« LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
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« LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
DECLARATION POLITIQUE DE LA DC: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE A ETRE MASSACREE : 200 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE ENTRE D’OCTOBRE ET NOVEMBRE 2014. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE : VOICI LES VRAIES CAUSES DES TUERIES DE BENI, AU NORD KIVU »
par FreeDiomi le 4 novembre 2014
http://democratiechretienne.org/2014/11/04/declaration-politique-de-la-dc-la-population-congolaise-continue-a-etre-massacree-130-citoyens-congolais-executes-a-larme-blanche-au-mois-doctobre-2014-la-dc-condamne-la-faible/
par FreeDiomi le 4 novembre 2014
La Démocratie Chrétienne tient à exprimer toute sa solidarité aux populations du Nord Kivu et particulièrement celles de la ville de Beni, victimes d’une stratégie du terreur basée sur des massacres odieux à répétition.
Notre solidarité et compassion sont indissociables à notre sentiment d’indignation pour la passivité des autorités aussi bien politiques que militaires congolaises qui se montrent incapable d’assurer la sécurité des personnes ainsi que de faire face au défi macabre qui leur est adressé par des groupes organisés pas encore identifiés et toujours opérationnels, au point de menacer les citoyens de la ville de Butembo, dans la province du Nord Kivu.
Malgré son engagement formel à moderniser l’armée et les services de sécurité, l’Etat congolais reste soumis au chantage d’une poignée d’inciviques qui prennent la République en otage.
La Démocratie Chrétienne avait déjà dénoncé la « victoire à la Pyrrhus » sur le mouvement M23, dont la capacité de nuisance reste intacte après un retrait stratégique en Ouganda et au Rwanda de ses troupes déjà amnistiées et qui revendiquent leur butin de guerre diplomatique et politique arraché à Nairobi, alors que les prisonniers politiques de l’opposition non armée congolaise subissent la torture quotidienne d’un emprisonnement politique arbitraire et leurs partis politiques continuent à être dans le viseur du régime, pour qu’ils ne puissent plus s’organiser et condamner la mauvaise gouvernance qui détruit le Congo – Kinshasa.
Plus préoccupés à pérenniser leurs avantages personnels, les détenteurs du pouvoir à Kinshasa semblent paralysés par les évènements et ils ne donnent aucune réponse valables aux urgences sécuritaires, politiques et économiques des citoyens congolais.
L’échec sécuritaire, économique et social de l’actuel régime aurait dû provoquer au moins un sursaut politique pour faire face aux urgences du moment mais, au contraire, les congolais assistent, désabusés, à un abandon de la « Res Publica » par un exécutif aux affaires courantes depuis plus d’une année et dont la passivité est mortifère.
Un exemple frappant de cette passivité mortifère est donné par la méthode inefficace d’agir du « Chef Suprême de l’Armée » congolaise qui, après s’être rendu avec grand retard au Nord Kivu, là où l’insécurité et massacres à répétition font rage, il s’est limité à « consulter » les couches sociales de la population, en plus triées à la loupe pour bien tenir à distance tous ceux qui étaient porteurs d’une quelconque revendication.
Alors qu’il aurait fallu convoquer l’Etat-major des FARDC et de la Police, sanctionner, réorganiser les opérations militaires musclées contre les groupes armée indexés, renforcer les troupes d’élites avec les commandos de Kindu, coordonner les opérations militaires avec la Brigade I. de la Monusco, renforcer les renseignements ANR, DEMIAP, T2. ; assurer le paiement des soldesdes militaires au front et les primes de combat; assurer la logistique et ration militaires; mobiliser le peuple tout entier…. Le « Chef de l’Armée » congolaise se limite à faire appel à une armée de substitution, celle de la Monusco, la Mission des Nations Unies au Congo, alors qu’il entretient une guerre de tranchées avec l’Onu après la récente expulsion extravagante du Représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme en RDC, coupable d’avoir publié un rapport sur d’autres massacres de civils qui ont lieu à Kinshasa en novembre 2011 et février 2014.
Les citoyens congolais ne pouvant plus demeurer victimes des incohérences et de la passivité d’un régime incapable d’assumer ses tâches régaliennes, la Démocratie Chrétienne les invite à assumer leurs responsabilités face au monde et à l’histoire, suivant l’exemple d’autres peuples africains – comme celui du Burkina Faso – qui ont brisé les chaines de la dictature pour sortir de l’abrutissement inhumain du sous-développement sécuritaire, politique et économique.
Fait à Kinshasa le 04/11/2014
Marc Mawete,
Porte-Parole adj.
Démocratie Chrétienne,
DC
[img=0.7999999999999998x0.7999999999999998]https://fsddc.files.wordpress.com/2014/06/cache-dc.jpg?w=206&h=192[/img]http://democratiechretienne.org/2014/11/04/declaration-politique-de-la-dc-la-population-congolaise-continue-a-etre-massacree-130-citoyens-congolais-executes-a-larme-blanche-au-mois-doctobre-2014-la-dc-condamne-la-faible/
Dernière édition par KOTA le 7/12/2014, 3:29 pm, édité 5 fois
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
La DC déplore la faiblesse sécuritaire à l’Est /TEMPETE DES TROPIQUES
par FreeDiomi le 5 novembre 2014
La DC déplore la faiblesse sécuritaire à
l’Est
Massacre de 130 Congolais à Beni:
Dans une déclaration faite hier mardi 4 novembre 2014 et signée par le porte-parole Marc Mawete, la Démocratie Chrétienne exprime toute sa solidarité aux populations du Nord-Kivu, particulièrement celles de la ville de Beni, victimes d’une stratégie de terreur basée sur des massacres odieux à répétition.
Cette formation politique chère à Eugène Diomi Ndongala condamne la faiblesse des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), car les rebelles imposent la loi de la machette dans un Etat » inexistant « .
La Démocratie Chrétienne avait déjà dénoncé la » victoire à la Pyrrhus » sur le M23 dont la capacité de nuisance reste intacte après un retrait stratégique en Ouganda et au Rwanda de ses troupes déjà amnistiées alors que les prisonniers politiques de l’opposition non armée continuent de croupir en prison, et leurs partis politiques.
