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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Empty UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

Message  ndonzwau 3/10/2022, 8:19 pm

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

Tandis que du côté du pouvoir, Tshisekedi fait montre d'un optimisme entêté sur les prochaines élections y compris le respect des délais constitutionnels et que du côté de la Ceni son président Kadima fait de même, l'ancien président Nanga jetait comme un pavé dans la marre avec le  constat d'un processus qui butait pour l'heure sur les mêmes impasses que de son temps. Il souligne en outre l'absence d'un minimum de consensus entre les parties prenantes sur les grandes options, comme le principal obstacle à des élections apaisées. "Il va falloir allier l’impératif du respect du délai constitutionnel avec l’absolue nécessité des élections apaisées, dit-il, c’est-à-dire : libres, inclusives, transparentes et dont les résultats seront acceptés par tous".
Pendant ce temps dans la société civile mais aussi dans la sphère politique des propositions surgissent pour un dialogue. 'Ensemble pour la République' de Katumbi lui, insiste d'abord sur le 'non-glissement' mais Guterres lui, est aussi préoccupé par l’absence de consensus entre les acteurs politiques et recommande la publication du calendrier électoral.

Un cycle électoral même s'il ne résume pas la démocratie, il reste son moment crucial de démocratie dans un pays, dans une une société. Une démocratie repose en effet sur un dialogue permanent entre la population et ses représentants où chaque partie doit jouer son rôle bénéficiant d’informations essentielles bien vérifiées pour participer aux enjeux du pays et prendre des décisions éclairées à travers lesquelles ils font entendre leur voix et leurs préoccupations; Dans ce schéma le rôle des médias les plus objectives possible est important...
Où en sommes-nous aujourd'hui ?



"Processus électoral RDC : António Guterres préoccupé par l’absence de consensus entre les acteurs politiques et recommande la publication du calendrier électoral - 3 octobre 2022 -
= https://actualite.cd/2022/10/03/processus-electoral-rdc-antonio-guterres-preoccupe-par-labsence-de-consensus-entre-les

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Antonio%20et%20Tshisekedi
Félix Tshisekedi avec António Guterres

António Guterres, secrétaire général des Nations unies, s’est exprimé devant le conseil de sécurité sur la situation en RDC. Sur le plan politique, il est revenu sur le processus électoral. 
« Je salue les mesures qui sont prises par le Gouvernement, le Parlement et la Commission électorale nationale indépendante pour jeter les bases essentielles à la tenue d’élections en 2023, conformément à l’échéance prévue dans la Constitution », a-t-il dit.
Il est revenu en particulier sur un des points qui cristallisent les débats politiques: le calendrier électoral: « Il serait particulièrement important que la Commission électorale communique en temps utile son calendrier électoral et son budget général, pour que les partenaires puissent planifier leur soutien au processus électoral ».
A ce propos, la CENI a promis de publier ce calendrier avant la fin de l’année: « Je reste préoccupé par l’absence de consensus qui existerait entre les acteurs politiques et la société civile sur des aspects essentiels du processus électoral ». 
António Guterres a par la suite lancé un message d’apaisement: « Je demande à toutes les parties prenantes d’œuvrer à la création d’un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques et transparentes. J’encourage la Commission électorale à poursuivre ses consultations avec les acteurs politiques et de la société civile pour instaurer la confiance et désamorcer les tensions ». 
Il a aussi promis le soutien des Nations unies: « L’ONU est prête à travailler avec la Commission électorale et toutes les parties prenantes à cette fin »

"Processus électoral RDC : António Guterres préoccupé par l’absence de consensus entre les acteurs politiques et recommande la publication du calendrier électoral  - October 3, 2022
= https://lbe.news/processus-electoral-rdc-antonio-guterres-preoccupe-par-labsence-de-consensus-entre-les-acteurs-politiques-et-recommande-la-publication-du-calendrier-electoral/
António Guterres, secrétaire général des Nations unies, s’est exprimé devant le conseil de sécurité sur la situation en RDC. Sur le plan politique, il est revenu sur le processus électoral. 
« Je salue les mesures qui sont prises par le Gouvernement, le Parlement et la Commission électorale nationale indépendante pour jeter les bases essentielles à la tenue d’élections en 2023, conformément à l’échéance prévue dans la Constitution », a-t-il dit.
Il est revenu en particulier sur un des points qui cristallisent les débats politiques: le calendrier électoral: « Il serait particulièrement important que la Commission électorale communique en temps utile son calendrier électoral et son budget général, pour que les partenaires puissent planifier leur soutien au processus électoral ».
A ce propos, la CENI a promis de publier ce calendrier avant la fin de l’année: « Je reste préoccupé par l’absence de consensus qui existerait entre les acteurs politiques et la société civile sur des aspects essentiels du processus électoral ». 
António Guterres a par la suite lancé un message d’apaisement: « Je demande à toutes les parties prenantes d’œuvrer à la création d’un environnement propice à la tenue d’élections pacifiques et transparentes. J’encourage la Commission électorale à poursuivre ses consultations avec les acteurs politiques et de la société civile pour instaurer la confiance et désamorcer les tensions ». 
Il a aussi promis le soutien des Nations unies: « L’ONU est prête à travailler avec la Commission électorale et toutes les parties prenantes à cette fin »


"Élections 2023 : Moïse Katumbi insiste sur le respect du délai constitutionnel - 3 Octobre 202
= https://www.adiac-congo.com/content/elections-2023-moise-katumbi-insiste-sur-le-respect-du-delai-constitutionnel-141719
[/color][/size][/b]
Le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu Etsu, dans une communication faite le 1er octobre, a relevé certaines incertitudes qui entourent le processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC). L’occasion pour lui de fustiger toute volonté de glissement du calendrier au bénéfice du pouvoir en place dans le pays.
UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! 20221003-ldm_3

Selon Olivier Kamitatu, il est hors de question de prolonger indûment des mandats expirés en violation des délais fixés par la Constitution. « Les autorités du pays doivent savoir que notre population ne transigera plus avec leur maintien au pouvoir au-delà de la fin de leurs mandats, tel que prévu par la Constitution. Tout le monde est pressé d’en finir avec la faim, la misère, le chômage, l’injustice et la peur du lendemain », a-t-il dit.
Pour lui, il est donc impérieux que les élections se tiennent dans le délai. « Il est hors de question de prolonger indûment des mandats expirés, soyons clairs. Pas une minute de plus ne doit être accordée à ceux qui sont censés nous représenter au-delà de la limite fixée par notre Constitution », a-t-il insisté.
La population est impatiente
La population, a estmé Olivier Kamitatu, est impatiente de désigner ses futurs représentants à travers des élections démocratiques, transparentes et inclusives. Ce, au regard de la dégradation de la vie sociale et de l’insécurité qui battent leur plein à travers la République. « Dans ce contexte, notre population est de plus en plus impatiente de désigner, dans les élections libres, démocratiques, transparentes et inclusives ses futurs représentants à tous les niveaux. C'est à la satisfaction générale que M. Kadima, le président de la Commission électorale nationale indépendante, a rejeté le vote électronique et porté son choix sur le vote semi-électronique avec bulletin papier comme en 2028, ainsi que sur la publication immédiate des résultats dépouillés bureau de vote par bureau de vote, désormais », s’est réjoui Olivier Kamitatu.
Il a lancé un appel au président de la Centrale électorale afin de fixer la population, dans le plus bref délai, sur le calendrier électoral. Cet acteur politique a également appelé le peuple à la mobilisation générale pour se préparer à la grande campagne d’enrôlement des électeurs dont le démarrage est prévu au mois de décembre prochain.

"Elections 2023 : l'éternel imbroglio du financement de la Ceni -03:10:2022
= https://www.africaintelligence.fr/afrique-centrale/2022/10/03/elections-2023--l-eternel-imbroglio-du-financement-de-la-ceni,109829832-bre
Alors que le doute persiste sur le respect du calendrier des élections prévues fin 2023, le patron de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Denis Kadima, fulmine régulièrement en privé sur le rythme des décaissements du ministère des finances dirigé par l'influent Nicolas Kazadi. [...] (150 mots)


"Processus électoral : la communauté Nyali en Ituri s'oppose à l'enrôlement des peuples Banyabwisha dans ses entités - 02.10.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-111478_processus_electoral_la_communaute_nyali_en_ituri_s_oppose_a_l_enrolement_des_peuples_banyabwisha_dans_ses_entites.html
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) prévoit l’enrôlement des électeurs pour le mois de décembre 2022. Cette annonce inquiète la communauté Nyali Tchabi, encore préoccupée par la présence des Banyabwisha "supplétifs des terroristes ADF" qui occupent la majorité de ses entités et qui opèrent, à l’instar d’autres groupes armés, dans cette partie du territoire d’Irumu.

Face à la presse de Bunia ce dimanche 2 octobre, le président de la communauté Nyali demande à la centrale électorale de ne pas procéder à l’enrôlement de ces personnes considérées ”comme un groupe armé, porteur d’armes à feu” qui représentent une menace importante sur le plan sécuritaire dans la chefferie des Banyali Tchabi. ”Car cette opération ne concerne que la population civile”, affirme Mboma Babanilau Faustin.
Par ailleurs, Faustin Mboma émet le vœu de voir ces habitants regagner leurs villages respectifs en vue de permettre à sa chefferie d’aligner également des candidats aux échéances électorales qui pointent à l’horizon.
"Enrôler ces personnes en dehors de leurs milieux d’habitation d’origine sera désavantageux à ma communauté", a-t-il ajouté.
Signalons que plusieurs autres entités dans les territoires de Mambasa, d’Irumu et de Djugu risquent de connaître la même situation suite au déplacement de leurs habitants à la suite de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers.


"RDC : Nouvel Élan espère qu’un consensus sera trouvé sur le processus électoral octobre 2, 2022
= https://kivupress.com/rdc-nouvel-elan-espere-quun-consensus-sera-trouve-sur-le-processus-electoral/

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Img_1827

Blanchard Mongomba, secrétaire général de Nouvel Elan qui a pris part à la rencontre FCC – LAMUKA – Union Sacrée, initiée par National Democratic Institute for international, une structure américaine, espère que les différents délégués des principales écuries politiques qui prennent part à ces échanges, feront preuve de bonne foi pour arriver à un consensus pour des élections dans le délai constitutionnel, libres, démocratiques et apaisées.

Nouvel Elan s’attend à ce que la majorité au pouvoir sorte d’une logique de fait accompli afin de privilégier « l’intérêt du peuple ».
« Nous avons estimé qu’il fallait nécessairement répondre à cet appel pour qu’ensemble nous puissions donner nos points de vue, écouter les autres pour que nous puissions voir les pistes de solutions que nous pouvons proposer de manière à résoudre cette question (des réformes électorales, ndlr)… mais lorsque nous constatons que de l’autre côté, nos amis ne sont pas dans cette logique, ils sont dans une logique de fait accompli, nous estimons que cela ne nous avance pas », a dit le secreriare général du parti d’Adolphe Muzito.

Pour Blanchard Mongomba, les conclusions de ces discussions dépendront de la bonne foi des uns et des autres.
« Ici, il s’agit de l’intérêt de notre peuple. Si les autres estiment que ces échanges n’ont pas d’utilité, ils n’auront qu’à assumer leur position mais nous nous parlons en tant que parti politique puisque l’intérêt pour nous est d’aller aux élections et donner à notre peuple l’opportunité de se choisir les bons dirigeants et dans des bonnes conditions », a-t-il ajouté.
Signalons par ailleurs que que Raymond Tshibanda, Ramazani Shadary, José Makila et Marie-Ange Mushobekwa ont représenté le FCC de Joseph Kabila. La coalition LAMUKA était représentée par Blanchard Mongomba et Devos Kitoko de l’Ecide de Martin Fayulu.
Du côté de la majorité au pouvoir, c’est le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya qui avait à ses côtés les délégués des partis de l’Union Sacrée tels que le MLC, l’ UNC et là AFDC, qui a répondu présent.


"Transparence du processus électoral RDC: voici ce qu'attend la société civile - 1 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/01/transparence-du-processus-electoral-rdc-voici-ce-quattend-la-societe-civile


"Corneille Nangaa: « les réformes envisagées ont abouti à ce que les initiateurs eux-mêmes ont qualifié de réformette - 30 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/30/corneille-nangaa-les-reformes-envisagees-ont-abouti-ce-que-les-initiateurs-eux-memes-ont
Corneille Nangaa a présenté une analyse comparée du processus électoral de 2018 à celui de 2023.  « Que le processus électoral en cours soit meilleur que celui de 2018, tel est notre souhait le plus ardent. Voilà pourquoi nous appelons à considérer comme il se doit les sujets d’attention que présente le processus électoral actuel », dit-il dans une tribune publiée ce vendredi.

Il note par exemple que s’agissant de la méfiance envers le processus, e elle est allée bien au-delà des acteurs politiques entre eux et de l’attitude de ces derniers vis-à-vis de la CENI – dont certaines composantes disent ne pas reconnaitre les membres censés les y représenter –, pour affecter également la Cour constitutionnelle et même la loi électorale, adoptée par la majorité sans la participation des initiateurs de la loi et l’opposition ».
Revenant sur « les réformes annoncées, attendues, souhaitées, voire promises, sur les grandes options, notamment : le mode des scrutins présidentiel, des sénateurs et des gouverneurs de provinces, la problématique du seuil et du maintien ou non des centres locaux de compilation des résultats, et autres réformes envisagées, ont abouti à ce que les initiateurs eux-mêmes ont qualifié de « réformette ».
Sur cette question, suivez ces explications sur ACTUALITE TV

"RDC: voici les réformes électorales les plus attendues par les congolais"


"Réformes électorales: que veut exactement Lamuka? Devos Kitoko précise la position de Fayulu"


"Réformes électorales: Tshisekedi prépare t-il déjà une centrale électorale taillée sur mesure?"



"Réformes électorales: ce qu’en pense Me Jacquemain Shabani, chef de la centrale électorale de l'UDPS"


"Élections 2023: « Les facteurs sujets à inquiétude lors du processus électoral de 2018 sont en train de se reconstituer » ( Corneille Nangaa)- 30 septembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/09/30/elections-2023-les-facteurs-sujets-a-inquietude-lors-du-processus-electoral-de-2018-sont-en-train-de-se-reconstituer-corneille-nangaa.html/116817/
L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENl), Corneille Nangaa a, dans une tribune écrite consultée par POLITICO.CD ce vendredi 30 septembre, invité les parties prenantes au processus électoral, au consensus pour le bon déroulement des élections générales prévues en 2023.
« Nous en appelons ainsi à la meilleure attention des uns et des autres, tous acteurs confondus, afin que soient prises les meilleures dispositions pour garantir l’essentiel. C’est-à-dire la RDC en tant que territoire autonome régi par un état souverain, son intégrité et son unité, la cohésion nationale et la paix en vue des élections apaisées dont les résultats soient acceptés par tous », a-t-il lancé d’entrée de jeu.


Dans sa réflexion, l’ancien président de la centrale électorale évoque quelques préalables qui, lorsqu’ils ne sont pas établis feraient obstruction à la tenue des élections dans le délai.
Pour lui, le respect du délai constitutionnel pour la tenue des élections doit être allié avec l’absolue nécessité des élections apaisées, libres, inclusives, transparentes.
« Aujourd’hui comme hier, il se pose la problématique du respect du délai constitutionnel: il faut, bien entendu, s’en tenir au respect du délai constitutionnel pour la tenue des élections et éviter le glissement. Mais il va tout de même falloir allier l’impératif du respect du délai constitutionnel avec l’absolue nécessité des élections apaisées, c’est-à-dire: libres,inclusives,transparentes et dont les résultats seront acceptés par tous », a indiqué Corneille Nangaa.

Pour ce faire, dit-il, « il faudra un minimum de consensus sur les grandes options, tant il est vrai, ainsi que le constatent tous les experts locaux et extérieurs, que l’absence de consensus politique sur la préparation des élections demeure le plus grand obstacle à l’organisation des élections en RDC ».
C’était vrai hier, c’est toujours vrai à ce jour
Corneille Nangaa estime que les facteurs sujets à inquiétude lors du processus électoral de 2018 sont en train de se reconstituer.
« Face au silence quasi général à cet égard de l’ensemble des parties prenantes au processus électoral actuel, y compris plus visiblement celui de l’opposition qui semble peiner à se structurer et proposer une alternative crédible », Corneille Naanga a invité à la meilleure attention des uns et des autres, tous acteurs confondus, afin de sauver les processus électoral.

