avenir des cadres politiques de la rébellion.
Même si certains négociateurs congolais, pressés d’en finir, auraient pu se montrer conciliants, la communauté internationale, désireuse de briser la spirale «amnistie, réintégration puis nouvelle rébellion » a tenté d’empêcher de nouvelles concessions. En effet, plusieurs dirigeants du M23 figurent sur des listes établies par les Nations unies, les Etats unis, l’Union européenne, prévoyant interdiction de voyage et sanctions. De plus, un certain nombre d’officiers mutins comme Sultani Makenga ou Innocent Kaina ont été radiés de l’armée congolaise.

De fortes pressions ont été exercées sur Kinshasa par des pays comme la Belgique pour que les mutins « multirécidivistes » et accusés de nombreux crimes de guerre ne soient pas réintégrés au sein de l’armée. Message reçu : les négociateurs congolais ont remis à la facilitation ougandaise une liste d’une centaine de commandants militaires du M23, (sur un total de 1700 combattants identifiés) qui ne pourraient bénéficier ni de mesures d’amnistie ni de réintégration. Il s’agit de récidivistes, d’auteurs de crimes de guerre, de violences sexuelles, de responsables de recrutement d’enfants, de personnes déjà jugées pour activités criminelles. Le ministre congolais de l’Information Lambert Mende a aussi relevé huit cas de « fraude à la nationalité » dans le chef d’activistes du M23 : alors que la nationalité congolaise est exclusive, (ce qui n’est pas le cas de la nationalité rwandaise !) une dizaine d’officiers et quelques civils seraient aussi des ressortissants d’un autre pays !
Ce veto mis par Kinshasa représente le principal point de blocage des pourparlers car les deux points officiellement avancés par le M23 pourraient, eux, trouver une solution. En effet le retour des milliers de réfugiés congolais installés au Rwanda, serait possible si le Comité international de la Croix Rouge et le Haut Commissariat aux réfugiés acceptaient d’identifier et de rapatrier les intéressés. Quant au désarmement des combattants hutus se trouvant au Congo, les observateurs relèvent que, même si les FDLR se composent de groupes bien organisés, leur nombre ne dépasse plus les 2000 unités. Tant la Monusco que la Brigade d’intervention africaine soulignent que les Hutus rwandais figurent en deuxième position sur la liste des groupes que le Conseil de Sécurité leur a demandé de neutraliser et que la mise à pied du M23 représenterait un signal pour tous des autres groupes armés.

Autre message de fermeté dans le chef de Kinshasa : Lambert Mende a exclu que les groupes armés puissent envoyer des délégués aux concertations nationales qui rassemblent plus de 800 délégués à Kinshasa, et il a assuré que « ces assises ne devaient pas se transformer en exercice de sacralisation des crimes et de l’impunité ».
Au départ, ces concertations avaient pour premier objectif de renforcer la cohésion nationale face à la guerre à l’Est, mais il n’est pas exclu qu’à la clôture des travaux, le gouvernement soit remanié et élargi à l’opposition. Une autre question, non formulée, est présente dans tous les esprits : à l’issue de son deuxième et dernier mandat, le président Kabila modifiera-t-il la Constitution pour jouer les prolongations ?"



"RDC: Kinshasa exclut une centaine de rebelles M23 de toute amnistie
° http://www.rfi.fr/afrique/20130920-rdc-kinshasa-exclu-toute-possible-amnistie-pres-une-centaine-rebelles-m23
La question de l'amnistie se discute à Kampala, en Ouganda, où se tiennent des pourparlers entre le gouvernement et le M23, mais aussi à Kinshasa, dans le cadre des concertations nationales. Jeudi 19 septembre, le porte-parole du gouvernement a indiqué que l'amnistie des rebelles se fera « au cas par cas », une centaine d'entre eux ayant d'ores et déjà été exclus du processus.

Le porte-parole du gouvernement s’est voulu très explicite. Lambert Mende Omalanga a affirmé que l’amnistie des rebelles et leur éventuelle réintégration dans l'armée régulière ne sera pas globale. En effet une catégorie de personnes ne devrait pas y avoir droit. C'est le cas de ceux qui ont commis des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité, tué des civils, recruté des enfants soldats, pillé les richesses de la RDC.
« Nous avons informé le ministre rwandais de la Défense, ce qui facilite les pourparlers de Kampala, explique Lambert Mende Omalanga. Et à sa demande, nous lui avons remis une liste d’une centaine de personnes sur les 1 700 que compte le M23, qui ne peuvent pas dans ces conditions-là être éligibles à l’amnistie, ou même à la réintégration au sein des forces armées. Cette démarche a le soutien des représentants des Nations unies, aussi bien dans la région des Grands Lacs qu’en RDC. »
Le premier nom sur cette liste est celui de Bosco Ntaganda, dit Terminator, aujourd'hui transféré devant la Cour pénale internationale (CPI). Derrière son nom figurent quelques lignes de biographie. « Sujet rwandais, né à Kinigi au Rwanda, ancien instructeur en chef au centre de Gabiro de l'Armée patriotique rwandaise (APR)Laughing Laughing Laughing lol! . »
Sept autres officiers supérieurs du M23 sont identifiés par Kinshasa comme de nationalité rwandaise. Les plus connus : Innocent Kaina dit India Queen, Innocent Zimurinda réfugié depuis mars 2013 au Rwanda, Bizimungu Masozera qui aurait fait partie du contingent rwandais au Darfour ou encore Bosco Mberabagabo, dit Castro.

Groupes armés proches de Kigali
D'autres sont qualifiés par le gouvernement congolais d'anciens membres de l'APR ou des Forces rwandaises de défense (RDF), l’actuelle dénomination de l'armée rwandaise. Sultani Makenga, aujourd'hui chef militaire du M23, aurait eu le grade de sergent au sein de l'APR. Baudouin Ngaruye aurait été, lui, instructeur au centre de Gabiro, comme Bosco Ntaganda, et son cousin, Patrick Safari, caporal au sein des RDF.
Pour l'écrasante majorité des officiers du M23 présents sur cette liste, la biographie se limite à leurs appartenances successives aux groupes armés accusés d'être proches de Kigali : le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), le M23, ou encore l'Union des patriotes congolais (UPC) en Ituri. Avec parfois une indication sur leur degré de proximité avec leurs chefs militaires, c'est-à-dire Laurent Nkunda, Bosco Ntaganda ou Sultani Makenga."



"Kinshasa dans les bras de Kigali à l’issue du huis-clos de Kampala
Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes 
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8322
Plus de deux décennies après la chute du mur de Berlin et le début de la guerre de basse intensité menée contre la RDC, croire qu’il y a encore des agendas cachés relèverait, pour une large part, du refus d’apprendre. Les documents et les témoignages de terrain sont pléthoriques. Les étudier et les partager avec «les minorités organisées et agissantes» ainsi qu’avec les masses populaires de la RDC aiderait à reculer l’ignorance et à militer efficacement pour la cause de la révolution idéologique indispensable à la refondation d’un autre Congo.

Le huis-clos décrété à Kampala, là où les gouvernants de pacotille de Kinshasa négocient avec les mercenaires rwandais du M23, sous l’œil vigilant de Kaguta Museveni, va réserver des surprises aux plus naïfs d’entre nous ; c’est-à-dire à ceux qui, depuis la guerre de l’AFDL, n’ont rien compris la stratégie des trois «Ka» (Kaguta Museveni, Kagame Paul et Kabila Joseph). Quand, par Mende interposé, le gouvernement de Kinshasa soutient qu’il n’y aura pas d’amnistie pour «les rebelles» inscrits sur la liste de (100) criminels, il prépare les plus naïfs d’entre nous à accepter l’issue des pourparlers de Kampala ; c’est-à-dire le déversement dans l’armée et dans les autres institutions du pays de «bons mercenaires». Le modus operendi du «kind of Guy» des Etasuniens n’aura pas changé d’un seul iota. «A travers des mouvements comme le CNDP, le Rwanda, écrit Bernard Lugan, pratiquait une véritable stratégie du chaos destinée à interdire le retour de la région dans le giron de Kinshasa. Cette stratégie est double :
- durant les phases de paix, Kigali faisait intégrer un maximum de tutsi dans les FARDC, sa main-mise s’opérant ainsi à travers l’armée congolaise ;
- quand Kinshasa tentait de reprendre le contrôle de la région en déplaçant les unités tutsi ailleurs dans le pays, ces derniers se mutinaient.[1] »(...)"

Dans sa description de la stratégie de Kigali, Bernard Lugan ne nous semble pas être sensible au fonctionnement du réseau d’élite ougando-rwando-congolais ; c’est-à-dire à la complicité entre les trois «Ka» et «leurs clans». (Le 27 septembre 2013, ils se rencontrent à New-York.) Il nous semble être encore prisonnier de la stratégie des guerres classiques. Dans le cas de la RDC, la guerre de basse intensité menée en réseau entretient le chaos dans une large partie de l’Afrique centrale avec la complicité de Kinshasa. En écoutant la BBC de ce 20 septembre 2013, voici ce que nous apprenons : « L’issue des pourparlers est en principe prévue la semaine prochaine. La RDC n’appliquera pas un principe de "responsabilité collective" contre la rébellion du M23, a déclaré à Kinshasa le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende. "Le gouvernement de la RDC s’interdit toute chasse aux sorcières. Le gouvernement n’appliquera donc pas le principe inique d’une responsabilité collective qui n’existe pas dans notre ordre juridique", a déclaré M. Mende. L’amnistie de rebelles et leur intégration dans l’armée se feront "au cas par cas", a dit le ministre, mais d’ores et déjà, la liste d’une centaine d’individus, dont les noms n’ont pas été révélés, sur un total de 1.700 combattants, a été établie par le gouvernement. » Encore une fois, nos populations, victimes des accords secrets souvent signés par les gouvernants de pacotille de Kinshasa risquent d’être, pour la énième fois, roulées dans la farine : leurs bourreaux risquent de se retrouver dans l’armée et les institutions du pays et un éventuel M24 risque de naître deux ou trois mois après le huis-clos de Kampala.

Admettons que « le gouvernement de Kinshasa » ne veuille pas se livrer à «la chasse aux sorcières» et à «la responsabilisation collective», pourquoi ne rend-il pas ses pourparlers avec les mercenaires de Kigali publics ? Pourquoi en fait-il une rébellion congolaise tout en reconnaissant qu’elle est menée par Kigali (et majoritairement infiltrée par l’armée rwandaise) ?

Nous ne le dirons jamais assez : la guerre de basse intensité orchestrée par le réseau d’élite ougando-rwando-congolais et transnational n’est pas une guerre identitaire. Non. Elle est une guerre de prédation menée par un groupe d’individus sans foi ni loi travaillant de manière interconnectée et instrumentalisant « les escadrons de la mort » au sein des armées ougandaises, rwandaises et congolaises pour servir ses intérêts : l’accaparement des matières premières stratégiques pour « les cosmocrates », l’enrichissement rapide et illicite et le pouvoir de domination. Ce réseau opère sur fond de la tolérance à la violence et au meurtre devenue pratiquement « une culture » en son sein. Il opère et à partir de ce qui est dénommé « majorité présidentielle » et à partir de « l’opposition ». Ses membres présents dans « l’opposition » préparent la protection de ceux qui sont dans « la majorité » à l’issue de leur mandat. Le jeu est fin et subtil. Tous les membres de ce réseau excluent souvent la vérité et « la justice juste » comme des préalables nécessaires à la thérapie de guérison collective et à la refondation d’un autre Congo. La protection mutuelle au sein de ce réseau participe de la prise de conscience de ses membres du fait de partager des objectifs communs. (Et pour qu’il les atteigne, il a besoin des applaudisseurs, de nouveaux membres et des perdiémistes inconscients.)

C’est vrai : « Oyo ezali lisusu tango ya kolelalela te, nous conseille Alain Moloto. » Et si nous écrivons, c’est pour éveiller l’attention des « minorités organisées et agissantes » au danger de l’apparition, demain, du M24 : le ver étant déjà dans le fruit. Nous écrivons aussi pour vaincre notre naïveté nous poussant à croire qu’il y a encore des agendas cachés. Non. Tous les agendas sont désormais connus. Le modus operandi du « kind of guy » des Yankees et de ses complices est resté le même pendant plus de deux décennies.
Mbelu Babanya Kabudi
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[1] B. Lugan, Les guerres d’Afrique. Des origines à nos jours, Paris, Rocher, 2013, p. 327.
"


° http://radiookapi.net/politique/2013/09/20/pourparlers-kampala-le-facilitateur-ougandais-attendu-devant-les-nations-unies/    
° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/09/20/tribune-de-presse-la-liberation-des-prisonniers-du-cndp-la-transformation-du-m23-lordre-du-jour-des-pourparlers-de-kampala/
° http://radiookapi.net/emissions-2/linvite-du-jour/2013/09/20/general-wafi-nous-sommes-prets-accompagner-les-groupes-armes-qui-accepteront-de-desarmer/
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2013/09/20/lavenir-pas-damnistie-ni-dintegration-pour-les-groupes-armes-actifs/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/20/sud-kivu-shabunda-centre-paralyse-apres-les-combats-entre-fardc-raia-mutomboki/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/20/nord-kivu-la-societe-civile-opposee-lintegration-des-rebelles-du-m23-au-sein-des-fardc/
Je me permets au passage de louer ici le combat de sensibilisation politique et intellectuelle combien insistant et revigorant pour nous tous de l'Abbé Mbelu...
Mais, oui mais, je regrette son tropisme trop anti-impérialiste, trop anti-américain presque primaire, trrop "révolutionnariste", en plus figé, trop daté alors que le monde bouge même chez les Yankees... Ça bouge même chez les trois "Ka" contrairement à ce qu'il affirme, non pas sur la même plate-forme mais celle-ci tangue pour des raisons objectives dont la désapprobation continue et grandissante des Congolais...


Compatriotiquement!

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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Dim 22 Sep - 15:42

"Pourquoi Kagamé et le M23 insistent-ils pour la création d’une zone tampon autour de Rutshuru ?
Voici les trois documents-réponses!

° http://www.apareco-rdc.com/index.php/a-la-une/le-fil-de-linfo/1378-pourquoi-kagame-et-le-m23-insistent-ils-pour-la-creation-d-une-zone-tampon-autour-de-rutshuru.html
C’est depuis neuf ans que ces documents-preuves ont été livrées à l’opinion internationale et nationale congolaise par un fils du pays, et pas des moindres, à travers des nombreux documents accablants dont nous vous livrons ici trois d’entre eux pour mettre en évidence la constance du plan diabolique de l’intelligentsia tutsi contre l’intégrité de la République Démocratique du Congo.