Pour le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, l’échec sécuritaire, économique et social de l’actuel régime aurait dû provoquer au moins un sursaut politique pour faire face aux urgences du moment.
Mais au contraire, les Congolais assistent désabusés à un abandon de la » Res Publica » par un exécutif aux affaires courantes depuis plus d’une année.
Cette formation politique déplore que le chef de l’Etat se soit rendu » avec un grand retard au Nord-Kivu » pour assister les familles des victimes de ces massacres.
Et il ne s’est limité qu’à » consulter » les couches sociales de la population, triées à la loupe.
Selon la DC, au lieu de convoquer l’Etat-major des Fardc et de la Police, sanctionner, réorganiser les opérations militaires musclées contre les groupes armée indexés, renforcer les troupes d’élites avec les commandos de Kindu, coordonner les opérations militaires, renforcer les renseignements, assurer le paiement des soldes des militaires au front et les primes de combat… on ne s’est limité qu’à faire appel à une armée de substitution, celle de la Monusco, alors que Kinshasa entretient une guerre de tranchées avec l’Onu après la récente expulsion du Représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme en RDC, coupable d’avoir publié un rapport sur d’autres massacres des civils qui ont eu lieu à Kinshasa à travers l’opération Likofi
II.
A travers une motion signée par 20 députés du parlement britannique en date du 29 octobre 2014, cette institution demande la libération immédiate d’Eugène Diomi Ndongala et de Jean-Bertrand Ewanga, victimes de l’intolérance en République démocratique du Congo, condamnés respectivement pour dix ans et un an de prison. Le parlement britannique saisit les autorités congolaises pour que cette demande soit appliquée en urgence.
Parmi les 20 signataires de la motion au parlement britannique, figurent les députés David Anderson, Peter Bottomley, Martin Caton, Jeremy Corbyn, Mark Durkan, Paul Flynn, Mary Glindon, Roger Godsiff, Mike Hancock, John Hemming, Kelvin Hopkins, John Leech, Alasdair McDonnell, Alan Meale, Margaret Ritchie, Bob Russell, Jim Shannon, Virendra Sharma, David Ward et Mark Williams.
http://wp.me/p18AQh-2yt
Par Stone
http://latempete.info/la-dc-deplore-la-faiblesse-securitaire-a-lest/
par FreeDiomi le 5 novembre 2014
La DC déplore la faiblesse sécuritaire à
l’Est
Massacre de 130 Congolais à Beni:
Selon le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, les rebelles continuent à imposer la loi de la machette sur notre propre territoire
Dans une déclaration faite hier mardi 4 novembre 2014 et signée par le porte-parole Marc Mawete, la Démocratie Chrétienne exprime toute sa solidarité aux populations du Nord-Kivu, particulièrement celles de la ville de Beni, victimes d’une stratégie de terreur basée sur des massacres odieux à répétition.
Cette formation politique chère à Eugène Diomi Ndongala condamne la faiblesse des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), car les rebelles imposent la loi de la machette dans un Etat » inexistant « .
Malgré son engagement formel à moderniser l’armée et les services de sécurité, poursuit la DC, l’Etat congolais reste soumis au chantage d’une poignée d’inciviques qui prennent la République en otage.« Notre solidarité et compassion sont indissociables à notre sentiment d’indignation pour la passivité des autorités aussi bien politiques que militaires congolaises qui se montrent incapables d’assurer la sécurité des personnes ainsi que de faire face au défi macabre qui leur est adressé par des groupes organisés non encore identifiés et toujours opérationnels, au point de menacer les citoyens de la ville de Butembo, dans la province du Nord-Kivu » , peut-on lire dans cette déclaration.
La Démocratie Chrétienne avait déjà dénoncé la » victoire à la Pyrrhus » sur le M23 dont la capacité de nuisance reste intacte après un retrait stratégique en Ouganda et au Rwanda de ses troupes déjà amnistiées alors que les prisonniers politiques de l’opposition non armée continuent de croupir en prison, et leurs partis politiques.
Pour le parti cher à Eugène Diomi Ndongala, l’échec sécuritaire, économique et social de l’actuel régime aurait dû provoquer au moins un sursaut politique pour faire face aux urgences du moment.
Mais au contraire, les Congolais assistent désabusés à un abandon de la » Res Publica » par un exécutif aux affaires courantes depuis plus d’une année.
Cette formation politique déplore que le chef de l’Etat se soit rendu » avec un grand retard au Nord-Kivu » pour assister les familles des victimes de ces massacres.
Et il ne s’est limité qu’à » consulter » les couches sociales de la population, triées à la loupe.
Selon la DC, au lieu de convoquer l’Etat-major des Fardc et de la Police, sanctionner, réorganiser les opérations militaires musclées contre les groupes armée indexés, renforcer les troupes d’élites avec les commandos de Kindu, coordonner les opérations militaires, renforcer les renseignements, assurer le paiement des soldes des militaires au front et les primes de combat… on ne s’est limité qu’à faire appel à une armée de substitution, celle de la Monusco, alors que Kinshasa entretient une guerre de tranchées avec l’Onu après la récente expulsion du Représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme en RDC, coupable d’avoir publié un rapport sur d’autres massacres des civils qui ont eu lieu à Kinshasa à travers l’opération Likofi
II.
Une motion signée par 20 députés britanniques pour la libération immédiate des députés JB Ewanga et Diomi Ndongala
A travers une motion signée par 20 députés du parlement britannique en date du 29 octobre 2014, cette institution demande la libération immédiate d’Eugène Diomi Ndongala et de Jean-Bertrand Ewanga, victimes de l’intolérance en République démocratique du Congo, condamnés respectivement pour dix ans et un an de prison. Le parlement britannique saisit les autorités congolaises pour que cette demande soit appliquée en urgence.