Au nombre des difficultés qui entachent le processus électoral, Nangaa énumère notamment les défis financiers, logistiques et sécuritaires qui, selon lui, sont même devenus plus importants qu’en 2018 du fait, notamment, de l’insécurité.
« Les défis financiers, logistiques et sécuritaires sont même devenus plus importants qu’en 2018 du fait, notamment, de l’insécurité. L’ampleur de celle-ci est telle qu’elle a nécessité que le Président de la République décrétât l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu, encore qu’une partie du territoire national (Bunagana) échappe au contrôle du gouvernement, sans compter la mosaïque de forces invitées, non invitées et incontrôlées, toutes présentes sur le même théâtre opérationnel », a-t-il souligné.
L’ancien président de la commission électorale nationale indépendante a exprimé son vœu le plus ardent, celui de voir que le processus électoral en cours soit meilleur que celui de 2018.
"Elections en RDC: Nangaa se dévoile - 30 septembre 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/09/30/elections-en-rdc-nangaa-se-devoile

= https://infos.cd/actualite/politique/rdc-tshisekedi-a-echange-avec-les-structures-engagees-au-processus-electoral/6091/

"Patricia Nseya : « la CENI communique bel et bien sur ses opérations -  29 septembre 2022
= https://zoom-eco.net/a-la-une/patricia-nseya-la-ceni-communique-bel-et-bien-sur-ses-operations/
= https://pourelle.info/news-forum-pour-patricia-nseya-la-ceni-developpe-une-communication-directe-avec-tous-ses-partenaires/

""Élections en RDC en 2023: Tshisekedi confirme, Delly Sesanga doute… - 27 septembre 2022
= https://laprosperite.online/index.php/nation/12900-elections-en-rdc-en-2023-tshisekedi-confirme-delly-sesanga-doute

"Y aura t-il glissement du calendrier électoral ? Ce que contient le rapport commandé par le PNUD - 24 septembre 2022
= https://actualite.cd/2022/09/24/y-aura-t-il-glissement-du-calendrier-electoral-ce-que-contient-le-rapport-commande-par

"Processus électoral en RDC : « l’opposition est impliquée. La porte est ouverte à tout le monde. » Denis Kadima aux mandataires des partis politiques - septembre 24, 2022
= https://24sur24.cd/processus-electoral-en-rdc-lopposition-est-impliquee-la-porte-est-ouverte-a-tout-le-monde-denis-kadima-aux-mandataires-des-partis-politiques/
Le Président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a évoqué les différentes questions liées à l’organisation des élections en 2023 avec les mandataires des partis et Regroupements politiques au cours des moments d’échanges qu’il a eus à la salle de spectacles du Palais du peuple.
Avant d’engager les échanges avec les participants, le Président de la CENI s’est appesanti sur les actions entreprises par la Centrale électorale et celles à venir en rappelant l’actualité. Celle-ci concerne l’expérimentation, ces derniers jours, des kits d’enregistrement des électeurs de la récente acquisition auprès de Miru Systems qui a fourni ce matériel qui est testé en vraie grandeur nature sur les quatre sites choisis : deux au Kongo-Central (Luozi et Mbanza-Ngungu) et deux dans la ville-province de Kinshasa (Lingwala et Maluku).


L’objectif poursuivi par la CENI est de jauger les fonctionnalités de ce kit au regard de diverses innovations apportées notamment dans la prise des empreintes digitales et de l’iris.
Estimant que plus les citoyens sont informés des réalités politiques, plus ils seront amenés à s’y intéresser et à y participer effectivement, il a rappelé que l’opération proprement dite d’identification des électeurs est prévue en décembre 2022.
S’appuyant sur toutes les composantes de l’Assemblée plénière qu’il dirige avec l’apport des cadres et agents de la Centrale électorale, le Président Denis Kadima Kazadi a montré toute la détermination d’organiser ces consultations à venir dans le délai convenu.
Il a renouvelé cet engagement aux représentants des formations politiques dont plusieurs ont fait part de leurs préoccupations auxquelles il a apporté des éléments de réponse. D’autres ayant mis en avant des suggestions que le bureau de la CENI s’applique à enregistrer en vue d’améliorer le rendement.

« J’aimerais vous présenter, de manière brève, au cours de cette rencontre, après celle de juillet à laquelle vous avez répondu massivement, nos activités en cours. D’abord l’opération de l’actualisation de la cartographie. La collecte des données a permis d’améliorer les conditions d’accès des électeurs aux centres d’inscription. Désormais, chaque électeur devra parcourir pas plus de 10 km au maximum de son lieu de résidence et il en sera de même le jour du scrutin. La Ceni a tenu compte de beaucoup de critères (poids démographique, accessibilité, conflits inter-communautaires et obstacles naturels…). Ainsi, nous passons de 17 783 centres d’inscription à 22 271 pour ce cycle électoral et nous sommes en train de travailler sur un certain nombre de détails. Mais cela ne nous a pas empêchés de déclencher déjà le processus de la révision du fichier électoral. Le marché d’acquisition des kits d’enregistrement et des services connexes a été attribué, après avis de conformité de l’Agence de régulation des marchés publics (ARMP), à l’entreprise sud-coréenne Miru Systems », a expliqué Denis Kadima Kazadi.
Le numéro un de la Centrale électorale a dit toute la volonté de son équipe à ne pas faillir à la mission lui confiée.

« La Ceni a réceptionné un spécimen de ce matériel destiné aux tests grandeur nature. Les sites choisis étaient Luozi et Mbanza-Ngungu (Kongo Central) dont la phase est bouclée et les communes de Lingwala et Maluku qui devrait prendre fin ce jour. Ces tests nous permettront de confirmer la conformité du matériel proposé en rapport avec les exigences de la Ceni. Il fallait donc s’assurer de sa fonctionnalité en situation réelle d’exploitation et d’apprécier le temps d’identification d’un électeur pour en déduire celui d’enrôlement de la population élective. Un engouement s’est manifesté et pour ce qui est de la participation des Congolais résidents à l’étranger, quelques membres du bureau de la Ceni ont démarré une série de missions de repérage dans les pays concernés (Afrique du Sud, Belgique, France, Canada et les États-Unis). Cela nous permettra d’organiser efficacement, sur la base des informations reçues, les inscriptions des électeurs et par la suite le vote. Je réaffirme la volonté de mon équipe et moi de ne ménager aucun effort pour organiser les élections générales l’an prochain, en dépit des contraintes maintes fois soulevées et nous restons ouverts en vue d’améliorer, autant que faire se peut, le processus électoral ».
S’agissant de l’implication de l’opposition au processus électoral en cours, Denis Kadima a dit que tout le monde y était impliqué et que sa porte reste toujours ouverte à tout le monde.
Les contraintes financières, voire sécuritaires et bien d’autres questions en lien avec l’organisation des élections programmées en 2023 figuraient en bonne place des instants d’interaction qui ont suivi les propos liminaires de Denis Kadima Kazadi.

= https://7sur7.cd/2022/06/17/rdc-revision-du-fichier-electoral-la-ceni-lance-un-appel-doffres-international-pour

= https://actualite.cd/2022/09/30/elections-de-2018-certains-haut-grades-de-larmee-et-autres-agents-de-securite-avaient
= https://actualite.cd/2022/09/30/corneille-nangaa-comme-en-2016-le-processus-electoral-achoppe-aujourdhui-sur-les-memes
= https://actualite.cd/2022/09/30/corneille-nangaa-les-reformes-envisagees-ont-abouti-ce-que-les-initiateurs-eux-memes-ont
= https://actualite.cd/2022/09/01/transparence-du-processus-electoral-rdc-voici-ce-quattend-la-societe-civile


"RDC : Kinshasa News Lab, Internews, IRI et IFES organisent un panel autour de la question “comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale” - 20 août 2022
= https://actualite.cd/index.php/2022/08/20/rdc-kinshasa-news-lab-internews-iri-et-ifes-organisent-un-panel-autour-de-la-question

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Ph. ACTUALITE.CD

La nouvelle loi modifiant et complétant la loi électorale a été promulguée le 29 juin dernier par le président de la République Félix Tshisekedi. Elle a, ensuite, été publiée au Journal officiel dans son numéro spécial du 5 juillet courant.

Cette promulgation est venue couronner le processus des réformes électorales réclamées par les différentes couches de la population au lendemain des élections présidentielle et législatives du 30 décembre 2018 qui, bien qu’ayant permis la réalisation de la première alternance démocratique du pouvoir au sommet de l’Etat, ont vu leurs résultats être contestés à tous les niveaux.
La nouvelle loi électorale comporte plusieurs innovations (9) apportées par les législateurs touchant globalement à la transparence des opérations de vote, au mode de scrutin ou encore à la certification des résultats.
De son côté, Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a toujours clamé la volonté de la centrale électorale d’organiser les prochaines élections dans le respect du délai constitutionnel soit en décembre 2023.
C’est dans ce contexte que Kinshasa News Lab organise, ce mardi 23 août 2022, dans la salle Congo du Pullman Grand-Hôtel de Kinshasa, à 9 heures, un panel autour de la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale.
Le débat, qui connaît l’appui technique d’Internews, IRI et IFES, sera placé sous le thème « Comment garantir la transparence du processus électoral avec les innovations de la nouvelle loi électorale ? ». Il sera diffusé en direct sur les plateformes d'ACTUALITE.CD (facebook et Youtube).
Cinq intervenants vont exposer et répondre aux différentes questions de l’assistance qui sera notamment composée des acteurs de la société civile et des journalistes.  

Ci-dessous, les différentes thématiques qui seront exploitées :
1. La révision de la loi électorale, par le député national Daniel Mbau, rapporteur de la commission Politique, administrative et juridique (PAJ) de l’Assemblée nationale.
2. Les attentes du G13 pour la suite du processus par le député national Delly Sessanga, membre du Groupe des 13 personnalités sociopolitiques (G13).
3. Traçabilité des opérations de vote et du dépouillement pour les missions d'observation citoyenne, par Cyrille Ebotoko, représentant de la Commission épiscopale justice et paix (CEJP).
4. Les attentes de la société civile dans le cadre de la nouvelle loi électorale, par Mile Merveille Gozo, représentante de la société civile.
5. Implications de la nouvelle loi électorale sur les opérations de la CENI, par Gérard Bisambu, membre de la plénière de la CENI
Les 9 innovations qu’apporte la nouvelle loi électorale peuvent être regroupées en six catégories. Il s’agit des innovations relatives :
■      au seuil de recevabilité des listes de candidatures ;
■      à la prise en compte de la dimension genre dans la constitution des listes de candidatures ;
■      à la distinction des inéligibilités temporaires de celles définitives ;
■      à la définition d’un régime légal exhaustif pour le vote électronique et semi-électronique ;
■      aux obligations de la CENI, et
■      aux obligations des Cours et tribunaux dans le traitement des contentieux électoraux.


"RDC : l’appui des USA au processus électoral passe de 10 à 13 millions USD - 06/09/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/09/06/actualite/politique/rdc-lappui-des-usa-au-processus-electoral-passe-de-10-13-millions-usd

"RDC - Processus électoral : L'Union européenne veut adapter son accompagnement à la CENI -21:07:2022
= https://7sur7.cd/2022/07/21/rdc-processus-electoral-lunion-europeenne-veut-adapter-son-accompagnement-la-ceni

"Processus électoral : « On ne peut pas avoir les élections crédibles, libres, apaisées et inclusives sans passer par la révision du fichier électoral » (Kadima)- juillet 15, 2022
= https://actu7.cd/2022/07/15/processus-electoral-on-ne-peut-pas-avoir-les-elections-credibles-libres-apaisees-et-inclusives-sans-passer-par-la-revision-du-fichier-electoral-kadima/

"RDC: la Monusco plaide pour un processus électoral inclusif et apaisé - 27/05/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20220527-rdc-la-monusco-plaide-pour-un-processus-%C3%A9lectoral-inclusif-et-apais%C3%A9
= https://www.lemag.cd/actualite/2022/04/19/processus-electoral-en-rdc-la-chine-sengage-accompagner-le-peuple-et-letat

"RDC : le processus électoral face à plusieurs défis -09:03:2022
= https://www.dw.com/fr/rdc-processus-electoral-face-a-plusieurs-defis/a-61072321

= https://ouragan.cd/2022/04/rdc-le-processus-electoral-est-au-point-mort
= https://www.voaafrique.com/a/le-processus-%C3%A9lectoral-a-d%C3%A9j%C3%A0-plus-de-10-mois-de-retard-pour-l-activiste-j%C3%A9r%C3%B4me-bonso/6490727.html
= https://www.editions-harmattan.fr/livre-processus_electoral_au_congo_kinshasa_analyses_univariee_bivariee_multivariee_et_theorie_hexagonale_de_la_gouvernance_electorale_abbel_ngondo_ndjondo-9782343256702-73799.html


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Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Empty Re: UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

Message  ndonzwau 26/10/2022, 6:19 pm

OU EN SOMMES-NOUS AVEC LE PROCESSUS ÉLECTORAL PRÉVU POUR FIN DECEMBRE 2023 ? 
Le pouvoir en place a Léo et sa Ceni clament tout haut et jubilent même : tout est prêt pour  des élections crédibles en 2923. L'opposition, la société civile et une bonne frange de la population doutent non seulement de la crédibilité du scrutin, le système étant verrouille de partout mais aussi du respect des délais. Particulièrement sur ces derniers aspects, des chercheurs et d'autres analystes parlent d'un processus mal embarqué.


Ci-dessous le journal ACTUALITE.CD met en place un nouveau panel du Cadre d’information publique électorale (CIE)qui enquêtera sur le thème « Élections à l'ère de Tshisekedi: un mauvais départ ? » en rapport avec le même sujet publié en octobre 2022 par le GEC) et son partenaire de rbuteli. Les points mis à l'ordre de jours concernent le calendrier électoral se fait attendre ; la cartographie électorale ne rassure pas; l’imbroglio autour de la mutualisation des opérations d’enrôlement et de recensement; des circonscriptions électorales à réajuster; des décaissements irréguliers de fonds; entre le respect des délais et l’intégrité électorale.
Le panel, dit le journal, devrait renforcer davantage un débat sain et la transparence autour du processus électoral.
A noter que le CIE permet chaque mois de faire le point sur les informations publiques électorales à chaque étape du processus. Attendons ses prochains résultats.



"RDC: Élections à l'ère de Tshisekedi: un mauvais départ ? A t-on vraiment raison de s’inquiéter ?  - 25 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/25/rdc-elections-lere-de-tshisekedi-un-mauvais-depart-t-vraiment-raison-de-sinquieter

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! CA682426-B093-4700-88BB-3E108C074970
Panel du cadre d’information publique électorale

ACTUALITE.CD organise un nouveau panel du Cadre d’information publique électorale (CIE). Pour ce nouveau rendez-vous, les panélistes plancheront sur le rapport « Élections à l'ère de Tshisekedi: un mauvais départ ? » publié en octobre 2022 par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et son partenaire de recherche Ebuteli. Ce document pose certaines problématiques articulées comme suit:

ACTUALITE.CD organise un nouveau panel du Cadre d’information publique électorale (CIE). Pour ce nouveau rendez-vous, les panélistes plancheront sur le rapport « Élections à l'ère de Tshisekedi: un mauvais départ ? » publié en octobre 2022 par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et son partenaire de recherche Ebuteli. Ce document pose certaines problématiques articulées comme suit: 
  • Le calendrier électoral se fait attendre ;
  • La cartographie électorale ne rassure pas; 
  • L’imbroglio autour de la mutualisation des opérations d’enrôlement et de recensement;
  • Des circonscriptions électorales à réajuster;
  • Des décaissements irréguliers de fonds;
  • Entre le respect des délais et l’intégrité électorale.

