DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
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DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
‘‘LOI ELECTORALE DE JANVIER 2015 – Me KABENGELA : RECENSEMENT TOUJOURS EXIGE
par FreeDiomi le 10 février 2015
‘‘LOI ELECTORALE DE JANVIER 2015
Me KABENGELA : RECENSEMENT TOUJOURS EXIGE
Après le boycott des travaux parlementaires portant sur l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011, par les députés nationaux de l’opposition et les manifestations populaires contre ce projet de loi, la grande déception est de constater que les parlementaires ont menti au peuple congolais que la conditionnalité de recensement de la population n’est plus une condition à la tenue des élections de 2016, et notamment celle présidentielle.
Cependant, en parcourant la loi, objet des critiques telle qu’adoptée par la commission mixte paritaire Assemblée Nationale-Sénat en séance du 25 janvier 2015, on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et partant, et ensuite à l’organisations des élections.
Dans ce contexte, le risque de glissement persiste en ce que, si la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives comme par le passé (2006 et 2011), elle connaîtrait un blocage dû à la non répartition des sièges dans les circonscriptions électorales des députés nationaux, lequel blocage sera dû à la non maîtrise du nombre d’habitants dans une circonscription. Ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et identification de la population.
Ce raisonnement nous le tenons à la suite de la compréhension des dispositions des articles ci-après de la loi, objet des critiques en comparaison avec celles de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 :
[list=2015]
[*]DE L’ARTICLE 115 ALINEA 2 POINTS 1, 2 ET 4 DE LA LOI MODIFICATIVE DE JANVIER 2015.
[/list]
Cette disposition est ainsi libellée : « le nombre de sièges à l’Assemblée Nationale est de cinq cents. Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
La fraude à la loi et le risque de glissement contenus dans cette disposition peuvent être ressortis en faisant une analyse comparative avec l’article 115 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifié par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Ce texte est ainsi conçu à son alinéa 3, litteras a, b et d : « chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
Comme on peut aisément se rendre compte, la fraude à la loi, donc à la volonté populaire, et le risque de glissement ont consisté à remplacer les termes électeurs enrôlés par ceux de nombre d’habitants. Or ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et d’identification de la population.
Cette disposition est ainsi libellée : « il (le nombre de sièges à pourvoir à chaque Assemblée Provinciale) est calculé proportionnellement au nombre d’habitants de la province. » alors que le texte de l’article 145 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 était conçu de la manière suivante : « Le nombre de sièges à pourvoir pour chaque Assemblée provinciale est de :
[list=2]
[*]42 députés provinciaux pour les provinces entre 2.000.001 et 2.500.000 électeurs enrôlés ;
[*]36 députés provinciaux pour les provinces entre 1.500.001 et 2.000.000 électeurs
[/list]
enrôlés ;
[list=4]
[*]30 députés provinciaux pour les provinces entre 1.000.001 et 1.500.000 électeurs enrôlés ;
[/list]
[list=5]
[*]24 députés provinciaux pour les provinces entre 500.001 et 1.000.000 électeurs
[/list]
enrôlés;
[list=6]
[*]18 députés provinciaux pour les provinces de 500.000 électeurs enrôlés et moins
[/list]
On voit ici également la volonté des parlementaires de janvier 2015, de soumettre l’organisation des élections provinciales aux résultats de recensement et d’identification de la population et non plus au nombre d’électeurs enrôlés.
Cette disposition est conçue comme suit : « Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
Et l’alinéa 2 de cette disposition dit que les dispositions de cet article s’appliquent mutatis mutandis aux élections des conseillers municipaux de secteur ou de chefferie.
Alors que, l’article 146 de la loi du 09 mars 2006 qui n’avait pas connu de modification en 2011 était ainsi conçu :
« Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
L’alinéa 2 de cette disposition disait que les dispositions de cet article s’appliquaient mutatis mutandis, aux élections des conseillers municipaux, de secteur ou de chefferie.
Ici également, les parlementaires de janvier 2015 ont remplacé les termes ‘‘ électeurs enrôlés ‘’ par ceux de ‘’ nombre total d’habitants ’’.
Ces dispositions, tout en constituant une répétition inutile, en ce que l’article 146 s’applique aux élections municipales, celles des conseillers de secteur ou de chefferie. Nous notons également que les termes ‘‘ électeurs enrôlés ‘’ ont été remplacés par ceux de ‘‘ nombre total d’habitants ’’.
[list=2015]
[*]DE L’ARTICLE 237 ter ALINEA 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015.
[/list]
Pour parachever l’œuvre du glissement au-delà de 2016, l’article 237 ter dispose : « les dispositions des articles 12 alinéa 4, 145 alinéa 3, 146, 192 alinéa 1er et 208 alinéa 1er ne s’appliquent pas aux scrutins électoraux des cycles 2006 et 2011 non encore organisés ». Ce qui revient à dire qu’on revient au schéma soutenu par l’autorité morale de la majorité présidentielle, suivi en cela par l’Abbé MALUMALU, schéma consistant à l’organisation d’abord des élections locales, municipales, urbaines et provinciales avant celles législatives et présidentielle.
Or, on le sait : ces scrutins ne peuvent pas prendre moins de deux ans pour leur tenue. En conséquence, le schéma du glissement est bien tracé par trois scénarios, sinon quatre : le recensement et l’identification de la population ; La tenue des scrutins électoraux de 2006 et 2011 non encore organisés pour prendre du temps, bloquer le financement des opérations électorales, et le cas échéant, on pourrait imaginer le montage d’une fausse rébellion.
De tout ce qui précède, nous constatons avec grande déception que le législateur congolais de janvier 2015 a maintenu le recensement et l’identification de la population comme condition préalable à l’organisation des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales de 2016. Cela ressort clairement des dispositions de la loi que nous avons passées en revue.
Ainsi, en l’état actuel de cette législation, les députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs ne pourront être remplacés par une nouvelle législature qu’au-delà de 2016, et donc il y aura glissement.
Aussi, quand bien même, l’alinéa 3 de l’article 8 a été élagué, le risque d’un glissement n’est pas totalement exclu, car au cas où la CENI envisagerait de coupler les élections présidentielle et législatives, elle serait tenue aux résultats du recensement, en ce que pour la tenue de ces dernières, il faut compter pour la répartition des sièges avec le nombre d’habitants exigé par la loi électorale de janvier 2015 dans chaque circonscription, et donc avec les résultats du recensement et d’identification de la population.
Dans ces conditions, même si un nouveau Président de la République sera élu en 2016, il sera tenu de gouverner avec la majorité parlementaire actuellement en place au cas où les scrutins présidentiel et législatifs seraient séparés.
Ainsi, tout compte fait, nous concluons que le législateur de janvier 2015 a trompé la vigilance du peuple Congolais en supprimant l’alinéa 3 de l’article 8 alors que d’autres dispositions du même texte retiennent l’esprit et la lettre de ladite disposition prétendument supprimée. Il en est ainsi des articles 115, 145 alinéa 1er, 146, 192, 208 et 237 ter.
Maître KABENGELA ILUNGA Jean-Marie
http://democratiechretienne.org/2015/02/10/loi-electorale-de-janvier-2015-me-kabengela-recensement-toujours-exige/
par FreeDiomi le 10 février 2015
‘‘LOI ELECTORALE DE JANVIER 2015
Me KABENGELA : RECENSEMENT TOUJOURS EXIGE
Après le boycott des travaux parlementaires portant sur l’examen du projet de loi modifiant et complétant la loi n°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011, par les députés nationaux de l’opposition et les manifestations populaires contre ce projet de loi, la grande déception est de constater que les parlementaires ont menti au peuple congolais que la conditionnalité de recensement de la population n’est plus une condition à la tenue des élections de 2016, et notamment celle présidentielle.
Cependant, en parcourant la loi, objet des critiques telle qu’adoptée par la commission mixte paritaire Assemblée Nationale-Sénat en séance du 25 janvier 2015, on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et partant, et ensuite à l’organisations des élections.
Dans ce contexte, le risque de glissement persiste en ce que, si la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives comme par le passé (2006 et 2011), elle connaîtrait un blocage dû à la non répartition des sièges dans les circonscriptions électorales des députés nationaux, lequel blocage sera dû à la non maîtrise du nombre d’habitants dans une circonscription. Ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et identification de la population.
Ce raisonnement nous le tenons à la suite de la compréhension des dispositions des articles ci-après de la loi, objet des critiques en comparaison avec celles de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifiée par la loi n°11/003 du 25 juin 2011 :
[list=2015]
[*]DE L’ARTICLE 115 ALINEA 2 POINTS 1, 2 ET 4 DE LA LOI MODIFICATIVE DE JANVIER 2015.
[/list]
Cette disposition est ainsi libellée : « le nombre de sièges à l’Assemblée Nationale est de cinq cents. Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
- Un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total d’habitants de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette province par le quotient électoral ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants de cette circonscription par le même quotient électoral ; »
La fraude à la loi et le risque de glissement contenus dans cette disposition peuvent être ressortis en faisant une analyse comparative avec l’article 115 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 telle que modifié par la loi n°11/003 du 25 juin 2011.
Ce texte est ainsi conçu à son alinéa 3, litteras a, b et d : « chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés égal au résultat des opérations suivantes :
- un quotient électoral est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés de la République Démocratique du Congo par le nombre total des sièges à pourvoir à l’Assemblée Nationale ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque province est obtenu par la division du nombre d’électeurs enrôlés de cette province par le quotient électoral ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés de cette circonscription par le même quotient électoral ; »
Comme on peut aisément se rendre compte, la fraude à la loi, donc à la volonté populaire, et le risque de glissement ont consisté à remplacer les termes électeurs enrôlés par ceux de nombre d’habitants. Or ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et d’identification de la population.