Parmi les 20 signataires de la motion au parlement britannique, figurent les députés David Anderson, Peter Bottomley, Martin Caton, Jeremy Corbyn, Mark Durkan, Paul Flynn, Mary Glindon, Roger Godsiff, Mike Hancock, John Hemming, Kelvin Hopkins, John Leech, Alasdair McDonnell, Alan Meale, Margaret Ritchie, Bob Russell, Jim Shannon, Virendra Sharma, David Ward et Mark Williams.
http://wp.me/p18AQh-2yt
Par Stone
http://latempete.info/la-dc-deplore-la-faiblesse-securitaire-a-lest/
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
Nord-Kivu: des présumés FDLR ont tué 13 personnes à Walikale
publié il y a 1 heure, 13 minutes, | Denière mise à jour le 10 novembre, 2014 à 1:25 | sous Actualité, La Une, Nord Kivu, Politique, Régions, Santé, Sécurité, Société. Mots clés: FDLR, rebelles, tuerie, walikale6
[img(299.79999999999995px,199.8px)]https://lh5.googleusercontent.com/-nW13lqFNx6o/U5alPxTvPsI/AAAAAAAAx3o/Xvngngk5PV0/FDLRKanyabayonga-20.jpg?imgmax=320[/img]Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti [url=javascript:;][/url] Voir dans Picasa Les rebelles FDLR qui ont fait leur reddition à la SADC dans un camp apprêté par la Monusco près de sa base à Kanyabayonga, Nord-Kivu, le 5 Juin 2014. © MONUSCO/Sylvain Liechti |
La CIRGL et la SADC ont fixé au 2 janvier 2015 la date butoir pour entamer la traque de ces rebelles rwandais qui se montreraient réfractaires au processus de démobilisation.
«Maintenant que les FARDC et ses partenaires préparent l’opération de traque des FDLR réfractaires au processus de démobilisation, la population du groupement Kisimba est victime de plusieurs exactions. Cette situation est préoccupante, le gouvernement doit trouver le mécanisme de protection des populations civiles vivant dans les zones sous contrôle des FDLR», a indiqué Aise Kanendu.Lire aussi: Les parlementaires de la CIRGL préoccupés par les violations des droits l’homme dans la région
Il souhaite même que l’opération de traque contre les FDLR soit anticipée pour limiter la souffrance des populations civiles dans cette contrée.
Dans une déclaration rendue publique mercredi 5 octobre à New York, le président du Conseil avait demandé au gouvernement congolais et à la Monusco de s’apprêter à lancer des opérations contre des dirigeants ou membres des FDLR qui ne participent pas au processus de démobilisation ou qui continuent de porter atteinte aux droits de l’homme.
Les membres du Conseil de sécurité avaient exprimé leurs préoccupations face au manque de progrès dans le processus de désarmement volontaire des FDLR qui refusent de se rendre à Kisangani, où un site leur a été aménagé.
Le président du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, le Représentant permanent de l’Australie auprès de l’Onu, Gary Quinlan, lisant le communiqué des membres du Conseil, a déclaré qu’il ne pourrait pas y avoir de retard supplémentaire dans l’échéance qui a été fixée par les instances régionales au 2 janvier 2015.
Les chefs d’Etats et des gouvernements de la CIRGL et de la SADC avaient lancé en août dernier à Luanda un nouvel ultimatum jusqu’au 31 décembre 2014 aux FDLR pour qu’ils déposent volontairement les armes et acceptent d’intégrer le processus de Démobilisation, désarmement, rapatriement, réinstallation et réinsertion (DDRRR).
Les rebelles rwandais des FDLR se sont réfugiés vivent, depuis 20 ans, sur le territoire congolais.
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
BENI: L’horreur continue, plus de 50 personnes massacrées à l’arme blanche dans 2 villages proches des Virunga /BBC 21/11/14
par FreeDiomi le 21 novembre 2014Massacres en RDC
- Il y a 1 heure
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Au moins 50 personnes ont été massacrées jeudi soir dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), près de la frontière avec l’Ouganda, par des hommes armés non identifiés.
Des sources locales font pourtant état de 80 morts.
Selon des témoins, des hommes vêtus d’uniformes de soldats de l’armée se sont servis de machettes et de haches pour tuer leurs victimes.
Des groupes de militants de la région affirment que les tueries ont eu lieu à dix kilomètres de la ville de Beni, où l’armée et les troupes de l’ONU sont présentes.Alors que le gouvernement affirme que les rebelles ougandais ADF-NALU sont derrière les massacres, de nombreux habitants évoquent la possibilité d’une complicité ou d’une coalition avec les autorités militaires.Depuis le début du mois d’octobre, la région de Beni a été le théâtre de massacres faisant plus de 200 morts.
L’ONU estime que le groupe armé a renforcé la présence de ses troupes
http://www.bbc.co.uk
http://democratiechretienne.org/2014/11/21/beni-lhorreur-continue-plus-de-50-personnes-massacrees-a-larme-blanche-ds-2-villages-proches-des-virunga-bbc-211114/
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
SELON LA MONUSCO, 19 NOTABLES NANDE ONT ETE ARRETES ET DEPORTES PAR L ANR A KINSHASA. COMME SI LES NANDE SE TUERAIENT PAR EUX-MEMES....
PLUS PROBABLEMENT, L ANR TRAQUE LES AUTEURS INTELLECTUELS DE LA DESTRUCTION DE LA STATUE DE KABILA A BENI PLUTOT QUE SECURISER LA POPULATION ET NEUTRALISER LES AUTEURS DES MASSACRES QUI VIENNENT DE FRAPPER ENCORE AVEC PLUS DE 50 PERSONNES TUEES, SELON LA BBC.
RIEN NE VA PLUS AU CONGO
PLUS PROBABLEMENT, L ANR TRAQUE LES AUTEURS INTELLECTUELS DE LA DESTRUCTION DE LA STATUE DE KABILA A BENI PLUTOT QUE SECURISER LA POPULATION ET NEUTRALISER LES AUTEURS DES MASSACRES QUI VIENNENT DE FRAPPER ENCORE AVEC PLUS DE 50 PERSONNES TUEES, SELON LA BBC.
