La page Economie et Finances
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Re: La page Economie et Finances
lino a écrit:De la part de quelqu'un faisant parti de l'obédience majoritairement écrasante sur le forum,cela ne peut être qu'autobiographique.Hiro-Hito a écrit:
S'ils sont de la mm trempe q toi, tu auras tjr besoin d'un renfort
Je pense du moins q tu te rappeles d'avoir discuter avec une seule personne qd tu priais Dieu de t'envoyer du renfort. C'etait pas contre tt le forum
Hiro-Hito- Admin
Re: La page Economie et Finances
A LU Nvidi - Mukulu :
Prolifération des banques
L’économie congolaise prise en otage par la Mafia
Par Le Potentiel
Actuellement, les banques poussent en RDC comme des champignons. Vendredi 29 janvier 2010, le chef de l’Etat en a validé une autre, Grand Bank RDC, par ordonnance présidentielle. Dans l’opinion, les interrogations fusent de partout. Ce foisonnement serait-il le fait d’une reprise économique ou simplement les signes avant-coureurs d’une prise en otage de l’économie nationale par une maffia non encore identifiée ? Que cache ce regain de l’activité bancaire ? A côté de la Banque centrale du Congo, la Cellule nationale des renseignements financiers (Cenaref), unité d’investigation financière dotée des pouvoirs de vérification de la légalité des fonds utilisés dans diverses transactions financières au sein de l’espace économique congolais, doit se mettre en œuvre pour lever le voile.
Jamais la République démocratique du Congo n’a connu une si grande embellie dans son secteur bancaire. La RDC a certes du chemin à parcourir pour relever son faible taux de bancarisation, mais l’ampleur avec laquelle les banques se créent soulève bien des interrogations. Ces inquiétudes se ravivent dans la mesure où la plupart des banques récemment créées en RDC sont généralement la branche financière d’un réseau commercial. Ainsi, Nigérians, Libanais ou Indo-pakistanais opérant dans le circuit commercial congolais se sont organisées pour canaliser leurs transactions autour de ce qu’il faudra appeler « leur banque ». Des institutions identitaires qui dissimulent quelquefois des transactions financières non encadrées par la Banque centrale du Congo.
Chaque réseau s’est donc doté de sa banque. Les Nigérians se retrouvent avec Access. Les Indo-pakistanais ont également la leur : la Raw Bank, branche commerciale du groupe Rawji dans lequel l’on compte également Beltexco, Marsavco, etc. Les Libanais ne sont pas en reste : ils ont créé Solidaire Banque qui engrange toutes les opérations financières portant sur les matières précieuses – cette banque ayant été notamment créé par le réseau de Libanais œuvrant dans le commerce de diamant.
Dans le giron de la communauté libanaise, il faut compter également avec le groupe Soficom. S’étant au départ spécialisé dans les opérations de transfert des fonds, le groupe Soficom s’est diversifié par la création notamment de sa branche bancaire, Sofibanque. C’est dire que les exemples sont légion surtout que la liste est loin d’être exhaustive. Point de doute possible : le foisonnement des banques en RDC cache bien quelque chose.
LA GRANDE VAGUE
Depuis plusieurs mois, Kinshasa vit au rythme des galas de création des établissements bancaires. En moins d’une année, huit établissements ont sollicité et obtenu un agrément auprès de la Banque centrale du Congo, faisant passer le nombre de banques opérant en RDC de 13 à 22 (dont présentement 17 déjà opérationnelles) et probablement 24 en 2010. La première pour cette année 2010 est la Grand Bank RDC, créée à la suite d’une ordonnance du 29 janvier 2010.
En fait, ces arrivées structurent le paysage économique congolais autour de deux catégories d’acteurs : les « anciens », les établissements qui ont vécu les hauts et les bas de l’économie congolaise, et les « nouveaux », vecteurs de nouvelles dynamiques sectorielles. Dans le premier groupe, on retrouve la BCDC, présente en RDC depuis 1909 et des banques opérant en RDC depuis au moins deux décennies telles que Citigroup, la Banque Congolaise, la BIAC ou la Stanbic Bank Congo.
Du côté des nouveaux, on retrouve la constellation d’acteurs en quête de diversification comme la Rawbank (filiale du groupe Rawji, un des grands conglomérats de l’économie congolaise), des banques à vocation panafricaine (Ecobank, Afriland, Fibank) ou ciblant des clientèles souvent marginalisées par les banques traditionnelles comme les PME ou la classe moyenne (Advans Bank ou ProCredit). Par ailleurs, depuis quelques mois, des institutions financières spécialisées dans les opérations de transfert d’argent ont rejoint le groupe de « nouveaux » en optant pour le statut bancaire (à l’instar de la Solidaire Banque ou de Sofibanque).
Cette multiplication d’acteurs, source de concurrence et d’innovation, ne peut que stimuler un système bancaire que l’Association des Banques Congolaises juge encore peu profond. Selon cette corporation, à fin juin 2009, le total bilan de ses acteurs s’élevait à 1,6 milliard de dollars soit 12% du PIB contre 32% en Afrique, d’après le rapport Making Finance Work For Africa de la Banque mondiale. Par ailleurs, fin juin, les crédits accordés à l’économie représentaient 5,7% du PIB, contre une moyenne africaine de près de 18% en 2007.
UN INSTANT DE PRUDENCE
Les banques restent donc la pierre angulaire du développement, un vecteur déterminant de la croissance économique. Si elles n’augmentent pas la collecte de l’épargne, ne touchent une partie de plus en plus importante de la population et si elles ne peuvent financer des entrepreneurs qui veulent lancer des activités ou les étendre, tous les efforts de relance ne seront rien d’autre que des coups d’épée dans l’eau.
En plus, reconnaît-on, l’arrivée de nouvelles banques est bénéfique à l’économie tant cette dernière est l’une des plus sous-bancarisées au monde. Les nouveaux arrivants, en plus des capitaux injectés en RDC, pénètrent des créneaux que les anciennes n’avaient pas vraiment ou n’ont pas encore explorés : la micro-finance, le crédit aux particuliers et aux PME.
