L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
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Tonton Ricos
Afizz
Tsippora
Hiro-Hito
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L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
La RDC, se prepare t-elle?
http://www.nation.co.ke/business/news/-/1006/542074/-/j180rtz/-/
http://www.nation.co.ke/business/news/-/1006/542074/-/j180rtz/-/
Hiro-Hito- Admin
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Je pense que c'est une excellente idee. Nos economies chancellantes n'ont pas besoin de barrieres artificielles! D'ailleurs le franc congolais est a parite avec le CFA depuis un bon moment, par exemple.
Hiro-Hito a écrit:La RDC, se prepare t-elle?
http://www.nation.co.ke/business/news/-/1006/542074/-/j180rtz/-/
Tsippora
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Dans un monde parfait, cela serait l'idéal! Mais je ne vois pas trop comment cela serait possible quand on voit la disparité des "économies" en Afrique. 2021 ou 2018????
Afizz
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Là,c'est mettre la charrue avant le boeuf.Les Européens,avant d'arrivée à la monnaie unique,avaient mis en place plusieurs processus qui au final avait permis son l'instauration ,sans aucune complication.
Le premièr de préalable,c'est la démocratie,chose qui est loin d'etre acquis dans la plupart des pays Africains.Ensuite,il y a eu l'harmonisation des systèmes douanièrs de tous les pays et plus tard,la liberalisation du commerce entre les pays membres de l'union Européenne.
Lorsque l'on connait comment fonctionne la plupart des économies Africaines,je ne vois pas comment ils pourront mettre en place,les instruments de controle comme en Europe où il y a la limitation par exemple du deficit bugdetaire à 3% du produit interieur brut de chaque pays et cela sous le controle de la banque centrale Européenne,qui a autorité sur les banques centrales de chaque pays membres,cela pour assurer la stabilité de la monnaie unique sur les marchés de change.
Alors qu'en Afrique,les outils statistiques sont aléatoires et le recours à la planche à billet est monnaie courante dans le financement des deficits bugdetaires.
Le Franc CFA,s'il existe jusqu'au aujourd'hui,c'est grace à la France qui dès son instauration,avait indexé sa valeur au Franc Français.D'ailleurs,avec l'instauration de la monnaie unique en Europe,les fonctionnaires de la banque centrale Européenne,voulaient que la France met fin à cette politique,qui ne l'oublions pas a un coup pour les finances publiques du pays.
Esperons qu'un jour,tous les donnés serons reunis pour arrivée à cette monnaie unique,qui pourra rapprocher un peu plus les Africains et nous mettre sur la voie du developpement.
Le premièr de préalable,c'est la démocratie,chose qui est loin d'etre acquis dans la plupart des pays Africains.Ensuite,il y a eu l'harmonisation des systèmes douanièrs de tous les pays et plus tard,la liberalisation du commerce entre les pays membres de l'union Européenne.
Lorsque l'on connait comment fonctionne la plupart des économies Africaines,je ne vois pas comment ils pourront mettre en place,les instruments de controle comme en Europe où il y a la limitation par exemple du deficit bugdetaire à 3% du produit interieur brut de chaque pays et cela sous le controle de la banque centrale Européenne,qui a autorité sur les banques centrales de chaque pays membres,cela pour assurer la stabilité de la monnaie unique sur les marchés de change.
Alors qu'en Afrique,les outils statistiques sont aléatoires et le recours à la planche à billet est monnaie courante dans le financement des deficits bugdetaires.
Le Franc CFA,s'il existe jusqu'au aujourd'hui,c'est grace à la France qui dès son instauration,avait indexé sa valeur au Franc Français.D'ailleurs,avec l'instauration de la monnaie unique en Europe,les fonctionnaires de la banque centrale Européenne,voulaient que la France met fin à cette politique,qui ne l'oublions pas a un coup pour les finances publiques du pays.