Cependant, malgré la diffusion de ces documents, la forte propagande des lobbies tutsis au sein des organismes internationaux, à travers les chancelleries occidentales et dans les milieux politiques congolais ont tout fait pour étouffer cette vérité alarmante. Le gouvernement rwandais est allé jusqu’à organiser une grande opération à travers les librairies d’Europe, d’Afrique et des Etats-Unis pour acheter massivement tous les livres «Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux» d’Honoré Ngbanda, peu après sa sortie en 2004. Mais quoiqu’ils fassent pour l’étouffer ou la noyer, la vérité, très têtue, finit toujours par émerger à la surface et briller comme le soleil au grand jour!
Soulignons d’emblée que tous ces documents dont chaque lecteur peut lire la copie authentique et exhaustive (avec cachets et signatures) dans le livre «Crimes organisés en Afrique centrale» n’ont jamais été contestés ni par leurs auteurs, ni par leurs destinataires depuis leur diffusion en 2004 jusqu’à ce jour. Il appartient plutôt aux congolais d’en tirer aujourd’hui toutes les leçons à la lumière des événements qui se passent sous leurs yeux à l’Est de la République.

Voici reproduits pour vous les extraits de ces trois documents-preuves avec leurs références  :    

1. La lettre du 3 novembre 1972 de Monsieur KINYONI NSUABO, Chef de collectivité des Barundi dans la Zone d’Uvira adressée au Mwami NDEZE (d’origine rwandaise), Chef de collectivité à Rutshuru : (Honoré Ngbanda : Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux: Annexes N°7, pp399-400) : l’objet de la lettre : «Union, Infiltration et Intégration» (sic) :


«J’ai l’honneur de venir vous demander de faire une forte mobilisation auprès de vos administrés de souche rwandaise et burundaise sans tenir compte d’ethnie tutsi et hutu pour que l’infiltration des autres soit massive et pour que nous constituions la majorité.
Grand Mwami, la fonction que nous occupons facilitera l’inondation de notre population dans toutes les confréries du Sud et du Nord-Kivu en débordant le Kibal Ituri et la Tanganika.
Lors de notre dernière réunion, il a été convenu que notre communauté sache comment déstabiliser leurs chefs autochtones en leurs divisant pour anéantir leurs actions et asservir leurs populations »  

2. La lettre des représentants des «Populations originaires du Rwanda au Zaïre» du 20 juin 1981 adressée au Secrétaire Général de l’ONU pour réclammer la nationalité zaïroise et l’autodétermination de la province du Kivu en tant qu’Etat autonome en leur faveur  (Op. cit. : Annexe N° 1, pp386-387):

«…Monsieur le Secrétaire Général des Nations-Unies, nous nous permettons de rappeler à votre haute attention les dispositions universelles de droit de l’homme garanties par les Nations-Unies. Nous n’acceptons pas d’être dépouillés de la nationalité zaïroise à laquelle nous avons droit depuis 1972. C’est la raison pour laquelle nous vous demandons d’intervenir auprès du gouvernement zaïrois pour que, en accord avec les populations des zones, l’autodétermination soit organisée dans les zones de Goma, Rutshuru, Walikale, Masisi, Kalehe et Idjwi, qui après le referendum sous l’égide des Nations-Unies et de l’Organisation de l’Unité Africaine, constituera un Etat à part qui aura à solliciter sa reconnaissance internationale.
Il ne s’agit pas d’une aventure ou d’une subversion, mais bien d’une mobilisation générale des populations originaires du Rwanda en République du Zaïre qui sensibilisent les autorités internationales sur leur légitime cause, quelles que soient les conséquences qui en découlent…»  

3.  Le Rapport du 20 février 2004 de l’administrateur du territoire de Minembwe, Monsieur MUGAZA RUSERUKA Théo, adressé au Vice-Président de la République du Congo (du Gouvernement 1+4), Monsieur Azarias RUBERWA:(Op. cit. Annexe N°17, pp434-435) :

«…Suites aux lettres que nous vous avions écrites, vous informant des quelques points que nous avions décidés lors de nos réunions tenues à Minembwe  le 04 Décembre 2003 et à Kigali le 06 janvier 2004, nous vous signalons que nous sommes prêts à exécuter ces points.
A savoir:
L’implantation du Territoire de Minembwe dans la province du Sud Kivu
Imposer nos autorités partout dans le Sud Kivu
Prendre le contrôle du Lac Tanganyika et du Lac Kivu
Contrôler tous les minerais dans la province du Sud Kivu »


La lecture attentive de ces trois documents authentiques, tous écrits par des responsables politiques et administratifs tutsis rwandais et burundais atteste sans équivoque leur volonté et leur ferme détermination à annexer les terres congolaises du Nord et du Sud Kivu,  à asservir les populations congolaises autochtones et à exploiter toutes les richesses du sol et du sous-sol congolais au profit de leur mère patrie: le Rwanda! Ces documents révèlent aussi clairement le modus operandi   des stratèges rwandais à travers des réunions qu’ils tiennent depuis 1972, tantôt à Kigali et tantôt dans le Kivu même en RDC.

Ainsi, les assassinats massifs des millions de Congolais dans le Kivu par les militaires et les miliciens rwandais depuis 1996 à ce jour, l’extermination systématique des femmes congolaises par l’arme du sida et du viol massif et brutal en détruisant particulièrement leurs organes génitaux répond à l’objectif des plans conçus à travers ces documents :
celui d’exterminer progressivement les populations congolaises autochtones du Kivu pour les substituer par les populations rwandaises massivement injectées dans la même région sous fausses identités congolaises. L’absence de la carte d’identité congolaise est un élément de la stratégie appliquée par «Joseph Kabila» et Paul Kagamé  pour faciliter cette fraude massive d’identité congolaise par les populations rwandaises infiltrées.

En réclamant à cor et à cri la constitution d’une zone tampon autour de Rutshuru, Kagamé et ces pions au sein du M23 veulent seulement créer les conditions préalables favorables à la balkanisation du Kivu. Cette zone tampon ouvrira ainsi les portes des territoires déjà sous contrôle du Rwanda via le M23 pour lui permettre de déverser massivement sur notre territoire des populations rwandaises dont le M23 réclame le «rapatriement» comme s’il s’agissait des congolais réfugiés au Rwanda. Une fois cette étape d’infiltration accomplie, les conditions seront donc requises pour Kagamé qui bénéficie d’une forte complicité au sein de l’ONU pour réclamer le referendum en vue de l’autodétermination des «congolais des territoires concernés». Et le tour sera joué !

Nous invitons, une fois de plus, l’élite congolaise, toutes tendances confondues, ainsi que toute la classe politique congolaise qui se laissent distraire par l’imposteur rwandais Hypolite Kanambe alias « Joseph Kabila » à travers les « concertations nationales», à tourner les yeux vers la bonne direction d’où nous vient le vrai danger. Personne au sein de l’agora du Palais du Peuple à Kinshasa ne saura arrêter le plan des rwandais avec des débats creux sur la constitution d’un gouvernement d’union nationale. Le danger vient de nos ennemis qui sont en passe de réussir le complot de balkanisation et de mise à mort de la République Démocratique du Congo, notre patrie !

Nous encourageons le peuple congolais du Kivu à intensifier la résistance et à soutenir les militaires congolais pour les pousser à tourner leurs armes contre le premier occupant de la RDC, Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » et ses frères rwandais, afin de leur barrer la route et empêcher la réalisation de leur macabre projet. Car seul le peuple congolais a aujourd’hui le pouvoir, la force et le devoir de soutenir ses soldats pour l’aider à mettre un terme à l’imposture et à bouter dehors tous les envahisseurs de notre pays ! Nous sommes avec vous jusqu’à la libération!
Paris, le 21 Septembre 2013
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE


Télécharger l'article en cliquant ici:
http://www.info-apareco.com/wp-content/uploads/2013/09/Pourquoi-Kagamé-et-le-M23-insistent-ils-pour-la-création-d’une-zone-tampon-autour-de-Rutshuru1.pdf"



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"LE NOUVEAU CONTRAT SOCIAL EST-IL UNE UTOPIE ?
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2886:le-nouveau-contrat-social-est-il-une-utopie&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies et  Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes, analyse le nouveau contrat social. Dans cette réflexion, il scrute « comment les jeunes leaders africains d’aujourd’hui soutiennent-ils le processus de transformation de l’Afrique ? ».
L’histoire témoigne de la ténacité de la jeunesse africaine. Certaines des figures les plus célèbres de la lutte pour l’indépendance de l’Afrique ont commencé leur militantisme politique en tant que jeunes adultes. A l’âge de 37 ans, Kwame Nkrumah était profondément impliqué dans la planification du Congrès panafricain de 1945, tenu à Manchester.
Abdul Nasser Gamal, à 35 ans, était un colonel de l’armée égyptienne et est devenu président à 38 ans. A 27 ans, Frantz Fanon a écrit son premier livre, applaudi par les critiques du monde entier. D’autres dirigeants comme Nelson Mandela, Patrice Lumumba et Modibo Keita ont tous été, dans leur jeunesse, des penseurs et artisans du changement, reconnus pour leurs contributions.
En effet, mon mentor, Amilcar Cabral, à 26 ans, avait fondé plusieurs mouvements d’étudiants défendant la cause de la libération des colonies portugaises en Afrique. A son décès à l’âge de 46 ans, il avait obtenu plus de résultats que beaucoup en l’espace de plusieurs vies.
Il ne s’agit là que de quelques exemples de dirigeants africains du XXe siècle qui, au cours de leur jeunesse, ont été et continuent d’être une source d’inspiration pour les Africains et le monde en général.

Les jeunes leaders africains d’aujourd’hui
En comparaison, comment les jeunes leaders africains d’aujourd’hui soutiennent-ils le processus de transformation de l’Afrique? Notre jeunesse a encore du mal à faire entendre sa voix dans toutes les sphères d’influence. Par exemple, l’âge moyen actuel des dirigeants africains est le triple de l’âge médian de la population africaine. Les dirigeants africains semblent moins disposés aujourd’hui à créer de l’espace pour des engagements politiques.
En Afrique du Nord, par exemple, sur une période de plus de 40 ans, les dirigeants n’ont pas réussi à développer des systèmes politiques ouverts et pluralistes, limitant ainsi les perspectives de participation des citoyens – en particulier, celle des jeunes – à la vie civile ou politique.
Aux yeux des analystes, c’est là l’un des échecs systémiques à l’origine de la vague de soulèvements politiques, principalement menés par des jeunes, hommes et femmes, sans emploi. Environ 54% des jeunes Africains sont actuellement au chômage et plus des trois quarts sont considérés comme pauvres. Dans de nombreux pays africains, le secteur non structuré de l’économie est le plus grand pourvoyeur d’emplois pour les jeunes.
Par exemple, en République démocratique du Congo, 96,2 % des jeunes travailleurs seraient dans le secteur informel. Au Cameroun, cette proportion serait de 88,6 % et en Zambie de 99 %.
En Afrique, on constate que le chômage des jeunes tend à augmenter en fonction du niveau atteint dans l’enseignement supérieur. Au Maroc, par exemple, le BIT estime que le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans, en 2004, était de 7,7 % chez les travailleurs n’ayant aucun diplôme, de 28,1 % chez les bacheliers et de 61,2 % chez les titulaires d’un diplôme universitaire ou d’études supérieurs. Bien que les niveaux d’étude scolaire augmentent, l’Afrique tend à être à la traîne par rapport au reste du monde.
Cette situation est préoccupante et, au regard des grandes tendances démographiques actuelles, elle est même anachronique. La population de l’Afrique croît plus rapidement que celle de toute autre région. Non seulement, elle augmente en nombre, mais qui plus est, elle est de plus en plus jeune.
En 2010, 20,4 % des Africains appartenaient au groupe des 15- 24 ans. Il ressort de nouvelles projections que d’ici 2020, 3 Africains sur 4 auront en moyenne une vingtaine d’années. On estime également que d’ici à 2100, 10 des 20 nations les plus peuplées au monde seront en Afrique (Ethiopie, Malawi, Niger, Nigéria, République démocratique du Congo, Soudan, Tanzanie et Ouganda).

Le reste du monde vieillit de plus en plus
Alors que la population africaine est de plus en plus jeune, l’ironie est que le reste du monde vieillit de plus en plus. L’Union européenne, le Japon, la Chine et plusieurs autres pays dans les Amériques affichent des niveaux extrêmement bas de fécondité, ce qui a de graves répercussions sur l’offre de main-d’œuvre actuelle.
Par exemple, l’offre de main-d’œuvre en Chine et dans l’UE est en baisse – après avoir atteint un sommet en 2010 – et on s’attend à ce que la population japonaise baisse d’environ un tiers au cours des cinquante prochaines années, avec près de 40 % de la population âgés de 65 ans ou plus. La plupart des pays d’Amérique latine devrait eux aussi afficher la même tendance.
La réalité incontournable est qu’il y a de plus en plus un déséquilibre dans le système démographique du monde, ce qui a des effets indirects sur les structures des marchés et les structures sociales: une Afrique plus jeune avec un excès de main-d’œuvre face à un monde vieillissant qui connaît une pénurie de main-d’œuvre.
Une Afrique plus jeune regorgeant de jeunes créatifs, ingénieux et de plus en plus instruits face à un monde vieillissant ayant besoin d’innovation et de nouvelles idées.
Comment l’Europe, le Japon, la Chine et les autres pays envisagent-ils de combler le vide qui se dessine dans leurs sociétés au fur et à mesure que le fossé en matière de compétences, de force, de main-d’œuvre et de créativité créé par le vieillissement de leur société se creuse et influe sur leur mode de vie ?
Les générations actuelles de personnes âgées dans les pays développés peuvent jouir d’une retraite relativement confortable, principalement en raison d’un système de protection sociale efficace, reposant sur les épaules d’une importante population active plus jeune.
Dans quelle mesure ces pays peuvent-ils maintenir le contrat de protection sociale passé avec les générations âgées sans renégocier un nouveau contrat avec les régions du monde où une main-d’œuvre sera en mesure d’assurer la subsistance des générations futures?

Il conviendra de corriger cette asymétrie démographique et géographique, notamment en appelant à un nouvel ordre social mondial qui tienne compte des préoccupations d’équité intergénérationnelle et intercontinentale. L’Afrique étant le continent détenteur de ce capital jeunesse, comment peut-elle « conclure un marché » avec le reste du monde pour exploiter le potentiel considérable que représente ce dividende démographique?