RIEN NE VA PLUS AU CONGO
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
MESSAGE DE LA SOCIETE CIVILE SUR LE DERNIER MASSACRE PRES DE BENI
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
Nord-Kivu :
NOUVEAU CARNAGE EN TERRITOIRE DE BENI, ENTRE 50 ET 80 CIVILS MASSACRES EN LOCALITE DE NGITE
Ca fait la chair de poule, ce nouveau carnage enregistré entre 14 et
19h locale de jeudi 20 novembre courant. En effet des présumés
ADF-NALU ont investi les villages de TEPIOMBA et VEMBA, logeant la
rivière ANZUMA, à environs 10km-Est de MAVIVI, en Groupement de
BATANGI-MBAU, dans le Secteur de BENI-MBAU, en cheval avec le Parc
National de Virunga.
Les assaillants, vêtus en uniforme militaire ont pris d’assaut les
villages, simulant une présence-FARDC pour détourner l’attention de la
population civile. Selon les survivants que nous avons rencontré,
c’est entre 50 et 80 personnes, ceux qui étaient exécutés par armes
blanches jusqu’aux environs de 19h, le soir de jeudi dernier.
L’un des survivants dont la mère, les frères et sœurs ont été
exécutés, Mr KASEREKA KITOBI AMOS (20ans) nous a affirmé avoir vu plus
de 50 cadavres. Lui et d’autres témoins ont déclaré que chez le Chef
de Village de VEMBA, Mr KAROSE, une trentaine des personnes qui
sirotaient leur ver dont le chef de Village ont été égorgé à la
machette. Les tueurs avaient rejoint les habitants chez le Chef de
Village au tour de 13h locale et avaient bu avec eux en se passant
pour militaires FARDC avant de changer de face une plus tard.
Parmi les cibles, les civils qui revenaient de leurs champs en
direction de la localité de MAVIVI, les habitants de TEPIOMBA et VEMBA
trouvés sur place ou revenant du marché de MAVIVI pour leurs
domiciles.
Avant de s’en aller, les assaillants ont emporté des chèvres, des
poules, la récolte de cacao et des tronçonneuses. Les corps des
personnes exécutées sont encore sur le lieu des incidents, où les
FARDC viennent de se déployer. Par ailleurs, la MONUSCO effectue de
patrouille aérienne dans la zone.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu
http://democratiechretienne.org/2014/11/21/message-de-la-societe-civile-sur-le-dernier-massacre-pres-de-beni/
par FreeDiomi le 21 novembre 2014
Nord-Kivu :
NOUVEAU CARNAGE EN TERRITOIRE DE BENI, ENTRE 50 ET 80 CIVILS MASSACRES EN LOCALITE DE NGITE
Ca fait la chair de poule, ce nouveau carnage enregistré entre 14 et
19h locale de jeudi 20 novembre courant. En effet des présumés
ADF-NALU ont investi les villages de TEPIOMBA et VEMBA, logeant la
rivière ANZUMA, à environs 10km-Est de MAVIVI, en Groupement de
BATANGI-MBAU, dans le Secteur de BENI-MBAU, en cheval avec le Parc
National de Virunga.
Les assaillants, vêtus en uniforme militaire ont pris d’assaut les
villages, simulant une présence-FARDC pour détourner l’attention de la
population civile. Selon les survivants que nous avons rencontré,
c’est entre 50 et 80 personnes, ceux qui étaient exécutés par armes
blanches jusqu’aux environs de 19h, le soir de jeudi dernier.
L’un des survivants dont la mère, les frères et sœurs ont été
exécutés, Mr KASEREKA KITOBI AMOS (20ans) nous a affirmé avoir vu plus
de 50 cadavres. Lui et d’autres témoins ont déclaré que chez le Chef
de Village de VEMBA, Mr KAROSE, une trentaine des personnes qui
sirotaient leur ver dont le chef de Village ont été égorgé à la
machette. Les tueurs avaient rejoint les habitants chez le Chef de
Village au tour de 13h locale et avaient bu avec eux en se passant
pour militaires FARDC avant de changer de face une plus tard.
Parmi les cibles, les civils qui revenaient de leurs champs en
direction de la localité de MAVIVI, les habitants de TEPIOMBA et VEMBA
trouvés sur place ou revenant du marché de MAVIVI pour leurs
domiciles.
Avant de s’en aller, les assaillants ont emporté des chèvres, des
poules, la récolte de cacao et des tronçonneuses. Les corps des
personnes exécutées sont encore sur le lieu des incidents, où les
FARDC viennent de se déployer. Par ailleurs, la MONUSCO effectue de
patrouille aérienne dans la zone.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-président et Porte-parole de la Société
Civile du Nord-Kivu
http://democratiechretienne.org/2014/11/21/message-de-la-societe-civile-sur-le-dernier-massacre-pres-de-beni/
KOTA
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ENCORE 36 MORTS PRES DE BENI (OICHA) LA NUIT ENTRE LE 6 ET LE 7 DECEMBRE. PLUS DE 250 MORTS EN DEUX MOIS
par FreeDiomi le 7 décembre 2014
RDC : 14 morts dans un nouveau massacre près de Beni, dans l’est du pays
[img(349.79999999999995px,199.8px)]http://www.jeuneafrique.com/photos/122014/007122014110652000000beni.jpg[/img]La localité de Beni, dans l’est de la RDC, le 20 octobre 2014. © AFP
Depuis octobre, plus de 200 personnes ont été tuées dans une succession de massacres à l’arme blanche, dans la ville de Beni et ses environs.
« Les assaillants sont venus la nuit. Ils ont tué 14 personnes à la machette et à la hache », a déclaré à l’AFP Jean-Baptiste Kamabu, chef de la cité d’Oicha, joint par téléphone depuis Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. En outre, deux personnes ont été blessées, et deux autres enlevées, a-t-il ajouté.
