40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
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PS
Compatriotiquement!
"INVITÉ AFRIQUE
Pour l'historien et philosophe Achille Mbembé, «le pouvoir congolais est très craintif»
Diffusion : mardi 17 mars 2015
° http://www.rfi.fr/emission/20150317-achille-mbembe-historien-rdc-congo-senegal-burkina-faso-arrestations/
Des activistes pro-démocratie venus du Sénégal et du Burkina Faso invités à Kinshasa (RDC) par des militants congolais, une initiative qui provoque la colère des autorités et l'arrestation de ces mêmes militants. De quoi tout ceci est-il le signe ? Faut-il y voir une crispation des pouvoirs africains à l'idée d'un scénario à la burkinabè ? L'émergence d'un mouvement pro-démocratie à l'échelle continentale ? Pour en parler, l'invité d’Amélie Tulet, ce mardi, est l'historien et philosophe camerounais Achille Mbembé, enseignant à l'université de Johannesburg en Afrique du Sud.
RFI : Comment interprétez-vous ces arrestations de militants à Kinshasa ce dimanche ?
Achille Mbembé :Le syndrome burkinabè plane sur un certain nombre de pays. Le pouvoir congolais en particulier est très craintif.
Craintif à l’idée d’un mouvement populaire suffisamment fort pour faire tomber le président comme en octobre à Ouagadougou ?
Ce qui se passe, c’est qu’il y a un mouvement de concertation au niveau continental et l’expérience sénégalaise et burkinabè font l’objet de commentaires à peu près partout en Afrique francophone en tout cas.
Est-ce que vous voulez dire qu’il y a un mouvement panafricain de la jeunesse pro-démocratie qui se développe petit à petit ? Est-ce que c’est à cela que l’on assiste pour le moment ?
Oui. On assiste à des convergences organisées. Il y a des gens qui circulent, des idées qui circulent, il y a des plateformes qui se mettent en place. Il est très clair que beaucoup en ont effectivement marre. Ce qui manque pour le moment, ce sont des forces organisées autour des projets alternatifs, des forces organisées en dehors des partis politiques parce qu’il faut bien le dire, à peu près partout, les partis politiques ont échoué.
Echoué à quoi ? A porter une parole critique envers le pouvoir ?
A la fin des années 80, la plupart des pays africains vivaient encore sous des régimes de partis uniques ou sous des régimes militaires. Au cours des années 90, on a assisté à peu près partout à des mouvements de révoltes qui ont abouti à l’introduction du multiparti et on vit depuis, avec très peu d’alternance au pouvoir. Nous sommes arrivés au bout de cette formule. Ce que l’on voit, c’est une demande de radicalisation de la démocratie dans un contexte où au cours des 15, 20 dernières années, on a assisté à une aggravation des inégalités sociales. Les Africains ne veulent plus d’hommes qui restent au pouvoir 10, 15, 20, 30 ans. On le voit au Cameroun, en Guinée équatoriale, au Tchad, au Congo et dans d’autres pays. Les élections n’ont pas permis justement de mettre fin à cette pérennisation au pouvoir. Donc de manière générale, c’est la situation dans laquelle on se trouve. Voilà le moment politique actuel, dont émerge des jeunes gens, dont la plupart n’ont rien à perdre et qui s’efforcent de changer la donne. Il y a très clairement en ce moment, une sphère publique continentale, favorisée par les nouvelles technologies, les nouveaux médias, des gens qui discutent, des gens qui se parlent, qui commentent, passent des informations, qui se retrouvent au besoin. Qui ont en commun de vouloir un autre ordre du réel s’imposer en Afrique.
Pourquoi est-ce important de faire appel aux expériences d’autres mouvements pro-démocratie venues d’autres pays ?
Parce que dans une lutte comme celle-ci, il y aura une violence inévitablement, il y en aura qui iront en prison, qui perdront la vie. On ne peut pas s’engager dans une lutte de cette ampleur, si on ne peut pas compter sur les hommes et les femmes de bonne volonté dans les pays qui comptent, sur le continent et hors du continent.
Pour vous, dans plusieurs pays du continent nord-africain, la lutte pour la démocratie ne pourra pas se faire sans violence, sans arrestation, sans passer par la case prison ?
Il y aura un prix à payer pour ça. Il y a toujours un prix parfois énorme à payer pour ce genre de mobilisation. Il faut s’y préparer individuellement. Mais surtout, il faudra s’y préparer en commun comme on l’a vu lors des grandes mobilisations qui ont aboutit à la fin de l’apartheid ou disons au démantèlement du colonialisme.
Vous pensez que nous sommes à l’aube d’une nouvelle étape dans les démocraties africaines ?
Disons qu’il y a une espèce de frisson que l’on aperçoit. Alors il faut passer du frisson à des mouvements organisés, structurés et sans cette organisation et cette discipline, on ne fera que reproduire ce contre quoi on lutte.
Cette violence, cette répression, on en voit un exemple ces derniers jours, avec une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux tchadiens. On y voit des forces de l’ordre qui maltraitent des étudiants arrêtés après une manifestation. Que pensez-vous de ces images ?
Ils font ça tout le temps... On pourrait produire des centaines de vidéos similaires au Tchad, au Congo, au Gabon, au Cameroun, en Guinée. C’est comme ça qu’ils font, intimider les gens, les brutaliser, leur casser la gueule, instiller la peur pour que les gens courbent l’échine. Ca n’a pas changé, ils font la même chose depuis l’époque coloniale, depuis les indépendances. Ils feront la même chose demain tant qu’ils ne rencontrent pas sur leur chemin, une force de mobilisation capable de les freiner."
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Mathilde a écrit:Lu pour vous :
#
Radek Suprême
SUITE A UNE FORTE PRESSION INTERNATIONALE, Y EN A MARRE ET BALAI CITOYEN SONT LIBERÉS PUIS DÉCLARÉS PERSONA NON GRATA ET SERONT EXPULSÉS DEMAIN MATIN..C'EST UNE BATAILLE GAGNÉE MAIS PAS UNE VICTOIRE PUISQUE NOS AMIS ET FRÈRES RAPPEURS CONGOLAIS CROUPISSENT ENCORE DANS LES GEÔLES DE L'A.N.R...ENTRE TEMPS, NOS FAMEUX AMIS DE"FILIMBI", REVOLUTIONNAIRES, ENTRE PARANTHESES, QUI LES AVAIENT EMBARQUÉ DANS CETTE AVENTURE, ONT PRIS LA FUITE EN ETEIGNANT TOUS LEURS NUMEROS DE TÉLÉPHONE POUR RESTER INJOIGNABLES...NOUS RAPPELLONS AUX AUTORITÉS DE LA PLACE QUE LE LABEL ELOKO MAKASI PRODUCTIONS N'A AUCUN LIEN AVEC FILIMBI QUI EST UNE ORGANISATION DONT NOUS IGNORONS L'AGENDA ET LES MOTIVATIONS PROFONDES...QUE LES CHOSES SOIENT CLAIRES, ELOKO MAKASI EST UNE MAISON DE PRODUCTION DONC PRESTATAIRE DES SERVICES ET FILIMBI"UN CLIENT"...NE FAISONS PAS D'AMALGAMES !!! AU NOM DES FAMILLES DES DETENUS QUI DEPUIS 48H N ARRIVENT PLUS A TROUVER LA PAIX, NOUS APPELLONS A UNE GRANDE MOBILISATION ET UNE FORTE PRESSION AUTOUR DE CETTE AFFAIRE..NOTRE CRAINTE EST CELLE DE VOIR LE GOUVERNEMENT DÉVERSER SA RAGE SUR DES PAUVRES INNOCENTS RESTÉS EN DETENTION ET QUI RISQUENT DE PAYER LE POT CASSÉ A LA PLACE DES AUTRES...POURQUOI CETTE JUSTICE A DOUBLE VITESSE??
Allons donc, chers "Radek Suprême, Eloko Makasi, pas la peine et surtout pas le moment ni l'intérêt au prétexte qu'il y'aurait encore des victimes en taule de vous abandonner à une course victimaire et au monopole de la bonne lutte entre vous ! Arrangez-vous entre vous plutôt si vous avez quelques divergences ici et là au lieu de les offrir aux oppresseurs !
Mais dites-donc, "Filimbi" ne serait-il pas né sur les traces de "Lucha" dont nous connaissons tous l'activisme démocratique méritant au Kivu ? Pourquoi tout d'un coup vous désolidariser d'eux pour une broutille de téléphone sans réponse alors que tout milite pour que vous soyez dans le même bateau ?
Surtout pas, très mauvaise pioche !!!
Vous n'aboutirez qu'à la même catastrophe d'inefficacité coutumière de vos aînés : vous n'aurez donné que les armes à vos (nos) bourreaux pour justifier leurs répressions croyant vous épargner en vous justifiant séparément, croyant vous défendre en tapant sur vos compagnons de lutte si rivaux soient-ils ? Ils auront réussi à vous diviser pour mieux vous assujettir...
En effet on ne réussit mieux ces luttes qu'en constituant une large ligue d'opprimés, celui qui vous dit le contraire ne veut ou ne peut que vous enfoncer dans l'erreur stratégique; ce n'est certes pas une "marque déposée" qui sera alors creuse qui vous sauvera !!!
Congo ezali eloko makasi kaka soki bilenge ya ye bango nyonso bizali maboko na maboko, monoko moko...
A bon entendeur...
"La RDC annonce "l'arrêt des poursuites" contre les activistes sénégalais et burkinabè arrêtés"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150318115606/s-n-gal-politique-droits-de-l-homme-rdc-droits-de-l-homme-la-rdc-annonce-l-arr-t-des-poursuites-contre-les-activistes-s-n-galais-et-burkinab-arr-t-s.html
Compatriotiquement!
ndonzwau
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Quand Lambert Mende est la risée du comique Mamane suite à l'affaire'Y'en a marre"
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Les activistes arrêtés en RDC et expulsés disent en choeur « « Kabila zéro, le peuple aura ta peau » et « Kabila, salaud, le peuple congolais aura ta peau ».
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
RDC: l’expulsion des activistes, une erreur monumentale
http://www.rfi.fr/emission/20150321-rdc-expulsion-activistes-une-erreur-monumentale-joseph-kabila-macky-sall-balai-citoyen-senegal-burkina-faso/
http://www.rfi.fr/emission/20150321-rdc-expulsion-activistes-une-erreur-monumentale-joseph-kabila-macky-sall-balai-citoyen-senegal-burkina-faso/
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Si le président Kabila s'éclipse au terme de son second mandat, on lui présentera des excuses. Et, avec un peu de chance, il pourra même décrocher le prix Mo Ibrahim, cette espèce de Nobel pour chefs d'Etat africains.
Charlotte Idrac : La campagne contre un troisième mandat pour le président Kabila, en République démocratique du Congo, a pris une tournure continentale, avec l'arrestation, fort médiatisée, à Kinshasa, puis l'expulsion des activistes sénégalais et burkinabè, venus partager leurs expériences avec la société civile congolaise. A Kinshasa, le régime justifie ces arrestations par des arguments divers, mais il subsiste un petit malaise, comme un acte manqué...
Jean-Baptiste Placca : L'arrestation de ces jeunes gens est, à l'évidence, une monumentale erreur, en termes d'image. Tous les gouvernements – les chefs d'Etat – du continent dépensent une fortune colossale soi-disant pour leur image, pour leur communication. Mais, à la première occasion qu'ils ont de montrer l'efficacité de leur stratégie, ils sombrent dans le fin du fin de la maladresse. Ainsi de l'arrestation de ces activistes. Elle aura abîmé l'image des dirigeants de la RDC, davantage que tous les actes qu'ils ont pu poser, jusqu'à présent, pour contrecarrer la campagne de l'opposition visant à empêcher une candidature du président Kabila pour un troisième mandat.
A présent, l'Afrique toute entière a de réelles et bonnes raisons de douter des dénégations du pouvoir, quant au projet d'un subterfuge, pour contourner les dispositions constitutionnelles, en vue d'un troisième mandat. La société civile congolaise a réussi, là, une prouesse extraordinaire. Ses leaders, encore en état d'arrestation, sortiront plus forts de cette épreuve, et ils seront, pour longtemps sans doute, dans la lumière et en position de force.
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Retransmission coupée en direct
Inacceptable aussi visiblement pour la télévision et la radio publique congolaise, la RTNC, qui dès que le mot « injustice » a été prononcé par le député, a coupé la retransmission en direct de cette motion. Du côté de la majorité présidentielle, une certaine gêne était perceptible.
En RDC, les initiatives se multiplient pour obtenir la libération d'une dizaine de militants pro-démocratie détenus depuis une semaine. Lundi 23 mars, l'avocat de certains de ces militants, Sylvain Lumu, a déposé plainte contre X pour « arrestation arbitraire » de ses clients, sachant qu'aucun d'entre eux n'a encore été présenté au parquet. Par ailleurs, le père de l'un des organisateur de la rencontre avec les militants sénégalais et burkinabé et député a déposé une motion devant l'Assemblée nationale pour demander la libération immédiate de ces jeunes tout comme la révocation du chef des services de renseignement qui détiendrait les militants.En RDC, les initiatives se multiplient pour obtenir la libération d'une dizaine de militants pro-démocratie détenus depuis une semaine. Lundi 23 mars, l'avocat de certains de ces militants, Sylvain Lumu, a déposé plainte contre X pour « arrestation arbitraire » de ses clients, sachant qu'aucun d'entre eux n'a encore été présenté au parquet. Par ailleurs, le père de l'un des organisateur de la rencontre avec les militants sénégalais et burkinabé et député a déposé une motion devant l'Assemblée nationale pour demander la libération immédiate de ces jeunes tout comme la révocation du chef des services de renseignement qui détiendrait les militants.
Inacceptable aussi visiblement pour la télévision et la radio publique congolaise, la RTNC, qui dès que le mot « injustice » a été prononcé par le député, a coupé la retransmission en direct de cette motion. Du côté de la majorité présidentielle, une certaine gêne était perceptible.
En RDC, les initiatives se multiplient pour obtenir la libération d'une dizaine de militants pro-démocratie détenus depuis une semaine. Lundi 23 mars, l'avocat de certains de ces militants, Sylvain Lumu, a déposé plainte contre X pour « arrestation arbitraire » de ses clients, sachant qu'aucun d'entre eux n'a encore été présenté au parquet. Par ailleurs, le père de l'un des organisateur de la rencontre avec les militants sénégalais et burkinabé et député a déposé une motion devant l'Assemblée nationale pour demander la libération immédiate de ces jeunes tout comme la révocation du chef des services de renseignement qui détiendrait les militants.En RDC, les initiatives se multiplient pour obtenir la libération d'une dizaine de militants pro-démocratie détenus depuis une semaine. Lundi 23 mars, l'avocat de certains de ces militants, Sylvain Lumu, a déposé plainte contre X pour « arrestation arbitraire » de ses clients, sachant qu'aucun d'entre eux n'a encore été présenté au parquet. Par ailleurs, le père de l'un des organisateur de la rencontre avec les militants sénégalais et burkinabé et député a déposé une motion devant l'Assemblée nationale pour demander la libération immédiate de ces jeunes tout comme la révocation du chef des services de renseignement qui détiendrait les militants.
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
RDC: désormais libre, le militant Serge Sivya raconte sa détention
En République démocratique du Congo, le jeune activiste du mouvement pro-démocratie Lucha, dont les proches étaient sans nouvelles depuis samedi soir, a finalement été libéré mardi 24 mars. RFI a pu le joindre peu de temps après. Il raconte avoir été brutalement enlevé à quelques rues de chez lui puis conduit dans une maison, à environ 30 minutes de route. Après deux journées sans voir personne, il dit avoir subi deux interrogatoires dont l'un a duré plus de deux heures, destinés selon lui à lui soutirer des informations sur son mouvement mais aussi à l'intimider.
Il est environ 19h30, samedi 21 mars. Serge Syvia marche seul à quelques rues de chez lui lorsqu'il dit avoir vu une petite voiture sombre s'arrêter pour lui barrer la route : « J'ai vu trois personnes qui sont sorties. Le premier [individu] m'a tenu par la bouche. L'autre m'a pris par les jambes. On m'a fait entrer dans une voiture ». Il fait nuit, et ses ravisseurs ont placé un sac sur sa tête. Le trajet dure environ 30 minutes. A l'arrivée, Serge Sivya dit avoir été enfermé dans une chambre, sans explications : « Ils n'ont rien dit. J'avais très peur. Je me suis dit que c'était la fin de ma vie. »
Lundi, poursuit le militant, on lui apporte finalement de l'eau sucrée avec du pain. S'ensuit selon lui un premier interrogatoire, puis un second mardi durant deux heures. Serge Syvia dit avoir été questionné sur les activités du mouvement Lucha et ses liens avec d'autres mouvements d'activistes africains. Quelques heures plus tard, Serge Syvia est libéré, profondément choqué.
Je dois appeler ça une torture morale, pour me décourager. Ils m’ont posé beaucoup de questions sur le groupe Y en a marre. Comment nous sommes entrés en contact, quelles relations, mais aussi sur notre amitié à Kinshasa...
Ecoutez le témoignage de Serge Sivya
http://www.rfi.fr/afrique/20150325-rdc-liberation-serge-sivya-lucha-militants-pro-democratie-y-en-a-marre-balai-citoyen/?ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_source=FB&ns_mchannel=social&ns_linkname=editorial&aef_campaign_ref=partage_aef&aef_campaign_date=2015-03-25
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
RDC: Les voix montent pour la libération des militants retenus par les services de renseignements.
Après la libération il y a une semaine des burkinabés du Balai Citoyen et des sénégalais de Y’en a marre, les actions pour la libération de la dizaine de congolais retenue par les services de renseignements, se multiplient dans le pays. Les parlementaires s’activent déjà sur ce dossier.
De nouveau le gouvernement congolais fait face à une crise civile. Après la libération des militants sénégalais de Y’en a marre et des burkinabés de Balai Citoyen, des voix se lèvent chaque jour pour demander la libération dare dare des militants pro-démocratie retenus par les services de renseignements. Gilbert Kiakwama, député du groupe parlementaire des chrétiens démocrates et père d’un des dix militants arrêtés le 15 mars dernier a déposé une motion au parlement lundi dernier. Le parlementaire précise que « Les services de renseignements se sont fourvoyés, qu'ils arrêtent : où allons nous ? C’est ça l’Etat de droit qu’on est en train de faire ? C’est inacceptable. Qu’on les libère immédiatement. Ils n’ont commis aucun délit. Parler de son pays, se réunir, la liberté d’expression, c’est un droit constitutionnel. On ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas créer une telle tension pour aller aux élections. C’est inacceptable ».
Il n’est pas seul dans cette dynamique qu’une centaine d’associations a adoubée depuis les premières heures de cette arrestation. Mais la conduite de certains hommes politiques n’a pas manqué de surprendre, puisque Didas Pembe, président du parti écologiste au parlement, déclare pour sa part que « C’est la justice qui doit se prononcer. Et moi en tant que député, je ne fais que de l’observation participante active. Donc je laisse la justice et je ne tiens vraiment pas à m’immiscer là-dedans ». Cette position pour certains congolais, dénote une irresponsabilité politique forte.
