UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
Page 1 sur 1
UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA, UN ACTE DE GUERRE PLEIN POT ! ENTRE-TEMPS LES COMBATS ONT REPRIS DE PLUS BELLE DANS LE NORD-KIVU BERCEAU DU M23, LES FARDC AFFRONTENT UNE FOIS DE PLUS LES TERRORISTES M23 A KISHISHE ET A KITSHANGA REVENUES DANS LE GIRON DE L’ÉTAT.
Kagame et son Rwanda n'en peuvent plus d'être désignés par le monde les agresseurs du Rwanda et les voilà dans l'extrême provocation à déclarer une énième fois la guerre au Congo, sans le moindre scrupule ils tirent sur un avion de chasse Congolais sous le lâche prétexte qu'il ait survolé leur espace aérien alors qu'il se posait sur le sol Congolais à Goma. Tout est là inacceptable, ruse, arrogance, agressivité, convoitise... ; jusqu'où vont-ils s'arroger tous les droits, jusqu'où allons-nous l'accepter ? Il est plus que temps que le Congo se donne tous les moyens de leur rabattre leurs caquets. Assez de causer blabla diplomatique éculé (Luanda, Nairobi...) et carnets d'adresses ubuesques, assez de pleurnicher sans agir, la guerre, leur guerre, est en face de nous.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Kagame et son Rwanda n'en peuvent plus d'être désignés par le monde les agresseurs du Rwanda et les voilà dans l'extrême provocation à déclarer une énième fois la guerre au Congo, sans le moindre scrupule ils tirent sur un avion de chasse Congolais sous le lâche prétexte qu'il ait survolé leur espace aérien alors qu'il se posait sur le sol Congolais à Goma. Tout est là inacceptable, ruse, arrogance, agressivité, convoitise... ; jusqu'où vont-ils s'arroger tous les droits, jusqu'où allons-nous l'accepter ? Il est plus que temps que le Congo se donne tous les moyens de leur rabattre leurs caquets. Assez de causer blabla diplomatique éculé (Luanda, Nairobi...) et carnets d'adresses ubuesques, assez de pleurnicher sans agir, la guerre, leur guerre, est en face de nous.
"Enième déclaration de guerre du Rwanda… 25/01/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/01/enieme-declaration-de-guerre-du-rwanda/
Serait-ce fort de café que d’emprunter à Cicéron son « jusqu’à quand, Catilina, abuseras-tu de notre patience » et de l’appliquer au cas « Kagamé » ? La réponse est, à l’évidence, non. Serait-ce abusif de remettre au goût du jour la loi du Talion-œil pour œil, dent pour dent- contenue dans le Code de Hammourabi pour rendre enfin au Rwanda la monnaie de sa pièce ? Poser la question, c’est y répondre.
Que de provocations ! Pis, que d’affronts ! Avec le pouvoir rwandais, les limites du tolérable ont déjà explosé. La coupe est déjà pleine depuis des lustres. L’attaque de l’avion de chasse Sukhoï-25 par l’armée rwandaise dans l’espace aérien n’est même plus cette goutte d’eau qui fait déborder le vase.
Kinshasa ne saurait donc continuer à ériger le mur des lamentations face à un multi- récidiviste qui n’entend que le langage de la force et non la force du langage. Victime d’un vaste complot dont le Rwanda est la partie visible de l’iceberg, la RDC ne saurait continuellement faire l’économie de la logique de guerre en rêvant d’une solution diplomatique qui ne résulterait pas d’un rapport de force.
Cela fait un quart de siècle que la RDC va de sommet en sommet, de feuille de route en feuille de route, d’accord en accord…jusqu’à ce « deal ubuesque minerais-carnet d’adresses » révélé par le désormais ex-conseiller privé du chef de l’État sans que la paix ne pointe le bout de son nez. Bien au contre, Kigali et ses nombreux « variants » de service -aujourd’hui M23- ont déjà achevé de démontrer l’idée qu’ils se font des accords signés.
Les récents engagements de la feuille de route de Luanda ne font pas exception. Tenue estampillée RDF-Rwanda Defence Force- en bandoulière ou droit dans les bottes de l’Armée rwandaise, les supplétifs du M23 continuent d’ignorer le compromis de la capitale angolaise. Un pied de nez de plus voire de trop à la locution latine « pacta sunt servanda » (les conventions doivent être respectées). Et ce, à la barbe de la communauté internationale en ce compris les organisations sous régionales qui prêchent invariablement ou par principe l’évangile du règlement pacifique des différends avec des termes de référence qui ne rencontrent nullement les intérêts fonciers du peuple congolais.
Nulle part, la RDC n’est reconnue expressis verbis comme pays agressé. Pas plus que le M23 n’est désigné comme mouvement terroriste. En clair, le martyr qu’endure le Congo-Kinshasa se heurte à un narratif international qui légitime bien autre chose qu’une guerre d’agression.
Ce n’est donc pas par des bla-bla diplomatiques éculés que l’on fera entendre raison au Président rwandais. Puisque, comme le souligne le stratège militaire Clausewitz, « la guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens », alors « portons la guerre d’où elle vient ».
"Le Rwanda cible un avion de chasse congolais, accusé d'avoir survolé son espace aérien - 25/01/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230125-le-rwanda-cible-un-avion-de-chasse-congolais-accus%C3%A9-d-avoir-survol%C3%A9-son-espace-a%C3%A9rien
Un avion de combat Sukhoï Su-25K. (Image d'illustration) :copyright: Wikimedia Commons CC BY SA 3.0 Krasimir Grozev
La République démocratique du Congo (RDC) a démenti les accusations rwandaises après qu'un avion de chasse a été touché par un tir sol-air.
De nouvelles tensions à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Mardi, le Rwanda a accusé une nouvelle fois l'un des avions d'attaque congolais de type Sukhoi-25 d'avoir violé son espace aérien, menant à une réponse militaire.
C’est juste un peu après 17 heures, ce mardi, qu’un avion d’attaque de l’armée congolaise, a, selon le gouvernement rwandais, violé son espace aérien dans le district de Rubavu, frontalier de la ville de Goma, rapporte notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud.
Les vidéos sont impressionnantes. On y voit un Sukhoi-25, qui amorçait déjà sa descente sur Goma, frôler le pire, échappant de peu à ce qui apparaît comme un tir sol-air, explique notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. L’avion a pu se poser quelques instants après sur la piste de la capitale du Nord-Kivu. Aussitôt sur le tarmac, il a été rapidement pris en charge par un dispositif anti-incendie alors qu'une partie de l'aile droite a pris feu.
Quelques minutes plus tard, le gouvernement rwandais a publié un communiqué accusant l’aéronef congolais d’avoir violé son espace aérien. Sans plus de détails, Kigali affirme qu’il a pris des mesures défensives à la suite de ce qu’il qualifie de « troisième acte du genre » depuis le début du mois. Les autorités rwandaises concluent leur communiqué en demandant à Kinshasa d’« arrêter cette agression ».
De son côté, Kinshasa rejette toutes les accusations de survol de l’espace aérien rwandais. Le gouvernement congolais parle d’« une énième attaque du Rwanda et d’une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre ».
Le Rwanda avait déjà, en novembre et en décembre 2022, accusé à deux reprises les autorités congolaises d’avoir violé son espace aérien, dénonçant des actes de provocation, sans mener de réponse militaire.
Sur terre entre les deux pays, la situation était déjà tendue en début de journée. Sur au moins deux lignes de front, des tirs étaient entendus. Les forces armées de RDC (FARDC) accusent les militaires rwandais d’appuyer les combattants du M23 notamment près de Kitchanga, dans le territoire de Masisi. Le gouvernement congolais souligne également « la nécessité et l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et le M23 » étant donné que « cette violence risquerait d’hypothéquer les opérations électorales pour des scrutins prévus cette année ». Une source proche de la présidence assurait ce matin à RFI que ce tir appelait à « une réplique des FARDC ».
"Un Sukhoi-25 congolais cible d’un tir rwandais - 24/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1411897/politique/un-sukhoi-25-congolais-cible-dun-tir-rwandais/
Kigali dit avoir pris des « mesures défensives » face à « une nouvelle violation de son espace aérien », alors que Kinshasa assure que l’avion était dans le ciel congolais. L’escalade entre la RDC et le Rwanda franchit un pas supplémentaire.
Capture d’écran d’une vidéo amateur montrant l’avion de chasse congolais touché par un tir rwandais, le 24 janvier 2023. :copyright: DR[/b
La vidéo dure une poignée de secondes. Ce mardi 24 janvier, un avion de chasse beige et kaki survole le ciel bleuté de l’est de la RDC, quand soudain un éclair semble le percuter. Le Sukhoi-25 congolais vient d’être la cible d’un tir.
L’appareil est touché mais il ne s’écrase pas. Une autre image le montre sur le tarmac de l’aéroport de Goma, son aile droite en flammes. Son pilote s’en extrait calmement.
« Agression »
Que s’est-il passé ? Qui a tiré ? Après quelques dizaines de minutes de confusion, un laconique communiqué rwandais revendique l’acte. « Aujourd’hui à 17h03, un Sukhoi-25 congolais a violé l’espace aérien du Rwanda pour la troisième fois. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression. »
« Les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef congolais volant à l’intérieur du territoire congolais », ont répondu les autorités congolaises. La RDC « considère cette énième attaque du Rwanda comme une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre », ajoute le communiqué.
Par deux fois déjà, Kigali s’est plaint de la violation de son espace aérien : le 28 décembre dernier et, auparavant, le 7 novembre, quand un appareil congolais s’était « trompé » de piste d’atterrissage, se posant brièvement sur le tarmac de l’aéroport de Rubavu, à une dizaine de kilomètres de la frontière avec la RDC, côté rwandais.
À l’époque, Kigali n’avait que constaté une « provocation » et Kinshasa avait aussitôt regretté un « incident » malencontreux. Cette erreur s’était produite au lendemain du déploiement, sous les acclamations de la foule, de deux Sukhoï-25 dans l’est du Congo.
Escalade
Cette fois-ci, et malgré les tentatives de médiations kenyane et angolaise, l’escalade entre les deux voisins a franchi un cap supplémentaire. Leurs relations n’ont cessé de se dégrader depuis novembre 2021 et la nouvelle offensive du M23 dans l’Est. Kinshasa accuse Kigali de soutenir la rébellion, ce que le Rwanda continue de contester. Ce tir contre un avion militaire congolais est le premier acte militaire revendiqué Kigali.
La veille, dans un communiqué, le M23 disait ne pouvoir se conformer à un cessez-le-feu à cause de « nouvelles offensives » ordonnées par le gouvernement congolais « y compris aux génocidaires FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] » dans les territoires de Masisi et de Rutshuru. Là-même où, selon nos informations, les Sukhoi-25 étaient allés combattre, ce 24 janvier.
"Un tir d'obus lancé à partir du Rwanda et visant un avion de chasse congolais - 24/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/24/actualite/securite/un-tir-dobus-lance-partir-du-rwanda-et-visant-un-avion-de-chasse
Un tir d’obus lancé à partir du Rwanda et visant un avion de chasse a provoqué une panique ce mardi 24 janvier à Goma (Nord-Kivu). Le calme est revenu dans la soirée.
La détonation entendue provenait d’une arme lourde tirée à partir de la ville rwandaise voisine de Gisenyi (Rubavu). Le porte-parole des FARDC au Nord-Kivu n’a pas souhaité communiquer à propos de ce tir dont l’un des obus est tombé dans le lac Kivu.
Dans un bref communiqué, le gouvernement rwandais affirme avoir pris des mesures de défense à l'endroit d'un avion Sukhoi venant de la RDC et qui a violé son espace :[/b]« Aujourd'hui à 17h03, un Sukhoi-25 en provenance de la RD Congo a violé pour la troisième fois l'espace aérien rwandais. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d'arrêter cette agression », indique le communiqué.
Reprises des hostilités
Par ailleurs, la situation est restée tendue mardi 24 janvier dans les zones de combat. Ces combats opposent les rebelles du M23 aux FARDC, d’une part et les Maï-Maï aux mêmes M23 d’autre part, dans les territoires de Rutshuru et Masisi.
Les affrontements violents ont été rapportés par des sources concordantes toute la journée de ce mardi sur les deux lignes de front.
Sur l’axe Kitshanga, une panique a été signalée à nouveau ce mardi après-midi et certains habitants ont préféré se réfugier devant la base de la MONUSCO à Kitshanga, où ils ont rejoint un groupe d’habitants, pour se mettre à l’abri, selon les sources locales.
Dans la matinée, une partie de la population de Kitshanga avait fui en direction de Mwesso, Kitobo et Nyamitaba.
Les habitants de Bishusha sont allés vers Kizimba et Bukombo, affirment les mêmes sources. Ce sont les rebelles du M23 qui ont attaqué les positions des FARDC et des Maï-Maï, simultanément à Rwambundu, Ngola, Kihonga, Bishakishaki et Shonyi dans le groupement Bishusha. Ces combats se sont poursuivis vers le Sud de Kitshanga notamment à Rushebeshe et dans le parc des Virunga, d’après les sources locales.
La coalition des Maï-Maï a lancé des attaques ce mardi dans mi-journée contre les positions rebelles à Kishishe, avant que les FARDC ne récupèrent cette entité, selon une autorité locale. Des combats se sont poursuivis dans la soirée en direction de Bambo, 8Km de Kishishe et ont semé la panique au sein des habitants. Certains ont quitté le milieu au regard de la proximité des affrontements, a affirmé notre source.
Le porte-parole de l’armée a accusé les rebelles du M23 et leurs alliés, de continuer à violer le cessez-le-feu ainsi que les recommandations issues des processus de paix.
" RDC-Rwanda: la guerre ne relève plus de l’utopie! - 25 janvier 2023
= https://www.congoindependant.com/rdc-rwanda-la-guerre-ne-releve-plus-de-lutopie/
L’armée rwandaise a posé, mardi 24 janvier 2023, un « acte de guerre » en ciblant un avion de chasse Sukhoï 25 de l’armée congolaise en mission de reconnaissance dans l’espace aérien congolais. Dans un communiqué, Les autorités rwandaises « assument ».
Goma. Mardi 24 janvier 2023. Il est 17h00 lorsque le Sukhoï 25 de l’armée congolaise (FARDC) amorce l’atterrissage à l’aéroport du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Contre toute attente, l’aéronef essuie des tirs de missiles sol-air de l’armée rwandaise.
Aveuglé par la ruse, l’orgueil et la convoitise, le gouvernement de l’autocrate Paul Kagame n’a pas tardé à exercer le ministère de la parole. Dans un communiqué, il est fait état de « violation de l’espace aérien du Rwanda pour la troisième fois ». « Des mesures de défense ont été prises », ajoute le texte avant de conclure que « le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression ». Vous avez bien entendu. Le communiqué émane du porte-parole du gouvernement de Kigali.
Question: entre le Congo-Kinshasa et le Rwanda, qui agresse qui? Dans un communiqué publié le même mardi 24 janvier, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, note que Kinshasa « condamne et dénonce fermement l’attaque dirigée contre l’avion de chasse par l’armée rwandaise dans l’espace aérien congolais ».
Après avoir confirmé que l’aéronef ciblé a pu revenir à sa base « sans dégâts matériels », le gouvernement congolais n’a pas manqué d’accuser, dans la foulé, les autorités de Kigali « de renforcer les positions » de la milice rwandaise du M23 à Kibumba et Bwito.
UN ACTE DE GUERRE
Le Député Juvénal Munubo
Élu du Nord-Kivu, le député Juvénal Munubo qui est par ailleurs membre de la Commission Sécurité et Défense considère l’acte posé par le Rwanda comme un « véritable Casus belli ». Un acte de guerre. Le parlementaire reste réservé en attendant de connaitre la déclaration officielle du gouvernement.
Quelle est la situation sur le terrain au Nord-Kivu? On apprenait mardi que les affrontements faisaient rage entre les FARDC et la milice rwandaise du M23. Des informations parcellaires laissent entendre que les forces régulières feraient preuve d’une « combativité inattendue ». Les localités de Kishishe et de Kitchanga seraient revenues dans le giron de l’État. Selon le colonel Guillaume Ndjike, « les combats étaient toujours en cours ». Il a estimé qu’il serait prématuré d’établir un bilan.
Lundi 23 janvier 2023, la rencontre prévue à Doha, au Qatar, entre les chefs d’État congolais et rwandais n’a pas eu lieu. Échaudé par la mauvaise habitude du président Paul Kagame à ne pas honorer sa parole, le président Felix Tshisekedi n’a pas jugé utile de faire le voyage. La nouvelle était officielle dès le vendredi 20 janvier.
Dans les milieux congolais tant à l’intérieur qu’à l’étranger, des voix s’élèvent pour exiger la rupture des relations diplomatiques entre la RDC et le Rwanda de Kagame. Ces milieux peinent à comprendre que des « barbouzes » du régime de Kigali continuent à se mouvoir à Kinshasa. Et ce comme si de rien n’était.
VIVEMENT UNE ARMÉE DISSUASIVE
Depuis l’arrivée des Inkontanyi au pouvoir au Rwanda en juillet 1994, les relations entre Kinshasa et Kigali n’ont pas cessé de se détériorer. La volonté hégémonique et la convoitise en sont les causes. Plus personne ne croit à l’argument sécuritaire invoqué par le maître de Kigali.
Dans un entretien au quotidien bruxellois « Le Soir » daté du 13 février 2001, Aldo Ajello avait compris que « l’exigence de sécurité » claironnée par les nouvelles autorités de Kigali n’était que du « bluff ». (…) « ce qui intéresse réellement Kigali, c’est d’exploiter les ressources du Congo et de s’étendre territorialement », déclarait l’ancien Monsieur Grands Lacs de l’Union européenne.
Ancien représentant permanent de la France aux Nations Unies, Jean-Marc Rochereau de la Sablière ne dit pas autre chose. Dans son ouvrage « Dans les Coulisses du Monde – Du Rwanda à la guerre d’Irak un grand négociateur révèle le dessous des cartes », publié en 2013 chez Robert Laffont, ce diplomate chevronné écrit ce qui suit aux pages 109 et 110: « Une dizaine d’années plus tard, alors que je présidais les missions du Conseil de sécurité dans la région, je rencontrais Paul Kagame à chacune de nos tournées ». Il poursuit: « Les membres du Conseil n’étaient pas dupes des pillages rwandais et de ses manœuvres dans l’Est de la RDC pour contrôler une partie du Kivu par supplétifs interposés ». Selon l’auteur, Kagame « acceptait mal également qu’on lui dise que les Forces démocratiques de libération du Rwanda, les FDLR, (…) étaient devenues davantage un problème pour les populations congolaises que pour le Rwanda qui n’avait militairement rien à redouter ».
Depuis son accession à la tête de l’État rwandais, Paul Kagame se montre pathologiquement agressif et belliqueux. L’homme ne changera d’avis que lorsque la RDC sera en mesure d’opposer au Rwanda – et pourquoi pas à l’Ouganda? – un équilibre de force.
Vivement, une armée dissuasive. Utopie? L’avenir très proche le dira…
"Le Rwanda accuse la RDC d'avoir violé son espace aérien et évoque des "mesures défensives" - 25/01/2023
= https://amp.france24.com/fr/%C3%A9missions/journal-de-l-afrique/20230125-kigali-accuse-kinshasa-d-avoir-viol%C3%A9-son-espace-a%C3%A9rien-et-%C3%A9voque-des-mesures-d%C3%A9fensives
La tension est montée d'un cran entre la RDC et le Rwanda. Kigali accuse Kinshasa d'avoir violé son espace aérien et affirme avoir pris des "mesures défensives". Un avion de chasse congolais a été touché par un tir rwandais. Les autorités congolaises nient avoir violé l'espace aérien de leur voisin et qualifie l'attaque de leur Sukhoï d' "acte de guerre". Les précisions d’Aurélie Bazzara-Kibangula.
Également au sommaire de cette édition :
Le procès de l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz s'est ouvert mercredi à Nouakchott, offrant l'image exceptionnelle d'un ex-chef d'État (2008-2019) placé dans un box aux allures de cage pour répondre de l'accusation d'enrichissement illicite. Celui qui a dirigé ce pays largement désertique de 4,5 millions d'habitants, est jugé pour avoir abusé de son pouvoir afin d'amasser une fortune immense.
Paris a pris acte de la demande de Ouagadougou. La France retirera ses troupes du Burkina Faso d'ici "un mois" alors que les militaires au pouvoir ont dénoncé les accords de défense liant les deux pays. C'est dans ce contexte que le chef de l'État Emmanuel Macron reçoit aujourd'hui son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Le Burkina Faso et la situation au Sahel s'inviteront sans doute dans les discussions entre les deux pays. La Côte d'Ivoire qui n'a pas été épargnée par le terrorisme craint une contagion.
Au Sénégal, l’éviction d’Aminata Touré de l’Assemblée nationale continue de faire les gros titres. L’ancienne Première ministre, qui fut proche du président Macky Sall avant de claquer la porte du parti présidentiel en septembre dernier, a été déchue de son mandat de députée par un vote du bureau de l’Assemblée nationale ce mardi . Elle a aussitôt dénoncé une “exclusion en totale violation de la loi”. La correspondance de Sarah Sakho.
Moins de 1% des financements et des aides internationales sont destinés aux organisations féministes. Pourtant les femmes sont en première ligne des combats et elles sont souvent les premières victimes des crises et conflits. Cette semaine une délégation féministe africaine est à Paris. Pour l'occasion nous recevons Mamounata Ouedraogo, coordinatrice nationale du Réseau pour la Promotion et l’Autonomisation de la Femme Rurale basé au Burkina Faso.
"Que sait-on de l’avion de chasse congolais ciblé par une frappe de l’armée rwandaise ? - 25/01/2023
= https://www.bbc.com/afrique/articles/c04dlp7m8xko.amp
Crédit photo, Médias sociaux
Légende image,
Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent un avion Su-25 de la RD Congo en feu à l'aéroport de Goma
Un nouvel incident vient envenimer les relations déjà tendues entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
En effet, des images partagées sur les réseaux sociaux montrent un avion militaire se faire tirer dessus alors qu'il volait à basse altitude entre les villes de Goma en RD Congo et Gisenyi au Rwanda.
D'autres images montrent l'avion endommagé, un Sukhoi-25 de fabrication soviétique, refroidi avec de l'eau à l'aéroport de Goma.
La réaction des deux pays voisins de l’Afrique centrale est venue confirmer les images qui ont largement été relayées sur les réseaux sociaux.
"La tension monte dangereusement entre la RDC et le Rwanda - 26/01/2923
= https://lanouvelletribune.info/2023/01/la-tension-monte-dangereusement-entre-la-rdc-et-le-rwanda/a
Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a déclaré que le tir effectué par l'armée rwandaise contre un avion militaire Su-25 congolais était une "action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre". Selon la déclaration du gouvernement congolais, l'avion était en train de voler à l'intérieur du territoire congolais et n'a pas violé l'espace aérien rwandais. Kinshasa a également accusé l'armée rwandaise d'avoir lancé une offensive contre Kitchanga, et de préparer d'autres actions criminelles. Le Rwanda, de son côté, a accusé la RDC de violer son espace aérien avec l'avion d'attaque congolais. Les relations entre les deux pays se sont détériorées ces derniers mois, en raison des accusations de soutien aux rebelles M23 par le Rwanda.
Les relations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont été tendues depuis de nombreuses années, en raison d'un conflit à long terme dans l'est de la RDC. Les tensions ont été exacerbées par les accusations répétées de Kinshasa selon lesquelles le Rwanda soutiendrait les rebelles Hutu, notamment le groupe armé M23. Les tensions se sont intensifiées en 2013 et 2014, lorsque le M23 a pris le contrôle de plusieurs villes dans l'est de la RDC, provoquant des violences et des déplacements de population massifs. Les deux pays ont échangé des accusations mutuelles de violations de la frontière et de soutien aux groupes armés.
Le président rwandais, Paul Kagame est accusé de déstabiliser son voisin malgré ses nombreux démentis. Le Congo et le Rwanda sont en désaccord sur les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Le Congo accuse le Rwanda de continuer à soutenir les rebelles du M23 et de ne pas respecter la date du 15 janvier, alors que le Rwanda déplore le "retrait apparent de la RDC des processus de paix". En octobre dernier, le Congo a expulsé l'ambassadeur rwandais en réponse au soutien des combattants locaux par le gouvernement rwandais. Le Rwanda a répondu en plaçant ses forces de défense en état d'alerte au niveau de la frontière avec le Congo et en accusant le Congo de faire porter la responsabilité de ses propres échecs de gouvernance et de sécurité sur le Rwanda.
"Le Rwanda et la RDC en guerre ; les détails - 26/01/2023
= https://l-frii.com/le-rwanda-et-la-rdc-en-guerre-les-details/amp/
C’est une nouvelle étape qui vient d’être franchie dans les relations déjà tendues entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
Suite à un tir de l’armée rwandaise, mardi, sur un avion de chasse appartenant aux forces armées de la République démocratique du Congo qui survolait l’Est de son territoire, Kinshasa a dénoncé un « acte de guerre »
« Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne et dénonce fermement l’attaque contre l’un de ses avions Sukhoï-25 par l’armée rwandaise, ce 24 janvier 2023 vers 17h00 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu », souligne un communiqué émis par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication.
« Cet avion de chasse a été attaqué pendant qu’il entamait son atterrissage à l’aéroport international de Goma. Les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef Congolais volant à l’intérieur du territoire Congolais. Il n’a nullement survolé l’espace aérien rwandais. L’avion a atterri sans dégâts matériels majeurs », ajoute le communiqué des autorités congolaises.
Le Gouvernement « considère cette énième attaque du Rwanda comme une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre », a ajouté porte-parole congolais affirmant, par ailleurs, que cet acte a été précédé par des offensives, mardi matin, « par l’armée rwandaise vers Kitchanga et immédiatement repoussée par les Forces Armées de la RDC ».
Le document révèle également que le gouvernement “n’a pas l’intention de laisser passer cet incident” et avait le “droit légitime” de se défendre.
Dans un communiqué publié le jeudi 19 janvier dernier, Kigali reproche à la RDC de vouloir se retirer des processus de paix de Luanda et Nairobi.
Aussi le Rwanda accuse son voisin de recruter des mercenaires étrangers pour préparer la guerre. Kigali fait référence à la présence depuis plusieurs semaines de soldats est-européens à Goma.
"Guerre à l’Est : Voici la réaction du gouvernement congolais après l’attaque de son avion de combat à Goma par un missile rwandais - 25/01/2023
= https://lesvolcansnews.net/2023/01/25/guerre-a-lest-voici-la-reaction-du-gouvernement-congolais-apres-lattaque-de-son-avion-de-combat-a-goma-par-un-missile-rwandais/
Le Sukhoï-25, avion de chasse des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, à été la cible d’attaques de deux missiles rwandais ce Mardi 24 Janvier 2023, alors qu’il survolait l’espace aérien congolais.
Une situation qui, aux yeux de tous, vient d’empirer les choses, surtout dans ce contexte où les deux pays se pointent du doigt, depuis maintenant plusieurs mois.
Réagissant à cette provocation rwandaise, le Gouvernement congolais via un communiqué de son porte-parole, Patrick Muyaya, a tenu à attirer l’attention de la Communauté Internationale quant à la manière délibérée de Kigali d’agresser la RDC, et de ne pas respecter les ententes de Luanda et de Nairobi, mais aussi de saboter son processus électoral.
« Le Gouvernement considère cette énième attaque du Rwanda comme une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre n’ayant pour objectif que de saboter les efforts en cours dans la mise en œuvre des actions communes dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi pour la restauration de paix à l’Est de la République Démocratique du Congo et dans la région de Grands Lacs», indique ledit communiqué.
Et de poursuivre : « Par ailleurs, à quelques jours du démarrage des opérations d’enrôlement des électeurs au Centre et à l’Est du pays, le Gouvernement appelle l’attention de la Communauté Internationale sur la nécessité et l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et le mouvement terroriste M23 pour qu’ils cessent la violence qui risque d’hypothéquer ces opérations en cette année électorale ».
En effet, cet acte du Rwanda confirme, selon certains observateurs, son soutien au rebelles du M23, car, c’est arrivé juste au moment où les FARDC avaient procédé aux pilonnages de certaines positions de ce mouvement terroriste.
"[Tribune] Conflit RDC-Rwanda : « L’Ingratitude Rwandaise », Magloire PALUKU - 25 janvier 2023
= https://www.grandslacsnews.com/posts/tribune-conflit-rdc-rwanda-l-ingratitude-rwandaise-magloire-paluku-6370
A ce jour, il est inimaginable que le Rwanda attaque la République Démocratique du Congo. L'histoire retient pourtant que le Rwanda doit sa survie politique et même géostratégique, aux épisodes de l’État Indépendant du Congo, du Congo-Belge, du Zaïre et de la République Démocratique du Congo.
Retenons que, le 06 Mai 1916 ce sont les « ASKARI », soldats de la force publique qui libérèrent le Rwanda de l’emprise Allemande. Le protectorat Allemand devint la colonie Belge.
Les tombes de ces héros Congolais étaient, il y a jusques peu au Nord de Goma dans le territoire de Nyiragongo.
Dans les années 50-60 les réfugiés Rwandais, aujourd’hui nombreux au pouvoir à Kigali, sont passés sur le dos de leurs parents, par le Congo pour aller en refuge en Ouganda et ailleurs dans le monde.
Nous ne parlons pas de nos, Ex-Mamans, Ex-Papas, Ex-Frères, Ex-Sœurs, Ex-concitoyens, Ex-Compatriotes, Ex-membres du MPR, Ex-membres de l’AFDL qui dirigent le Rwanda de la présidence aux communes, quartiers et avenues.
Ils sont rentrés au Rwanda après avoir été Congolais pendant plus de quarante ans.
Nous n’avons jamais cessé de les aimer !
L’ingratitude Rwandaise envers la République Démocratique du Congo où l’on a tout eu, tout glané, tout gagné est le pire des vilains péchés.
La politique Rwandaise de Paul Kagame détruit les meilleurs souvenirs que nous avons construit pendant un demi-siècle.
Nous nous sommes mariés, nous avons eu des enfants métissés, nous nous sommes dits amis et frères…
Il faudra des dizaines d’années, encore, pour corriger cette défectuosité morale.
Pour corriger l’ingratitude Rwandaise, il faut une réorganisation régionale du nouvel ordre mondial et changer la gloutonnerie d’une hégémonie de haine.
La République Démocratique du Congo doit faire un choix de toujours consulter les circonstances, comme Confucius.
Les autorités Congolaises doivent pratiquer, contre le Rwanda, le proverbe Ngombe qui dit : «...même le maître grimpeur n’arrive jamais au ciel. »
"Le Rwanda cible un avion de chasse congolais, accusé d'avoir survolé son espace aérien"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
"Congo Nouveau : « Le Rwanda nous déclare la guerre ! » - 25/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/25/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-le-rwanda-nous-declare-la-guerre
Revue de presse du mercredi 25 janvier 2023
Le gouvernement rwandais a confirmé l'attaque par des tirs d'obus d'un avion Sukhoi des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), rapporte Congo Nouveau, évoquant une violation de son espace aérien par la RDC.
« Aujourd'hui à 17h03, un Sukhoi-25 en provenance de la RD Congo a violé pour la troisième fois l'espace aérien rwandais. Des mesures défensives ont été prises », peut-on lire dans ce bref message du gouvernement rwandais qui « demande à la RDC d'arrêter cette agression.»
Pourtant, selon divers témoins et des images, le Sukhoi a été visé alors qu'il survolait le territoire congolais. L'armée rwandaise a lancé ses tirs à partir de Rubavu à la frontière entre les deux pays, note le journal.
C’est ainsi que Kinshasa dénonce « un acte de guerre », selon EcoNews, qui publie un communiqué du gouvernement congolais promettant de «ne pas se laisser faire» en usant de «son droit légitime» pour défendre le territoire national.
Le tabloïd rappelle que c’était la panique générale, mardi soir à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, lorsqu’un avion de chasse Sukhoï25 de l’armée de l’air de la République démocratique du Congo a essuyé les tirs de la défense aérienne rwandaise.
L’Avenir insiste sur le fait que cet avion de chasse a été attaqué pendant qu’ « il entamait son atterrissage sur la piste de l’aéroport international de Goma. Comme pour dire que les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef Congolais volant à l’intérieur du territoire Congolais. Il n’a nullement survolé l’espace aérien rwandais». « Si les soutiens de Kagame sont en train de tomber l’un après l’autre, il veut donner le tout pour le tout, comme disent les sportifs. Et ceci, sans oublier que sur le plan international, son discours ne passe plus et il ne peut plus brandir à la face du monde les dégâts causés par cet avion pour qu’il soit attaqué de la sorte », commente le quotidien.
Considérée comme un acte de guerre, renchérit Forum des As, cette énième attaque du Rwanda est, pour le gouvernement congolais, une action délibérée d’agression visant à saper les efforts en cours dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.
Pour Le Potentiel, « il s’agit clairement d’une folie » qui ne restera pas sans réaction de la part de Kinshasa.
« L’avion touché est rentré à sa base et a pu donc atterrir à l’aéroport international de Goma. Et le pilote autant professionnel est sorti sain et sauf », assure le quotidien.
" La RDC condamne un "acte de guerre" mené par le Rwanda - 25.01.2023
= https://www.aa.com.tr/fr/afrique/la-rdc-condamne-un-acte-de-guerre-men%C3%A9-par-le-rwanda/2796702
Après une frappe rwandaise sur son avion de chasse
Kinshasa a dénoncé un « acte de guerre » suite à un tir de l’armée rwandaise, mardi, sur un avion de chasse appartenant aux forces armées de la République démocratique du Congo qui survolait l’Est de son territoire.
« Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo condamne et dénonce fermement l’attaque contre l’un de ses avions Sukhoï-25 par l’armée rwandaise, ce 24 janvier 2023 vers 17h00 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu », souligne un communiqué émis par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais et ministre de la Communication.
« Cet avion de chasse a été attaqué pendant qu'il entamait son atterrissage à l’aéroport international de Goma. Les tirs rwandais ont été dirigés vers un aéronef Congolais volant à l’intérieur du territoire Congolais. Il n’a nullement survolé l’espace aérien rwandais. L’avion a atterri sans dégâts matériels majeurs », ajoute le communiqué des autorités congolaises.
Le Gouvernement « considère cette énième attaque du Rwanda comme une action délibérée d’agression qui équivaut à un acte de guerre », a ajouté porte-parole congolais affirmant, par ailleurs, que cet acte a été précédé par des offensives, mardi matin, « par l’armée rwandaise vers Kitchanga et immédiatement repoussée par les Forces Armées de la RDC ».
Dans l’entre-temps, Kinshasa affirme avoir observé « des colonnes de militaires de l’armée rwandaise en provenance du Rwanda pour renforcer les positions de Kibumba et Bwito en prévision d’autres actions criminelles ».
Le Gouvernement congolais a attiré l’attention de la communauté internationale « sur la nécessité et l’urgence de maintenir la pression sur le Rwanda et le mouvement terroriste M23 pour qu’ils cessent la violence qui risque d’hypothéquer » les opérations d’enrôlement des électeurs qui démarrent, ce mercredi dans la deuxième aire opérationnelle comprenant le centre et le sud-est du pays.
Le gouvernement rwandais a pour sa part accusé l’armée congolaise d’avoir « violé pour la troisième fois » son espace aérien à 17h03’’ par un Sukhoï-25.
« Des mesures défensives ont été prises », avait affirmé le porte-parole du gouvernement rwandais demandant à Kinshasa « d'arrêter cette agression ».
L’appareil a été filmé par des habitants en état de détresse après avoir été atteint par un obus de l’armée rwandaise.
L’appareil a atterri alors qu'il était en flammes et a été pris en charge par des équipes anti incendie de l’aéroport international de Gomp
"La RDC dément que l'avion de chasse ait violé l'espace aérien rwandais ; accuse le Rwanda d'"acte de guerre"
= https://news-24.fr/la-rdc-dement-que-lavion-de-chasse-ait-viole-lespace-aerien-rwandais-accuse-le-rwanda-dacte-de-guerre/amp/
La République démocratique du Congo (RDC) a dénoncé mardi l’accusation du Rwanda selon laquelle un avion de chasse congolais aurait violé l’espace aérien rwandais, alléguant que l’avion avait été attaqué par les forces rwandaises dans un “acte d’agression délibéré qui équivaut à un acte de guerre”.
Le bureau des communications du gouvernement rwandais a publié un déclaration sur Twitter mardi qui a déclaré: “Aujourd’hui à 17h03, un Sukhoi-25 de la RD Congo a violé l’espace aérien du Rwanda pour la troisième fois. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d’arrêter cette agression.
Le gouvernement congolais a publié plus tard un déclaration contestant la version des événements de Kigali, alléguant que l’avion a été “attaqué alors qu’il commençait son atterrissage sur la piste de l’aéroport international de Goma”.
« Le feu rwandais a été dirigé contre un avion congolais, volant à l’intérieur du territoire congolais. Il n’a pas survolé l’espace aérien rwandais. L’avion s’est posé sans dommage matériel majeur.
Il continue de dire que “le gouvernement considère cette énième attaque du Rwanda comme un acte d’agression délibéré qui équivaut à un acte de guerre” avec le “seul objectif de saboter” les efforts en cours pour rétablir la paix dans l’est de la RDC, où une insurrection rebelle a relations fracturées entre les deux pays.
CNN ne peut pas vérifier indépendamment l’une ou l’autre version des événements.
Une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux congolais montrait un projectile tirant vers un avion militaire en vol, avant d’exploser en l’air près de l’avion, qui continuait de voler. CNN n’a pas pu vérifier immédiatement la vidéo.
Le Rwanda est accusé par le gouvernement congolais, les Nations Unies et des alliés occidentaux de soutenir le célèbre groupe rebelle armé M23 dans sa violente insurrection dans l’est de la RDC, ce que Kigali nie.
Les dirigeants régionaux ont négocié un accord en novembre en vertu duquel le groupe dirigé par les Tutsis devait se retirer des positions récemment saisies d’ici le 15 janvier dans le cadre des efforts visant à mettre fin aux combats qui ont déplacé au moins 450 000 personnes.
Le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré la semaine dernière que les rebelles ne s’étaient pas complètement retirés de ces zones.
En décembre, le Rwanda a déclaré qu’un autre avion de chasse en provenance du Congo avait brièvement violé son espace aérien.
Un avion de combat congolais non armé a également brièvement atterri dans un aéroport rwandais en novembre lors d’une mission de reconnaissance près de la frontière, dans ce que le Congo a qualifié d’accident.
"Après l’attaque de son Sukhoï-25 par l’armée de Kagame, la RDC met le Rwanda en garde 25/01/2023
= https://journaldesnations.net/apres-lattaque-de-son-sukhoi-25-par-larmee-de-kagame-la-rdc-met-le-rwanda-en-garde/
"RDC – Rwanda : C’est la guerre ! - 24 janvier 2023
= https://www.matininfos.net/rdc-rwanda-cest-la-guerre/86119/
Après l’étape de l’agression du Rwanda à la République Démocratique du Congo via le Mouvement terroriste du M23, celle de la guerre entre les deux pays est une question d’actualité ?
Aucune hypothèse n’est écartée pour affirmer cela autant que les signes de la guerre se définissent à travers les actes.
Pour ce mardi 24 janvier 2023 un avion de chasse des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) a été, dans les airs, la cible d’une attaque menée à partir du territoire rwandais.
Alors que l’opinion congolaise attende la communication de l’armée ou de l’officiel congolais, le Rwanda a pris le devant en accusant la RDC d’avoir violé son territoire, d’où il parle « des mesures défensives ».
« Un avion de chasse de la RDC viole l’espace aérien du Rwanda. Aujourd’hui à 17h03, un Sukhoi-25 en provenance de la RDC Congo a violé pour la troisième fois l’espace aérien du Rwanda. Des mesures défensives ont été prises. Le Rwanda demande à la RDC d’arrêter l’agression », a déclaré le porte-parole du gouvernement rwandais.
Touché, le Sukhoi-25 de l’armée congolaise a atterri en catastrophe à l’aéroport international de Goma, au Nord-Kivu.
Toutefois, des dispositions ont été prises pour empêcher que l’appareil s’enflamme notamment son système de défense automatique.
"RDC: À Kitchanga, plusieurs habitants trouvent refuge dans le camp marocain -26 janvier, 2023
= https://www.h24info.ma/maroc/rdc-a-kitchanga-plusieurs-habitants-trouvent-refuge-dans-le-camp-marocain/
"Le médiateur Kenyatta appelle à l'apaisement dans l'est de la RDC - 25/01/2023
= https://www.africaradio.com/le-mediateur-kenyatta-appelle-a-l-apaisement-dans-l-est-de-la-rdc
L'ancien président kényan Uhuru Kenyatta a appelé mercredi à l'apaisement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où les combats entre armée congolaise et groupes rebelles persistent et les tensions avec le Rwanda restent vives.
Dans un communiqué, le "facilitateur" de la Communauté des Etats d'Afrique de l'Est (EAC) dans la crise en RDC "a exprimé sa profonde préoccupation face à la forte détérioration de la situation dans la région du Nord-Kivu dans l'est de la RDC où des combats ont éclaté entre divers groupes armés, les Forces armées de la République Démocratique du Congo (l'armée congolaise, ndlr) et le M23" (pour "Mouvement du 23 mars"). Évoquant "les assassinats ciblés de civils par des groupes armés et les milliers de personnes déplacées (...) résultant de deux jours de combats", il a appelé à la cessation "de toutes les hostilités". Au moins 23 villageois, selon des sources locales, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi au Nord-Kivu lors d'une attaque attribuée aux ADF (Forces démocratiques alliées) et revendiquée par le groupe Etat islamique. Les tensions ont également redoublé entre le gouvernement de la RDC et son voisin rwandais. Mardi, Kigali a affirmé avoir tiré sur un avion de chasse congolais qui, selon lui, avait violé son espace aérien. Kinshasa a démenti toute intrusion et dénoncé cette "attaque" rwandaise qui équivaut, selon elle, à "un acte de guerre". En dépit d'annonces de cessez-le-feu et de retrait des troupes, les combats persistent dans l'est de la RDC entre l'armée congolaise et les rebelles du M23. Un sommet réuni le 23 novembre à Luanda avait pourtant décidé d'un cessez-le-feu à partir du 25 novembre, suivi deux jours plus tard du retrait du M23 des zones conquises depuis plusieurs mois dans la province du Nord-Kivu. Cette rébellion majoritairement tutsi, vaincue en 2013, a repris les armes fin 2021 et ses combattants se sont emparés de vastes pans d'un territoire au nord de Goma, soutenus par le Rwanda selon Kinshasa. Kigali dément soutenir le M23, en accusant en retour l'armée congolaise de collusion avec une rébellion hutu rwandaise implantée dans l'est de la RDC depuis le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda. Des initiatives diplomatiques ont été lancées pour tenter de résoudre cette crise dans l'est de la RDC, où une force régionale est-africaine, dirigée par le Kenya, est en cours de déploiement.
"Guerre en RDC : l’ONU souligne l’implication du Rwanda -19:01:2023
= https://www.mediapart.fr/journal/international/190123/guerre-en-rdc-l-onu-souligne-l-implication-du-rwanda
"La guerre diplomatique et médiatique entre la RDC et le Rwanda s’accélère depuis le drame de Kishishe -21/12/2022
= https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/12/21/la-guerre-diplomatique-et-mediatique-entre-la-rdc-et-le-rwanda-s-accelere-depuis-le-drame-de-kishishe_6155318_3212.html
Plusieurs chancelleries occidentales, dont Paris, Bruxelles et Berlin, ont dénoncé le soutien de Kigali aux rebelles du Mouvement du 23 mars....
"Le Rwanda et la République démocratique du Congo - Revue internationale et stratégique 2014/3 (n° 95)
= https://www.cairn.info/revue-internationale-et-strategique-2014-3-page-32.htm
"Dans l’Est de la RD du Congo, une guerre oubliée sur fond de minerais précieux - 18 novembre 2022
= https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/geopolitique/geopolitique-du-vendredi-18-novembre-2022-8084843
"Le duo Kagame-Museveni prospère dans la surenchère militariste impunie - 27.01.2023
= https://ouragan.cd/2023/01/le-duo-kagame-museveni-prospere-dans-la-surenchere-militariste-impunie
Ça tire régulièrement dans les encablures de Kibumba, aux environs de Kitshanga, dans les périphéries de Tongo, aux abords de Nyamilima et non loin d’Ishasha dans la province du Nord-Kivu. Les Forces armées de la République démocratique du Congo FARDC sont aux prises avec les forces terroristes du M23 depuis novembre 2021. Jeudi matin, la cité de Kitshanga qui donne accès au territoire de Masisi était totalement sous contrôle des FARDC. La coalition RDF-UPDF-EAC fait usage d’armes sophistiquées face à l’armée et au peuple congolais résistants.
Après le refus du M23 de se retirer des entités occupées sur le sol congolais, après l’attaque d’un chasseur de l’armée congolaise par le Rwanda, après l’attentat de Kasindi et l’explosion brutale d’une bombe artisanale au petit marché de macampagne à Beni mercredi soir, les signes de la guerre apparaissent au grand jour et le peuple congolais s’y accommode. La RDC s’enkyste et les agresseurs ont tendance à vouloir prospérer dans une surenchère militariste impunie. La guerre a montré toutes ses couleurs : massacres, pillage, usure et humiliation pour la République démocratique du Congo. Paul Kagame et Yoweri Kaguta Museveni au devant de la scène tractent avec eux plusieurs milices régionales et internationales. En distillant le discours de l’incapacité de la gouvernance congolaise, les deux pays agresseurs s’éloignent de la raison et s’enfoncent dans la propension à ruiner le peuple et le territoire congolais. Longtemps dépendants de richesses tirées du chaos congolais, les deux États s’opposent au sevrage et se spécialisent dans la construction des gîtes de tension en RDC pour survivre internationalement.
Des Rwandais cherchent à récupérer des tonnes de coltan de contrebande bloquées en RDC
Paul Kagame qui a choisi de sacrifier son peuple sur l’autel d’intérêts économiques tirés du sang des Congolais rencontre de plus en plus d’obstacles dans sa campagne contre la RDC. Furieux contre Félix Tshisekedi, le dirigeant rwandais ne s’attendait pas à une recrudescence de la résistance populaire face à son projet de domination du peuple congolais. En s’appuyant sur les communautés rwandophones du Nord-Kivu, il commettait l’immense erreur d’oublier les affres causées aux mêmes peuples par son armée tout au long des campagnes de guerre et de rébellions passées. “Vivre sous la tutelle du Rwanda équivaut à une pire colonisation” a chuchoté un déplacé de guerre de Kanyaruchinya, au nord de Goma. “La plupart des 500.000 déplacés de Rutshuru et Masisi sont rwandophones. Ils connaissent bien les Rwandais parce qu’ils vivent à la frontière avec ce pays. C’est la raison pour laquelle ils fuient tous pour échapper à l’extermination. Le M23 ne peut jamais protéger les rwandophones. Il essaie de les attirer pour les massacrer”, a témoigné un enseignant de Rutshuru lui-même déplacé de guerre hébergé à Kanyaruchinya. C’est dans cette exaspération qu’après avoir récupéré les localités de Kishishe et Bambu des mains de l’armée rwandaise RDF/M23 le mardi 24/01/2023, les FARDC ont observé que les éléments terroristes du M23 ont renforcé leurs effectifs le mercredi 25/01 à Bambu. “Les M23 ont regretté d’avoir perdu Kishishe car craignant les enquêtes de l’ONU et de la Cour pénale internationale (CPI) suite aux massacres de Kishishe du 29/11/2022”, a affirmé l’activiste Aimé Mukanda Mbusa de la société civile de Rutshuru.
Lire aussi :
Beni : une nouvelle reddition des ADF aux FARDC-UPDF
Depuis le début de la semaine, les forces terroristes M23/RDF tentent de récupérer la cité stratégique de Kitshanga située entre le territoire de Masisi et les limites du territoire de Rutshuru. “Ce mercredi, l’ennemi voulait déborder vers le territoire de Masisi en coupant la route Kitshanga – Goma au niveau de Lushebere, Burungu, Kabalekasha et Rugarama. Bravo à nos vaillants militaires FARDC qui ont repoussé l’ennemi”, signale Aimé Mukanda Mbusa. Dans cette zone, les terroristes du M23 sont visibles et habillés en uniforme de l’armée rwandaise. Le but de l’ennemi serait entre autres de récupérer le territoire de Masisi où il aurait planté plusieurs caches d’armes depuis plusieurs mois. “L’autre indice qui attire les Rwandais à conquérir coûte que coûte la cité stratégique de Rubaya est que l’entité regorge plusieurs réserves de coltan et de cassitérite stockées et bloquées cherchant à être acheminées vers le Rwanda. Les dernières mesures de contrôle imposées par Kinshasa ne permettant plus de contrebande entre les deux pays comme ce fut par le passé où les matières premières franchissaient clandestinement les frontières illégales et les sentiers entre les deux pays (RDC et le Rwanda)”, explique la même société civile.
Plusieurs militaires RDF sont visibles dans le parc national des Virunga côté Kanaba, Rutare, Mont Nyamulagira, Kale 1 et 2, Bishusha et Bwiza en renfort aux terroristes du M23 qui veulent piller les mines de Coltan et cassitérite.