Ce panel est organisé dans le but de renforcer davantage un débat sain et la transparence autour du processus électoral. 
Lieu: Sultani Hôtel
Date: Mercredi 26 octobre 2022
Durée: 1 heure (10H30-13H00)
 Panélistes:
-Trésor Kibangula, directeur du pilier politique à Ebuteli
-Patricia Nseya, Rapporteure de la CENI
-Cyrille Ebotoko, membre de la Commission Justice et paix de la CENCO
Modérateur : Patient LIGODI
Inauguré le 28 septembre 2022 à l’hôtel Sultani, le Cadre d’information publique électorale (CIE) permet chaque mois de faire le point sur les informations publiques électorales à chaque étape du processus.
UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! YzYCdo3U_normal
ACTUALITE.CD
@actualitecd
Le Cadre d’information publique électorale #CIE Dispositif mensuel mis en place par @ACTUALITECD pour accompagner le processus électoral. Où en sommes-nous avec les élections ? Chaque mois, le panel-évènement en présentiel et en multilive. @cenirdc @Internews_RDC @UEenRDC
UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! FfsdwzQUUAEhH1U
9:30 PM · 22 oct. 2022


"Prochaines élections en RDC: « processus mal embarqué », alertent des chercheurs -19 octobre 2022  
= https://afrique.lalibre.be/73224/prochaines-elections-en-rdc-processus-mal-embarque-alertent-des-chercheurs/

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! E2514efc12d4fe082fdc20ab2f336dc3_M-690x450

A un peu plus d’un an des prochaines élections en République démocratique du Congo (RDC), des chercheurs s’inquiètent d’un « processus mal embarqué » et d’un « déficit de confiance » porteurs selon eux de risques de « violentes protestations ». « La RDC risque de rater l’opportunité de remettre son processus électoral en ordre », écrivent les organisations Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, liées à l’Université de New York (NYU), dans un rapport intitulé « Élections à l’ère de Tshisekedi – Un mauvais départ? », publié mardi.

Ancien opposant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a succédé en janvier 2019 à Joseph Kabila Kabange à la tête de l’État, à l’issue d’une présidentielle controversée, en décembre 2018, lors de laquelle la Commission électorale nationale indépendante (Céni) avait été accusée d’avoir truqué les résultats. La prochaine présidentielle est supposée se tenir fin 2023 et M. Tshisekedi a déjà exprimé son intention de se représenter.
A 14 mois de cette échéance, « les intérêts politiques ont fini par étouffer l’élan de rupture », « la méfiance envers les animateurs de la Céni demeure » et « les renouvellements controversés des membres de la Cour constitutionnelle, dernier verrou du processus électoral, renforcent davantage le déficit de confiance », estiment les analystes.
RDC : Pourquoi la présidentielle de 2023 est en grand danger

Selon eux, « la mainmise politique persiste sur les institutions impliquées dans la gestion du processus électoral ».
Le « déficit de confiance » envers ces institutions, « les cadres de concertation exclusifs, le flou autour des circonscriptions électorales (…), le manque de transparence dans la conduite de certaines opérations importantes (…), augurent des violentes protestations des acteurs socio-politiques », alerte Ithiel Batumike, chercheur à Ebuteli.
D’autant, ajoute le rapport, que « l’actuel processus électoral semble avoir pris du retard à l’allumage » et que pèse « le spectre du glissement du calendrier électoral ».
Le pays, estiment les chercheurs, « se retrouve de nouveau entre le risque d’organiser des élections bâclées aux éventuels résultats contestés » et celui « des éternels arrangements politiques pour le partage des responsabilités politiques » au détriment « du sauvetage de ce processus électoral mal embarqué ».
« C’est la quête de la confiance dans le processus électoral qui devrait être la priorité des parties prenantes, à commencer par la Céni elle-même », recommandent les chercheurs, qui demandent aussi au gouvernement et au parlement d’octroyer à la Commission électorale les moyens adéquats pour mener à bien sa mission.
"Invité Afrique
Présidentielle en RDC: «Si on respecte les délais, c’est clair qu’on aura des résultats bâclés», selon Ithiel Batumike - 19/10/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/invit%C3%A9-afrique/20221019-pr%C3%A9sidentielle-en-rdc-si-on-respecte-les-d%C3%A9lais-c-est-clair-qu-on-aura-des-r%C3%A9sultats-b%C3%A2cl%C3%A9s-selon-ethiel-batumik%C3%A9
= https://www.voaafrique.com/a/pr%C3%A9sidentielle-de-2023-en-rdc-processus-mal-embarqu%C3%A9-/6794320.html
= https://actualite.cd/2022/10/18/prochaines-elections-en-rdc-processus-mal-embarque-alertent-des-chercheurs


"Le GEC veut des élections  libres et transparentes en RDC - 18/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/18/actualite/politique/le-gec-veut-des-elections-libres-et-transparentes-en-rdc
Le Groupe d'étude sur le Congo ''GEC'' et son partenaire l'institut congolais des recherches ''Ebuteli'' ont demandé à la CENI de rassurer toutes les parties prenantes sur la tenue des élections de 2023. Ils se sont ainsi exprimés lors d'une rencontre avec la presse lundi 17 octobre à Kinshasa, autour du thème '' Les élections sous l'ère Tshisekedi''. 
Cela dans l'objectif de faire un diagnostic du rapport sur le processus électoral, qui sera publié incessamment par les deux structures, afin d'éviter un éventuel glissement pour les élections 2023. 
Ce rapport revient sur les leçons qui auraient pu être tirées du processus électoral de 2018 et souligne "l'opportunité ratée", d'engager des bonnes réformes électorales pour les élections avenirs.    
​Le groupe d'étude sur le Congo '' GEC'' et son partenaire l'institut Congolais des recherches « Ebuteli » veulent des élections libres et transparentes en RDC, ont déclaré à la presse les représentants de ces organisations.
Dans cette optique Trésor Kibangula directeur politique du pilier politique à ''Ebuteli'' demande à la CENI de rassurer les parties prenantes aux élections.


"RDC : " l'organisation des élections pour le gouvernement, est une question de conviction et pas une question d'obligation " (Patrick Muyaya) - 22 octobre 2022
= https://actualite.cd/2022/10/22/rdc-lorganisation-des-elections-pour-le-gouvernement-est-une-question-de-conviction-et
Le gouvernement congolais, à travers ses membres, ne cessent de réaffirmer sa volonté et sa détermination à organiser les prochaines élections dans le délai constitutionnel. A en croire son porte-parole, Patrick Muyaya, le gouvernement attend jouer son rôle surtout avec l'annonce de la publication imminente du calendrier par la centrale électorale.
Pour ce ministre de la communication et médias, l'organisation des élections dans le délai est une question de conviction pour le gouvernement et non d'obligation comme pensent certaines personnes.
" Le Président de la Commission électorale nationale indépendante a communiqué ce matin pour dire que le mois prochain, il va publier le calendrier électoral, il y avait déjà une feuille de route qui existait et nous pensons que du côté du gouvernement, nous ferons notre part pour que ces élections se tiennent en 2023 bien-sûr. Ici, je dois rappeler que l'organisation des élections pour nous, est une question de conviction et pas une question d'obligation comme on aime à le faire croire. Pour nous, il n'y a pas de débat à ce sujet parce que le gouvernement depuis le premier jour s'acquitte de sa part. Il est temps peut-être que pour les organisations internationales qui sont intéressées par le processus de se manifester dès à présent pour être sûr qu'elles sont montées à bord dès que le bateau va quitter le point de départ, nous créons en interne des conditions c'est pour ça que la paix doit revenir rapidement à l'Est de la République ", a indiqué Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, vendredi 21 octobre sur le plateau de TV5.
En réaction au rapport du Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC), qui estime que le processus électoral en RDC a mal embarqué au regard de la crise de confiance entre acteurs, Patrick Muyaya explique :
" Vous savez, il faut toujours regarder d'où vous voulez voir le processus, d'autres verront évidemment des obstacles, d'autres verront les opportunités qui se font. Déjà le bureau de la CENI a été constitué de manière autonome toutes les forces politiques sont censées y être représentées et aujourd'hui le travail de la CENI nous ne parlerons pas à leur place est de construire la confiance dans le processus mais il faut avoir des acteurs qui croient, il ne faut pas qu'il y ait des acteurs qui pensent que l'alternative c'est d'aller dans un dialogue qui aboutira forcément à un partage de pouvoir ", a prévenu Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Et d'ajouter :
" En tout cas pour le gouvernement, nous ferons la part qui est la nôtre et la CENI fera la leur, il appartient donc à toutes les parties prenantes, la classe politique, la société civile et les partenaires qui sont intéressés à faire la leur aussi pour que ces élections se tiennent et pour qu'elles consolident le processus démocratique en RDC ". 
A un peu plus d'un an des prochaines élections, des chercheurs s'inquiètent d'un "processus mal embarqué" et d'un "déficit de confiance" porteurs selon eux de risques de "violentes protestations".
" La RDC risque de rater l'opportunité de remettre son processus électoral en ordre ", écrivent les organisations Groupe d'étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, liées à l'Université de New York (NYU), dans un rapport intitulé "Élections à l'ère de Tshisekedi - Un mauvais départ?", publié mardi dernier.
14 mois de cette échéance, "les intérêts politiques ont fini par étouffer l'élan de rupture", "la méfiance envers les animateurs de la Céni demeure" et "les renouvellements controversés des membres de la Cour constitutionnelle, dernier verrou du processus électoral, renforcent davantage le déficit de confiance", estiment les analystes.
Selon eux, "la mainmise politique persiste sur les institutions impliquées dans la gestion du processus électoral".
Dans un autre registre, en prélude des opérations d'enrôlement des électeurs prévues en décembre prochain, la CENI a lancé la sensibilisation de la population afin de mieux affronter cette étape capitale liée aux prochaines élections.


"Alors que le PPRD entrevoit l'hécatombe, Elctions 2023 : le Gouvernement  reste optimiste  - octobre 26, 2022
= https://laprosperiteonline.net/alors-que-le-pprd-entrevoit-lhecatombe-elections-2023-le-gouvernement-reste-optimiste/
L’optimisme affiché par le gouvernement sur la tenue des élections 2023, contraste avec le pessimisme de l’opposition qui promet l’hécatombe. C’est le secrétaire permanent adjoint du PPRD de Joseph Kabila, Ferdinand Kambere qui a indiqué « Avec ou sans élections, Félix Tshisekedi doit partir en 2023 ! » avant d’ajouter qu’on ne peut pas aller vaille que vaille dans ce processus. «Mais, élections ou pas élections, on sera à la fin du mandat de Tshilombo et il devra partir !», martèle-t-il.
Entretemps, ce haut cadre du PPRD prévient que : ‘‘pas de consensus, pas d'élections’’ ! Et de renchérir : «Nous ne connaissons pas cette CENI (et ses animateurs) sont conscients d'agir sans la légitimation de toutes les parties prenantes. S'ils étaient légitimes, je crois que la première chose aurait été de publier le calendrier électoral», avant de s’interroger : «Comment peuvent-ils organiser les élections sans le peuple ?». Et, enchaine-t-il : « Vous ne pouvez pas installer le chaos dans l'Est et croire ne pouvoir organiser les élections qu'à Kinshasa. Et même à Kinshasa, je ne sais pas qui y participera (quand on voit) les députés être engraissés par l'argent public et que rien ne se trouve dans le panier de la ménagère».

Le Gouvernement serein

Le Gouvernement réitère sa volonté et sa détermination d’organiser les prochaines élections dans le délai constitutionnel. A en croire son porte-parole, Patrick Muyaya, le Gouvernement attend jouer son rôle surtout avec l'annonce de la publication imminente du calendrier par la centrale électorale.
Pour ce ministre de la communication et médias, l'organisation des élections dans le délai est une question de conviction pour le gouvernement et non d'obligation comme pensent certaines personnes.
"Le Président de la Commission électorale nationale indépendante a communiqué pour dire que le mois prochain, il va publier le calendrier électoral, il y avait déjà une feuille de route qui existait et nous pensons que du côté du gouvernement, nous ferons notre part pour que ces élections se tiennent en 2023 bien-sûr. Ici, je dois rappeler que l'organisation des élections pour nous, est une question de conviction et pas une question d'obligation comme on aime à le faire croire. Pour nous, il n'y a pas de débat à ce sujet parce que le gouvernement depuis le premier jour s'acquitte de sa part. Il est temps peut-être que pour les organisations internationales qui sont intéressées par le processus de se manifester dès à présent pour être sûr qu'elles sont montées à bord dès que le bateau va quitter le point de départ, nous créons en interne des conditions. C'est pour ça que la paix doit revenir rapidement à l'Est de la République ", a indiqué Patrick Muyaya vendredi 21 octobre à TV5.
Réagissant sur le même plateau au rapport du Groupe d’Etudes sur le Congo (GEC), qui estime que le processus électoral en RDC a mal embarqué au regard de la crise de confiance entre acteurs, Patrick Muyaya explique : " Vous savez, il faut toujours regarder d'où vous voulez voir le processus, d'autres verront évidemment des obstacles, d'autres verront les opportunités qui se font. Déjà le bureau de la CENI a été constitué de manière autonome ; toutes les forces politiques sont censées y être représentées et aujourd'hui le travail de la CENI,  nous ne parlerons pas à leur place, est de construire la confiance dans le processus mais il faut avoir des acteurs qui croient, il ne faut pas qu'il y ait des acteurs qui pensent que l'alternative c'est d'aller dans un dialogue qui aboutira forcément à un partage de pouvoir ".
Et d'ajouter : " En tout cas pour le gouvernement, nous ferons la part qui est la nôtre et la CENI fera la leur, il appartient donc à toutes les parties prenantes, la classe politique, la société civile et les partenaires qui sont intéressés à faire la leur aussi pour que ces élections se tiennent et pour qu'elles consolident le processus démocratique en RDC ".
La sensibilité de ce processus électoral appelle divers protagonistes à veiller au grain. Quoi de plus normal dès lors que chacun veut tirer la couverture de son côté. Il est cependant vrai qu’on ne saura jamais mettre tout le monde d’accord. Le plus important, c’est de lancer des signaux positifs dans le sens d’apaiser les esprits.


"Le Journal : "Guerre des chiffres entre la Ceni et le Gouvernement" - 20/10/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/10/20/actualite/revue-de-presse/le-journal-guerre-des-chiffres-entre-la-ceni-et-le-gouvernement
Revue de presse du jeudi 20 octobre 2022
Les défis du processus électoral en RDC et le rejet de la motion de défiance contre le ministre Cherubin Okende sont à la Une des journaux parus jeudi 20 octobre à Kinshasa.  
« À ce jour, il se fait remarquer l’évolution en dents de scie pour ce qui concerne le processus électoral menant vers 2023. Ce qui donne du grain à moudre à l’opposition politique et les chancelleries occidentales qui trouvent par-là, de la matière à contestation tant qu’il n’existe pas encore de calendrier électoral devant servir de boussole aux opérations à mener, et dans le temps », note le quotidien Le Journal.
Les besoins exprimés par la CENI oscillent autour de 624 millions USD pour acheter les kits devant servir à l’enrôlement des électeurs et financer les opérations prenant en compte 50 millions de Congolais. D’autres sources parlent d’une enveloppe globale de 900 millions USD qui seraient nécessaires à la CENI pour mener à bien le processus électoral, rappelle le tabloïd.
« C’est à ce niveau que les romains semblent s’empoigner visiblement sur fond d’une levée de boucliers entre le Président de la CENI et les membres du gouvernement censés mettre à sa disposition, les moyens de sa politique, notamment les ministres des Finances et du Budget. Les trois ne parlent pas un même langage », déplore le journal.
C’est pourquoi La prospérité s’interroge si ce n’est pas un mauvais départ pour les élections de 2013 :
« A 14 mois de prochaines échéances électorales, le calendrier électoral se fait toujours attendre. Entre-temps, la méfiance envers les animateurs de la Commission électorale nationale indépendante demeure. Et les renouvellements controversés des membres de la Cour constitutionnelle, dernier verrou du processus électoral, renforcent davantage le déficit de confiance. Les défis de transparence et de crédibilité pourront-ils être relevés, lors de ces premières élections sous Félix Tshisekedi ? »
Le quotidien évoque le récent rapport du Groupe d’étude sur le Congo (GEC) et Ebuteli, qui recommande au Gouvernement : « d’assurer au bénéfice de la CENI un décaissement accéléré et régulier des fonds suivant le plan conjointement arrêté ; de faire cesser les différentes restrictions qui pèsent sur les libertés fondamentales et les harcèlements contre les acteurs de l’opposition ; de définir un plan de sécurisation du processus électoral en vue de mitiger les risques de violence susceptibles de perturber la bonne tenue des élections, surtout dans les zones en proie à l’insécurité notamment, dans l’Est du pays et au Maï-Ndombe »....