Esperons qu'un jour,tous les donnés serons reunis pour arrivée à cette monnaie unique,qui pourra rapprocher un peu plus les Africains et nous mettre sur la voie du developpement.
Dernière édition par Tonton Ricos le 10/3/2009, 11:55 am, édité 2 fois
Tonton Ricos
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
avant de marcher on rampe, il y a des choses plus urgentes moi je crois.
mongo elombe
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Ce n'est qu'une question de temps. D'ailleurs, le franc CFA est une preuve de cette integration economique. Il s'agira d'integrer certains pays, progressivement, avec des conditions claires. L'autoroute panafricaine ouvrira les frontieres comme jamais auparavent et ca facilitera le commerce entre pays voisins. On ne peut se concentrer sur une seule chose et ne pas prendre d'initiatives dans d'autres domaines pcq soit-disant on est sous dictature. C'est maintenant qu'il faut planifier l'avenir pcq Joseph ne sera pas la eternellement. Qu'aurons-nous accomplis en attendant son depart???
Tsippora
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Tsippo,
Le franc CFA??? monnaie d'esclave bakoma na euro?? il y a comme dirait un petit problème, nous on a le franc congolais ...franc congolais ça veut dire quoi surtout le franc?
Vue certaines transactions se font en dollars a quoi sert le franc congolais puisque c'est une monnaie qui ne sort pas.
une monnaie pour toute l'Afrique pourquoi pas mais l'urgence est ailleurs en RDC.
Le franc CFA??? monnaie d'esclave bakoma na euro?? il y a comme dirait un petit problème, nous on a le franc congolais ...franc congolais ça veut dire quoi surtout le franc?
Vue certaines transactions se font en dollars a quoi sert le franc congolais puisque c'est une monnaie qui ne sort pas.
une monnaie pour toute l'Afrique pourquoi pas mais l'urgence est ailleurs en RDC.
mongo elombe
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Tsippora a écrit:Ce n'est qu'une question de temps. D'ailleurs, le franc CFA est une preuve de cette integration economique. Il s'agira d'integrer certains pays, progressivement, avec des conditions claires. L'autoroute panafricaine ouvrira les frontieres comme jamais auparavent et ca facilitera le commerce entre pays voisins. On ne peut se concentrer sur une seule chose et ne pas prendre d'initiatives dans d'autres domaines pcq soit-disant on est sous dictature. C'est maintenant qu'il faut planifier l'avenir pcq Joseph ne sera pas la eternellement. Qu'aurons-nous accomplis en attendant son depart???
L'idée n'est pas mauvaise en soi,mais il faut des économies saines pour instaurer la monnaie unique en Afrique.En plus comme le dit mongo elombe,meme dans les pays où la monnaie officielle est le Franc CFA,ils preferent maintenant faire leur transaction en Euro comme chez nous ça se fait en $.
Tu sais Tsippo,la confiance en une monnaie ne se decrete pas,comme dans toutes les économies.Aujourd'hui,on voit qu'il y a un manque de confiance des investisseurs,qui sont entrain d'annuler beaucoup des grands projets d'investissements à cause de cette confiance qui tarde à revenir malgrès les plans de relance économique de differents pays industrialisés.
Donc,ce n'est pas aujourd'hui qu'une monnaie unique Africaine aura la confiance des acteurs économiques.
Dernière édition par Tonton Ricos le 12/3/2009, 6:34 pm, édité 1 fois
Tonton Ricos
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
[color=tomato]salut
Je reponds a la question de 2(fi), on dit q la date n'est pas encore fixee, mais ca ne sera pas plus tard q 2021, mais ils vont essayer de rapprocher ca, vers 2018.
Retournons maintenant a notre sujet, Oui, avec le tps, on peut y arriver
Mais je pense q nous devons nous poser aussi des questions du genre, ql est l'interet de la monnaie unique en Afrique? Les infrastructures q nous avons, faciliteront elles le marche d'echange entre pays membres? le taux d'inflation, le deficit budgetaire, l'endettement, coe le souligne cette histoire de la monnaie unique Euro q j'aimerai qu'on lise.
