ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
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ALERTE ROUGE SUR LE BURUNDI ET LA SOUS RÉGION DE GRANDS LACS
L'EMPIRE HIMA-TUTSI SE MET PROGRESSIVEMENT EN PLACE DANS LA SOUS- REGION.
CE NOUS MALCHANCEUX KIVUTIENS QUI ALLONS ENCORE PAYER PAR NOTRE SANG DE LA BARBARIE DE CES GENS.
LES AUTRES SONT OCCUPE A DANSER DE YA MADO
PLUS DE 10 MILLES BURUNDAIS ONT DEJA TRAVERSE LA FRONTIERE ET SE TROUVENT DEJA A UVIRA, FIZI, KAMANYOLA, ET MEME BUKAVU....TANDISQU'A KINSHASA, SILENCE RADIO. VOUS ALLEZ ENCORE DIRE QU'ON NE VOUS AVEZ PAS PREVENUE...D'AUTRES MZEE KABILA L'ORGNENT DANS NOS MONTAGNES....
Le principe des vases communicants
Quant l’élite tutsi au pouvoir au Rwanda observe ce qui se passe au Burundi où le partage du pouvoir entre les deux principales ethnies est officialisé, alors qu’au Rwanda elle a rendu cette question tabou, elle est saisie d’une crainte de contagion de ce modèle qui donnerait les idées aux Hutu rwandais pour réclamer eux aussi le partage du pouvoir.
Quand l’élite tutsi du Burundi observe comment le pouvoir sans partage est exercé par les Tutsi venus d’Ouganda, elle est saisie d’une mélancolie, elle qui était des habitués du pouvoir absolu depuis la nuits des temps jusqu’à ces « foutus accords d’Arusha ». La même élite tutsi du Burundi a compris que l’élite tutsi qui règne sur le Rwanda tire sa légitimité du fait qu’il déclare être arrivée au pouvoir, non par les armes ou par un coup d’état classique, mais « pour arrêter le génocide » ! Cette élite serait donc tentée de concocter un plan pour la reconquête du Burundi. Le tout serait de parvenir à présenter cette prise du pouvoir comme une opération pour « arrêter le génocide ».
Les ingrédients
Comme au Rwanda peu avant 1994, les pièces du puzzle se mettent en place :
- La diabolisation de la section jeunesse du parti au pouvoir, les « Imbonerakure » ;
- La référence permanente aux Interahamwe du MRND, parti du président Habyarimana assassiné le 6 avril 1994 ;
- Des faux documents et des rapports mensongers envoyés au Conseil de Sécurité des Nations Unies, souvent sous anonymat, exactement comme pour le Rwanda de 1992 à 1994;
- Le relais dans la presse internationale qui prend soin de ne pas donner la version du gouvernement en place mais plutôt en prenant les accusations anonymes comme parole d’Evangile. Ce qui fut les cas pour le Rwanda en 1993 notamment en ce qui concerne le rapport d’une certaine « Commission Internationale d’enquête » qui était venue au pays pour simplement avaliser les accusations que lui avait préparées le FPR et les partis politiques internes alliés à lui ;
- Le défilé des émissaires des puissances occidentales pour soi-disant mettre en garde le régime pour des faits non vérifiés ou des intentions qui lui sont prêtées mais sans lui donner l’occasion de s’en expliquer. Au Rwanda avant son assassinat, on a vu le français Bernard Debré (janvier 1994), les belges Willy Claes (février 1994) et Léo Delcroix (mars 1994), l’américain Prudence Bushnell (mars 1994),… se relayer à Kigali pour sermonner le président Habyarimana ou pour lui dire que tout ce qui allait se produire serait de sa responsabilité, alors qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se produire.
Elément déclencheur
Au Rwanda en avril 1994, l’élément déclencheur pour que la rébellion tutsi du FPR entame sa phase finale de conquête du pouvoir sous le prétexte d’arrêter le génocide fut l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. Au Burundi, quel sera cet élément déclencheur qui donnera prétexte à l’élite tutsi de reconquérir le pouvoir mais cette fois-ci pas grâce à un coup d’Etat classique mais par une opération qui sera baptisée « arrêter le génocide » ?