La RDC est en guerre
C’est au nom de son organisation “la Convergence pour l’Émergence du Congo” que Jean-Louis Tshimbalanga a lancé un appel à la communauté Internationale afin qu’elle exige au Rwanda de retirer ses troupes qui forment le groupe terroriste du M23, lequel sème la mort et les atrocités dans l’est de la RDC”. Tshimbalanga dénonce une provocation irréfléchie et irresponsable du Rwanda qui a lancé des tirs de missiles sur l’avion congolais qui amorçait son atterrissage au sol de Goma mardi dernier. “L’orgueil précède la chute. Ce n’est pas cette énième provocation irresponsable qui poussera le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à changer sa vision de paix entre voisins et du développement de l’Afrique, pour aller en guerre contre ses frères naturels du Rwanda”, a réagi Tshimbalanga. Il estime que les deux pays (la RDC et le Rwanda) ont vécu des génocides différemment, le Rwanda a perdu plus de 800.000 morts dans une guerre fratricide et a bénéficié de tous les canaux médiatiques internationaux pour informer le monde et obtenir divers soutiens, tandis que “la RDC a perdu plus de 6.500.000 morts dans des guerres imposées par le Rwanda, en présence de la Monusco qui s’est déclarée défaillante, mais dont on continue à renouveler les mandats pour observer les atrocités et comptabiliser les morts, le tout, dans un silence total des médias internationaux”, soutient-il. C’est à la communauté internationale de faire respecter équitablement le droit international prévu pour maintenir la paix, notamment en sanctionnant le Rwanda qui ne respecte aucun accord signé pour la paix et la tranquillité requises entre les deux peuples frères, souligne encore Tshimbalanga. “La RDC se sait en guerre sur son territoire. Ainsi, pour défendre l’intégrité et la souveraineté de ses territoires, elle va s’appuyer sur les dispositions de sa Constitution et à l’article 51 du chapitre VII de la Charte des Nations unies”, fait remarquer Tshimbalanga.
Il recommande à tout Congolais où qu’il se trouve d’adopter une attitude patriotique pour défendre tant à l’intérieur ou à l’étranger, la souveraineté des territoires congolais. “À tous les amis de l’Afrique en général et du Congo en particulier et aux hommes et femmes épris de paix dans le monde, nous vous sensibilisons et faisons appel à vous pour dénoncer cette situation dans le monde entier, une insécurité dans l’est de la RDC, qui a causé des millions de morts, de viols des femmes et des mineures, des populations déplacées et des enfants non scolarisés, et ce pendant environ 3 décennies”, fait-il appeler. Tshimbalanga rappelle que la RDC a subi l’imposition d’un embargo injuste sur les achats d’armes pendant plus de 3 décennies. Pendant ce temps, elle a été “fragilisée pour qu’elle soit la proie de ses voisins et pourtant elle est aussi membre à part entière des Nations unies, qui devait bénéficier des mêmes avantages que reçoivent d’autres pays en cas d’agression”.
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
"Une longue et 'riche' interview de Kagame qui livre "sa" vérité : « L’accusation selon laquelle j’interviendrais au Congo m’importe peu. Ce n’est ni la première ni la dernière. L’important est de savoir pourquoi j’interviendrais. Si vous ne vous posez pas cette question, vous passez à côté de l’essentiel », dit-il. Sont essentiels dans cette affirmation suffisante le prétexte des FDLR qui coaliseraient et opéreraient avec l’armée loyaliste congolaise aux cotés du M23, les FDLR qui représenteraient une menace pour le Rwanda ; mais aussi la nationalité automatique Congolaise à accorder aux terroristes du M23...
Mais quel est le vrai et le faux dans les propos de Kagame ?
Kagame qui ne nie pas son influence sur le M23 serait soupçonné par certains même par ses anciens collaborateurs de ne pas être si éloigné des ADF et bien sûr du M23. Tout le monde sait les FDLR produit résiduel des génocidaires hutus de 1994 sont depuis ce temps davantage un réel danger pour les Congolais et un alibi pour les Rwandais. Ils tuent et harcèlent les Congolais pour survivre sur le sol Congolais plutôt qu'ils ne font des incursions ni n'occupent des lopins de terre au Rwanda. Tout le monde sait que le réel objectif et la réalité des actions de Kagame sont de vivre du pillage des richesses du Congo et de tenter de le balkaniser en s'emparant des terres de l'Est. Combien de fois en effet l'armée rwandaise est venue directement ou via ses émissaires (RCD, CNDP, M23...) au Congo sans les ramener tous ? L'AFDL elle-même qui a envahi le Congo pour en chasser Mobutu n'était-elle pas composée de Rwandais, Kabarebe en est l'illustration ?
Le fameux M23 est essentiellement composé de banyarwanda (=venus du Rwanda) tutsi qui revendiquent par les armes leur appartenance et leur intégration au Congo. Quelles que soient les pesanteurs sociologiques et constitutionnelles dues à leur présence ancienne ou de fraiche date qui leur accordent ou pas la nationalité Congolaise, le réel souci est qu'ils le font en tuant des Congolais et pillent les richesses du pays et surtout qu'ils vouent une loyauté institutionnelle et morale au Rwanda de Kagame qui est notre agresseur génocidaire et pilleur depuis un quart de siècle et que celui-ci les utilise pour accomplir ses desseins envahisseurs et pilleurs. Doit-on leur accorder automatiquement à tous la nationalité Congolaise comme le sous-tend Kagame ? Rien n'est plus problématique...
Autrement plus grave pour nous est le ci-devant innoffensif Kagame qui parait bien plus roublard. En effet "larmee Congolaise alerte sur la présence dans le Masisi d’un corps expéditionnaire des forces spéciales de l’Armée rwandaise chargé, de commettre un massacre contre les tutsis congolais", bien sûr pour nous le faire endosser comme au bon vieux temps où il préparait le génocide en 1994 au Rwanda. Il s'agit de trouver un alibi dans la foulée des massacres de Kishishe et de Bambuun pour justifier devant le monde d'autres progroms, la présence des troupes d'agression rwandaises derrière le M23 bieb sûr en RDC, notanement à Kitshanga et sur les autres agglomérations de Masisi.
KInshasa aurait ainsi pris acte de ces machinations lors du dernier Conseil des ministres et aurait pris toutes les mesures pour leur barrer la route, il appelle la population à la vigilance. Nous saurons sans doute bientôt la suite...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Mais quel est le vrai et le faux dans les propos de Kagame ?
Kagame qui ne nie pas son influence sur le M23 serait soupçonné par certains même par ses anciens collaborateurs de ne pas être si éloigné des ADF et bien sûr du M23. Tout le monde sait les FDLR produit résiduel des génocidaires hutus de 1994 sont depuis ce temps davantage un réel danger pour les Congolais et un alibi pour les Rwandais. Ils tuent et harcèlent les Congolais pour survivre sur le sol Congolais plutôt qu'ils ne font des incursions ni n'occupent des lopins de terre au Rwanda. Tout le monde sait que le réel objectif et la réalité des actions de Kagame sont de vivre du pillage des richesses du Congo et de tenter de le balkaniser en s'emparant des terres de l'Est. Combien de fois en effet l'armée rwandaise est venue directement ou via ses émissaires (RCD, CNDP, M23...) au Congo sans les ramener tous ? L'AFDL elle-même qui a envahi le Congo pour en chasser Mobutu n'était-elle pas composée de Rwandais, Kabarebe en est l'illustration ?
Le fameux M23 est essentiellement composé de banyarwanda (=venus du Rwanda) tutsi qui revendiquent par les armes leur appartenance et leur intégration au Congo. Quelles que soient les pesanteurs sociologiques et constitutionnelles dues à leur présence ancienne ou de fraiche date qui leur accordent ou pas la nationalité Congolaise, le réel souci est qu'ils le font en tuant des Congolais et pillent les richesses du pays et surtout qu'ils vouent une loyauté institutionnelle et morale au Rwanda de Kagame qui est notre agresseur génocidaire et pilleur depuis un quart de siècle et que celui-ci les utilise pour accomplir ses desseins envahisseurs et pilleurs. Doit-on leur accorder automatiquement à tous la nationalité Congolaise comme le sous-tend Kagame ? Rien n'est plus problématique...
Autrement plus grave pour nous est le ci-devant innoffensif Kagame qui parait bien plus roublard. En effet "larmee Congolaise alerte sur la présence dans le Masisi d’un corps expéditionnaire des forces spéciales de l’Armée rwandaise chargé, de commettre un massacre contre les tutsis congolais", bien sûr pour nous le faire endosser comme au bon vieux temps où il préparait le génocide en 1994 au Rwanda. Il s'agit de trouver un alibi dans la foulée des massacres de Kishishe et de Bambuun pour justifier devant le monde d'autres progroms, la présence des troupes d'agression rwandaises derrière le M23 bieb sûr en RDC, notanement à Kitshanga et sur les autres agglomérations de Masisi.
KInshasa aurait ainsi pris acte de ces machinations lors du dernier Conseil des ministres et aurait pris toutes les mesures pour leur barrer la route, il appelle la population à la vigilance. Nous saurons sans doute bientôt la suite...
"Paul Kagame : « Je n’accepte pas que le Rwanda soit le bouc émissaire des dirigeants congolais » - 27/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1411424/politique/paul-kagame-je-naccepte-pas-que-le-rwanda-soit-le-bouc-emissaire-des-dirigeants-congolais/
Rébellion du M23, bras de fer avec Félix Tshisekedi, critiques de la communauté internationale, accueil de migrants, mais aussi longévité au pouvoir et présidentielle rwandaise de 2024… Entretien exclusif avec le chef de l’État.
Paul Kagame, le président rwandais, à Kigali, le 17 janvier 2023. :copyright: Vincent Fournier pour JA
Revenir à Kigali après trois années d’absence, c’est mesurer à quel point ce petit État ambitieux de 14 millions d’âmes est comme un poids léger bien décidé à compétir sur un ring qui n’est pas le sien. Politiquement, diplomatiquement, économiquement, le Rwanda boxe dans une catégorie qui lui est supérieure, mais à laquelle il a fini par accéder à force de volontarisme et de gouvernance au cordeau.
À Lire RDC : ce que dit le rapport de l’ONU qui accuse le Rwanda de soutenir le M23
Image de marque
Toujours plus d’hôtels, toujours plus de malls, toujours plus d’ordre, de propreté et de sécurité… Deuxième hub d’Afrique en nombre de congrès et de conférences après Le Cap, Kigali offre le visage de la réussite à la rwandaise. Si, en matière de notoriété et d’image de marque, Rwanda Inc. a désormais remplacé les mille fosses communes du génocide des Tutsis, c’est à Paul Kagame que l’on doit cette transformation sans doute unique au monde.
Voilà pour le côté pile de la médaille, que tout visiteur de la capitale est en mesure de constater. Le problème, c’est le supposé côté face qu’en ce début 2023 dépeignent quotidiennement Félix Tshisekedi, le gouvernement congolais et une bonne partie de la société civile de cet immense voisin. Celui d’un Rwanda belliqueux à l’image de son chef, prédateur, à l’étroit dans ses frontières, interventionniste compulsif, dont l’ombre menaçante serait réapparue il y a un peu plus d’un an dans l’est de la RDC sous la forme d’un mouvement rebelle, le M23, dont il tirerait les ficelles à l’instar d’un marionnettiste machiavélique.
Peu importe que ce mouvement se présente comme un groupe armé d’autodéfense des Banyamulenge, ces Congolais rwandophones de la communauté tutsie, largement victimes de discriminations depuis un quart de siècle, orphelins des promesses d’intégration non tenues conclues en 2009 puis en 2013 avec les autorités de Kinshasa. Selon le président congolais, ces rebelles sont des terroristes, tout juste bons à être parqués sur les flancs du volcan Sabyinyo à défaut de pouvoir les renvoyer d’où ils proviendraient : au Rwanda.
Baril de poudre
Autant dire que le retrait du M23 des positions qu’il occupe dans le Nord-Kivu n’est pas pour demain. Autant dire, aussi, qu’entre Kigali et Kinshasa toute négociation directe ou indirecte relève du vœu pieux, tant que la table des pourparlers s’apparentera à un baril de poudre. Il était donc logique que l’essentiel de l’entretien que nous a accordé Paul Kagame le 17 janvier, dans un salon dépouillé d’Urugwiro Village, siège de la présidence à Kigali, soit consacré à ce dossier incandescent. Même si ce chef d’État de 65 ans, au pouvoir depuis 2000, ne pouvait échapper à quelques questions sur sa longévité, lui qui, selon toute vraisemblance, briguera l’an prochain un quatrième mandat.
Emmanuel Macron avec Paul Kagame et Félix Tshisekedi, à New York, le 21 septembre 2022. :copyright: Ludovic Marin / AFP
Jeune Afrique : Dans votre discours du Nouvel An, il y a un mois, vous avez affirmé que la situation dans l’est de la RDC était « pire que jamais ». Le rediriez-vous aujourd’hui ?
Paul Kagame : Permettez-moi de faire un peu d’histoire, tant il est difficile de comprendre la situation actuelle hors de son contexte. L’est de la RDC est en état d’instabilité quasi permanent depuis 1994. À l’époque, près de 2 millions de Rwandais avaient fui le pays pour s’y réfugier. La majorité d’entre eux est, depuis, rentrée au Rwanda, mais une minorité est restée sur place, ce qui constitue encore aujourd’hui un facteur d’insécurité pour nous. À cela s’ajoute la centaine de groupes armés congolais qui sévissent dans cette région. La plupart sont des milices d’autodéfense formées sur des bases ethniques.Depuis plus de deux décennies, l’ONU entretient à coup de milliards de dollars une force censée stabiliser les deux Kivus, avec, comme on le constate, un résultat dérisoire, voire inexistant. Comme il fallait bien trouver un responsable à cet échec, le Rwanda fait figure de bouc émissaire. Il l’est aux yeux d’une communauté internationale qui a failli, et il l’est pour les responsables congolais, trop heureux de trouver une excuse à leur propre incapacité.COMMENT PEUT-ON SOUTENIR QUE LE RWANDA EST LE PROBLÈME DE L’EST DU CONGO, LE SEUL ET L’UNIQUE ?
Je peux entendre que le Rwanda est partie au problème de l’Est, mais comment soutenir qu’il est le problème, le seul et l’unique ? C’est tout simplement malhonnête et, surtout, totalement contre-productif. Tant que les puissances extérieures et les gouvernements congolais successifs entonneront ce refrain, il n’y aura pas de solution durable aux maux qui minent l’est de la RDC. Il est absolument clair à mes yeux que la responsabilité de cette situation incombe d’abord aux autorités congolaises et, ensuite, aux pays occidentaux partie prenante dans la genèse du problème.Prenons l’exemple du groupe terroriste FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda]. Comment expliquer qu’il soit toujours actif, vingt-neuf ans après le génocide, malgré la présence continue de la Monusco ? Fin 2019, ce groupe a encore mené une attaque meurtrière à Kinigi, dans le district touristique de Musanze, tuant 14 civils avant de trouver refuge du côté congolais de la frontière.DE MON VIVANT ET DU VIVANT DES GÉNÉRATIONS FUTURES, IL N’Y AURA PLUS JAMAIS DE GÉNOCIDE AU RWANDA
Le fait que nous jugions de notre responsabilité d’éradiquer ces individus où qu’ils se trouvent – et nul ne nous en empêchera – n’est que la conséquence de l’impuissance de ceux à qui cette tâche incombait en premier lieu. Car, je vous l’assure, de mon vivant et du vivant des générations futures, il n’y aura plus jamais de génocide au Rwanda. Dussions-nous pour cela nous battre avec des arcs, des lances et des pierres, cela n’arrivera plus.
Considérez-vous que les revendications du M23 sont fondées et justifient une rébellion armée ?
Lors d’un sommet, en 2022, j’ai posé au président Félix Tshisekedi la question suivante : « Ne perdons pas notre temps à tourner autour du pot. Considérez-vous les membres du M23, leurs familles et les dizaines de milliers de réfugiés issus de la même communauté qu’eux, comme des Congolais ou comme des Rwandais ? » Il m’a répondu, en présence des autres chefs d’État : « Ce sont des Congolais ». Dont acte. Des Congolais d’origine ou de culture rwandaise peut-être, mais des citoyens congolais, tout comme il existe, dans le sud de l’Ouganda, des districts peuplés d’Ougandais rwandophones sans que cela pose la moindre difficulté. Dès lors, si leur intégration au Congo soulève un problème, en quoi serais-je responsable ?
En revanche, là où cela a un impact sur nous, c’est quand des centaines de familles chassées de chez elles après avoir été stigmatisées comme « rwandaises » ou « tutsies » viennent se réfugier ici. Ces ressortissants congolais victimes de discriminations ethniques sont près de 80 000 au Rwanda. « Rentrez chez vous ! » leur a-t-on dit. Mais chez eux – et depuis bien plus d’un siècle pour beaucoup –, c’est l’est du Congo !
Le gouvernement Kabila a promis de régler cette affaire. Rien ne s’est passé. Le gouvernement Tshisekedi a fait la même promesse, et des dirigeants du M23 se sont rendus à Kinshasa, où ils ont tourné en rond dans leur hôtel pendant quatre mois sans que personne les reçoive. Le M23, dont les éléments étaient en majorité réfugiés en Ouganda, s’est donc senti floué et fondé à reprendre la lutte pour faire valoir ses droits.Mettez-vous à la place de ces gens, nés et élevés au Congo, dont les parents et les grands-parents sont nés en terre congolaise et à qui l’on dit de retourner d’où ils venaient avant la colonisation et avant l’existence même des frontières ! Et imaginez ce que deviendrait l’Afrique si chacun jouait à ce jeu dangereux. Ajoutez à cela des discours de haine émanant du gouvernement, de l’administration et de politiciens congolais, et la similitude entre cette situation et celle qui prévalait au Rwanda en 1994 est évidente. Le fait de qualifier ces personnes de Tutsies débouche sur un syllogisme à la fois faux et pervers : elles seraient ipso facto soutenues, financées et armées par leurs frères tutsis du Rwanda, au premier rang desquels Kagame lui-même.À LIREPaul Kagame : « Les coups d’État sont le fruit de la mauvaise gouvernance »LA MENACE QUE REPRÉSENTENT LES FDLR PEUT NOUS AMENER À INTERVENIR AU CONGO SANS EXCUSES NI PRÉAVIS
Vous démentez toute intervention de votre armée aux côtés du M23. Iriez-vous jusqu’à dire que vous n’avez aucune influence sur Sultani Makenga et ses hommes ?
L’accusation selon laquelle j’interviendrais au Congo m’importe peu. Ce n’est ni la première ni la dernière. L’important est de savoir pourquoi j’interviendrais. Si vous ne vous posez pas cette question, vous passez à côté de l’essentiel. Or la réponse est simple : la menace que fait peser sur notre sécurité l’activité d’un groupe imprégné de l’idéologie génocidaire comme les FDLR est clairement susceptible de nous amener à intervenir en territoire congolais, sans excuses ni préavis. Quand vous êtes agressé, vous n’attendez pas les instructions de votre agresseur ou de son protecteur pour savoir comment réagir.
En ce qui concerne le M23, il peut en effet m’arriver de parler à ses dirigeants. Après tout, ils sont à nos frontières, et les processus de Luanda et de Nairobi, qui recommandent de dialoguer avec tous les groupes armés, y compris celui-là, sont clairs. J’ai donc fait passer des messages d’apaisement au M23, en demandant à ses chefs de cesser le combat et de se retirer de localités qu’ils occupaient. Ce qu’ils ont accepté. Le problème, c’est que l’armée congolaise en a profité pour les attaquer, avant d’être une nouvelle fois défaite.
Je pensais que les FDLR étaient devenues un groupe marginal. Ce n’est pas ce que vous semblez dire…
Les FDLR sont intégrées au sein même des FARDC [Forces armées de RDC] et c’est bien là que le bât blesse. Cet état de fait ne nous empêche pas pour autant de revendiquer notre droit légitime à aller éteindre l’incendie à sa source, quel que soit l’endroit où celle-ci se trouve, avec ou sans le consentement de qui que ce soit. Jamais le Rwanda n’est intervenu au Congo pour tenter de résoudre une situation qui ne préexistait pas à son intervention et qui ne concernait pas sa propre sécurité.
En marge de l’entretien, à Urugwiro Village, siège de la présidence, à Kigali, le 17 janvier 2023. :copyright: Vincent Fournier pour JA
Ne vous sentez-vous pas isolé sur la scène internationale ?
Isolé de quoi, et isolé par qui ? Oubliez cette histoire d’isolement. Quand on a l’adhésion de 100% de ses compatriotes, cela n’a pas de sens.
Comment mettre un terme à cette crise ?
D’un côté, le M23 doit cesser les combats. De l’autre, et simultanément, le gouvernement congolais doit étudier sérieusement ses revendications et y répondre. Les autorités de Kinshasa doivent aussi mettre un terme aux discours de haine anti-tutsi et ne plus menacer ces populations de les renvoyer au Rwanda alors qu’elles sont chez elles au Congo.
Plutôt que de prêter une oreille complaisante au récit de la partie congolaise et de n’écouter que cette version, les puissances extérieures concernées devraient l’aider à intégrer ces gens. Le Rwanda n’est pas un espace vide dans lequel un pays voisin se croit autorisé à se débarrasser des populations qu’il persécute.
Le M23 a été accusé de commettre des crimes contre les civils, notamment à Kishishe, à la fin de novembre 2022. Condamnez-vous ces exactions ?
Je condamne tous les abus, d’où qu’ils viennent. Je constate simplement que l’on ne documente pas, ou très rarement, les crimes commis par les FDLR et les FARDC. Pourquoi ? En réalité, il n’y a pas d’arbitre impartial dans cette affaire, et c’est l’un des nœuds du problème.En invitant, à la fin de 2021, les troupes ougandaises et burundaises à combattre les groupes rebelles dans l’Est aux côtés de son armée, sans associer le Rwanda ni même l’informer, le président Tshisekedi a-t-il ouvert la boîte de Pandore ?NOS VOISINS COLLABORENT AVEC NOS ENNEMIS, ET VOUS VOUDRIEZ QUE NOUS LEUR FASSIONS CONFIANCE ?
Disons que cela a donné un signe clair de ses intentions. L’idée d’associer les pays voisins, dont le Rwanda, à la résolution du problème des groupes armés est venue de nous et a été au cœur de nos discussions avec les autorités congolaises, à la fin de 2019 et au début de 2020. Le fait que Kinshasa ait décidé, finalement, de nous exclure signifie que le Congo n’a ni l’envie ni l’intention de résoudre le cas particulier des FDLR.
La même logique reposant sur la mauvaise foi a présidé au veto de la RDC à la participation du Rwanda à la force régionale est-africaine sous direction kényane. Tant que le gouvernement congolais estimera qu’il peut gérer sans nous les FDLR il n’y aura pas de solution.
Votre dernière rencontre avec Félix Tshisekedi remonte à septembre 2022, à New York, à l’initiative du président français, Emmanuel Macron. Avec l’absence de résultats que l’on connaît. Entre vous deux, la confiance semble rompue. Pourquoi ?
Cela procède de tout ce que je viens de vous dire. Pour nous, Rwandais, la présence de forces génocidaires à nos frontières est une affaire très sérieuse de sécurité nationale. Nous découvrons que nos voisins collaborent avec nos ennemis, et vous voudriez que nous leur fassions confiance ?
À l’occasion d’une rencontre avec des jeunes Congolais, au début de décembre 2022, Félix Tshisekedi a explicitement souhaité votre départ du pouvoir et s’est dit prêt à aider le peuple rwandais à se « débarrasser » de ses « dirigeants rétrogrades ». Quelle est votre réaction ?
C’est son droit. Et c’est effectivement ce qu’il essaie de faire en collaborant avec les FDLR, dont il a besoin sur le terrain militaire. Pour le reste, j’aimerais savoir comment il compte s’y prendre.
Les diatribes anti-Tutsis, anti-Banyamulenge et anti-Rwandais sont officiellement condamnées par le gouvernement congolais, qui affirme faire la part entre votre régime et les populations rwandophones. N’est-ce pas là toute la différence avec la situation qui prévalait au Rwanda en 1994 ?
Les faits parlent d’eux-mêmes. Je ne crois pas à la fable d’individus ou de groupes isolés coupables de tenir des discours de haine. Ces discours sont encouragés par le gouvernement congolais. On ne peut pas, d’un côté, créer les conditions pour que de tels discours soient proférés et, de l’autre, faire mine de les condamner.
La RDC est en année électorale, avec un scrutin présidentiel annoncé pour la fin de 2023. Pensez-vous que cette perspective joue un rôle dans la crise avec le Rwanda ?
C’est évident, dans la mesure où cette situation offre un terreau propice à toutes les surenchères politiciennes. Au lieu de faire campagne sur la bonne utilisation des immenses richesses dont dispose la RDC et sur les transformations visibles au bénéfice des populations, dont on sait qu’elles posent problème, on préfère s’en prendre au Rwanda. C’est le moyen le plus simple d’échapper à ses responsabilités.
Quelles sont les conditions d’une paix juste et durable dans l’Est ?
Il n’y a pas « des », mais une condition. Les dirigeants et les politiciens congolais doivent avoir le courage de regarder la situation en face et de s’atteler à la résoudre, sans chercher constamment des prétextes et des excuses extérieurs au pays. Nulle part au monde une paix juste et durable ne s’est bâtie sur des faux fuyants.
S’agit-il d’un problème de gouvernance ? de sécurité ? des deux à la fois ? Aux Congolais de répondre, et de prendre leurs responsabilités.
Leur diriez-vous que vous n’êtes pas le diable qu’on leur dépeint ?
Je n’ai rien à leur dire sur moi. Pensez-vous sérieusement que les problèmes structurels que connaît la RDC – gouvernance, gestion des ressources, responsabilité et reddition des comptes… – sont apparus le jour où le FPR [Front patriotique rwandais] et Kagame sont arrivés au pouvoir à Kigali ? Croyez-vous une seconde que je sois responsable du fait que 1% des Congolais profite des richesses de leur pays et que 99% en sont exclus ? Ou du fait que près de 120 groupes armés prolifèrent dans l’Est ?Chacun a ses problèmes, et vous ne m’entendrez jamais dire à mes compatriotes que leurs problèmes sont de la faute des Congolais. À ces derniers, je voudrais dire ceci : le Congo est un grand pays par sa population, sa géographie, ses ressources, sa culture, mais il se doit aussi d’être grand par sa capacité à gérer ses propres affaires et à se transformer. Écouter ceux de leurs leaders qui me dépeignent sous les traits du diable pour éviter de faire face à leurs propres responsabilités ou par simple démagogie ne changera rien à leur situation.TANT EN CENTRAFRIQUE QU’AU MOZAMBIQUE, NOTRE INTERVENTION A EU POUR RÉSULTAT UNE BAISSE SIGNIFICATIVE DE L’INSÉCURITÉ
Vos relations avec l’Ouganda se sont améliorées. Faites-vous désormais confiance au président Yoweri Museveni ?
Nous avons effectivement de très bons rapports, même s’il reste encore quelques points à régler entre nous. Mais rien à quoi nous ne puissions faire face ensemble.
Et avec le Burundi ?
Je constate de réels progrès. Comme vous le savez, il y a ici des réfugiés burundais, et, s’agissant de ce dossier, les dirigeants de Bujumbura ont pris leurs responsabilités.
Pourtant, le Burundi considère certains de ces réfugiés comme des opposants, voire des putschistes…
Oui, ce problème subsiste, et ce n’est pas le seul. Mais la volonté de le résoudre est là, et c’est l’essentiel.
Le Rwanda a exporté son savoir-faire en matière de sécurité en Centrafrique et au Mozambique. Êtes-vous satisfait du résultat dans ces deux pays ?
Rien n’est parfait, mais je pense que les résultats sont bien supérieurs à la moyenne. Tant en Centrafrique qu’au Cabo Delgado, au Mozambique, où notre intervention a empêché que le terrorisme ne s’étende aux autres provinces, l’insécurité a diminué de manière significative. Notre savoir-faire n’est d’ailleurs pas que militaire. Notre pays, qui a connu une destruction totale, a une expérience à partager en matière de reconstruction d’une nation, et ce dans tous les domaines.LE RWANDA PEUT OFFRIR AUX MIGRANTS DES CONDITIONS DE VIE ET DE SÉCURITÉ INCOMPARABLEMENT MEILLEURES QUE CELLES QU’ILS CONNAISSENT EN LIBYE
Envisagez-vous de déployer des troupes dans le nord du Bénin pour aider l’armée de ce pays à faire face aux incursions de groupes jihadistes ?
Ce n’est pas exclu. Notre coopération avec le Bénin est intense et multiforme, y compris en matière de défense et de sécurité. Son niveau est tel qu’il n’y a rien que nous ne puissions envisager ensemble.
Vous avez présenté le Rwanda comme un « pays porteur de solutions » pour résoudre la crise globale des migrations et, à cette fin, conclu des accords avec la Grande-Bretagne, le Danemark et Israël aux termes desquels vous accueillez – temporairement ou non – les migrants dont les pays riches ne veulent pas. Que répondez-vous à ceux qui estiment que cette offre est avant tout mue par des considérations financières et géopolitiques, ainsi que par le souci d’améliorer votre image dans le domaine des droits de l’homme ?
J’ai beaucoup de mal à comprendre ces critiques. Pourquoi ne portent-elles pas, d’abord, sur l’origine et les raisons de ces mouvements migratoires ? Pourquoi, une fois de plus, blâmer le Rwanda alors qu’il apporte une amorce de solution ? Lorsque j’exerçais la présidence de l’Union africaine, en 2018-2019, le drame des migrants qui affluaient en Libye dans l’espoir de gagner l’Europe m’est apparu dans toute sa brutalité : à la merci des passeurs et des trafiquants, condamnés à risquer leur vie sur des embarcations de fortune, réduits en esclavage par des gangs de miliciens, emprisonnés, maltraités…
L’idée, que j’ai soumise en premier lieu aux organisations internationales concernées, était de proposer d’autres lieux de transit, à commencer, bien sûr, par mon propre pays. Le Rwanda n’est pas riche, mais il peut offrir aux migrants des conditions de vie et de sécurité incomparablement meilleures que celles qu’ils connaissent en Libye. C’est ainsi que tout a commencé.
Des accords ont été passés, et les migrants que nous hébergeons dans nos centres d’accueil ont trois choix possible. Soit ils obtiennent un asile dans le pays d’Europe, qui, après enquête, leur accorde un statut légal. Soit ils regagnent leur pays d’origine parce qu’ils estiment qu’en définitive ils avaient fait une erreur en le quittant. Soit ils décident de s’établir au Rwanda. Nous sommes certes un petit pays, mais nous pouvons absorber quelques milliers de personnes de plus.
Dès lors, je pose une question simple : est-ce un bien ou un mal ? Et quelle alternative crédible proposent ceux qui nous critiquent ?
Vos relations personnelles avec Emmanuel Macron sont bonnes. Pourtant, la France a joint sa voix à celles des États-Unis, du Canada, de la Belgique et de l’Union européenne, qui vous demandent de cesser d’intervenir dans l’est de la RDC. En êtes-vous déçu ?
Cette prise de position reposait sur de mauvaises informations et elle n’était pas nécessaire. Ceux qui s’expriment ainsi devraient avoir en mémoire l’aspect sensible de ce dossier. Il n’est pas bon de réagir de façon irrationnelle, juste pour plaire à une partie au détriment d’une autre.
Lorsque, à l’invitation du président Macron, j’ai accepté de rencontrer Félix Tshisekedi en septembre dernier à New York – et bien que ce dernier ait consacré au Rwanda une grande partie de son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies –, c’était parce que je pensais qu’Emmanuel Macron était animé par la volonté sincère de contribuer au règlement du problème. J’espère donc que la France saura aborder ce dossier d’une meilleure manière et de la façon appropriée.
De nombreux observateurs ont été étonnés par la teneur, pour le moins cinglante, de la réponse que vous avez faite à Antony Blinken, le secrétaire d’État américain, et à ceux qui, comme lui, réclament la libération de l’opposant Paul Rusesabagina, qui fut le directeur de l’Hôtel des Mille Collines pendant le génocide. Seule une invasion du Rwanda, avez-vous dit, serait en mesure de le libérer. Cela signifie-t-il que vous n’êtes prêt à aucune mesure de clémence à son égard ?
Le mot « invasion » n’est évidemment pas à prendre au sérieux. C’était juste une image pour faire comprendre à quel point cette affaire touche, chez nous, un point particulièrement sensible. Paul Rusesabagina est un Rwandais. Il est davantage rwandais, en tous cas, que belge [il possède la double nationalité] ou américain. Le fait qu’il ait acquis une certaine notoriété à la suite du film Hôtel Rwanda et qu’il me critique ne me pose aucun problème en soi et ne nécessite aucun commentaire de ma part.
Mais les faits pour lesquels il a été poursuivi et condamné parlent d’eux-mêmes, et les preuves réunies contre lui sont accablantes. Il était le chef d’un groupe anti-rwandais associé, en paroles et en actes, aux génocidaires des FDLR. Des membres de son propre groupe sont venus en témoigner lors du procès, et lui-même l’a reconnu. Ces faits, ceux qui attendent que nous le libérions ne les nient d’ailleurs pas.
Leur attitude revient donc à dire : « OK, peu importe ce que vous lui reprochez, libérez-le, nous l’exigeons. » Et nous devrions leur répondre : « Yes, sir » ? Ce type de pression fonctionne peut-être ailleurs, mais pas au Rwanda. Considérer comme secondaire et négligeable tout ce que nous avons vécu, c’est comme nous piétiner et nous réduire à rien.
S’il est admis que le gouvernement rwandais est fondé à interdire les discours de haine du type de ceux qui ont conduit au génocide des Tutsis, nombre d’observateurs estiment que, vingt-neuf ans plus tard, les lois et pratiques actuelles vont au-delà de cet objectif légitime et qu’elles servent à empêcher les opinions divergentes de s’exprimer. Le temps n’est-il pas venu de desserrer les vis et de soulever le couvercle ?
Cette analyse peut paraître sensée, mais elle est complètement hors contexte. En imaginant que vous ayez raison, je pourrais vous répondre que, par rapport aux pays – et ils sont nombreux — où il n’y a ni progrès ni libertés, nous avons au moins l’un des deux, reconnu par tous. Mais vous avez tort. Je regardais, l’autre jour, un documentaire allemand sur les progrès du Rwanda. Il se terminait par cette question : « À quel prix ? » Comme si, d’un côté, nous faisions en sorte que les Rwandais bénéficient du progrès et que, de l’autre, nous le leur faisions payer de leur liberté. Voire que nous les étranglions pour les servir au petit déjeuner. Comme si les progrès, ici, ne pouvaient être accomplis qu’au détriment des libertés !
Cela n’a aucun sens. Allez à la rencontre des Rwandais, interrogez-les, faites tous les sondages que vous voulez. Si leurs résultats disent que 90% des personnes interrogées pensent qu’il y a des progrès mais pas de libertés, alors je vous donnerai raison et nous agirons en conséquence. Mais s’ils disent qu’ils jouissent des deux, continuerez-vous à me poser cette question ?JE N’AI PAS BESOIN D’ÊTRE CRAINT OU AIMÉ. J’AI BESOIN D’ÊTRE RESPECTÉ POUR CE QUE J’AI ACCOMPLI
La prochaine élection présidentielle au Rwanda aura lieu, en principe, en août 2024. Serez-vous candidat à votre succession ?
Oui et non. C’est une possibilité, mais je n’en suis pas certain.
Pour vos compatriotes, il ne fait aucun doute que vous le serez…
Sans doute. Mais, in fine, c’est une décision que je prendrai seul, en homme libre.
Vous êtes chef de l’État depuis près de vingt-trois ans, mais nombreux sont ceux qui pensent qu’en réalité vous êtes l’homme fort de ce pays depuis 1994. Comment luttez-vous contre l’usure du pouvoir ?
En étant moi-même, tout simplement. Je ne prétends pas tout savoir, je ne suis pas au pouvoir pour un quelconque gain personnel et je n’oublie pas que je suis un être humain comme les autres.
Je sais que le pouvoir peut corrompre, mais on peut en abuser dès la première année de son premier mandat comme au bout de dix, quinze ou vingt ans. Certes, demeurer longtemps au pouvoir accroît cette possibilité, mais, finalement, ce n’est pas la durée qui définit une dictature, c’est le fait de s’accrocher, que le peuple le veuille ou non, et c’est l’absence de résultats. D’où l’importance du contrôle démocratique qu’offre une élection libre et du respect du choix des citoyens. Si ces derniers estiment que vous devez rester au pouvoir, c’est leur droit.
« Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé », écrit Machiavel dans Le Prince. Êtes-vous d’accord ?
Non. Un leader n’a pas besoin d’être craint ou aimé. Il a besoin d’être respecté.
Ne vous souciez-vous pas d’être aimé de vos compatriotes ?
On peut être aimé et n’avoir rien fait pour cela. Ce qui m’importe, c’est d’être respecté pour ce que j’ai accompli. Et si je demande à être respecté, c’est parce que je me respecte moi-même et que je respecte les autres.
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/01/28/tensions-rdc-rwanda-je-nai-pas-besoin-dexcuses-ou-de-preavis-pour-intervenir-au-congo-paul-kagame.html/127138/
"RDC: les FARDC alertent sur la présence « d’un corps expéditionnaire des forces spéciales de l’Armée rwandaise » chargé, dit le Général-Major Ekenge, de commettre un massacre contre les tutsis congolais - 27/01/2023
= https://actualite.cd/2023/01/28/rdc-les-fardc-alertent-sur-la-presence-dun-corps-expeditionnaire-des-forces-speciales-de
Les Forces Armées de la RDC (FARDC) font état des renseignements rapportant « la présence aujourd'hui dans le MASISI d'un corps expéditionnaire des forces spéciales de l'armée rwandaise chargé de commettre un autre massacre ciblé contre des Tutsis congolais afin d'attribuer ces actes ignobles aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo et de trouver un alibi convaincant pour justifier devant l'opinion internationale la présence des troupes d'agression rwandaises en RDC ». Ce, explique le porte-parole de l’Armée congolaise, le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi, « après les massacres des populations civiles à KISHISHE et à BAMBU ».« L'acharnement de l'armée rwandaise sur Kitshanga et les autres agglomérations du territoire de Masisi a pour objectif de se livrer à cette sale besogne et constitue la volonté manifeste du pouvoir de Kigali de commettre un énième pogrom conformément à ses habitudes et à sa culture génocidaire », ajoute le Général-Major Sylvain Ekenge Bomusa Efomi.« Nous nous battons pour la légitime défense et empêcher le massacre de nos familles”, disait le porte-parole militaire du M23 Willy Ngoma, après la prise de Kitshanga, dans le territoire de Masisi.
Vendredi dernier, après la prise de Kitshanga, Félix Tshisekedi a assuré en conseil des ministres que « toutes les mesures avaient été prises pour barrer la route au Rwanda et au groupe terroriste du M23 ». Ces mêmes assurances ont été réitérées ce samedi par l’Armée: « Ainsi, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo appellent la population à plus de vigilance. La République Démocratique du Congo et son armée sont déterminées à mettre en œuvre tous les moyens disponibles pour la défense de l'intégrité territoriale de notre Pays et rétablir la paix tant attendue par les populations congolaises pour leur développement et leur épanouissement ».
Contexte
Les relations entre Kinshasa et Kigali sont davantage tendues ces dernières semaines. Un avion militaire congolais a été d’ailleurs visé et touché par un tir revendiqué par les autorités rwandaises qui accusaient le Sukhoi de violer son espace aérien. Le M23, soutenu par Kigali, a repris son offensive sur plusieurs axes combattant les FARDC, les milices locales et les Nyatura. La force régionale de l’EAC ne se bat pas non plus se contentant de privilégier la voie du dialogue. Les échanges diplomatiques sont également au point mort. La dernière rencontre prévue à Doha entre les autorités rwandaises et congolaises ne s’est pas n’ont plus déroulée. Les processus de Nairobi et de Luanda n’avancent pas non plus et l’exécution de la feuille de route censée organiser le retrait du M23 et normaliser les relations entre le Rwanda et la RDC est au point mort.
».
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116800_nord_kivu_apres_kishishe_et_bambu_le_rwanda_prepare_un_autre_massacre_visant_les_tutsis_congolais_alertent_les_fardc_communique.html
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/01/28/rdc-larmee-alerte-sur-la-presence-des-forces-speciales-de-rdf-charge-de-commettre-un-massacre-cible-contre-des-tutsis-congolais.html/127145/
= https://acpcongo.com/index.php/2023/01/28/guerre-dans-lest-un-massacre-de-larmee-rwandaise-contre-les-tutsis-congolais-en-gestation/
= https://www.digitalcongo.net/article/63d55cb834996b1cc76f96e7/
"Le ministre rwandais des Affaires étrangères dénonce une «provocation de plus» de la RDC - 26/01/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230126-le-ministre-rwandais-des-affaires-%C3%A9trang%C3%A8res-d%C3%A9nonce-une-provocation-de-plus-de-la-rdc
" Tentatives croisées de déstabilisation dans l'Afrique des Grands Lacs
Le contentieux rwando-ougandais - Politique africaine 2004/
= https://www.cairn.info/revue-politique-africaine-2004-4-page-119.htm
"La stratégie Kabila-Kagame de reconquête militaire du Kivu-Ituri par les RDF et de brouillage sémantique – B. Musavuli - 16-05-2020
= https://afridesk.org/la-strategie-kabila-kagame-de-reconquete-militaire-du-kivu-ituri-par-les-rdf-et-de-brouillage-semantique-b-musavuli/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
KAGAME AUSSI DERRIÈRE LES ADF ?! POURQUOI PAS, AVEC CE SINISTRE PERSONNAGE TOUT EST POSSIBLE...
L'ÉVÉNEMENT ICI EST QUE KAGAME FORT DE SA POSITION DOMINANTE A HAUSSÉ PLUS QUE JAMAIS LE NIVEAU DE SON AGRESSION DEVANT UNE ARMÉE CONGOLAISE DONT IL A EXPÉRIMENTÉE LA GRANDE FAIBLESSE ET UN TSHISEKEDI DÉPASSÉ, L'EAC NE PEUT RIEN POUR LUI, SON PLAN EST DE NE PAS AFFRONTER LE M23. TSHISEKEDI NE PEUT JOUER UNE CARTE MILITAIRE SOUVERAINE (VOIR LA DERNIÈRE SORTIE D'AFRICA INTELLIGENCE). JUSQU'OÙ, QU'ALLONS POUVOIR FAIRE ? RIEN NE VA ET RIEN N'IRA POUR NOUS DANS L'IMMEDIAT ET A MOYEN TERME DANS LA CONQUÊTE DE L'EST ASSIÉGÉ, DANS LA GUERRE CONTRE LE RWANDA. NOUS EN SOMMES LÀ HÉLAS !!!
ET VOILÀ UN GÉANT AUX PIEDS D'ARGILE, LE CONGO, IMPUISSANT FACE AUX ONGERENCES RUSEES ET CRIMINELLES DU RWANDA !
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
L'ÉVÉNEMENT ICI EST QUE KAGAME FORT DE SA POSITION DOMINANTE A HAUSSÉ PLUS QUE JAMAIS LE NIVEAU DE SON AGRESSION DEVANT UNE ARMÉE CONGOLAISE DONT IL A EXPÉRIMENTÉE LA GRANDE FAIBLESSE ET UN TSHISEKEDI DÉPASSÉ, L'EAC NE PEUT RIEN POUR LUI, SON PLAN EST DE NE PAS AFFRONTER LE M23. TSHISEKEDI NE PEUT JOUER UNE CARTE MILITAIRE SOUVERAINE (VOIR LA DERNIÈRE SORTIE D'AFRICA INTELLIGENCE). JUSQU'OÙ, QU'ALLONS POUVOIR FAIRE ? RIEN NE VA ET RIEN N'IRA POUR NOUS DANS L'IMMEDIAT ET A MOYEN TERME DANS LA CONQUÊTE DE L'EST ASSIÉGÉ, DANS LA GUERRE CONTRE LE RWANDA. NOUS EN SOMMES LÀ HÉLAS !!!
ET VOILÀ UN GÉANT AUX PIEDS D'ARGILE, LE CONGO, IMPUISSANT FACE AUX ONGERENCES RUSEES ET CRIMINELLES DU RWANDA !
"REVELATIONS D’UN ANCIEN SECUROCRATE RWANDAIS : Les ADF aussi, c’est Kagame !
= https://lemaximum.cd/2023/01/26/a-la-une/revelations-dun-ancien-securocrate-rwandais-les-adf-aussi-cest-kagame/
Dr. Théogène Rudasingwa. Ph. Dr. Tiers
L’information provient de source indubitable: le Dr. Théogène Rudasingwa, ancien secrétaire général du Front patriotique rwandais (FPR), ancien ambassadeur du Rwanda à Washington et ancien directeur de cabinet de Paul Kagame à la présidence de la République rwandaise, aujourd’hui exilé aux Etats-Unis. Cet universitaire – sécurocrate tutsi n’y va pas par le dos de la cuillère pour accuser son ex-patron d’entretenir délibérément l’insécurité dans la région de Beni-Butembo au Nord-Kivu, en proie aux exactions des terroristes ADF depuis plusieurs décennies.
Cette thèse, mise à mal par l’allégeance de ces terroristes ougandais à Daesh peinait à être prise au sérieux jusqu’à ce qu’une source aussi crédible dans l’opposition extérieure rwandaise au régime de Paul Kagame confirme l’existence de liens entre Kigali et ce qui reste des rebelles ougandais ADF. Théogène Rudasingwa, un des plus flamboyants Kagame boys de l’immédiat-après génocide de 1994, révèle en effet que «les initiés savent que Paul Kagame est le véritable commandant, le pourvoyeur financier et le fournisseur logistique de l’organisation terroriste ADF. Parce qu’en réalité, l’ADF originelle s’était essoufflée avec l’arrestation en Tanzanie suivi du transfert en Ouganda de son chef Jamil Mukulu en 2015. Mais même en ce moment-là, le Directorate of Military Intelligence (renseignements militaires rwandais) entretenait déjà un canal de communication et de soutien logistique à l’organisation terroriste ADF», assure-t-il.
Selon cet ancien sherpa de Kagame passé à l’opposition après avoir dirigé le cabinet présidentiel, l’actuelle ADF, celle qui sème la désolation et la terreur dans la région de Kasindi-Beni-Butembo et dans une partie de l’Ituri, est en réalité «une extension du DMI rwandais».
Informations crédibles
Dans un échange interactif avec des auditeurs d’une radio en ligne, le Dr. Théogène Rudasingwa affirme posséder des informations crédibles qui attestent des liens entre des officiers supérieurs RDF et l’organisation terroriste ADF qui écument l’Est de la République Démocratique du Congo. «Le général James Kabarebe et le général de brigade Dan Munyunza sont en communication avec cette organisation terroriste», soutient-il. «Ce qui me choque, ajoute-t-il, c’est de voir des gouvernements faire appel au même Rwanda pour combattre le terrorisme. Que des pays européens et les Etats-Unis considèrent et présentent le Rwanda comme un partenaire dans la lutte contre le terrorisme alors qu’ils sont au courant de l’implication rwandaise dans le soutien au terrorisme».
[url=https://lemaximum.cd/wp-content/uploads/2023/01/Rebelles-ADF-Beni.jpg[/url]]Rebelles ADF
Le régime politique mis en place par Paul Kagame est donc, du point de vue de cet intellectuel rwandais, fondé sur le terrorisme.
Il n’est pas le premier à l’affirmer. Des preuves existent qui prouvent que c’est le Rwanda qui tire les ficelles de l’extermination sauvage des civils innocents dans le Grand Nord Kivu. «Ce que je ne comprends pas, c’est comment ils (Etats-Unis Ndlr) continuent d’ignorer ces preuves, car, si moi je peux obtenir des informations sur les liens entre le Rwanda et les ADF, qu’en est-il des Etats-Unis qui disposent de ressources nécessaires pour savoir ce qui se trame derrière les massacres des civils en RDC ?», s’interroge-t-il.
Urugwiro, poste de commandement terroriste
Les attaques des prétendus des terroristes islamistes ADF contre les populations civiles de la RDC seraient donc directement coordonnées à partir Urugwiro Village (siège de la présidence) au Rwanda qui est le centre de commandement des offensives terroristes initiées par Kagame pour déstabiliser la région des Grands Lacs, selon l’ancien ambassadeur rwandais aux Etats-Unis qui rapporte en outre que Issa Niyirora, un officier des RDF et son groupe avaient été arrêtés par des agents de sécurité alors qu’ils se rendaient en RDC pour rejoindre les ADF. «L’organisation terroriste ADF a été totalement anéantie en 2016 par l’UPDF et les principaux commandants du groupe ont été tués ou arrêtés, à l’instar de leur chef spirituel, Sheikh Jamil Mukulu. L’ADF en tant que groupe rebelle de l’establishment anti Museveni n’existe plus du tout, ceux qui sévissent en RDC actuellement, ce sont plutôt des éléments des unités des forces spéciales rwandaises utilisant l’étiquette ADF pour perpétrer des carnages, piller les ressources en RDC et planifier de futures opérations militaires contre l’Ouganda», révèle-t-il encore.
L’insécurité dans la région des Grands Lacs, c’est donc Kigali. Ce n’est plus un secret, même de polichinelle. Lors du Forum économique mondial de Davos, le président de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi l’a également déclaré sans ambages. «Le problème de l’insécurité aujourd’hui dans la région s’appelle le Rwanda» a-t-il martelé en réponse à une pseudo-journaliste rwandaise qui l’interrogeait au sujet des accords de Luanda.