Désormais on attend les résultats de la mission d’information qui aurait été mise sur pied mardi 24 mars à la demande d’Aubin Minaku, président du parlement congolais. Rappelons toutefois que lors de cette arrestation le 15 mars dernier, les services de renseignement congolais s’intéressaient de près à la façon que les militants sénégalais de Y’en a marre et les burkinabés du Balai Citoyen, étaient arrivés à entrer au Congo. Depuis leur libération en fin de semaine passée, les militants congolais, héritiers certainement de stratégies d’éviction pacifique des régimes non démocratiques, sont toujours retenus. Le comble est que certains de ceux qui militent pour leur libération sont aujourd’hui visés. AFPmag.
http://www.afriqueprogres.com/afrique/351-rdc-les-voix-montent-pour-la-liberation-des-militants-retenus-par-les-services-de-renseignements
Après la libération il y a une semaine des burkinabés du Balai Citoyen et des sénégalais de Y’en a marre, les actions pour la libération de la dizaine de congolais retenue par les services de renseignements, se multiplient dans le pays. Les parlementaires s’activent déjà sur ce dossier.
De nouveau le gouvernement congolais fait face à une crise civile. Après la libération des militants sénégalais de Y’en a marre et des burkinabés de Balai Citoyen, des voix se lèvent chaque jour pour demander la libération dare dare des militants pro-démocratie retenus par les services de renseignements. Gilbert Kiakwama, député du groupe parlementaire des chrétiens démocrates et père d’un des dix militants arrêtés le 15 mars dernier a déposé une motion au parlement lundi dernier. Le parlementaire précise que « Les services de renseignements se sont fourvoyés, qu'ils arrêtent : où allons nous ? C’est ça l’Etat de droit qu’on est en train de faire ? C’est inacceptable. Qu’on les libère immédiatement. Ils n’ont commis aucun délit. Parler de son pays, se réunir, la liberté d’expression, c’est un droit constitutionnel. On ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas créer une telle tension pour aller aux élections. C’est inacceptable ».
Il n’est pas seul dans cette dynamique qu’une centaine d’associations a adoubée depuis les premières heures de cette arrestation. Mais la conduite de certains hommes politiques n’a pas manqué de surprendre, puisque Didas Pembe, président du parti écologiste au parlement, déclare pour sa part que « C’est la justice qui doit se prononcer. Et moi en tant que député, je ne fais que de l’observation participante active. Donc je laisse la justice et je ne tiens vraiment pas à m’immiscer là-dedans ». Cette position pour certains congolais, dénote une irresponsabilité politique forte.
Désormais on attend les résultats de la mission d’information qui aurait été mise sur pied mardi 24 mars à la demande d’Aubin Minaku, président du parlement congolais. Rappelons toutefois que lors de cette arrestation le 15 mars dernier, les services de renseignement congolais s’intéressaient de près à la façon que les militants sénégalais de Y’en a marre et les burkinabés du Balai Citoyen, étaient arrivés à entrer au Congo. Depuis leur libération en fin de semaine passée, les militants congolais, héritiers certainement de stratégies d’éviction pacifique des régimes non démocratiques, sont toujours retenus. Le comble est que certains de ceux qui militent pour leur libération sont aujourd’hui visés. AFPmag.
http://www.afriqueprogres.com/afrique/351-rdc-les-voix-montent-pour-la-liberation-des-militants-retenus-par-les-services-de-renseignements
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Il y'a dans cette affaire de l'arrestation des jeunes activistes pour la démocratie comme un concentré de l'impuissance coupable de ce régime qui au delà de bonnes idées et des actes plutôt valables qu'il lui arrive d'avoir ne peut s'empêcher de les criminaliser...
Passons sur son délit d'avoir coffré dans des conditions précipitées et illégales qui ne mérite pas à mon avis autre chose que d'être qualifié d'arbitraire et de dictatorial !
Il n'y a donc pas pour moi à condamner l'action citoyenne du mouvement des jeunes des Kivu "Lucha" dont on connaît les actions louables pour l'incitation à l'exercice citoyen des jeunes et moins jeunes et pour la défense des droits de l'homme en général (et je suppose de même du jeune-né "Filimbi")...
Je voudrais parler de cette accusation souveraine et légitime de tentative de déstabilisation à l'encontre des Américains qui ont soutenu et financé l'opération voulue de sensibilisation à la démocratie !
Le Gouvernement accuse non seulement l'ambassade américaine sur place mais aussi leur ambassadeur au Togo d'origine Zaïro-Congolaise (originaire de Masisi au Nord Kivu) d'avoir été l'intermédiaire qui a "planifié » tout et même qui aurait "financé" le déplacement et le séjour à Kinshasa des activistes sénégalais et burkinabè.
En gardant les formes légales qui donnent droit à la liberté d'expression et d'association, le Gouvernement aurait reçu l'appui même des plus septiques car après tout dans ses bons droits de veiller à "l'ordre public"... Pis si ses soupçons sont avérés, il ne s'agirait même pas d'un complot car c'est une opération bien à découvert, la rencontre inaugurale aux séries d'événements prévus était publique comme les visas des sénégalais et du Burkinabé avaient bien été sollicités auprès des autorités Congolaises, pis encore des membres du Gouvernement avaient été invités...
Alors comment en arriver à proclamer sans honte comme l'a qualifié son porte Mende de "terroriste", alors qu'instruit de tous ces graves et légitimes soupçons notre Gouvernement aurait pu arrêter en amont l'opération dans les formes et comment ne pas aller jusqu'au bout et porter clairement l'accusation en haut de l'affiche à qui de droit càd l'Etat américain... ?
Je veux bien que cela relève de la diplomatie qui privilégie le discret mais alors Mende avait quelque part à la fermer au lieu de se contredire et le Gouvernement avait à agir selon les lois au lieu de se décrédibiliser en arrêtant manu militari en "plein jour" un mouvement de jeunes qui avait eu toutes les autorisations de se réunir !
Bien plus c'est quasiment le discrédit national : l'Amérique voulue "terroriste" n'est tancée nulle part, on comprend bien que notre souveraineté est hélas fort limitée qoiu qu'on la chante à tue-tête, à moins que les accusations soient plus tendancieuses que vraiment fondées, ce qui est plus vraisemblable !
Pourquoi l'Amérique d'Obama ne viendrait-elle pas en effet au secours du peuple Congolais en danger de dictature ?
Et il y'a cette incongruité où les militants étrangers sont relâchés et les Congolais toujours en prison !
En fait des jeunes lucides sur nos maux les plus profonds et bien courageux pour agir en risquant leur vie : ils méritent nos hommages, nos encouragements et notre soutien !
Au final on en est là dans l'incantation pour défendre une souveraineté qu'on vendange nous-même et bien désolé de constater que ce pouvoir même lorsque qu'il a tous ses droits ne peut s'empêcher de criminaliser sa bonne foi, une fois de plus parce qu'à l'origine elle est fautive de mal gérer son pays !
Et qu'il n'oublie surtout pas qu'au delà de la condamnation légitimable d'une incitation à l'insurrection, le droit à la démocratie pour ce peuple mérite que parmi lui certains se battent jusqu'à en sacrifier leur vie...
Compatriotiquement !
Passons sur son délit d'avoir coffré dans des conditions précipitées et illégales qui ne mérite pas à mon avis autre chose que d'être qualifié d'arbitraire et de dictatorial !
Il n'y a donc pas pour moi à condamner l'action citoyenne du mouvement des jeunes des Kivu "Lucha" dont on connaît les actions louables pour l'incitation à l'exercice citoyen des jeunes et moins jeunes et pour la défense des droits de l'homme en général (et je suppose de même du jeune-né "Filimbi")...
Je voudrais parler de cette accusation souveraine et légitime de tentative de déstabilisation à l'encontre des Américains qui ont soutenu et financé l'opération voulue de sensibilisation à la démocratie !
Le Gouvernement accuse non seulement l'ambassade américaine sur place mais aussi leur ambassadeur au Togo d'origine Zaïro-Congolaise (originaire de Masisi au Nord Kivu) d'avoir été l'intermédiaire qui a "planifié » tout et même qui aurait "financé" le déplacement et le séjour à Kinshasa des activistes sénégalais et burkinabè.
En gardant les formes légales qui donnent droit à la liberté d'expression et d'association, le Gouvernement aurait reçu l'appui même des plus septiques car après tout dans ses bons droits de veiller à "l'ordre public"... Pis si ses soupçons sont avérés, il ne s'agirait même pas d'un complot car c'est une opération bien à découvert, la rencontre inaugurale aux séries d'événements prévus était publique comme les visas des sénégalais et du Burkinabé avaient bien été sollicités auprès des autorités Congolaises, pis encore des membres du Gouvernement avaient été invités...
Alors comment en arriver à proclamer sans honte comme l'a qualifié son porte Mende de "terroriste", alors qu'instruit de tous ces graves et légitimes soupçons notre Gouvernement aurait pu arrêter en amont l'opération dans les formes et comment ne pas aller jusqu'au bout et porter clairement l'accusation en haut de l'affiche à qui de droit càd l'Etat américain... ?
Je veux bien que cela relève de la diplomatie qui privilégie le discret mais alors Mende avait quelque part à la fermer au lieu de se contredire et le Gouvernement avait à agir selon les lois au lieu de se décrédibiliser en arrêtant manu militari en "plein jour" un mouvement de jeunes qui avait eu toutes les autorisations de se réunir !
Bien plus c'est quasiment le discrédit national : l'Amérique voulue "terroriste" n'est tancée nulle part, on comprend bien que notre souveraineté est hélas fort limitée qoiu qu'on la chante à tue-tête, à moins que les accusations soient plus tendancieuses que vraiment fondées, ce qui est plus vraisemblable !
Pourquoi l'Amérique d'Obama ne viendrait-elle pas en effet au secours du peuple Congolais en danger de dictature ?
Et il y'a cette incongruité où les militants étrangers sont relâchés et les Congolais toujours en prison !
En fait des jeunes lucides sur nos maux les plus profonds et bien courageux pour agir en risquant leur vie : ils méritent nos hommages, nos encouragements et notre soutien !
Au final on en est là dans l'incantation pour défendre une souveraineté qu'on vendange nous-même et bien désolé de constater que ce pouvoir même lorsque qu'il a tous ses droits ne peut s'empêcher de criminaliser sa bonne foi, une fois de plus parce qu'à l'origine elle est fautive de mal gérer son pays !
Et qu'il n'oublie surtout pas qu'au delà de la condamnation légitimable d'une incitation à l'insurrection, le droit à la démocratie pour ce peuple mérite que parmi lui certains se battent jusqu'à en sacrifier leur vie...
"RDC : les Américains derrière les mouvements citoyens ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2828p008.xml0/jeunesse-y-en-a-marre-rdc-rdc-les-am-ricains-derri-re-les-mouvements-citoyens.html
Les autorités congolaises, qui ont durement mis fin à la rencontre entre les mouvements citoyens étrangers et congolais la semaine dernière, ont trouvé en Washington un responsable à ce qu'elles décrivent comme une tentative de déstabilisation.
Les autorités de Kinshasa en sont convaincues : derrière l'opération de sensibilisation avortée organisée à la mi-mars par les militants associatifs ouest-africains de Y'en a marre et du Balai citoyen se profile une tentative de déstabilisation voulue et orchestrée par les Américains.
Interrogé par J.A., l'ambassadeur Séraphin Ngwej, conseiller diplomatique très écouté du président Kabila, va plus loin. Il accuse Tulinabo Mushingi, l'ambassadeur des États-Unis à Ouagadougou, qui est originaire du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, d'avoir "planifié et financé" le déplacement et le séjour à Kinshasa des activistes sénégalais et burkinabè. "Nous avons toutes les preuves ! assure Ngwej. Sauf à imaginer que les Américains veulent faire de la subversion au nom de la démocratie, cet acharnement est incompréhensible. Le débat sur le respect de la Constitution et la limitation des mandats est désormais clos. Que cherchent-ils de plus ?"
Macky Sall apaise Kabila
C'est Souleymane Jules Diop, le secrétaire d'État aux Sénégalais de l'extérieur, qui, à partir du 15 mars, a conduit les négociations avec Raymond Tshibanda, le ministre des Affaires étrangères de la RD Congo, en vue d'obtenir la libération de trois militants du mouvement citoyen Y'en a marre arrêtés le même jour à Kinshasa. "Ils sont venus inciter les Congolais à l'insurrection !" lui a d'emblée lancé son interlocuteur, qui reproche aux autorités sénégalaises de ne pas l'en avoir averti.Le 17 mars au matin, lors d'une conférence de presse, Macky Sall s'est refusé à alimenter la polémique : "Il ne m'appartient pas de juger si c'est normal ou pas normal." Une position très mesurée qui aurait convaincu Joseph Kabila d'accélérer la libération des militants. C'est la présidence congolaise qui a payé les billets d'avion."
"KINSHASA ACCUSE WASHINGTON DE POUSSER LES CONGOLAIS À L’INSURRECTION"
° http://www.rdc-elections2016.com/2015/03/kinshasa-accuse-washington-de-pousser-les-congolais-a-linsurrection/
"RDC: désormais libre, le militant Serge Sivya raconte sa détention
° http://www.rfi.fr/afrique/20150325-rdc-liberation-serge-sivya-lucha-militants-pro-democratie-y-en-a-marre-balai-citoyen/
En République démocratique du Congo, le jeune activiste du mouvement pro-démocratie Lucha, dont les proches étaient sans nouvelles depuis samedi soir, a finalement été libéré mardi 24 mars. RFI a pu le joindre peu de temps après. Il raconte avoir été brutalement enlevé à quelques rues de chez lui puis conduit dans une maison, à environ 30 minutes de route. Après deux journées sans voir personne, il dit avoir subi deux interrogatoires dont l'un a duré plus de deux heures, destinés selon lui à lui soutirer des informations sur son mouvement mais aussi à l'intimider.
Il est environ 19h30, samedi 21 mars. Serge Syvia marche seul à quelques rues de chez lui lorsqu'il dit avoir vu une petite voiture sombre s'arrêter pour lui barrer la route : « J'ai vu trois personnes qui sont sorties. Le premier [individu] m'a tenu par la bouche. L'autre m'a pris par les jambes. On m'a fait entrer dans une voiture ». Il fait nuit, et ses ravisseurs ont placé un sac sur sa tête. Le trajet dure environ 30 minutes. A l'arrivée, Serge Sivya dit avoir été enfermé dans une chambre, sans explications : « Ils n'ont rien dit. J'avais très peur. Je me suis dit que c'était la fin de ma vie. »
Lundi, poursuit le militant, on lui apporte finalement de l'eau sucrée avec du pain. S'ensuit selon lui un premier interrogatoire, puis un second mardi durant deux heures. Serge Syvia dit avoir été questionné sur les activités du mouvement Lucha et ses liens avec d'autres mouvements d'activistes africains. Quelques heures plus tard, Serge Syvia est libéré, profondément choqué.
Je dois appeler ça une torture morale, pour me décourager. Ils m’ont posé beaucoup de questions sur le groupe Y en a marre. Comment nous sommes entrés en contact, quelles relations, mais aussi sur notre amitié à Kinshasa...
Ecoutez le témoignage de Serge Sivya 25/03/2015 Écouter
Interviewé par RFI, le représentant du bureau conjoint des droits de l’homme de la mission de l’ONU au Congo, Abdulaziz Thioye, a réagit à cet enlèvement.
« Evidemment, nous regrettons ce qui s’est passé. C’est vraiment regrettable. Il est clair que les procédures d’arrestation et de détention des individus sont clairement établies et encadrées par les lois et les régèments en RDC. Nous n’avons pas encore toutes les inforamtions par rapport aux individus qui ont procédé à son arrestation. Nous sommes en train de recueillir beaucoup plus d’informations et de vérifier la situation de Serge qui, selon ses premières déclarations, a été maltraité et soumis à une torture psychologique, mais nous devons nous-mêmes nous en rendre compte à travers les discussions que nous aurons avec le principal concerné afin de pouvoir déterminer les responsabilités et rappeler évidemment le respect d’un certain nombre de principes et de règles qui sont établis et auxquels sont soumis les services de sécurité de la République », a-t-il déclaré.Avant la libération de Serge Syvia, la police de Goma avait assuré être sans nouvelles de lui et avoir eu l'information de sa disparition à la radio. Serge Sivya avait été arrêté quelques heures la semaine dernière au cours d'une manifestation organisée par le Lucha pour demander la libération du président du mouvement Fred Bauma toujours retenu à Kinshasa, ainsi qu'une dizaine d'autres militants pro-démocratie. Tous avaient été arrêtés il y a neuf jours lors d'une conférence de presse avec les activistes du Balai citoyen et de Y'en a marre.
Les familles et leurs avocats dénoncent toujours le fait qu'ils n'aient pas réussi à voir les militants depuis leur arrestation. Une détention au secret, dénoncée ce mardi par Amnesty International qui a lancé une grande campagne pour obtenir leur libération, en appelant notamment à écrire au ministre de la Justice, au procureur général et au Premier ministre congolais. L'organisation de défense des droits de l'homme dit avoir reçu des informations sur les mauvais traitements que certains seraient en train de subir.
De son côté, la Monusco a qualifié de « déplorable » le fait que la dizaine de militants soient toujours maintenus au secret et a assuré avoir des discussions avec les autorités à ce sujet. De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, avait annoncé la nomination d'une mission d'information, mais deux jours plus tard, l'ordre de mission pour que cette mission puisse commencer à travailler n'avait toujours pas été signé ce mercredi après-midi par le président de l'Assemblée."
° http://radiookapi.net/regions/nord-kivu/2015/03/25/goma-liberation-de-serge-muviri-militant-de-lucha/#more-205239
"RDC: motion pour la libération des militants pro-démocratie congolais
° http://www.rfi.fr/afrique/20150324-rdc-militants-pro-democratie-y-marre-balais-citoyen-lettre-depute-Kiakwama-liberte-expression/
En RDC, les initiatives se multiplient pour obtenir la libération d'une dizaine de militants pro-démocratie détenus depuis une semaine. Lundi 23 mars, l'avocat de certains de ces militants, Sylvain Lumu, a déposé plainte contre X pour « arrestation arbitraire » de ses clients, sachant qu'aucun d'entre eux n'a encore été présenté au parquet. Par ailleurs, le père de l'un des organisateur de la rencontre avec les militants sénégalais et burkinabé et député a déposé une motion devant l'Assemblée nationale pour demander la libération immédiate de ces jeunes tout comme la révocation du chef des services de renseignement qui détiendrait les militants.