Et coe Tsippora venait de le souligner, le CFA etant le preuve d'une integration, je pense q'on peut bien tirer des lecons, voir comment fonctionnent ces differents instituts d'emmission
Et coe Tonton Ricos soulignait le travail abattu par la France pour stabiliser le CFA, l'Afrique ne devra q compter sur elle mm.[color]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Union_%C3%A9conomique_et_mon%C3%A9taire_europ%C3%A9enne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc_CFA
Je reponds a la question de 2(fi), on dit q la date n'est pas encore fixee, mais ca ne sera pas plus tard q 2021, mais ils vont essayer de rapprocher ca, vers 2018.
Retournons maintenant a notre sujet, Oui, avec le tps, on peut y arriver
Mais je pense q nous devons nous poser aussi des questions du genre, ql est l'interet de la monnaie unique en Afrique? Les infrastructures q nous avons, faciliteront elles le marche d'echange entre pays membres? le taux d'inflation, le deficit budgetaire, l'endettement, coe le souligne cette histoire de la monnaie unique Euro q j'aimerai qu'on lise.
Et coe Tsippora venait de le souligner, le CFA etant le preuve d'une integration, je pense q'on peut bien tirer des lecons, voir comment fonctionnent ces differents instituts d'emmission
Et coe Tonton Ricos soulignait le travail abattu par la France pour stabiliser le CFA, l'Afrique ne devra q compter sur elle mm.[color]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Union_%C3%A9conomique_et_mon%C3%A9taire_europ%C3%A9enne
http://fr.wikipedia.org/wiki/Franc_CFA
Hiro-Hito- Admin
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
je vois la l`inspiration de Gadafi, Mbeki, Wade et Obasanjo a l`epoque. on va vers la mise en place des conditions pour preparer le debat sur les United States of Afrika. Mais, le grand problem pour moi qui puisse rendre cette monaie irrealisable dans l`espace de 15 ans, c`est la securite, la stabilite economique des pays qui vont y adherer, l`experience de la democratie, les infrastructures economiques et financieres et l`absence d`un systeme bancaire solide sur le plan ensemble. cette monaie peut commencer avec 5 a 8 pays qui remplissent ces conditions jusqu`a l`adhesion progressive des autres etats. en amerique, les USA est le motivateur actuellement du projet de la monaie unique(qui ne sera pas le US dol).
Vieux Bord
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Mukubwa RICO a grandement RAISON
Il ya une procedure á suivre..on ne saute pas vers une monaie unique..sans "démocratie", sans "banque centrale Étatique" independante, sans "transparence dans la gestion des ressources internes des États
On a toutes les raisons d´être "pessimistes" quand on observe par exemple au Congo, comment le Président peut decider un matin de "retirer le pouvoir financier" reservé au PM..sans que le Parlement ou la Cours Suprême de Justice ne puissent reagir á cette violation de la Constitution
Comment planifier une monaie unique quand le Franc CFA depend tout simplement de la France..et certains pays comme la RDC financent leurs budget avec l´aide du FMI, de la BM et l´UE
Essayons d´être réaliste..si des pays "riches" comme la Lybie ou l´Algerie, l´Angola et la RSA pouvaient commencer par payer les dettes exterieures des pays Africains, financer les budgets des États.."pauvres" et aider á harmoniser la gestion économique des États...alors, nous allons rêver d´une monaie unique..
Après tout, sans la Bundes Bank de la RFA, l´Euro n´allait jamais voir le jour ..
Sans la démocratie, on rêve de copier l´UE et l´Euro..mais sur quelles bases
Il ya une procedure á suivre..on ne saute pas vers une monaie unique..sans "démocratie", sans "banque centrale Étatique" independante, sans "transparence dans la gestion des ressources internes des États
On a toutes les raisons d´être "pessimistes" quand on observe par exemple au Congo, comment le Président peut decider un matin de "retirer le pouvoir financier" reservé au PM..sans que le Parlement ou la Cours Suprême de Justice ne puissent reagir á cette violation de la Constitution
Comment planifier une monaie unique quand le Franc CFA depend tout simplement de la France..et certains pays comme la RDC financent leurs budget avec l´aide du FMI, de la BM et l´UE
Essayons d´être réaliste..si des pays "riches" comme la Lybie ou l´Algerie, l´Angola et la RSA pouvaient commencer par payer les dettes exterieures des pays Africains, financer les budgets des États.."pauvres" et aider á harmoniser la gestion économique des États...alors, nous allons rêver d´une monaie unique..
Après tout, sans la Bundes Bank de la RFA, l´Euro n´allait jamais voir le jour ..
Sans la démocratie, on rêve de copier l´UE et l´Euro..mais sur quelles bases
GHOST
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Selon mon pt. de vu je ne vois rien de mal une monnaie unique,l'importance du comerce
donc de l'echange qui cree une situation econimique developpé c pour cela l'Europe avait
compris ce fait de proteger les personne et les bien pour favoriser le comerce aujourd'hui
bcp de leurs instituton sont assises à base de cette envie du travaille en commun pour le bien de tous.
Si ,je dis si les Africain sont intelligent comme ils le pretendent cette histoire ouvrira une porte à l'unité
de l'Afrique,promouvoir la production pour les echange commerciales avec une monnais unik en Afrique
et une protection des bien et des personne pour ma part s'est un decollage extra oridinaire pour l'economie.
nous devons travailler il y a trop d'espace de terre en Afrique c pas seulement les minerai qui ferra vivre le peuple
Africain mais le travaille, ce vouloir de manger avec la sueur de son front,surtout les dirrigent Africain c le moment
d'ouvrire les yeux sur les premiere necessité du peuple.
a+
donc de l'echange qui cree une situation econimique developpé c pour cela l'Europe avait
compris ce fait de proteger les personne et les bien pour favoriser le comerce aujourd'hui
bcp de leurs instituton sont assises à base de cette envie du travaille en commun pour le bien de tous.
Si ,je dis si les Africain sont intelligent comme ils le pretendent cette histoire ouvrira une porte à l'unité
de l'Afrique,promouvoir la production pour les echange commerciales avec une monnais unik en Afrique
et une protection des bien et des personne pour ma part s'est un decollage extra oridinaire pour l'economie.
nous devons travailler il y a trop d'espace de terre en Afrique c pas seulement les minerai qui ferra vivre le peuple
Africain mais le travaille, ce vouloir de manger avec la sueur de son front,surtout les dirrigent Africain c le moment
d'ouvrire les yeux sur les premiere necessité du peuple.
a+
Invité- Invité
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Quand on veut on peut a bas le FMI.
L’Amérique-Latine lance "la Banque du Sud" et défie le FMI (Publico)
L’Amérique Latine continue à renforcer son processus d’intégration régionale tout en construisant une alternative au système économique à tendance néolibérale, en vigueur dans les pays du Nord. La banque du Sud, dont le premier Conseil des Ministres a eu lieu le 12 juin dernier à Caracas, constitue la dernière étape de cette construction.
Crée en 2007 à l’initiative des défunts Hugo Chavez et Nestor Kirchner, ex présidents de la République Venezuela et de la République d’Argentine, la Banque du Sud cherche à collecter 20.000 millions de dollars, bien que ses actionnaires n’aient réussi à débourser que 7.000 millions : les pays qui sont à son origine, sont pour le moment l’Equateur, Paraguay, Uruguay, Brésil, Bolivie, Argentine et le Vénézuela, c’est-à-dire, les pays intégrant le MERCOSUR plus l’Equateur.
Selon Susanne Gratius, professeure des relations internationales d’Amérique Latine, « Nicolas Maduro et Elias Jaua ont repris le projet pour réaffirmer le protagonisme du Venezuela en Amérique du Sud et plus particulièrement au sein du MERCOSUR, dont la présidence pro tempore sera assumée par le Venezuela le 1er juillet.
Si d’un côté le Venezuela prend du poids, le Paraguay ne cesse pas d’en perdre, car c’était le seul des six Etats qui n’a pas été représenté lors de la première réunion ministérielle, après avoir été écarté de diverses instituons continentales suite au coup d’Etat parlementaire contre le président Fernando Lugo en juin 2012.
Impulser le développement
« Le but est la création d’un fond pour financer les travaux structurels et impulser le développement économique de nos pays sans être obligés d’en dépendre des sources traditionnelles comme en sont les organismes multilatéraux (Banque Mondiale ou Banque Interaméricaine du développement) ainsi que les conditions avec lesquelles ces banques accompagnent leurs crédits. Cela permettra aussi une certaine autonomie dans la planification des lignes stratégiques du développement sans avoir à répondre dès le début aux intérêts des entreprises transnationales qui y participent » explique le professeur d’économie, Omar de León.
« Cette position répond plus à de politiques symboliques qu’à une transformation radicale des institutions ou des relations de pouvoir » dit le professeur d’économie politique de Málaga, Alberto Montero. Ce qui confirme aussi Pablo Iglesias, professeur de sciences politiques « la création de cette banque est un pas de plus de positionnement, d’attachement souverain, de la région face à l’Europe, où la Banque Centrale (BCE) est devenue un espace des lobbies allemands ce qui a empêché aux autres pays d’exercer leur autonomie économique et mis en relief leur carence ou incapacité en matière de politique monétaire ».
Un modèle en confrontation avec le FMI
Iglesias qui conclue ainsi : "Les politiques imposées, qu’en Europe se concrétisent en la troika, appauvrissent de plus en plus les citoyens. L’alternative c’est ce que montrent pays comme le Venezuela, Bolivie mais surtout l’Equateur, qui ont amélioré tous les indicateurs économiques et sont en train de récupérer leur souveraineté - tout le contraire de ce que nous voyons en Europe - L’Amérique Latine donne l’impression de renforcer les institutions collectives pour donner plus de pouvoir aux gouvernements, ce qui est le contraire de ce qu’on voit en Europe »
Tout comme l’expliqué le professeur Montero, en faisant référence aux rajustements structurels qui se sont concrétisés avec le Consensus de Washington au début des années 1990, « le FMI et la Banque Mondiale fonctionnent comme des agents des créanciers lors de l’épisode de la dette extérieur ». Il s’agit de « ce qui a lieu actuellement en Europe, avec les mêmes politiques, les mêmes acteurs et les mêmes actes prévisibles : l’on écrase les populations pour payer la dette aux créanciers en substituant le paiement de la dette financière par la dette sociale » conclut Montero.
« Surmonter les ajustements néolibéraux du FMI était une exigence pour réinventer le continent » affirme Monedero. « C’est pour cela que eux ils grandissent et l’Union Européen coule. Il serait une bonne chose que l’Espagne, la Grèce et le Portugal intègrent la Banque du Sud.
Les Etats Unis en position de guetteur
Tout n’est pas compliment par rapport à la Banque du Sud. « Il existe des intérêts multiples pour que le projet échoue » préviens Leon, « le [principal, ndlt ] c’est la réorientation des Etats unis vers la régions, depuis l’échec du projet de construction de l’ALCA en 2005. En conséquence, Washington a proposé une stratégie basée sur le « rapprochement aux pays dont les gouvernements sont néolibéraux, en renforçant une alliance alternative à MERCOSUR et l’UNASUR », explique le professeur d’Economie d’Amérique Latine : « ces dernières deux ans il a eu un grand avancement pour la constitution rapide de l’Alliance du Pacifique (le Mexique, la Colombie, le Pérou, le Chili et le Costa Rica) des pays qui ont déjà signé des traités de libre-échange avec les Etats Unis »
« Le continent se trouve dans une position géopolitique très intéressante : Brasilia aspire à occuper une position de puissance régionale tandis que les Etats-Unis recommencent à tourner leur regard vers l’Amérique Latine de façon évidente », selon Alberto Montero, qui considère que « l’articulation de l’axe du Pacifique reflète les tensions entre le Brésil et les Etats-Unis, lesquels tentent à partir de cet axe du Pacifique de nuire le Venezuela et d’occuper la région ».
L’Alliance du Pacifique va devenir un élément clé pour le futur des relations entre les Etats-Unis et le sous-continent, même si cette alliance pourrait supposer un préjudice pour ses membres latino-américains puisqu’elle « signifie la fossilisation de leurs structures économiques en tant qu’exportateurs de matières premières et, pour autant, importateurs massifs de produits manufacturés », signale Omar de Léon. En conséquence, « ce pari, presque sans retour, favorise les grands intérêts qui dominent leurs économies nationales, mais condamnent la majorité des populations au sous-développement ».
Un futur incertain
Bien que le ministre des affaires étrangères [équatorien], Ricardo Patiño, a célébré le premier Conseil des Ministres en affirmant qu’il s’agissait d’un « acte historique dans la vie de l’Amérique du Sud et l’Amérique Latine », il reste qu’à ce jour « nous ne savons pas quand commence à fonctionner la Banque du Sud, nous explique Gratius. « Bien que trois sièges aient déjà été localisés (Caracas, La Paz et Buenos Aires), il n’a pas encore été déterminé comment se feraient les apports des associés ni l’opérativité de la banque », rajoute la professeur Omar de León.
[…]
Ce pessimisme n’a pas lieu d’être pour Pablo Iglesias, qui considère que « les mesures que sont en train de prendre les gouvernements populaires latino-américains, surtout ceux qui vont dans le sens de construire des instruments d’intégrations nationale, présentent des avancées, c’est pourquoi je pense que les choses vont bien se passer pour eux ». Alberto Montero reprends cet argument et affirme que « la géopolitique permets la conformation d’institutions qu’il était impossible d’envisager il y a quelques années et qui sont aujourd’hui viables parce qu’il y a des ressources, de al volonté et même une nécessité.
Même s’il considère que « la Banque du Sud n’atteindra jamais le niveau de ressources monétaires du FMI », le professeur Montero conclue qu’’il s’agit de commencer à articuler des institutions financières qui, depuis l’humilité et la modestie, soient une alternative face aux institutions conventionnelles. »
Daniel Fernandez
Madrid 29/06/2013
Traduction : Victoria Valdez pour Le Grand Soir.
L’Amérique-Latine lance "la Banque du Sud" et défie le FMI (Publico)
L’Amérique Latine continue à renforcer son processus d’intégration régionale tout en construisant une alternative au système économique à tendance néolibérale, en vigueur dans les pays du Nord. La banque du Sud, dont le premier Conseil des Ministres a eu lieu le 12 juin dernier à Caracas, constitue la dernière étape de cette construction.
Crée en 2007 à l’initiative des défunts Hugo Chavez et Nestor Kirchner, ex présidents de la République Venezuela et de la République d’Argentine, la Banque du Sud cherche à collecter 20.000 millions de dollars, bien que ses actionnaires n’aient réussi à débourser que 7.000 millions : les pays qui sont à son origine, sont pour le moment l’Equateur, Paraguay, Uruguay, Brésil, Bolivie, Argentine et le Vénézuela, c’est-à-dire, les pays intégrant le MERCOSUR plus l’Equateur.
Selon Susanne Gratius, professeure des relations internationales d’Amérique Latine, « Nicolas Maduro et Elias Jaua ont repris le projet pour réaffirmer le protagonisme du Venezuela en Amérique du Sud et plus particulièrement au sein du MERCOSUR, dont la présidence pro tempore sera assumée par le Venezuela le 1er juillet.