[url=https://lemaximum.cd/wp-content/uploads/2023/01/Kagame.jpg[/url]Paul Kagame
Intervenant au cours du panel «Infrastructures pour une économie de l’énergie propre», le chef de l’Etat congolais avait indiqué euphémiquement que «si nous avions tous la même philosophie, la même vision, celle que j’avais au moment d’accéder à la tête du pays, celle d’aller vers tous nos voisions, nous en avons 9, et de leur proposer des projets de développement qui vont faire du bien à nos économies respectives, qui vont faire du bien à nos populations, cela irait sans doute mieux. C’est à cause, évidemment, de certains voisins aux velléités belligérantes que cela est malheureusement impossible à réaliser».
ADF, M23, même combat
Non seulement Kigali entretient les terroristes ougandais de l’Allied Democratic Force (ADF), mais aussi il entretient ceux du M23 chargés de la même sale besogne dans la partie Sud du Nord-Kivu et accessoirement au Sud-Kivu voisin. A Davos, le président Félix Tshisekedi a rappelé que «il y a eu au mois de novembre une discussion qui a abouti à la définition d’une feuille de route pour sortir de la crise. Cette réunion a eu lieu en Angola, à Luanda précisément, en présence de tous les pays, surtout les représentants de deux pays concernés, c’est-à-dire le Rwanda et la RDC. Il a été convenu d’une feuille de route qui décrétait le cessez-le-feu et le retrait immédiat du M23, qui est soutenu par le Rwanda. Mais les terroristes du M23 occupent toujours certaines localités du Nord-Kivu, malgré la pression internationale, faisant semblant de se retirer avant de se redéployer dans ces localités». Il a également dénoncé les massacres perpétrés par ces terroristes soutenus par l’armée rwandaise à Kishishe afin de terroriser les populations civiles et les pousser à déserter cette localité qui regorge de matières précieuses dans son sous-sol. Une situation sécuritaire qui représente un vrai défi. «On ne peut pas en même temps investir dans le développement du pays et dans les ressources pour augmenter les capacités de l’armée et pouvoir se défendre
"Agression dans l’Est : Kinshasa constate des nouvelles traversées cordonnées des troupes rwandaises lourdement armées - 29 janvier 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/01/29/agression-dans-lest-kinshasa-constate-des-nouvelles-traversees-cordonnees-des-troupes-rwandaises-lourdement-armees.html/127164/
Partager
La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo continue de se dégrader de plus en plus. Les terroristes du M23 ont capturé, cette semaine, d’autres agglomérations importantes dont Kishishe et Kitchanga, après quelques jours de bombardements intenses et d’échanges de tirs.
Cet état morose sur la ligne des fronts a fait objet de l’intervention, vendredi, du Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, qui est revenu, au traditionnel conseil des ministres, sur la situation sécuritaire du pays, marquée par la poursuite des opérations militaires dans les provinces sous état de siège et la traque des forces négatives dans l’Est du pays.s
Cependant, Gilbert Kabanda, a indiqué que la coalition RDF/terroristes M23 continue à se renforcer en hommes et en matériels pour maintenir l’insécurité sur le sol Congolais. « Celà est attestée de nouveau par des traversées coordonnées des troupes rwandaises lourdement équipées tant en moyens feux terrestres qu’anti-aériens et les tirs d’artillerie anti-aérienne en provenance du Rwanda contre notre Sukhoi 25 », lit-on dans le compte-rendu.
Dans la même foulée, le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a porté à la connaissance de la prise de la cité de Kitchanga par la Coalition RDF/M23.
Jeudi, les rebelles du M23, étayés par l’armée rwandaise, ont capturé Kitchanga et ont ensuite repoussé une contre-offensive de la milice locale la nuit. La cité est au nord de Goma. Elle a été prise quelques jours après Kishishe aux mains des FARDC, qui ont souligné, vendredi, avoir exécuté « Un repli stratégique ». Les M23 semblent avancer vers l’axe de Masisi dans une manœuvre de flanc avec les principaux objectifs d’assiéger et de cibler la ville de Goma.
Par ailleurs, l’armée a alerté, samedi, sur la présence dans le territoire de Masisi d’un corps expéditionnaire des forces spéciales de l’armée rwandaise (RDF) chargé de commettre un autre massacre ciblé contre des Tutsis Congolais. L’armée a affirmé avoir des « faits probants et des renseignements précis » attestant que le Rwanda prépare un autre « pogrom » visant les Tutsis Congolais.
"Dans l’est de la RDC, les islamistes ADF multiplient les attaques meurtrières - 30/01/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1413237/politique/dans-lest-de-la-rdc-les-islamistes-adf-multiplient-les-attaques-meurtrieres/
Les Forces démocratiques alliées, affiliées au groupe État islamique, ont mené des attaques simultanées contre trois villages d’Ituri. Au moins quinze personnes ont été tuées, selon un bilan provisoire.
Des soldats de la force régionale EAC à Goma, dans l’est de la RDC. :copyright: GLODY MURHABAZI / AFP.
Une semaine après avoir tué au moins 23 personnes dans le Nord-Kivu, les Forces démocratiques alliées (ADF) ont de nouveau frappé dans l’est de la RDC. Des attaques contre trois villages d’Ituri, attribuées aux milices affiliées au groupe État islamique (Daesh), ont fait au moins 15 morts le 29 janvier, a-t-on appris de sources locales. Un attentat à la bombe dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu, également attribué aux ADF, avait fait au moins 14 morts le 15 janvier.
« Il y a eu des attaques simultanées ce dimanche de 04 h à 05 h dans 3 villages sur le tronçon Komanda-Luna en chefferie de Walese Vonkutu », a relaté Dieudonné Malangai, acteur de la société civile de cette chefferie en territoire d’Irumu. « Au village Manyala, nous avons retrouvé sept corps […], à Ofay, il y a huit morts dont sept femmes », a-t-il précisé, soulignant que ce bilan était provisoire.
À Lire Est de la RDC : Paul Kagame estime que la situation est « pire que jamais »
Une source humanitaire a confirmé sept morts à Manyala et « au moins huit » à Ofay. Ils « ont aussi attaqué le village Bandibese, mais ils ont trouvé une résistance des militaires qui sont intervenus et donc là, il n’y a eu aucun civil tué », a également précisé Dieudonné Malangai.
État de siège
Pour tenter de stopper les violences, le gouvernement a placé en mai 2021 le Nord-Kivu et l’Ituri en « état de siège », une mesure exceptionnelle qui a remplacé les administrateurs civils par des policiers et militaires. Depuis la fin de 2021, une opération conjointe entre les armées congolaise et ougandaise cible par ailleurs les ADF en territoire congolais. Mais les violences continuent. Actifs dans ces deux provinces et considérés comme l’un des groupes armés les plus meurtriers de l’est de la RDC, les ADF sont présentés par le groupe jihadiste État islamique comme sa branche en Afrique centrale.
À Lire Est de la RDC : le Kenya et le spectre de l’enlisement
De nombreux autres groupes armés écument également ces deux provinces, notamment la milice communautaire Codeco en Ituri. Celle-ci est accusée d’avoir tendu le 27 janvier à l’armée congolaise une embuscade qui, selon l’armée, a tué cinq soldats dont deux colonels. La force de l’ONU en RDC, la Monusco, a évoqué de son côté 15 militaires tués, une source sécuritaire établissant le bilan, sous couvert d’anonymat, à 17 morts.
(avec AFP)
"RDC: la cheffe de mission de MSF «s’attend encore à des déplacements de population» au Nord-Kivu - 30/01/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230130-rdc-la-cheffe-de-mission-de-msf-s-attend-encore-%C3%A0-des-d%C3%A9placements-de-population-au-nord-kivu
Des commerçants quittant le marché de Kitchanga, en RDC, le 10 décembre 2022, avant la prise de la ville par le M23. AFP - GUERCHOM NDEBO
En République démocratique du Congo (RDC), la cheffe de mission de Médecins sans frontières (MSF) fait le point sur la situation suite à la prise de contrôle par le M23 de la ville de Kitchanga, dans le Nord-Kivu, à l’est de la RDC. « Suite aux affrontements, les gens vont s’éparpiller dans toute la zone », souligne Alessandra Giudiceandrea, au micro de RFI.
En République démocratique du Congo (RDC), la rébellion du M23 a pris le contrôle de la ville de Kitchanga, à la limite des territoires du Rutshuru et du Masisi dans la province du Nord-Kivu, à l’est du pays, le 26 janvier 2023.
► A lire aussi : RDC: la ville de Kitchanga passe sous le contrôle de la rébellion M23
Des combats qui ont provoqué d’importants mouvements de populations alors que le nombre de déplacés se compte déjà en centaine de milliers de personnes dans la région. Les camps sont saturés et les difficultés sont nombreuses pour Alessandra Giudiceandrea, cheffe de mission de Médecins sans frontières (MSF) en RDC.
« Il y a la réalité de Nyiragongo dans lequel il y a plusieurs sites, explique-t-elle au micro de Paulina Zidi. La réponse a tardé à prendre forme mais finalement ça commence. Il est vrai que la population vit encore au bord de la route. Vivre à côté de la route les expose à des accidents de voitures. Dernièrement, on a pris en charge 437 déplacés, victimes justement des accidents routiers ».
« Il y a une situation sanitaire qui reste précaire »
Elle poursuit : « À côté de ça, il y a aussi une grande vulnérabilité des femmes et des filles aux violences sexuelles : 332 cas ont été pris en charge dans les derniers mois. Donc il est clair qu’il y a une situation sanitaire qui reste précaire, on s’attend encore à des déplacements de la population, on l’a vu déjà dans le site de Muheto, où notre équipe du projet Masisi est en train de faire des activités de prise en charge du choléra. »
Alessandra Giudiceandrea conclut : « Suite aux affrontements, les gens vont s’éparpiller dans toute la zone, ça dépendra de l’évolution du conflit. »
"RDC: une quinzaine de morts dans de nouvelles attaques attribuées aux ADF - 30/01/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230129-rdc-une-quinzaine-de-morts-dans-de-nouvelles-attaques-attribu%C3%A9es-aux-adf
Ces localités font partie de la chefferie de Walese Vonkutu, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale provinciale Bunia (image d'illustration) AFP PHOTO/EDUARDO SOTERAS
Dans l'est de la République démocratique du Congo, en Ituri, au moins 15 villageois ont été tués dimanche 29 janvier dans des raids contre plusieurs localités du territoire d'Irumu, à la frontière avec l'Ouganda. Ces nouvelles attaques sont attribuées aux Forces démocratiques alliées (ADF), l'un des groupes armés qui ensanglantent la région.
Parmi les victimes figurent une dizaine de femmes et un enfant d'environ deux ans. Selon la société civile, des hommes armés ont ciblé trois villages simultanément peu avant le lever du jour dimanche, avant d'être repoussés par l'armée.
Ces localités font partie de la chefferie de Walese Vonkutu, à une centaine de kilomètres à l'ouest de la capitale provinciale Bunia. Une zone déjà endeuillée il y a deux semaines : sept civils y avaient été tué, dans l'attaque de plusieurs villages, là encore attribuée aux ADF.
Le groupe armé est très actif depuis le début de l'année dans le territoire de Beni, dans la province voisine du Nord-Kivu. Les miliciens sont tenus pour responsable du massacre de Makugwe, 23 morts au moins, il y a huit jours, mais aussi de l'attentat contre une église de Kasindi, qui avait fait au moins 14 morts le 15 janvier dernier.
► À lire aussi RDC: trois fosses communes découvertes en Ituri avec au moins 50 victimes
"M23 : la carte militaire de Félix Tshisekedi
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2023/01/27/m23--la-carte-militaire-de-felix-tshisekedi,109907172-eve
Dans le conflit qui l'oppose aux rebelles du M23, le président Félix Tshisekedi doit composer avec les faiblesses criantes de son armée et une partie de son entourage très hostile au régime de Paul Kagame. S'il laisse la porte ouverte à la médiation, l'exécutif congolais continue de planifier dans la plus grande discrétion des opérations militaires d'envergure. [...] (1420 mots)
"RDC: accrochage avec des militaires rwandais sur le lac Kivu - 29 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/29/rdc-accrochage-avec-des-militaires-rwandais-sur-le-lac-kivu
Un accrochage a opposé samedi des militaires rwandais à la police congolaise sur une petite île du lac Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo, provoquant un mouvement de panique sur fond de vives tensions entre Kigali et Kinshasa, ont indiqué dimanche des sources locales congolaises.
En fin de journée, les agents de la police lacustre congolaise stationnés sur l'île d'Ibindja, dans le sud du lac qui s'étire sur la frontière congolo-rwandaise, ont vu trois canots rapides transportant des militaires rwandais armés s'approcher de leur position, dans le village de Chivumu, a expliqué sous couvert d'anonymat un militaire de la force navale de Bukavu, le chef-lieu du Sud-Kivu situé à environ 25 km au sud d'Ibindja.
Un policier congolais est allé demander aux militaires rwandais pourquoi ils se trouvaient du côté congolais de la frontière. Il y a eu une discussion, "le ton est monté et des échanges de tirs ont suivi", a ajouté cette source.
Les tirs ont atteint des maisons d'habitation et provoqué la panique dans le village.
Certaines familles ont quitté l'île pour se réfugier sur la rive du lac au niveau de Birava, a affirmé Jackson Kalimba, acteur de la société civile locale.
Archimède Karhebwa, administrateur assistant du territoire de Kalehe, où se trouve l'île d'Ibindja, a assuré dimanche que la situation était "sous contrôle".
Selon lui, "un policier a été légèrement touché par balle". "Localement, nous avons mis en alerte le régiment de la force navale, en attendant que la haute hiérarchie prenne des mesures pour renforcer la surveillance du lac Kivu", a-t-il ajouté.
Les militaires rwandais sont repartis à bord de leurs canots après les tirs, sans avoir débarqué sur l'île, a-t-on précisé à la force navale de Bukavu.
Sollicitées par l'AFP, les autorités rwandaises n'avaient pas encore réagi dimanche après-midi.
Cet incident survient alors que les relations entre la République démocratique du Congo et le Rwanda sont très tendues, du fait de la résurgence il y a environ un an d'une ancienne rébellion majoritairement tutsi, le M23, qui s'est emparée de portions du Nord-Kivu, province voisine du Sud-Kivu.
Kinshasa accuse Kigali de soutenir cette rébellion et dénonce des "velléités expansionnistes" de son voisin rwandais.
AFP avec ACTUALITE.CD
"RDC : la prise de Kitshanga facilitée par des troupes rwandaises équipées en moyens terrestres et anti-aériens, accuse le gouvernement - 28 janvier 2023
= https://actualite.cd/2023/01/28/rdc-la-prise-de-kitshanga-facilitee-par-des-troupes-rwandaises-equipees-en-moyens
Alors que depuis plus d'un mois, tous les signaux montraient que la rébellion du M23 s'effrayait le passage à partir notamment des localités de Kishishe, Bambo (chefferie de Bwito) dans le Rutshuru en vue d'atteindre la cité de Kitshanga (territoire de Masisi), les dispositions n'ont pas été prises convenablement par les autorités militaires pour empêcher cette tentative, comme a dénoncé la société civile de Kitshanga après la chute de cette cité.Ce vendredi, le gouvernement congolais a, une fois de plus, accusé le Rwanda d'avoir facilité la prise de Kitshanga. D'après le ministre de la défense qui intervenait en Conseil des ministres, des troupes rwandaises dotés notamment des moyens anti-aériens étaient engagés par Kigali."Nos militaires se sont repliés vers Mweso. Ils ont combattu depuis longtemps mais ils n’ont visiblement pas reçu de renfort conséquent. Voilà pourquoi ils ont décroché. Situation que nous condamnons avec la dernière énergie parce qu’après Kitshanga, nous ne savons pas où est-ce que le M23 trouvera une autre résistance qui l’empêcherait d'avancer", déplorait un acteur de la société civile locale."Cela a été de nouveau attesté par des traversées coordonnées des troupes rwandaises lourdement équipées tant en moyens de feu terrestre ainsi qu'anti-aérien", a indiqué le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya lisant le compte-rendu de la réunion.En parallèle, Félix Tshisekedi a présidé le même vendredi une réunion de sécurité avec tous les services après la chute de Kitshanga. Comme toujours, "il a tenu à rassurer la population de Kitshanga en particulier et du Nord-Kivu en général", a confié le ministre Muyaya. Tshisekedi a informé le gouvernement que des "mesures sont prises pour mettre fin aux aventures du Rwanda et des terroristes"."Le ministre de la Défense nationale et anciens combattants a porté à la connaissance du conseil les évènements qui se sont déroulés dans la cité de Kitshanga et les massacres et autres dégâts qui ont été commis par la coalition RDF-M23", a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, le M23 et ses soutiens occupent toujours de vastes zones dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo.
"Ituri : les conditions de vie des déplacés à Roe se dégradent après l'attaque de la CODECO - 30/01/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/01/30/actualite/securite/ituri-les-conditions-de-vie-des-deplaces-roe-se-degradent-apres
Des femmes déplacées du camp de Roe en Ituri.
Monusco
Les conditions de vie des déplacés installés sur le site de Roe, au territoire de Djugu(Ituri), se sont aggravées depuis l’attaque menée, le 08 janvier dernier, par des combattants de la milice CODECO dans cette zone, alerte Médecins sans frontières(MSF).
D’après la chargée des affaires humanitaires de MSF en Ituri, Philomène Franssens, ces personnes n’ont pas accès à leurs champs à cause de la présence des hommes armés et les conditions hygiéniques dans le camp sont déplorables.
Elle a fait ce constat lors d’une visite qu’elle a effectuée sur ce site le 23 janvier.
« Lors de ma visite, j’ai notamment pu échanger avec nos staffs présents sur place qui, eux aussi, ont été déplacés par ces évènements du 08 janvier et qui vivent depuis lors dans le camp de Roe dans des conditions pour le moment précaire», a rapporté la chargée des affaires humanitaires de MSF en Ituri.
Philomène Franssens alerte sur le manque de nourriture :
« L’approvisionnement en nourriture est rendu très difficile en raison de l’insécurité qui prévaut autour du site de Roe. Les gens n’ont plus la possibilité d’accéder aux champs environnants. Ceci perturbe également énormément l’approvisionnement des marchés ».
Elle note aussi un besoin en eau, hygiène et assainissement.
« Par ailleurs on a aussi un manque critique des latrines. Ce qui entraine des véritables risques de développement et de propagation d’épidémies au sein du camp », s’est inquiétée cette humanitaire.
Pour Philomène Franssens le spectre d’attaque armée est quasi permanent au sein des personnes déplacées dans cette region.
« L’insécurité du site de Roe et de ses alentours demeurent une grande préoccupation pour la population du camp dont nos staffs font partie. Les gens vivent dans l’angoisse permanente d’une nouvelle attaque », a-t-elle témoigné.
MSF rappelle à toutes les parties prenantes au conflit de respecter la population civile. Il les invite à protéger la mission médicale en vue d’apporter de l’assistance à des milliers de personnes qui sont dans le besoin.
« En tant qu’organisation médicale humanitaire, MSF déplore ce cycle perpétuel de violences perpétrées par des groupes armés en Ituri à l’encontre des populations civiles. De ce fait, nous appelons toutes les parties au conflit à protéger les civils et à respecter la mission médicale y compris sur les axes routiers qui mènent à Roe et qui sont essentiels pour acheminer l’aide humanitaire qui fait malheureusement toujours défaut aujourd’hui, deux semaines après ces derniers déplacements massifs », a declaré la chargée des affaires humanitaires de MSF en Ituri.
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230128-rdc-une-dizaine-de-fardc-tu%C3%A9s-par-des-miliciens-de-la-codeco-%C3%A0-djugu
= https://www.lalibre.be/international/afrique/2023/01/26/dans-lest-de-la-rdc-la-tension-monte-chaque-jour-dun-cran-ils-ne-partiront-pas-car-ils-sont-chez-eux-E5QJXCYWUJAX5JZADFNNQL56GQ/
= https://afrique.lalibre.be/75458/rdc-14-personnes-tuees-dans-une-quadruple-attaque-des-rebelles-ougandais-adf-en-ituri/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230126-le-ministre-rwandais-des-affaires-%C3%A9trang%C3%A8res-d%C3%A9nonce-une-provocation-de-plus-de-la-rdc
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/revue-de-presse-afrique/20230127-%C3%A0-la-une-le-nouveau-pic-de-tension-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-rwando-congolaise
"Un
géant impuissant face aux ingérences du Rwanda - 31.01.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-116920_un_geant_impuissant_face_aux_ingerences_du_rwanda.html
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
DU NOUVEAU DE LA PART DE NOS DIRIGEANTS DEVANT L'HÉCATOMBE PROGRESSIVE A L'EST ?!
En pleine vacances les parlementaires demandent une session extraordinaire pour mieux suivre la situation sécuritaire préoccupante à l'Est devant l'avancée incompressible du M23 soutenu par le Rwanda (et l'Ouganda). Deux pétitions sont en cours, une au Sénat et une autre à l’Assemblée nationale.
"Nous ne pouvons pas rester en vacances parlementaires au moment où nous sommes en train de perdre le Congo », s’exclame la sénatrice Muyumba ; « Ça permettra d’analyser toutes les recommandations qui ont été adressées par le parlement, par exemple par rapport à l’évaluation de l’état de siège. Au regard du récent développement de la situation sur le terrain, voir quelle mesure prendre pour mettre hors d’état de nuire le M23, c'est important", dit le député Munubo ; "« Nous devons dégager les responsabilités, corriger toutes ces défaillances criantes qui exposent gravement l’intégrité territoriale et la sécurité territoriale. Avec des mesures correctives, nous pensons que nous allons redonner de la vigueur et travailler à la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité. », ajoute le député Kasekwa.
Bref il en ressort que beaucoup de parlementaires de tout bord se disent que si des mesures urgentes ne sont pas prises, le M23 risque d'étendre sa zone d’occupation au-delà de la province du Nord-Kivu, comme l’AFDL) en 1996 et le RCD en 1998.
La situation est très grave, elle nécessité une prise en charge urgente autrement plus déterminée que celle qui prévaut aujourd'hui ; le sera-t-elle à la suite de cette initiative importante de nos élus ?
Mboso, le zélé Président de l'AN n'est pas reste après une réunion de son bureau, le ministre de la Défense et le Commandant des FARDC, il lance lui aussi un ultimatum : "quand bien même il trouve utile notre adhésion à l'EAC il prévient que si dans un délai raisonnable, les choses ne changent pas sur le terrain, son institution va demander au Chef de l'État de prendre des décisions qui s'imposent, lesquelles ? L'inactivité de la force de l’EAC face à la progression du M23 le préoccupe.
Sinon les Congolais voient tous 'qu'aujourd’hui au pouvoir, l’opposition d’hier réalise que la guerre de prédation dans l’Est est dirigée non contre un régime, mais contre le pays... la réponse à ce défi existentiel ne viendra pas d’un clan politique, fût-il celui qui est aux manettes, la solution sera congolaise ou ne sera pas.'
Un journaliste belge parle lui de cette dernière semaine qui a commencé avec la visite du Pape d'une "septimana horribilis" de Tshisekedi : rien n'y est allé, de la dénonciation de François de l’exploitation des richesses par des mains étrangères aux lacunes et responsabilités du régime où l'on comptabilise corruption, repli ethnique, copinage..., se rangeant du côté du peuple jusqu'à placer sur le grill le comportement peu catholique de certains évêques congolais. Les jeunes en ont repris contre le régime de Tshisekedi les mêmes antiennes assassines jadis employées contre 'JK'.
Et puis la ministre belge de la Coopération qui n'a pas ménagé de subtils uppercuts ; et puis Bujumbura qui n'a convaincu personne, le mandat offensif de l'EAC est resté putatif et le torchon continue à brûler entre Tshisekedi et Kagame, la population de l'Est fortement hostile à la force de l'EAC qu'elle pointe rouler pour les agresseurs.
Kinshasa ne s'en sentirait pas plus vaincu que ça : "'trahison ou pas (au sein de l'armée !)', le gouvernement promet de stopper la guerre du M23" ; osons l'espérer...
Lors de leur récente rencontre à Luanda, João Lourenço aurait conseillé à Tshisekedi de consulter Kabila en même temps de sortir de l'EAC il n'est pas convaincu de l'utilité et du succès de la mission des forces de l’EAC sur le territoire de la RDC.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En pleine vacances les parlementaires demandent une session extraordinaire pour mieux suivre la situation sécuritaire préoccupante à l'Est devant l'avancée incompressible du M23 soutenu par le Rwanda (et l'Ouganda). Deux pétitions sont en cours, une au Sénat et une autre à l’Assemblée nationale.
"Nous ne pouvons pas rester en vacances parlementaires au moment où nous sommes en train de perdre le Congo », s’exclame la sénatrice Muyumba ; « Ça permettra d’analyser toutes les recommandations qui ont été adressées par le parlement, par exemple par rapport à l’évaluation de l’état de siège. Au regard du récent développement de la situation sur le terrain, voir quelle mesure prendre pour mettre hors d’état de nuire le M23, c'est important", dit le député Munubo ; "« Nous devons dégager les responsabilités, corriger toutes ces défaillances criantes qui exposent gravement l’intégrité territoriale et la sécurité territoriale. Avec des mesures correctives, nous pensons que nous allons redonner de la vigueur et travailler à la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité. », ajoute le député Kasekwa.
Bref il en ressort que beaucoup de parlementaires de tout bord se disent que si des mesures urgentes ne sont pas prises, le M23 risque d'étendre sa zone d’occupation au-delà de la province du Nord-Kivu, comme l’AFDL) en 1996 et le RCD en 1998.
La situation est très grave, elle nécessité une prise en charge urgente autrement plus déterminée que celle qui prévaut aujourd'hui ; le sera-t-elle à la suite de cette initiative importante de nos élus ?
Mboso, le zélé Président de l'AN n'est pas reste après une réunion de son bureau, le ministre de la Défense et le Commandant des FARDC, il lance lui aussi un ultimatum : "quand bien même il trouve utile notre adhésion à l'EAC il prévient que si dans un délai raisonnable, les choses ne changent pas sur le terrain, son institution va demander au Chef de l'État de prendre des décisions qui s'imposent, lesquelles ? L'inactivité de la force de l’EAC face à la progression du M23 le préoccupe.
Sinon les Congolais voient tous 'qu'aujourd’hui au pouvoir, l’opposition d’hier réalise que la guerre de prédation dans l’Est est dirigée non contre un régime, mais contre le pays... la réponse à ce défi existentiel ne viendra pas d’un clan politique, fût-il celui qui est aux manettes, la solution sera congolaise ou ne sera pas.'
Un journaliste belge parle lui de cette dernière semaine qui a commencé avec la visite du Pape d'une "septimana horribilis" de Tshisekedi : rien n'y est allé, de la dénonciation de François de l’exploitation des richesses par des mains étrangères aux lacunes et responsabilités du régime où l'on comptabilise corruption, repli ethnique, copinage..., se rangeant du côté du peuple jusqu'à placer sur le grill le comportement peu catholique de certains évêques congolais. Les jeunes en ont repris contre le régime de Tshisekedi les mêmes antiennes assassines jadis employées contre 'JK'.
Et puis la ministre belge de la Coopération qui n'a pas ménagé de subtils uppercuts ; et puis Bujumbura qui n'a convaincu personne, le mandat offensif de l'EAC est resté putatif et le torchon continue à brûler entre Tshisekedi et Kagame, la population de l'Est fortement hostile à la force de l'EAC qu'elle pointe rouler pour les agresseurs.
Kinshasa ne s'en sentirait pas plus vaincu que ça : "'trahison ou pas (au sein de l'armée !)', le gouvernement promet de stopper la guerre du M23" ; osons l'espérer...
Lors de leur récente rencontre à Luanda, João Lourenço aurait conseillé à Tshisekedi de consulter Kabila en même temps de sortir de l'EAC il n'est pas convaincu de l'utilité et du succès de la mission des forces de l’EAC sur le territoire de la RDC.
"RDC: face à l'avancée du M23, des parlementaires demandent une session extraordinaire - 09/02/2023
= https://amp.rfi.fr/fr/afrique/20230209-rdc-face-%C3%A0-l-avanc%C3%A9e-du-m23-des-parlementaires-demandent-une-session-extraordinaire
L’actualité en République démocratique du Congo est toujours marquée par les offensives du M23 dans les territoires du Nord-Kivu. Outre l’activité militaire et le déploiement de la diplomatie, des parlementaires congolais donnent de la voix. En pleine vacances parlementaires, ils demandent une session extraordinaire pour mieux suivre la situation qu'ils jugent préoccupante. Deux pétitions sont en cours, une au Sénat et une autre à l’Assemblée nationale.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Sénateurs et députés de RDC jugent la situation grave et urgente au Nord-Kivu et en Ituri. « Nous ne pouvons pas rester en vacances parlementaires au moment où nous sommes en train de perdre le Congo », s’exclame par exemple la sénatrice Francine Muyumba avant d’apposer sa signature à une pétition pour demander une session extraordinaire du parlement.
Le député de la majorité, Juvénal Munubo, note que les avancées récentes du M23 sur l’axe Sake qui risquent d’asphyxier Goma et propose un ordre du jour à cette session extraordinaire : « Ça permettra d’analyser toutes les recommandations qui ont été adressées par le parlement, par exemple par rapport à l’évaluation de l’état de siège. Au regard du récent développement de la situation sur le terrain, voir quelle mesure prendre pour mettre hors d’état de nuire le M23. C’est important. »
Le député de l’opposition, Jean-Baptiste Kasekwa, a passé deux semaines à Goma. Il relève par exemple des problèmes de dysfonctionnement de la chaîne de commandement dans l’armée, ou encore des conflits d’intérêts parmi certains officiers supérieurs. Il propose la tenue d’une plénière à huis clos au cours de laquelle le Premier ministre, le ministre de la Défense et le chef d’état-major de l’armée seront auditionnés :
Nous devons dégager les responsabilités, corriger toutes ces défaillances criantes qui exposent gravement l’intégrité territoriale et la sécurité territoriale. Avec des mesures correctives, nous pensons que nous allons redonner de la vigueur et travailler à la montée en puissance de nos forces de défense et de sécurité. »
Si des mesures urgentes ne sont pas prises, le M23 risque, d’après son analyse, d'étendre sa zone d’occupation au-delà de la province du Nord-Kivu, comme l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) en 1996 et le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) en 1998.
► À lire aussi : Conflit entre la RDC et le M23: «La guerre de l'information crée une distorsion de la situation réelle»
"RDC-M23: "si dans un délai raisonnable la Force de l’EAC n'arrive pas à nous soutenir contre l'agresseur, nous demanderons au commandant suprême de prendre la décision qui s'impose" (Christophe Mboso)
= https://actualite.cd/2023/02/09/rdc-m23-si-dans-un-delai-raisonnable-la-force-de-leac-narrive-pas-nous-soutenir-contre
La question relative à l'inactivité de la force régionale de l’EAC face à la progression des combattants du M23 était au centre d'une importante réunion entre le bureau de l'Assemblée nationale et le ministre de la défense nationale et anciens combattants Gilbert Kabanda accompagné du commandement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. À cette occasion, Christophe Mboso a estimé que ce n'était pas une mauvaise idée pour la RDC d'adhérer à la communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC). Pour lui, cela permet au pays de s'assurer de sa propre sécurité au regard de son positionnement géographique en Afrique.
Face à l'attitude de la Force de l'EAC et si dans un délai raisonnable, les choses ne changent pas sur le terrain, l'Assemblée nationale va demander au Chef de l'État Félix Tshisekedi de prendre des décisions qui s'imposent.Pour l'élu de Kenge (Kwango), il est temps que la République Démocratique du Congo s'assume mais aussi que la représentation nationale puisse accompagner le Chef de l'État dans cette bataille"Nous saluons l'adhésion de notre pays à la communauté de l'Afrique de l'Est, la configuration géographique de notre pays exige que nous puissions adhérer à beaucoup d'organisations sous régionales, la sécurité de notre pays en dépend, ce n'est pas une mauvaise chose, c'est une bonne démarche. Cependant, s'agissant de la force régionale qui se trouve à Goma, nous au nom de la représentation nationale, nous demandons au commandant suprême des Forces Armées si dans un délai raisonnable que la Force régionale n'arrive pas à nous soutenir contre l'agresseur et que ses soldats se complaisent à soutenir où à aider nos ennemis nous demanderons au commandant suprême des forces armées qui est le Président de la République, Chef de l'État pour qu'il prenne la décision qui s'impose", a prévenu Christophe Mboso, président de l'Assemblée nationale à l'issue de cette importante réunion qui a connu aussi la participation des membres de la commission Défense et Sécurité de l'Assemblée nationale"Notre pays doit s'assumer, ce n'est plus le moment où nous devons laisser le Chef de l'État seul travailler, nous soutenons les bons éléments de notre Force Armée, ceux qui trouvent qu'ils ne peuvent pas rendre service aux Forces Armées qu'il tire les conséquences" a ajouté Christophe Mboso
Plusieurs milliers de personnes ont manifesté et une journée "ville morte" a été observée lundi à Goma, dans l'est de la RDC, pour protester contre la "passivité" de la force est-africaine déployée dans la région face aux rebelles du M23. Cette force, d'après les manifestants, doit agir face à l'avancée du M23, mouvement majoritairement tutsi qui s'est emparé ces derniers mois de vastes pans de territoires au nord de Goma et continue sa progression au nord-ouest de la capitale provinciale du Nord-Kivu.
L'EAC a créé l'an dernier une force militaire de paix pour l'est de la RDC, les premières troupes étant arrivées à Goma en novembre. Elles sont autorisées à recourir à la force contre le M23, mais ne l'ont pas encore fait.
Au lendemain d'un sommet de l'EAC samedi à Bujumbura, qui a appelé à un cessez-le-feu, le ministère congolais des affaires étrangères a évoqué dans un communiqué " les pesanteurs qui gênent l'action de la force régionale ". Le gouvernement de la RDC, souligne le texte, "tient à rappeler que le mandat de la force régionale est, sans équivoque, offensif".
Comme la force de l'ONU présente depuis plus de 20 ans dans le pays et accusée d'inefficacité face aux groupes armés, les soldats kényans présents depuis novembre à Goma font face à une fronde populaire depuis quelques semaines.
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/09/inactivite-de-la-force-regionale-mboso-invite-tshisekedi-a-prendre-des-decisions-qui-simposent-dans-un-delai-raisonnable.html/127941/
"Fatshi propose, l’Est dispose - 09/02/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/fatshi-propose-lest-dispose/
Alors que le compte à rebours a commencé pour le mandat du Président Fatshi, impossible d’oublier que le candidat Félix-Antoine Tshisekedi avait promis de faire du rétablissement de la paix dans l’Est sa priorité. Comme son adversaire Fayulu, l’alors postulant au top job Tshisekedi avait indiqué qu’une fois élu il allait établir son état- major au Kivu.
Au crépuscule de son bail au Palais de la nation, force est de constater que la paix ressemble toujours à l’Arlésienne. L’ordinaire des Congolais du Nord Kivu et de l’Ituri est toujours rythmé par le cycle infernal de tueries et autres massacres à grande échelle. Comme pour valider le proverbe selon lequel « un malheur ne vient jamais seul « , la résurgence du M23- réactivé par le Rwanda et ses parrains tapis dans l’ombre- en rajoute à la sinistrose ambiante. C’est la totale.
Tout en souhaitant que la paix revienne au plus vite dans l’Est rd congolais, on ne voit cependant pas comment la promesse de pacifier cette partie du territoire sera tenue en moins de dix mois. Peut-être que le Président a fait ce qu’il a pu pour tenir son engagement. Peut-être même qu’il a tout essayé. La plus belle fille du monde ne pouvant donner que ce qu’elle a.
Le problème, c’est que dans cet « orient congolais compliqué « , les idées généreuses un tantinet simplistes faites de » il n’y qu’à, il suffit de … » et d’autres poncifs qui faisaient florès dans l’opposition d’hier se heurtent aux dures réalités d’une guerre aux tentacules aussi enchevêtrés qu’insoupçonnés.
Une guerre-en somme la même- dont les opposants sous Kabila père et fils avaient sous-estimé la portée géopolitique et géostratégique. Une agression dont ils ne voulaient -pour certains- et ne pouvaient -pour d’autres- prendre l’exacte mesure tout en espérant en tirer des dividendes politiques. Normal dans ce pays où le « ôte-toi de là que je m’y mette » tient lieu de l’unique ressort du combat politique.
Aujourd’hui au pouvoir, l’opposition d’hier réalise que la guerre de prédation dans l’Est est dirigée non contre un régime, mais contre le pays ! Il va donc sans dire que la réponse à ce défi existentiel ne viendra pas d’un clan politique, fût-il celui qui est aux manettes. La solution sera congolaise ou ne sera pas. Face à l’Est, la démarche est solidaire et non solitaire.
"RDC : La septimana horribilis de Félix Tshisekedi - 5 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75603/rdc-la-septimana-horribilis-de-felix-tshisekedi/
]Après la visite papale, il n’est pas parvenu à mobiliser les chefs d’État de l’EAC, samedi, à Bujumbura.
Sale semaine ! Le président Félix Tshisekedi avait pointé depuis quelques semaines les dates du 31 janvier au 3 février dans son agenda. Pas question de voyager à ces dates-là. Il avait rendez-vous à Kinshasa avec le pape François. La première visite d’un Souverain pontife en République démocratique du Congo depuis 37 ans, quand le pays s’appelait encore Zaïre. Jean-Paul II est venu deux fois chez le Maréchal Mobutu. “La première fois, c’était le 2 mai 1980”, se souvient Marie-Joseph, jeune sexagénaire de Limete, un des quartiers de Kinshasa sur la route de l’aéroport international de N’djili. Elle se souvient de “l’accueil exceptionnel reçu par le pape dès sa descente d’avion. C’était son premier voyage en Afrique. Il était venu directement chez nous. Tout Kinshasa voulait le voir. Le Maréchal (Mobutu, NdlR) était venu en personne pour l’accueillir”. Cinq ans plus tard, en décembre 1985, ces deux-là se retrouvaient une nouvelle fois à Kinshasa.
Trente-sept ans plus tard, le pape François débarquait au pays de Félix Tshisekedi. Pour le chef de l’État congolais, mal élu, qui s’est recroquevillé sur son ethnie pour diriger le pays, qui s’est acheté une majorité politique à coups de billets verts, qui s’est fâché avec les grandes Églises catholique et protestante en imposant contre leur gré son président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et qui est affaibli par les mouvements rebelles qui entament largement son autorité et sa capacité à gouverner le pays, ce voyage était le moment de fédérer, de lancer un mouvement de réconciliation et, simultanément, sa campagne pour la présidentielle de décembre prochain.
Message papal sans ambiguïté
Mais, dès son arrivée à Kinshasa, le pape a donné le ton et montré qu’il n’était pas venu pour tresser des couronnes de laurier sur la tête de ses hôtes. Après avoir condamné l’exploitation des richesses par des mains étrangères qui empêchent tout développement du pays et plongent des millions de Congolais dans la misère et la violence, le pape a pointé du doigt les lacunes et les responsabilités du régime dans cette situation. Corruption, repli ethnique, copinage,…“On sait que le Vatican connaît exactement la situation de ce pays”, explique un diplomate. “Il dispose du meilleur réseau d’information de ce pays. Son maillage est demeuré excellent. Il fallait voir ce qu’il allait en faire. Le Vatican, c’est aussi une diplomatie très fine. En ce sens, le message du pape est un vrai séisme pour le pouvoir congolais. L’Église catholique joue gros dans ce pays où elle doit compter au moins 40 millions de fidèles”[/i][. Du bout des lèvres, un autre diplomate ose le terme “marché” dans une “guerre des cultes face aux églises du réveil qui gagnent chaque semaine en influence”Le pape s’est rangé du côté du peuple. Il a aussi remis en selle les évêques congolais qui avaient perdu un peu de leur lustre et qui avaient dû aussi freiner leurs ardeurs ces derniers mois pour ne pas créer de tensions excessives pour ce déplacement papal”, nous expliquait fin de semaine dernière Jean-Claude Mputu, politologue et chercheur congolais. Le cardinal Fridolin Ambongo n’a pas tardé à prendre la balle au bond, y allant de sa critique contre les errements du pouvoir, mais aussi vis-à-vis du processus électoral en cours.L’armée burundaise compte ses morts au Sud-Kivu
L’Est au centre
Le calvaire du peuple congolais à l’est a été au centre de plusieurs rencontres du pape. Le témoignage des victimes de ces terribles violences a – une fois encore – choqué le monde. Le pape a lancé un appel à la réconciliation, à la fin de la violence, au respect des frontières et des vies humaines.
Secoué par les mots du pape, par les chansons des jeunes réunis au stade des Martyrs à Kinshasa, qui ont rappelé, sur le même air utilisé sous Joseph Kabila, que son mandat se terminait, Félix Tshisekedi a tenté de remettre le focus sur le dossier sur lequel il a le vent en poupe dans son pays : la guerre contre le M23.
Après avoir reçu brièvement la ministre belge des Affaires étrangères belge Hadja Lahbib (qui a exprimé des doutes sur l’organisation du scrutin congolais), quelques heures après le départ du pape, Félix Tshisekedi a donc mis le cap sur Bujumbura, siège de la présidence tournante de l’EAC. Un sommet extraordinaire, prévu depuis 5 mois, y a réuni sous l’égide du président burundais Évariste Ndayishimiye, tous les chefs d’État (à l’exception du président sud-soudanais retenu par la visite du pape) de cette organisation. Félix Tshisekedi voulait obtenir un mandat plus offensif pour les hommes de ces pays déployés dans l’est de la RDC. Mais au terme de trois heures d’entretiens à huis clos, rien en ce sens dans le communiqué final qui rappelle “la nécessité d’un dialogue entre toutes les parties” (donc le M23) à travers un “processus politique” pour tenter de trouver une solution durable à la situation à l’est de la RDC. Le texte appelle aussi à un cessez-le-feu immédiat et au retrait de toutes les forces armées étrangères (donc les FDLR). Pas un mot, une fois encore, sur le M23 ou sur le Rwanda.Le président Paul Kagame a même été « l’invité surprise » de ce sommet en venant en personne au Burundi. Le torchon brûle entre les deux voisins qui n’avaient plus eu de contacts diplomatiques depuis 2015. L’accolade entre les deux hommes a marqué toute une sous-région et a pinté encore un peu plus l’isolement du président congolais.RDC : Dérives du pouvoir et “Colonialisme économique”, le pape François cogne dur dès son arrivée à Kinshasa
"RDC: “trahison ou pas”, le gouvernement promet de stopper la guerre du M23 - 9 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/09/rdc-trahison-ou-pas-le-gouvernement-promet-de-stopper-la-guerre-du-m23
Alors que les combats font rage depuis le début de cette semaine dans les villages situés près de la cité de Sake, à Kinshasa, c’est une série des réunions qui se poursuivent afin d’arriver à freiner l’avancée des rebelles. C’est dans ce cadre que le ministre de la défense nationale, Gilbert Kabanda a été auditionné mercredi 8 février par un comité restreint présidé par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso.
Après la réunion, M. Kabanda qui était accompagné de l'état-major de l'armée, a évoqué la “trahison” tout en indiquant que Kinshasa fit tout pour “stopper” la guerre.Plusieurs fois la “trahison” a déjà été évoquée au sein des FARDC. Des officiers supérieurs et des généraux ont déjà fait objet d’arrestation à cet effet.“Trahison au sein de l'armée, il y en a peut-être mais ce que nous sommes en train de faire est que nous puissions mettre en place un dispositif qui nous permette de gagner rapidement et je peux vous affirmer que trahison ou pas nous sommes sur la voie de pouvoir stopper ce qui est en train de nous arriver”, a décalré Gibert Kabanda, ministre de la défense.
Les autorités congolaises accusent toujours le Rwanda d’appuyer les rebelles du M23 qui ont déjà conquis de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi. Actuellement, les combats avancent vers Sake. Cette cité est située à 27 kilomètres à l’ouest de Goma.
Lire: FARDC-M23: des violents combats se poursuivent à l’ouest de Goma, la psychose s'accroît dans la cité de Sake qui se vide de sa population
Mais pourquoi, l’armée congolaise peine à vaincre le M23 qui gagnent rapidement d’espaces? Selon l’expert en questions militaires, Jean-Jacques Wondo, l’armée souffre notamment de problème de commandement.Lire : RDC: pourquoi les FARDC peinent à défaire le M23 ? (Entretien avec Jean-Jacques Wondo, expert militaire)“Sur le terrain des opérations, plusieurs officiers se plaignent de chevauchements dans la chaîne de commandement et d’absence d’unicité de commandement. On ne sait pas réellement qui commande les opérations militaires entre les différents échelons de commandement (Sous-chef d’état-major des FARDC ? La Maison militaire de Kinshasa ? L’état-major avancé dépendant de Kinshasa ? Le Gouverneur militaire ? Le Commandant de la 3ème zone de défense ? Le Commandant de la 34ème région militaire au Nord-Kivu ? Les Commandants des secteurs opérationnels ? Le Commandant de la task force de la Garde républicaine ?”, avait-il dit à ACTUALITE.CD.
Malgré les “retraits ratés” des rebelles dans certaines zones, ils continuent toujours à rôder tout autour des lieux abandonnés. Les combats se poursuivent également en dépit de nombreux appels au cessez-le-feu. La question était au centre d’un sommet des chefs d’Etat de l'EAC samedi dernier à Bujumbura. Le communiqué final indique que la crise dans l’est du pays a une dimension régionale et qu’il faut la résoudre politiquement.
"RDC : Goma s’embrase dangereusement = 6 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75638/rdc-goma-sembrase-dangereusement/
"Massacre de Kishishe en RDC: dans un nouveau rapport, l'ONU évoque 171 civils tués - 08/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230208-massacre-de-kishishe-en-rdc-dans-un-nouveau-rapport-l-onu-%C3%A9voque-171-civils-tu%C3%A9s
"FARDC-M23: des violents combats se poursuivent à l’ouest de Goma, la psychose s'accroît dans la cité de Sake qui se vide de sa population - 9 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/09/fardc-m23-des-violents-combats-se-poursuivent-louest-de-goma-la-psychose-saccroit-dans
= https://actualite.cd/2023/02/09/rdc-masisi-deux-policiers-tues-dans-une-attaque-armee-dans-la-cite-miniere-de-rubaya
= https://actualite.cd/2023/02/08/fusillade-des-casques-bleus-pres-de-goma-8-civils-tues-et-28-blesses-tous-des-deplaces
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/07/agression-dans-lest-le-m23-nest-autre-que-le-deguisement-dun-voisin-belliqueux-le-rwanda-obnubile-par-nos-richesses-felix-tshisekedi.html/127794/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/03/poursuites-des-violents-combats-deplacement-massif-de-population-retour-sur-la-situation-au-front-a-masisi.html/127525/
"« Il est urgent que la RDC se ressaisisse » - 5 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75611/il-est-urgent-que-la-rdc-se-ressaisisse/
"RDC-Caricature: force régionale, vous avez dit force?
= https://actualite.cd/2023/02/07/rdc-caricature-force-regionale-vous-avez-dit-force
"Caricature: l'EAC, les officiers rwandais et nous
= https://actualite.cd/2023/02/05/caricature-leac-les-officiers-rwandais-et-nous
= https://afrique.lalibre.be/75681/rebellion-m23-en-rdc-larmee-marche-dans-goma-pour-rassurer-la-population/
= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-larmee-toujours-impuissante-face-au-chaos-securitaire/
"Confidence de la rencontre de Luanda: João lourenço conseille à Félix Tshisekedi de consulter Kabila - 08.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117303_confidence_de_la_rencontre_de_luanda_joao_lourenco_conseille_a_felix_tshisekedi_de_consulter_kabila.html
João lourenço, le Président de l’Angola n’est pas sûr de la mission des forces de l’EAC sur le territoire de la République Démocratique du Congo. Il a même demandé à son homologue congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo de quitter cette organisation.
« Si j’ai un conseil à donner au président Félix tshisekedi, c’est de sortir de l’organisation de l’Afrique de l’Est et de demander le départ de l’EAC », a-t-il déclaré.
Et de renchérir que cette force risque de se retourner contre lui, et ce, pour le plus grand malheur du peuple congolais.
Pour le président angolais qui possède l’une des armées les plus forces en Afrique, Félix Antoine Tdhisekedi devrait désormais investir dans l’armée congolaise maintenant que son pays n’a plus d’embargo concernant l’achat des armes.
Et de conclure, le président Tshisekedi devrait également renouer avec son prédécesseur Joseph Kabila. Cela est d’autant bon que ce dernier, fort de ses 18 ans au pouvoir en Rdc a plus d’expertise et de cohésion sur la question de l’intégrité territoriale. Et Joseph Kabila a énormément d’expérience militaire et politique.
Une opinion se demande si Félix Antoine Tshisekedi peut aller consulter son prédécesseur conformément au vœu exprimé par le président angolais.
Une autre opinion estime que, si cela va pour l’intérêt de la Rdc, les deux personnes qui ont surpris le monde en procédant à la passation pacifique et civilisée du pouvoir, devraient échanger autour de la question
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
Je disais que nous semblions ne pas comprendre que la situation du pays est gravissime devant une occupation galopante par le Rwanda (et l'Ouganda) derrière le M23. Notre pays est sévèrement impuissant : notre armée s'avère inneficace et le Rwanda poursuit arrogant son agression, la force de l'EAC, ce machin ne nous sert à rien car en réalité elle est complice des agresseurs.