C'est avec une double casquette que Gilbert Kiakwama a choisi de déposer une motion devant l'Assemblée nationale lundi 23 janvier. Celle d'un père inquiet pour son fils dont il dit ne plus avoir de nouvelles depuis plusieurs jours et victime d'une perquisition arbitraire selon lui, mais aussi avec la casquette du député parlant au nom de tous les autres. Car, pour le président du groupe parlementaire des chrétiens démocrates, les autorités commettent une erreur en maintenant ces militants pro-démocratie derrière les barreaux : « Les services de renseignements se sont fourvoyés, qu'ils arrêtent : où allons nous ? C’est ça l’Etat de droit qu’on est en train de faire ? C’est inacceptable. Qu’on les libère immédiatement. Ils n’ont commis aucun délit. Parler de son pays, se réunir, la liberté d’expression, c’est un droit constitutionnel. On ne peut pas continuer comme ça. On ne peut pas créer une telle tension pour aller aux élections. C’est inacceptable ».
Retransmission coupée en direct
Inacceptable aussi visiblement pour la télévision et la radio publique congolaise, la RTNC, qui dès que le mot « injustice » a été prononcé par le député, a coupé la retransmission en direct de cette motion. Du côté de la majorité présidentielle, une certaine gêne était perceptible. Didas Pembe, député et président du parti écologiste congolais : « C’est la justice qui doit se prononcer. Et moi en tant que député, je ne fais que de l’observation participante active. Donc je laisse la justice et je ne tiens vraiment pas à m’immiscer là-dedans ». Reste que le président de l'Assemblée nationale, Aubin Minaku, a promis qu'une mission d'information serait mise en place dès ce mardi 24 mars pour faire la lumière sur cette affaire : vérifier ce qu'on reproche à ces militants et où ils sont détenus.
Nos jeunes ne sont pas informés. Voilà que d’autres jeunes s’organisent dans tout le pays pour informer nos enfants et on les arrête arbitrairement. Voilà pourquoi je dis, quand on arrête les gens, dans les 48 heures on doit les présenter à la justice. J’ai fait une motion pour que ça soit clair.
Gilbert Kiakwama, député de la Convention des démocrates chrétiens (CDC)24/03/2015 Écouter
Disparition d'un membre de Lucha
Un autre militant est porté disparu depuis samedi. Il s'agit de Serge Sivya, étudiant en médecine et membre de l'organisation la Lutte pour le changement (Lucha) à Goma. Une organisation très engagée depuis une semaine pour obtenir la libération de la dizaine de militants pro-démocratie toujours détenus à Kinshasa, dont l'un de ses membres."
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/24/le-depute-kiakwama-appelle-la-liberation-des-activistes-arretes-kinshasa/
"Activistes arrêtés en RDC: 140 organisations montent au créneau
° http://www.rfi.fr/afrique/20150322-rdc-associations-liberation-activistes-anr-acaj-pprd-kabila/
En République démocratique du Congo (RDC), 140 organisations de la société civile ont lancé un appel pour demander la libération de la dizaine de militants détenus depuis dimanche 15 mars à l'Agence nationale des renseignements (ANR). Elles dénoncent « le deux poids deux mesures » dans cette affaire, après la libération des activistes de Y en a marre et du Balai citoyen.
L'Association d'aide à l'accès à la justice (ACAJ) fait partie des organisations signataires de l'appel. Elle dénonce le silence des autorités sur une pratique, celle d'arrestations et de maintiens en détention décidés, explique-t-elle, par la seule Agence nationale des renseignements et en violation de la Constitution qui prévoit entre autres le droit de visite des familles et de recevoir les conseils d'un avocat.
« Il n’existe aucune loi en République démocratique du Congo sur laquelle ce service peut fonder le pouvoir de pouvoir interpeller des citoyens, sans titre, et les enfermer dans des cachots sans droit de se faire visiter par les membres des familles ou d’obtenir l’assistance de leurs conseils. Ça n’existe pas »; a martellé le président de l'ACAJ.Maître Georges Kapiamba, président de l'ACAJ
Les responsables de [l'Agence nationale des renseignements] continuent à agir comme s’ils n’étaient pas soumis à l’autorité de la loi.
Maître Georges Kapiamba a ajouté que son association a écrit plusieurs lettres adressées au ministre de l’Intérieur, au ministre de la Justice, au Premier ministre, et jusqu'au niveau du président de la République, « pour attirer leur attention sur ces violations graves des droits fondamentaux, qu’il fallait prendre des dispositions rapidement pour y mettre fin et sécuriser ainsi tous les citoyens sur l’étendue de la République démocratique du Congo. Et malheureusement, nous constatons que rien n’est fait et[que] les responsables de ce service continuent à agir comme s’ils n’étaient pas soumis à l’autorité de la loi. Voilà la situation dans laquelle nous nous retrouvons. »
Le PPRD réaffirme sa confiance en la justice congolaise
De son côté, le président du groupe parlementaire du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), le parti du président Kabila, a appelé à faire confiance aux autorités, considérant que cette affaire est strictement judiciaire et n'a pas à être discutée dans les médias.
« La question que vous posez sur les personnes qui sont interpellées par nos services, c’est une question qui préoccupe tout le monde et tous les Congolais, a déclaré sur RFI Emmanuel Ramazani Shadari, le président du groupe PPRD à l'Assemblée. Ces personnes étaient accompagnées par des expatriés - il y en a quatre - que le gouvernement congolais a proclamés persona non grata. L’affaire est au niveau de la justice, l’affaire est traitée au niveau de nos services. Nous, nous savons que même au niveau de nos services, l’ANR notamment, il y a des OPJ [officiers de police judiciaire] assermentés. »Emmanuel Ramazani Shadari, président du groupe PPRD à l'Assemblée
L’Etat congolais sanctionne normalement. S’il y a des problèmes à leur niveau, ils seront sanctionnés. Mais nous, nous avons confiance en nos services.
Pour lui, « l’Etat congolais sanctionne normalement. S’il y a des problèmes à leur niveau, ils seront sanctionnés. Mais nous, nous avons confiance en nos services. Nous avons confiance en notre justice. Et ici, on ne peut pas accepter de venir exposer les procédures de la justice et de nos services de sécurité dans les médias. Qui vous dit qu’ils [les activistes emprisonnés ndlr] ne sont pas visités ? Qui vous dit que leurs avocats n’arrivent pas là-bas ? »
Pourtant, ce sont bien leurs avocats et les familles qui ont affirmé cela. « A RFI, vous biaisez votre information, a réagi le président du groupe parlementaire du PPRD. Cette affaire-là, elle est judiciaire. Nous faisons donc confiance pleinement à la justice et à nos services. » Aucun responsable du gouvernement ou du parquet n'était disponible samedi 21 mars pour répondre à ces questions de procédure soulevées par l'ACAJ."
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-plainte-pour-arrestation-arbitraire-des-militants-pro-democratie/2691327.html
"RDC: 7 activistes de Filimbi et Lucha toujours en détention"
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/20/rdc-7-activistes-de-filimbi-lucha-toujours-en-detention/
"Burkina: le militant arrêté en RDC et expulsé dénonce "une torture morale"
(AFP 21/03/15)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/burkina-le-militant-arrete-en-rdc-et-expulse-denonce-une-torture-morale
"La Lucha : La Lutte pour le changement, pas le terrorisme – Local Voices -"
° http://desc-wondo.org/la-lucha-la-lutte-pour-le-changement-pas-le-terrorisme-local-voices/#sthash.goHOeYPP.dpuf
"Rappeurs : l’honneur (définitivement) perdu de «Joseph Kabila»"
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9781
"Dérive démocratique en RDC : Arrestations massives des jeunes activistes – DESC - "
° http://desc-wondo.org/derive-democratique-en-rdc-arrestations-massives-des-jeunes-activistes-desc/#sthash.dOsE5VKI.dpuf
"QUI SONT CES JEUNES PRÊTS À MOURIR POUR LE CHANGEMENT ?
La RD-Congo dans la crainte d’un printemps africain
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Afrique/La-RD-Congo-dans-la-crainte-d-un-printemps-africain-2015-03-17-1292153
° http://www.rdc-elections2016.com/2015/03/qui-sont-ces-jeunes-prets-a-mourir-pour-le-changement/
Des militants des droits de l’homme ont été interpellés en République démocratique du Congo (RDC). Le pouvoir craint de plus en plus sa jeunesse. Un décryptage de Laurent Larcher pour « La Croix » qui résume bien la situation.
RAPPEL : QUE S’EST-IL PASSÉ A KINSHASA ET GOMA ?
Pendant une réunion organisée dimanche 15 mars 2015 par la plate-forme citoyenne Filimbi (« coup de sifflet » en swahili) dans le sud de Kinshasa, la capitale, les forces de l’ordre ont arrêté une trentaine de participants.
Parmi les militants étrangers (expulsés depuis)les trois leaders du groupe sénégalais « Y’en a marre » Fadel BARRO, Aliou SANE, Malal TALLA (alias « Fou malade ») ; le chanteur burkinabè Johann OSCIBI de l’association « Balai citoyen » ; des militants congolais de la société civile comme Fred BAUMA de la Lutte pour le changement (Lucha). Protestant contre ces arrestations à Goma (dans le Nord-Kivu), une dizaine de jeunes gens avaient également été arrêtés, mardi 17 mars.
QUEL EST LE PROFIL DE CES ORGANISATIONS ?
Filimbi est une plate-forme citoyenne qui vise à mobiliser les jeunes en vue des élections et devait être lancée dimanche 15 mars. Une ONG congolaise, Ba jeune Maboko Na Maboko Pona Congo (« Main dans la main pour le Congo »), lui avait prêté ses locaux et les États-Unis avaient accepté de la soutenir financièrement (à travers USAID, l’agence américaine de développement).
« Filimbi réunit des artistes, des comédiens, des chanteurs issus de la province. Ils témoignent d’une nouvelle génération de militants qui souhaitent le changement pour une meilleure gouvernance », explique Dolly IBEFO, le président de la Voix des Sans Voix, la plus importante association de défense des droits de l’homme en RDC, et successeur de Floribert CHEBAYA (assassiné en 2010).
Lucha a été lancé à Goma à la suite des élections contestées de 2011 par de jeunes diplômés sans travail afin de dénoncer la mauvaise gouvernance et de faire pression pour obtenir des changements. « Lucha est aujourd’hui le mouvement de contestation le plus connu en RDC, note, à Goma, le journaliste indépendant Taylor TOEKA KAKALA. Il a été au cœur des manifestations de janvier. »
POURQUOI CES MILITANTS ONT-ILS ÉTÉ ARRÊTÉS ?
Le porte-parole du gouvernement, Lambert « Vuvuzela » MENDE, a qualifié la réunion organisée par le Filimbi d’« entreprise de déstabilisation » du pays. « On parle de préparation d’actes de violence », a-t-il ajouté.
Pour Dolly IBEFO, « les autorités ont une peur bleue de ces jeunes, de ceux qui réclament le changement, elles ne veulent pas perdre les juteux bénéfices qu’elles tirent de leur position dans la cité. Elles savent que la jeunesse est de plus en plus en colère. Et surtout, qu’elle n’a rien à perdre ».
« Après les manifestations de janvier, le pouvoir a arrêté des centaines de personnes : des jeunes, des militants des droits de l’homme… Des dizaines sont toujours en prison comme Ernest Kyaviro MALEMO », déplore Jean KEBA, directeur chargé de la protection des victimes à l’Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme (ASADHO).
Y A-T-IL UNE NOUVELLE GÉNÉRATION DE MILITANTS POUR LA DÉMOCRATIE EN RDC ?
C’est l’avis de nombreux observateurs congolais. « Ces jeunes sont les plus grandes victimes de la génération qui est au pouvoir et qui accapare tout à son seul profit. Ils pensent que le changement ne pourra avoir lieu que par eux, comme l’ont montré les révolutions arabes, la contestation sénégalaise et burkinabé », analyse Dolly IBEFO.
Taylor TOEKA KAKALA souligne que les jeunes de Goma « n’ont pas confiance dans les organisations traditionnelles de défense des droits de l’homme. Ils les trouvent trop compromises avec le pouvoir en place. Donc, ils s’organisent et ils ne comptent que sur eux-mêmes. Ils utilisent les réseaux sociaux et montent des opérations qui visent à obtenir des changements en leur faveur. Ces jeunes n’ont pas peur de l’insurrection », avertit le journaliste.
« Bien au contraire, confirme Jean KEBA, plus on les brutalise et plus ils sont déterminés à combattre pour le changement. C’est très nouveau et il faut s’attendre à une montée de la violence et de la colère », constate le militant des droits de l’homme."
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Afrique/Mgr-Fridolin-Ambongo-Nous-demandons-a-la-France-de-faire-pression-sur-l-entourage-de-Joseph-Kabila-2015-02-09-1278609
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Le-CCFD-note-le-dynamisme-des-societes-civiles-dans-le-monde-2014-02-12-1105543
° http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/Tournons-la-page-un-appel-pour-une-alternance-democratique-en-Afrique-2015-02-10-1278987
SERGE SIVYA (LUCHA): « LES TORTURES NE NOUS ARRÊTERONT PAS ! »
° http://www.rdc-elections2016.com/2015/03/serge-sivya-lucha-les-tortures-ne-nous-arreterons-pas/
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-plainte-apres-larrestation-de-sept-militants-congolais-pro-democratie-avocat
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/18/des-leaders-de-yen-a-marre-et-du-balai-citoyen-declares-personae-non-gratae-en-rdc/
° http://www.laprosperiteonline.net/affi_article.php?id=5779&rubrique=POLITIQUE
° http://www.rfi.fr/afrique/20150321-oscibi-johann-activiste-balai-citoyen-retour-burkina/
° http://groupelavenir.org/les-terroristes-expulses/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150321-rdc-militants-toujours-detenus-lucha-poursuit-mobilisation-y-en-a-marre-balai-citoyen-goma/
° http://forumdesas.org/spip.php?article3698
° http://www.rfi.fr/afrique/20150319-rdc-dizaine-activistes-pro-democratie-toujours-detenus-y-marre-balais-citoyen/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150316141526/
° http://24hcongo.com/actualites/la-une/lultimatum-de-lucha-au-regime-de-kabila-si-leurs-compagnons-ne-sont-pas-liberes-kabila-degage/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/18/goma-des-militants-de-lucha-manifestent-devant-le-bureau-du-gouverneur/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150319141400/
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/16/rdc-le-leader-du-mouvement-senegalais-y-en-a-marre-arrete-a-kinshasa_4594419_3212.html
Compatriotiquement !
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"Goma: libération de Serge Muviri, militant de Lucha
° http://radiookapi.net/regions/nord-kivu/2015/03/25/goma-liberation-de-serge-muviri-militant-de-lucha/#more-205239
Serge Muviri, jeune militant du mouvement «Lutte pour le changement » (Lucha), qui était porté disparu depuis samedi dernier, a été libéré mardi 24 mars à Goma vers 19 heures locales. Selon ses collègues, Serge Muviri a déclaré avoir été torturé, avant d’être emmené dans un endroit inconnu par des personnes inconnues.
Serge Muviri affirme aussi avoir été soumis, pendant sa détention, à un intense interrogatoire sur sa vie de militant de Lucha, mais aussi sur ses relations supposées avec certains mouvements étrangers.
Sa disparition est intervenue juste après une série d’actions de son mouvement, qui réclame la libération d’un de ses membres arrêté à Kinshasa depuis plus de deux semaines."
"RDC: la Lucha demande protection aux autorités congolaises
° http://www.rfi.fr/afrique/20150326-rdc-militants-pro-democratie-y-marre-balais-citoyen-lucha-protection-/
En République démocratique du Congo, la Lucha, un mouvement de jeunes activistes pro-démocratie dans l'est du pays, appelle les autorités à assurer leur protection. Depuis que l'un de leurs leaders, Fred Bauma a été arrêté avec les activistes du Balai citoyen et de Y en a marre, ils se disent régulièrement menacés. L'un de leurs membres, Serge Sivya, a même été kidnappé quelques jours et séquestré par des hommes non-identifiés qui ont cherché à lui faire renoncer à toute engagement citoyen.
La Lucha monte au créneau. Après la libération mardi 24 mars de l'un de ses militants, Serge Sivya, le mouvement pro-démocratie réclame protection aux autorités congolaises. Reagan, membre de la Lucha se dit menacé : « Comme tout citoyen congolais, nous avons besoin d’une protection de la part de notre gouvernement. Nous pensons que cette protection-là, est un droit que le gouvernement congolais nous doit, c’est quelque chose que l’on ne devrait même pas négocier. Et malheureusement, nous sommes toujours dans une situation où nous recevons des menaces mais nous croyons encore à la bonne fois du gouvernement congolais et nous sommes en train de lui réclamer un droit qui nous est garanti par la constitution» .
Des droits constitutionnels refusés aux militants en détention
La Lucha rappelle que, dans son article 18, la constitution congolaise garantit le droit pour chaque personne arrêtée de contacter «immédiatement» sa famille et un avocat. Et qu'après 10 jours de détention, ce droit constitutionnel a été refusé à Fred Bauma, comme à la dizaine d'autres militants pro-démocratie congolais. «Nous sommes en train de fustiger tout ce qui se passe par rapport à la détention de notre collègue Fred Bauma, il a été arrêté il y a plus de dix jours et pendant tout ce temps là, il n’a même pas vu son avocat donc nous sommes encore en train de demander sa libération pure et simple. Nous avons des indices sérieux qui montrent que sa santé est en train de se dégrader et comme on n’a pas accès à lui, on ne sait même pas exactement de quoi il souffre, comment ça se passe. Ça nous inquiète nous et même sa famille ».
La Monusco dit être en contact avec les autorités
Le directeur adjoint du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme au Congo, Abdulaziz Thioye, a réagi à cette situation : « Je suis au regret de dire que nous n’avons pas pu avoir accès à eux pour la simple raison que nous n’avons pas accès, un accès physique, aux locaux de détention de l’ANR. Cependant, nous avons pu avoir des réunions de suivi avec les responsables de l’ANR concernant la situation de ces activistes, qui sont détenus par l’ANR. Evidemment c’est déplorable ce qui se passe ; évidemment nous avons souhaité que ces personnes soient présentées à un juge, c’est ce que prévoit la loi». La Monusco admet aussi ne toujours pas avoir eu accès à cette dizaine de militants et mener des discussions avec les autorités à ce sujet : « Evidemment les discussions sont en cours et nous sommes en train de voir un peu comment, avec les autorités qui exercent leur fonction dans le cadre des lois de la République, réellement qu’on prévienne un minimum de respect par rapport à certains principes. »"
"Activistes arrêtés en RDC: la mission d'enquête au point mort
° http://www.rfi.fr/afrique/20150327-activistes-arretes-rdc-mission-enquete-point-mort/
En RDC, quatre jours après l’annonce d’une mission d’information parlementaire pour faire la lumière sur l’arrestation d’une dizaine de militants de la société civile, rien ne s’est encore passé. Cette mission, composée d’une quinzaine de députés, n’a pas encore commencé à travailler.
Lorsqu’on demande aux députés qui composent la mission d’information, pourquoi ils n’ont pas encore commencé à travailler, la réponse est toujours la même : l’ordre de mission n’a pas été signé. Ce document doit être paraphé par le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku. C’est d’ailleurs lui qui a annoncé la création de cette mission d’information. Ce document est une sorte de permis qui donne accès aux différentes institutions que les députés souhaitent interroger.
