Des chiffres confirmant que le Congo est debout ! Discours sur l'etat de la nation
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Des chiffres confirmant que le Congo est debout ! Discours sur l'etat de la nation
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" 922.000 tonnes fin 2013 contre 7.400 tonnes en 2014 pour le cuivre. 76.500 tonnes contre 1.200 tonnes pour le cobalt. 6.000 kilogrammes contre 12 pour l’or. 72 villes et chefs-lieux de territoire sur 159 désenclavés pour le réseau multimodal, 21.000 km du réseau national routier national rendu praticables sur 58.000 km, 38 locomotives commandées après 40 ans de non renouvellement du charroi, 34 centres médicaux aménagés, 16 % du budget national contre 3 % consacrés à l’enseignement, 2 millions d’enfants scolarisés grâce à la gratuité de l’enseignement primaire, 500 écoles construites ou réhabilitées sur les 1.000 prévues pour cette année, 20 millions de manuels scolaires distribués, 2.400 nouveaux inspecteurs d’enseignement entrés en fonction, 30.000 enseignants supplémentaires mécanisés, 5.000 km de fibre optique déployés, 20 millions d’abonnés à la téléphonie cellulaire contre 14.000 en 2001, des stades en construction : ce rythme d’investissements économiques et sociaux prouve, si besoin est, que le Congo est réellement debout...
"Nous avons aujourd’hui les assises solides recherchées pendant des années. Le défi et l’urgence du moment consiste dès lors à engager résolument l’Etat et le secteur privé dans un programme ambitieux d’investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois, gages de l’augmentation du revenu par tête d’habitant et de la réduction des inégalités sociales".
Ces propos, le Président de la République les a tenus en introduction de la partie économique et sociale de son discours sur l’état de la Nation du lundi 15 décembre 2014.
Il a alors convié les autorités et le peuple congolais à s’appliquer dans la transformation de l’économie national "en un multiplicateur d’opportunités économiques et sociales" au bénéfice de la collectivité. C’est là, a-t-il dit, "tout le sens des efforts incessants consentis pour l’amélioration du climat des affaires", efforts appelés à s’accentuer pour attirer davantage les investissements.
Il a estimé que le Cadre permanent de concertation économique est l’outil indiqué pour des échanges entre les pouvoirs publics et privés " en vue de cerner, ensemble, les obstacles sur lesquels notre économie bute encore, ainsi que les pistes de solution à même de faciliter la pratique des affaires".
Reconnaissant dans le secteur minier le moteur traditionnel de croissance économique en RDC, le Président Joseph Kabila a aligné des chiffres. "A titre d’exemples, suite aux efforts engagés, les exportations de cuivre qui, en 2004, se situaient à 7.400 tonnes, ont atteint 992.000 tonnes à fin 2013. Sur la même période, celles de cobalt et d’or sont respectivement passées de 1.200 tonnes à 76.500 tonnes et de 12 kilogrammes à 6.000. La production minière devrait accroître davantage et atteindre, à coup sûr, des niveaux record, au terme de l’année en cours, celle du cuivre étant projetée au-delà du seuil de 1 million de tonnes", a-t-il relevé.
Cependant, fera-t-il observer d’emblée, la contribution au Trésor public au titre des recettes budgétaires demeure relative modique. Il a rassuré le congrès de l’augmentation substantielle qui s’annonce pour l’exercice 2015, les estimations se situant dans les 350 millions de dollars USD.
Pragmatique, le Chef de l’Etat a soulevé l’hypothèque du code minier et celle du déficit énergétique. "La révision du Code minier s’impose aussi comme une urgence", a-t-il dit si l’on tient à maximiser les recettes publiques.
Quant au programme d’électrification en cours d’exécution, il porte sur l’exploitation des ressources énergétiques disponibles. Ainsi en est-il, par exemple, de la réalisation d’un atlas d’énergies renouvelables. Près de 780 sites hydroélectriques et d’autres sources énergétiques est disponibilisé à l’intention des investisseurs. D’ailleurs, il s’est félicité de la promulgation de la loi sur l’électricité libéralisant et sécurisant les investissements.
Au stade actuel, le tableau retient le projet Grand Inga, la construction de Zongo 2, la réhabilitation de Inga I, Inga II, Nseke, Nzilo, Ruzizi, Tshopo qui sera suivie de celle de Mpiana Mwanga et Force Bendera. La deuxième ligne Inga-Kinshasa entre en exploitation en 2015 concomitamment avec le barrage de Kakobola avant celui de Katende en 2016. "La face du Congo et les perspectives de son développement s’en trouveront donc fondamentalement changées", a-t-il souligné.