Scénario
Sans être prophète de malheur ou un voyant lisant dans sa boule de cristal, l’on peut être presque sûr que le scénario répondrait au schéma suivant :
- L’élément déclencheur serait un acte tellement émotionnel ou provoquant la population hutu de façon à entraîner quelques débordements ;
- L’élite tutsi déclencherait alors les hostilités dans des actions présentées comme des réflexes d’autodéfense ;
- Des unités de l’armée rwandaise longtemps avant en alerte et prépositionnées interviendraient alors en force pour s’emparer des centres du pouvoir d’Etat du pauvre Burundi, mais sous le prétexte « d’arrêter le génocide ».
- Non seulement l’intervention du Rwanda serait approuvée par la communauté internationale, mais serait appuyée par certains pays et même l’ONU qui cette fois-ci dirait qu’elle a autorisé le Rwanda à aller « arrêter le génocide » au Burundi, se rachetant ainsi de son inaction de 1994 au même Rwanda.
Les Burundais tomberont-ils dans le piège ?
On l’a vu, tous les ingrédients sont en place pour que les Tutsi reprennent le pouvoir au Burundi et ainsi enlever cette épine dans le pied de Paul Kagame et de Museveni qui il y a peu a prétendu que toute la région des Grands Lacs était désormais sous la domination des « Hima-Tutsi ». Mais pour que le gouvernement actuel du Burundi ne tombe pas dans le piège qui est en train de lui être tendu, il devrait d’ores et déjà prendre le taureau par les cornes.
Ces faux rapports qui parviennent au Conseil de Sécurité devraient être rendus publics et décortiqués et leurs auteurs confondus, sans quoi déclarés des faux et officiellement pris comme tels. L’on se souvient des fameux Fax de la MINUAR à Kigali que le général Dallaire aurait envoyé en janvier 1994 et qui signalaient des préparatifs d’un génocide mais qui par la suite se sont révélés inexistants ou de grossiers faux. La meilleure défense étant l’attaque, pourquoi le gouvernement burundais ne mettrait-il pas aussi en garde la Communauté Internationale que si le scénario rwandais de 1994 était rejoué à Bujumbura, elle en serait responsable ? A Bon Entendeur, Salut.
Analyse de
Fidens Nzobaha
CE NOUS MALCHANCEUX KIVUTIENS QUI ALLONS ENCORE PAYER PAR NOTRE SANG DE LA BARBARIE DE CES GENS.
LES AUTRES SONT OCCUPE A DANSER DE YA MADO
PLUS DE 10 MILLES BURUNDAIS ONT DEJA TRAVERSE LA FRONTIERE ET SE TROUVENT DEJA A UVIRA, FIZI, KAMANYOLA, ET MEME BUKAVU....TANDISQU'A KINSHASA, SILENCE RADIO. VOUS ALLEZ ENCORE DIRE QU'ON NE VOUS AVEZ PAS PREVENUE...D'AUTRES MZEE KABILA L'ORGNENT DANS NOS MONTAGNES....
Le principe des vases communicants
Quant l’élite tutsi au pouvoir au Rwanda observe ce qui se passe au Burundi où le partage du pouvoir entre les deux principales ethnies est officialisé, alors qu’au Rwanda elle a rendu cette question tabou, elle est saisie d’une crainte de contagion de ce modèle qui donnerait les idées aux Hutu rwandais pour réclamer eux aussi le partage du pouvoir.
Quand l’élite tutsi du Burundi observe comment le pouvoir sans partage est exercé par les Tutsi venus d’Ouganda, elle est saisie d’une mélancolie, elle qui était des habitués du pouvoir absolu depuis la nuits des temps jusqu’à ces « foutus accords d’Arusha ». La même élite tutsi du Burundi a compris que l’élite tutsi qui règne sur le Rwanda tire sa légitimité du fait qu’il déclare être arrivée au pouvoir, non par les armes ou par un coup d’état classique, mais « pour arrêter le génocide » ! Cette élite serait donc tentée de concocter un plan pour la reconquête du Burundi. Le tout serait de parvenir à présenter cette prise du pouvoir comme une opération pour « arrêter le génocide ».
