Investir en RDC, un pari jouable ?
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Investir en RDC, un pari jouable ?
Aujourd’hui à la tête d’Orange-RDC, Jean-Léon Bonnechère livre à Impact sa fine expérience en matière de climat des affaires.
http://impact.cd/investir-rdc-un-pari-jouable/
Vous avez réussi à implanter en RDC un groupe du CAC 40 en moins de trois ans. Peut-on parler de « success story » et si oui, quelles en sont les raisons ?
On peut effectivement parler de «success story», de «bon deal» s’agissant de l’entrée du groupe en RDC. Mais il y une deuxième «success story» qui consiste à réussir l’installation et la croissance d’Orange RDC.De ce point de vue, il reste des efforts à faire. Aujourd’hui, nous restons sous perfusion de la maison mère qui permet de maintenir les investissements et de poursuivre les activités.
Il est vrai que par rapport à nos prévisions et à ce que nous avions retenu comme «marqueurs» de la croissance économique et celle du marché des télécoms, nous n’y sommes pas encore. L’année 2013, notamment, a été une année difficile pour les entreprises.
En d’autres termes, si nous avons réussi une partie de notre pari – celui d’exister en RDC, il nous reste à conforter notre pénétration du marché. Car si nous enregistrons une croissance continue et de vrais succès, par exemple sur le marché des données, nous restons cependant en décalage par rapport à nos objectifs.
C’est un combat de tous les jours, dans un marché très concurrentiel où la croissance est soutenue (17% en 2013) mais dans lequel le taux de pénétration n’évolue pas assez vite. Ajoutons que nous travaillons actuellement dans un secteur qui connaît quelques turbulences relatives à la régulation des tarifs avec une concurrence déloyale d’un opérateur, une fraude dite simbox sur le trafic international entrant et une taxation galopante. Les combats ne manquent pas ! Or, on sait bien que le secteur des télécommunications contribue, dans une proportion non négligeable, à la croissance du PIB d’un pays.
Il faudrait donc que le monde politique en tienne compte et soutienne encore plus fortement ce secteur en levant les barrières et les freins pour un développement plus rapide dans un cadre plus concerté.
Malgré ces difficultés opérationnelles, il faut rester optimiste ! La RDC reste un marché à deux chiffres et à fort potentiel.
Pour résumer, Orange est l’exemple le plus récent de l’arrivée d’un grand groupe français en RDC. C’est le signal fort d’un investissement réussi. Certes, les difficultés sont là au jour le jour mais elles ne sont pas insurmontables ! Tout ce qui compte quand vous souhaitez investir dans ce pays, c’est d’avoir une approche pragmatique. Certains arrivent sans connaître le terrain et son environnement, ce qui est dévastateur.
Mais comment faire pour avoir ce genre d’approche pragmatique ?
Après avoir bien étudié son marché cible, il faut travailler avec les gens qui connaissent le terrain et être capable de nouer les bons contacts, non seulement dans la sphère administrative et politique, mais aussi dans les domaines techniques (surtout pour un « opérateur télécom ») avec les bons partenaires. Cela vous fait gagner un temps précieux et éviter beaucoup d’écueils.
Donc un grand de la distribution doit se mettre en rapport avec quelqu’un qui connaît ce secteur ?
Chaque secteur a ses particularités. Les particularités du secteur télécom sont très différentes car vous ne pouvez pas vous installer sans préalables : vous avez besoin d’obtenir une licence et un spectre de fréquences octroyés par l’Etat. Les contraintes pour la grande distribution sont autres, mais tout aussi importantes. Oui, il faut bien connaître comment le secteur et l’administration sont organisés, nouer des relations ad hoc pouvant faire avancer les dossiers pour démarrer dans les meilleures conditions possibles.
Vous dites souvent que c’est maintenant qu’il faut investir en RDC. Pourquoi ?
Le marché de la RDC offre un potentiel économique important de par sa taille, sa situation régionale, sa population (une des plus importantes de l’Afrique) et son développement à venir.
J’ai lu récemment que le Nigeria (170 millions d’habitants) était devenu la première économie d’Afrique devant l’Afrique du Sud ; la RDC a la capacité, de par la taille de son marché intérieur, de revenir dans le peloton de tête des économies africaines. Regardez un planisphère. Vous constaterez que dans tous les pays émergents, les grands groupes ont déjà investi.
Il n’y a donc plus beaucoup de régions au monde avec un potentiel aussi important que la RDC : une population, donc un marché, estimée à 77 millions d’habitants ; une économie qui, après avoir connu de beaux jours, puis rencontré de nombreuses difficultés, est en train de relever les défis avec une croissance à deux chiffres. Enfin un pays qui est généreusement pourvu en matières premières et en ressources naturelles. Cherchez, par exemple, sur une carte de l’Afrique où se trouvent les terres les plus arables. Vous réaliserez qu’elles sont, dans leur majorité, en RDC.
L’eau, grâce au deuxième fleuve le plus puissant du monde et dont les barrages pourraient électrifier toute l’Afrique subsaharienne, est un autre atout. On ne peut que se réjouir des grands projets qui démarrent aujourd’hui dans tous ces secteurs. On pourrait multiplier les exemples à l’envi ; ce pays offre un nombre considérable d’opportunités. Encore faut-il pouvoir les saisir au bon moment.
Mais alors comment expliquer la relative frilosité des entrepreneurs français à l’égard de la RDC ?
Parce que, sans connaissance de ce pays, la RDC fait encore peur à l’extérieur de ses frontières. On ne retient d’elle que les conflits armés à l’Est, la pauvreté, la violence faite aux femmes et aux enfants ; les « classements économiques » ne valent pas mieux en termes d’image. Il est logique qu’un grand groupe intéressé à investir dans un pays donné recherche des données précises, des statistiques, sa cote au niveau international afin de cerner au plus près le climat des affaires.
En effet, que veut un entrepreneur au-delà du profit ? D’abord la sécurité de son investissement et une sécurité juridique qui lui permettent de composer avec les difficultés quotidiennes qui peuvent être nombreuses ici.