L’attaque a eu lieu dans le quartier d’Ahili, à la périphérie nord-est d’Oicha, à une dizaine de kilomètres du centre. Le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération Sokola 1, offensive militaire lancée contre les groupes armés dans le nord du Nord-Kivu, a confirmé le bilan de 14 morts, tout en indiquant que celui-ci « pourrait être revu à la hausse ». Les soldats, a-t-il expliqué, n’ont pas terminé d’inspecter les lieux et pourraient encore « découvrir d’autres cadavres ».
Jeuneafrique.com
MISE A JOUR: LE NOUVEAU BILAN DU 07/12/2014 FAIT ETAT DE 36 MORTS A OICHA – RDC#Beni Death toll rising in latest massacre near Oicha: estimated 36 dead, many injured. Total killed in recent attacks approaching 250
par FreeDiomi le 7 décembre 2014
RDC : 14 morts dans un nouveau massacre près de Beni, dans l’est du pays
[img(349.79999999999995px,199.8px)]http://www.jeuneafrique.com/photos/122014/007122014110652000000beni.jpg[/img]La localité de Beni, dans l’est de la RDC, le 20 octobre 2014. © AFP
Cette nouvelle tuerie attribuée aux rebelles ougandais des Forces démocratiques alliés (ADF) a été commise dans la ville d’Oicha, dans le nord de la province du Nord-Kivu, selon le chef de cité de cette localité et un porte-parole militaire.Quatorze personnes ont été tuées à l’arme blanche dans la nuit de samedi à dimanche dans le territoire de Beni, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a-t-on appris auprès des autorités locales.
Depuis octobre, plus de 200 personnes ont été tuées dans une succession de massacres à l’arme blanche, dans la ville de Beni et ses environs.
« Les assaillants sont venus la nuit. Ils ont tué 14 personnes à la machette et à la hache », a déclaré à l’AFP Jean-Baptiste Kamabu, chef de la cité d’Oicha, joint par téléphone depuis Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu. En outre, deux personnes ont été blessées, et deux autres enlevées, a-t-il ajouté.
L’attaque a eu lieu dans le quartier d’Ahili, à la périphérie nord-est d’Oicha, à une dizaine de kilomètres du centre. Le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération Sokola 1, offensive militaire lancée contre les groupes armés dans le nord du Nord-Kivu, a confirmé le bilan de 14 morts, tout en indiquant que celui-ci « pourrait être revu à la hausse ». Les soldats, a-t-il expliqué, n’ont pas terminé d’inspecter les lieux et pourraient encore « découvrir d’autres cadavres ».
Jeuneafrique.com
MISE A JOUR: LE NOUVEAU BILAN DU 07/12/2014 FAIT ETAT DE 36 MORTS A OICHA – RDC
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
Beni : 36 nouveaux morts. Impuissance publique? Complicité?
"Joseph Kabila". Photo d’archives
Les nouvelles en provenance du Nord Kivu et particulièrement du territoire de Beni se suivent et se ressemblent. Après les deux cent tués dénombrés au cours des mois d’octobre et de novembre, quatorze autres habitants de cette partie du pays ont été massacrés à l’arme blanche dans la nuit de samedi 6 à dimanche 7 décembre, annonce le chef de la Cité d’Oicha. Celui-ci a parlé de deux blessés et deux personnes enlevées. Devrait-on parler d’impuissance publique ou de complicité? Fin octobre, "Joseph Kabila" est allé parader à Beni-ville. Il avait annoncé des "mesures spécifiques" pour "vaincre" les assaillants présentés jusqu’ici comme appartenant à l’ADF. La population locale, elle, parle des agresseurs revêtues généralement des uniformes de l’armée congolaise. Après le passage de "Joseph Kabila", les observateurs s’attendaient à un renouvellement des autorités civiles et militaires. Rien ne s’est passé. Selon certaines indiscrétions, à Beni, le "raïs" était allé visiter un complexe où il compte installer un ranch. La propriété appartenait jadis à Ngezayo Safari. Les événements de Beni scellent l’échec des "engagements" de "Kabila" en matière sécurité.
Encore des personnes tuées à l’arme blanche dans le territoire de Beni par des "personnes armées". Cette nouvelle tuerie massive a eu lieu dans la nuit du samedi 6 à dimanche 7 décembre. Par impuissance ou complicité, les autorités tant locales que nationales ont pris l’habitude d’attribuer ces atrocités aux éléments de la très nébuleuse rébellion ougandaise de l’ADF (Forces démocratiques alliées).
Les mois d’octobre et de novembre ont été les plus sanglants : 200 tués. Le mode opératoire est toujours le même : les assaillants attaquent de nuit, à l’arme blanche, tuant hommes, femmes et enfants. Certains sont décapités devant leurs parents.
Contacté par l’AFP, le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération militaire congolaise "Sukola 1", offensive lancée contre les groupes armés dans le Nord-Kivu, a confirmé le bilan de 36 morts, tout en indiquant que celui-ci "pourrait être revu à la hausse". Les soldats continuaient à inspecté les environs. Selon cet officier, il n’est pas exclu qu’ils découvrent "d’autres cadavres". Aveu d’impuissance ou de connivence?
Impuissance publique ou complicité?
Depuis le début des massacres, la population du territoire de Beni ne cessent de dénoncer la "passivité" des autorités congolaises et des Casques bleus de l’ONU. La toute dernière tuerie survient quelques jours après des déclarations "optimistes" du lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco. Lors du point de presse hebdomadaire de la Mission onusienne à Kinshasa, mercredi 3 décembre, cet officier déclarait que les forces onusiennes étaient dans une dynamique "assez positive". Il ajoutait que "d’ici très peu de temps, nous pensons venir à terme de ce groupe rebelle qu’est l’ADF". Faudrait-il blâmer la Monusco? Assurément pas! La sécurité des personnes et des biens sur le territoire congolais relève de la responsabilité première des "forces de sécurité" congolaises.