"RDC : Les foyers de tension se multiplient à moins de 450 jours de la présidentielle - 13 octobre 2022
= https://afrique.lalibre.be/73100/rdc-les-foyers-de-tension-se-multiplient-a-moins-de-450-jours-de-la-presidentielle/

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Bunagana-690x450[/url]

Du Nord-Kivu au Haut-Katanga en passant par le Mai-Ndombe, le pouvoir de Félix Tshisekedi peine à rassurer.

Quatre mois ce 13 octobre que la ville de Bunagana, dans le Nord-Kivu, sur la frontière ougandaise, est entre les mains des hommes du M23. Quatre mois que les accusations pleuvent contre le Rwanda pour son soutien présumé à ces rebelles, que les manifestations et les journées villes mortes se succèdent dans la province pour réclamer la fin de cette occupation sans que le pouvoir congolais ne paraisse en mesure de modifier la donne sur le terrain. “Plus le temps passe, plus il sera difficile de déloger le M23 autrement que par la négociation, ce qui s’apparentera à une forme de capitulation des autorités congolaises, remarque un diplomate occidental, qui insiste : Il ne faut pas perdre de vue que le M23 gère vraiment ce point de passage qui est un des plus rentables, si pas le plus rentable, de la RDC. Les échanges commerciaux ont repris et le M23 perçoit les droits de douane, ce qui signifie que l’argent coule dans les caisses des rebelles. Avec cet argent, ils peuvent acheter des armes et former de nouvelles recrues.”
RDC : La force régionale énerve plus qu’elle rassure
De l’autre côté du pays, dans la province du Mai-Ndombe, les affrontements entre Teke et Yaka semblent s’être apaisés. Les autorités militaires affirment avoir repris le contrôle de la situation. “Mais plus de 20 000 déplacés vivent toujours dans des conditions précaires dans les provinces du Kwilu et du Kwango”, explique un membre de la société civile du territoire de Bagata. Tous les interlocuteurs de la région insistent sur le travail du cardinal Ambongo, “qui est venu écouter les deux communautés et a entamé un vrai travail de réconciliation” alors “qu’on attend toujours la venue des responsables politiques de Kinshasa. Nous ne sommes qu’à quelques heures de la capitale, mais ils sont invisibles”, explique un responsable teke.

Lubumbashi prête à s’enflammer
Depuis ce mardi 11 octobre, c’est la province du Haut-Katanga qui est traversée par de fortes tensions. En cause, une vidéo des Jeunes de l’UDPS, le parti du président Félix Tshisekedi. Un message dans lequel ils lancent un appel à la mobilisation pour une grande manifestation à Lubumbashi ce vendredi 14 octobre. Objectif : exiger le retrait du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi de la plateforme politique de l’Union sacrée de la nation qui soutient au Parlement le pouvoir de Félix Tshisekedi. Ces jeunes de l’UDPS reprochent notamment à l’ancien gouverneur et à ses lieutenants de “manquer de respect au président de la République”.
Il n’a fallu que quelques heures pour que les jeunes d’Ensemble pour la République appellent à leur tour à la mobilisation générale pour le même jour. Dans la foulée, la Jeunesse du Grand Katanga a aussi battu le rappel de “toute la jeunesse”, dépassant le combat politique pour porter le conflit sur le terrain, toujours sensible, du tribalisme et du conflit entre les communautés katangaise et kasaïenne.
“Katumbi est considéré comme le leader des Katangais, tandis que Tshisekedi, malgré sa ceinture présidentielle, est encore perçu, ici, à Lubumbashi et dans toutes les provinces issues du Grand Katanga, comme le chef de file des Kasaïens”, explique un avocat du barreau de Lubumbashi.
RDC : Pourquoi la présidentielle de 2023 est en grand danger

Le risque d’un embrasement est réel, ajoute un homme politique de la province voisine du Maniema. Ce qu’écrivent les Jeunes du Grand Katanga est représentatif d’un sentiment de colère qui ne cesse de monter du Lualaba au Haut-Katanga, en passant par le Haut-Lomani ou le Tanganyika, face à ce qu’ils considèrent comme une mise sous l’éteignoir de leurs principaux représentants par le pouvoir de Félix Tshisekedi.” L’arrestation du général Philémon Yav, le 20 septembre, “suspecté d’intelligence avec l’ennemi”, n’est pour eux que la dernière “provocation” du régime en place à Kinshasa.
Dans ce contexte, l’interdiction par les autorités locales de toutes les manifestations ce vendredi était la seule solution pour éviter une déflagration dans cette région cruciale pour l’économie nationale. “En espérant que cette interdiction soit bien respectée, poursuit l’homme de loi, qui table sur “un face-à-face Tshisekedi – Katumbi lors de la présidentielle de 2023. Le président peut prétendre qu’il est serein dans la perspective de ce duel. Les tractations à l’Assemblée nationale contre les élus et les ministres de Katumbi montrent une nervosité certaine.”


"Elections 2023: la CENI a déjà reçu plus de 400 millions USD (Gouvernement) - 25 octobre 2022 
= https://actualite.cd/2022/10/25/elections-2023-la-ceni-deja-recu-plus-de-400-millions-usd-gouvernement

= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-le-parcours-seme-dembuches-vers-les-elections-de-2023/
= http://afrikarabia.com/wordpress/elections-en-rdc-les-candidats-et-les-ambitions-se-devoilent/
= https://www.radiookapi.net/2022/07/14/actualite/politique/kinshasa-lecc-lance-la-sensibilisation-sur-le-processus-electoral
= https://www.radiookapi.net/2022/10/17/actualite/revue-de-presse/econews-elections-2023-joseph-kabila-consulte-lubumbashi
= https://www.radiookapi.net/2022/10/02/actualite/politique/corneille-nangaa-lennemi-numero-un-du-processus-electoral-cest-la
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221016-rdc-en-meeting-%C3%A0-kisangani-l-udps-au-pouvoir-met-le-cap-sur-la-pr%C3%A9sidentielle-de-2023
= http://afrikarabia.com/wordpress/denis-mukwege-et-si-cetait-lui-en-2023/


"Elections 2023: un processus mal parti ? Retour sur les grandes manœuvres au Parlement - 27 juin 2022"



"PROCESSUS PIÉGÉ/ ACTALITE EXPLIQUEE 19.102022"




Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Empty Re: UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

Message  ndonzwau 27/11/2022, 4:35 pm

TOUT SATISFAIT LE PRÉSIDENT DE LA CENI DENIS KADIMA  NOUS A PRÉSENTÉ SON CALENDRIER ELECTORAL. IL EST PLUTÔT BIEN FICELÉ SAUF QU'EN MÊME TEMPS IL A RELEVÉ DE DÉFIS QUI POURRAIENT EMPÊCHER LE RESPECT DU PROGRAMME ÉTABLI SUR LA ROUTE, DES DÉFIS SÉCURITAIRES A L'EST ET A L'EST ET A L'OUEST, L’IMPRATICABILITÉ DE ROUTES OBLIGEANT A DES TRANSPORTS AÉRIENS PLUS COUTEUX, LE RETARD DANS LE DÉCAISSEMENT DES FONDS NÉCESSAIRES AUX OPÉRATIONS DE LA CENI; A-T-IL PRÉVU COMMENT Y FAIRE FACE ?

Mais où se trouve le vrai défi ? Il y'a longtemps que ce n'est plus un scoop d'affirmer que les résultats des élections de 2006, 2011 et 2018 ont été trafiqués et la première responsable de cette fraude est bel et bien là Ceni. Elle devrait rester indépendante mais elle ne l'a jamais été et nous avons vu le remue-ménage contesté qui a eu lieu à la composition de son bureau made Tshisekedi. C'est dire que ce ne sont pas les défis ci-hauts qui feront notre malheur mais d'abord le comportement de la Ceni : d'autres fraudes à son niveau, d'autres contestations. Kadima n'a pas hésité (cartographie) à préparer un processus qui favorise son ami Tshisekedi et continuera à le faire par la suite.

Après la Ceni, un autre verrouillage du système se situe au niveau de la Cour constitutionnelle qui valide tout ; Tshisekedi y a placé des personnes qui lui sont dévouées. Voilà les plus grandes raisons non seulement de douter du bon calendrier de Kadima mais d'arriver malgré tout à un scrutin contesté



"RDC: l’élection présidentielle fixée au 20 décembre 2022
- 26/11/2022

= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221126-rdc-l-%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle-fix%C3%A9e-au-20-d%C3%A9cembre-2023

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Un membre de la Céni transporte du matériel électoral après les élections générales en RDC, le 1 janvier 2019 (image d'illustration). REUTERS/Baz Ratner

En République démocratique du Congo, l’élection présidentielle est fixée au 20 décembre 2023, selon le calendrier dévoilé officiellement ce samedi 26 novembre par Denis Kadima, président de la Commission électorale nationale indépendante. La Céni précise que cette élection sera couplée aux législatives ainsi qu'aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux.
Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligod

L’actuel président Félix Tshisekedi est candidat déclaré à sa propre succession. Il a clamé, ces derniers jours, la volonté de son gouvernement de respecter le délai constitutionnel pour les autres scrutins, et ce, malgré les difficultés logistiques et les contraintes sécuritaires
En attendant, le président de la Céni s’est montré très optimiste au moment de décliner le chronogramme officiel des élections. « Le glissement du calendrier ne fait pas partie de notre vocabulaire », a-t-il assuré devant les journalistes, les membres du gouvernement et des diplomates.
« Que le processus électoral en cours soit meilleur que celui de 2018, tel est notre souhait le plus ardent », disait l’ancien président de la Céni, Corneille Nangaa dans une tribune publiée fin septembre. Son successeur Denis Kadima n’est pas moins ambitieux. Lui qui souhaite « une Céni de standard mondial qui imprime une culture démocratique pérenne en RDC ».

Début de l'enrôlement des électeurs avant Noël
Denis Kadima a confirmé que l’enrôlement des électeurs commencera dans un mois, du 24 décembre 2022 au 23 janvier 2023, pour les provinces de l’ouest du pays. Les électeurs des provinces de l’Est, en proie à des violences, seront, eux, identifiés et enrôlés en dernier, soit du 16 février au 17 mars 2023.
La tâche ne sera pas facile pour la nouvelle équipe dirigeante de la Céni dans un pays qui compte environ 5 millions de déplacés internes. Cette même opération de constitution du fichier électoral avait duré 16 mois sous Corneille Nangaa.
Pour la première fois de l’histoire de la RDC, certains Congolais de la diaspora congolaise pourront participer aux élections législatives et présidentielle. Leur enrôlement est prévu du 25 janvier au 23 février 2023 pour l’Afrique du Sud, la Belgique et la France et du 16 février au 17 mars 2023 pour les États-Unis et le Canada. Ce sont les cinq pays retenus.
La Céni attend approximativement 50 millions d’électeurs en tout.
►À lire aussi : En RDC, polémique sur l’opération de cartographie de la Céni

Concernant les élections à proprement parler, elles auront lieu le 20 décembre 2023 pour les scrutins directs du président de la République, des députés nationaux et provinciaux ainsi que pour des conseillers communaux. Le nouveau président élu prêtera serment le 20 janvier 2024.
Oubliées lors des cycles précédents, les élections locales auront finalement lieu. Elles s'étendront de février à septembre 2024, selon le calendrier électoral'

Le défi sécuritaire
L’autre défi majeur demeure la sécurité. Pour rappel, 27 agents de la Céni ont été tués pendant le processus électoral de 2016-2018. En présentant le calendrier électoral, Denis Kadima a insisté aussi sur cette question.
Même s’il s’est montré très optimiste, le président de la Céni a souligné que « tous les défis énumérés peuvent, s’ils ne sont pas surmontés, influer négativement sur l’exécution du calendrier électoral ».
Il y a des craintes par rapport à la compression des délais qui risquent de nous conduire à des élections dont la régularité ne sera pas tout à fait au rendez-vous.

"ITHIEL BATUMIKE, CHERCHEUR DE L'INSTITUT CONGOLAIS DE RECHERCHE SUR LA POLITIQUE, LA GOUVERNANCE ET LA VIOLENCE (EBUTELI)"
Patient Ligodi


"RDC : l'élection présidentielle fixée au 20 décembre 2023 - 26 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/26/rdc-lelection-presidentielle-fixee-au-20-decembre-2023

"En RDC, la Céni publie ce samedi son calendrier électoral - 25.11.2022
= https://amp.dw.com/fr/ceni-publie-calendrier-electoral-rdc/a-63892271

"RDC : La CENI publie le calendrier électoral du cycle 2022-2027 - 26/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/26/actualite/politique/rdc-la-ceni-publie-le-calendrier-electoral-du-cycle-2022-2027
= https://www.jeuneafrique.com/1396274/politique/rdc-lelection-presidentielle-fixee-au-20-decembre-2023/


"RDC : la CENI énumère trois défis majeurs qui pourraient bloquer le respect du calendrier électoral - 26 novembre 2022
= https://www.agoragrandslacs.net/rdc-la-ceni-enumere-trois-defis-majeurs-qui-pourraient-bloquer-le-respect-du-calendrier-electoral/
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, a, au cours de la publication du calendrier électoral ce samedi 26 Novembre 2022 à Kinshasa, relevé quelques défis majeurs qui pourraient empêcher le respect du programme établi dans son calendrier électoral. Celle-ci évoque notamment l’insécurité dans l’Est du pays, l’impraticabilité des routes et le retard dans le décaissement des fond des opérations de la CENI.

À en croire Dénis Kadima, ces contraintes dans la mise en œuvre du calendrier du processus électoral de 2021-2027 peuvent surtout venir de l’insécurité grandissante dans l’Est du pays, des conflits inter-communautaires à travers le pays ainsi que de l’impératif du temps avec l’obligation d’utiliser le transport aérien pour le déploiement de matériel faute des routes impraticables.
Outre ces difficultés et celle de la pandémie de covid 19, la Centrale électorale parle aussi de la non adaptation et la promulgation à temps de la loi portant la répartition des sièges par le parlement, comme facteur qui pourrait impacter sur le respect du calendrier électoral.
Au vu de cette situation, la Commission Électorale Nationale Indépendante exhorte ainsi toutes les institutions de l’état à mettre toutes les batteries en marche pour rendre effectif ce processus démocratique en République Démocratique du Congo.