Cela étant, il faut reconnaître que la RDC progresse. Par exemple, l’OHADA commence à offrir un cadre juridique permettant de rassurer des groupes européens, français notamment, qui sont habitués à travailler avec ce droit des affaires en Afrique de l’Ouest ; c’est un bon signal. Autres évolutions qui seraient utiles : la mise en œuvre d’un système d’imposition juste et transparent ainsi que des conventions bilatérales sur la protection des investissements ou la double imposition.
Qui dit investissement dit aussi production et vente. A cet égard, peut-on dire que la RDC est un marché solvable ?
Il faut s’entendre sur le terme de solvabilité. Pour un homme ou une femme d’affaires, ce concept s’analyse au regard de son secteur d’activité. Prenons par exemple le secteur des télécommunications : pourquoi sommes-nous entrés en RDC ?
- D’abord parce qu’il s’agit d’un pays de plus de 70 millions d’habitants, dont une majorité de jeunes, source de futurs consommateurs qui auront besoin de communiquer, aujourd’hui avec la voix et demain avec l’explosion des transports de données : c’est une réserve importante de croissance.
- Ensuite parce que sur un marché cible estimé à 45 millions d’habitants, nous avons, tous opérateurs confondus, +/-15 millions de clients avec l’effet multisim. Ce taux de pénétration de 34% est en forte discordance par rapport au taux de pénétration dans les pays voisins : 34% contre 60 à 80%, voire plus. Certains, comme le Gabon, atteignent les 100%.
Il y a donc un potentiel considérable. Il est vrai que certains abonnés ont plusieurs opérateurs qu’ils utilisent en fonction des promotions et du prix des communications selon qu’elles sont nationales ou internationales, sur le même réseau ou vers un autre… Nous sommes donc face à un consommateur peu fidèle et qui change, par conséquent, très régulièrement, ce qui ne rend pas les choses faciles.
Il reste donc des marges de progrès considérables ?
Oui ! Car le pays est immense ! Même s’il est encore pauvre en infrastructures ce qui complique les problèmes de communication et d’échanges d’une région à l’autre, celles-ci se sont développées sensiblement ces dernières années.
Cependant, nous restons confrontés à une « somme de marchés », chaque région ayant sa particularité culturelle, économique et surtout concurrentielle. Ainsi d’une province à une autre, vous ne trouverez pas toujours les mêmes opérateurs, tous n’ont pas une couverture nationale, ni ne possèdent le même « leadership ».
Les rapports de force sont donc très différents d’une province à l’autre. Il faut aussi ajouter que, si la population est encore pauvre, le potentiel est énorme. Il n’y a pas que le secteur minier qui doit être source d’espérance, l’économie doit se diversifier pour permettre cette croissance. Il y a aussi l’agriculture et le commerce qui se développent et surtout une classe moyenne qui se fait de plus en plus visible.
C’est ce développement en cours qui va créer de la richesse, des emplois, et qui fera grimper le revenu par habitant. Dès lors, nous avons tous les ingrédients d’un marché intéressant. N’oublions pas enfin que la RDC revient de loin. Les choses ont évolué dans le bon sens. Certes, nous avons tous une frustration : nous voudrions que cela aille plus vite, nostalgiques que nous sommes de la « magie congolaise », capable de transformer beaucoup de choses rapidement.
Dernière question. Il va bientôt y avoir une « Semaine française », la première du genre, à Kinshasa. Que pensez-vous de cette initiative ?
C’est une excellente idée. Comme je l’ai dit, s’il est vrai que les choses sont difficiles et les contraintes fortes, un groupe qui veut se créer une opportunité doit le faire maintenant. En effet, quand le pays aura définitivement démarré dans les prochaines années, ce sera beaucoup plus difficile et plus coûteux d’entrer en RDC. La « Semaine française » est donc extrêmement importante pour deux raisons :
- les Français qui sont déjà ici pourront démontrer que l’on peut investir et réussir en RDC ;
– la RDC va réaliser qu’elle peut « se vendre » différemment et attirer de nombreux investisseurs en les rassurant.
http://impact.cd/investir-rdc-un-pari-jouable/
Vous avez réussi à implanter en RDC un groupe du CAC 40 en moins de trois ans. Peut-on parler de « success story » et si oui, quelles en sont les raisons ?
On peut effectivement parler de «success story», de «bon deal» s’agissant de l’entrée du groupe en RDC. Mais il y une deuxième «success story» qui consiste à réussir l’installation et la croissance d’Orange RDC.De ce point de vue, il reste des efforts à faire. Aujourd’hui, nous restons sous perfusion de la maison mère qui permet de maintenir les investissements et de poursuivre les activités.
Il est vrai que par rapport à nos prévisions et à ce que nous avions retenu comme «marqueurs» de la croissance économique et celle du marché des télécoms, nous n’y sommes pas encore. L’année 2013, notamment, a été une année difficile pour les entreprises.
En d’autres termes, si nous avons réussi une partie de notre pari – celui d’exister en RDC, il nous reste à conforter notre pénétration du marché. Car si nous enregistrons une croissance continue et de vrais succès, par exemple sur le marché des données, nous restons cependant en décalage par rapport à nos objectifs.
C’est un combat de tous les jours, dans un marché très concurrentiel où la croissance est soutenue (17% en 2013) mais dans lequel le taux de pénétration n’évolue pas assez vite. Ajoutons que nous travaillons actuellement dans un secteur qui connaît quelques turbulences relatives à la régulation des tarifs avec une concurrence déloyale d’un opérateur, une fraude dite simbox sur le trafic international entrant et une taxation galopante. Les combats ne manquent pas ! Or, on sait bien que le secteur des télécommunications contribue, dans une proportion non négligeable, à la croissance du PIB d’un pays.
Il faudrait donc que le monde politique en tienne compte et soutienne encore plus fortement ce secteur en levant les barrières et les freins pour un développement plus rapide dans un cadre plus concerté.
Malgré ces difficultés opérationnelles, il faut rester optimiste ! La RDC reste un marché à deux chiffres et à fort potentiel.
Pour résumer, Orange est l’exemple le plus récent de l’arrivée d’un grand groupe français en RDC. C’est le signal fort d’un investissement réussi. Certes, les difficultés sont là au jour le jour mais elles ne sont pas insurmontables ! Tout ce qui compte quand vous souhaitez investir dans ce pays, c’est d’avoir une approche pragmatique. Certains arrivent sans connaître le terrain et son environnement, ce qui est dévastateur.