- DE L’ARTICLE 145 ALINEA 3 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est ainsi libellée : « il (le nombre de sièges à pourvoir à chaque Assemblée Provinciale) est calculé proportionnellement au nombre d’habitants de la province. » alors que le texte de l’article 145 de la loi n°06/006 du 09 mars 2006 était conçu de la manière suivante : « Le nombre de sièges à pourvoir pour chaque Assemblée provinciale est de :
- 48 députés provinciaux pour les provinces de plus de 2.500.000 électeurs enrôlés;
[list=2]
[*]42 députés provinciaux pour les provinces entre 2.000.001 et 2.500.000 électeurs enrôlés ;
[*]36 députés provinciaux pour les provinces entre 1.500.001 et 2.000.000 électeurs
[/list]
enrôlés ;
[list=4]
[*]30 députés provinciaux pour les provinces entre 1.000.001 et 1.500.000 électeurs enrôlés ;
[/list]
[list=5]
[*]24 députés provinciaux pour les provinces entre 500.001 et 1.000.000 électeurs
[/list]
enrôlés;
[list=6]
[*]18 députés provinciaux pour les provinces de 500.000 électeurs enrôlés et moins
[/list]
On voit ici également la volonté des parlementaires de janvier 2015, de soumettre l’organisation des élections provinciales aux résultats de recensement et d’identification de la population et non plus au nombre d’électeurs enrôlés.
- DE L’ARTICLE 146 ALINEA 1ER POINTS 1 ET 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015
Cette disposition est conçue comme suit : « Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
- un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre total d’habitant de cette province par le nombre de siège à pourvoir à l’Assemblée Provinciale ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription est obtenu par la division du nombre total d’habitants dans cette circonscription par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ; »
Et l’alinéa 2 de cette disposition dit que les dispositions de cet article s’appliquent mutatis mutandis aux élections des conseillers municipaux de secteur ou de chefferie.
Alors que, l’article 146 de la loi du 09 mars 2006 qui n’avait pas connu de modification en 2011 était ainsi conçu :
« Chaque circonscription électorale a droit à un nombre de députés provinciaux égal au résultat des opérations suivantes :
- Un quotient électoral par province est obtenu en divisant le nombre d’électeurs enrôlés dans la province par le nombre de sièges à pourvoir à l’Assemblée de la province ;
- le nombre de sièges à pourvoir dans chaque circonscription et obtenu par la division du nombre total d’électeurs enrôlés dans cette circonscription par le quotient électoral de la province ; ».
L’alinéa 2 de cette disposition disait que les dispositions de cet article s’appliquaient mutatis mutandis, aux élections des conseillers municipaux, de secteur ou de chefferie.
Ici également, les parlementaires de janvier 2015 ont remplacé les termes ‘‘ électeurs enrôlés ‘’ par ceux de ‘’ nombre total d’habitants ’’.
- DES ARTICLES 192 ALINEA 1ER ET 208 ALINEA 1ER DE LA LOI DE JANVIER 2015
Ces dispositions, tout en constituant une répétition inutile, en ce que l’article 146 s’applique aux élections municipales, celles des conseillers de secteur ou de chefferie. Nous notons également que les termes ‘‘ électeurs enrôlés ‘’ ont été remplacés par ceux de ‘‘ nombre total d’habitants ’’.
[list=2015]
[*]DE L’ARTICLE 237 ter ALINEA 2 DE LA LOI DE JANVIER 2015.
[/list]
Pour parachever l’œuvre du glissement au-delà de 2016, l’article 237 ter dispose : « les dispositions des articles 12 alinéa 4, 145 alinéa 3, 146, 192 alinéa 1er et 208 alinéa 1er ne s’appliquent pas aux scrutins électoraux des cycles 2006 et 2011 non encore organisés ». Ce qui revient à dire qu’on revient au schéma soutenu par l’autorité morale de la majorité présidentielle, suivi en cela par l’Abbé MALUMALU, schéma consistant à l’organisation d’abord des élections locales, municipales, urbaines et provinciales avant celles législatives et présidentielle.
Or, on le sait : ces scrutins ne peuvent pas prendre moins de deux ans pour leur tenue. En conséquence, le schéma du glissement est bien tracé par trois scénarios, sinon quatre : le recensement et l’identification de la population ; La tenue des scrutins électoraux de 2006 et 2011 non encore organisés pour prendre du temps, bloquer le financement des opérations électorales, et le cas échéant, on pourrait imaginer le montage d’une fausse rébellion.
De tout ce qui précède, nous constatons avec grande déception que le législateur congolais de janvier 2015 a maintenu le recensement et l’identification de la population comme condition préalable à l’organisation des élections législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales de 2016. Cela ressort clairement des dispositions de la loi que nous avons passées en revue.
Ainsi, en l’état actuel de cette législation, les députés nationaux, sénateurs, députés provinciaux, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs ne pourront être remplacés par une nouvelle législature qu’au-delà de 2016, et donc il y aura glissement.
Aussi, quand bien même, l’alinéa 3 de l’article 8 a été élagué, le risque d’un glissement n’est pas totalement exclu, car au cas où la CENI envisagerait de coupler les élections présidentielle et législatives, elle serait tenue aux résultats du recensement, en ce que pour la tenue de ces dernières, il faut compter pour la répartition des sièges avec le nombre d’habitants exigé par la loi électorale de janvier 2015 dans chaque circonscription, et donc avec les résultats du recensement et d’identification de la population.
Dans ces conditions, même si un nouveau Président de la République sera élu en 2016, il sera tenu de gouverner avec la majorité parlementaire actuellement en place au cas où les scrutins présidentiel et législatifs seraient séparés.
Ainsi, tout compte fait, nous concluons que le législateur de janvier 2015 a trompé la vigilance du peuple Congolais en supprimant l’alinéa 3 de l’article 8 alors que d’autres dispositions du même texte retiennent l’esprit et la lettre de ladite disposition prétendument supprimée. Il en est ainsi des articles 115, 145 alinéa 1er, 146, 192, 208 et 237 ter.
Maître KABENGELA ILUNGA Jean-Marie
http://democratiechretienne.org/2015/02/10/loi-electorale-de-janvier-2015-me-kabengela-recensement-toujours-exige/
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
RDC: 5 CONDITIONS AVANT D’ALLER AUX ÉLECTIONS
par FreeDiomi le 12 février 2015
[img(555.8px,528.8px)]http://static.blog4ever.com/2011/02/467504/artfichier_467504_4497893_201501303611877.jpg[/img]
____________________________________________________
(1)- PUBLICATION DU CALENDRIER ÉLECTORAL GLOBAL.
(2)- PUBLICTION DU RAPPORT FINAL DE L’OPÉRATION DE NETTOYAGE DU FICHIER ÉLECTORAL DE 2011.
(3)- AUDIT INDÉPENDANT DU FICHIER ÉLECTORAL.
(4)- RÉVISION DU FICHIER ÉLECTORAL PAR UNE CENI RESTRUCTURÉE, ET CE APRES L’AUDIT INDÉPENDANT.
(5) LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES CAR IL EST IMPOSSIBLE D’ORGANISER DES ELECTIONS DANS UNE PRISON A CIEL OUVERT
SINON RIEN !!!!!!
» On n’achète pas un chat dans un sac ! »
************************
NB:
—-
La CENI [dans laquelle siègent des représentants du pouvoir et de l’opposition] compte organiser avec l’aide de l’assistance internationale encore une fois le bourrage des urnes, et ce en faisant « voter » plus de 9.8 millions de faux électeurs sur un collège électoral de 32 millions d’électeurs enrôlés au 24 juillet 2011 !!!
Pour une très large diffusion !!!
APRODEC/DC
http://democratiechretienne.org/2015/02/12/rdc-5-conditions-avant-daller-aux-elections/
par FreeDiomi le 12 février 2015
RDC: 5 CONDITIONS AVANT D’ALLER AUX ÉLECTIONS 2015-2016
[img(555.8px,528.8px)]http://static.blog4ever.com/2011/02/467504/artfichier_467504_4497893_201501303611877.jpg[/img]
Le corps électoral en RDC étant à ce jour inconnu ! bientôt le retour de manifestations pacifiques organisées par les parts d’opposition et les organisation de la société civile devant le siège de la Commission électorale indépendante (CENI) à Kinshasa
5 CONDITIONS AVANT D’ALLER AUX ÉLECTIONS 2015-2016
(1)- PUBLICATION DU CALENDRIER ÉLECTORAL GLOBAL.
(2)- PUBLICTION DU RAPPORT FINAL DE L’OPÉRATION DE NETTOYAGE DU FICHIER ÉLECTORAL DE 2011.
(3)- AUDIT INDÉPENDANT DU FICHIER ÉLECTORAL.
(4)- RÉVISION DU FICHIER ÉLECTORAL PAR UNE CENI RESTRUCTURÉE, ET CE APRES L’AUDIT INDÉPENDANT.
(5) LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES CAR IL EST IMPOSSIBLE D’ORGANISER DES ELECTIONS DANS UNE PRISON A CIEL OUVERT
SINON RIEN !!!!!!
» On n’achète pas un chat dans un sac ! »
************************
NB:
—-
La CENI [dans laquelle siègent des représentants du pouvoir et de l’opposition] compte organiser avec l’aide de l’assistance internationale encore une fois le bourrage des urnes, et ce en faisant « voter » plus de 9.8 millions de faux électeurs sur un collège électoral de 32 millions d’électeurs enrôlés au 24 juillet 2011 !!!
Pour une très large diffusion !!!
APRODEC/DC
http://democratiechretienne.org/2015/02/12/rdc-5-conditions-avant-daller-aux-elections/
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
UN CALENDRIER POUR UN GLISSEMENT PROGRAMME
par FreeDiomi le 13 février 2015
RDC: UN CALENDRIER SOUS PRESSION INTERNATIONALE
1
12 fév 2015
2016, ceni, congo, élections, kabila, RDC
par Christophe RIGAUD
La Commission électorale (CENI) a annoncé la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives le 27 novembre 2016. Un calendrier délivré « sous contrainte des bailleurs de fonds et des Etats-unis » pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui le juge « irréalisable ».