"RDC : Scrutin présidentiel et législatifs annoncés pour le 20 décembre 2023. Qui y croit ? - 26 novembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74057/rdc-les-elections-presidentielle-et-legislatives-annoncees-pour-le-20-decembre-2023/
L’inscription des électeurs débutera le 24 décembre prochain.
Le président de la CENI, Denis Kadima n’en démord pas, organiser les élections présidentielles dans les temps impartis par la constitution c’est possible. Ou plutôt, pour reprendre ses propres termes, « ce n’est pas impossible ».
Pour y arriver, le président de la CENI (choisi par le pouvoir en place) a enfin publié son calendrier électoral.
Un calendrier qui prévoit le début de la phase d’inscription des électeurs pour le 24 décembre prochain. Trois zones ont été délimitées et chacune de ces zones doit être bouclée en trente jours. Une annonce qui, mathématiquement, soulève un énorme sentiment d’incrédulité et remet déjà en cause tout le suivi de ce processus.
Au total, le corps électoral congolais devrait approximativement compter 54 millions d’électeurs.
RDC : Pourquoi la présidentielle de 2023 est en grand danger

En imaginant que chaque zone comporte plus ou moins le même nombre d’électeurs, la CENI doit identifier et inscrire 18 millions d’individus par zone et donc par mois, soit 600 000 personnes par jour.
Une réalité arithmétique intenable dans un pays aux dimensions hors normes qui ne dispose de pratiquement aucune infrastructure. Un point que le patron de la CENI reconnaît lui-même dans la présentation de son calendrier puisqu’il évoque : « l’inexistence de certaines infrastructures de transport de base telles que les infrastructures routières, aériennes, férroviaires et fluviale », avant d’ajouter : « faute de temps, la majorité du matériel électoral va être essentiellement acheminé par voie aérienne avec pour conséquence une augmentation exponentielle des coûts ».
RDC : Denis Kadima Kazadi désigné président de la CENI et déjà contesté

Rappel, le pays ne dispose pas des moyens de transports aériens nécessaires et quand bien même il louerait ou se verrait mettre à disposition ces avions, il va être très compliqué d’atteindre chacun des 22.500 bureaux d’enrôlement directement par les airs (rappelons que la président Kadima affirme lui-même que le pays ne dispose pas de structures aériennes suffisantes). Il faudra donc toujours recourir à la route ce qui, en saison des pluies, n’est pas – euphémisme – une mince affaire.
Ce scrutin présidentiel, législatif national, provincial et communal (une grande première) annoncé pour le 20 décembre 2024 apparaît comme une utopie ou, comme l’affirment déjà certains obsevrateurs, comme « une insulte au bon sens ».
La communauté internationale pressait la CENI de déposer son calendrier. C’est chose faite. Son contenu, sa crédibilité et sa faisabilité ne faisaient pas partie de la demande… Ce calendrier a le mérite d’exister mais il est intenable et ouvre déjà la porte à une nouvelle farce électorale en République démocratique du Congo.

Le calendrier Kadima laisse planer le doute - 26.11.2022
= https://ouragan.cd/2022/11/le-calendrier-kadima-laisse-planer-le-doute
La prochaine élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) aura lieu le 20 décembre 2023. L’annonce de la date, faite samedi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), intervient alors que l’est du pays reste en proie aux violences de groupes armés, dont la rébellion du M23 qui contrôle une partie d’un territoire du Nord-Kivu.

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Denis Kadima, le président contesté de la commission électorale nationale indépendante @Photo Droits tiers

“L’insécurité persistante dans certaines parties du territoire” est un des “défis” à relever par la Ceni pour organiser dans les temps un scrutin qu’elle veut “libre, démocratique, transparent”, a déclaré son président, Denis Kadima qui a lu le calendrier électoral au siège de la commission.
Lire aussi :
2023 : la CENI Kadima toujours dispersée
Des experts ont, en outre, manifesté leurs doutes sur un processus qui, selon eux, a pris “un mauvais départ” et risque encore une fois d’aboutir à une élection contestée.
En RDC, la présidentielle est une élection à un seul tour, couplée aux législatives ainsi qu’aux élections des députés provinciaux et des conseillers communaux.
La prestation de serment du président élu aura lieu le 20 janvier 2024, a précisé la Ceni. Le président Félix Tshisekedi, qui a succédé à Joseph Kabila en janvier 2019 à l’issue d’une élection controversée, a déjà exprimé son intention de se représenter.
Parmi les autres candidats possibles figure Martin Fayulu, qui continue d’ailleurs d’affirmer avoir remporté celle de 2018 et été privé de sa victoire.

Inquiétudes
D’autres potentiels candidats tels que l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito ou encore l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, ne se sont pas encore prononcés clairement. L’ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012-2016) a de son côté fait part de son intention de se présenter.
Des poursuites engagées contre lui pour détournement présumé de fonds publics, qu’il conteste, avaient tourné court en novembre dernier, quand la Cour constitutionnelle avait estimé qu’elle n’était pas compétente pour le juger. La voie était alors dégagée pour lui. Mais la composition de la Cour a changé et celle-ci se considère maintenant en mesure de le juger, laissant entrevoir un procès.
Lire aussi :
2023 : les avis de l’Educiel pris en compte par la CIME
Dans un rapport publié en octobre, des chercheurs des organisations Groupe d’étude sur le Congo (GREC) et Ebuteli, liées à l’Université de New York (NYU), s’inquiétaient d’un “processus mal embarqué” et d’un “déficit de confiance” porteurs, selon eux, de risques de “violentes protestations”.

“La mainmise politique persiste sur les institutions impliquées dans la gestion du processus électoral”, analysaient-ils. En RDC, les résultats de la présidentielle sont parfois violemment contestés, comme en 2006 et 2011, avec à la clé des dizaines de morts.
D’autres inquiétudes se manifestent dans le pays au regard du regain de tension lié à la rébellion du “Mouvement du 23 mars” (M23), qui s’est emparée récemment de larges portions d’un territoire au nord de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu dans l’est.
Les combats ont notamment provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes ces derniers mois. Plusieurs initiatives diplomatiques sont en cours pour tenter de ramener la paix et d’apaiser les tensions entre la RDC et le Rwanda, accusé par Kinshasa de soutenir le M23. Un mini-sommet cette semaine à Luanda a décidé un cessez-le-feu à partir de vendredi soir. Les lignes de front semblaient calmes samedi, mais la région, habituée aux engagements non tenus, reste très sceptique.
Cette question sécuritaire doit nécessairement être prise en compte pour garantir “l’inclusivité” du scrutin, a réagi Jonas Tshombela, président de la Nouvelle société civile du Congo. En annonçant la date du 20 décembre 2023, “la Ceni est en train de tenter de nous convaincre que l’élection présidentielle va avoir lieu dans le délai constitutionnel, ce que nous apprécions déjà”, a-t-il ajouté, promettant d'”examiner de près” ce calendrier.
Beaucoup pensaient que le gouvernement “utiliserait la cause de l’insécurité” pour ne pas organiser le scrutin, a souligné à des journalistes le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya. Selon lui, “le matériel électoral de la Ceni dans le territoire de Rutshuru a été saccagé, mais cela ne nous empêche pas de travailler (…) pour permettre au processus de se faire au même moment, au même rythme” partout dans le pays.
Par ailleurs, la question du “financement des élections fait partie des priorités du gouvernement”, a-t-il assuré : “en ce jour, aucun partenaire financier n’a donné un quelconque dollar. Le gouvernement pour l’exercice 2022 s’est acquitté aujourd’hui de 80%, minimum, de ce qu’il doit payer”.

Marthe Bosuandole
CENI


Omombo demande à Kadima d’annuler les opérations de cartographie électorale

[b> : le directeur provincial Kasaï 1 en tournée d’itinérance


"RDC : Après publication du calendrier électoral, Lambert Mende estime que la CENI mérite « la confiance » - 27 novembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/27/rdc-apres-publication-du-calendrier-electoral-lambert-mende-estime-que-la-ceni-merite-la-confiance.html/121911/?amp=1
= https://acpcongo.com/index.php/2022/11/23/election-2023-la-ceni-publie-le-calendrier-electoral-ce-samedi/amp/
= https://rtnc.cd/rdc-publication-du-calendrier-electoral-le-gouvernement-attend-jouer-son-role-pour-lorganisation-des-scrutins-dans-le-delai-constitutionnel/

"[RDC - Élections 2023 : Voici l'intégralité du calendrier électoral - 26:11:2022
= https://7sur7.cd/index.php/2022/11/26/rdc-elections-2023-voici-lintegralite-du-calendrier-electoral
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a dévoilé, ce samedi 26 novembre 2022, le calendrier électoral en  vue de la tenue des élections générales en 2023 en République démocratique du Congo.
D'après ce calendrier, la présidentielle, les députations nationales et provinciales, mais également l'élection des conseillers communaux sont prévues le 20 décembre 2023. Ces scrutins seront précédés d'une campagne électorale du 19 au 18 décembre de l'année prochaine. 
La publication des résultats provisoires de


"RD Congo : élection présidentielle, législatives et provinciales prévues en décembre 2023 - 27 nov 2022
= https://information.tv5monde.com/video/rd-congo-election-presidentielle-legislatives-et-provinciales-prevues-en-decembre-2023
= https://vodinfo.tv5monde.com/upload/2022/11/5943332_2.mp4
Samedi 26 novembre, la Ceni a officiellement dévoilé le calendrier électoral de la RDC. Selon l’institution, l’élection présidentielle va se tenir le 20 décembre 2023. D’autres scrutins sont prévus à la même date, à savoir les élections législatives et provinciales. Les détails avec Philippine de Clermont-Tonnerre et Francine Mokoko.

= https://-election-presidentielle-2023-candidats-programmes-et-resultats



Compatriotiquement!


# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul # # Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #

ndonzwau


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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! Empty Re: UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL !

Message  ndonzwau 28/11/2022, 4:03 pm

Le calendrier de Kadima a été reçu de façon différente selon les chapelles : le camp du pouvoir le trouve réaliste et réalisable tandis que dans l'opposition certains vont jusqu'à le qualifier d'utopique. Il y'a de bonnes raisons de l'approuver mais aussi de bonnes raisons d'y trouver des inquiétudes tant il y'a encore des défis importants à surmonter, le premier est l'insécurité qui règne dans le pays l'empêchant d'être inclusif. Nous savons qu'en 2018 l'insécurité avait sacrifié les électeurs de Beni et de Yumbi, va-t-on faire la même chose ou le pouvoir va s'employer à limiter les poches d'insécurité ?

Plus généralement il y'a des experts qui avaient déjà en outre manifesté leurs doutes sur un processus qui avait pris un mauvais départ et risque encore une fois d'aboutir à une élection contestée. Or la contestation du scrutin représentera une fois de plus l'échec de nos scrutins, un indicateur du déficit de confiance de la population porteur de risques de violentes protestations . En sera-t-il effectivement le cas ?
Ailleurs c'est l'omniprésent Muyaya qui se vante en cours de route d'un gouvernement qui n'a pas utilisé la cause de l'insécurité pour ne pas organiser le scrutin et insisté une énième fois sur la volonté inébranlable du PR à s'aligner sur sa vision alors qu'à ce stade on n'en sait rien de la suite, il se vante aussi d'un gouvernement qui n'a pas (jusque-là !?!) eu besoin de financement extérieur pour ces élections sans s'interroger pourquoi les étrangers ne se sont pas alignés pour le financer..



"Prochaine élection présidentielle le 20 décembre 2023: défis et enjeux
Prochaine farce électorale en décembre 2023 -  27 novembre 2022

= https://actualite.cd/2022/11/27/prochaine-election-presidentielle-le-20-decembre-2023-defis-et-enjeux
= https://congokin.blog?p=10766

"RDC- Élections : le parti politique Nouvel Elan d'Adolphe Muzito note que le calendrier publier par la CENI paraît irréalisable et n'inspire pas confiance -  27 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/27/rdc-elections-le-parti-politique-nouvel-elan-dadolphe-muzito-note-que-le-calendrier
Le Nouvel Elan, formation politique chère à l'ancien premier ministre Adolphe Muzito s'est exprimé sur des questions d'actualités de l'heure en République Démocratique du Congo. Évoquant la question relative au calendrier électoral rendu public par la commission électorale nationale indépendante, le parti d'Adolphe Muzito note ceci est irréalisable et que l'équipe de Dénis Kadima prépare la tricherie aux élections en complicité avec le l'exécutif central.
"Notre organisation politique informe l'opinion publique qu'en ce moment où toute la nation se mobilise pour combattre les occupants Rwandais et Ougandais qui se cachent derrière le M23, le calendrier électoral publier par Monsieur Denis Kadima et son équipe paraît irréalisable et ne nous inspire pas confiance. En effet, le bureau de la commission électorale nationale indépendante composé des délégués de l'union sacrée et du FCC est entrain de planifier une vaste tricherie en se répartissant de délégués dans les circonscriptions électorales de toutes les provinces de la République Démocratique du Congo. Celui-ci s'emploie en outre à organiser des tests de recrutement pour dissimuler ce mauvais dessein de tricherie avec la complicité du gouvernement central en vue d'organiser les opérations d'enrôlement" dit la déclaration lue dimanche 27 novembre 2022 par Albert Mukulubundu porte-parole du parti
Nouvel Élan considère que la situation politique, sociale et sécuritaire actuelle du pays est consécutive au non respect de la volonté populaire lors des dernières élections de décembre 2018. Pour pallier à cette situation, Nouvel Elan appelle les forces politiques et sociales à se joindre à lui pour barrer la route à toute tentative de fraude orchestrée par le régime de Félix Tshisekedi.
"À cause de la fraude électorale, les infiltrations continuent dans l'armée et les services de renseignement,  Nouvel Elan rappelle au peuple congolais que c'est à cause de la fraude électorale que la RDC a perdu provisoirement les localités de Bunagana, Rutshuru et Kiwanja, la même fraude électorale a conduit le pays au procès dit des 100 jours, au détournement des fonds destinés à contrer la covid19, au vol du RAM, à la corruption de députés nationaux et sénateurs avec les véhicules Palissade, c'est toujours à cause de la fraude que Kinshasa est inondée à chaque pluie et qu'il devient de plus en plus difficile de circuler dans cette ville à cause des multiples et permanents embouteillages, l'adhésion frauduleuse de la RDC à l'organisation des États de l'Afrique de l'Est sans passer par le parlement comme l'exige la constitution. Ainsi, les différents scandales financiers qui ont émaillé le mandat frauduleux de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo sont les conséquences de la fraude électorale de décembre 2018" a déploré la bouche autorisée du parti politique de l'ancien premier ministre Adolphe Muzito

Et de poursuivre :
"Le Nouvel Elan, fort de son implantation à travers toute l'étendue du territoire national invite les organisations politiques et de la société civile à se joindre à lui dans le comité de résistance à la fraude électorale. Les dits comités auront pour tâche, la sensibilisation par la formation des organisations politiques et celles de la société civile pour barrer la voie aux veilleites de tripotage lors des prochaines échéances électorales et de doter notre pays des institutions réellement légitimes et redevables au peuple congolais"
Abordant la situation sécuritaire, ce parti politique membre de la coalition lamuka réitère son opposition au déploiement de la force régionale (EAC) à l'Est de la RDC. Il a appelé la population à la vigilance tout en rappelant le plan proposé par Muzito pour gagner le Rwanda et l'Ouganda.
"En cette grande période de suspicions et d'occupation de quelques agglomérations de notre pays, le Nouvel Elan appelle le peuple congolais à rester vigilant et à se mobiliser comme un seul homme pour faire échec à cette énième agression rwando Ougandaise via le M23, Nous réitérons notre opposition au déploiement des troupes des pays de l'organisation des États de l'Afrique de l'Est au Nord-Kivu et en Ituri car cette organisation sous régionale regorge en son sein des États belicistes qui agressent, pillent et violent les populations congolaises que celle-ci n'a d'ailleurs jamais condamné. Le Nouvel Elan à travers son leader Adolphe Muzito a déjà fait 10 recommandations pour gagner la guerre contre le Rwanda et l'Ouganda" a-t-il conclu.
La Commission Électorale Nationale Indépendante a dévoilé le calendrier électoral en  vue de la tenue des élections générales en 2023 en République démocratique du Congo. D'après ce calendrier, le début de l'enrôlement dans la première aire opérationnelle est prévue pour le 24 décembre 2022.
En effet, d'après toujours ce calendrier, la présidentielle, les élections législatives nationales et provinciales, mais également des conseillers communaux sont prévues le 20 décembre 2023. La publication des résultats provisoires de l'élection présidentielle interviendra le 31 décembre, avant la proclamation des résultats définitifs, le 10 janvier, par la Cour constitutionnelle. La prestation de serment du nouveau président de la République est programmée pour le 20 janvier 2024.
= https://actu30.cd/2022/11/elections-2023-le-calendrier-electoral-ninspire-pas-confiance-nouvel-elan-de-muzito/
= https://www.radiookapi.net/2022/11/28/actualite/politique/kinshasa-le-parti-nouvel-elan-juge-irrealiste-le-calendrier-electoral