Mais comment faire pour avoir ce genre d’approche pragmatique ?
Après avoir bien étudié son marché cible, il faut travailler avec les gens qui connaissent le terrain et être capable de nouer les bons contacts, non seulement dans la sphère administrative et politique, mais aussi dans les domaines techniques (surtout pour un « opérateur télécom ») avec les bons partenaires. Cela vous fait gagner un temps précieux et éviter beaucoup d’écueils.
Donc un grand de la distribution doit se mettre en rapport avec quelqu’un qui connaît ce secteur ?
Chaque secteur a ses particularités. Les particularités du secteur télécom sont très différentes car vous ne pouvez pas vous installer sans préalables : vous avez besoin d’obtenir une licence et un spectre de fréquences octroyés par l’Etat. Les contraintes pour la grande distribution sont autres, mais tout aussi importantes. Oui, il faut bien connaître comment le secteur et l’administration sont organisés, nouer des relations ad hoc pouvant faire avancer les dossiers pour démarrer dans les meilleures conditions possibles.
Vous dites souvent que c’est maintenant qu’il faut investir en RDC. Pourquoi ?
Le marché de la RDC offre un potentiel économique important de par sa taille, sa situation régionale, sa population (une des plus importantes de l’Afrique) et son développement à venir.
J’ai lu récemment que le Nigeria (170 millions d’habitants) était devenu la première économie d’Afrique devant l’Afrique du Sud ; la RDC a la capacité, de par la taille de son marché intérieur, de revenir dans le peloton de tête des économies africaines. Regardez un planisphère. Vous constaterez que dans tous les pays émergents, les grands groupes ont déjà investi.
Il n’y a donc plus beaucoup de régions au monde avec un potentiel aussi important que la RDC : une population, donc un marché, estimée à 77 millions d’habitants ; une économie qui, après avoir connu de beaux jours, puis rencontré de nombreuses difficultés, est en train de relever les défis avec une croissance à deux chiffres. Enfin un pays qui est généreusement pourvu en matières premières et en ressources naturelles. Cherchez, par exemple, sur une carte de l’Afrique où se trouvent les terres les plus arables. Vous réaliserez qu’elles sont, dans leur majorité, en RDC.
L’eau, grâce au deuxième fleuve le plus puissant du monde et dont les barrages pourraient électrifier toute l’Afrique subsaharienne, est un autre atout. On ne peut que se réjouir des grands projets qui démarrent aujourd’hui dans tous ces secteurs. On pourrait multiplier les exemples à l’envi ; ce pays offre un nombre considérable d’opportunités. Encore faut-il pouvoir les saisir au bon moment.
Mais alors comment expliquer la relative frilosité des entrepreneurs français à l’égard de la RDC ?
Parce que, sans connaissance de ce pays, la RDC fait encore peur à l’extérieur de ses frontières. On ne retient d’elle que les conflits armés à l’Est, la pauvreté, la violence faite aux femmes et aux enfants ; les « classements économiques » ne valent pas mieux en termes d’image. Il est logique qu’un grand groupe intéressé à investir dans un pays donné recherche des données précises, des statistiques, sa cote au niveau international afin de cerner au plus près le climat des affaires.
En effet, que veut un entrepreneur au-delà du profit ? D’abord la sécurité de son investissement et une sécurité juridique qui lui permettent de composer avec les difficultés quotidiennes qui peuvent être nombreuses ici.
Cela étant, il faut reconnaître que la RDC progresse. Par exemple, l’OHADA commence à offrir un cadre juridique permettant de rassurer des groupes européens, français notamment, qui sont habitués à travailler avec ce droit des affaires en Afrique de l’Ouest ; c’est un bon signal. Autres évolutions qui seraient utiles : la mise en œuvre d’un système d’imposition juste et transparent ainsi que des conventions bilatérales sur la protection des investissements ou la double imposition.
Qui dit investissement dit aussi production et vente. A cet égard, peut-on dire que la RDC est un marché solvable ?
Il faut s’entendre sur le terme de solvabilité. Pour un homme ou une femme d’affaires, ce concept s’analyse au regard de son secteur d’activité. Prenons par exemple le secteur des télécommunications : pourquoi sommes-nous entrés en RDC ?
- D’abord parce qu’il s’agit d’un pays de plus de 70 millions d’habitants, dont une majorité de jeunes, source de futurs consommateurs qui auront besoin de communiquer, aujourd’hui avec la voix et demain avec l’explosion des transports de données : c’est une réserve importante de croissance.
- Ensuite parce que sur un marché cible estimé à 45 millions d’habitants, nous avons, tous opérateurs confondus, +/-15 millions de clients avec l’effet multisim. Ce taux de pénétration de 34% est en forte discordance par rapport au taux de pénétration dans les pays voisins : 34% contre 60 à 80%, voire plus. Certains, comme le Gabon, atteignent les 100%.
Il y a donc un potentiel considérable. Il est vrai que certains abonnés ont plusieurs opérateurs qu’ils utilisent en fonction des promotions et du prix des communications selon qu’elles sont nationales ou internationales, sur le même réseau ou vers un autre… Nous sommes donc face à un consommateur peu fidèle et qui change, par conséquent, très régulièrement, ce qui ne rend pas les choses faciles.
Il reste donc des marges de progrès considérables ?
Oui ! Car le pays est immense ! Même s’il est encore pauvre en infrastructures ce qui complique les problèmes de communication et d’échanges d’une région à l’autre, celles-ci se sont développées sensiblement ces dernières années.
Cependant, nous restons confrontés à une « somme de marchés », chaque région ayant sa particularité culturelle, économique et surtout concurrentielle. Ainsi d’une province à une autre, vous ne trouverez pas toujours les mêmes opérateurs, tous n’ont pas une couverture nationale, ni ne possèdent le même « leadership ».
Les rapports de force sont donc très différents d’une province à l’autre. Il faut aussi ajouter que, si la population est encore pauvre, le potentiel est énorme. Il n’y a pas que le secteur minier qui doit être source d’espérance, l’économie doit se diversifier pour permettre cette croissance. Il y a aussi l’agriculture et le commerce qui se développent et surtout une classe moyenne qui se fait de plus en plus visible.