Sortir les populations de la pauvreté
Il y a trois cents ans, naissait Jean-Jacques Rousseau, considéré comme l’un des plus célèbres philosophes des Lumières. Son ouvrage de référence, « Du contrat social » nous offre un point de départ pour cette discussion. Rousseau a examiné la possibilité d’équilibrer les relations entre l’homme et la nature. Il a également exploré la possibilité de créer une société fondée sur les principes d’égalité, de liberté et de gouvernance participative.
L’idée d’un contrat social était importante en ce sens que l’auteur visait à lutter contre les profondes inégalités structurelles qui prévalaient au XVIIIe siècle et à promouvoir les idéaux d’égalité et de droits de l’homme.
Le XXIe siècle est différent de celui des Lumières. Différents défis se présentent, notamment des dysfonctionnements paralysants et l’effondrement d’un système économique qui nous font remettre en cause les modèles économiques actuels, l’augmentation en nombre, l’intensité et l’impact des crises environnementales et sociales qui transcendent les frontières nationales et continentales et nécessitent des mesures collectives mondiales.
Ces nouveaux défis soulignent, aujourd’hui plus que jamais, la nécessité de mettre en œuvre d’autres modèles de développement et une nouvelle justice intergénérationnelle, dans lesquels les besoins des générations futures déterminent les activités de la génération actuelle.
A l’instar du Contrat social de Rousseau, nous devons établir un nouveau contrat social qui repose sur les principes initiaux et va au-delà. Il faudra à cet effet, relever les défis actuels, tels que la création d’un système de redistribution qui soit «solidaire» et contribue à améliorer à la fois l’équité intragénérationnelle et intergénérationnelle, et mettre en place de nouvelles institutions de nature à sortir les populations de la pauvreté.
C’est là le véritable défi du XXIe siècle, et le capital jeunesse de l’Afrique ne saurait être exclu de l’équation. La jeunesse africaine semble bien être à la hauteur.
Les acteurs actuels de changement, comme Ashish Thakkar, le plus jeune milliardaire africain, Ondjaki, l’écrivain angolais de renom, Bethlehem Tilahuan, PDG éthiopienne de la société « Sole Rebel Shoes », Saheed Adepoju, du Nigéria, inventeur de la première tablette Android et Didier Drogba, le célèbre footballeur ivoirien, continuent de viser plus haut dans leurs domaines d’expertise.
Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies et  Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), Carlos Lopes
D’autres jeunes Africains talentueux comme le Kényan Ory Okolloh, inventeur du logiciel Ushahidi, le Sud-africain, Fred Swaniker, qui détecte et hisse aux sommets les jeunes talents, le Ghanéen Anas Aremeyaw Anas, journaliste d’investigation, dont le travail dans l’ombre sur la corruption et les violations des droits de l’homme a conduit à un changement de politique sur le continent, ou H-Kayne, le groupe marocain de hip hop, sont en train de changer les choses.
En effet, le rôle du jeune Tunisien Mohammed Bouazizi dans la révolution en Afrique du Nord a été qualifié par l’universitaire Larbi Sadiki d’événement qui a « changé le cours de l’histoire politique arabe ».
Ces jeunes, à l’image de leurs prédécesseurs, continuent de repousser les frontières de la science et de la technologie, de l’entreprenariat et des affaires, des arts et de la musique, et de changer le paysage politique de leur temps, grâce à des moyens comme les médias sociaux ou les mouvements civils.

Un nouveau contrat social est-il utopique ?
Notre intérêt collectif est fortement enraciné dans notre capacité d’initier la réponse comportementale qui garantira que, tout en gardant à l’esprit une approche de partage des risques, nous soyons également disposés à multiplier des opportunités qui constitueront des filets de sécurité pour notre génération et les suivantes.
L’Afrique a été décrite comme le continent en plein essor. Elle devient peu à peu une puissance économique potentielle, enregistrant une augmentation significative des PIB nationaux. Un nouveau contrat social, qui maintiendra les taux de croissance stables et équitables et inspirera une nouvelle confiance dans la jeunesse, permettra au continent de poursuivre activement sa « course accélérée » vers un développement axé sur la transformation."



"RDCongo: le "but ultime" des Casques bleus est d'empêcher la moindre "exaction" (ONU)
(AFP 18/09/2013 - 15:10)"

° http://fr.africatime.com/articles/rdcongo-le-ultime-des-casques-bleus-est-dempecher-la-moindre-exaction-onu


° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2863:new-york-a-la-rescousse-de-kampala&catid=85&Itemid=472&lang=en
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2834:nord-kivu-des-miliciens-se-rendent-a-la-monusco&catid=85&Itemid=472&lang=en
° http://www.rfi.fr/afrique/20130922-rdc-criminalite-hausse-kinshasa-prisonniers
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau Lun 23 Sep - 22:18

"Des soldats de Mobutu veulent combattre le M23
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/faz-offrent-assistance-contre-m23/1755487.html
Installés à Brazzaville depuis la chute du Maréchal, ces membres des ex Forces armées zaïroises offrent maintenant leurs services aux FARDC.

Des membres des ex-Forces armées zaïroises offrent leur concours au gouvernement de Kinshasa.
Installés à Brazzaville depuis 1997 à la chute de leur chef, le maréchal Mobutu Sese Seko, il passent des moments difficiles au Congo voisin.
Vivant de débrouillardise pour subvenir aux besoins de leurs familles, ils proposent au gouvernement de Kinshasa d’aller combattre les rebelles du M23 aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Ecoutez le reportage de Ngouela Ngoussou"



° http://www.lavoixdelamerique.com/content/inquietude-quand-au-sort-dun-conservateur-du-parc-des-virunga/1754866.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau Mar 24 Sep - 12:28

"New York, le 23 septembre 2013:
Communiqué final de la deuxième réunion du Mécanisme de suivi régional de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, tenue au siège de l’Organisation des Nations Unies à New York

° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8329
Les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région ont tenu la deuxième réunion du Mécanisme de suivi régional de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, le 23 septembre à New York, en marge de la 68ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies. Cette reunion de haut niveau a été convoquée conjointement par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Son Excellence M. Ban Ki-moon, et la Présidente de la Commission de l’Union africaine, Son Excellence le Docteur Nkosazana Dlamini-Zuma. L’objectif de la réunion était de passer en revue les développements survenus dans la région, ainsi que les avancées enregistrées dans la mise en œuvre de l’Accord-cadre, y compris l’élaboration de critères de suivi par le Comité d’appui technique.

Etaient présents les Chefs d’Etat, Chefs de Gouvernement ou Représentants des pays ci-après :
La République démocratique du Congo (RDC), La République d’Angola, La République du Burundi, La République du Congo, La République du Rwanda, La République d’Afrique du Sud, La République du Soudan du Sud, La République unie de Tanzanie, La République d’Ouganda et La République de Zambie.
Étaient également présents les représentants de la Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) et de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).

Le Mécanisme de suivi régional :
A réaffirmé son respect de la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance politique de tous les pays de la région ;
A condamné fermement la reprise des hostilités par le M23, qui a occasionné de nombreuses victimes civiles et causé d’importants dégâts matériels dans les localités occupées et dans la ville de Goma, y compris les attaques récurrentes contre les Forces armées de la RDC (FARDC), les soldats de la paix de la Mission de stabilisation des Nations unies au Congo (MONUSCO) et les travailleurs humanitaires. A condamné les tirs d’obus sur le territoire rwandais.

A condamné également toutes les forces négatives, en particulier les Maï‐Maï, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), l’Armée nationale de libération de l’Ouganda (NALU) et les Forces démocratiques alliées (ADF), les dernières actions de ce groupe ayant entrainé des déplacements internes massifs de populations et des flux de réfugiés;
A salué Son Excellence M. Yoweri Museveni, Président en exercice de la CIRGL, pour ses efforts inlassables en vue d’une solution négociée au conflit dans l’est de la RDC, et a exhorté les parties au conflit à conclure rapidement le Dialogue de Kampala, conformément à la décision prise lors du 7ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CIRGL qui s’est tenu le 5 septembre 2013 ;
A salué et encouragé la poursuite des autres initiatives de dialogue politique entrepris dans la région, notamment le processus quadripartite d’Oyo.

A salué les efforts de Son Excellence M. Joseph Kabila Kabange et du Gouvernement de la RDC, en ce qui concerne l’élaboration et l’adoption des critères de suivi nationaux de l’Accord- cadre, ainsi que les progrès réalisés dans la mise en œuvre de réformes qui complètent et renforcent mutuellement l’exécution des engagements régionaux ;
A salué le travail accompli par le Comité d’appui technique (CAT), en ce qui concerne l’élaboration de critères de suivi régionaux et d’indicateurs de progrès, lesquels définissent clairement les responsabilités et prévoient un calendrier pour la mise en œuvre de l’Accord-cadre ;
A adopté le rapport final du CAT, y compris les critères de suivi régionaux. Le Mécanisme de suivi régional a salué l’élaboration des critères de suivi internationaux et a encouragé le CAT à travailler en étroite collaboration avec les partenaires internationaux en vue de l’amélioration desdits critères. Le Mécanisme de suivi régional a par ailleurs prié le Comité d’appui technique d’élaborer un plan d’action détaillé pour la priorisation des actions liées à la mise en œuvre de l’Accord-cadre, en étroite coordination avec les mécanismes régionaux, internationaux et nationaux en place ;

A salué la récente visite d’une délégation conduite par Mme Mary Robinson, Envoyée spéciale du Secrétaire général pour les Grands Lacs, et comprenant M. Martin Kobler, Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC et Chef de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), M. Boubacar Diarra, Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour les Grands Lacs, M. Russ Feingold, Envoyé spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs, et M. Koen Vervaeke, Coordinateur principal de l’Union européenne pour les Grands Lacs. L’objectif de cette visite était d’appuyer les efforts en cours dans la région ;
A prié l’Envoyée spéciale du Secrétaire général pour les Grands Lacs, le Représentant spécial du Secrétaire général pour la RDC et Chef de la MONUSCO, le Représentant spécial de la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour les Grands Lacs, l’Envoyé spécial des Etats-Unis pour les Grands Lacs et le Coordinateur principal de l’Union européenne pour les Grands Lacs de fournir tout l’appui politique et technique nécessaire au Dialogue de Kampala, afin de conclure le Dialogue sans délais ;
A prié le Système des Nations Unies de trouver de toute urgence une solution définitive à la situation des anciens combattants du M23 qui sont internés dans l’est du Rwanda depuis mars 2013.

A félicité la CIRGL et la SADC pour leurs efforts conjoints et continus visant à promouvoir la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs, et s’est réjoui de l’organisation d’un sommet conjoint des deux organisations ;
A exhorté les partenaires internationaux au développement à créer des dividendes de paix immédiats sur le terrain, à travers des projets à impact rapide aux niveaux local et régional, ayant pour principaux bénéficiaires les femmes et les jeunes, ainsi qu’à travers d’autres projets pertinents de la CIRGL et de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) ;
A accueilli favorablement la création d’un fonds d’affectation spéciale multidonateurs regroupant plusieurs pays, afin d’appuyer la mise en œuvre de programmes et projets prioritaires, et a invité l’Envoyée spéciale du Secrétaire général à user de ses bons offices afin de promouvoir et d’obtenir l’appui de la communauté internationale à la mise en œuvre de l’Accord-cadre ;

A exprimé sa gratitude aux partenaires et amis de la région des Grands Lacs qui continuent à manifester de l’intérêt et à appuyer les pays de la région. A cet égard, le Mécanisme de suivi régional a appelé les partenaires à travailler en étroite collaboration avec les témoins de l’Accord- cadre afin d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord ;
A pris note des demandes d’adhésion de la République du Kenya et de la République du Soudan à l’Accord-cadre et a projeté la signature de ces adhésions lors de la prochaine réunion du Mécanisme de suivi régional ;
A exprimé son appréciation au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies et à la Présidente de la Commission de l’Union africaine pour avoir organisé conjointement cette importante réunion, et à exprimé sa profonde gratitude aux Chefs d’Etat de la région pour leur participation ;
A décidé de se réunir prochainement en marge du 22ème Sommet de l’Union africaine, à Addis- Abeba, en janvier 2014, afin de faire une nouvelle évaluation de la mise en œuvre de l’Accord- cadre.

A finalement condamné avec fermeté l’acte terroriste déplorable commis au Westgate Mall, à Nairobi, le 21 septembre, et a présenté ses sincères condoléances au Gouvernement et au people de la République du Kenya"



"Grands Lacs: les signataires de l'Accord-cadre condamnent les violences et mettent l'accent sur la coopération régionale"
° http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31112&Cr=Robinson&Cr1=#.UkGEM9LIa4g

° http://www.jeuneafrique.com/actu/20130924T065305Z20130924T065245Z/rdc-les-pays-voisins-appellent-a-conclure-les-negociations.html
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  ndonzwau Mar 24 Sep - 19:53

"New York : la réunion sur l’accord d’Addis-Abeba a été « très constructive », selon Mary Robinson
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/24/new-york-la-reunion-sur-laccord-daddis-abeba-ete-tres-constructive-selon-mary-robinson
L’envoyée spéciale de l’Onu pour les Grands Lacs, Mary Robinson, a déclaré le lundi 23 septembre que la deuxième réunion du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba a été « très positive » et « très constructive ». Au cours de ce mini-sommet tenu en marge de la 68e session de l’assemblée générale des Nations unies à New York, les chefs d’Etat signataires de cet accord ont notamment appelé le gouvernement congolais et le M23 à conclure rapidement les pourparlers de Kampala.
Ces négociations, au point mort depuis plusieurs mois, ont repris le 10 septembre dernier dans la capitale ougandaise sur décision des chefs d’Etat des Grands Lacs.
Dans le communiqué publié à la fin de leur mini-sommet à New York, les chefs d’Etat et de gouvernements signataires de l’accord d’Addis-Abeba ont salué les « efforts inlassables » du président ougandais Yoweri Museveni, président en exercice de la CIRGL, « en vue d’une solution négociée au conflit dans l’est de la RDC ».

