KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
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KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
FLASH / RENCONTRE DE KABILA AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE CONVOQUE CE MATIN SANS PREAVIS AU PALAIS DE LA NATION: Kabila demande aux Ambassadeurs de soutenir sa "vision de la reconstruction": source télé 50-message subliminal " j'y suis j'y reste" #RDC
KOTA
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
La RDC est un pays souverain dixit kabila??? Il ne s'est pas posé la question du pourquoi des réunions des opposants dans les ambassades? Est ce qu'ils ont tous le droit de se réunir comme dans un pays souverain?
Le pays est sous tutelle il n'y a que lui qui ne voit pas et il ose parler de pacification du pays alakisi congolais il est là le reste basta...
Joseph Kabila a rencontré samedi 31 mai les ambassadeurs accrédités à Kinshasa. Il a notamment dénoncé les expulsions de RD-Congolais du Congo-Brazzaville et les ingérences des partenaires extérieurs dans la politique de la RDC. Surtout, le chef de l’Etat a critiqué les réunions de l'opposition dans les ambassades.
Par RFI
« La RDC est un pays souverain, ce n’est pas un pays sous tutelle », a déclaré Joseph Kabila, paraphrasé par le ministre de la Communication Lambert Mende Omalanga, devant les ambassadeurs en poste diplomatique à Kinshasa.
Dans le communiqué officiel publié à l’issue de la rencontre entre le chef de l’Etat et les chefs des missions diplomatiques, le gouvernement rd-congolais a dénoncé : « Les initiatives de certains partenaires extérieurs qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles aux institutions légitimes pour gérer des questions relevant constitutionnellement de ces dernières. »
« Entités réfractaires »
Le président Kabila n’accepte donc pas que des représentations diplomatiques abritent des réunions auxquelles participent des opposants qu’il a qualifiés d’« entités réfractaires à la loi ».
Il y a quelques jours, le chef de la MONUSCO avait réuni dans sa résidence des politiciens de la majorité, de l’opposition ainsi que le président de la CENI, Apollinaire Malu-Malu. Différents envoyés spéciaux dans la région qui projettent de rencontrer Joseph Kabila à Kinshasa auraient envisagés eux aussi une séance de travail mardi avec l’opposition.
-------------------///
Si on est un pays souverain andima oyo c'est dans un stade et la police n'a tiré sur personne...
http://m.france24.com/fr/20140601-opposition-manifeste-bukina-faso-blaise-compaore-pr%C3%A9sidentielle-2015/
Le pays est sous tutelle il n'y a que lui qui ne voit pas et il ose parler de pacification du pays alakisi congolais il est là le reste basta...
Joseph Kabila a rencontré samedi 31 mai les ambassadeurs accrédités à Kinshasa. Il a notamment dénoncé les expulsions de RD-Congolais du Congo-Brazzaville et les ingérences des partenaires extérieurs dans la politique de la RDC. Surtout, le chef de l’Etat a critiqué les réunions de l'opposition dans les ambassades.
Par RFI
« La RDC est un pays souverain, ce n’est pas un pays sous tutelle », a déclaré Joseph Kabila, paraphrasé par le ministre de la Communication Lambert Mende Omalanga, devant les ambassadeurs en poste diplomatique à Kinshasa.
Dans le communiqué officiel publié à l’issue de la rencontre entre le chef de l’Etat et les chefs des missions diplomatiques, le gouvernement rd-congolais a dénoncé : « Les initiatives de certains partenaires extérieurs qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles aux institutions légitimes pour gérer des questions relevant constitutionnellement de ces dernières. »
« Entités réfractaires »
Le président Kabila n’accepte donc pas que des représentations diplomatiques abritent des réunions auxquelles participent des opposants qu’il a qualifiés d’« entités réfractaires à la loi ».
Il y a quelques jours, le chef de la MONUSCO avait réuni dans sa résidence des politiciens de la majorité, de l’opposition ainsi que le président de la CENI, Apollinaire Malu-Malu. Différents envoyés spéciaux dans la région qui projettent de rencontrer Joseph Kabila à Kinshasa auraient envisagés eux aussi une séance de travail mardi avec l’opposition.
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Si on est un pays souverain andima oyo c'est dans un stade et la police n'a tiré sur personne...
http://m.france24.com/fr/20140601-opposition-manifeste-bukina-faso-blaise-compaore-pr%C3%A9sidentielle-2015/
mongo elombe
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Il ne peut s'exprimer que par MENDE? congolais mawa...
Selon Kabila, la paix est en «bonne voie» en RDC
FIL INFO MONDE
SAMEDI 31 MAI 2014, 21H09
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a estimé samedi que la paix était en « bonne voie » dans son pays, en proie dans sa moitié est à des conflits chroniques depuis près de deux décennies, a-t-on appris de source officielle.
Il a estimé que la « déroute » de la rébellion congolaise Mouvement du 23 mars (M23), la fin jugée proche de deux rébellions ougandaises et le début du « désarmement volontaire » de combattants hutu rwandais « illustrent que la RDC est sur la bonne voie pour sa pacification », indique un compte-rendu du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Rédaction en ligne
Selon Kabila, la paix est en «bonne voie» en RDC
FIL INFO MONDE
SAMEDI 31 MAI 2014, 21H09
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a estimé samedi que la paix était en « bonne voie » dans son pays, en proie dans sa moitié est à des conflits chroniques depuis près de deux décennies, a-t-on appris de source officielle.
Il a estimé que la « déroute » de la rébellion congolaise Mouvement du 23 mars (M23), la fin jugée proche de deux rébellions ougandaises et le début du « désarmement volontaire » de combattants hutu rwandais « illustrent que la RDC est sur la bonne voie pour sa pacification », indique un compte-rendu du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
Rédaction en ligne
mongo elombe
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Voici le Communiqué Officiel page 1
page 2
page 3
page 4
page 2
page 3
page 4
Mathilde
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
De cette rencontre il y aussi ça
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Suivre aussi MENDE sur télé 50
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
KABILA NE VEUT PAS QUE LES DIPLOMATES RENCONTRENT LES OPPOSANTS, ASSIMILES A "DES FORCES NEGATIVES" COMME LES COMBATTANTS DE LA DIASPORA/ EN ANNEXE LE COMMUNIQUE OFFICIEL
par FreeDiomi le 1 juin 2014
Joseph Kabila a rencontré samedi 31 mai les ambassadeurs accrédités à Kinshasa. Il a notamment dénoncé les expulsions de RD-Congolais du Congo-Brazzaville et les ingérences des partenaires extérieurs dans la politique de la RDC.
Le président Kabila n’accepte donc pas que des représentations diplomatiques abritent des réunions auxquelles participent des opposants qu’il a qualifiés d’« entités réfractaires à la loi ».
Il y a quelques jours, le chef de la MONUSCO avait réuni dans sa résidence des politiciens de la majorité, de l’opposition ainsi que le président de la CENI, Apollinaire Malu-Malu.
par FreeDiomi le 1 juin 2014
Joseph Kabila a rencontré samedi 31 mai les ambassadeurs accrédités à Kinshasa. Il a notamment dénoncé les expulsions de RD-Congolais du Congo-Brazzaville et les ingérences des partenaires extérieurs dans la politique de la RDC.
« La RDC est un pays souverain, ce n’est pas un pays sous tutelle », a déclaré Joseph Kabila, paraphrasé par le ministre de la Communication Lambert Mende Omalanga, devant les ambassadeurs en poste diplomatique à Kinshasa.Surtout, le chef de l’Etat a critiqué les réunions de l’opposition dans les ambassades.
« Entités réfractaires »Dans le communiqué officiel publié à l’issue de la rencontre entre le chef de l’Etat et les chefs des missions diplomatiques, le gouvernement rd-congolais a dénoncé : « Les initiatives de certains partenaires extérieurs qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles aux institutions légitimes pour gérer des questions relevant constitutionnellement de ces dernières. »
Le président Kabila n’accepte donc pas que des représentations diplomatiques abritent des réunions auxquelles participent des opposants qu’il a qualifiés d’« entités réfractaires à la loi ».
Il y a quelques jours, le chef de la MONUSCO avait réuni dans sa résidence des politiciens de la majorité, de l’opposition ainsi que le président de la CENI, Apollinaire Malu-Malu.
Différents envoyés spéciaux dans la région qui projettent de rencontrer Joseph Kabila à Kinshasa auraient envisagés eux aussi une séance de travail mardi avec l’opposition.http://www.rfi.fr/afrique/20140601-rdc-joseph-kabila-denonce-reunions-opposition/LE COMMUNIQUE OFFICIELhttp://democratiechretienne.org/2014/06/01/rfi-kabila-ne-veut-pas-que-les-diplomats-sen-reunissent-avec-les-opposants/
KOTA
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
"L’ingérence se nourrit de la dépendance
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8965
"Joseph Kabila" lors d’une visite à la Maison Blanche sous le président Georges W. Bush
Entre «Joseph Kabila» et la «communauté internationale», il y a comme de la «séparation de corps» dans l’air. Une séparation de corps qui précède généralement le "divorce".