Pourquoi cette signature a-t-elle pris du retard ? Pour le président de l’Assemblée, ce n’est pas de sa volonté. Jusqu’à mercredi, la mission n’était pas encore au complet, dit-il, trois noms manquaient à la liste. Dès ce vendredi matin, il promet de signer le document. Les députés vont devoir vérifier le déroulement des faits, et l’état de la procédure. Mais dans les couloirs de l’Assemblée, on murmure que le retard pris est intentionnel, car avoir des députés qui se penchent sur le travail des services de renseignement est compliqué.
Pendant ce temps, la dizaine de militants de la société civile est toujours détenue sans avoir eu accès à un avocat, à la visite de leur famille ou à celle du bureau des droits de l’homme des Nations unies. Jeudi à Goma, un nouveau sit-in devant le gouvernorat a réclamé la libération immédiate de ces militants comme d’autres responsables politiques arrêtés et toujours pas présentés au parquet."
"Un incident diplomatique entre Washington et Kinshasa évité de justesse
° http://latempete.info/un-incident-diplomatique-entre-washington-et-kinshasa-evite-de-justesse/
Pourtant, les visas d’entrée en RDC des présumés » agents subversifs engagés par les Etats Unis » ont été obtenus en bonne et due forme
Il serait très coupable de la part des médias nationaux de passer sous silence un incident d’une extrême gravité qui vient de se produire au pays.
Il s’agit des révélations faites récemment par le cabinet du président de la République selon lesquelles les jeunes militants africains pro-démocratie venus assister à un forum d’échange avec leurs pairs Congolais et qui ont été par la suite arrêtés à Kinshasa pour tentative de subversion avant d’être expulsés par les autorités avaient été engagés et financés pour le besoin de la cause par le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique !
Deux faits troublants sont à retenir au sujet de cette grave affaire qui ne cesse de défrayer la chronique à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire national.
Il s’agit du fait que les visas d’entrée en RDC de quatre jeunes militants (dont 3 Sénégalais et 1 Burkinabé) récemment expulsés par le gouvernement ont été accordés en bonne et due forme aux intéressés par les ambassades de ce pays dans leurs Etats de provenance respectifs ou par l’ambassade de la RDC présente dans un de deux pays concernés (Burkina-Faso) et Sénégal), d’une part, et du fait que les révélations faites sur ce sujet soient le fait d’une structure appropriée en dehors de la Présidence de la République pour des raisons évidentes.
Les Etats-Unis ont préféré se taire !
En effet, si réellement il y avait des menés subversives commanditées, planifiées et fiancées à partir d’un Etat étranger, c’est à partir de l’Ambassade qui avait délivré les visées d’entrée au quatre incriminés que l’affaire devrait être mise à découvert (et dans ce cas le déplacement de » 4 » allait être rendu impossible) et non au moment où le groupe de quatre était déjà plus ou moins au terme de son séjour dans le pays !
De même, si réellement les Etats-Unis d’Amérique étaient impliqués dans l’affaire, on ne comprend pas pourquoi les autorités de la RDC ont franchement évité de prendre langue directement avec Washington par des voies appropriées en lieu et place des voies détournées qui ne peuvent pas atteindre adéquatement le pouvoir américain !
On constate que le gouvernement américain a préféré se taire devant les affirmations aggravantes de la RDC qui les rendent responsables de menées subversives sur son territoire mais on croit généralement que ce silence de Washington cache un malaise dont les suites pourraient être surprenantes mais aussi et surtout périlleuses pour le régime politique en place à Kinshasa qui passe pour une véritable peste sur le continent africain."
"Activistes arrêtés en RDC: Tulinabo Mushingi mis en cause par un responsable congolais
(Burkina24 27/03/15)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/activistes-arretes-en-rdc-tulinabo-mushingi-mis-en-cause-par-un-responsable-congolais
"Mouvements citoyens africains : qui sont ces jeunes leaders qui font du bruit ?
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150326160504/politique-d-mocratie-soci-t-civile-citoyennet-soci-t-civile-mouvements-citoyens-africains-qui-sont-ces-jeunes-leaders-qui-font-du-bruit.html
Citoyens avant tout, ils se sont pourtant imposés comme des acteurs politiques à part entière. Smockey le Burkinabè, Fadel Barro le Sénégalais, Fred Bauma le Congolais... Voici notre galaxie – non-exhaustive – des leaders de la société civile en Afrique francophone.
Certains, à l'image des Sénégalais de "Y'en a marre" ou des Burkinabè du "Balai citoyen", ont déjà une belle notoriété au-delà des frontières de leurs pays. D'autres commencent à se faire un nom ou se battent encore pour la défense de leurs droits dans l'ombre de régimes autoritaires.
Depuis 2011, une nouvelle génération de leaders de la société civile a émergé sur le continent dans le sillage de "Y'en a marre". Très influents parmi les jeunes, craints des pouvoirs qu'ils titillent – et qu'ils contribuent parfois à faire vaciller, comme au Burkina – ces nouveaux guides d'opinions sont en train de devenir des acteurs politiques à part entière dans plusieurs États d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale.
Certains n'ont en revanche toujours pas émergé dans d'autres pays-phares du continent pour des raisons politiques locales très différentes. La Côte d'Ivoire reste par exemple profondément marquée par la crise postélectorale et ses mouvements étudiants très politisés, tandis que l'ultra centralisation de l'État camerounais autour de la personne du président Paul Biya ne favorise pas l'émergence de forces citoyennes.Sénégal
Thiat et KilifeuDe gauche à droite, Thiat et Kilifeu du groupe de Hip Hop Keur Gui dans leur studio dans le quartier de la Medina à Dakar.Tous deux originaires de Kaolack, les deux rappeurs du groupe Keur Gui se connaissent depuis qu'ils sont gamins. En 2011, excédés par une nouvelle coupure de courant, ils décident, avec leur ami journaliste Fadel Barro, de lancer "Y'en a marre". Le mouvement prend rapidement de l'ampleur et catalyse le ras-le-bol généralisé contre le vieillissant Abdoulaye Wade, finalement battu par Macky Sall lors de la présidentielle de mars 2012. Depuis, Thiat et Kilifeu, quand ils ne voyagent pas sur le continent ou en Europe pour partager leur engagement politique, ne cessent d'appeler leurs compatriotes à participer à la vie publique, sans dissimuler leurs critiques à l'encontre du nouveau chef de l'État.
Fadel Barro
C'est chez lui qu'est née l'idée de "Y'en a marre", avec les rappeurs Thiat et Kilifeu. Ce journaliste d'investigation, salué par Barack Obama lors de sa visite au Sénégal en juin 2013, est un des rares leaders non-rappeurs du mouvement. En première ligne lors de la campagne contre un nouveau mandat d'Abdoulaye Wade, Fadel Barro a récemment fait à nouveau la une des médias internationaux après avoir été arrêté le 15 mars à Kinshasa, avec d'autres activistes sénégalais et burkinabè, lors d'un colloque organisé par leurs partenaires locaux de Filimbi. Accusé par le gouvernement d'être venu "porter atteinte à la sécurité de l'État", il a finalement été relâché et expulsé trois jours plus tard.Burkina Faso
Smockey]Le rappeur burkinabè Smockey, un des leaders du "Balai citoyen".En juin 2013, ce rappeur franco-burkinabè lance, avec son compère reggaeman Sams’K le Jah, le "Balai citoyen". Ce mouvement a été un acteur majeur de la longue mobilisation contre le projet de modification constitutionnelle de Blaise Compaoré. Personnage central des manifestations des 30 et 31 octobre derniers à Ouagadougou, il a réussi, avec ses milliers de militants, ce qu’il réclamait sans relâche depuis des mois : balayer "Blaise". De son vrai nom Serge Martin Bambara, Smockey est aujourd'hui une figure majeure de la société civile burkinabè, dont le discours est écouté et respecté par nombre de ses compatriotes. Comme les Sénégalais de "Y'en a marre", il est aujourd'hui régulièrement invité dans de nombreux pays africains pour partager son expérience de la lutte politique.[
Me Guy Hervé Kam
L'avocat est la tête pensante du "Balai citoyen". Quand il n'use pas de ses talents d'orateur pour défendre ses clients au tribunal, Me Guy-Hervé Kam remplit son rôle de porte-parole du mouvement. Comme Smockey et Sam's K le Jah, les deux artistes et cofondateurs du "Balai", il a été en pointe de la contestation contre le projet de modification de la Constitution de Blaise Compaoré. Cet homme affable et aimable, au parcours atypique - ancien magistrat devenu avocat –, continue aujourd'hui de suivre avec attention l'évolution de régime de transition burkinabè.Niger
Ali IdrissaAli Idrissa a été brièvement arrêté lors de la dernière venue de François Hollande à Niamey.Ali Idrissa est un des membres fondateurs de Croisade Niger, l'une des plus importantes organisations de défense des droits de l'homme et de promotion de la démocratie dans le pays. Il est aussi bien connu des responsables du géant français du nucléaire Areva en tant que coordonnateur national du Rotab (Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire). Cette organisation milite pour une plus grande transparence des négociations sur l'uranium avec Areva et pour que le code minier de 2006 soit enfin appliqué, avec à la clé des retombées financières plus importantes pour le Niger. Il avait notamment été interpellé et arrêté quelques heures à Niamey en juillet 2014, lors de la venue du président français François Hollande au Niger.RDC
Fred Bauma
Fred Bauma est le représentant de la Lucha (Lutte pour le changement) au sein du collectif "Filimbi" ("coup de sifflet" en swahili), le mouvement citoyen qui milite contre un troisième mandat de Joseph Kabila en 2016. Basé à Goma, dans l'est de la RDC, il fait partie des dix militants congolais incarcérés depuis le 15 mars à l’issue d’une conférence de presse organisée à Kinshsa avec les responsables de "Y’en a marre" et du "Balai citoyen". Bien qu'il ne soit pas inculpé, il n'a toujours pas été libéré.
Gabon
Marc Ona EssanguiMarc Ona Essangui, le patron de l'ONG Brainforest.C'est une figure centrale de la société civile gabonaise. Déjà actif sous Omar Bongo Ondimba, Marc Ona Essangui joue désormais les poils à gratter avec son fils, Ali Bongo Ondimba. Le président de l'ONG Brainforest, très populaire depuis qu'il a obtenu la révision du contrat d'exploitation du fer de Belinga, a lancé en juillet 2011, avec d'autres associations non-gouvernementales et des syndicalistes, le mouvement "Ça suffit comme ça". Parmi leurs revendications : davantage de transparence dans le processus électoral ou encore l'abaissement de la durée du mandat présidentiel de sept à cinq ans, renouvelable une seule fois. Cloué dans un fauteuil roulant depuis une polio mal soignée à 6 ans, il a passé plusieurs jours en prison en 2009 et a été condamné en mars 2013 à six mois de prison avec sursis pour diffamation contre le chef de cabinet d'Ali Bongo Ondimba."
"Y'en a marre", "Balai citoyen", "Filimbi"... : l'essor des sentinelles de la démocraties "
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150319141400/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
Les arrestations arbitraires et le harcèlement judiciaire des activistes :Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat?
Un des jeunes arrêtés il y a dix jours à Kinshasa, lors d'une conférence de presse des mouvements citoyens Filimbi, Y en a marre et Balai Citoyen, a finalement été libéré ce vendredi 27 mars dans l'après-midi. Il s'agit de Kadhafi Mbuyamba, un documentariste. Une libération qui a surpris son avocat, Me Sylvain Lumu.
En se levant vendredi matin, Me Lumu espérait surtout pouvoir avoir enfin accès à ses clients. Près de quinze jours après leur arrestation, il dit avoir appris par des sources informelles que ce serait peut-être enfin le cas. Le voilà donc qui fait le tour de la ville, d'une antenne de l'agence nationale des renseignements à une autre. En vain. Et finalement, dans l'après-midi, un coup de fil - non officiel là encore -, aurait évoqué une libération possible.
C'est finalement le documentariste Kadhafi Mbuyamba qu'il voit sortir. Me Lumu affirme que les agents de l'Agence nationale des renseignements (ANR) lui auraient confié que c'est faute d'éléments de preuve contre son client qu'il serait aujourd'hui libéré, tout en demandant à ce qu'il se rende toutes les 48h à l'ANR pour signer une feuille de présence.
Le scénario Burkinabé peut-il se dérouler au Congo Kinshasa...les experts du Congo, en général, doutent de cette possibilité en évoquant plusieurs arguments dont, le plus évoqué ou repris, est la différence contextuelle entre les deux pays. En ignorant, le désir mimétique[1] chez les jeunes qui pourrait servir de dynamique à l'expansion et à l'accélération de ce mouvement dans d'autres pays concernés. Ce soulèvement a envoyé un message à tous les jeunes de l'Afrique que le changement est possible. Malgré le silence des média Congolais, une réaction totalement anachronique, les dirigeants Congolais ne savent-ils pas que l'internet et les réseaux sociaux permettent l'internationalisation et le sentiment d'appartenance à une même génération et à un même continent partageant les mêmes soucis.
Tous les présidents africains animés par la tentation de prolonger le nombre de mandats présidentiels au-delà de ce que les constitutions respectives de leurs pays limitaient, avaient les yeux tournés vers le Burkina qui leur servaient de « laboratoire ».
Source RFI et http://desc-wondo.org/
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Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
A Dakar, «Y’en a marre» exige la libération des militants à Kinshasa
Depuis un mois, au moins neuf militants de la société civile restent détenus au secret en République démocratique du Congo. Ils ne voient ni leurs avocats, ni leur famille et n'ont pas été présentés devant un juge. A Dakar, le mouvement Y’en a marre et des organisations de défense des droits de l’homme ont lancé une campagne pour leur libération immédiate.
http://www.rfi.fr/afrique/20150414-dakar-y-marre-exige-liberation-militants-kinshasa-rdc-burkina-filimbi-kabila/?aef_campaign_date=2015-04-14&aef_campaign_ref=partage_user&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_linkname=editorial&ns_mchannel=social&ns_source=FB
Depuis un mois, au moins neuf militants de la société civile restent détenus au secret en République démocratique du Congo. Ils ne voient ni leurs avocats, ni leur famille et n'ont pas été présentés devant un juge. A Dakar, le mouvement Y’en a marre et des organisations de défense des droits de l’homme ont lancé une campagne pour leur libération immédiate.
http://www.rfi.fr/afrique/20150414-dakar-y-marre-exige-liberation-militants-kinshasa-rdc-burkina-filimbi-kabila/?aef_campaign_date=2015-04-14&aef_campaign_ref=partage_user&ns_campaign=reseaux_sociaux&ns_linkname=editorial&ns_mchannel=social&ns_source=FB
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
RDC : Human Rights Watch demande la libération de sept militants
L'organisation de défense des droits de l'Homme américaine Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) à "libérer sans délai" sept militants congolais détenus pour certains depuis plus d'un mois.
"Les autorités de la RDC devraient libérer sans délai sept activistes pacifiques qui sont détenus de manière injuste, certains depuis le 15 mars 2015", écrit l'ONG dans un communiqué.
A défaut d'une libération, les autorités devraient "les inculper d’un délit crédible", ajoute HRW, rejoignant une demande formulée la veille par une ONG congolaise.
L'article 18 de la Constitution de la RDC dispose que "la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures" et qu'"à l'expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l'autorité judiciaire compétente".
Parmi les militants détenus à Kinshasa, HRW cite Fred Bauma, de la Lutte pour le changement (Lucha), mouvement d'indignés basé à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est). L'ONG mentionne également Yves Makwambala et Sylvain Saluseke, tous deux membres du collectif Filimbi, qui se présente comme un mouvement "non partisan" dont "l'objectif est d’accroître la participation citoyenne des jeunes congolais".
Les quatre autres, militants de la Lucha, ont été arrêtés le 7 avril à Goma, alors qu'ils manifestaient pour demander la libération de MM. Bauma, Makwambala et Saluseke. Ils ont été écroués après avoir été inculpés de "distribution de tracts, incitation à la révolte et organisation d'une marche non autorisée".
MM. Bauma et Makwambala ont été arrêtés le 15 mars à Kinshasa avec une trentaine d'autres personnes alors qu'ils participaient avec d'autres militants africains à une rencontre sur la bonne gouvernance et la démocratie parrainée par les États-Unis. M. Saluseke a été arrêté le lendemain.
L'Assemblée nationale a constitué fin mars une mission d'information chargée de comprendre les raisons de la détention prolongée des militants encore détenus, dont les conclusions tardent à être présentées.
HRW estime que ces "arrestations s’inscrivent dans un mouvement de répression de la liberté d’expression et de réunion qui s’intensifie en amont des élections" de 2016.
Selon la Constitution, le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut briguer un nouveau mandat et doit quitter ses fonctions fin 2016, après les élections présidentielles et législatives programmées pour novembre 2016.
L'opposition soupçonne le président de vouloir se maintenir à son poste au-delà de 2016 et lui demande de déclarer solennellement qu'il abandonnera le pouvoir dans les délais prévus par la Constitution, ce que M. Kabila s'est refusé à faire jusque-là. Le gouvernement dénonce là un procès d'intention.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-human-rights-watch-demande-la-liberation-de-sept-militants
L'organisation de défense des droits de l'Homme américaine Human Rights Watch (HRW) a appelé jeudi les autorités de la République démocratique du Congo (RDC) à "libérer sans délai" sept militants congolais détenus pour certains depuis plus d'un mois.
"Les autorités de la RDC devraient libérer sans délai sept activistes pacifiques qui sont détenus de manière injuste, certains depuis le 15 mars 2015", écrit l'ONG dans un communiqué.
A défaut d'une libération, les autorités devraient "les inculper d’un délit crédible", ajoute HRW, rejoignant une demande formulée la veille par une ONG congolaise.
L'article 18 de la Constitution de la RDC dispose que "la garde à vue ne peut excéder quarante-huit heures" et qu'"à l'expiration de ce délai, la personne gardée à vue doit être relâchée ou mise à la disposition de l'autorité judiciaire compétente".
Parmi les militants détenus à Kinshasa, HRW cite Fred Bauma, de la Lutte pour le changement (Lucha), mouvement d'indignés basé à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu (est). L'ONG mentionne également Yves Makwambala et Sylvain Saluseke, tous deux membres du collectif Filimbi, qui se présente comme un mouvement "non partisan" dont "l'objectif est d’accroître la participation citoyenne des jeunes congolais".
Les quatre autres, militants de la Lucha, ont été arrêtés le 7 avril à Goma, alors qu'ils manifestaient pour demander la libération de MM. Bauma, Makwambala et Saluseke. Ils ont été écroués après avoir été inculpés de "distribution de tracts, incitation à la révolte et organisation d'une marche non autorisée".
MM. Bauma et Makwambala ont été arrêtés le 15 mars à Kinshasa avec une trentaine d'autres personnes alors qu'ils participaient avec d'autres militants africains à une rencontre sur la bonne gouvernance et la démocratie parrainée par les États-Unis. M. Saluseke a été arrêté le lendemain.
L'Assemblée nationale a constitué fin mars une mission d'information chargée de comprendre les raisons de la détention prolongée des militants encore détenus, dont les conclusions tardent à être présentées.
HRW estime que ces "arrestations s’inscrivent dans un mouvement de répression de la liberté d’expression et de réunion qui s’intensifie en amont des élections" de 2016.
Selon la Constitution, le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001, ne peut briguer un nouveau mandat et doit quitter ses fonctions fin 2016, après les élections présidentielles et législatives programmées pour novembre 2016.
L'opposition soupçonne le président de vouloir se maintenir à son poste au-delà de 2016 et lui demande de déclarer solennellement qu'il abandonnera le pouvoir dans les délais prévus par la Constitution, ce que M. Kabila s'est refusé à faire jusque-là. Le gouvernement dénonce là un procès d'intention.
http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-human-rights-watch-demande-la-liberation-de-sept-militants
Mathilde
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"Les Etats-Unis préoccupés par la détention prolongée des activistes de la démocratie
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/17/les-etats-unis-preoccupes-par-la-detention-prolongee-des-activistes-de-la-democratie/
Le gouvernement américain s’inquiète de la détention prolongée des activistes congolais de la démocratie à Kinshasa et à Goma. Dans un communiqué publié vendredi 17 avril, le porte-parole intérimaire du département d’Etat américain, Marie Harf, se plaint du fait que ces jeunes sont détenus sans être inculpés et ne bénéficient pas du concours d’un avocat.
«En conséquence, ils doivent être libérés », a-t-il déclaré.
Au moins trois membres du mouvement citoyen «Filimbi», appréhendés au cours d’une activité de la société civile sont détenus depuis le 15 mars dernier en taule à Kinshasa et quatre autre de l’organisation Lucha sont incarcérés à Goma (Nord-Kivu)(...)"
"Déclaration de Marie Harf sur la détention des jeunes militants en R.D. Congo
Par le Dépt. d'Etat, Bureau du Porte-parole | 16 avril 2015
° http://french.kinshasa.usembassy.gov/pressreleases-french-4172015.html
Le gouvernement des Etats-Unis demeure fortement préoccupé par la détention continue de jeunes activistes, sans inculpation officielle ou possibilité d’accès régulier à un avocat, par le gouvernement de la République démocratique du Congo. Au moins trois membres du mouvement « Filimbi » appréhendés pendant une activité pacifique de la société civile sont détenus depuis le 15 mars, tandis qu’au moins quatre membres de l’organisation nommée « Lucha » arrêtés ultérieurement pendant une manifestation pacifique dans la capitale provinciale de Goma au Nord Kivu demeurent aussi en détention.
Les Etats-Unis demandent au gouvernement de la République démocratique du Congo de garantir que ces détenus, et tous les détenus, bénéficient de l’application régulière de la loi et soient immédiatement libérés si aucune accusation n’est justifiée. A l’heure où la République démocratique du Congo entre dans son cycle électoral, il particulièrement important que le gouvernement reconnaisse les droits constitutionnels de tous les citoyens aux libertés de rassemblement et d’expression."
"Interview : "Même exilé à Paris, Filimbi continue la lutte pour la démocratie en RDC"
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150416195134/d-mocratie-rdc-mouvement-citoyen-filimbi-rdc-interview-m-me-exil-paris-filimbi-continue-la-lutte-pour-la-d-mocratie-en-rdc.html
Franck Otete, Floribert Anzuluni et Yangu Kiakwama, à Paris, le 16 avril 2015.
Trois des fondateurs du mouvement citoyen congolais Filimbi (RDC) viennent de s’exiler en Europe, après s’être cachés pendant plusieurs semaines à Kinshasa pour fuir la répression organisée par le régime de Joseph Kabila. Ils accordent leur première interview à "Jeune Afrique".
Quartier de Masina, Kinshasa, le 15 mars 2015. Le nouveau mouvement Filimbi (sifflet en Swahili) s’apprête à tenir sa première conférence de presse lorsque les forces de l’ordre débarquent et arrêtent tout le monde : journalistes, diplomates, militants sénégalais et burkinabè venus soutenir cette initiative, et, donc, militants congolais.
Mais parmi eux, quelques-uns parviennent à s’enfuir, comme Floribert Anzuluni, Yangu Kiakwama ou encore Franck Otete.
"Nous lançons un appel à M. Floribert Anzuluni, tonne, quelques jours plus tard, le ministre de la Communication, Lambert Mende, en conférence de presse. Où qu’il se trouve, il y a intérêt, pour lui et pour la recherche de la vérité, qu’il se présente devant les enquêteurs."
Pendant plusieurs semaines, Anzuluni et ses compères vont vivre dans la crainte d’une arrestation. Et pour cause : leurs amis Fred Bauma, Sylvain Saluseke et Yves Makwambala, arrêtés lors de la première descente de police, sont toujours en détention, à Kinshasa. Réfugiés dans la clandestinité les trois fugitifs se sont finalement exilés : ils sont arrivés en Belgique, le 12 avril.
Comment se sont-ils cachés ? Comment sont-ils arrivés jusqu’en Europe ? Et que comptent-ils faire maintenant ? Ces trois militants ont accordé leur première interview à Jeune Afrique"
° https://www.dailymotion.com/video/x2mydgo_meme-exile-a-paris-filimbi-continue-la-lutte-pour-la-democratie-en-rdc_news
"RDC: les membres de Filimbi s’expliquent sur leur action
° http://www.rfi.fr/afrique/20150417-rdc-membres-filimbi-expliquent-leur-action/
Capture d'écran du site du mouvement congolais Filimbi.
Trois membres de la coordination du mouvement Filimbi ont décidé de quitter provisoirement Kinshasa pour l'Europe. Ils disent avoir passé le mois dernier dans la clandestinité par mesure de « sécurité » après l'arrestation le 15 mars au cours d'une conférence de presse de lancement d'une trentaine de personnes parmi lesquelles des activistes sénégalais et burkinabè. Les trois membres de Filimbi veulent « sortir du silence » pour réclamer la libération des leurs."
Il faut rétablir la vérité, beaucoup de contrevérités ont été dites sur ce que nous sommes, sur nos objectifs, sur nos manières de travailler. On veut absolument que les gens comprennent que nous ne sommes pas des terroristes, loin de là, nous sommes des gens qui veulent travailler de manière pacifique, qui veulent construire. Nous, Filimbi, ce qu’on veut, c’est donner à chaque Congolais, à chaque jeune Congolais, les capacités de connaître ses droits, de savoir quels sont les problèmes et de savoir comment agir.
Yangu Kiakwamamembre de la coordination du mouvement Filimbi17/04/2015 - par Florence Morice Écouter
"Arrêt sur image : les trois activistes pro-démocratie détenus à l’ANR.
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9859
De gauche à droite : Yves Makwambala, Sylvain Saluseke et Fred Bahuma. Photomontage RFI
Le 15 mars dernier, des activistes pro-démocraties des groupes de pression « Filimbi » et « Lucha » (Lutte pour le changement) ont été arrêtés par des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR). C’était au cours d’une réunion organisée à Kinshasa avec leurs camarades africains des Mouvements « Y’ en a marre » du Sénégal et « le Balai citoyen » du Burkina Faso. Les poursuites contre ceux-ci ont été interrompues sur ordre personnel de "Joseph Kabila". Les Congolais eux restent en détention illégale à l’ANR "au nom de l’indépendance de la justice". Intervenant mercredi 15 avril sur radio Okapi, l’ex-MLC Yves Kisombe, membre de l’équipe des "communicateurs" de la "majorité présidentielle" aux côtés d’André-Alain Atundu et de Sébastien Luzanga Shamandevu, a salué le "professionnalisme" des agents de l’ANR. Selon lui, "des actes de déstabilisation de la RDC étaient en préparation à l’étranger". Le juriste Yves Kisombe a perdu de vue qu’il ne suffit pas d’affirmer; il faut démontrer la matérialité de ce que l’on dit.
Sur intervention du président Macky Sall du Sénégal auprès de « Joseph Kabila », les Sénégalais et les Burkinabés ont été relaxés et expulsés. Premier magistrat du pays, « Joseph Kabila » a ordonné la cessation des poursuites en ce qui concerne ces activistes étrangers « dans le souci de consolider l’unité et la cohésion du continent ».
Au cours de son point de presse, mercredi 18 mars, le ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga, a annoncé que les activistes congolais eux restent en détention. Au motif que le chef de l’Etat « n’entend pas interférer dans l’indépendance de la justice ». «Les autres protagonistes de cette saga connaîtront très bientôt leur sort de la part des autorités administratives et sécuritaires compétentes », ajoutait-il.
Un mois après, Fred Bahuma, Yves Makwambala et Sylvain Saluseke sont détenus illégalement dans un cachot secret de l’Agence nationale de renseignements (ANR).
Accusés de "terrorisme" pour avoir exprimé leurs opinions au cours d’une réunion pacifique à Kinshasa, les trois militants pro-démocratie n’ont jamais été présentés à un magistrat. Pire, ils n’ont jamais été en contact avec les membres de leurs familles respectives encore moins avec leur avocat. Au Congo démocratique, "Joseph Kabila" et les services dits de sécurité sont au-dessus des lois.
Mercredi 15 avril, la radio Okapi a organisé un débat - dans le cadre de son émission "Dialogue entre Congolais" - sur le maintien en détention de ces citoyens congolais. La mouvance kabiliste était représentée par l’ex-MLC Yves Kisombe.
Avocat de profession et sans doute "avocat du diable", "Yves" a chargé ces militants pro-démocratie en prétendant qu’il n’existe pas de preuve établissant que Bahuma, Makwambala et Saluseke sont détenus à l’ANR. Face à lui, l’avocat Sylvain Lumu est formel : "Ils sont au Quartier général de l’ANR". Se fondant sur une déclaration du gouvernement Matata, Kisombe d’ânonner qu’"un projet de déstabilisation de la RDC était lancé à partir de l’étranger".
Usant à merveille le double langage, le "communicateur" de la "majorité présidentielle" de faire remarquer :"ce qui est identique doit être traité de manière identique; ce qui est différent doit être traité différemment". Une manière de dire que les Congolais devaient bénéficier du même traitement que leurs camarades sénégalais et burkinabés. Kisombe tombe aussitôt le masque n’hésitant pas à verser dans l’amalgame : "Les services de renseignements sont très professionnels"; "L’ANR est crucifié chaque jour alors qu’elle travaille pour l’intérêt général". Comme pour justifier les abus commis par les "services", il cite Guantanamo où l’armée américaine pratique la torture pour arracher des "aveux" aux terroristes présumés. Il invoque dans la foulée les Noirs abattus par des policiers américains.
A travers sa prestation mercredi 15 avril à la radio Okapi, Yves Kisombe a confirmé ce que l’opinion congolaise savait depuis belle lurette. A savoir que la fameuse « majorité présidentielle » est devenue une machine infernale qui tire tout le monde vers le bas. Un miroir déformant.
"Joseph Kabila" doit libérer les trois militants pro-démocratie."
"RDC : Filimbi et les Américains
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2831p008.xml2/
Les États-Unis ont-ils financé les activistes de Filimbi ? Barack Obama a répondu à Joseph Kabila en l'appelant au lendemain de la présidentielle nigériane...
Accusés par les autorités congolaises de chercher à "déstabiliser" le pays en finançant le lancement du mouvement citoyen Filimbi, les États-Unis répondent. "Barack Obama et Joseph Kabila se sont parlés au téléphone au lendemain de l'alternance réussie au Nigeria - et le timing ne doit rien au hasard - pour évoquer la nécessité de respecter la Constitution et le calendrier électoral, assure un responsable du département d'État.
Ils ont aussi évoqué le respect des libertés publiques, mais, contrairement à ce que prétendent les dirigeants congolais, ils n'ont pas spécifiquement parlé de Filimbi." Et le financement accordé à ce mouvement ? "Nous allouons régulièrement de petites sommes pour faciliter les projets de jeunes leaders africains invités à la Maison Blanche, comme ce fut le cas de certains militants congolais, assure notre interlocuteur. Ce sont eux qui ont fait le choix d'inviter des militants burkinabè et sénégalais, pas nous. Mais nous les soutenons toujours moralement." "
° http://www.rfi.fr/afrique/20150416-rdc-pression-monte-liberation-activistes-filimbi-acaj-hrw-kabila/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150402111936/s-n-gal-interview-rdc-y-en-a-marrefadel-barro-ils-ne-pourront-pas-arr-ter-l-avanc-e-de-filimbi-en-rdc.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150415-rdc-militants-filimbi-toujours-prison-y-marre-balai-citoyen-kabila-hrw/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2830p030.xml1/lections-droits-de-l-hommerdc-filimbi-a-t-il-un-avenir.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150414-dakar-y-marre-exige-liberation-militants-kinshasa-rdc-burkina-filimbi-kabila/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20150409084314/politique-rdc-jeunesse-soci-trdc-plusieurs-militants-de-la-lucha-arr-t-s-goma.html
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/15/rdc-4-militants-de-lucha-transferes-la-prison-de-munzenze/
° http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2829p008.xml0/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/04/07/une-nouvelle-loi-sur-la-liberte-des-manifestations-en-examen-lassemblee-nationale/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/03/30/arrestations-des-activistes-congolais-la-mission-parlementaire-debute-son-travail/
Compatriotiquement!
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"Assemblée nationale : la députée Jaynet "Kabila" pête les plombs!
° http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=9991
Jaynet - Hildegonde? - Kyungu "Kabila"
Au cours d’une séance plénière à huis clos, vendredi 12 juin, les députés nationaux ont examiné les conclusions du rapport de la Commission chargée d’enquêter sur le groupe de pression "Filimbi" (coup de sifflet en swahili). Les parlementaires sont arrivés à la conclusion que les activistes de ce mouvement n’ont jamais eu des visées "terroristes" comme l’avait affirmé le ministre de la Communication et médias Lambert Mende Omalanga. Certains membres de la représentation nationale ont fustigé la légèreté avec laquelle les services de renseignements qualifient des faits. Ils ont déploré la "confiance aveugle" que "Joseph Kabila" semble témoigner aux responsables des services de sécurité. Piquée au vif, la députée Jaynet "Kabila" a pris à partie les contempteurs de son frère de président. Du jamais vu!
C’est une ambiance électrique qui a régné, vendredi 12 juin, dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. C’était à l’occasion du débat sur les conclusions de l’enquête menée par une commission parlementaire sur les activistes du groupe de pression "Filimbi". Ceux-ci ont été arrêtés le 15 mars dernier dans la commune kinoise de Masina avec leurs camarades sénégalais et burkinabé qui ont été relaxés sur ordre de "Joseph Kabila". Les Congolais, eux, ont été accusés de "menées terroristes". Des libérations ont eu lieu en compte-gouttes. Une torture morale pour la familles.
Le rapport rédigé par les membres de la Représentation nationale (opposition et majorité) est formel : les militants de ce mouvement "n’avaient vraisemblablement aucune visée terroriste". Les députés ont aussitôt invité le procureur général de la République "à statuer rapidement" sur les cas de Fred Bahuma et Yves Makwambala, respectivement membre de "Lucha" (Lutte pour le changement) et graphiste du mouvement Filimbi. Les deux militants restent encore en détention. Sans jugement.
Contrairement aux allégations du ministre Mende ainsi que celles des responsables de l’Agence nationale de renseignements (ANR), les membres de ladite commission n’ont obtenu aucun indice matériel attestant que le mouvement Filimbi est une organisation terroriste. Ils n’ont vu ni armes. Ni grenades. Ni cocktail Molotov.
Interrogés, les différents responsables des services dits de sécurité ont été bien incapables de démontrer le contraire aux membres de la commission. On peut lire notamment : "S’agissant du caractère terroriste du mouvement Filimbi, les responsables des différents services de sécurité concernés ont déclaré qu’au stade actuel de leurs investigations, aucun indice ne pouvait l’établir".
On rappelle qu’au lendemain des arrestations de la trentaine de personnes venues participer à une réunion d’échange sur la bonne gouvernance en Afrique organisée par Filimbi, le ministre Mende avait présenté cette rencontre du 15 mars comme une "tentative de déstabilisation des institutions" du Congo-Kinshasa. Sans vergogne, il avait déclaré que les personnes arrêtées étaient en possession des tenues militaires, du chanvre et un livre intitulé : "Le retour du Djiadiste". Bref, la panoplie d’un "parfait terroriste".
Pour la petite histoire, le rapport rédigé par cette commission parlementaire a été déposé, depuis fin avril, au bureau de l’Assemblée nationale où trône Aubin Minaku. Celui-ci est également le secrétaire exécutif de la mouvance kabilliste. Ce n’est que le vendredi 12 juin que le président de la Chambre basse a fini par se réaliser - contre son gré - la nécessité de soumettre le document au débat. De préférence à huis clos.
"Jaynet" pète les plombs
Au cours des échanges, certains députés ont fustigé le caractère fantaisiste des rapports dits de sécurité rédigés par des agents de l’ANR. D’autres intervenants ne se sont pas empêchés de critiquer "Joseph Kabila" et son ministre de la Communication et médias, Lambert Mende Omalanga, surnommé "Tshaku" (Perroquet).
Après le flot de critiques, le sang de la députée Jaynet "Kabila" n’a fait qu’un tour. Elle a déversé sa colère sur son collègue José Makila Sumanda : "Comment osez-vous critiquer le chef de l’Etat? L’article 68 de la Constitution dit clairement que le chef de l’Etat fait partie des institutions du pays. On lui doit, par conséquent du respect. Si vous voulez vous en prendre à sa personne, il faudra attendre l’année 2017 lorsqu’il y aura les élections...".
L’évocation de l’année 2017 alors que l’élection présidentielle est prévue en novembre 2016 a mis la puce à l’oreille des députés de l’opposition. Pour eux, il n’y a plus de doute : le "glissement" est en route.
Le député Makila de revenir à la charge : "Je suis étonné d’entendre quelqu’un parler de l’organisation des élections en 2017". S’adressant à "Jaynet", il lance : "Vous voulez qu’on respecte le chef de l’Etat? Nous n’en disconvenions nullement! Je vous fais cependant remarquer que la même Constitution que vous venez de citer parle de l’alternance en 2016. On doit respecter tous les articles de la Constitution et non uniquement ceux qui nous arrangent. Nous avons noté que vous avez votre calendrier...".
"Plus rien ne sera comme avant..."
On rappelle la poignante intervention du député national Gilbert Kiakwama kia Kiziki en date du 24 mars. Père d’un des jeunes interpellés, "KG", comme l’appellent ses intimes, n’avait pas trouvé des mots assez durs pour dénoncer ce qu’il qualifiait d’"injustice" commise par les "services".
"Aujourd’hui, déclarait-il, il me paraît impérieux de dire à la nation congolaise à travers sa représentation nationale que j’ai élevé mes cinq enfants et tous les enfants dont j’ai eu à assurer l’éducation, la formation, le suivi ou l’encadrement dans le même et strict respect des principes humanistes, des principes démocratiques, et des principes républicains". Et de poursuivre : "Mais, j’ai aussi appris à mes enfants à ne jamais, je dis bien jamais courber l’échine ou mettre les deux genoux à terre lorsque des injustices, des abus, des ignominies, des faits du prince, des mensonges, des vilenies, des calomnies, des subterfuges, des artifices, des contre-vérités sont employés contre eux, sont employés contre leurs convictions, sont employés contre leurs amis, sont employés contre leurs collègues, sont employés contre leurs proches, sont employés, enfin, contre leur famille".
Adepte du "parler vrai", Kiakwama d’affirmer que le gouvernement du Congo démocratique est "trompé" par ‘"ses services" de sécurité. Des services qui sont "entrain de commettre une terrible injustice en maintenant en détention arbitrairement depuis le dimanche 15 mars 2015 plus de trente jeunes Congolais membres ou sympathisants du Mouvement citoyen Filimbi qui n’est rien d’autre qu’un collectif de trois associations de jeunes, j’ai cité :
Jeunesse pour une nouvelle Société (JNS) ; Forum national de la jeunesse pour l’excellence (FNJE) et, Lutte pour le changement (LUCHA)". "Filimbi regroupe des jeunes patriotes de toutes nos provinces qui ont le droit de réfléchir sur leur pays, le droit de défendre leur idée de la bonne gouvernance dans leur pays, le droit de développer leur vision sociale de leur pays, le droit de débattre de leur pays, le droit d’expliquer la démocratie aux jeunes, le droit d’inviter dans leur pays, le droit d’informer la jeunesse congolaise et de l’éduquer à l’engagement citoyen. (...)", concluait-il.
Revenons à "Jaynet". De mémoire des députés nationaux, il semble bien que c’est la première fois qu’un membre de la fratrie "Kabila" soit "malmené" dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. "Plus rien ne sera comme avant...", commentait un député joint, vendredi soir, à Kinshasa."
"RDC: le rapport sur les militants de Filimbi en débat à l'Assemblée
° http://www.rfi.fr/afrique/20150612-rdc-rapport-militants-filimbi-debat-assemblee-arrestation-balai-citoyen-y-en-a-marre/
En RDC, après plusieurs reports, le débat sur le rapport d'une commission de députés sur la vague d'arrestation de militants de la société civile en mars dernier, s'est ouvert ce vendredi devant l'Assemblée nationale. Ce rapport avait été commandé fin mars après qu'une trentaine d'activistes ont été arrêtés à l'issue d'une conférence de presse organisée avec des militants sénégalais et burkinabè des groupes « Y en a marre » et du « Balai citoyen ». Près de trois mois après, la plupart des militants ont été libérés, sauf deux toujours en prison et qui attendent l'ouverture de leur procès. Les députés avaient été mandatés pour voir si les droits des activistes arrêtés avaient été respectés et si leur arrestation était justifiée.
Preuve qu'il s'agit d'un sujet sensible, après un long après-midi de débat en public pour évoquer le sujet des militants de « Y'en a marre » et du « Balai citoyen », le président de l'Assemblée nationale a décrété le huis clos. Pendant près de deux heures, c'est donc sans journaliste et derrière des portes fermées que les députés ont examiné le rapport de treize pages.
Le sujet sans conteste fait polémique. Une trentaine de députés ont demandé à intervenir. Pour ceux de l'opposition, pas de doutes, le rapport révèle que le dossier des activistes congolais est vide. Aucune visée « terroriste », comme l'ont affirmé certains membres du gouvernement. Rien n'a pu être trouvé contre eux. Il faut donc les libérer sans poursuites.
Mais d'autres élus, plutôt issus de la majorité au pouvoir, ont insisté sur le fait que les déclarations publiques des militants de Y'en a marre à l'encontre du chef de l'Etat Joseph Kabila notamment étaient offensantes. Et séditieuses. Reste que ces derniers ont été libérés au bout de trois jours et que les deux personnes toujours détenues à Kinshasa n'ont aucun rapport avec les activistes sénégalais et burkinabè. Après une suspension d'audience, les débats vont se poursuivre ce samedi matin.
Les députés vont devoir décider s'ils adoptent les recommandations de la mission d'information telles quelles ou non. La principale étant la demande que le procureur examine au plus vite le dossier de ceux qui sont toujours en prison depuis bientôt trois mois.Par ailleurs, l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International a une nouvelle fois demandé cette semaine la libération des deux derniers militants de la société civile détenus. Il s'agit de Fred Bauma, étudiant en droit et Yves Makwambala, graphiste de profession."
"RDC: une mission parlementaire rejette le caractère terroriste du mouvement Filimbi
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/13/rdc-une-mission-parlementaire-rejette-le-caractere-terroriste-du-mouvement-filimbi/
L’affaire des activistes arrêtés, dont ceux du mouvement Filimbi, a été débattue vendredi 12 juin lors d’une séance à huis clos à l’Assemblée nationale. Néanmoins, le rapport de la mission d’information qui a été distribué aux députés révèle qu’au stade actuel des investigations, aucun indice ne peut établir le caractère terroriste du mouvement citoyen Filimbi. C’est ainsi que la mission a demandé au Procureur général de la République de traiter urgemment le dossier des personnes détenues à la suite de cette affaire.
Le rapport de la mission d’information parlementaire sur l’affaire Filimbi (Sifflet) fait savoir que le caractère terroriste de ce mouvement n’a pas été établi jusque là. Au lendemain des arrestations opérées lors de la conférence de presse donnée le 15 mars dernier par les activistes mouvements sénégalais de « Y’en a marre » et burkinabé du « Balai citoyen» à l’initiative de Filimbi, le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, avait dénoncé dans cette rencontre une “tentative de déstabilisation” des institutions de la RDC.
Le même document de la mission parlementaire a mentionné que sur les 29 personnes interpellées à la suite de cette conférence de presse, deux restent en détention; à savoir: Frederick Bauma et Yves Makwambala.
Les activistes étrangers avaient été relâchés et déclarés personae non gratae en RDC. Tandis que certains activistes ont été maintenus en détention, le ministère les poursuivant pour attentat à la vie du chef de l’Etat, complot et trahison.
Beaucoup d’autres recommandations ont été formulées par les députés membres de la mission d’information, après avoir rencontré et entendu plusieurs personnalités.
Au gouvernement, la mission a recommandé de mettre à la disposition des services secrets suffisamment des moyens afin de mener les investigations préalables aux arrestations. Kinshasa doit également de renforcer la sécurité extérieure du pays.
La mission a demandé au Procureur général de la République de tout mettre en œuvre en vue de traiter avec diligence les dossiers des prévenus encore en détention.
A l’Agence nationale de renseignement, la police et à la Direction générale des migrations, il est recommandé d’améliorer davantage leurs prestations pour mieux assurer la sécurité de la nation.
Dans le cadre de cette mission, les 15 députés membres avaient rencontré le ministre de l’Intérieur, celui de la Justice, le commissaire divisionnaire adjoint de la police, le directeur adjoint de la DGM ainsi que des activistes des droits de l’homme et des journalistes, renseigne le rapport.
Le débat débuté vendredi va se poursuivre samedi 13 juin."
"RDC: Filimbi salue le rapport parlementaire sur l’arrestation de ses membres"
° http://www.rfi.fr/afrique/20150612-rdc-filimbi-salue-le-rapport-parlementaire-arrestation-membres/
° http://radiookapi.net/actualite/2015/06/10/rdc-rapport-parlementaire-dement-le-caractere-terroriste-des-militants-de-filimbi/
° http://www.jeuneafrique.com/234709/politique/rdc-filimbi-na-aucune-visee-terroriste-selon-un-rapport-parlementaire/
° http://www.rfi.fr/afrique/20150609-rdc-rapport-deputes-detenus-mouvements-contestataires/
° http://www.lavoixdelamerique.com/content/rdc-un-rapport-parlementaire-dement-le-caractere-terroriste-des-militants-arreste-mi-mars/2816011.html
° http://www.rfi.fr/afrique/20150416-rdc-pression-monte-liberation-activistes-filimbi-acaj-hrw-kabila/
° http://www.bbc.com/afrique/region/2015/06/150611_rdc_filimbi_activists_free_soon
° http://www.lephareonline.net/un-memo-a-lu-a-pour-la-liberation-des-activistes-de-droits-de-lhomme/
° https://www.telema.org/freefilimbiyouth/
° https://lapetition.be/en-ligne/Demande-de-liberation-des-jeunes-membres-des-groupes-filimbi-de-kinshasa-et-lucha-de-goma-15551.html
° http://www.hrw.org/fr/news/2015/04/15/rd-congo-il-faut-relacher-sept-activistes-pro-democratie-places-en-detention
° http://www.jeuneafrique.com/229379/politique/rdc-filimbi-et-les-am-ricains/
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"RDC: un an de prison pour deux militants de Filimbi
° http://www.rfi.fr/afrique/20160315-rdc-an-prison-deux-militants-filimbi-lucha
Capture d'écran du site du mouvement congolais Filimbi.©[/ltr]
Fred Bauma et Yves Makwambala ont entamé la nuit dernière une grève de la faim illimitée, c'est ce qu'annonce le mouvement citoyen la Lucha dont Fred Bauma est membre. Les deux jeunes activistes ont été arrêtés, il y a tout juste un an, avec plusieurs dizaines d'autres personnes lors d'une conférence de presse à Kinshasa qui avait clôturé un atelier sur l'engagement civique des jeunes et lancé le mouvement citoyen Filimbi. Mais seuls Fred Bauma et Yves Makwambala restent détenus, accusés d'association de malfaiteurs, offense au chef de l'Etat, incitation à la désobéissance civile et atteinte à la sureté de l'Etat. Il y a quelques mois, l'ONU avait demandé leur libération faute de preuves.
Une cohue et un coup de filet sans précédent. Les jeunes activistes congolais sont arrêtés en pleine conférence de presse avec leurs homologues des mouvements citoyens sénégalais et burkinabè venus partagés leurs expériences, mais aussi un diplomate américain, des journalistes congolais et étrangers, des musiciens, des techniciens.
La plupart des personnes arrêtées seront libérées dans les heures ou les semaines suivantes. Le ministre de la Communication parle d'un atelier de terroristes, dont l'objectif était d'apprendre aux jeunes congolais à faire des cocktails Molotov et à déstabiliser la RDC. La communauté internationale est, elle, abasourdie. On est à un an et demi de la présidentielle et de la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Kabila et le mouvement Filimbi qui vient de naître est perçu comme l'équivalent congolais de Y'en a marre au Sénégal et du Balai Citoyen au Burkina, considérés comme des héros de la démocratie dans leur pays.
« Un an, c'est long, mais ça ne nous décourage pas »
Malgré le flot de libérations, la pression, les chefs d'accusation retenus contre Fred Bauma et Yves Makwambala restent extrêmement lourds. Et ce même si une mission parlementaire, composée de députés de la majorité et de l'opposition, a rejeté le caractère terroriste de l'entreprise. Depuis, les leaders de Filimbi ont fui en Europe, et ce sont les militants de la Lucha qui font l'objet depuis de multiples procédures judiciaires. « Un an, c'est long, mais ça ne nous décourage pas, ni nous ni les autres », confiait Fred Bauma venu assister, la semaine dernière en prison, à l'audience de deux de ses collègues de la Lucha.
Selon le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme, il s'agit « d'un exemple clair de criminalisation de la société civile incompatible avec une société démocratique ». Dans son côté, le gouvernement congolais a régulièrement dénoncé une ingérence de la communauté internationale nuisible à l'indépendance de la justice congolaise. La Cour suprême devrait rendre son verdict quant à la demande de remise en liberté provisoire de Fred Bauma et Yves Makwambala demain, mercredi."
"RD Congo : les militants de Lucha Fred Bauma et Yves Makwambala entament une grève de la faim"
° http://www.jeuneafrique.com/309953/politique/rd-congo-militants-de-lucha-fred-bauma-yves-makwambala-entament-greve-de-faim/
"15 03 16 - Un an après leur arrestation Fred Bauma et Yves Makwambala entament une grève de la faim... tandis que le charnier de Maluku est déjà oublié ?"
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204031&Actualiteit=selected
"RD Congo: HRW appelle à la libération de deux militants détenus depuis un an
(AFP 15/03/16"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-hrw-appelle-la-liberation-de-deux-militants-detenus-depuis-un
Lucha signale un « Risque d'oppression pour la marche silencieuse prévue pour Exiger la libération de Fred et Yves ».
« Comme annoncé, plusieurs activités sont prévues aujourd'hui pour demander la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala détenus à la prison Makala à Kinshasa. Parmi les activités, une marche silencieuse est prévu sur l'avenue Kanyamuhanga. Cette marche est ouverte aux amis et aux membres de la famille de Fred Bauma ainsi qu'aux militants de la LUCHA.
La police est fortement déployée au rond-point Signers où doit commencer la marche. Les policiers ont indiqué à un militant passé se renseigner discrètement auprès d'eux qu'ils avaient reçu l'ordre d'empêcher la manifestation d'avoir lieu. Ils sont armés de kalachnikov et de bombes lacrymogènes. Une nouvelle répression est donc en vue.
La Lucha ne compte pas céder à ces intimidations donc nous maintenons la manifestation qui est le droit le plus legitime de la population. Nous invitons les organisations de défense des droits de l'homme y compris le BCNUDH ainsi que la communauté internationale à envoyer des observateurs au rond point Signers à partir de 11h30 pour suivre en direct cette nouvelle répression. Ceux qui le peuvent devraient appeler les autorités (gouverneur Paluku, maire de Goma Dieudonné Malere, responsables police, ministère de l'intérieur, ministère de la Justice et droits humains, ...) pour les dissuader de commettre une autre violation des libertés publiques.
Les autorités ont régulièrement été informées de la manifestation (accusés de réception de nos correspondances sont disponibles), conformément à la constitution. Il faut anticiper et empêcher cette répression d'avoir lieu sans pour autant nous priver de notre droit de manifester pacifiquement."
(Il faut rappeler que, non seulement l'arrestation de Fred Bauma et Yves Makwambala furent illégales et que nous demandons leurs libérations immédiates. Un an après leur arrestation illégale et injustifiée, le 15 mars 2015, ils viennent d’entamer une grève de la faim pour obtenir la libération des prisonniers d'opinion et la garantie d'un espace public d'expression libre, mais aussi à la mémoire de tous les citoyens dont les corps ont été encaqués dans un charnier, à Maluku, le 19 mars 2015, à la lumière des lampes torches et des phares de véhicules militaires.
Où en est l’enquête à présent ? Nulle part, évidemment ! Il n’y a jamais eu d’enquête véritable !
Le charnier de Maluku est donc devenu une « Parcelle des Etoiles » réservée à l’inhumation de fœtus ? Dire le contraire serait constitutif de l’infraction d’atteinte au moral des "services" et à l'honneur de ses agents !
Et le système, toujours impuni et s’imaginant être à l’abri de toutes poursuites et de toutes sanctions, continue de se déchaîner contre les adversaires politiques, les membres de la société civile indépendante, les activistes des mouvements citoyens, les journalistes d’opinion et les gens ordinaires (paysans, creuseurs ou citadins) qui revendiquent une amélioration de leurs conditions de vie : violations et tentatives de contournement de la constitution, refus obstiné de l’alternance dans le respect des règles constitutionnelles existantes, dérives autocratiques et restriction de l’espace démocratique, atteintes incessantes aux libertés d’expression, d’association, de réunion, au droit de manifester pacifiquement et au droit de circuler à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, menaces de mort et intimidations à l’encontre des défenseurs des droits de l’homme et de leurs familles, corruption d’élus mercantiles et création de partis doublons inféodés au système, constitutions de prétendues organisations de la société civile à la solde du pouvoir en place, subornation et instrumentalisation de chefs de cultes religieux, durcissement des méthodes de répression, fermeture de radios et de télévisions réputées « proches de l’opposition », confiscation des passeports et des documents d’identité d’opposants notoires, usage inconsidéré de la force contre des manifestants pacifiques et non armés (tandis qu’aucune poursuite n’a été engagée à ce jour contre les responsables des tueries des 19, 20 et 21 janvier 2015 ni contre les auteurs des « exécutions extrajudiciaires » des opérations Likofi), incarcération des résistants à l’arbitraire, changeurs de monde et passeurs d'idées nouvelles, maintien en détention des prisonniers politiques éligibles à la loi d'amnistie promulguée le 11 février 2014, procès iniques de militants de La Lucha et condamnations expéditives "en marge de la loi" prononcées par des juges aux ordres, enlèvements et liquidations et autres agissements crapuleux et actes de brigandage politique, constitutionnel, diplomatique, électoral, policier, sécuritaire, militaire, judiciaire, social, culturel, économique et financier… NdlR)
° http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=204034&Actualiteit=selected
° http://www.rfi.fr/afrique/20150710-rdc-eurodeputes-exigent-liberation-deux-filimbi-fred-bauma-makwambala
° http://www.rfi.fr/afrique/20150916-rdc-onu-reclame-liberation-militants-filimbi
° http://www.rfi.fr/afrique/20150905-rdc-rejet-appel-proces-activistes-filimbi
Compatriotiquement!
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# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
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Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
PS
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"RDC: HRW appelle à la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala
° http://www.radiookapi.net/2016/03/15/actualite/justice/rdc-hrw-appelle-la-liberation-de-fred-bauma-et-yves-makwambala
Scène de vie au centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK) le 07/08/2015. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
L’ONG Human Rigths Watch (HWR) appelle le gouvernement congolais à libérer Fred Bauma et Yves Makwambala, deux activistes du mouvement pro-démocratie «Filimbi», arrêtés le 15 mars 2015 à Kinshasa avec des leaders de «Y’en a marre » et du « Balai citoyen ».
Dans un communiqué publié mardi 15 mars, Human Rigths Watch indique que les deux activistes de Filimbi ont été arrêtés dans « un contexte de répression gouvernementale à l’égard des opposants et jeunes activistes de la démocratie ».
Selon cette organisation, les autorités congolaises ont procédé à de fausses accusations dans le cadre d’une campagne politique visant à faire taire toute voix dissidente.
«La détention prolongée de Fred Bauma et Yves Makwambala, un an après leur arrestation, est un rappel inquiétant de la volonté des autorités congolaises de faire taire la contestation pacifique», souligne HRW dans le même communiqué.
Fred Bauma et Yves Makwambala avaient été arrêtés le 15 mars 2015 à Kinshasa avec d’autres activistes sénégalais et burkinabè pendant qu’ils assistaient à un atelier sur la présentation du mouvement pro démocratie Filimbi.
Trois jours après leur arrestation, le gouvernement congolais, via son porte-parole, Lambert Mende, avait accusé les leaders de Filimbi de préparer des « activités terroristes » et une « insurrection violente ». Depuis, les autres activistes ont été libérés.
Fred Bauma et Yves Makwambala, après une détention dans un cachot de services de sécurité, ont été ensuite été transférés à la prison Centrale de Kinshasa.
L’appel de HWR est publié la veille de l’arrêt de la Cour suprême de justice (CSJ) qui doit se prononcer sur la libération conditionnelle réclamée par Fred Bauma et Yves Makwambala.