Ils ont également encouragé la poursuite des autres initiatives de dialogue politique entrepris dans la région, notamment le processus quadripartite d’Oyo.
Le mini-sommet de New York a également condamné fermement la reprise des hostilités par le M23 en août dernier, « qui a occasionné de nombreuses victimes civiles et causé d’importants dégâts matériels dans les localités occupées et dans la ville de Goma, y compris les attaques récurrentes contre les Forces armées de la RDC (FARDC), les soldats de la paix de la Mission de stabilisation des Nations unies au Congo (Monusco) et les travailleurs humanitaires ». Les tirs d’obus sur le territoire rwandais pendant les derniers combats entre rebelles et militaires congolais ont également été condamnés.
Après cette réunion, Mary Robinson a salué des «discours très positifs soutenant les objectifs et indicateurs de progrès pour l’application de l’accord-cadre [d’Addis-Abeba]».
A en croire l’envoyée spéciale de l’Onu pour les Grands Lacs, les chefs d’État de la région veulent vraiment que l’accord d’Addis-Abeba change la dynamique dans l’Est de la RDC, région en proie aux conflits armés récurrents depuis plus de deux décennies.
Signé en février denier à Addis-Abeba par onze pays africains sous l’égide des Nations unies, cet accord vise à restaurer la stabilité dans l’Est de la RDC.
Les pays signataires se sont notamment engagés à ne pas soutenir les groupes armés actifs dans cette partie de l’Afrique"



"New York : la CIRGL et la SADC opposées sur le M23
(Forum des As 24/09/2013 - 07:22)

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/new-york-la-cirgl-et-la-sadc-opposees-sur-le-m23
La réunion la plus importante pour l'imposition de la paix à l'Est de la RDC n'est pas celle de la CIRGL qui s'est tenue hier lundi à New York en marge de la 68èmSe session de l'Assemblée générale de l'Onu, sur l'évaluation de l'Accord-cadre d'Addis-Abeba. Mais, c'est plutôt celle avortée de dimanche passé entre la même CIRGL et la SADC qui est pourtant reportée sine die. Par des manœuvres des membres de la CIRGL qui tiennent à tout prix à sauver le M23 par une solution politique à imposer à la guerre du Nord-Kivu. La raison du renvoi aux calendes grecques de cette rencontre capitale est la différence des perceptions entre la vision de la CIRGL et celle de la SADC. Elles sont diamétralement opposées. C'est le jour et la nuit entre les deux approches de la solution de la guerre du Nord-Kivu. C'est cela l'objet de la réunion que quelqu'un a bien voulu saborder pour des raisons faciles à deviner. Et pour cause. La SADC, avec en tête les Sud-Africains et les Tanzaniens constituent l'armature de la Brigade d'intervention de la Monusco estime qu'il faut appliquer la force contre le M23 conformément à la Résolution 2098 du Conseil de sécurité qui a créé la Brigade pour cette traque. L'idée même de la création de cette Brigade à intégrer à la Monuso pour éradiquer les forces négatives avec en premier le M23, n'était pas venue de la CIRGL qui l'avait longtemps bloquée mais, toujours de la SADC. Celle-ci se retrouve encore engagée dans sa matérialisation avec les 3.000 hommes de la Brigade et leur armada qui est déjà en place pour cracher le feu et qui a déjà montré de quoi elle est capable lors des combats de Kibati le mois dernier.(...)"


"Les missions EUSEC et EUPOL prolongées en RDC
° http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1709910/2013/09/23/Les-missions-EUSEC-et-EUPOL-prolongees-en-RDC.dhtml
L'Union européenne a prolongé d'un an, jusqu'au 30 septembre 2014 - et pour la dernière fois -, les deux missions civiles déployées en République démocratique du Congo (RDC) et qui visent à assister la police et les forces armées congolaises, a annoncé lundi le Conseil européen.
La décision a été prise par les ministres de l'UE chargés des Affaires européennes lors de leur réunion à Bruxelles.


Les ministres ont également fixé le budget alloué à chacune des deux missions, a précisé le Conseil dans un communiqué.
La mission de police de l'UE (EUPOL RDC), chargée d'assister et conseiller les autorités congolaises sur la réforme du secteur de la sécurité dans le domaine de la police en interaction avec la justice, sera dotée d'un budget de 6,3 millions d'euros, - en léger recul par rapport à l'exercice en cours.
Tandis que la mission EUSEC RD Congo, chargée de fournir des conseils et une assistance pour la réforme du secteur de la sécurité, disposera d'un budget de 8,5 millions d'euros - soit 2,5 de moins que cette année.
Ces deux missions, fortes chacune d'une quarantaine d'experts européens, ont leur quartier général à Kinshasa, avec des antennes dans l'est du pays.
Elles sont respectivement dirigées par le commissaire divisionnaire belge Jean-Paul Rikir et par le colonel luxembourgeois Jean-Louis Nurenberg.

EUPOL a été mise sur pied en juillet 2007 dans la foulée d'une première mission plus limitée créée en 2005. Son mandat a été élargi en 2009 à la lutte contre les violences sexuelles, phénomène particulièrement grave en RDC.
EUSEC conseille depuis juin 2005 les Forces armées de la RDC (FARDC), notamment dans la formation de cadres ou en matière de gestion administrative, aidant à la mise en place d'une chaîne de paiement - avec l'établissement de cartes d'identité biométriques - afin de s'assurer que les soldats reçoivent bien leur solde.

Ces deux missions relevant de la politique de sécurité et de défense commune s'inscrivent dans le cadre de l'engagement global de l'UE en faveur de la RDC. En juillet 2013, le Conseil a adopté des conclusions dans lesquelles il affirmait que la réforme du secteur de la sécurité continuait de revêtir une importance stratégique.
"Dans ce contexte, l'UE aidera la République démocratique du Congo à tirer parti des résultats de l'EUPOL et de l'EUSEC pour faire en sorte que le processus de stabilisation durable se poursuive après la fin des missions", souligne le communiqué.
Mais de source diplomatique belge, on souligne que la Belgique plaidera pour une poursuite d'une forme d'engagement européen au-delà du 30 septembre 2014."



° http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1710083/2013/09/24/Les-combats-en-Ituri-ont-fait-120-000-deplaces.dhtml
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2891:kampala-des-solutions-ephemeres&catid=85&Itemid=472&lang=en
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/pourparlers-de-kampala-le-desarmement-du-m23-enfin-aborde
Compatriotiquement!

ndonzwau


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Jeu 26 Sep - 13:11

Donner une chance réelle à la paix en RDC et dans la région des Grands lacs
Par Martin Kobler, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies.

° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130925182149/rwanda-nations-unies-rdc-fardcdonner-une-chance-reelle-a-la-paix-en-rdc-et-dans-la-region-des-grands-lacs.html

"Mon partenariat Tripartite pour consolider la paix"

Je suis conscient et profondément touché
par les souffrances du peuple congolais  et je comprends votre lassitude face au conflit à l’est du pays qui subsiste depuis plus de vingt ans. Chaque famille de ce pays a été affectée par les multiples conséquences négatives de cette guerre qui n’a que trop duré. Les victimes de massacres, de viols, de pillage, d’enrôlements d’enfants, de familles divisées se comptent par centaines de milliers.
Face à cette situation, il est impérieux qu’une solution concertée, de tous les acteurs nationaux et internationaux intervenant dans la résolution de la crise à l’est de la RDC, soit apportée. Mon ambition, c’est restaurer un climat de paix favorable au développement socio-économique et à la stabilité de la région des Grands Lacs.
Afin d’obtenir ce résultat,  je vous propose,  un partenariat tripartite entre le peuple congolais, le Gouvernement de la RDC, et la communauté internationale.

Ce Partenariat Tripartite, à un objectif unique, identique au mandat de la Monusco et aux objectifs de l’accord cadre d’Addis-Abeba du 24 février 2013 qui est celui de travailler à rétablir la paix et la sécurité en faveur des populations congolaises. Il est en effet important de souligner que la paix et la sécurité sont des conditions indispensables pour la stabilisation et le développement socio - économique de la RDC et de la région des Grands lacs.
La Monusco n’hésitera pas à utiliser tous les moyens que lui confère la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies pour honorer ses engagements. Elle exécutera son mandat sans excès, sans zèle, mais avec détermination en ayant  pour seul objectif le bien-être de la population. Il est important de rappeler ici que la Brigade d’intervention, créée par cette résolution a pour mission de neutraliser tous les groupes armés sans aucune distinction.

Lors de la récente crise de Goma, dans la Province du Nord-Kivu,  la Force de la Monusco, aux côtés des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a pesé de tout son poids pour obtenir deux choses : l’arrêt total des bombardements sur Goma par le M23 depuis les hauteurs de Kibati et le respect strict de la zone de sécurité.
Ces deux objectifs étant atteints, il est à présent temps de faire place à la politique pour trouver une solution plus durable et plus constructive que des affrontements militaires.
C’est pour cela que Mary Robinson, l’envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour la Région des Grands Lacs et moi-même saluons les décisions de la dernière rencontre à Kampala de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL), qui a exigé la reprise des pourparlers entre le M23 et le gouvernement congolais.
La présence des envoyés spéciaux, des États-Unis, M. Russel Feingold, de l’Union européenne, M. Koen Vervaeke, et de l’Union africaine, M. Boubacar Diarra, qui se sont dernièrement joints à Mme Robinson pour sa tournée dans la région prouve l’intérêt et la détermination d’une Communauté internationale qui parle d’une même voix pour démontrer et rassurer le peuple congolais sur son engagement pour la restauration d’une paix durable en RDC et dans la région des Grands Lacs.

Je sollicite donc l’adhésion de toutes les filles et tous les fils de ce pays aux  pourparlers de Kampala afin de soutenir, dans le respect des lois régaliennes de la RDC, non seulement, la résolution pacifique des différends  mais aussi et surtout  la nécessité de préserver l’intérêt supérieur de la nation congolaise. Je souhaite que les délégués des différentes parties réussissent à s’accorder, dans les délais impartis, sur une solution politique pour la résolution de cette crise.
Pour finir, je me félicite de l’appui des États membres de la CIRGL à ma mission et de l’adhésion de la Monusco au Mécanisme conjoint de vérification. Je vais m’efforcer à en faire un instrument qui va renforcer cette confiance souhaitée, principalement entre le Rwanda et la RDC.

J’ai foi en l’avenir de cette région. Et c’est avec cet optimisme que j’ai accepté la mission que m’a confié le Secrétaire général des Nations unies. Je ne ménagerai aucun effort pour voir la paix, la sécurité et la stabilité revenir non seulement en RDC mais aussi dans toute la région des Grands Lacs."


"Le manège diplomatique
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/09/25/le-manege-diplomatique/
Le manège diplomatique a fait un nouveau tour de piste : les chefs d’Etat de la région des Grands Lacs, qui, de réunion en réunion, ne semblent plus se quitter, se sont retrouvés à New York en marge de l’assemblée générale de l’ONU pour débattre du conflit dans l’Est du Congo.
La rencontre s’est soldée par des propos d’une banalité affligeante : Mary Robinson, l’envoyée spéciale de l’ONU, a souligné que la population de l’Est du Congo « avait trop souffert pendant trop longtemps », M. Di Rupo a relevé que les présidents Kabila et Kagame s’étaient « parlé cordialement » et il y a décelé « un signe positif ». Quant à MM. Reynders et Labille ils soutiennent toujours des projets d’intérêt régional. Les chefs d’Etat de la région ont également adopté des critères de suivi de l’accord cadre d’Addis Abeba, démontrant ainsi leur détermination à ne pas faire dérailler le processus de paix. Dans cet esprit, ils ont aussi condamné fermement la reprise des hostilités par le M23 et les attaques récurrentes contre les forces armées congolaises, les casques bleus et les humanitaires, manifestant même une certaine impatience. En effet, l’ultimatum de 14 jours qui avait été donné aux négociateurs pour conclure a été dépassé et un nouveau round devrait reprendre le 6 octobre prochain.

En réalité, on a l’impression que la négociation tourne en rond, butant toujours sur le même obstacle : le sort à réserver aux leaders de la rébellion du M23. Même si la liste des « non réintégrables » s’est désormais réduite à une quarantaine de personnes, Kinshasa refuse d’aller plus loin dans des concessions auxquelles l’opinion publique congolaise est très hostile. Chacun, en réalité, sait que le fond du problème est ailleurs : quelles ont été les véritables raisons de l’entrée en guerre du M23, avec le soutien, actif ou tacite, du Rwanda et de l’Ouganda ? La mauvaise gouvernance au Nord Kivu est l’une des raisons avancées par les rebelles mais chacun sait qu’aussi longtemps que les vrais commanditaires du M23 n’auront pas abattu leurs cartes (économique ? territoriale ? sécuritaire ?) les palabres pourront se poursuivre…"


"RDC : confusion après des combats entre l'armée et le M23 dans le Nord-Kivu
(AFP 26/09/2013 - 10:12)"

° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-confusion-apres-des-combats-entre-larmee-et-le-m23-dans-le-nord-kivu


"RDC : le M23 affirme avoir été attaqué par l'armée"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130926112428/fdlr-kinshasa-rdc-fardcrdc-le-m23-affirme-avoir-ete-attaque-par-l-armee.html
° http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-RDC-le-M23-affirme-etre-attaque-par-l-armee-dans-le-Nord-Kivu.htm?&rub=6&xml=newsmlmmd.urn.newsml.afp.com.20130926.c0b46890.42ec.4c09.9037.1b1d3c0bd546.xml


° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/09/25/ce-soir-participation-des-groupes-armes-aux-concertations-nationales/
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=195588&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/26/lonu-deplore-la-deterioration-de-la-situation-des-droits-de-lhomme-en-rdc/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130925151012/onu-rdc-casque-bleu-kivurdc-mort-d-un-casque-bleu-blesse-en-aout-dans-une-operation-contre-le-m23.html


"Voici comment Joseph Kabila s’est offert un 3ème mendat"
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° http://www.direct.cd/2013/09/24/voici-comment-joseph-kabila-sest-offert-3eme-mendat.html

"LE PLAN AMÉRICAIN POUR DIVISER LE CONGO
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° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=2972:le-plan-americain-pour-diviser-le-congo&catid=85&Itemid=472&lang=en
Nous publions cet extrait de l’ouvrage « Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002) de Ludo Martens pour que ceux des Occidentaux qui entretiennent encore le doute sur la balkanisation se rendent compte qu’il existe bel et bien un projet de balkanisation de la RDC.

En ce mois de juillet 1999, l’existence même du Congo est en jeu. Ce sont les Américains qui ont lancé leurs alliés, l’Ouganda et le Rwanda, dans une guerre destructive contre le Congo. Le but était d’affaiblir encore plus un Etat qui, à la fin de Mobutu, n’existait presque plus. La moitié du territoire congolais est maintenant sous le contrôle du Rwanda et de l’Ouganda, les territoires occupés sont divisés entre les rebelles de Bemba, ceux dirigés par Ilunga et ceux qui suivent Wamba.
La somatisation se met en place. Cela n’arrive pas par hasard. C’est le résultat d’une politique conçue par Washington. A ce propos, un texte crucial a été discuté dans une commission du Sénat américain. Ce texte que nous publions plus loin, dit en essence ceci.
Il n’y a plus d’Etat au Congo, il y a un vide du pouvoir. C’est normal que le Rwanda et l’Ouganda y interviennent militairement. Quant à l’Etat n’existe plus, les principes de l’indépendance et de la souveraineté ne s’appliquent plus. Kabila doit discuter avec toutes les oppositions pour remettre l’Etat sur pied ou pour décider de la division du pays.