Je viens de lire un Compatriote qui s'interroge sur l'option de mercenaires en attendant de disposer d'une armée souveraine dissuasive - le pays y a-t-il déjà mis le paquet ?
Mais il y'a mercenaires et mercenaires et ils coûtent cher, où allons-nous les dénicher ?
Une fois de plus tout dépend du staff qui nous dirige : y'a-t-il pense, croit-il que c'est une voie exploitable...?
Notre situation securitaire est gravissime, disais-je mais le destin d'un pays sous la férule des mercenaires n'est pas garanti à l'avance. D'autres pays ont fait le choix des mercenaires russes, peuvent-ils nous être utiles derriere ou aux côtés d’une armée qui s’embourbe contre un M23 indestructible ? Tshisekedi a dit une fois qu'il n'en était pas question. Pas encore parce qu'on aurait déniché des combattants blancs qui ne seraient, semble-t-il que des collaborateurs techniques. Attendons la suite...[
Pendant ce temps beaucoup d'autres analyses et opinions sur l'épreuve de force entre la RDC, l'EAC, et le Rwanda....
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Je viens de lire un Compatriote qui s'interroge sur l'option de mercenaires en attendant de disposer d'une armée souveraine dissuasive - le pays y a-t-il déjà mis le paquet ?
Mais il y'a mercenaires et mercenaires et ils coûtent cher, où allons-nous les dénicher ?
Une fois de plus tout dépend du staff qui nous dirige : y'a-t-il pense, croit-il que c'est une voie exploitable...?
Notre situation securitaire est gravissime, disais-je mais le destin d'un pays sous la férule des mercenaires n'est pas garanti à l'avance. D'autres pays ont fait le choix des mercenaires russes, peuvent-ils nous être utiles derriere ou aux côtés d’une armée qui s’embourbe contre un M23 indestructible ? Tshisekedi a dit une fois qu'il n'en était pas question. Pas encore parce qu'on aurait déniché des combattants blancs qui ne seraient, semble-t-il que des collaborateurs techniques. Attendons la suite...[
Pendant ce temps beaucoup d'autres analyses et opinions sur l'épreuve de force entre la RDC, l'EAC, et le Rwanda....
"Entre Félix Tshisekedi et l’EAC, l’épreuve de confiance - 06.02.2023
= https://www.jeuneafrique.com/1415519/politique/entre-felix-tshisekedi-et-leac-lepreuve-de-confiance/
Près d’un an après son adhésion à la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), la RDC reste engluée dans un conflit avec les rebelles du M23. Entre impasse diplomatique, poursuite des combats et tensions autour de la force régionale, le président congolais n’a que peu d’options.
L’an I de la RDC au sein de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) n’a sans doute pas grand-chose à voir avec ce que Félix Tshisekedi avait imaginé en la rejoignant en mars 2022. Fruit de trois années de procédure et d’une stratégie diplomatique initialement tournée vers ses voisins de l’Est, cette adhésion à l’une des organisations régionales les mieux intégrées du continent semblait alors rimer, pour le RDC, avec opportunités économiques. Le passage à l’offensive du M23 et la crise qui oppose Kinshasa à Kigali auront finalement pris le pas sur tout le reste.
Sommet urgent
Le 4 février, les chefs d’État de la région s’étaient une nouvelle fois donné rendez-vous pour un sommet convoqué en urgence à Bujumbura par le président burundais Évariste Ndayishimiye, qui dirige actuellement l’EAC. L’objectif était d’évaluer la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, où l’armée congolaise – soupçonnée de collaborer sur le terrain avec plusieurs groupes armés, dont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) – n’a cessé de perdre du terrain face au M23, accusé d’être lui soutenu par Kigali. Ces derniers jours, les rebelles ont progressé en territoire de Masisi, se rapprochant à nouveau de Goma.À LIRERetrait du M23 et des groupes armés de RDC : l’EAC durcit le ton
Mais à Bujumbura, les trois heures de huis clos n’auront pas permis d’avancée majeure. Selon plusieurs sources présentes, les échanges ont été houleux entre Félix Tshisekedi et Paul Kagame, qui ne s’étaient plus retrouvés depuis qu’ils s’étaient vu à New York autour du président Emmanuel Macron, en septembre 2022. Quant au communiqué final, il a une nouvelle fois appelé à « un cessez-le-feu immédiat » et à un « retrait de tous les groupes armés étrangers » – sans citer lesquels – selon un calendrier qui devra être discuté par les chefs d’état-major dans une semaine.
Ces recommandations figuraient déjà dans la plupart des précédents communiqués. Seront-elles suivies d’effet cette fois ? Pour l’heure, le peu de résultats du sommet de Bujumbura semble plutôt confirmer l’impasse diplomatique dans laquelle se trouvent les différents protagonistes de cette crise du M23, tandis que la tension sur le terrain ne cesse de monter.
Depuis avril 2022, l’EAC dirige le processus de Nairobi, l’une des deux médiations censées régler le conflit qui oppose la RDC au Rwanda. Le 23 novembre dernier, à Luanda, sous l’égide du président angolais João Lourenço qui conduit la seconde médiation, une feuille de route a été adoptée. Elle prévoyait notamment le retrait du M23 des positions qu’il avait conquises depuis mars 2022.
Toujours pas de retrait
Les participants au sommet de Luanda avaient aussi brandi la menace d’une intervention de la force régionale de l’EAC dans l’hypothèse où l’accord ne serait pas respecté. Or deux mois et demi plus tard, le M23 ne s’est toujours pas retiré. Les rebelles ont certes officiellement quitté Kibumba et le camp militaire de Rumangabo mais, depuis le 26 janvier, ils ont pris le contrôle d’autres localités stratégiques, dont Kitshanga, dans le territoire de Masisi, sur la route de Goma. Le M23 assure répondre aux attaques de l’armée congolaise.À LIREDans la guerre face au M23, la RDC peut-elle espérer un tournant diplomatique ?
L’entourage de Félix Tshisekedi, qui espérait un discours plus ferme vis-à-vis du M23 à Bujumbura, ne cache pas sa frustration. « Certains veulent vider la feuille de route de Luanda de sa substance. Nous voulions que soit mentionné, dans le communiqué, la demande et le lieu de retrait du M23 », regrette un collaborateur du président congolais.
De leur côté, les équipes du président rwandais accusent la RDC d’avoir « une lecture sélective » de cette feuille de route négociée en Angola et de ne pas respecter ses propres engagements. « Le même document parle d’un arrêt des combats des FLDR, dont la RDC se fait le représentant et avec lesquels les FARDC travaillent. Il prévoit aussi de solder la question du retour des réfugiés. Mais rien de cela n’a été fait, donc la RDC se cherche des coupables », explique une source proche des autorités rwandaises, qui protestent depuis plusieurs mois contre la propagation d’un discours de haine.
Signe du malaise qui règne côté congolais, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a publié le 5 février son propre communiqué pour résumer la position de Kinshasa sur le sommet de Bujumbura. Le diplomate congolais y rappelle notamment que « le mandat de la force régionale est, sans équivoque, offensif
Frustration
Cette précision ne doit rien au hasard. À Kinshasa, la force régionale est la cible de critiques : s’adressant à son commandant, le général Jeff Nyagah, dans une courte séquence filmée en marge du sommet de Bujumbura et depuis devenue virale, Félix Tshisekedi l’a exhorté « à ne pas aider le M23 »
Sur le terrain, c’est en effet Jeff Nyagah qui, avec le mécanisme de vérification de la Conférence internationale de la région des Grands Lacs (CIRGL) et avec le mécanisme ad hoc du processus de Luanda, a pris la main sur les discussions avec les rebelles en amont de leur retrait annoncé de Kibumba et de Rumangabo.
Ce processus a provoqué des crispations en RDC. Dans l’entourage de Félix Tshisekedi d’abord, où l’on espérait que la force régionale exercerait un mandat plus offensif et où certains continuent de plaider pour une offensive d’envergure, malgré les difficultés de l’armée congolaise sur le terrain. Au sein de l’état-major des FARDC ensuite, tenu globalement à l’écart de ces discussions. Le porte-parole de l’armée, Sylvain Ekenge, a ainsi été prompt à dénoncer le « leurre » que constitue, selon lui, le retrait annoncé des rebelles.
À LIREEn RDC, dans les coulisses des négociations sur le retrait du M23
L’expulsion, fin janvier, des trois officiers rwandais déployés au sein de quartier général de la force régionale est venue confirmer la tension qui s’est installée entre le commandement de la force régionale et ses partenaires congolais. Cet épisode est symptomatique des divergences qui existent depuis le lancement de ce projet de force régionale.
Depuis l’annonce du déploiement de la force en juin 2022, Kinshasa a maintes fois assuré que cette force avait pour mission d’aller combattre le M23, quand le général Jeff Nyagah a clairement donné la priorité au processus politique et au dialogue lors de sa première prise de parole, en novembre 2022. Dans une interview à Jeune Afrique, en décembre dernier, Évariste Ndayishimiye avait lui aussi laisser entendre que cette force n’irait pas à l’affrontement.
Par ailleurs, cette armée régionale reste confrontée à ses propres limites : elle cherche toujours des financements suffisants pour gérer ses contingents mais peine à trouver des bailleurs, jusque-là réticents notamment en raison du caractère incertain de ses missions. Elle se retrouve aussi sous pression de l’opinion congolaise. Le 18 janvier, une manifestation contre sa présence s’est tenue à Goma, une première depuis l’arrivée des troupes kényanes. Des rassemblements similaires ont été organisés le 6 février.
Tensions avec Kigali et Kampala
Dès lors, la marge de manœuvre de Félix Tshisekedi semble réduite. D’autant que les relations entre Kinshasa et Kampala, se sont elles aussi teintées de méfiance depuis le rapprochement de Yoweri Museveni avec Paul Kagame et la chute, en juin 2022, de Bunagana.À LIRERDC : ce que dit le rapport de l’ONU qui accuse le Rwanda de soutenir le M23
L’entourage de Félix Tshisekedi demeure toutefois conscient qu’il serait périlleux d’ouvrir un second front diplomatique dans la sous-région. Surtout que Kampala a engagé son armée dans une opération conjointe avec les FARDC contre les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe armé islamiste d’origine ougandaise. À Bujumbura, la RDC a d’ailleurs été appelée à faciliter l’arrivée du contingent ougandais censé intégrer la force régionale.
Et le Kenya ? Les relations avec le président William Ruto sont moins distantes qu’aux tous premiers mois du mandat de ce dernier, mais Félix Tshisekedi est moins proche de lui qu’il ne l’était de son prédécesseur, Uhuru Kenyatta. Quant à Évariste Ndayishimiye, il a profité du sommet de Bujumbura pour officialiser son rabibochage avec le Rwanda. Le Burundais cherche surtout à se positionner en médiateur dans la région après l’isolement diplomatique qui a caractérisé la fin de l’ère Nkurunziza.
Serait-ce pour exprimer une certaine frustration que Félix Tshisekedi a, face au corps diplomatique le 30 janvier, regretté que « l’Union africaine et les communautés régionales peinent souvent à éteindre les foyers de tensions en Afrique, se limitant à des déclarations et des formules alambiquées, peu suivie d’effets ou, dans le pire des cas, se font aphones » ? La crise actuelle sera en tout cas remise sur la table le 17 février, lors du sommet de l’Union africaine et d’une réunion du Conseil paix et sécurité consacrée à cette crise.
" Elections 2023: La CENI devrait améliorer ses services - 7 février 2023
= https://www.congoindependant.com/elections-2023-la-ceni-devrait-ameliorer-ses-services/
"Massacre de Kishishe en RDC: dans un nouveau rapport, l'ONU évoque 171 civils tués - 08/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230208-massacre-de-kishishe-en-rdc-dans-un-nouveau-rapport-l-onu-%C3%A9voque-171-civils-tu%C3%A9s
"L'Angola tente de maintenir un processus de dialogue entre la RDC et le Rwanda - 06/02/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230206-l-angola-tente-de-maintenir-un-processus-de-dialogue-entre-la-rdc-et-le-rwanda
"RDC : Le CSAC décide de couper le signal des chaînes rwandaises émettant sur le bouquet Canal - 8 février 2023
= https://actu30.cd/2023/02/rdc-le-csac-decide-de-couper-le-signal-des-chaines-rwandaises-emettant-sur-le-bouquet-canal-sat/
= https://actualite.cd/2023/02/07/rdc-le-csac-decide-de-couper-le-signal-des-chaines-rwandaises-diffusees-dans-le-bouquet
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/08/tensions-rdc-rwanda-canal-somme-de-couper-le-signal-des-chaines-audiovisuelles-rwandaises-emettant-en-rdc.html/127857/
"RDC : ACAJ recommande au gouvernement de suspendre sa participation à l’EAC « au nom des intérêts supérieurs du pays » - février 7, 2023
= https://actu30.cd/2023/02/rdc-acaj-recommande-au-gouvernement-de-suspendre-sa-participation-a-leac-au-nom-des-interets-superieurs-du-pays/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/07/agression-dans-lest-le-m23-nest-autre-que-le-deguisement-dun-voisin-belliqueux-le-rwanda-obnubile-par-nos-richesses-felix-tshisekedi.html/127794/
"Pape en RDC : « Qui veut noyer le Cardinal Ambongo se noiera lui-même » [Tribune de Rufin Kitoko] - février 6, 2023
= https://actu30.cd/2023/02/pape-en-rdc-qui-veut-noyer-le-cardinal-ambongo-se-noiera-lui-meme-tribune-de-rufin-kitoko/
"Nord-Kivu : des citoyens venus du Rwanda occupent des maisons de déplacés congolais dans certains villages (Société Civile) ! - 06.02.2023
= https://okapinews.net/une/nord-kivu-des-citoyens-venus-du-rwanda-occupent-des-maisons-de-deplaces-congolais-dans-certains-villages-societe-civile/
"Rébellion M23 en RDC: l’armée marche dans Goma pour « rassurer » la population - 8 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75681/rebellion-m23-en-rdc-larmee-marche-dans-goma-pour-rassurer-la-population/
"Guerre dans l'Est : les FARDC en marche de dissuasion à Goma pour rassurer la population -08:02:2023
= https://lepotentiel.cd/2023/02/08/guerre-dans-lest-les-fardc-en-marche-de-dissuasion-a-goma-pour-rassurer-la-population/
"RDC: trois manifestants tués lors de l’attaque d’un convoi de l’ONU - 8 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75677/rdc-trois-manifestants-tues-lors-de-lattaque-dun-convoi-de-lonu/
= https://actualite.cd/2023/02/08/rdc-au-moins-cinq-civils-dont-des-deplaces-tues-lors-des-manifestations-contre-des
"Nord-Kivu : Reprise des combats entre FARDC et M23, l’armée progresse et gagne du terrain - 7 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/07/nord-kivu-reprise-des-combats-entre-fardc-et-m23-larmee-progresse-et-gagne-du-terrain.html/127837/
"Poursuites des violents combats, déplacement massif de population : Retour sur la situation au front à Masisi - 3 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/03/poursuites-des-violents-combats-deplacement-massif-de-population-retour-sur-la-situation-au-front-a-masisi.html/127525/
"Nouvelle attaque contre un convoi de l’ONU en RDC - 8 février 2023
= https://www.jeuneafrique.com/1416007/politique/nouvelle-attaque-contre-un-convoi-de-lonu-en-rdc/
"RDC-20222: Plus de 2 millions de nouveaux déplacés - 8 février 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/02/08/rdc-20222-plus-de-2-millions-de-nouveaux-deplaces/
"RDC : Goma s’embrase dangereusement - 6 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75638/rdc-goma-sembrase-dangereusement/
"RDC: quand HRW parle des atrocités de M23 - 6 février 2023
= https://magazinelaguardia.info/2023/02/06/rdc-quand-hrw-parle-des-atrocites-de-m23/
"Agression dans l’Est: « le M23 n’est autre que le déguisement d’un voisin belliqueux, le Rwanda, obnubilé par nos richesses » ( Félix Tshisekedi) - 7 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/07/agression-dans-lest-le-m23-nest-autre-que-le-deguisement-dun-voisin-belliqueux-le-rwanda-obnubile-par-nos-richesses-felix-tshisekedi.html/127794/
"RDC: le président Tshisekedi veut rassurer les miniers réunis en Afrique du Sud - 08/02/2023 -
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230208-rdc-le-pr%C3%A9sident-tshisekedi-veut-rassurer-les-miniers-r%C3%A9unis-en-afrique-du-sud
" RDC: Jed s’insurge contre les menaces proférées contre Top Congo - 7 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/07/rdc-jed-sinsurge-contre-les-menaces-proferees-contre-top-congo
"Belgique-RDC : Disparition de Jacques Brassinne, mis en cause dans l’assassinat de Patrice Lumumba - 05/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230205-belgique-rdc-disparition-de-jacques-brassinne-mis-en-cause-dans-l-assassinat-de-patrice-lumumba
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117171_m23_l_eac_incapable_de_faire_appliquer_ses_propres_resolutions.html
= https://actualite.cd/2023/02/06/rdc-officiers-rwandais-de-la-force-regionale-eac-expulses-les-precisions-de-lutundula
= https://actu30.cd/2023/02/rdc-le-cardinal-ambongo-nest-pas-oppose-au-chef-de-letat-linsulter-nest-pas-politiquement-profitable-mgr-donatien-nshole/
= https://fr.africanews.com/2023/02/03/rdc-malgre-les-mots-du-pape-francois-les-violences-continuent-a-lest/
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230206-rdc-%C3%A0-goma-une-op%C3%A9ration-journ%C3%A9es-ville-morte-pour-interpeller-la-force-est-africaine
= https://actualite.cd/2023/02/06/rdc-nouvelles-manifestations-ce-lundi-goma-contre-loccupation-du-m23-au-nord-kivu
= https://al24news.com/fr/le-chef-de-lonu-condamne-lattaque-mortelle-contre-des-casques-bleus-en-rdc/
= https://7sur7.cd/2023/02/07/muyaya-sur-le-discours-du-cardinal-ambongo-chaque-fois-que-leglise-sexprime-nous-ne-nous
= https://www.forumdesas.net/2023/02/chacun-pour-soi-le-pape-pour-tous/
"
"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
NOTRE CHER PRÉSIDENT PREND OFFICIELLEMENT ACTE DU NON RESPECT DU DÉSARMEMENT FORCÉ DES M23 PAR LA FORCE RÉGIONALE DE L'EAC A L'ÉCHÉANCE DU 15 JANVIER 2023 ; ET APRÈS ???
Au dernier Conseil de Ministres, le PR a rendu compte de ses dernières pérégrinations dont Bujumbura et surtout fait le constat malheureux de la non-observance de la Feuille de route de Luanda, le Rwanda et ses supplétifs (M23) sont à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord- Kivu et n'ont toujours pas quitté les zones du pays qu''ils occupent au 15 janvier comme institué. Il a évoqué de manière plutôt légère les pesanteurs fonctionnelles qui affectent l’action de la force régionale de l’EAC dans l’exécution de son mandat 'offensif', elle n'a pas opéré le désarmement forcé des terroristes du M23.
En vérité notre PR n'ose pas affirmer qu'il s'est fait avoir : cette force n'a aucune intention de désarmer de force le M23 et compter sur elle est une pitoyable fuite en avant. Nous devons nous tourner d'ores et déjà vers une option vraiment offensive, une véritable opération militaire quitte à nous en donner rapidement les moyens. Assez de blablas et tournées inutiles, les Congolais l'ont bien compris aujourd'hui. Bujumbura et autres sont une perte de temps ; que décide, que doit faire notre Chef de l’État ?...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Au dernier Conseil de Ministres, le PR a rendu compte de ses dernières pérégrinations dont Bujumbura et surtout fait le constat malheureux de la non-observance de la Feuille de route de Luanda, le Rwanda et ses supplétifs (M23) sont à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord- Kivu et n'ont toujours pas quitté les zones du pays qu''ils occupent au 15 janvier comme institué. Il a évoqué de manière plutôt légère les pesanteurs fonctionnelles qui affectent l’action de la force régionale de l’EAC dans l’exécution de son mandat 'offensif', elle n'a pas opéré le désarmement forcé des terroristes du M23.
En vérité notre PR n'ose pas affirmer qu'il s'est fait avoir : cette force n'a aucune intention de désarmer de force le M23 et compter sur elle est une pitoyable fuite en avant. Nous devons nous tourner d'ores et déjà vers une option vraiment offensive, une véritable opération militaire quitte à nous en donner rapidement les moyens. Assez de blablas et tournées inutiles, les Congolais l'ont bien compris aujourd'hui. Bujumbura et autres sont une perte de temps ; que décide, que doit faire notre Chef de l’État ?...
"RDC : Félix Tshisekedi note le non-respect du désarmement forcé des M23 par la force régionale de l’EAC à l’échéance du 15 janvier 2023 - 12 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/12/rdc-felix-tshisekedi-note-le-non-respect-du-desarmement-force-des-m23-par-la-force-regionale-de-leac-a-lecheance-du-15-janvier-2023.html/128133/
Devant les membres du gouvernement, le Président de la République Félix Tshisekedi a fait le point, vendredi 10 février, de sa participation au 20ème Sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est consacré exclusivement à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC et à l’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda signée le 23 novembre 2022 dans le cadre du processus de paix de Nairobi. Ce sommet s’est tenu le 04 février 2023 à Bujumbura, capitale burundaise.
Dans sa prise de parole, rapporte le porte-parole du gouvernement dans le compte rendu de cette réunion, Félix Tshisekedi a noté, comme tous les participants, que la non- observance de la Feuille de route de Luanda le Rwanda et ses supplétifs (M23) est à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord- Kivu.
Dans la suite de sa communication, Tshisekedi indique qu’il a été révélé lors de ce Sommet, des pesanteurs fonctionnelles qui affectent l’action de la force régionale de l’EAC dans l’exécution de son mandat. A ce titre, le Chef de l’Etat a fait remarquer que le mandat conféré à cette force est sans équivoque « offensif » et ce, aux termes des résolutions des Conclaves des Chefs d’Etat de l’EAC tenus à Nairobi en avril et en juin 2022 ainsi que le Communiqué final du Mini-Sommet de Luanda.
Dès lors, a-t-il martelé, « son opérationnalisation ne devait pas s’écarter de la nature des termes dudit mandat et il aurait donc dû s’en suivre, comme convenu, le désarmement forcé des terroristes du M23 par ladite force régionale à l’échéance du 15 janvier 2023 qui n’a pas été respectée ».
Occasion faisant le larron, consécutivement à la position de la RDC, résumée par le communiqué du vice-premier ministre, ministre des Affaires Etrangères, le Président Tshisekedi a affirmé qu’il est clair que seul le respect strict des résolutions sus évoquées ainsi que les termes du mandat de la force régionale permettent de réaliser les conditions d’une paix durable et de consolider la confiance entre les Etats au sein de la Communauté régionale.
Le gouvernement de la RDC avait souligné dans ce communiqué que la fin des attaques du M23 contre les positions des FARDC et les troupes de la MONUSCO, son retrait des zones occupées, son cantonnement dans les localités spécifiées, le retour des personnes déplacées à leurs domiciles et la cessation du soutien des Forces de Défense du Rwanda, RDF, au M23 prévus dans le Communiqué final du Mini-sommet de Luanda sont nécessaires à tout dialogue politique interne et diplomatique pour une solution durable de la crise sécuritaire à l’Est de la RDC et dans la Région des Grands Lacs.
En outre pour Kinshasa, seul le strict respect des prescrits des trois Conclaves des Chefs d’État de l’EAC et du Communiqué final du Mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022 permet de réaliser les conditions ci-dessus, de restaurer la confiance entre les États de la Région et d’ouvrir des perspectives de paix crédibles.
Ministère des Affaires Étrangères de la RDC
@RDC_Minafet
#Communiqué]/url] du Gouvernement de la #RDCrelatif au #Sommet extraordinaire des Chefs d'État de la Communauté d'Afrique de l'Est tenu à Bujumbura, le 04 février 2023 @Presidence_RDC[url=https://twitter.com/Com_mediasRDC?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1622324373792198658|twgr^a047cd7e9852925c465a39049ef7635902a38342|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.politico.cd%2Fencontinu%2F2023%2F02%2F12%2Frdc-felix-tshisekedi-note-le-non-respect-du-desarmement-force-des-m23-par-la-force-regionale-de-leac-a-lecheance-du-15-janvier-2023.html%2F128133%2F@Com_mediasRDC @PrimatureRDC
9:00 PM · 5 févr. 2023
D’après le communiqué final sanctionnant le 20ème de Bujumbura, les Chefs d’Etat des pays membres de l’EAC ont ordonné que le processus politique soit renforcé et intensifié et devraient impliquer tous les détenteurs d’Etat. « Que ce processus s’accompagne d’un dialogue », ont-il déclaré.
Dans la même optique, le sommet a demandé à tous les pays contribuant aux troupes de se déployer immédiatement et a exhorté la RDC à faciliter immédiatement le déploiement des troupes entre autres celles du Soudan du Sud, de l’Ouganda et du Rwanda.
Alors que le sommet a ordonné le cessez-le-feu immédiat entre les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda dans les territoires de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu, les FARDC ont dénoncé le sabotage de cette décision par le tandem (M23/RDF) qui a multiplié des offensives musclées contre l’armée gouvernementale.
"RDC: les congolais impatients des retombées du voyage de Félix Tshisekedi en Afrique du Sud après le Sommet de Bujumbura - 12 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/12/rdc-les-congolais-impatients-des-retombees-du-voyage-de-felix-tshisekedi-en-afrique-du-sud-apres-le-sommet-de-bujumbura.html/128145/
Les congolais attendent de pied ferme, les retombées du voyage du Président de la République Félix Tshisekedi en Afrique du Sud après le 20ème Sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays qui s’est tenu le 04 février à Bujumbura, rapporte le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur dans son rapport sur l’état et administration du territoire.
Au pays de Nelson Mandela, en effet, Félix Tshisekedi a participé sur invitation de son homologue Sud-Africain, au Forum d’investissement minier Indaba 2023 tenu à Cape Town dont le thème de cette année était : « libéraliser le futur de l’investissement minier en Afrique : stabilité, sécurité et approvisionnement ».
Du haut de la Tribune de ce forum, le Chef de l’État a articulé son message autour du potentiel minier de la RDC qui offre « d’innombrables opportunités»; sa position géostratégique qui représente une espérance planétaire non seulement dans le secteur minier mais aussi dans le secteur de l’environnement comme pays solution face au changement climatique ; l’insécurité orchestrée par des puissances obscures et avides des ressources naturelles de la RDC ; les réformes entreprises pour garantir un bon climat des affaires et une redistribution équitable des revenus ainsi que la prise en compte des aspirations légitimes des communautés locales impactées par le projet minier pour assurer un développement durable.
Félix Tshisekedi a ainsi, invité les investisseurs afin d’explorer les multiples opportunités d’affaires offertes par la RDC en vue de la mise en place des accords stratégiques gagnant-gagnant
De plus, le Président congolais a rappelé sa détermination à mettre fin à l’agression à l’Est du pays et a plaidé pour une coalition mondiale en faveur de la sécurité en Afrique en général et en RDC en particulier.
Dans la suite de son rapport, Daniel Aselo a indiqué que l’état d’esprit de congolais a été marqué par la relance des hostilités par les terroristes M23 derrière qui opère l’armée rwandaise dans la province du Nord-Kivu. Il a déploré la présence massive des militaires rwandais qui occupent, depuis un certain temps, des localités du territoire congolais.
Selon le compte rendu du conseil des ministres du vendredi 10 février, le chef de la Territoriale a également mentionné de tensions observées dans les zones sous occupation des M23/RDF entre les activistes des mouvements citoyens et les jeunes vis-à-vis des forces onusiennes et celles de l’EAC, soupçonnées de collaborer avec les ennemis de la paix.
Par ailleurs en Ituri, Daniel Aselo a informé le Conseil que les groupes armés ont commencé tous à cibler toutes les forces de défense et de sécurité lorsqu’elles interviennent pour empêcher des affrontements communautaires estimant que cette intervention ne permet pas l’ascendance d’un groupe sur l’autre.
Somme toute, le ministre de l’Intérieur a rassuré que la situation reste dominée par la dynamique des opérations militaires en cours dans les provinces sous état de siège en vue de défaire toutes les forces ennemies du pays.
"RDC: le gouvernement déplore la présence massive des militaires rwandais occupant des localités congolaises - 12 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/12/rdc-le-gouvernement-deplore-la-presence-massive-des-militaires-rwandais-occupant-des-localites-congolaises.html/128154/
Faisant le point sur l’état et administration du territoire lors de la quatre-vingt-sixième réunion du Conseil des Ministres du vendredi 10 février 2023, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et sécurité, a indiqué que la situation reste dominée par la dynamique des opérations militaires en cours dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri actuellement sous état de siège, en vue de défaire toutes les forces ennemies de la RDC.
Au nom du gouvernement de la République, Daniel Aselo Okito a déploré la présence massive des militaires rwandais qui occupent, depuis un certain temps, des localités du territoire Congolais.
Le VPM Daniel Aselo a aussi fait mention de la de la relance des hostilités par les terroristes du M23 derrière qui opère l’armée rwandaise dans la province du Nord-Kivu.
Sous un autre chapitre, le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, a évoqué la montée des tensions dans les zones sous occupation des M23/RDF entre les activistes des mouvements citoyens et les jeunes vis-à-vis des forces onusiennes et celles de l’EAC, soupçonnées de collaborer avec les ennemis de la paix.
En outre, le VPM Aselo a informé les membres du gouvernement concernant la situation sécuritaire en Ituri que, les groupes armés ont commencé tous à cibler toutes les forces de défense et de sécurité lorsqu’elles interviennent pour empêcher des affrontements communautaires estimant que cette intervention ne permet pas l’ascendance d’un groupe sur l’autre.
"RDC: la situation sécuritaire marquée par la résurgence de l’activisme du M23 et l’agression avérée du Rwanda - 12 février 2023
= https://congofrance.com/rdc-la-situation-securitaire-marquee-par-la-resurgence-de-lactivisme-du-m23-et-lagression-averee-du-rwanda/?amp=1
Au conseil des ministres, vendredi, le gouvernement congolais a fait une mise au point sur la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est du pays, et écume une grande partie du Nord-Kivu, notamment par d’intenses affrontements entre les forces armées régulières et les rebelles du M23, soutenus par l’armée rwandaise, sur plusieurs lignes du front à Rutshuru et Masisi. Des hostilités qui ont entrainé des milliers de déplacés vers les localités proches de Goma.
Celle-ci demeure cependant volatile. À en croire le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Gilbert Kabanda, la situation sécuritaire du pays, de manière globale, est marquée particulièrement par la recrudescence de l’activisme des terroristes M23 et l’agression avérée du Rwanda dans la province du Nord-Kivu. Et ce, en violation flagrante des accords en cours dans le cadre du processus de paix et de stabilité déjà amorcée par l’EAC.
« En violation du cessez-le-feu décrété par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), la coalition M23/RDF poursuit les attaques contre les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) », a dénoncé le gouvernement congolais.
Dans cette même ambiance, un hélicoptère de la MONUSCO en provenance de Beni, survolant le groupement de Kibati dans le territoire de Nyiragongo, a essuyé des tirs de la coalition M23/RDF le 05 février 2023. Un casque bleu de nationalité sud-africaine, note Kinshasa, est décédé sur place, le pilote commandant de bord s’en est sorti grièvement blessé.
Gilbert Kabanda a aussi fait part de l’attaque, à Kanyarutshinya, cité proche de Goma, d’un convoi de la Monusco par les déplacés. Ce qui a conduit à la mort de 8 compatriotes congolais ainsi qu’aux dégâts matériels importants.
Ainsi, face à cette situation sécuritaire toujours alarmante dans le Nord-Kivu, Kinshasa a rassuré de « la détermination de notre armée à poursuivre, sans désemparer, la défense de l’intégrité de notre territoire pour le retour de la paix et de la sécurité dans cette partie du pays », lit-on dans le compte-rendu qui a sanctionné cette quatre-vingt sixième réunion des Ministres.
Par ailleurs, au sujet de la situation à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, le gouvernement congolais a précisé que la situation est sous contrôle des Forces de défense et de sécurité.
"Agression dans l’Est : Tshisekedi s’attend à des actions offensives de la Force régionale de l’EAC conformément à son mandat - 11 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/11/agression-dans-lest-tshisekedi-sattend-a-des-actions-offensives-de-la-force-regionale-de-leac-conformement-a-son-mandat.html/128096/
Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi a, au cours de la quatre-vingt-sixième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 10 février à la Cité de l’Union africaine, fait restitution de sa participation au 20ème Sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui s’est déroulé à Bujumbura.
Invité par son homologue burundais Évariste Ndayishimiye, le Président de la République Félix Tshisekedi a pris part à ces assises qui avaient été consacrées à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo ainsi qu’à l’évaluation de la mise en œuvre de la feuille de route de Luanda signé le 23 novembre de l’année dernière dans le cadre de processus de Nairobi.
Dans sa lecture du compte-rendu de la quatre-vingt-sixième réunion du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a indiqué que comme tous les participants, le Président de la République a noté la non-observance de la feuille de route de Luanda par le M23 et de son mentor le Rwanda, ce qui est à la base de la dégradation sécuritaire dans la province du Nord-Kivu.
« Il a été révélé par ailleurs des pesanteurs fonctionnelles qui affectent la Force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est dans l’exécution de son mandat. A ce sujet, le Président de la République a fait remarquer sans équivoque que le mandat conféré à cette force est offensif, et ce, au terme des résolutions des conclaves des Chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est tenus à Nairobi en avril et juin 2022 ainsi que le communiqué final du mini-Sommet de Luanda », a expliqué le ministre de la Communication et médias.
De ce fait, l’opérationnalisation de la Force régionale devrait donc en principe ne pas s’écarter de la nature des termes du dit mandat.
« Il aurait donc dû s’en suivre comme convenu, le désarmement forcé des terroristes du M23 par ladite Force régionale à l’échéance du 15 janvier 2023, qui par ailleurs n’a pas été respecté. Consécutivement à la position de la République démocratique du Congo résumé par le communiqué du vice-Premier ministre des Affaires étrangères, il est clair que seul le respect strict des résolutions sus-évoqué ainsi que les termes du mandat de la Force régionale permettent de réaliser les conditions d’une paix durable et la confiance entre les États au sein de cette communauté régionale », a conclu Patrick Muyaya.
La Force régionale de plus en plus « contestée »
En début de cette semaine, les mouvements citoyens ont appelé à une journée ville morte à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, pour dénoncer « la passivité » de la Force régionale de l’EAC mais également exiger le « retrait de ladite Force ».
De son côté, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso s’était entretenu le 08 février dernier avec le ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Gilbert Kabanda accompagné du commandement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sur l’épineuse question relative à la présence de la Force régionale de l’EAC et son « inactivité » face à la progression du M23 dans le Nord-Kivu.
POLITICO.CD
@politicocd
#RDC Inactivité de la force régionale: Mboso invite Tshisekedi à prendre des décisions qui s’imposent dans un délai raisonnable | Par @NdeoCarmel
politico.cd
Inactivité de la force régionale: Mboso invite Tshisekedi à prendre des décisions qui s’imposent...
1ère source de l’actualité politique et économique en temps réel en RDC. Les dernières nouvelles, les enquêtes et les révélations exclusives.
12:19 PM · 9 févr. 2023
A cet effet, Christophe Mboso avait, au nom de la représentation nationale, demandé au Président de la République, commandant suprême des Forces armées « si dans un délai raisonnable, la Force régionale n’arrive pas à soutenir les Forces de défense du pays contre l’agresseur et que ses soldats se complaisent à soutenir où à aider les ennemis, nous demanderons au commandant suprême des forces armées qui est le Président de la République, Chef de l’État pour qu’il prenne la décision qui s’impose ».
Dans un communiqué de presse publié un jour plus tôt, l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) indiquait que la Force régionale d’intervention de l’EAC, avait en lieu et place de défendre l’intégrité territoriale du pays et d’assurer la sécurité des populations meurtries, en collaboration avec les FARDC, constitue paradoxalement une « stratégie, mieux une arnaque politico-militaire dont le dessein est de participer à la balkanisation de la République démocratique du Congo, sous-couvert de l’EAC ».
Par conséquent, cette association dirigée par Georges Kapiamba avait appelé le gouvernement central à assurer le retrait, sans délai, des Forces régionales d’intervention de l’EAC déployées en République démocratique du Congo, « incapables de contenir l’activisme et l’avancée du M23 ».
"RDC : Félix Tshisekedi rappelle la date du désarmement forcé des rebelles du M23 non respectée par l'EAC - 12 févrierF 2023
= https://election-net.com/article/rdc-felix-tshisekedi-rappelle-la-date-du-desarmement-force-des-rebelles-du-m23-non-respectee-par-leac
"RDC : la force de l’EAC contraint d’opérer sur terrain, Félix Tshisekedi monte au créneau- 11:02:2023
= https://topinfo.cd/2023/02/11/rdc-la-force-de-leac-contraint-doperer-sur-terrain-felix-tshisekedi-monte-au-creneau/
(Goma le 11 février 2023). Le chef de l’Etat Félix Tshisekedi s’est exprimé sur des pesanteurs qui empêchent le déploiement de la force régionale de l’EAC sur le terrain au Nord-Kivu pour mettre fin à l’insécurité causée par les groupes rebelles dont le M23-RDF.
Lors du conseil des ministres du vendredi 10 février à Kinshasa, le président Congolais a fait savoir que des pesanteurs fonctionnels affectent l’action de la force régionale de la communauté d’Afrique de l’Est dans l’exécution de son mandat.
Le porte-parole du Gouvernement qui a lu le compte rendu après le conseil des ministres, a signifié que le président de la République a fait remarqué que le mandat conféré à la force de l’EAC est offensif selon les termes des résolutions de conclave des chefs d’État de la communauté d’Afrique de l’Est ténu à Nairobi en Avril et Juin 2022 ainsi que le communiqué final du mini sommet de Luanda.
Par ailleurs, l’opérationalisation de la force de l’EAC concorde avec son mandat à l’Est de la RDC, celui du désarmement forcé des terroristes du M23 à l’échéance du 15 janvier 2023 qui, n’a pas été respecté.
D’après Félix Tshisekedi, des résolutions inclus dans le mandat de la force régionale devrait permettre de « réaliser les conditions d’une paix durable et de consolider la confiance entre les chefs d’État au sein de la communauté d’Afrique de l’Est »
"Guerre RDC – RDF/M23 : « Des pesanteurs fonctionnelles affectent l’action de la force régionale de l’EAC dans l’exécution de son mandat (F.Tshisekedi) - 12.02.2023
= https://actu7.cd/2023/02/12/guerre-rdc-rdf-m23-des-pesanteurs-fonctionnelles-affectent-laction-de-la-force-regionale-de-leac-dans-lexecution-de-son-mandat-tshisekedi/
Faisant la restitution de sa participation au 20è Sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est tenu le 04 février 2023 à Bujumbura, Félix Tshisekedi a révélé aux membres du Conseil des ministres qu’il existe des pesanteurs fonctionnelles qui affectent l’action de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dans l’exécution de son mandat.
Sans énumérer ces pesanteurs, le Chef de l’État Congolais a fait remarquer, sans équivoque, que le mandat conféré à cette force est offensif.
« Et ce, aux termes des résolutions des Conclaves des Chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est tenus à Nairobi en avril et en juin 2022 ainsi que le Communiqué final du Mini-Sommet de Luanda », ajoute le compte-rendu de la 86è réunion du Conseil des ministres.
Ce sommet de Bujumbura auquel il a pris part sur invitation de son homologue Burundais était consacré à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) et à l’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda signée le 23 novembre 2022 dans le cadre du processus de paix de Nairobi.
Au cours du Conseil des ministres qu’il a présidé vendredi 10 février 2023, le Président de la République a noté, comme tous les participants, que la non observance de la Feuille de route de Luanda par le M23 et « ses mentors du Rwanda est à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu ».
"Crise dans l’Est: RDC, perdue dans la solitude - Po na GEC - 10-02-2023
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/nouvel-episode-du-10-02-22-22
Description
« Vous n’êtes pas venus ici pour favoriser le M23. Et ce serait dommage que la population s’en prenne à vous. Vous êtes venus pour nous aider, vous n’êtes pas venus pour avoir des problèmes. » Ces mots sont ceux du président Félix Tshisekedi au général Jeff Nyagah, commandant de la force régionale de la Communauté est-africaine (EACRF). Droit, visage ferme, à côté de son homologue kényan, William Ruto, le chef de l’État congolais fustigeait le 4 février 2023 l’inaction de la force régionale. Comment en est-on arrivé là ?...
= https://www.radiookapi.net/2023/02/05/actualite/politique/felix-tshisekedi-au-commandant-de-la-force-de-leac-ne-favorisez-pas
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 13/2/2023, 6:54 pm, édité 3 fois
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
LA FORCE DE L'EAC VEUT SE RÉORGANISER DANS LE NORD-KIVU ET NOUS PROMET LE RETRAIT DU M23 POUR MARS. COMMENT VA-T-ELLE S'Y PRENDRE, PAR DIPLOMATIE OU DISSUASION ELLE QUI PRIVILÉGIE LE DIALOGUE AU LIEU DE LA FORCE POUR OBTENIR CE RETRAIT, QUELLE GARANTIE NOUS DONNE-T-ELLE D'Y ARRIVER ?
Nous n'ignorons plus les velléités expansionnistes du régime rwandais, il tient à tout prix à imposer sa domination au Congo et dans la région, nous resterions les plus bêtes de citoyens comme notre PR si nous continuons à penser que nous nous battrions pour bouts de terre qui ne nécessitent pas une guerre alors celle-ci est aujourd'hui indispensable et légitime, nous devons faire la guerre à Kagame pour retrouver la paix quitte à nous en donner tout de suite les moyens. Je ne crois donc pas aux promesses de l'EAC.
Le retrait du M23 ici des zones que le M23 est d’ailleurs censé avoir déjà rendues à l’EAC, Kibumba et Rumangabo mais aussi les localités récemment conquises sur l’axe Sake-Butembo est prévu en trois phases du 28 février au 10 mars, puis du 13 au 20 mars, des zones centrales du Nord-Kivu, celles autour du parc des Virunga et du 23 au 30 mars des positions conquises au mois d’octobre : Rutshuru et Kiwanja, mais aussi de Bunagana, première localité dont le M23 a pris le contrôle en juin.
Il est prévu aussi un nouveau déploiement, des troupes burundaises à Masisi, les Sud-Soudanais sur l’axe central entre Goma et le Nord du Rutshuru en renforcement des Kényans et les Ougandais la partie est du territoire. On parle des Rwandais dans la fournée alors que Kinshasa a récusé leur présence. Il est aussi question d'investir des zones qui ne sont pas occupées actuellement par le M23. En revanche, le document met clairement le dialogue entre les parties au cœur de la résolution du conflit et n’évoque pas une éventuelle offensive militaire contre le M23 alors que Kinshasa nous bassine avec un prétendu mandat offensif.
La question qui se pose est de savoir si ce redéploiement dans la zone du M23 sera vraiment possible ? Non seulement l'EAC accuse le gouvernement congolais de ne pas respecter ses engagements mais aussi un volet de son action est de s’occuper des FDLR, ce qui ajoute une autre difficulté.
Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Nous n'ignorons plus les velléités expansionnistes du régime rwandais, il tient à tout prix à imposer sa domination au Congo et dans la région, nous resterions les plus bêtes de citoyens comme notre PR si nous continuons à penser que nous nous battrions pour bouts de terre qui ne nécessitent pas une guerre alors celle-ci est aujourd'hui indispensable et légitime, nous devons faire la guerre à Kagame pour retrouver la paix quitte à nous en donner tout de suite les moyens. Je ne crois donc pas aux promesses de l'EAC.
Le retrait du M23 ici des zones que le M23 est d’ailleurs censé avoir déjà rendues à l’EAC, Kibumba et Rumangabo mais aussi les localités récemment conquises sur l’axe Sake-Butembo est prévu en trois phases du 28 février au 10 mars, puis du 13 au 20 mars, des zones centrales du Nord-Kivu, celles autour du parc des Virunga et du 23 au 30 mars des positions conquises au mois d’octobre : Rutshuru et Kiwanja, mais aussi de Bunagana, première localité dont le M23 a pris le contrôle en juin.
Il est prévu aussi un nouveau déploiement, des troupes burundaises à Masisi, les Sud-Soudanais sur l’axe central entre Goma et le Nord du Rutshuru en renforcement des Kényans et les Ougandais la partie est du territoire. On parle des Rwandais dans la fournée alors que Kinshasa a récusé leur présence. Il est aussi question d'investir des zones qui ne sont pas occupées actuellement par le M23. En revanche, le document met clairement le dialogue entre les parties au cœur de la résolution du conflit et n’évoque pas une éventuelle offensive militaire contre le M23 alors que Kinshasa nous bassine avec un prétendu mandat offensif.
La question qui se pose est de savoir si ce redéploiement dans la zone du M23 sera vraiment possible ? Non seulement l'EAC accuse le gouvernement congolais de ne pas respecter ses engagements mais aussi un volet de son action est de s’occuper des FDLR, ce qui ajoute une autre difficulté.
Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
"RDC: la force est-africaine veut se réorganiser dans le Nord-Kivu avec un retrait du M23 en mars - 13/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230213-rdc-la-force-est-africaine-veut-se-r%C3%A9organiser-dans-le-nord-kivu-avec-un-retrait-du-m23-en-mars
Des troupes de la force commune de la Communauté d'Afrique de l'Est en patrouille à Goma, le 2 décembre 2022, trois jours après des attaques du M23. AFP - GLODY MURHABAZI
La force de la Communauté est-africaine (EAC) a défini le 9 février 2023 sa nouvelle feuille de route dans l’Est de de la République démocratique du Congo (RDC). L’EAC compte s’y réorganiser, tout en s’assurant du cessez-le-feu avec le M23 ainsi que du retrait en mars 2023 de cette rébellion qui occupe plusieurs zones de la province du Nord-Kivu.
Dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), la combats se poursuivent entre l’armée et les rebelles du M23. Les affrontements se sont rapprochés ces derniers jours de la ville de Sake au Nord-Kivu, dernière grande localité avant Goma, la capitale provinciale.
► À lire aussi: RDC: pourquoi la tension monte à Goma pendant que la pression militaire s’accentue autour de la ville
Une situation qui a conduit le 4 février à une réunion en urgence des chefs d’État de la Communauté est-africaine (EAC). Sommet suivi le jeudi 9 février par une rencontre des chefs d’état-major de la région qui ont tracé une nouvelle feuille de route pour une sortie de conflit.
Ce document confidentiel, qui a fuité ce weekend, a été authentifié par RFI. Les chefs d’état-major y ont donc acté le non-respect des précédentes échéances décidées lors d’un sommet des chefs d’État organisé en novembre 2022: à savoir le cessez-le-feu et le retrait des rebelles du M23 des zones occupées.
En conséquence de quoi, les chefs d’état-major proposent une nouvelle feuille de route avec d’une part la mise en place d’un mécanisme chargé de vérifier le bon respect du cessez-le-feu. En parallèle, il est toujours question d’un retrait du M23.
Un retrait du M23 articulé en trois phases
Retrait que le document articule en trois phases : du 28 février au 10 mars, il concerne Kibumba et Rumangabo, des zones que le M23 est d’ailleurs censé avoir déjà rendues à l’EAC, mais aussi les localités récemment conquises sur l’axe Sake-Butembo. Du 13 au 20 mars, ils doivent se retirer des zones centrales du Nord-Kivu, celles autour du parc des Virunga et 23 au 30 mars des positions conquises au mois d’octobre : Rutshuru et Kiwanja, mais aussi de Bunagana, première localité dont le M23 a pris le contrôle en juin.
Dans les recommandations des chefs d’état-major des armées de l’EAC figure un nouveau déploiement des effectifs militaires. Les Kényans ne seront plus les seuls à occuper les zones libérées. Des troupes burundaises doivent prendre place côté Masisi, les Sud-Soudanais doivent renforcer les Kényans sur l’axe central entre Goma et le Nord du Rutshuru et les Ougandais doivent se positionner dans la partie est du territoire.
Un nouveau déploiement qui doit accompagner le retrait du M23. Une échéance qui pose la question du renfort des troupes, puisqu’à ce jour seul le contingent kényan est à Goma. Il va donc falloir acheminer rapidement des militaires burundais, ougandais et sud-soudanais. Une logistique qui n’est pas détaillée dans le document où il n’est pas non plus fait mention des effectifs prévus pour chaque contingent.
Cette nouvelle feuille de route prévoit aussi une intervention plus large des troupes de l’EAC qui concerne même des zones qui ne sont pas occupées actuellement par les rebelles du M23. En revanche, le document met clairement le dialogue entre les parties au cœur de la résolution du conflit et n’évoque pas une éventuelle offensive contre le M23
"RDC : l’EAC fixe au 28 février la date limite du retrait du M23 des espaces qu’il occupe - 13/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/13/actualite/securite/rdc-leac-fixe-au-28-fevrier-la-date-limite-du-retrait-du-m23-des
La réunion des chefs d'état-major des forces de défense de L'EAC qui s'est tenue à Nairobi le 9 février 2023, a décidé que le retrait du M23 s'échelonnera sur une période de 30 jours, le jour J étant fixé au 28 février 2023.