Les ingrédients
Comme au Rwanda peu avant 1994, les pièces du puzzle se mettent en place :
- La diabolisation de la section jeunesse du parti au pouvoir, les « Imbonerakure » ;
- La référence permanente aux Interahamwe du MRND, parti du président Habyarimana assassiné le 6 avril 1994 ;
- Des faux documents et des rapports mensongers envoyés au Conseil de Sécurité des Nations Unies, souvent sous anonymat, exactement comme pour le Rwanda de 1992 à 1994;
- Le relais dans la presse internationale qui prend soin de ne pas donner la version du gouvernement en place mais plutôt en prenant les accusations anonymes comme parole d’Evangile. Ce qui fut les cas pour le Rwanda en 1993 notamment en ce qui concerne le rapport d’une certaine « Commission Internationale d’enquête » qui était venue au pays pour simplement avaliser les accusations que lui avait préparées le FPR et les partis politiques internes alliés à lui ;
- Le défilé des émissaires des puissances occidentales pour soi-disant mettre en garde le régime pour des faits non vérifiés ou des intentions qui lui sont prêtées mais sans lui donner l’occasion de s’en expliquer. Au Rwanda avant son assassinat, on a vu le français Bernard Debré (janvier 1994), les belges Willy Claes (février 1994) et Léo Delcroix (mars 1994), l’américain Prudence Bushnell (mars 1994),… se relayer à Kigali pour sermonner le président Habyarimana ou pour lui dire que tout ce qui allait se produire serait de sa responsabilité, alors qu’il n’avait aucune idée de ce qui allait se produire.
Elément déclencheur
Au Rwanda en avril 1994, l’élément déclencheur pour que la rébellion tutsi du FPR entame sa phase finale de conquête du pouvoir sous le prétexte d’arrêter le génocide fut l’assassinat du président rwandais Juvénal Habyarimana et son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. Au Burundi, quel sera cet élément déclencheur qui donnera prétexte à l’élite tutsi de reconquérir le pouvoir mais cette fois-ci pas grâce à un coup d’Etat classique mais par une opération qui sera baptisée « arrêter le génocide » ?
Scénario
Sans être prophète de malheur ou un voyant lisant dans sa boule de cristal, l’on peut être presque sûr que le scénario répondrait au schéma suivant :
- L’élément déclencheur serait un acte tellement émotionnel ou provoquant la population hutu de façon à entraîner quelques débordements ;
- L’élite tutsi déclencherait alors les hostilités dans des actions présentées comme des réflexes d’autodéfense ;
- Des unités de l’armée rwandaise longtemps avant en alerte et prépositionnées interviendraient alors en force pour s’emparer des centres du pouvoir d’Etat du pauvre Burundi, mais sous le prétexte « d’arrêter le génocide ».
- Non seulement l’intervention du Rwanda serait approuvée par la communauté internationale, mais serait appuyée par certains pays et même l’ONU qui cette fois-ci dirait qu’elle a autorisé le Rwanda à aller « arrêter le génocide » au Burundi, se rachetant ainsi de son inaction de 1994 au même Rwanda.
Les Burundais tomberont-ils dans le piège ?
On l’a vu, tous les ingrédients sont en place pour que les Tutsi reprennent le pouvoir au Burundi et ainsi enlever cette épine dans le pied de Paul Kagame et de Museveni qui il y a peu a prétendu que toute la région des Grands Lacs était désormais sous la domination des « Hima-Tutsi ». Mais pour que le gouvernement actuel du Burundi ne tombe pas dans le piège qui est en train de lui être tendu, il devrait d’ores et déjà prendre le taureau par les cornes.
Ces faux rapports qui parviennent au Conseil de Sécurité devraient être rendus publics et décortiqués et leurs auteurs confondus, sans quoi déclarés des faux et officiellement pris comme tels. L’on se souvient des fameux Fax de la MINUAR à Kigali que le général Dallaire aurait envoyé en janvier 1994 et qui signalaient des préparatifs d’un génocide mais qui par la suite se sont révélés inexistants ou de grossiers faux. La meilleure défense étant l’attaque, pourquoi le gouvernement burundais ne mettrait-il pas aussi en garde la Communauté Internationale que si le scénario rwandais de 1994 était rejoué à Bujumbura, elle en serait responsable ? A Bon Entendeur, Salut.
Analyse de
Fidens Nzobaha
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