Les Etats-Unis pourraient intervenir militairement pour retracer les frontières de l’Afrique et créer de nouvelles entités politiques. Mais ce serait très coûteux. Il vaut mieux laisser les guerres civiles africaines se développer et permettre que le Rwanda et l’Ouganda interviennent militairement au Congo. Ainsi, les Africains eux-mêmes diviseront le Congo et l’Afrique centrale atteindra ainsi une nouvelle stabilité.
Voici textuellement la déclaration capitale de Mme Marina Ottaway, co-directrice du projet « Démocratie et Etat de Droit ». Il s’agit d’un témoignage devant la sous-commission de l’Afrique du Sénat américain, le 8 juin 1999. « Aussi longtemps que le vide du pouvoir continue au Congo, d’autres pays vont continuer à intervenir directement pour soutenir des insurrections armées et sauvegarder leurs propres intérêts. (…) la clé, c’est la restauration d’un Etat au Congo.
Cela n’arrivera pas avant que Kabila ne négocie avec les rebelles, les partis politiques et la Société civile pour réaliser un accord qui doit déterminer comment on pourra éventuellement remettre le Congo sur pied ou comment, si nécessaire, il peut être divisé, (…) les Etats-Unis et d’autres non Africains sont placés devant un choix important lorsqu’ils doivent traiter des conflits en Afrique centrale, notamment s’il faut intervenir massivement ou ne pas intervenir du tout. (…) beaucoup d’Etats qui ont émergé da la période coloniale ont cessé d’exister en fait, et les règles de l’OUA ne peuvent être appliquées à des Etats qui n’existent plus.

Toute solution imposée par des non Africains exigera une présence étrangère massive pour être appliquée. Les intentions peuvent être louables, mais des interventions pour une partition du territoire africain et pour la création de nouvelles entités politiques et institutions, placeraient les Etats-Unis et d’autres puissances étrangères dans un rôle colonial. Ce qui n’est pas une décision à prendre à la légère. L’alternative, que je crois êtres plus appropriée pour le moment, est de laisser les pays africains trouver leurs propres solutions.
Inévitablement, cela comprendra une continuation des combats internes et entre Etats et probablement la division de certains pays avant d’arriver à une nouvelle stabilité. Ce n’est pas une perspective réjouissante, mais il n’y a pas d’alternatives réalistes ».
Ce texte mérite d’être disséqué. D’abord, le lecteur remarque que les Américains peuvent « décréter » de façon arbitraire que dans tel ou tel pays, il « n’existe plus d’Etat » et qu’il y a « un vide du pouvoir ». Et l’avoir « décrété » suffit pour justifier les agressions de pays voisins ou les insurrections que les Américains provoquent. Si les Américains « décrètent » que l’Etat congolais n’existe plus, les règles de l’OUA ne sont plus d’application !

Les Congolais savent que l’Etat avait pratiquement été liquidé par Mobutu. Or, Kabila avait commencé à remettre l’Etat sur pied. C’est le progrès dans cette reconstruction qui a incité les Américains à « casser » le gouvernement nationaliste par la guerre, avant que le Congo ne devienne trop fort.
Marina Ottaway estime que le Dialogue inter congolais que les Américains veulent patronner, peut discuter deux options valables : remettre l’Etat congolais sur pied ou le diviser. Ainsi, la division du Congo est désormais une option sérieuse et envisageable pour les Américains.
Les Américains évaluent la possibilité d’intervenir militairement et massivement au Congo « pour une nouvelle partition du territoire africain et pour la création de nouveaux Etats » ! Mais ils avouent que cela pourrait leur coûter cher, puisqu’ils verront probablement toute l’Afrique se dresser contre eux.
Heureusement, Washington a une « alternative réaliste » qui peut également conduire à la division du Congo. Cette alternative est « plus appropriée » … du moins « pour le moment » ! L’alternative, c’est de laisser les armées ougandaise et rwandaise continuer leur guerre contre le Congo jusqu’à ce que le pays soit complètement épuisé et exsangue. Le pays se laissera alors diviser par manque de forces. Les Congolais seront tellement meurtris et abattus, qu’ils se résigneront à la partition de leur pays. Ainsi s’installera une « nouvelle stabilité » basée sur l’épuisement du peuple congolais.

Les champions américains des « droits de l’Homme » envisagent donc sans état d’âme, d’interminables guerre, des villageois massacrés, des enfants décédés par malnutrition, des hommes et des femmes fauchées par la misère et la maladie … pour installer leur domination sur le Congo, les « Démocrates » américains sont prêts à marcher sur des montagnes de cadavres africains …
Ce document ahurissant n’est pas un cas exceptionnel. Il se situe dans toute une série de textes et d’études américains qui vont dans le même sens. Nous en citerons un autre qui provient de l’armée américaine et qui date du temps de Mobutu, du 5 juin 1996.
L’auteur, Steven Metz, est professeur à l’U.S. Army War College. Il a enseigné à l’Académie de l’état major de l’armée américaine. Il publie une étude approfondie de la situation du Zaïre en 1996 pour évaluer les types d’interventions qui peuvent être demandés à l’armée américaine.

Dans le texte, Reform, conflict and security in Zaïre (5 juin 1996), il écrit à propos de la division éventuelle du Congo, ceci : « Certains observateurs estiment que le Zaïre n’existe plus longtemps en tant que nation – le Kivu a dirigé l’essentiel de son économie vers l’Est de l’Afrique ; le Kasaï Oriental refuse d’accepter la monnaie nationale ; le Shaba a été décrit comme une extension virtuelle de l’Afrique du Sud. La possibilité existe qu’une telle désintégration de fait, se transforme en sécession formelle. (…) les Etats-Unis n’auraient pratiquement pas d’autre choix que d’accepter tous les Etats nouveaux qui émergeraient du Zaïre, ils pourraient offrir du soutien diplomatique pour réduire au minimum la violence qui accompagnerait cette désintégration nationale et ils devraient ouvrir des canaux de communication avec les nouveaux Etats ».
LUDO MARTENS
Panafricanisme ou néocolonialisme ? » (Édition & Po 2002)"




"RDC : le M23 assure vouloir avancer dans les négociations de Kampala
lol! lol! lol! lol! lol! lol! lol! 
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20130926092104/rwanda-paul-kagame-joseph-kabila-rdcrdc-le-m23-assure-vouloir-avancer-dans-les-negociations-de-kampala.html
Le M23 a cédé du terrain fin août. Le M23 a cédé du terrain fin août. ©️ AFP/Phil Moore
En difficulté sur le terrain, la rébellion congolaise du Mouvement du 23-mars (M23) semble plus que jamais prête à négocier avec le gouvernement de Kinshasa(...)"
Compatriotiquement!

ndonzwau


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Ven 4 Oct - 0:26

"UNE MESSE NOIRE À GOMA"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3141:une-messe-noire-a-goma&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
A l’initiative de Mary Robinson et Pole Institute
Intellectuels, acteurs de la société civile de la sous-région des Grands lacs sont consultés pour une conférence internationale. Le lieu choisi pour cette rencontre est Goma. L’ordre du jour concerne l’instabilité qui règne dans cette partie du continent. Mary Robinson, Envoyée spéciale de Ban Ki-Moon et Pole Institute en sont les metteurs en scène. Pour les spécialistes de la sous région, l’agenda tant redouté de la balkanisation de la RDC  serait au centre de ce que l’on peut d’ores et déjà appeler la messe noire de Goma.


La communauté internationale avait promis de rester constamment à la disposition de la RDC et de la région des Grands lacs dans le suivi de l’accord-cadre signé à Addis-Abeba. Cet engagement renouvelé serait à la base de la conférence internationale que compte organiser l’Envoyée spéciale du secrétaire général dans la région des Grands lacs, Mary Robinson, en collaboration avec Pole Institute. L’occasion serait ainsi donnée aux acteurs concernés de se retrouver pour des échanges constructifs en vue de la consolidation de la paix dans la sous-région.
A en croire des sources crédibles, la préparation de cette conférence serait très avancée. Des scientifiques, acteurs de la société civile,…, autres experts sont consultés pour une participation massive à cette rencontre sous-régionale donnée pour cogiter sur la paix.
Seulement voilà. La bande annonce, très attractive ne serait que la face visible d’un coup fourré. Encore une fois, on veut se moquer du peuple congolais en lui faisant avaler des couleuvres. Et, dommage !, c’est l’élite congolaise qui est mise à contribution pour remplir la sale besogne. Celle de trahir son pays et sa nation. Quid ?

Après plusieurs tentatives qui se sont soldées par des échecs cuisants du fait du ciment national, les fossoyeurs de la nation congolaise ne s’avouent pas vaincus. Ils tentent une nouvelle fois de revenir à l’assaut pour véhiculer leur message de la nécessité de créer une communauté sous régionale qui comprendrait pour la RDC seulement les provinces de l’Est, particulièrement le Nord-Kivu.
Peine perdue ! La pilule ne peut passer car, le peuple congolais n’est plus dupe. Les discours séducteurs du genre les communautés de l’Est jouissent de la proximité avec Kigali et Kampala par rapport à l’éloignement de Kinshasa, ne peuvent plus porter. Le fond de la démarche, qui ne date pas d’hier, est connu. Dans un premier temps, c’est arriver à faire profiter les ressources naturelles de la RDC à tous ses voisins des Grands Lacs, en développant l’argumentaire selon lequel les bénéficiaires sont un même peuple de part et d’autre des frontières communes.
Dans un deuxième temps, se servir de cet esprit d’appartenance à un même peuple pour exiger l’autonomie de gestion de l’espace cerné puis, plus tard, enclencher la procédure d’autodétermination qui conduira à l’indépendance proprement dite. Et la communauté internationale apportera son contreseing en jouant à l’accompagnement ou aux bons offices (c’est selon).

La RDC n’est ni à vendre ni à mettre sous tutelle
La recette est connue. Elle est portée par un schéma qui a fait ses preuves dans l’ex-Yougoslavie et au Soudan. Les auteurs de cette mise en scène ne s’en sont pas cachés. Ils ont eu à s’exprimer à beaucoup d’occasions et dans plusieurs tribunes. Dans le lot figurent les Nicolas Sarkozy, les Bill Clinton, les Susan Rice, les Johnnie Carson, les Samantha Powell ; la liste n’est pas exhaustive.  Tout ce que ce beau monde, qui s’estime plus intelligent, plus sage et plus outillé que le peuple congolais, devrait comprendre que l’on ne réussit à tous les coups.
Ils ont beau être subtils à tout crin, calculateurs chevronnés et manipulateurs assermentés, cette énième tentative est un pétard mouillé. Une chose est certaine : la RDC n’est ni à vendre ni à mettre sous tutelle de la communauté internationale. L’ex-Colonie belge n’a pas besoin d’une nouvelle colonisation, quelles qu’en soient les motivations.
Les Congolais maitrisent leur histoire récente. Ils savent d’où vient leur mal actuel et tout ce que l’on complote au niveau sous régional, continental et international pour, soit rectifier le tracé des frontières soit arracher une partie de son territoire pour l’annexer aux voisins, au nom de la fameuse solidarité sous régionale.  Le peuple congolais est suffisamment sensibilisé sur cette conspiration au point que le complot est voué à l’échec.  La vigilance est tous azimuts au sein de la population. Ce n’est pas l’entretien des conflits armés récurrents, à travers les différents groupes armés, qui pourra la faire baisser de garde.

L’échec est d’autant plus évident que les metteurs en scène actuels ont le malheur d’être connus dans l’opinion nationale. Pole Institute, qui se veut un centre d’études, a été créé et financé par les balkanisateurs de la RDC avec pour mission de donner un caractère scientifique, autrement dit rationnel, aux arguments relatifs à la partition de la RDC. Il suffit de visiter ses archives pour s’en rendre compte.
Envoyée spéciale de Ban Ki-moon dans les Grands Lacs, Mary Robinson s’est distinguée par son double langage. On lui doit la reprise des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et le M23 alors que ce dernier est classé force négative par les textes dont elle a reçu la charge d’assurer l’application.

Goma : un choix non fortuit
Par ailleurs, les initiateurs de la messe se sont dévoilés en portant leur choix sur la ville de Goma pour abriter leurs cogitations. Ils voudraient casser la résistance qui s’est consolidée dans cette ville du fait de tout ce que les populations ont enduré depuis des décennies. Qu’une conférence de cette envergure se tienne à Goma, une ville martyre considérée par ailleurs comme le Gaza congolais, cela interpelle.
Ce choix vise à imprimer dans la mémoire collective que la partie Est du pays doit continuellement échapper au contrôle de Kinshasa. Bien plus, ils voudraient habituer l’élite à comprendre que Goma est appelé à devenir la capitale de la nouvelle République en gestation après bien sûr la balkanisation du pays en morceau. Goma est le symbole de la résistance. Elle représente la lutte et non la concertation. Le siège des institutions c’est Kinshasa. Goma est considéré comme le siège de la résistance. Dans la mémoire collective, personne ne peut l’enlever.

Pour des observateurs avertis des enjeux sécuritaires et géostratégiques qui se jouent dans les Grands Lacs, la noblesse de l’initiative serait l’arbre qui cache la forêt, laquelle couvre les visées de tous ceux qui, au pays et à l’étranger, ne veulent de l’existence de la RDC dans ses limites actuelle, d’une part, qu’elle ne puisse pas jouir des richesses dont elle est dotée, d’autre part.

Ces derniers s’accordent pour soutenir que la conférence dite internationale ne vise pas le renforcement des avancées déjà enregistrées dans le cadre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba et la résolution 2098 instituant la Brigade spéciale d’intervention.  Les observateurs en veulent pour preuve le fait que les consultations se passent de bouche à oreille au lieu de se dérouler dans des conditions de transparence les plus crédibles. Un agenda clair ne s’encombrerait pas d’opacité.   On voudrait prendre le peuple congolais au dépourvu en lui balançant à la figure une sorte de compromis obtenu par son élite.
A Mary Robinson, il est demandé de quitter le terrain des réflexions pour celui des actions en faveur du retour de la paix.  Elle devrait se préoccuper de l’évaluation des engagements pris par les Etats partie à l’Accord d’Addis-Abeba.

La ligne à suivre est celle tracée à travers ces engagements pris par les Etats : « Ne pas s’ingérer dans les affaires intérieures des autres Etats voisins ; Ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés ; Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats voisins ; Renforcer la coopération régionale, y compris à travers l’approfondissement de l’intégrité économique avec une attention particulière accordée à la question de l’exploitation des ressources naturelles ; Respecter les préoccupations  et intérêts légitimes des Etats voisins, en particulier au sujet des sujets de sécurité ; Ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité, d’actes de génocide ou de crimes d’agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations unies ; et Faciliter l’administration de la justice, grâce la coopération judiciaire dans la région ».
Quelques vérifications suffisent pour se rendre à l’évidence que le compte est loin d’être bon."


"RDC : Visite sous pression du Conseil de sécurité de l'ONU
° http://www.afrikarabia.com/
Une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU se rendra en République démocratique du Congo (RDC) et au Rwanda les 4, 5 et 6 octobre prochain. L'ONG Human Rights Watch (HRW) demande aux membres du Conseil de sécurité de profiter de leur visite "pour presser les gouvernements de la région de cesser d'apporter le moindre soutien aux groupes armés".(...)"