C’est ce développement en cours qui va créer de la richesse, des emplois, et qui fera grimper le revenu par habitant. Dès lors, nous avons tous les ingrédients d’un marché intéressant. N’oublions pas enfin que la RDC revient de loin. Les choses ont évolué dans le bon sens. Certes, nous avons tous une frustration : nous voudrions que cela aille plus vite, nostalgiques que nous sommes de la « magie congolaise », capable de transformer beaucoup de choses rapidement.
Dernière question. Il va bientôt y avoir une « Semaine française », la première du genre, à Kinshasa. Que pensez-vous de cette initiative ?
C’est une excellente idée. Comme je l’ai dit, s’il est vrai que les choses sont difficiles et les contraintes fortes, un groupe qui veut se créer une opportunité doit le faire maintenant. En effet, quand le pays aura définitivement démarré dans les prochaines années, ce sera beaucoup plus difficile et plus coûteux d’entrer en RDC. La « Semaine française » est donc extrêmement importante pour deux raisons :
- les Français qui sont déjà ici pourront démontrer que l’on peut investir et réussir en RDC ;
– la RDC va réaliser qu’elle peut « se vendre » différemment et attirer de nombreux investisseurs en les rassurant.
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Il faut y croire et ne pas lâcher! la RDC est un terrain de bcp d'opportunités
Admin- Admin
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Ba mbote ebele et ba bonne année à tous, Admin, Jim KK! Article intéressant que je zyeute avec attention. Rumour has it que l’Afrique est la prochaine Chine. Il ne serait donc pas complément idiot de commencer à se chercher des parachutes dorées pour un atterrissage en douceur sur le continent.
Ice cream- Moderatrice
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Mes amis, je viens de passer quelques semaines en Afrique notamment en RDC.
Les choses vont vite même trop vite à tel point que pour la 1ere fois je souhaite soit voir une pause autour de ce qui est appelé investissement ou en des termes tels que capitaux étrangers, fonds étrangers, etc...
Tous les secteurs de notre économie sont entre les mains des étrangers… Arabes, pakistanais, occidentaux, chinois, etc… Sur la rive du fleuve Congo, des tours des appartements de type suites se construisent à grande vitesse. Le secteur de l'alimentation en détails (supermarché) est en boum, toujours dans l'alimentation, Pain Victoire s'est implanté partout … sans parler du géant Congo Futur qui ne vient pas avec simples container mais de bateaux entiers …
Le secteur bancaire, autre secteur dynamique … Eh bien tout ça et d'autres secteurs que je ne saurais en parler faute de temps sont essentiellement les œuvres des capitaux étrangers.
Les congolais se retrouvent tout d'un coup à avoir leur économie aux mains des étrangers … Tenez par exemple … Les députés, ministres et hommes d'affaire en RDC communiquent avec des lignes de téléphone cellulaire tenues par des étrangers (La française Orange, Le sud-Africain Vodacom, l'indien Airtel, Le Belge Tigo) pensez-y une seconde … toutes les communications névralgiques de ces personnalités passent par ba paya. La majorité de ces administrateurs privés et publiques vous donneront pour email une adresse de type yahoo ou hotmail … aucun kingani.CD !!! eza grave!
Il faut absolument que les autorités du pays s'arrentent et règlent cette situation au plus vite. La solution passe par une politique protectionniste sur quelques secteurs névralgiques de notre économie. C'est un impératif
Il faut aussi aider les opérateurs économiques locaux à pouvoir faire face à la concurrence afin de préserver ces fleurons qui sont Damseau, Orgaman, Marsavco, Bralima et autres … Oui vous me direz certainement que ces sont aussi les mindele derrière ca mais ce sont les mindele na biso qui sont bien implantés aux pays et les emplois des milliers des congolais dépendent de la bonne santé de ces entreprises.
Dans les jours qui viennent je vous ferais un billet sur l'essor d'un capitalisme plus SAUVAGE que je ne pouvais imaginer…. Tellement que je me suis découvert un coté socialiste car ça dépasse tout entendement.
Les choses vont vite même trop vite à tel point que pour la 1ere fois je souhaite soit voir une pause autour de ce qui est appelé investissement ou en des termes tels que capitaux étrangers, fonds étrangers, etc...
Tous les secteurs de notre économie sont entre les mains des étrangers… Arabes, pakistanais, occidentaux, chinois, etc… Sur la rive du fleuve Congo, des tours des appartements de type suites se construisent à grande vitesse. Le secteur de l'alimentation en détails (supermarché) est en boum, toujours dans l'alimentation, Pain Victoire s'est implanté partout … sans parler du géant Congo Futur qui ne vient pas avec simples container mais de bateaux entiers …
Le secteur bancaire, autre secteur dynamique … Eh bien tout ça et d'autres secteurs que je ne saurais en parler faute de temps sont essentiellement les œuvres des capitaux étrangers.
Les congolais se retrouvent tout d'un coup à avoir leur économie aux mains des étrangers … Tenez par exemple … Les députés, ministres et hommes d'affaire en RDC communiquent avec des lignes de téléphone cellulaire tenues par des étrangers (La française Orange, Le sud-Africain Vodacom, l'indien Airtel, Le Belge Tigo) pensez-y une seconde … toutes les communications névralgiques de ces personnalités passent par ba paya. La majorité de ces administrateurs privés et publiques vous donneront pour email une adresse de type yahoo ou hotmail … aucun kingani.CD !!! eza grave!
Il faut absolument que les autorités du pays s'arrentent et règlent cette situation au plus vite. La solution passe par une politique protectionniste sur quelques secteurs névralgiques de notre économie. C'est un impératif
Il faut aussi aider les opérateurs économiques locaux à pouvoir faire face à la concurrence afin de préserver ces fleurons qui sont Damseau, Orgaman, Marsavco, Bralima et autres … Oui vous me direz certainement que ces sont aussi les mindele derrière ca mais ce sont les mindele na biso qui sont bien implantés aux pays et les emplois des milliers des congolais dépendent de la bonne santé de ces entreprises.