Cette même réunion a aussi décidé d’un cessez-le-feu immédiat par toutes les parties et le retrait de tous les groupes armés locaux et étrangers.
Dans un document parvenu aux médias ce lundi 13 février, il est indiqué que ce retrait doit s'accompagner d'un dialogue.
Le communiqué publié à cette occasion pour sanctionner les travaux contient entre autres recommandations un cessez-le-feu inconditionnel entre les belligérants.
Une surveillance de l'EAC et de vérification distincte devra être constituée et déployée par le secrétariat EAC d'ici le 28 février 2023 avec des membres des états partenaires.
Il a été clairement souligné que le dialogue doit s'engager pour que les parties belligérantes recherchent des solutions politiques aux conflits.
Ce document retrace également un nouveau calendrier du retrait du M23 mais aussi du repositionnement de la force régionale. C'est ainsi que le Burundi va se déployer à Sake, Kirolirwe et Kitshanga, tandis que le Kenya va se déployer à Kibumba, Rumangabo, Tongo et Kishishe.
Pour sa part, le Soudan va se déployer à Rumangabo avec le contingent Kenyan. L'Ouganda va se déployer à Bunagana, Kiwanja, Rutshuru et la région de Mabenga.
La force de l'EAC doit signaler toute violation du cessez-le-feu sur le terrain, conclut le communiqué.
"Retrait du M23 de RDC, FDLR… ce que l’EAC a décidé à Nairobi - 13-02-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1417553/politique/retrait-du-m23-de-rdc-fdlr-ce-que-leac-a-decide-a-nairobi/
Les chefs d’état-major de l’EAC s’étaient donné rendez-vous au Kenya, cinq jours après le sommet de Bujumbura et alors que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se poursuivent, pour tenter de donner un second souffle à la force régionale.
Les chefs d’état-major de l’EAC lors de leur réunion du 9 février 2023 à Nairobi. :copyright: DR
Le « cessez-le-feu immédiat » décidé le 4 février à Bujumbura lors du sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) n’aura été qu’une vaine promesse. Les affrontements entre l’armée congolaise (FARDC) et les rebelles du M23 ont repris dans la foulée de la rencontre convoquée par Évariste Ndayishimiye. Les combats continuent de provoquer d’importants déplacements de population en territoire de Masisi, où se concentrent les combats depuis plusieurs semaines.
À LIREEntre Félix Tshisekedi et l’EAC, l’épreuve de confiance
C’est dans ce contexte tendu que les chefs d’état-major de l’EAC se sont retrouvés, le 9 février à Nairobi, pour une réunion stratégique. L’objectif était, une nouvelle fois, de discuter des modalités d’action de la force régionale (EACRF), de plus en plus critiquée à Kinshasa. Présidée par le patron de l’armée burundaise, le général Prime Niyongabo, cette rencontre s’est tenue en présence de tous les chefs d’état-major de l’EAC, dont le lieutenant-général Christian Tshiwewe Songesha des FARDC et le général Jean-Bosco Kazura des Forces de défense rwandaise (RDF). Plusieurs mesures adoptées ont de quoi surprendre.
Chronogramme sur 30 jours...
L'un des points à l’ordre du jour était l’établissement d’un énième calendrier de retrait du M23 des zones conquises depuis mars 2022. La feuille de route signée à Luanda, le 23 novembre, prévoyait initialement un départ des zones concernées dans les 48 heures suivant le sommet. Non-respecté, ce calendrier avait ensuite été révisé à l’issue d’une réunion des chefs d’état-major, à Dar es-Salaam, le 15 décembre dernier. Ce deuxième chronogramme prévoyait que le M23 se retire des zones qu’il contrôle d’ici au 15 janvier. Après des cérémonies de retrait à Kibumba en décembre et à Rumangabo début janvier, les combats ont repris de plus belle en territoire de Masisi, où les rebelles ont depuis pris le contrôle de nouvelles localités. Le M23 assure répondre aux attaques de l’armée congolaise. Sur le terrain, la situation n’a cessé de se dégrader depuis la mi-janvier.À LIREEn RDC, dans les coulisses des négociations sur le retrait du M23
Dans leur rapport, que Jeune Afrique a consulté, les militaires de l’EAC se sont donc accordés sur un nouveau calendrier de retrait des rebelles. Ce troisième chronogramme s’étend cette fois sur trente jours, à partir du 28 février. Il doit se dérouler en trois phases. Selon le document, le M23 a jusqu’au 10 mars pour se retirer de Karenga, Kilolirwe, Kitchanga, Kibumba et Rumangabo. Le 20 mars, les rebelles doivent avoir quitté Kishishe, Bambo, Kazaroho, Tongo et Mabenga. Le retrait doit en théorie prendre fin le 30 mars, avec le départ de Rutshuru, Kiwanja et Bunagana, première localité passée sous contrôle du M23, en juin 2022.
Mandat offensif
Plus surprenant, à Nairobi, les chefs d’état-major ont aussi discuté d’un réajustement des zones d’opération des différents contingents de la force régionale. Opérant depuis des mois dans le Sud-Kivu sans qu’un bilan clair des opérations ne puisse être tiré, l’armée burundaise doit en théorie se déployer à Sake, Kilolirwe et Kitchanga. Le contingent sud-soudanais, qui devait initialement intervenir dans le Haut-Uélé, est censé prendre position à Rumangabo, en compagnie des soldats kényans, qui doivent aussi contrôler Kibumba, Tongo, Bwiza et Kishishe. Les Ougandais, qui déploient déjà des troupes dans le cadre de l’opération conjointe Shujaa, doivent en principe envoyer des soldats au sein de la force régionale pour prendre position à Bunagana, Kiwanja et Mabega.
Voilà pour la théorie. La pratique, elle, soulève de très nombreuses questions. Si ce document venait à être appliqué, cela signifierait que toutes les armées censées participer à la force régionale interviendraient dans la zone d’action du M23, accusé d’être soutenu par l’armée rwandaise, elle-même tenue à l’écart de l’EACRF. Une démarche qui ne serait pas sans risques.À LIREEn RDC, imbroglio autour de l’expulsion des officiers rwandais de la force régionale
L’armée kényane, pour l’instant la seule composante de la force régionale à être déployée dans certains des secteurs du M23, est de plus en plus critiquée à Kinshasa pour son inaction. Plusieurs manifestations pour exiger son départ ont aussi eu lieu ces derniers jours à Goma. Félix Tshisekedi n’a jamais caché qu’il espérait que cette force passe à l’offensive face aux rebelles. Le commandant de l’EACRF, le général kényan Jeff Nyagah, et les homologues du président congolais semblent de leur côté donner la priorité au processus politique, refusant d’engager leurs troupes face au M23.
La réunion de Nairobi changera-t-elle les choses ? Le rapport signé à l’issue de la rencontre ne fait en tout cas aucune mention d’une offensive militaire de l’EACRF face aux rebelles. Il précise en revanche que « le dialogue doit commencer entre les parties en guerre afin de trouver une solution politique à ce conflit ».
« S’occuper des FDLR »
Ce redéploiement des différents contingents dans la zone du M23 sera-t-il seulement possible ? Voilà plusieurs mois que les différentes médiations semblent dans l’impasse. Si le rapport précise que le nouveau calendrier « doit être respecté par le M23 », les rebelles ont souvent rappelé qu’ils n’étaient pas directement concernés par les conclusions des précédents sommets, notamment celui de Luanda en novembre, n’ayant pas été consultés au préalable. Dans leurs récents communiqués, ils accusent le gouvernement congolais de ne pas respecter ses engagements.
Pour assurer le suivi de ce retrait, un nouveau mécanisme de vérification, différent de celui de la Monusco et de celui de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) doit être mis en place sous l’égide de l’EAC. Aucune mention n’est en revanche faite des difficultés financières auxquelles la force régionale est confrontée depuis le début de son mandat.À LIREEst de la RDC : Félix Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
Le M23 n’est, par ailleurs, pas le seul groupe armé visé par les conclusions de la réunion de Nairobi. Le rapport précise aussi que la « force régionale a été chargée par les chefs d’état-major de s’occuper des FDLR [Forces démocratiques de libération du Rwanda] ». Selon le document, signé par tous les chefs de délégation présents, l’EACRF est censée réunir les informations nécessaires sur les FDLR entre le 30 mars et le 20 avril afin de produire un rapport qui servirait alors de base « pour lancer des opérations ». L’armée congolaise a été régulièrement accusée, depuis le début du conflit, de collaborer avec certains groupes armés, dont les FDLR.
"Goma : les étudiants ont marché pour dénoncer l’inaction de la force de l’EAC face au M23 - 13 février 2023
= https://www.afrik.com/goma-les-etudiants-ont-marche-pour-denoncer-l-inaction-de-la-force-de-l-eac-face-au-m23
La situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ne laisse personne indifférent. Moins encore le manque de réaction de la force de l’EAC qui met hors d’état plus d’un Congolais.
Après les politiciens de tous bords, c’est au tour des étudiants des différentes institutions universitaires de Goma de donner de la voix, quant à la présence de la force de l’EAC dans l’Est de la RDC. Ceci, à travers une marche pour protester contre le manque de réaction de la force face à l’avancée du M23. Sans incident, les marcheurs ont réussi à remettre leur mémorandum au porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu. Le lieutenant-colonel Njike Kaiko est chargé de remettre ce mémorandum au gouverneur. Si cette marche des étudiants a été pacifique, tel ne fut pas le cas d’autres manifestations organisées pour la même cause, il y a une semaine, jour pour jour.
Lundi dernier, en effet, ce sont des manifestants en furie qui se sont jetés dans les rues de Goma. Dans l’intention de paralyser toutes les activités dans le chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Rues barricadées, pierres jetées sur les voies pour obstruer la circulation, scène de pillage. Les manifestants n’avaient qu’un seul leitmotiv : le départ de la force de l’EAC.
Condamnations des actes de violence
Si les autorités congolaises ont déclaré avoir compris le bien-fondé de la revendication des manifestants, ils n’ont pas manqué de condamner les actes de vandalisme. « Ces actes ne feront que faire sombrer la province dans l’asphyxie économique. Les barricades des rues et grandes artères de la ville vont empêcher les services de défense et de sécurité de sécuriser la ville qui est la cible des rebelles du M23/RDF. (…) J’en appelle au calme et à la retenue. Les revendications des mouvements citoyens ont été entendues et transmises à qui de droit », avait déclaré le gouverneur militaire de Goma, dans un communiqué. « Elle (la frustration de la population, ndlr) est compréhensible (…), mais une autre chose, c’est que revendiquer dans la violence avec des actes de pillages, etc., n’est pas tolérable », avait déclaré, pour sa part, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais.
Le départ annoncé du M23
Les étudiants ont dû tirer leçon de cela pour organiser leur action pacifique, ce lundi. Aux dernières nouvelles, les lignes semblent bouger. La force de l’EAC veut organiser un retrait en trois temps du M23 de la RDC. Du 28 février au 10 mars, ils vont libérer Kibumba et Rumangabo ainsi que les localités dont ils ont récemment pris le contrôle sur l’axe Sake-Butembo ; du 13 au 20 mars, ce sont les zones centrales du Nord-Kivu et les zones situées autour du parc des Virunga qui vont connaître le retrait. Enfin, du 23 au 30 mars, le M23 devra quitter Rutshuru, Kiwanja et Bunagana.
Au total, l’EAC veut privilégier la voie du dialogue et non celle de la force pour obtenir ces retraits. Affaire à suivre.
= https://www.radiookapi.net/2023/02/13/actualite/societe/goma-marche-pacifique-des-etudiants-pour-protester-contre-limmobilisme
"RDC: la force de l'EAC suscite déception et colère - 24/01/2023
= https://www.dw.com/fr/rdc-fustration-population-contre-force-eac/a-64501882
La société civile du Nord-Kivu prévoit d'organiser de nouvelles marches de protestations contre la force régionale de l'EAC qu'elle juge inefficace.
Après la marche de protestation dispersée par la police la semaine dernière, la société civile locale maintient la pression pour exiger des actions de la part de la force régionale.
Pour Bienvenu Matumo, l'un des responsables du mouvement citoyen Lucha, la population est fatiguée de voir cette force de l'EAC se transformer en une mission d'observation.
‘'Nous en avons marre des forces multiples étrangères sur notre sol qui ne combattent pas et qui n'aident pas l'armée congolaise, les FARDC, à récupérer les espaces occupés par le M23. Nous avons déjà la Monusco qui est une force de trop et nous ne voudrons jamais voir une autre force et surtout celle-ci (la Communauté d'Afrique de l'Est, ndrl) qui est constituée de pays qui envient le Congo à cause de ses ressources naturelles.'', déplore Matumo.
La frustration de la population monte après que les militaires kényans de la force régionale ont organisé des cérémonies de retrait des rebelles du groupe M23, fin décembre et début janvier, conformément à la feuille de route de Luanda.
Mais ce retrait a été dénoncé comme un leurre par l'armée congolaise et contredit par des témoignages affirmant que le M23 occupe toujours des positions d'où il était censé se retirer.
''Une démarche qui alliait diplomatie et politique''
Les militaires de l'EAC ont été deployés pour lutter contre les groupes armés,malgré cela, les attaques des rebelles du M23 ou des ADF se poursuiventImage : Jane Barlow/PA Wire/empics/dpa/picture alliance
Reagan Miviri, chercheur à l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence, estime que le gouvernement congolais n'a pas clarifié la mission de la force régionale.
‘'Dès le départ, il y avait une vraie confusion sur le rôle de la force régionale, alors que le gouvernement congolais l'avait annoncée comme une force qui venait soutenir le gouvernement… D'un autre côté, notamment au niveau de la région, il semblait que c'était plutôt une démarche régionale qui alliait diplomatie et politique, et pour laquelle l'usage de la force était un dernier recours.'' explique-t-il.
La colère de la population se tourne vers la force régionale et la Monusco, alors que Nations unies ont toujours rappelé que la responsabilité première de maintenir la paix et la stabilité dans l'est de la RDC incombe d'abord au gouvernement congolais et que la communauté internationale ne vient qu'en appui.
Une solution en deux volets
Pour Juvenal Munubo, deputé national du Nord-Kivu et membre de la commission défense et sécurité de l'Assemblée nationale, la solution pour une paix durable est en deux volets.
Selon lui ‘'la solution est sur le plan interne et sur le plan international. Sur le plan interne, ce qu'il faut faire c'est réorganiser l'armée congolaise. Il faut qu'on soit en mesure de mobiliser la population derrière l'armée et améliorer les relations civilo-militaires.''
Pour tenter de stopper les violences, sans y parvenir jusqu'à présent, le Nord-Kivu et l'Ituri ont été placés en mai 2021 sous état de siège par le président Félix Tshisekedi. Et depuis plus d'une année, une opération militaire conjointe entre les armées congolaise et ougandaise cible les rebelles ADF. Mais les attaques continuent.
"RDC: pourquoi les FARDC peinent à défaire le M23 ? (Entretien avec Jean-Jacques Wondo, expert militaire) - 5 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-pourquoi-les-fardc-peinent-defaire-le-m23-entretien-avec-jean-jacques-wondo-expert
Depuis fin 2021, le M23 a repris les armes dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) pour diverses revendications, notamment l’application des accords conclus avec Kinshasa, consacrant le rapatriement des combattants réfugiés au Rwanda et en Ouganda au lendemain de la défaite du mouvement en 2013, leur intégration dans l’armée ainsi que la protection des minorités Tutsi. Parti des collines de Sarambwe, à l’intersection entre l’Ouganda, le Rwanda et la RDC, des combattants négligés au départ ont surpris en gagnant d’important terrain : de Bunagana à Kitshanga, en passant par Rutshuru, Kiwanja, Nyamilima, Tongo, Bambo, Kishishe,… Les rebelles soutenus par Kigali contrôlent aujourd’hui un vaste territoire que le Rwanda, et s’approchent de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu sans être stoppés par l’armée congolaise classée pourtant parmi les dix premières puissances militaires du continent africain. D’où vient la faiblesse de l’armée congolaise ? Entretien avec Jean-Jacques Wondo, expert militaire et auteur de l’ouvrage «Les armées au Congo-Kinshasa : radioscopie de la Force publique aux FARDC». ...
"Conséquences économiques de la guerre du M23: la ville de Goma asphyxiée, les denrées sont rares et les prix ont doublé sur le marché - 13 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/13/consequences-economiques-de-la-guerre-du-m23-la-ville-de-goma-asphyxiee-les-denrees-sont
Depuis l’occupation de plusieurs villages par la rébellion du M23 dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et récemment dans le Masisi, le prix des denrées alimentaires a sensiblement grimpé sur le marché. En effet, les routes Goma-Rutshuru et Goma-Kitshanga par lesquelles la ville de Goma est approvisionnée en vivres sont coupées au trafic en raison de la présence rebelle.
Un sac de 100 kg de haricot qui se vendait à 132 000 FC est passé à 220 000 FC. La mesure de haricot est passée de 2500 FC à 3500 FC. Les choux et la carotte cultivés à Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo n’arrivent presque plus sur le marché de Goma. ...
"Le M23 avance vers Goma - 15 novembre 2023
= https://www.pressreader.com/germany/deutsche-welle-french-edition/20221115/281552294845407
"RDC : Compte rendu de la 86ème réunion du conseil des ministres - 11:02:2023
= https://lesvolcansnews.net/2023/02/11/rdc-compte-rendu-de-la-86eme-reunion-du-conseil-des-ministres/
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé en visioconférence, la quatre-vingt-sixième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 10 février 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;[/code]
II. Points d’information ;
Approbation d’un relevé des décisions du Conseil des Ministres ;
Examen et adoption de neuf (09) textes.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur trois (03) points, à savoir :
- Du 20ème Sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est
Le Président de la République, Chef de l’Etat a fait la restitution au Conseil de sa participation, à l’invitation du Président du Burundi, au 20ème Sommet extraordinaire de la Communauté d’Afrique de l’Est qui s’est tenue le 04 février 2023 à Bujumbura.
Ce sommet était consacré à l’évolution de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo et à l’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route de Luanda signée le 23 novembre 2022 dans le cadre du processus de paix de Nairobi.
Le Président de la République a noté, comme tous les participants, que la nonobservance de la Feuille de route de Luanda par le M23 et ses mentors du Rwanda est à la base de la dégradation de la situation sécuritaire dans le NordKivu.
Il a été révélé, par ailleurs, des pesanteurs fonctionnelles qui affectent l’action de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est dans l’exécution de son mandat. A ce sujet, le Président de la République a fait remarquer, sans équivoque, que le mandat conféré à cette force est offensif et ce, aux termes des résolutions des Conclaves des Chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est tenus à Nairobi en avril et en juin 2022 ainsi que le Communiqué final du Mini-Sommet de Luanda.
Dès lors, son opérationnalisation ne devait pas s’écarter de la nature des termes dudit mandat et il aurait donc dû s’en suivre, comme convenu, le désarmement forcé des terroristes du M23 par ladite force régionale à l’échéance du 15 janvier 2023 qui, par ailleurs, n’a pas été respectée.
Consécutivement à la position de la République Démocratique du Congo, résumée par le Communiqué du Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Etrangères, il est clair que seul le respect strict des résolutions sus évoquées ainsi que les termes du mandat de la force régionale permettent de réaliser les conditions d’une paix durable et de consolider la confiance entre les Etats au sein de la Communauté régionale.
Le Président de la République a aussi fait la restitution de sa participation, à l’invitation de son Homologue Sud-Africain, au Forum d’investissement minier Indaba 2023 tenu à Cape Town dont le thème cette année était : « libéraliser le futur de l’investissement minier en Afrique : stabilité, sécurité et approvisionnement ».
Dans son discours, il a articulé son message autour de quelques points notamment :
le rappel du potentiel minier de la RDC qui offre d’innombrables opportunités ;
la position géostratégique de notre pays qui représente une espérance planétaire non seulement dans le secteur minier mais aussi dans le secteur de l’environnement comme pays solution face au changement climatique ;
l’insécurité orchestrée par des puissances obscures et avides des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo ;
les réformes entreprises pour garantir un bon climat des affaires et une redistribution équitable des revenus ;
la prise en compte des aspirations légitimes des communautés locales impactées par le projet minier pour assurer un développement durable.
Le Président de la République a aussi rappelé sa détermination à mettre fin à l’agression à l’Est du pays et a plaidé pour une coalition mondiale en faveur de la sécurité en Afrique en général et en République Démocratique du Congo en particulier.
Il a aussi invité les investisseurs afin d’explorer les multiples opportunités d’Affaires offertes par la République Démocratique du Congo en vue de la mise en place des accords stratégiques gagnant-gagnant.
Dans le cadre de l’exposition organisée en marge de ces assises, le Président de la République a visité le stand de la Gécamines et ceux des entreprises opérant en République Démocratique du Congo.
Et pour finir, il a chargé le Ministre des Finances et l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) de renforcer les contrôles des assurances obligatoires, d’intensifier le programme de lutte contre l’évasion des primes d’assurance et de lui faire régulièrement rapport sur le comportement des Ministres et de leurs sous-traitants concernant le respect du Code des assurances.
La Ministre des Mines a aussi été invitée à y collaborer.
Au regard des crises sécuritaires récurrentes dont est victime la République Démocratique du Congo depuis plus de 30 ans et qui causent un drame humanitaire sans précédent ainsi que des violations massives des droits de l’homme notamment les violences à caractère sexuel, en général et le viol en particulier, le Gouvernement a été encouragé dans le processus entamé de mise en place de la justice transitionnelle.
Le passage de Sa Sainteté le Pape François a remis en lumière cette barbarie décriée par tous, après sa rencontre avec une représentation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits qui lui a permis de s’enquérir de l’effroi des blessures psychologiques et physiques qui hantent encore ces victimes.
Au-delà de la stratégie mise en place par le Gouvernement pour mettre fin à cette situation, l’Etat Congolais s’est aussi engagé à rationnaliser et à coordonner la réponse institutionnelle à ce fléau qui passe par l’institution et l’implémentation des mécanismes de justice transitionnelle.
S’agissant du pilier réparation, pour la première fois, la République Démocratique du Congo s’est dotée d’un cadre légal pour la prise en charge des victimes à travers la Loi N°22/065 du 26 décembre 2022 portant principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
Dans le même sens, un Fonds de réparation des victimes a été créé par Décret du Premier Ministre et sera opérationnel sous peu. Ce texte sera bientôt complété par une Ordonnance présidentielle portant organisation et fonctionnement de la Commission inter-institutionnelle d’aide aux victimes et d’appui aux réformes.
Le Président de la République a encouragé la Commission ad hoc instituée dans son Cabinet à poursuivre le travail pour que la Loi précitée soit dotée des mesures d’application. Cette Loi augure l’avènement d’un cadre juridique plus complet prenant en charge tout le processus de justice transitionnelle.
Saluant la finalisation de l’avant-projet de Loi, il a invité le Gouvernement à s’en approprier pour parachever définitivement cette réforme qui a le mérite d’intégrer les processus de contrôle comme garantie de non-répétition.
A la suite du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a, pour sa part, salué le leadership du Chef de l’Etat qui porte toujours plus fort la voix de la République Démocratique du Congo à travers sa participation au sommet des Chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est à Bujumbura ainsi que sa prise de parole au Forum d’investissement minier Indaba 2023.
Ensuite, il a informé les membres du Conseil des réunions qui l’a tenues et qui ont essentiellement porté sur les aspects sécuritaires notamment la situation sécuritaire dans le Nord-Kivu qui a été marquée cette semaine par les manifestations de la population contre la force régionale et l’agression rwandaise.
Il a déploré les débordements survenus au cours de ces manifestations qui ont conduit à la mort de certains compatriotes et a lancé un appel au calme. Dans le même élan le Gouvernement a condamné l’attaque par le M23/RDF contre l’hélicoptère de la Monusco. A ce sujet, il a indiqué avoir tenu une séance de travail avec une forte délégation des Nations Unies conduite par la SousSecrétaire Général pour l’Afrique au Département des Affaires Politiques et de la consolidation de la paix, Madame Martha Pobee.
Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil des dispositions prises au terme de la réunion de sécurité qui a spécifiquement porté sur les tortures infligées aux femmes et aux jeunes filles par des groupes armés dans le Maniema notamment en aidant à la restauration de l’autorité de l’Etat, la sanction contre les auteurs des faits et la fin définitive de cette situation.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Faisant le point sur l’état et l’administration du territoire, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières, a indiqué que la situation reste dominée par la dynamique des opérations militaires en cours dans les provinces sous état de siège en vue de défaire toutes les forces ennemies de notre pays.
Il a déploré la présence massive des militaires rwandais qui occupent, depuis un certain temps, des localités du territoire Congolais.
L’état d’esprit de la population a été marqué par :
L’attente des retombées du voyage du Président de la République en Afrique du Sud, après le Sommet de Bujumbura sous l’égide du Président Burundais en sa qualité de Président en exercice de l’EAC, concernant la situation sécuritaire dans l’Est du pays ;
La relance des hostilités par les terroristes M23 derrière qui opère l’armée rwandaise dans la province du Nord-Kivu.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières a aussi fait mention de tensions observées dans les zones sous occupation des M23/RDF entre les activistes des mouvements citoyens et les jeunes vis-à-vis des forces onusiennes et celles de l’EAC, soupçonnées de collaborer avec les ennemis de la paix.
Au sujet de la situation en Ituri, il a informé le Conseil que les groupes armés ont commencé tous à cibler toutes les forces de défense et de sécurité lorsqu’elles interviennent pour empêcher des affrontements communautaires estimant que cette intervention ne permet pas l’ascendance d’un groupe sur l’autre.
Enfin, il est revenu sur le déroulement satisfaisant des opérations d’enrôlement des électeurs pilotées par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Il a néanmoins relevé quelques problèmes rencontrés notamment dans le Haut-Lomami, Sankuru et Kinshasa.
Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
II.2. Situation sécuritaire
De son côté, le Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants est revenu sur la situation sécuritaire du pays, marquée particulièrement par la recrudescence de l’activisme des terroristes M23 et l’agression avérée du Rwanda dans la province du Nord-Kivu.
En violation du cessez-le-feu décrété par la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), la coalition M23/RDF poursuit les attaques contre les positions des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
Dans cette ambiance, un hélicoptère de la MONUSCO en provenance de Beni, survolant le groupement de Kibati dans le territoire de Nyiragongo, a essuyé des tirs de la coalition M23/RDF le 05 février 2023. Un casque bleu de nationalité sud-africaine est décédé sur place, le pilote commandant de bord s’en est sorti grièvement blessé.
Il a aussi fait part de l’attaque, à Kanyarutshinya, d’un convoi de la Monusco par les déplacés. Ce qui a conduit à la mort de 8 compatriotes ainsi qu’aux dégâts matériels importants. La situation sécuritaire de l’Ituri a été également passée en revue.
Il a rassuré de la détermination de notre armée à poursuivre, sans désemparer, la défense de l’intégrité de notre territoire pour le retour de la paix et de la sécurité dans cette partie du pays.
Au sujet de la situation à Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe, il a été précisé que la situation est sous contrôle des Forces de défenses et de sécurité.
La mission de pacification, mandatée par le Président de la République, se poursuit et les premiers résultats sont satisfaisants.
Le Conseil a pris acte de ce Rapport.
II.3. Situation sanitaire dans le pays
Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a présenté au Conseil la situation globale de la santé dans le pays, avec un accent particulier sur la pandémie à Covid-19.
A la 5ème semaine de l’année en cours, il a été observé une baisse des cas de 83 à 22, soit une baisse de 73,49%. Le taux de positivité de tests a également baissé de 2,04% à 1,80% avec une absence de nouveau cas importé. Aucun décès n’a été déploré au cours de la semaine.
Malgré le contrôle de cette situation, le Ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention a réitéré sa recommandation à la population pour plus de vigilance, le respect des mesures barrières et la vaccination massive afin de prévenir des nouvelles vagues de Covid-19 en République Démocratique du Congo.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Evolution de la situation récente sur le marché de changes ainsi que des biens et services
Intervenant comme invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays.
Ainsi, la croissance de l’activité économique pourrait atteindre, sous l’impulsion du secteur minier, 6,3% en 2023.
L’inflation hebdomadaire s’est établie à 0,23% au cours de la semaine sous analyse contre 0,24% la semaine précédente. En cumul annuel, l’inflation a atteint 2,78% venant de 2,54% une semaine plus tôt.
Au 03 février 2023, le marché de change est demeuré stable sur les deux segments. Le cours indicatif a connu une légère dépréciation de 0,1% tandis que sur le marché parallèle, il a été noté une appréciation de 0,2%.
Face au risque de récession de l’économie mondiale et la persistance du niveau élevé de l’inflation mondiale, d’une part ; et de la poursuite des effets néfastes d’inflation importée ainsi que des conséquences liées à la guerre dans l’Est de notre pays, d’autre part ; la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a recommandé le maintien de la coordination des politiques budgétaire et monétaire.
Elle a également encouragé le maintien du Pacte de Stabilité et la consolidation des progrès dans la mise en œuvre des réformes structurelles ainsi que la promotion de la diversification de l’économie nationale.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.5. Evaluation à mi-parcours de l’exécution du contrat conclu entre le Gouvernement et la société Africa Union Financial Services pour la modernisation de la DGDA
Le Ministre des Finances a présenté au Conseil le rapport d’évaluation à miparcours de l’exécution du contrat conclu entre le Gouvernement et la Société Africa Union Financial Services (AUFS/RDC) pour la modernisation de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA). Cette évaluation a porté sur l’exécution des engagements relatifs à la période allant du 02 janvier 2020 au 31 juillet 2022.
En effet, l’évaluation financière indique qu’il a été encaissé, au cours de cette période, grâce à la perception d’une quote-part de la Redevance Rémunération Informatique (RRI) à concurrence de 1,25% de la valeur CIF des marchandises, un total de 198,8 millions USD. Cette somme a été affectée à concurrence de 75% au financement des investissements et de 25% aux coûts de gestion du projet.
L’exécution physique des projets a été dominée, durant cette période, par la fourniture d’équipements et la construction d’infrastructures dédiées à la prise en charge des marchandises.
Allusion faite particulièrement à l’acquisition des scanners, ponts bascules et système de surveillance intégrés au SYDONIA ; la fourniture et l’installation des équipements informatiques ainsi que la construction des entrepôts et hangars dont le cas le plus visible est la construction du nouveau poste frontalier de Lufu au Kongo Central.
Ainsi, l’assistance de la société AUFS RDC à la DGDA, à travers essentiellement la fourniture des supports techniques et des infrastructures dédiées, est d’un certain apport dans l’évolution du travail de cette Régie financière ainsi qu’en témoignent l’évolution des recettes et les conditions de travail dans les postes frontaliers où ce partenariat est mis en œuvre.
Toutefois, a indiqué le Ministre des Finances, jusqu’à l’arrivée du Gouvernement SAMA LUKONDE, le suivi de l’exécution de ce contrat était défaillant et certains volets du partenariat sont restés faibles, tel que le renforcement des capacités, ou sujets à discussion, tel que le rapport qualité/prix des projets exécutés.
Le Ministre des Finances a néanmoins rassuré le Conseil sur le fait que tout est mis en œuvre pour assurer que la DGDA sera en mesure de prendre le relai à l’échéance du contrat, le 02 janvier 2024.
Il a enfin alerté les membres du Gouvernement sur le fait que l’évaluation à terme de ce contrat risque de présenter une inadéquation financière entre les ressources collectées pour le projet et son coût réel, comparativement aux marchés publics classiques.
Aussi, la survivance de la Redevance Rémunération Informatique (RRI), dont les ressources servent au financement du contrat n’est pas assurée. Ce qui ne plaiderait pas pour la reconduction dudit contrat. Raison pour laquelle les voies alternatives d’accompagnement de la DGDA sont dès à présent examinées.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.6. Notes d’information relatives au secteur de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique
Le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a présenté au Conseil deux Notes d’information relatives à : (i) la promotion du volet innovation technologique et (ii) la nécessité de l’opérationnalisation du Conseil National de Sécurité Nucléaire (CNSN).
Dans sa première Note sur la promotion du volet innovation technologique du Ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, il a évoqué la nécessité de créer des passerelles d’actions et de collaboration entre tous les utilisateurs des procédés innovants en considérant le fait que d’autres Ministères gèrent directement la question de l’innovation dans leur champ d’actions. Il s’agit notamment des PT-NTIC, de l’Industrie et du Numérique.
Cette promotion, a précisé le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique, implique l’élaboration du Document de la Politique Nationale de l’Innovation qui fera corps avec le Document de la Politique de la Recherche Scientifique déjà existant, et déterminera clairement les contours de l’innovation technologique à gérer par son Ministère, soit en assignations propres, soit en concurrence avec d’autres instances.
Il a porté à la connaissance du Gouvernement la création prochaine d’une Agence Nationale pour la Diffusion de l’Innovation Technologique, qui se chargera de la gestion des projets innovants et de leur appui auprès du Fonds National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (FNRSIT), de la promotion de la culture scientifique de l’innovation à tous les niveaux et de la diffusion des innovations technologiques et de leur mise sur le marché des utilisateurs.
Aussi, a-t-il annoncé la mise sur pied d’une Commission ministérielle chargée d’élaboration d’un texte juridique de réglementation des Innovations Technologiques en République Démocratique du Congo.
Dans sa seconde Note, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a motivé la nécessité de rendre opérationnel le Conseil National de Sécurité Nucléaire (CNSN). Cela en vue de l’élaboration d’un Plan stratégique de coordination de la lutte contre le trafic illicite des matières rétroactives et nucléaires et surtout pour veiller à ce que notre pays ne devienne pas un passoir du trafic décrié.
L’opérationnalisation de cet organe aura le mérite de renforcer la coopération scientifique dans la mise en œuvre des conventions et traités régionaux et internationaux en la matière mais aussi de consolider l’image de marque du pays à la faveur de la réalisation du Programme d’Actions du Gouvernement dans une approche privilégiant le renforcement des relations économiques et des échanges commerciaux ainsi que des partenariats gagnants-gagnants.
Le Conseil National de Sécurité Nucléaire étant une exigence issue des impératifs de la Convention sur la Protection Physique des Matières Nucléaires, le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique a souligné la nécessité pour notre pays de procéder à la ratification de ladite convention ainsi qu’à la signature et à la ratification de son Amendement.
Cela permettra au Conseil National de Sécurité Nucléaire de bénéficier de tout le soutien et des avantages liés au renforcement du régime de sécurité nucléaire à l’échelle internationale.
Le Conseil a pris acte de ces deux Notes d’information et recommandé au Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique de les ramener au Conseil des Ministres sous forme des dossiers pour décision.
II.7. Tenue de la 22ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale
Le Ministre de l’Intégration Régionale et de la Francophonie a informé le Conseil de la tenue à Kinshasa, le 25 février 2023, des assises de la 22ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Il a indiqué qu’au cours de cette session, le Président de la République Démocratique du Congo, Président en exercice, procédera à la passation du pouvoir à son homologue du Gabon. Cette cérémonie solennelle sera précédée par plusieurs réunions des Ministres et d’Experts.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
III. APPROBATION D’UN RELEVÉ DES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé des décisions prises lors de sa 84ème réunion tenue le vendredi 03 février 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION DE NEUF (09) PROJETS DE TEXTES
IV.1. Projet d’Ordonnance-Loi portant autorisation de la prorogation de l’état de siège sur une partie du territoire national
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux a soumis au Conseil le Projet d’Ordonnance-Loi autorisant la prorogation de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu pour une période de 15 jours prenant cours le 16 février 2023.
Cette prorogation permettra à nos Forces de défense et de sécurité de consolider les acquis des opérations antérieures et de poursuivre l’ultime objectif de mettre fin à l’activisme des terroristes M23 exécutant le plan d’agression de notre pays par le Rwanda.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet d’Ordonnance-Loi.
IV.2. Trois (03) textes relatifs au secteur des Finances
Le Ministre des Finances a soumis à l’examen et à l’approbation du Conseil trois textes relatifs au :
Projet de Loi autorisant la ratification de l’Accord de crédit de 30 millions USD, référencé N°TF0B8072 du 1er juin 2022, conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre de Projet d’Accès, de Gouvernance et de Réforme des Secteurs de l’Electricité et de l’Eau (AGREE) ;
Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don non remboursable de 4 millions USD, référencé N°TF0B8073 du 1er juin 2022, conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre de Projet d’Accès, de Gouvernance et de Réforme des Secteurs de l’Electricité et de l’eau
(AGREE).
Ces deux premiers Accords visent à étendre l’accès aux services de l’électricité et de l’eau basés sur les énergies renouvelables dans 15 zones urbaines et périurbaines du pays, à améliorer la performance commerciale des services de l’électricité et de l’eau et à renforcer la gouvernance des secteurs de l’électricité, de l’eau et de l’assainissement.
Projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don du 06 septembre 2022 conclu entre la République Démocratique du Congo et l’Association Internationale de Développement au titre du Projet d’Appui à la mise en œuvre et l’opérationnalisation du contrat d’achat/vente de réduction d’émissions (CAVRE/OPERPA) du programme de réduction des émissions du MaiNdombe pour un montant de 5 millions USD.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces trois Projets de textes.
IV.3. Trois (03) textes relatifs au secteur des Transports, Voies de Communication et Désenclavement
Le Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement a soumis au Conseil trois textes en vue de leur signature, par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. Ils sont relatifs au :
Projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement des Services de Recherches et de Sauvetage des Aéronefs en temps de paix en République Démocratique du Congo et Annexe.
Il s’agit du Plan national SAR aéronautique qui a pour objet de décrire les rôles et responsabilités de toutes les parties prenantes aux opérations de recherches et sauvetage, conformément aux engagements internationaux pris par la République Démocratique du Congo.
Projet de Décret portant Règlement la fonction d’Enquêteur Technique du Bureau Permanent d’Enquêtes d’Accidents et Incidents d’Aviation (BPEA).
Ce texte vient réglementer la fonction d’enquêteur de sécurité de l’aviation civile sur les accidents et incidents d’aviation civile en République Démocratique du Congo.
Il régit également les aspects relatifs à la mission des enquêteurs, aux critères de leur sélection, à leur nomination et leur assermentation comme OPJ à compétence restreinte, à leur formation régulière en vue du renforcement de leurs capacités professionnelles ainsi qu’à leurs droits et obligations.
Projet de Décret modifiant et complétant le Décret N°12/035 du 02 octobre 2012 portant création, organisation et fonctionnement du Bureau Permanent d’Enquêtes d’Accidents et Incidents d’Aviation (BPEA).
Ce texte vise l’amendement de l’existant pour des raisons de conformité à la réforme amenée par la Loi N°23/001 du 12 janvier 2023 modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi N°10/014 du 31 décembre 2010 relative à l’aviation civile ; la conformité aux recommandations des audits précédents et les réponses aux questions de Protocole du Domaine AIG.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ces trois Projets de textes.
IV.4. Projet de Décret modifiant et complétant le Décret portant statut, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public
La Ministre des Mines a présenté au Conseil le Projet de Décret modifiant et complétant le Décret N°19/17 du 25 novembre 2019 portant statut, organisation et fonctionnement d’un Etablissement Public dénommé « Fonds Minier pour les générations futures » (FOMIN).
Parlant du mobile de cette réforme, elle a indiqué qu’elle vise à sécuriser la gestion du FOMIN en recentrant le champ de ses missions et en accentuant la transparence autour du mécanisme de gestion de ses fonds. Cet encadrement fera en sorte que cet Etablissement Public ne puisse pas financer des projets n’ayant aucun lien réel avec les Mines moins encore avec les générations futures.
Ainsi, les principales modification portent respectivement sur :
la réduction des missions du FOMIN de 8 à 4, en ne conservant que celles liées à
son objet ;
l’insertion des obligations de transparence dans la gestion des fonds ;
l’épineuse question de la limitation du nombre de personnel ;
l’obligation d’élaborer un Manuel de procédures administratives, financières et comptables, à être approuvé par le Ministre de tutelle ;
des recadrages sur l’éclatement du Budget du FOMIN.
D’autres modifications ont été édictées par ces modifications principales pour le besoin de la cohérence et de la conformité aux principes légistiques.
Après débats et délibérations, ce Projet de Décret a été adopté.
IV.5. Projet de Décret portant Manuel de procédures relatives aux transactions sur les actifs miniers des entreprises publiques
La Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a soumis au Conseil le Projet de Décret portant Manuel de procédures relatives aux transactions sur les actifs miniers des entreprises publiques en République Démocratique du Congo.
L’objectif visé par ce texte est de garantir :
la transparence et la cohérence dans la réalisation de la transaction ;
la préservation des intérêts de l’Etat et des entreprises publiques concernées ; (iii) la proscription du bradage des actifs concernés.
Concrètement, toute cession d’actifs miniers de l’Etat ou des entreprises publiques, tels que définis dans ce texte, seront désormais soumis à une décision du Conseil des Ministres à travers les Ministres du Portefeuille et des Mines, après un processus de publicité, de concurrence et de valorisation préalable de ces actifs.
Par ailleurs, la Ministre d’Etat, Ministre du Portefeuille a rappelé que cette initiative fait partie des réformes implémentées par le Gouvernement et appuyées notamment par la Banque Mondiale.
Après débats et délibérations, le Conseil a adopté ce Projet de Décret.
Commencée à 11h35’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 15h52’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE
Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
"Analyse du 13/02/23: EAC/RDC,Tshisekedi accepte le déploiement des troupes rwandaises dans le Masisi"
"COMBATS FARDC-M23/RWANDA: LES FARDC EN POSITION DE FORCE , PILONNENT LES POSITIONS DU M23 - 12:02:2023"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 14/2/2023, 5:34 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
LE GOUVERNEMENT CONGOLAIS PROMET D’ÉVALUER LES PROPOSITIONS DE L'EAC ET N'EXCLUT PAS UNE POSSIBLE RUPTURE. QU'EST-CE DONC ? CHAT ÉCHAUDÉ CRAINT L'EAU FROIDE, TANT MIEUX...
En effet notre Ministre des AE est cette fois aux aguets, il prend cette fois ce nouveau calendrier de retrait et ce nouveau plan de déploiement des troupes comme des propositions que son gouvernement doit analyser. "Nous n'accepterons pas tout ce qui n’est pas dans le sens de permettre à la République d’exercer pleinement sa souveraineté, de sauvegarder son autorité territoriale, de sauvegarder l’indépendance du pays... ils vont décrypter davantage le contenu, non seulement l’écriture, mais l’esprit de ce qui a été proposé. De plus, l’accord entre le gouvernement et l’EAC concernant le déploiement de cette force régionale, aussi appelé Status of Forces Agreement (SOFA) va être très prochainement soumis à l’évaluation sans complaisance n'hésitant pas à y mettre fin. Cet accord arrive à échéance en ce mois de février. Il a été signé en septembre dernier pour une durée initiale de six mois renouvelables."
Pauvre Lutundula, j'espère pour lui qu'il sait déjà que ses revendication ne donneront rien et que le redéploiement en cours va octroyer aux différents pays intervanants autant des territoires acauis poyr eux pour implanter leir protectorat minier. Vous avez dit "balkanisation" !?!
Ailleurs c'est Kinshasa qui accuse le SG de l'EAC le Kényan Mutuku Mathuki de jouer le jeu de Kagame. En effet à l'issue de chaque réunion il manipule les communiqués finaux qui ne reflètent pas les débats où existe une tension entre Kinshasa et Kigali. Il les commet toujours en faveur de Kagame ne signalant pas la position de Kinshasa. Le ministre Lutundula s'en serait plaint plus d'une fois, il est peut-être temps qu'à son tour il commette un communiqué public qui recadre le Kényan.
A rappeler aussi que Muzito et son Nouvel élan accusent Tshisekedi de "trahison" après jadis Fayulu , cette fois pour ces propos aux Comores : "la RDC n’ira pas en guerre contre le Rwanda". Le Rwanda nous a imposé une guerre, nos soldats sont au front : entendre de telles paroles de la bouche de notre Commandant Suprême dépasse tout entendement. Nous aurons tous compris les capacités de réflexion limitées de notre PR illustrées par ses propos insensés ; une incohérence encore plus regrettable en temps guerre. Le PR proclamer sans le moindre scrupule : "ça ne sert à rien de nous battre pour des morceaux de terres, la Communauté des États de l’Afrique de l’Est deviendra notre pays" et en même temps dénonce orbi et urbi l'agression rwandaise et suspend les accords signés avec le Rwanda. Et il n'ya pas que ça, il y'a par exemple ces accords de redéploiement des troupes du fameux EAC que le CEMG a signés en son nom. On y confie aux Kenya, Ouganda, Burundi, Sud-Soudan et sans doute aussi au Rwanda chacun son terrain de combat, c'est quoi d'autre sinon un permis de pillage minier sur notre sol et une balkanisation en douce avec cette zone tampon ?
Sous traiter à ce point sans ratification démocratique via le parlement la gestion et surtout la sécurité du pays est bel et bien de la "HAUTE TRAHISON à la NATION attestée !? Les Congolais sont-ils si bêtes et irresponsables à ne pas comprendre que sous le régime Tshisekedi notre pays est descendu plus bas que terre ???
LA SITUATION DU PAYS EST AUJOURD'HUI GRAVISSIME, NOS DIRIGEANTS DOIVENT SE LEVER POUR RÉAGIR !
SOUS LE RÉGIME TSHISEKEDI, NOTRE PAYS EST DESCENDU PLUS BAS QUE TERRE !!! A bon entendeur...
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
En effet notre Ministre des AE est cette fois aux aguets, il prend cette fois ce nouveau calendrier de retrait et ce nouveau plan de déploiement des troupes comme des propositions que son gouvernement doit analyser. "Nous n'accepterons pas tout ce qui n’est pas dans le sens de permettre à la République d’exercer pleinement sa souveraineté, de sauvegarder son autorité territoriale, de sauvegarder l’indépendance du pays... ils vont décrypter davantage le contenu, non seulement l’écriture, mais l’esprit de ce qui a été proposé. De plus, l’accord entre le gouvernement et l’EAC concernant le déploiement de cette force régionale, aussi appelé Status of Forces Agreement (SOFA) va être très prochainement soumis à l’évaluation sans complaisance n'hésitant pas à y mettre fin. Cet accord arrive à échéance en ce mois de février. Il a été signé en septembre dernier pour une durée initiale de six mois renouvelables."
Pauvre Lutundula, j'espère pour lui qu'il sait déjà que ses revendication ne donneront rien et que le redéploiement en cours va octroyer aux différents pays intervanants autant des territoires acauis poyr eux pour implanter leir protectorat minier. Vous avez dit "balkanisation" !?!
Ailleurs c'est Kinshasa qui accuse le SG de l'EAC le Kényan Mutuku Mathuki de jouer le jeu de Kagame. En effet à l'issue de chaque réunion il manipule les communiqués finaux qui ne reflètent pas les débats où existe une tension entre Kinshasa et Kigali. Il les commet toujours en faveur de Kagame ne signalant pas la position de Kinshasa. Le ministre Lutundula s'en serait plaint plus d'une fois, il est peut-être temps qu'à son tour il commette un communiqué public qui recadre le Kényan.
A rappeler aussi que Muzito et son Nouvel élan accusent Tshisekedi de "trahison" après jadis Fayulu , cette fois pour ces propos aux Comores : "la RDC n’ira pas en guerre contre le Rwanda". Le Rwanda nous a imposé une guerre, nos soldats sont au front : entendre de telles paroles de la bouche de notre Commandant Suprême dépasse tout entendement. Nous aurons tous compris les capacités de réflexion limitées de notre PR illustrées par ses propos insensés ; une incohérence encore plus regrettable en temps guerre. Le PR proclamer sans le moindre scrupule : "ça ne sert à rien de nous battre pour des morceaux de terres, la Communauté des États de l’Afrique de l’Est deviendra notre pays" et en même temps dénonce orbi et urbi l'agression rwandaise et suspend les accords signés avec le Rwanda. Et il n'ya pas que ça, il y'a par exemple ces accords de redéploiement des troupes du fameux EAC que le CEMG a signés en son nom. On y confie aux Kenya, Ouganda, Burundi, Sud-Soudan et sans doute aussi au Rwanda chacun son terrain de combat, c'est quoi d'autre sinon un permis de pillage minier sur notre sol et une balkanisation en douce avec cette zone tampon ?
Sous traiter à ce point sans ratification démocratique via le parlement la gestion et surtout la sécurité du pays est bel et bien de la "HAUTE TRAHISON à la NATION attestée !? Les Congolais sont-ils si bêtes et irresponsables à ne pas comprendre que sous le régime Tshisekedi notre pays est descendu plus bas que terre ???
LA SITUATION DU PAYS EST AUJOURD'HUI GRAVISSIME, NOS DIRIGEANTS DOIVENT SE LEVER POUR RÉAGIR !
SOUS LE RÉGIME TSHISEKEDI, NOTRE PAYS EST DESCENDU PLUS BAS QUE TERRE !!! A bon entendeur...