Dieu seul sait combien la très nébuleuse communauté internationale a porté à bout de bras le successeur inattendu de Laurent-Désiré Kabila. Et ce, depuis le 26 janvier 2001 à ce jour. Le président Georges W. Bush a été le premier chef d’Etat à adresser à "Joseph" ses félicitations en lui donnant du "Mister President". Paris, Bruxelles, New York se sont contentées de "prendre acte" de l’onction américaine.
Recevant, samedi 31 mai, au Palais de la Nation, les chefs des missions diplomatiques et le chef de la Mission onusienne au Congo démocratique, le «raïs» a rappelé à haute et intelligible voix que son pays est un «Etat souverain». Et de dire, au passage, tout le mal qu’il pense de certains «partenaires» qui se comportent comme si le Congo dit démocratique était un «Etat sous-tutelle».
En fermant les yeux, on se croirait revenu dans la première moitié des années 90. A l’époque où le Zaïre de Mobutu Sese Seko était en plein processus démocratique sous la «supervision» de la «Troïka» (Belgique, France et Etats-Unis) mise en place par la «communauté internationale». «Qui leur a donné mandat pour régenter les affaires de notre pays ?», réagissait le «Grand Léopard» aux «diktats» et «remontrances» de ces trois Etats. Le chef de l’Etat zaïrois feignait d’ignorer que la main qui donne est toujours au-dessus de celle qui reçoit, selon l’adage.
En parcourant le compte-rendu rédigé par le ministre des Médias Lambert Mende à l’issue de cette rencontre, force est de constater que «Joseph Kabila» semble commettre la même erreur que son lointain prédécesseur Mobutu Sese Seko. Une erreur qui consiste à s’attaquer aux effets en contournant la cause.
C’est quoi donc un Etat souverain ? La souveraineté se limite-t-elle à avoir un drapeau, un hymne national, des armoiries, et une monnaie nationale fut-elle une monnaie de singe ?
Un Etat peut-il revendiquer l’épithète «souverain» lorsqu’il dépend de la «charité internationale» pour permettre à ses citoyens d’accomplir l’acte de souveraineté par excellence qu’est le vote pour choisir leurs gouvernants?
Peut-on se dire «souverain» lorsque, pour nourrir, soigner, éduquer, fournir de l’eau courante à sa population, un Etat doit tendre la main tel un vulgaire mendiant aux «pays amis» ?
Un Etat peut-il se dire souverain lorsqu’il est incapable d’exercer «la compétence de ses compétences» faute de détenir le monopole de la contrainte armée sur son territoire ?
Le Zaïre de Mobutu et le Congo démocratique de «Joseph Kabila» semblent souffrir des mêmes maux. A savoir : l’inexistence de l’Etat en tant que garant de l’intérêt général ; l’incurie et l’enrichissement de la classe dirigeante ; la déroute économique ; la corruption ; le népotisme ; l’absence de démocratie ; les violations des droits humains ; l’incapacité de l’Etat à promouvoir les secteurs ayant un impact direct sur les secteurs sociaux.
Au total, le Congo démocratique de "Joseph Kabila" se mord la queue. Le régime en place est malade de la dépendance et de l’irresponsabilité.
L’incapacité du «raïs» à commencer par identifier la cause profonde de ces immixtions a certainement provoqué des éclats de rire dans les milieux diplomatiques. Des «dépêches succulentes» ont sans doute été envoyées dès samedi 31 mai aux «Centrales» respectives.
L’évidence est là : l’ingérence se nourrit de la dépendance. La nature ayant le vide en horreur, c’est l’irresponsabilité des dirigeants congolais qui pousse certains acteurs de la « communauté internationale » à se croire en droit de se comporter en "autorité de tutelle". On le voit, la Monusco s’occupe quasiment de la sécurité des personnes et des biens. Son chef, Martin Köbler est apparu plus compatissant que le "raïs" vis-à-vis des expulsés du "Congo d’en face".
L’impassibilité affichées par "Joseph" et le gouvernement du Premier ministre Augustin Matata Ponyo dans la gestion du dossier relatif aux expulsions massives des ex-Zaïrois - du Congo Brazzaville -, confirme ce que les citoyens congolais savaient depuis longtemps : le Congo-Kinshasa souffre d’une carence de leadership efficace. Pour qu’un «chef» soit efficace, il est impérieux que ses propres soucis rencontrent ceux de ses administrés.
Les réactions enregistrées auprès des populations aux quatre coins du pays sur ces refoulements laissent apparaître un "gouffre psychologique" existant désormais entre le «raïs» et l’opinion nationale. Peut-on gouverner indéfiniment un Etat par défi sans avoir l’opinion avec soi ?"
"RDC : la paix est en "bonne voie", selon Joseph Kabila
° http://www.jeuneafrique.com/Article/DEPAFP20140601111127/joseph-kabila-fdlr-kivu-m23-rdc-rdc-la-paix-est-en-bonne-voie-selon-joseph-kabila.html
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a estimé samedi que la paix était en "bonne voie" dans son pays, en proie dans sa moitié est à des conflits chroniques depuis près de deux décennies, a-t-on appris de source officielle.
Il a estimé que la "déroute" de la rébellion congolaise Mouvement du 23 mars (M23), la fin jugée proche de deux rébellions ougandaises et le début du "désarmement volontaire" de combattants hutu rwandais "illustrent que la RDC est sur la bonne voie pour sa pacification", indique un compte-rendu du porte-parole du gouvernement, Lambert Mende.
M. Kabila a par ailleurs fait part de sa "volonté de rattraper le temps perdu en guerres, séditions et destructions" et a demandé de "nouveaux investissements, qui sont possibles maintenant du fait du retour de la stabilité", selon la même source. Ce document résume les propos du président pendant sa rencontre avec les ambassadeurs et Martin Kobler, le chef de la Mission de l'ONU, l'une des plus grandes au monde et dotée d'une brigade devant combattre les dizaines de groupes armés locaux et étrangers, auteurs de meurtres, viols, et d'enrôlement d'enfants.(...)"
° http://radiookapi.net/actualite/2014/06/01/joseph-kabila-la-rdc-est-sur-une-bonne-voie-pour-sa-pacification/?utm_source=Feednanga&utm_medium=Share%20stats%20widget&utm_campaign=Feednanga%3A%20Most%20shared%20links
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Jusque là nous nous sommes contentés sur le forum à uniquement rapporter l'information.
Je crois qu'il est impératif de commencer à analyser cette situation.
Il est clair que Kabila hausse le ton! Le message est clair, Kabila a opté pour un coup de force!
Le calendrier publié par Malu-Malu est clair, Kabila n'a pas l'intention de partir!
Quand Kamerhe se lève pour dénoncer ces plans on voit des gens s'attaquer à lui maintenant qu'attendent ces gens pour agir?
... à suivre
Je crois qu'il est impératif de commencer à analyser cette situation.
Il est clair que Kabila hausse le ton! Le message est clair, Kabila a opté pour un coup de force!
Le calendrier publié par Malu-Malu est clair, Kabila n'a pas l'intention de partir!
Quand Kamerhe se lève pour dénoncer ces plans on voit des gens s'attaquer à lui maintenant qu'attendent ces gens pour agir?
... à suivre
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Pourquoi donc le président Kabila fait-il des telles déclarations, lui rappeler de respecter les institutions et de ne pas se représenter en 2016 serait-ce donc une raison pour lui de dire que le Congo n´est pas un pays sous tutelle?
Arafat
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Est ce que cette idée vient de lui? Est ce qu'il connait vraiment la signification de certains de ses mots? Est ce qu'il sait ce que ça veut dire pays souverain? Les ambassadeurs ont dù se marrer..
On expulse nos compatriotes depuis le 4 avril alamuki lelo kiee..
Dans le monde entier les ressortissants ont toujours manifestés pacifiquement où violemment de quoi parle t'il? Vedire comme lui empêche les manifestations tout le monde entier doit faire comme lui.
Ce n'est pas MENDE qui minimisait les combattants?
En conclusion KABILA se voyait président à vie toza kokoba.
On expulse nos compatriotes depuis le 4 avril alamuki lelo kiee..
Dans le monde entier les ressortissants ont toujours manifestés pacifiquement où violemment de quoi parle t'il? Vedire comme lui empêche les manifestations tout le monde entier doit faire comme lui.
Ce n'est pas MENDE qui minimisait les combattants?
En conclusion KABILA se voyait président à vie toza kokoba.
mongo elombe
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Arafat a écrit:Pourquoi donc le président Kabila fait-il des telles déclarations, lui rappeler de respecter les institutions et de ne pas se représenter en 2016 serait-ce donc une raison pour lui de dire que le Congo n´est pas un pays sous tutelle?