Dans les jours qui viennent je vous ferais un billet sur l'essor d'un capitalisme plus SAUVAGE que je ne pouvais imaginer…. Tellement que je me suis découvert un coté socialiste car ça dépasse tout entendement.
Admin- Admin
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
C'est exactement le constat que je me suis fait admin, j'y étais l'été dernier et c'est impressionnant. Mais contrairement à toi, je suis plutôt positive. Je suis pour protéger les locaux mais pour le moment nous n'en avons pas suffisamment d'investisseurs pour faire face à la demande. Est ce par peur des emmerdes administratives? Par manque de moyens/Idées? On peut se poser la question... Pour ce qui est des moyens de communication des hauts fonctionnaires, on est d'accord, ils n'ont pas inventé le fil à couper le beurre.
Ice cream- Moderatrice
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Salut Ice cream,Ice cream a écrit:C'est exactement le constat que je me suis fait admin, j'y étais l'été dernier et c'est impressionnant. Mais contrairement à toi, je suis plutôt positive. Je suis pour protéger les locaux mais pour le moment nous n'en avons pas suffisamment d'investisseurs pour faire face à la demande. Est ce par peur des emmerdes administratives? Par manque de moyens/Idées? On peut se poser la question... Pour ce qui est des moyens de communication des hauts fonctionnaires, on est d'accord, ils n'ont pas inventé le fil à couper le beurre.
Non je ne suis pas pessimiste... je crois au dynamisme congolais... je suis plutôt optimiste .... mais seulement il y a lieu de corriger le tir si on ne veut pas laisser la place à un capitalisme sauvage qui va creuser encore PLUS le fossé entre les riches et les pauvres ... ce qui serait une bombe à retardement qui risque d'exploser dans un clash avec des conséquences incalculables sur la dite économie !!!
Ce n'est pas tout à fait vrai qu'il n'y a pas suffisamment d'investisseurs locaux ... ils sont là mais le problème est qu'ils ne bénéficient d'aucun soutien financier alors que les Occidentaux et autres étrangers ont des structures derrière eux. Les opérateurs Chinois ou indiens par exemple sont financés par des banques de leurs pays respectifs.... même les jeunes nigérians sont financés par Aliko Dangote et autres millionnaires nigérians.
Admin- Admin
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
En République démocratique du Congo, Kinshasa a accueilli un forum d’experts économiques internationaux qui a rassemblé des professeurs d’Harvard ou de grandes universités européennes, chargés de plancher sur la croissance économique congolaise et comment faire en sorte que cette dernière soit plus partagée.
http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/modules/actu/201501/AFRIK_ECO_-_14_01_-_DOSSIER_-_RDC_Forum_economique_de_Kinshasa.mp3
Sur cet extrais il y a 3 problèmes identifiés dont 1 dont j'ai déjà parlé ...
1. Les investissements privés sont quasiment l'œuvre d'investisseurs étrangers. Comme le dit le spécialiste, les entreprises étrangères sont beaucoup mieux équipées (à entendre par là possèdent une structure solide en cash).
2. L'État, le public doit ré-dynamiser l'économie en investissant les millions générés par la vente des matières premières vers certains secteurs essentiels qui vont à la fois créer des emplois directement ou indirectement via des sociétés clientes et fournisseuses de l'état.
3. La nouvelle la plus alarmante est que l'économie ne peut pas se baser uniquement sur les matières premières car ces dernières sont bien épuisables … on estime son épuisement à 20 ans si on continue l'exploitation au rythme actuel.
http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/modules/actu/201501/AFRIK_ECO_-_14_01_-_DOSSIER_-_RDC_Forum_economique_de_Kinshasa.mp3
Sur cet extrais il y a 3 problèmes identifiés dont 1 dont j'ai déjà parlé ...
1. Les investissements privés sont quasiment l'œuvre d'investisseurs étrangers. Comme le dit le spécialiste, les entreprises étrangères sont beaucoup mieux équipées (à entendre par là possèdent une structure solide en cash).
2. L'État, le public doit ré-dynamiser l'économie en investissant les millions générés par la vente des matières premières vers certains secteurs essentiels qui vont à la fois créer des emplois directement ou indirectement via des sociétés clientes et fournisseuses de l'état.
3. La nouvelle la plus alarmante est que l'économie ne peut pas se baser uniquement sur les matières premières car ces dernières sont bien épuisables … on estime son épuisement à 20 ans si on continue l'exploitation au rythme actuel.
Admin- Admin
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Admn
Le jour où vous allez visiter la Suède..ou n´importe quel pays Nordique..vous allez comprendre le sens...du "socialisme" où l´État est le premier des acteurs économiques..
Helas, si vous relisez l´histoire de la Chine...avant la seconde guerre mondiale...vous retrouverez Shangai ou Hong Kong...entre les mains des "capitaux" occidentaux.. On dirait que nous sommes entrain de refaire le même chemin
Comme vous le soulignez, si même des cadres de l´État ne peuvent même pas posseder un E-post á leurs propres noms...et passent par Yahoo ou Hotmail:nonono: et pourtant certains d´entre eux..ont sejournés longtemps en Occident:lol!: On comprend..
Mr l´Admn..quand vous parlez des SudAf dans la téléphonie...à la chute de Mobutu, Ericsson voulait "investir" au Congo en signant un paternariat "garantie" par la Suède..et l´entreprise devait avoir un % de l´État congolais..et un % d´Ericsson... Nous avons vu l´ambassadeur Thomas Nkanza...amener les suèdois á Kin..DECEPTION, les gens autour de LDK..voulaient s´approprier le % de l´État congolais et pire demandaient..tout simplement que les suèdois "payent" DECEPTION, Ericsson qui était á l´epoque le leader en téléphonie..souhaitait même plus, lancer Internet..pour toute l´admnistration et les universités:study: NADA, BA BOYI, BA LINGI BA FUTA BANGO !
Resultat? Les suèdois sont passés par les SudAf..pour vendre leur système au Congo:lol!: Il ya plus de 15 ans, la RDC serait très loin en ce moment..si on avait accepté la proposition des suèdois sans exiger la corruption:girlscream:
Le jour où vous allez visiter la Suède..ou n´importe quel pays Nordique..vous allez comprendre le sens...du "socialisme" où l´État est le premier des acteurs économiques..