"RDC: le gouvernement continue d'évaluer les propositions de la communauté des États de l’Afrique de l’Est - 14/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230214-rdc-le-gouvernement-continue-d-%C3%A9valuer-la-proposition-de-retrait-du-m23-de-l-eac
Réunis à Nairobi le 9 février, les chefs d’état-major de la communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC) proposent que le M23 entame son retrait à partir du 28 février pour une durée d’un mois. Il propose aussi une attribution des zones d’influence et d’action aux troupes burundaises, kényanes, sud-soudanaises et ougandaises dans les territoires occupés par le M23. Le gouvernement congolais a réagi pour la première fois à ces propositions.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
Le gouvernement congolais ne cache plus sa méfiance à l’égard de certains dirigeants et du secrétariat exécutif de l’EAC. Christophe Lutundula, vice-premier ministre chargé des Affaires étrangères, affirme que ce nouveau calendrier de retrait et ce nouveau plan de déploiement des troupes des pays membres de l’EAC ne sont à ce stade que des propositions que son gouvernement va analyser.
« Nous suivons cela avec beaucoup d’attention »
« Tout ce qui n’est pas dans le sens de permettre à la République d’exercer pleinement sa souveraineté, de sauvegarder son autorité territoriale, de sauvegarder l’indépendance de notre pays, nous n'accepterons pas ça, c'est sûr, affirme Christophe Lutundula. On va décrypter davantage le contenu, non seulement l’écriture, mais l’esprit de ce qui a été proposé. Nous suivons cela avec beaucoup d’attention ».
De plus, l’accord entre le gouvernement et l’EAC concernant le déploiement de cette force régionale, aussi appelé Status of Forces Agreement (SOFA) va être très prochainement soumis à l’évaluation.
« Requinquer le SOFA »
« Nous allons évaluer le SOFA sans complaisance. Je peux le dire, nous n’hésiterons pas à y mettre fin. Mais nous ne le souhaitons pas. Nous ne travaillons pas dans cette perspective, notre perspective, c’est de requalifier et de requinquer le SOFA », assure le vice-ministre.
Cet accord arrive à échéance en ce mois de février. Il a été signé en septembre dernier pour une durée initiale de six mois renouvelables.
►À lire aussi : RDC: la force est-africaine veut se réorganiser dans le Nord-Kivu avec un retrait du M23 en mars
"Accord portant statut de la force de l'EAC en RDC: le gouvernement promet une évaluation “sans complaisance” et n'exclut pas la possibilité d'une rupture - 14 février 2023 -
= https://actualite.cd/2023/02/14/accord-portant-statut-de-la-force-de-leac-en-rdc-le-gouvernement-promet-une-evaluation
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a présidé à Kinshasa au mois de septembre de l'année dernière, la cérémonie de signature de l’accord portant statut de la Force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC). Cet évènement est intervenu un jour avant la fin de la réunion du 7 au 9 septembre des délégués et experts des pays membres de cette organisation est-africaine dans le cadre des travaux de sa commission économique.
La force régionale annoncée en premier lieu pour une durée de six mois en RDC peine à être opérationnelle sur le terrain des opérations après le refus de la rébellion M23 de libérer les espaces occupés dans la province du Nord-Kivu.
À une question de ACTUALITE.CD de savoir si la RDC envisageait de rediscuter les termes de cet accord et surtout avec l'imbroglio qui règne autour du mandat de la force régionale, le Vice-premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula a indiqué que l'accord sera évalué “sans complaisance” par le gouvernement congolais. Et qu’en cas de non satisfaction, Kinshasa va rompre.Toutefois, a-t-il précisé, le gouvernement espère que cette force régionale va améliorer sa présence sur le terrain en remplissant sa mission."Le Sofa, si le Sofa (NDLR : Un accord qui définit les règles d'établissement d’une armée étranger sur un territoire, règles de personnalisation même avec la monusco, nous avons un tel accord) est à durée déterminée avec clause de reconduction éventuelle signifie il faut évaluer même dans la vie contractuelle normale. Nous allons évaluer le Sofa sans complaisance et je peux le dire s'il échet il faut y mettre fin on hésitera pas à y mettre fin", a-t-il répondu ce lundi 13 février au cours d’un point de presse."Notre perspective c'est de requalifier, requinquer le Sofa, donc nous ne sommes pas dans la perspective d'une révocation, disons de la fin du Sofa quoique dans l'analyse on peut être pessimiste mais dans l'action nous voulons être optimiste. Le Président de la République le dit souvent dans ses interventions le salut du peuple c'est la loi suprême, s'il s'avère et qu'il faudra qu'on se comprenne bien avec nos partenaires, que ça n'a servi à rien, on ne va pas se créer des problèmes", a prévenu le chef de la diplomatie congolaise.
Et de poursuivre :Pour le contexte, les troupes burundaises et Kényanes dans le cadre de cette force régionale sont déjà sur le sol congolais. Ce projet a provoqué un tollé dans les rangs de la société civile. Le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege considère d’ailleurs que “le déploiement du contingent de l’EAC démontre l’échec de la diplomatie. Une humiliation de plus pour notre Nation”."Nous, nous avons besoin de solutions rapides, nous avons besoin de travailler pour le développement de notre pays, nous avons besoin d'avoir de bonnes élections, nous avons besoin d'avoir la paix dans notre pays, tout ce qui ne contribue pas à la paix, ça ne sert à rien de le garder, ça je peux vous le dire. Encore une fois nous ne travaillons pas dans la perspective de mettre fin en catastrophe le Sofa et donc la force régionale".
La question relative à l'inactivité de la force régionale de l’EAC face à la progression des combattants du M23 était au centre d'une importante réunion entre le bureau de l'Assemblée nationale et le ministre de la défense nationale et anciens combattants Gilbert Kabanda accompagné du commandement des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Face à l'attitude de la Force de l'EAC et si dans un délai raisonnable, les choses ne changent pas sur le terrain, prévenait Christophe Mboso, l'Assemblée nationale va demander au Chef de l'État Félix Tshisekedi de prendre des décisions qui s'imposent.
"Déploiement de la Force de l’EAC : le gouvernement va analyser le document et donnera sa position, affirme Lutundula - 14/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/14/actualite/politique/deploiement-de-la-force-de-leac-le-gouvernement-va-analyser-le
"Agression dans l’Est : une nouvelle Feuille de route pour le retrait du M23 des zones occupées tracée par la force de l’EAC - 14 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/14/agression-dans-lest-une-nouvelle-feuille-de-route-pour-le-retrait-du-m23-des-zones-occupees-tracee-par-la-force-de-leac.html/128286/
Toujours actifs dans l’Est du pays, les rebelles du M23, soutenus par le régime de Kigali, avancent sur la ligne de front, capturant des villages proche de la localité de Sake, dernier verrou pour le mouvement de s’offrir la voie pour la ville de Goma, au Nord-Kivu. Sur terrain, la situation est marquée par la recrudescence de l’activisme du M23 et l’agression avérée du Rwanda. D’après Kinshasa, en violation du cessez-le-feu décrété par la communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), la coalition M23/RDF continue d’attaquer les positions des forces armées de la RDC.
Face à ce tableau volatile, la force régionale de l’EAC, visiblement non-offensive, vient de mettre en place une nouvelle Feuille de route qui rassure, pour la énième fois, d’un cessez-le-feu avec le M23 mais aussi de son retrait effectif des zones occupées. À l’en croire, ce retrait progressif pourrait intervenir en début de mois de mars 2023.
Selon un document confidentiel révélé par la RFI, la nouvelle Feuille de route a été tracée au sortir d’une rencontre des chefs d’état-major de la région. Ces derniers ont, dans la même foulée, acté le non-respect des précédentes échéances décidées lors d’un sommet des Chefs d’États en novembre 2022.
La nouvelle Feuille de route propose notamment d’une part la mise en place d’un mécanisme chargé de vérifier le bon respect du cessez-le-feu, et d’autre part, le nouveau déploiement des effectifs militaires. Elle indique aussi le retrait des rebelles en trois phases dont :
- Du 28 février au 10 mars 2023, les terroristes pourront déjà se retirer de Kibumba et Rumangabo, actuellement sous contrôle de la force régionale, mais aussi les localités récemment occupées sur l’axe Sake.
- Du 13 au 20 mars 2023, le M23 va se retirer des zones centrales du Nord-Kivu, celles autour du parc des Virunga.
- Du 23 au 30 mars, ils pourront libéré les positions conquises au mois d’octobre : à Rutshuru et Kiwanja, mais aussi Bunagana, à la frontière avec l’Ouganda.
Par ailleurs, la force régionale de l’EAC a décidé de se partager le contrôle des zones qui seront libérées par les M23. D’après une cartographie rendue publique à travers les médias, les forces armées du Burundi vont occuper Saké, Kilolirwe et Kitchanga. Bien plus, l’armée du Sud-Soudan et Kenya, prendront Rumangabo. La force kenyanne elle-même occupera Kibumba, Tongo, Bwiza et Kishishe, pendant que l’Ouganda va contrôler Bunagana, Kiwanja et Mabega.
Il sied de souligner que cette nouvelle Feuille de route prévoit aussi une intervention plus large des troupes de l’EAC qui concerne même des zones qui ne sont pas occupées actuellement par les terroristes du M23. Cependant, elle n’évoque aucune éventuelle offensive de la force régionale contre les terroristes tel que souhaité par Kinshasa.
Toutefois, le gouvernement congolais promet d’analyser minutieusement ce nouveau plan pour donner sa position après. « On va décrypter davantage le contenu de ce rapport. Le gouvernement va dire son nom », a indiqué Christophe Lutundulu, dans un briefing de presse, lundi, à Kinshasa.
"RDC: La crise a tellement duré au point de ne plus intéresser la communauté internationale ? - 14 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/14/rdc-la-crise-tellement-dure-au-point-de-ne-plus-interesser-la-communaute-internationale
"Dans l'est de la RDC, les objectifs du M23 difficiles à cerner ? - 14 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/14/dans-lest-de-la-rdc-les-objectifs-du-m23-difficiles-cerner
Les combattants du M23 à Kibumba
Les rebelles du M23 sèment le chaos dans l'est de la République démocratique du Congo mais ce qu'ils cherchent à obtenir est obscur. Depuis fin 2021, ils se sont emparés de vastes pans de territoire du Nord-Kivu, provoquant le déplacement de centaines de milliers de personnes.Mouvement majoritairement tutsi, en sommeil depuis 2013, le M23 a repris les armes il y a un peu plus d'un an, en reprochant à Kinshasa de ne pas avoir respecté des engagements sur la démobilisation et la réinsertion de ses combattants."Nous voulons un dialogue direct avec le gouvernement, il faut s'attaquer aux racines du conflit", déclare Lawrence Kanyuka, porte-parole politique du mouvement. Mais il ne précise pas les revendications du M23 (pour "Mouvement du 23 mars"). "On ne peut pas mettre la charrue avant les boeufs", élude-t-il.
La RDC accuse son voisin le Rwanda de soutenir ces rebelles, ce qui est corroboré par des experts de l'ONU, les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux, bien que Kigali s'en défende.L'Est congolais est riche en minerais tels que l'or, le coltan ou l'étain, alors que le Rwanda est un minuscule Etat enclavé doté de peu de ressources naturelles."Le M23 n'est qu'un pion du Rwanda", affirme le général Sylvain Ekenge, porte-parole des forces armées de RDC (FARDC). Pour le Rwanda, estime-t-il, "c'est une question de survie économique".
En dépit des efforts internationaux pour désamorcer la crise, le M23 continue à avancer. Il s'est par exemple emparé en janvier de Kitshanga, au nord-ouest de la capitale provinciale Goma qu'il menace maintenant d'encercler.
- Tensions régionales -
Ce qui a déclenché le conflit n'est pas clair, mais des experts pointent les tensions régionales récurrentes comme cause sous-jacente.
L'Ouganda a lancé en novembre 2021 avec la RDC une opération militaire dans l'est congolais pour lutter contre un groupe armé d'origine ougandaise. Kampala a aussi entrepris d'améliorer les infrastructures routières dans la région, offrant une alternative potentielle aux voies d'approvisionnement passant par le Rwanda.
D'après le général Ekenge, cela a pu contribuer à déclencher la crise. Le président rwandais Paul "Kagame a dit : ces routes ne fonctionneront pas", déclare-t-il.
Mais selon des experts de l'ONU et en dépit de rivalités régionales supposées, Kampala a fermé les yeux sur le M23, notamment quand les rebelles se sont emparés de Bunagana à la frontière ougandaise. Les combattants du M23 font aussi des allées et venues entre la RDC et l'Ouganda, notent ces experts.
Jason Stearns, directeur du Groupe d'experts sur le Congo (GEC), organisme rattaché à l'Université de New York, estime également probable que les tensions géopolitiques ont motivé l'offensive du M23 et suggère que l'Ouganda et le Rwanda sont passés "de la rivalité à la complicité".
Les déclarations publiques du M23 ont aussi évolué. Au début, il a nié affronter l'armée congolaise, avant de le reconnaître en affirmant qu'il combattait parce qu'il était attaqué.
Le M23 a ensuite dénoncé des alliances entre les FARDC et des groupes armés tels que les FDLR, créés par des miliciens hutu rwandais dans l'est de la RDC après le génocide des Tutsi de 1994 au Rwanda.
- "Pousser leurs limites" -
Human Rights Watch affirmait en octobre que des officiers congolais avaient fourni un soutien à diverses milices, dont les FDLR, dans la lutte contre le M23.
Le M23 a de plus en plus évoqué ces miliciens FDLR et le danger qu'ils représentent pour les Tutsi congolais, Kigali dénonçant également la coopération présumée entre la RDC et cette milice.
C'est "un faux-fuyant", affirme le général Ekenge, en rappelant que l'armée congolaise a elle-même mené par le passé des opérations contre les FDLR.
Pour Jason Stearns, des éléments du M23 sont sans doute sincères quand ils s'inquiètent pour les Tutsi congolais. Mais les motivations varient selon les individus, dit-il, et certains invoquent ces craintes à des fins politiques, selon lui.
Le pouvoir de Kigali, issu du Front patriotique rwandais qui a mis fin au génocide de 1994, est légitime dans sa volonté affirmée de défendre les Tutsi, constate l'expert. Toutefois, sa position vis-à-vis des FDLR paraît aussi "très pratique" au vu de ses intérêts dans l'est de la RDC.
Onesphore Sematumba, expert de la RDC pour ICG (International Crisis Group), pense également que la rébellion du M23 trouve ses origines dans les craintes économiques du Rwanda. Mais, dit-il, la situation a évolué.
En raison de la faiblesse de la réponse militaire congolaise, les rebelles du M3 envisagent peut-être maintenant d'aller plus loin que ce qu'ils imaginaient au départ.
"Au fur et à mesure qu'ils avancent et ne trouvent pas d'opposition efficace en face, ils vont pousser leurs propres limites", estime M. Sematumba. Pour lui, "c'est une logique opportuniste qui est en train de prendre forme".
"RDC: Crise humanitaire persistante, mobilisation des fonds, prise en charge des déplacés… Interview exclusive avec Joyce Cleopa Msuya, Sous SG de l’ONU - 14 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/14/rdc-crise-humanitaire-persistante-mobilisation-des-fonds-prise-en-charge-des-deplaces
La tanzanienne Joyce Msuya, sous-Secrétaire générale des Nations unies aux affaires humanitaires et Coordonnatrice adjointe des secours d’urgence au Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), est en RDC. Son séjour s’est étendu du 5 au 10 février. Sa mission était d’évaluer la crise humanitaire qui continue de se dégrader.
Elle était accompagnée de Matthew Nims, Assistant adjoint de l’Administrateur du Bureau de l’aide humanitaire d’USAID.
Des entretiens avec de hauts-responsables de la RDC et des organisations humanitaires à Kinshasa ont été organisés. Joyce Msuya s’est confiée à ACTUALITE.CD dans une interview exclusive.
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/13/agression-dans-lest-les-fardc-enregistrent-des-avancees-decisives-sur-plusieurs-positions-du-m23.html/128254/
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/14/rdc-le-gouvernement-insiste-sur-la-mise-en-oeuvre-de-la-feuille-de-route-de-luanda-unique-voie-de-sortie-de-la-crise-dans-lest.html/128262/
"RDC: treize civils tués dans une attaque de la milice Codeco en Ituri - 13 février 2023
= https://afrique.lalibre.be/75761/rdc-treize-civils-tues-dans-une-attaque-de-la-milice-codeco-en-ituri/
"À l’est de la RDC, la Codeco et les ADF poursuivent eux aussi leurs offensives - 14-02-2023
= https://www.jeuneafrique.com/1417723/politique/a-lest-de-la-rdc-la-codeco-et-les-adf-poursuivent-eux-aussi-leurs-offensives/
"Bukavu : paralysie des activités ce mardi à la suite de la journée ville morte - 14/02/2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/14/actualite/societe/bukavu-paralysie-des-activites-ce-mardi-la-suite-de-la-journee-ville
"Décryptage : les causes de contreperformance des FARDC face au M23 - 14-02-2023
= https://afridesk.org/causes-de-contreperformance-des-fardc-face-au-m23/
Depuis le lancement de l’état de siège dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en mai 2021, la situation sécuritaire s’est davantage détériorée au point que l’armée et les forces de sécurité ont vite perdu le contrôle de la situation. Plus de six mois après la prise de la ville de Bunagana par les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, l’armée congolaise (FARDC) peine à se réorganiser ni à récupérer des territoires occupés. Au contraire, le M23 élargit son rayon d’action et se trouve aux portes de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, après la prise de la cité de Kitchanga le 26 janvier 2023. Cette cité est un axe stratégique qui permet de relier Goma à la partie nord de la province. Ceci est un coup dur pour les populations de Goma et Masisi. Kitchanga, un centre d’activité commercial important est considéré comme le grenier de Goma qui risque d’être asphyxiée.
Comment expliquer la défaillance de l’armée congolaise, FARDC, face à cette rébellion ? C’est ce que nous allons expliquer en grandes lignes dans cette analyse à la suite des entretiens que nous avons eus avec plusieurs officiers supérieurs de l’état-major opérationnel et certains commandants d’unité déployés dans les zones de combats. L’article propose également quelques pistes de solutions prioritaires visant à renforcer les capacités opérationnelles des FARDC. L’analyse détaille certains points évoqués dans l’interview que j’ai accordée à actualite.cd[1].
Une armée sans ordre de bataille
Les FARDC restent une armée faible sur le plan opérationnel et hétéroclite, avec un ordre de bataille[2] flou sinon quasi inexistant, due à des réformes infructueuses, à l’intégration des groupes armés et des éléments rebelles déloyaux envers leur hiérarchie.
Problème de leadership et de multiplicité des chaines de commandement
Plusieurs analyses d’experts n’ont cessé de mentionner que les FARDC étaient particulièrement faibles au niveau du commandement. Ces constats se sont vérifiés dans nos entretiens avec les militaires déployés au front. Le retour d’expérience et l’analyse de récents revers subis successivement au Nord-Kivu par les FARDC contre le M23 depuis juin 2022 attribuent principalement l’inefficacité des FARDC au niveau de leur commandement désorganisé, dysfonctionnel et peu compétent. Effectivement, sur le plan opératique, plusieurs officiers se plaignent d’une superposition des structures dans la chaine de commandement et d’absence d’unicité de commandement.
Nos interlocuteurs pointent des chevauchements de compétences entre les différents échelons de commandement. On ne sait pas réellement qui commande les opérations militaires entre les différents échelons de commandement :
Est-ce le sous-chef d’état-major des FARDC, la Maison militaire du Président depuis Kinshasa, l’état-major avancé dépendant de Kinshasa, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Commandant de la 3ème zone de défense, le Commandant de la 34ème région militaire (Nord-Kivu), les Commandants des secteurs opérationnels, le Commandant de la task force de la Garde républicaine, le Commandant du 3ème Groupement aérien, etc… ?
Actuellement au Nord-Kivu, le Gouverneur militaire n’a aucune vue sur l’ensemble des opérations militaires menées sur le territoire où il exerce une autorité administrative territoriale. Le commandant de la 34ème région militaire, à qui devrait revenir légalement la responsabilité de la conduite des opérations militaires, reste marginalisé dans certaines prises de décision. Pourtant, la loi organique portant organisation et fonctionnement des FARDC lui confère mission d’assurer la mise en condition des unités sous sa responsabilité. Il s’agit concrètement de la mission de mise en condition des troupes déployées sur l’espace géographique dont il est responsable. En cas d’alerte ou de menace armée, la mise en œuvre opérationnelles de ces unités. C’est exactement ce qui s’est passé en 2013, après la chute de Goma, lorsque le feu Général-major Lucien Bahuma, alors commandant de la 8ème Région Militaire de l’époque (Nord-Kivu), avait été désigné commandant de toutes les opérations menées dans cette province[3]. En attribuant au Général Bahuma, à la fois le commandement des opérations militaires et celui la Région Militaire (Nord-Kivu), cela avait clarifié la chaîne de commandement, tout en répondant à un principe opératique cardinal : « unité de terrain – unité de commandement »[4]. Et les résultats se sont matérialisés sur le terrain. Selon nos sources militaires, on compte actuellement pas moins 24 généraux présents au Nord-Kivu dont plusieurs à la tête des différents axes opérationnels.
A ces faiblesses, s’ajoutent la non maîtrise des effectifs de l’armée, l’absence de tableaux organiques et de tableaux de dotations pour permettre une vue d’ensemble de l’armée ainsi que de leur matériel. Les unités au combat font preuve de très faibles capacités opérationnelles sur les plans de manœuvres et logistique. On est incapable de planifier et d’organiser des opérations coordonnées interforces et interarmes entre les unités de couverture (infanterie), les unités de défense principale (blindées, mécanisées artillerie), les unités spéciales et l’appui aérien.
A cet imbroglio au niveau de la direction des opérations militaires, s’ajoute en outre la présence de certaines unités militaires indépendantes du commandement opérationnel local et de la Région militaire. Selon un officier général : « Les généraux de l’obédience du chef de l’Etat imposent leurs options et instaurent un climat de peur et de délation auprès des autres officiers capables de proposer des solutions efficaces. D’où la timidité de certains commandants à prendre des initiatives de crainte d’être injustement accusés par ces ‘généraux président ». Ces officiers pointent particulièrement les interférences du Chef de la Maison militaire du Président, le général-major Franck Buamunda Ntumba et du Sous-chef d’état-major général chargé des opérations, le général-major Chico Tshitambwe. Ces derniers prennent des initiatives unilatérales et cavalières, sans se concerter avec les autres échelons de commandement local au Nord-Kivu. Ce qui pose parfois des problèmes dans la coordination des opérations car ne maîtrisant pas toutes les subtilités du terrain. D’où le découragement de certains commandants d’unité, nous souffle-t-on par une source de l’état-major de la Région militaire.
Des unités déstructurées, en sous-effectifs, après plusieurs revers militaires
Les revers militaires subis par les FARDC ont occasionné la déstructuration des unités sur le terrain. Plusieurs soldats ont déserté leurs unités déjà en sous-effectifs à cause des chiffres gonflés par leurs chefs afin de détourner l’argent, les primes des fictifs et les dotations en carburants et en matériels logistiques. Plusieurs chefs militaires, à tous les échelons, profitent des budgets additionnels des opérations pour se faire une santé financière. Cette cannibalisation des moyens militaires impacte négativement l’efficacité des opérations militaires. La reconstitution de ces unités et leur reconditionnement deviennent dans ce scénario difficiles à réaliser.
Des troupes démotivées et sans une bonne prise en charge
Sur le terrain, on note une absence de motivation des troupes combattantes. Il nous revient de toutes les sources interrogées que les militaires déployés au front ne sont pas motivés et ne sont pas correctement pris en charge, notamment en cas de blessures ou de décès. Leurs familles souffrent et sont délaissées. Du coup, ils lèvent le pied et évitent de se battre en voyant le sort réservé à leurs collègues blessés ou morts au combat, souvent enterrés sans dignité. Cette démotivation est également due par le fait que les commandants d’unité, très peu formés aux techniques de gestion de groupe (dynamique de groupe), n’entretiennent pas de causerie morale pour motiver leurs troupes. D’autre part, les soldats rechignent à obtempérer aux ordres de leurs chefs qu’ils accusent, à tort ou à raison, de détourner leurs primes.
Problème de relève des troupes
Les officiers se plaignent également de l’absence de relève des unités déployées au Nord-Kivu. « On ne peut pas combattre sur un même front pendant près de 10 ans sans être reconditionné ou relevé », nous dit un colonel.
La Force de l’EAC est tout autant inefficace que la MONUSCO
C’est ce que nous rapportent tous les interlocuteurs qui disent tous que la solution ne se trouve pas en la force régionale au sein de laquelle des officiers rwandais participent aux activités des renseignements, même si leurs officiers ont été priés de quitter la RDC. Ils poursuivent leurs missions de l’autre côté des frontières. Les congolais doivent développer une conscience historique que les Etats de l’EAC sont partie prenante active de la crise qui ronge l’est de la RDC pour avoir été à la base de l’invasion du Zaïre en 1996 pour des motivations géoéconomiques. Le déploiement de la force de l’EAC répond à l’objectif non avoué de maintenir la RDC dans un ordre géopolitique d’un pays militairement vaincu. La preuve en est qu’aujourd’hui les FARDC sont interdites d’entrée dans les territoires occupés par le M23 et laissés sous contrôle de la Force de l’EAC. C’est ni plus ni moins une perte de souveraineté sur une partie du territoire national.
Quelques pistes de solution prioritaires
L’état de délabrement des FARDC exige d’opérer de réelles réformes qui n’accordent aucune place à des complaisances politiciennes et népotistes car il s’agit de la souveraineté d’un Etat et des vies humaines sont constamment en danger. D’où l’urgence de réorganiser correctement les forces armées de la base au sommet. Si la mise en place d’un plan de réforme peut prendre des années, rien n’empêche de commencer à distiller çà et là des doses de réformes ponctuelles au niveau des dispositifs militaires déployés dans des zones opérationnelles.
Une certaine opinion profane et ignorante, obnubilée par des relents partisans et politiciens, veut faire croire qu’il est impossible de réformer une armée en temps de guerre. C’est de la pure démagogie et manipulation irrationnelle. L’exemple de l’Angola est assez éloquent pour démentir ces idées-reçues. L’Angola est l’un des modèles des pays africains qui a pu réussir la réforme de ses services de sécurité en période de guerre ou dans une situation fragile de post-conflit en mettant en place un système de défense efficace et performant. Entre 1990 et 2002, l’Angola s’est engagé dans la réforme, la modernisation et l’équipement de son armée en développant la doctrine militaire de « combat performance »[5]. Les résultats se sont vite réalisés sur le terrain. Aujourd’hui, l’Angola devient une puissance régionale incontestée en Afrique centrale.
- Définir un ordre de bataille clair pour une mise en œuvre opérationnelle efficace des unités de combat afin de permettre aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux opératiques et tactiques.
- Reconstituer quelques unités spéciales mobiles pour parer au plus pressé
Bien qu’une réforme de l’armée s’étale sur une longue période, on peut déjà constituer des unités spéciales mobiles. Entre 9 à 15 mois, on peut facilement constituer trois à six bataillons mobiles de force de réaction rapide[6] et les équiper selon les besoins sécuritaires et les menaces. On peut s’inspirer de la formation de 32ème Brigade de l’unité de réaction rapide (URR) basée à Kindu et du programme « Train The Trainers » qui a permis de former quelques instructeurs congolais capables de former ces unités. Ainsi, parallèlement à cette formation des unités spéciales, on peut implémenter progressivement la version longue de la réforme de l’armée, en même temps que la remise à l’ouvrage des écoles militaires, des centres d’instruction et autres écoles de formation spécialisées de l’armée et la construction des casernes militaires.
- La restructuration de l’armée autour d’une chaîne de commandement souple
Optimiser la chaîne de commandement et attribuer la direction et la coordination des opérations au Commandant de la 34ème région militaire, appuyé administrativement et logistiquement par le Gouverneur de la Province. Le but est de renforcer le rôle, l’autorité hiérarchique, l’autonomie décisionnelle et l’autonomie opérationnelle et tactique du Commandant de la 34ème Région militaire qui doit devenir le vrai patron de toutes les unités déployées au Nord-Kivu, en étroite collaboration avec le Gouverneur Militaire. Cela va augmenter l’efficacité de l’armée en respect avec le principe : Unité de terrain – unité de commandement – autonomie opératique/tactique.
- Alléger la chaine de commandement en supprimant plusieurs postes de commandement intermédiaires ou parallèles inutiles.
- Clarifier les rôles entre le chef de la maison militaire du président, le ministre de la Défense, le chef d’état-major général et ses adjoints et le chef de la zone de défense.
- Allouer des moyens logistiques et financiers adéquats aux troupes déployées au front avec une bonne prise en charge efficace sur le terrain des militaires blessés au combat et une prise en charge des familles des militaires morts au combat.
- Mettre à l’écart les officiers et militaires déloyaux et les régiments issus du CNDP et du mixage de 2008 en vue d’éviter leur collusion avec les groupes armés locaux proches du Rwanda et de l’Ouganda.
- Procéder à la relève, au reconditionnement et à la réorganisation rapide des unités engagées dans les opérations depuis plusieurs années.
- Réorganiser les structures de renseignements en les dotant de matériels des systèmes de communication adéquats.
Contrairement à d’autres idées reçues, le rapport de forces sur le terrain en termes de matériels et d’hommes est théoriquement largement favorable aux FARDC. Il faut mettre du sérieux au niveau du leadership des opérations en laissant le commandement entre les mains d’une personne qui doit directement rendre les comptes au commandant suprême et au chef d’état-major général sans passer par des intermédiaires. Tout est question de vision stratégique et de volonté politique.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Analyste et Expert des questions sécuritaires et de défense de l’Afrique médiane
Références
[1] https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-pourquoi-les-fardc-peinent-defaire-le-m23-entretien-avec-jean-jacques-wondo-expert.
[2] Un ordre de bataille (ORBAT) est un dispositif ou un ensemble d’informations décrivant la structure de commandement d’une formation militaire et de tous ses éléments subalternes. Représentée sous forme d’organigramme, elle définit la relation de commandement et la structuration des éléments en cause. L’ordre de bataille définit le fonctionnement hiérarchique des éléments militaires, selon des formes qui varient selon les doctrines des armées, et permet aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux tactiques, opérationnels et stratégiques..
[3] Jean-Jacques Wondo O. Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, DESC, 2015. Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Forces-Arm%C3%A9es-Congo-irr%C3%A9formable-Prospective/dp/9090287744.
[4] Dans l’ouvrage « Les Armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC », l’Unité de commandement, notion capitale dans l’organisation militaire, exige qu’un seul chef dispose de tous les pouvoirs dans les domaines et l’espace géographique de l’organisation pour laquelle il est responsable. Ceci implique clairement que chaque subordonné ne reçoive des ordres que du seul supérieur (hiérarchique et fonctionnel à la fois) et qu’il n’ait de compte à rendre qu’à celui qui lui a assigné explicitement la mission.
[5] Michel Luntumbue et Jean-Jacques Wondo, La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance, Note d’analyse, GRIP, 03 Juin 2015.
[6] On devra sélectionner quelques éléments au sein des unités, dans le but de leur soumettre rapidement une formation pour constituer provisoirement des unités mobiles d’intervention rapide.
"EAC : le secrétaire général joue-t-il le jeu de Paul Kagame ? - 14.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117586_eac_le_secretaire_general_joue_t_il_le_jeu_de_paul_kagame.html
Peter Mutuku Mathuki est le secrétaire général de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC). Le Kényan assume le rôle de secrétaire du sommet des chefs d’État de l’organisation régionale. Il coordonne aussi les réunions du Conseil des ministres et supervise toutes les institutions de l’EAC.
Défenseur de l’intégration régionale, Mathuki serait-il sur le point de ternir sa propre image et celle de l’EAC, dans la manière de traiter la crise rwando-congolaise. Principal administrateur et comptable de la Communauté est accusé de jouer le jeu de Paul Kagame, président rwandais, présenté par plusieurs rapports comme le parrain des groupes armés qui écument la partie orientale du pays de Félix Tshisekedi.
De quoi s’est-il rendu coupable ? Titulaire d’un MBA et d’un doctorat en gestion stratégique et intégration régionale de l’Université de Nairobi, Peter Mutuku est accusé de manipuler les communiqués finaux de différentes rencontres sur la tension entre Kinshasa-Kigali, en faveur de Paul Kagame.
Tout a commencé à Charm el-Cheikh, en Egypte, en marge de la COP27. Cette réunion de haut niveau avait mis autour de la table, les présidents du Rwanda, Paul Kagame, de la Tanzanie Samia Suluhu, du Kenya William Ruto, du Burundi Evariste Ndayishimiye et le Premier ministre congolais Jean-Michel Sama Lukonde. Selon Kinshasa, le secrétaire général de l’EAC a pondu un communiqué qui ne reflétait pas le débat et la position congolaise.
« Nous étions là et nous avions fait de remarques. Il nous a été rassuré que la version qui va sortir, sera corrigée, notamment sur la question de cessez-le-feu. Qui n’a pas été notre surprise très désagréable que de voir que le secrétaire général de l’EAC, Mr. Mathuki, en a fait de sa tête… qu’il cesse de faire ça », a dénoncé le chef de la diplomatie congolaise.
A Bujumbura, lors du 20e sommet extraordinaire des chefs d’État de l’EAC, Mathuki a réitéré la même chose, que d’aucuns pensent être complice de Kigali.
« C’est le deuxième coup qu’on nous fait. On se met d’accord, et on s’amuse à sortir des choses sur lesquelles on est pas d’accord », a tonné le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula qui, avec l’autorisation de sa hiérarchie, a fait « un communiqué au nom du gouvernement, pour recadrer ce qui a été décidé ».
Cependant, la RDC affirme qu’elle est ouverte « au dialogue interne et externe », mais, précise Lutundula, il y a un environnement qu’il faut créer. « Un environnement qui permet l’accalmie, la sérénité et le retour de la confiance », a-t-il dit, prévenant que « ça ne sert à rien de donner l’impression de faire une pièce de théâtre ».
« Vous ne pouvez construire une perspective de paix que s’il y a confiance mutuelle et engagement ferme », a-t-il interpellé tout en précisant que « le Congo ne veut jamais la guerre à personne ».
« Le Congo, son chef d’Etat Félix Tshisekedi, son gouvernement, son Parlement, nous sommes tous ouverts au dialogue interne et externe, à condition que ça soit un dialogue de la vérité, de la sincérité, un dialogue constructif. Mais pas un dialogue forcé avec les armes », a martelé Christophe Lutundula
"Le Parti de Muzito accuse Félix Tshisekedi de trahison pour avoir déclaré que la « RDC n’ira pas en guerre contre le Rwanda » - 14.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117614_le_parti_de_muzito_accuse_felix_tshisekedi_de_trahison_pour_avoir_declare_que_la_rdc_n_ira_pas_en_guerre_contre_le_rwanda.html
Dans une déclaration faite, lundi 13 février 2023, le parti politique Nouvel Élan dénonce les propos tenus, jeudi dernier, par le président de la République, Félix Tshisekedi, à Moroni capitale de Comores, selon lesquels la RDC « n’ira pas en guerre contre le Rwanda ».
Cette formation politique trouve anormal qu’au moment où les Forces armées de la République démocratique du Congo se battent contre l’agréssion rwandaise, ougandaise et les forces de l’EAC, que le chef de l’État se rende complice à travers ses propos « démobilisateurs qui frisent une fois de plus la trahison ».
Pour le parti Nouvel Élan, en déclarant tout haut qu’il ne fera pas la guerre contre les agresseurs de la RDC, le président de la République accepte implicitement que les populations congolaises de l’Est soient violées, chuchotées, massacrées et dépouillées de leurs terres.
Ce parti politique condamne tous ses propos et rappelle que les FARDC, ainsi que le peuple font face à une agression des armées rwandaise, ougandaise, burundaise depuis plusieurs décennies. Ce qui a, dit-il, occasionné des millions de déplacés et de morts
En revanche, le Nouvel Élan note qu’il n’y aucun militaire congolais au Rwanda, en Ouganda ni au Burundi comme c’est le cas en RDC.
À l’en croire, il est inadmissible que le chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, président en exercice de la SADC, préfère recourir aux armées de la balkanisation dont les forces régionales de l’EAC pour combattre les mêmes forces de l’EAC alliées du M23.
Face à ce qu’il qualifie de trahison dont se rend coupable le régime actuel, le parti Nouvel Élan encourage les FARDC à se battre aux côtés de la population contre les armées rwandaise, ougandaise, burundaise et les armées de la balkanisation dites forces de l’EAC.
Par ailleurs, le parti de l’ancien premier ministre, Adolphe Muzito, appelle les populations congolaises principalement celle de l’Est à demeurer debout, vigilantes et à résister contre les agresseurs ainsi que leurs complices congolais, mais aussi à se mobiliser pour sanctionner le régime en place lors des prochaines échéances électorales.
"RDC-Rwanda « Nous ne voulons pas de guerre » : les propos de Félix Tshisekedi frisent la trahison (Nouvel Elan) - 13.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117541_rdc_rwanda_nous_ne_voulons_pas_de_guerre_les_propos_de_felix_tshisekedi_frisent_la_trahison_nouvel_elan.html
"Agression rwandaise : Félix Tshisekedi accusé de complicité et de trahison, voici la raison ! - 13/02/2023
= https://7sur7.cd/2023/02/14/agression-rwandaise-felix-tshisekedi-accuse-de-complicite-et-de-trahison-voici-la-raison
Le parti politique Nouvel Élan estime que la déclaration du président Tshisekedi aux îles Comores, disant ne pas vouloir faire la guerre au Rwanda, est une trahison envers la République démocratique du Congo.
Cest l'essentiel d'une déclaration politique lue le 13 février 2023 par le porte-parole de ce parti de l'opposition, Albert Mukulubundu.Le parti de l'ancien premier-ministre Adolphe Muzito rappelle les propos tenus par le chef de l'Etat congolais auprès des rebelles et des forces d'auto-défense de la partie Est leur démontrant que la communauté de l'Afrique de l'Est, dans le cadre de la ZLECAF, deviendrait récemment un seul pays et que se battre pour des morceaux de terres ne servirait plus à rien.« Le chef du régime de Kinshasa se rend complice à travers des propos démobilisateurs et défaitistes qui frisent une fois de plus la trahison... Il accepte donc implicitement que les populations de l’Est soient violées, chicottées, massacrées et dépouillées de leurs terres », a-t-il déclaré.Par ailleurs, ce parti membre de LAMUKA réitère son opposition au recours aux forces de l'EAC car, estime-t-il, il est impossible de résoudre une crise en travaillant avec ceux qui l'ont créée.« Il y a lieu de noter qu'il n'y a aucun militaire congolais au Rwanda, en Ouganda ni au Burundi comme c'est le cas en RDC. Cependant, il est curieux de constater le choix opéré par le régime actuel pour trouver la paix sans faire la guerre pour se défendre contre nos agresseurs. Ne dit-on pas qu'une diplomatie sans une armée forte et une musique sans instrument ? ».
Notons qu'un deuxième rapport des experts des Nations-Unies qui a fuité dans la presse a, de nouveau, confirmé l'apport en matériel et logistique de l'armée rwandaise au M23, groupe rebelle qui a ressurgi depuis avril dernier. Ces rebelles endeuillent et occupent des localités dans l'Est de la RDC depuis des mois maintenant.
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117520_agression_rwandaise_lamuka_exige_le_retrait_de_la_rdc_de_l_eac_et_pense_que_le_congo_doit_compter_sur_l_appui_de_la_sadc.html
"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 14.02 - LA TRAHISON DE TSHILOMBO PREND CORPS : LA RDC DÉPECEE EN ZONES D'INFLUENCE EAC"
.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 15/2/2023, 6:38 pm, édité 1 fois
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
LES POLITIQUES ONT COMMENCÉ A METTRE CLAIREMENT LES MOTS SUR LES GRAVES FORFAITURES DE NOTRE PR TEL QUE NOUS LE DISIONS CI-DESSUS. JUSQU’OÙ ???
Le député Claudel Lubaya dit à propos du nouveau redéploiement décidé par l'EAC, la RDC comprise que "le Kenya, l'Ouganda et le Sud-Soudan ont reçu chacun sa part de gâteau pour en disposer ; le pays n'est plus entier, son territoire morcélé, son intégrité rétrécie, sa souveraineté rognée".
Firmin Yangambi, un activiste de droits de l'Homme connu "se dit très énervé par ce qu’il considère d’un abandon absolu de la souveraineté sur une bonne partie du territoire national, une balkanisation du pays".
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Le député Claudel Lubaya dit à propos du nouveau redéploiement décidé par l'EAC, la RDC comprise que "le Kenya, l'Ouganda et le Sud-Soudan ont reçu chacun sa part de gâteau pour en disposer ; le pays n'est plus entier, son territoire morcélé, son intégrité rétrécie, sa souveraineté rognée".
Firmin Yangambi, un activiste de droits de l'Homme connu "se dit très énervé par ce qu’il considère d’un abandon absolu de la souveraineté sur une bonne partie du territoire national, une balkanisation du pays".
"La lame de fond populaire anti EAC s’amplifie - 15/02/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/la-lame-de-fond-populaire-anti-eac-samplifie/
Pas la peine de sonder l’opinion kivutienne sur la Force régionale estampillée EAC. Des preuves de rejet de ce contingent abondent. Après moult manifestations contre l’EAC à Goma, c’est le tour de Bukavu d’entrer en transe via une journée » ville morte« . Une action de rue à double spectre.
D’une part, protester contre le Rwanda et sa rébellion- écran dénommée M23. D’autre part, dénoncer l’inaction frisant la duplicité des troupes de l’EAC. Cette force régionale qui fonctionne en mode » circulez, il n’y a rien à voir« . Ce contingent dirigé par un général kenyan qui se comporte davantage en force d’interposition qu’en troupe d’intervention laissant ainsi le M23 dans sa zone de confort.
C’est à se demander si la version française de la feuille de route de Luanda est la copie conforme à l’original rédigé en anglais. C’est à se demander si, vu des capitales anglophones de l’EAC, Luanda ne sert que de paravent à un agenda caché connu de seuls initiés. En somme, tout se passe comme si Kinshasa a adhéré à une organisation sous régionale dont il ne maîtrise pas les codes.
C’est sans doute là le hic. Même s’il est évident que de par sa géographie, la RDC a vocation à appartenir à plusieurs parties du Continent, il n’en demeure pas moins vrai que l’adhésion à un regroupement sous régional devrait être l’aboutissement d’une réflexion approfondie au niveau des instances compétentes – officielles et citoyennes- du pays.
On ne peut pas soutenir qu’il en ait été le cas pour l’EAC. Sinon, une contre-expertise géopolitique et sociologique aurait conduit à l’adage latin » Festina lente ». A savoir que le Pouvoir allait se hâter lentement sur le front de l’adhésion. Pourquoi s’être précipité de faire partie d’une organisation dont le gros de membres n’ a jamais été prompt à condamner l’agression rwando-ougandaise depuis sa genèse ? Pis, nombre de sociétaires de cette communauté d’Afrique de l’Est ont des populations qui, ethniquement parlant, se sentent plus proches de ceux qui ont fait le choix des armes depuis un quart de siècle contre la RDC.
Ce qui est tout le contraire des pays de la SADC (Afrique australe) et de la CEEAC, version Afrique centrale stricto sensu. Les premiers sont même intervenus au seuil de l’agression de 1998 pour aider la RDC à garantir son intégrité territoriale.
Le rejet de l’EAC par les Congolais de la ligne de front devrait au minimum amener le Gouvernement à faire son aggiornamento par rapport à la place de la RDC au sein de cette organisation sous- régionale.
A moins d’ironiser, en paraphrasant le dramaturge allemand Bertolt Brecht, que le peuple a tort, il faut le supprimer. Or, si contrairement à ce que soutient Rousseau, le peuple n’a pas toujours raison, il a cependant toujours ses raisons.
En l’occurrence, la majorité silencieuse du Kivu, épicentre de la résistance contre l’agression-occupation, sait pourquoi elle protesté contre l’EAC. L’écouter, façon « Je vous ai compris », serait la moindre des exigences en…démocratie.
"Partage des zones libérées par le M23 : « le pays n’est plus entier, son territoire est morcelé, son intégrité rétrécie et sa souveraineté rognée » (Claudel Lubaya) - 15 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/15/partage-des-zones-liberees-par-le-m23-le-pays-nest-plus-entier-son-territoire-est-morcele-son-integrite-retrecie-et-sa-souverainete-rognee-claudel-lubaya.html/128360/
La décision de dispatching des zones libérées par les terroristes du M23 aux forces armées régionales de l’EAC, annoncée dans une nouvelle Feuille de route proposée par les chefs d’état-major des armées, jeudi 09 février à Nairobi, continue de faire couler encres et salives dans l’agora sociopolitique congolaise.
Pour le député national André Claudel Lubaya, comme à Berlin en 1885, le Burundi, le Kenya, l’Ouganda et le Sud Soudan, chacun a eu sa part du gâteau pour en disposer pleinement. De ce fait, « sauf reddition tacite des FARDC, le pays n’est plus entier. Son territoire est morcelé, son intégrité rétrécie et sa souveraineté rognée », dénonce Lubaya, dans une déclaration faite, ce mercredi, à Kinshasa.
Il appuie son argumentaire sur un discours du Président Tshisekedi aux représentants des groupes rebelles réunis à Nairobi le 29 Avril 2022. Le chef de l’État, sur fond de l’article 74 de la Constitution, a fait serment de maintenir l’indépendance du pays et l’intégrité de son territoire déclarait de manière sibylline: « Ça ne sert à rien de vous battre pour des morceaux de terre alors que c’est la Communauté des États d’Afrique de l’Est qui deviendra notre pays.. », avait-il soutenu.
« Ce plan serait-il en train de se réaliser ? », s’interroge l’élu du Katanga. Et de poursuivre : « Lorsque l’on sait que la Province du Nord Kivu est sous état de siège depuis le 06 Mai 2021, que dans le cadre de la mutualisation des forces, les FARDC et l’UPDF (armée ougandaise) sont censées y mener des opérations militaires conjointes et que la Force régionale (elle coûte 100 Millions de dollars en 6 mois !) a pris en Décembre 2022 le contrôle de Kibumba et plusieurs autres localités lui « cédées » de « bonne foi » par le M23, il devient difficile d’adhérer à la thèse gouvernementale, malgré toutes les explications qu’il s’efforce de fournir sans rassurer, au vu de la réalité sur terrain ». rappelle enfin au Gouvernement que conformément aux dispositions de l’article 187, alinéa 2 de la Constitution, seules les FARDC ont la mission de défendre l’intégrité du territoire national et les frontières de la RDC et que tout engagement tendant à leur priver d’exercer leur mission constitutionnelle sur une partie du territoire national ne peut que constituer une haute trahison, surtout lorsque l’on sait, aux dires du Gouvernement, que les FARDC sont en train de monter en puissance. Dès lors, les mettre hors du théâtre des opérations au profit des forces étrangères sans mandat adossé par le Conseil de Sécurité de l’ONU serait un acte grave qu’aucune loi de la République n’autorise au gouvernement de cautionner », rappelle, ensuite, Lubaya.
Par ailleurs, pour apaiser les doutes et dissiper tout malentendu, le député Claudel Lubaya souligne qu’il revient au gouvernement de dénoncer sans détour les conclusions de la réunion susvisée et d’imposer sans atermoiements à ses partenaires de l’EAC, le strict respect de l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC.
« Au cas contraire, il lui reviendra d’en tirer toutes les conséquences au nom du souverain primaire en se désengageant définitivement de l’AEC dont les ambitions à peine voilées des pays membres menacent gravement l’intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays », a conclu l’élu de Kananga.
Il faut noter que, selon la nouvelle Feuille de route, le partage des zones libérées par les M23 aux armées étrangères est défini comme suit :
- Burundi: (Sake, Kilolirwe et Kitchanga)
- Sud-soudan et Kenya: Rumangabo
- Kenya: Kibumba, Tongo, Bwiza, Kishishe
- Ouganda: Bunagana, Kiwanja, Mabega.
"Agression dans l’Est : « le contrôle d’une bonne partie du pays par la force de l’EAC est une balkanisation officielle » (Firmin Yangambi) - 14 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/14/agression-dans-lest-le-controle-dune-bonne-partie-du-pays-par-la-force-de-leac-est-une-balkanisation-officielle-firmin-yangambi.html/128317/
La République Démocratique du Congo, la récente décision de partage des limites des zones d’opérations par la force régionale de la communauté de l’Afrique de l’Est (EACRF) après le retrait des terroristes du M23 fâche. La décision a été annoncée dans une nouvelle Feuille de route tracée le 09 février dernier par les chefs d’état-major régionaux.
En réaction, Firmin Yangambi Libote, avocat et activiste des droits de l’Homme basé à Kisangani, se dit « très » énervé par ce qu’il considère d’un abandon « absolu » de la souveraineté sur une bonne partie du territoire national.
Pour lui, il s’agit d’un acte de haute trahison et une balkanisation officielle du pays. Il pointe d’un seul doigt accusateur Félix Tshisekedi et ses collaborateurs d’en être l’auteur.
« En tant que citoyen congolais, je ne peux pas décolerer à constater un abandon absolu de la souveraineté nationale sur une bonne partie du territoire national. Cette partie abandonnée sous contrôle de l’EAC est grande en superficie que le Rwanda qui convoite de parties de la RDC. Il s’agit pour moi d’un acte de haute trahison pour laquelle les auteurs sont connus. Ce sont le Chef de l’État Félix Tshisekedi et ses collaborateurs. Ils doivent être poursuivis », a réagi Me Firmin Yangambi, dans une entrevue accordée à POLITICO.CD, ce mardi 14 février 2023.