Par contre, la prudence n’est pas exclue pour décourager toute forme d’imposture dans le secteur bancaire congolaise, en pleine renaissance. Même s’il faut saluer ce dynamisme en ce temps de crise, il y a bien des zones d’ombre dans la forte expansion de l’activité bancaire en RDC.
Aussi la Banque centrale du Congo, qui assure la supervision des institutions bancaires, se doit-elle de s’expliquer pour dissiper tout malentendu. C’est dans ce décor aussi que devront se déployer les équipes de la Cellule nationale des renseignements pour lever tout pan de voile sur cette grande vague bancaire. La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme légitiment une telle démarche. De ce fait, à côté de la Banque centrale du Congo, la Cenaref doit se prévaloir réellement de statut d’une « unité d’investigation financière » pour sécuriser l’espace économique congolais. Ce qui est loin d’être le cas jusque-là.
Pays post-conflit, aux structures économiques désarticulées, la RDC doit être mise à l’abri de toute opération susceptible de la fragiliser davantage. Or, le secteur bancaire est un des secteurs prisés par des circuits maffieux. Il ya bien lieu d’ouvrir les yeux pour préserver l’économie congolaise d’une telle catastrophe.
Procédures d’agrément des banques
Concernant les procédures d’agrément des banques en RDC, il existe des dispositions légales et réglementaires, relevant de la compétence de la BCC, auxquelles tout opérateur désireux d’évoluer dans le secteur doit se soumettre.
En RDC, les promoteurs bancaires doivent observer des règles particulières en matière de création des banques et d’exercice d’activités bancaires. Certaines de ces règles concernent notamment les conditions d’accès à la profession ou autrement les conditions d’agrément des banques.
La loi bancaire qui réglemente déjà la matière d’agrément des banques subordonne cet agrément à plusieurs conditions. En premier lieu, la Banque doit être une personne morale de forme juridique d’une Société par actions à responsabilité limitée (Sarl). En effet, l’exercice d’activités bancaires est interdit aux personnes physiques. Elle doit ensuite disposer d’un capital minimum libéré fixé par la Banque centrale du Congo. Ce capital minimum est fixé aujourd’hui à 5.000.000 Usd.
Durant leurs activités, les banques agréées doivent en permanence présenter un actif net (fonds propres prudentiels) au moins égal au capital minimum réglementaire ou en adéquation à leur profil des risques. Tout comme les dirigeants, les actionnaires de la banque ne doivent pas être frappés de l’interdiction professionnelle prévue à l’article 15 de la loi bancaire.
Au-delà de ces critères, l’agrément reste subordonné à l’appréciation des caractéristiques du projet présenté. Aussi, pendant l’instruction du dossier d’agrément, la Banque centrale est chargée de : vérifier l’adéquation de la forme juridique de l’entreprise à l’activité de l’entreprise requérante ; apprécier le plan d’affaires, les moyens techniques, humains et informationnels que comptent mettre en œuvre les promoteurs ainsi que la qualité des apporteurs des capitaux, le cas échéant, de leurs garants ; s’assurer que l’entreprise va disposer des dirigeants revêtus de l’honorabilité nécessaire et de l’expérience adéquate à leurs fonctions ; évaluer l’aptitude du futur établissement bancaire à réaliser ses objectifs de développement dans les conditions compatibles avec le bon fonctionnement du système bancaire.
Toujours, dans le rang des critères auxquels tout requérant devra se soumettre, la Banque centrale veille aussi à ce que toute modification significative apportée aux principaux éléments qui ont été pris en compte lors de l’agrément doit être soumise à l’autorisation préalable de la BCC. De même aussi, lorsqu’un établissement de crédit agréé dans un pays étranger souhaite implanter une filiale en RDC, la Banque centrale consulte les autorités de supervision du pays d’origine de cet établissement de crédit en vue de s’assurer de sa crédibilité financière à soutenir sa filiale et de l’honorabilité des dirigeants notamment en rapport avec le blanchiment des capitaux et le crime organisé.
Une fois agréé, l’établissement bancaire doit respecter certaines règles dans l’exercice de ses activités. Outre les conditions relatives aux opérations, à la comptabilité et aux normes prudentielles qui sont exposées dans les différentes Instructions édictées par la Banque centrale, d’autres règles touchant à l’organisation de l’établissement lui-même ou de l’ensemble de la profession sont précisées et doivent être respectées.
Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005
Usage strictement personnel.
L’utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la licence de droits d’usage, en accepter et en respecter les dispositions.
Pris sur "kabila doit partir, moi aussi je me posai la question sur le pourquoi de toutes ces banques quand il y a d'autres priorités.
Prolifération des banques
L’économie congolaise prise en otage par la Mafia
Par Le Potentiel
Actuellement, les banques poussent en RDC comme des champignons. Vendredi 29 janvier 2010, le chef de l’Etat en a validé une autre, Grand Bank RDC, par ordonnance présidentielle. Dans l’opinion, les interrogations fusent de partout. Ce foisonnement serait-il le fait d’une reprise économique ou simplement les signes avant-coureurs d’une prise en otage de l’économie nationale par une maffia non encore identifiée ? Que cache ce regain de l’activité bancaire ? A côté de la Banque centrale du Congo, la Cellule nationale des renseignements financiers (Cenaref), unité d’investigation financière dotée des pouvoirs de vérification de la légalité des fonds utilisés dans diverses transactions financières au sein de l’espace économique congolais, doit se mettre en œuvre pour lever le voile.
Jamais la République démocratique du Congo n’a connu une si grande embellie dans son secteur bancaire. La RDC a certes du chemin à parcourir pour relever son faible taux de bancarisation, mais l’ampleur avec laquelle les banques se créent soulève bien des interrogations. Ces inquiétudes se ravivent dans la mesure où la plupart des banques récemment créées en RDC sont généralement la branche financière d’un réseau commercial. Ainsi, Nigérians, Libanais ou Indo-pakistanais opérant dans le circuit commercial congolais se sont organisées pour canaliser leurs transactions autour de ce qu’il faudra appeler « leur banque ». Des institutions identitaires qui dissimulent quelquefois des transactions financières non encadrées par la Banque centrale du Congo.