Helas, si vous relisez l´histoire de la Chine...avant la seconde guerre mondiale...vous retrouverez Shangai ou Hong Kong...entre les mains des "capitaux" occidentaux.. On dirait que nous sommes entrain de refaire le même chemin
Comme vous le soulignez, si même des cadres de l´État ne peuvent même pas posseder un E-post á leurs propres noms...et passent par Yahoo ou Hotmail:nonono: et pourtant certains d´entre eux..ont sejournés longtemps en Occident:lol!: On comprend..
Mr l´Admn..quand vous parlez des SudAf dans la téléphonie...à la chute de Mobutu, Ericsson voulait "investir" au Congo en signant un paternariat "garantie" par la Suède..et l´entreprise devait avoir un % de l´État congolais..et un % d´Ericsson... Nous avons vu l´ambassadeur Thomas Nkanza...amener les suèdois á Kin..DECEPTION, les gens autour de LDK..voulaient s´approprier le % de l´État congolais et pire demandaient..tout simplement que les suèdois "payent" DECEPTION, Ericsson qui était á l´epoque le leader en téléphonie..souhaitait même plus, lancer Internet..pour toute l´admnistration et les universités:study: NADA, BA BOYI, BA LINGI BA FUTA BANGO !
Resultat? Les suèdois sont passés par les SudAf..pour vendre leur système au Congo:lol!: Il ya plus de 15 ans, la RDC serait très loin en ce moment..si on avait accepté la proposition des suèdois sans exiger la corruption:girlscream:
GHOST
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Salut Troll, tu as raison!Troll a écrit: Admn
Le jour où vous allez visiter la Suède..ou n´importe quel pays Nordique..vous allez comprendre le sens...du "socialisme" où l´État est le premier des acteurs économiques..
Helas, si vous relisez l´histoire de la Chine...avant la seconde guerre mondiale...vous retrouverez Shangai ou Hong Kong...entre les mains des "capitaux" occidentaux.. On dirait que nous sommes entrain de refaire le même chemin
Comme vous le soulignez, si même des cadres de l´État ne peuvent même pas posseder un E-post á leurs propres noms...et passent par Yahoo ou Hotmail:nonono: et pourtant certains d´entre eux..ont sejournés longtemps en Occident:lol!: On comprend..
Mr l´Admn..quand vous parlez des SudAf dans la téléphonie...à la chute de Mobutu, Ericsson voulait "investir" au Congo en signant un paternariat "garantie" par la Suède..et l´entreprise devait avoir un % de l´État congolais..et un % d´Ericsson... Nous avons vu l´ambassadeur Thomas Nkanza...amener les suèdois á Kin..DECEPTION, les gens autour de LDK..voulaient s´approprier le % de l´État congolais et pire demandaient..tout simplement que les suèdois "payent" DECEPTION, Ericsson qui était á l´epoque le leader en téléphonie..souhaitait même plus, lancer Internet..pour toute l´admnistration et les universités:study: NADA, BA BOYI, BA LINGI BA FUTA BANGO !
Resultat? Les suèdois sont passés par les SudAf..pour vendre leur système au Congo:lol!: Il ya plus de 15 ans, la RDC serait très loin en ce moment..si on avait accepté la proposition des suèdois sans exiger la corruption:girlscream:
Aussi pour ton info... Ericsson est à Kim modestement ... disons ... ils maintiennent une présence... je crois qu'ils sont dans les antennes pour le réseau cellulaire
Admin- Admin
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
RDC: Google annonce la prochaine installation de son antenne à Kinshasa
http://oeildafrique.com/rdc-google-annonce-la-prochaine-installation-de-son-antenne-kinshasa/
Thomas Luhaka, le vice-Premier ministre et ministre congolais des Postes, Télécommunications, Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la RDC a reçu mardi en audience à Kinshasa Tidjane Deme, le responsable du bureau francophone africain de Google. Au cours de l’audience, le géant américain a annoncé la prochaine installation de son antenne à Kinshasa.
Tidjane Deme a annoncé à Thomas Luhaka que l’installation de Google dans la capitale congolaise est imminente. Une fois présent sur le sol congolais, Google fournira une connexion haut-débit. La société a pour objectif d’offrir les meilleures opportunités afin d’accompagner la RDC dans son émergence économique.
L’installation en RDC de Google rentre dans la logique de la vision Afrique que la société américaine s’est donnée dans la stratégie d’extension dans le continent africain qu’elle a élaborée. Le défi est d’arriver à installer des antennes Google dans toutes les capitales africaines.
Créée en 1998 par Larry Page et Serge Brin, Google est une entreprise américaine qui a gagné une forte notoriété internationale grâce à son moteur de recherche qui porte le même nom : Google. Depuis quelques années, elle a étendu son marché à travers le monde et a réussi à diversifier ses produits : Google Apps, Google books, le navigateur Google Chrome et le réseau social Google+.
Avec un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dollars américains, représentant plus de 15% de hausse, les indicateurs trimestriels de Google publiés sont plutôt bons. Selon les analystes financiers américains, le chiffre d’affaire de Google devrait atteindre 18,4 milliards de dollars américains.
© OEIL D’AFRIQUE
http://oeildafrique.com/rdc-google-annonce-la-prochaine-installation-de-son-antenne-kinshasa/
Thomas Luhaka, le vice-Premier ministre et ministre congolais des Postes, Télécommunications, Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la RDC a reçu mardi en audience à Kinshasa Tidjane Deme, le responsable du bureau francophone africain de Google. Au cours de l’audience, le géant américain a annoncé la prochaine installation de son antenne à Kinshasa.
Tidjane Deme a annoncé à Thomas Luhaka que l’installation de Google dans la capitale congolaise est imminente. Une fois présent sur le sol congolais, Google fournira une connexion haut-débit. La société a pour objectif d’offrir les meilleures opportunités afin d’accompagner la RDC dans son émergence économique.
L’installation en RDC de Google rentre dans la logique de la vision Afrique que la société américaine s’est donnée dans la stratégie d’extension dans le continent africain qu’elle a élaborée. Le défi est d’arriver à installer des antennes Google dans toutes les capitales africaines.