"Il ne revient pas à la Monusco seule de mettre fin aux violences en RDC, selon Mounoubaï"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/02/il-ne-revient-pas-la-monusco-seule-de-mettre-fin-aux-violences-en-rdc-selon-mounoubai/

"RDC : la Monusco veut privilégier la solution politique à la crise dans l’Est, selon Martin Kobler"
° http://radiookapi.net/regions/nord-kivu/2013/10/02/rdc-la-monusco-veut-privilegier-la-solution-politique-la-crise-dans-selon-martin-kobler/

° http://radiookapi.net/actualite/2013/09/30/la-societe-civile-du-nord-kivu-toujours-opposee-lintegration-du-m23-dans-les-fardc/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Ven 4 Oct - 21:06

"Kampala : Kinshasa accuse la facilitation de vouloir violer la souveraineté territoriale de la RDC
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/04/kampala-kinshasa-accuse-la-facilitation-de-vouloir-violer-la-souverainete-territoriale-de-la-rdc/
Alors que le délai de quatorze jours imparti au gouvernement congolais et à la rébellion du M23 pour clore les négociations de Kampala est largement dépassé, ces discussions ne sont pas prêtes à aboutir à un accord. Jeudi 3 octobre, le coordonnateur du mécanisme de suivi de l’accord-cadre de paix d’Addis-Abeba, François Muamba a accusé le facilitateur de vouloir «imposer un document qui viole la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC». Des manœuvres que le gouvernement congolais n’accepte pas, affirme le chef de la délégation congolaise à Kampala.
« Quelle n’a pas été notre déception de constater que les fameux quatorze jours, lorsqu’on nous appelle à Kampala, ont été consacrés à du théâtre, à du cosmétique. La seule chose qui intéressait la médiation ce n’était pas la fin de la guerre, ce n’était pas que les gens déposent les armes, ce n’était pas d’augmenter une pression, comme ça était dit et écrit, sur le M23. C’était plutôt quel type de rapport il fallait faire à New-York  le 23 [septembre], c’est-à-dire quelques jours après», a déclaré François Muamba à Kinshasa.
Les Chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, réunis au VIIème sommet de leur organisation dans la capitale ougandaise jeudi 5 septembre, avaient recommandé la reprise de ces pourparlers de Kampala, au point mort depuis plusieurs mois. Les travaux qui ont effectivement repris le 10 septembre n’ont toujours pas abouti dans les quatorze jours impartis par les dirigeants de Grands Lacs pour les clore.

Les protagonistes-la facilitation et la partie congolaise- ont plutôt consacré cette période à la préparation du rapport de ces travaux qu’ils ont soumis au conseil de sécurité de l’Onu en marge de la 68è assemblée générale.
«Pour faire ce rapport à présenter en marge de la récente session ordinaire de l’assemblée  général de l’Onu, on nous a mis dans une salle, on a fait des photos, on a fait des trucs, et puis finalement on nous a donné un soit disant un ordre du jour comportant dix points», affirme François Muamba exaspéré.
Ces dix points étaient extraits de la deuxième proposition d’accord formulée par l’Ouganda. Une proposition « que nous avons rejetée, puisque comportant des choses qui portaient atteinte à notre souveraineté, qui portaient atteinte à l’intégrité de notre territoire», souligne-t-il.
«Même si on doit négocier pendant dix ans, personne ne nous fera signer des choses de cette nature là. Je conclus simplement en disant personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni ou autre chose, personne», tranche le chef des négociateurs congolais.
Après que les dirigeants des Grands Lacs ont demandé la reprise des pourparlers de Kampala, le M23 s’était dit prêt à désarmer et retourner à la vie à conditions que les rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) présents au Congo soient neutralisés et que les réfugiés congolais tutsis rentrent en RDC.

Mais l’un des points d’achoppement porte sur l’avenir des rebelles. Ces derniers veulent une amnistie collective pour les faits insurrectionnels de nature à mettre en péril les institutions de la République ou à porter atteinte à l’intégrité du territoire national qu’ils ont commis. Ce à quoi le gouvernement congolais s’est catégoriquement opposé. Kinshasa a d’ailleurs transmis une liste de 78 chefs du M23 qu’il ne veut pas réintégrer dans l’armée.
Publiquement, le M23 dit considérer la question des amnisties comme subsidiaire.
«Nous nous battons pour le pays et pour notre survie. Pour la sécurité de notre population, le retour des réfugiés et la réconciliation nationale », affirme Bertrand Bisimwa, le président du M23.
Compatriotiquement!

ndonzwau


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Message  Mwana Ya Lola Ven 4 Oct - 22:05

Pourquoi le gouvernement congolais ne porte-t-il pas plainte contre le Rwanda à la CIJ ? Exclamation

Qu'est-ce qui explique cette absence complète d'initiatives sur le plan judiciaire ?

Mwana Ya Lola


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Message  mongo elombe Sam 5 Oct - 6:58

Mwana Ya Lola a écrit:Pourquoi le gouvernement congolais ne porte-t-il pas plainte contre le Rwanda à la CIJ ? Exclamation

Qu'est-ce qui explique cette absence complète d'initiatives sur le plan judiciaire ?
Tuna ata rien que convoquer et renvoyer l'ambassadeur.
mongo elombe
mongo elombe


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Sam 5 Oct - 16:06

"LE M23 MENACE DE « DESTRUCTION IMMÉDIATE » LES HÉLICOPTÈRES SURVOLANT SON « ESPACE À TRÈS BASSE ALTITUDE »"
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3206:le-m23-menace-de-destruction-immediate-les-helicopteres-survolant-son-espace-a-tres-basse-altitude&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en

"Nord-Kivu : de nouvelles violences risquent d’éclater à Walikale, selon le BDWa"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/05/nord-kivu-de-nouvelles-violences-risquent-declater-walikale-selon-le-bdwa/

"MUSEVENI VEUT IMPOSER LA PARTITION DE LA RDC
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3185:museveni-veut-imposer-la-partition-de-la-rdc&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
Pourparlers de Kampala
ST/ F.Muamba :  « Personne ne peut plus nous distraire, qu’il s’appelle président Museveni »

Le ciel s’éclaircit au-dessus de la RDC. Sentant leur fin approcher les balkanisateurs opèrent désormais à découvert. Un accord qui empiète sur la souveraineté de la RDC et pire consacre la cession des pans entiers du territoire national est sorti des entrailles de la facilitation. Aguerris, les Congolais dénouent tous les pièges de front. Les pourparlers de Kampala consacrent la fin d’une époque, celle où les Congolais avalaient les couleuvres rwandais, ougandais, …, sans broncher. Echec et mât pour Museveni, la balkanisation ne s’opérera pas avec l’accord des Congolais.(...)"



"RDC : Le Kivu doit être déclaré "zone sinistrée" selon René Abandi
Chef de la délégation du M23 aux négociations de Kampala, René Abandi fait le point sur les contacts avec Kinshasa.(...)"

° http://www.afrikarabia.com/

° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/05/le-conseil-de-securite-kinshasa-pour-veiller-sur-la-mise-en-oeuvre-de-laccord-daddis-abeba/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/04/hwr-demande-lonu-dempecher-des-violations-des-droits-humains-en-rdc/
Compatriotiquement!

ndonzwau


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LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 Empty Re: LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE

Message  ndonzwau Dim 6 Oct - 18:52

"RDC : il n'y a pas de "solution militaire" contre le M23, estime l'ONU
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/10/06/rdc-il-n-y-a-pas-de-solution-militaire-contre-le-m23-estime-l-onu_3490711_3212.html
Des soldats de l'armée congolaise (FARDC) déployés près de Goma, dans l'est de la RDC.
La crise provoquée par l'irruption de la rébellion du M23 dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) n'a "pas de solution militaire", et ne sera surmontée que par voie "politique", a estimé, samedi 5 octobre, le Conseil de sécurité de l'ONU.

"Il y a indéniablement une dynamique de paix en RDC et dans la région, nous n'avons pas le droit de rater cette opportunité", a affirmé Alexis Lamek, le représentant permanent adjoint de la France à l'ONU, à l'occasion de la visite d'une délégation des quinze pays du Conseil dans la région des Grands Lacs.

NÉGOCIATIONS AU POINT MORT
Le diplomate a fait référence aux négociations de Kampala (Ouganda) qui ont repris en septembre entre Kinshasa et le Mouvement du 23 Mars, mais qui sont au point mort. Un des principaux négociateurs pour le gouvernement congolais, François Muamba, avait indiqué mercredi que ces négociation butaient sur trois points : l'amnistie et l'intégration dans l'armée nationale des rebelles responsables de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité ou de violations graves des droits de l'homme, et le "devenir politique" des dirigeants du M23.
Les autorités congolaises ont publié fin septembre une liste d'environ soixante-dix noms, parmi lesquels figurent les principaux dirigeants du M23, qui ne pourront être ni amnistiés ni intégrés dans l'armée dans le cadre d'un accord de paix, et répètent qu'elles ne transigeront pas sur ce point. "Il y a des questions sur lesquelles il est difficile de transiger", a reconnu M. Lamek.

SANCTION AMÉRICAINE CONTRE LE RWANDA
Le M23 est né de la mutinerie d'anciens rebelles – essentiellement tutsi – qui avaient été réintégrés dans l'armée. L'armée congolaise combat ce mouvement depuis mai 2012 au Nord-Kivu, à la frontière avec le Rwanda et l'Ouganda. L'ONU accuse régulièrement ces deux pays de soutenir la rébellion, ce que Kigali et Kampala ont toujours démenti.
Jeudi, les Etats-Unis ont annoncé avoir sanctionné le Rwanda en raison de l'enrôlement d'enfants soldats par le M23 en RDC. Kigali, en vertu de la loi américaine de 2008 sur la Protection des enfants soldats, se voit par conséquent privée d'aide militaire pour l'année budgétaire 2014.

Le président rwandais Paul Kagame a dénoncé le lendemain les "injustes" sanctions américaines qui bénéficient aux "ennemis de notre pays". Kigali accuse en retour les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), basées dans l'est de la RDC, d'être formées d'anciens responsables du génocide de 1994 au Rwanda et de combattre aux côtés de l'armée congolaise."



"RDC: le Conseil de sécurité appelle la population à s’approprier l’Accord d’Addis–Abeba
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/06/rdc-le-conseil-de-securite-appelle-la-population-sapproprier-laccord-daddisabeba/
Avant de quitter Goma dimanche 6 octobre soir pour Kigali au Rwanda, les membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont encouragé les Congolais à s’approprier le processus de paix initié par l’Accord d’Addis–Abeba. Le même message est également adressé aux Etats de la région, a déclaré le représentant permanent du Maroc à l’Onu, Mohammed Loulichki.

Le diplomate marocain a affirmé lors d’une conférence de presse à l’aéroport de Goma :
«Le Conseil de sécurité est là pour encourager l’appropriation par la nation congolaise et par les Etats de la région du processus de paix. Parce que ce sont eux les faiseurs de la paix, bien sûr avec l’appui de la Monusco, qui fait un travail remarquable sur le terrain».
Pour lui, cette «appropriation, c’est ca l’essentiel du travail qui doit être fait » pour remmener la paix dans les Grands Lacs et particulièrement dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité depuis près de deux décennies.
Et son collègue français, Alexis Lamek, a insisté: «Il n’y a pas que la solution militaire contre le M23». L’Onu plaide aussi pour une solution négociée à cette crise.

Mais les pourparlers  de Kampala (Ouganda) qui ont repris en septembre entre Kinshasa et le Mouvement du 23 Mars sont au point mort. D’après François Muamba, un des principaux négociateurs pour le gouvernement congolais, cité par Le Monde, les discussions butent sur trois points : l’amnistie, l’intégration dans l’armée nationale des rebelles responsables de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou de violations graves des droits de l’homme et le “devenir politique” des dirigeants du M23.
Les autorités congolaises ont publié fin septembre une liste d’environ soixante-dix noms, parmi lesquels figurent les principaux dirigeants du M23, qui ne devraient être ni amnistiés ni intégrés dans l’armée dans le cadre d’un accord de paix. Kinshasa a par ailleurs répété qu’il ne transigerait pas sur ce point. «Il y a des questions sur lesquelles il est difficile de transiger», a reconnu M. Lamek, cité par le quotidien français Le Monde.

Après Kigali (Rwanda) dimanche soir, la délégation du Conseil de sécurité est attendue ce lundi à Kampala (Ouganga), puis au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba (Ethiopie).
Conduite par Alexis Lamek et Mohammed Loulichki, cette mission entamée par Kinshasa le 4 septembre, vise à renouveler le soutien du Conseil de sécurité à la mise en œuvre de l’Accord-cadre signé le 24 février à Addis–Abeba par onze Etats africains pour le retour de la paix dans l’Est de la RDC."



"Nord-Kivu: le Conseil de sécurité de l’Onu lance une mise en garde contre les groupes armés"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/06/nord-kivu-le-conseil-de-securite-de-lonu-lance-une-mise-en-garde-contre-les-groupes-armes/


"RDC: la délicate visite d'une délégation du Conseil de sécurité de l'ONU"
° http://www.rfi.fr/afrique/20131006-rdc-delicate-visite-une-delegation-conseil-securite-onu

° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/06/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-salue-la-dynamique-enclenchee-de-paix/
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/06/rdc-le-conseil-de-securite-de-lonu-salue-la-dynamique-enclenchee-de-paix/
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3209:arrivee-a-kinshasa-d-une-delegation-du-conseil-de-securite-de-l-onu-pour-evaluer-la-mise-en-oeuvre-de-l-accord-d-addis-abeba&catid=90:online-depeches&Itemid=468&lang=en
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/05/le-conseil-de-securite-kinshasa-pour-veiller-sur-la-mise-en-oeuvre-de-laccord-daddis-abeba/
Compatriotiquement!

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Message  ndonzwau Jeu 10 Oct - 1:25

"RDC: la Monusco dénonce un renforcement des positions du M23
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/09/rdc-la-monusco-denonce-renforcement-des-positions-du-m23-2/
La Monusco détient des preuves matérielles que la rébellion du M23 continue à renforcer ses positions et à recruter de force  des enfants au Rwanda  pour les intégrer dans ses rangs. Le Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler, et le commandant des forces de la Monusco, le Général Dos Santos Cruz, l’ont affirmé mercredi 9 octobre à Goma lors de la conférence de presse hebdomadaire des Nations unies. Ils dénoncent le non-respect par le M23 des recommandations des chefs d’Etat des Grands-Lacs qui ont exigé à ce groupe armé de mettre fin à toute activité militaire.
«On a, d’une part, les négociations de Kampala [entre le gouvernement congolais et le M23], et de l’autre, des rapports [faisant état] du recrutement forcé des jeunes gens au Rwanda. Ce sont des rapports que nous sommes en train de vérifier», a déclaré Martin Kobler.
Le patron de la Monusco a fait cette déclaration six jours après que les autorités américaines ont annoncé avoir pris des sanctions contre le Rwanda pour le recrutement d’enfants-soldats dans les rangs de la rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) dans l’Est de la  République démocratique du Congo (RDC).

Par ailleurs, Martin Kobler a affirmé avoir adressé une lettre au Mécanisme conjoint de vérification de frontière pour mener des investigations sur le renforcement en armes et en potentiel militaire du M23 dans la région.
Pour sa part, le commandant de la Force de la Monusco, le général Dos Santos Cruz, a appelé la société civile du Nord-Kivu à la vigilance.
«Nous avons beaucoup d’informations relatives au renforcement des positions du M23. Il est très important que la société civile reste vigilante pour dénoncer ces choses.  Nous ne savons pas avec précisions l’origine de ces renforcements. Nous devons vérifier davantage [ces informations] », a-t-il expliqué.
Selon lui, les informations dont dispose la Monusco démontrent que «le M23 ne se soumet pas aux recommandations de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ».
Lors de leur dernier sommet dans la capitale ougandaise, les chefs d’Etat de la région avaient recommandé à la rébellion d’arrêter toute activité militaire et de reprendre les pourparlers avec le gouvernement congolais.
«Si nous avons la possibilité d’aller vers une solution politique à Kampala, il est très important de rester honnête de pourvoir se conformer aux décisions politiques qui seront prises en à Kampala. Ces activités militaires sont contre la solution politique pour la paix», a estimé le général Dos Santos Cruz"


"RD Congo – Conseil de Sécurité : La mission de la dérobade
° http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/rd-congo-conseil-de-securite-la-141879
[i]Le Conseil de sécurité de l’ONU a envoyé une mission en Afrique centrale dans le cadre des efforts destinés à ramener la paix en République Démocratique du Congo. Si la démarche, a priori, est frappée au coin du bon sens, l’objet précis de la mission interroge. En effet, la délégation du Conseil de sécurité a pour mission d’évaluer l’application de l’Accord-cadre pour la paix la sécurité et la coopération, signé le 24 février 2013 à Addis-Abeba. Etrange mission, parce que cet accord aurait raisonnablement dû être frappé de caducité depuis des mois pour un ensemble de raisons qui ne saurait être détaillées dans un article aussi court.

On peut juste rappeler quelques éléments. L’accord d’Addis-Abeba engage ses signataires au « respect de la souveraineté » (article 5 et 10) de leurs pays respectifs, à « ne pas tolérer, ni fournir une assistance ou un soutien quelconque à des groupes armés » et « ne pas héberger ni fournir une protection de quelque nature que ce soit aux personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, d'actes de génocide ou de crimes d'agression, ou aux personnes sous le régime de sanctions des Nations Unies » (article 5).

Un texte ubuesque(...)"



"RDC: une délégation de l'ONU opine sur la crise dans l'Est
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-solution-militaire-ou-non-dans-le-nord-kivu/1764864.html
Après un séjour à Kinshasa et à Goma, les délégués du Conseil de Sécurité ont estimé que la solution militaire ne peut être la seule option.(...)"
Question Question Question Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Question Question Question 

° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/09/nord-kivu-la-monusco-va-neutraliser-toutes-les-forces-negatives-promet-le-general-santos-cruz/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/apres-son-passage-au-palais-du-peuple-lonu-renvoie-la-rdc-kampala
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/lonu-au-rwanda-respectez-vos-engagements-vis-vis-de-la-rdc-kigali-fait-toujours-la-sourde

"RDC-RWANDA : CONFRONTATION MILITAIRE IMMINENTE
Question Question  Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Question Question 
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3268:rdc-rwanda-confrontation-militaire-imminente&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
[/i]
LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 CARCAT.5949
[i]Chronique d’un échec annoncé à Kampala[/i]
[i][i]
À Kampala, l’ombre de l’échec hante les pourparlers entre le M23 et le gouvernement. Désormais, la voie est ouverte à la mise en branle du volet militaire. La reprise des hostilités entre la RDC et le Rwanda est imminente, les deux protagonistes étant sur le pied de guerre.


Les pourparlers de Kampala ont échoué. C’est le moins que l’on puisse dire – les nouvelles en provenance de la capitale ougandaise n’étant plus rassurantes. Pendant ce temps, ailleurs, essentiellement à Kigali,  on se prépare déjà au pire ; autrement dit à la guerre.
Dans la région des Grands Lacs, tous les ingrédients se mettent en place pour cette éventualité. A Kigali, la question ne fait plus de doute – Kampala ayant désormais montré ses limites. Raison pour laquelle le Rwanda intensifie, depuis peu sa présence militaire à la frontière avec la RDC. Le décor est ainsi planté pour une guerre généralisée aux conséquences incalculables.
Le récent passage dans la région des Grands Lacs d’une délégation de membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas non plus résolu le problème. Au contraire, ceux-ci ont ravivé le doute au point d’étaler au grand jour la  passivité de l’ONU.

L’ONU prise au piège
Piégée dans sa propre stratégie d’une promotion de paix, apparemment hypothétique, l’ONU a, comme à l’accoutumée, recouru à la rhétorique habituelle, appelant – sans conviction d’ailleurs – les parties en conflit dans les Grands Lacs – à la retenue. Pourtant, un rapport des experts des Nations unies sur la RDC a clairement chargé le Rwanda, le considérant comme le principal responsable du désordre qui mine la région des Grands Lacs.
Curieusement, de passage dans la région des Grands Lacs, les membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont superbement ignoré cette réalité, préférant se camoufler derrière des circonlocutions qui dédouanent pratiquement le Rwanda. Du coup, Kigali a du vent en poupe, conscient des enjeux en présence.
Les négociations de Kampala se butant toujours au mur de refus de Kinshasa, Kigali envisage d’ores et déjà une stratégie de rechange pour sa survie. De l’avis de Kigali, la guerre reste la seule option possible.
Mais, une sagesse renseigne qu’il est facile de s’engager dans la guerre. La même sagesse prévient cependant qu’il n’est pas sûr d’envisager la voie de sortie quand on se décide d’enclencher la machine de guerre. La question serait à l’étude dans différentes chancelleries. En Occident, tout comme à l’ONU, l’on craint qu’une confrontation militaire dans les Grands Lacs ne vire au pire. Le plus grand danger est de perdre le contrôle de cette région où pullulent des milliers de groupes armés aussi divers que contradictoires.
Ce qui, pense-t-on dans certains milieux, expliquerait le passage des membres de Conseil de sécurité dans la région des Grands Lacs. Lesquels auraient fait le lobbying de dissuasion envers la RDC et le Rwanda.
Tout le monde craint la survenance d’une guerre généralisée dans la région, mais personne n’est en mesure de l’éviter. Alors que l’ONU continue de soutenir la solution politique dans la crise de la région des Grands Lacs, elle se trouve, en même temps, impuissante à imposer son schéma pour une sortie de crise apaisée dans la région. « Le gouvernement congolais et le M23 doivent reprendre le dialogue. Aucune pacification de l'Est du Congo n'est envisageable sans un vrai dialogue »,  ont fait savoir les ambassadeurs des pays membres du Conseil de sécurité au terme de leur mission dans les Grands Lacs.


Kinshasa se prépare
A Kinshasa, le schéma de la guerre n’est pas laissé de côté. A l’ouverture le 7 septembre 2013 des concertations nationales, le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a clairement évoqué cette possibilité. « Aucun effort ne sera ménagé pour que les réunions de Kampala aboutissent à la restauration de la paix et de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, faute de quoi nos Forces armées assumeront ce devoir », avait-il déclaré rappelant qu’ « à maintes reprises, j’ai indiqué que trois options fondamentales, à savoir politique, diplomatique et militaire, sont déterminantes pour mettre fin à cette guerre qui nous est injustement imposée ».
Après avoir cru en une solution politique et diplomatique depuis plus d’une année, l’on se rend compte aujourd’hui que ces deux options ont montré leurs limites. Pire, de l’autre côté de la frontière, Kigali multiplie des actes de provocation, hypothéquant toutes les chances de réussite d’un processus de paix. Au  bout de compte, la guerre reste la seule issue de sortie de crise pour stabiliser la région des Grands Lacs, malgré ses conséquences.  
Kigali, dont la mauvaise foi fait l’unanimité, est convaincu qu’une région des Grands Lacs pacifiée et stable joue en sa défaveur.  En entraînant la RDC dans le schéma des négociations tel que tracé dans le cadre de la CIRGL, il ne cherchait qu’à gagner du temps pour se mettre dans la position de résister si jamais Kinshasa changeait de cap. La concentration de ses troupes à la frontière en RDC, et tout récemment, la transplantation des soi-disant réfugiés congolais dans les territoires sous contrôle du M23, tiennent à cette stratégie.

Kinshasa doit éviter la léthargie
Kigali ne cache plus ses préparatifs à une éventuelle confrontation militaire, soit directement avec Kinshasa, soit indirectement par le biais du M23. Sa survie en dépend. Est-ce qu’à Kinshasa on a perçu ce message ? Le gouvernement ne devait pas dormir sur ses lauriers. « Qui veut la paix prépare la guerre », renseigne un vieil adage.
Il devrait plutôt comprendre que la rengaine d’une issue politique dans la capitale ougandaise, embouchée par les ténors de la communauté internationale, passe pour une pilule amère. L’ONU tente désespérément d’apaiser les tensions. Et pourtant, elle est consciente de limites de ses appels.  Car les signes précurseurs d’une reprise des affrontements entre les protagonistes sont déjà visibles de part et d’autre. Sur le terrain, les militaires sont sur le pied de guerre.
Par ailleurs, d’aucuns soupçonnent le Conseil de sécurité de vouloir jouer le jeu des balkanisateurs de la RDC. Il laisserait aller les choses jusqu’au pourrissement avant de s’improviser en croquemort. Pour preuve, les visiteurs onusiens ont feint d’ignorer le rapatriement de 200 familles présentées comme réfugiés congolais venus de Tanzanie ou d’ailleurs. En réalité, c’est pour exécuter le plan de repeuplement des villages abandonnés par les autochtones condamnés à l’errance.
L’agenda caché, c’est de préparer le terrain à l’éventualité de l’exigence d’un référendum d’autodétermination des communautés locales qui se sentiraient non prises en compte par Kinshasa. Le moment venu, le Conseil de sécurité de l’ONU encouragera la démarche comme il l’a fait dans l’ex-Yougoslavie et au Soudan.
De même, les ambassadeurs du Conseil de sécurité en visite dans le Grands Lacs ont feint d’ignorer ce que tous les observateurs savent, à savoir que ces « réfugiés » dont le rapatriement s’est effectué en violation des procédures légales, ont servi de sauf-conduit pour les militaires rwandais venus en renfort au M23. Que la guerre éclate incessamment, l’Onu en portera moralement la responsabilité.
Quant à la population congolaise, elle doit rester vigilante et prête à toute éventualité. Elle devra intérioriser le fait que personne ne viendra défendre l’intégrité territoriale de son pays à sa place."


° http://radiookapi.net/emissions-2/dialogue-entre-congolais/2013/10/08/ce-soir-pourparlers-de-kampala-la-mefiance-de-kinshasa-envers-le-facilitateur/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/frontiere-rdc-ouganda-la-situation-securitaire-preoccupe-la-province-orientale
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/tous-les-groupes-armes-de-la-region-doivent-etre-elimines-conseil-de-securite
° http://afrique.kongotimes.info/rdc/echos_provinces/6714-rdc-rutshuru-plan-machiavelique-kagame-peuplement-rutshuru-nord-kivu-familles-rwandophones-processus-debute-mois-septembre-dernier.html
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/10/07/les-femmes-oubliees-de-dungu/
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Message  ndonzwau Ven 11 Oct - 10:38

LES FARDC EN ALERTE MAXIMALE
Evil or Very Mad Embarassed Twisted Evil Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Question Question Question Rolling Eyes Rolling Eyes Rolling Eyes Twisted Evil Embarassed Evil or Very Mad 
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3324:les-fardc-en-alerte-maximale&catid=85:a-la-une&Itemid=472&lang=en
LA II GUERRE DE GOMA A COMMENCE - Page 3 CARR%205951
Bruit des bottes à l’Est :

« Ils subiront un échec cuisant s’ils osent entreprendre quoi que ce soit », avise le colonel Hamuli. Les ennemis de la RDC sont prêts à lui déclarer la guerre.  La Monusco conforte cette thèse, qui ne fait l’ombre d’aucun doute,  indiquant être en possession des preuves matérielles sur le renforcement des positions militaires du M23. L’on est donc parti pour une guerre généralisée – la dynamique de Kampala se butant désormais à un mur d’incompréhensions. A Kinshasa, l’on est conscient du danger, aussi se dit-on « prêt à toute éventualité ». Même son de cloche du côté des FARDC où les troupes sont placées en état d’alerte maximale.


La situation sécuritaire dans l’Est s’est sensiblement détériorée ces derniers jours. Le récent passage dans la région des Grands Lacs d’une délégation des membres du Conseil de sécurité des Nations unies n’a pas résolu le problème. Bien au contraire, la passivité dont a fait preuve les Nations unies a réconforté la thèse d’une issue militaire à la crise qui ronge terriblement cette région.