"Élections 2023: « Avec la publication du calendrier électoral, nous avons plus des raisons de croire en cette CENI» (Lambert Mende) - 26 novembre 2022
= https://actu30.cd/2022/11/elections-2023-avec-la-publication-du-calendrier-electoral-nous-avons-plus-des-raisons-de-croire-en-cette-ceni-lamabert-mende/

"CENI : "la présidentielle de 2023 n'offre aucune possibilité de glissement" (DYPRO) - 28.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114180_ceni_la_presidentielle_de_2023_n_offre_aucune_possibilite_de_glissement_dypro.html

"Processus électoral : L’USAID salue les progrès réalisés par la CENI - novembre 22, 2022
= https://actu30.cd/2022/11/processus-electoral-lusaid-salue-les-progres-realises-par-la-ceni/

"Élections 2023 : Le Gouvernement finance l’entièreté du processus électoral, nous consolidons notre démocratie (Patrick Muyaya) - 26.11.2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/11/26/elections-2023-le-gouvernement-finance-lentierete-du-processus-electoral-nous-consolidons-notre-democratie-patrick-muyaya.html/121840/
La commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé ce samedi 26 novembre, à la publication du calendrier électoral des élections de 2023.
La CENI fixe la tenue de la présidentielle, des législatives nationales et provinciales ensuite des municipales en date du 20 décembre et la prestation de serment du Président de la République élu interviendra un mois plus tard soit le 20 janvier 2024.
Toutes ces opérations sont financées par le Gouvernement congolais, ce qui constitue, selon Patrick Muyaya, « un message fort que le gouvernement envoie à ceux qui pensent que nous pouvons négocier avec notre démocratie »


« Je dois rappeler que c’est le Gouvernement de la République qui finance l’entièreté du processus électoral. Alors d’une part, on est bien obligé de tenir le front de la guerre mais d’autre part, nous respectons nos engagements. Ceci est un message que nous envoyons à ceux qui pensent que nous pouvons négocier avec notre démocratie », a déclaré à chaud, le porte-parole du gouvernement de la RDC.
Concernant l’innovation de ce calendrier électoral qui prend en compte la tenue des élections municipales, Patrick Muyaya pense que la population congolaise a le droit d’avoir des autorités et des représentants qui sont proche d’elle.
« C’est un rendez-vous important, vous savez que nous sommes dans un pays immense à peu près 100 millions d’habitants, on a besoin d’avoir les représentants qui sont proches de la population et nous savons tous, que ce rendez-vous date de plusieurs années. Nous encourageons cette volonté de la CENI d’aller jusqu’à la base », a indiqué Patrick Muyaya, à la sortie de la cérémonie de la publication du calendrier électoral.
Le ministre de la communication et des médias invite l’ensemble de congolais à s’investir dans le processus électoral pour que les élections se tiennent le 20 décembre 2023.
Patrick Muyaya a conclu son propos en rappelant que la CENI et le gouvernement travaillent sous la houlette du Président de la République pour la consolidation la notre démocratie.
« Nous travaillons sous la houlette du Président Tshisekedi pour que notre démocratie soit consolidée en donnant au peuple congolais leur droit de voter et de choisir leurs dirigeants ».
La publication de ce calendrier intervient dans une période où le retard dans le décaissement des fonds alloués aux élections a occasionné le début tardif du processus d’enrôlement des électeurs.



"Calendrier électoral de la CENI: « utopique » pour le PPRD mais « réaliste » selon l’UDPS -  28/11/2022
= https://www.radiookapi.net/2022/11/28/actualite/politique/calendrier-electoral-de-la-ceni-utopique-pour-le-pprd-mais-realiste
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), membre de l’opposition, reste pessimiste quant à l’organisation des élections dans le délai constitutionnelle, à l’issue de la publication, samedi 26 novembre, du calendrier électoral par la CENI.
A en croire son secrétaire permanent adjoint, Ferdinand Kambere qui s’est exprimé à Radio Okapi samedi, ce calendrier publié par la CENI est utopique. Il parle notamment du temps record prévu pour l’enrôlement ainsi que de la situation sécuritaire actuelle dans l’Est du pays.


« Lorsqu’ils veulent tromper les gens qu’ils vont arriver à enrôler trente millions ou cinquante, mais par quel moyen ils vont le faire ? Pendant un mois, ils vous disent qu’ils vont enrôler par aire géographique et il y a trois aires comme ça. Est-ce que nous aurons encore dans ces provinces-là, le nombre d’électeurs qu’il y avait ? Et comment on va les avoir parce que cette coïncidence aussi en même temps où nous voyons le gouvernement négocier un cessez-le-feu contre toute attente, il demande un déploiement des armées étrangères à l’Est de notre pays, est ce que c’est comme ça qu’on va réellement organiser les élections ? De qui se moque-t-on ? Les populations se déplacent, est-ce qu’ils ont encore la cartographie démographique de notre pays ? » S’est-il interrogé.
Par ailleurs, Ferdinand Kambere affirme que l’opposition ne reconnait pas ce calendrier électoral, parce que tout le processus n’a pas fait l’objet d’un consensus politique, selon lui.
« La première impression est celle du mépris non seulement du peuple congolais, mais aussi de la constitution et même de la démocratie dans notre pays. Parce que, c’est depuis longtemps que l’opposition a réclamé qu’il y ait consensus pour crédibiliser ce processus électoral, mais ils n’ont pas voulu du tout. Donc, c’est un calendrier publié par une CENI non reconnue par l’opposition », a déclaré Me Ferdinand Kambere. 

Cependant pour le parti au pouvoir, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ce calendrier électoral publié par la CENI est réaliste et témoigne la volonté du Président de la République et du gouvernement d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
« C’est un calendrier électoral réaliste et réalisable. Cela confirme la volonté du Chef de l’Etat, Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son gouvernement qui tiennent à l’organisation des élections dans le délai constitutionnel en disponibilisant tous les moyens. Le renouvellement du fichier électoral commence déjà au mois de décembre 2022 », a rassuré le député national Bintu Ntumba Tshabola, élu de Katanda dans le Kasaï-Oriental et membre de l’UDPS.
Il appelle ainsi les congolais ainsi que les politiciens à se préparer pour aller au scrutin.
« Nous appelons toute la population congolaise à se préparer à l’enrôlement qui commence bientôt, les kits électoraux étant déjà disponibles, plus rien ne peut empêcher la CENI à tenir son calendrier, sauf en cas de force majeure. Les candidats aux différents scrutins doivent aussi se préparer car les élections c’est pour l’année prochaine, le 20 décembre 2023. Le peule ira voter ses dirigeants, nous en sommes certains » a-t-il indiqué.
Le député national Bintu Ntumba a aussi affirmé qu’il n’y aura pas de glissement :
« Que les politiciens sceptiques en mal de positionnement qui rêvaient d’un quelconque glissement puissent revoir leurs calculs. Même les élections communales et locales sont prises en compte dans ce calendrier ».

Le MLC appelle à l’enrôlement massif
De son côté, le président du parti politique Mouvement de libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba Gombo, invite la population congolaise à « s'enrôler massivement en vue de s'approprier le processus démocratique et de se choisir librement ses propres dirigeants ».
Il a lancé cet appel dans un communiqué publié  samedi 26 novembre, juste après la publication du calendrier électoral par la CENI.
L’appel de Jean-Pierre a été aussitôt relayé par Paul Djunga, un cadre du MLC. Dans une conférence de presse dimanche 27 novembre à Kinshasa, il a demandé aux militants de ce parti  de s'approprier l'appel lancé par leur leader Jean-Pierre Bemba à s'enrôler afin de participer aux prochains scrutins tels que publiés par la CENI.


" Elections 2023: Le calendrier est là ! - 27 novembre 2022
=  https://www.congoindependant.com/elections-2023-le-calendrier-electoral-est-la/

"RDC : le calendrier électoral publié n’appartient plus à seule la CENI, à chacun de jouer son rôle pour la tenue des élections à la date fixée (Jonas Tshiombela) - 28 novembre 2022
= https://actualite.cd/2022/11/28/rdc-le-calendrier-electoral-publie-nappartient-plus-seule-la-ceni-chacun-de-jouer-son


= https://actualite.cd/2022/11/27/rdc-jean-pierre-bemba-invite-la-population-senroler-massivement-en-vue-de-sapproprier-le
= https://actu30.cd/2022/11/elections-2023-comme-son-leader-j-p-bemba-me-paul-djunga-appelle-les-congolais-a-sapproprier-le-processus-electoral/


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Message  ndonzwau 2/12/2022, 9:17 pm

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"RDCongo : Pourquoi le prochain scrutin présidentiel semble déjà “joué” - 1 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74206/rdcongo-pourquoi-le-prochain-scrutin-presidentiel-semble-deja-joue/

UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! RDC-CENI-élection

L’organisation des scrutins annoncés pour le 20 décembre 2023 par la Commission électorale nationale indépendante multiplie les indices en faveur du pouvoir en place à Kinshasa.

Si tu organises les élections, c’est pour les gagner”, nous avait expliqué l’ancien président du Gabon Omar Bongo en 2000. La formule, pour caricaturale qu’elle puisse paraître, n’a pas pris une ride. En République démocratique du Congo, les responsables de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont annoncé, ce samedi 26 novembre, la tenue des prochaines élections présidentielles et législatives (nationales, provinciales et communales) pour le 20 décembre 2023
Un timing hyper serré que le patron de la Ceni, Denis Kadima Kazadi, installé à ce poste à la suite d’un processus très critiqué, se fait fort de tenir pour respecter la Constitution congolaise. Pour la plupart des observateurs internationaux, le calendrier est “matériellement intenable”, comme le martèle un expert qui a “accompagné de nombreux scrutins en Afrique”. Un rapport réalisé pour le PNUD à la fin de l’été dernier ne disait déjà rien d’autre.

Il faut bien comprendre qu’en République démocratique du Congo, il n’y a pas d’état civil et pratiquement aucun suivi entre deux scrutins. À chaque fois, il faut donc enregistrer tous les électeurs, ce qui devrait représenter 50 millions de personnes cette fois. Il faut donc inscrire ces personnes une à une, remplir des fichiers manuellement, même si les équipes utilisent des tablettes informatiques”, poursuit un ancien membre de la Ceni. Pour Denis Kadima, l’enregistrement de ces 50 millions d’électeurs se fera en trois mois. “Impossible”, affirme sans ambage un expert congolais qui insiste sur la nécessité d’aller à la rencontre des électeurs dans des « conditions homériques ». « Sans route, sans infrastructure, c’est impensable” et de rappeler qu’il y a cinq ans, “il avait fallu au moins 20 mois pour enregistrer ces électeurs en pouvant compter sur l’intendance de la Monusco pour transporter les kits d’enregistrement et le personnel de la Ceni, ce qui ne sera plus le cas cette année”.
RDC : Tshisekedi passe en force. Cap sur la CENI ?

Samedi dernier, en présentant son calendrier, Denis Kadima a d’ailleurs insisté sur la nécessité de recourir à une flotte d’avions pour aller à la rencontre des électeurs et sur le coût – imprévu – qu’aura cette mobilisation aérienne pour les caisses de l’État.

On mobilise chez le président

Pour parvenir à ses fins, l’actuelle Ceni a divisé le Congo en trois zones, commandé 30 000 kits d’enregistrement et augmenter substantiellement le nombre des centres d’inscription pour l’enrôlement des électeurs. Près de 5 000 “bureaux” supplémentaires sont annoncés pour les 26 provinces que compte ce pays, soit 22 271 face aux 17 783 centres qui avaient enrôlé 40 millions d’électeurs pour le scrutin de 2018. Une croissance bienvenue mais qui n’est pas sans poser certaines questions au vu de la répartition de ces nouveaux bureaux d’enrôlement. En effet, les provinces du Kasaï (+314 bureaux), du Kasaï central (+443 bureaux) et du Kasaï oriental (+202 bureaux), berceau de la famille Tshisekedi, accueillent à elles trois plus de 20 % des nouveaux bureaux d’enregistrement. Au total, ces trois “provinces présidentielles” disposent désormais de 3 069 centres d’inscription, soit 13,6 % de l’ensemble des centres au niveau national. “Avec un tel maillage, il faut espérer que la Ceni ne passera à côté d’aucun électeur kasaïen”, lance un de nos experts, qui ajoute : “d’autant plus que ces provinces, délaissées sous Kabila et dans lesquelles peu de réalisations concrètes ont abouti depuis l’arrivée de  Félix Tshisekedi au pouvoir, ont tendance à se vider et que nombre de Kasaïens ont trouvé refuge dans l’ancien grand Katanga qui, lui, malgré cette évidente croissance démographique, ne bénéficie que de 586 nouveaux bureaux d’inscription”.

Un constat tout aussi étonnant dans le nord est du pays où seuls 2 nouveaux bureaux ont été prévus au Nord-Kivu, 95 au Sud-Kivu et 69 au Maniema. “On va être prudent et se contenter de dire que ces chiffres sont difficiles à comprendre et à expliquer”, poursuit un de nos experts qui “s’étonne” du fait que “le poids électoral de chaque province n’a pas été pris en compte. Cette augmentation dans les Kasaïs n’est objectivement ni compréhensible, ni justifiable.” D’autres observateurs parlent clairement de “discrimination”.
Cette répartition des nouveaux centres d’enregistrement ne fait qu’accroître le malaise des observateurs face au processus électoral qui se dessine en République démocratique du Congo. “Denis Kadima sait que de lourds soupçons pèsent sur sa désignation à la tête de la Ceni. Ajoutez-y une Cour constitutionnelle, chargée de valider les résultats des scrutins, complètement remaniée par la volonté du président Tshisekedi et vous obtenez de nombreux ingrédients pour un cocktail électoral aussi douteux qu’explosif. Sans parler du fait que tant la Ceni que la Cour constitutionnelle sont désormais entre les mains de Kasaïens. C’est malsain. C’est même dangereux en cas de contestation ou d’explosion de violence, poursuit l’ancien collaborateur de la Ceni avant de conclure : le fait qu’une ethnie tienne autant de clés du pouvoir est éminemment dangereux. En cas de contestation, on sait dans notre région que cela peut vite dégénérer en règlement de compte tribal”.


"LA UNE DE LA PRESSE CETTE SEMAINE À KINSHASA
À la Une: le calendrier électoral est commenté en sens divers en RDC - 03/12/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/la-une-de-la-presse-cette-semaine-%C3%A0-kinshasa/20221203-%C3%A0-la-une-le-calendrier-%C3%A9lectoral-est-comment%C3%A9-en-sens-divers-en-rdc

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UN POT POURRI SUR LE PROCESSUS ÉLECTORAL ! YH5BAEAAAAALAAAAAABAAEAAAIBRAA7
Kamanda Wa Kamanda Muzembe :copyright: Thomas Nicolon

Publié il y a une semaine tout juste, le calendrier électoral est commenté en sens divers dans le pays. L’hebdomadaire Le Soft International s’interroge : « Denis Kadima va-t-il être en mesure de tenir son pari ? » Il y a ceux qui ne croient ni dans le président de la Céni, ni en ses annonces, comme l’ex parti présidentiel, le PPRD de Joseph Kabila, cité par le journal. Pour lui, écrit le Soft International, « le calendrier publié par la CENI est utopique ». A l’opposé, à en croire le même hebdomadaire, « le parti présidentiel UDPS trouve lui ce calendrier réaliste et réalisable ». Pour l’UDPS, sa publication « confirme la volonté du chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo et son gouvernement d’organiser les élections dans le délai », ajoute Le Soft International.

M23 égale RDF, c’est-à-dire Force armée rwandaise
Dans Le Maximum, M23 égale RDF, c’est-à-dire Force armée rwandaise. « Une enquête de la presse apporte de nouvelles preuves », écrit le bihebdomadaire congolais qui soutient que l’origine de l’insécurité endémique entretenue dans la partie Est de la RDC depuis trois décennies fait de moins en moins de doute… « Alors que s’ouvraient, il y a 48 heures, les troisièmes pourparlers de Nairobi sur la situation sécuritaire en RDC, peut-on encore lire dans Le MaximumPaul Kagamé s’est fendu mercredi 30 novembre à Kigali d’un long plaidoyer pro domo au sujet des accusations qui pèsent sur lui, tentant maladroitement d’en rejeter la responsabilité sur les autorités de Kinshasa sans convaincre grand monde. Le même jour à Kinshasa, poursuit le bihebdomadaire, une enquête basée sur des témoignages et images de terrain publiée par Actualité cd a apporté de nouvelles preuves de l’existence du soutien rwandais aux terroristes du M23 ».