Si d’un côté le Venezuela prend du poids, le Paraguay ne cesse pas d’en perdre, car c’était le seul des six Etats qui n’a pas été représenté lors de la première réunion ministérielle, après avoir été écarté de diverses instituons continentales suite au coup d’Etat parlementaire contre le président Fernando Lugo en juin 2012.
Impulser le développement
« Le but est la création d’un fond pour financer les travaux structurels et impulser le développement économique de nos pays sans être obligés d’en dépendre des sources traditionnelles comme en sont les organismes multilatéraux (Banque Mondiale ou Banque Interaméricaine du développement) ainsi que les conditions avec lesquelles ces banques accompagnent leurs crédits. Cela permettra aussi une certaine autonomie dans la planification des lignes stratégiques du développement sans avoir à répondre dès le début aux intérêts des entreprises transnationales qui y participent » explique le professeur d’économie, Omar de León.
« Cette position répond plus à de politiques symboliques qu’à une transformation radicale des institutions ou des relations de pouvoir » dit le professeur d’économie politique de Málaga, Alberto Montero. Ce qui confirme aussi Pablo Iglesias, professeur de sciences politiques « la création de cette banque est un pas de plus de positionnement, d’attachement souverain, de la région face à l’Europe, où la Banque Centrale (BCE) est devenue un espace des lobbies allemands ce qui a empêché aux autres pays d’exercer leur autonomie économique et mis en relief leur carence ou incapacité en matière de politique monétaire ».
Un modèle en confrontation avec le FMI
Iglesias qui conclue ainsi : "Les politiques imposées, qu’en Europe se concrétisent en la troika, appauvrissent de plus en plus les citoyens. L’alternative c’est ce que montrent pays comme le Venezuela, Bolivie mais surtout l’Equateur, qui ont amélioré tous les indicateurs économiques et sont en train de récupérer leur souveraineté - tout le contraire de ce que nous voyons en Europe - L’Amérique Latine donne l’impression de renforcer les institutions collectives pour donner plus de pouvoir aux gouvernements, ce qui est le contraire de ce qu’on voit en Europe »
Tout comme l’expliqué le professeur Montero, en faisant référence aux rajustements structurels qui se sont concrétisés avec le Consensus de Washington au début des années 1990, « le FMI et la Banque Mondiale fonctionnent comme des agents des créanciers lors de l’épisode de la dette extérieur ». Il s’agit de « ce qui a lieu actuellement en Europe, avec les mêmes politiques, les mêmes acteurs et les mêmes actes prévisibles : l’on écrase les populations pour payer la dette aux créanciers en substituant le paiement de la dette financière par la dette sociale » conclut Montero.
« Surmonter les ajustements néolibéraux du FMI était une exigence pour réinventer le continent » affirme Monedero. « C’est pour cela que eux ils grandissent et l’Union Européen coule. Il serait une bonne chose que l’Espagne, la Grèce et le Portugal intègrent la Banque du Sud.
Les Etats Unis en position de guetteur
Tout n’est pas compliment par rapport à la Banque du Sud. « Il existe des intérêts multiples pour que le projet échoue » préviens Leon, « le [principal, ndlt ] c’est la réorientation des Etats unis vers la régions, depuis l’échec du projet de construction de l’ALCA en 2005. En conséquence, Washington a proposé une stratégie basée sur le « rapprochement aux pays dont les gouvernements sont néolibéraux, en renforçant une alliance alternative à MERCOSUR et l’UNASUR », explique le professeur d’Economie d’Amérique Latine : « ces dernières deux ans il a eu un grand avancement pour la constitution rapide de l’Alliance du Pacifique (le Mexique, la Colombie, le Pérou, le Chili et le Costa Rica) des pays qui ont déjà signé des traités de libre-échange avec les Etats Unis »
« Le continent se trouve dans une position géopolitique très intéressante : Brasilia aspire à occuper une position de puissance régionale tandis que les Etats-Unis recommencent à tourner leur regard vers l’Amérique Latine de façon évidente », selon Alberto Montero, qui considère que « l’articulation de l’axe du Pacifique reflète les tensions entre le Brésil et les Etats-Unis, lesquels tentent à partir de cet axe du Pacifique de nuire le Venezuela et d’occuper la région ».