Autre sujet abordé : la question ultrasensible de l’environnement à laquelle sont liées l’exploitation des ressources forestières et la gestion foncière, facteur déterminant de paix. En appelant au renforcement des procédures d’exportation des grumes et de reboisement pour la préservation de l’environnement, le Chef de l’Etat a mis en exergue les conflits fonciers. "La terre doit être pour nous un facteur d’unité et non de division, d’enrichissement et non d’appauvrissement, d’épanouissement de la vie et non de mort", a-t-déclaré avant de demander aux instances judiciaires de se montrer intraitables et de sanctionner sévèrement les spoliations, les empiètements, les morcellements illicites. D’ailleurs, il a expressément demandé aux instances judiciaires de s’assumer pleinement en s’élevant " au niveau des attentes, jusque-là insatisfaites, de la population et d’avoir un comportement conforme à leur déontologie". "Cela vaut autant pour les contentieux fonciers que pour tous les autres contentieux", a-t-il renchéri.
SANTE ET EDUCATION
C’est après les questions macroéconomiques que le Président de la République s’est penché sur les questions sociales dont celles relatives à la Santé et à l’Education.
Pour la Santé, il a relevé la construction, la réhabilitation et l’équipement des structures sanitaires au cours de l’année 2014. "Dans la foulée de la mise en place de l’hôpital du Cinquantenaire et de l’inauguration, à Kinshasa, de l’Institut National Pilote d’Enseignement des Sciences de l’Information, nous avons lancé ou achevé des travaux de réhabilitation ou de construction de plusieurs infrastructures hospitalières, cas de la Clinique Universitaire de Kisangani et de 34 Centres de santé", a-t-il dit non sans évoquer Ebola avec son bilan de 49 personnes décédées. Au moins, il s’est félicité de l’expertise du personnel médical congolais grâce à laquelle les dégâts ont été limités. Il a tenu à signaler l’opérationnalisation du Centre régional de formation et de renforcement des capacités du Corps médical érigé pour prévenir et lutter contre Ebola aussi bien au pays qu’à l’étranger.
Pour l’éducation, son mot d’introduction a été hautement significatif. "C’est sur les bancs de nos écoles que se construit le Congo de demain". D’où l’accroissement continu du budget de l’éducation passé de 3 % dans les années 1990 à 16 % en 2014.
L’accent a été mis sur l’impératif de la réforme de l’enseignement, son souhait étant de voir celui-ci répondre aux besoins réels du pays. Dans cet ordre d’idées, il a annoncé le lancement du programme de transformation des écoles d’enseignement général en écoles d’enseignement technique et professionnel. Ce qui justifie la création du ministère spécifique.
S’agissant de l’Université, il a posé la problématique du choix entre l’enseignement de masse et l’enseignement élitiste. "C’est un fait indéniable que nos universités sont pleines, mais que nos champs, nos chantiers, nos ateliers et nos usines manquent de plus en plus de bras et de compétences techniques et professionnelles de niveau supérieurs à même de porter notre pays vers l’abondance et la prospérité", a-t-il fait observer avant de suggérer une réflexion d’ensemble sur la question de l’éducation.
Force est au moins de constater que l’enseignement primaire et secondaire est en pole position. Les chiffres sont éloquents : entre 2013 et 2014, le programme de réhabilitation et de construction lancé par le Gouvernement a déjà doté le pays de 500 écoles sur les 1.000 prévues, 20 millions de manuels scolaires ont été distribués gratuitement, 2.400 inspecteurs sont entrés en fonction, 30.000 nouveaux enseignants ont été mécanisés et 2 millions d’enfants ont été inscrits à l’école à la suite de l’application de la disposition constitutionnelle relative à la gratuité de l’enseignement au niveau du primaire.
"Cette progression témoigne de notre volonté de faire de ce secteur un vecteur important pour le développement de la République Démocratique du Congo", a-t-il affirmé, résolu qu’il est à voir les Congolais "poursuivre cette tendance car telle est la condition de notre émergence".