Marche à Goma
Une année après l’arrestation de Fred Bauma et Yves Makwambala, le mouvement Lucha a organisé mardi 15 mars une marche pacifique sur le boulevard Kanyamuhanga à Goma (Nord-Kivu) pour demander leur libération. La manifestation a été dispersée par la police nationale.
Quelques heures avant cette marche, un important dispositif policier a été déployé au rond-point Signers, au centre-ville, d’où doit partir cette marche.° https://twitter.com/intent/follow?screen_name=guylain90
Guylain Balume @guylain90
#RDC # Goma d'autres militants de la #Lucha viennent d'être arrêtés maintenant au roind BDEGL
12:33 - 15 Mars 2016
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Grève de la faim
Une année après leur arrestation, Fred Bauma et Yves Makwambala ont entamé dans la nuit du 14 au 15 mars une grève de faim.
Dans un communiqué publié sur son site Internet, Lucha indique que cette grève de la faim a deux objectifs : obtenir la libération des prisonniers d’opinions et la garantie d’un espace public d’expression libre."A (re) Lire: Le Parlement européen recommande la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala
"Goma: la police empêche une manifestation de Lucha
° http://www.radiookapi.net/2016/03/15/actualite/societe/goma-la-police-empeche-une-manifestation-de-lucha
La police a empêché une marche organisée mardi 15 mars à Goma pour réclamer la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux activistes du mouvement pro-démocratie « Lutte pour le changement » (Lucha), arrêtés il y a une année à Kinshasa. La marche devait partir du Rond-point Signers jusqu’à l’avenue Kanyamuyanga où une messe devait être dite à l’église Saint-Esprit.
Depuis la matinée, la police s’était déployée dans certains endroits de la ville notamment au rond-point qui mène vers l’aéroport, au centre-ville ainsi que dans les quartiers Himbi et Katindo.
Un militant de Lucha confie à Radio Okapi que son mouvement avait pourtant reçu « des autorisations » pour organiser une série d’activités, dont une messe.
Des sources locales rapportent que des militants de Lucha qui ont tenté de se rendre à l’église Saint-Esprit en ont été empêchés par des policiers qui ont procédé à des interpellations.
Une dizaine de militants ont été interpellés. Il n’y a pas eu de scènes de violence. Les militants interpellés n’ont opposé aucune résistance.° https://twitter.com/intent/follow?screen_name=luchaRDC
#FreeLucha @luchaRDC
URGENT ! #Gima: la P olice vient d'arrêter une dizaine de participants à la marche silencieuse pour la liberté #FreeFred & Yves, dont 1expat
12:36 - 15 Mars 2016
23 23 Retweets 7 7 j'aime
« Nous étions en pleine préparation de la messe pour nos amis de la Lucha, Fred Bauma et Yves Makwambala qui sont incarcérés au niveau de Kinshasa. Mais, en pleine surprise, il y a la police qui vient nous arrêter alors qu’on était devant la paroisse Saint-Esprit. On avait toutes les autorisations. Malheureusement, la police nous a croisé sur notre route », raconte un militant du mouvement.
D’après une source policière, tous les militants interpellés sont détenus actuellement au cachot de la police des renseignements P2 à Goma.
Fred Bauma et Yves Makwambala, ont été arrêtés le 15 mars 2015 à Kinshasa avec des leaders de «Y’en a marre » et du « Balai citoyen ». Les militants sénégalais et burkinabè avaient été libérés et renvoyés dans leur pays. D’autres activistes congolais qui avaient été arrêtés au même moment ont également été relâchés.
Dans un communiqué publié mardi 15 mars, Human Rigths Watch a appelé le gouvernement congolais à la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala.
Ces derniers ont entamé dans la nuit du 14 au 15 mars une grève de la faim."
"RDC: nombreuses arrestations après une nouvelle manifestation de la Lucha
° http://www.rfi.fr/afrique/20160315-rdc-lucha-arrestations-autorites-congo
De nouvelles arrestations sont intervenues mardi 15 mars parmi les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). Au moins 18 d'entre eux ont été interpellés lors d'une marche silencieuse organisée à Goma, à l'ouest du pays. Ils manifestaient pour demander la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux militants incarcérés à Kinshasa depuis un an qui ont entamé une grève de la faim dans la nuit de lundi à mardi.
Hier, les militants de la Lucha ont défilé bâillonnés et les poings liés. Un symbole pour appeler « au respect de leur liberté d'expression et de réunion ». Ils étaient 45 selon les organisateurs, une vingtaine selon Human Rights Watch, qui a dénoncé une très forte présence policière dès le début de la manifestation. Dix-huit militants ont finalement été arrêtés selon la police, 19 selon la Lucha.
« On a vu deux Jeeps de police. Ils ont ramassé les militants, ceux qu'ils voulaient. Ils ont repoussé les femmes. Tous sont arrêtés au bureau des renseignements de police. Aucune charge n'a, jusque-là, été retenue contre eux », a déclaré Trésor Akili, l'un des membres du mouvement citoyen.
Lucha rendu illégal par les autorités
Les militants assurent avoir agi en toute légalité, après avoir informé les autorités de l'événement. Une version contestée par le commissaire de Goma Vital Awachango. « Ils troublaient l'ordre public. Conformément au communiqué officiel de l'autorité urbaine du 3 décembre, il n'y a aucun mouvement Lucha reconnu dans le ressort de Goma », explique-t-il.
Un communiqué émanant de la mairie de Goma avait en effet interdit en décembre dernier les activités de Lucha, qu'il qualifiait de « mouvement sans fondement juridique ». Le commissariat de la ville a affirmé procéder à la vérification de l'identité des manifestants, sans préciser la suite des procédures. Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme a, de son côté, déclaré ne pas avoir eu accès aux locaux de la police congolaise, ce qui a été démenti par les autorités.
En réaction à cette nouvelle vague d'arrestation, l'envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs s'est dit sur Twitter « de plus en plus préoccupé par la répression des voix congolaises et la fermeture de l'espace politique ».
Il y a une dizaine de jours, six militants de la Lucha ont déjà été condamnés à six mois de prison pour incitation à la révolte après leur participation à la grève générale du 16 février dernier et d'autres à trois mois de prison le 11 mars. Malgré cela les militants continuent à sortir dans la rue."
"RDC: nombreuses arrestations après une nouvelle manifestation de la Lucha
° http://www.rfi.fr/afrique/20160315-rdc-lucha-arrestations-autorites-congo
De nouvelles arrestations sont intervenues mardi 15 mars parmi les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). Au moins 18 d'entre eux ont été interpellés lors d'une marche silencieuse organisée à Goma, à l'ouest du pays. Ils manifestaient pour demander la libération de Fred Bauma et Yves Makwambala, deux militants incarcérés à Kinshasa depuis un an qui ont entamé une grève de la faim dans la nuit de lundi à mardi.
Hier, les militants de la Lucha ont défilé bâillonnés et les poings liés. Un symbole pour appeler « au respect de leur liberté d'expression et de réunion ». Ils étaient 45 selon les organisateurs, une vingtaine selon Human Rights Watch, qui a dénoncé une très forte présence policière dès le début de la manifestation. Dix-huit militants ont finalement été arrêtés selon la police, 19 selon la Lucha.
« On a vu deux Jeeps de police. Ils ont ramassé les militants, ceux qu'ils voulaient. Ils ont repoussé les femmes. Tous sont arrêtés au bureau des renseignements de police. Aucune charge n'a, jusque-là, été retenue contre eux », a déclaré Trésor Akili, l'un des membres du mouvement citoyen.
Lucha rendu illégal par les autorités
Les militants assurent avoir agi en toute légalité, après avoir informé les autorités de l'événement. Une version contestée par le commissaire de Goma Vital Awachango. « Ils troublaient l'ordre public. Conformément au communiqué officiel de l'autorité urbaine du 3 décembre, il n'y a aucun mouvement Lucha reconnu dans le ressort de Goma », explique-t-il.
Un communiqué émanant de la mairie de Goma avait en effet interdit en décembre dernier les activités de Lucha, qu'il qualifiait de « mouvement sans fondement juridique ». Le commissariat de la ville a affirmé procéder à la vérification de l'identité des manifestants, sans préciser la suite des procédures. Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme a, de son côté, déclaré ne pas avoir eu accès aux locaux de la police congolaise, ce qui a été démenti par les autorités.
En réaction à cette nouvelle vague d'arrestation, l'envoyé spécial des États-Unis pour les Grands Lacs s'est dit sur Twitter « de plus en plus préoccupé par la répression des voix congolaises et la fermeture de l'espace politique ».
Il y a une dizaine de jours, six militants de la Lucha ont déjà été condamnés à six mois de prison pour incitation à la révolte après leur participation à la grève générale du 16 février dernier et d'autres à trois mois de prison le 11 mars. Malgré cela les militants continuent à sortir dans la rue."
Compatriotiquement!
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"De Bruxelles à Goma, les manifestants protestent contre la détention de militants de "la Lucha"
° http://www.lalibre.be/actu/international/de-bruxelles-a-goma-les-manifestants-protestent-contre-la-detention-de-militants-de-la-lucha-56e8077735702a22d5661758
INTERNATIONAL
À Bruxelles, dos à l'ambassade de la République démocratique du Congo, une trentaine de manifestants protestent en silence ce mardi 15 février. C'est que deux militants de "la Lucha" sont détenus arbitrairement, depuis un an jour pour jour, dans la prison de Makala.
" En mars dernier, Fred Bauma et Yves Makwambala participaient à une réunion organisée en bonne et due forme à Kinshasa, remémore un membre d'Amnesty International. Avec d'autres Congolais, mais aussi d'autres Africains de pays voisins, ils réfléchissaient à différentes solutions politiques, à leur avenir, quand, soudain, les forces de l'ordre ont débarqué... " Puis, tous ont été emmenés avant d'être libérés un à un, jusqu'à ce que Fred et Yves restent seuls en détention.
De toute évidence, les deux membres de "la Lucha" contrarient le gouvernement en place. À défendre l'Etat de droit et, plus particulièrement, l'alternance politique, ils sont comme une épine dans le pied du président congolais. Alors que Kabila aura très prochainement presté les deux mandats prévus par la constitution, il affiche la volonté d'encore rester à la tête du pays.
" Ce qui est le plus inquiétant, ce sont les charges qui pèsent sur Fred et Yves ", s'alarme Valérie Michaux, porte-parole d'Amnesty International. Le plus en vue, Fred Bauma, est entre autres accusé d'atteinte à la sûreté du chef de l'Etat et d'incitation à la violence. " Des charges d'autant plus scandaleuses que de nombreux groupes armés tels le M23 et le CNDP ont, eux, reçu l'amnistie du gouvernement! ", renchérit Paul Voumbo, un Congolais qui a étudié à l’Université Libre de Bruxelles. Il espère désormais " revenir au pays " pour participer au " changement démocratique ".
À Goma: plusieurs arrestations brutales
À plusieurs milliers de kilomètres de là, à Goma, une marche silencieuse est prévue sur l'avenue Kanyamuhanga. Comme l'indique une militante, la marche est cependant compromise par une présence policière massive. Selon ses informations, des ordres auraient été donnés pour empêcher toute velléité de rassemblement. Avec pour arguments, des kalachnikov et des bombes lacrymogènes.
Sur le compte Twitter de "la Lucha", on peut d'ailleurs lire que plusieurs militants auraient été brutalisés et arrêtés.url=https://twitter.com/soniarolley]Sonia Rolley [/url]
✔@soniarolley
[ltr]#RDC : selon @luchaRDC, pls militants ont été "brutalisés et arrêtés" alors qu'ils essayaient de marcher malgré l'important dispositif secu[/ltr]
12:36 - 15 Mars 2016]
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1010 j'aime#FreeLucha @luchaRDC
[ltr]URGENT ! #Gima: la P olice vient d'arrêter une dizaine de participants à la marche silencieuse pour la liberté #FreeFred & Yves, dont 1expat[/ltr]
12:36 - 15 Mars 2016
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À Kinshasa: grève de la faim
De l'autre côté du pays, à Kinshasa, cela fait maintenant quelques heures que Fred et Yves ont entamé une grève de la faim. Derrière les murs de la la prison de Makala, ils continuent de porter le symbole de toute une génération qui bataille pour le respect de la constitution, la liberté d'expression, la liberté politique... Comme l'écrit la militante Micheline, ce combat, c'est presque " une joie ": " Nous sommes le peuple que nous rêvons, nous sommes des jeunes qui construisons l'avenir de notre pays au prix de notre sang ."#FreeLucha @luchaRDC
[ltr]Greve de faim de Fred et Yves, communiqué de pressehttp://www.luchacongo.org/greve-de-faim/ #RDC #FaimDeLiberte[/ltr]
10:43 - 15 Mars 2016
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"Fred Bauma et Yves Makwambala, symboles de la répression en RDC
° http://www.parismatch.com/Actu/International/Fred-Bauma-et-Yves-Makwambala-symboles-de-la-repression-en-RDC-930633
Fred Bauma et Yves Makwambala sont écroués depuis un an en RDC.HRW
L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi les autorités de la République démocratique du Congo à libérer "sans condition" ces deux militants de la société civile arrêtés en mars 2015 à Kinshasa lors d'une rencontre internationale.
Ce mardi marque le premier anniversaire de la détention de Fred Bauma et Yves Makwambala. Les deux militants congolais ont débuté à minuit une grève de la faim illimitée pour demander leur liberté. MM. Bauma et Makwambala, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, sont poursuivis par la justice congolaise pour complot contre le président Joseph Kabila. Ils avaient été arrêtés à Kinshasa le 15 mars 2015, après avoir donné une conférence de presse à Kinshasa avec leurs amis sénégalais du mouvement "Y’en a marre". Cette rencontre sur la bonne gouvernance en Afrique avait été présentée par les autorités comme une réunion "terroriste", un qualificatif réfuté depuis par une commission parlementaire.
Le blogueur Fred Bauma, diplômé en économique financière selon Jeune Afrique, est un des principaux animateurs de la "Lutte pour le changement" (Lucha), mouvement non-violent basé à Goma (est de la RDC) qui regroupe des jeunes indignés et adhère à Filimbi, et Yves Makwambala, est le webmaster et graphiste de Filimbi - qui se présente comme un collectif de mouvements d'éducation à la citoyenneté, non-partisan et non-violent. Les deux jeunes militants avaient été détenus au secret pendant plus de 40 jours avant d'être déférés à la justice début juin. Leur procès pour complot contre le chef de l'État s'est ouvert il y a plusieurs mois mais est suspendu à une décision de la Cour suprême de justice congolaise sur leur demande de remise en liberté, attendue pour le 16 mars. D'après Amnesty International, les deux jeunes hommes, écroués à la prison de Makala à Kinshasa, encourent la peine de mort
"Une volonté des autorités congolaises de faire taire la contestation pacifique"
L'organisation américaine de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch (HRW) a appelé mardi les autorités de la République démocratique du Congo à libérer "sans condition" ces deux militants de la société civile. "Les autorités congolaises devraient libérer immédiatement et sans condition deux activistes qui ont été arrêtés il y a un an" en RDC, écrit HRW dans un communiqué. "Fred Bauma et Yves Makwambala font l'objet de fausses accusations dans le cadre d'une apparente campagne politique visant à faire taire toute voix dissidente", dénonce l'ONG. Et d'ajouter: leur "détention prolongée est un rappel inquiétant de la volonté des autorités congolaises de faire taire la contestation pacifique. (...) Les autorités devraient immédiatement abandonner les poursuites sans fondement et libérer Bauma et Makwambala".
Lucha a organisé mardi d'une marche pacifique à Goma pour "demander la libération" de Bauma et Makwambala. Le mouvement a fait savoir qu'une dizaine de participants avait été arrêtée, et que des militants avaient été "brutalisés" par la police. Le climat politique est très tendu en RDC alors que s'éloigne la perspective d'une élection présidentielle censée avoir lieu avant la fin de l'année. L'opposition soupçonne le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et dont le mandat s'achève en décembre, de manoeuvrer pour contourner l'interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter."A lire: Kinshasa épinglé pour la répression d'opposants
"RDC : Appel à la libération des jeunes activistes et des prisonniers politiques
Cela fait un an que Fred Bauma et Yves Makwambala sont en détention"
° http://desc-wondo.org/fr/rdc-appel-a-la-liberation-des-jeunes-activistes-et-des-prisonniers-politiques/
(Kinshasa, le 15 mars 2016) – Les autorités congolaises devraient libérer immédiatement et sans condition deux activistes qui ont été arrêtés il y a un an lors d’un atelier de jeunes pro-démocratie en République démocratique du Congo, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Fred Bauma et Yves Makwambala font l’objet de fausses accusations dans le cadre d’une apparente campagne politique visant à faire taire toute voix dissidente. Le 16 mars 2016, la Cour suprême de justice doit se prononcer sur la libération conditionnelle ou non des deux activistes.[/justify]
L’arrestation des deux activistes a eu lieu dans un contexte de répression gouvernementale croissante à l’égard des opposants aux efforts pour permettre au président Joseph Kabila de se maintenir au pouvoir au-delà de la périodede deux mandats constitutionnellement autorisés qui arrive à échéance le 19 décembre.
« La détention prolongée de Fred Bauma et d’Yves Makwambala un an après leur arrestation est un rappel inquiétant de la volonté des autorités congolaises de faire taire la contestation pacifique », a déclaré Ida Sawyer, chercheuse senior auprès de la division Afrique de Human Rights Watch. « Les autorités devraient immédiatement abandonner les poursuites sans fondement et libérer Bauma, Makwambala et les autres activistes et hommes politiques détenus pour le seul fait d’avoir exprimé pacifiquement leurs opinions politiques. »
L’Agence nationale de renseignements (ANR) de la RD Congo a arrêté Bauma et Makwambala le 15 mars 2015, ainsi qu’au moins 24 autres personnes, y compris des activistes sénégalais et burkinabés, un diplomate américain, des journalistes congolais et étrangers et des activistes, des musiciens, des artistes et des logisticiens congolais. Ils assistaient à un atelier à Kinshasa pour présenter Filimbi, une plateforme visant à encourager la jeunesse congolaise à accomplir ses devoirs civiques de manière pacifique et responsable. Dans les jours suivants, les services de renseignements ont aussi arrêté un autre activiste de Filimbi et d’autres personnes en lien avec Filimbi, y compris un graphiste qui avait conçu le logo de Filimbi et des employés de Rawbank qui géraient le compte bancaire de Filimbi.
Lors d’une conférence de presse le 18 mars 2015, le ministre des Communications Lambert Mende a déclaré que les leaders de Filimbi préparaient des « activités terroristes » et une « insurrection violente ». Il n’a fourni aucune preuve pour étayer ces allégations.