L’Alliance du Pacifique va devenir un élément clé pour le futur des relations entre les Etats-Unis et le sous-continent, même si cette alliance pourrait supposer un préjudice pour ses membres latino-américains puisqu’elle « signifie la fossilisation de leurs structures économiques en tant qu’exportateurs de matières premières et, pour autant, importateurs massifs de produits manufacturés », signale Omar de Léon. En conséquence, « ce pari, presque sans retour, favorise les grands intérêts qui dominent leurs économies nationales, mais condamnent la majorité des populations au sous-développement ».
Un futur incertain
Bien que le ministre des affaires étrangères [équatorien], Ricardo Patiño, a célébré le premier Conseil des Ministres en affirmant qu’il s’agissait d’un « acte historique dans la vie de l’Amérique du Sud et l’Amérique Latine », il reste qu’à ce jour « nous ne savons pas quand commence à fonctionner la Banque du Sud, nous explique Gratius. « Bien que trois sièges aient déjà été localisés (Caracas, La Paz et Buenos Aires), il n’a pas encore été déterminé comment se feraient les apports des associés ni l’opérativité de la banque », rajoute la professeur Omar de León.
[…]
Ce pessimisme n’a pas lieu d’être pour Pablo Iglesias, qui considère que « les mesures que sont en train de prendre les gouvernements populaires latino-américains, surtout ceux qui vont dans le sens de construire des instruments d’intégrations nationale, présentent des avancées, c’est pourquoi je pense que les choses vont bien se passer pour eux ». Alberto Montero reprends cet argument et affirme que « la géopolitique permets la conformation d’institutions qu’il était impossible d’envisager il y a quelques années et qui sont aujourd’hui viables parce qu’il y a des ressources, de al volonté et même une nécessité.
Même s’il considère que « la Banque du Sud n’atteindra jamais le niveau de ressources monétaires du FMI », le professeur Montero conclue qu’’il s’agit de commencer à articuler des institutions financières qui, depuis l’humilité et la modestie, soient une alternative face aux institutions conventionnelles. »
Daniel Fernandez
Madrid 29/06/2013
Traduction : Victoria Valdez pour Le Grand Soir.
mongo elombe
Re: L'AFRIQUE VERS LA MONNAIE UNIQUE
Hello all, et bonne rentrée des classes a nos petits frères sœurs et tout ceux qui bénéficient encore du privilège.
Mauvaise idée selon moi, les écarts de gestion des pays sont trop importants entre ceux du Commonwealth et les autres. En plus avec notre monnaie à la ramasse on va juste se prendre une bonne inflation dans les pâtes (ah la baguette). La Hongrie, la rep tchèque et d'autres pays de l'est peinent encore à entrer dans l'euro, trop cher. Imaginez pour nous. C'est peut être bon pour les pays de la côte est ou du sud, ils sont plus ordonnés que nous autres centraliens.
Mauvaise idée selon moi, les écarts de gestion des pays sont trop importants entre ceux du Commonwealth et les autres. En plus avec notre monnaie à la ramasse on va juste se prendre une bonne inflation dans les pâtes (ah la baguette). La Hongrie, la rep tchèque et d'autres pays de l'est peinent encore à entrer dans l'euro, trop cher. Imaginez pour nous. C'est peut être bon pour les pays de la côte est ou du sud, ils sont plus ordonnés que nous autres centraliens.
Ice cream- Moderatrice
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