Chaque réseau s’est donc doté de sa banque. Les Nigérians se retrouvent avec Access. Les Indo-pakistanais ont également la leur : la Raw Bank, branche commerciale du groupe Rawji dans lequel l’on compte également Beltexco, Marsavco, etc. Les Libanais ne sont pas en reste : ils ont créé Solidaire Banque qui engrange toutes les opérations financières portant sur les matières précieuses – cette banque ayant été notamment créé par le réseau de Libanais œuvrant dans le commerce de diamant.
Dans le giron de la communauté libanaise, il faut compter également avec le groupe Soficom. S’étant au départ spécialisé dans les opérations de transfert des fonds, le groupe Soficom s’est diversifié par la création notamment de sa branche bancaire, Sofibanque. C’est dire que les exemples sont légion surtout que la liste est loin d’être exhaustive. Point de doute possible : le foisonnement des banques en RDC cache bien quelque chose.
LA GRANDE VAGUE
Depuis plusieurs mois, Kinshasa vit au rythme des galas de création des établissements bancaires. En moins d’une année, huit établissements ont sollicité et obtenu un agrément auprès de la Banque centrale du Congo, faisant passer le nombre de banques opérant en RDC de 13 à 22 (dont présentement 17 déjà opérationnelles) et probablement 24 en 2010. La première pour cette année 2010 est la Grand Bank RDC, créée à la suite d’une ordonnance du 29 janvier 2010.
En fait, ces arrivées structurent le paysage économique congolais autour de deux catégories d’acteurs : les « anciens », les établissements qui ont vécu les hauts et les bas de l’économie congolaise, et les « nouveaux », vecteurs de nouvelles dynamiques sectorielles. Dans le premier groupe, on retrouve la BCDC, présente en RDC depuis 1909 et des banques opérant en RDC depuis au moins deux décennies telles que Citigroup, la Banque Congolaise, la BIAC ou la Stanbic Bank Congo.
Du côté des nouveaux, on retrouve la constellation d’acteurs en quête de diversification comme la Rawbank (filiale du groupe Rawji, un des grands conglomérats de l’économie congolaise), des banques à vocation panafricaine (Ecobank, Afriland, Fibank) ou ciblant des clientèles souvent marginalisées par les banques traditionnelles comme les PME ou la classe moyenne (Advans Bank ou ProCredit). Par ailleurs, depuis quelques mois, des institutions financières spécialisées dans les opérations de transfert d’argent ont rejoint le groupe de « nouveaux » en optant pour le statut bancaire (à l’instar de la Solidaire Banque ou de Sofibanque).
Cette multiplication d’acteurs, source de concurrence et d’innovation, ne peut que stimuler un système bancaire que l’Association des Banques Congolaises juge encore peu profond. Selon cette corporation, à fin juin 2009, le total bilan de ses acteurs s’élevait à 1,6 milliard de dollars soit 12% du PIB contre 32% en Afrique, d’après le rapport Making Finance Work For Africa de la Banque mondiale. Par ailleurs, fin juin, les crédits accordés à l’économie représentaient 5,7% du PIB, contre une moyenne africaine de près de 18% en 2007.
UN INSTANT DE PRUDENCE
Les banques restent donc la pierre angulaire du développement, un vecteur déterminant de la croissance économique. Si elles n’augmentent pas la collecte de l’épargne, ne touchent une partie de plus en plus importante de la population et si elles ne peuvent financer des entrepreneurs qui veulent lancer des activités ou les étendre, tous les efforts de relance ne seront rien d’autre que des coups d’épée dans l’eau.
En plus, reconnaît-on, l’arrivée de nouvelles banques est bénéfique à l’économie tant cette dernière est l’une des plus sous-bancarisées au monde. Les nouveaux arrivants, en plus des capitaux injectés en RDC, pénètrent des créneaux que les anciennes n’avaient pas vraiment ou n’ont pas encore explorés : la micro-finance, le crédit aux particuliers et aux PME.
Par contre, la prudence n’est pas exclue pour décourager toute forme d’imposture dans le secteur bancaire congolaise, en pleine renaissance. Même s’il faut saluer ce dynamisme en ce temps de crise, il y a bien des zones d’ombre dans la forte expansion de l’activité bancaire en RDC.
Aussi la Banque centrale du Congo, qui assure la supervision des institutions bancaires, se doit-elle de s’expliquer pour dissiper tout malentendu. C’est dans ce décor aussi que devront se déployer les équipes de la Cellule nationale des renseignements pour lever tout pan de voile sur cette grande vague bancaire. La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme légitiment une telle démarche. De ce fait, à côté de la Banque centrale du Congo, la Cenaref doit se prévaloir réellement de statut d’une « unité d’investigation financière » pour sécuriser l’espace économique congolais. Ce qui est loin d’être le cas jusque-là.
Pays post-conflit, aux structures économiques désarticulées, la RDC doit être mise à l’abri de toute opération susceptible de la fragiliser davantage. Or, le secteur bancaire est un des secteurs prisés par des circuits maffieux. Il ya bien lieu d’ouvrir les yeux pour préserver l’économie congolaise d’une telle catastrophe.
Procédures d’agrément des banques
Concernant les procédures d’agrément des banques en RDC, il existe des dispositions légales et réglementaires, relevant de la compétence de la BCC, auxquelles tout opérateur désireux d’évoluer dans le secteur doit se soumettre.
En RDC, les promoteurs bancaires doivent observer des règles particulières en matière de création des banques et d’exercice d’activités bancaires. Certaines de ces règles concernent notamment les conditions d’accès à la profession ou autrement les conditions d’agrément des banques.
La loi bancaire qui réglemente déjà la matière d’agrément des banques subordonne cet agrément à plusieurs conditions. En premier lieu, la Banque doit être une personne morale de forme juridique d’une Société par actions à responsabilité limitée (Sarl). En effet, l’exercice d’activités bancaires est interdit aux personnes physiques. Elle doit ensuite disposer d’un capital minimum libéré fixé par la Banque centrale du Congo. Ce capital minimum est fixé aujourd’hui à 5.000.000 Usd.
Durant leurs activités, les banques agréées doivent en permanence présenter un actif net (fonds propres prudentiels) au moins égal au capital minimum réglementaire ou en adéquation à leur profil des risques. Tout comme les dirigeants, les actionnaires de la banque ne doivent pas être frappés de l’interdiction professionnelle prévue à l’article 15 de la loi bancaire.
Au-delà de ces critères, l’agrément reste subordonné à l’appréciation des caractéristiques du projet présenté. Aussi, pendant l’instruction du dossier d’agrément, la Banque centrale est chargée de : vérifier l’adéquation de la forme juridique de l’entreprise à l’activité de l’entreprise requérante ; apprécier le plan d’affaires, les moyens techniques, humains et informationnels que comptent mettre en œuvre les promoteurs ainsi que la qualité des apporteurs des capitaux, le cas échéant, de leurs garants ; s’assurer que l’entreprise va disposer des dirigeants revêtus de l’honorabilité nécessaire et de l’expérience adéquate à leurs fonctions ; évaluer l’aptitude du futur établissement bancaire à réaliser ses objectifs de développement dans les conditions compatibles avec le bon fonctionnement du système bancaire.
Toujours, dans le rang des critères auxquels tout requérant devra se soumettre, la Banque centrale veille aussi à ce que toute modification significative apportée aux principaux éléments qui ont été pris en compte lors de l’agrément doit être soumise à l’autorisation préalable de la BCC. De même aussi, lorsqu’un établissement de crédit agréé dans un pays étranger souhaite implanter une filiale en RDC, la Banque centrale consulte les autorités de supervision du pays d’origine de cet établissement de crédit en vue de s’assurer de sa crédibilité financière à soutenir sa filiale et de l’honorabilité des dirigeants notamment en rapport avec le blanchiment des capitaux et le crime organisé.
Une fois agréé, l’établissement bancaire doit respecter certaines règles dans l’exercice de ses activités. Outre les conditions relatives aux opérations, à la comptabilité et aux normes prudentielles qui sont exposées dans les différentes Instructions édictées par la Banque centrale, d’autres règles touchant à l’organisation de l’établissement lui-même ou de l’ensemble de la profession sont précisées et doivent être respectées.
Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005
Usage strictement personnel.
L’utilisateur du site reconnaît avoir pris connaissance de la licence de droits d’usage, en accepter et en respecter les dispositions.
Pris sur "kabila doit partir, moi aussi je me posai la question sur le pourquoi de toutes ces banques quand il y a d'autres priorités.
mongo elombe
Re: La page Economie et Finances
Confirmation de l’ambassadeur Wu Zexian
Les contrats chinois en phase de croisière
Par Le Potentiel
Faisant la part de choses, Wu Zexian a notamment épinglé, dans le cadre de l’aide au développement non remboursable, la réhabilitation du tronçon routier Bukavu-aéroport de Kavumu (35 km), dans la province du Sud-Kivu et dont les travaux sont terminés ainsi que celle de quelques écoles à Kinshasa et à Kisangani, dans la Province Orientale.
Il en est de même du prolongement du câble à fibre optique de Kinshasa à Kasumbalese, qui permettra d’avoir des communications par satellite fiables et tant d’autres projets prévus dans cette forme de coopération qui sont en discussion en vue de réunir les conditions fiables pour leur réalisation.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=101012&id_edition=5087
lino
Re: La page Economie et Finances
Le FMI conditionne la 2ème revue du PEG 2 à l’« accélération » d’une série de réformes
Après avoir dressé du 6 au 16 septembre 2010 un bilan des progrès enregistrés par la RDC et débattu des politiques économiques dans le cadre de la 2ème revue du PEG 2, les experts du département Afrique du FMI conditionnent la conclusion de cette revue à l’accélération au niveau du gouvernement d’une série de réformes, dont l’amélioration du climat des affaires, particulièrement dans les industries extractives.
Toujours est-il qu’après avoir salué les performances réalisées par le gouvernement depuis la mise en œuvre en décembre 2009 du PEG 2, la mission a fait remarquer que « pour la période à venir, les grandes lignes des politiques économiques doivent être maintenues ».
Dans la poursuite de la mise en œuvre du PEG 2, les services du FMI se sont dit « prêts » à « appuyer l’achèvement de la deuxième revue programmée pour la fin décembre 2010 pour autant que les résultats continuent d’être satisfaisants et qu’il existe un accord sur les politiques et réformes à venir ».
Selon le FMI, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel devrait être d’environ 6 % pour 2010. L’inflation se situe actuellement à 7½ %, soit de « meilleurs niveaux » que l’an dernier.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=101012&id_edition=5087
lino
Re: La page Economie et Finances
Rodney
lino a écrit:Le FMI conditionne la 2ème revue du PEG 2 à l’« accélération » d’une série de réformes
Après avoir dressé du 6 au 16 septembre 2010 un bilan des progrès enregistrés par la RDC et débattu des politiques économiques dans le cadre de la 2ème revue du PEG 2, les experts du département Afrique du FMI conditionnent la conclusion de cette revue à l’accélération au niveau du gouvernement d’une série de réformes, dont l’amélioration du climat des affaires, particulièrement dans les industries extractives.
Toujours est-il qu’après avoir salué les performances réalisées par le gouvernement depuis la mise en œuvre en décembre 2009 du PEG 2, la mission a fait remarquer que « pour la période à venir, les grandes lignes des politiques économiques doivent être maintenues ».
Dans la poursuite de la mise en œuvre du PEG 2, les services du FMI se sont dit « prêts » à « appuyer l’achèvement de la deuxième revue programmée pour la fin décembre 2010 pour autant que les résultats continuent d’être satisfaisants et qu’il existe un accord sur les politiques et réformes à venir ».