"L’abondance de paroles inutiles est un symptôme certain d’infériorité mentale", dit un adage. Lundi 24 novembre, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, animait son monologue quasi-hebdomadaire dit "point de presse". Evoquant la situation dans le territoire de Beni, l’orateur de clamer
la "détermination" - une fois de plus - de l’exécutif congolais à "anéantir" les groupes armés qui opèrent dans cette partie de la Province du Nord Kivu. Mende de vociférer : «Ces bandes qui ont sanctuarisé notre pays depuis plus de 25 ans et y ont tissé des réseaux de complicité seront traquées inlassablement jusqu’à la neutralisation du dernier d’entre eux. Le gouvernement ne s’accorde aucun répit jusqu’au jour où ces criminels, congolais ou étrangers, subiront la rigueur de la loi ». Des mots. Rien que des mots. Ces gesticulations n’ont pas empêché les assaillants à rééditer leurs "exploits".
Quarante-huit heures avant Mende, le vice-gouverneur du Nord Kivu, Feller Lutahichirwa" qualifiait "d’inadmissible" le massacre survenu le jeudi 20 novembre, à l’arme blanche d’une cinquantaine de personnes dans les villages de Tepoimba et Vemba, en groupement de Batangi-Mbau, secteur de Masulu-Kwede, à 10 km de Mavivi à Beni. Comme pour "se consoler" de l’inefficacité ambiante, Lutahichirwa de tonner que "cet acte inadmissible ne pourra pas rester impuni". L’adjoint du gouverneur de demander, par ailleurs, à la population "de rester vigilante". Question : à quoi servent les services de renseignements civils et militaires au Congo démocratique?
Rappelons que lors des massacres survenus fin octobre dans le même territoire, le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej, en visite, avait donné des assurances sur le renforcement de la sécurité de la population. « Le ministre nous a assuré que toutes les dispositions sont prises pour anéantir ces forces qui sèment la désolation », affirmait le député national Juma Balikwisha, président du caucus des député du Nord Kivu. Pour cet "élu du peuple", "ce qui se passe ces derniers jours dans le territoire de Beni, une zone opérationnelle des FARDC contre les forces négatives, n’est rien d’autre que du terrorisme destiné à créer l’inimitié entre le peuple et les militaires". Question : qui tire les ficelles? Sans répondre directement à cette interrogation, Balikwisha d’ajouter : "C’est inquiétant, parce que pour gagner une guérilla, ou le terrorisme, il faut une complicité totale avec la population. Moi je pensais que c’est une guerre qu’on veut nous imposer. Je demande au gouvernement de se pencher aussi sur cette piste au lieu de se concentrer seulement sur la piste ADF".
Un échec criant
Des observateurs s’étonnent de constater qu’en novembre 2013, "Joseph Kabila" ait parcouru, par route, plus d’un millier de kilomètres de Beni à Goma sans que son convoi n’ait essuyé le moindre tir d’un sniper ou tombé dans une embuscade. Procès d’intention? Nullement! Après les massacres de fin octobre, "Joseph" a attendu une dizaine de jours avant de se rendre à Beni où il est arrivé le mercredi 29 octobre. Dans un message lancé à partir d’un hôtel de la ville, il dit en swahili : "La position du gouvernement est inchangée : les ADF doivent comprendre que nous allons les vaincre. Ceux qui pensent que nous devons négocier avec les ADF, qu’ils oublient, car la réponse est non. On ne peut pas négocier avec les terroristes". Et de lancer l’appel devenu quasi-rituel à la "vigilance". "Les Congolais doivent être vigilants car cette guerre, nous devons la gagner. Le Congo ne doit pas échouer, il va gagner contre les terroristes". "Nous ne devons pas avoir peur, nous devons rester soudés pour bouter hors du territoire congolais les ADF", ajoutait-il. Selon des indiscrétions, à Beni, "Joseph Kabila" serait allé visiter un nouveau complexe où il compte installer un ranch. On y compte plusieurs villas dont un grand bâtiment qui abritait l’école belge.
Quarante-huit après le départ du "raïs" de Beni, un nouveau carnage eut lieu comme pour lui dire "au revoir". C’était le 2 novembre. En colère, une foule est allée vandaliser la statue du "rond-point Kabila" tout en brûlant des drapeaux du parti présidentiel. En représailles, des kabilistes ont abattu le monument érigé à la mémoire d’Enoch Nyamwisi Muvingi, frère d’Antipas. Celui-ci et les autorités provinciales se lancent des accusations réciproques.
La vie étant le bien le plus précieux à l’être humain, l’insécurité récurrente dans les provinces du Kivu, dans la Province Orientale et dans le Nord Katanga constitue un échec criant d’un des engagements pris par "Joseph Kabila" dans son allocution d’investiture le 26 janvier 2001 : "Je prends l’engagement que le gouvernement garantira, plus que jamais, la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire congolais".
Les mois d’octobre et de novembre ont été les plus sanglants : 200 tués. Le mode opératoire est toujours le même : les assaillants attaquent de nuit, à l’arme blanche, tuant hommes, femmes et enfants. Certains sont décapités devant leurs parents.
Contacté par l’AFP, le colonel Célestin Ngeleka, porte-parole de l’opération militaire congolaise "Sukola 1", offensive lancée contre les groupes armés dans le Nord-Kivu, a confirmé le bilan de 36 morts, tout en indiquant que celui-ci "pourrait être revu à la hausse". Les soldats continuaient à inspecté les environs. Selon cet officier, il n’est pas exclu qu’ils découvrent "d’autres cadavres". Aveu d’impuissance ou de connivence?
Impuissance publique ou complicité?
Depuis le début des massacres, la population du territoire de Beni ne cessent de dénoncer la "passivité" des autorités congolaises et des Casques bleus de l’ONU. La toute dernière tuerie survient quelques jours après des déclarations "optimistes" du lieutenant-colonel Félix-Prosper Basse, porte-parole militaire de la Monusco. Lors du point de presse hebdomadaire de la Mission onusienne à Kinshasa, mercredi 3 décembre, cet officier déclarait que les forces onusiennes étaient dans une dynamique "assez positive". Il ajoutait que "d’ici très peu de temps, nous pensons venir à terme de ce groupe rebelle qu’est l’ADF". Faudrait-il blâmer la Monusco? Assurément pas! La sécurité des personnes et des biens sur le territoire congolais relève de la responsabilité première des "forces de sécurité" congolaises.