Mbuta ARAFAT
Mobutu disait (aussi) "Qui donné mandat á cette communauté internationale" avant un jour de verifier par lui même que le mandat de ces gens existent et pire ils n´ont pas besoin d´une permission d´un petit président de la RDC
Joe semble vouloir tenter un "bras de fer" sinon, pourquoi les reunions dans les ambassades peuvent-elles lui faire peur Comment compte-t-il interdire aux opposant de visiter les ambassades
Pire, quand le boss de la MONUSCO avait rencontré les opposants, il avait pris soin d´inviter aussi la majorité..y compris Malu Malu Ce n´est pas un hasard que Joé Kanambe s´exprime maintenant que Malu Malu a lancé son plan en l´air et cette option est tout simplement rejettée par l´opposition..avec la benediction des "parrains"
La suite du bras de fer..c´est pour bientôt...Qui vivra WAIT AND SEE
GHOST
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Les fameuses réunions dont il parle concernent la rencontre entre Kobler, Kamerhe et ses alliés, Malu-Malu. Il s'en prend aussi à Kobler (l'ONU) pour sa sortie face aux refoulements de Brazzaville ... voilà pourquoi il dit que la RDC n'est pas sous-tutelle ...
Kabila ne lâchera pas le morceau c'est ça le véritable message!
Kabila ne lâchera pas le morceau c'est ça le véritable message!
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
??????!
Insécurité à l’Est :
Eradication des FDLR : "Joseph Kabila" ne joue pas franc-jeu
Le sénateur Russel Feingold, envoyé spécial du président Barack Obama pour la Région des Grands lacs
La communauté internationale semble perdre patience face aux "atermoiements funestes" de "Joseph Kabila" à mettre hors d’état de nuire les miliciens des Forces démocratiques de libération du Rwanda. Le chef de l’Etat congolais se trouve face à un dilemme. D’une part, il entretient des relations personnels avec des leaders des FDLR - alors ALIR (Alliance pour la libération du Rwanda) - depuis la présidence de Laurent-Désiré Kabila. D’autre part, le président Paul Kagamé ne veut en aucun cas accueillir ces exilés. Le dirigeant rwandais avait demandé une "déportation" de ses opposants dans la province du Maniema. Une opération qui a échoué suite au refus du même Kagamé d’engager un dialogue direct avec les exilés Hutu qualifiés collectivement de "génocidaires".
Dans un communiqué publié dimanche 1er juin, l’envoyée spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs Mary Robinson, l’envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs et du Congo-Kinshasa Russ Feingold, le représentant spécial de l’Union africaine Boubacar Diarra, le Coordonnateur principal pour la région des Grands Lacs de l’Union européenne Koen Vervaeke et le chef de Mission onusienne au Congo-Kinshasa Martin Köbler, ont appelé à la "reddition complète" des rebelles hutu rwandais des FDLR, basés dans les deux provinces du Kivu.
Dans ce texte, ils "exhortent" ces miliciens à "une complète reddition de tous les combattants et hauts gradés FDLR dans les prochains jours". Le groupe d’avertir : "les membres des FDLR qui choisissent de ne pas se rendre, de ne pas renoncer à la violence, et de ne pas se soumettre à un processus de désarmement, démobilisation et réinsertion continueront d’être passibles de l’action militaire des FARDC et de la Monusco".
Les envoyés spéciaux et le chef de la Monusco ont précisé que les "FDLR qui se rendent et souhaitent retourner au Rwanda pourront être rapatriés dans le cadre du processus DDR/RR (désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation) existant" dans leur pays.
Réfugiées dans les deux provinces du Kivu au lendemain de la guerre civile rwandaise en 1994, les FDLR comptent entre 1.500 et 4.000 hommes. Le 18 avril, elles avaient annoncé vouloir se séparer d’"ex-combattants importants" afin de "se consacrer à la lutte politique". Au Rwanda, Kagamé refuse tout dialogue. "Ceux qui regagneront le Rwanda seront mis à la disposition de la justice", dit-il.
Vendredi 30 mai à Kateku, localité située à 220 kilomètres de Goma (Nord Kivu), 105 hommes se sont rendus avec 100 armes. Seuls 97 d’entre eux ont pu être cantonnés dans un camp de la Monusco à Kanyabayonga, au sud de Kateku, certains ex-rebelles ayant changé d’avis. Il s’agit d’un "nombre insignifiant de combattants subalternes", ont estimé les envoyés spéciaux et le chef de la Monusco. Ceux-ci "invitent le gouvernement de la RDC à veiller à ce que tous les auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité soient tenus responsables et répondent de leurs actes".
Discours politique serein
A Kinshasa, les autorités congolaises tiennent un discours polititique estiment que les redditions de vendredi constituent "une première vague" et espère à terme la reddition de 1.400 combattants dans les Nord et Sud-Kivu, où les FDLR sont accusées de graves exactions contre les civils (viols, meurtres, pillages, enrôlements d’enfants-soldats...).
L’impatience des envoyés spéciaux et du chef de la Monusco crève les yeux. En cause, l’absence de volonté politique du gouvernement congolais pour déclencher des opérations de "grande envergure" destinées à "neutraliser" ces "forces négatives".
Il faut dire que "Joseph Kabila" et certains membres de son entourage entretiennent des relations troubles avec certains dirigeants des FDLR. Illustration : le 2 mai 2010, le «pasteur» Daniel Mulunda Ngoy, alors «simple» président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et «conseiller spirituel» de «Joseph Kabila» avait pris, à la surprise générale, l’initiative d’embarquer à partir de Goma une soixantaine des combattants FDLR ainsi que les membres de leurs familles soit au total 164 personnes. Destination finale : Kisenge au Katanga. L’ombre de Paul Kagamé est en filigrane. Le satrape rwandais tient à l’éloignement de ses opposants des frontières de son pays. Quatre années après, que sont devenus ces "déportés"? Mystère.
Kabila pris dans son propre piège
En juin 2011, la presse flamande rapportait qu’à la demande de Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema. L’objectif, une fois de plus, consiste à éloigner ces opposants armés des frontières de leur pays d’origine. Les négociations étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne. Celui-ci était assisté de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani.
Ancien des services des renseignements militaires (SGR), Jean-Pierre Breyne a travaillé au «Bureau Afrique» du ministère belge de la Défense sous le PS André Flahaut. Les FDLR, eux, étaient représentées par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Celui-ci aurait posé à la partie congolaise trois conditions. Primo : verser un montant oscillant entre 250 000 et un million US $ promis à Rome en 2005. Secundo : convaincre le régime de Kigali d’engager des « négociations directes » avec la milice hutue et enfin : arrêter toute attaque contre les miliciens. Kagamé y avait opposé une fin de non-recevoir. une chose paraît sûre : la présence des FDLR à l’Est sert d’alibi aux incursions des troupes rwandaises dans la province du Nord Kivu.
"Joseph Kabila" est pris dans son propre piège. On ne peut que comprendre son agacement lors de la rencontre samedi 31 mai avec les ambassadeurs en poste à Kinshasa et le chef de la Monusco. "Kabila" a dénoncé à cette occasion "les initiatives" de certains partenaires du Congo démocratique "qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles (...) pour gérer des questions relevant constitutionnellement" des institutions du pays.
Issa Djema/B.A.W
© Congoindépendant 2003-2014
Insécurité à l’Est :
Eradication des FDLR : "Joseph Kabila" ne joue pas franc-jeu
Le sénateur Russel Feingold, envoyé spécial du président Barack Obama pour la Région des Grands lacs
La communauté internationale semble perdre patience face aux "atermoiements funestes" de "Joseph Kabila" à mettre hors d’état de nuire les miliciens des Forces démocratiques de libération du Rwanda. Le chef de l’Etat congolais se trouve face à un dilemme. D’une part, il entretient des relations personnels avec des leaders des FDLR - alors ALIR (Alliance pour la libération du Rwanda) - depuis la présidence de Laurent-Désiré Kabila. D’autre part, le président Paul Kagamé ne veut en aucun cas accueillir ces exilés. Le dirigeant rwandais avait demandé une "déportation" de ses opposants dans la province du Maniema. Une opération qui a échoué suite au refus du même Kagamé d’engager un dialogue direct avec les exilés Hutu qualifiés collectivement de "génocidaires".
Dans un communiqué publié dimanche 1er juin, l’envoyée spéciale des Nations Unies pour la région des Grands Lacs Mary Robinson, l’envoyé spécial américain pour la région des Grands Lacs et du Congo-Kinshasa Russ Feingold, le représentant spécial de l’Union africaine Boubacar Diarra, le Coordonnateur principal pour la région des Grands Lacs de l’Union européenne Koen Vervaeke et le chef de Mission onusienne au Congo-Kinshasa Martin Köbler, ont appelé à la "reddition complète" des rebelles hutu rwandais des FDLR, basés dans les deux provinces du Kivu.
Dans ce texte, ils "exhortent" ces miliciens à "une complète reddition de tous les combattants et hauts gradés FDLR dans les prochains jours". Le groupe d’avertir : "les membres des FDLR qui choisissent de ne pas se rendre, de ne pas renoncer à la violence, et de ne pas se soumettre à un processus de désarmement, démobilisation et réinsertion continueront d’être passibles de l’action militaire des FARDC et de la Monusco".
Les envoyés spéciaux et le chef de la Monusco ont précisé que les "FDLR qui se rendent et souhaitent retourner au Rwanda pourront être rapatriés dans le cadre du processus DDR/RR (désarmement, démobilisation, rapatriement, réintégration et réinstallation) existant" dans leur pays.