« Jeunesse attend acte désespérément »
L’éditorial du quotidien Forum des As se penche sur la rencontre organisée par le président Tshisekedi avec des jeunes au Palais du Peuple à Kinshasa. Que promettre encore aux jeunes auxquels les dirigeants, tous régimes confondus, font miroiter monts et merveilles sans que cela se concrétise ? L’éditorialiste rappelle la version chiraquienne d’une vieille maxime selon laquelle, écrit-il, « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ». Il y a un temps pour promettre et un temps pour réaliser, souligne le confrère José Nawej pour qui, au-delà du show politique et par-delà l’opération de communication, le numéro un congolais a pu entendre un autre discours que celui des professionnels de la flagornerie. Un son de cloche du pays réel par opposition aux dithyrambes des courtisans, griots et autres saltimbanques du régime...
Enfin, dans Africanews, un rapport d’enquête IGF conclut au bradage des actifs miniers de la COMINIERE : Alingete accable le staff et la tutelle. Selon le tri-hebdomadaire, le rapport de mission de contrôle révèle que l’Inspection générale des finances conclut à un bradage planifié des actifs miniers de la COMINIERE S.A, par son équipe managériale avec la participation du ministre en charge du portefeuille.


"Le calendrier électoral proposé par la Céni fait polémique à Kinshasa -
29 novembre 2022

= https://www.voaafrique.com/amp/le-calendrier-%C3%A9lectoral-propos%C3%A9-par-la-c%C3%A9ni-fait-pol%C3%A9mique-%C3%A0-kinshasa/6854423.html


Après les réactions mitigées de l’opposition , Calendrier des élections 2023 : la CENCO et l’ECC d’accord ! -  décembre 1, 2022
= https://laprosperiteonline.net/apres-les-reactions-mitigees-de-lopposition-calendrier-des-elections-2023-la-cenco-et-lecc-daccord/


"RDC : LES DÉPUTÉS DU GRAND KATANGA TIRÉNT SUR FÉLIX TSHISEKEDI
= https://www.election-net.com/article/rdc-les-deputes-du-grand-katanga-tirent-sur-felix-tshisekedi


"RDC/Publication du calendrier électoral par la CENI: le doute sur l’organisation des élections dissipé (Réveil des indignés)
- 29 Nov 2022

= https://radiostarbukavu.com/2022/11/rdc-publication-du-calendrier-electoral-par-la-ceni-le-doute-sur-lorganisation-des-elections-dissipe-reveil-des-indignes/

"Tenue d’un séminaire à Bruxelles sur le processus électoral en RDC - 3 Décembre
= http://www.faapa.info/blog/tenue-dun-seminaire-a-bruxelles-sur-le-processus-electoral-en-rdc/

"Processus électoral : Le parti Envol s’engage mais tient la CENI responsable de tout dérapage qui pourrait hypothéquer la tenue des élections - 29.11.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114235_processus_electoral_le_parti_envol_s_engage_mais_tient_la_ceni_responsable_de_tout_derapage_qui_pourrait_hypothequer_la_tenue_des_elections.html



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"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (1/3): la revanche d’Etienne? - 11/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190311-comment-tshisekedi-est-devenu-president-congo-12-revanche-etienne
"Comment Tshisekedi est devenu président (2/3): la conquête de l’«Imperium» -  12/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190312-rdc-comment-tshisekedi-est-devenu-president-23-conquete-imperium
"Comment Tshisekedi est devenu président du Congo (3/3): le pari de Félix - 13/03/2019
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20190115-elections-rdc-trouve-verite-urnes

"RDC : La semaine où Kabila a choisi “son” président - 7 avril 2019
= https://afrique.lalibre.be/34622/rdc-la-semaine-ou-kabila-a-choisi-son-president/
"RDC : La nuit où Kabila a imposé Tshisekedi au monde entier - 19 janvier 2020
= https://afrique.lalibre.be/45680/rdc-la-nuit-ou-kabila-a-impose-tshisekedi-au-monde-entier/


"Les élections en Afrique. Analyse des comportements et pistes normatives de gestion des conflits - Fweley Diangitukwa -
Préface de Pascal Perrineau - Postface de Christoph Stückelberge - 2022

= https://www.globethics.net/documents/10131/26882175/GE_AL_11_isbn9782889314522.pdf

"RD Congo, analyse comparative des violences électorales (2006-2011) - (novembre 2013)
= https://www.files.ethz.ch/isn/174265/201328.pdf


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Message  ndonzwau 8/12/2022, 11:35 pm

Une fois de plus les puissances occidentales et apparentées y compris l’UE face au Congo nous dévoilent des priorités constitutionnelles plutôt que de vie et même de survie. Elles se précipitent à nous renvoyer aux élections générales à venir plutôt qu'à se préoccuper du martyre des Congolais meurtris à l'Est.

Elles sont promptes à soutenir un calendrier électoral nickel mais  sont lentes à dénoncer l’agression rwandaise et son lot de massacres ainsi que de  déplacements forcés des populations civiles à l'Est ; une sorte de service minimum qui ne s'occupe que de banale solidarité avec les populations victimes des conflits et d'un soutien convenu en faveur des efforts diplomatiques régionaux.
Cela étant dit quoiqu'il y'ait à reprocher aux priorités quasi hypocrites de la CI, il reste donc que le processus électoral a besoin d'être transparent, équitable, inclusif et donc crédible et cela dépendra du savoir-faire et du savoir-être de l'organe en appui à la démocratie qu'est la Ceni. Voilà l'essentiel à en attendre !



"Service minimum sur l’agression, dynamisme débordant sur les élections -08/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/service-minimum-sur-lagression-dynamisme-debordant-sur-les-elections/

"RDC: plusieurs pays occidentaux appellent à la transparence du processus électoral - 08/12/2022
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221208-rdc-plusieurs-pays-occidentaux-appellent-%C3%A0-la-transparence-du-processus-%C3%A9lectoral

"RDC: 16 pays occidentaux dont la France et les USA ainsi que l’UE rappellent l’importance de la création des conditions permettant la tenue des élections dans les zones touchées par des conflits - 7 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/07/rdc-16-pays-occidentaux-dont-la-france-et-les-usa-ainsi-que-lue-rappellent-limportance


"Enrôlement : Kadima baisse le nombre d’électeurs dans « les provinces anti-régime »  - 09.12.2022
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114641_enrolement_kadima_baisse_le_nombre_d_electeurs_dans_les_provinces_anti_regime.html
Denis Kadima pose les jalons de la fraude en baissant le nombre d’électeurs dans certaines provinces dont Kinshasa et le Kongo central, fulmine Martin Fayulu sur Twitter.
Le candidat déclaré à la présidentielle de 2023 s’appuie sur un tableau où il a repris les dix (10) provinces de la première aire opérationnelle (Kinshasa, Kongo central, Kwango, Kwilu, Maï-Ndombe, Équateur, Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala et Tshuapa).


Il démontre la stratégie de diminuer le nombre de kits dans certains coins du pays alors que le délai d’un mois retenu pour l’enregistrement des Congolais sur les listes électorales semble insignifiant. L’Est sera probablement sacrifié. Le temps imaprti par rapport au nombre d’enrôlés attendus sera difficile de satisfaire toute la demande. D’où, le piège dénoncé par Fayulu.
“On peut bien voir que pour Kinshasa et le Kongo central particulièrement, le taux d’électeurs attendus de 34 % est anormalement bas”, a-t-il fait remarquer. Et pourtant, a-t-il poursuivi, les spécialistes des élections en Afrique rapportent que le nombre d’électeurs dans un pays navigue entre 42% et 44% de la population totale. Le leader de l’Ecidé conçoit mal que la province du Kwilu ait un taux de 41% alors que les 7 autres (hormis Kinshasa et Kongo central) ont des taux allant de 45 à 62 %, largement supérieurs à la moyenne de 42 à 44%.“
La stratégie de Monsieur Kadima : baisser le nombre d’électeurs dans les provinces favorables à la résistance et augmenter là où on peut tricher facilement et justifier la fraude, a dénoncé le candidat à la présidentielle de 2023.
Après avoir publié le calendrier électoral, le président de la CENI avait annoncé que l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs débutera le 24 décembre 2022 et se fera en trois aires opérationnelles.
Chaque aire opérationnelle aura 30 jours, ce qui fera en trois aires opérationnelles 90 jours, soit 3 mois. Le prenant à contre-pied, Patricia Nseya, rapporteure de la CENI, a rejeté le schéma Kadima. Elle a exprimé ses inquiétudes prévenant que les 30 jours par aire opérationnelle sont insuffisants pour permettre à la CENI d’atteindre le nombre d’électeurs attendus
Martin Fayulu
@MartinFayulu[
M. Kadima pose les jalons de la fraude: il baisse le nombre d’électeurs dans certaines provinces, comme le démontre le tableau ci-dessous (Col.7). Kinshasa et Kongo Central vont enrôler seulement 34% de leurs populations alors que la moyenne en Afrique varie entre 42% et 44%.


= https://mamaradio.info/bukavu-comprendre-levolution-du-processus-electoral-en-rdc-au-centre-dune-reunion-de-monitoring-organisee-par-kjn/

"Processus électoral : La diaspora congolaise donne de la voix - 2 décembre 2022
= http://alternance.cd/2022/12/02/processus-electoral-la-diaspora-congolaise-donne-de-la-voix/


"RDC: plusieurs pays occidentaux appellent à la transparence du processus électoral - 08/12/202
= https://www.rfi.fr/fr/afrique/20221208-rdc-plusieurs-pays-occidentaux-appellent-%C3%A0-la-transparence-du-processus-%C3%A9lectoral


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= https://actualite.cd/2022/12/07/rdc-laeta-estime-que-le-calendrier-electoral-publie-par-la-ceni-est-tenable-et
=
https://actualite.cd/2022/09/01/transparence-du-processus-electoral-rdc-voici-ce-quattend-la-societe-civile







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Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:25 pm, édité 2 fois

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Message  ndonzwau 9/12/2022, 10:28 pm

"MALAISE A LA CENI : LA RAPPORTEUSE REPROCHE AU PRÉSIDENT LA PRIVATISATION DE SA GESTION !


"Malaise à la CENI : Patricia Nseya envoie une lettre ferme à Denis Kadima - 6 décembre 2022
= https://www.geopolismagazine.net/malaise-a-la-ceni-patricia-nseya-envoie-une-lettre-ferme-a-denis-kadima/
Geopolismagazine
Après que la Commission électorale nationale indépendante a publié le calendrier électoral donnant ainsi une sorte de coup d’envoi ou coup de fouet au processus électoral, un malaise couve à la CENI. Dans une lettre qui a fuité dans la presse, le Rapporteur Patricia Nseya Mulela écrit au président de la CENI Denis Kadima, pour, dit-elle, “tirer la sonnette d’alarme en vue de prévenir et anticiper les dangers éventuels”.

Dans sa lettre, le Rapporteur écrit une lettre où transparaît une grande fermeté en fustigeant l’isolement dont, elle, comme rapporteur, se dit être l’objet.
“Qu’il me soit permis de rappeler à votre bienveillante attention que la mission principale de la CENI d’organiser les élections crédible dans les délais constitutionnels, demeure impérativement tributaire de l’accomplissement de tâches légales dévolue à chaque membre du staff dirigeant et ceux dans un esprit de collégialité”, écrit-elle, avant de poursuivre : “point n’est besoin de souligner que le rapporteur de la CENI a, entre autres attributions, la supervision de la commission chargée du suivi de l’inscription des électeurs des candidats conformément à l’article 25 ter de la loi organique n°10/013 du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la CENI telle que modifiée et complétée par la loi organique n° 13/ 012 du 19 avril 2013 et la loi organique n° 21/012 du 3 juillet 2021, ainsi que l’organisation technique des travaux du bureau”.
Patricia Nseya rappelle à son supérieur le fait qu’elle “n’a été associée ni à la négociation ni à la signature d’un quelconque contrat de fourniture ni service ou d’équipement relevant de mon domaine. Le mystère volontiers qui entoure les contrats conclus et/ou en cours avec des fournisseurs en rapport avec la RFE (révision du fichier électoral) demeure tellement opaque que cela suscite de ma part une inquiétude légitime”. Elle énumère les contrats sur la sécurisation de l’infrastructure informatique; pour les kits d’enrôlement; pour la relance du réseau VSAT/ CENI et la transmission des données; pour la base des données des électeurs et pour la gestion du site internet, etc.
A quelques semaines du lancement de la RFE, le flou continue à planer sur le support technique dont vous seul maîtrisez le dossier. Ni le Secrétariat exécutif ni moi-même n’en n’avons connaissance, malgré les échanges que j’ai eus avec vous.

“L’empiètement et l’isolement entretenus et encouragés sur des matières sous mon égide par les membres de votre cabinet est un signe de manque de considération, et cela malgré mes multiples échanges avec vous quant à ce. Cette attitude n’est pas de nature à maintenir la cohésion prônée au sein du bureau de la CENI et de promouvoir un climat professionnel serein devant nous animer dans la noble mission nous assignée par le peuple congolais”, dénonce-t-elle, en appuyant son inquiétude avec des exemples qu’elle a égrenés.
“Le retrait de la supervision du comité technique préparatoire de la cérémonie relative à la publication du calendrier électoral, comité mis en place par mois, avec votre aval, où tant les membres du bureau que ceux de votre cabinet étaient représentés. En ma qualité des superviseur de la révision du fichier électoral, je n’ai aucun membre de mon cabinet dans l’équipe de coordination de la gestion du projet MIRU, au nom du cabinet unique prôné par vous mais sans l’appliquer car les rapports de cette importante mission ne nous parviennent que partiellement”.

“Le manque de collaboration sur l’implémentation de la base des données pour la centralisation des données des électeurs ; La mise à l’écart du cabinet du rapporteur du mode de gestion et de la sécurisation des données informatiques pour le fichier général des élections ; La gestion du site internet Ceni et l’ignorance du rapporteur à la mise en place d’une mode de communication pour la diffusion de l’information pourtant responsable de la communication extérieure de la CENI. La mise à l’écart total des membres de mon bureau dans certaines mission importante qui relèvent des mes attributions. Le nom d’accomplissement de l’engagement pris lors des réunions du bureau de collaborer etroitement avec chaque membre et de laisser gérer les matières spécifiques relevant des attributions de chacun, sous votre coordination. L’opacité entretenue sur la gestion générale du budget et particulièrement celui affecté aux activités relatives à mes attributions légales. Vos promesses dans les réunions du 11, 14 et 17 novembre 2022 de mettre à la disposition des membres le budget sont encore une fois lettre morte”, écrit-elle en jurant ne plus vouloir “ramener ces discussions au niveau des réunions car malgré les revendications des autres membres faites verbalement, vous ne les prenez pas en compte”, dit-elle.
Est-ce le prélude d’une grand malaise à la centrale électorale ? Doit-on craindre un pourrissement à la CENI au moment où la centrale électorale s’apprête à lancer les opérations de révision du fichier électoral ? Le futur sera forcément riche en renseignements sur comment les cadres de la CENI auront géré cette épine qui se plante dans la chaussure CENI, censée fonctionner comme sur des roulettes.

“Eu égard à tout ce qui précède, vous conviendrez avec moi, excellence Monsieur le Président, qu’il y a violation des alinéas 1, 2, 3 et 7 de l’article évoqué ci-haut, relatifs à la supervision de la commission chargée du suivi de l’inscription des électeurs et des candidats. Par ailleurs, en ma qualité de superviseur de l’opération de l’identification et l’enrôlement des électeurs et de la préparation des conditions d’organisation et des fonctionnement du fichier général des électeurs dont vous êtes le coordonnateur, il est de mon devoir voir de tirer la sonnette d’alarme en vue de prévenir et anticiper les dangers éventuels”, assène Patricia Nseya Mulela.