En clair, Yangambi estime que, de près et où de loin, ce réajustement de contrôle des zones d’opérations par les différents contingents de la force régionale de l’EAC va profiter au Rwanda, pays voisin aux velléités bellicistes, plusieurs fois accusé de soutenir le M23.
« Je ne vois pas, aujourd’hui, l’armée ougandaise donc Museveni venir empêcher l’armée rwandaise donc Kagame et ses alliés M23 de se promener à Kiwanja, à Bunagana, dans le Rutshuru. Le régime de Kagame est le fruit du régime de Museveni. Le véritable parrain de cette entreprise expansionniste et belliciste de Kagame, c’est Museveni. Le contrôle d’une partie de notre pays par l’armée étrangère telle que l’Ouganda est une véritable catastrophe. C’est de la balkanisation officielle », a-t-il expliqué.
Dans la même logique, l’ancien prisonnier politique sous le regime Kabila, pendant 10 ans, considère « d’enfantillage » la réaction de Kinshasa qui promet d’analyser minutieusement le nouveau plan de ladite force régionale. Selon Yangambi, le pays est en guerre et il faut se défendre.
« La guerre est un droit légitime de tout État agressé. Le Congo est en guerre, et je ne comprends pas pourquoi Félix Tshisekedi et ses collaborateurs disent que le pays ne veut pas la guerre. La guerre s’impose à nous, il faut la faire. Si Tshisekedi, Lutundulu et les autres ne sont pas capables de faire la guerre, il faut qu’on s’occupe d’eux, qu’on les sortent du pouvoir, qu’on donne le pouvoir aux gens qui sont capables de faire la guerre », a vociféré Firmin Yangambi.
Notons que c’est dans un contexte tendu que les chefs d’état-major de l’EAC se sont retrouvés, le 9 février à Nairobi, pour une réunion stratégique. L’objectif était, une nouvelle fois, de discuter des modalités d’action de la force régionale, de plus en plus critiquée à Kinshasa.
Au sortir, des nouvelles mesures ont été prises entre autres les armées étrangères vont se partager les zones conquises par les M23 après leur retrait. Ce plan prévoit que l’armée du Burundi va occuper Sake, Kilolirwe et Kitchanga. Bien aussi, le Sud-soudan et Kenya vont gérer Rumangabo. Le Kenya sera Kibumba, Tongo, Bwiza et Kishishe. Pendant ce temps, l’armée ougandaise va occuper Bunagana, Kiwanja et Mabega.
"Réunion ministérielle avant le sommet de l'UA, Kinshasa compte faire entendre sa voix - 15/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230215-r%C3%A9union-minist%C3%A9rielle-avant-le-sommet-de-l-ua-kinshasa-compte-faire-entendre-sa-voix
Des soldats des Forces de défense du peuple du Soudan du Sud (SSPDF) se préparent à être déployés en RDC après leur cérémonie de départ au quartier général de la SSPDF à Juba le 28 décembre 2022. AFP - SAMIR BOL
Entre autres dossiers brûlants abordés : la crise sécuritaire dans l’est de la RDC et les tensions diplomatiques entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi
La 42ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine s’ouvre pour deux jours ce mercredi à Addis-Abeba. Les ministres des Affaires étrangères des pays membres et les membres de la commission de l’UA vont délibérer notamment sur l’ordre du jour ainsi que les projets de décisions qui seront examinés par les chefs d'État et de gouvernement lors de la session ordinaire de la Conférence du 18 et 19 février 2023.
Ces assises interviennent dans un contexte particulier de tensions entre RDC et Rwanda. Le processus de Nairobi et celui de Luanda sont quasiment au point mort. Le tout dans un climat de méfiance entre les autorités congolaises et le secrétariat exécutif de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est. Kinshasa accuse même le secrétaire exécutif de l’EAC de ne pas reproduire fidèlement les termes des engagements pris dans certaines réunions.
Certaines autorités congolaises dissimulent à peine leur méfiance également vis-à-vis de l’Ouganda.
Plus généralement, Kinshasa attend un plus grand engagement de l’UA dans la recherche de la solution à la crise du M23 et considère Addis-Abeba comme une nouvelle opportunité pour faire valoir sa position, tenter d’isoler diplomatiquement le Rwanda, obtenir l’application du mandat offensif de la force de l’EAC en cas de refus du M23 de se retirer des zones qu’il occupe actuellement.
La RDC mise notamment sur une rencontre entre dirigeants de l’EAC prévue le 17 février dans la capitale éthiopienne.
Après avoir réchauffé les contacts avec les pays de la SADC, les autorités congolaises veulent ratisser large et ont pris plusieurs rendez-vous pour des rencontres bilatérales.
"RDC – EAC : non à une diplomatie naïve ! -16.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117671_rdc_eac_non_a_une_diplomatie_naive.html
« Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». A qui la faute si la République démocratique du Congo aurait été, une fois de plus, flouée au dernier sommet extraordinaire des chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est ?
La récente sortie médiatique du Ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, aux côtés du Porte-parole du Gouvernement, lundi 13 février, aura été une occasion manquée de faire l’économie des mots … En effet, au cours de ce briefing consacré au 20è sommet extraordinaire de cette organisation sous-régionale tenu le 04 février à Bujumbura et au communiqué officiel de la RDC signé le jour suivant par ses soins, Christophe Lutundula déclare : « C’est comme ça qu’on s’est retrouvé à Bujumbura samedi 4 février. Nous étions là. On a discuté et je vous épargne les factuels pour passer à l’essentiel. Il y a un communiqué qui est sorti, qui ne reflétait pas le débat en tout cas, qui ne reflétait pas notre point de vue … J’ai fait avec l’autorisation de mes supérieurs hiérarchiques un communiqué, au nom du gouvernement, pour recadrer ce qui a été décidé ».
Non prise en compte du «point de vue» de la RDC
En clair, le Ministre exprime sa frustration de n’avoir pas obtenu gain de cause de ce sommet dont il avait la charge de préparer le résultat. C’est difficile d’ingurgiter que la RDC n’ait pas pu, séance tenante, par des canaux existants, émettre explicitement des réserves sur la substance du communiqué final du sommet. Le faire en solo, de retour à Kinshasa, et en donner l’explication au public près de dix jours après, traduisent l’embarras dans lequel le Ministre se serait senti à ce propos.
D’autant plus que, dans un sommet, le communiqué final n’est pas imposé mais plutôt négocié. Sauf imprudence pour alerter du “complot ourdi” qui, du reste, pouvait être déjoué dans une anticipation soigneusement construite dans un champ de rivalités où opère le Rwanda, accusé d’une énième agression de la RDC.
Le Secrétaire général de l’EAC, mis en cause par le Ministre des Affaires étrangères, est le “secrétaire du sommet”(article 67, 3 du traité révisé de l’EAC). »
«(…) Les actes et les décisions du sommet peuvent être signifiés par le secrétaire général ou tout autre fonctionnaire au service de la Communauté qui a été dûment autorisé par le sommet». Ceci suggère à considérer que le secrétaire général de l’EAC n’a point élaboré, de son propre gré, les termes du communiqué final du sommet. D’autant plus qu’il ne le peut aucunement.
Inutile de rappeler que Peter Mutuku, secrétaire général de l’EAC, est de nationalité kényane, et fut proposé à ce poste par Uhuru Kenyatta, actuel facilitateur du processus de consultations du gouvernement congolais avec les groupes armés.
«Recadrer ce qui a été décidé»
Est-ce par un communiqué d’un Ministre du gouvernement d’un pays membre non mandaté à cet effet par le sommet de l’EAC qu’une décision de cette dernière instance devrait être recadrée? Quelle est la portée juridique et/ou diplomatique du communiqué du Ministre Lutundula au sein des dispositifs institutionnels de l’EAC dont «les décisions du sommet sont prises à l’unanimité» (article 12 du traité révisé) ?
Le sommet de cette communauté économique régionale prévoit de “déléguer l’exercice de n’importe laquelle de ses fonctions, à des conditions qu’il décide d’imposer, à un membre du sommet, au Conseil ou au Secrétaire Général ”. Il va sans dire que l’initiative de communication, au travers d’un communiqué, ne plaide pas en faveur de l’administration de la preuve de l’implémentation des pratiques de l’EAC par la RDC qui, à ce jour, n’est pas encore “pleinement et entièrement” membre de cette organisation sous-régionale. A souligner. Ce, quand bien même elle participerait aux activités de cette communauté.
L’erreur stratégique de la diplomatie congolaise est le soin laissé au Burundi, considéré à tort depuis trois ans comme un allié de Kinshasa à cause de ses tensions avec Kigali, de désactiver la médiation angolaise initiée par le Président du Sénégal et de l’Union Africaine, Macky Sall. Les rapports entre ce dernier et son homologue du Congo démocratique devenus “exécrables”, l’EAC en a tiré parti au dépens de Kinshasa.
La rigueur de l’analyse prospective du Ministère des Affaires étrangères aurait pu permettre à la diplomatie de construire ses postures en fonction du long terme à envisager sans équivoque. Au dernier briefing, la communication diplomatique de la RDC a accusé de la naïveté. Preuve, si besoin, que la diplomatie congolaise y va au gré des vagues.
La participation de la RDC à la réunion du 09 février des chefs d’état- major des pays de l’EAC tenue explicitement sur la base du communiqué final du sommet du 04 février contredit le Ministre Christophe Lutundula.
(Par Lembisa Tini, PhD)
"Le Rwanda accuse l'armée congolaise d'avoir tiré sur l'un de ses postes-frontières - 15/02/2023 - 2
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230215-le-rwanda-accuse-l-arm%C3%A9e-congolaise-d-avoir-tir%C3%A9-sur-l-un-de-ses-postes-fronti%C3%A8res
La version des faits est démentie en RDC par le gouverneur du Sud-Kivu.
Avec notre correspondante à Kigali, Lucie Mouillaud
Nouvel épisode de tension à la frontière entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Selon Kigali, ce mercredi vers 4h30, une dizaine de soldats des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont pénétré la zone neutre et ouvert le feu sur un poste-frontière placé entre le district de Rusizi, côté rwandais, et la ville de Bukavu côté congolais. D’après le communiqué, l’armée rwandaise aurait répliqué jusqu’au retrait des FARDC.
Un acte de provocation pour les autorités de Kigali, qui affirment qu’aucune victime rwandaise n’est à déplorer, et demandent l’ouverture d’une enquête par plusieurs mécanismes de vérification régionaux.
En RDC, le gouverneur du Sud-Kivu dénonce des « allégations mensongères ». Selon lui, les forces de sécurité congolaises ont ce matin mené une opération contre des criminels dans un quartier de Bukavu, mais n’ont en aucun cas franchi la zone neutre et ouvert le feu en direction de la frontière.
Ces derniers mois, le Rwanda a dénoncé à plusieurs reprises des incidents transfrontaliers, notamment la violation de son espace aérien dans le district de Rubavu, voisin de la ville de Goma, des violations démenties par la RDC.
"Au QG de Goma, la grogne monte face aux limites financières de la force régionale de l’EAC - 15:02:2023
= https://www.jeuneafrique.com/1418335/politique/au-qg-de-goma-la-grogne-monte-face-aux-limites-financieres-de-la-force-regionale-de-leac/
Depuis son lancement en RDC, la force régionale pâtit d’un manque de budget. Alors que la Communauté d’Afrique de l’Est souhaite accélérer son déploiement, le personnel civil hausse le ton.
Le général de division Jeff Nyagah, commandant de la Force régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est (EACRF), à Goma, le 16 novembre 2022. :copyright: Augustin Wamenya/Anadolu Agency via AFP
Le 9 février, les chefs d’état-major de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) se sont retrouvés à Nairobi pour tenter de donner un second souffle au projet de Force régionale de l’EAC (EACRF) qui, ces derniers mois, fait l’objet d’un nombre croissant de critiques, alors que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se poursuivent.
À Lire Entre Félix Tshisekedi et l’EAC, l’épreuve de confiance
Kinshasa reproche à l’EACRF sa passivité face aux rebelles et continue de plaider en faveur d’un mandat offensif.
« Démotivation » et « mépris »
Dans la pratique, la priorité a pour le moment été donnée au processus politique. À Nairobi, un troisième calendrier a été élaboré, qui prévoit, cette fois, un retrait des rebelles des terres conquises d’ici au 30 mars. Un nouveau découpage des zones d’opération de l’EACRF a aussi été effectué. La question du financement, en revanche, n’a pas été mentionnée dans le rapport final de la réunion. Elle est pourtant, au-delà des divergences stratégiques à propos du mandat de la force, l’un des problèmes récurrents de celle-ci.
Si l’on se fie aux statuts de l’EACRF, chaque contingent est, en principe, censé se prendre en charge financièrement. Mais, étant donné les limites des États participants, le budget s’avère trop maigrepour le moment. Un problème qui affecte aussi bien les contingents militaires que le personnel civil. Une note interne, intitulée « Situation au quartier général de la force », que Jeune Afrique a pu consulter, relève « une démotivation [des] agents [civils] ».À LIREEst de la RDC : Félix Tshisekedi peut-il vraiment compter sur la force régionale conjointe ?
Depuis l’installation du QG à Goma, « une cinquantaine des staffs civils, subdivisés en trois catégories (agents cadres, agents moyens et agents de propreté), ont été recrutés au fur et à mesure, en tant que personnel d’appoint », précise le document. Ces derniers affirment accuser des « arriérés de paiement » de plusieurs mois et s’en être plaints à plusieurs reprises aux responsables de la force, dont ils dénoncent le « mépris ».
« À l’issue de cette demande mal jugée par les responsables congolais au sein de l’EACRF, il a été révélé aux agents que bien qu’ils aient commencé à travailler à partir de juillet 2022 pour les uns, août et novembre 2022 pour les autres, les chefs d’état-major des forces armées des pays membres de l’EAC auraient décidé du 20 décembre 2022 comme date de début de la mission, jetant à l’eau par conséquent tous les efforts et sacrifices consentis jusqu’à ce jour par la cinquantaine d’agents civils de l’EACRF », détaille le texte. Lequel précise aussi que la question a par ailleurs été débattue lors de la réunion des experts budgétaires, début janvier, sans que cela ait été pris en compte dans le budget.
100 millions de dollars
Contacté par JA, l’état-major de l’EACRF n’a pas encore donné suite à nos sollicitations à l’heure où nous publions cet article. De son côté, le ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, nous a précisé que le paiement du personnel civil était de la responsabilité du secrétariat général de l’EAC, qui gère la force régionale, et avec lequel la RDC a des rapports tendus.
Lors d’une conférence de presse, le 13 février, le chef de la diplomatie congolaise a affirmé que la RDC avait fourni une « contribution substantielle » au budget de la force régionale, sans en préciser le montant exact, tout en ajoutant que le coût global s’élèverait à « pas moins de 100 millions de dollars pour six mois ».
= https://ouragan.cd/2023/02/guerre-des-rumeurs-a-sake-les-habitants-vident-la-cite
"Le Congo ex-Zaïre et le Rwanda - 14 Février 2023
= https://www.congoindependant.com/le-congo-ex-zaire-et-le-rwanda/
= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20230206-conflit-entre-la-rdc-et-le-m23-la-guerre-de-l-information-cr%C3%A9e-une-distorsion-de-la-situation-r%C3%A9elle
= https://afridesk.org/quel-role-joue-louganda-dans-lest-de-la-rdc/
= https://afridesk.org/congo-siasa-la-discrimination-et-la-rebellion-du-m23/
"DECRY INFO 15.2.23. IL FAUT ARRÊTER FATSHI POUR HAUTE TRAHISON, IL A ACTÉ ET SIGNÉ LA BALKANISATION"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
Dernière édition par ndonzwau le 17/2/2023, 2:01 am, édité 1 fois
ndonzwau
ndonzwau aime ce message
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
INFAMIE, QUELLE FELONIE A LA TETE DU PAYS AVEC CE THÉÂTRE TRAGI-COMIQUE A LA NOIX ! LUTUNDULA VIENT DE RENIER LA QUEUE ENTRE LES PATTES CE QU'IL A CHANTE HIER. IL NOUS VEND TOUT D'UN COUP UN DIALOGUE AVEC LE RWANDA. NOS DIRIGEANTS ONT-ILS DU CACA DANS LEURS TETES ?
IL FAUT A TOUT PRIX PAR TOUS LES MOYENS QUE LES CONGOLAIS STOPPENT L'AMATEURISME CRIMINEL A LA TÊTE DU PAYS. LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EST COUPABLE D'UNE HAUTE TRAHISON A LA NATION. INCAPALE DE CONDUIRE DEMOCRATIQUEMENT ET EFFICACEMENT LE PAYS IL L'A VENDU SANS LE MOINDRE SCRUPULE AUX ÉTRANGERS. L'ECA S'EST OCTROYÉ DANS L'EST A SA BARBE ET AU SUS ET VU DU MONDE DES TERRITOIRES DU PAYS !
LA SITUATION EST GRAVISSIME, ELLE EXIGE UNE ACTION PRIORITAIRE POUR L'EN SORTIR !
A NOS ARMES, FILS ET FILLES DU PAYS !!!
IL FAUT A TOUT PRIX PAR TOUS LES MOYENS QUE LES CONGOLAIS STOPPENT L'AMATEURISME CRIMINEL A LA TÊTE DU PAYS. LE PRÉSIDENT TSHISEKEDI EST COUPABLE D'UNE HAUTE TRAHISON A LA NATION. INCAPALE DE CONDUIRE DEMOCRATIQUEMENT ET EFFICACEMENT LE PAYS IL L'A VENDU SANS LE MOINDRE SCRUPULE AUX ÉTRANGERS. L'ECA S'EST OCTROYÉ DANS L'EST A SA BARBE ET AU SUS ET VU DU MONDE DES TERRITOIRES DU PAYS !
LA SITUATION EST GRAVISSIME, ELLE EXIGE UNE ACTION PRIORITAIRE POUR L'EN SORTIR !
A NOS ARMES, FILS ET FILLES DU PAYS !!!
"Guerre dans l’Est : la RDC est ouverte à un dialogue avec le Rwanda (Lutundula) - 16.02.2023
= https://africa24sur24.net/guerre-dans-lest-la-rdc-est-ouverte-a-un-dialogue-avec-le-rwanda-lutundula/
Le Gouvernement de la RDC appelle à l’application rigoureuse de la feuille de route conjointe Nairobi-Luanda afin d’en finir avec l’agression rwandaise dans la partie orientale.
A en croire le ministre des Affaires étrangères, pour la résolution de cette crise, le pays de Félix Tshisekedi reste également ouvert aux discussions.
« La RDC est ouverte à un dialogue mais à condition qu’il soit un dialogue de la vérité, de la sincérité et constructif » , a dit lundi 13 février Christophe Lutundula au cours du briefing sur les antennes de la RTNC.
Il sied de rappeler que la feuille de route Nairobi – Luanda prévoit le retrait du mouvement terroriste M23 des zones qu’il occupe au pays, le retour des populations déplacées dans leurs milieux respectifs et l’application du programme de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (P-DDRCS).
"Masisi : des violents combats signalés ce 16 février entre les FARDC et le M23 à Kitshanga
- 16.02.2023
= https://lesvolcansnews.net/2023/02/16/affrontements-entre-fardc-m23-a-kitshanga-4-personnes-touchees-par-balles-a-la-base-de-la-monusco/
Au total, 4 personnes ont été blessées par balles à la base de la Monusco de Kitshanga, au cours des violents affrontements qui ont éclaté depuis tôt le matin de ce jeudi 16 février 2023.
D’après notre source, il s’agit de deux hommes, une femme et une fillette qui, avec beaucoup d’autres habitants, s’étaient déplacés à cet endroit lors de la prise de Kitshanga par les rebelles du M23/RDF.
Ces personnes blessées sont prises en charge par les casques bleus marocains et leur vie ne serait pas en danger, indique la même source.
Les combats denclenchés depuis le matin ce jeudi sont toujours en cours jusqu’à ce soir (16h55) et n’ont pas faibli en intensité.
"Guerre à l’Est : le général Chico Tshitambwe suspendu. Voici la raison ! - 15.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117662_guerre_a_l_est_le_general_chico_tshitambwe_suspendu_voici_la_raison.html
Que reproche-t-on au général Chico Tshitambwe, un jeune officier supérieur qui a un avenir prometteur et qui était chargé de diriger les opérations à l’Est ? L’armée reproche au général une bavure commise par les FARDC contre ses propres camarades sur la ligne de défense au front.
Un bombardent par erreur qui a coûté la vie à nos 220 commandos. Étant chef des opérations, il y a de quoi qu’il soit entendu.
Comment peut-on expliquer le fait que c’est le général Franck Tumba chef de la maison Militaire du président qui s’est substitué le commandant de forces armées ? Ces jours, c’est la maison Militaire qui dirige les opérations militaires alors que la maison Militaire du chef de l’Etat ne figure pas dans la chaîne de commandement de l’armée, les autorisations de vol des avions dans l’espace du pays, c’est la maison Militaire qui autorise sans en avoir la qualité !
Il y a aussi un problème de communication avec les FARDC. Pourquoi l’armée n’a pas communiqué concernant l’affaire du Général Chico Tshitambwe pour éviter des rumeurs et spéculations par exemple ?
La seule manière d’être efficace contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, l’armée doit se débarrasser de certains généraux, car la patrie en danger est au-dessus de tout.
"Y'a-t-il un réel risque de balkanisation dans l'est du pays ? - 15.02.2023
= https://www.dw.com/fr/rdc-le-risque-de-balkanisation-est-il-reel/a-64715189
Bukavu, la société civile dénonce l’inaction des forces de la Communauté d’Afrique de l’Est et la balkanisation de la RDC.
''Nous avons organisé cette ville-morte pour dénoncer l’inaction des forces de l’EAC '' , nous explique Jackson Kalimba, le président de la société civile de la ville de Bukavu.
Il ne décolère pas et estime que ces militaires n’ont rien fait jusque-là, ils n’auraient selon lui jamais combattu, que ce soit seuls ou aux côtés de l’armée congolaise.
Nous sommes heureux de vous accueillir sur la nouvelle version de notre site web. Cliquez ci-dessous pour en savoir davantage.
Ne plus afficher
Plus d'informations[/size]
[url=https://twitter.com/intent/tweet?source=webclient&text=RDC%3A y a-t-il un r%C3%A9el risque de balkanisation dans l%27est%3F+https://p.dw.com/p/4NXNN%3Fmaca%3Dfr-Twitter-sharing][/url]
"Trois questions sur le conflit en RDC - 14/02/202314 février 2023
= https://amp.dw.com/fr/conflit-m23-rdc-ouganda-rwanda-armee-questions/a-64694640
Boniface Musavuli, écrivain et spécialiste des questions sécuritaires dans la région des Grands-lacs, s'exprime ce mardi sur la DW.
Les rebelles du M23 sèment le chaos dans l'est de la République démocratique du Congo depuis plusieurs semaines. Depuis fin 2021, ils se sont emparés de vastes pans de territoire du Nord-Kivu. Cela a de graves conséquences pour les civils au quotidien : fermeture des écoles, déplacement de centaines de milliers de personnes... Ce mardi 14 février,dans la matinale de la DW, Boniface Musavuli, écrivain et spécialiste des questions sécuritaires dans la région des Grands-lacs, tentait d'apporter des explications sur ce conflit.
Quel rôle jouent le Rwanda et l'Ouganda ?
La Communauté de l'Afrique de l'Est avait décidé dès 2023 de créer une force militaire régionale de paix pour l'est de la RDC Image : Alain Uaykani/Xinhuaa/picture alliance
La résurgence du M23 et l’intensification des combats, ces dernières semaines, ont ravivé les tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Kigali est accusé par Kinshasa de soutenir les rebelles. Le Rwanda répond que les rebelles sont venus de l'Ouganda voisin. "C'est un secret de polichinelle, mais l'Ouganda appuie les rebelles du M23", tranche Boniface Musavuli. "L'Ouganda appuie les combattants du M23, et d'ailleurs quand des rebelles sont blessés, ils sont soignés en Ouganda." Il y a selon-lui sur le terrain une coalition dans laquelle on trouve "les armées du Rwanda et des appuis de l'armée ougandaise."
Que peut l'armée congolaise ?
"Je ne suis pas certain que le M23 puisse se permettre de s'emparer de la ville de Goma" - Boniface Musavuli
La semaine dernière, l'armée congolaise a défilé dans Goma pour "rassurer" la population suite à une manifestation violente contre la force est-africaine accusée d'inaction face aux rebelles. Des militaires ont été déployés en nombre sur certains axes. Mais "l'armée congolaise ne peut pas faire face à la situation, parce que c'est une armée qui a été affaiblie pendant des années", explique Boniface Musavuli. Pour lui, "elle ne peut pas se battre véritablement".
Goma peut-elle être prise par les rebelles ?
Dans cette situation, les craintes de voir tomber la ville de Goma se mutliplient. Cela reste pourtant improbable estime Boniface Musavuli. "Cela serait, politiquement et diplomatiquement, très compliqué à gérer", selon-lui. Début février, une rencontre avait eu lieu au Burundi entre plusieurs chefs d'Etats d'Afrique de l'Est, y compris les présidents congolais et rwandais. Un sommet conclu par un appel au "cessez-le-feu immédiat de toutes les parties" et un retrait de tous les groupes armés, "y compris les étrangers" dans l'est de la RDC.
"Suite à l’état inoffensif de la force de l’EAC : la RDC doit vite tirer les conséquences de la dégradation sécuritaire à l’Est - 16.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117681_suite_a_l_etat_inoffensif_de_la_force_de_l_eac_la_rdc_doit_vite_tirer_les_consequences_de_la_degradation_securitaire_a_l_est.html
"Agression dans l’Est: les FARDC alertent sur la traversée de plus 350 militaires rwandais en renfort au M23 via la zone cédée à la force de l’EAC - 16 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/16/agression-dans-lest-les-fardc-alertent-sur-la-traversee-de-plus-350-militaires-rwandais-en-renfort-au-m23-via-la-zone-cede
"Un Sommet des Chefs d’État de l’EAC pour clarifier le mandat de la Force régionale prévue ce vendredi à Addis-Abeba - 17 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/17/un-sommet-des-chefs-detat-de-leac-pour-clarifier-le-mandat-de-la-force-regionale-prevue-ce-vendredi-a-addis-abeba.html/128482/
"
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
IL Y'A DES VOIX QUI NOTENT UNE VICTOIRE DIPLOMATIQUE DE TSHISEKEDI A L’ÉTAPE DE NAIROBI. LES FAITS ET L'INTERPRÉTATION !?
A l'issue du dernier Sommet de la Commission Paix et Sécurité de l'UA à Nairobi, on loue plutôt légitimement la diplomatie du président Tshisekedi qui après les visites réussies du couple royal belge en juin 2022 et celle du Pape en début février 2023 semble faire bouger les lignes, elle a convaincu l'UE et l'UA de dénoncer plus clairement l’agression rwandaise contre la RDC sous couvert du M23 et même du côté des États Unis, les discours des officiels sont également en train de changer ; comme pour le SG de l'ONU qui était présent à Nairobi.
Question ; y'a-t-il vraiment du nouveau que toutes ses instances aient répété leur soutien au Congo ? Ils l'avaient déjà fait, ce qui reste à faire c'est prendre des mesures expresses qui vont contraindre physiquement le M23 soutenu par le Rwanda à quitter effectivement les zones qu'il occupe dans l'Est du Congo; est-on vraiment avancé dans ce sens, la fameuse feuille de route de Luanda sera-t-elle mieux respectée ?
Ailleurs est-ce vraiment un résultat supplémentaire que la RDC ait réussi à se placer comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de 2026 à 2027 même si poste a été obtenu après désistement du Burundi en faveur de notre pays ? L'EAC sera-telle enfin capable de déloger le M23 sans compter que les localités libérées seront gérées non directement par les FARDC mais feront partie d"une zone tampon administrée par elle, légitime soupçon d'une balkanisation rampante ? A noter qu'à Addis Abeba Tshisekedi en personne a eu à regretter l'imobilisme et l'attitude timorée de l'UA...
Réjouissons-nous que nous ayons obtenu tous ces résultats en présence en présence Kagame, de Ruto, de Lourenço, de Ndayishime, de Mme Suluhu (Tanzanie), de la vice-présidente ougandaise et du vice-président Sud-Soudanais ; un gage de plus !
Encore une fois Nairobi n'a d'abord fait qu'entériner plus officiellement les recommandations des sommets antérieurs mais l'excellent épilogue de la bataille diplomatique de Tshisekedi ne sera conclu qu'après matérialisation des mesures prises.
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
A l'issue du dernier Sommet de la Commission Paix et Sécurité de l'UA à Nairobi, on loue plutôt légitimement la diplomatie du président Tshisekedi qui après les visites réussies du couple royal belge en juin 2022 et celle du Pape en début février 2023 semble faire bouger les lignes, elle a convaincu l'UE et l'UA de dénoncer plus clairement l’agression rwandaise contre la RDC sous couvert du M23 et même du côté des États Unis, les discours des officiels sont également en train de changer ; comme pour le SG de l'ONU qui était présent à Nairobi.
Question ; y'a-t-il vraiment du nouveau que toutes ses instances aient répété leur soutien au Congo ? Ils l'avaient déjà fait, ce qui reste à faire c'est prendre des mesures expresses qui vont contraindre physiquement le M23 soutenu par le Rwanda à quitter effectivement les zones qu'il occupe dans l'Est du Congo; est-on vraiment avancé dans ce sens, la fameuse feuille de route de Luanda sera-t-elle mieux respectée ?
Ailleurs est-ce vraiment un résultat supplémentaire que la RDC ait réussi à se placer comme membre non permanent au Conseil de Sécurité de 2026 à 2027 même si poste a été obtenu après désistement du Burundi en faveur de notre pays ? L'EAC sera-telle enfin capable de déloger le M23 sans compter que les localités libérées seront gérées non directement par les FARDC mais feront partie d"une zone tampon administrée par elle, légitime soupçon d'une balkanisation rampante ? A noter qu'à Addis Abeba Tshisekedi en personne a eu à regretter l'imobilisme et l'attitude timorée de l'UA...
Réjouissons-nous que nous ayons obtenu tous ces résultats en présence en présence Kagame, de Ruto, de Lourenço, de Ndayishime, de Mme Suluhu (Tanzanie), de la vice-présidente ougandaise et du vice-président Sud-Soudanais ; un gage de plus !
Encore une fois Nairobi n'a d'abord fait qu'entériner plus officiellement les recommandations des sommets antérieurs mais l'excellent épilogue de la bataille diplomatique de Tshisekedi ne sera conclu qu'après matérialisation des mesures prises.
"Addis-Abeba: large victoire diplomatique de Félix Tshisekedi - 20.02.2023
= http://lephareonline.net/2023/02/20/addis-abeba-large-victoire-diplomatique-de-felix-tshisekedi/
Même les plus sceptiques devraient désormais s’incliner pour reconnaître en toute humilité que la diplomatie agissante et pragmatique que mène le président de la République, Félix Tshisekedi, commence à apporter ses fruits. Après la visite du couple royal belge en juin 2022, et particulièrement celle du saint père le Pape François en début du mois de février en cours, les lignes continuent de bouger.
Pour s’en rendre compte, hier totalement indifférent aux cris de détresse des Congolais et des ongs humanitaires, l’Union européenne a pu briser le silence pour débattre de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Dernièrement, quelques Eurodéputés n’ont pas usé de la langue de bois pour dénoncer l’agression rwandaise contre la RDC sous couvert de la nébuleuse du M23. Avant d’appeler les dirigeants de l’UE à prendre en priorité la question congolaise pour un retour à la paix, de même qu’ils affichent l’empressement sur le dossier ukrainien. Car, a lâché une Eurodéputée, la vie d’un Congolais ne vaut pas moins que celle d’un Ukrainien. Même du côté des États Unis, les discours des officiels sont également en train de changer.
C’est dans ce cadre qu’il faut placer cette large victoire diplomatique que Félix Tshisekedi et l’ensemble de son gouvernement viennent de remporter au mini-sommet d’Addis-Abeba sur la paix et la sécurité dans la région Est de la République Démocratique du Congo, tenu ce week-end dans la capitale de la République Fédérale Démocratique d’Éthiopie.
Après la présentation claire et nette de la situation qui prévaut dans la partie orientale de son pays, Félix Tshisekedi a réussi à convaincre et obtenir l’adhésion de ses homologues et autres invités chefs d’organisations continentales et mondiales participant audit sommet à la cause congolaise.
Parmi les soutiens qu’il a eus, on cite particulièrement celui du président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui s’est engagé à appuyer les efforts conjugués pour un retour rapide de la paix en RDC.
C’était au terme de la réunion de la commission paix et sécurité de l’Union Africaine (UA), en présence du Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres.
Le Chef de l’État a aussi réussi à déconstruire les discours mensongers des dirigeants rwandais sur un prétendu et imaginaire génocide qui serait en cours ainsi que d’autres fausses allégations, dans le but de flouer la communauté internationale, pendant que le régime de Paul Kagame commet des massacres depuis des décennies sur les populations civiles congolaises. A propos, le président de la République a échangé avec Charles Michel, président du Conseil européen, sur la nécessité des sanctions à infliger en vue d’obtenir le respect strict de la feuille de route de Luanda par tous les signataires. Félix Tshisekedi a également eu un entretien avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres portant sur les voies et moyens à mettre en place pour en finir définitivement avec le cycle de violence à l’Est de la RDC.
Toujours, en rapport avec le retour de la paix qui en appelle à la cessation des violences et au retrait des forces terroristes des localités qu’elles occupent sur le sol congolais, et mettre ainsi fin aux manœuvres dilatoires justifiant le non respect de la feuille de route de Luanda, le président angolais se chargera avec le facilitateur Uhuru Kenyatta de notifier au M23, les décisions du du mini-somment d’Addis-Abeba et leur mise en œuvre immédiate.
En tout cas, tous les mensonges de Kigali ont été démontés au cours de ce mini-somment d’Addis- Abeba. Ce qui a permis le renouvellement des engagements sur un ton ferme, dans l’objectif d’obtenir l’exécution sans faille de la feuille de route de Luanda.
Par ailleurs, pour ne pas permettre aux dirigeants rwandais qui ont fait du mensonge tout un système de gouvernance, de miser sur un quelconque prétexte fallacieux, notamment celui lié à la présence sur leur sol des réfugiés congolais, le gouvernement s’est engagé à travailler à un retour rapide de quelques compatriotes se trouvant sur le sol rwandais. Cela doit se faire dans le respect des normes internationales en la matière, notamment les règles du HCR, avec l’implication étroite des notabilités locales.
La RDC au Conseil de sécurité, Jean Kaseya à la tête du CDC
Félix Tshisekedi et son équipe ne se sont pas seulement limités à défendre la cause du pays contre l’agression dont il est victime de la part du Rwanda avec ses supplétifs du M23, mais ils se sont également battus pour gagner des postes au sein des organisations internationales. Et leur combat a abouti avec des résultats recherchés.
D’abord, la République Démocratique du Congo siégera au Conseil de Sécurité des Nations Unies comme membre non permanent, de 2026 à 2027. Ce poste a été obtenu après concertation avec le Burundi qui a accepté de retirer sa candidature en faveur de son voisin congolais.
L’autre résultat de la diplomatie agissante et pragmatique du président de la République est l’élection de notre compatriote Jean Kaseya à la tête de la plus grande organisation sanitaire d’Afrique, en l’occurrence le Centre Africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC).
On renseigne que ça fait plus de 50 ans que la République Démocratique du Congo n’a plus occupé des postes au sein des organisations internationales.
"L’offensive diplomatique de Fatshi paye - 20 février 2023
= https://www.forumdesas.net/2023/02/loffensive-diplomatique-de-fatshi-paye/
*Conséquence heureuse du désistement du Burundi, la RDC va bénéficier d’un siège de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2024.
L’activisme diplomatique du président de la République, Félix Tshisekedi, est indéniablement payant. Réuni le 17 février pour examiner la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine a pris une série de mesures entérinées par tous les chefs d’Etat. Ils privilégient l’harmonisation des processus de Luanda et de Nairobi.
Lentement mais surement, la RDC engrange des victoires sur le plan diplomatique. La voix du pays de Lumumba, portée actuellement par Félix Tshisekedi, est en train d’être entendue. A preuve, les résultats obtenus lors de ce mini-sommet qui a décidé de décourager la multiplication des initiatives dans le dossier relatif à la tension entre la RDC et le Rwanda.
Les chefs d’Etat présents ont privilégié la reprise et la mise sur pied rapide du plan conjoint pour la résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, résultant de l’harmonisation des processus de Luanda et de Nairobi. Ils ont aussi encouragé les partenaires internationaux à délier le cordon de la bourse pour financer ce cadre.
Ces différents points ont été adoptés à l’issue de l’évaluation du niveau de mise en œuvre des décisions prises lors du mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, de la réunion de haut niveau tenue le 12 décembre 2022 à Washington ainsi que celle du 13 au 15 décembre 2022 et du 20e sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’EAC tenu le 4 février 2023 à Bujumbura.
Les dirigeants africains engagés dans ce processus ont décidé de mettre en place dans les plus brefs délais un cadre de coordination des mécanismes de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du cessez-le-feu et du désengagement/retrait du M23, sous les bons offices du président du Burundi, Evariste Ndayishimiye.
Ce n’est pas tout. Ils ont également recommandé l’accélération de la mise en œuvre du PDDR-CS et la nécessité de poursuivre le dialogue politique et diplomatique. Le Communiqué «réaffirme que l’Accord-Cadre demeure un instrument viable pour soutenir la RDC et les institutions de la région afin de parvenir à la paix et à la stabilité, appelle à cet égard à sa revitalisation urgente ; souligne que les pays signataires doivent, individuellement et collectivement, redoubler d’efforts pour mettre pleinement en œuvre les engagements nationaux et régionaux inscrits dans l’Accord-Cadre»
Dans son communiqué, le Conseil de paix et sécurité de l’UA «Exige que tous les groupes armés, en particulier le M23, ainsi que les ADF et les FDLR, cessent immédiatement les hostilités et se retirent sans condition de l’Est de la RDC ; et à cet égard, demande instamment la mise en œuvre rapide des résultats des processus de Luanda et de Nairobi, ainsi que du Communiqué du mini-Sommet de Luanda du 23 novembre 2022.»
On croit que cette fois-ci serait la bonne. Ce mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région Est de la RDC a mis autour d’une même table Paul Kagame, Felix Tshisekedi, Samir Suluhu Hassan (Tanzanie), William Ruto (Kenya), Jessica Rose Alupo Epel (Ouganda, vice-présidente), Hussain Abdebagi Atoll (Sud-Soudan, vice-président).
Autre victoire de la diplomatie congolaise, le docteur Jean Kaseya prend la tête du CDC, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies. A l’issue d’un vote des chefs d’Etat, le candidat du Président Félix Tshisekedi a été préféré à son concurrent guinéen, renseigne une dépêche de la presse présidentielle.
Celle-ci fait savoir qu’il s’agit de l’épilogue d’une longue bataille diplomatique secrète menée depuis 6 mois par le Président Félix Tshisekedi.
Le Dr Jean Kaseya, 53 ans, a franchi avec succès toutes les étapes d’une sélection professionnelle de 180 candidats au départ puis deux candidatures en phase finale. Le médecin Rd congolais remplace à ce poste un Camerounais, Nkengasong.
Le CDC est la plus grande organisation sanitaire d’Afrique basée à Addis-abeba. Elle a été très active dans la lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique. Avec ce vote, la RDC vient de signer une grande victoire diplomatique en arrachant ce poste.
C’est la plus grande fonction permanente après le passage de Gérard Kamanda comme secrétaire général de la défunte OUA en 1972.
C’est aussi la preuve que la RDC a repris sa place au sein de cette institution dont elle était exclue du droit de vote.
Une place au Conseil de sécurité
Il n’y a pas deux sans trois. La RDC sera membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en 2024. Après d’âpres négociations samedi 18 février à Addis-Abeba en marge du 36ème sommet des chefs d’État et des gouvernement, la RDC a été désignée comme membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU en 2024. Le Burundi s’est retiré en faveur de la RDC.
Signalons qu’en 2021, la RDC avait désisté en faveur du Gabon, laissé comme candidat unique de la zone Afrique centrale.
Le Conseil de sécurité se compose de cinq membres permanents (Chine, États-Unis, Fédération de Russie, France et Royaume-Uni) et de dix membres non permanents élus par l’Assemblée générale pour une période de deux ans.
Lors de son investiture, Fatshi avait dit : « Je souhaite impulser une meilleure présence de notre pays dans les instances internationales, à la hauteur de notre vocation naturelle ». On y arrive presque.
"Mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région Est de la RDC : communiqué final - 20, 2023
= http://lephareonline.net/2023/02/20/mini-sommet-sur-la-paix-et-la-securite-dans-la-region-est-de-la-rdc-communique-final/
- Suite Mini-Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement, qui s’est tenu le 23 novembre 2022, à Luanda, en République d’Angola, le 20ème Sommet Extraordinaire des Chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est tenu le 4 février 2023 à Bujumbura, en République du Burundi, et à l’invitation de Son Excellence João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola, Champion de l’Union Africaine pour la Paix et la Réconciliation en Afrique et Médiateur désigné pour maintenir le dialogue entre la République Démocratique du Congo (RDC) et la République du Rwanda et de Son Excellence Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE), un Mini-Sommet sur la paix et la sécurité dans la région Est de la République Démocratique du Congo (RDC) s’est tenu le 17 février 2023 à Addis-Abeba, en République Fédérale Démocratique d’Éthiopie.
- Ont participé au Mini-Sommet, Son Excellence Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République Unie de Tanzanie, Son Excellence William Samoei Ruto, Président de la République du Kenya, Son Excellence Jessica Rose Alupo Epel, Vice-présidente de la République d’Ouganda, représentant Son Excellence Yoweri Kaguta Museveni, Président de la République d’Ouganda, et Son Excellence Hussain Abdelbagi Akol, Vice-Président de la République du Sud Soudan représentant Son Excellence Salva Kiir Mayardit, Président de la République du Sud Soudan.
- L’Ambassadeur João Samuel Caholo, Secrétaire Exécutif de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), Monsieur Peter Mathuki, Secrétaire Général de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), le Lieutenant Général Nassone João, Commandant du Mécanisme de Vérification Ad-hoc et Monsieur Julius Mbati, Directeur des Affaires Politiques, représentant du Général Jeff Nyangah, Commandant de la Force Régionale de la Communauté d’Afrique de l’Est, ont également participé au Sommet en tant qu’invités.
- Le principal objectif du Mini-Sommet d’Addis-Abeba était d’évaluer le niveau de mise en œuvre des Décisions prises lors du Mini-Sommet de Luanda, qui s’est tenu le 23 novembre 2022, de la réunion de haut niveau, qui s’est tenue le 12 décembre 2022, en marge du Sommet États- Unis d’Amérique–Afrique, qui a eu lieu à Washington DC, du 13 au 15 décembre 2022 et du 20me Sommet Extraordinaire des Chefs d’État de la Communauté d’Afrique de l’Est, qui s’est tenu le 4 février 2023 à Bujumbura, en République du Burundi; Et surtout de décider des correctifs indispensables pour en assurer la pleine exécution. Il s’agissait également d’harmoniser et d’asseoir la coordination régulière des Processus de Luanda et de Nairobi.
- Les Chefs d’État ont salué les rapports présentés par le Commandant du Mécanisme de Vérification Ad-Hoc et le Représentant du Commandant de la Force Régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est.
- Le Mini-Sommet a réitéré la nécessité de mettre en œuvre le Plan Conjoint pour la Résolution de la Crise Sécuritaire dans la Région Est de la RDC, en tant que principal instrument pour la désescalade des tensions et la normalisation des relations politico-diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, et a souligné ce qui suit:
a) La cessation des hostilités en général, et en particulier des attaques du M23 contre les FARDC et la MONUSCO, dans le respect des dates établies par la réunion de Chefs d’Etat Major de la CAE, réalisée à Nairobi, le 09 février 2023;
b) Le déploiement complet de la Force Régionale de la CAE et la mise en œuvre rapide de son mandat, conformément aux Décisions des différents Mini- Sommets;
c) Le cantonnement et le désarmement du M23 sur le territoire congolais sous le contrôle des autorités congolaises, de la Force Régionale et du Mécanisme de Vérification Ad-Hoc, avec la collaboration de la MONUSCO;
e) Le retour en RDC des réfugiés congolais qui se trouvent au Rwanda, tel que mentionné dans la Feuille de Route de Luanda;
f) Décourager la multiplication des initiatives dans ce dossier en donnant la priorité à la reprise et à la mise en œuvre rapides du Plan Conjoint pour la Résolution de la Crise Sécuritaire dans la Région Est de la RDC, résultant de l’harmonisation des Processus de Luanda et de Nairobi et encourager les partenaires internationaux pour appuyer financièrement ces derniers- Les Chefs d’État et de Gouvernement ont mandaté la République d’Angola, en collaboration avec Son Excellence Uhuru Muigai Kenyatta, Facilitateur désigné par la CAE, à contacter le commandement du M23, afin de transmettre les Décisions du Mini-Sommet de Addis Ababa.
- Les Chefs d’État et de Gouvernement se sont engagé à mettre en place dans les plus brefs délais un cadre de coordination des mécanismes de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du cessez le-feu et du désengagement/retrait du M23, sous les auspices de Son Excellence Évariste Ndayishimiye, Président de la République du Burundi et Président en exercice de la CAE.
- Les Chefs d’État et de Gouvernement ont recommandé d’accélérer la mise en œuvre du programme de Désarmement, Démobilisation, Réintégration Communautaire et Stabilisation (DDR-CS) en cours en RDC.
- Enfin, Les Chefs d’État et de Gouvernement ont réitéré la nécessité de promouvoir le dialogue politique et diplomatique pour trouver une solution durable à la crise sécuritaire dans toute la région Est de la RDC.
Fait à Addis-Abeba, le 07 février 2023
"Le mini-sommet d’Addis-Abeba entérine les résolutions de Luanda et Nairobi - February 20, 2023
= http://lephareonline.net/2023/02/20/le-mini-sommet-daddis-abeba-enterine-les-resolutions-de-luanda-et-nairobi/
Un mini-sommet s’est tenu le vendredi 17 février 2023 à Addis-Abeba, avec la participation des présidents Joao Lourenço d’Angola, Evariste Ndayishimiye du Burundi, William Ruto du Kenya, Suhulu Hassan de Tanzanie, Paul Kagame du Rwanda et Félix Antoine Tshisekedi de la République Démocratique du Congo. C’était en marge de de la 36me session de l’Assemblée générale de l’Union Africaine, consacrée à la passation de pouvoir entre le président sortant de cette organisation continentale, Macky Sall du Sénégal, et son successeur Azali Assoumani des Comores.
Les participants ont, après audition, à huis clos pendant quatre heures, des rapports des Commandants du Mécanisme de Vérification et de la Force Régionale sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie Est du territoire congolais, les ont adoptés dans le sens de la condamnation de l’appui multiforme du Rwanda au M23 et de l’exigence du respect des résolutions de Luanda et de Nairobi.
En gros, le mini-sommet d’Addis-Abeba exige la cessation des hostilités et singulièrement des attaques du Rwanda, via le M23, contre les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo), le désarmement de ce mouvement terroriste par la Force Régionale, la Monusco et les autorités congolaises sur le territoire congolais et son adhésion au DDR-C(Désarmement, Démobilisation et Réintégration Communautaire), le retour des déplacés de guerre dans leurs milieux d’origines, le retour d’une paix durable dans la partie Est congolaise.
Il est à espérer que Paul Kagame, présent à Addis-Abeba mais généralement sourd aux appels au règlement pacifique de la crise sécuritaire congolais, va cette fois s’incliner devant l’option levée par le mini-sommet de la capitale éthiopienne.
Signalons qu’en marge de la 36me réunion de l’Assemblée général de l’Union Africaine, la RDC a remporté une seconde victoire diplomatique avec l’élection d’un de ses fils, en l’occurrence Docteur Jean Kaseya (53 ans), à la tête du CDC (Centre Africain pour la Surveillance et la Prévention des maladies), en remplacement du Camerounais Nkengason, arrivé fin mandat. On signale que lobbying diplomatique du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi, a pris six mois pour convaincre ses pairs d’apporter leurs voix à son compatriote, contre le candidat de Guinée Conakry.
"Sommet spécial sur la RDC : Le communiqué final sur la persistance du M-23/RDF attendu ce samedi - 18.02.2023
= https://actu7.cd/2023/02/17/sommet-special-sur-la-rdc-le-communique-final-sur-la-persistance-du-m-23-rdf-attendu-ce-samedi/
Les Chefs d’États s’étaient rassemblés, ce vendredi 17 février 2023 à Addis-Abeba en Ethiopie, pour faire le point sur la situation sécuritaire précaire dans l’Est de la RDC, marquée notamment par l’agression rwandaise sous couvert du M-23.
Tenues en deux (2) temps, ces rencontres qui se sont tenues en marge de la 38è Assemblée générale annuelle de l’Union Africaine (UA) qui s’ouvre ce samedi 18 février, visaient à évaluer le niveau d’exécution de différentes recommandations de différents sommets ou rencontres de hauts niveaux sur la situation sécuritaire préoccupante en RDC, en vue de proposer des solutions.