Alors que les autres ont finalement été libérés, Bauma et Makwambala ont été détenus illégalement dans un centre de détention de l’agence de renseignements pendant 50 et 40 jours respectivement, sans chef d’inculpation ni accès à leurs familles et à des avocats. Ils ont ensuite été transférés à la prison centrale de Kinshasa, où ils se trouvent toujours. Originaire de Goma, dans l’est du pays, Bauma est membre du mouvement de jeunes pro-démocratie Lutte pour le Changement (LUCHA), tandis que Makwambala est un spécialiste du Web vivant à Kinshasa qui a participé à la conception du site Internet de Filimbi.
Le 3 juin 2015, Bauma, Makwambala et quatre autres leaders de Filimbi, qui avaient fui Kinshasa pour éviter d’être arrêtés, ont été inculpés d’appartenance à une association constituée dans le but d’attenter aux personnes et aux biens ; d’organisation d’un complot contre le chef de l’État et de tentative pour détruire ou changer le régime constitutionnel ou pour inciter à la violence contre l’autorité de l’État. Bauma a également été inculpé de trouble à l’ordre public et Makwambala d’offense publique au chef de l’État.
Au cours de l’année dernière, des hommes politiques, des défenseurs des droits humains, des étudiants et d’autres personnes, congolais et étrangers, se sont mobilisés pour soutenir Bauma et Makwambala et ont exhorté les autorités congolaises à les relâcher.
Le 20 avril, une « mission d’information » parlementaire, mise en place pour examiner la manière dont les services de sécurité de la RD Congo ont géré le dossier Filimbi, a rapporté qu’aucune preuve n’avait été trouvée qui démontrerait que les leaders de Filimbi et les participants à l’atelier étaient impliqués dans la réalisation ou la préparation d’actes terroristes ou d’autres crimes violents. Après un débat sur le rapport tenu lors de séances parlementaires à huis clos les 12 et 13 juin, l’Assemblée nationale a recommandé une « solution politique » qui permettrait la libération de Bauma et de Makwambala, ont indiqué à Human Rights Watch des membres du parlement ayant assisté au débat.
Le 15 juin, une coalition de 234 organisations de défense des droits humains congolaises et internationales a appelé à la libération immédiate et sans condition de Bauma et Makwambala.
Le 9 juillet, le Parlement européen a adopté une résolution portant sur le cas de Bauma et de Makwambala, et l’appel à leur libération immédiate a été renouvelé dans une résolution ultérieure du Parlement européen, adoptée le 10 mars 2016. Des représentants des Nations Unies et des États-Unis ont également exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes au sujet de la détention prolongée de Bauma et de Makwambala.
À l’occasion du premier anniversaire de leur arrestation, Bauma et Makwambala comptent entamer une grève de la faim pour protester leur détention prolongée, selon des activistes de la LUCHA. Il est également prévu que le 15 mars, plus de 700 courriers de citoyens congolais originaires de diverses régions du pays seront transmis à la présidence à Kinshasa, demandant la libération des deux activistes.
« Le président Kabila ne devrait pas ignorer la coalition croissante des voix appelant à la libération de Bauma et de Makwambala », a conclu Ida Sawyer. « Une action immédiate en faveur de la libération des activistes montrerait que le gouvernement n’est pas opposé à la jeunesse congolaise et aux autres personnes qui veulent pouvoir exprimer librement et pacifiquement leurs opinions en faveur du processus démocratique. »
Pour plus d’informations sur les autres activistes et leaders politiques congolais en détention, veuillez lire la suite.
Liste des prisonniers
Les personnes suivantes ont été arrêtées depuis la fin de l’année 2014 après s’être élevées contre les tentatives d’extension du mandat du président Kabila ou pour avoir participé à des manifestations pacifiques ou d’autres activités politiques. Ces personnes sont toujours en détention.[/justify]
Personnes détenues à Kinshasa :
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20182]
[*]Vano Kalembe Kiboko : ancien membre du parlement de la coalition de la majorité de Kabila, arrêté le 29 décembre 2014 après avoir publiquement critiqué la répression policière violente d’une manifestation au Katanga et les tentatives visant à permettre à Kabila de briguer un troisième mandat. Jugé coupable et condamné à trois ans de prison le 14 septembre 2015 pour haine raciale et tribalisme et « divulgation de faux bruits ». Il a été détenu à la prison centrale de Kinshasa jusqu’au 26 janvier 2016, puis transféré dans une prison militaire de Kinshasa, où il se trouve toujours. Ses avocats indiquent que le transfert n’avait aucun fondement juridique.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20186]
[*]Jean-Claude Muyambo : président du parti politique Solidarité congolaise pour la démocratie et le développement (SCODE) et ancien président de l’association du barreau dans l’ancienne province de Katanga, arrêté à Kinshasa le 20 janvier 2015, après avoir mobilisé la participation aux manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale. Détenu à la prison centrale de Kinshasa, puis transféré dans un centre médical, où il est soigné pour les blessures subies lors de son arrestation. Jugé pour « abus de confiance » et vente d’un bâtiment qui ne lui appartenait pas, chef d’inculpation probablement basé sur une plainte qu’un client a déposée contre lui en 2002 et retirée plus tard, dans sa province d’origine de Katanga.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20190]
[*][size=15]Christopher Ngoyi : défenseur des droits humains impliqué dans la mobilisation de la participation publique aux manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale, arrêté le 21 janvier 2015 et détenu par l’Agence Nationale de Renseignements pendant 20 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours. En raison d’une baisse significative de son taux d’hémoglobine dans le sang et d’autres problèmes de santé, Ngoyi a été transféré dans un centre médical de Kinshasa le 8 février 2016. Sa famille a indiqué qu’il a été reconduit à la prison centrale de Kinshasa le 2 mars, avant son rétablissement total et avant que la cause de la perte de sang soudaine ait été découverte ou traitée.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20194]
[*][size=15]Ernest Kyaviro : leader d’opposition arrêté à Goma le 22 janvier 2015 pendant la semaine de manifestations contre les modifications proposées de la loi électorale. Transféré à Kinshasa et détenu à l’agence de renseignements pendant 86 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa le 15 avril. Jugé coupable et condamné à trois ans de prison le 18 septembre pour provocation et incitation à des manquements envers l’autorité publique. Son appel est en cours.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20197]
[*][size=15]Fred Bauma : activiste de la LUCHA arrêté lors d’un atelier à Kinshasa le 15 mars 2015 qui présentait Filimbi. Détenu par l’agence de renseignements pendant 50 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20200]
[*][size=15]Yves Makwambala : webmaster arrêté lors d’un atelier à Kinshasa le 15 mars 2015 qui présentait Filimbi. Détenu par l’agence de renseignements pendant 40 jours, puis transféré à la prison centrale de Kinshasa. Les procédures judiciaires sont en cours.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20204]
[*][size=15]Jerry Olenga : membre du parti d’opposition Forces novatrices pour l’union et la solidarité (FONUS), arrêté le 4 novembre 2015 après avoir assisté à la conférence de presse tenue par le président du parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois à l’ANR. Inculpé d’atteinte à la sécurité de l’État. Les procédures judiciaires sont en cours.[/list]
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20207]
[*][size=15]Paulin Lody : membre du parti FONUS, arrêté le 4 novembre 2015 après avoir assisté à la conférence de presse tenue par le président du parti. Transféré à la prison centrale de Kinshasa après avoir été détenu pendant un mois par l’agence de renseignements. Inculpé d’atteinte à la sécurité de l’État. Les procédures judiciaires sont en cours.[/list]
[list=9]
[*][size=15]Jean-Marie Kalonji : coordinateur du mouvement pro-démocratie Quatrième Voie, arrêté le 15 décembre 2015. Détenu depuis cette date par l’agence de renseignements à Kinshasa, sans chef d’inculpation et sans possibilité de recevoir la visite de sa famille ou d’un avocat.[/list]
[list=10]
[*][size=15]Bienvenu Matumo : membre de la LUCHA, arrêté tôt dans la matinée du mardi 16 février 2016 – journée « ville morte » (grève générale) – en même temps que Marc Héritier Kapitene, après avoir assisté à une réunion avec d’autres activistes de la LUCHA la nuit précédente. Transféré d’un centre de détention de l’agence de renseignements au bureau du procureur le 19 février. Il a été ensuite transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d’incitation à la désobéissance civile, de diffusion de fausses informations et d’atteinte à la sécurité de l’État.[/list]
[list=11]
[*][size=15]Marc Héritier Kapitene : membre de la LUCHA, arrêté tôt dans la matinée du mardi 16 février 2016, – journée « ville morte » (grève générale) – en même temps que Matumo, après avoir assisté à une réunion avec d’autres activistes de la LUCHA la nuit précédente. Transféré d’un centre de détention de l’agence de renseignements au bureau du procureur le 19 février. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d’incitation à la désobéissance civique, diffusion de fausses informations et d’atteinte à la sureté intérieure de l’État.[/list]
[list=12]
[*][size=15]Victor Tesongo : membre d’un parti politique d’opposition, arrêté dans la nuit du 15 février 2016, alors qu’il rentrait chez lui après avoir rencontré des activistes de la LUCHA, la veille de la journée « ville morte » (grève générale). Transféré d’un centre de détention de l’ANR au bureau du procureur le 19 février. Il a ensuite été transféré à la prison centrale de Kinshasa et est inculpé d’incitation à la désobéissance civique, diffusion de fausses informations et d’atteinte à la sureté intérieure de l’État.[/list]
Autres activistes de la LUCHA arrêtés à Goma tôt dans la matinée du 16 février 2016, peu avant le début de la journée « ville morte » :
[list=yui_3_16_0_1_1458030063060_20242]
[*]Rebecca Kavugho
[*]Serge Sivya
[*]Justin Kambale
[*]John Anipenda
[*]Ghislain Muhiwa
[*]Melka Kamundu[/list]
Le 24 février, ces six activistes ont tous été condamnés à deux ans de prison pour incitation à la désobéissance à l’autorité publique. Le 4 mars, une cour d’appel a réduit leur peine de prison à six mois.
https://www.hrw.org/fr/news/2016/03/15/rd-congo-appel-liberer-les-jeunes-activistes
[size=16]Ida Sawyer
Senior Researcher – Human Rights Watch
+243 81 33 78 478 | +243 99 86 75 565
ida.sawyer@hrw.org
Twitter: @ida_sawyer
Pour consulter d’autres communiqués et rapports de Human Rights Watch sur la République démocratique du Congo, veuillez suivre le lien :
https://www.hrw.org/fr/africa/democratic-republic-congo
Pour de plus amples informations, veuillez contacter :
À Kinshasa, Ida Sawyer (anglais, français) : +243-81-33-78-478 (portable), +243-99-86-75-565 (portable) ousawyeri@hrw.org. Sur Twitter : @ida_sawyer.
À Londres, Anneke Van Woudenberg (anglais, français) : +44-20-7618-4786, +44-771-166-4960 (portable) ouwoudena@hrw.org. Sur Twitter : @woudena.
"RDC: les 18 militants de Lucha arrêtés à Goma transférés au parquet
° http://www.radiookapi.net/2016/03/16/actualite/justice/rdc-les-18-militants-de-lucha-arretes-goma-transferes-au-parquet
Arrêtés mardi pendant qu’ils manifestaient pacifiquement pour réclamer la libération de leurs camarades Fred Bauma et Yves Makwambala, dix-huit militants de la Lucha ont été transférés ce mercredi 16 mars au Parquet de grande instance de Goma (Nord-Kivu).
Leur avocat, Me Jean-Paul Lumbulumbu affirme que ses clients doivent être auditionnés ce même mercredi par un magistrat. Les charges retenues contre eux seront connues après leur audition.Kinshasaweb [size=11]@kinshasaweb
[ltr]#RDC nombreuses arrestations après une nouvelle manifestation de la #Lucha http://rfi.my/1XtxAu9 via @RFIAfrique #Yebela #DRC#RDcongo[/ltr]
23:12 - 15 Mars 2016RDC: nombreuses arrestations après une nouvelle manifestation de la Lucha - RFI
De nouvelles arrestations sont intervenues mardi 15 mars parmi les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha). Au moins 18 d'entre
rfi.fr
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Il demande leur libération immédiate, indiquant que ces militants de la Lucha avaient le droit d’organiser cette manifestation pacifique.
«Ils ont été arrêtés. Ils étaient en train de manifester pacifiquement, les mains liées, la bouche bandée», s’est plaint Me Jean-Paul Lumbulumbu, indiquant ne pas connaître d’infraction qui puisse être commise dans ces conditions.
Il écarte l’idée d’une libération provisoire et dit attendre la relaxe de ses clients.
«Nous ne voulons même pas parler de la liberté provisoire parce que nous ne voyons aucune infraction qui a été commise pour qu’ils puissent être mis sous le régime du mandat d’arrêt provisoire. Nous pensons tout simplement que c’est la relaxe que nous attendons», a souligné l’avocat.
Les dix-huit militants de Lucha ont été interpellés au cours d’une marche pacifique organisée pour demander la libération de leurs camarades, Fred Bauma et Yves Makwambala, emprisonnés depuis une année à Kinshasa.
L’ONU préoccupée
Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), José Maria Aranaz s’est dit préoccupé par cette restriction des libertés d’expression, après ces arrestations.
«Nous sommes très préoccupés par la restriction des libertés fondamentales en RDC et surtout la répression constante des activités de la société civile», a-t-il déclaré à Radio Okapi.
José Maria Aranaz a, par ailleurs, estimé que la «répression constante des activités de la société [civile] doit être corrigée avant que le pays se prépare au processus électoral».
° http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/15/rdc-human-rights-watch-appelle-a-la-liberation-de-deux-activistes-detenus-depuis-un-an_4883199_3212.html
Compatriotiquement !
# Si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul #
# Que faisait Dieu avant la création ? De toute éternité, il préparait d'épouvantables supplices pour celui qui poserait cette question. #
ndonzwau
Re: 40 JEUNES ACTIVISTES SENEGALAIS, BURKINABES ET CONGOLAIS PLUS DES JOURANLISTES, MUSICIENS ET MEME UN DIPLOMATE ARRETES A KINSHASA APRES UNE CONFERENCE DE PRESSE DE LANCEMENT DU MOUVEMENT CITOYEN « FILIMBI » ( sifflet) / MISES A JOUR
"Pas d'audience de la Cour suprême: la déception des proches des activistes
° http://www.rfi.fr/afrique/20160317-pas-audience-cour-supreme-deception-proches-activistes-lucha-filimbi-ngoyi
La Cour suprême de République démocratique du Congo, Kinshasa, le 16 mars 2016.
© RFI/Sonia Rolley
Confusion à la Cour suprême. Les avocats et les familles des activistes Fred Bauma de la Lucha, Yves Makwambala de Filimbi et du défenseur des droits de l'homme, Christopher Ngoyi ont passé la journée hier, mercredi 16 mars, dans la salle d'audience, espérant un verdict sur leurs demandes de remise en liberté provisoire de leurs proches. La cour avait fixé la date du 16 mars dans ces deux affaires. Mais finalement, aucun des hauts magistrats du pays ne s'est présenté.
En théorie, dans le dossier de Fred Bauma et Yves Makwambala, pas de difficulté particulière, le jugement est officiellement prêt depuis au moins une semaine... Lors de la précédente audience, il n'avait pas été rendu simplement à cause de l'absence d'un magistrat. Pour Christopher Ngoyi, l'audience a eu lieu lundi et les juges de la cour suprême avaient annoncé un verdict dans les 48h. Convocation dans les deux affaires à 9h30. Mais à 18h, toujours rien.
Me Patrick Ngoyi, fils et avocat de Christopher se dit déçu. « Je le suis... par rapport à l'image de notre justice... sans connaître le contenu de la décision, si jamais elle a déjà été prise... »
Alors que les avocats et les membres de familles donnent des interviews devant la cour, un policier ferme à clef la porte de la salle d'audience sans plus d'explications... Du côté des familles, pour beaucoup des femmes et des enfants en bas âge, c'est l'incompréhension.
Malgré la porte fermée, la nuit qui tombe, elles préfèrent rester. « Ils avaient promis ! Quand on promet, on doit tenir parole... Quand la justice ne tient pas parole, ça devient suspect ! », témoigne une femme.
Un groupe de policiers finira par chasser ceux qui s'obstinent à rester, assurant que tous les magistrats sont partis. Circulez, il n'y a plus rien à voir."
Les proches des 3 activistes dans l'attente d'une réponse à leur demande de mise en liberté provisoire, mercredi 16 mars devant la Cour suprême à Kinshasa.in © RFI/Sonia Rolley
"RDC: pas de liberté provisoire pour deux militants arrêtés en mars 2015
(AFP 17/03/16)
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-pas-de-liberte-provisoire-pour-deux-militants-arretes-en-mars-2015.
La Cour suprême de justice de la République démocratique du Congo a refusé la liberté provisoire sollicitée par deux militants de la société civile détenus depuis un an à Kinshasa, a-t-on appris jeudi auprès de la défense.
"Les juges de la Cour suprême de justice n'ont pas accordé la (...) mise en liberté provisoire à Fred Bauma et Yves Makwambala. Ce qui veut dire qu'ils vont rester en prison", a déclaré à l'AFP Me Venance Kalenga, un des avocats de la défense.
"On est déçu car, à notre avis, cette grande Cour pouvait le faire vu les moyens développés par la défense", a-t-il ajouté.
MM. Bauma et Makwambala ont été arrêtés à Kinshasa le 15 mars 2015, lors d'une rencontre internationale sur la bonne gouvernance en Afrique organisée par le mouvement Filimbi, qui se présente comme un collectif de mouvements d'éducation à la citoyenneté, non-partisan et non-violent.
Cette réunion avait été présentée par les autorités comme une rencontre "terroriste", un qualificatif réfuté depuis par une commission parlementaire.
Âgés tous deux d'une vingtaine d'années, ils sont poursuivis par la justice congolaise pour complot contre le président Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001.
MM. Bauma et Makwambala avaient été détenus au secret pendant plus de 40 jours avant d'être déférés à la justice début juin. Leur procès s'est ouvert il y a plusieurs mois et était suspendu à ce verdict de la Cour suprême de justice.
Avec cet arrêt, "le procès va reprendre et nous n'allons pas baisser les bras, nous allons amorcer d'autres démarches pour obtenir" leur libération, a averti Me Kalenga.
Mardi, 19 militants du mouvement de jeunes indignés "Lucha" ont été arrêté à Goma (est) lors d'une marche pacifique réclamant la libération de MM. Bauma et Makwambala. Mercredi, ils ont été présentés au parquet et étaient toujours en détention.
La RDC traverse une crise grave depuis novembre 2011 et la réélection de M. Kabila lors d'un scrutin entaché de fraudes massives.
De plus, les doutes sur la tenue d'une présidentielle à la fin de l'année alimentent de vives tensions dans le pays. L'opposition soupçonne le chef de l'État de vouloir demeurer à la tête du pays au terme de son mandat en décembre, alors que la Constitution lui interdit de se représenter."
"RD Congo : la défense des militants de Lucha dénonce une violation des droits de la part de la Cour suprême
(AFP 17/03/16)"
° http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rd-congo-la-defense-des-militants-de-lucha-denonce-une-violation-des-droits-de-la-part-de
Compatriotiquement !
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