Réfugiées dans les deux provinces du Kivu au lendemain de la guerre civile rwandaise en 1994, les FDLR comptent entre 1.500 et 4.000 hommes. Le 18 avril, elles avaient annoncé vouloir se séparer d’"ex-combattants importants" afin de "se consacrer à la lutte politique". Au Rwanda, Kagamé refuse tout dialogue. "Ceux qui regagneront le Rwanda seront mis à la disposition de la justice", dit-il.
Vendredi 30 mai à Kateku, localité située à 220 kilomètres de Goma (Nord Kivu), 105 hommes se sont rendus avec 100 armes. Seuls 97 d’entre eux ont pu être cantonnés dans un camp de la Monusco à Kanyabayonga, au sud de Kateku, certains ex-rebelles ayant changé d’avis. Il s’agit d’un "nombre insignifiant de combattants subalternes", ont estimé les envoyés spéciaux et le chef de la Monusco. Ceux-ci "invitent le gouvernement de la RDC à veiller à ce que tous les auteurs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité soient tenus responsables et répondent de leurs actes".
Discours politique serein
A Kinshasa, les autorités congolaises tiennent un discours polititique estiment que les redditions de vendredi constituent "une première vague" et espère à terme la reddition de 1.400 combattants dans les Nord et Sud-Kivu, où les FDLR sont accusées de graves exactions contre les civils (viols, meurtres, pillages, enrôlements d’enfants-soldats...).
L’impatience des envoyés spéciaux et du chef de la Monusco crève les yeux. En cause, l’absence de volonté politique du gouvernement congolais pour déclencher des opérations de "grande envergure" destinées à "neutraliser" ces "forces négatives".
Il faut dire que "Joseph Kabila" et certains membres de son entourage entretiennent des relations troubles avec certains dirigeants des FDLR. Illustration : le 2 mai 2010, le «pasteur» Daniel Mulunda Ngoy, alors «simple» président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et «conseiller spirituel» de «Joseph Kabila» avait pris, à la surprise générale, l’initiative d’embarquer à partir de Goma une soixantaine des combattants FDLR ainsi que les membres de leurs familles soit au total 164 personnes. Destination finale : Kisenge au Katanga. L’ombre de Paul Kagamé est en filigrane. Le satrape rwandais tient à l’éloignement de ses opposants des frontières de son pays. Quatre années après, que sont devenus ces "déportés"? Mystère.
Kabila pris dans son propre piège
En juin 2011, la presse flamande rapportait qu’à la demande de Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema. L’objectif, une fois de plus, consiste à éloigner ces opposants armés des frontières de leur pays d’origine. Les négociations étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne. Celui-ci était assisté de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani.
Ancien des services des renseignements militaires (SGR), Jean-Pierre Breyne a travaillé au «Bureau Afrique» du ministère belge de la Défense sous le PS André Flahaut. Les FDLR, eux, étaient représentées par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Celui-ci aurait posé à la partie congolaise trois conditions. Primo : verser un montant oscillant entre 250 000 et un million US $ promis à Rome en 2005. Secundo : convaincre le régime de Kigali d’engager des « négociations directes » avec la milice hutue et enfin : arrêter toute attaque contre les miliciens. Kagamé y avait opposé une fin de non-recevoir. une chose paraît sûre : la présence des FDLR à l’Est sert d’alibi aux incursions des troupes rwandaises dans la province du Nord Kivu.
"Joseph Kabila" est pris dans son propre piège. On ne peut que comprendre son agacement lors de la rencontre samedi 31 mai avec les ambassadeurs en poste à Kinshasa et le chef de la Monusco. "Kabila" a dénoncé à cette occasion "les initiatives" de certains partenaires du Congo démocratique "qui donnent l’impression de vouloir créer anarchiquement des structures parallèles (...) pour gérer des questions relevant constitutionnellement" des institutions du pays.
Issa Djema/B.A.W
© Congoindépendant 2003-2014
mongo elombe
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
..ET VOICI LES FDLR...
On se demandait depuis des mois pourquoi les FARDC ne lancent pas des operations militaires contre les FDLR..nous avons la reponse.
On savait aussi qu´une attaque contre les FDLR n´était pas souhaitable pour Kagame...ce qu´une fois vaincue, les FDLR qui deposeront ne peuvent que prendre le chemin du retour au Rwanda..Ce que Kagame ne souhaite pas du tout
Quand l´ONU/USA/UE affirment que les FDLR sont une priorité, Kanambe recommence son théatre..comme avec le M23 ..dont il a tout fait pour retarder la defaite totale
Maintenant, nous avons deux dossiers sensibles: la question des élections de Malu Malu et la question des FDLR de Kagame On ne peut que s´attendre au ras le bol des "parrains"...et ceux qui affirment que Kanambe risque de ne pas achever son mandat semblent avoir raison de plus en plus
On se demandait depuis des mois pourquoi les FARDC ne lancent pas des operations militaires contre les FDLR..nous avons la reponse.
On savait aussi qu´une attaque contre les FDLR n´était pas souhaitable pour Kagame...ce qu´une fois vaincue, les FDLR qui deposeront ne peuvent que prendre le chemin du retour au Rwanda..Ce que Kagame ne souhaite pas du tout
Quand l´ONU/USA/UE affirment que les FDLR sont une priorité, Kanambe recommence son théatre..comme avec le M23 ..dont il a tout fait pour retarder la defaite totale
Maintenant, nous avons deux dossiers sensibles: la question des élections de Malu Malu et la question des FDLR de Kagame On ne peut que s´attendre au ras le bol des "parrains"...et ceux qui affirment que Kanambe risque de ne pas achever son mandat semblent avoir raison de plus en plus
GHOST
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
RDC: les envoyés spéciaux internationaux à Kinshasa pour évaluer l’accord d’Addis-Abeba
Les envoyés spéciaux internationaux pour la région des grands lacs entament ce lundi 2 juin à Kinshasa une visite de deux jours consacrée au rétablissement de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un communiqué de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) parvenu à Radio Okapi. Cette visite intervient en prélude à la prochaine réunion des chefs d’État prévue en septembre 2014, dans le cadre du mécanisme régional de suivi.
Parmi ces personnalités il y a :
L’envoyée spéciale pour la région des Grands lacs de l’ONU, Mary Robinson
L’envoyé spécial de l’Union Africaine, Boubacar Diarra
L’envoyé spécial de l’Union européenne, Koen Vervaeke
L’envoyé spécial des Etats-Unis, Russ Feingold
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler
Selon le communiqué de la Monusco, ils doivent faire le point sur l’application de l’accord-cadre régional signé en février 2013 à Addis-Abeba et déterminer « ce qu’ils peuvent faire pour soutenir d’autres progrès».
Ils prévoient de rencontrer des représentants du gouvernement, de la société civile (associations, ONG, syndicats…) et la communauté internationale, a ajouté la Mission onusienne.
Par cet accord, la RDC s’est engagée notamment à mener des réformes politiques, sociales et sécuritaires.
Les autres pays ont promis entre autres de n’apporter aucun soutien aux rebelles dans l’Est congolais, en proie à une instabilité sécuritaire depuis près de 20 ans à cause des groupes armés locaux et étrangers.
Dimanche dernier, les envoyés spéciaux réunis à Bujumbura et le chef de la Monusco avaient demandé la « reddition complète de tous les combattants et hauts gradés (des rebelles hutu rwandais) FDLR dans les prochains jours au risque de subir des attaques de l’armée congolaise et de la brigade d’intervention de la Monusco ».
Les deux forces avaient participé à la déroute du M23 en novembre dernier. Après la défaite de ce mouvement rebelle, la Monusco avait fait de l’éradication des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) leur priorité pour 2014.
Les FDLR sont accusées d’avoir participé au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, qui a fait au moins 800 000 morts selon l’ONU. Elles sont Réfugiées dans l’est de la RDC, elles comptent entre 1.500 et 4.000 hommes, selon les sources, et sont particulièrement actives dans les Nord- et Sud-Kivu, où elles sont accusées de graves exactions contre les civils (viols, meurtres, pillages, enrôlements d’enfants-soldats…).
Vendredi au Nord-Kivu, près de 100 rebelles des FDLR.
Au Sud-Kivu, les redditions n’ont pas pu commencer le même vendredi pour des raisons logistiques, ont expliqué les FDLR.
Avec l’AFP.
http://radiookapi.net/actualite/2014/06/02/rdc-les-envoyes-speciaux-internationaux-kinshasa-pour-evaluer-laccord-daddis-abeba/#.U40AL_ldVch
Les envoyés spéciaux internationaux pour la région des grands lacs entament ce lundi 2 juin à Kinshasa une visite de deux jours consacrée au rétablissement de la paix dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué un communiqué de la Mission des Nations unies en RDC (Monusco) parvenu à Radio Okapi. Cette visite intervient en prélude à la prochaine réunion des chefs d’État prévue en septembre 2014, dans le cadre du mécanisme régional de suivi.
Parmi ces personnalités il y a :
L’envoyée spéciale pour la région des Grands lacs de l’ONU, Mary Robinson
L’envoyé spécial de l’Union Africaine, Boubacar Diarra
L’envoyé spécial de l’Union européenne, Koen Vervaeke
L’envoyé spécial des Etats-Unis, Russ Feingold
Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler
Selon le communiqué de la Monusco, ils doivent faire le point sur l’application de l’accord-cadre régional signé en février 2013 à Addis-Abeba et déterminer « ce qu’ils peuvent faire pour soutenir d’autres progrès».
Ils prévoient de rencontrer des représentants du gouvernement, de la société civile (associations, ONG, syndicats…) et la communauté internationale, a ajouté la Mission onusienne.
Par cet accord, la RDC s’est engagée notamment à mener des réformes politiques, sociales et sécuritaires.
Les autres pays ont promis entre autres de n’apporter aucun soutien aux rebelles dans l’Est congolais, en proie à une instabilité sécuritaire depuis près de 20 ans à cause des groupes armés locaux et étrangers.
Dimanche dernier, les envoyés spéciaux réunis à Bujumbura et le chef de la Monusco avaient demandé la « reddition complète de tous les combattants et hauts gradés (des rebelles hutu rwandais) FDLR dans les prochains jours au risque de subir des attaques de l’armée congolaise et de la brigade d’intervention de la Monusco ».
Les deux forces avaient participé à la déroute du M23 en novembre dernier. Après la défaite de ce mouvement rebelle, la Monusco avait fait de l’éradication des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) leur priorité pour 2014.
Les FDLR sont accusées d’avoir participé au génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, qui a fait au moins 800 000 morts selon l’ONU. Elles sont Réfugiées dans l’est de la RDC, elles comptent entre 1.500 et 4.000 hommes, selon les sources, et sont particulièrement actives dans les Nord- et Sud-Kivu, où elles sont accusées de graves exactions contre les civils (viols, meurtres, pillages, enrôlements d’enfants-soldats…).
Vendredi au Nord-Kivu, près de 100 rebelles des FDLR.
Au Sud-Kivu, les redditions n’ont pas pu commencer le même vendredi pour des raisons logistiques, ont expliqué les FDLR.
Avec l’AFP.
http://radiookapi.net/actualite/2014/06/02/rdc-les-envoyes-speciaux-internationaux-kinshasa-pour-evaluer-laccord-daddis-abeba/#.U40AL_ldVch
Mathilde
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Admin a écrit:Jusque là nous nous sommes contentés sur le forum à uniquement rapporter l'information.
Je crois qu'il est impératif de commencer à analyser cette situation.
Il est clair que Kabila hausse le ton! Le message est clair, Kabila a opté pour un coup de force!
Le calendrier publié par Malu-Malu est clair, Kabila n'a pas l'intention de partir!
Quand Kamerhe se lève pour dénoncer ces plans on voit des gens s'attaquer à lui maintenant qu'attendent ces gens pour agir?
... à suivre
Désolé, Admin, pas pour me précipiter sur l'estrade (d'autant que je suis globalement d'accord avec vous; nous rapportons, accusons, même trop facilement, mais n'analysons pas assez et n'incitons pas suffisamment, par nos interventions sur le forum qui ne sont pas si vaines qu'il n'y parait, nos hommes politiques et nos Compatriotes à l'expertise et l'action citoyennes et même politiques...); plus d'une fois j'ai tenté de ne pas que rapporter l'info pour l'analyser et convier même tous à en discuter... Passons...
Au sujet de votre "interpellation" vous souvenez-vous d'un dialogue entre nous deux il y'a 15 jours autour de mon souci de ne pas voir la CI (et d'abord Obama) s'ingérer plus vigoureusement car j'avais déjà bien compris que "JK" faisait de la résistance et même de l'insubordination (souveraine, prétend-il) et que nous avions besoin dune ingérence contraignante...
Washington surtout avec Obama a viré vers une politique quelque peu non-interventionniste surtout face aux "grands" (voir son attitude envers la Russie autour de l'Ukraine); il risque de regretter de faire pareil en Afrique s'il veut réussir sa "nouvelle" politique dans les Grands Lacs...
J'en ai heurté sûrement plus d'un mais le maintiens : comme la peur (de la sanction) peut pousser à la sagesse, l'ingérence dans notre cas m’apparaît plus bénéfique, la non- ingérence s'apparenter à une indifférence condamnable, autant dire une non-assistance à peuple en danger !
Il est temps que les Congolais eux-même le comprennent bien et s'organisent à l'occasion en collaboration pourquoi pas avec la CI et surtout autour de ceux qui sont capables comme Kamerhe, (dans tous les cas c'est mon constat) de mener cette bataille...
A propos; vous le dites bien : en effet on se demande bien ce que les Congolais veulent ? On dirait même que beaucoup pour des raisons "sentimentales" préfèrent perdre le combat pour le changement qu'ils ont tant soutenu : si Tshisekedi ou l'Udps (c'est une simple illustration) que je soutiens ne peut être PR ou installer son parti majoritaire, autant perdre tous; ils ont ainsi vite oublié leur vrai ennemi....
Kamerhe ne serait alors qu'une taupe ou un faire-valoir de Kanambe : il ne faut rien comprendre de l'ambition et de la détermination individuelles qui mobilisent à ce niveau...
Kamerhe en raison de ses origines (burundo-rwandaises) ne serait qu'un "rwandais" commis à ce poste par Kagame et Museveni : si quelqu'un ne voit dans Kamerhe qu'un fantoche comme l'actuel PR dont on passe alors le passé et la réalité par pertes et profits je ne sais par quel tour de passe passe bien indigent, c'est qu'on n'observe pas la même personne...
(Le problème pour Kamerhe selon moi est moins sa "complicité" que sa capacité à rompre avec le mode de gouvernance et les anciens gouvernants coupables (à accuser si besoin); c'est bien autre chose ou plutôt bien plus que ses origines ou son passé "immédiat"... C'est là un problème essentiel mais qui concerne davantage l'homme Congolais en général !)
Sir Wilco, vous voulez de l'analyse; je vous en livrerai encore demain et après-demain de ma (pauvre) sauce...
Entre-temps je redirais juste : que personne ne se trompe, Kanambe veut rempiler et nous avons besoin de la CI pour le contrer et surtout besoin d'une "opposition" efficace qui a non seulement besoin d'elle pour ce job mais surtout besoin d'unité, de lucidité, de conviction, d'habileté, de détermination et de courage...
Et, j'attends confirmation, pour moi, comme le dirait Ngbanda, Kanambe a un guide dans le bras-de-fer qu'il veut mener contre la CI (Obama, Kerry, Kobler, Feingold...), c'est bien Kagame... Je soupçonne fort "JK" d'y être poussé non tant par "lui-même" et moins par ses faucons plutôt que par Kagame et Museveni qui veulent ainsi préserver leur main-mise sur le Congo et qui par ailleurs ont aussi un calendrier quelque part "anti-constitutionnel"...
J'y reviendrai...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
COINCIDENCES ?
Selon la Radio Okapi, des "envoyés de l´ONU" seront á Kin pour "évaluer l´Accord d´Addis-Abeba" Entre les lignes..une forme de pression sur Kanambe...
Ce que l´histoire du "Gouvernement de cohesion" est une invention...de l´Accord, tout comme la question des FDLR que Kanambe semble vouloir contourner
Les pressions se multiplient sur la tête de Kanambe, va-t-il resister? Wait and see soooon
Selon la Radio Okapi, des "envoyés de l´ONU" seront á Kin pour "évaluer l´Accord d´Addis-Abeba" Entre les lignes..une forme de pression sur Kanambe...
Ce que l´histoire du "Gouvernement de cohesion" est une invention...de l´Accord, tout comme la question des FDLR que Kanambe semble vouloir contourner
Les pressions se multiplient sur la tête de Kanambe, va-t-il resister? Wait and see soooon
GHOST
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Il semble être décidé à y faire face ... On va voir.Troll a écrit: COINCIDENCES ?
Selon la Radio Okapi, des "envoyés de l´ONU" seront á Kin pour "évaluer l´Accord d´Addis-Abeba" Entre les lignes..une forme de pression sur Kanambe...
Ce que l´histoire du "Gouvernement de cohesion" est une invention...de l´Accord, tout comme la question des FDLR que Kanambe semble vouloir contourner
Les pressions se multiplient sur la tête de Kanambe, va-t-il resister? Wait and see soooon
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
D'accord avec votre analyse cher Ndonzwau ... mais comme disent les anciens: " Si tu vois un crocodile en train d'acheter un pantalon, c'est qu'il a trouvé le moyen de sortir sa queue" Il a surement un plan en reservendonzwau a écrit:Admin a écrit:Jusque là nous nous sommes contentés sur le forum à uniquement rapporter l'information.
Je crois qu'il est impératif de commencer à analyser cette situation.
Il est clair que Kabila hausse le ton! Le message est clair, Kabila a opté pour un coup de force!
Le calendrier publié par Malu-Malu est clair, Kabila n'a pas l'intention de partir!
Quand Kamerhe se lève pour dénoncer ces plans on voit des gens s'attaquer à lui maintenant qu'attendent ces gens pour agir?
... à suivre
Désolé, Admin, pas pour me précipiter sur l'estrade (d'autant que je suis globalement d'accord avec vous; nous rapportons, accusons, même trop facilement, mais n'analysons pas assez et n'incitons pas suffisamment, par nos interventions sur le forum qui ne sont pas si vaines qu'il n'y parait, nos hommes politiques et nos Compatriotes à l'expertise et l'action citoyennes et même politiques...); plus d'une fois j'ai tenté de ne pas que rapporter l'info pour l'analyser et convier même tous à en discuter... Passons...
Au sujet de votre "interpellation" vous souvenez-vous d'un dialogue entre nous deux il y'a 15 jours autour de mon souci de ne pas voir la CI (et d'abord Obama) s'ingérer plus vigoureusement car j'avais déjà bien compris que "JK" faisait de la résistance et même de l'insubordination (souveraine, prétend-il) et que nous avions besoin dune ingérence contraignante...
Washington surtout avec Obama a viré vers une politique quelque peu non-interventionniste surtout face aux "grands" (voir son attitude envers la Russie autour de l'Ukraine); il risque de regretter de faire pareil en Afrique s'il veut réussir sa "nouvelle" politique dans les Grands Lacs...
J'en ai heurté sûrement plus d'un mais le maintiens : comme la peur (de la sanction) peut pousser à la sagesse, l'ingérence dans notre cas m’apparaît plus bénéfique, la non- ingérence s'apparenter à une indifférence condamnable, autant dire une non-assistance à peuple en danger !
Il est temps que les Congolais eux-même le comprennent bien et s'organisent à l'occasion en collaboration pourquoi pas avec la CI et surtout autour de ceux qui sont capables comme Kamerhe, (dans tous les cas c'est mon constat) de mener cette bataille...
A propos; vous le dites bien : en effet on se demande bien ce que les Congolais veulent ? On dirait même que beaucoup pour des raisons "sentimentales" préfèrent perdre le combat pour le changement qu'ils ont tant soutenu : si Tshisekedi ou l'Udps (c'est une simple illustration) que je soutiens ne peut être PR ou installer son parti majoritaire, autant perdre tous; ils ont ainsi vite oublié leur vrai ennemi....
Kamerhe ne serait alors qu'une taupe ou un faire-valoir de Kanambe : il ne faut rien comprendre de l'ambition et de la détermination individuelles qui mobilisent à ce niveau...
Kamerhe en raison de ses origines (burundo-rwandaises) ne serait qu'un "rwandais" commis à ce poste par Kagame et Museveni : si quelqu'un ne voit dans Kamerhe qu'un fantoche comme l'actuel PR dont on passe alors le passé et la réalité par pertes et profits je ne sais par quel tour de passe passe bien indigent, c'est qu'on n'observe pas la même personne...
(Le problème pour Kamerhe selon moi est moins sa "complicité" que sa capacité à rompre avec le mode de gouvernance et les anciens gouvernants coupables (à accuser si besoin); c'est bien autre chose ou plutôt bien plus que ses origines ou son passé "immédiat"... C'est là un problème essentiel mais qui concerne davantage l'homme Congolais en général !)
Sir Wilco, vous voulez de l'analyse; je vous en livrerai encore demain et après-demain de ma (pauvre) sauce...
Entre-temps je redirais juste : que personne ne se trompe, Kanambe veut rempiler et nous avons besoin de la CI pour le contrer et surtout besoin d'une "opposition" efficace qui a non seulement besoin d'elle pour ce job mais surtout besoin d'unité, de lucidité, de conviction, d'habileté, de détermination et de courage...
Et, j'attends confirmation, pour moi, comme le dirait Ngbanda, Kanambe a un guide dans le bras-de-fer qu'il veut mener contre la CI (Obama, Kerry, Kobler, Feingold...), c'est bien Kagame... Je soupçonne fort "JK" d'y être poussé non tant par "lui-même" et moins par ses faucons plutôt que par Kagame et Museveni qui veulent ainsi préserver leur main-mise sur le Congo et qui par ailleurs ont aussi un calendrier quelque part "anti-constitutionnel"...
J'y reviendrai...
Compatriotiquement!
Admin- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
"Alternance 2016 :
Kinshasa : «Joseph Kabila» aux abois !
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8968
La dernière fois que «Joseph Kabila» a pris la parole devant un public au Congo-Kinshasa remonte au 30 novembre 2013. C’était lors de sa visite à Goma, vingt-cinq jours après la «victoire» des Forces armées congolaises sur les rebelles du M23. Et pourtant. Depuis cette date, les événements n’ont pas manqué pour inciter le «raïs» à sortir de sa coquille pour exercer le ministère de la parole. Outre l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, il y a la terreur entretenue au Nord Katanga par les miliciens Ba Kata Katanga et les rebelles ougandais de l’ADF-Nalu dans la Province Orientale. Il y a eu également les expulsions des «Zairois» par les autorités du Congo-Brazzaville. Des expulsions dont le modus operandi a ému plus d’un citoyen. Le refoulement de 130.000 concitoyens dans des conditions inhumaines a laissé le «raïs» de marbre. L’homme ignore manifestement qu’un responsable politique est avant tout un mandataire. Un serviteur. Il doit, à ce titre, rendre constamment compte de l’exécution du mandat qui lui est confié. Sentant son «fauteuil» vaciller face à une avalanche de messages lui demandant de «respecter la Constitution» congolaise en ce qui concerne la durée et le nombre de mandat présidentiel, «Joseph Kabila» se sent contraint de sortir de son mutisme. Une occasion pour rappeler aux diplomates accrédités à Kinshasa le principe de non-ingérence dans les affaires «domestiques» du pays d’accueil. Selon lui, le Congo est un «Etat souverain» qui n’est pas «sous-tutelle». Il s’en est, par ailleurs, pris à la Belgique, à la France et aux Etats-Unis lesquels tolèrent, selon lui, les activités des «Combattants». Trois activistes lui ont répondu énergiquement. Aux abois, le «raïs» veut s’affranchir de ses "parrains" occidentaux. Il semble ignorer que sans la communauté internationale, son régime aurait déjà été balayé.
Lorsqu’on lit entre les lignes le communiqué rédigé par le ministre des Médias, Lambert Omalanga, à l’issue de la rencontre entre «Joseph Kabila» et les ambassadeurs en poste à Kinshasa et le chef de la Mission onusienne au Congo-Kinshasa, il est aisé de faire ressortir quelques "messages subliminaux". Primo : « (…), le lien de causalité qui existe entre la paix et l’amélioration et l’amélioration de la situation des droits hommes dans le pays». Une manière pour l’orateur de justifier l’arbitraire et la violence d’Etat qui se commettent au quotidien sous le prétexte que le Congo est un pays post-conflit. Secundo : «Le chef de l’Etat a fait part à ses invités de sa volonté de rattraper le temps perdu en guerres, séditions et destructions». «Joseph Kabila» semble déjà justifier sa volonté de briguer un troisième mandat. Pour lui, les guerres ne lui ont pas permis d’appliquer son programme. Il faut donc remettre le compteur à zéro en ce moment où «la RDC est sur la bonne voie pour sa pacification». Questions : comment pourra-t-il réaliser en cinq ans ce qu’il n’a pu faire en seize ans ?
Outre ces «messages», « Joseph » s’est surtout attardé sur le volet politique. Deux sujets sortent du lot : les ingérences étrangères et le «phénomène Combattant». Notons que la question relative aux expulsions des «ex-Zaïrois» du Congo-Brazzaville a été expédiée dans le communiqué en quelques cinq lignes pour annoncer la tenue d’une réunion à Kinshasa, dès lundi 2 juin, «afin de dégager des solutions acceptables».
« Respecter la Constitution »
S’agissant des ingérences, « Joseph » commence par relever que « les institutions publiques fonctionnent normalement». Il cite à l’appui le fait que la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) est opérationnelle "conformément à la Constitution et aux lois congolaises en vigueur". Aussi, ne comprend-il pas que certaines puissances tentent de cogérer l’Etat congolais. Pour lui, le Congo-Kinshasa est un "pays souverain". Il n’est pas en crise institutionnelle. Toute initiative tendant à «créer anarchiquement des structures parallèles aux institutions légitimes en place en RD Congo pour gérer des questions relevant constitutionnellement de ces dernières». «Pareilles initiatives» seraient, selon lui, « nulles et de nul effet car ne répondant à aucune sollicitation des institutions étatiques de la RD Congo qui n’est pas un «pays sous-tutelle».
Le chef de la Mission onusienne au Congo-Kinshasa, Martin Köbler, en prend implicitement pour son grade. Le diplomate a déclaré mi-mai qu’il a reçu «mandat» de surveiller le processus électoral au Congo afin que les élections soient « libres, démocratiques et transparentes ». Dans cette logique, il multiplie des contacts non seulement avec le président de la Ceni mais aussi avec les représentants des forces politiques et sociales. Selon Köbler, la mission de la Monusco sera de « soutenir la RDC et d’apporter au pays une assistance technique, dans le respect de la souveraineté et de la Constitution de la RDC, pour des élections libres, justes, transparentes et crédibles ». Au grand dam de "Joseph" dont les capacités de frauder seront ainsi érodées
« Joseph Kabila » s’en prend également à la Belgique, la France et les Etats-Unis. Au motif qu’ils violent la souveraineté du Congo en lui exigeant de respecter la Constitution. Ils dénient à ces pays d’avoir reçu « mandat » pour le faire. «Il n’y a eu aucune sollicitation de la part des gouvernants congolais».
Pour mémoire, le premier alinéa de l’article 70 de la Constitution promulguée le 18 février 2006 stipule : «Le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois». Le premier l’alinéa de l’article 220 de la Charte fondamentale interdit de manière formelle toute révision constitutionnelle touchant "le nombre et la durée des mandats du Président de la République".
Lors de son passage à Kinshasa, le samedi 4 mai, le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a «conseillé» à « Joseph Kabila » de respecter la Constitution et de ne pas la faire réviser juste pour ses intérêts. Dans la capitale congolaise, des observateurs avertis comparent la venue du chef de la diplomatie américaine au voyage que James Baker, alors secrétaire d’Etat, avait effectué au mois de janvier 1990 auprès de Mobutu Sese Seko. Il était venu recommander à celui-ci de libéraliser son régime.
S’adressant aux journalistes américains à Kinshasa, l’Envoyé spécial du président Barack Obama dans la région des Grands Lacs, le sénateur Russel Feingold d’expliciter la pensée de Kerry de manière en anglais : "We believe that it is very important for the future of this country and its stability that the constitution be respected". Traduction : Nous pensons qu’il est impérieux pour l’avenir et la stabilité de ce pays que la Constitution soit respectée.
Lors de la visite de « Kabila » à Paris, le 21 mai, le président François Hollande a fait état notamment de l’attachement de son pays au respect des "institutions".
Le phénomène «combattants»
S’adressant particulièrement à la Belgique, à la France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, il a reproché aux trois pays «la tolérance et l’impunité» dont ils font bénéficier les activistes politiques appelés « combattants ». Pour lui, ces derniers sont spécialisés « dans les actes de délinquance ou de criminalité contre la RDC sous prétexte de lutter pour la démocratie». « Kabila » qui assimile ces activistes politiques aux «forces négatives» combattues à l’Est, dit ne pas comprendre l’attitude de ces pays. Selon lui, les combattants véhiculent «l’idéologie de la haine ethnique». Les réactions des combattants n’ont pas tardé.
Activiste politique bien connu dans la diaspora congolaise de Belgique, Jeannot Kabuya a eu ces mots : « Kabila sent la fin proche de son régime. Ne sachant plus à quel Saint se vouer, il multiplie des manœuvres dilatoires dont le recensement de la population pour perpétuer son pouvoir absolu. Pendant longtemps, Kabila a minimisé le phénomène combattant. Il constate maintenant que le mot d’ordre « Kabila doit partir » trouve de l’écho aux Etats-Unis et à l’ONU grâce à nos actions de lobbying. Et d’ajouter : «Joseph Kabila est aux abois. Il sait qu’il ne pourra plus modifier la Constitution. Contrairement à lui, les combattants n’ont jamais tué personne. Alors que son régime tue et assassine. Que dire de l’assassinat de Floribert Chebeya, Fidèle Bazana et Armand Tungulu ? » Pour « Jeannot », les combattants sont des véritables patriotes. «N’eut été l’action menée par les activistes politiques, notre pays aurait déjà été vendu ».
Mitch Mitchinini, l’autre activiste, ne dit pas autre chose : «Il y a encore peu, Joseph Kabila croyait avoir affaire à des voyous. Il a enfin compris que les combattants constituent une véritable opposition à son régime ». A propos du « blâme » adressé à la Belgique, France, Royaume-Uni et Etats-Unis, « Mitch » de rétorquer: « Joseph Kabila ignore que ces pays sont des nations démocratiques qui considèrent la contestation comme une prérogative constitutionnelle. La liberté d’expression, de réunion et d’association font partie de ces prérogatives. Le nom de Joseph Kabila est associé à plusieurs massacres : Tingi-Tingi, Pweto, Bundu dia Kongo, les ex-Faz envoyés à Kitona, les Enyele et les adeptes de Paul-Joseph Mukungubila. Si j’avais l’occasion de le rencontrer, je lui dirais de faire sa valise dès maintenant pour se constituer prisonnier à la Cour pénale internationale à La Haye. A défaut, son corps sera traîné à travers les rues de Kinshasa. Il a passé son temps non pas à servir le bien commun main bien à éliminer ses contradicteurs».
Un troisième activiste qui a requis l’anonymat de conclure : "Depuis bientôt quatorze ans, Kabila a instauré un régime de terreur. Toute alternance démocratique paraît impossible avec lui. Il s’évertue à empêcher l’opposition politique de fonctionner de manière à incarner une alternative à l’oligarchie en place"."
"02/06/14/ REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE LUNDI (CongoForum)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=198627&Actualiteit=selected
° http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/06/02/forum-des-kabila-diplomates-les-dessous-dune-interpellation/#.U42-ZtJ_sgc
JKK a dit quelque chose. Ce fait est déjà suffisamment exceptionnel en lui-même pour justifier un titre à la Une. L’actualité dans les journaux de Kinshasa est donc dominée par la rencontre que Joseph Kabila, a eue le samedi 31 mai avec les ambassadeurs accrédités en RDC, à qui il a dénié le droit de s’immiscer dans la gestion des affaires prévues par la Constitution en vigueur. Le MLC a fait connaître sa réaction au calendrier de la CENI. La Sncc a un nouvel administrateur délégué, Ilunga Ilunkamba, alors que cette société aurait surtout besoin de nouvelles voies et de nouvelles locomotives. On annonce de nouveaux investissements dans les Telecoms.
Kabila-diplomates
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=41&newsid=198619&Actualiteit=selected pour prendre connaissance du communiqué officiel à propos de cette rencontre.
Le chef de l’Etat vient de rappeler aux diplomates accrédités en République démocratique du Congo, le principe de la non-immixtion dans la politique intérieure du pays, rapporte Le Potentiel dans son éditorial : « Le sens de la souveraineté ». C’était au cours d’une rencontre tenue le samedi 31 mai dernier au Palais de la Nation. Pour le chef de l’Etat, les nostalgiques du Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT) doivent déchanter. Cette période est déjà révolue.
L’Avenir titre « Kabila tape du poing sur la table » (° http://www.groupelavenir.org/spip.php?article652 ), et estime que le chef de l’Etat congolais a eu les mots justes pour fustiger cette situation. « La politique de la RDC ne peut se faire qu’au travers des institutions politiques du pays », aurait martelé Joseph Kabila au cours de cette réunion. Joseph Kabila s’est indigné du fait qu’on assiste de plus en plus à des initiatives parallèles développées autour de certaines ambassades et des partenaires du pays par quelques structures qui, après avoir refusé librement de participer aux concertations nationales, voudraient en effet créer des « concertations parallèles » ou transformer ces ambassades ou ces partenaires en institutions parallèles.
Dans d’autres pays, soutient L’Avenir, cette situation nécessiterait l’expulsion des diplomates. Mais considérant que la Rd Congo est un pays qui vient de mettre un terme à la guerre et dont le cadre macro-économique stable se renforce au jour le jour, peut-être il était important de responsabiliser chaque diplomate et lui dire que le pays a besoin de la contribution des uns et des autres pour son émergence, souligne le confrère.
(...)
Forum des As titre à la Une « Kabila-diplomates: les dessous d’une interpellation » (° http://forumdesas.org/spip.php?article1209 )à propos de la rencontre entre JKK et les ambassadeurs accrédités dans son pays.
Ce n’est pas tous les jours, ni tous les mois qu’un chef de l’Etat s’adresse aux ambassadeurs accrédités dans son pays ainsi qu’au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, fait le remarquer FdA. Lorsqu’il le fait, c’est qu’il a un message à faire passer.
Si, officiellement, le speech du Raïs était axé sur la situation sécuritaire du pays, l’état de l’économie, le processus de consolidation de la démocratie et la diplomatie, c’est surtout l’aspect de la politique interne de la RDC qui était au centre de la rencontre avec l’ingérence des chancelleries étrangères, révèle le quotidien. Il souligne que le Raïs a rappelé que le CIAT mis en place en 2003 n’avait été qu’une structure ‘sui generis’ qui a cessé d’exister en 2006 et qu’actuellement la RDC, pays souverain qui n’est pas en crise institutionnelle, ne peut accepter la réédition, même sous une autre forme, du défunt CIAT qui ne fut pas une expérience très heureuse. Pour le Raïs, les ambassadeurs doivent désormais respecter le cadre légal qui existe pour les échanges car les missions diplomatiques n’ont pas vocation à devenir les Quartiers généraux pour des réunions sur des questions relevant de la politique intérieure.
« Que des rumeurs autour des relations entre certains acteurs politiques rd-congolais et des chancelleries étrangères surtout occidentales. Ajouter à cela un agenda très politique intérieur attribué aux envoyés spéciaux de différents partenaires extérieurs de la RDC attendus très prochainement à Kinshasa. Que des pressions sur la formation du Gouvernement de cohésion ! A cette allure, les chancelleries donnaient l’impression de vouloir ressusciter le Comité international d’accompagnement de la transition (CIAT) connu sous la transition dite « 1+4 », c’est-à-dire un président de la République assisté de quatre vice-présidents », écrit FdA.
Face à ce tableau, poursuit le journal, Joseph Kabila est sorti de sa réserve pour recadrer le corps diplomatique accrédité en RDC, en ce y compris le représentant spécial du secrétaire général de l’organisation des Nations unies en RDC. Au cours de cette réunion, révèle le quotidien, le chef de l’Etat a déclaré que son pays n’est pas sous surveillance de la Communauté internationale. Joseph Kabila a ainsi dénoncé les initiatives de certains partenaires extérieurs qui donnent l’impression de vouloir créer des structures parallèles aux institutions en place en RDC.
Le Phare] (° http://www.lephareonline.net/j-kabila-dit-non-a-martin-kobler/ ) se demande ce qui se passe entre la RDC et la communauté internationale. Le journal estime que l’on est bien en droit de se poser cette question, après les propos très durs tenus par Joseph Kabila, à l’endroit des membres du corps diplomatique accrédités dans notre pays, dans leurs relations avec l’Opposition ainsi qu’avec les sensibilités de la Société civile qui lui sont proches. Les observateurs pensent qu’au-delà d’observations qui paraissaient avoir un caractère général, note ce quotidien, la personne directement visée n’était autre que Martin Köbler, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’Onu et patron de la Monusco. La sortie médiatique de JKK face aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, donne à croire que la démarche de la Monusco n’était pas du tout appréciée par les autorités congolaises, estime ce journal. Ce responsable onusien, révèle le Phare, qui a commencé, depuis plusieurs semaines, une série de concertations entre son institution, la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), la Majorité Présidentielle, l’Opposition (toutes tendances confondues) et la Société Civile (toutes sensibilités confondues). « Ces échanges, dont le dernier rendez-vous a eu pour la cadre, la résidence de Martin Köbler, le vendredi 30 mai 2014, a-t-on appris, s’inscrivaient dans le cadre de la Résolution 2098 de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba prônent le dialogue politique entre tous les segments de la société congolaise.
L’objectif visé, laisse-t-on entendre, était (...)
Tirs groupés contre le CIAT
Mais, au-delà de Köbler, Joseph Kabila s’est livré à des tirs groupés contre les pays occidentaux, notamment la fameuse Troïka Belgique-France-Grande Bretagne, à laquelle il a ajouté les USA, le Canada. L’évocation du CIAT (Comité International d’Accompagnement de la Transition), qui avait mis la RDC sous tutelle entre 2003 et 2006, a été faite sous la forme d’un sévère avertissement aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques tentés de s’ingérer dans les affaires intérieures congolaises.
Kinshasa croit s’être émancipé de toute tutelle étrangère, après avoir bouclé sa période de transition par des élections en 2006. L’autre message adressé aux partenaires de la RDC est qu’ils sachent faire le distinguo entre les vrais opposants en exil et les « criminels », que plusieurs gouvernements occidentaux caresseraient dans le sens des poils, pour des raisons que l’on ne s’explique pas à Kinshasa. Ici, Kabila est allé jusqu’à demander aux partenaires de Kinshasa de choisir de coopérer, soit avec les autorités légales, soit avec les marginaux, mais pas les deux à la fois.
Retour aux années Mobutu ?
L’intervention musclée de Joseph Kabila devant les représentants des Etats et organisations internationales partenaires de la RDC pousse de nombreux analystes politiques à se demander si notre pays n’a pas effectué un retour aux années Mobutu. On se rappelle que dans les années’90, après la vague de la démocratisation, marquée par des « Conférences nationales » dans plusieurs Etats d’Afrique et surtout l’affaire « Lititi mboka » (Massacre des étudiants de l’Université de Lubumbashi en 1990), les relations entre l’ex-Zaire et l’Occident s’étaient terriblement gâtées.
A l’époque, le maréchal Mobutu ne cessait de demander à certaines puissances occidentales, enclines à parrainer plusieurs partis et leaders de l’Opposition, régulièrement reçues dans leurs ambassades à Kinshasa et invitées dans leurs capitales, à cesser se mêler des affaires internes de son pays. De son point de vue, les ex-Zaïrois étaient suffisants grands et sages pour laver leurs linges sales en famille.
La RDCongo de 2014 serait-elle prête à soutenir un bras de fer contre la communauté internationale, très impliquée dans ses dossiers politiques, sécuritaires, économiques et sociaux depuis le Dialogue intercongolais et les élections de 2006 ? Comment interdire un droit de regard à ceux qui assistent militairement le pays afin qu’elle retrouve une paix durable… qui financent les processus électoraux depuis 2006… qui ont effacé une grande partie de sa dette extérieure… qui auditent ses finances publiques à intervalles réguliers pour l’aider à cheminer vers l’émergence… qui financent des projets sociaux et humanitaires sans nombre ?
Lorsque l’on pense aux pourparlers de Kampala, à l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, aux différents programmes avec le FMI et la Banque Mondiale, à la présence de la Monusco et de la Brigade Internationale à l’Est du pays… dont le maître d’œuvre se trouve être la communauté internationale, l’on s’interroge sur les réponses que cette dernière pourrait réserver à la mise en garde de Kinshasa. L’appel de Kabila à la réserve et à la retenue va-t-il être observé par les diplomates accrédités à Kinshasa ? Les gouvernements occidentaux vont-ils adopter des mesures de fermeté contre les « Bana Congo » très actifs en Europe et au pays de l’Oncle Sam ?(...)"
"Bons offices en vue d’un vrai consensus : Udps & Alliés, Samy Badibanga encourage Kobler et consorts ! "
° http://laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=2741&rubrique=POLITIQUE
° http://www.rfi.fr/afrique/20140601-rdc-joseph-kabila-denonce-reunions-opposition/#
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/jean-claude-vuemba-pas-daccord-avec-martin-kobler-sur-son-choix-des-interlocuteurs-de
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
C'est le discours que ces gens tiennent chq fois q la position des non-congolais s'oppose a la leur.
Arafat a écrit:Pourquoi donc le président Kabila fait-il des telles déclarations, lui rappeler de respecter les institutions et de ne pas se représenter en 2016 serait-ce donc une raison pour lui de dire que le Congo n´est pas un pays sous tutelle?
Hiro-Hito- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Mais batu ya gouvernement Congolais ba bandaki ko sala neti makambu ya ba combattants e affectaka bango te, qu'ils viennent faire leurs reclamations ici sur place, mais awa e komi tii na ba reunions bazo menacer, kie kie kie
Hiro-Hito- Admin
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Hiro-Hito a écrit: Mais batu ya gouvernement Congolais ba bandaki ko sala neti makambu ya ba combattants e affectaka bango te, qu'ils viennent faire leurs reclamations ici sur place, mais awa e komi tii na ba reunions bazo menacer, kie kie kie
En fait, HH, commentaire na yo ememi ngai mosika plus...
Ezalaki ndenge wana lobi, (à tort ou à raison Kabambe prenait sûrement moins en compte le combat des "Combattants"); lelo akomi na dernière des guerres. monguna na ye ezali kaka pauvre Congolais te, bapaya bakoteli ye pe complot : voilà pourquoi il ne peut plus rien laisser au hasard !
Entre-temps ba tâcles ya ba "Combattants" eyebani pe emonani ti na miso ya bapaya...
Que personne d'entre nous ne se trompe : son plan de bataille est aujourd'hui musclé, suffisamment étudié, outillé et déterminé pour se permettre d'attaquer directement des puissants partenaires comme les Yankees et la Monusco... (J'ai dit plus haut que je soupçonne qu'au delà des désaccords apparents, Kagame et Museveni lui soufflent bien des cibles à atteindre...)
Dès lors bien sûr les "Combattants" qui relaient efficacement dans leurs pays d'accueil la même contestation, il ne pouvait que les placer dans son tableau de chasse mais si nous nous arrêtons là un peu comme seulement pour nous glorifier que nos coups l'ont enfin atteint, ce que nous n'avons pas tout saisi de sa détermination et de sa nouvelle guerre impitoyable...
Encore une fois, selon moi, Kanambe a passé une vitesse de plus : attendons-nous à d'autres saillies inattendues de sa part ! Et si nous tenons à l'arrêter, il nous faut faire beaucoup bien plus, même des alliances conjoncturelles avec certains ennemis d'hier; arrêtons de jouer à la poupée comme des bébés; le monde maléfique de la kanambie ne fera alors que nous détruire sans pitié !
J'espère au moins que ses gesticulations sont son "chant du cygne" pour ses adeptes (maléfique bien sûr !); souvenez-nous de Seskul mais ce n'est pas une raison de nous démobiliser...
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: KABILA CONVOQUE SANS PREAVIS LE CORPS DIPLOMATIQUE AU PALAIS DE LA NATION
Du message de kabila aux ambassadeurs, il ne faut qu'y voir un message a usage interne et non diriger contre l'extérieur.
Il ne peut même pas a tenir tête à Kagame et Museveni ? Et ce n'est sûrement pas contre la C.I qu'il va la ramener. En bref c'est pour passer le message que jusqu'à preuve du contraire il est le boss.
Il ne peut même pas a tenir tête à Kagame et Museveni ? Et ce n'est sûrement pas contre la C.I qu'il va la ramener. En bref c'est pour passer le message que jusqu'à preuve du contraire il est le boss.
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