"L’abondance de paroles inutiles est un symptôme certain d’infériorité mentale", dit un adage. Lundi 24 novembre, le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, animait son monologue quasi-hebdomadaire dit "point de presse". Evoquant la situation dans le territoire de Beni, l’orateur de clamer
la "détermination" - une fois de plus - de l’exécutif congolais à "anéantir" les groupes armés qui opèrent dans cette partie de la Province du Nord Kivu. Mende de vociférer : «Ces bandes qui ont sanctuarisé notre pays depuis plus de 25 ans et y ont tissé des réseaux de complicité seront traquées inlassablement jusqu’à la neutralisation du dernier d’entre eux. Le gouvernement ne s’accorde aucun répit jusqu’au jour où ces criminels, congolais ou étrangers, subiront la rigueur de la loi ». Des mots. Rien que des mots. Ces gesticulations n’ont pas empêché les assaillants à rééditer leurs "exploits".
Quarante-huit heures avant Mende, le vice-gouverneur du Nord Kivu, Feller Lutahichirwa" qualifiait "d’inadmissible" le massacre survenu le jeudi 20 novembre, à l’arme blanche d’une cinquantaine de personnes dans les villages de Tepoimba et Vemba, en groupement de Batangi-Mbau, secteur de Masulu-Kwede, à 10 km de Mavivi à Beni. Comme pour "se consoler" de l’inefficacité ambiante, Lutahichirwa de tonner que "cet acte inadmissible ne pourra pas rester impuni". L’adjoint du gouverneur de demander, par ailleurs, à la population "de rester vigilante". Question : à quoi servent les services de renseignements civils et militaires au Congo démocratique?
Rappelons que lors des massacres survenus fin octobre dans le même territoire, le ministre de l’Intérieur, le PPRD Richard Muyej, en visite, avait donné des assurances sur le renforcement de la sécurité de la population. « Le ministre nous a assuré que toutes les dispositions sont prises pour anéantir ces forces qui sèment la désolation », affirmait le député national Juma Balikwisha, président du caucus des député du Nord Kivu. Pour cet "élu du peuple", "ce qui se passe ces derniers jours dans le territoire de Beni, une zone opérationnelle des FARDC contre les forces négatives, n’est rien d’autre que du terrorisme destiné à créer l’inimitié entre le peuple et les militaires". Question : qui tire les ficelles? Sans répondre directement à cette interrogation, Balikwisha d’ajouter : "C’est inquiétant, parce que pour gagner une guérilla, ou le terrorisme, il faut une complicité totale avec la population. Moi je pensais que c’est une guerre qu’on veut nous imposer. Je demande au gouvernement de se pencher aussi sur cette piste au lieu de se concentrer seulement sur la piste ADF".
Un échec criant
Des observateurs s’étonnent de constater qu’en novembre 2013, "Joseph Kabila" ait parcouru, par route, plus d’un millier de kilomètres de Beni à Goma sans que son convoi n’ait essuyé le moindre tir d’un sniper ou tombé dans une embuscade. Procès d’intention? Nullement! Après les massacres de fin octobre, "Joseph" a attendu une dizaine de jours avant de se rendre à Beni où il est arrivé le mercredi 29 octobre. Dans un message lancé à partir d’un hôtel de la ville, il dit en swahili : "La position du gouvernement est inchangée : les ADF doivent comprendre que nous allons les vaincre. Ceux qui pensent que nous devons négocier avec les ADF, qu’ils oublient, car la réponse est non. On ne peut pas négocier avec les terroristes". Et de lancer l’appel devenu quasi-rituel à la "vigilance". "Les Congolais doivent être vigilants car cette guerre, nous devons la gagner. Le Congo ne doit pas échouer, il va gagner contre les terroristes". "Nous ne devons pas avoir peur, nous devons rester soudés pour bouter hors du territoire congolais les ADF", ajoutait-il. Selon des indiscrétions, à Beni, "Joseph Kabila" serait allé visiter un nouveau complexe où il compte installer un ranch. On y compte plusieurs villas dont un grand bâtiment qui abritait l’école belge.
Quarante-huit après le départ du "raïs" de Beni, un nouveau carnage eut lieu comme pour lui dire "au revoir". C’était le 2 novembre. En colère, une foule est allée vandaliser la statue du "rond-point Kabila" tout en brûlant des drapeaux du parti présidentiel. En représailles, des kabilistes ont abattu le monument érigé à la mémoire d’Enoch Nyamwisi Muvingi, frère d’Antipas. Celui-ci et les autorités provinciales se lancent des accusations réciproques.
La vie étant le bien le plus précieux à l’être humain, l’insécurité récurrente dans les provinces du Kivu, dans la Province Orientale et dans le Nord Katanga constitue un échec criant d’un des engagements pris par "Joseph Kabila" dans son allocution d’investiture le 26 janvier 2001 : "Je prends l’engagement que le gouvernement garantira, plus que jamais, la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire congolais".
Baudouin Amba Wetshi (avec AFP
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
VOICI CE QU IL FAUT CONCRETEMENT FAIREPOUR SECURISER BENI ET OICHA #RDC #DRC
VOICI CE QU IL FAUT CONCRETEMENT FAIRE POUR SECURISER IMMEDIATEMENT LA POPULATION DE BENI ET OICHA:
EXTRAIT:
...Un exemple frappant de cette passivité mortifère est donné par la méthode inefficace d’agir du « Chef Suprême de l’Armée » congolaise qui, après s’être rendu avec grand retard au Nord Kivu, là où l’insécurité et massacres à répétition font rage, il s’est limité à « consulter » les couches sociales de la population, en plus triées à la loupe pour bien tenir à distance tous ceux qui étaient porteurs d’une quelconque revendication.