[img(740.8px,337.79999999999995px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/02/Centre-de-compilation-Katanga-élections-2011.jpg[/img]
C’est dans un climat politique très tendu que la Commission électorale congolaise (CENI) a rendu publique aujourd’hui son « calendrier électorale global » (1) pour 2015 et 2016. En moins de deux ans, la République démocratique du Congo (RDC) doit être en mesure d’organiser sept scrutins électoraux. Après plusieurs mois d’atermoiements et de violentes manifestations meurtrières mi-janvier 2015, la CENI sort enfin de son mutisme et publiant un calendrier électoral complet. La date la plus attendue est évidemment celle de la prochaine présidentielle. L’opposition congolaise craint que le président Joseph Kabila, que la Constitution interdit de se représenter, ne cherche à faire « glisser » le calendrier pour rester au pouvoir. La CENI a donc fixé la date de la présidentielle, couplée avec les législatives, au 27 novembre 2016. Une échéance conforme à la Constitution congolaise. Auparavant, devront se tenir les élections des députés provinciaux et les élections locales, le 25 octobre 2015, puis viendront les élections sénatoriales le 17 janvier 2016 et celles des gouverneurs de provinces le 31 janvier 2016.
Le pouvoir « dos au mur »
Pourtant, de nombreux observateurs doutent de la crédibilité de ces dates, dans un timing « très serré », et ou le « financement n’est pas encore assuré ». Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un parti d’opposition qu’il dirige depuis Paris, « Kinshasa n’avait plus le choix. Le pouvoir est dos au mur, acculé, et obligé de publier ce calendrier, pressé par ses partenaires internationaux et ses bailleurs de fonds ». Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila fait face à une forte crise de légitimité, qui s’est transformée en crise politique profonde. Soupçonné de vouloir modifié la Constitution pour se représenter en 2016, Joseph Kabila en a été dissuadé par John Kerry en mai 2014, puis par François Hollande en novembre 2014 et enfin (et surtout) par le renversement de Blaise Compaoré, qui souhaitait également changer le texte fondamental pour se maintenir au pouvoir. Début 2015, de violentes manifestations contestaient dans les rues de Kinshasa la volonté du gouvernement de lier la tenue des prochaines élections à un recensement général de la population. Une opération qui pourrait prendre plusieurs années… et donc bien au-delà de 2016. L’alinéa litigieux a été retiré in-extremis. De reculades en reculades, le pouvoir se voyait donc dans l’obligation de publier un calendrier électoral dans le « respect constitutionnel ». « Sur le papier, ça tient la route, c’est une promesse qui fera plaisir aux bailleurs, nous confie Gaspard-Hubert Lonsi Koko, mais concrètement ce n’est pas réalisable. Le régime est dans une telle situation de faiblesse qu’il ne peut que dire oui à tout. La RDC n’est pas autonome sur son calendrier électoral ».
Financement « théorique »
La principale crainte de ce calendrier très serré : ce sont les finances. Même si les Etats-unis se sont déclarés partant pour aider au financement des scrutins, et si le président de la CENI, l’abbé Malu-Malu, a « déjà convenu avec le Premier ministre un plan de décaissement », l’argent nécessaire à l’organisation des scrutins (1,4 milliards de dollars) reste encore très « théorique ». « Le financement est un vrai problème, selon Gaspard-Hubert Lonsi Koko, l’argent prévu pour les élections est déjà parti pour faire la guerre à l’Est, notamment contre les FDLR. Il sera très facile pour la CENI de prendre le prétexte du manque d’argent pour repousser les élections ». Autre inquiétude : le recensement, qui, même s’il n’est plus lié à l’élection présidentielle, est indispensable pour la bonne tenue des élections provinciales. « Pour comptabiliser le nombre de siège à pourvoir, il faut obligatoirement connaître le nombre d’électeurs », explique le responsable du RDPC. En reportant les élections provinciales, la tenue de la présidentielle en novembre 2016 n’est donc plus complètement assurée. Le thèse du « glissement électoral » a donc encore la peau dure du côté de l’opposition, qui n’imagine pas une seule seconde Joseph Kabila raccrocher les gants en 2016.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
http://democratiechretienne.org/2015/02/13/un-calendrier-pour-un-glissement-programme/
par FreeDiomi le 13 février 2015
RDC: UN CALENDRIER SOUS PRESSION INTERNATIONALE
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12 fév 2015
2016, ceni, congo, élections, kabila, RDC
par Christophe RIGAUD
La Commission électorale (CENI) a annoncé la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives le 27 novembre 2016. Un calendrier délivré « sous contrainte des bailleurs de fonds et des Etats-unis » pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, qui le juge « irréalisable ».
[img(740.8px,337.79999999999995px)]http://afrikarabia.com/wordpress/wp-content/uploads/2015/02/Centre-de-compilation-Katanga-élections-2011.jpg[/img]
C’est dans un climat politique très tendu que la Commission électorale congolaise (CENI) a rendu publique aujourd’hui son « calendrier électorale global » (1) pour 2015 et 2016. En moins de deux ans, la République démocratique du Congo (RDC) doit être en mesure d’organiser sept scrutins électoraux. Après plusieurs mois d’atermoiements et de violentes manifestations meurtrières mi-janvier 2015, la CENI sort enfin de son mutisme et publiant un calendrier électoral complet. La date la plus attendue est évidemment celle de la prochaine présidentielle. L’opposition congolaise craint que le président Joseph Kabila, que la Constitution interdit de se représenter, ne cherche à faire « glisser » le calendrier pour rester au pouvoir. La CENI a donc fixé la date de la présidentielle, couplée avec les législatives, au 27 novembre 2016. Une échéance conforme à la Constitution congolaise. Auparavant, devront se tenir les élections des députés provinciaux et les élections locales, le 25 octobre 2015, puis viendront les élections sénatoriales le 17 janvier 2016 et celles des gouverneurs de provinces le 31 janvier 2016.
Le pouvoir « dos au mur »
Pourtant, de nombreux observateurs doutent de la crédibilité de ces dates, dans un timing « très serré », et ou le « financement n’est pas encore assuré ». Pour Gaspard-Hubert Lonsi Koko, du Rassemblement pour le Développement et la Paix au Congo (RDPC), un parti d’opposition qu’il dirige depuis Paris, « Kinshasa n’avait plus le choix. Le pouvoir est dos au mur, acculé, et obligé de publier ce calendrier, pressé par ses partenaires internationaux et ses bailleurs de fonds ». Depuis sa réélection contestée de 2011, Joseph Kabila fait face à une forte crise de légitimité, qui s’est transformée en crise politique profonde. Soupçonné de vouloir modifié la Constitution pour se représenter en 2016, Joseph Kabila en a été dissuadé par John Kerry en mai 2014, puis par François Hollande en novembre 2014 et enfin (et surtout) par le renversement de Blaise Compaoré, qui souhaitait également changer le texte fondamental pour se maintenir au pouvoir. Début 2015, de violentes manifestations contestaient dans les rues de Kinshasa la volonté du gouvernement de lier la tenue des prochaines élections à un recensement général de la population. Une opération qui pourrait prendre plusieurs années… et donc bien au-delà de 2016. L’alinéa litigieux a été retiré in-extremis. De reculades en reculades, le pouvoir se voyait donc dans l’obligation de publier un calendrier électoral dans le « respect constitutionnel ». « Sur le papier, ça tient la route, c’est une promesse qui fera plaisir aux bailleurs, nous confie Gaspard-Hubert Lonsi Koko, mais concrètement ce n’est pas réalisable. Le régime est dans une telle situation de faiblesse qu’il ne peut que dire oui à tout. La RDC n’est pas autonome sur son calendrier électoral ».
Financement « théorique »
La principale crainte de ce calendrier très serré : ce sont les finances. Même si les Etats-unis se sont déclarés partant pour aider au financement des scrutins, et si le président de la CENI, l’abbé Malu-Malu, a « déjà convenu avec le Premier ministre un plan de décaissement », l’argent nécessaire à l’organisation des scrutins (1,4 milliards de dollars) reste encore très « théorique ». « Le financement est un vrai problème, selon Gaspard-Hubert Lonsi Koko, l’argent prévu pour les élections est déjà parti pour faire la guerre à l’Est, notamment contre les FDLR. Il sera très facile pour la CENI de prendre le prétexte du manque d’argent pour repousser les élections ». Autre inquiétude : le recensement, qui, même s’il n’est plus lié à l’élection présidentielle, est indispensable pour la bonne tenue des élections provinciales. « Pour comptabiliser le nombre de siège à pourvoir, il faut obligatoirement connaître le nombre d’électeurs », explique le responsable du RDPC. En reportant les élections provinciales, la tenue de la présidentielle en novembre 2016 n’est donc plus complètement assurée. Le thèse du « glissement électoral » a donc encore la peau dure du côté de l’opposition, qui n’imagine pas une seule seconde Joseph Kabila raccrocher les gants en 2016.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia
http://democratiechretienne.org/2015/02/13/un-calendrier-pour-un-glissement-programme/
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
IL FAUT INVERSER L ORDRE DU CALENDRIER ELECTORAL: LA PRESIDENTIELLE D’ABORD
par FreeDiomi le 13 février 2015
par FreeDiomi le 13 février 2015
Ceni : Un milliard de dollars US pour les élections générales. Ouf! Une vue de la façade su siège de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) Est-ce le début de la fin d’une saga électorale? La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a publié, jeudi 12 février, par la bouche de son vice-président André Mpungwe Songo, le calendrier global des élections générales. Le président de la Ceni, lui, serait en Afrique du Sud. Le coût fait frémir : 1.145.408.680 USD. « Auditionné » le 21 janvier 2014 à la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat du Royaume de Belgique, Apollinaire Malumalu, avait estimé le montant de l’ensemble des opérations électorales à 750.212.788 $ US. Comment est-on passé du simple au double? Que sont devenus les matériels (urnes en plastique, ordinateurs, autres kits etc.) utilisés lors des consultations politiques du 28 novembre 2011? Ne devrait-on pas commencer par auditer la Ceni? C’est trop beau pour être vrai! Jeudi 12 février, l’Agence congolaise de presse (ACP) s’est comportée en une agence de presse digne de ce nom. Dans le contexte congolo-congolais, elle a fait preuve d’une célérité plutôt inhabituelle en rapportant en un « temps record » deux « événements » survenus le même jeudi. Dans une première dépêche, l’ACP annonce la promulgation, par ordonnance présidentielle rendue publique jeudi, de la très controversée loi électorale modifiée et complétée relative à l’organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, municipales, urbaines et locales.Dans une seconde dépêche, on peut lire en liminaire : « La prochaine élection présidentielle aura lieu le 27 novembre 2016, selon le calendrier électoral global publié jeudi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le 13 juillet 2016, la Ceni rendra public la liste définitive des candidats à cette élection. Les résultats définitifs de l’élection présidentielle seront connus le 17 décembre et le nouveau chef de l’État élu prêtera le serment constitutionnel le 20 décembre 2016″. Que se cache-t-il derrière cet empressement? Les législatives seront combinées avec la présidentielle. « Patriotisme » Contrairement au vote en 2006 et 2011, la Commission électorale donne préséance à la « démocratie locale » par la tenue des élections provinciales, urbaines, municipales et locales. Celles-ci sont fixées au 25 octobre 2015, suivies par les sénatoriales (7 janvier 2016) et les municipales (20 janvier 2016). L’investiture des gouverneurs de province est prévue le 21 février 2016. Pour la petite histoire, l’annonce du calendrier de la Ceni a été faite non pas par Apollinaire Malumalu mais par le vice-président André Mpungwe Songo. L’absence du président de la Ceni à un moment autant crucial que solennel a suscité des spéculations sur l’état de santé de l’intéressé. Où est-il passé? « Il est en Afrique du Sud », dit-on. La cérémonie a-t-elle été précipitée pour désamorcer les pressions socio-diplomatiques? L’avenir le dira. André Mpungwe Songo a exhorté « tout le monde au patriotisme » afin de permettre à la Ceni « d’exécuter ce calendrier et de préserver la paix ». Il a, par ailleurs, invité les « partenaires de la RDC à honorer leurs promesses ». Cette dernière phrase tranche avec l’optimisme affiché par Malumalu, cité par radio Okapi : « la Ceni a déjà convenu avec le gouvernement un plan de décaissement pour le financement des élections ». « Agenda caché » Le calendrier électoral global de la Ceni appelle au moins trois observations. Primo : Le calendrier lui-même. Ce n’est pas la première fois que cet organisme public dit indépendant publie un agenda électoral. Auditionné le 21 janvier 2014 à la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat de Belgique, Apollinaire Malu-Malu, avait indiqué que le Congo allait organiser des élections urbaines (conseillers urbains, maires), municipales (conseillers municipaux et bourgmestres) et locales (conseillers de secteur et chefferie) à partir du mois de février 2015. Les élections au niveau provincial, l’élection présidentielle et les législatives devraient avoir lieu en novembre 2016. La proclamation des résultats aura lieu au mois de décembre. Le 26 mai 2014, à Kinshasa, Malumalu de changer son fusil d’épaule en déclarant que l’organisation du scrutin municipal et local (conseillers des communes, secteurs et des chefferies) est fixée au 14 juin 2015 ; le scrutin des conseillers urbains, des bourgmestres et des chefs de secteurs pour le 29 août 2015 et enfin l’élection des maires et maires adjoints pour le 15 octobre 2015. Secundo : le coût des opérations électorales. Lors de son séjour bruxellois en janvier 2014, le président de la Ceni avait déclaré aux membres de la Commission des Relations extérieures de la chambre et du sénat belge que « le budget électoral a été arrêté à 750.212.788 $ US ». Et d’ajouter : « Le gouvernement est prêt à financer les consultations politiques au niveau local. Un montant d’un import de 9 millions $ US aurait déjà été décaissé ». S’agissant des autres scrutins, soulignera-t-il, l’exécutif national espère contribuer à hauteur de 80% de l’ensemble du budget. La main de la Ceni restait néanmoins tendue en direction des « partenaires extérieurs» afin d’obtenir le solde. Question : comment expliquer que l’enveloppe arrêtée jadis dans une monnaie aussi stable que le dollar américain soit passée, comme par enchantement, du simple au double? Est-ce pour « donner à manger » à tout le monde? Tertio : la priorité donnée aux élections provinciales et locales. Depuis son accession à la tête de l’Etat un certain 26 janvier 2001, « Joseph Kabila » ne s’est jamais soucié de la « démocratie locale ». A preuve, les élections municipales et locales ont été purement et simplement ignorées en 2006. Il en est de même lors des consultations politiques du 28 novembre 2011. « Il n’y a pas d’argent », clamait Daniel Mulunda Ngoy, alors président de la défunte « Cei ». La vocation tardive des « kabilistes » à donner préséance aux élus locaux dissimulent quelques calculs politiciens. Depuis 2006 à ce jour, quasiment tous les chefs des exécutifs provinciaux portent la double casquette de gouverneur et de président de la section provinciale du parti présidentiel « PPRD » (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie). Depuis 2001 à ce jour, tous les commissaire des districts et les administrateurs de Territoire sont nommés par « Joseph Kabila ». Ils lui doivent tout. Au ministère de l’Intérieur trône actuellement Evariste Boshab qui porte également la casquette de secrétaire général du PPRD. On le voit, la « territoriale » se trouve entre les mains des membres de la mouvance kabiliste. Il en est de même de l’armée, de la police et des « services ». « Nous devons conserver le pouvoir », avait déclaré Boshab lors du mini-congrès du PPRD, en avril 2014, à Mbandaka. Une chose paraît sûre : « Joseph Kabila » n’a pas encore dit son dernier mot. Son empressement à promulguer la loi électorale et à faire publier le calendrier électoral suggère l’existence d’un « agenda caché ». Que faire? Pour éviter une nouvelle crise post-électorale, la Ceni doit inverser l’ordre de priorité en donnant préséance à l’élection présidentielle couplée aux législatives. Ces scrutins seront suivis par le vote au niveau provincial et sénatorial. Les élections urbaines, municipales et locales seront organisées par les dirigeants de la prochaine législature. Avantages : minimiser le coût et garantir l’impartialité des pouvoirs publics. En 2006, les élections (présidentielle, législatives, provinciales, sénatoriales) ont été financées à 90% (450 millions $ US) par la « communauté internationale ». Le gouvernement congolais n’aurait apporté que 10% de l’enveloppe. A l’époque, les « nationalistes de gauche » autoproclamés n’avaient trouvé rien à redire. Lors des scrutins chahutés de 2011, « Joseph Kabila » et ses « amis » non-autrement identifiés avaient délié les cordons de la bourse. Montant estimé : 750 millions $US. Il faut espérer que la publication du « calendrier électoral global » de la Ceni aura le mérite de mettre fin à une pitoyable saga qui n’a pas grandi la « jeune démocratie congolaise ». Tout a commencé avec la publication de l’ouvrage « Entre la révision de la Constitution et l’inanition de la nation » d’Evariste Boshab. Une publication suivie par les travaux des concertations nationales et les déclarations à l’emporte-pièce des caciques de la « majorité présidentielle » de faire réviser la Constitution. Objectif : faire sauter les articles 70 et 220 qui empêchent le « raïs » à briguer un troisième mandat. « Il n’est pas intellectuellement honnête d’affirmer que la possibilité pour un dirigeant de solliciter plus de deux mandats électoraux serait assimilable ipso facto à l’avènement d’un système non démocratique », écrivait le ministre Lambert Mende en réponse à une tribune, publiée en octobre dernier dans Jeune Afrique, par la secrétaire d’Etat adjoint US aux Affaires africaines Linda Thomas-Greenfield. On notera que l’article 73 de la Constitution est violée le calendrier publié. Cette dispose impose la tenue de l’élection présidentielle dans un délai de 90 jours avant l’expiration du mandat du président en exercice. En attendant que « Joseph Kabila » décide d’exercer le ministère de la parole pour fixer l’opinion sur sa « détermination » à respecter l’alternance démocratique, il faut être un parfait naïf pour penser que l’actuel chef de l’Etat a été visité par « l’Esprit des lois » et qu’il est enfin disposé à quitter le pouvoir « de manière civilisée »… Baudouin Amba Wetshi © Congoindépendant 2003-2015 http://democratiechretienne.org/2015/02/13/il-faut-inverser-l-ordre-du-calendrier-electoral-la-presidentielle-dabord/ |
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
La parodie 2006 et 2011 risque de se répéter
tempête des tropiques du 13/02/15
tempête des tropiques du 13/02/15
Quid de la crise de légitimité ?
Les politiciens congolais qui se disent opposants ont tort de renoncer à batailler avec constance et persévérance pour le triomphe de la vérité des urnes, et arriver ainsi à résoudre la sempiternelle crise de légitimité.
Ils se montrent désormais préoccupés seulement des élections de 2016, auxquelles ils pressentent la victoire déjà à leur portée. Ils en sont sûrs d’autant plus que Joseph Kabila, constitutionnellement disqualifié pour briguer un troisième mandat, sera alors hors-concours. Ils se trompent lourdement qu’ils se souviennent des élections de 2006 et de 2011.
Les résultats publiés et les victoires proclamées n’étaient pas du tout le reflet de ceux des bulletins de vote déposés dans les urnes. Il en sera de même en 2016, ne leur en déplaise. Ils seront tristement rattrapés par cette question de la vérité des urnes pour laquelle ils ont lâchement abandonné la lutte, ayant préféré aller plus vite que la musique en lâchant la proie pour l’ombre. Ils s’imaginent bien à tort que la vérité des urnes est une affaire de l’UDPS et Tshisekedi ; eux ne sont pas concernés.
Quelles garanties certaines ont-ils que les élections de 2016 seront comme ils souhaiteraient qu’elles soient, c’est-à-dire absolument différentes des précédentes de 2006 et 2011, exemptes de falsification des résultats réels et de renversement de l’ordre d’arrivée, mettant le score sens dessus dessous ?
Les tireurs de ficelles impérialistes qui téléguident discrètement de leur propre autorité le parachutage des dirigeants en RDC et ailleurs en Afrique noire, seraient-ils devenus des anges ou des petits saints pour laisser les Congolais accomplir librement leur autodétermination en 2016 ? Loin de là en tout cas.
Les tireurs de ficelles impérialistes qui téléguident discrètement de leur propre autorité le parachutage des dirigeants en RDC et ailleurs en Afrique noire, seraient-ils devenus des anges ou des petits saints pour laisser les Congolais accomplir librement leur autodétermination en 2016 ? Loin de là en tout cas.
Ce n’est pas pour les beaux yeux du peuple congolais qu’ils s’investissent dans l’organisation des élections, se déclarent disposés à y contribuer financièrement, déconseillent vivement aux dirigeants arrivés au terme de leur dernier mandat, la modification des constitutions pour s’éterniser au pouvoir, insistent sur le respect strict de l’échéance etc… Pour eux, les élections en Afrique noire sont purement symboliques, mais pas significatives des aspirations des peuples et de l’évolution de l’exercice de la démocratie en Afrique.
Jamais deux sans trois
Ils font tout cela dans leur propre intérêt, n’en déplaise à ceux qui se drapent dans une vaine souveraineté qu’eux-mêmes ont aliénée pour se faire parrainer et propulser au pouvoir, se ravalant au rang d’intendants soumis des néocolonialistes dans leurs propres pays. Ils se font adopter et utiliser pour empêcher les leaders populaires, patriotes, nationalistes d’accéder au pouvoir, car considérés comme des éléments imprévisibles, incontrôlables, insoumis, qu’on ne saurait manipuler.
Washington, l’Union européenne, et d’autres pays occidentaux s’engagent à financer les élections dans l’espoir ferme et avec la conviction de les contrôler et de les faire gagner par leur propre candidat.
Ils feront en 2016 ce qu’ils ont fait en 2006 et 2011. Les opposants qui se croient populaires et sûrs d’accéder au sommet du pouvoir seront déçus. Il s’ensuivra naturellement des contestations en cascade et le rejet des résultats proclamés. Ce sera le retour à la case du départ avec la relance de la crise de légitimité. Les politiciens congolais seront rattrapés par cette équation qu’ils considèrent dédaigneusement aujourd’hui comme le cadet de leurs soucis. Ils donnent l’impression qu’ils ne sont pas visionnaires.
Leur unique et majeure préoccupation est de voir Joseph Kabila hors de la compétition, s’imaginant naïvement que son successeur sera celui que le peuple aura élu.
Ce qui s’est passé en 2006 a été réédité en 2011, mais jamais deux sans trois. Les impérialistes occidentaux qui tirent toujours les ficelles et laissent les politiciens congolais fantasmer aujourd’hui, savent comment s’y prendre pour que le vainqueur du scrutin soit celui sur qui ils auront jeté leur dévolu.
C’est ça la vérité ; elle est dure et cruelle, pénible à entendre. On va encore crier des résultats non conformes à la vérité des urnes, d’où la contestation de la légitimité de celui qui aura été proclamé vainqueur.
L’irresponsabilité, la versatilité, l’inconstance et la légèreté des politiciens congolais n’autorisent pas à croire que les choses évolueront autrement aux élections de 2016. Ce n’est pas verser dans un pessimisme outre que de faire une analyse aussi froide tirée de l’expérience de 2006 et 2011, et en tenant compte des travaux d’approche auxquels se livrent actuellement des puissances occidentales et leurs plénipotentiaires. Ce sont des choses que tout le monde observe mais comprend différemment.
Des protégés ingrats
Les élections dont les résultats proclamés officiellement ne sont pas l’expression des aspirations des peuples, amènent au pouvoir des dirigeants impopulaires et sadiques, à la solde de leurs parrains étrangers. Ce sont des dictateurs enclins à s’enrichir facilement et rapidement et à maltraiter la population, et qui, à la longue, ne s’embarrassent pas de scrupules pour donner du fil à retordre aux occidentaux qui les ont propulsés indûment au pouvoir.
C’est alors que blessés dans leur amour-propre, les protecteurs scellent irrévocablement la mise à l’écart des protégés ingrats et arrogants. C’est ce qui se passe en Afrique noire actuellement, avec la descente du Burkinabé Blaise Compaoré de son piédestal. Depuis lors, tout est mis en œuvre pour tous les » présidents à vie » qui ont encore du retard à l’allumage.
On profite d’habitude de manifestations populaires de grogne ou d’élections symboliques pour les remplacer par d’autres protégés considérés comme soumis et serviles à la solde des néocolonialistes. Mais pas de leaders patriotes, nationalistes, populaires ou charismatiques, dont les impérialistes sont viscéralement hostiles à l’accession au pouvoir.
La crise va resurgir
Pour avoir abandonné le combat pour le triomphe de la vérité des urnes de 2011, les opposants ont pactisé avec la crise de légitimité. Ils doivent s’attendre à la voir resurgir, car les résultats de fameuses élections tant attendues ne seront pas nécessairement ce qu’ils pensent naïvement qu’ils seront. Les Congolais peinent encore à accomplir librement leur autodétermination.
Ils se heurtent toujours à une barrière discrète mais puissante d’intérêts néocolonialistes qui téléguident la désignation de leurs dirigeants, et cela de leur propre autorité, au mépris révoltant des aspirations du peuple souverain.
Les politiciens discutaillent et se disputent mesquinement pour la course au pouvoir, peu soucieux de chercher à pénétrer la réalité du phénomène » élections » dans ce pays, et qui sont toujours problématique, dont les résultats publiés officiellement ne sont jamais le reflet des urnes. Faut-il une révolution populaire pour percer ce mystère et mettre un terme à la comédie ?
Par Jean N’saka wa N’saka/ Journaliste indépendant
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
ELECTIONS + RECENSEMENT DE LA POPULATION = 2 MILLIARDS DE DOLLARS
PRESQUE 25% DU BUDGET NATIONAL
QUAND ON SAIT QUE LES INSTITUTIONS EN PLACE- A ELLES SEULES - BOUFFENT 68% DES ENTREES PUBLIQUES - ET CELA AVANT LE DECOUPAGE ELECTORAL EN 26 PROVINCES - CELA VEUT DIRE QU EN 2015 ET 2016 L ETAT CONGOLAIS NE SERA PLUS EN MESURE D ASSURER AUCUN SERVICE PUBLIC , FAUTE DE FONDS, AU MOINS QUE LA CI ACCEPTE DE FINANCER ENTIEREMENT UN BUDGET ELECTORAL GARGANTUESQUE GERE PAR UN POUVOIR KLEPTOCRATE PARTANT QUI VEUT MANIFESTEMENT FAIRE DES ELECTIONS UN FOND DE COMMERCE AVANT SON DEPART ...
A NOTER QUE LE BUDGET ANNONCE PAR MALU MALU DEVANT LE SENAT BELGE L ANNEE PASSEE FAISAIT ETAT D UN BESOIN TOTAL DE 700.000 DE DOLLARS.
DEPUIS, CE BUDGET, ANNONCE CURIEUSEMENT EN ABSENCE DU PRESIDENT DE LA CENI, A DOUBLE...
PRESQUE 25% DU BUDGET NATIONAL
QUAND ON SAIT QUE LES INSTITUTIONS EN PLACE- A ELLES SEULES - BOUFFENT 68% DES ENTREES PUBLIQUES - ET CELA AVANT LE DECOUPAGE ELECTORAL EN 26 PROVINCES - CELA VEUT DIRE QU EN 2015 ET 2016 L ETAT CONGOLAIS NE SERA PLUS EN MESURE D ASSURER AUCUN SERVICE PUBLIC , FAUTE DE FONDS, AU MOINS QUE LA CI ACCEPTE DE FINANCER ENTIEREMENT UN BUDGET ELECTORAL GARGANTUESQUE GERE PAR UN POUVOIR KLEPTOCRATE PARTANT QUI VEUT MANIFESTEMENT FAIRE DES ELECTIONS UN FOND DE COMMERCE AVANT SON DEPART ...
A NOTER QUE LE BUDGET ANNONCE PAR MALU MALU DEVANT LE SENAT BELGE L ANNEE PASSEE FAISAIT ETAT D UN BESOIN TOTAL DE 700.000 DE DOLLARS.
DEPUIS, CE BUDGET, ANNONCE CURIEUSEMENT EN ABSENCE DU PRESIDENT DE LA CENI, A DOUBLE...
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
RDC : quelles "contraintes" pour le calendrier électoral ?
[img(347.79999999999995px,197.8px)]http://www.jeuneafrique.com/photos/022015/013022015093211000000kabila.jpg[/img]Le président de République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, le 3 février 2015 à Bata © AFP
La prochaine élection présidentielle, couplée aux législatives, est prévue le 27 novembre 2016 en RDC. Selon la Commission électorale nationale indépendante (Céni), la tenue de ce scrutin reste malgré tout conditionnée à un certain nombre de "contraintes". Quelles sont-elles ?
Mis à jour à 10h39.
Jeudi 12 février, la date de la prochaine présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) a été fixée par la Commission nationale indépendante (Ceni) au 27 novembre 2016. L'élection présidentielle, à laquelle le chef de l’État Joseph Kabila n'a plus le droit de se présenter, doit avoir lieu le même jour que les élections législatives.
Selon le calendrier électoral, l'organisation des élections locales et provinciales auront lieu au scrutin direct le 25 octobre 2015. Viendront ensuite les sénatoriales, devant avoir lieu au scrutin indirect le 17 janvier 2016, et enfin la présidentielle et les législatives. Le nouveau président est censé prêter serment au plus tard le 20 décembre 2016, 5 ans jour pour jours après le début du deuxième mandat de Jospeh Kabila.
Ce calendrier respecte les délais électoraux prévus par la Constitution congolaise. Reste maintenant plusieurs questions en suspens, car l'organisation de ces différents scrutins est tenue à un certain nombre de contraintes devant chacune être levées, selon la Ceni, avant une "date critique".
>> Lire aussi RDC : Joseph Kabila a promulgué la nouvelle loi électorale
La contrainte financière
Pour la présidentielle et les législatives, Jean-Pierre Kalamba, le rapporteur de la Ceni, a évoqué "l'exécution du plan de décaissement des fonds" nécessaire à l'organisation des scrutins. En clair : il faut trouver de l'argent pour organiser les élections. Dans une interview à Radio Okapi, l’Abbé Apollinaire Malumalu a estimé que le coût global des élections s'élevait à plus d'un milliard d'euros.
Pour mobiliser cette énorme somme d'argent, Kinshasa espère que ses partenaires internationaux vont débloquer des fonds. La communauté internationale demandait depuis de longs mois la publication d'un échéancier pour décider du soutien financier qu'elle pourrait apporter au processus électoral congolais. C'est désormais chose faite.
La contrainte parlementaire
Seconde contrainte évoqué par la Ceni : le vote et la promulgation du projet de "loi de répartition des sièges" des députés sur le territoire national. Un redécoupage des circonscriptions électorales était dans les tiroirs de l'Assemblée nationale depuis plusieurs années mais n'a jamais été réalisé faute d'avancée sur la loi électorale et le recensement.
Logiquement, cette redéfinition devrait intervenir avant les élections législatives, prévues le 27 novembre 2016. La loi sur la répartition des sièges des députés à l'Assemblée nationale devra donc être votée et promulguée avant. Problème : cette loi dépend largement du recensement général, qui reste un préalable à l'organisation des législatives dans la nouvelle loi électorale. Or les législatives sont couplées à la présidentielle, ce qui posera sûrement problème au cas où les législatives seraient retardées.
Pour éviter cet écueil, le président de la Ceni, l'abbé Malumalu, avait lui-même recommandé dans une interview à Jeune Afrique la déconnexion des scrutins législatifs et présidentiel : "Très tôt, sans ambages et en toute transparence, la Ceni a attiré l'attention des responsables politiques sur ce problème. Ils ne peuvent pas dire qu'ils ne savent pas. Il leur appartient de revenir, ou pas, en arrière. C'est-à-dire de revenir à la délimitation des circonscriptions électorales en fonction du nombre d'électeurs, telle qu'elle existait auparavant, et non en fonction du nouveau recensement. Si l'on n'accepte pas de la déconnecter des législatives, la présidentielle risque d'être rattrapée à son tour par ce problème."
> Lire l'analyse : Loi électorale en RDC, les 10 nouveautés qui pourraient tout changer
La contrainte du fichier électoral
La mise à jour du fichier électoral est la dernière contrainte majeure relevée par la Céni. Un audit externe de ce fichier est prévu pour la fin du mois de mars prochain. Il est censé se terminer trois jours avant la convocation du corps électoral pour les élections locales et provinciales de fin octobre 2015.
L'objectif de cet audit est de mettre à jour la liste des électeurs congolais avant qu'ils se lancent dans un marathon électoral qui s'étalera d'octobre 2015 à novembre 2016.
(Avec AFP)
Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Élections | RDC : quelles "contraintes" pour le calendrier électoral ? | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
_________________
[b]“Le deuil, c’est pour la vie. Ca ne s’en va jamais, ça fait progressivement partie de vous, à chaque pas, à chaque souffle.”
Mathilde
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
Mathilde a écrit:
Tack Miss Mathilde
EYINDI NANU.. TOO TE ?
Quand le "parrain" EXIGE des élections dans les limites constitutionelles, quand le "parrain" parle du respect des droits de l´Homme..et pire de la question des FDLR end of the road
Quand vous allez voir la vidéo de Fayulu, Diongo, Moleka et Makila dans une université aux USA...on leur pose une question subtile mais important: QUI va diriger la TRANSITION si Kanambe quitte le pouvoir tout de suite?
La réponse de Fayulu est simple: Docteur MUKWEGE..jusqu´au mois de septembre 2016...en collaboration avec l´église Catholique
Aux USA, l´option du "Burkina" est sur la table, soki ba lingi ba bengana bango avant fin ya mandat..
GHOST
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
LA DEMOCRATIE CHRETIENNE ALERTE L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE SUR LA MENACE POUR LA PAIX REPRESENTEE PAR UN PROCESSUS ELECTORAL NON INCLUSIF, VICIE ET VISANT UN GLISSEMENT PROGRAMME DE TOUTES LES ECHEANCHES ELECTORALES EN RDC
par FreeDiomi le 15 février 2015
[*]Un processus électoral crédible est incompatible avec la présence en RDC de prisonniers politiques qui sont incarcérés à cause de leurs opinions ou bien leur appartenance à l’opposition politique, cela étant contraire au principe général de l’inclusivité.
[*]Le 19 janvier 2015 l’opposition politique congolaise dans son ensemble avait appelé la population congolaise à exercer son droit à défendre la Constitution en vertu de l’art. 64 de la Loi Fondamentale en vigueur en RDC, afin de demander le retrait pur et simple du Projet de Loi électoral présenté par le Ministre Boshab, Secrétaire Général du parti Présidentiel et Ministre de l’Intérieur, les amendements introduits visant à faire glisser les échéances électorales et permettre à l’actuelle majorité de conserver le pouvoir au delà de 2016. La DC tient à rappeler que par des manœuvres peu respectueuses du Règlement d’Ordre Intérieur de l’Assemblée Nationale, le Président de cette institution, à annoncé le retrait d’un simple alinéa du Projet de la loi électorale, faisant adopter, sans lecture préalable publique, l’ensemble de la dite loi amendées par les députés de la seule majorité, ceux de l’opposition ayant décid massivement de ne pas de siéger. Le retrait de ce simple alinéa 3 de l’art. 8 n’éloigne pas du tout la nécessité de la tenue d’un recensement général des électeurs comme condition préalable pour la tenue des scrutins locaux, provinciaux et nationaux. En effet, en parcourant la loi électorale amendée en absence de l’opposition politique et à la suite des manifestations du 19-20-21 janvier 2015, l’ on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et ensuite à l’organisations des élections.
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Dans ce contexte, le glissement de « toutes » les échéances électorales malheureusement persiste, vu que la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives, selon le calendrier électoral rendu publique le 12/02/2015. Cela veut dire que si les législatives seront retardées, faute de données issues du Recensement Général de la population qui n’a même pas démarré ses opérations, l’élection présidentielle aussi sera procrastinée, étant couplée à l’élection des députés nationaux, selon le dernier calendrier « global » rendu public par la CENI
[*]LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES OTAGES DU REGIME KABILA , AFIN DE PERMETTRE LA TENUE D’ELECTIONS EFFECTIVEMENT INCLUSIVES.
[*]LA PUBLICATION DU RAPPORT FINAL DE L’OPERATION DE NETTOYAGE DU FICHIER ELECTORAL DE 2011.
[*]LA TENUE D’UN AUDIT INDEPENDANT DU FICHIER ELECTORAL.
[*]LA REVISION DU FICHIER ELECTORAL PAR UNE CENI RESTRUCTUREE ET CELA APRES L’AUDIT INDEPENDANT.
[*]UNE ETUDE PRECISANT LE ROLE ET L’IMPACT DU RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION DANS LES DIFFERENTES OPERATIONS PLUS HAUT MENTIONNEES,
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par FreeDiomi le 15 février 2015
La Démocratie Chrétienne, DC en sigle, tient à rendre publique sa position par rapport au processus électoral en cours. A ce propos, le bureau politique de la DC tient à alerter l’opinion nationale et internationale sur les graves incohérences de l’actuel processus électoral qui constituent une menace contre la paix en RDC:
[list="text-align: justify;"][*]Un processus électoral crédible est incompatible avec la présence en RDC de prisonniers politiques qui sont incarcérés à cause de leurs opinions ou bien leur appartenance à l’opposition politique, cela étant contraire au principe général de l’inclusivité.
[*]Le 19 janvier 2015 l’opposition politique congolaise dans son ensemble avait appelé la population congolaise à exercer son droit à défendre la Constitution en vertu de l’art. 64 de la Loi Fondamentale en vigueur en RDC, afin de demander le retrait pur et simple du Projet de Loi électoral présenté par le Ministre Boshab, Secrétaire Général du parti Présidentiel et Ministre de l’Intérieur, les amendements introduits visant à faire glisser les échéances électorales et permettre à l’actuelle majorité de conserver le pouvoir au delà de 2016. La DC tient à rappeler que par des manœuvres peu respectueuses du Règlement d’Ordre Intérieur de l’Assemblée Nationale, le Président de cette institution, à annoncé le retrait d’un simple alinéa du Projet de la loi électorale, faisant adopter, sans lecture préalable publique, l’ensemble de la dite loi amendées par les députés de la seule majorité, ceux de l’opposition ayant décid massivement de ne pas de siéger. Le retrait de ce simple alinéa 3 de l’art. 8 n’éloigne pas du tout la nécessité de la tenue d’un recensement général des électeurs comme condition préalable pour la tenue des scrutins locaux, provinciaux et nationaux. En effet, en parcourant la loi électorale amendée en absence de l’opposition politique et à la suite des manifestations du 19-20-21 janvier 2015, l’ on constate que malgré la suppression de l’alinéa 3 de l’article 8, beaucoup d’autres dispositions de ladite loi maintiennent le recensement de la population comme condition préalable d’abord à la répartition des sièges dans une circonscription et ensuite à l’organisations des élections.
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Dans ce contexte, le glissement de « toutes » les échéances électorales malheureusement persiste, vu que la CENI tient à coupler les élections présidentielle et législatives, selon le calendrier électoral rendu publique le 12/02/2015. Cela veut dire que si les législatives seront retardées, faute de données issues du Recensement Général de la population qui n’a même pas démarré ses opérations, l’élection présidentielle aussi sera procrastinée, étant couplée à l’élection des députés nationaux, selon le dernier calendrier « global » rendu public par la CENI
Cela étant, la CENI ne pourra que connaître un blocage dû à la non répartition des sièges dans les circonscriptions électorales des députés nationaux, lequel blocage sera dû à la non maîtrise du nombre d’habitants par circonscription. Ce nombre d’habitants ne peut être connu qu’à la suite des opérations de recensement et identification de la population et l’identification des électeurs n’est pas preuve par la CENI, selon son chronogramme des opérations électorales présentées le 12/02/2015.
Voilà démontré que le Recensement Général des Habitants de la RDC demeure, jusqu’à présent, la condition préalable à la tenue de toutes les élections, y comprise l’élection présidentielle qui est couplée aux élections législatives.
Nous soutenons que l’effacement de l’alinéa 3 de l’art.8 de la Loi électorale n’était qu’une fausse concession, visant à tromper les manifestants et maquiller une agenda cachée toujours basée sur la dépendance de l’actuel processus électoral à le tenue d’un Recensement de la Population aux allures bibliques, aussi bien pour son budget éléphantesque que pour les contraintes relatives à son démarrage.
Vu ce qui précède, la Démocratie Chrétienne dénonce les manoeuvres de la majorité factice actuellement au pouvoir, visant à se cramponner aux manettes de l’ Etat congolais au delà des limites constitutionnelles des différents mandats politiques, y compris celui marquant le départ du président de la République sortant.
D’autant plus que la priorité donnée par le calendrier électoral dit Global – tel qu’annoncé par une Ceni dont la tête fait l’objet d’une plainte non instruite à ce jour – aux élections locales et provinciales, ne cache qu’une ruse de plus visant à retarder tout le processus électoral, surtout à cause du fait que les entités locales demeurent des entités administratives indéterminées, dont l’état congolais ne dispose de cartographie à ce jour.
Si à cela nous ajoutons la récente décision de découper les provinces de la RDC de 11 à 26 qui restent aussi indéterminée, sans cartographie et fictives à ce jour, cela donne une idée des problèmes concrets qui se posent à l’application du calendrier dit Global, curieusement présenté non par le président de la Ceni mais par un de ses adjoints.
Cette anomalie, qui est difficilement justifiable vu l’importance de ce document, est due certainement au fait que le budget gargantuesque exigé pour l’accomplissement de ce processus électoral dit Global, est presque le double de celui annoncé par le Président de la Ceni, M. Malu Malu en personne, auditionné par la Commission des Affaires étrangères du Sénat Belge le 21 janvier 2014.
Le bureau politique de la Démocratie Chrétienne tient aussi à souligner que les opérations incontournables relatives à la mise à jour du fichier électorale ne sont pas précisées, alors qu’elles sont indispensables pour éviter la fraude électorale.
Voilà pourquoi la Démocratie Chrétienne pose 5 conditions préalables à la tenue d’élection libres, démocratiques et transparentes, afin d’éviter le bourrage des urnes, faisant « voter »plus de 9,8 millions d’électeurs fictifs – déjà dénoncés en 2011- sur un collège électoral total de 32 millions d’électeurs enrôlés en juillet 2011 :
[list="text-align: justify;"][*]LA LIBERATION DE TOUS LES PRISONNIERS POLITIQUES OTAGES DU REGIME KABILA , AFIN DE PERMETTRE LA TENUE D’ELECTIONS EFFECTIVEMENT INCLUSIVES.
[*]LA PUBLICATION DU RAPPORT FINAL DE L’OPERATION DE NETTOYAGE DU FICHIER ELECTORAL DE 2011.
[*]LA TENUE D’UN AUDIT INDEPENDANT DU FICHIER ELECTORAL.
[*]LA REVISION DU FICHIER ELECTORAL PAR UNE CENI RESTRUCTUREE ET CELA APRES L’AUDIT INDEPENDANT.
[*]UNE ETUDE PRECISANT LE ROLE ET L’IMPACT DU RECENSEMENT GENERAL DE LA POPULATION DANS LES DIFFERENTES OPERATIONS PLUS HAUT MENTIONNEES,
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Vu ce qui précède, la Démocratie Chrétienne estime que le Calendrier dit Global présenté par la CENI est irréaliste, irréalisable et risque d’être à la base d’une crise politique majeure en RDC car, s’inscrivant dans la logique piégée de l’application de la Loi électorale révisée, il conduira la RDC vers un grave retard dans la tenue des élections à tous les niveaux.
Dans ce contexte de menace pour la paix intérieure, la Démocratie Chrétienne demande qu’un consensus national soit immédiatement recherché afin de prendre en compte les conditions préalables à la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques plus haut énoncées et surtout afin que la Commission électoral Nationale Indépendante révise son calendrier dans le sens d’invertir les priorités, plaçant à la première place l’élection présidentielle, celle-ci étant la seule élection qui peut effectivement se tenir dans le délai constitutionnel en septembre 2016, sans être couplée, et non en novembre 2016 l’élection présidentielle devant être organisée 3 mois avant la proclamation du président élu en décembre 2016, conformément à la Constitution.
En effet, si on laisse une Ceni non restructurée, planifier le processus électoral sur la base d’une Loi électorale amendée contre les avis de l’opposition politique et de la majorité des congolais et sur la base d’un calendrier électoral irréalisable, sans aucun préalable politique et technique par rapport à la révision du fichier électoral, tout en laissant des prisonniers politiques en prison, la RDC risque de glisser dans une crise politique majeure, dont l’actuelle majorité devra assumer toute la responsabilité, à cause de la multiplication de ses artifices politiques visant à conserve le pouvoir, à tous les niveaux, au delà de 2016.
Vérité et Justice pour le Congo,
Marc Mawete,
Porte – Parole
http://democratiechretienne.org/2015/02/15/la-democratie-chretienne-alerte-lopinion-nationale-et-internationale-sur-la-menace-pour-la-paix-representee-par-un-processus-electoral-non-inclusif-vicie-et-visant-un-glissement-programme-de/
KOTA
Re: DOUTES SUR UN PROCESSUS ELECTORAL GROSSIEREMENT PIEGE: VIVEMENT L INVERSION DU CALENDRIER ELECTORAL
C'est de bonne guerre et mieux c'est un complément indispensable pour le combat vers le changement que de continuer à relever les pièges contenus dans la "lettre" de la nouvelle loi électorale et dans la composition et intentions de l'actuelle Ceni mais comme je le clame depuis un moment : après la contestation de mi-janvier réprimée dans le sang ne sera plus égal à avant ! Never !
C'est mon entendement de la situation !
Bien sûr, cela ne signifie pas, disais-je, que la guerre est gagnée, l'ennemi complètement défait et qu'il faille s'asseoir sur ses lauriers; au contraire il faut identifier davantage ses faiblesses et intensifier dans la foulée leurs attaques sur tous les fronts pour assécher le plus possible les capacités de démagogie et de blocage du régime !
Lorsqu'on examine de près la séquence de la dernière décision de la Ceni on découvre qu'elle l'a été en l'absence de Kimalumalu qui serait en RSA, semble-t-il pour raisons de santé, c'est pour le moins suspect, non pas que la Ceni ne puisse fonctionner à son absence ou qu'à partir de l'étranger son Président n'ait plus de possibilité de communiquer avec son bureau mais cela suppose une certaine précipitation qui a poussé le régime à agir dans l'urgence ! C'est une preuve de plus d'une certaine panique qui agite le régime !
Ailleurs, tout ou beaucoup montre qu'en fait un peu partout on a pris acte de la perversité de ce régime et que plus personne ne veut le cautionner et fourbit ses outils de pression... Pas pour nos beaux yeux, ne vous trompez pas, mais parce que leurs intérêts bien compris poussent à lâcher le régime !
Lorsqu'on voit d'autre part par exemple le bras de fer inutile et suicidaire que ce régime engage avec l'ONU dans l'affaire FDLR, on se rend bien compte qu'il est plus que déstabilisé et paniqué au point de jouer les gros bras même là où ses armes sont bien plus fragiles que ce qu'il nous dit...
Devrions-nous pour autant voir la bouteille de nos réussites contre "JK" à moitié pleine que vide, comme je disais ailleurs ? Seulement qu'elle a été entamée et qu'il ne tient qu'à nous de la remplir... Et pour cela tout fait nombre pourvu que ça tombe juste et surtout que nous nous éparpillons pas dans une rivalité entre nous plutôt que de construire l'union...
L'UDPS continue de se fracturer après avoir nié ses problèmes (révocation de Mavungu comme SG...), ça tombe mal car cette crise risque de nous amputer de sa force qui est importante et indispensable dans l'opposition, surtout si son éviction provient de ses tentatives de construire cette union...
Qu'importe, il faut se poser les bonnes questions et en rechercher les réponses au bon moment et la séquence qui suit est de solidifier cette union !
Fayulu, Kamerhe et même Badibanga et d'autres veulent s'engager à ma connaissance dans cette voie, osons espérer qu'ils vont parfaire ce front uni et solide contre Kanambe et intensifier leurs actions revisitées à une réalité qui s’accélère : la kanambie aux abois va multiplier les chausse-trappes, pas question de se démobiliser...
Attaquer sur tous les fronts : sur la "lettre" de la récente loi électorale pourquoi pas, sur le calendrier notamment pour retarder les élections locales, provinciales et sénatoriales, sur un éventuel découplement des législatives de la présidentielle, sur la disponibilité et la nécessaire crédibilité des parlementaires à faire leur part sur l’homologation du fichier, sur la transparence et la crédibilité des actes de la Ceni...; bref faire son possible sur ce qui nous revient et plein pot contre Kanambe et ses magouilles... Le reste viendra par surcroît comme obtenir ainsi pourquoi pas le "dégagement" obligé du dictateur avant 2016 !
Compatriotiquement!
C'est mon entendement de la situation !
Bien sûr, cela ne signifie pas, disais-je, que la guerre est gagnée, l'ennemi complètement défait et qu'il faille s'asseoir sur ses lauriers; au contraire il faut identifier davantage ses faiblesses et intensifier dans la foulée leurs attaques sur tous les fronts pour assécher le plus possible les capacités de démagogie et de blocage du régime !
Lorsqu'on examine de près la séquence de la dernière décision de la Ceni on découvre qu'elle l'a été en l'absence de Kimalumalu qui serait en RSA, semble-t-il pour raisons de santé, c'est pour le moins suspect, non pas que la Ceni ne puisse fonctionner à son absence ou qu'à partir de l'étranger son Président n'ait plus de possibilité de communiquer avec son bureau mais cela suppose une certaine précipitation qui a poussé le régime à agir dans l'urgence ! C'est une preuve de plus d'une certaine panique qui agite le régime !
Ailleurs, tout ou beaucoup montre qu'en fait un peu partout on a pris acte de la perversité de ce régime et que plus personne ne veut le cautionner et fourbit ses outils de pression... Pas pour nos beaux yeux, ne vous trompez pas, mais parce que leurs intérêts bien compris poussent à lâcher le régime !
Lorsqu'on voit d'autre part par exemple le bras de fer inutile et suicidaire que ce régime engage avec l'ONU dans l'affaire FDLR, on se rend bien compte qu'il est plus que déstabilisé et paniqué au point de jouer les gros bras même là où ses armes sont bien plus fragiles que ce qu'il nous dit...
Devrions-nous pour autant voir la bouteille de nos réussites contre "JK" à moitié pleine que vide, comme je disais ailleurs ? Seulement qu'elle a été entamée et qu'il ne tient qu'à nous de la remplir... Et pour cela tout fait nombre pourvu que ça tombe juste et surtout que nous nous éparpillons pas dans une rivalité entre nous plutôt que de construire l'union...
L'UDPS continue de se fracturer après avoir nié ses problèmes (révocation de Mavungu comme SG...), ça tombe mal car cette crise risque de nous amputer de sa force qui est importante et indispensable dans l'opposition, surtout si son éviction provient de ses tentatives de construire cette union...
Qu'importe, il faut se poser les bonnes questions et en rechercher les réponses au bon moment et la séquence qui suit est de solidifier cette union !
Fayulu, Kamerhe et même Badibanga et d'autres veulent s'engager à ma connaissance dans cette voie, osons espérer qu'ils vont parfaire ce front uni et solide contre Kanambe et intensifier leurs actions revisitées à une réalité qui s’accélère : la kanambie aux abois va multiplier les chausse-trappes, pas question de se démobiliser...
Attaquer sur tous les fronts : sur la "lettre" de la récente loi électorale pourquoi pas, sur le calendrier notamment pour retarder les élections locales, provinciales et sénatoriales, sur un éventuel découplement des législatives de la présidentielle, sur la disponibilité et la nécessaire crédibilité des parlementaires à faire leur part sur l’homologation du fichier, sur la transparence et la crédibilité des actes de la Ceni...; bref faire son possible sur ce qui nous revient et plein pot contre Kanambe et ses magouilles... Le reste viendra par surcroît comme obtenir ainsi pourquoi pas le "dégagement" obligé du dictateur avant 2016 !
ndonzwau a écrit:Deux bonnes nouvelles nous sont tombées hier : la promulgation de loi électorale et la publication du calendrier électoral global ainsi que du budget de tout le processus !
Bonnes, on aurait raison de pinailler vu leurs contenus mais enfin, elles sont là...
Quid de leurs contenus ?
La loi électorale, c'est vrai, cache des pièges : le déconditionnement des élections du recensement n'y est pas attesté clairement, bien au contraire la référence insistante au « nombre des électeurs, des habitants » en place du « nombre d'enrôlés » renvoie logiquement au préalable du recensement mais.......
Le calendrier qui prévoit les élections locales, provinciales et sénatoriales fin 2015 et début 2016 pose quelques problèmes de faisabilité (les circonscriptions électorales primaires sont presque à créer de toutes pièces en quelques mois et...........) et l'impératif de leur préséance aux présidentielles alourdit une facture déjà trop lourde à porter...
Le budget, justement parlons-en : une somme d'1,15 Milliard est gigantesque pour un pays qui peine à abonder son ridicule budget de seulement 8 Milliards de dollars !
Bien plus le communiqué de la Ceni ne fait pas mystère de « pièges » dont il a semé le parcours normal du processus électoral qu'il doit piloter et pour qui veut lire les yeux ouverts ce communiqué, il ne peut s'empêcher de voir la bouteille à moitié vide que pleine et il le faut hélas plus souvent dans le Congo de « JK » truffé de chausse-trapes en soulignant ses fameuses « contraintes »...
« Contrainte financière » : l'assurance de Kimalumalu ne résiste pas au contenu officiel de sa Ceni... Le financement n'est pas acquis : il n'est pas certain que le Gouvernement ait la capacité et la volonté de débourser tant d'argent pour les élections tandis que la quête aux financements étrangers risque de pâtir du manque de transparence des sommes convoquées...
« Contrainte parlementaire » : liée à la "loi de répartition des sièges des députés" qui doit être votée au Parlement et dépend logiquement du recensement général dans la mesure où elle se base sur la délimitation des circonscriptions électorales en fonction du nombre d'électeurs ! Que faire pour résoudre ce casse-tête : découpler les législatives, garder l'ancienne répartition déjà viciée ???
« Contrainte liée au ficher électoral » : la mise à jour du fichier électoral est censée être en cours et l'audit prévu à son propos devrait incessamment la cloturer ; il n'y a a donc aucune excuse lque le ficher électoral empêche le cours normal du processus... Autre chose c'est sa validité ?Osons espérer que là comme ailleurs la vigilance de l'opposition politique et pourquoi pas le sens des responsabilités de tous nos élus et autres dirigeants politiques et administratifs vaudront pour convenir d'une gestion la moins nuisible possible...
A la vue de tout cet imbroglio ; ça s'annonce mal, s'empresserait-on de conclure logiquement mais, mais, mais ce serait faire fi de la bonne cinétique qui nous a conduit à ces proclamations (précipitées?)...
C'est bien la pression ambiante (la CI avec l'insistance répétée de ses représentants notamment yankees contre le non-respect constitutionnel de l'échéance 2016 et les Congolais ont vaillament prouver leur détermination à ne pas laisser notamment par leurs manifestation de mi-janvier) qui a acculé le régime à nous pondre diligemment ces publications...
C'est dire que la même pression qui ne eut plus tergiverser avec les manœuvres dilatoires de la kanambie n'est pas loin quelle que soit la lettre de la loi d'imposer au risque d'une contestation encore plus préjudiciable au régime soit d'amender de facto la loi électorale piégée soit de renoncer à la préséance des élections locales notamment pour diminuer le coût de tout le processus...
Voilà mon pauvre avis face à la situation !
[...]
ndonzwau a écrit:[...]
Je viens d'écouter l'entretien que Kimalumalu a livré de l'Afrique du Sud le matin de l'annonce officielle du calendrier (voir supra) !
Il y déclare débonnaire que le Gouvernement que le processus suit sereinement et normalement son cours, de même que le Gouvernement s'acquittera sans problème (de la totalité !?) de son budget alors qu'à la lecture des dépêches étrangères j'y découvre le conditionnement de la normalité du processus à certaines "contraintes" notamment financières...
Du coup je maintiens quand même mes réserves quant à la bonne foi de ce régime de nous avoir livré un calendrier et surtout un budget réalisables mais arrivera-t-il pour autant à réaliser son forfait ? Pas si sûr surtout qu'encore une fois la pression peut réussir à lui faire couper la poire en deux notamment en reléguant les élections locales, provinciales et sénatoriales à après 2016 !
[...]
ndonzwau a écrit:Je me trompe peut-être mais pour moi il faut arrêter les supputations irréalistes : la ficelle est trop grosse !!!
Le calendrier global annoncé par la Ceni est pourquoi pas acceptable, sauf peut-être pour les élections locales et provinciales dont on ne voit pas encore les infrastructures mais le budget de 1.145.408.680 USD me parait non seulement expressément excessif mais semble hors d'atteinte, je ne vois pas notre administration politique consentir près de 15% d'un budget national qu'elle peine à abonder et la CI décaisser ne fût-ce 30% càd près de 350 Millions de dollars auquel cas la part de l'Etat Congolais serait de 800 Millions; comment va-t-il s'y prendre ? Quand Kimalumalu nous annonce que sa "Ceni a déjà convenu avec le gouvernement d'un plan de décaissement pour le financement des élections", à quelle capacité ce dernier s'est-il engager ? A 100, 80, 50% ? On aimerait avoir les éclaircissements !
Je n'y crois pas et pour moi il n'y a pas loin d'une ruse délibérée au moins pour rendre difficile le financement dans les délais de ces élections...
Attendons voir...
Au moins si était besoin, la preuve est faite que les velléités indépendantistes et irréalistes du régime face à la forte pression ambiante (CI et Congolais !) ne sont pas toujours payantes !
Au moins la publication du calendrier électoral global permettra aux observateurs politiques et de la Société civile, autochtones et étrangers, Congo profond et experts de jeter un regard appuyé sur le contenu du projet électoral, organisation avec par exemple l'identification de ces structures locales à créer presque de toute pièce, calendrier, effectivité, destination et légitimité du financement...
Y'a-t-il un Commissaire au compte attitré pour contrôler la gestion de fonds de la Ceni ?
Attendons maintenant les réactions concrètes de ces observateurs extérieurs...
Compatriotiquement!
ndonzwau a écrit:[...]
C'est vrai, moi aussi je doute de cette info de la signature et de la promulgation de la loi par Kanambe qu'à ma connaissance seule "La Tempête des Tropiques" a livrée; on serait dans un pays en règle on consulterait l'actualité du "Journal Officiel pour s'en assurer !
L'info de ce journal (de l'opposition !) n'aurait pas été suffisamment recoupée et donc sujette à caution ou Kanambe (et ses services) aurait joué exprès à calmer la situation en propageant une fausse rumeur ou en commettant une bourde à se précipiter à la signer sans prendre toutes les garanties ?
Rien n'est impossible, les deux "supputations" seraient pleinement fondées...
Sur le fond de l'épisode de cette loi, la vérité à bien lire tous les événements et actes, ce que pour une fois je suis optimiste, convaincu que les suites éventuelles dépendront moins d'un simple chiffon de papier fut-il "constitutionnel" mais de ce qu'il entraînera comme conséquences dans la population, CI ou pas...
Je crains fort que toute nouvelle tentative de passage en force pour un glissement du calendrier électoral présidentiel qui prolongerait unilatéralement le mandat de "JK" au delà de 2016 embrase plus gravement le pays qu'en janvier 2015...
Dans ce sens rien ne sera plus comme avant cette éruption populaire de janvier, après manifestations ne sea plus jamais avant manifestations : le pouvoir le sait et quelques vééllités téméraires il ait, il y fera attention comme l'opposition dont on a à raison souvent douté l'efficacité mais qui a quelques vigiles veille jusqu'à sonner au besoin l'alerte au prix de ses sacrifices et celle-ci, je ne doute guère, sera entendue d'une frange suffisante de la population notamment les jeunes pour retourner dans la rue malgré tous les risques ! La détestation de ce régime est profonde dans le pays...
Quand on va aux nouvelles dans tout le pays, à Léo comme à Bukavu, à Kisangani comme au Katanga, ceux qui sont lucides à lire les signes de temps vous parlent d'un feu qui crépite sourdement prêt à provoquer un grave incendie, comme une explosion annoncée malgré les garanties dont s'assure cette dictature, qui est aujourd'hui plus en perte de ressources de survie qu'il n'y parait !
Ne serait-ce là qu'un moment difficile à endiguer ? Rien n'est moins sûr, demain ne sera peut-être pas meilleur mais il y'a beaucoup à ausculter qu'il risque néanmoins d'être différent, attendons voir...
Compatriotiquement!
Compatriotiquement!
ndonzwau
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