Selon le FMI, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel devrait être d’environ 6 % pour 2010. L’inflation se situe actuellement à 7½ %, soit de « meilleurs niveaux » que l’an dernier.
http://www.lepotentiel.com/afficher_article.php?id_article=101012&id_edition=5087
taty
Re: La page Economie et Finances
CONGO RDC: les cambistes, maîtres des taux de change dans la rue
lino
Re: La page Economie et Finances
.Investisseurs américains en RDC:
logement social,,aéroport,hôpitaux,central hydroélectrique,etc..
logement social,,aéroport,hôpitaux,central hydroélectrique,etc..
lino
Re: La page Economie et Finances
Investisseurs italiens en RDC:
Exploitation du pétrole et du gaz méthane du lac kivu
Exploitation du pétrole et du gaz méthane du lac kivu
lino
Re: La page Economie et Finances
Des investissements bidons, qui ne rapportent pas un sou au trésor public. Ça va droit dans les comptes à l'étranger. On signe, on coupe des rubans, on fait des pelletées de terre pour un maigre budget de 7 milliards, dont encore une fois près de la moitié provient de l'aide étrangère. Pendant ce temps, au Congo-Brazza, le budget pour le prochain exercice est d'un peu plus de 6 milliards
Tsippora
Re: La page Economie et Finances
http://radiookapi.net/politique/2010/12/22/obama-exlut-la-rdcde-la-liste-des-partenaires-commerciaux-des-usa-lambert-mende-reagit/
Obama exlut la RDC de la liste des partenaires commerciaux des USA, Lambert Mende réagit
Obama exlut la RDC de la liste des partenaires commerciaux des USA, Lambert Mende réagit
Admin- Admin
Re: La page Economie et Finances
Dans le même registre, Lambert Mende a désapprouvé l’attitude de l’ambassadeur français aux droits de l’homme qui a qualifié de catastrophique la situation en RDC en cette matière.
Donc pour lui, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Missya
Re: La page Economie et Finances
LA BCC NORD-KIVU PRÉPARE L’ARRIVÉE DES NOUVELLES COUPURES
LA DIRECTION PROVINCIALE DE LA BCC VIENT DE BRULER 1MILLIARD,194 MILLIONS,190 MILLES FRANCS CONGOLAIS.CETTE INCINERATION EST LE DEBUT DE LA CAMPAGNE DE PREPARATION D'ACCUEIL DES NOUVEAUX BILLETS A VALEUR FACIALE ADAPTEE DE 1000,5000 ET 10.000FC.
LA DIRECTION PROVINCIALE DE LA BCC VIENT DE BRULER 1MILLIARD,194 MILLIONS,190 MILLES FRANCS CONGOLAIS.CETTE INCINERATION EST LE DEBUT DE LA CAMPAGNE DE PREPARATION D'ACCUEIL DES NOUVEAUX BILLETS A VALEUR FACIALE ADAPTEE DE 1000,5000 ET 10.000FC.
lino
Re: La page Economie et Finances
Résilience d’un Géant Africain
Accélérer la Croissance et Promouvoir l’Emploi
en République Démocratique du Congo
La Banque Internationale pour
la Reconstruction et le Développement /
La Banque mondiale, 2012
http://siteresources.worldbank.org/INTCONGODEMOCRATIC/Resources/resilience-d-un-geant-africain_volume-i_contexte-historique-et-macroeconomique.pdf
lino
Re: La page Economie et Finances
La RDC est au plus bas dans le classement « Doing Business » de la Banque mondiale. Kinshasa organise cette semaine ses « Assises sur l’amélioration du climat des affaires » ...................
La RDC est au plus bas dans le classement « Doing Business » de la Banque mondiale. Kinshasa organise cette semaine ses « Assises sur l’amélioration du climat des affaires » pour tenter de redresser la barre.
Mais le monde des affaires est sceptique sur la capacité du gouvernement à faire reculer la corruption et le racket d’entreprises. Une lueur d’espoir existe pourtant : elle s’appelle « Ohada ».
Les assises sur l’amélioration du climat des affaires se tiennent de lundi à mercredi à Kinshasa. Alors que la corruption ne recule pas et que le risque politique augmente, le cœur n’y est pas.
FREDERIC ROHART
Le climat des affaires au Congo, c’est comme un yo-yo en bout de course : qu’il gagne quelques place dans le classement mondial ou qu’il en perde, il reste proche du plancher.
En l’espèce, la République démocratique a reculé cette année dans le classement de la Banque mondiale : elle passe de la 176e à la 178e place dans le « Doing Business » 2012, qui répertorie 183 pays. Pour tenter de redresser la barre, le ministre congolais du Plan, Célestin Kanyamihigo, a convoqué cette semaine des « Assises sur l’amélioration du climat des affaires et des investissements ». un événement de trois jours qui réunit des représentants d’entreprises bien sûr, mais également des diplomates et des fonctionnaires de la Banque mondiale. Mais les investisseurs attendent peu de cette grand-messe.
Dernière minute
« On a dû se battre pour se motiver à y aller », reconnaît Michel Losembe, président de l’Assemblée congolaise des Banques et vice-président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC). « Le secteur privé est dubitatif sur la capacité du gouvernement à faire exécuter des mesures », résume-t-il. Les organisateurs ont envoyé leur invitation une semaine avant l’événement, sans mettre en place le moindre comité de préparation.
Mais au fond, tout le monde connaît les points faibles du pays depuis longtemps : surimposition des rares sociétés formelles, corruption, incompétence des administrations, etc. Michel Losembe ajoute tout de même un couplet à la litanie : « L’Etat [qui contrôle les plus grandes entreprises du pays] paie de moins en moins ses factures », constate le banquier – ce qui affaiblit encore un secteur privé déjà exsangue. « On est fatigués, avoue-t-il. On a l’impression d’être Don Quichotte contre les moulins à vent ».
Philippe Croonenberghs, CEO de la société immobilière Texaf - active en RDC mais cotée à Bruxelles – le constate aussi : « je n’ai jamais vu le climat aussi négatif qu’aujourd’hui. En ce moment, c’est vraiment n’importe quoi », tranche-t-il, prenant à témoin une filiale indirecte de Texaf qui s’est vue réclamer un impôt dix fois supérieur à son chiffre d’affaires. « Tout se règle, mais ils ont failli mettre la clé sous le paillasson !».
Un phare dans la nuit
Jérôme Roux, l’attaché économique et commercial de la Belgique à Kinshasa, insiste sur l’immensité du pays et la diversité des situations : des (petites) success stories, il y en a jusque dans les Kivus. Mais l’attaché constate aussi la détérioration du climat : « Les élections ont créé une impression de division de la société congolaise, et la légitimité du Président est remise en cause – notamment par des défections au Kivu et au Kassaï. L’incertitude, ça n’est pas bon pour les affaires. » Jérôme Roux souligne néanmoins un point positif : en septembre, la RDC deviendra officiellement membre de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada). « Cela permettra à un entrepreneur qui a un problème avec un tribunal congolais de faire appel devant une juridiction internationale. Ça rendra les choses moins arbitraires.» Un phare dans la nuit ? De son côté, Michel Losembe tempère déjà : « L’Ohada va sans doute aider les tout gros dossiers, les entreprises qui sont capables d’envoyer un avocat à Abidjan [où siège la Cour commune de Justice et d’Arbitrage]. » Le classement Doing Business 2013 dira si l’Ohada suffit à sortir le Congo du cercle vicieux.
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http://www.afriqueredaction.com/article-la-rdc-est-au-plus-bas-dans-le-classement-doing-business-de-la-banque-mondiale-kinshasa-organi-109780088.html
Mathilde
Re: La page Economie et Finances
Nestlé: Une usine de fabrication des produits culinaires en RD Congo
Investissement - Dans le contexte de la RDC où l'industrialisation et la création d'emplois constituent des piliers importants de la relance de l'économie nationale, Nestlé Congo vient d'ouvrir, à Kinshasa, une usine de fabrication des produits culinaires de la marque MAGGI. L'investissement a coûté 15 millions de francs suisses. Une nouvelle industrie a vu le jour en République démocratique du Congo. En effet, Nestlé Congo Sprl, une filiale de Nestlé S.A, a procédé, le mercredi 26 septembre 2012, à l'inauguration de son usine de fabrication des produits culinaires de la marque MAGGI, située dans le quartier Kingabwa, commune de Limete.
Avec une capacité de 7 000 tonnes de produits par an, l'usine de Kingabwa présente plusieurs atouts. Outre la création de 65 emplois au démarrage, la production locale entraîne aussi des opportunités commerciales diverses.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=37424:nestle-une-usine-de-fabrication-des-produits-culinaires-en-rd-congo&catid=45:other
Investissement - Dans le contexte de la RDC où l'industrialisation et la création d'emplois constituent des piliers importants de la relance de l'économie nationale, Nestlé Congo vient d'ouvrir, à Kinshasa, une usine de fabrication des produits culinaires de la marque MAGGI. L'investissement a coûté 15 millions de francs suisses. Une nouvelle industrie a vu le jour en République démocratique du Congo. En effet, Nestlé Congo Sprl, une filiale de Nestlé S.A, a procédé, le mercredi 26 septembre 2012, à l'inauguration de son usine de fabrication des produits culinaires de la marque MAGGI, située dans le quartier Kingabwa, commune de Limete.
Avec une capacité de 7 000 tonnes de produits par an, l'usine de Kingabwa présente plusieurs atouts. Outre la création de 65 emplois au démarrage, la production locale entraîne aussi des opportunités commerciales diverses.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=37424:nestle-une-usine-de-fabrication-des-produits-culinaires-en-rd-congo&catid=45:other
lino
Re: La page Economie et Finances
RDC: nette croissance
La croissance économique de la République démocratique du Congo devrait atteindre 8,2% en 2013, selon le Fonds monétaire international, après une croissance attendue de 7,2% en 2012.
http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/09/120928_rdc_croissance.shtml
lino
Re: La page Economie et Finances
Lino,
Beau comme article de la part du publisher.
Trouve, cependant, son avant-dernier paragraphe cite ci-bas interessant et concluant:
“L’ORGANISATION A AVERTIT EGALEMENT DES RISQUES D’UNE HAUSSE DE L’ENDETTEMENT, QUI POURRAIT A NOUVEAU POUSSER LA DETTE DU PAYS A UN NIVEAU INGERABLE.”
On vous donne pour vous enfoncer dans le trou; ainsi vous restez esclave economique a perpetuite. Je m’explique:
Voici $150m a investir. Vous produisez 10,000T de cuivre dont la purete est de 40%. Comme le stock market indique $3.75, vous avez ainsi $15m qui entrent, soient 10% du CE. A cela, on ajoute le cout de production qui s’eleve a 60%. Les interets de la dette sont pas a minimiser. Finalement, c’est 2% net que vous realisez, et ceci cloture la premiere annee de vos activites.
Toutefois, il y a pas raffinerie au Congo. Les 60% de production qui etaient juges comme dechets a l’exportation, par la fameuse CEEC du Congo, le sont pour le produit declare, le cuivre. Et pourtant, leurs 99% donnent a l’importateur du cobalt, tin, zinc, platinum, palladium, etc. que le congolais n’a pas pu detecter faute d’equiment approprie ou juste par complicite de l’autorite ou du producteur qui investit hors du Congo avec le benefice qu’il fait dessus, de cette facon.
Au bout de 10 ans, on a pas paye la dette qu’on avait pense faire sur base de $15m par an, sans faire tous les calculs necessaires. Ajouter a cela ‘depreciation’.
Qui a tire profit? L’investisseur/importateur ou producteur/le Congo?
Voila ce que les journalistes et analystes disent pas, car ils sont pas payes pour ca. Ainsi, les gens signent des contrats et s’engagent par emotion et finissent par enrichir quelqu’un d’autre.
La croissance economique s’explique sur terrain, dans la vie d’un peuple. La Chine en est une preuve tangible. Les autres pays d’Asie en sont une autre; par rapport au pauvre Congo. Le FMI et tous ceux qui ecrivent ici savent bien qu’il faut dire a celui qui est ‘ugly’ qu’il est beau pour lui soutirer ce qu’il a dans sa poche.
Nous parlerons de la croissance economique avec ces investissements que quand le Congo conserverait le controle total de la production de ses minerais, le fait la Chine: production, transformation, echange, re-investissement.
Qu’en penses-tu?
Beau comme article de la part du publisher.
Trouve, cependant, son avant-dernier paragraphe cite ci-bas interessant et concluant:
“L’ORGANISATION A AVERTIT EGALEMENT DES RISQUES D’UNE HAUSSE DE L’ENDETTEMENT, QUI POURRAIT A NOUVEAU POUSSER LA DETTE DU PAYS A UN NIVEAU INGERABLE.”
On vous donne pour vous enfoncer dans le trou; ainsi vous restez esclave economique a perpetuite. Je m’explique:
Voici $150m a investir. Vous produisez 10,000T de cuivre dont la purete est de 40%. Comme le stock market indique $3.75, vous avez ainsi $15m qui entrent, soient 10% du CE. A cela, on ajoute le cout de production qui s’eleve a 60%. Les interets de la dette sont pas a minimiser. Finalement, c’est 2% net que vous realisez, et ceci cloture la premiere annee de vos activites.
Toutefois, il y a pas raffinerie au Congo. Les 60% de production qui etaient juges comme dechets a l’exportation, par la fameuse CEEC du Congo, le sont pour le produit declare, le cuivre. Et pourtant, leurs 99% donnent a l’importateur du cobalt, tin, zinc, platinum, palladium, etc. que le congolais n’a pas pu detecter faute d’equiment approprie ou juste par complicite de l’autorite ou du producteur qui investit hors du Congo avec le benefice qu’il fait dessus, de cette facon.
Au bout de 10 ans, on a pas paye la dette qu’on avait pense faire sur base de $15m par an, sans faire tous les calculs necessaires. Ajouter a cela ‘depreciation’.
Qui a tire profit? L’investisseur/importateur ou producteur/le Congo?
Voila ce que les journalistes et analystes disent pas, car ils sont pas payes pour ca. Ainsi, les gens signent des contrats et s’engagent par emotion et finissent par enrichir quelqu’un d’autre.
La croissance economique s’explique sur terrain, dans la vie d’un peuple. La Chine en est une preuve tangible. Les autres pays d’Asie en sont une autre; par rapport au pauvre Congo. Le FMI et tous ceux qui ecrivent ici savent bien qu’il faut dire a celui qui est ‘ugly’ qu’il est beau pour lui soutirer ce qu’il a dans sa poche.
Nous parlerons de la croissance economique avec ces investissements que quand le Congo conserverait le controle total de la production de ses minerais, le fait la Chine: production, transformation, echange, re-investissement.
Qu’en penses-tu?
Invité- Invité
Re: La page Economie et Finances
Roundy a écrit:Lino,
Beau comme article de la part du publisher.
Trouve, cependant, son avant-dernier paragraphe cite ci-bas interessant et concluant:
“L’ORGANISATION A AVERTIT EGALEMENT DES RISQUES D’UNE HAUSSE DE L’ENDETTEMENT, QUI POURRAIT A NOUVEAU POUSSER LA DETTE DU PAYS A UN NIVEAU INGERABLE.”
On vous donne pour vous enfoncer dans le trou; ainsi vous restez esclave economique a perpetuite. Je m’explique:
Voici $150m a investir. Vous produisez 10,000T de cuivre dont la purete est de 40%. Comme le stock market indique $3.75, vous avez ainsi $15m qui entrent, soient 10% du CE. A cela, on ajoute le cout de production qui s’eleve a 60%. Les interets de la dette sont pas a minimiser. Finalement, c’est 2% net que vous realisez, et ceci cloture la premiere annee de vos activites.
Toutefois, il y a pas raffinerie au Congo. Les 60% de production qui etaient juges comme dechets a l’exportation, par la fameuse CEEC du Congo, le sont pour le produit declare, le cuivre. Et pourtant, leurs 99% donnent a l’importateur du cobalt, tin, zinc, platinum, palladium, etc. que le congolais n’a pas pu detecter faute d’equiment approprie ou juste par complicite de l’autorite ou du producteur qui investit hors du Congo avec le benefice qu’il fait dessus, de cette facon.
Au bout de 10 ans, on a pas paye la dette qu’on avait pense faire sur base de $15m par an, sans faire tous les calculs necessaires. Ajouter a cela ‘depreciation’.
Qui a tire profit? L’investisseur/importateur ou producteur/le Congo?
Voila ce que les journalistes et analystes disent pas, car ils sont pas payes pour ca. Ainsi, les gens signent des contrats et s’engagent par emotion et finissent par enrichir quelqu’un d’autre.
La croissance economique s’explique sur terrain, dans la vie d’un peuple. La Chine en est une preuve tangible. Les autres pays d’Asie en sont une autre; par rapport au pauvre Congo. Le FMI et tous ceux qui ecrivent ici savent bien qu’il faut dire a celui qui est ‘ugly’ qu’il est beau pour lui soutirer ce qu’il a dans sa poche.
Nous parlerons de la croissance economique avec ces investissements que quand le Congo conserverait le controle total de la production de ses minerais, le fait la Chine: production, transformation, echange, re-investissement.
Qu’en penses-tu?
Roundy,
Il faut souligner que si la RDC s'est lourdement endetté dans le passé,c’était surtout avec la complicité et l'ignorance des nos dirigeants.
Mobutu a refusé de faire construire l'usine de raffinage du cuivre en RDC pour soutenir l’économie Belge,il avait besoin de leurs soutiens.
De même la sidérurgie de Maluku aurais dû être un outil qui allait propulser la RDC dans l'age des métaux mais cela fût de l'arnaque,un projet mal étudié et qui a lourdement endetté le pays.
Pour parvenir à maitriser toute la transformation des nos richesses en produits fini,il faut qu'il y ai un débat clair au niveau du parlement pour ne pas signer n'importe quoi .
Chaque projet doit être étudié avec des experts indépendants (pour éviter la corruption) sur sa faisabilité et sa rentabilité,ainsi on évitera de répéter les erreurs de la sidérurgie de Maluku.
La RDC doit surtout s'inspirer de la Chilie avec sa CODELCO(mines,fonderies,raffineries):
Codelco (nom complet en espagnol: Corporación Nacional del Cobre, Chile) est une entreprise détenue à 100 % par l'État chilien. C'est le plus grand producteur de cuivre au monde avec des réserves pour 200 ans. Codelco produit 21 % du volume annuel mondial de minerai. Une étude récente de la banque américaine Goldman Sachs en janvier 2006 a estimé la valeur de l'entreprise entre 24,5 et 27,5 milliards de dollars US. Le produit principal de Codelco est le cuivre raffiné sous la forme de cathodes de cuivre dont la pureté est supérieure à 99,99 %.