En début de journée, Joao Lourenco (Angola), Evariste Ndayishimiye (Burundi), Félix Tshisekedi (RDC), William Ruto (Kenya), Suhulu Hassan (Tanzanie), Paul Kagame (Rwanda) ainsi que des représentants des chefs d’Etat de l’Ouganda et du Soudan du Sud ont essentiellement placé le curseur sur le mini sommet de Luanda du 22 novembre 2022, la réunion de haut niveau tenue à Washington DC le 12 décembre 2022 en marge du sommet USA-Afrique, mais aussi le 20è sommet extraordinaire de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) tenu le 4 février dernier à Bujumbura.
Au cours de ces échanges à huis clos pendant près de quatre (4) heures, les chefs d’Etat ont examiné et adopté les rapports présentés par le commandant du mécanisme de vérification ad hoc et celui du commandant de la Force Régionale de l’EAC.
« Ces rapports, selon plusieurs sources, avaient confirmé le soutien multiforme du Rwanda aux terroristes du M23 », dit une dépêche de la presse présidentielle.
Ainsi, face à la persistance du M-23/RDF et à la dégradation de la situation sécuritaire, les chefs d’Etat se sont donnés quelques temps pour produire le communiqué final, qui interviendra ce samedi.
Il faut noter, cependant, que les Chefs d’Etat devaient surtout décider des correctifs indispensables à mettre en place pour en assurer la pleine exécution. Cette réunion élargie de la communauté d’Afrique de l’Est devrait également permettre d’harmoniser les canevas des processus de Luanda et de Nairobi.
En début de soirée, le Conseil de Paix et Sécurité de l’UA a tenu sa réunion consacrée à l’examen de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, présidée par le Chef de l’Etat sud africain, Cyril Ramaphosa. Cette réunion a donné, tour à tour, la parole au Président Lourenço de l’Angola en sa qualité de médiateur désigné de l’UA dans le conflit entre la RDC et le Rwanda ainsi qu’au Président Félix Tshisekedi, aussi Président en exercice de la CEEAC.
Toutefois, en préliminaire, tous ont reconnu la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire sur terrain et se disent déterminés à proposer une voie de sortie qui préserve avant tout la souveraineté de la République Démocratique du Congo. Le sujet ne manquera pas d’être abordé à l’ouverture du 38 ème Sommet des Chefs d’Etat ce samedi 18 février 2023.
.
"Congo Nouveau : « Addis-Abeba : un voyage fructueux pour Tshisekedi » - 20 février 2023
= https://www.radiookapi.net/2023/02/20/actualite/revue-de-presse/congo-nouveau-addis-abeba-un-voyage-fructueux-pour-tshisekedi
Les journaux parus ce lundi 20 février à kinshasa consacrent leur Une notamment à la participation de Felix Tshisekedi au 36ème sommet de l’Union africaine(UA) où il a mené quelques actions diplomatiques.
Congo Nouveau rapporte que le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi a regagné Kinshasa samedi, dans la soirée, en provenance d’Addis-Abeba après avoir pris part au 36ème sommet de l’Union africaine où il a ramené au pays des gains diplomatiques.
Pression supplémentaire sur les terroristes du M23 avec leurs alliés rwandais, nomination d’un Congolais à la tête du CDC, Félix-Antoine Tshisekedi n’est pas rentré bredouille, affirme ce journal, qui précise que le Congolais Dr Jean Kaseya, 53 ans, a été choisi, samedi 18 février à Addis-Abeba, capitale éthiopienne, pour diriger le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC). Il a été voté par les chefs d’Etat de l’Union africaine (UA).
Dans le chapitre de la crise sécuritaire dans l’Est du pays, les chefs d’Etat et des gouvernements de l’EAC ont recommandé, la mise sur pied d’un plan conjoint de résolution de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC. Ils ont fait cette recommandation lors du mini-sommet de l’Union africaine (UA), tenu à Addis-Abeba (Ethiopie). Ces pays membres de l’EAC notent que ce plan conjoint va aider à la désescalade des tensions et normalisations des relations politico-diplomatiques entre la RDC et le Rwanda, note encore ce Tri-hebdomadaire.
Pour L’Avenir, « le chef de l’Etat congolais a mis à profit le dernier sommet de l’Union africaine, mieux, le mini-sommet sur la paix et la sécurité dans la région Est de la RDC, pour poursuivre le plaidoyer et donner des garanties qu’il faut sur la volonté de ce grand pays au cœur de l’Afrique, de ne vouloir que la paix pour amorcer son développement ».
Ce quotidien rappelle que ce mini-sommet avait pour objectif d’évaluer le niveau de mise en œuvre des décisions prises lors du mini-sommet de Luanda, qui s’est tenu le 23 novembre 2022, de la réunion de haut niveau, qui a eu lieu le 12 décembre 2022, en marge du Sommet Etats-Unis d’Amérique-Afrique, or anisé à Washington DC, du 13 au 15 décembre 2022 et du 20ème sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté d’Afrique de l’Est qui s’est tenu le 4 février 2023 à Bujumbura, au Burundi. Et surtout de décider des correctifs indispensables pour en assurer la pleine exécution.
«A Addis-Abeba, tout a été dit, mensonges démontés, engagements renouvelés. Le Président a, dans un élan patriotique fort, porté notre voix en rappelant notre choix pour la paix mais aussi notre détermination à défendre à tout prix chaque cm² de notre pays», a indiqué Patrick Muyaya, ministre de la Communication et médias et porte-parole du gouvernement RDcongolais, dans un tweet, fait savoir Africa News.
Et EcoNews d’ajouter qu’en marge du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, s’est entretenu avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres. Sur un ton diplomatique, le chef des Nations Unies a réaffirmé le soutien de l’ONU aux efforts visant à instaurer la paix et la stabilité dans l’Est de la RDC. Sur le terrain diplomatique, la République Démocratique du Congo a pris une longueur d’avance par rapport au Rwanda.
« Partout ailleurs, les lignes bougent en faveur de Kinshasa, déconstruisant le sempiternel discours de victimisation du Rwanda qui se cache, comme toujours, derrière la nébuleuse FDLR pour justifier l’incursion de ses troupes sur le sol congolais », affirme le tri-hebdomadaire.
« Plan de déstabilisation mis à nu. Infiltration armée et atrocités reconnues et décriées. Mensonges démontés. Engagements renouvelés. Bilan étalé et révélateur des méfaits de l’agression rwandaise à l’Est de la RDC. Devant ses pairs du continent africain, lors du 36 ème sommet tenu samedi 18 février 2023, à Addis-Abeba, le Chef de l’Etat Congolais Félix Tshisekedi a porté haut la voix de son pays, en réitérant sa ferme détermination à défendre l’intégrité territoriale du pays et à assurer la sécurité de sa population », écrit, pour sa part, La Prospérité.
Du discours à l’action, le Président de la République a démantelé des fausses allégations et plaidé pour la prise des sanctions contre le régime de Paul Kagame, poursuit ce tabloïd.
Rencontrant, à cette occasion, Charles Michel, Président du Conseil Européen, Félix Tshisekedi s’est mis à défaire les discours mensongers du Rwanda sur un prétendu génocide en cours et d’autres fausses allégations. Accompagné de quelques officiels lors de cette entrevue, et en guise des représailles, il a martelé sur la nécessité des sanctions pour arriver au respect strict de la feuille de route de Luanda, dûment signée par la RDC et le Rwanda, rapporte ce journal.
« Depuis des décennies, jamais Kinshasa n'a été autant poignant et efficace dans la déconstruction du discours mensongers de Kigali », commente quant à lui, Le Potentiel.
C'est dire que les rendez-vous d'Addis- Abeba, avec le Sommet spécial de l'EAC sur la RDC et la 36ème Assemblée générale de l'Union africaine, « ont bien esseulé le dictateur rwandais Paul Kagame déjà à bout de souffle ! », ajoute ce quotidien.
Ainsi, poursuit-il, le mini-sommet des chefs d'Etat de l'EAC a réitéré la nécessité de mettre en œuvre le Plan conjoint pour la résolution de la crise sécuritaire dans la région Est de la RDC. Ce qui implique la cessation des hostilités, en général, et en particulier, des attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco, dans le respect des dates fixées par la réunion de chefs d'état-major de l'EAC, à Nairobi, le 9 février 2023. Félix Tshisekedi (RDC), William Ruto (Kenya), Joâo Lourenço (Angola), Paul Kagame (Rwanda), Evariste Ndayishimiye (Burundi) et Samia Suluhu Hassan (Tanzanie) ont pris part à ce mini-sommet intervenu 24 heures avant l'ouverture solennelle de la 36ème Assemblée générale de l'Union africaine dans la capitale éthiopienne.
Par ailleurs, note Le Potentiel, deux autres grandes victoires à l'actif de Félix Tshisekedi en marge du sommet de l'Union africaine. C'est que la RDC sera membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période de 2026-2027, après d'âpres négociations avec le Burundi. Et comme jamais deux sans trois, au cours de ce 36ème sommet de l’Union africaine, le Rd-congolais Jean Kaseya a été élu à la tête de la plus grande organisation sanitaire d’Afrique, le Centre africain pour la surveillance et la prévention des maladies (CDC).
"Addis-Abeba : Félix Tshisekedi dénonce « l’immobilisme et l’attitude timorée » de l’UA qui ne dénonce pas ouvertement le Rwanda - 17/02/2023
= https://7sur7.cd/2023/02/17/addis-abeba-felix-tshisekedi-denonce-limmobilisme-et-lattitude-timoree-de-lua-qui-ne
[bLe président de la République Félix Tshisekedi a pris part ce vendredi 17 février 2023 à la réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine sur la RDC. [/b]
À travers un tweet, Tina Salama, porte-parole du président Félix Tshisekedi, a fait savoir que le chef de l'État congolais a, dans son allocution, dénoncé l'attitude de l'Union Africaine qui n'interpelle, ni ne dénonce ouvertement le Rwanda pour ses actes d'agression sur le sol congolais.Notons que c'est ce vendredi que s'est ouvert le sommet spécial sur la situation sécuritaire en RDC au siège de l'Union Africaine à Addis-Abeba. Plusieurs chefs d’état, dont le Rwandais Paul Kagame, y prennent part.« A la réunion du Conseil de paix et sécurité de l’Union Africaine sur la RDC, le président Félix Tshisekedi dénonce l’immobilisme et l’attitude timorée de l’Union Africaine qui n’interpelle ni ne dénonce ouvertement le Rwanda qui par ailleurs, ne se cache plus d’agresser la RDC », a écrit Tina Salama. [/size]
"Plan de déploiement des troupes de l’EAC: le gouvernement congolais prépare sa réaction (CongoForum) - 18/02/2023
= https://www.congoforum.be/fr/2023/02/plan-de-deploiement-des-troupes-de-leac-le-gouvernement-congolais-prepare-sa-reaction-congoforum/
KINSHASA – Le gouvernement congolais a réagi lundi soir au plan de déploiement des forces régionales de l’EAC dans les agglomérations occupées par les rebelles du M23 au Nord-Kivu. En réaction sur le plan de déploiement de la force de l’EAC sur son territoire, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a expliqué qu’il va minutieusement analyser ce document et donner sa avis.
« Tout ce qui n’est pas dans la logique de la cessation des hostilités par le M23, de la cessation de l’agression par le Rwanda, du retrait des zones occupées par le M23 et l’armée rwandaise, du retour de nos compatriotes à leurs domiciles. Tout ce qui n’est pas dans le sens de permettre à la République d’exercer pleinement sa souveraineté, de sauvegarder son indépendance et son intégralité territoriale, nous n’accepterons pas. On va décrypter davantage le contenu de ce rapport», a souligné M. Lutundula dans les propos recueillis par Radio Okapi.
Les chefs des armées des pays membres de la communauté d’Afrique de l’est (EAC) se sont réunis à Nairobi au Kenya le 9 février 2023. A ce moment là ils ont accordé
30 jours aux rebelles du M23 à partir du 28 février, pour se retirer des zones qu’ils occupent vers leurs positions initiales.
Selon le plan de l’EAC, le Burundi va se déployer à Sake, à Kirolirwe et à Kitshanga dans le territoire de Masisi. Le Kenya et le Sud-Soudan à Kibumba, dans le territoire de Nyiragongo, également à Rumangabo, Tongo et Kishishe dans le territoire de Rutshuru. L’Ouganda à Bunagana, Kiwanja, Rutshuru centre et dans la région de Mabenga, toujours dans le territoire de Rutshuru.
Le même document explique que le M23 a jusqu’au 10 mars pour se retirer de Karenga, Kilolirwe, Kitchanga, Kibumba et Rumangabo. Le 20 mars, les rebelles devraient avoir quitté Kishishe, Bambo, Kazaroho, Tongo et Mabenga. Le retrait prendra fin le 30 mars, avec le départ de Rutshuru, Kiwanja et Bunagana.
"Union africaine: le bilan et les décisions du 36e sommet de l’organisation - 20/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230220-union-africaine-le-bilan-et-les-d%C3%A9cisions-du-36e-sommet-de-l-organisation
Plusieurs dirigeants africains, dont le président sortant de l'Union africaine Macky Sall du Sénégal (deuxième en partant de la droite), arrivant au siège de l'organisation pour le deuxième jour du 36e sommet. AFP - TONY KARUMBA
Le 36e sommet des chefs d’États de l’Union africaine s’est achevé dimanche 19 février à Addis-Abeba, en Éthiopie. Les protagonistes ont adopté des dizaines de décisions, déclarations, résolutions et autres motions qui avaient été âprement discutées au sein du Conseil exécutif de l’organisation. Azali Assoumani, le président comorien, a lui pris la tête de l’UA pour un an. Tour d’horizon de ce rendez-vous.
Avec notre envoyé spécial à Addis-Abeba, Esdras Ndikumana
Les dizaines de textes adoptés dimanche 19 février vont d’une décision sur le rapport du président rwandais Paul Kagame sur les réformes institutionnelles de l’Union africaine à une motion de remerciements au président sortant, le Sénégalais Macky Sall, en passant par une résolution qui revient chaque année sur la levée du blocus que les États-Unis imposent à Cuba depuis des décennies.
Les points qui n’ont pas fait l’objet d’un consensus au niveau des ministres avaient été laissés à la discrétion des chefs d’États, mais plusieurs d’entre eux restent en suspens. C’est le cas pour le statut d’observateur accordé à l’État d’Israël et suspendu depuis une année en attendant le rapport d’un comité ad hoc qui ne s’est pas réuni jusqu’ici. Les chefs d’États ont donc décidé d’attendre ses conclusions. « C’est leur façon d’évacuer un problème qui les divise profondément », reconnaît un cadre de l’UA.
Beaucoup de ces documents sont des vœux pieux. « Ils reviennent chaque année, quasiment sous la même forme », ajoute la même source. Sauf pour celui qui « les préoccupent le plus » dit-elle, en parlant du rapport du Conseil paix et sécurité sur les différentes crises qui secouent le continent.
Organisation d’une conférence de réconciliation en Lybie, renforcement des sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée décidé par la Cédéao, ou encore appropriation des décisions du mini-sommet sur l’Est de la RDC… Les chefs d’États ont suivi le Conseil paix et sécurité. Mais cela ne veut pas dire que toutes ces crises vont être résolues d’un coup de baguette magique, reconnaît le cadre de l’UA.
L’Union africaine maintient sa « tolérance zéro » face aux changements de pouvoir non-démocratiques
L’Union africaine a réaffirmé sa position, dimanche 19 février, en clôture du 36e sommet de l’organisation, quant aux changements de pouvoir anticonstitutionnels : c’est toujours « tolérance zéro ». En amont du rendez-vous, le Mali, le Burkina Faso et la Guinée, suspendus de l’UA et de la Cédéao suite à des coups d’État, avaient demandé leur réintégration, rappelle Florence Morice à Addis-Abeba. En vain. L’ambassadeur Bankole Adeoye, le commissaire paix et sécurité de l’Union africaine, l’a à nouveau martelé :
« L'assemblée a réaffirmé sa tolérance zéro face aux changements de gouvernement anticonstitutionnels. L'Union africaine maintient qu’elle ne tolère, en aucun cas, les méthodes non-démocratiques pour accéder au pouvoir politique. »
« Le département paix et sécurité de la commission est disponible pour mobiliser davantage de ressources humaines, techniques ou financières pour aider ces pays à faire face au fléau du terrorisme par le biais de la réforme de leur secteur de la sécurité. Je voudrais vraiment vous assurer que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider ces États membres à revenir dans la famille, s’ils travaillent de leur côté à restaurer l'ordre constitutionnel. »
Samedi 18 février, les pays membres de la Cédéao, réunis à Addis-Abeba, avaient également décidé de maintenir leurs sanctions contre le Mali, le Burkina Faso et la Guinée et d’imposer en outre des « interdictions de voyager » aux membres du gouvernement et aux représentants de ces pays. En clôture du sommet de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a également invité à réfléchir à l’opportunité de privilégier « les sanctions individuelles » ciblées pour dissuader ceux qui veulent procéder à des changements non constitutionnels pour éviter « que des sanctions générales puisse toucher aux intérêts des populations ».
"Sommet de l’Union africaine: quels résultats attendre de la plénière ? - 19/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230219-sommet-36e-union-africaine-dossiers-bilan-securite-rdc-libye-sahel-pleniere
Les chefs d’État africains poursuivent leurs travaux, ce dimanche 19 février, au deuxième jour du sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Éthiopie. La plénière se déroule à huis clos.
Avec notre envoyée spéciale, Florence Morice
Les chefs d’État devraient notamment se prononcer, dans leurs conclusions, sur la situation en Libye. Le président congolais Denis-Sassou Nguesso qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays, a présenté son rapport devant ses pairs, en fin de matinée. Selon nos informations, le principe de l’organisation d’une conférence de réconciliation nationale inclusive a été soumis au vote et adopté, ce dimanche matin.
Une décision pourrait aussi être prise concernant la participation de l’Union africaine au financement des opérations de maintien de la paix sur le continent, la lutte contre les violences armées et le terrorisme dans le Sahel étant un des thèmes majeurs du sommet.
Une position de l’Union africaine est également attendue sur le dossier sensible de l’est de la RDC et du différent Kinshasa et Kigali. Selon nos informations, le président Tshisekedi a eu des mots très durs et virulents vis-à-vis de son voisin rwandais ainsi que du positionnement de l’UA sur ce dossier, lors de la réunion du Conseil paix et sécurité, vendredi 17 février.
Conclusions du mini-sommet EAC-Angola
Les conclusions du mini-sommet réunissant les pays de la Communauté est-africaine (EAC) et l’Angola qui s’est tenu vendredi matin, ont été rendues dans la matinée de ce dimanche 19 février.
Dans ce document, les chefs d’Etat réaffirment la nécessité d’une « cessation des hostilités » et en particulier des « attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco ».
S’agissant du calendrier, ils renvoient aux décisions prises le 9 février par les chefs d’État-major à Nairobi. Les précédents calendriers n'ayant pas été respectés, les chefs d'État se sont « engagés », cette fois, à « mettre en place dans les plus brefs délais » un mécanisme de « suivi » de la mise en œuvre du « retrait du M23 », sous la houlette du président burundais, Évariste Ndayishimiye.
Le communiqué acte également « le déploiement complet » de la force régionale de la communauté est-africaine ainsi que la « mise en œuvre rapide de son mandat, conformément aux décisions des différents mini-sommets ». Kinshasa reproche à cette Force de ne pas faire usage de la force pour chasser le M23 des zones occupées.
Le document prévoit aussi « le cantonnent et le désarmement du M23 sur le territoire congolais »
Les chefs d’État « y réitèrent enfin la nécessité de promouvoir le dialogue politique et diplomatique » pour trouver « une solution durable à la crise »
À lire aussi: À Addis-Abeba, un mini-sommet des chefs d’État sur le processus de paix dans l’Est de la RDC
"RDC : Fayulu accuse à nouveau Tshisekedi à l’UA - 17-02-2023
= https://actu7.cd/2023/02/17/rdc-fayulu-accuse-a-nouveau-tshisekedi-a-lua/
L’opposant congolais Martin Fayulu a, dans un message adressé ce vendredi 17 février aux Chefs d’États et de Gouvernements participants au 36è sommet de l’Union Africaine (UA) à Addis-Abeba, accusé le Président de la République Démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi d’avoir fait adhérer le Pays dans la communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC).
« Il a, en outre, exacerbé le tribalisme et a fait adhérer notre pays dans la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), contre la volonté du peuple congolais. Ce faisant, il a clairement jeté notre pays dans les bras de ces forces qui, véritablement, détruisent nos aspirations à la paix et à la sécurité », déplore Martin Fayulu.
Sur ce, le Président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDè) demande instamment à l’Union Africaine de condamner fermement l’agression de la RDC par le Rwanda et d’exiger le retrait inconditionnel de ses troupes des territoires congolais qu’ils occupent.
Martin Fayulu a encore demandé à l’organisation continentale de travailler activement pour
emmener toutes les parties prenantes à se mettre autour d’une table pour dégager un consensus autour des défis réels auxquels la RDC est confrontée.
Le mandat de la force régionale de l’EAC étant au départ offensif, la réalité sur le terrain est toute autre, avec entre autres aucune attaque ou pression contre les rebelles du M-23 soutenus par le Rwanda ; une situation qui génère un tollé général dans le chef de l’opinion socio-politique qui exige le départ de l’EAC « faute des résultats ».
"Cyril Ramaphosa encourage la RDC et le Rwanda à s’engager dans un « véritable dialogue »
- 20.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-117907_cyril_ramaphosa_encourage_la_rdc_et_le_rwanda_a_s_engager_dans_un_veritable_dialogue.html
Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a regretté que, dix ans après la signature de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, la partie orientale du pays de Félix Tshisekedi continue de connaître des cycles de conflit et de violence.
La RDC accuse le Rwanda d’acte d’agression. Plusieurs localités dans la province du Nord-Kivu sont occupées par l’armée rwandaise opérant sous couvert du M23, un mouvement rebelle qui était défait en 2013.
Selon l’ONG Amnesty International, fin novembre 2022, des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ont sommairement tué des hommes et violé des dizaines de femmes dans l’Est de la RDC. « Cela constitue des crimes de guerre et pourrait constituer des crimes contre l’humanité », a-t-elle prévenu.
Dans son discours prononcé à la réunion du Conseil de paix et de sécurité des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine sur l’examen de la situation dans l’Est de la RDC, Cyril Ramaphosa a demandé au CPS d’encourager les gouvernements congolais et rwandais à honorer leurs engagements contenus dans l’accord-cadre et faire preuve de retenue et de désescalade totales.
Selon lui, la RDC et le Rwanda devraient s’engager dans un « véritable dialogue » et mettre en œuvre rapidement les résultats des processus de Luanda et de Nairobi.
« Il est essentiel que nous redoublions d’efforts pour nous attaquer aux causes profondes du conflit. Cela signifie lutter contre l’exploitation illégale des ressources minérales et lutter contre la corruption, le blanchiment d’argent et le crime organisé. Il faut faire davantage pour renforcer les capacités institutionnelles de gestion et de contrôle des frontières régionales, ainsi que des agences régionales de justice et de maintien de l’ordre », a-t-il plaidé.
Le président sud-africain a aussi invité les différents pays à faire preuve d’une tolérance zéro à l’égard des conflits actuels et émergents, et à redoubler d’efforts pour les résoudre, afin d’atteindre l’objectif ambitieux de « faire taire les armes à feu à travers l’Afrique ».
Au sujet de la violence sexiste, Ramaphosa a appelé le système des Nations unies à continuer de fournir des capacités et une assistance technique aux institutions étatiques pour maintenir les normes de responsabilité concernant la violence sexuelle et sexiste, et pour renforcer le cadre juridique de la lutte contre l’impunité.
"UA : la délégation de la société civile congolaise séquestrée à Addis-Abeba - 19-02-2023
= https://ouragan.cd/2023/02/ua-la-delegation-de-la-societe-civile-congolaise-sequestree-a-addis-abeba
= https://actualite.cd/2023/02/17/rdc-sit-louverture-du-sommet-de-leac-pour-exiger-lua-de-condamner-lagression-rwandaise
"Débat organisé par ACTUALITECD, Ebuteli et GEC: « la guerre qui ne dit pas son nom : comprendre le conflit dans l’est de la RDC » - 20 février 2023
= https://actualite.cd/2023/02/20/debat-organise-par-actualitecd-ebuteli-et-gec-la-guerre-qui-ne-dit-pas-son-nom
"RDC: les évêques catholiques craignent une balkanisation facilitée par l’EAC - 19 février 2023
= https://www.politico.cd/encontinu/2023/02/19/rdc-les-eveques-catholiques-craignent-une-balkanisation-facilitee-par-leac.html/128632/
Dans un communiqué, les archevêques et évêques de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Bukavu dénoncent la creation des zones tampons pour des raisons « inavouées » par les forces de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC).
« La présence des troupes de l’EAC, pour des raisons inavouées crée des zones tampons à Kibumba, au Nord de la ville de Goma pour bloquer tout espoir de réunification. Est-ce une manière de tracer les frontières d’un nouveau pays ? Avons-nous encore à douter de la balkanisation effective du territoire national! Pouvons-nous comprendre quelle est effectivement la mission des troupes de l’EAC dans cette situation ? » s’interrogent ils.
Dans leur communiqué, ils ont révélé que 8 paroisses sur 33 du Diocèse de Goma sont occupées par les troupes du M23 ; à Beni dans le diocèse de Butembo-Beni, c’est tout le Semliki qui est occupé par les ADF Nalu d’origine ougandaise ; 4 paroisses sur 19 dans le diocèse de Kasongo, sont en proie des groupes armés mai mai ; tous les moyens et hauts plateaux du diocèse d’Uvira sont occupés par l’armée burundaise .
Par ailleurs au Maniema, ont-ils renchéri, l’impossibilité d’un consensus autour de l’élection d’un gouverneur de Province créent des divisions au sein des populations alors qu’à Bukavu, les mésententes et désaccords entre le Législatif et l’Exécutif provinciaux accentuent des tensions sociales qui pourraient déboucher à des soulèvements populaires.
À Kinshasa, les prélats catholiques ont récemment exhorté le Président de la République Félix Tshisekedi à consolider les acquis de la cohésion nationale afin de faire échec au plan de la balkanisation du pays.
"Agression dans l’Est: les M23/RDF attaquent 4 positions de FARDC 48 heures après le cessez-le-feu décrété à Addis-Abeba - 20 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/20/agression-dans-lest-les-m23-rdf-attaquent-4-positions-de-fardc-48-heures-apres-le-cessez-le-feu-decrete-a-addis-abeba.html/128716/
"Agression dans l’Est: le Ministère de la Défense dénonce une campagne d’intoxication de Kigali visant à démoraliser les FARDC face aux M23/RDF - 20 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/20/agression-dans-lest-le-ministere-de-la-defense-denonce-une-campagne-dintoxication-de-kigali-visant-a-demoraliser-les-fardc-face-aux-m23-rdf.html/128652/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/19/agression-dans-lest-kinshasa-salue-les-efforts-des-fardc-pour-deloger-le-m23-et-larmee-rwandaise.html/128623/
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/17/mini-sommet-sur-la-rdc-a-addis-abeba-leac-appelle-encore-et-encore-au-cessez-le-feu-immediat-et-obligatoire.html/128537/
"RDC : quelle armée pour demain ?- Arthur Malu-Malu - 17-02-2023
= https://afridesk.org/rdc-quelle-armee-pour-demain/
"ACTUALITÉ EXPLIQUÉE 19.02 LA CENCO SOUPÇONNE L'EAC DE JOUER LE JEU DE LA BALKANISATION DU CONGO"
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: UNE ÉNIÈME DÉCLARATION DE GUERRE DU RWANDA, UN TIR D'OBUS LANCÉ DU RWANDA CIBLE UN AVION DE CHASSE CONGOLAIS PRÊT A ATTERRIR A GOMA...
Tshisekedi continue ses voyages et ses vaticinations quasi stériles contre le Rwanda. Ce dernier met en garde Kinshasa pour ses tentatives belliqueuses et pendant ce temps le M23 s'entête : censé ce jour quitter les zones qu'il occupe, il reste en place et combat...
Et Macron boudé par les Congolais pour représenter l'impérialisme hypocrite exploiteur et pour sa proximité avec le Rwanda sera chez nous dans deux jours ; pour des pretendus bons offices alors que le M23 rwandais continue de guerroyer ?
Pour l'instant, seule l'axe Minova (Sud-Kivu) reste ouvert pour approvisionner la ville, les axes Rutshuru-Kanyabayonga, Sake-Kitshanga et Sake-Masisi-centre étant déjà coupés par le M23.
Le M23 avait jusqu'à ce mardi 28 février pour commencer à quitter les zones qu'il occupe dans l'Est de la RDC, conformément au calendrier dressé par l’EAC.
"RDC : La rébellion ougandaise LRA attaque trois villages et kidnappe des mineurs à Ango - 28 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/28/rdc-la-rebellion-ougandaise-lra-attaque-trois-villages-et-kidnappe-des-mineurs-a-ango.html/129171/
" Félix Tshisekedi à Genève: «Depuis trente ans, la RDC est le théâtre d’atrocités humaines» - 28/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230228-f%C3%A9lix-tshisekedi-%C3%A0-gen%C3%A8ve-depuis-30-ans-la-rdc-est-le-th%C3%A9%C3%A2tre-d-atrocit%C3%A9s-humaines
"Emmanuel Macron : « La guerre en RDC ne doit pas être une guerre oubliée » - 27.02.2023
= https://actu30.cd/2023/02/emmanuel-macron-la-guerre-en-rdc-ne-doit-pas-etre-une-guerre-oubliee/
"Macron à Kinshasa, Mboso apaise les Congolais - 28.02.2023
= https://ouragan.cd/2023/02/macron-a-kinshasa-mboso-apaise-les-congolais
A quelques jours de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Kinshasa, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a pris la parole. Après un entretien mardi 28 février 2023 avec le diplomate français en poste à Kinshasa, Christophe Mboso a appelé les Congolais à bien accueillir Emmanuel Macron et surtout à inscrire les relations avec la France dans une perspective de coopération bénéfique
L’ambassadeur français en RDC, Bruno Aubert mardi 28 février 2023 à Kinshasa lors du tête-à-tête avec Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale de la RDC @Photo Droits tiers
La coopération militaire, économique et culturelle sera le point culminant de la visite du président français, Emmanuel Macron en RDC du 03 au 04 mars 2023. L’ambassadeur de France à Kinshasa, Bruno Aubert a expliqué au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, les meilleures dispositions de son pays à raffermir les relations avec le Congo-Kinshasa. Mais surtout, le diplomate a insisté sur la formation que son pays apporte aux militaires congolais.
Au-delà de l’aspect sécuritaire, a expliqué l’ambassadeur français, les deux chefs d’État vont tabler sur la coopération culturelle, les projets de partenariats économiques, d’enseignement supérieur et des recherches. “Donc, nous voulons tirer en avant notre relation vers l’avenir au bénéfice de la population du Congo. Il est vrai qu’en ce moment, le contexte est un peu particulier du fait de la visite prochaine du président de la République française, du fait aussi des tensions qui règnent dans l’est, qui suscitent notre préoccupation. Et donc, il était important de pouvoir échanger ensemble sur le contexte actuel”, a précisé Bruno Aubert.
Mboso mobilise pour la visite de Macron
Le président de la Chambre basse du Parlement a reconnu que pendant un moment, les deux pays ont connu des moments difficiles. Néanmoins, a-t-il rappelé, Paris reste un partenaire traditionnel important de Kinshasa. “Nous avons eu une très bonne coopération sur le plan scientifique et une bonne coopération militaire avec la France. Alors, au cours de cet entretien, nous avons parlé avec l’ambassadeur de tous les sujets, même les sujets pour lesquels notre peuple est mécontent : l’embargo et l’obligation de notification sur l’importation des armes et nous avons parlé aussi des efforts entrepris par la France au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU pour que cette obligation de notification sur les armes soit enlevée. Là, je dois être sincère et le peuple congolais doit reconnaître ce courage, cette prise de conscience à la France pour défendre comme par le passé la RDC”, a fait savoir Christophe Mboso.
[/b]
Faisant allusion à la conférence de presse de Macron sur l’Afrique, le chef de la Chambre basse du Parlement congolais a souligné que le président français a défendu la souveraineté de la RDC. [b]“La France, je peux dire est parmi les pays qui ont apporté ce soutien aux processus de Luanda et de Nairobi. Ce n’est pas de la poudre aux yeux mais ça été dit publiquement et c’est reconnu […] nous devons tirer les leçons du passé même s’il y a eu des moments d’incompréhension mais nous devons travailler sur base de ce qui s’est passé de bien et de mauvais, bref, nous devons construire l’avenir”.
[/size]
Ainsi, Christophe Mboso appelle les Congolais à bien accueillir le président français qui vient à Kinshasa pour amorcer une nouvelle forme de coopération avec la République démocratique du Congo.
[/quote]
Et Macron boudé par les Congolais pour représenter l'impérialisme hypocrite exploiteur et pour sa proximité avec le Rwanda sera chez nous dans deux jours ; pour des pretendus bons offices alors que le M23 rwandais continue de guerroyer ?
Une accalmie a été, cependant, observée mardi à Mushaki, Kitshanga et Mweso, des entités encore sous occupation du M23, dans le territoire de Masisi.
"Félix Tshisekedi avertit : « Ma patience a des limites, Kagame ne gagnera pas cette guerre » - 28.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118246_felix_tshisekedi_avertit_ma_patience_a_des_limites_kagame_ne_gagnera_pas_cette_guerre.html
Les relations entre le Rwanda et la République démocratique du Congo ne cessent de se dégrader autour de la situation sécuritaire au Nord-Kivu.
Accusé par Kinshasa, l’ONU, l’EAC, les USA, la France et bien d’autres grandes puissances, de soutenir la rébellion du M23, Kigali nie en bloc et renvoie la RDC à ses propres responsabilités nationales.
Lors de son échange avec la diaspora congolaise de la Suisse, ce lundi 27 février, est revenu sur l’agression rwandaise et avertit sur le fait que le pays de Kagame ne gagnera pas la RDC.
« Ma patience, notre patience a des limites… Kagame ne gagnera pas cette guerre », a dit le Président Félix Tshisekedi à la diaspora congolaise de Suisse.
Sans mettre des gants, le chef de l’État congolais avait appelé, le 05 décembre 2022, l’Afrique à se débarrasser des dirigeants rétrogrades comme Paul Kagame.
D’après Tshisekedi, il a été décidé en Afrique de mettre fin aux bruits des armes en 2020 pour que l’Afrique passe à autre chose car elle est la dernière de la classe dans le monde parce que justement à cause des guerres et des divisions.
Malheureusement, déplore-t-il, cela n’a pas été arrivé. « C’est à cause justement des dirigeants tel que Paul Kagame.
Débarrasser l’Afrique de ces genres de dirigeants rétrogrades qui remettent, qui ramènent les méthodes des années 60, des 70 alors qu’en Afrique, on avait décidé de taire les armes », avait-il justifié.
"« Le Rwanda a ressuscité le M23 défait en 2013 dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC » (F. Tshisekedi ) - 27 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/27/le-rwanda-a-ressuscite-le-m23-defait-en-2013-dans-le-but-inavoue-de-poursuivre-le-pillage-des-ressources-naturelles-de-la-rdc-f-tshisekedi.html/129109/
"Kigali « prêt » à répondre à toute menace sécuritaire venant de Kinshasa - 28.02.2023
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-118257_kigali_pret_a_repondre_a_toute_menace_securitaire_venant_de_kinshasa.html
Le gouvernement rwandais a affirmé lundi qu’il ne peut tolérer que ses « préoccupations sécuritaires soient banalisées et ignorées ». Kigali accuse Kinshasa de collaborer avec les rebelles FDLR, pour le déstabiliser, et fustige le silence de la communauté internationale face à cette situation.
Selon le Rwanda, la RDC a opté pour une escalade militaire soutenue ces derniers mois, en défiance des décisions régionales.
« Dans ce contexte caractérisé par des déclarations de plus en plus belliqueuses de la part des dirigeants civils et militaires, la RDC déploie de nouvelles capacités matérielles et des mercenaires étrangers le long de la zone frontalière commune », a-t-il dénoncé.
Au regard de cette situation, le Rwanda a annoncé avoir renforcé ses mécanismes défensifs et préventifs, « afin de nous prémunir contre des violations de notre espace aérien et de nos frontières ».
« Ces dispositifs sont prêts à être activés pour répondre à toute menace transfrontalière de manière proportionnelle, en considération de son envergure, origine et nature. Nous ne tolérerons aucun débordement au Rwanda de quelque groupe armé que ce soit, et la sécurité totale de notre territoire et notre peuple sera assurée », prévient Kigali.
Par ailleurs, le pays de Paul Kagame a salué l’engagement des dirigeants de la région à trouver une solution durable à cette crise sécuritaire, notamment la décision du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine d’utiliser le Fonds de l’Union africaine pour la paix, afin de soutenir la Force régionale de la Communauté des États d’Afrique de l’Est.
Entre Kinshasa et Kigali, la désescalade est loin d’être une réalité. Alors que l’Union africaine a récemment encouragé les deux parties à trouver des solutions pacifiques, la coalition RDF-M23 poursuit l’offensive.
Devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU lundi à Genève, le président congolais a, quant à lui, affirmé que « les autorités rwandaises ont ressuscité le mouvement terroriste du M23, défait en 2013 pourtant par nos forces armées avec l’appui des troupes internationales de la Monusco, pour agresser la République démocratique du Congo et bloquer le processus de paix de Nairobi dans le but inavoué de poursuivre le pillage des ressources naturelles de la RDC et de placer sous l’imperium rwandais, une partie de son territoire national, le Nord-Kivu en l’occurrence ».
"RDC: au jour prévu du début du retrait du M23, les combats continuent - 1 mars 2023
= https://actualite.cd/2023/03/01/rdc-au-jour-prevu-du-debut-du-retrait-du-m23-les-combats-continuent
"Retrait : le M23 s’entête… - 01/03/2023
= https://www.forumdesas.net/2023/03/retrait-le-m23-sentete/
Pas de début de retrait du M23 comme stipulé dans l’agenda des chefs d’état-majors de l’EAC. Le M23 s’entête. Pas étonnant. Ce mouvement pro Rwanda n’en fait qu’à sa tête au point de tenir tête hier à la MONUSCO et aujourd’hui à l’EAC. Marche-t-il sur la tête ? Pis, perd-il la tête ? Pas du tout pour qui analyse le cas M23 la tête froide. A regarder cette rébellion de la tête aux pieds, on réalise que- à l’instar de ses devanciers- il s’agit d’un monstre à plusieurs têtes.
De quoi y perdre non seulement son latin-son swahili-, mais surtout la tête. Un véritable casse-tête…rwandais. Pas seulement. Même si c’est la tête rwandaise qui est visible.
Depuis le début de l’agression, Kigali est comme une espèce de tête de série. Ceux des Congolais qui ont la tête sur les épaules savent que le Rwanda n’est que la partie émergée de l’iceberg. On comprend dès lors les raisons de l’entêtement du M23. Eux qui ont toujours une idée derrière la tête alors que les Congolais espèrent les voir appliquer la feuille de route de Luanda. Eux qui ont toujours la tête ailleurs même lorsqu’on leur demande de se conformer aux résolutions de l’EAC.
Dans ces conditions, qu’attendre du tête-à-tête Tshisekedi-Macron ? Sans marcher la tête baissée, les Congolais n’ont pas ou plus la tête à ce genre de ballet diplomatique qui se transforme de plus en plus en bal diplomatique. Ceux de l’Est massacrés, mutilés, martyrisés en ont par-dessus la tête au point qu’ils ne savent même plus où donner de la tête. Eux qui voient des supplétifs de l’Armée rwandaise crier à tue-tête leur opposition aux différents plans de paix sans qu’aucune tête ne tombe.
Pourtant, que de rencontres entre têtes couronnées ! Que peut faire le Président français ? Difficile d’entrer dans sa tête.
"Censés préparer leur retrait, les rebelles du M23 toujours à l’offensive en RDC 27/02/2023
= https://www.jeuneafrique.com/1421826/politique/censes-preparer-leur-retrait-les-rebelles-du-m23-toujours-a-loffensive-en-rdc/
"RDC-M23 : l’armée a repris le contrôle de Rubaya - 1 mars 2023
= https://actualite.cd/index.php/2023/03/01/rdc-m23-larmee-repris-le-controle-de-rubaya
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir repris, depuis mardi 28 février, le contrôle de la cité minière de Rubaya, située à plus ou moins 50 km à l’ouest de Goma, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu). Les rebelles appuyés par le Rwanda s'étaient emparés de cette agglomération stratégique dimanche dernier. Selon le porte parole du secteur opérationnel Nord-Kivu Sokola 2, le lieutenant colonel Njike Kaiko Guillaume, la cité de Sake, à 27 km, à l'Ouest de Goma et la ville de Goma elle-même sont, à ces jours, hors danger.
[/b]« Aujourd'hui, avec les efforts fournis par nos forces, je tiens à vous confirmer que Rubaya, cette cité minière, est sous contrôle des FARDC. Non seulement ça mais aussi à Sake où l'ennemi a tenté de mettre en insécurité cette cité ainsi que la ville de Goma, il a subi la puissance de feu des FARDC et cet ennemi continue à subir cette puissance », a-t-il dit à la presse.
Et d'ajouter :Les sources d’ACTUALITE.CD dans le territoire de Masisi confirment que les rebelles du M23 ne sont plus visibles dans certaines localités comme Matanda et Bihambwe qu’ils avaient conquises.« Les FARDC ont été instruites de protéger toutes ces cités, y compris bien évidemment la ville de Goma et repousser l'ennemi. À l'heure où je vous parle, nous sommes au-delà de Kingi. L'ennemi qui pensait insécuriser Sake et Goma se trouve au-delà de Kingi. Il est en train de subir la puissance de feu des FARDC. C'est ici pour moi le lieu de rassurer la population de Goma et de Sake, qu'elle continue à soutenir son armée et c'est ensemble que nous allons ramener l'armée rwandaise et ses supplétifs du M23 d'où ils sont venus ».
« À Matanda, Bihambwe et Rubaya, il n’y a pas de rebelles du M23, depuis hier, après avoir subi la frappe des résistants patriotiques et des FARDC. Les rebelles sont plutôt visibles à Mushaki et à Misekera. Les taximen-motos qui passent par là rapportent que les rebelles sont visibles à la barrière de Mushaki centre », témoigne une source.
Pour l'instant, seule l'axe Minova (Sud-Kivu) reste ouvert pour approvisionner la ville, les axes Rutshuru-Kanyabayonga, Sake-Kitshanga et Sake-Masisi-centre étant déjà coupés par le M23.
Le M23 avait jusqu'à ce mardi 28 février pour commencer à quitter les zones qu'il occupe dans l'Est de la RDC, conformément au calendrier dressé par l’EAC.
"RDC : La rébellion ougandaise LRA attaque trois villages et kidnappe des mineurs à Ango - 28 février 2023
= https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2023/02/28/rdc-la-rebellion-ougandaise-lra-attaque-trois-villages-et-kidnappe-des-mineurs-a-ango.html/129171/
" Félix Tshisekedi à Genève: «Depuis trente ans, la RDC est le théâtre d’atrocités humaines» - 28/02/2023
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230228-f%C3%A9lix-tshisekedi-%C3%A0-gen%C3%A8ve-depuis-30-ans-la-rdc-est-le-th%C3%A9%C3%A2tre-d-atrocit%C3%A9s-humaines
"Emmanuel Macron : « La guerre en RDC ne doit pas être une guerre oubliée » - 27.02.2023
= https://actu30.cd/2023/02/emmanuel-macron-la-guerre-en-rdc-ne-doit-pas-etre-une-guerre-oubliee/
"Macron à Kinshasa, Mboso apaise les Congolais - 28.02.2023
= https://ouragan.cd/2023/02/macron-a-kinshasa-mboso-apaise-les-congolais
A quelques jours de l’arrivée d’Emmanuel Macron à Kinshasa, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a pris la parole. Après un entretien mardi 28 février 2023 avec le diplomate français en poste à Kinshasa, Christophe Mboso a appelé les Congolais à bien accueillir Emmanuel Macron et surtout à inscrire les relations avec la France dans une perspective de coopération bénéfique
L’ambassadeur français en RDC, Bruno Aubert mardi 28 février 2023 à Kinshasa lors du tête-à-tête avec Christophe Mboso, le président de l’Assemblée nationale de la RDC @Photo Droits tiers
La coopération militaire, économique et culturelle sera le point culminant de la visite du président français, Emmanuel Macron en RDC du 03 au 04 mars 2023. L’ambassadeur de France à Kinshasa, Bruno Aubert a expliqué au président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, les meilleures dispositions de son pays à raffermir les relations avec le Congo-Kinshasa. Mais surtout, le diplomate a insisté sur la formation que son pays apporte aux militaires congolais.
Au-delà de l’aspect sécuritaire, a expliqué l’ambassadeur français, les deux chefs d’État vont tabler sur la coopération culturelle, les projets de partenariats économiques, d’enseignement supérieur et des recherches. “Donc, nous voulons tirer en avant notre relation vers l’avenir au bénéfice de la population du Congo. Il est vrai qu’en ce moment, le contexte est un peu particulier du fait de la visite prochaine du président de la République française, du fait aussi des tensions qui règnent dans l’est, qui suscitent notre préoccupation. Et donc, il était important de pouvoir échanger ensemble sur le contexte actuel”, a précisé Bruno Aubert.
Mboso mobilise pour la visite de Macron
Le président de la Chambre basse du Parlement a reconnu que pendant un moment, les deux pays ont connu des moments difficiles. Néanmoins, a-t-il rappelé, Paris reste un partenaire traditionnel important de Kinshasa. “Nous avons eu une très bonne coopération sur le plan scientifique et une bonne coopération militaire avec la France. Alors, au cours de cet entretien, nous avons parlé avec l’ambassadeur de tous les sujets, même les sujets pour lesquels notre peuple est mécontent : l’embargo et l’obligation de notification sur l’importation des armes et nous avons parlé aussi des efforts entrepris par la France au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU pour que cette obligation de notification sur les armes soit enlevée. Là, je dois être sincère et le peuple congolais doit reconnaître ce courage, cette prise de conscience à la France pour défendre comme par le passé la RDC”, a fait savoir Christophe Mboso.
[/b]
Ouragan.cd
[url=https://twitter.com/OuraganCd?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1630592460039548930|twgr^230e35010e70843079e8810
[url=https://twitter.com/hashtag/RDC?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1630592460039548930|twgr^230e35010e70843079e8810cc5400abb882df7f9|twcon^s1_&ref_url=https%3A%2F%2Fouragan.cd%2F2023%2F02%2Fmacron-a-kinshasa-mboso-apaise-les-congolais&src=hashtag_click]#RDC #DRC Arrivée Marcon à Kin : Christophe Mboso après un entretien mardi avec l'ambassadeur de France en RDC, apaise les esprits. Il appelle les Congolais à bien acceuillir le président français. Il parle d l'avenir et insiste sur la nouvelle forme d coopération avec la France.
Watch on Twitter4:35 PM · Feb 28, 2023[/size]
Faisant allusion à la conférence de presse de Macron sur l’Afrique, le chef de la Chambre basse du Parlement congolais a souligné que le président français a défendu la souveraineté de la RDC. [b]“La France, je peux dire est parmi les pays qui ont apporté ce soutien aux processus de Luanda et de Nairobi. Ce n’est pas de la poudre aux yeux mais ça été dit publiquement et c’est reconnu […] nous devons tirer les leçons du passé même s’il y a eu des moments d’incompréhension mais nous devons travailler sur base de ce qui s’est passé de bien et de mauvais, bref, nous devons construire l’avenir”.
[/size]
Ainsi, Christophe Mboso appelle les Congolais à bien accueillir le président français qui vient à Kinshasa pour amorcer une nouvelle forme de coopération avec la République démocratique du Congo.
[/quote]
ndonzwau
Sujets similaires
» LA GUERRE EST FINIE! LE GOUVERNEMENT DOIT AGIR EN INTERDISANT LE TRAFIC DES MINERAIS CONGOLAIS VERS LE RWANDA ET L’OUGANDA JUSQU'A NOUVEL ORDRE !
» GOMA, CAPITALE PROVINCIALE DU NORD KIVU, CONQUISE PRESQUE SANS COMBAT PAR UNE NEBULEUSE REBELLION DE PROXY, APRES PILLAGE, EXECUTIONS SOMMAIRES, DEPLACEMENTS MASSIFS ET ENIEME HUMILIATION DU PEUPLE CONGOLAIS, SERAIT ABANDONNEE ENCORE SANS COMBAT
» LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
» RDC RDC RDC, PRET A TT DONNER POUR LA STABILISATION DU RWANDA
» ■RDC-L’avion de l’opposant Tshisekedi empêché d’atterrir; la police empêche l’affichage de campagne d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa
» GOMA, CAPITALE PROVINCIALE DU NORD KIVU, CONQUISE PRESQUE SANS COMBAT PAR UNE NEBULEUSE REBELLION DE PROXY, APRES PILLAGE, EXECUTIONS SOMMAIRES, DEPLACEMENTS MASSIFS ET ENIEME HUMILIATION DU PEUPLE CONGOLAIS, SERAIT ABANDONNEE ENCORE SANS COMBAT
» LA GUERRE CONTRE LE RWANDA !
» RDC RDC RDC, PRET A TT DONNER POUR LA STABILISATION DU RWANDA
» ■RDC-L’avion de l’opposant Tshisekedi empêché d’atterrir; la police empêche l’affichage de campagne d’Etienne Tshisekedi à Kinshasa
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum