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L’aveu n’a pas été long à venir Les États-Unis admettent avoir financé les manifestations étudiantes à Hong Kong

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Message  Imperium 14/10/2014, 2:23 am

NOUS ALLONS TOUT DROIT VERS LA TROISIEME GUERRE MONDIALE. Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad Evil or Very Mad

Au même titre que les États-Unis avaient admis (peu de temps après que le chaos du printemps arabe avait commencé à se propager au Moyen-Orient) qu’ils avaient, plusieurs années à l’avance, entièrement financé, entraîné et équipé les deux meneurs du mouvement [1], ainsi que lourdement armé les terroristes, il est maintenant admis que le Département d’État américain est derrière les manifestations de Hong Kong Occupy Central [2], à travers une myriade d’organisations et d’ONG.
L’aveu n’a pas été long à venir Les États-Unis admettent avoir financé les manifestations étudiantes à Hong Kong Terror10
Ainsi le Washington Post révèle, dans un article intitulé Hong Kong en feu, même si la Chine resserre les vis sur la société civile [3], que :

« Échaudées par plusieurs autres manifestations pendant l’année, les autorités chinoises avaient progressivement durci les contrôles sur les organisations civiques agissant sur le continent et qui étaient soupçonnées d’être le bras de puissances étrangères.

Selon les experts, ces contrôles visent à protéger la Chine d’idées Occidentales subversives telles que la démocratie et la liberté d’expression, ainsi que plus précisément de l’influence de groupuscules américains qui tentent peut-être de promouvoir ces valeurs en Chine. De tels contrôles existaient depuis longtemps, mais ils ont été renforcés sous le président Xi Jinping, en particulier après le renversement du président ukrainien Viktor Ianoukovitch après les manifestations qui avaient duré des mois à Kiev et qui avaient été perçues en Chine comme explicitement soutenues par l’Occident. »

Le Washington Post rapporte également que :

« Sous couvert d’anonymat, un expert en politique étrangère a déclaré que M. Poutine avait appelé Xi pour partager son inquiétude au sujet du rôle joué par l’Occident en Ukraine. Selon des membres de la société civile, ces préoccupations semblent avoir filtré, et faire désormais partie des conversations tenues autour d’une tasse de thé dans toute la Chine :

« Ils sont très préoccupés par ces ‘Révolutions de Couleur’, ils sont très préoccupés par ce qui se passe en Ukraine », déclarait le directeur d’une ONG internationale, dont l’organisation est en partie financé par la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy, alias NED), organisation à laquelle on reproche ici d’avoir soutenu les manifestations de la place Maidan à Kiev. « Ils nous disent :« Votre argent provient des mêmes personnes. Il est clair que vous voulez renverser la Chine ». »

La Fondation nationale pour la démocratie, organisation financée par le Congrès américain dans le but explicite de promouvoir la démocratie à l’étranger, a longtemps été considérée avec méfiance ou hostilité par les autorités locales. Mais, aujourd’hui, le faisceau de suspicion s’est élargi pour englober des organisations américaines comme la Fondation Ford, l’International Republican Institute, le Carter Center et la Asia Foundation.

Bien entendu, la NED et ses nombreuses filiales, dont l’International Republican Institute ou le National Democratic Institute, ne s’occupent pas tant de promotion de la démocratie [4] que d’activités qui visent à construire le réseau mondial d’une administration néo-impériale [5] qu’on nommera la société civile. Laquelle société civile est noyautée par ce que d’aucuns appellent les institutions internationales, qui elles-mêmes sont à leur tour complètement contrôlées par les intérêts situés à Washington, à Wall Street, Londres et Bruxelles.
Le sénateur américain John McCain sur scène à Kiev, sous les ovations d’un public acclamant la partition (sous financement américain) de l’Europe de l’est. L’épisode de 2011 est resté célèbre, quand McCain avait raillé la Russie et la Chine en suggérant que la révolution financée par les Américains allaient les rattraper aussi. Occupy Central est l’une des nombreuses vagues qui ont frappé la Chine depuis.

En 2011, lors d’un épisode célèbre, John McCain (le sénateur américain interventionniste et pro-guerre) avait raillé tout à la fois le président russe Vladimir Poutine et le prédécesseur du président Xi Jinping, suggérant que la révolution américaine qui balayait le Moyen-Orient allait être rapidement dirigée vers Moscou et Pékin.

Dans un article de 2011, intitulé Le printemps arabe : « un virus qui attaquera Moscou et Pékin » [7], le journal américain The Atlantic rapportait que :

«  Il [McCain] a lancé : « Il y a un an, Ben Ali et Kadhafi n’étaient plus au pouvoir. L’année prochaine, à cet instant, Assad ne sera plus au pouvoir. Ce printemps arabe est un virus qui attaquera Moscou et Pékin » et c’est alors que McCain a quitté la scène.  »

Compte tenu du financement extérieur manifeste du printemps arabe, mais aussi maintenant de Occupy central, et compte tenu du chaos, de la mort, de la déstabilisation et de l’effondrement subis par les victimes de la précédente révolution, on peut regarder Occupy central sous un jour différent : une foule de dupes utilisés pour détruire leur propre maison, et qu’on abuse avec les principes de la démocratie, derrière lesquels se cache en réalité une tyrannie insidieuse, imposée de l’extérieur par des intérêts financiers qui recouvrent la planète [8], alors qu’ils y craignent et détruisent activement toute concurrence. En particulier, cette hégémonie mondiale cherche à annihiler la réémergence de la Russie en tant que puissance mondiale, et à empêcher la montée de la Chine sur la scène mondiale.

Les dirigeants américains qui imposent [9] l’ordre du jour de Occupy central et leur exploitation éhontée des bonnes intentions de nombreux jeunes pris au piège par leurs combines, constituent une menace en réalité toute aussi dangereuse que la menace qu’ils prétendent que Pékin pose à l’île de Hong Kong et à ses habitants.

Espérons que le peuple de Chine et les nombreuses observateurs à travers le monde de Occupy central comprendront la partie d’échecs qui est jouée par ces forces extérieures, et contribueront à arrêter lesdites forces extérieures, avant qu’elles n’exigent le lourd tribut qu’elles ont obtenu des pays qui ont été auparavant leurs victimes, tels la Libye, la Syrie, l’Ukraine, l’Égypte, et bien d’autres.

Tony Cartalucci
Traduit par Alex pour vineyardsaker.fr

Source :  US Now Admits it is Funding “Occupy Central” in Hong Kong (landdestroyer.blogspot.ca, anglais, 01-10-2014)
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