Créée en 1998 par Larry Page et Serge Brin, Google est une entreprise américaine qui a gagné une forte notoriété internationale grâce à son moteur de recherche qui porte le même nom : Google. Depuis quelques années, elle a étendu son marché à travers le monde et a réussi à diversifier ses produits : Google Apps, Google books, le navigateur Google Chrome et le réseau social Google+.
Avec un chiffre d’affaires de 18,1 milliards de dollars américains, représentant plus de 15% de hausse, les indicateurs trimestriels de Google publiés sont plutôt bons. Selon les analystes financiers américains, le chiffre d’affaire de Google devrait atteindre 18,4 milliards de dollars américains.
© OEIL D’AFRIQUE
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Google prépare son entrée comme FAI en République démocratique du Congo et au Congo
http://www.agenceecofin.com/internet/0402-26327-google-prepare-son-entree-comme-fai-en-republique-democratique-du-congo-et-au-congo
La firme américaine d’informatique Google, va s’installer prochainement en République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par Thomas Luhaka, le vice-Premier ministre, ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles technologies de l'information et de la communication, au cours d’une audience accordée à Tidjane Deme, le responsable du bureau francophone.
Au cours de cet échange, Tidjane Deme a appris à Thomas Luhaka que Google compte fournir une connexion haut débit dès son installation à Kinshasa afin d’accompagner le pays de manière efficace dans son développement économique. Avant la RDC, Tidjane Deme s’était déjà entretenu avec Thierry Lézin Moungalla, le ministre des Postes et Télécommunications du Congo, et avec le directeur général de l'Autorité de régulation des postes et communications électroniques (Arpce). Tidjane Deme a justifié les raisons de cette « démarche d'exploration » au Congo par la volonté du groupe de développer également ses opportunités d’affaires dans le secteur de l'Internet.
Depuis 2013, Google est sortie de son marché mondial classique des services Internet pour s’intéresser de plus près au marché des télécommunications. Il mène actuellement plusieurs projets axés sur l’accès à l’Internet haut débit dans les zones peu ou pas couvertes du tout. L’Afrique est l’un des continents où l’entreprise se projette sérieusement dans le futur.
http://www.agenceecofin.com/internet/0402-26327-google-prepare-son-entree-comme-fai-en-republique-democratique-du-congo-et-au-congo
La firme américaine d’informatique Google, va s’installer prochainement en République démocratique du Congo. L’information a été confirmée par Thomas Luhaka, le vice-Premier ministre, ministre des Postes, Télécommunications, Nouvelles technologies de l'information et de la communication, au cours d’une audience accordée à Tidjane Deme, le responsable du bureau francophone.
Au cours de cet échange, Tidjane Deme a appris à Thomas Luhaka que Google compte fournir une connexion haut débit dès son installation à Kinshasa afin d’accompagner le pays de manière efficace dans son développement économique. Avant la RDC, Tidjane Deme s’était déjà entretenu avec Thierry Lézin Moungalla, le ministre des Postes et Télécommunications du Congo, et avec le directeur général de l'Autorité de régulation des postes et communications électroniques (Arpce). Tidjane Deme a justifié les raisons de cette « démarche d'exploration » au Congo par la volonté du groupe de développer également ses opportunités d’affaires dans le secteur de l'Internet.
Depuis 2013, Google est sortie de son marché mondial classique des services Internet pour s’intéresser de plus près au marché des télécommunications. Il mène actuellement plusieurs projets axés sur l’accès à l’Internet haut débit dans les zones peu ou pas couvertes du tout. L’Afrique est l’un des continents où l’entreprise se projette sérieusement dans le futur.
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Le faramineux projet de barrage hydroélectrique d'Inga III suivi de près par la BAD
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Jim KK a écrit:Le faramineux projet de barrage hydroélectrique d'Inga III suivi de près par la BAD
Mr JIM
Entre nous, le projet "Grand Inga" n´a pas besoin de la BAD ou même pire du FMI ou de la Banque Mondiale Vous qui residez en RFA devrait verifier la contribution technologique de la RFA dans le projet Chinois des "3 GORGES"...L´un de très grand barrage du monde...mais dont la production d´électricité sera inferieure...á celle du "Grand Inga"
Notre problème au Congo...c´est avant tout l´ignorance de ceux qui dirigent le pays..mis á part la corruption... Ce que le projet Grand Inga devait beneficier d´un financement des privés (Chinois, Sud Coréens, Canadiens, Espagnol...ect...) mais le veto des USA qui souhaitent voir des entreprises US associées dans le projet...retarde ces investissements
Esperons qu´avec [b]"l´alternance"[/b..une approche "pragmatique" où la BAD et la BM ne doivent plus venir tromper les congolais...et les dirigeants congolais prendrons le courage de s´adresser aux "capitaux privés"...peut faire avancer ce projet...
GHOST
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Hilton Worldwide va ouvrir son premier hôtel à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Les travaux de rénovation sont prévus pour s'achever en 2016.
http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/24288-hotellerie--hilton-worldwide-simplante-en-rd-congo.html
La société hôtelière Hilton Worldwide a annoncé, mercredi 4 mars, la signature d'un accord de franchise avec Africa Hospitality Investments pour ouvrir le "DoubleTree by Hilton Kinshasa - The Stanley". L'hôtel, situé dans le quartier de Gombe, dans les anciens locaux de l'ambassade de France, nécessite d'importants travaux de rénovation et ne sera inauguré qu'en 2016. Il proposera quatre-vingt treize chambres, un business center, trois salles de réunion et un centre de remise en forme. Les clients auront également accès à trois centres de restauration : un restaurant servant des repas toute la journée, un café lounge ainsi qu'un restaurant panoramique.
Implantation africaine
"L'accent que nous avons mis sur le développement de notre portefeuille dans des endroits clés à travers l'Afrique a permis à Hilton Worldwide d'avoir le programme de développement hôtelier le plus rapide du continent. Ce contrat, qui marque notre arrivée en RDC, nous assurera une présence dans cette zone majeure et permettra à Kinshasa de proposer aux touristes une offre hôtelière encore plus intéressante", a indiqué Patrick Fitzgibbon, le directeur du développement pour l'Europe et l'Afrique de Hilton Worldwide.