L'histoire de Codelco commence avec la loi 11828 du 5 mai 1955 qui crée le « Département du cuivre » (Departamento del Cobre) du gouvernement chilien, présidé par Carlos Ibáñez del Campo.
Pendant le mandat du Président Eduardo Frei Montalva, le Congrès promulgua la loi 16425, le 25 janvier 1966, et transforma le Département du cuivre en « Compagnie du cuivre du Chili » (Codelco).
Avec la réforme institutionnelle, le 11 juillet 1971, sous le gouvernement du président Salvador Allende, la propriété de toutes les mines de cuivre du pays fut transférée à Codelco. La création de la Corporación Nacional del Cobre de Chile, son nom actuel, a été formalisée par décret le 1er avril 1976, sous le régime de Pinochet.
Suite à la hausse importante des cours des matières premières - et notamment des cours du cuivre - observée les dernières années, Codelco a réalisé des profits records atteignant 9,2 milliards de dollars US en 2005, en hausse de 88,8 % par rapport à l'année précédente1. De ce fait, le Chili disposait de réserves financières accrues et devenues importantes.
lino
Re: La page Economie et Finances
La Bralima a inauguré sa 5ème ligne de soutirage de la brasserie de Kinshasa
lino
Re: La page Economie et Finances
Lino,
Afin de bien soutenir votre these selon laquelle Mobutu avait (pas aurait) opte pour le soutien de son pouvoir plutot que faire fonctionner une refinery de cuivre, quels elements etaient reunis pour la reussite de celle-ci?
Aussi, si vous maitrisez le dossier de la siderurgie de Maluku, que vous etes a l'aise de la citer ici, pourriez-vous nous en etaler le fonctionnement prevu et sa rentabilite estimee, tenant compte de la consommation de sa production, car il suffit pas de produire mais il faut mieux plutot savoir contourner la concurrence at the discharge point?
Afin de bien soutenir votre these selon laquelle Mobutu avait (pas aurait) opte pour le soutien de son pouvoir plutot que faire fonctionner une refinery de cuivre, quels elements etaient reunis pour la reussite de celle-ci?
Aussi, si vous maitrisez le dossier de la siderurgie de Maluku, que vous etes a l'aise de la citer ici, pourriez-vous nous en etaler le fonctionnement prevu et sa rentabilite estimee, tenant compte de la consommation de sa production, car il suffit pas de produire mais il faut mieux plutot savoir contourner la concurrence at the discharge point?
Invité- Invité
Re: La page Economie et Finances
Roundy a écrit:Lino,
Afin de bien soutenir votre these selon laquelle Mobutu avait (pas aurait) opte pour le soutien de son pouvoir plutot que faire fonctionner une refinery de cuivre, quels elements etaient reunis pour la reussite de celle-ci?
Aussi, si vous maitrisez le dossier de la siderurgie de Maluku, que vous etes a l'aise de la citer ici, pourriez-vous nous en etaler le fonctionnement prevu et sa rentabilite estimee, tenant compte de la consommation de sa production, car il suffit pas de produire mais il faut mieux plutot savoir contourner la concurrence at the discharge point?
Mobutu avait toutes les clés en mains,il n'avait qu'à demander un crédit auprès des bailleurs de fond (il n y avait pas de crise économique) en exposant que son pays détenait des réserves de cuivre et que la raffinerie allait apporter un plus-valus aux exportations;Donc le remboursement du crédit n’allait pas poser des problèmes en théorie .
-Il y a un dossier sur le Sidérurgie de maluku,le lien a été supprimé:
. La Sidérurgie de MALUKU
Nous sommes reçus par le directeur du personnel et de l’organisation dans la salle de conférence du bâtiment administratif. Une grande carte en relief de l’usine trône sur des sièges des années 1970, montrant l’imagination des promoteurs du site; dans cette utopie de plastique, une immense cité ouvrière recouvrait la colline surplombant le fleuve, tandis qu’un port permettait d’acheminer la mitraille et d’expédier les produits finis vers l’intérieur du pays, Kinshasa,le monde entier… Seule une partie de ce rêve sera réalisée. Le réveil sera plus brutal que les scènes d’action d’Inception.
Inaugurée en 1974, la sidérurgie possédait deux grandes usines, l’une de laminage à froid, pour transformer le métal en produits d’utilisation courante, type tôle, et l’une à chaud, qui permettait, d’une part, de transformer la mitraille en billettes, via un immense four et un système de coulée continue pour en permettre la solidification rapide, et de laminer ces dernières pour produire des barres et autres profilés utiles pour la construction.
Dans le cas de l’usine de Maluku, ce qu’il faut retenir, c’est qu’elle ne fonctionne plus qu’alternativement depuis le début des années 1980 (1) date à laquelle l’entreprise fut zaïrianisée; aujourd’hui, ce sont apparemment les importations qui subviennent aux besoins de la RDC en matière d’acier et de matériaux de construction.
D’après les chiffres transmis par les médias, en quinze années d’activité, l’usine à chaud aurait produit moins de 0,05% de sa capacité théorique totale! (2) Or, d’après les explications que nous avons reçues lors de notre visite, l’appareil de production de l’usine est encore ‘à la page’; l’alimentation électrique abondante nécessaire à la mise en service des fours et des machines est directement fournie par le barrage d’Inga; nous avons pu constater que les machines-outils sont encore très bien entretenues malgré le dénuement dans lequel vivent les techniciens
L’usine à froid a stoppé son activité en 1976, soit deux ans après sa mise en service; l’usine à chaud voit quant à elle son activité relancée sur de courtes périodes, sa dernière mise en service datant de 2008-.
Sur ses trois ans d’activité, l’usine à froid ne produisit qu’un peu plus de 0,02% de sa capacité de production théorique totale.
Il faut dire que l’usine n’a jamais pu fonctionner à plein régime faute d’investissements -et de matière première?
lino
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