Alors qu’il aurait fallu convoquer l’Etat-major des FARDC et de la Police, sanctionner, réorganiser les opérations militaires musclées contre les groupes armée indexés, renforcer les troupes d’élites avec les commandos de Kindu, coordonner les opérations militaires avec la Brigade I. de la Monusco, renforcer les renseignements ANR, DEMIAP, T2. ; assurer le paiement des soldes des militaires au front et les primes de combat; assurer la logistique et ration militaires; mobiliser le peuple tout entier…. Le « Chef de l’Armée » congolaise se limite à faire appel à une armée de substitution, celle de la Monusco, la Mission des Nations Unies au Congo, alors qu’il entretient une guerre de tranchées avec l’Onu après la récente expulsion extravagante du Représentant du Haut Commissaire pour les Droits de l’Homme en RDC, coupable d’avoir publié un rapport sur d’autres massacres de civils qui ont lieu à Kinshasa en novembre 2011 et février 2014.
...
TIRE DE
DECLARATION POLITIQUE DE LA DC: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE A ETRE MASSACREE : 130 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE AU MOIS D’OCTOBRE 2014. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE : VOICI LES VRAIES CAUSES DES TUERIES DE BENI, AU NORD KIVU » du 04/11/2014
LE TEXTE COMPLET ICI:
http://democratiechretienne.org/2014/11/04/declaration-politique-de-la-dc-la-population-congolaise-continue-a-etre-massacree-130-citoyens-congolais-executes-a-larme-blanche-au-mois-doctobre-2014-la-dc-condamne-la-faible/?relatedposts_hit=1&relatedposts_origin=10200&relatedposts_position=2
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
RDC
Publié le 09-12-2014 Modifié le 09-12-2014 à 07:01
RDC: nouvelle tuerie à 30 kilomètres de Beni
Par RFI
Les populations de la ville de Beni -photographiées ici en octobre 2014- ainsi que celles de la région, sont en proie à des exactions répétées.AFP/Alain Wandimoyi
C'est un nouveau massacre. Treize personnes sont mortes dans la nuit de dimanche à lundi à quelque 30 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu. Déjà, dans la nuit de samedi à dimanche, 37 autres personnes avaient été tuées à l'arme blanche non loin d'Oïcha, toujours près de Beni. L'armée congolaise et les casques bleus se révèlent pour l'instant incapables d'enrayer cette série de massacres attribués aux rebelles ougandais des ADF-Nalu. Au total, plus de 200 personnes sont mortes depuis le mois d'octobre.
Dans ce territoire meurtri de RDC, une mission d'information parlementaire avait relevé de graves dysfonctionnements au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) : des absences de réaction, des complicités, des trafics. Cette mission composée de députés de la majorité et de l'opposition avait recommandé une commission d'enquête.
Juvénal Munubo Mubi est un parlementaire de l'opposition originaire du Nord-Kivu. Rapporteur de la sous-commission des forces armées à l'Assemblée, il défend l'idée d'aller plus loin : « Il faut des commissions d'enquête, et pas simplement une seule », plaide-t-il. « Il faut une enquête parlementaire, comme l'ont demandée les députés, mais il faut aussi une enquête interne aux FARDC. »
Et de conclure : « Pour plus de crédibilité, il faut aussi une enquête internationale. Je souhaiterais que le Bureau conjoint des Nations unies enquête et produise un rapport sur le cas de Beni. La Cour pénale [internationale, CPI, ndlr] aussi, c'est bien qu'elle s'intéresse à ce qu'il s'est passé, car c'est un véritable carnage qui s'opère dans cette partie du territoire. »
Publié le 09-12-2014 Modifié le 09-12-2014 à 07:01
RDC: nouvelle tuerie à 30 kilomètres de Beni
Par RFI
Les populations de la ville de Beni -photographiées ici en octobre 2014- ainsi que celles de la région, sont en proie à des exactions répétées.AFP/Alain Wandimoyi
- [img(31.799999999999997px,23.799999999999997px)]http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_43_small/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/REP-DEM-CONGO_drapeau-%5BConverti%5D_0.png[/img] République Démocratique du Congo
C'est un nouveau massacre. Treize personnes sont mortes dans la nuit de dimanche à lundi à quelque 30 kilomètres de Beni, au Nord-Kivu. Déjà, dans la nuit de samedi à dimanche, 37 autres personnes avaient été tuées à l'arme blanche non loin d'Oïcha, toujours près de Beni. L'armée congolaise et les casques bleus se révèlent pour l'instant incapables d'enrayer cette série de massacres attribués aux rebelles ougandais des ADF-Nalu. Au total, plus de 200 personnes sont mortes depuis le mois d'octobre.
Dans ce territoire meurtri de RDC, une mission d'information parlementaire avait relevé de graves dysfonctionnements au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) : des absences de réaction, des complicités, des trafics. Cette mission composée de députés de la majorité et de l'opposition avait recommandé une commission d'enquête.
Juvénal Munubo Mubi est un parlementaire de l'opposition originaire du Nord-Kivu. Rapporteur de la sous-commission des forces armées à l'Assemblée, il défend l'idée d'aller plus loin : « Il faut des commissions d'enquête, et pas simplement une seule », plaide-t-il. « Il faut une enquête parlementaire, comme l'ont demandée les députés, mais il faut aussi une enquête interne aux FARDC. »
Et de conclure : « Pour plus de crédibilité, il faut aussi une enquête internationale. Je souhaiterais que le Bureau conjoint des Nations unies enquête et produise un rapport sur le cas de Beni. La Cour pénale [internationale, CPI, ndlr] aussi, c'est bien qu'elle s'intéresse à ce qu'il s'est passé, car c'est un véritable carnage qui s'opère dans cette partie du territoire. »
KOTA
Re: « LA POPULATION CONGOLAISE CONTINUE D ETRE MASSACREE : 250 CITOYENS CONGOLAIS EXECUTES A L’ARME BLANCHE EN DEUX MOIS. LA DC CONDAMNE LA FAIBLESSE DE L’ARMEE, UN ETAT INEXISTANT ET DES GROUPES REBELLES QUI IMPOSENT LA LOI DE LA MACCHETE
Je viens à peine de l'apprendre... Encore une vingtaine de civils massacrés dans la région de #Beni la nuit de lundi à ce mardi. Minachoka!
KOTA
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