À l'instar du groupe Pullman qui a récemment ouvert son Grand Hôtel à Kinshasa, Hilton - qui gère déjà 37 hôtels en Afrique - étend méthodiquement son empreinte sur le continent.
http://economie.jeuneafrique.com/regions/afrique-subsaharienne/24288-hotellerie--hilton-worldwide-simplante-en-rd-congo.html
La société hôtelière Hilton Worldwide a annoncé, mercredi 4 mars, la signature d'un accord de franchise avec Africa Hospitality Investments pour ouvrir le "DoubleTree by Hilton Kinshasa - The Stanley". L'hôtel, situé dans le quartier de Gombe, dans les anciens locaux de l'ambassade de France, nécessite d'importants travaux de rénovation et ne sera inauguré qu'en 2016. Il proposera quatre-vingt treize chambres, un business center, trois salles de réunion et un centre de remise en forme. Les clients auront également accès à trois centres de restauration : un restaurant servant des repas toute la journée, un café lounge ainsi qu'un restaurant panoramique.
Implantation africaine
"L'accent que nous avons mis sur le développement de notre portefeuille dans des endroits clés à travers l'Afrique a permis à Hilton Worldwide d'avoir le programme de développement hôtelier le plus rapide du continent. Ce contrat, qui marque notre arrivée en RDC, nous assurera une présence dans cette zone majeure et permettra à Kinshasa de proposer aux touristes une offre hôtelière encore plus intéressante", a indiqué Patrick Fitzgibbon, le directeur du développement pour l'Europe et l'Afrique de Hilton Worldwide.
À l'instar du groupe Pullman qui a récemment ouvert son Grand Hôtel à Kinshasa, Hilton - qui gère déjà 37 hôtels en Afrique - étend méthodiquement son empreinte sur le continent.
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
Automobile : CFAO fait son show à Abidjan et Kinshasa
http://www.jeuneafrique.com/233059/economie/automobile-cfao-fait-son-show-a-abidjan-et-kinshasa/
CFAO veut consolider sa position en Côte d'Ivoire et en RD Congo. Ce lundi 1er juin, son patron, Richard Bielle, inaugure à Abidjan un showroom de 6 000 mètres carrés. Il doit se rendre à Kinshasa demain pour l'ouverture d'une concession de 10 000 mètres carrés.
Le distributeur CFAO entend consolider sa position en Côte d’Ivoire et en RD Congo, où il détient déjà un tiers du marché des véhicules neufs. Ce lundi 1er juin, son patron, Richard Bielle, inaugure à Abidjan un showroom Toyota de 6 000 mètres carrés. Et le lendemain, il doit se rendre à Kinshasa pour l’ouverture d’une concession de 10 000 mètres carrés, où, outre la marque japonaise, le groupe français présentera des modèles Peugeot et Suzuki. Plusieurs représentants du japonais Toyota Tsusho Corporation (TTC), actionnaire majoritaire de CFAO, participent à cette mini-tournée.
Au-delà de la clientèle « entreprises », Richard Bielle mise beaucoup sur la classe moyenne émergente. Chacun des sites offrira un accueil après-vente, un atelier mécanique et carrosserie ainsi qu’un magasin de pièces détachées. Les nouvelles concessions d’Abidjan et de Kinshasa emploient respectivement 45 et 140 collaborateurs, indique un communiqué de CFAO. Au total, l’investissement atteint environ 17 millions d’euros.
« Nous sommes heureux de ces ouvertures simultanées qui illustrent la force du groupe dans l’automobile et vont permettre de rehausser les standards du marché avec une proposition de services moderne inédite à Kinshasa et à Abidjan », indique Marc Ferreol, le directeur général de CFAO Automotive Equipment & Services pour l’Afrique de l’Ouest, cité dans le communiqué.
En 2014, CFAO a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 3,56 milliards d’euros, en léger recul (-1,9 %), pour un résultat net part du groupe stable à 100,5 millions d’euros.
http://www.jeuneafrique.com/233059/economie/automobile-cfao-fait-son-show-a-abidjan-et-kinshasa/
CFAO veut consolider sa position en Côte d'Ivoire et en RD Congo. Ce lundi 1er juin, son patron, Richard Bielle, inaugure à Abidjan un showroom de 6 000 mètres carrés. Il doit se rendre à Kinshasa demain pour l'ouverture d'une concession de 10 000 mètres carrés.
Le distributeur CFAO entend consolider sa position en Côte d’Ivoire et en RD Congo, où il détient déjà un tiers du marché des véhicules neufs. Ce lundi 1er juin, son patron, Richard Bielle, inaugure à Abidjan un showroom Toyota de 6 000 mètres carrés. Et le lendemain, il doit se rendre à Kinshasa pour l’ouverture d’une concession de 10 000 mètres carrés, où, outre la marque japonaise, le groupe français présentera des modèles Peugeot et Suzuki. Plusieurs représentants du japonais Toyota Tsusho Corporation (TTC), actionnaire majoritaire de CFAO, participent à cette mini-tournée.
Classe moyenne
Au-delà de la clientèle « entreprises », Richard Bielle mise beaucoup sur la classe moyenne émergente. Chacun des sites offrira un accueil après-vente, un atelier mécanique et carrosserie ainsi qu’un magasin de pièces détachées. Les nouvelles concessions d’Abidjan et de Kinshasa emploient respectivement 45 et 140 collaborateurs, indique un communiqué de CFAO. Au total, l’investissement atteint environ 17 millions d’euros.
« Nous sommes heureux de ces ouvertures simultanées qui illustrent la force du groupe dans l’automobile et vont permettre de rehausser les standards du marché avec une proposition de services moderne inédite à Kinshasa et à Abidjan », indique Marc Ferreol, le directeur général de CFAO Automotive Equipment & Services pour l’Afrique de l’Ouest, cité dans le communiqué.
En 2014, CFAO a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 3,56 milliards d’euros, en léger recul (-1,9 %), pour un résultat net part du groupe stable à 100,5 millions d’euros.
Jim KK
Re: Investir en RDC, un pari jouable ?
RDC Ces Congolais qui réussissent à l'étranger et qui font le choix d'investir en RDC
Tehuti
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