LE SPECTRE DE LA GUERRE
Dans la région, le décor d’une guerre imminente se met en place. Ce qui n’était qu’une simple rumeur il y a quelques jours a été confirmé par la Monusco, mercredi dernier, au cours de son point de presse hebdomadaire. En effet, le M23, appuyé comme toujours par le Rwanda, est en train de renforcer ses positions militaires. Outre le déploiement par le Rwanda de ses troupes à la frontière avec la RDC, des sources locales font état d’une présence remarquée des militaires rwandais à Kavange et Bunagana, bastion du M23. Ces troupes rwandaises sont rentrées dans les deux localités par le flanc du volcan Gahinga.
Plus explicite, la Monusco dit disposer des preuves « matérielles » du fort dynamisme dont font preuve actuellement les unités combattantes du M23. La mission onusienne dit aussi détenir des preuves matérielles que la rébellion du M23 continue à renforcer ses positions et à recruter de force des enfants au Rwanda pour les intégrer dans ses rangs. C’est qu’a déclaré mercredi à Goma le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en RDC, Martin Kobler qu’accompagnait le commandant de la Brigade spéciale de la Monusco, le général Dos Santos Cruz. « On a, d’une part, les négociations de Kampala entre le gouvernement congolais et le M23 et de l’autre, des rapports faisant état du recrutement forcé des jeunes gens au Rwanda. Ce sont des rapports que nous sommes en train de vérifier », déclaré Martin Kobler.
« Nous avons beaucoup d’informations relatives au renforcement des positions du M23. Il est très important que la Société civile reste vigilante pour dénoncer ces choses. Nous ne savons pas avec précision l’origine de ces renforcements. Nous devons vérifier davantage ces informations », a indiqué pour sa part le général Dos Santos Cruz.
La vérité c’est que le M23 et le Rwanda sont en position de guerre. Depuis un temps, ils ne s’en cachent plus et la Monusco tente désespérément de colmater les brèches. Serait-ce une façon pour elle de se repentir en mettant le gouvernement devant ses responsabilités ? C’est fort probable.
L’on se rappelle que dans une récente déclaration, le patron de la Monusco a clairement indiqué que la Monusco n’est pas en RDC pour se battre à la place de la RDC. La présence des troupes onusiennes en RDC, avait alors soutenu Martin Kobler, est juste pour apporter un soutien aux FARDC.
C’est dire qu’en faisant part d’une forte présence des troupes rwandaises dans les zones contrôlées par le M23, la Monusco a voulu, d’une certaine manière, alerter le gouvernement pour qu’il prenne la mesure des enjeux et se comporte en conséquence. L’initiative de la défense de l’intégrité territoriale revient de droit (constitutionnellement parlant) à Kinshasa.

MORAL AU ZENITH
Contacté par notre Rédaction, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a vivement réagi à l’information relayée par la Monusco.
Au gouvernement, on promet de faire face efficacement à cette nouvelle menace. « Nous sommes prêt à toute éventualité », a dit Lambert Mende, convaincu qu’avec les FARDC, qui se trouvent suffisamment rodés, « le pays sera défendu et bien défendu ».
Même conviction dans les rangs des FARDC où son porte-parole, le colonel Hamuli, promet également l’apocalypse au M23 dans le cas où il relancerait les hostilités dans l’Est. « Nous nous sommes considérablement bien construits. Ils subiront un échec cuisant s’ils osent entreprendre quoi que ce soit », a déclaré le colonel Hamuli, joint au téléphone par notre rédaction.

ACTIVER L’ARTICLE 85
La situation de la partie Est devient de plus en plus préoccupante. Elle doit donc être prise au sérieux. Et la survie de la République en dépend énormément. L’insécurité qui prévaut dans l’Est constitue une menace contre la souveraineté du pays et de ses frontières héritées de la colonisation. A l’instant, elle a atteint son paroxysme. Raison de plus d’appeler à une mobilisation générale de l’ensemble de la population pour défendre la patrie en danger.
Si le peuple doit jouer sa partition, il est temps aussi pour le chef de l’Etat, garant de la nation, d’activer le mécanisme prévu dans la Constitution, en pareilles circonstances. Il s’agit principalement de l’article 85 qui spécifique dans des termes clairs que « Lorsque des circonstances graves menacent, d’une manière immédiate l’indépendance ou l’intégrité du territoire national ou qu’elles provoquent l’interruption du fonctionnement régulier des institutions, le président de la République proclame l’état d’urgence ou l’état de siège, après concertation avec le Premier ministre, et les présidents de deux chambres, conformément aux articles 144 et 145 de la présente Constitution. Il en informe la nation par un message. Les modalités d’application, de l’état d’urgence et de l’état de siège sont déterminées par la loi ».
Par rapport à ce qui se passe dans l’Est, tous les ingrédients sont réunis pour mettre en place le mécanisme prévu dans cet article. Procéder ainsi, c’est redonner aussi confiance aux hommes des troupes qui sont au front et surtout, raffermir davantage la fibre patriotique au sein de la population. La mobilisation générale passe donc par là. Car le peuple attend désormais voir de ses dirigeants des actes qui rassurent en vue de mettre définitivement fin à la pieuvre qui charrie depuis plus d’une décennie la mort et le désespoir dans l’Est de la RDC.

AGENDA CACHE : AMPUTER LA RDC DU KIVU ET DE L’ITURI
Le risque qui se profile à l’horizon est cette amputation que le pays peut subir si jamais le M23, avec ses parrains, arrivaient à consolider le contrôle des localités conquises et le repeuplement par les communautés venues du Rwanda des villages abandonnés par les autochtones congolais du fait des conflits armés. Le plan est déjà connu. Le régime de Kigali pousse le M23 à prendre le devant dans ce processus qui devrait conduire un jour à la déclaration de l’autodétermination des communautés transplantées. Tout se joue sur la résistance dont le M23 doit faire preuve face à Kinshasa. Quant à Kampala, il se prépare à s’emparer de l’Ituri, le moment venu. Conspiration, complot, complicité, tout se mêle et se conjugue aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la RDC."



"RDC: le M23 se renforce et continue de recruter au Rwanda, selon les Nations unies
° http://www.rfi.fr/afrique/20131010-rdc-m23-rwanda-recrutement-nations-unies-rapport
C’est une nouvelle accusation qui vise le Rwanda. Le chef de la Mission des Nations unies au Congo (Minusco) Martin Koebler a fait état, mercredi 9 octobre lors d'une conférence de presse à Goma, d’un renforcement militaire de la rébellion du Mouvement du 23-Mars (M23), mais aussi de rapports de recrutement forcés de personnes venues du Rwanda voisin.

Martin Koebler
Chef de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Minusco)
"Du côté du M23, (...) nous avons des rapports sur le recrutement -qui continue- de jeunes gens au Rwanda. Ce sont des rapports que nous sommes en train de vérifier. Ce qui nous inquiète également, c'est que nous avons des preuves irréfutables du matériel militaire qui est ici

Écouter (00:53)Plus"



"Nord-Kivu: la société civile dénonce «un mouvement suspect» d’hommes armés dans 3 territoires"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/10/nord-kivu-la-societe-civile-denonce-mouvement-suspect-dhommes-armes-dans-3-territoires/


"En RDC, l’ONU s’inquiète de l’intensification des groupes rebelles"
° http://www.rfi.fr/afrique/20131010-rdc-onu-inquietude-intensification-groupes-rebelles


"RDC : la Monusco va lancer son premier drone de surveillance fin novembre"
° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/10/rdc-la-monusco-va-lancer-son-premier-drone-de-surveillance-fin-novembre/


° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3292:des-indices-de-menaces-terroristes-deceles-dans-la-region-des-grands-lacs&catid=85&Itemid=472&lang=en
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20131008111244/onu-rwanda-paul-kagame-addis-abebal-onu-invite-le-rwanda-a-respecter-ses-engagements-vis-a-vis-de-la-rdc.html
° http://lepotentielonline.com/site2/index.php?option=com_content&view=article&id=3266:frontiere-rdc-ouganda-la-situation-securitaire-preoccupe-la-province-orientale&catid=85&Itemid=472&lang=en
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Message  ndonzwau Ven 11 Oct - 10:44

PS

La machine kanambiste en marche, elle s'étoffe aujourd'hui pas si mal d'un volet (pycho-)médiatique à usage davantage international, le vuvuzélateur Mende insatisfait de parler dans sa barbe répond du tac au tac au M23 dans un journal international, Le Soir de Bruxelles !
C'est bon mais insuffisant, Mr Mende : merci de réussir la guerre géo-politico-diplomatique en négociant les objectifs souverains à Kampala ou le quitter et surtout de donner la priorité au volet militaire, càd aussi s'en donner les moyens, seule sésame à toute solution durable !


"Le ministre Mende répond au M23: stratagèmes en clair obscur
° http://blog.lesoir.be/colette-braeckman/2013/10/10/le-ministre-mende-repond-au-m23-stratagemes-en-clair-obscur/
Par Lambert Mende Omalanga
(Ministre des Médias, Porte-parole du Gouvernement de la RDC)


« Nous continuerons à nous en prendre aux extrémistes. Al Libi sera traduit en justice », a déclaré le président Obama en réponse aux protestations du Congrès National Libyen après la capture du terroriste présumé Abou Anas Al Libi à Tripoli. Il rappelait ainsi l’option de tolérance zéro à l’égard du terrorisme qui est devenu un lieu commun dans la communauté internationale. Un principe à géométrie variable selon l’hémisphère d’origine des victimes.


Les quatre vérités de René Abandi au nom du M23 révélées à Colette Braeckman (Le Soir, 8 octobre) sont un effet de la complaisance d’une certaine communauté internationale à l’égard du Rwanda et de sa créature, le M23, en dépit de quelques remontrances cosmétiques. L’interlocuteur de Colette Braeckman affirme que la majorité des familles récemment installées à Rusthuru venaient « de zones occupées par les forces gouvernementales ». Une façon comme une autre de présenter Kinshasa comme comptable de l’insécurité dont la RD Congo est victime depuis 1998, treize ans avant la naissance du M23. Et de démontrer que « chez les rebelles au moins, cela fonctionne ». Question : qu’est ce qui pourrait bien fonctionner dans un espace tenu par des seigneurs de guerre dont les crimes s’égrènent dans les rapports de l’ONU et des ONG ? Peut-être l’enrichissement des mentors que l’ONG américaine Enough Project vient d’indexer en signalant que le M23 poursuit le trafic illicite des minerais dans l’Est de la RDC par des réseaux implantés en Ouganda, au Rwanda et au Burundi. « En une année, les officiers du M23 et leurs alliés se sont partagés 500 millions USD. Ces minerais sont revendus essentiellement aux Emirats Arabes Unis », lit-on. Martin Kobler, chef de la Monusco, vient de dénoncer de nouveaux recrutements de mineurs d’âge en RDC et au Rwanda pour renforcer les rangs des combattants du M23.

Ce que Abandi voudrait justifier n’est rien moins qu’une violation du droit international humanitaire : le transfert par le Rwanda de personnes vulnérables (réfugiés) d’un site sûr vers une zone de combats. À ce jour, aucun mouvement de populations n’est envisageable des zones contrôlées par les forces régulières congolaises vers celles occupées par le M23 et ses alliés. Contredisant Abandi, un de ces « réfugiés de retour » a du reste lâché un petit bout de vérité en déclarant qu’ils étaient « un groupe de familles lassées de vivre dans les camps de réfugiés à l’extérieur et qui ont décidé de traverser la frontière pour revenir au pays ». Bizarres, ces réfugiés tellement impatients de rentrer que les combats qui avaient provoqué leur fuite ne leur font plus peur. « Nous, en général, nous les connaissons », a répondu l’homme du M23 à la journaliste qui l’interrogeait sur leur nombre.
Ce mouvement transfrontalier de réfugiés en zones perturbées initié par un groupe armé irrégulier est scandaleux. On est en droit de questionner le silence de l’instrument du droit international pour la protection des réfugiés qu’est le Haut Commissariat aux Réfugiés des Nations-Unies (HCR) à ce propos.

M. Abandi soulève un autre coin du voile en proclamant la volonté du M23 de venger les pseudo victimes d’une pseudo expulsion en 2009 de Congolais par « des autorités » non autrement identifiées, un événement dont personne n’a entendu parler. Ainsi, dans l’univers mental du M23, il suffit de brandir une persécution, même imaginaire, pour balayer du revers de la main le HCR et les autorités nationales dont on prétend en même temps ne plus remettre en cause la légitimité.
De fait, Kigali a ordonné au M23 d’installer ces personnes à Rutshuru, au mépris des lois congolaises, du droit international et de l’accord tripartite RDC – Rwanda – HCR. L’incapacité du M23 à les dénombrer contredit les allégations selon lesquelles il s’agirait de retours individuels.
Aux pourparlers de Kampala, le M23 a bien proposé la création d’une commission mixte à cet effet. Inacceptable pour le gouvernement congolais car il existe déjà l’accord tripartite RDC – Rwanda – HCR, seul instrument juridique pour résoudre le problème des réfugiés congolais au Rwanda. Ce qui exclu tout recours à un mécanisme parallèle, sauf agenda caché.
Les armes ne confèrent pas des droits aux citoyens dans un pays civilisé. Lorsque nous le rappelons, cela ne devrait pas être assimilé à du « populisme », un concept que M. Abandi ne semble pas appréhender correctement et qui renvoie simplement à « une idéologie se référant au peuple mais rejetant la notion de lutte des classes ».

On se perd en conjectures sur les véritables motivations de la guerre déclenchée par le M23. La nouvelle version servie aux lecteurs du Soir met en exergue le retour des réfugiés congolais et le désarmement des FDLR rwandais. Une intrusion dans les dialectiques rwandaises qui révèle les vrais ressorts du M23.
En RDC, les choses évoluent lentement mais sûrement. Réunies en Concertations nationales à l’initiative de Joseph Kabila, les forces vives ont fait la démonstration d’une cohésion inattendue face aux enjeux de l’heure. Une décrispation s’observe notamment avec l’amnistie annoncée des prisonniers dits politiques, l’admission aux Concertations des groupes armés qui se sont effectivement démobilisés et le retrait des postes de police déployés près de la résidence de l’opposant Etienne Tshisekedi, lequel vient de rencontrer l’Ambassadeur Mugalu, chef du cabinet civil du président Kabila.

Ce climat de sérénité est malheureusement perturbé par les rétropédalages récurrents d’officiels onusiens qui, croyant bien faire, multiplient des recommandations contradictoires qui sont autant d’encouragements à l’aventurisme criminel du M23 et nourrissent tous les extrémismes.
Pour rendre impossible la reprise du cycle des séditions et des sévices dans la région des Grands Lacs, la Communauté internationale doit imposer au Rwanda le respect du droit international et éradiquer l’impunité des crimes transfrontaliers en neutralisant une fois pour toutes leurs auteurs.-"


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Message  ndonzwau Ven 11 Oct - 21:14

"RDC: le M23 tire sur un hélicoptère de l'ONU
° http://www.jeuneafrique.com/actu/20131011T180950Z20131011T180920Z/rdc-le-m23-tire-sur-un-helicoptere-de-l-onu.html
Les rebelles congolais du Mouvement du 23 mars (M23) ont tiré vendredi après-midi sur un hélicoptère militaire de l'ONU qui survolait l'espace sous son contrôle dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris de sources concordantes.
"Un hélicoptère de la Monusco [Mission des Nations unies pour la stabilisation de la RDC, NDLR] a essuyé des tirs des forces négatives du M23 au-dessus de Rumangabo" mais n'a pas été abattu, a appris l'AFP auprès d'une source officielle congolaise. Située dans la province riche et instable du Nord-Kivu, la localité de Rumangabo abrite une importante base militaire occupée par les rebelles. Elle est située à une quarantaine de kilomètres au nord de Goma, la capitale provinciale.(...)"

° http://radiookapi.net/actualite/2013/10/11/nord-kivu-helicoptere-de-la-monusco-essuie-des-tirs-du-m23-rumangabo/

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