Au regard de cette démonstration chiffrée, on peut réellement dire du Congo qu’il est effectivement debout. Et on peut paraphraser le Président Joseph Kabila lorsqu’il conclut pour 2014 : "...l’état de la Nation est globalement bon !". Omer Nsongo die Lema }
" 922.000 tonnes fin 2013 contre 7.400 tonnes en 2014 pour le cuivre. 76.500 tonnes contre 1.200 tonnes pour le cobalt. 6.000 kilogrammes contre 12 pour l’or. 72 villes et chefs-lieux de territoire sur 159 désenclavés pour le réseau multimodal, 21.000 km du réseau national routier national rendu praticables sur 58.000 km, 38 locomotives commandées après 40 ans de non renouvellement du charroi, 34 centres médicaux aménagés, 16 % du budget national contre 3 % consacrés à l’enseignement, 2 millions d’enfants scolarisés grâce à la gratuité de l’enseignement primaire, 500 écoles construites ou réhabilitées sur les 1.000 prévues pour cette année, 20 millions de manuels scolaires distribués, 2.400 nouveaux inspecteurs d’enseignement entrés en fonction, 30.000 enseignants supplémentaires mécanisés, 5.000 km de fibre optique déployés, 20 millions d’abonnés à la téléphonie cellulaire contre 14.000 en 2001, des stades en construction : ce rythme d’investissements économiques et sociaux prouve, si besoin est, que le Congo est réellement debout...
"Nous avons aujourd’hui les assises solides recherchées pendant des années. Le défi et l’urgence du moment consiste dès lors à engager résolument l’Etat et le secteur privé dans un programme ambitieux d’investissements productifs, créateurs de richesses et d’emplois, gages de l’augmentation du revenu par tête d’habitant et de la réduction des inégalités sociales".
Ces propos, le Président de la République les a tenus en introduction de la partie économique et sociale de son discours sur l’état de la Nation du lundi 15 décembre 2014.
Il a alors convié les autorités et le peuple congolais à s’appliquer dans la transformation de l’économie national "en un multiplicateur d’opportunités économiques et sociales" au bénéfice de la collectivité. C’est là, a-t-il dit, "tout le sens des efforts incessants consentis pour l’amélioration du climat des affaires", efforts appelés à s’accentuer pour attirer davantage les investissements.
Il a estimé que le Cadre permanent de concertation économique est l’outil indiqué pour des échanges entre les pouvoirs publics et privés " en vue de cerner, ensemble, les obstacles sur lesquels notre économie bute encore, ainsi que les pistes de solution à même de faciliter la pratique des affaires".
Reconnaissant dans le secteur minier le moteur traditionnel de croissance économique en RDC, le Président Joseph Kabila a aligné des chiffres. "A titre d’exemples, suite aux efforts engagés, les exportations de cuivre qui, en 2004, se situaient à 7.400 tonnes, ont atteint 992.000 tonnes à fin 2013. Sur la même période, celles de cobalt et d’or sont respectivement passées de 1.200 tonnes à 76.500 tonnes et de 12 kilogrammes à 6.000. La production minière devrait accroître davantage et atteindre, à coup sûr, des niveaux record, au terme de l’année en cours, celle du cuivre étant projetée au-delà du seuil de 1 million de tonnes", a-t-il relevé.
Cependant, fera-t-il observer d’emblée, la contribution au Trésor public au titre des recettes budgétaires demeure relative modique. Il a rassuré le congrès de l’augmentation substantielle qui s’annonce pour l’exercice 2015, les estimations se situant dans les 350 millions de dollars USD.
Pragmatique, le Chef de l’Etat a soulevé l’hypothèque du code minier et celle du déficit énergétique. "La révision du Code minier s’impose aussi comme une urgence", a-t-il dit si l’on tient à maximiser les recettes publiques.
Quant au programme d’électrification en cours d’exécution, il porte sur l’exploitation des ressources énergétiques disponibles. Ainsi en est-il, par exemple, de la réalisation d’un atlas d’énergies renouvelables. Près de 780 sites hydroélectriques et d’autres sources énergétiques est disponibilisé à l’intention des investisseurs. D’ailleurs, il s’est félicité de la promulgation de la loi sur l’électricité libéralisant et sécurisant les investissements.
Au stade actuel, le tableau retient le projet Grand Inga, la construction de Zongo 2, la réhabilitation de Inga I, Inga II, Nseke, Nzilo, Ruzizi, Tshopo qui sera suivie de celle de Mpiana Mwanga et Force Bendera. La deuxième ligne Inga-Kinshasa entre en exploitation en 2015 concomitamment avec le barrage de Kakobola avant celui de Katende en 2016. "La face du Congo et les perspectives de son développement s’en trouveront donc fondamentalement changées", a-t-il souligné.
Autre sujet abordé : la question ultrasensible de l’environnement à laquelle sont liées l’exploitation des ressources forestières et la gestion foncière, facteur déterminant de paix. En appelant au renforcement des procédures d’exportation des grumes et de reboisement pour la préservation de l’environnement, le Chef de l’Etat a mis en exergue les conflits fonciers. "La terre doit être pour nous un facteur d’unité et non de division, d’enrichissement et non d’appauvrissement, d’épanouissement de la vie et non de mort", a-t-déclaré avant de demander aux instances judiciaires de se montrer intraitables et de sanctionner sévèrement les spoliations, les empiètements, les morcellements illicites. D’ailleurs, il a expressément demandé aux instances judiciaires de s’assumer pleinement en s’élevant " au niveau des attentes, jusque-là insatisfaites, de la population et d’avoir un comportement conforme à leur déontologie". "Cela vaut autant pour les contentieux fonciers que pour tous les autres contentieux", a-t-il renchéri.
SANTE ET EDUCATION
C’est après les questions macroéconomiques que le Président de la République s’est penché sur les questions sociales dont celles relatives à la Santé et à l’Education.
Pour la Santé, il a relevé la construction, la réhabilitation et l’équipement des structures sanitaires au cours de l’année 2014. "Dans la foulée de la mise en place de l’hôpital du Cinquantenaire et de l’inauguration, à Kinshasa, de l’Institut National Pilote d’Enseignement des Sciences de l’Information, nous avons lancé ou achevé des travaux de réhabilitation ou de construction de plusieurs infrastructures hospitalières, cas de la Clinique Universitaire de Kisangani et de 34 Centres de santé", a-t-il dit non sans évoquer Ebola avec son bilan de 49 personnes décédées. Au moins, il s’est félicité de l’expertise du personnel médical congolais grâce à laquelle les dégâts ont été limités. Il a tenu à signaler l’opérationnalisation du Centre régional de formation et de renforcement des capacités du Corps médical érigé pour prévenir et lutter contre Ebola aussi bien au pays qu’à l’étranger.
Pour l’éducation, son mot d’introduction a été hautement significatif. "C’est sur les bancs de nos écoles que se construit le Congo de demain". D’où l’accroissement continu du budget de l’éducation passé de 3 % dans les années 1990 à 16 % en 2014.
L’accent a été mis sur l’impératif de la réforme de l’enseignement, son souhait étant de voir celui-ci répondre aux besoins réels du pays. Dans cet ordre d’idées, il a annoncé le lancement du programme de transformation des écoles d’enseignement général en écoles d’enseignement technique et professionnel. Ce qui justifie la création du ministère spécifique.
S’agissant de l’Université, il a posé la problématique du choix entre l’enseignement de masse et l’enseignement élitiste. "C’est un fait indéniable que nos universités sont pleines, mais que nos champs, nos chantiers, nos ateliers et nos usines manquent de plus en plus de bras et de compétences techniques et professionnelles de niveau supérieurs à même de porter notre pays vers l’abondance et la prospérité", a-t-il fait observer avant de suggérer une réflexion d’ensemble sur la question de l’éducation.
Force est au moins de constater que l’enseignement primaire et secondaire est en pole position. Les chiffres sont éloquents : entre 2013 et 2014, le programme de réhabilitation et de construction lancé par le Gouvernement a déjà doté le pays de 500 écoles sur les 1.000 prévues, 20 millions de manuels scolaires ont été distribués gratuitement, 2.400 inspecteurs sont entrés en fonction, 30.000 nouveaux enseignants ont été mécanisés et 2 millions d’enfants ont été inscrits à l’école à la suite de l’application de la disposition constitutionnelle relative à la gratuité de l’enseignement au niveau du primaire.
"Cette progression témoigne de notre volonté de faire de ce secteur un vecteur important pour le développement de la République Démocratique du Congo", a-t-il affirmé, résolu qu’il est à voir les Congolais "poursuivre cette tendance car telle est la condition de notre émergence".
Au regard de cette démonstration chiffrée, on peut réellement dire du Congo qu’il est effectivement debout. Et on peut paraphraser le Président Joseph Kabila lorsqu’il conclut pour 2014 : "...l’état de la Nation est globalement bon !". Omer Nsongo die Lema }
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