"Enrôlement des électeurs : Un membre du bureau de la CENI émet des inquiétudes sur la durée des opérations - 8 décembre 2022
= https://www.politico.cd/encontinu/2022/12/08/enrolement-des-electeurs-un-membre-du-bureau-de-la-ceni-emet-des-inquietudes-sur-la-duree-des-operations.html/123166/?amp=1

"Le calendrier électoral divisé le bureau de la Ceni, Patricia Nseya tire à bout portant sur Denis Kadima - décembre 9, 2022
= https://econewsrdc.com/le-calendrier-electoral-divise-le-bureau-de-la-ceni-patricia-nseya-tire-a-bout-portant-sur-denis-kadima/

= https://ouragan.cd/2022/12/ceni-la-guerre-des-marches-opaques




"Malaise au bureau de la CENI : voici les raisons du ciel nuageux entre le Président Denis Kadima et la Rapporteure Patricia Nseya - 07.12.2022"
= https://www.mediacongo.net/article-actualite-114583_malaise_au_bureau_de_la_ceni_voici_les_raisons_du_ciel_nuageux_entre_le_president_denis_kadima_et_la_rapporteure_patricia_nseya.html


"Un calendrier électoral avec des contraintes en moins ? -:microphone2:Po na GEC - 09/12/2022
= https://podcast.ausha.co/po-na-gec/un-calendrier-electoral-avec-des-contraintes-en-moins
DESCRIPTION
En publiant fin novembre le calendrier électoral tant attendu, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) voulait avant tout rassurer en sa capacité à organiser les élections dans les délais constitutionnels, soit d’ici fin 2023. Au passage, elle a même éclipsé certaines contraintes qui figuraient pourtant dans sa feuille de route publiée début février 2022. Qu’en est-il vraiment ?

Bonjour,
Je m’appelle Trésor Kibangula. Je suis analyste et directeur du pilier politique à Ebuteli, institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Vous écoutez l’épisode 41 de la saison 2 de Po Na GEC, capsule audio d’Ebuteli et du Groupe d’étude sur le Congo (GEC), centre de recherche indépendant basé à l’Université de New-York. Chaque semaine, ce podcast donne notre point de vue sur une question d’actualité en RDC.
Nous sommes le vendredi 9 décembre 2022.



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Dernière édition par ndonzwau le 19/12/2022, 11:26 pm, édité 1 fois

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Message  ndonzwau 15/12/2022, 12:32 am


"Présidentielle 2023 en RDC: Denis Mukwege n’exclut pas sa candidature - 14.12.2022
= https://4pouvoir.cd/presidentielle-2023-en-rdc-denis-mukwege-nexclut-pas-sa-candidature/
= https://actualite.cd/2022/12/14/mukwege-sur-les-appels-sa-candidature-la-presidentielle-si-le-peuple-prend-conscience-et
= https://actualite.cd/2022/12/14/rdc-les-comptes-bancaires-de-lhopital-panzi-bloques-par-le-fisc-mukwege-denonce-des



"Kinshasa News Lab, Internews et IRI organisent une table ronde sur le thème « inscription des électeurs et insécurité : implications pour le processus électoral » - 13 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/13/kinshasa-news-lab-internews-et-iri-organisent-une-table-ronde-sur-le-theme-inscription


"Elections 2023 : tout en insistant sur la transparence, les USA et des partenaires extérieurs saluent les avancées réalisées par la CENI - 14.12.2022
= https://laprosperiteonline.net/tout-en-insistant-sur-la-transparence-elections-2023-les-usa-et-des-partenaire ces-exterieurs-saluent-les-avancees-realisees-par-la-ceni/


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Message  ndonzwau 21/12/2022, 8:31 am

DANS UN AN JOUR POUR JOUR LE 20 DÉCEMBRE 2023, DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES - LA PRÉSIDENTIELLE ET LES LÉGISLATIVES AU MOINS - SONT PRÉVUES EN RDC, QUE DES DÉFIS... PANORAMA !?

Près de 50 millions d’électeurs devraient être enregistrés en trois mois, et des élections sont aussi annoncées dans la diaspora en Belgique, en France, au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Sud. A noter que normalement les premières élections locales sont prévues à cette même date tout en respectant scrupuleusement les délais impartis par la Constitution, nous dit-on. Le défis sont donc de taille, ce qui laisse dubitatifs nombre d’observateurs notamment pour tenir les délais d'autant que Kinshasa entend financer les élections tout seul et la Monusco ne sera pas cette fois de la partie.

Il faut également compter avec les défis sécuritaires nombreux à travers le pays, des contraintes logistiques vu l'absence d'infrastructures routières et le financement lui-même avec un coût ainsi démultiplié sans compter avec les risques de déficit de crédibilité avec une loi électorale, une composition du bureau de la Ceni non consensuelles et d'une Cour Constitutionnelle aux mains des fidèles du pouvoir. Risque aussi d'un clientélisme ethno-tribal de plus en plus visible avec le régime actuel porté par un candidat mal élu début 2019.

Un certain nombre de  candidats notamment à la presidentielle de qualité et de conditions diverses à côté du président a fait ses offres dans ce scrutin, rappelons-le, à un tour. Fayulu, Matata, Katumbi et pourquoi pas Mukwege, Kabila - ou un dauphin - et d'autres sont à la porte,  : quels sont les atouts et les chances de Tshisekedi avec son bilan plus que mitigé et de ses challengers, que vaudront-ils dans cette bataille, certains songeront-ils à faire candidature commune ?



"RDC : Dans un an jour pour jour, les Congolais doivent choisir leur nouveau président - 20 décembre 2022
= https://afrique.lalibre.be/74544/rdc-dans-un-an-jour-pour-jour-les-congolais-doivent-choisir-leur-nouveau-president/
Les candidats sortent du bois mais des énigmes demeurent et tout le processus électoral continue de poser bien des questions.

J moins 365 ! Dans un an jour pour jour, le 20 décembre 2023, les électeurs seront appelés pour le quatrième scrutin présidentiel et législatif de la jeune histoire de la République démocratique du Congo. Un passage par les urnes qui s’apparente à un véritable défi pour la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) dirigée par Denis Kadima, qui entend enregistrer près de 50 millions d’électeurs en trois mois, mobiliser les électeurs de la diaspora congolaise en Belgique, en France, au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Sud et organiser les premières élections locales de la RDC, le tout en respectant scrupuleusement les délais impartis par la Constitution congolaise.[/size][/size][/size]
Un défi qui laisse dubitatifs nombre d’observateurs pour qui les délais sont intenables et les promesses irréalisables, « d’autant plus que la mobilisation internationale est moindre que pour les dernières élections où la Monusco, notamment, avait été largement déployée », explique un habitué des processus électoraux en Afrique.

Denis Kadima n’en a cure. Il martèle partout où il passe – comme à Bruxelles au palais d’Egmont, le 2 décembre dernier – que le scrutin se tiendra le 20 décembre 2023. Ses équipes enregistreront donc 16 millions d’électeurs par mois dans un pays sans infrastructures et en période des pluies. « Kinshasa est sous eau depuis plusieurs jours. Les corps des victimes de ces inondations terribles sont encore ramassés tous les jours, comment voulez-vous enregistrer les électeurs dans ces conditions ? Dans le Nord-Kivu, les affrontements se poursuivent, le Kwilu est loin d’être apaisé et la RDC est le pays qui compte le plus de déplacés internes, on parle de près de 5 millions. Dans ce contexte, il est impossible de faire un travail sérieux », explique un ancien agent de la Ceni, qui souligne aussi le temps « nécessaire » pour « l’examen et la correction du fichier électoral. Ce ne sont pas quelques doublons que l’on découvre à chaque exercice, mais des centaines de milliers. Vérifier ce fichier, c’est un travail de bénédictin qui demande du temps. La Ceni prévoit un mois pour le réaliser, c’est risible et une des portes ouvertes pour la tricherie. »

Denis Kadima expliquait lors de ce passage à Bruxelles que les élections auront lieu « pour la première fois un mercredi qui sera un jour férié, chômé et payé ». Et il a tenu à rassurer une fois de plus que « les élections seront inclusives. Si vous voulez être candidat, venez. Personne ne sera laissé de côté sauf si le candidat est impliqué dans un crime de guerre ». Dans la foulée, le président de la Ceni osait aborder le coût de ce scrutin qui devrait flirter, voire dépasser le milliard de dollars. « Nos élections sont coûteuses. 400 millions de dollars ont déjà été dépensés », expliquait-il avant d’ajouter : « Cela me dérange beaucoup. Je dois demander des crédits supplémentaires. » À Kinshasa, en présentant son calendrier électoral, le patron de la Ceni avait déjà expliqué qu’il allait « exploser » son budget parce qu’il fallait recourir à de nombreux avions pour dispatcher tout le matériel nécessaire pour ces scrutins.

Des candidats à la pelle
Si le doute subsiste sur l’organisation de ce scrutin, si les critiques demeurent vives sur la proximité des juges de la Cour constitutionnelle (qui doit avaliser le résultat des élections) avec le pouvoir, sur les déséquilibres ethniques, les candidats à la présidentielle commencent à se déclarer.
https://afrique.lalibre.be/34622/rdc-la-semaine-ou-kabila-a-choisi-son-president/
Félix Tshisekedi est candidat à sa succession. Mal élu en 2018, porté au pouvoir par un accord avec son prédécesseur Joseph Kabila sans se soucier des résultats du scrutin qui n’ont jamais été publiés officiellement, l’homme entend faire taire toutes les critiques en s’imposant en 2023. Avec un scrutin à un tour, le président sortant doit espérer que ses adversaires soient nombreux pour une large dispersion des voix.  En coulisses, il a tout fait pour « bétonner » coûte que coûte ce succès en imposant « ses » juges à la Cour constitutionnelle, « son » favori à la tête de la Ceni, en court-circuitant systématiquement les normes établies. Il s’est aussi acheté la complicité d’une large majorité au Parlement par des salaires et des primes indécentes, sans oublier ces petits cadeaux qui entretiennent l’amitié et les fidélités, comme ces jeeps distribués à chaque parlementaire.

Paradoxalement, dans un scrutin à un tour organisé à la hussarde, les instabilités dans certaines provinces qui ne sont pas ses réserves de voix pour le président sortant peuvent également le servir. Les discours de haine à l’égard des Rwandais et l’assimilation de tous les présumés Tutsis à des Rwandais ont permis au pouvoir de fédérer une part importante de la population dans une dérive éminemment raciste qui a fait oublier – pour un temps au moins – le bilan politico-économique de ce mandat. Un bilan qui flirte avec le zéro.
En face de lui, il retrouvera la plupart de ses anciens alliés de la précampagne de 2018, quand l’opposition congolaise avait réussi, pour quelques heures seulement, à s’entendre sur le nom d’un candidat unique : Martin Fayulu.
Celui-ci, qui se présente comme le « président élu de 2018 », sera de nouveau de la partie. Mais cette fois, il ne pourra bénéficier du soutien des locomotives qui le portaient il y a cinq ans comme Bemba et Katumbi. Il devra aussi affronter son ancien inséparable acolyte de l’ex-Grand Bandundu, Adolphe Muzito.
Toujours à l’ouest, reste l’énigme Bemba. L’ancien chef rebelle a perdu de sa superbe en cherchant à tout prix une alliance et des accessits chez Tshisekedi qui ne lui a finalement rien concédé. Une proximité qui déplaît dans cet ex-Grand Équateur qui n’a rien oublié du temps du Maréchal et qui se sent abandonné depuis un quart de siècle.
Dans l’est du pays, Antipas Mbusa Nyamwisi s’est déjà lancé dans la course dans le Nord-Kivu, comme l’ancien Premier ministre Matata Ponyo dans le Maniema, même si ce dernier est toujours menacé par des dossiers judiciaires pour sa gestion des fonds publics du parc agro-industriel de Bukanga Lonzo.

Que d’interrogations au Sud-Kivu
Au Sud-Kivu, les Congolais s’interrogent sur le positionnement à venir de Vital Kamerhe, le colistier de Tshisekedi en 2018, qui aurait dû, selon leur accord de Naïrobi, être le candidat de ce tandem l’année prochaine. La justice est passée par là. Condamné à 20 ans, puis 13 ans en appel, avant d’être blanchi, l’homme se serait rangé derrière Tshisekedi et serait chargé de mener sa campagne. Un exercice qu’il connaît parfaitement pour avoir été le chef d’orchestre de celle de Kabila en 2006. Une autre interrogation dans cette province s’appelle Modeste Bahati, le président du Sénat, second personnage de l’État, qui ne peut espérer rempiler à cette fonction. L’homme est ambitieux et sait manœuvrer. Mais la réelle inconnue du Sud-Kivu s’appelle Denis Mukwege. Le Prix Nobel de la paix 2018 n’a jamais annoncé son intention de se lancer en politique mais d’autres, surtout en Europe, y pensent pour lui. Le médecin de Panzi sait que le pari est très risqué même en cas de victoire.

Le cas Katumbi
Depuis le week-end dernier, le principal adversaire de Tshisekedi est entré dans la danse en claquant poliment la porte de l’Union sacrée. Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Grand Katanga, empêché de participer en 2018, a annoncé qu’il était candidat. Son parti Ensemble pour la République doit l’introniser ce mardi. L’homme a perdu du temps, de l’énergie et de sa popularité en accompagnant, même mollement, même de loin, la présidence de Tshisekedi. Mais il avait eu la bonne idée d’entrer dans cette majorité avec un cahier des charges qui n’a jamais été respecté. Il peut donc justifier facilement son divorce. Katumbi demeure populaire dans son grand Katanga où, pour l’instant, il n’a aucun adversaire. Il a perdu certains de ses lieutenants dans son aventure gouvernementale mais il se reconstruit et dispose d’un vrai parti présent dans toutes les provinces. L’espace swahilophone lui est largement acquis.

L’énigme Kabila 
Il manque évidemment un acteur de poids : Joseph Kabila et son FCC/PPRD. L’ancien président sait qu’il peut difficilement revenir personnellement sur le devant de la scène sans susciter une levée de boucliers internationale. Il sait aussi que son casting en 2018 lui a coûté très cher. Un congrès de son parti, le FCC, ne cesse d’être reporté. « Il est en latence », comme l’explique un de ses proches. L’énigmatique raïs, qui poursuit notamment une thèse universitaire en Afrique du Sud, attendra la dernière heure pour mettre cartes sur table mais il sera inévitablement un acteur de ce scrutin.

"APPELS SUR L'ACTUALITÉ
[Vos réactions] RDC : à un an de la présidentielle -  21/12/2022

= https://www.rfi.fr/fr/podcasts/appels-sur-l-actualit%C3%A9/20221221-vos-r%C3%A9actions-rdc-%C3%A0-un-an-de-la-pr%C3%A9sidentielle

"RDC: comment se fera l’enrôlement des électeurs parmi les déplacés ? - 19 décembre 2022
= https://actualite.cd/2022/12/19/rdc-comment-se-fera-lenrolement-des-electeurs-parmi-les-deplaces

"Elections 2023 : Vivement le débat d’idées ! - 21/12/2022
= https://www.forumdesas.net/2022/12/elections-2023-vivement-le-debat-didees/



"Washington : Joe Biden discute avec les Présidents de 6 pays africains, dont la RDC, sur les défis liés à la tenue d’élections en 2023 - 16/12/2022 
= https://www.radiookapi.net/2022/12/16/actualite/politique/washington-joe-biden-discute-avec-les-presidents-de-6-pays-africains

"RD CONGO :: RDC-ÉLECTIONS 2023 : UTILISATIONS DES MAV EST UNE MANŒUVRE POUR FALSIFIER LES RÉSULTATS - 20 Dec 2022
= https://www.camer.be/amp/93440/6:1/rd-congo-rdc-elections-2023-utilisations-des-mav-est-une-manoeuvre-pour-falsifier-les-resultats-congo-democratic.html

= http://afrikarabia.com/wordpress/rdc-katumbi-a-la-recherche-dune-coalition-anti-tshisekedi/
= https://afridesk.org/rd-congo-2023-les-elections-de-2023-sont-elles-deja-boutiquees-b-musavuli/


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